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u^më 5 décembre 1900 CE INT^gl^Egg Troisième Edition»' 4136 BÉBâCïîSII Ct ADSIMlSTRâTO, §ï, RUE SMT-D1ZIER j Rédacteur en chef : LÉSC»^ GOUL.ETTE | SALLE L^^l^me. 0 ^" '""■^ 4 décembre, 1 h. 35 soir. COURABÏ 4 DjœaswR Notre -nnokil.l 18 40 18 40 Jaentda g$H£ ::::: 88 88 WjStol. I \ . I 81 50 32.. I A . ;.:.•.•»» 28 87 293 - |iU DERNIÈRE HEURE u - s Pari», 5 décembre, 4 h. 50 matin. la loi d - c9 incidente de Fontainebleau M- * Le Siècle annonce qu'à la suite de la pu- , i^Ition par le Gaulois, d'une lettre du ca- «î uee > < b H *«- fiiflot au capitaine Goblentz disant no- dans k Emment à cedenier que « l'attitude qu'il À Cs ait cru devoir adopter et accentuer depuis tulllste arrivée à l'école, dans diverses cireonstan- nuancf ' d ont lesdétailssonfprésents à tous les es- fl ue nc« «lits aggravait singulièrement sa provocation d6el Sri nîtivë et dénotait de sa part un manque . " de dignité joint au plus imprudent ™£« !vnisme .. », et ajoutant en outre qu'il avait P"»« Stivement rompu avec lui uniquement ce qui S«ce aue le ministre de la guerre l'avait temps Sommé à l'Ecole malgré des avis contraires et Les autorisés i e général André amis le capitaine une di Gillot en non-activité par retrait d'emploi. teur c Havas. la loi, t,cs incidents «le Melun di «Le Gaulois annonce que le général André, pour Sinistre de la guerre, a prescrit une nouvelle ouvrn enouête au sujet des incidents survenus entre sang-1 officiers du 18' dragons, à Melun. génér Tous les officiers du régiment auraient été demi , interrogés par les généraux Briois et Burnez, tfint , assistés du colonel Fabre. . , Le Gaulois ajoute que plusieurs officiers du »o n « corps seront déplacés. V L'Echo de Paris croit savoir que parmi les nuit ( officiera déplacés, seront le général Briois, réuni commandant la division de cavalerie, et le une colonel Fabre, commandant le 18» dragons. pour Havas. que : Macabres découvertes à Paris des c [suite) Î avec A la suite de la découverte macabre faite, de pt hier dans la nie des Plâtrières, une découverte ouvr très'importante aurait été faite par la police. TJ, On est encore muet sur les détails, mais on sait v que deux arrestations ont été opérées. £. M _ Le Siècle confirme que deux arrestations ™*"J ont été faites et ajoute qu'il s'agit de deux jeu- |°« nés gens, qui, après interrogatoire, ont été wav éîroujs au Dépôt. Il est possible, toutefois, [ 20 h qu'on no se trouve pas en présence des cou- mac P'bles. . ... , ... tout Un sieur L... s est rendu luer après-midi trav à la Morgue, pour y réclamer le corps de sou E flîs, jeune homme de 18 ans, employé à la gare . de Lyon, comme porte-paquets et qui a dispa- 1 ru depuis une huitaine de jours. 10 \;Echo de Paris dit que la police re- y cherche un ieune homma dont le signalement nuil répondrait a celui de la victime du faubourg chir Saint-Denis. . , , _ livr Ce jeune homme, disparu depuis quelques ter jours, aurait déclaré à diverses personnes du m& ouartier. qu'il avait été l'objet de menaces de muj la part d'une bande d'escarpes. 11 aurait même dénoncé au commissariat de BO i police de son quartier plusieurs d'entre eux *- qui lui auraient dit : « Nous t'aurons bientôt I les Nous t'arracherons les tripes 1 » Havas. fait Simple curieux ou criminel? tièl BruxelUs.— On a arrêté hier, au palais du roi, un individu qui s'y était introduit sous le Diètexte de réparer une fuite de gaz dans les cor caves. , . M ,., , fu î Or il a été établi qu'il ment ut et qu il n a- vait pas été appelé au palais. Une enquête est el i, ouverte.Havas. Le canal de Nicaragua M. Washington. Le président Mac-Kinley , a présenté au congrès, sans commentaires, le <T rapport de la commission relative au canal interocéanique. Ce rapport conclue à 1 adop- » ' tion du canal de Nicaragua. Havas. «! A Cologne. manifestation antlauglaise tr j Cologne. Les personnes qui ont mmifes- y( tk hier contre le consulat anglais dont elles 6t ont essayé d'arracher l'écusson, ont été mam- tr t-mues en état d'arrestation. ..m - D'importantes corporations de Munich, Loiogne et d'autres villes ont adressé à liru- ger l'expression de leurs sympathies. si MUnî toule énorme ne cesse de stationner qi «levant l'hôtel du Dôme sont les apparte- tr m-nt < du président Kruger. ro Interpellation au Ueiclistng ri Berlin. On assurait hier, dans les cou- loirs du Reiohstag, que plusieurs députés 1, avaient l'intention d'interpeller le chancelier s < Bu'.ow sur les motifs du refus do Guillaume 11 Q à recevoir le président Kruger. s , L'arbitrage de la Suisse v Paris L'Aurore mentionne sous reserves s un bruit d'après lequel le conseil fédéral suisse serait disposé à offrir sa médiation entre 1 An- ^ gloterre et le Transvaal. La reine Wiliielmine et Kruger c Paris. Le correspondant de lEcho de Paris à Cologne, mande que la reine Wilhel- mine vient d'annoncer officiellement au prési- dent Kruger qu'elle le recevrait aussitôt après è son arrivée à La Haye. On affirme même quela jeune reine irait at- tendra le président à la gare. Jllavas. * Tombola des ouvriers métallurgiste» Voici la liste des numéros gagnants : < 1219 1390 223 272 1010 31G 1003 ^ 933 2134 2421 2680 283 693 12o2 , 457 1772 1590 34 363 1378 2142 9i2 2586 2531 1309 2523 2629 1844 1889 1737 2804 2801 2983 1168 1082 3S5 1248 2248 S09 181 539 2389 77 1057 1402 935 2302 403 1543 50 1403 1533 2561 2952 1634 936 2537 2417 1946 2493 2878 1923 1448 39 2628 2484 735 365 734 1076 50 1911 2909 072 1648 98 594 2339 399 2945 1776 2399 2659 7o2 880 1123 2461 58 2285 264 1789 848 394 2500 2103 1447 1981 297o 29 2351 1745 1862 2620 711 139o 2781 2899 1728 1549 1123 139o Les lots non retirés après le mardi.10 dé- cembre inclus seront acquis à la Société. Ke- •lamer les lots rue Clodion, 6. Eatsere au ;• Mardi, vers midi, M. Cory, marchand de nois, rue Oberlin, a retiré du port Sainte Ca- therine, à proximité du pont tournant, le corps de M. Antoine Voltz, âgé de 6o ans, ou- vri"r tonnelier chez M. Fruhinsholtz. M. voltz *v.