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magazine n°7 | mars - mai 2012 Ce magazine vous est offert MARQUE EN FêTE Le Grand Hôtel TENDANCE « French Touch » ! ICI | AILLEURS Gstaad

Les Taxis Bleus Magazine - mars 2012

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Le magazine des Taxis Bleus, le 1er réseau de taxis grand public du Grand Paris

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mag

azin

e n°7 | mars - mai 2012

Ce magazine vous est offert

marque en fête

Le Grand Hôtel tendance

« French Touch » ! ici | ailleurs

Gstaad

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Les Taxis Bleus : Le taxi préféré des parisiens, ce n’est pas une promesse, c’est notre engagement.Plus qu’un central de radio taxis, Les Taxis Bleus est avant tout un centre de relation clients.Client passagers, clients chauffeurs, tous les jours nous concentrons nos efforts pour faciliter votre quotidien en vous proposant des services, non seulement innovants et à valeur ajoutée, mais également pour vous offrir un service clients irréprochable.Une centaine de télé conseillers et leur encadrement sont à votre service 24h/24 et 7j/7, pour votre sérénité. Chaque jour, nous veillons à ce que la meilleure qualité de service vous soit apportée, à ce que nos équipes soient à votre écoute et vous apportent pleine satisfaction.

Le service client est au cœur de la préoccupation de l’ensemble de nos collaborateurs résolument inscrits dans un esprit d’entreprise dynamique, innovant et réactif. Nos atouts : Écouter, Proposer, Développer, Satisfaire.Vous découvrirez notamment dans ce numéro le nouveau design de notre site internet, plus convivial, plus pratique, riche en informations et en nouveaux services aux particuliers : création de comptes en ligne, commandes de taxis avec toutes vos options, commandes et renouvellements de produits. Nos résultats sont concrets, visibles ; et aujourd’hui, 93% de nos passagers expriment leur satisfaction globale sur l’ensemble de nos services (*). Nous vous souhaitons une très bonne lecture et à un très agréable voyage à bord.

(*) Enquête satisfaction clients - février 2012.

édito

Yann RicordelDirecteur GénéralEn charge du Développement

Anne Duchet Directeur Général En charge des Opérations

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Le nouveau site Internet : www.taxis-bleus.comen ligne depuis février dernier !

Concrètement ce qui change…

> Un menu enrichi et des informations complètes sur nos abonnements prioritaires à destination des particuliers et professionnels. > La possibilité d’effectuer vos demandes de taxis en immédiat ou en réservation avec PLUS d’options.> Types de véhicule : Berline, Monospace (4-5 personnes), véhicule XL (6-7 personnes), Taxi Vert, véhicule haut de gamme…

Et les précisions :

- Place à l’avant- Taxi conventionné CPAM - Personne à mobilité réduite - Chauffeur parlant anglais - Animal de compagnie- Mode de paiement : carte bancaire, chèque ou espèces…

www.taxis-bleus.com, un site Internet innovant et unique ! Le seul site de demandes de taxis où vous choisissez votre abonnement prioritaire aux services taxis et son renouvellement en ligne* !

jE nE SUIS PaS abonné maIS j’UtILISE réGULIèrEmEnt LES taxIS bLEUS :Le site Internet facilite mes réservations de taxis en ligne et me propose même de souscrire à un abonnement correspondant à mes besoins.

jE SUIS Un PartICULIEr abonné aUx taxIS bLEUS :Le site me permet de renouveler mon abonnement directement en ligne et de gérer mon profil en toute sérénité.

jE SUIS UnE EntrEPrISE abonnéE aUx SErvICES dES taxIS bLEUS :Le site me donne accès à des informations précises sur les services proposés aux professionnels. Avec mes contacts privilégiés au sein des Taxis Bleus, je peux ainsi faire évoluer mon abonnement.

Un design attractif, un graphisme tendance et de nombreux services en ligne…

*Service disponible aux particuliers

Sur www.taxis-bleus.com, tenez-vous informé des dernières nouveautés : services proposés, événements et actualités des Taxis Bleus !

a chacun son avantage !

des questions ?

je reste connecté sur www.taxis-bleus.com

Vous avez oublié un objet dans un Taxi Bleu ?

Vous souhaitez savoir ce qu’on appelle « compteur d’approche » ?

retrouvez sur notre rubrique FaQ la réponse à vos principales questions.

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TAXI mode d’emploi !

1> Un taxi peut-il facturer le tarif qu’il souhaite ?

La profession des taxis parisiens est soumise à une réglementation spécifique. Tout véhicule taxi est équipé d’un

compteur horokilométrique (taximètre) qui enregistre le prix de la course d’après la distance parcourue ou le temps

passé en vitesse lente.

2> Si je prends le taxi avec des amis, le chauffeur peut-il refuser de faire

un détour pour nous déposer à différents endroits ?

La réglementation prévoit que le chauffeur en service est tenu de suivre

l’itinéraire demandé par le client. Vous pouvez faire descendre ou faire monter

l’un de vos amis en cours de trajet. Il s’agira d’une seule et même course avec

un règlement en fin de parcours (aucun supplément ne vous sera demandé par

le chauffeur pour cela).

3> Que signifie l’horodateur à l’arrière du véhicule ?

L’horodateur qui est situé sur la plage arrière du taxi affiche les heures de fin de service du conducteur suivi du N° d’ordre

du jour dans l’année correspondant à sa programmation (ex : 28 septembre = 271ème jour de l’année).

4> a combien peut-on monter dans un taxi ? doit-on payer un supplément ?

La réglementation prévoit que tout véhicule taxi est tenu d’accepter jusqu’à 4 passagers (3 à l’arrière – 1 à l’avant). La

prise en charge de plus de 3 passagers donne lieu à l’application d’un supplément de 3 e par personne supplémentaire.

Au centre d’appel Taxis Bleus, une sélection sur le type

de véhicule souhaité est possible : un Monospace pour

4 ou 5 passagers, ou un véhicule XL pour 6 ou 7 passagers.

Il suffit de le préciser à l’opératrice.

Pour tous les abonnés Taxis Bleus ces services sont inclus*

*Hors abonnés Liberté

Pour toute information, retrouvez-nous sur : www.taxis-bleus.com

Par téléphone : 0825 16 24 24 (0.15€ ttC/min)Par email : [email protected] courrier : Les Taxis Bleus, 1 rue Henri Poincaré - 93270 Sevran

…et pour faire vos demandes de taxis, immédiates ou en réservations, 3609 (0.15€ TTC/min)Savez-vous que vous pouvez effectuer vos réservations de 7 jours à 30 minutes à l’avance ?

Prise en charge Tarif course minimum Supplément par personne à partir du 4ème passage

Supplément par bagage à partir du 2ème (+de 5kg)

2.40 e 6.40 e 3 e 1 e

Une équipe à votre écoute je me trouve dans une gare ou un aéroport et je souhaite commander un taxi, comment va-t-il me trouver ?

dans toutes les gares et les aéroports de l’Ile-de-France vous pouvez réserver votre Taxi Bleu auprès de notre centre d’appels. Votre taxi vous attendra au point de rencontre communiqué par le télé conseiller.Abonné aux services Taxis Bleus, vous avez la possibilité de bénéficier de l’accueil en gare et aéroport personnalisé.

Votre chauffeur, muni d’une pancarte où figure votre nom, vous attend alors : •entêtedequaiengare •àlasortievoyageursenaéroport

…pour votre plus grand confort.

Depuis janvier dernier, plus de 300 véhicules relayent dans Paris la nouvelle communication des Taxis Bleus.

LES taxIS bLEUS : Le taxi préféré des parisiensPlus qu’une promesse, notre engagement !

actualité

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infosinfos

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sommaire

Publication trimestrielle gratuite éditée par Cab'In SaSau Capital de 6 660 e

Fondateurs associés Christiane Calonne, Pascal Paul, Valérie Leabat

directrice de PublicationAnne Duchet

assistante de PublicationChristelle Guiochet

rédactrice en chef Christiane Calonne

Chargée de productionValérie Leabat

direction artistique et techniquenicole.b

ont participé à ce numéroOscar Duchêne, Louna Oyama, Namelie, Maelys Daugé, Christiane Calonne, Benoît Cérême, France Haussemberg, Gérard Decq

relectureGérard Decq

PublicitéCAB’IN médiaMagali Téphany [email protected]él. : 01 43 77 66 54

Photo de couverture ©FOOD-images - Fotolia.com

ImpressionImprimerie Centrale Luxembourg

Conception/réalisationCAB'IN SAS14 bis rue Marty94220 Charenton-le-PontTél. : 01 43 77 66 54 [email protected]

n°ISSN 2112-5465 Dépôt Légal à parution

rendez-vous

Business

fashion

saveurs

ici|ailleurs

moteur

10 news Paris

12 quoi de neuf dans les palaces

14 expos Paris / Province

16 Portfolio : marylin monroe

20 livres

22 sorties cd, dVd…

23 musique

24 Very important Passager : léonard cohen

28 ils en parlent…

30 Portrait d’entrepreneur : faites entrer la nature !

34 tendance : « french touch »

36 marque en fête : les 150 ans du Grand Hôtel

60 les délires culinaires de namelie

62 nos adresses coup de cœur44 news voyages

46 Week-end : le château de Bois-Guy

50 escapade : focus sur las Vegas

54 evasion : Gstaad, autrement

64 moteur : ds5, le mythe continue

66 taxis du monde : un taxi pour Kathmandu

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38 l’Heure Bleue

40 shopping femme

41 shopping homme

42 Bio

Bienvenue à bord

Demande immédiate ou réservation

Disponible sur iPhone

7j/7 - 24h/24 - CB acceptée

www.taxis-bleus.com

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rendez-vous News

...Paris

Palais de la Bourse> du 28 mars au 2 avril Chaque année à cette période, Paris devient la capitale du dessin où les plus grands collectionneurs français et étrangers ainsi que les conservateurs des musées du monde entier se retrouvent pour partager leurs connaissances.Salon du dessinPlace de la bourse 75002 Paris (métro bourse – parking sous la bourse)

Nouvelle boutique pour Menlook.com Menlook.com, le site leader de prêt-à-porter pour hommes renforce son réseau de distribution en ouvrant une nouvelle boutique en plein cœur du Haut Marais dans le IIIème arrondissement de Pa-ris, qui vient s’ajouter au trois boutiques Men-Look déjà ouvertes en un an. A l’angle de la rue Saintonge et de la rue de Bre-tagne, ce nouvel espace présente une sélection des pièces les plus créatives du select store pour hommes mais aussi la marque propre de Men-look.com, Menlook Label et les collaborations exclusives.Bien plus qu’un simple point de vente, Menlook boutiques offrent un grand nombre de services qui fait le lien entre le web et le shopping en boutiques.menlook Saintonge 38 rue de Saintonge75003 Paris

Le crocodile en vitrine ! Mars 2012 voit s’ouvrir dans la capitale la première boutique de prêt-à-porter Lacoste 100% féminin. Sur une surface de 75 m² située dans l’enceinte du Passy Plaza, les clientes retrouvent ainsi l’ensemble des collections de la marque au crocodile ainsi que des accessoires de mode.Lacoste femme Passy Plaza 53 de la rue de Passy 75016 Paris

Foire de Paris > du 27 avril au 8 mai

Ce rendez-vous parisien institué depuis 1904 est une manifesta-tion commerciale organisée autour de trois thèmes : la maison, le bien-être, et les cultures du monde. C’est elle qui accueille le

célèbre Concours Lépine.Parc des expositions de Paris - Porte de versailles

1 place de la Porte de versailles75015 Paris

www.foiredeparis.fr(métro Porte de versailles)

Cité de la mode et du design> du 29 mars au 1er avril1.618 est un événement annuel grand public. Il veut rassembler à la fois un salon commercial, une exposition d’art contemporain et un espace dédié à l’innovation et à la création afin de mettre au service d’un autre luxe, plus éthique, plus en phase avec son temps, l’Art et le Développement durable. Le nom énigmatique de 1.618 est la résultante d’un calcul mathématique qui définit la proportion divine, clé universelle de l’harmonie, issue de la nature au service de l’esthétisme, une définition en symbiose avec le positionnement du salon. Pour 1.618 le luxe aujourd’hui est avant tout éthique, créatif, esthétique et immatériel. Voulant informer et permettre au visiteur de s’interroger sur les enjeux de la consommation et du Développement Durable, des projections de films et de courts-métrages d’artistes ou de personnalités du Développement Durable seront proposés de façon permanente. 1.618 proposera également de réfléchir à un développement respectable, à mêler défis, inventions et imaginaire. L’espace innovation permettra donc aux visiteurs de mieux comprendre les change-ments planétaires, se projeter, s’inspirer, découvrir et rêver demain.1.618 ParisCité de la mode et du design34 quai d’austerlitz75013 Pariswww.1618-paris.com

Le Cointreau Privé Le Cointreau Privé a ouvert ses portes le 28 février, au 19 rue Danielle Casanova à Paris, pour deux mois seulement, du mardi au dimanche de 19h à 2h. Cointreau a confié la direction artistique de cet événement à Alexis Mabille et lui a donné carte blanche pour décorer le lieu et réinterpréter les tendances des années 20. Ce jeune créateur s’impose parmi les grands noms de la mode, mais au-delà de cette reconnaissance, son univers fait pleinement écho à l’esprit Cointreau Privé : une élégance absolue, un grand raffinement mais aussi une touche de fantaisie qui plaît aux femmes. Dans une atmosphère de salon privé, vous découvrirez les cocktails spécialement créés pour l’événement et apprécierez les intemporels tels le Side Car, la Margarita, le White Lady… accompagnés de nombreux tapas.

