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Page 2 : Les États-Unis et le Sénégal signent un nouveau Compact du Millennium Challenge Corporation pour l’énergie

Page 4 : Alumni Expo pour montrer les impacts des programmes d'échanges américains sur l’entreprenariat des jeunes

Page 5 : L’Ambassade offre 120 kits de recherche à l’Institut africain des études du développement

Page 6 : L’ambassadeur Mushingi et le président Sall inaugurent la Route nationale 6

Page 7 : Huit projets communautaires reçoivent le financement du programme Self-Help

Page 8 : L'Ambassade des États-Unis organise des ateliers sur la sécurité inclusive au Sénégal et en Guinée-Bissau

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Page 9 : Le « Téranga Trail » de l’ambassadeur Mushingi dans les regions de Tambacounda et Matam

) Page 12 : Meilleurs voeux 2019

Bullet in d’Information de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 158 Nov / Déc 2018

Les États-Unis et Le sÉnÉgaL signent Un noUveaU CompaCt dU miLLenniUm ChaLLenge Corporation poUr L’Énergie

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ACTUALITES

Le Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement des États-

Unis et le gouvernement du Sénégal ont signé le lundi 10 décembre 2018 le nouveau Compact quinquennal pour l’énergie d’une valeur de 600 millions de dollars. Le chef des opérations et directeur de l’agence du MCC, Jonathan

Nash, s’est joint au secrétaire d’État américain, Michael Pompeo, au Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, et au ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, pour la signature au département d’État.

Le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un

engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions.

Le gouvernement des États-Unis, à travers le MCC, et le gouvernement du Sénégal ont élaboré le Compact visant à renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus

Les États-Unis et le Sénégal signent un nouveau Compact du Millennium Challenge Corporation pour l’énergie

Le secrétaire d’État américain, Michael Pompeo et le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, signent une déclaration reconnaissant la signature du Compact quinquennal pour l’énergie du Sénégal.

dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest. Le Compact est conçu pour accroître la fiabilité et l’accès à l’électricité, soutenir la croissance économique et réduire la pauvreté.

«  Au nom des États-Unis, je félicite le Sénégal pour la signature de son Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) », a déclaré le secrétaire d’État Pompeo. « Les États-Unis sont déterminés à stimuler la croissance économique en Afrique par le biais de partenariats tels que celui-ci. Les efforts soutenus du Sénégal pour respecter les critères d’éligibilité stricts du MCC portent leurs fruits sous la forme d’un second Compact du MCC. Les partenariats américains - vus à travers des projets d'assistance comme celui-ci - constituent un élément essentiel de notre diplomatie », a-t-il ajouté.

Nous sommes ravis de jouer un rôle crucial dans l’avenir du Sénégal, en améliorant les infrastructures énergétiques du pays, a ajouté l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi. « Ce Compact aidera des millions de Sénégalais en fournissant une énergie fiable et abordable. Cela témoigne du profond engagement des États-Unis à l’égard de notre partenariat avec le Sénégal », a-t-il ajouté.

Le Compact pour l’énergie du Sénégal devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes et consiste en trois projets.

Nous sommes ravis de jouer un rôle crucial dans l’avenir du Sénégal, en améliorant les infrastructures énergétiques du pays

Le Projet de modernisation et de renforcement du réseau de transport de la SENELEC vise à renforcer et à accroître la fiabilité du réseau de transport à haute tension du Sénégal, dans la capitale du pays et de ces environs, et à améliorer la fourniture de services dans l’ensemble du pays. Le Compact aide le service public, SENELEC, à réduire les coûts de production élevés, à faciliter les investissements du secteur privé dans la production et à accroître la fiabilité de l’électricité pour les consommateurs.

Le Projet d’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines vise à étendre et à renforcer le réseau électrique dans certaines zones rurales et périurbaines des régions du sud et du centre du Sénégal, qui ont un grand potentiel économique, mais de faibles taux de connexion. Le projet aidera

également les populations et les entreprises à se connecter au réseau et à accéder aux équipements électriques.