*it disparu de son domicile dans la nuit du 18 au 19 novembre. On suppose que cet ouvrier sera tombé accidentellement a 1 eau en voulant regagner son domicile. Dépêche météorologique 751 Dankerque, 768 Toulouse. Dépression tter du Nord, forte pression Sud Europe. Probnbl ; : vent des régions Qtmt modère ou assez fort, temps pluvieux et doux Ouest te.m- fcêu pu y de Dôme Ouest faible pic du Midi. > NANCY, mardi 4 décembre 1900. parait-il, «- . .. . _ intérêt, t Notre concitoyen, M. Henri Rov«, actuelle- ca j ais ;. ni ment dans le nord fde la France, nous envoie . " ee substantiel article sur vnerfl qu mant len x 1 f\ 1 * (continue La m\t de Lalaisp I j 1 associa La grève de Calais, a été provoquée, en par- (BouJog tle, par l'application aux fabriques de tulle de la loi du 30 mars 1900 surj le travail. j M. Maxime Lecomte, rapporteur, avait, pa- raît il, promis que cette loi ne serait pas appli- Pren quèe, à Calais, à cause des conditions spéciales géanc dans lesquelles se trouve l'industrie tullière. : deace d A Calais, il y a deux syndicats d'ouvrière On r< tulllstes : l'un, l'Union, semble avoir use griculto nuance politique ou tout au moins subir l'in- 8a ^s m- fluence de politiciens; l'autre, l'Emancipation, -Jr'ÎJ?! déclare n'avoir d'autre but que de s'occuper des gem g nl fe î intérêts économiques et, dans une brochure r é gu i a r J parfaitement rédigée, ce syndicat expliqua tout c hant c t ce qui s'est passé jusquce jour, en même de terr; t temps qu'il présente une solution fort logique. Apre t Les fabricants de tulle vivaient donc dans ministr i une douce quiétude lorsque M. Hitier, inspec- tiré. - teur du travail, annonça qu'il fallait exécuter di .r la loi, d'où, émotion facile à comprendre et &u J. nomination d'une délégation de trois industriels lieu lef i, pour échanger des vues avec les syndicats ma nial e ouvriers. Ces trois industriels perdant leur tés. e sang-froid en présence des menaces de grève Rép< générale d'un des syndicats, traitèrent avec ce prome é dernier seul (sans en avoir le mandat ajou- dre a T ''' tentles représentants de l'Emancipation), et 8™*~Jj u signèrent une convention qui, se basant sur un donn!l! des principes de la loi, instituait le travail de n j r j es >s huit heures. Au même moment l'Emancipation i e d èv< s, réunie en assemblée générale décidait, après Le c le une étude sérieuse, de faire des démarches On 1 - pour obtenir un décret d'administration publi- que réglementant le travail dans l'industrie "J*, ] des dentelles et tulles mécaniques ; aussi est-ce e ^ e ' ( i avec stupeur que la convention dont je viens )j or àt le, de parlei fut accueillie par la majorité des 8e j gïlt •te ouvriers et patrons. Fonn Un « référendum », à bulletin secret, fut des h ut provoqué, dans toutes les usinas, par l'Eman- M. ng cipation et donna une forte majorité aux pro- " )U . positions élaborées en commun, c'est-à diw : t>u 0 | l travail de 10 heures pour chaque ouvrier, soit Le is, 120 heures par quatre quarts avec arrêt des cliapj >u- machines à midi et minuit, cela donne pour 1,000 toute la semaine une moyenne de 9 heures de On ïdi travail par jour. avec, ou En Angleterre, à Noltingham, ville concur- Marn " e rente de Calais, la journée est de 10 heures éga- g e ,; lement. re . H est .fort utile d'ajouter que le travail de mt nuit s'impose à cause du prix élevé des ma- La irg chinés et de ïa nécessité l'on se trouve de M.I livrer rapidement les commandes, sans comp- ^ ues ter qu'il y a des métiers immobilisés le a £ 4 U montage d'un métier c >û.taïît environ trois se- K Ql muiues à un mois de travail. Chacun d'eux (j e se paie 25 mille francs. N |UX Le résultat du vote secret prouve donc que c: rn , ôtt les ouvriers réunis par l'Union qui les avait JJ fait voter à main levée, n'avaient pas leur en- <j e " s j f tière liberté. Il est bon d'attirer l'attention de aux . nos législateurs sur ce point capital. M | Se Quant aux 350 patrons, leur vote secret con- qu'u les cordant avec celui des ouvriers, une mission fut envoyée à Paris. ^. 0 " u n'a- Très bien reçue par le président du conseil, bûuj iest elle fut envoyée au cabinet de M. Millerand j^j on l'introduisit auprès du chef de cabinet, 80U i M. Lavy. L 3lo 5' « Lorsque ce dernier cannut le but de notre s ^ *' , « mission déclare le comité de i'Emancipa- L , u , Son « tion, il se lançi dans des considérations ! le8 < la question essentielle fut laissée de côté troi « pour faire place â des questions étroites de soit « personnalités et de parti pris. » dèb on La mission fut ensuite reçue d'une façon j, { . n très affable par M. Fontaine, directeur de tés ifes- l'Office du travail, qui discuta sérieusement j gi a el! p8 et fit connaître que l'imprudent inspecteur du vai >ain " travail, M. Hitier, avait été mis en congé illi-1 « „., h mité sans traitement. Pro Kru- Bref, les patrons s'étant arrêtés aux conclu- ™» sioas de l'Emancipation, la grève éclata sans m mner que la majorité fut favorable à cette démons-1 cll . arte- tration inopportune et dangereuse, car elle j menace toute l'industrie tullière. C est à n'y! ] S rien comprendre. J cou- Je ne v*ux pas entrer dans les détails de putés l'organisation du travail à Calais, mais il res- -elier sor t de ce qui m'a été communiqué sur place m " meI1 que par suite de l'adoption, par quelques mai- sons, du travail de huit heures, certains ou- vriers ont eu des diminutions de 25 à 30 fr. par J erves sema ine. ... I misse L'Emancipation ne rejette pas cette durée de 1 1 Aa " huit heures, mais le syndicat, avec raison, ne veut pas être dupe, il n'acceptera cette modifi- H f* v de cation que s'il y a une entente internatio- vc préti? ^Dernièrement, un orateur de grand talent ^ après étant venu à Calais dit aux ouvriers : lit t « Maintenez haut et ferme le travail de huit < heures et soyez persuadés que la France en- ~ « tière a les yeux sur vous et vous &d ^ l'£§ï? « mire. » j si 3tes Admiration platonique, n'est-il pas vrai ? Car is avec ce système il faudrait de nouveaux mé- n 1003 tiers pour produire la même quantité de travail 125^ qu'actuellement. g Leur construction exigeant énormément de g! îSs main-d'œuvre, il se passerait plusieurs années S avant que ce matériel pût être livré et par Ï543 conséquent, le chiffre des affaires de la place 936 de Calais diminuerait sensiblement. I 1448 H ne faut pas oublier que nous avons à lut- 1076 ter contre la concurrence étrangère. I Nottingham qui, en Angleterre, est le ber- 3?1 eeau de la dentelle, posséda beaucoup plus de { 000- métiers que Calais, ses fabriques vendent en s ÏS95 France des tulles à meilleur compta que nos 139 ° industriels. Cela tient à la qualité des mar- 10 dé- chandises importées chez nous. j té. Rè- D'un autre côté, le marché russe nous est , nte^Ca- ses. l'Espagne Barce- ' ï*o£ lone^enfurc^IfabrLU toujours ! .. Voltz grâce au même système. ia nuit L'Amérique, elle aussi, possède des métiers Tl»«M à talle P rovenanl de ,R*, , * i8 Ct C ° n! \ Ui î 3 A flV d he àleaU calaineos. Enfin PAUemagne _et 1 Autriche j montent elles-mêmes l'industrie de la dentelle mécanique. I iression r[ est d()TiC i nu tii e d'insister sur la gravita a ! 2k»* -, la grève,'je aie contesterai da dire en teimi- dére ou! »' s r ,„?v■«nt 20 franc? pur ; Midi. I semaine et que les Tradea Unions ont promis,. parait-il, de les aider, ce qui, du reste, est leur j f intérêt, tanfiaque, ét leur côté, les patrons \.l calaisiens versent 20 francs également aux ou- vriers qu'ils.ont forcés au chômage en fer- mant leurs usines. Dans ces conditions, si cela continue, la courant des affaires se détournera j Coloç, de Calais et laisxera de nombreuses familles jeudi m dans la misère. N'ai-je pas raison de défendre vera a i l'association du capital et du travail ? »f a Henri ROVEU COL0I (Boulogne-sur-Mer, 2 décembre 1900). s'est 4 suiat d CHAMBRE La g Première séance du mardi 4 décembre y a s ^ Séance ouverte à neuf heures, sous la prôsi- opérées deace da M. Mesureur, vice-président. On reprend la discussion du budget de l'a- griculture. Les chapitres 44 à 53 sont adoptés Colo sans modifications. impéri Au chapitre 54, M. Audiffred (Loire) propose cueil <\ Une augmentation de 50,000 fr. pour le reboi- ger. U: sèment du bassin supérieur de la Loire, qui siégeai régularis-erait le cours de ce fleuve en l'empê- cidé d chant d'entraîner des quantités considérables ment a de terrains au moment des crues. allema Apres quelques explications de M. J. Dupuy, ministre de l'agriculture, l'amendement est re- y.