Le Cointreau Pr ivé sera uniquement accessible aux membres, qui se seront inscr its sur le site www.cointreauprive.fr. Chaque soirée n’en aura que plus de saveur puisque, le 26 avril, l’aventure sera terminée…Signe de reconnaissance de ses collections, le fameux nœud papillon, devenu sa signature, s’est tout naturellement imposé pour devenir le « pass » du Cointreau Privé, indispensable accessoire remis aux membres inscrits via www.cointreauprive.fr.

rendez-vousNews rendez-vous

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rendez-vous Hôtels

texte France Haussemberg

45 € en 45 minutes, du lundi au vendredi au restaurant Camélia du Mandarin Oriental pour une entrée et un plat ou un plat et un dessert c’est le pari tenu par l’inventif Thierry Marx qui « aime marier le beau avec le bon ». De quoi réjouir gens d’affaires ou fashionatas croisant dans ce quartier dédié à la mode. Côté bien-être, tenter au sublime SPA de l’hôtel le soin exclusif Orchidée Orientale associant modelage corporel et soin du visage Guerlain Radiance qui vous laissera dans un état de béatitude rare ! (1h20, 240 e)mandarin oriental 251 rue St Honoré - 75001 Paristél. : 01 70 98 78 88 www.mandarinoriental.comChic et décontracté, rendez-vous

des joaillers, couturiers, grandes figures politiques… le restaurant l’Obé de l’hôtel Crillon. Son intéressante formule à 39 E servie midi et soir (sauf les jours fé-riés) offrant une entrée, un plat et un café « très » gourmand imaginés par le jeune chef Christopher Hache, est particulièrement tentante. Au sortir, ne pas manquer d’acquérir à la boutique de l’hôtel une pochette, un cabas ou un autre accessoire originalement réalisé dans la superbe bâche peinte, à l’abri de laquelle s’exécutèrent, en 2011, les travaux de rénovation de la façade de l’historique palace. Emporter un petit bout du Crillon avec soi quoi de plus exciting !Hôtel de Crillon 10 place de la Concorde - 75008 Paristél. : 01 44 71 15 00 www.crillon.com

Ainsi, c’est le moment de vous précipiter au Dali, l’originale brasserie du Meurice pour le superbe menu « Rond de ser-viette » concocté par Yannick Alléno tous les midis de la semaine. Pour les dames : ouverture d’une « boutique éphémère ». D’avril à septembre, elles pourront ache-ter les produits de beauté et de soins, de la célèbre marque suisse Valmont, utilisés en exclusivité au Spa de l’hôtel. Le meurice 228 rue de rivoli - 75001 Paristél. : 01 44 58 10 10

Un dîner en amoureux au cœur des mythiques cuisines du Ritz ? C’est possible ! En effet, afin de satisfaire les gastronomes en quête de nouvelles expériences, l’hôtel a créé « La Table du Chef » où les hôtes privilégiés de Michel Roth pourront observer en direct la préparation des mets, le dressage des extraordinaires desserts ainsi que le surprenant ballet de la brigade du restaurant l’Espadon. La Table du chef, qui peut accueillir jusqu’à quatre convives, est proposée à la demande au prix de 280 E par personne incluant une demi-bouteille de champagne. réservation au 01 43 16 30 80.ritz Paris15 place vendôme - 75001 Paristél. : 01 43 16 30 30 www.ritzparis.com

Ouf l’hiver s’en va ! En ce printemps, où le soleil, bien que timide encore, nous donne des envies de sortir, Paris multiplie ses tentations chic et choc mettant nos beaux palaces, toujours en recherche de nouveautés, sur le devant de la scène.

Quoi de neuf dans les palaces ?

2 vols quotidiensParis – Hong Kong.

Cathay Pacifi c propose deux vols quotidiens Paris - Hong Kong. Consultez nos tarifs vers plus

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Fondation Henri Cartier Bresson> jusqu’au 22 avril

Henri Cartier-Bresson Paul Strand / Mexique (1932-1934) La Fondation HCB rend hommage à deux grands maîtres de la photographie : Henri Cartier-Bresson et Paul Strand. La mise en perspective de leurs travaux sur le Mexique entre 1932 et 1934 sera l’occasion pour le public de découvrir deux visions d’un même pays et surtout deux approches de la photographie. L’exposition présente 90 tirages en noir et blanc : les œuvres de Paul Strand proviennent de collections espagnole, américaine et mexicaine ; celles de Cartier-Bresson, dont certaines inédites, sont issues de la collection de la Fondation HCB. L’exposition sera présentée du 13 mai au 2 septembre au Point du Jour Centre d’art à Cherbourg. Fondation HCb2 impasse Lebouis75014 Paristél. : 01 56 80 27 03 www.henricartierbresson.org

Institut du Monde Arabe> jusqu’au 15 juillet

Après l’inauguration de l’Institut du Monde Arabe fraîchement revisité, ce musée présentera « Le corps découvert ».

La représentation du corps dans les arts visuels arabes constitue une matière jusqu’ici ignorée, une sorte de terra incognita pour le

moins inexplorée. À travers le corps, c’est tout un pan méconnu d’une riche iconographie qui vient à se découvrir dans une peinture où les

représentations du corps semblaient inexistante.

Institut du monde arabe

1 rue des Fossés Saint-bernard

Place mohammed v 75236 Paris Cedex 05tél. : 01 40 51 38 38

www.imarabe.org

Le Grand Palais> jusqu’au 17 juinLe Grand Palais présente Helmut Newton Depuis la mort d’Helmut Newton (1920 – 2004), aucune ré-trospective du photographe n’a eu lieu en France, pays où il a cependant créé une partie majeure de son œuvre, notamment en travaillant pour l’édition française de Vogue. Sulfureuse, parfois choquante, l’œuvre de Newton a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, parfois la violence que sa sensi-bilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.Le Grand PalaisGalerie sud-est avenue Winston Churchill - 75008 Pariswww.rmn.fr

Musée du Quai Branly> jusqu’au 3 juin« L’invention du sauvage »Cinq siècles d’exhibitions et l’histoire incroyable de femmes, d’hommes et d’enfants exhibés comme des « sauvages » ou des « monstres ». Dans cet immense spectacle exotique, des millions de visiteurs sont venus les voir dans des zoos, des théâtres, des cirques, des villages reconstitués et dans le cadre des expositions universelles et coloniales. Ces zoos humains

sont au cœur du regard de l’Occi-dent sur le monde. mardi, mercredi et dimanche : de 11h à 19hjeudi, vendredi et samedi : de 11h à 21hmusée du Quai branly37 quai branly 75007 Paristél. : 01 56 61 70 00www.quaibranly.fr

rendez-vous Expos

...Paris...ProvinceChaumont-sur-Loire> du 25 avril au 21 octobrePour sa 21ème édition, le Festival International des Jardins a invité des concepteurs venus du monde entier à imaginer les projets les plus éton-nants. Cette année encore, il promet la surprise autour du thème Jardins des délices, jardins des délires. De délires délicieux en délices délirants, le Festival sera également rythmé par de nombreux rendez-vous, tout au long de la saison.

domaine de Chaumont-sur-Loire41150 Chaumont-sur-Loiretél. : 02 54 20 99 22 www.domaine-chaumont.fr

Monumenta 2012 - Grand Palais> du 10 mai au 21 juin« Excentrique », travail in situPour MONUMENTA 2012, Daniel Buren plongera les visiteurs au cœur d’un Grand Palais métamorphosé. Leur parcours dans l’espace les fera parti-ciper activement au déploiement et à l’activation plastique et spatiale d’une œuvre inédite, fidèle à la démarche exigeante d’un grand artiste dont la discrétion des outils engendre un maximum d’effets, leur révélant des dimensions cachées, un potentiel jusque là invisible, une histoire ancienne et d’aujourd’hui.Galeries nationales du Grand Palais 3 avenue du Général-Eisenhower75008 Paris tél . : 01 44 13 17 17 www.grandpalais.fr

rendez-vousExpos

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rendez-vousPortfolioPortfoliorendez-vous rendez-vousPortfolioPortfoliorendez-vous

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Trois légendes

Année 62… Cela fait déjà 50 ans…Pour marquer ce triste anniversaire d’août 62, Taschen vient de sortir un nouvel ouvrage sur Marilyn Monroe, l’occasion de lever le voile entourant Marilyn, femme, star, sex-symbol, - offrant un regard privilégié sur une icône dont la personnalité véritable demeure, énigmatique - et de ressortir les plus belles photos que l’on ait jamais faites d’elle. TASCHEN a donc réuni le texte originel de Mailer et les photographies prises par Bert Stern lors de la légendaire Last Sitting, considérée comme la séance de photos, les plus intimes jamais prises de Marilyn. Elle apparaît ici comme le symbole de l’étrange décennie pendant laquelle elle a régné sans partage sur Hollywood.Photographiée pour le magazine Vogue à l’hôtel Bel-Air, Marilyn ne s’était jamais livrée de manière si intime, jamais révélée aussi belle.

monroe, Par mailer et stern

Portfoliorendez-vous

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Marilyn MonroeNorman Mailer et Bert Stern Taschen

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Livresrendez-vous livres

Help Taxi !Eric Chesnaiséditions de La martinière Le taxi participe au charme et à l’identité d’une ville et peut même en être le symbole.Si sa fonction reste la même partout dans le monde, chaque taxi est unique et chaque voyage une expérience. Illustré par des photographies prises dans plus de 30 villes à travers le monde (Paris, Londres, New York, Beyrouth, Shanghai, Tel Aviv, Bombay, Berlin…), ce livre offre une vision décalée en suivant l’aléatoire des déplacements et des taxis.Prix : 25 €

Modernist Cuisine : Art et science culinairesnathan myhrvold, Chris Young, maxime bilettaschenTout comme les impressionnistes ont bouleversé des siècles de tradition, la cuisine moderniste est aujourd’hui en train de repousser les limites des arts culinaires. Des chefs novateurs dans des restaurants de réputation internationale comme elBulli, The Fat Duck, Alinea et wd~50 s’inspirent des techniques des laboratoires de recherche pour intégrer dans leur pratique les avancées de la science gastronomique et les derniers progrès de la technologie culinaire.Avec Modernist Cuisine : Art et science culinaire, un ouvrage de 2 440 pages en six volumes, Nathan Myhrvold, Chris Young et Maxime Bilet - scientifiques, inventeurs et cuisiniers accomplis - vous livrent un ensemble de techniques d’inspiration scientifique pour préparer des plats confinant au sublime.Prix : 399 €

Parfums mythiques marie bénédicte Gauthieréditions de La martinière Arpège, L’Air du temps, Eau sauvage, L’Heure bleue, Coco… En 65 parfums mythiques (du début du XIXème aux années 2000), Marie Bénédicte Gauthier nous révèle l’histoire illustrée et les secrets des fragrances cultes. Ces sillages, considérés comme des œuvres d’art, sont d’autant plus prisés que la tendance est au « vintage » et aux valeurs sûres. Tous ces parfums sont encore présents en parfumerie. Un incontournable quand on aime les parfums !Prix : 39 €

Au cœur de Paris pour un séjour de rêve

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rendez-vous Sorties

cd The broken Manmatt EliottCollectif de choc(volvox)Après la trilogie Songs, l’anglais signe là son album le plus délicat et le plus abouti, d’une noire mélancolie mais aussi d’une beauté lumineuse. Aidé par Katia Labèque qui signe une magnifique improvisation au piano et par Yann Tiersen qui a mixé l’album, Matt est au sommet de son art, comme en témoigne « Dust Flesh and Bones », peut être le titre le plus beau et le plus poignant de son répertoire…

Running Still Charlie WinstonDans son premier album, Charlie portait chapeau, et faisait revivre la saga des « hobos », ces itinérants mythiques chers à Kerouac ou Bob Dylan. L’album fut un succès, vendu à 600 000 exemplaires en 2009. Dur dur de faire mieux par la suite. Malgré la pression ou grâce à la pression, le deu-xième opus, sorti dernièrement dans les bacs, est d’aussi bonne qualité. Plus rock, moins acoustique, Charlie sait séduire le public français. Voyage sonore assuré !

dvdJ’irai dormir à BollywoodJ’irai dormir chez les Maharajas antoine de maximy(Production bonne Pioche)Sac au dos, Antoine de Maximy sillonne la planète et part à l’aventure avec un but : s’inviter à dormir chez les gens pour partager leur quotidien et apprendre à mieux les connaître. Armé de deux caméras - l’une braquée sur lui pour recueillir ses commentaires, ses désillusions et ses enthou-siasmes, l’autre sur la population et le paysage - le globe-trotteur embarque le téléspectateur au plus près de chacune de ses surprenantes rencontres. Antoine de Maximy, cette fois-ci, se lance dans la traversée du deuxième pays le plus peuplé du monde : l’Inde.