L e P ro j e t p o u r u n environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité visera à renforcer les lois, les politiques et les réglementations régissant le secteur de l’électricité ainsi que les institutions chargées de les mettre en œuvre afin de soutenir les progrès économiques à long terme.

Le gouvernement du Sénégal a mis en place une unité de gestion de projet chargée de travailler avec le MCC à l’élaboration du Compact, l’Unité de formulation et de coordination du deuxième programme MCA-Sénégal (UFC). Au cours du processus de développement du Compact, le MCC et l’UFC ont identifié conjointement les principaux obstacles à la croissance économique du Sénégal et ont mis au point un programme spécifiquement conçu pour les lever.

Le développement du Compact a inclus un processus de consultation, impliquant la société civile, d’autres agences gouvernementales et le secteur privé.

ACTUALITES

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Pour plus d’informations sur le MCC, visitez www.mcc.gov et sur le Compact pour l’énergie du Sénégal visitez : https://www.mcc.gov/where-we-work/program/senegal-power-compact.

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ACTUALITES

Plus de 1000 Sénégalais ont participé à des programmes d’échanges parrainés par le

gouvernement des États-Unis. Des programmes tels que le Fulbright et le Young African Leaders Initiative (YALI) ou Mandela Washington Fellowship et bien d’autres ont donné aux étudiants, universitaires et professionnels sénégalais la possibilité de découvrir les États-Unis, de renforcer leur expertise et de partager la culture sénégalaise avec les Américains. De nombreux programmes d’échanges du gouvernement américain se concentrent sur le développement des compétences en leadership, en entreprenariat et en engagement civique. A leur retour au Sénégal, ils sont appelés alumni, anciens participants aux programmes d’échanges. Les alumni sont parmi les principaux partenaires de l’Ambassade des États-Unis. Nombre d’entre eux forment et développent leurs entreprises et projets sociaux. Ils contribuent directement à la croissance économique et au développement communautaire du Sénégal.

En reconnaissance de la Semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Ambassade des États-Unis, en collaboration avec l’Association sénégalaise des alumni (qui regroupe tous les alumni des programmes d’échanges), a organisé une exposition appelée « Alumni Expo » à Dakar les 16 et 17 novembre 2018. Au cours de ces deux jours, plus de 40 alumni ont présenté leurs entreprises et projets sociaux. Les alumni ont montré et appliqué ce qu’ils ont appris durant leurs programmes d’échanges pour apporter des changements significatifs au Sénégal. Certains alumni ont lancé des entreprises informatiques, agroalimentaires ou de mode et emploient de jeunes Sénégalais. D'autres travaillent sur des projets sociaux axés sur la santé, la lutte contre la mendicité forcée des enfants et la promotion des droits des personnes handicapées.

L’ambassadeur Mushingi et le ministre conseiller spécial en formation professionnelle, Abdou Aziz Diop, ont présidé la cérémonie d’ouverture du 16 novembre. Une table ronde sur les défis et les opportunités pour les

jeunes Sénégalais, a été animée par le conseiller économique à l’Ambassade des États-Unis, Jonathan Scott.

L’exposition des alumni a également mis en œuvre l’objectif commun des États-Unis et du Sénégal. Comme l’a souligné l’Ambassadeur Mushingi dans son discours, « les États-Unis et le Sénégal partagent des objectifs et la promotion du développement économique ».

Félicitations à tous les alumni et à l’Association sénégalaise des anciens boursiers des programmes d’échanges!

Durant l’exposition, des représentants de l’Ambassade des États-Unis étaient présents pour discuter des programmes d’échanges et des opportunités d’études aux États-Unis. Pour obtenir les dernières informations sur les opportunités de programmes d’échanges, veuillez suivre la page Facebook de l’Ambassade américaine à l’adresse https://www.facebook.com/usembassydakar. Pour des informations sur les études aux États-Unis, veuillez visiter le site: www.educationusa.state.gov.

Le Dr. Mamadou Sy explique avec passion le travail qu’il fait pour lutter contre les maladies à travers le sport.

El Hadji Malick Badji présente une de ses créations à l’ambassadeur Mushingi.