^ tiré. gne, c Un long échange d'observations a lieu entre re iaseî( . divers députés et le ministre de l'agriculture, ra ison; ' au sujet des conditions dans lesquelles ont n8 re ç 5 lieu les adjudications des coupes de bois do- QJ 5 maniales, puis les articles 54 à 59 sont adop- \ : Ma r»u 0 3 Répondant à une question, M. J. Dupuy tmu ; 5 promet en principe au rapporteur de s'enten- lw s j . dre avec son collègue de la guerre pour l'inau- gg^^ t guration de conférences agricoles dans les ca- n , e * st sernes, conférences qui auraient pour but, en é ^ ' donnant un enseignement très utile, de rete- ij er ^[ 9 nir les soldats à la caserne et d'enrayer ainsi 3 E a le développement de l'alcoolisme. visita s Le chapitre 60 et dernier est adopté. en°uu s On aborde la discussion du budget de Tins- ^..^ ;_ truction publique. uu e M- Daudé (Lozère) parle en faveur de la li- mni i , B berté d'enseignement. Kru« M. Couyua (Haute-Saône) demanda l'amé- au 'jf ; IS lioration de la situation des membres de l'en- ^ ntr j c !S seignement primaire. Il voudrait aussi que tr ^j t l'on maintînt un crédit déjà alloué à l'Ecole pms U des hautes études sociales. donn 1- M. Cazals (Cantal) parle dans le même sens ,, rair 0 _ que M. Couyba et la discussion générale du ^ eur .. budget de l'instruction publique est close. ^ ce On passe à la discussion des chapitres. , j Le ministre accepte, et la Chambre adopte au flr ( es chapitre r une augmentation de crédit de %' 0 y. « 1,000 fr. % ien ie On adopte ensuite les chapitres 2 à 40 bis, ces avec, sur la demande de M. Delbet (Seine-et- Q - eïl ir. Marne), le rétablissement d'un crédit au col- te et a . lège des sciences sociales. c ; le:! Séance levée à midi. Havas. J de Séance de mardi après-midi ia- La séance est ouverte sous la présidence de y. île M. Deschanel. \ a ^ lp . On adopte le projet modifiant la loi du 31 i 6 „; j e mars 1899 sur les Caisses régionales de crédit res \ agricole et las encouragements à leur donner. g 3e " On revient ensuite â la réforme du ^ e f Régime des boissons nal, .„„ Nous en sommes à l'article 9 du projet con- thu 1 .. cernant les bouilleurs de cru. ~ M. Rouvier déclare qu'il admet le privilège 3 ua en " des bouilleurs, mais qu'il faut mettre un terme I * K de aux a bus. ue M. Caiîlaox, ministre des finances, répond - an- qu'un seul système est possible, c'est d'établir 8 er j on une surveillance à la circulation. ne ° M. Charles Bos propose de soumettre les ^éi .. bouilleurs de cru à la déclaration comme les " 0I e ' bouileurs de profession. | md Fleury Ravarin est du même avis, il rw îet, soutient un amendement en ce sens. ^ît L'amendement Kleury-Ravarin est repous- W , par 410 voix coutre 140. P ai Divers autres amendements sont présentés. ^E' 1 l(,a " L'un intéresse la distillation de prunelles par " a ons I ( e8 propriétaires, l'autre celle das mûres, un ôté troisième demande que les bouilleurs de cru 5 de soient soumis au droit de visite, comme les débitants. Ils sont tous repousses. Les divers paragraphes de l'article 9 et enfin içon i> £ . nsera fo] e <i 0 l'article sont successivement adop- : " e tés. On adopte, à l'article 10, qui définit le ré- aent j gime des bouilleurs de cru, l'amendement sui- du vant de M. Dubiet : illi- « Sont soumis au régime des bouilleurs de j profession les bouilleurs de cru qui, dans le P r i I rayon déterminé par l'article 20 du décret du j 17 mars 1852, exercent ou font exercer pour leur j compte la profession de débitant ou de mat- ** on8 " I chand en gros de boissons. » î? el ' e I L'articie 10, ainsi modifié, est adopté. Fl n'y J Les articles 11 et 12 sont adoptés sans me- j difications. La suite de la discussion est ren- s de I voyée à jeudi. res . I La séance est levée. Prochaine séance jeudi >lace matin, à 9 heures. » mai-1 4 p * SÉNAT r ée de j bons d'importation d a, ne I La commission des douanes a adopté, par odifi- H voix contre 9 et 1 abstention, le projet | tatio- voté par la Chambre pour les bons dïmporta- j Ition. , ^ aient M ' Vi S er ' a « cien ministre de l'agriculture,a J I été nommé rapporteur. Séance d%i mardi 4 décembre biiitl La séance est présidée par M. Fallières.pré- h ' sident. Après le dépôt, par MM. Delcassé et A I Qe LMMWrao. de projets relatifs à la conces- s & sion de décorations supplémentaires à l'occa I sion des événements de Cbine.le Sènat-aborde ? Car ia discussion du projet de loi relatif à l'aug- j « v m,*- mentation de la flotte. ! -, MM. Combes, Godin, rapporteur, Bisseml, j général Mercier, prennent part à la discussion ! général*, La séance est levée. .Prochaine int de j g é a nce jeudi. innées I ît pari ** ' ""1 EU CHINE i lut- Mé* transport « Winlong » e ber-j Le transport français Witlong, en route dus de ! p 0ur i a ctiine, est arrivé le 3 décembre à Saï- , ant en gon. ue nos Colonne allemande en danger i mar- I xientsin Le bruit court que quatre com pagaies allemandes sont sérieusement me.na- ous est c ées 9 35 milles à l'ouest de Pao-Ting-Fou. Varso- Huit compaiîrdes françaisos, ayant des provi- A des sions pour wàa jours, sont parties de PJO- p,,a Tin"-Fou le 2J novembre pour les secourir. 1 riUS " Tientsin. On assuré qu'une vingtaine <vAllemands "uraient été tués et qu'un grand Barce- d *" em& o , '„, £ï hlV-s^s à l'ouest de Pao- . nombre auraient été nie-r.es, " *™*-»Tiî « )ujours -pjug.pou. La eolonue^Uemande aurait ele at- taquée par environ 2...0OO Boxers, nétiers Explosion d'une poudrière utriche j BJ J^2n^pâ» les Susses a fàirexplosion. La Le président Kryger 1 u SeiiMÀi Départ nonr la Haye itère pu •, ,..