Prix : 29,90 E (les deux titres)

NamibiaCharles burnettNamibia relate la montée au pouvoir de Samuel Nujoma (Dany Glover), figure emblématique du combat pour l’indépendance de la Namibie face à l’Afrique du Sud. Il deviendra le premier président de ce pays. Ce film épique relate donc la lutte d’un pays pour son indépendance à travers la vie d’un leader qui a changé l’histoire et le destin de ce pays à jamais.

spectacle danse25 ans du BBLLe Ballet Béjart de Lausanne fête ses 25 ans avec cinq soirées anniversaire au Palais des Congrès les 3, 4, 5, 6 et 7 avril prochain. L’occasion sera donné de revoir le Boléro de Ravel (petite pensée pour Jorge Donn) et d’apprécier deux nouvelles créations de Gil Roman, Aria et Dionysos.

réservations dans les magasins FnaC www.fnac.com,

Carrefour, Géant, Hyper U et points de

vente habituels.tél. : 08 92 68 36 22

(0,34 e cts/mn)www.viparis.com

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rendez-vousMusique

IZIASo much trouble(AZ)Quel tempérament !Où va-t-elle puiser toute cette énergie ? 21 ans à peine, et déjà un deuxième album pour Izia. Deux ans après un premier essai enregistré dans les conditions du live qui l’avait révélée (disque d’or et Victoire de la musique) et très simplement appelé Izia, la jeune chanteuse revient en force avec So Much Trouble, collection de chansons à nouveau polies avec son acolyte Sébastien Hoog. Beaucoup plus pop que dans le précédent album, toujours avec la même voix à la Janis Joplin, Izia dévoile, cette fois-ci, sa véritable envie d’écriture, son envie d’investir, avec ses mots et sa musique, une histoire du rock qu’elle connaît par cœur, dont elle maîtrise les contours, les couleurs, les constantes, et qu’elle traverse avec une certaine grâce, entre insouciance et détermination. Auréolée par le monde de la presse, qui lui remit en début d’année, le Globe de Cristal de la meilleure interprète féminine, Izia est partie dans une folle tournée hexagonale jusqu’en juin avec, pour le plus grand plaisir de tous, 3 escales parisiennes :- le 15 mars au Casino de Paris - le 16 mars au bataclan- le 17 mars à La maroquinerie

©Pa

ulsc

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Quelques heures à Paris pour présenter son dernier album et Léonard Cohen repart, en effet, comme il était venu, laissant déli-catement derrière lui ce cadeau inestimable de ses « Old ideas ». À 77 ans, elles pourraient être ses « dernières » pensées, comme diraient ses détracteurs, l’ombre de la mort rôdant d’ailleurs sur quelques-uns de ses tout nouveaux titres. Mais non, l’homme est bien vert et pense déjà aux mélodies futures ou à l’éventuelle tournée qu’il pourrait faire à nouveau après l’immense succès qu’il a rencontré, sur les routes de part le monde, en 2008 et 2009.Mais qui est Léonard Cohen ? Pour beaucoup, sûrement, un illustre inconnu et pour ses fans, enfin ses afficionados, « la » référence musicale… parfois même une référence qui ne s’explique pas. La preuve en est, personne ne lui en veut pour ces deux derniers albums, qui avouons-le, n’avaient pas sensibilisé les foules. Un manque d’inspiration peut-être, un passage à vide, cela arrive par-fois de ne pas être en phase avec son public, mais tout lui est par-donné aujourd’hui avec ce dernier opus. Une vraie petite merveille qu’il faut prendre le temps d’écouter ! Chut… listen… oui, ce CD se mérite, il faut être attentif pour savoir apprécier cette « golden voice », de plus en plus grave, de plus en plus bouleversante qui déclame, comme aucune autre, entre chant et litanie, les vers de ce poète canadien hors normes.

Quelque part en amérique du nord…Je vous parle d’un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître… Montréal en ce temps-là… fin 1967… est très lointaine.De nos cousins québécois, nous n’avons pas beaucoup de nouvelles si ce n’est celles d’un certain Félix Leclerc qui débarqua, quelques années auparavant, à Paris et qui vient de poser ses valises à Bobino. Un vrai « Petit bonheur » ! Très vite, il s’y fait des amis. Brassens, Ferré, Brel l’accueillent à bras ouverts. Un an aupara-vant, c’était Gilles Vigneault qui nous racontait que son « Pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver ! ». Et voilà qu’une petite « Suzanne » montre le bout de son nez, début 68. Paris a bien d’autres choses à penser que d’aller boire du thé et manger des oranges près de la rivière… Léonard Cohen va devoir attendre quelque peu pour que l’on s’intéresse à cette jeune femme qui lui tient tant à cœur.Une fois les rues de la capitale fraîchement repavées, le tapis rouge est finalement déroulé à ce Canadien que beaucoup imaginaient « américain »… et pourtant. C’est à Montréal qu’il vit le jour en septembre 1934, dans le quartier résidentiel de Westmount.

Very Important Passager

Mi-janvier, place de la Concorde, un taxi démarre devant le Crillon. À son bord, un homme discret et d’une élégance extrême est en partance, une fois encore, pour d’autres cieux. Le chauffeur, loin d’imaginer qui peut être sur la banquette-arrière de son véhicule, dépose, une fois arrivé à Roissy, son passager partant, tout naturellement, vers une course prochaine…

rendez-vous

Léonard Cohen, le retour du poète

Il faut être attentif pour savoir apprécier cette « golden voice », de plus en plus grave, de plus en plus bouleversante…

Very Important Passagerrendez-vous

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texte C. Calonne

©lorca cohen

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Très jeune, il est attiré par la poésie de Federico Garcia Lorca, le grand poète espagnol, par celle de William Butler Yeats, le poète irlandais, sans oublier la Bible bien sûr. Lorsqu’il publie, à 22 ans, ses premiers poèmes « Let us compare mytholo-gies », il est bien loin de penser que sa vie va prendre, dix années plus tard, une autre voie, non loin de la première mais quelque peu différente, celle de la chanson. Quoi-que… à la faculté Mc Gill de Montréal, dans les années 50, il était surnommé « l’homme à la guitare » et avait même formé son premier groupe « Les Buckin’s boys », un groupe de country et western. Le rock n’en était alors qu’à ses balbutiements. Dès que son premier ouvrage arrive en libraire, c’est New York qui le tente. Aussitôt arrivé dans cette ville bouillonnante, il y croise, non sans lui déplaire, toute la Beat Génération, Ginsberg, Bur-roughs et Kerouac. « Il se trouve que j’aimais les en-droits où ils se retrouvaient mais ils ne m’ont jamais accepté. J’étais sans doute trop « classe moyenne » à leurs yeux » dit-il dans la bio de Gilles Tordjman. La crème de l’avant-garde poé-tique new-yorkaise ne veut pas de lui, peu importe, il continue sa route… avec la poésie, l’amour, l’amour passion surtout, celui qui

laisse des traces et dont la rémanence est toujours la plus forte. Sa plus fidèle compagne est, néanmoins, son éternelle dépression. « J’ai démarré ma dépression comme un grand à 7 ans », aimait-il

à dire, tout comme aujourd’hui il semble heureux d’annoncer, qu’à un moment tardif de sa vie, cette dépression s’est dissoute lentement et n’est jamais revenue. Avec un peu de chance, il pense même qu’elle ne reviendra jamais ! Grâce à une bourse du ministère canadien des affaires culturelles, suite au succès de son pre-mier ouvrage, c’est le départ pour l’Europe et pour Hydra en Grèce. Encore une vie de bohême, d’as-cète… sa rencontre avec Marianne le pousse peut-être à écrire car, en 1963, il publie « The Favorite Game » et trois ans plus tard « The Beautiful lo-sers ». Même si les critiques sont élogieuses, ses revenus sont trop modestes. Il lui faut trouver un autre moyen de gagner sa vie. La chanson qui ne l’a jamais quittée, semble être la solution. Avec

détermination, il s’y essaye. Le poète met ses vers en musique et en janvier 68, grâce à Judy Collins qui a fait connaissance de la fameuse « Suzanne » et a adoré, il sort donc son premier album « Songs of Leonard Cohen ». Il a 33 ans et vient de trouver sa voie.

Very Important Passagerrendez-vous

La référence musicaleEn Amérique, on avait déjà entendu parler de ses poèmes mais, en Europe, c’est une découverte totale. Le succès est immédiat. Il faut dire que Léonard a peaufiné ce premier disque au point que de nombreux titres sont devenus au fil du temps des classiques : « Suzanne », « Sisters of mercy » et même « So long Marianne ». Sa maison d’éditions, au regard des ventes de ce premier essai, lui réclame un autre album dans la foulée. En avril 69, un deuxième vinyl arrive dans les bacs, « Songs from a room ». Le succès est encore au rendez-vous. Au grand rassemblement de l’île de Wight en 71, Léonard Cohen fait un triomphe. A star is born, mieux que cela, un mythe, une légende planétaire vient de voir le jour. Son côté triste, déprimant voire même soporifique pour certains, est justement ce que ses fans adorent. Certes, les thèmes qui le taraudent peuvent paraître sombres, plus que sombres, il sait, seu-lement, faire comme nul autre au monde, du beau avec du triste, surtout il s’applique toujours à ce qu’une certaine qualité de tris-tesse habite avec harmonie chacune de ses chansons qu’il trouve rarement déprimantes finalement. Les albums alors s’enchaînent, toujours attendus, toujours plébis-cités. Avec « I’m your man » en 88, Cohen permet à une nouvelle génération de découvrir autre chose qu’un vieux folksinger. Avec intelligence, il vient de capter l’air du temps en introduisant le

synthétiseur dans son environnement musical et, dans la foulée, il tourne ses premiers clips. Le poète chanteur vient de rentrer au Panthéon de la profession. Il est désormais reconnu, respecté de tous et certains de ses titres font même l’objet de nombreuses reprises. « Hallelujah », pour ne citer que celui-ci, sorti quelques années auparavant, est repris de toutes parts. Plus de 200 versions différentes sont répertoriées. En 2009, sa tournée européenne l’amène jusqu’à la scène de l’Olym-pia, plusieurs soirs de novembre. Les fidèles sont tous présents, ils n’auraient jamais loupé ce rendez-vous et les jeunes le découvrent enfin en « live ». Le moment est magique, mais quand le rideau se referme et que la lumière se rallume, l’émotion est à son comble. Étaient-ce, là, les dernières retrouvailles ? Le cœur gros, tout le monde quitte à regret la salle mythique.Alors, que dire de l’annonce d’un nouveau CD et peut-être d’une nouvelle tournée ? À 77 ans, la légende Cohen publie son douzième album studio « Old ideas » alors que les onze premiers viennent de reparaître, réunis dans un coffret intitulé « The complete stu-dio albums collection ». Ce dernier opus est, sans aucun doute, le grand retour du poète, mais, en homme enfin apaisé, serein. Subtil, délicat, il résonne déjà comme un nouveau classique. Franchement qui a osé dire que Léonard Cohen était le chanteur le plus triste au monde ?

Very Important Passager rendez-vous

©lorca cohen ©dominique issermann

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BusinessIls en parlent…

Les Chiffres…[ Un fonds de commerce vaut en moyenne 220 000 euros en Ile-de-France contre 135 000 euros en auvergne.

[ Les Français aiment l’histoire. Les ventes au numéro de cette catégorie de presse (Historia, L’Histoire) ont fait un bond de 18,5% depuis début 2011, selon Presstalis. La presse « sciences » suit avec une hausse de 8,2%.

[ 56 395, c’est le nombre de visiteurs que l’ex-position Game Story du jeu vidéo, a attiré au Grand Palais du 10 novembre 2011 au 9 jan-vier 2012. Soit une moyenne de plus de 1 000 personnes par jour, dépassant ainsi les prévi-sions optimales.

[ Paris : un quart des habitants vivent seuls. Selon le dernier recensement de l’Insee, 15% des Franciliens et 26% des Parisiens habitent seuls leur logement, un chiffre en expansion.

[ En tunisie, des dizaines d’agences de voyage sontenpéril.Ellespourraientêtreobligéesdecesser leurs activités dans les prochains jours si des solutions urgentes ne sont pas trouvées dans l’immédiat.

[ Les Français gaspillent 100 millions de mètre cubes d’eau potable dans les WC par an en rai-son d’équipements défectueux, soit 50% de la consommation annuelle des Parisiens.

[ 22% des auto-entrepreneurs français ont moins de 30 ans.

[ 60 000 entreprises sont transmises chaque année en France ; un tiers par rachat de parts, deux tiers par rachat d’un fonds de commerce.

[ Les villes sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète.

[ notre espérance de vie augmente de 5 heures par jour.

[ L’année dernière, le brésil a représenté plus de 50% de la production mondiale de jus d’orange.

La vache qui rit fait fondre l’Amérique !Recommandé par un régime célèbre outre-atlantique le fromage du français Bel y connaît un succès inattendu. Qui a dit que la France ne savait pas exporter ses fleurons gastronomiques ? Entrez dans n’importe quel supermarché américain, vous y trouverez toujours en bonne place un fromage de « spécialistes », comme on dit là-bas, avec cette petite French touch inimitable : les boîtes de Vache qui rit, déclinée dans toute une gamme de saveurs et de formats. Car The Laughing Cow, vendue de 3 à 4 dollars la boîte, bien souvent placée au rayon delicatessen, est ici un produit haut de gamme. Et ça cartonne !(Challenges février 2012)

La Chine sera la première économie mondiale dès 2025Selon les nouvelles projections du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), l’économie chinoise sera la première puissance économique mondiale, en dollars cou-rants, dès 2025. En 2050, elle représentera même… un tiers du PIB mondial, très loin devant l’UE (12%) et les Etats-Unis (9%).(Challenges février 2012)

Alcools : les exportations passent la barre des 10 milliards d’eurosLes exportations de vins et spiritueux ont, pour la première fois de leur histoire, franchi la barre des 10 milliards d’euros en 2011. Un mouvement tiré par une forte hausse du prix moyen des bouteilles vendues, notamment de bordeaux. En volume, la France n’a pas encore retrouvé ses records de 2007. (Les échos février 2012)

Ils en parlent...