Alumni Expo pour montrer les impacts des programmes d’échanges américains sur l’entreprenariat des jeunes

 

Le samedi 27 octobre 2018, l’Ambassade des États-Unis à Dakar a offert 120 kits de recherche à l’Institut africain des

études du développement, un établissement d’enseignement supérieur de Dakar, spécialisé dans les sciences de l’environnement et les études en développement. Faisant partie du programme GLOBE soutenu par le département d’État américain, les kits permettent aux étudiants scientifiques de fournir des données de vérification à un projet dirigé par la NASA et visant à cartographier les zones où les maladies transmises par les moustiques telles que Zika sont répandues. Des représentants du Ministère de l'Éducation et du Ministère de l'Environnement ont réceptionné les kits et participé à une formation sur leurs utilisations. Les discours prononcés à cette occasion ont mis en évidence l'impact de ce projet mondial de collecte de données, qui aide les scientifiques à prévenir les épidémies. M. Heath Bailey, le conseiller économique à l'Ambassade des États-Unis à Dakar, a souligné que le programme GLOBE est un autre exemple de la collaboration forte et croissante entre les États-Unis et le Sénégal dans le domaine des sciences.

Le directeur adjoint de l’Institut et le coordonnateur national de GLOBE ont expliqué les différentes étapes d’une observation de larves de moustiques qui nécessite les éléments suivants :

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• une loupe qui se fixe à un appareil mobile (smartphone ou tablette compatible avec l'application GLOBE Observer)

• des gants et lunettes de protection en latex (pour collecter l’échantillon d’eau en toute sécurité)

• une bouteille, une poire ou un seau (pour prélever un échantillon de larves)

• un sachet en plastique (pour transporter l'échantillon de larves)

• un marqueur permanent (pour inscrire la date et le lieu de prélèvement de l’échantillon sur le sac de collecte)

• un désinfectant pour les mains à l'éthanol (pour l'euthanasie des larves)

• une pipette (pour transférer l’échantillon du contenant d’échantillonnage vers la plaque)

• une plaque en plastique blanc (pour voir et compter les larves dans votre échantillon)

• un essuie-tout (pour garder la zone d’observation propre et sèche)

• une sonde (brochettes de bambou ou cure-dents pour aider à l'identification des larves)

• un flacon (pour stocker des échantillons de larves - pour les personnes participant à des ateliers de formation)

L’Ambassade offre 120 kits de recherche à l’Institut africain des études du développement

ACTUALITES

Le groupe a pris une photo de famille à la fin de la visite de l'Ambassade américaine avant de poursuivre la formation.

 

 

Le 22 octobre 2018, l’ambassadeur des États-Unis à Dakar, Tulinabo Mushingi, et le président Macky

Sall ont officiellement inauguré la Route nationale 6 (RN 6), « une des plus belles routes du Sénégal, sertie dans cet écrin de beauté qu’est la région naturelle de Casamance, si belle, si représentative du Sénégal », comme l'a décrit l’ambassadeur. La RN 6 qui relie Ziguinchor à Tanaff sur 116,7 km tisse des liens forts. Elle relie les habitants de la Casamance aux habitants des autres régions du pays. Elle fait parvenir les produits de la Casamance aux marchés de Dakar. Elle lie Ziguinchor et la Casamance au tourisme, au commerce, à l’investissement, à l’éducation, aux échanges culturels, au monde.

La Route nationale 6 symbolise également le lien entre le peuple sénégalais et le peuple américain. Sa réhabilitation constituait un volet majeur du premier Compact de la Millenium Challenge Corporation pour le Sénégal, lancé en 2010, et d’une valeur totale de 540 millions de dollars, équivalent à plus de 300 milliards de FCFA.

Ce Compact est le succès d’un effort commun, constant, qui a traversé plusieurs gouvernements dans les deux pays. La majorité du financement vient du peuple américain, mais le Sénégal a aussi financé une partie du travail du Compact. Les deux gouvernements ont prêté la plus grande attention à sa mise en œuvre. «  Voici un bel

exemple d’une coopération étroite, constante, et fructueuse d’une connexion, en d’autres termes, entre nos deux pays », a noté l’ambassadeur Mushingi.