^ T , tait dec Cologne. Le présiaent Kruger partira conc j ua jeudi matin, à 10 h. 6, pour La Haye, il arri-; M le " vera a 2 h. 48 de l'après-midi. i t g re p U Manilestation anti-anglaise | voir en Cologne, 4 décembre. Aujourd'hui, il'jnsqua s'es? formé un rassemblement devant le con- J M sulat d'Angleterre et après quelques moments 1 M.P< de tumulte, la foule très nombreuse, a tenté j es { n0E d'arracher l'écusson du consulat. i C ement La gendaf usrie à cheval a chargé la foule et ssore ta: l'a dispersée. Plusieurs arrestations ont été ^ e ^ opérées. M t Guillaume et Kruger a Cologne. La décision du gouvernement parcer impérial a été dictée par la prévision de l'ac- s H £ cueil qui attendait partout le président Kru- lesoenc ger. Une conférence des pasteurs évangéîiqusa, néen. - siégeant actuellement à Magdebourg, avait dé- cidé d'aller en corps le recevoir. Le gouverne- Ca 1 ment a donc voulu arrêter net l'élan du peuple concie: allemand. Denis, »** paque' Toici en quels termes la Gazette de Colo- loge et gne, qui a certainement reçu à ce sujet des Quel renseignements de source officieuse, indique les tactior raisons pour lesquelles l'empereur Guillaume raissai ne reçoit pas M. Kruger : Le ^ « Officiellement, le président Kruger a encore rang M souverain. Si un souverain se propose , de rendre visite à un autre souverain, il est ' -, tenu à s'enquérir d'abord par voie diplomati- * ' que si cette visite répond bien aux désirs et , ' sentiments de celui à qui il veut la faire. Il tCn ' " n'est pas douteux que, si pareille question avait , 1 été posée par le président Kruger au chance- " l : lier de l'empire, la réponse eut été négative. £ ' 1 « La raison en tombe sous les yeux : la rt visite projetée par le président Kruger n'aurait Vj a ° en aucune façon le caractère d'une visita de h courtoisie ou de sympathie personnelle, mais un but politique nettement formulé. Co but ^"f 1 * consiste à faire sortir les souverains que M. 'S Kruger pourrait voir de la stricte neutralité B iB h qu'ils ont observée jusfju'ici dans les affaires ^4* l " anftortransvaalienne». L'Allemagne commet- 6 trait une grosse faute politique en ne suivant e plus son ancienne ligne de conduite et en aban- donnant, ne fût-ce qu'apparemment, son pro- lS gramme rie neutralité. C'est pourquoi l'empe- u reur no recevra pas on en arrive forcément à cette conclusion le président Kruger. « Il ne faut pas qu'on éveille cbez M. Kru- ,. Ma ;U ger ou chez les Boers même une lueur d'es "ou ; le poir, alors quo l'on sait chez nous qu'il n'y a * , 01rt rien à espérer pour eux. Une des conséquen- Vlst ^ ! ces de pareil faux espoir serait, entre autres, o*tti V d'encourager les Boers à continuer la sauglan S UQ g >l " te etnèf3ste guerre de guérillas qui n'empe chera pas la fin des Républiques boers. » Çsue Le refus de Guillaume 11 et la gj^j, presse autrichienne ^ da Vienne. La New-Presse fait ressortir que près la dérision do Guillaume II de ne pas recevoir et-îd 3.1 le président Kroger, lui est dictée par de pu- ville Ht res considérations politiques. fédé 3r - En recevant Krager, l'empereur aurait craint M de froisser l'Angleterre, mais, ajouie ce jour- prés nal, ce refus ne diminuera en rien les sympa- prou m- thies de l'Allemagne pour les Boers. cité Le Wienner Tageblalt ftiit remar iuer de 5 , ee que ia politique des Hohenzoliern consiste à iss 1 f*ire violence aux sentiments pour n'écouter nég< que la raison d'Etat. ame I _ Le Waterland dit que la façon dont Kru- sion ilir 8 er fut éconduit par Guillaume II fera certai- Il nement le plaisir de l'Angleterre, mais qu'elle eess les mécontentera plus vivement encore la popuîa- HOB i es tion allemande. les La Deutsch Zeitung souhaite que la san îl Russie et la France appuient l'initiative d'ar I y ' " bitrsge qu'on prête à la Hollande. Ce serait là, I d U8 _ fait remar quer ce journal, une punition méritée I Lai par les Anglais pour tous les crimes qu'ils j lais tég commettent dans le Sud de l'Afrique. Jvat uar Havas. Ipul l un nui ROOYEUB DIVERSES K ufin Paris, 4 décembre, 2 h. 45 soir, j de| lop- JL'écliec de M. Grél»auval 1 !r V" dans le Var I J„ sui- 1* Du Journal des Débals: les , J 6 «M. Grébauval e,t sa candidature avaient]et L 1? pris des proportions démesurées. Les nationa- j ï j„ listes parisiens n'y avaient pas peu contribué. I tr« L," Ils avaient d'abord exuité singulièrement M. h'h nai- Grébauval en ie faisant président du conseil I , {u municipal de Paris : chose assez inattendue, j Puis ils avaient prétendu que la province de-i —„ vait partager ieur enthousiasme pour M. Gré-1 p c iTu bauval, 'tils l'avaient envoyé jusque dans ]e| v i; Var, pour y recueillir des couronnes. I d'. « Si la province a un peu entendu parler de j lui, depuis que les nationalistes ont jugé bon I tn de l'élever au sommet des honneurs muni ci- j erj paux, ces échos affaiblis n'ont peut-être pas eu tr: pour effet de le grandir extrêmement dansl al l'opinion départementale Ce n'est pas calom-1 nier le nouveau conseil municipal de Paris de I constater que ses débuts n'ont pas tout à fait 1 cc répondu à l'attente que le coup de théâtre de j e t pa ï son élection avait pu éveiller chez une partie I j>, ,ro J du pubiie Ses premières démarches ont quel- pl ' or I que peu déconcerté les esprits les moins mal- I ' veillants. Colles de M. Grébauval, spéciale- j Q( Jre,a ment, n'ont pas toujours paru très harrHO-l^ nieuses. Il s'est produit tels incidents qui n'ont ^ . pas témoigné en faveur de son tact et de son J j ( r «» discernement. « Sa manière de comnrendre les rapports du I n >nces- prési<ienl du conseil municipal avec le prési-1 _ if C °?' dent de la République et avec les membres du] J, borde CT0Uverneme nt, sa fuite des Tuileriis, plus tard 1 1 aug " i l'affaire du banquet des maires qui, pour lui, 1 ' n'a certainement pas été un succès, d'autres j ^ seuil, {aitg encore oat bien pu inspirer à la pro vin- ] 1 ^ s, . on ! ce ur.e certaine défiance sur la vocation que y lne pouvait avoir le président du conseil muni ci-1 pal de, P.ris pour le métier d'iirmoie politique L et d'homme d'Etat. La province, u ailleurs, | s n'aiaie guère les exportations parisiennes. J ( Dans les élections départementales, les articles | ; de Paris ne sont pas le plus demandés. Or, 1 ; M. Grébauval est assurément essentiellement] » Parisien, depuis que les nationalistes ont fait L route : de lui le représentant le plus qualifié de la ï Saï- ! Ville-Lumière. Ces circonstances suffiraient , I pour expliquer, son échec, qui est ues plus 1 incontes-tables. Si l'on joint à cela l'effort ex- B»«' | traordiaaire^ue le. gouvernement, l'acrminis- e com tration, les comités oat déployé pour essarter j mena- c ?ttè effrayante candidatures si l on songe que 1 g-Fou. tous 1er, groupes radeaux, socialistes, minis- provi- tériels avaient rtepuis quelque temps tes yeux 1 PJO- fixés f-uï Toulou et sur M. Grébauval, si l'on urir. se aftSpeile enfin qu'il s'agissait de remplacer igtaine un ancien cênéral la Commune que les grand électeurs du Var avaient choisi pour député, le Pao- je résultat do cette élection apparaîtra comme été at- une chose assez simple, nullement imprévue, et d'où il faut conclure seulement que les na- ^ 1 arse- ge révèlent pas comme des tacticiens ae pre- l0n - ^ a mier ordre. > TL.it.baud dans la Chai'dnte, 1 été dernier.) L,e procès veuve Henry-Reynacli _ Q U < (suite) lèvent la Nous avons dit que la cour d'assises de la Aucun S? me,^statuant sur les .conclusions du minis- cria de : tère public, dans ^affaire Reinach-Heory, s'é- M. La tait déclarée compétente, contrairement à ces annonce: conclusions. neurs a M. le substitut Rambaud, organe du minis- verser 1 tère public, a déclaré immédiatement se pour- d'eux fa voir en cassation. L'affaire estdonc suspendue prises cc jusqu'à l'arrêt de la cour suprême. Puis, Mouvement administratif