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La Plus Grande Collection de Vieilles Liqueurs du Monde en Vente pour 8 millions de dollars !Le Néerlandais Bay van der Bunt peut se targuer d’être le propriétaire de « la plus grande collection de vieilles liqueurs du monde ». Malheureusement, c’est avec une certaine tris-tesse qu’il est disposé à la vendre au prix de 8 millions de dollars (US). Cette collection historique comporte plus de 5 000 bouteilles, dont du cognac, du whisky, de l’armagnac, du porto, du madère et autres liqueurs rares, jusqu’à 250 ans d’âge. Ce collectionneur de 63 ans, qui étonnamment ne boit aucun de ces précieux élixirs, a consacré sa vie à rechercher les spiritueux les plus rares et les plus raffinés. Comme ces bouteilles de cognac, dont certaines datent de 1789, année de la Révolution Française et de l’inves-titure de George Washington comme premier président des Etats-Unis. À suivre pour les intéressés.

Salon Studyrama-Pro de la Gestion de CarièreComment booster sa carrière ? Quels sont les moyens pour se remettre à niveau ou compléter sa formation initiale ? Comment s’y prendre pour enta-mer une reconversion ou une création d’entreprise ?Centre de Conférences Etoile St Honoré jeudi 12 avril 2012, de 15h à 21h21-25 rue balzac 75008 Paris

Nouvelle tête chez SmartboxL’ancien patron de Thomas Cook a été nommé DG de Smartbox en janvier. Alex Bernia qui occupait ce poste jusqu’alors, prend les commandes de Smart&Co, le holding qui chapeaute des sociétés spécialisées dans les coffrets-cadeaux dans plusieurs pays. Pierre-Edouard Stérin, fondateur de Smartbox, vise, quant à lui, le milliard d’euros de vente d’ici quatre ans. (écotourisme janvier 2012)

Business Ils en parlent…

Vacances aux quatre coins du mondeLa durée légale minimale des vacances est variable d’un pays à l’autre. Les Suisses prennent, en moyenne, 29 jours de congé par an, les Autrichiens 38, les Français 36. En revanche, les Canadiens travaillent un maximum en ne s’arrêtant que 19 jours. À méditer !

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Business

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Portrait d’entrepreneur

Même si le printemps frappe à la porte, le besoin de nature se fait ressentir tout au long de l’année. Grâce à Paul-Louis Duranton, elle peut s’infiltrer, désormais, dans les moindres recoins de votre appartement…

a tout à fait compris ce besoin vital de l’homme. Aussi selon vos désirs, il est capable de reconstituer chez vous une ambiance na-turelle dans n’importe quel lieu et de n’importe quelle taille, qu’il s’agisse d’une île volcanique, d’un paradis pour pythons ou d’un plan d’eau dans votre salon… ou juste, soyons raisonnable d’un pan de mur végétal. Mais Paul-Louis Duranton va plus loin en recomposant fidèlement les écosystèmes équilibrés et esthétiques dans votre environnement. Finis le petit aquarium ridicule, la plante malingre dans son coin, la « vraie » nature a désormais pleinement sa place dans votre home, sweet-home !

Quelle patience !Spécialiste du bio-design, Paul-Louis Duranton, a décidé, il y a quelques années d’allier ses compétences scientifiques et son ins-tinct en réalisant des « nouveaux mondes » dans nos habitats. Après l’Institut des Techniques de la mer à Cherbourg en 1989 (In-techMer), il se spécialise dans l’aquariologie et développe une acti-vité autour du concept d’ « écosculpture » par lequel il désigne un paysage rocheux composite recréé, souvent aquatique, accueillant un écosystème équilibré donc durable. Il poursuit ses recherches dans tous les domaines du design où s’associent l’eau, le minéral et le végétal avec un souci constant de qualité technique, d’inven-

tivité et d’équilibre artistique. La nature est, pour lui, une source d’inspiration permanente. « Comme un alchimiste, je sculpte les pay-sages-écosystèmes, univers miniatures vivants inspirés de la nature, que je recompose et modèle à l‘image de nos mondes intérieurs ». Tout pourrait paraître simple en évoquant, en quelques lignes, cette activité, certes peu ordinaire mais, d’un premier abord, naturelle. Il n’en est absolument rien car recréer à l’identique un écosystème capable d’être parfaitement autonome est loin d’être d’une simpli-cité enfantine et n’a rien à voir du tout avec un décor de cinéma ! Pourtant, Paul-Louis Duranton sculpte, en premier lieu dans son atelier, des paysages rocheux « érodés par le temps » dans du polystyrène. La pierre véritable serait, en effet, poreuse et trop lourde pour ses paysages « artificiels ». Pour leur donner plus de véracité, il peint ces sculptures avec une terre spéciale et afin de les rendre non dégradables et étanches, il les enduit pour finir de résine pigmentée. Entre fidélité à la nature et pied de nez créatif, il invente des paysages rocheux sculptés dans un seul et unique bloc de composite pour un effet monolithique ultra réaliste et se joue de toutes les contraintes esthétiques ou techniques de chaque projet. Les plantes et les animaux qu’il va devoir dénicher pour satisfaire son client vont être minutieusement choisi. L’équilibre de l’éco-système doit être respecté, il lui faut impérativement reproduire fidèlement ce que dame nature a construit. On ne fait pas vivre n’importe quel animal dans un milieu qui n’est pas le sien ou avec d’autres espèces qui ne lui correspondent pas. Les microcosmes créés par Paul-Louis reposent sur l’interdépendance entre la faune et la flore. La végétation, par exemple, greffée sur ses aquariums ouverts se nourrit des engrais produits par la faune aquatique et, en conséquence, dépollue tout naturellement l’eau. Autre exemple, les nitrates produits par les déjections des poissons, sont recyclés par les plantes présentes, évitant ainsi les fréquents changements d’eau. Chaque « écosculpture » qu’elle soit miniature ou de grande dimension, murale ou en îlot central, reprend le principe de cette symbiose garantissant sa vitalité. Tous les éléments sont choisis pour devenir les maillons d’une chaîne alimentaire. Ainsi l’écosys-tème sera équilibré et pourra vivre en vase clos, ne nécessitant aucun entretien, tout du moins un « minimum » d’entretien.

Faites entrer la nature !

Business Portrait d’entrepreneurTexteOscarDuchêne-Photos©Ecosculpture

Aimer la ville, certes, est une chose mais ne supporter que la gri-saille, le béton, le trafic, le monde, le bruit, est-ce possible ? Ne dit-on pas déjà que vivre dans un bel environnement est source de bien-être et d’apaisement. Les sciences comportementales ont largement mis en évidence les qualités esthétiques des lieux qui exercent une fascination tranquille sur ceux qui les traversent ou les contemplent. D’après un biologiste américain, Edward Wilson, père du concept de « biophilie » (du grec ancien : qui se lie d’amitié avec la nature), l’homme éprouve une attirance pour celle-ci qui

serait l’expression d’un besoin inné d’établir une relation avec le monde vivant. Il en serait donc plus heureux, en meilleure santé et d’une façon générale, plus affûté ! Le concept de « biophilie » va même plus loin, en laissant entendre que nous avons encore dans nos gènes une certaine mémoire, celle de ces millions d’années où l’homme n’a fait qu’un avec son environnement naturel. Aussi, le simple fait d’être en relation avec la nature, quelle qu’elle soit, a un effet positif sur le moral, sur le bien-être. Paul-Louis Duranton, sûrement fort de toutes ces constatations,

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Portrait d’entrepreneurBusiness

atelier Paul-Louis duranton11 rue de villeneuve 77320 meilleraytél. : 01 64 65 14 [email protected]

Ne laissant rien au hasard, l’écosculpture, une fois installée, néces-site, une fois encore, de minutieux réglages : la lumière (grâce à une horloge qui permettra l’alternance du jour et de la nuit), le chauffage (si la pièce destinée à recevoir l’écosculpture n’est pas à la bonne température) et le débit de l’eau pour que son chucho-tement soit des plus harmonieux !L’écosculpture est un concept qui s’applique à des présentations très variées : le jardin d’intérieur ou d’extérieur, le mur végétal, le design végétal, les bassins, les aquariums et terrariums. Travaillant sur photos, il peut, bien sûr, reproduire, à l’échelle souhaitée, un paysage de vacances qui vous a laissé de merveilleux souvenirs bien que ce soit dans la création pure qu’il excelle. Ses écosculptures, telles des œuvres d’art vivantes, sont en perpétuelle évolution. La

possession de l’écosculpture n’est pas une contemplation passive. La vie est une croissance et réclame des attentions pour qu’elle soit transmise. Elle offre au spectateur une image vivante et naturelle d’un monde dont on mesure enfin la fragilité. « Abriter la vie c’est la comprendre, la respecter, la protéger. La dé-marche artistique qui m’a conduit à l’écosculpture, est donc parallèle à une démarche écologique. »

L’écosculpteur est un concepteur dont l’objet est de créer de la beauté durable.

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Qui l’aurait cru lorsqu’un certain 30 juin 1972, il y a tout juste 40 ans, le premier McDonald’s dans l’hexagone, ouvrait ses portes à Créteil ? De nombreux détracteurs avaient sûrement crié « oh ! scandale ! ». Comment osait-on, dans le pays où la gastronomie est reine, installer un fast-food ! « À cette époque, entrer dans un McDo, c’était aller chercher une tranche d’exotisme, de modernité ; moi le premier, j’avais eu cette sensation », se plait à dire Nawfal Trabelsi, Senior Vice Président Marketing Mc-Donald’s France et Europe du Sud. « Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avec le temps, McDonald’s a fait ses preuves en s’intégrant de plus en plus pour arriver même en centre ville. Avez-vous vu les efforts que nous avons fournis pour nous intégrer vraiment dans le paysage urbain ? » En effet, lancé en 2009, le programme de rénovation Full Image a eu pour but de diminuer les nuisances visuelles et sonores de toutes les enseignes. « Les restaurants ont été relookés pour offrir plus d’harmonie et surtout pour être en résonance avec la culture du pays dans lequel ils se sont implantés. En France, nous y avons apporté beaucoup d’attention. »

Un goût françaisCertes s’installer en France n’est pas chose facile, mais, à côté de certaines contraintes, le pays offre des avantages conséquents, surtout, en matière de restauration. De toute évidence, nos pro-duits sont d’une qualité irréprochable et McDonald’s ne s’y est pas trompé. « Au fil des années, McDo France n’a cessé d’adapter sa

carte aux spécificités du goût français, aux côtés, bien sûr, de sa gamme historique de hamburger. » Après le succès de l’opération « Les Grandes Envies de fromage » en 2011, qui mettait à l’honneur un sandwich au Cantal jeune AOP, McDonald’s et Les Fromageries Occitanes renouvellent leur collaboration en 2012, incluant à l’offre deux nouveaux fromages du terroir auvergnat : la fourme d’Ambert AOP et le Saint-Nectaire laitier AOP. L’opération a commencé le 15 février dernier dans 1 228 restaurants pour se finir le 27 mars. Plutôt étonnante cette rencontre d’un fromage ancestral avec ce produit de consommation moderne, et quelle réussite ! Ces trois recettes, généreuses à souhait, permettent, de plus, à certains de découvrir des fromages qu’ils n’ont peut-être jamais eu l’habitude de consommer. Une opération du même genre verra le jour le 18 avril prochain avec le McBaguette. « La réinterprétation d’un classique comme le sandwich baguette, image parisienne s’il en est, va dans la lignée de l’équilibre, qui nous tient à cœur, entre les racines américaines et la culture française. Ce nouveau produit est un petit pas de plus dans l’intégration de l’enseigne en France. » Le McBaguette reposera donc sur trois points forts : la baguette, le fromage et la moutarde. En effet, il s’agira d’une baguette à l’ancienne, farine brune, cuite sur soles de pierre, expressément pour McDo. Le fromage sera de l’emmenthal et la petite note qui donnera du caractère à ce sand-wich, de la moutarde à l’ancienne et de la moutarde de Dijon. Pour infos, la viande, dans les MacDo de l’hexagone, est 100% euro-

Tendancetexte C. Calonne

Business

La multinationale McDonald’s, avec plus de 30 000 franchises, a pignon sur rue dans 119 pays. En 2009, côté rentabilité, la France arriva en deuxième position après les Etats-Unis, le restaurant, réalisant le CA le plus important au monde étant celui des Champs-Élysées.