Le Conseil d’administration du Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain a approuvé le 8 novembre un nouveau Compact pour l’énergie pour le Sénégal d'une valeur de 550 millions de dollars, destiné à accroître la fiabilité et l'accès à l'électricité, soutenir la croissance économique et réduire la pauvreté. Ce Compact renforcera d’autant plus les liens entre le Sénégal et les États-Unis d’Amérique, et constitue un second exemple du partenariat étroit et durable entre les deux pays.

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ACTUALITES

L’ambassadeur Mushingi prononce son discours en présence du président Macky Sall, du Premier ministre Dionne et d’autres membres du gouvernement.

L’ambassadeur Mushingi et le président Sall inaugurent la Route nationale 6

 

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ACTUALITES

Les responsables de huit petits projets de développement ont signé le 31 octobre 2018 leur

contrat de financement du programme d’Auto-Assistance Self-Help (SSH) de l’ambassadeur lors d’une cérémonie présidée par l’ambassadeur Tulinabo Mushingi.

Ces projets sont financés à travers l’Ambassade qui apporte chaque année un appui à des initiateurs de petits projets à travers le Sénégal. D’un montant total de 60 000 dollars, environ 32 millions FCFA, cette somme représente un des montants les plus élevés accordés à un pays africain en 2018.

Ces financements permettront de construire des latrines, un mur d’enceinte d’une école, de rénover des salles de classes, d’acquérir un

moulin à mil et une décortiqueuse de céréales et de soutenir un projet d’élevage ovin. Le programme SSH fournit une assistance pour des petits projets d’initiative de base, permettant aux Ambassades des États-Unis de répondre rapidement aux demandes locales de projets de développement communautaire. 

Le but du Programme SSH est de soutenir les communautés par le biais de subventions qui ont un impact positif sur leurs localités.  Le programme SSH a été initié au Togo en 1964 et s’est développé progressivement pour devenir l’un des programmes d’assistance les plus visibles et les plus réussis en Afrique.

La philosophie de SSH est de promouvoir l'auto-assistance.  Pour être admissible à une subvention,

l’organisme communautaire doit s’engager à apporter une contribution importante au projet.  Il peut s’agir de main-d’œuvre locale, de matériaux ou d’expertise.  C’est pourquoi le programme spécial d’auto-assistance au Sénégal a adopté le proverbe wolof  «  Ndimbal na ca fékhh loxol borom » qui signifie « Aidez-vous avant de chercher de l’aide auprès d’autres personnes  ».  Par conséquent, les projets financés par le programme Self-Help impliquent un important soutien communautaire et réussissent à répondre efficacement aux besoins exprimés par la collectivité.

L’ambassadeur Mushingi a félicité les récipiendaires pour leur dévouement à l’égard du développement de leurs collectivités.

Huit projets communautaires reçoivent le financement du programme Self-Help

Une des récipiendaires reçoit son attestation de financement des mains de l’ambassadeur Mushingi.

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L'Ambassade des États-Unis d’Amérique au Sénégal, à travers l'Agence des États-

Unis pour le Développement International (USAID), a organisé, les 17 et 18 octobre 2018, un atelier intitulé « une sécurité inclusive dans les zones frontalières » à Bissau, afin d'améliorer la capacité des forces de sécurité, des gouvernements et des organisations de la société civile du Sénégal et de la Guinée-Bissau à travailler ensemble sur des questions liées à la sécurité des frontières. Cet atelier s’inscrit dans un projet de deux ans connu localement sous le nom de USAID/Unaam Kayraay, dont le principal objectif est de renforcer la société civile et d'aider à promouvoir la paix en Casamance et dans les communautés frontalières. Des ateliers similaires ont eu lieu plus tôt cette année à Ziguinchor, au Sénégal, et à Banjul, en Gambie.

Pendant le cours sur le Dialogue, les forces de sécurité et les organisations de la société civile ont discuté des problèmes de sécurité aux frontières et ont identifié des moyens spécifiques de travailler ensemble. Cette session a permis de classer les problèmes de sécurité et permettre aux organisations de la société civile de comprendre leur rôle en matière de sécurité. Les ateliers ont également permis d'identifier des opportunités de coopération concrètes entre les forces de sécurité et les organisations de la société civile.