venir «f r *DC*BS  M. Pauchard, secrétaire général de la Creuse, au tres est nommé sous-préfet d'Embrun, en rempia- VOU( j rt ,j' ! cement de M. Bouquet. M. Nadaud est nommé T6rK ;it à I secrétaire général de la Creuse. Havas. propage Le tsar dans le Midi de la France M. C( M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, pourqus a déclaré ne rien savoir des intentions prêtées du dépi par certains journaux du matin au tsar Nico- au lieu las II de venir passer le temps de sa conva- M. Ls !es>:enee en France, sur le littoral méditerra- mendin néen. Havas. donc pa Macabres découvertes CTU>°- a' Cs matin, vers huit heures, Mme Stein, W.' 4 A { concierge au numéro 205 du faubourg Saint- S Denis, a découvert, en ouvrant sa porte, un r(S n t paquet volumineux qu'elle emporta dans sa ' . lo loge et ouvrit. _ je Quels ne furent pas son effroi et sa stupé- , faction en apercevant des débris humains, pa- P j. j raissant provenir du corps d'un jeune homme. ,, ',• Le ventre avait été ouvert. Les intestins et , les parties sexuelles avaient disparu. ch ntie Le crime paraît avoir été commis la nuit. , ' . Le commissaire de police a fait transporter S ' ces funèbres débris à la morgue. Ce matin également, vers neuf heures, ^ , ' deux passants ont trouvé, rue des Plâtrières, à mar ;,' c : Belleville, en face lo numéro 12, le corps d'un M i ; homme coupé en morceaux et enveloppé dans veron j une couverture de cheval. «outen Le commissaire de police a aussi fait trans- , t porter ces restes humains à la Morgue. ., ai étè .. Havas - lieu ce t rf^S 0 S |»17t A parla" ; CurooHroe ût I m È I Ç'ee La grève de Ludres po ^; WSuite) calme 1. Mardi, a deux heures de l après-midi, a eu « _ v lieu à Nancy, dans la galerie nord de la salle neuve a Poire!, la réunion annoncée des ouvriers gré- d e r le y. vistes de Ludres. En raison de la Sainte- ciale, s Barbe, jour de repos dans les galeries minières, ûm a . un grand nombre de mineurs habitant Nancy r eçoh g j et les ccrimunes suburbaines, étaient venus à yi. cette réunion, on comptait environ 400 assis- (jant 1 tants, dont une cinquantaine de femmes. M. Pui Sîainmesse, président du comité de la grève, a e t, \ préside. Il a à ses côtés MM. Goudet, vice- M6ur ae président du sjmdicat des mineurs de Meurthe- Gel 'ir eî-Moselle, Clauset, délégué mineur de Maxé- u- ville, et M. Lacaille, secrétaire permanent de la victoi fédération des syndicats. neuw nt M. Stainmesse, après avoir ouvert la séance, nous *• présente M. Lacaille à l'assemblée. Celui-ci le m< a- prend aussitôt la parole. U fait, avec une viva- H < cité émaillée de nombreux quolibets à l'égard tants er de M. Foutd, l'historique de la grève, retrace séani à les revendications des grévist-s et rappelle les ter nôjîociarlons auxquelles il a assisté et qui ont ont é amené M. Fould à accorder certaines conces- réun: u- sions à ses ouvriers. ai- Il examine ensuite une à une toutes ces con- lîe cessions, donne sur chacune d'elle des explica- Q 0 la- tions et déclare que les ouvriers ne peuvent cont - les accepter, car, dit-il, elles ne sont pas suffi- g 0U | la santés. ç es , ar I M. Lacaille continue en disant que le comi- Ptnp là, 1 de la grève, avait demandé a MM. Basiy et p, tée j Lamendin, députés socialistes du Pas de Ci- {érei 'ils j iais, de venir à Nancy pour soutenir les re- I vaadications des grévistes. Mais ces deux dé- ^ u 6 1 putés, ajoute- t-il, lui ont répondu que, préve-, Q, I nus trop tard, ils ne pourraient, en tout état ..j na ] de cause, arriver que dans les derniers jours p nc I de la semaine. C ,- ;U 1 I U termine en disant que M. Fould reçoit g r. I depuis quelques jours du minerai de Homé- t 0 j r ! court-Jœuf. Ce minerai lui serait envoyé par ooa I M. Sépulchre, directeur des hauts-fourneaux \ do Maxéville, « son concurrent commercial, I explique M. Lacaille, son ennemi politique ient ] et religieux ». I< ma- ] Puisque, dit-il, les patrons s'unissent con- de mé. | tre nous, unissons nous comme eux. Tout à d' 0 ] M. | l'heure, vous aurez à vous prononcer sur des Lui iseil j question» sérieuses. £ lue. j M, Clauset, délégué mineur de Maxéville, q U « ^da-j déclara que le minerai envoyé aux usines de m a 3ré-1 Pompey ne provient pas des mines de Maxé- tra is le I ville ni de celles de Ëouxières-aux-Dames, ni rua ] d'Amance. » de ] M. Stainmesse ditqu'il faut que les mineurs bonI travaillant dans les galeries de M. Sépulchre j aici- ] envoient des délégués pour déclarer qu'ils ne C0J 8 eu travailleront plus si l'on continue à fournir fttî dans] du minerai aux hauts-fourneaux de Pompey. lom- ] _ J'irai, ajoute-t-il, à Homécourt-Jœuf, et is de j là, je proposerai aux mineurs de faire cause ^ 1 fait j commune avec nous et de déclarer la grève, JQ 6 4 e I et, malgré qu'il y ait beaucoup d'Italiens, artie | j'espère que ceux-ci ne nous abandonneront i««V pas 1 v ' mal " I ' M. Lacaille prend de nouveau la parole pour r 0 ;iale- J déclarer qu'il n'a pas voulu froisser les mi- rrno-1 neors de Maxéville en disant que du minerai n'ont ] itait envoyé des mines de M. Sépulchre à cel- 3 son ] i çs de Pompey. M | M. Stainmesse tient à reprendre le récit des 1 ta ts du | incidents qui amenèrent la grève. Il insiste i e )rési " I particulièrement sur le refus de M. Fould de m as du ] i e ri?ce voir comme délégué lors des négocia- ! tar r* I tions des premiers jours. I pi H lui, | Ce qui n'a pas empêché M. Fould, dit-il, utras j (le vouloir m'acheter 1 Mais je lui ai dit que ovin- ] j e n 'étais pas encore « assez gras » 1 a T* 8 ! M. Stainmesse continue: p unici-j Tons les syndicats de Nancy nous eont itique] venag en a ide; le syndicat des mineurs nous leurs, j a aC cordè des secours, et nous pouvons lutter innés. ] cor! tre ce potentat qui, en l'honneur du ma- »; ticles | jiage de son fils, vient d'envoyer 50 fr. aux ~ * ' 1 .\lsacienS"Lorrams. smentI y e qu'il y a de regrettable, ajoute-t-il, ce L t fait ] g0Et j es défections qui ont eu lieu parmi nous. | de ls Le découragement existe dans le groupe des raient 0U vriers de Ludres, mais les autres groupes { ; s plus maintiennent ferme les revendications et au- 4 ■rt ex- cuû p Rr mi eux n'a repris le travail, mms- En terminant, il flétrit les ouvriers qw, wartPr j après avoir voté la grève, sont rentrés dans j je quej j^g g a ] er i e s, succomliant, dit-il, aux tenta- L minis- ti oOS dtg chefs de chantier et du commissaire . s y?, ux spécial qui, à Ludres, va chaque jour de \ S1 , 10n groupe en groupe dire que la grève est termi- ipUcer n £ C et )0 C iter les mineurs à reprendre le tra- ue les a jj iéputé, II*. Lacaille 'êclare à ce moment qu'une I :omœe u êt e faite dans la salle, pen ant que M. Stain- J irévue, megse av ait la parole, a produit 33 fr. 85. Une ? 