Tendance « French Touch » !

péenne et majoritairement française. Privilégier nos filières agricoles et des fournisseurs de proximité et de qualité est devenu pour la marque américaine une priorité. « Qu’il s’agisse des Grandes Envies de Fromage ou du McBa-guette, ces offres symbolisent la volonté de l’enseigne de contribuer au dynamisme de filières agricoles françaises et de promouvoir les produits et cultures de terroir. Nous nous efforçons d’établir une relation à long terme avec nos fournis-seurs car, d’après moi, la constance crée l’innovation. La remise en compétition permanente ne permet jamais d’atteindre une qualité maximum. »Le MCBaguette en étonnera plus d’un, tant il est crous-tillant, chaud à souhait, faisant fondre délicatement les fines couches d’emmenthal. Alors que la clientèle McDonald’s est reconnue pour être assez jeune, avec ces produits « du ter-roir », il est fort à parier qu’une nouvelle tranche d’âge va se laisser tenter avec plaisir à ce sandwich baguette new look, que des busines men vont opter pour cette formule rapide et de bon goût. « Rien que pendant la période de test, dans quinze restaurants et pendant deux mois, les résultats ont été plus que positifs. Je n’ai aucune crainte et si l’opération est pour le moment ponctuelle, ne durant que six semaines, il y a de grande chance qu’elle se renouvelle et même qu’elle devienne pérenne. Qui sait, elle s’exportera peut-être car la baguette française résonne dans le monde entier. »

BusinessTendance

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BusinessMarque en fêteBusiness Marque en fête

Fier de cet héritage, c’est autour de manifestations mettant les 7 arts, Design, Peinture, Danse, Littérature, Cinéma, Architecture-sculpture, en valeur, qu’il fête cet anniversaire tout au long de l’année 2012 – Un théâtre d’émotions !

Le Grand Hôtel souffle ses 150 bougies

Voulu par Napoléon III qui souhaitait doter Paris d’un grand établissement hôtelier de luxe en prévision des visiteurs des futures expositions universelles, l’Hôtel et son mythique restaurant Le Café de la Paix seront inaugurés en grande pompe le 5 mai 1862 par l’impératrice Eugénie au son de la Traviata et du Quadrille des Lanciers dirigés par Jacques Offenbach.Œuvre de l’architecte Armand, la construction organisée autour d’une vaste cour (l’actuelle verrière) sera établie sur un terrain de 8 000m2 sur l’un des nouveaux boulevards créés par le baron Haussmann qui borde une immense place, la future place de l’Opéra. 800 chambres et appartements desservis par le premier ascenseur hydraulique de Paris, un grand Café, une immense salle des fêtes et une soixantaine de salons décorés d’or, de peintures de stucs et de miroirs, par des artistes de renom en font le plus grand et le plus luxueux palace d’Europe. Son prix, une folie : 21 millions de francs or soit 5 millions et demi d’euros ! Rapidement investi par les têtes couronnées du monde entier, l’empereur du Brésil, l’impératrice du Mexique…. auxquelles se mêlent les grands de la politique, de la finance et les belles du demi-monde, l’Hôtel brille d’un exceptionnel éclat.Après l’ouverture en 1875 du nouvel Opéra, son voisin, la vie parisienne semble se concentrer en ses murs. Gambetta, l’homme

dominant la politique de l’époque, le flamboyant Victor Hugo, Flaubert, Maupassant et Zola (qui choisira d’y faire mourir l’héroïne de son roman, Nana, dans une chambre fleurie du 4ème étage) le fréquentent assidument. Le grand Caruso y a sa table attitrée comme Oscar Wilde et Yvette Guilbert que suivront bientôt Maupassant et Proust. Entre temps, jamais en retard d’une nouveauté, l’Hôtel accueillera les premières séances d’un spectacle révolutionnaire, le cinématographe des frères Lumière, comme plus tard en 1948 le Café de la Paix servira de studio à la première émission de radio en direct avec les Etats-Unis à laquelle participeront Maurice Chevalier, Yves Montand et Henri Salvador.Aujourd’hui Le Grand Hôtel continue d’accueillir les plus célèbres artistes de notre temps, de Sharon Stone et Patrick Dupont à Placido Domingo en passant par les BlackEyed Peas !

Un anniversaire en 7 actesAprès avoir célébré le Design en décembre avec l’exposition « Sapins de Noël Fashion » réalisée par les élèves de l’Ecole Boulle, suivie en janvier de celle du peintre « gourmand » Pascal Niau, c’est la Danse qui a été mise à l’honneur en février autour des costumes d’époques provenant du Théâtre de Chaillot. Mars consacré, à la Littérature et au théâtre offrira le plaisir d’écouter Chlotilde Courau

TexteFranceHaussemberg-Photos©GrandHôtel

Intercontinental Paris Le Grand 2 rue Scribe

75009 Paris Tél. : 01 40 07 32 32

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et Pierre Palmade conter leurs livres favoris. Avril fera place au Cinéma en présentant l’ensemble des affiches des Palmes d’or attribuées lors du Festival de Cannes au cours des 40 dernières années, tandis qu’au Café de La Paix, on pourra déguster un menu surprise « 7ème Art » qui renverra à des films célèbres. En Mai, dédié à l’Architecture et la Sculpture, la Verrière servira d’écrin aux œuvres de la sculptrice Catherine Cairn qui marie la modernité à la grande tradition des artistes de l’Antiquité et de la Renaissance. Enfin, en juin, mois élu de la Musique, l’Hôtel accueillera des soirées musicales les mercredis, jeudis et vendredis. Parallèlement à ces événements, une série d’offres exceptionnelles, brunchs familiaux, cocktails inédits au bar, séminaires aux forfaits journalier intéressants… touchant le grand public sera proposée jusqu’à la fin de l’année. Very, very happy birthday !

Majestueux et discret, haut lieu de la vie culturelle parisienne et berceau de la scène artistique depuis son ouverture au cœur battant de la capitale,

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Jaeger-LeCoultre et KlimtEn 1904, un financier belge, Adolphe Stoclet, commande à Gustav Klimt la réa-lisation des mosaïques murales d’un luxueux palais qu’il construit à Bruxelles sur les plans de l’architecte Josef Hoffmann. Parmi les esquisses du peintre, le célèbre tableau « Le Baiser » où il cristallise toute sa richesse décorative. Plus d’un siècle est passé et l’œuvre de Klimt demeure toujours aussi vivace et fascinante. Jaeger-LeCoultre lui dédie une nouvelle série limitée à dix exem-plaires de la pendule Atmos Marqueterie, incarnation parfaite des valeurs de l’Art Nouveau réinterprétées par les traditions artisanales de la Manufacture. Le cabinet reproduit fidèlement « Le Baiser » et lui offre la virtuosité de métiers rares qui, seuls, peuvent répondre à celle du peintre symboliste autrichien. Plus de 1 200 pièces de bois découpées individuellement, laissées brutes ou recouvertes de feuilles d’or à la manière de Klimt, puis collées les unes contre les autres, tapissent le cabinet de l’Atmos d’une somptueuse marqueterie entièrement réalisée à la main. Le souci du détail cher à la Grande Maison a poussé l’artisan à conjuguer diverses tonalités d’or, allant du jaune au rose, afin de donner vie au tableau et mettre en lumière son chatoie-ment. Les essences de bois les plus précieuses entremêlent leurs veines et leurs teintes dans un camaïeu de bruns et d’orangés, sur un fond en loupe d’amboine brune. Doté d’un système mécanique discret, par le biais d’un bouton dissimulé dans le décor, le cabinet s’ouvre majestueusement sur ce temps qui occupe chaque parcelle de son corps. Dans une enceinte en cristal de verre repose la pendule qui laisse s’écouler les heures avec une régu-larité sans faille. Au delà de la technique que requiert un tel travail de plusieurs centaines d’heures, le sens artistique du Maître marqueteur est déterminant à la beauté de l’œuvre.

Le ciné et l’horlogerieAu 69ème Golden Globe Awards, Meryl Streep reçut le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans « La dame de fer » où elle incarne à la perfection Margaret Thatcher. Elle arborait à son poignet la Jaeger-LeCoultre vintage en or jaune lorsqu’elle vint remercier le monde du cinéma de l’avoir si gentiment récompensée.

Vintage Rally – Carrera PanamericanaLa manufacture horlogère suisse Frédérique Constant a dévoilé, en avant-première du salon Baselworld 2012, une nouvelle édition limitée dédiée aux voitures de légende. Venant étoffer la collection Vintage Rally liée aux voitures de collection, celle-ci se compose de deux garde-temps dotés d’un nouveau calibre à remontage manuel. Fabriquées à 1 888 exemplaires pour chaque type de cadran, ces montres célèbrent la 24ème édition de la Carrera Panamericana, une course prestigieuse et légendaire où Frédérique Constant a officié comme chronométreur officiel, en octobre dernier, au Mexique. Prix : 1 090 €Les montres Frédérique ConStant sont distribuées chez les Horlogers-bijoutiers exclusivement.Infos lecteurs : 01 48 87 23 23

Changement d’heure

L’Heure Bleue

Le mois de mars sonne l’heure du plus grand rassemblement d’horlogers de la planète avec le Baselworld 2012. Les nouveaux modèles ne devraient pas tarder d’envahir le marché français. En voici un avant-goût.

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news newsici|ailleurs ici|ailleurs

ici ailleurs

Guimarães, Capitale Européenne de la Culture en 2012.En effet, cette année, la ville de Guimarães, berceau du Portugal, est projetée sur le devant de la scène culturelle européenne. Tout comme la ville de Maribor en Slovénie, Guimarães va accueillir en 2012 une succession de grands événements, initiative qui permettra de découvrir de nombreux artistes portugais et européens, provenant de différents univers artistiques.www.guimaraes2012.pt

Pour un week-end normandAu centre de Rouen au patrimoine architectural exceptionnel, l’hôtel de Bourgtheroulde, véritable joyau de la Renaissance française est devenu après 4 ans de restauration le seul 5 étoiles de la capitale normande. Les 80 belles chambres associent mobilier design, boiseries et pierres taillées, un vaste hall abritant un bar, deux restaurants, divers salons, et un SPA de 700m2 doté d’une immense piscine. Adresse idéale pour séjourner en ville.Chambres à partir de 240 € Hôtel de bourgtheroulde1 place de la Pucelle - 76000 rouen tél. : 02 35 14 50 50 www.hotelsparouen.com

Inhotela, La réservation d’hôtels sur-mesure Paris propose l’une des offres les plus étoffées au monde en matière d’hôtellerie. Comment s’y retrouver au moment de ré-server ? Si l’on est seul ou à deux, rien n’est insurmontable. Mais lorsqu’il s’agit de programmer un séjour à plusieurs à la veille des salons, c’est une autre histoire.Coordonner les réservations, les transports, la logistique et les loisirs devient un parcours du combattant. Un casse-tête aussi ardu à résoudre pour le responsable des frais généraux d’une PME, que pour celle qui organise un enterrement de vie de jeune fille entre copines.

C’est parce qu’ils ont été confrontés aux appels désespérés de clients dépassés par cette pro-blématique, que cinq professionnels du tourisme et de l’hôtellerie ont imaginé ensemble la création du site www.inhotela.com, qui offre un service personnalisé pour l’organisation de séjours en groupe à Paris et dans toute la France.Grâce à leurs réseaux de partenaires privilégiés et à leur parfaite connaissance du secteur, ils sont capables de proposer des prestations sur mesure, quelque soit la raison de votre séjour, avec des prix négociés défiant toute concurrence. Plus de mauvaise surprise, ni de déconvenue, avec Inhotela ce qui semblait aussi difficile à résoudre qu’un problème arith-métique devient une partie de plaisir, validée par une série d’échanges noués pour aboutir à une solution exclusive. www.inhotela.com

Radisson Royal Hotel MoscouLe Radisson Royal Hotel Moscou, emblème de la marque Radisson en Russie, a reçu le très prestigieux prix World Travel Awards 2011 qui récompense l’excellence dans le tourisme depuis 1993. Le Radisson Royal Hotel Moscou est l’un des légendaires « Seven Sisters » - les gratte-ciel érigés par Staline. Conçu par les architectes soviétiques de renom Arkady Mordvinov et Vyacheslav Oltarzhevsky, le monumental building de 34 étages a été construit entre 1949 et 1957. L’établissement a rouvert ses portes en avril 2010 après une vaste rénovation de 3 ans. Il est aujourd’hui équipé de 497 chambres et suites ainsi que de 38 appartements. Pour satisfaire sa clientèle d’affaires exigeante, le Radisson Royal Hotel Moscou propose un service d’étage personnalisé. Les 13 salles de réunion polyvalentes offrent un lieu élégant pour les évènements et les conférences. Deux salles de réunion et de banquet s’étendent sur 450 m2 et peuvent accueillir jusqu’à 280 invités pour une réception cocktail et jusqu’à 150 convives pour un dîner de gala.www.radissonblu.fr/hotel-moscow

Montagne TV fait peau neuve sur internetUn nouveau site web pour vivre et revivre les meilleures émis-sions de montagne… Un univers d’histoires, de culture, d’événe-ments sportifs, de patrimoine, d’art de vivre, d’aventuriers, d’hommes et de femmes qui chaque jour vivent en mon-tagne et font découvrir aux téléspectateurs leur petit coin de paradis. www.montagnetv.com

Leclerc VoyagesCA de 390 millions d’euros en 2011E. Leclerc Voyages annonce un volume d’af faires de 390 millions d’euros pour l’année 2011. Malgré une conjoncture économique difficile, le réseau parvient à limiter les dégâts.

Étonnants voyageurs> du 26 au 28 mai à st malo

Une fois encore Saint Malo accueillera dans ses remparts la nouvelle édition d’Étonnants Voya-

geurs, festival autour de la littérature du voyage. Des centaines d’écrivains,

d’artistes, de cinéastes répondent chaque année à l’appel du large.