Le 24 octobre, le projet a organisé au Sénégal une table ronde avec

des participants du programme PUMA, dont le principal objectif est d'améliorer les conditions de vie des personnes vivant dans les zones frontalières; du Haut Conseil du dialogue social, dont le mandat comprend la médiation sociale et le dialogue; et du centre des hautes études sur la défense et la sécurité du Ministère des Forces Armées.

Avant ces dialogues, la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance, un des partenaires travaillant sur le projet, a organisé des consultations publiques pour recueillir l'opinion des victimes, des maires, des chefs de village et des représentants de la société civile sur le conflit en Casamance. la plateforme a également recueilli l’avis des autorités sur le conflit et leurs recommandations pour la paix en Casamance.

Les données collectées ont été analysées pour esquisser des solutions pour le processus de paix. Les consultations publiques destinées à partager et à examiner ces recommandations ont eu lieu dans les neuf districts des trois régions de la Casamance.

Toutes les recommandations sur la gestion de la sécurité des frontières et l'opinion des populations de la Casamance seront consignées dans un « Livre blanc » qui servira de document de plaidoyer sur le processus de paix pour les autorités sénégalaises.

Le document de sensibilisation sera également adressé aux membres du Mouvement des forces démocratiques de la

Casamance (MFDC), pour leur sensibilisation et leur coopération dans le processus de paix. Les médias contribueront également à ce plan de plaidoyer et devraient jouer un rôle important dans le processus.

L'USAID / Unaam Kayraay travaille en étroite collaboration avec des organisations de la société civile au Sénégal, en Gambie et en Guinée Bissau pour s'attaquer aux causes profondes de la crise en Casamance (régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) en associant les communautés.

L’USAID / Unaam Kayraay a été lancé en janvier 2018. Les dialogues sur la sécurité inclusive font partie de la deuxième phase des activités du projet.

PartnersGlobal est le partenaire d’exécution de l’USAID dans ce projet. Il collabore avec Partenaires Afrique de l'Ouest, la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance et l'ONG TOSTAN. Il collabore aussi étroitement avec les organisations de la société civile en Gambie et en Guinée Bissau, en particulier avec le Senegambia Women’s Forum. Ce dernier est un groupe de défense des droits des femmes, composé de membres originaires de Gambie, du Sénégal et de Guinée-Bissau, dans le but d'appliquer la résolution 1325 des Nations Unies sur les femmes, la paix et les conflits, qui encourage la participation des femmes aux négociations de paix et à la reconstruction après un conflit.

L'Ambassade des États-Unis organise des ateliers sur la sécurité inclusive au Sénégal et en Guinée-Bissau

ACTUALITES

Rencontre avec les forces de sécurité pour discuter des défis sécuritaires Lors de différentes réunions, l’ambassadeur Mushingi

a rencontré le Commandant de la Légion Est de la Gendarmerie à Tambacounda, le Commandant

de Compagnie de Bakel, ainsi que le Chef de secteur frontalier de Kidira pour discuter des défis sécuritaires dans la région la plus vaste du pays. La région de Tambacounda partage ses frontières avec plusieurs autres pays, notamment le Mali, la Guinée-Bissau et la Mauritanie et les différents pays limitrophes doivent coopérer dans la gestion des problèmes, notamment ceux liés aux migrations et au terrorisme. A côté des défis liés à la sécurité, les discussions ont tourné autour des différents programmes de formation du gouvernement américain dont bénéficient les éléments des forces de sécurité dans la région et des points de coopération qu’il faut développer pour renforcer leur travail.