8 , na " autre quête faite à la sortie d'uue messe de : t*»l Sainte-Barbe a produit 15 fr 45 Gss deux , Qce ' re sommes seront remises au comité de la grève e P re " M Lacaille demande ensuite aux ouvriers I si, oui ou non, ils veulent la continuation de -raii > Des cris pom- ainsi dire unanimes de : Oui. ieorges 1 M. Stainmesse, que cette manifestation ce >r \ satisfait D*S. fait la proposition suivante Ï 1 Que ceux qui désirent la reprise du travail lèvent la main. Aucune main ne se lève et da nouveaux cris de : Vive la grève ! se font entendre. M. Lacaille a de nouveau la parole pour annoncer que le comité du syndicat des mi- neurs a décidé que chaque syndiqué devra verser 1 fr. par semaine pour la grève. Si l'un d'eux faillit à ce devoir, des mesures seront ; prises contre lui. . Puis, il demande si l'assemblée veut faire venir un député ouvrier pour faire des confé- rences à Ludres, Neuves-Mai sons, et dans les autres centres miniers du département? Il voudrait aussi que le comité de la grève se Tendit à Jœuf-Homécourt pour y faire de la I propagande. I M. C(aus?t, délégué de Maxéville, demande J pourquoi on n'a pas fait appel aux députés jdu département, notamment à M. Chapuis, I au lieu d'appeler des députés étrangers ? i M. Lacaille explique que MM. Basly et La- I mendin sont d'anciens mineurs. Ils pourront [donc parler plus utilement aux ouvriers. Un assistant, malgré cette explication, s'é- jerie : a II est malheureux d'aller chercher des Jcèputés dans le Nord ! » M. Stainmesse sorti un instant de la salle, revient justement à sa place au moment I sont lancées ces paroles. Il s'écrie : I Je crois qu'on parle politique. Il ne faut | pas de politique ici 1 M. Lacaille lui donne en quelques mots {l'explication de l'incident. Puis M. Stainmesse ] flétrit les procédés employés par les chefs de | chantier pour faire certaines souscriptions , I dans les mines. Il cite notamment une retenue de 0 fr. 2o | qui a été faite à tous les ouvriers pour offrir 1 un cadeau à M. Fould fils, à l'occasion de son 'Jmarisge. I M. Stainmesse ajoute que les mineurs trou- I I veront toujours en lui un camarade, prêt à les soutenir, bien que « M. le maire de Nancy "Jm'aitdit que j'étais un anarchiste, lorsque ' ] j'ai été le trouver pour demander la salie a l lieu cette réunion 1 » »l M. Stainmesse dit enfin que, s'il iaut agir | par la force, on agira, et il cède la parole à ]M. Lacaille qui demande de nouveau à l'as- ! sistance s'il faut faire venir un député nal- M neur? , ~ • . j C'est par des cris unanimes de : Oui ! oofl | qu'on lui répond. Uo assistant : Il faut la grève générais ! outrance l I M. Stainmesse intervient une fois encore I pour déclarer que toujours il a recommandé le | calme, puis il s'écrie : u « Ceux qui veulent faire du potin (sic) e ! peuvent en faire 1 Je ne puis plus re'ia ■u^U' 1 der le calme I Qu'on tasse une révolution to* '- ciale, s'il le faut I » s, ] Une voix : Il faut empêcher que M fcould y | reçoive du minerai I à 1 M. Staiumesse : Je ne psux pas cepen- ? - 1 dant me mettre sous le train pour l'arrêter l L i Puis le président donne la parole à M. Gou- e > Idet, vice-président du syndicat des mineurs de 3- I M6urtho et-Moselle. e- I Celui ci combat l'idée d'une grève générale, é-1 Unissons nos efforts, dit-il, pour sortir la victorieux de cette première lutte entre les mi- neur» et les patrons de Meurthe-et-Moselle et -e- nous verrons, par les résultats acquis, que tout ci le monde en bénéficiera. » a- Il est quatre heures. Déjft beaucoup d'assi-- rd tants quittant la salie; M Stainmesse dédaro a ce séance levée. ies Aioutons que MM. Lacaille et Stainmesse mt ont été maintes fois applaudis au cours de cette ss- réunion. faculté de a lettres ra Conférences de mo'-ale. La prochaine Bnt conférence du cours de morale professé par M. im " Souriau à l'usage des instituteurs et institutri- ces de la ville de Nancy,' se fera dans le grand a: " amphithéâtre de la Faculté des lettres, le jeudi r , et 0 décembre, à quatre heures. Sujet de la con- férence : Devoirs personnels ; respect do soi- r6 * même ; utilisation, dans l'enseignement moral, du sentiment de l'amour-propre. I ' 7e "' Cours publics. Vendredi 7 décembre, à ' tat dnq heures. Géographie physique. M. urs Thoultt : Considérations générales sur le . cours. Ç° !t Samedi 8 décembre, à quatre heures. His- ûé " toire locale. M. Pfister : Htstoirs de Nan-y; P ar COUP d'œil sur 1 histoire de Nancy de 17*9 à au _x 1789. Nécrologie Nous avons le regret d'apprendre la mort sc-n- de M. le capitaine d'artillerb) Roussel, officier ■t à d'ordonnance de M. le général de Cornulier- des Lucinière. Le capitaine Roussel, qui souffrait depuis ille, quelque temps déjà, avait s'aliter. Lundi de matin, sa maladie s'aggravant, ou dut le axé; transporter à l'hôpital militaire, il eit mort ', ni mardi matin, à deux heures. »*• :hre Nous apprenons la mort de M. O'Gorman, * n . e comte romain. Il a succombé lundi soit à une rn ^ r attaque qui l'avait frappé lavant-veille. », et Pour les Amis de l'enfance (suite) ause Nous avons reçu de Mme Emile Payard, :eve - 10 fr. iene, n 0 n !r0Dt Le Comité des Dames a reçu 100 fr. de M. pour Fould, à l'occasion du mariage de son fils. mi : Vol d'une bicyclette (st.ite) cenn i cel- La bicvclette volée lundi soir, rue Hérê, à |M. Edmond Belling, a été retrouvée dan-; un t des I tas de sable, rue de Paris. Il est probable que isiste le voleur, voyant qu'il ne pourrait se défaiie ld de que très difficilement de Crtte machine, M pré- joda- féré "abandonner. Elle a été rendue à son pro- priélaire. l'qùé Etat CITU de Nenoy du 4 décembre Naissances. Jem-René Salles, rue d s Pont», 4 bis. Germaine-Maria-H miette 8 Picquart, rue du Petit-Bourgeois, 5. i n t 0 , Ui ! Décès. François-Constant Jacquemio, 70 lutter u ^ re j a t) jc trine chrétienne, ru* du 1 2 t ; Montet. 129. - Achille Croisette Gi ans. er, goebmt, rue du f mbourg des 1 rois-M uso-,.--, _ 49. - Anirée-Marie-Au^uste Tenette, 10 m is il, ce . * r ue d" Mon Désert 140. Euohi isie nou8.|K.y~.y rgutiero veuv? Ory r*e Sainte- pedesj*. ' 03 _1 Marie Gros» 70 ans, sans i>ro- V' P ,? frsaôn. veuve S .hauli, rué Mac-Mahon, 67. et au- ^ noe .Marie-Félicitè Crouvezier, 53 ans, ren- tière, veuve Burgaux, rue de Metz, 56. * <? U '' I Marie-Philou>ène Fauconnier, 50 ans, sats f t** I profession, épouse Némard, ru^ Ssllitr, GG. 7 . " I Charles Léon Roussel, 51 aus, marchandée r tonneaux, rue des Fabriques, 18. Je«n-B»p- Dur ae Emile-Frédéric Roussel, 45 ans, capitai- , t<îr t ml " ne d'artillerie breveté, de l'ètat-major do la 11» le tra- ,ji v - j 00j chevalier de la Légion d'honneur, , _ J rue du Bastion, 14. Madeleine Siflîert, 1 e;, -, Imois 1,2, rue du Bastion, 7 bis. Jean-Bap- ._t.mn- t . ste Henry Royer, 34 ans, cordonnier, avenue ~] une (Mitton, 4. Aline Félicie L-;.luit, 7 mois 4 isse ae j : ()drs ,, ue ,j e l'Equilation, 13. Eugénie s oVux jg. ir i rjQ aQgj journalière, veuve Dentiuger, ion de Seule la bonne qualité est bon marché. Voi- le principe absolu de la maison Gillet-La- : Oui. fond, coin des rues Stanislas et d'Ame: val, à Nancy, qui est la mieux assortie en vêtemtots tion ne pour hommes, jeunes gens et enfants, b:s prix, te : 1 sont surprenants de bon marché.