Pour la 23ème édition, fin mai 2012, les théma-tiques des Mers du sud et de la Belgique devraient

faire partie du programme.

Pour en savoir plus au moment venu allez sur : www.etonnants-voyageurs.com

Mamy au pairAupairmamy.com offre la possibilité à des femmes seniors d’avoir une vie active et utile, de voyager, de pratiquer une langue étrangère si elles le souhaitent, tout en partageant la vie d’une famille. En effet, voyager seule n’est pas forcément facile et c’est coûteux. Ainsi, une mamie au pair pourra découvrir de nouveaux pays en étant utile à une famille. Pour en savoir plus : SaLon dES SEnIorS à Paris Porte de versailles du 29 au 31 mars 2012, Hall 2.2 - Stand b30 (près de l’accueil).www.aupairmamy.com

tap Portugal élue meilleure compagnie aérienne en Europe parmi 30 compagnies aériennes de re-nommée internationale. Cette distinction est le résultat d’un sondage annuel auprès de 36 000 pas-sagers fréquents et passagers d’affaires, lecteurs du prestigieux magazine touristique américain Global Traveler, à Beverly Hills, en Californie, aux Etats-Unis. Cette année est le 8ème anniversaire de ce sondage, qui est considéré comme « les Oscars du Voyage » dans le secteur.

Le Portugal à l’honneur

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au plaisir des sensPasser un week-end au Bois-Guy, c’est découvrir un pays de lé-gendes et vivre tout simplement comme un châtelain des temps modernes. L’accueil y est si naturel et si chaleureux que, très vite, on se sent « comme à la maison ». « C’était mon souhait le plus cher ! » rétorque Michael, « et, de plus, je suis vraiment heureux d’être ici. Vous savez, depuis l’âge de 8, 9 ans, je savais que j’aurais un château en France. Une intuition… »Dans le grand salon, la cheminée majestueuse ronronne chaleureu-sement incitant à se lover dans les confortables canapés blancs, ne serait ce que quelques instants avant de passer à table. En cuisine Thierry Serrand, ancien chef chez Roellinger, à deux pas de là, est au piano. « C’est un artiste avant tout » affirme Mathias, « sa cui-sine est une cuisine de goûts et de saveurs ! » chacun se souviendralongtemps de sa fondue bretonne. Un véritable délice et quel bon-heur de ne manger que des produits frais et locaux.

Premier golf écologique françaisComme Michael et Mathias peuvent se vanter d’être des hommes d’affaires plus que dynamiques, les idées, chez eux, fusent de toutes parts. Il est donc prévu, au Bois-Guy, en septembre pro-chain, l’ouverture d’un Spa écologique de 200m2 avec, alors, une possibilité d’hébergement supplémentaire. Avant cela, cet été verra se profiler un projet très original de « golf biologique » de 18 trous, le premier golf écologique en France, signé Yves Bureau, à qui l’on doit déjà celui de Dubaï et le City Golf Club, à proximité du Caire. Respectant la topographie des lieux, les greens seront synthétiques afin d’éviter d’arroser, donc altérant au minimum les besoins aquatiques du monde agricole. Ouverture prévue en 2014. « Nous allons aussi lancer, sur nos terres, un élevage de daims. Nous venons d’obtenir nos diplômes d’éleveurs ! » Au Bois-Guy, il faut y aller pour la Bretagne, pour le château… et pour ses propriétaires, week-end inoubliable !

Week-end

Week-end au Château ! Au cœur de la Bretagne, idéalement situé entre Rennes et Fougères, à 40 minutes de route du Mont-Saint-Michel, le Château du Bois-Guy aurait pu inspirer Honoré de Balzac quand il rédigea son roman historique « Les Chouans ».

18h… Le crépuscule a déjà jeté son manteau sombre sur le paysage. La nuit noire ne va pas tarder à gommer le peu de détails que l’on distingue encore. L’arrivée au Bois-Guy est magique. Cette heure est vraiment la meilleure pour découvrir cette belle demeure. Une fois passé le porche, un chemin tout illuminé conduit le visiteur jusqu’à l’imposante propriété dont la silhouette se découpe sur la toile de fond. La végétation semble omniprésente, les spots lumineux s’amusent au passage à faire miroiter le plan d’eau. Tous s’activent derrière les grandes baies vitrées. À première vue, le séjour devrait se dérouler plus qu’agréablement.

d’hier à aujourd’hui… Depuis juin 2009, Michael Linhoof, d’origine danoise, et Mathias Haefeli, d’origine suisse, sont les nouveaux propriétaire de ce châ-teau. Au XVIIème siècle, ce dernier appartenait à un chef chouan, Aimé de Bois-Guy. Les siècles ont passé… et au début du XXème,

le château fut abandonné et tomba finalement en ruine. En 1994, un nouveau propriétaire s’attela à le restaurer pour en faire un hôtel de luxe. Les jardins furent repensés et leurs nouveaux tra-cés s’approchèrent au maximum de l’esprit particulier des parcs du XVIIème siècle. Désormais, la propriété « renaissance » s’étend sur plus de 18 hec-tares avec son grand parc, un étang paisible, une forêt enchan-teresse où chevaux, canards et oies s’entendent à merveille, un pratice de golf et ses trois trous d’entraînement. Michael et Mathias, en arrivant à Parigné, ont immédiatement pris le parti de ne jamais effacer le passé glorieux de la maison qu’il venait d’acquérir, mais de restructurer l’intérieur de fond en comble pour en faire un havre de confort et de sérénité à l’esprit résolument contemporain. Les grands volumes, les murs de pierre, les parquets en acajou s’harmonisent parfaitement avec le style design, épuré de leur mobilier italien ou signé Knoll.

TexteC.Calonne-Photos©ChâteauduBois-Guy

Infos pratiques

Château du Bois-Guy Chemin de Château Bois-Guy 35133 Parigné France Tél. & Fax : 02 99 97 34 [email protected]

Possibilité de séminaires (14 chambres - 2 catégories)Salle de réception ou de conférence de 20 à 130 personnes(pour les mariages, possibilité d’office dans la chapelle même du château)

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Au Bois-Guy, j’ai rencontré Timonti !> jusqu’en juin En plus de partir en escapade au pays des légendes qu’est la Bretagne, de vivre comme un vrai châte-lain l’espace d’un week-end, quel bonheur de faire la connaissance de Timonti ! Artiste 100% européen, moitié allemand, moitié italien, vivant tantôt en Alle-magne, tantôt en Italie, communiquant le plus souvent en anglais, Timonti a eu la bonne idée de choisir ce lieu magique pour exposer, pour la toute première fois en France, le travail qui lui tient à cœur en ce moment. Amoureux de l’œuvre de Tamara de Lempicka, cette artiste polonaise des années 30, Timonti a obtenu des héritiers de celle-ci l’autorisation de reproduire ses œuvres en vectographie. Sept années ont été nécessaires, en utilisant cette technique très spéciale, pour venir à bout des 75 « tableaux » dont une grande partie parent les épais murs de pierre de la belle demeure bretonne. Sur un support de bois recouvert d’aluminium, Timonti a réussi à repro-duire à la perfection, en jouant avec les ombres et les reliefs, à l’aide d’un scanner et d’une fraiseuse, trait pour trait les tableaux de cette artiste. Transportés dans un monde plus contemporain, les personnages imaginés par Tamara de Lempicka, au siècle dernier, reprennent vie grâce à la magie de Timonti.

Dans le parc du château, Timonti présente également « Tassel Thea-tre » : Vingt-huit modèles de glands de rideau géants disposés dans des grands vases de verre Schott. Tous sont faits à la main avec des maté-riaux divers et variés. Franchement ce monsieur déborde d’imagination pour notre plus grand plaisir. Les deux expositions resteront sur place jusqu’en juin. Vous pouvez également retrouver l’extraordinaire travail de Timonti sur son website www.timonti.com. Que diriez-vous de la Duchesse de la Salle dans votre appartement pari-sien ?

« tamara de Lempicka meets timonti »Châ[email protected]

Week-end

Expo temporaire au Château du Bois-Guy

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Escapade

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TexteMaelysDaugé-Photos©LasVegasNewsBureau

Focus sur Las Vegas,ville du luxe et de tous les excès...

Pour la petite histoire, la transformation d’un simple ranch en capitale mondiale du jeu n’a pris qu’une centaine d’années.En 1855, des fermiers mormons s’y installèrent alors que lesEspagnols avaient déjà nommé le lieu « Las Vegas », « les prairies » ou « les vallées fertiles ». Officiellement, le village de Las Vegas fut fondé en 1905 et pris le statut de ville en 1911. La suite de cette histoire n’est que projets incroyables suivant le principe « toujours plus grand, toujours plus luxueux, toujours plus… ».Las Vegas compte aujourd’hui près de 2 millions d’habitants soit 70% de la population du Nevada.Longer le Strip vous fait faire le tour du monde, Paris, Venise, Rome, Hollywood et divers autres destinations, toutes plus délirantes les unes que les autres.

Le Caesars Palace

Le restaurant Guy SavoyA l’invitation du Caesars Palace, Guy Savoy se rend à Las Vegas et, sur le chemin du retour, il réfléchit à ses fameux paramètres, ceux sans lesquels il ne conçoit pas de créer un restaurant : « maîtrise de ses fournisseurs et de ses colla-borateurs pour le bonheur de ses convives ». Et les paramètres sont là. En effet, les gastronomes sont aussi à Las Vegas, des producteurs fabuleux existent là-bas et, quant aux collaborateurs, son fils Franck brûle de prendre la tête des équipes sur place… Depuis le 17 mai 2006, le restaurant Guy Savoy est installé dans l’Augustus Tower du Caesars Palace. A ce jour, cet établissement a reçu divers prix comme le AAA Five Diamond Award et le Wine Spectator Grand Award en 2008.

Située non loin de Los Angeles au milieu du désert de Mojave, Las Vegas est la capitale mondiale du jeu mais ça, le monde entier le sait ! Un cocktailsurvitaminé attend tout visiteur… des jeux, des dollars, des lumières… toutn’est que démesure et source de plaisir.

• 3 292 chambres et suites• Plus de 180 boutiques (y compris le forum shop ®)• Plus de 25 restaurants et cafés• cher, céline dion et Jerry seinfeld en vedette au célèbre colosseum®• Pure discothèque• Garden of the gods pool oasis un univers luxueux avec 6 bassins à thèmes• qua baths & spa pour le bien-être et la relaxation caesars Palace

3570 las Vegas Boulevard southlas Vegas, nV 89109, États-uniswww.caesarspalace.com

quelques suggestions :- soupe d’artichaut à la truffe noire, brioche feuilletée aux champignons et truffes- Bar en écailles grillées aux épices douces- colors of caviar- fondant chocolat au praline feuilleté

Dès que vous franchissez, les portes du Caesars Palace, tout n’est que luxe et volupté. Céline Dion et Jerry Seinfeld, stars mondiales s’il en est, viennent animer régulièrement, dans cet établissement, la scène du Colosseum. Côté restauration, des chefs, parmi les meilleurs au monde, offrent chaque jour une carte internationale.Côté détente, il fait bon se rafraîchir dans le Garden of the Gods Pool Oasis ou opter pour une expérience de spa au Qua Baths & Spa, l’un des plus luxueux en son genre.Les trésors de l’empire romain sont mis en avant dans les boutiques du Forum et de l’Appian Way.

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PapillonPapillon vous propose divers circuits quimettent en vedette la grandeur et labeauté non seulement du Grand Canyon

mais également du Strip de Las Vegas.Les hôtes bénéficient d’un service de limousine gratuit aller/retour à partir de nombreux hôtels du Strip ou du centre ville. Tous les programmes commencent à 5h du matin pour se terminer au crépuscule et, ce, 364 jours par an, l’entreprise étant fermée seulement le jour de Noël.

Circuit privé Golden EagleDécouvrez les merveilles de la bordure ouest du Grand Canyon. Les visiteurs descendront vers la prouesse technologique que représente le barrage Hoover. Grimpez au dessus des falaises de Grand Wash, Grapevine Mesa et Black Mountains. Dès que l’hélicoptère approche de la bordure ouest du Grand Canyon, les passagers sont immergés dans les vues magnifiques des formations rocheuses du canyon. Le vol se conclut par un tour le long du célèbre boulevard de Las Vegas, le Strip. La durée totale du circuit à partir de la prise en charge à l’hôtel jusqu’au retour est d’approximativement trois heures. La prise en charge a lieu de 45 minutes à une heure environ avant le décollage.Prix : 1 884 $

Escapade

Le Planet HollywoodJeu, gloire et beauté

XL AIRWAYS FranceXL Airways France est la seule compagnie aérienne à relier sans escale la France à LAS VEGAS aux Etats-Unis. La durée du vol est de 11h15 à l’aller et de 10h15 au retour. La liaison Paris-Roissy / Las Vegas est à raison d’une fréquence hebdomadaire de mai à septembre sur A330-200 bi-classe. Les départs s’effectuent les jeudis en fin d’après-midi avec une arrivée à Las Vegas prévue à

18h00. Les retours s’effectuent les mêmes jours au départ de Las Vegas avec une arrivée à Paris les vendredis à 15h35.L’aller-retour Paris-Las Vegas est proposé à partir de 649 € TTC en Classe Economique et 1 460 € TTC en Classe Galaxie. Tous les vols réguliers d’XL Airways France peuvent être réservés par l’intermédiaire du centre d’appels d’XL Airways France au 0892 231 300 (0,34 € TTC la minute), du site de ventes en ligne www.xl.com et auprès des agences de voyages. Informations sur www.xlairways.fr

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Situé au cœur de Las Vegas Strip, le Planet Hollywood met en vedette le thème du cinéma dans les chambres et les suites, ayant chacune sa propre histoire d’Hollywood. Plus de 170 boutiques, des restaurants et cafés, des spectacles, des machines à sous… Même la chance de devenir célèbre !

tous les circuits partent du terminal atlantic Papillon à l’aéroport mccarran de las Vegas, 275 east tropicana Blvd.