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Le « Téranga Trail » a mené l’ambassadeur Mushingi dans les régions de Tambacounda et Matam

L’ambassadeur Mushingi a effectué du 25 au 29 novembre 2018 une tournée dans les régions de Tambacounda et Matam, en passant par Kidira,

Bakel et Ourossogui. Accompagné d’une délégation de l’Ambassade américaine à Dakar, l’Ambassadeur a rencontré le Gouverneur de Tambacounda, l’adjoint au Gouverneur de Matam ainsi que le Préfet de Bakel. Il a visité les postes de police aux frontières avec le Mali, à Kidira, et la Mauritanie, à Bakel, et discuté avec les forces de sécurité des problèmes auxquels ils font face

pour contrôler les mouvements à l’entrée et à la sortie du pays.  L’ambassadeur Mushingi a aussi rendu visite aux agents du service des Eaux et Forêts à Tambacounda pour échanger sur les questions de trafic d’animaux protégés et de protection de la nature. L’objectif principal de ces déplacements de l’ambassadeur est de rencontrer et discuter avec les populations et les autorités locales et d’identifier ensemble de possibles champs supplémentaires de coopération entre le Sénégal et les États-Unis.

 

Le Préfet de Bakel fait visiter à l’ambassadeur Mushingi le Fort Faidherbe, qui abrite actuellement la préfecture.

 Rencontre avec les forces de sécurité de la police et de la gendarmerie au

poste frontalier de Bakel.

FOCUS

10 Panorama - N° 158 Nov - DÉC 2018

FOCUS

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La protection des espaces sauvages, une priorité américaine Le trafic d'espèces sauvages au Sénégal et en Afrique

de l'Ouest intéresse particulièrement les États-Unis. La région Tambacounda abrite différents parcs

dont le parc national de Niokolo Koba  ; c’est pourquoi l’ambassadeur Mushingi a tenu à rencontrer les agents du service des Eaux et Forêts lors de sa deuxième visite dans la région de Tambacounda. Ils ont discuté des feux de brousse, de la sauvegarde de la faune et de la flore, des différentes espèces trafiquées et des moyens dont ils disposent pour lutter contre les trafiquants. Les agents du service des Eaux et Forêts ont répondu à la question de l’ambassadeur sur comment la mission américaine pourrait les aider dans leur mission, notamment en ce qui concerne les outils, le matériel, les formations, etc.

Un centre de résidence artistique au cœur du Boundou

Connaissez-vous le centre de résidence artistique Thread ?

Ce centre culturel se trouve à Sinthian, un village de Tambacounda. L’Ambassade des États-Unis travaille avec Thread sur des projets scientifiques et artistiques. Ce centre met en relation des artistes américains, et d’autres pays en résidence, avec les habitants de Sinthian. Thread travaille également en collaboration avec la Fondation Josef et Anni Albers, pour aider directement les populations locales et développer différents projets de développement communautaire qui sont mis en œuvre dans le centre. L’ambassadeur Mushingi a exprimé sa joie de visiter un tel centre dirigé par de jeunes Sénégalais dont l’un a récemment bénéficié d’un programme d’échange du gouvernement américain.

Visite de l'école primaire de Semmé 1 bénéficiaire du programme «  Lecture Pour Tous »

Observation d’une classe bénéficiaire du programme « Lecture pour Tous » financé par le gouvernement américain. Dans cette classe du village de Semme,

les élèves sont initiés à la lecture en Pulaar.

Le Programme de l’USAID intitulé « Lecture Pour Tous » appuie l'école primaire de Semmé 1 dans la région de Matam. Faisant référence au Coran, le maire de la

commune de Semmé a, dans son allocution, souligné que la lecture est la base de l'éducation et un instrument fondamental d'acquisition de connaissance. Il a rappelé son devoir en tant que maire d'appuyer l'éducation et a demandé que l'éducation coranique soit incorporée dans le programme des écoles étant donné que Semmé est une zone où l'éducation coranique est prédominante.  

L'éducation devient un instrument de développement de la zone surtout quand la lecture se fait dans la langue maternelle des enfants qui est le pulaar, a fait remarquer la présidente du comité de gestion de l'école (CGE). Elle s'est félicitée de la distribution  du manuel de l'élève et de l'enseignant en pulaar et a exhorté les parents à suivre et à renforcer la lecture à la maison.

Les agents du service des eaux et forêts montrent un échantillon de leurs saisis dans le cadre de la lutte contre le trafic d'espèces sauvages.

l'ambassadeur discute avec le directeur du centre THREAD, Moussa Sène.