L'Est républicain · u^më 5 décembre 1900 CE INT^gl^Egg Troisième Edition— »' 4136 BÉBâCïîSII Ct ADSIMlSTRâTO, §ï, RUE SMT-D1ZIER j Rédacteur en chef : LÉSC»^ GOUL.ETTE

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u^më 5 décembre 1900 CE INT^gl^Egg Troisième Edition— »' 4136

BÉBâCïîSII Ct ADSIMlSTRâTO, §ï, RUE SMT-D1ZIER j Rédacteur en chef : LÉSC»^ GOUL.ETTE | SALLE L^^l^me.0^"

'""■^ 4 décembre, 1 h. 35 soir. COURABÏ 4 DjœaswR Notre

-nnokil.l 18 40 18 40 Jaentda g$H£ ::::: 88 88 WjStol. I \ . • I • 81 50 32.. I

A

. ;.:.•.•»» 28 87 293- |iU

DERNIÈRE HEURE u-s Pari», 5 décembre, 4 h. 50 matin. la loi d

-c9 incidente de Fontainebleau M- * Le Siècle annonce qu'à la suite de la pu-

, i^Ition par le Gaulois, d'une lettre du ca- «îuee> < bH *«- fiiflot au capitaine Goblentz disant no- dans k Emment à cedenier que « l'attitude qu'il À Cs

ait cru devoir adopter et accentuer depuis tulllste arrivée à l'école, dans diverses cireonstan- nuancf

' d

ont lesdétailssonfprésents à tous les es- flue

nc« «lits aggravait singulièrement sa provocation

d6el Sri nîtivë et dénotait de sa part un manque . " Cù de dignité joint au plus imprudent ™£« !vnisme .. », et ajoutant en outre qu'il avait P"»« Stivement rompu avec lui uniquement ce qui S«ce aue le ministre de la guerre l'avait temps Sommé à l'Ecole malgré des avis contraires et Les autorisés ie général André amis le capitaine une di Gillot en non-activité par retrait d'emploi. — teur c Havas. la loi,

t,cs incidents «le Melun di «Le Gaulois annonce que le général André, pour Sinistre de la guerre, a prescrit une nouvelle ouvrn enouête au sujet des incidents survenus entre sang-1 officiers du 18' dragons, à Melun. génér

Tous les officiers du régiment auraient été demi, interrogés par les généraux Briois et Burnez, tfint, assistés du colonel Fabre. . ,

Le Gaulois ajoute que plusieurs officiers du »on« 5« corps seront déplacés. V

L'Echo de Paris croit savoir que parmi les nuit ( officiera déplacés, seront le général Briois, réuni commandant la 7» division de cavalerie, et le une colonel Fabre, commandant le 18» dragons. — pour Havas. que : Macabres découvertes à Paris des c

[suite) Î avec A la suite de la découverte macabre faite, de pt

hier dans la nie des Plâtrières, une découverte ouvr très'importante aurait été faite par la police. TJ, On est encore muet sur les détails, mais on sait v que deux arrestations ont été opérées. £. M _ Le Siècle confirme que deux arrestations ™*"J ont été faites et ajoute qu'il s'agit de deux jeu- |°« nés gens, qui, après interrogatoire, ont été wav éîroujs au Dépôt. Il est possible, toutefois, [ 20 h qu'on no se trouve pas en présence des cou- mac P'bles. . ... , ... tout

— Un sieur L... s est rendu luer après-midi trav à la Morgue, pour y réclamer le corps de sou E flîs, jeune homme de 18 ans, employé à la gare . de Lyon, comme porte-paquets et qui a dispa- 1

ru depuis une huitaine de jours. 10

— \;Echo de Paris dit que la police re- y cherche un ieune homma dont le signalement nuil répondrait a celui de la victime du faubourg chir Saint-Denis. . , , _ livr

Ce jeune homme, disparu depuis quelques ter jours, aurait déclaré à diverses personnes du m& ouartier. qu'il avait été l'objet de menaces de muj la part d'une bande d'escarpes. „ 11 aurait même dénoncé au commissariat de BO i

police de son quartier plusieurs d'entre eux *-qui lui auraient dit : « Nous t'aurons bientôt I les Nous t'arracherons les tripes 1 » — Havas. fait

Simple curieux ou criminel? tièl

BruxelUs.— On a arrêté hier, au palais du roi, un individu qui s'y était introduit sous le Diètexte de réparer une fuite de gaz dans les cor caves. , . M ,., , fuî

Or il a été établi qu'il ment ut et qu il n a-vait pas été appelé au palais. Une enquête est eli, ouverte.— Havas. où

Le canal de Nicaragua M. Washington. — Le président Mac-Kinley ,

a présenté au congrès, sans commentaires, le <T rapport de la commission relative au canal interocéanique. Ce rapport conclue à 1 adop- » ' tion du canal de Nicaragua. — Havas.