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Evasion

TexteC.Calonne-Photos©OfficeduTourismedeGstaad

Gstaad, autrementAvec un domaine skiable, sous l’enseigne, Gstaad Mountain Rides, situé entre 1 000 et 3 000 mètres d’altitude, comprenant 220 km de pistes et 57 remontées mécaniques, la station de Gstaad attire surtout les vacanciers des mois d’hiver. Une escapade estivale devrait satisfaire tout autant les amoureux de la montagne.

Entre vallées verdoyantes et sommets enneigés, la nature est généreuse dans les Alpes Vaudoises. Prairies, pâturages, forêts et torrents, tout est à sa place pour faire de ce lieu un havre de paix et même un véritable paradis. Pour se rendre à Gstaad, le plus simple est de partir de Montreux, sur les rives du Lac Léman, à bord du GoldenPass. L’omnibus panoramique quitte, plusieurs fois par jour, l’imposante gare centrale pour rejoindre cette contrée bucolique dont on parle beaucoup dans les magazines. Été comme hiver, le paysage défile lentement dans l’encadrement de ses larges baies vitrées. La locomotive aime musarder dans la campagne, laissant aux passagers le temps d’admirer le paysage, d’en scruter les moindres détails. Regarder dehors est quasiment le sport obligatoire de ce genre de voyage. Juchée à 1 050 mètres d’altitude, au débouché de cinq vallées, la ville de Gstaad fait partie de la commune de Saanen, entre la

partie francophone et germanophone de la Suisse s’étendant des Alpes bernoises jusqu’au Jura.

village authentiqueFinalement la réputation de Gstaad comme station « bling bling » pourrait lui porter quelque peu préjudice. Certes de nombreux people y ont élu domicile, tout du moins pour leurs vacances, tant cette région est paisible et le petit village de toute beauté. Discrètement installés au pourtour de l’agglomération, jamais ils ne s’affichent d’une façon ostentatoire, ils passent même tout à fait inaperçus. Se recevant entre amis, ils ont choisi Gstaad sachant pertinemment qu’ils peuvent y couler des jours tranquilles. Si ce n’étaient les boutiques, disons, huppées qui jalonnent la rue centrale réservée aux piétons, jamais on ne pourrait imaginer qu’une et même des personnalités du gotha mondain risqueraient

le GoldenPass dans un décor de carte postale ©raphaël faux

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de faire du lèche-vitrine. Les paparazzis respecteraient-ils, pour une fois, la vie privée de nos stars ? Non, bien sûr, mais c’est lors de manifestations sportives ou culturelles, organisées à Gstaad tout au long de l’année, que certains osent se montrer, se laissant tirer le portrait en toute connaissance de cause. En dehors des événements médiatisés, Gstaad a des allures, finalement, de petit village, comme n’importe quelle autre bourgade au cœur de la Suisse profonde, avec un petit plus, néanmoins, celui de ressembler à une carte postale irréelle. Tout y est si beau, si propret, comme sorti d’un conte de fées où princes et princesses se côtoieraient. Pourtant, rien n’est factice, nous ne sommes pas dans un décor de cinéma, même si la silhouette néo-gothique du Palace sur les hauteurs pourrait le laisser croire. Tel le château de la Belle-au-bois-dormant, les « pierres de taille » de ce Palace Hôtel ne peuvent raconter leur histoire qu’à partir de 1911, date à laquelle l’établissement fut construit. Peu importe s’il ne s’agit que d’une contrefaçon d’ancien, il finirait par manquer s’il disparaissait du décor. À côté de cela, Gstaad existe bel et bien depuis le Moyen Age, à l’intersection des chemins muletiers conduisant en Valais et dans le Pays de Vaud. Son développement se fit grâce à la ligne du ferroviaire du MOB, Montreux-Oberland Bernois, qui en a changé toute la destinée en 1905, et aux débuts du ski. En peu de temps, la région compta plus de 1 000 lits pour accueillir les visiteurs. L’aménagement, la création du domaine et des infrastructures fit la renommée de la station. Le bois y a toujours régné en maître. L’emploi de ce matériau est pratiquement exhaustif en architecture dans la région de Saanen. Aucune autre construction que ces chalets n’ont autorité. Les plus anciens datent d’ailleurs du XVème siècle. D’innombrables fleurs irisées égayent chacune de leurs fenêtres, de la plus petite demeure à la plus grande résidence, les géraniums rouges arrivant en tête devant les pétunias fuschias. Difficile de faire un choix pour élire le plus beau chalet, ils se valent tous. Le temps semble n’avoir eu aucune emprise sur eux. Pour connaître d’ailleurs un peu mieux l’histoire de la région, une visite au Musée de Saanen s’impose. Plus que documenté, on y découvre la dure vie de la montagne d’autrefois surtout pendant les longs mois d’hiver. Peut-être est-ce pendant ces semaines enneigées, cloîtrées autour du poêle à bois ou assises devant l’imposante cheminée, que certaines femmes ont développé l’art des « Papiers Découpés ». À l’aide d’un simple cutter, d’une paire de ciseaux et d’une feuille de papier, noir d’un côté et l’autre face blanche, ces artistes locales racontent avec dextérité la vie pastorale qui était ou est la leur encore aujourd’hui. Au retour des beaux jours, la région de Gstaad range son épais manteau blanc pour laisser apparaître de superbes vallées entièrement recouvertes de fleurs et de verts pâturages. La vraie vie champêtre peut s’échapper alors de ces tableaux de dentelle et reprendre où tout s’était arrêté quelques mois auparavant.

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Evasion

L’alpageLoin des grands hôtels, Gstaad réserve aussi aux amoureux de calme et de grands espaces, un cadre hors du commun où, dit-on, il y a autant de vaches que d’habitants dans la région. Dans ces paysages majestueux où la nature est intacte, seuls, le murmure des ruisseaux et la cloche des troupeaux viennent rompre le silence des sommets escarpés. La vache « Simmental » a pour habitude, en effet, de s’y prélasser dès que l’herbe tendre commence à poindre. En période de transhumance, les troupeaux délaissent donc les étables des vallées pour retrouver l’ambiance des chalets d’alpage. Très vite, toutes les familles s’adaptent à leur nouvelle vie, une vie loin de tout, un juste retour à la nature, un besoin qui se fait de plus en plus ressentir si les bienfaits du printemps tardent à donner le départ de l’inalpe. Le rythme quotidien de chacun suit de très près la course du soleil. Télévision, internet, réseau, la haute technologie n’a plus de raison d’être en altitude. Tout le monde se consacre au bien-être du troupeau. La qualité du fromage en dépendra. Ce dernier est aussi unique et divers que les Alpes suisses. Chaque vallée alpine a son propre dialecte, sa population particulière, ses coutumes et son fromage d’alpage. Même à Gstaad, il peut être différent d’un versant d’une montagne à l’autre. Tout dépend de l’ensoleillement, du parfum de l’herbe broutée, même le feu de bois sur lequel le lait cru chauffe et le doigté du

fromager donnent eux aussi au fromage d’alpage des saveurs différentes. Se plonger dans cette vie si loin du stress citadin est une expérience à tenter sans aucun doute, sans oublier les nombreuses activités sportives et tous les loisirs que la région peut offrir.Comme quoi Gstaad est capable de tout, surtout de surprendre ceux qui pensaient qu’elle ne rimait qu’avec Jet-Set ou qu’elle n’était qu’une station de sports d’hiver plus que branchée.

randonnée au sparenmoos ©erbet laub

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EvasionEvasionEvasion

office du tourisme : Gstaad Saanenland TourismusCH - 3780 GstaadTél. : 0041 (0) 33 748 81 81www.gstaad.ch

Pour s’y rendre :En train : TGV Lyria ( www.tgv-lyria.com) au départ de Paris vers Lausanne ou Genève + train à destination de Montreux + train MOB de Montreux à Gstaad (www.sbb.ch)

En voiture : Autoroute jusqu’à Lausanne puis autoroute A9/E62 Simplon-Grand Saint Bernard - Fribourg. Sortie 17 Aigle - Ollo - les Mosses- Col du Pillon - Les Diablerets - Gstaad

En avion : Swiss International Airlines, Air France et Easyjet pour Genève

monnaie : 1 CHF = 0,71 €Langues parlées : Allemand mais très souvent Français et Anglais

Hébergement Hôtel arc en CielAccueil chaleureux dans cet hôtel familial de 4 étoiles. Emplace-ment de choix et réputé pour son calme, son atmosphère naturelle et ses services de qualité.CH - 3780 GstaadTél. : 0041 (0) 33 748 43 43www.arc-en-ciel.ch

travaux de beatrice Straubhaar (petits papiers découpés) Scherenschnite/DécoupagesUntere Fangstrasse 12CH - 3782 Lauenenwww.scherischnitt.ch

restaurantRendez-vous incontournable des gourmets. 15 tables distinguées par le Gault-Millau en 2011 dont :- Le Grand Restaurant du Grand Hotel Park www.grandhotelpark.ch- Le Grill et la Grande Terrasse du Gstaad Palace (vue imprenable) www.palace.ch

activités estivales- 300 km de sentiers de randonnées- de nombreux circuits de VTT et location de « flyer bike » (vélo électrique)- possibilité d’escalade ou de parapente- golf (18 trous à Saanenmoser)

Destination«Bien-être»Gstaad s’est vu décerner le label de qualité Destination Wellness par la Fédération Suisse de Tourisme en 2008- Private Spa et Wellness de l’hôtel Arc-en-cielwww.arc-en-ciel.ch- Centre Spa Wellness du Grand Hôtel Bellevuewww.bellevue-gstaad.ch

Infos pratiquesPourquoi ne pas aller rendre visite à Erika et Jacob et partager, avec eux, leur vie à l’alpage. Quel bonheur que de se retrouver au cœur de ces montagnes et d’être si proche de la nature. Face à l’immensité du paysage, où le silence est roi, on se sent tout d’un coup minuscule et, délicieusement, apaisé. Si craintes, il pouvait y avoir, loin de toute vie urbaine et de toute modernité, elles s’envolent au fur et à mesure que la soirée prend forme. Les bonnes vaches mettent l’ambiance, éparpil-lées à flanc de montagne, avec leurs grosses cloches tintinnabulant à souhait, tout comme celles des chèvres, que l’on sent plus alertes à leur musique enlevée. Le repas très montagnard, où viande fumée et étivaz sont de la fête, s’éternise sous un ciel étoilé. Les histoires fusent et les rires explosent. Avec un peu de chance, si votre séjour en alpage a lieu le 1er août, jour de la fête nationale en Suisse, vous assisterez aux feux, non pas d’artifice, mais de joie que les fermiers allument, d’un versant à l’autre, pour fêter, à leur façon, leur cher pays. Au coucher, besoin de berceuse, le grand air achève très vite tout le petit monde. Au petit matin, tout est encore plus beau. La traite est déjà finie, le fromage est même presque terminé… et le petit lait tout chaud, qui s’en est écoulé, attend, dans un chaudron de bois à l’extérieur, son premier « client ». Bain de jouvence hors pair, cette séance de spa des montagnes laisse un souvenir impérissable à tous ceux qui le pratique au moins une fois dans leur vie ! Cette petite escapade 100% nature sur les hauteurs est à retenir, et dire que l’on est toujours à Gstaad !

Séjours en alpage à la fermeChalet alp turnels

Erika et jacob sauront ZumsteinInfos et réservation : 0041 (0) 79 635 96 87

ou sur www.gstaad.ch

Séjour en alpage

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saveurs

Epigramme à lire ? Non, à manger !

(*) un exemple d’épigramme littéraire : « L’autre jour au fond d’un vallon, Un serpent mordit Jean Féron, Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva »

(Voltaire)

Ne boudons pas l’agneau qui nous fournit des épigrammes à manger plutôt qu’à lire et nous permet de rejouer l’Entente Cordiale, surtout qu’il va entrer dans sa grande saison, le printemps. Mais comment l’art culinaire s’est-il approprié un terme de l’art littéraire pour désigner un morceau de viande peu prisé et pourtant aussi savoureux que ces bons mots d’esprit bien mordants, en vers et en rimes (*) ? En passant, curieusement, « épigramme », de féminin dans le salon, est devenu masculin dans la cuisine !