Interview avec deux radios communautaires locales

L’ambassadeur Mushingi a visité la radio communautaire sous-régionale de Bakel Jiida FM, dont la branche culturelle lui a réservé un accueil très chaleureux. Jiida

FM est écoutée à Bakel, Kanel et Goudiry au Sénégal, dans la région de Sélibaby en Mauritanie et dans la région de Kayes, au Mali. Il a accordé une interview en direct sur les ondes de la radio pour expliquer les raisons de son voyage dans la région, le travail du gouvernement américain au Sénégal et plus particulièrement dans les régions Est et Nord; et partager son point de vue sur divers sujets. Lors de l’entretien, l'ambassadeur a également été interrogé sur les prochaines élections présidentielles de février. Il a appelé les acteurs politiques sénégalais à donner la priorité au dialogue et à assurer le bon déroulement d'une élection présidentielle pacifique le 24 février 2019.

L’ambassadeur a abordé les mêmes sujets avec le correspondant de la radio Radio Futur Média et le groupe de

presse Alkuma, basé à Tambacounda, dont la radio, Alkuma FM, émet dans les régions de Tambacounda et Kolda, et au-delà de la frontière sénégalaise avec la Gambie.

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FOCUS

L’interview avec le directeur du groupe de presse Alkuma et le correspondant de la Radio Futur Média à Tambacounda.

Echanges avec les bénéficiaires du programme de nutrition des enfants au poste de santé de Kanel

Ce bébé est maintenant en forme après avoir bénéficié du programme de nutrition de l’ USAID /OFDA, et sa maman est très contente des résultats.

A Kanel, le bureau de l’USAID en charge de l'assistance aux sinistrés, USAID /OFDA, soutient la lutte contre la malnutrition des enfants âgés

de 0 à 5 ans à travers un appui à l'ONG Action contre la Faim.  À l'échelle nationale, plus de 375 000 enfants sont à risque du fait de la période de soudure qui devient

de plus en plus précoce et longue à cause de la faible production agricole.

  Pour combattre la malnutrition, le projet a développé une démarche en trois étapes. Une première étape communautaire au cours de laquelle les femmes formées à l'utilisation d'un périmètre brachial gradué suivent et mesurent l'état de la malnutrition des enfants. Les cas de malnutrition modérée sont pris en charge par les mères elles-mêmes avec l'aide des relais communautaires. Le programme formera 7 000 femmes. Pour les cas sérieux, les enfants sont référés au poste de santé, ce qui est la seconde étape. Au total 95 postes de santé ont été appuyés dans ce cadre. 

Seuls sont référés à l'unité spéciale de traitement, le centre de recupération nutritionnel (CREN), au niveau du district de Kanel, les cas les plus sévères qui dépassent les compétences de ceux chargés des deux précédents niveaux. Les enfants et leurs mères sont alors internés au sein du CREN pour une période ne dépassant pas en général une semaine. Des soins intenses consistent à traiter les affections associées telles que les diarrhées et les infections respiratoires. Le programme vise un total de 100 000 ménages dans la région de Matam.

L'inspecteur d'académie a rappelé que le programme «  Lecture Pour Tous  » s'inscrit dans le PAQUET qui est la stratégie sectorielle du Gouvernement du Sénégal dans le cadre du Plan Sénégal Émergent et appuie 429 écoles dans la région de Matam. Il a mis en exergue l'appui du Programme en termes de dons de manuels, de livres et de formation pour les élèves, les enseignants et le CGE. 

En réponse, l'ambassadeur Mushingi a rappelé les objectifs de sa visite de terrain. Il a aussi souligné que l'éducation est le moyen pour les enfants de réaliser leurs rêves. Le rôle des parents et des enseignants est de rendre possible la réalisation de ces rêves en trouvant des solutions aux problèmes de l'éducation dans la zone tels que les départs fréquents des enseignants.

ACTUALITES

12 Panorama - N° 154 Mars - Avril 2018

QUOI DE NEUF ?

Directeur de la publication : Marie BLANCHARDRédacteur en chef : Ndèye Fatou WILANEComposition : Ndèye Fatou WILANEConception - Réalisation : Imprimeries GRAPHI PLUS

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