Au XVIIIème siècle, chaque maison avait son maître-queux qui, comme tout chef qui se respecte, savait faire preuve d’une maîtrise indéfectible face aux situations les plus insolites. Ainsi Michelet, qui servait chez une jeune marquise, jolie mais assez ignorante en dépit de l’époque où rares étaient les gens de sa société n’usant pas de ces courtes satires qui fusaient de tous côtés à table, se vit un jour quérir par la maîtresse de maison. Celle-ci, se souvenant que ses invités avaient relaté avoir été régalés d’épigrammes chez un comte, lui enjoignit de cuisiner un plat… d’épigrammes ! Sans sourciller, le judicieux maître-queux, qui avait ce jour-là sous la main une bonne viande d’agneau, a inventé les « épigrammes à la Michelet », en désossant et en faisant braiser des parties peu char-nues de l’animal pour en faire un plat succulent.En terme culinaire, « épigramme » désigne désormais principa-lement la poitrine d’agneau à laquelle reste attaché le bout des côtelettes avec les cartilages. Le morceau peut être entièrement désossé, il se présente alors comme une large grillade, ou tranché avec l’os, à la façon des travers de porc. C’est une viande un peu grasse, mais la cuisson lui fait perdre une partie de sa graisse. Reste alors une viande délicieuse en goût.L’épigramme a un temps de cuisson assez court par rapport au col-lier, ce qui lui permet d’être simplement grillé comme une côtelette. Il est également intéressant braisé, en ragoût, dans un couscous, dans un cari. Voici deux recettes simples, qui tombent bien avec la saison des légumes nouveaux : navets, carottes, pommes de terre, ail, écha-lote, etc… la table reprend des couleurs !

Epigrammes braisés 3/4 épigrammes tranchés avec os par personne ; petits navets, carottes en tronçons, grenailles de pomme de terre, petits-pois ; ail écrasé, échalotes entières ; un peu de bouillon ou d’eau ; sel, poivre ; huile – La cuisson se fait à couvert : chauffer l’huile dans une cocotte, y faire revenir la viande, enlever l’excédent de graisse ; ajouter les échalotes, l’ail, saler, mouiller à mi-hauteur avec le liquide et cuire 30 mn à feu moyen/doux ; retirer les échalotes, ajouter les grenailles et les carottes, cuire à nouveau 10 mn avant d’ajouter les navets, poursuivre la cuisson 10 mn ; ajouter les petits pois, remuer, éteindre le feu et laisser reposer, couvercle entrou-vert, 2 mn avant de servir en poivrant.

Epigrammes en grillade1/2 poitrine désossée par personne – Badigeonner la viande avec un peu d’huile et un mélange de sel, poivre et thym - Griller la viande à la poêle à feu vif puis moyen ou à four 180° 15 mn environ chaque face. Si vous êtes un adepte du barbecue, n’hésitez pas ! L’agneau s’accommode de tous les légumes frais ou secs : couscous, flageolets, poivrons, aubergines, pommes de terre sautées (mélan-gées avec des vitelottes, c’est beau !), choux raves braisés, fagots de haricots verts au lard, ces derniers étant aussi une bonne idée pour accompagner un autre morceau rôti, le gigot par exemple !

On ne saurait en effet parler « agneau » sans évoquer le gigot qui, s’il n’est pas raccourci, peut nourrir une tablée de huit à dix per-sonnes. Une bonne bête a des gigots dodus, plus ronds que longs, la graisse est blanc nacré et la chair d’un beau rouge-brun clair. Les goûts sont divers concernant la cuisson de celle-ci : avec ou sans ail, bien cuite ou rosée (jamais saignante). Rosée, elle est succulente pour peu que la cuisson soit menée lentement comme dans ma recette.

Gigot au fourPréchauffer le four à 200° ; envelopper la souris de papier d’alumi-nium (pour la confire sans la dessécher) ; mettre des branches de laurier ou de romarin au fond du plat de cuisson ainsi qu’une tête d’ail légèrement décapitée, déposer le gigot dans le plat et com-mencer la cuisson ; au bout de 10 mn, réduire la chaleur du four à 180°, continuer la cuisson en comptant 20 mn environ par kilo de viande si votre gigot est plus long que rond, un peu plus si c’est l’inverse ; en cours de cuisson, si la viande a rendu du jus, l’arroser avec de temps en temps – La mettre dans un plat de service mais la laisser reposer dans le four éteint au moins 10 mn avant de décou-per. Pendant ce temps, déglacer sur un feu vif le fond du plat avec de l’eau bouillante, filtrer, saler et poivrer, écraser les gousses d’ail pour obtenir une bonne purée, la saler et poivrer. Servir le gigot avec le jus en saucière et la purée d’ail à part.

Un détail : par tradition, en France, nous tranchons verticalement par rapport à l’os ; en Angleterre, ils le font horizontalement. C’est l’occasion de rejouer l’Entente Cordiale avec nos amis d’outre-Manche : notre méthode est délicate mais elle permet aux convives d’avoir dans sa rouelle un échantillon de chaque partie du gigot dont le goût et la texture peuvent varier d’un endroit à l’autre. La méthode anglaise est plus facile. Pour un gigot non raccourci, je préconise de commencer par découper à la française et de terminer à l’anglaise, mais sans filer, car ce serait dommage de laisser vos invités déguster seuls cet excellent plat !

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Les délires culinaires de Namelie

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Nos adresses coup de cœur…

MBC – Gilles ChoukrounLa cuisine de Gilles Choukroun est moderne et personnelle, elle s’inscrit également dans une démarche urbaine et populaire, bien ancrée dans notre époque où se mêlent cultures, origines et sensibilités… Venez découvrir le nouveau décor, où le graffiti, art de rue et populaire, répond en écho à la cuisine de ce chef.La nouvelle carte du soir vous permets désormais de choisir entre 5 plats en petite portion pour 39 € ou 7 plats pour 49 € parmi les propositions faîtes sur la carte du soir. Cette carte a pour volonté de vous offrir une nouvelle expérience gastronomique et pour vous donner l’opportunité de goûter à des saveurs parfois inconnues.

mbC4 rue du débarcadère75017 Paristél. : 01 45 72 22 55www.gilleschoukroun.comFermé samedi et dimanche

Le Divinamente ItalianoCe restaurant italien, dans le quartier de la Bourse à Paris, joue à fond la carte de la qualité, de l’originalité, en alliant une cuisine innovante avec une carte des vins d’exception. Dans une atmosphère baroque, le décor de ce lieu au design sobre, d’un chic très féminin, alterne les tons de rouge et de noir, en utilisant des matières douces comme le velours. Une carte des plats, courte et subtile, actuellement exécutée par un chef créatif, Matteo Oggioni, vous est proposée. L’autre star est la carte des vins, riche de plus de 120 références, toutes italiennes, savamment conseillées par Raffaella, chef sommelière.Divinamente Italiano peut être défini comme un excellent restaurant gastronomique italien doté d’une carte de vins exceptionnelle et qui possède de surcroît un rapport qualité-prix absolument remarquable.

dIvInamEntE ItaLIano 28 rue notre dame des victoires 75002 Paristél. : 01 47 03 38 [email protected] lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30 Fermé samedi et dimanche

Le fleuron de la marque Label 5

La RESERVE N°55 de LABEL 5 est, en effet, une édi-tion limitée (carafe numérotée) élaborée à partir de Whiskies exceptionnels, dont certains Malts ont plus de 15 ans d’âge et sont issus des 5 grandes régions d’Écosse, d’où le deux fois 5 que l’on retrouve sur l’étiquette ! Après un long vieillissement en fûts de chêne, les meilleurs d’entre eux sont sélectionnés par le maître distillateur Graham Coull pour être à nouveau vieillis en casks de Sherry. Cette double maturation confère au Label 5 Single Cask Reserve N°55 son arôme aux notes tourbées et d’algues marines. Embouteillé séparément, aucun fût n’a exactement la même palette aromatique mais, tous sont mar-qués par la complexité originale de ce Single Cask à la bouteille élégante et moderne. (L’appellation « single cask » signifie que le whisky d’une bouteille sort impérativement d’un seul et même tonneau.)

LES notES dE déGUStatIon dU maîtrE dIStILLatEUr Sont LES SUIvantES :

robE : vieil or cuivré.nEZ : un arôme très fin avec de délicates notes fumées et tourbées, le tout relevé par un embrun d’algues. PaLaIS : saveur douce et délicate avec les même sensations qu’au nez, finissant sur des notes de sherry.FInaLE : longue et intense.

Ce LABEL 5 N°55 se déguste pur, ou à l’écossaise c’est-à-dire légèrement allongé d’eau pour mieux en exhaler les arômes.

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Label 5 est une des marques de whiskies les plus vendues au monde (10ème mondial et n°2 en France). De qualité, originale, Label 5 s’est distingué en présentant dernièrement un nouveau produit qui devrait particulièrement intéresser les amateurs de blends de qualité.

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moteurmoteur

DS5, le mythe continue

La DS, l’originale commercialisée par Citroën entre 1955 et 1975, fait partie de l’histoire de l’automobile française. Ce véhicule mythique est gravé dans la mémoire collective des Français, au même niveau que le TGV, le concorde ou les taxis de la Marne. Ainsi lorsque la marque aux chevrons annonça le lancement d’une nouvelle version de sa mythique gamme en 2009, imaginez la réaction des puristes et autres nostalgiques de la belle époque.

N’en déplaise à ces derniers, Citroën a plus que réussi son coup car depuis la sortie de la DS3, c’est plus de 100 000 exemplaires qui ont été écoulés sur le marché français. Le lancement de la DS4 en 2011, qui est venu renforcer la gamme, contribue à assurer le succès de ce modèle désormais la plus tendance du catalogue de la marque.Les années 2000 ont marqués un virage à 360° par la marque aux chevrons. Fini le temps des AX, Saxo, Xsara ou Xantia, qui donnait une image « vieillot » de la marque. Les lancements successifs des modèles C3, C4, C4 Picasso et autres C5, ont positionné Citroën dans l’ère du temps. Puis avec le lancement de la gamme DS, Citroën s’est installé confortablement dans le club très fermé des véhicules citadines premium.La DS5, nouvelle venue de la gamme DS lancé fin 2011, porte haut et fort les couleurs de la marque, ce qui a valu à Citroën de récol-ter le prix de l’Excellence Française en novembre dernier. Avec un look alliant séduction et luxe, ce cross-over au dessin qui ne laisse pas indifférent, saura agrémenter vos trajets longs ou courts. Vu de face, la DS5 donne une impression d’agressivité avec un regard de squale surmonté du fameux sabre. Rien n’est laissé au hasard, l’habitacle est de bonne tenue, donnant l’impression d’être dans un cockpit d’avion. À l’instar des SUV ou autres monospaces, la position de conduite est particulièrement haute apportant une excellente visibilité au conducteur. Avec la gamme DS Citroën a réussi là ou Renault et Peugeot ont échoué : tenir tête à l’hégémonie des véhicules allemands et italiens sur la gamme premium. Et vous l’aurez compris, la nouvelle DS5 porte haut les couleurs tricolores et confirme l’installation de la marque Citroën dans le club des véhicules « must have » au côté des Mini ou Fiat 500.

Un style raffiné, épuré, c’est la nouvelle Citroën DS5. Laissez-vous conquérir par cette voiture audacieuse.

TexteBenoîtCérème-Photos©Citroën

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Taxis du Mondetexte & Photos Gérard dECQmoteur

Les touristes n’hésitent pas à emprunter l’un de ces modestes pe-tits taxis, car la signalisation est omniabsente et aucun panneau n’indique le nom des bourgs de la vallée. Pas de compteur, il convient de se mettre d’accord sur le prix de la course. De Thamel, quartier touristique où se trouvent la majori-té des hôtels, il en coûte 3 € pour se rendre au temple de Pashupatinah, 5 € pour re-joindre la cité royale de Patan. On peut réser-ver le taxi pour plusieurs heures moyennant trente euros. Par exemple, on fait ainsi l’ex-cursion de Dakshin Kali. A une vingtaine de kilomètres de Katmandou, c’est un lieu de pèle-rinage très fréquenté par les Népalais : ils apportent offrandes de nourriture ou bien viennent sacrifier, qui une poule, qui un che-vreau, à la déesse Kali, assoiffée de sang. Les chauffeurs de taxi ne sont pas assez riches pour posséder leur propre véhicule : ils

paient 8 € par jour à un propriétaire qui, lui, possède en moyenne une dizaine de voitures. Les conducteurs que j’ai côtoyés ont tous

témoigné gentillesse et belle humeur : ils sou-haitaient fidéliser « leurs » touristes. Dans les vieux quartiers newar de Katmandou, pour les petits trajets, les Marutti et autres petites cylindrées asiatiques cèdent très souvent le pavé de brique à de vieux cyclo-pousse, non moins économiques – il faut rémunérer les ef-forts physiques – mais tout aussi rapides à se frayer leur chemin entre piétons et étals variés. Certains portent encore les couleurs vives du temps de gloire des années hippies,

mais beaucoup ont une capote rafistolée, sans parler du klaxon de fortune et du bâton-support du parapluie qui abrite le conducteur. Ce dernier, poète, a fixé un bouquet de fleurs – artificielles, elles ne fanent point trop – à son guidon.

Un taxi pour KathmanduIls sont plus de 10 000 à sillonner rues de la capitale népalaise et routes des environs. 90% sont des Suzuki Marutti 800 cm3 : celles-ci, dans les ruelles du vieux Katmandou, se faufilent plus aisément que les rares Toyota Corolla aux amortisseurs bien usés par les nombreux nids de poules des chemins malmenés par la mousson.

www.dayuse-hotels.com +33 (0)1 44 54 37 07

réservation pour quelques heures

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Les plus belles montres sont à l’heure de Paris

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