«! A Cologne. — manifestation

antlauglaise trj Cologne. — Les personnes qui ont mmifes- y(

tk hier contre le consulat anglais dont elles 6t ont essayé d'arracher l'écusson, ont été mam- tr t-mues en état d'arrestation. ..m - D'importantes corporations de Munich,

Loiogne et d'autres villes ont adressé à liru-ger l'expression de leurs sympathies. si MUnî toule énorme ne cesse de stationner qi «levant l'hôtel du Dôme où sont les apparte- tr m-nt < du président Kruger. ro

Interpellation au Ueiclistng ri Berlin. — On assurait hier, dans les cou-

loirs du Reiohstag, que plusieurs députés 1, avaient l'intention d'interpeller le chancelier s< Bu'.ow sur les motifs du refus do Guillaume 11

Q à recevoir le président Kruger. s, L'arbitrage de la Suisse v Paris — L'Aurore mentionne sous reserves s un bruit d'après lequel le conseil fédéral suisse

serait disposé à offrir sa médiation entre 1 An- ^ gloterre et le Transvaal. „ La reine Wiliielmine et Kruger c Paris. — Le correspondant de lEcho de

Paris à Cologne, mande que la reine Wilhel-mine vient d'annoncer officiellement au prési-dent Kruger qu'elle le recevrait aussitôt après è son arrivée à La Haye.

On affirme même quela jeune reine irait at-tendra le président à la gare. —Jllavas. *

Tombola des ouvriers métallurgiste» Voici la liste des numéros gagnants : < 1219 1390 223 272 1010 31G 1003 ^ 933 2134 2421 2680 283 693 12o2 , 457 1772 1590 34 363 1378 2142 9i2 2586 2531 1309 2523 2629 1844

1889 1737 2804 2801 2983 1168 1082 3S5 1248 2248 S09 181 539 2389 77 1057 1402 935 2302 403 1543 50 1403 1533 2561 2952 1634 936

2537 2417 1946 2493 2878 1923 1448 39 2628 2484 735 365 734 1076 50 1911 2909 072 1648 98 594

2339 399 2945 1776 2399 2659 7o2 880 1123 2461 58 2285 264 1789 848 394 2500 2103 1447 1981 297o

29 2351 1745 1862 2620 711 139o 2781 2899 1728 1549 1123 139o Les lots non retirés après le mardi.10 dé-

cembre inclus seront acquis à la Société. Ke-•lamer les lots rue Clodion, 6.

Eatsere au ;• • Mardi, vers midi, M. Cory, marchand de

nois, rue Oberlin, a retiré du port Sainte Ca-therine, à proximité du pont tournant, le corps de M. Antoine Voltz, âgé de 6o ans, ou-vri"r tonnelier chez M. Fruhinsholtz. M. voltz *v.*it disparu de son domicile dans la nuit du 18 au 19 novembre. On suppose que cet ouvrier sera tombé accidentellement a 1 eau en voulant regagner son domicile.

Dépêche météorologique 751 Dankerque, 768 Toulouse. Dépression

tter du Nord, forte pression Sud Europe. Probnbl ; : vent des régions Qtmt modère ou

assez fort, temps pluvieux et doux Ouest te.m-fcêu puy de Dôme Ouest faible pic du Midi. >

NANCY, mardi 4 décembre 1900. parait-il, «- . .. „ „ . „ _ intérêt, t Notre concitoyen, M. Henri Rov«, actuelle-

cajais

;.ni ment dans le nord fde la France, nous envoie . „ "

ee substantiel article sur vnerfl qu mant len

x 1 f\ 1 * (continue La m\t de Lalaisp I j 1 associa

La grève de Calais, a été provoquée, en par- (BouJog tle, par l'application aux fabriques de tulle de la loi du 30 mars 1900 surj le travail. j

M. Maxime Lecomte, rapporteur, avait, pa-raît il, promis que cette loi ne serait pas appli- Pren quèe, à Calais, à cause des conditions spéciales géanc dans lesquelles se trouve l'industrie tullière. :deace d

A Calais, il y a deux syndicats d'ouvrière On r< tulllstes : l'un, l'Union, semble avoir use griculto nuance politique ou tout au moins subir l'in- 8a^s m-fluence de politiciens; l'autre, l'Emancipation, -Jr'ÎJ?! déclare n'avoir d'autre but que de s'occuper des

gemgnl

fe

î intérêts économiques et, dans une brochure r

égu

iar J parfaitement rédigée, ce syndicat expliqua tout

chant c

t ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, en même de terr; t temps qu'il présente une solution fort logique. Apre t Les fabricants de tulle vivaient donc dans ministr i une douce quiétude lorsque M. Hitier, inspec- tiré. - teur du travail, annonça qu'il fallait exécuter

di.r

la loi, d'où, émotion facile à comprendre et &u

J. nomination d'une délégation de trois industriels lieu lef

i, pour échanger des vues avec les syndicats manial e ouvriers. Ces trois industriels perdant leur tés. e sang-froid en présence des menaces de grève Rép<

générale d'un des syndicats, traitèrent avec ce prome é dernier seul (sans en avoir le mandat ajou- dre aT ''' tentles représentants de l'Emancipation), et 8™*~Jj

u signèrent une convention qui, se basant sur un

donn!l! des principes de la loi, instituait le travail de njr jes >s huit heures. Au même moment l'Emancipation ie dèv< s, réunie en assemblée générale décidait, après Le c le une étude sérieuse, de faire des démarches On 1 - pour obtenir un décret d'administration publi-

que réglementant le travail dans l'industrie "J*,]

des dentelles et tulles mécaniques ; aussi est-ce e^e '( i avec stupeur que la convention dont je viens )joràt

le, de parlei fut accueillie par la majorité des 8e

jgïlt •te ouvriers et patrons. Fonn

Un « référendum », à bulletin secret, fut des h ut provoqué, dans toutes les usinas, par l'Eman- M. ng cipation et donna une forte majorité aux pro- " )U

. positions élaborées en commun, c'est-à diw : t>u0|l

Hé travail de 10 heures pour chaque ouvrier, soit Le is, 120 heures par quatre quarts avec arrêt des cliapj >u- machines à midi et minuit, — cela donne pour 1,000

toute la semaine une moyenne de 9 heures de On ïdi travail par jour. avec, ou En Angleterre, à Noltingham, ville concur- Marn "e rente de Calais, la journée est de 10 heures éga- lège,;

lement. re. H est .fort utile d'ajouter que le travail de mt nuit s'impose à cause du prix élevé des ma- La irg chinés et de ïa nécessité où l'on se trouve de M.I

livrer rapidement les commandes, sans comp- ^ ues ter qu'il y a des métiers immobilisés — le ™a£ 4U montage d'un métier c >û.taïît environ trois se- K

Ql muiues à un mois de travail. — Chacun d'eux (j

e se paie 25 mille francs.

N |UX

Le résultat du vote secret prouve donc que c: rn

, ôtt les ouvriers réunis par l'Union qui les avait JJ

fait voter à main levée, n'avaient pas leur en- <je"s j f tière liberté. Il est bon d'attirer l'attention de aux

. nos législateurs sur ce point capital. M | Se Quant aux 350 patrons, leur vote secret con- qu'u les cordant avec celui des ouvriers, une mission

fut envoyée à Paris. ^.0

"u n'a- Très bien reçue par le président du conseil,

bûuj iest elle fut envoyée au cabinet de M. Millerand j^j où on l'introduisit auprès du chef de cabinet, 80Ui M. Lavy. L

3lo5' « Lorsque ce dernier cannut le but de notre s ^ *' , « mission — déclare le comité de i'Emancipa-

L,u

, Son « tion, — il se lançi dans des considérations !

le8 < où la question essentielle fut laissée de côté troi « pour faire place â des questions étroites de soit « personnalités et de parti pris. » dèb

on La mission fut ensuite reçue d'une façon j,{.n très affable par M. Fontaine, directeur de tés

ifes- l'Office du travail, — qui discuta sérieusement j gia el!p8 et fit connaître que l'imprudent inspecteur du vai

>ain" travail, M. Hitier, avait été mis en congé illi-1 « „.,h mité sans traitement. Pro Kru- Bref, les patrons s'étant arrêtés aux conclu- ™»

sioas de l'Emancipation, la grève éclata sans m mner que la majorité fut favorable à cette démons-1 cll.

arte- tration inopportune et dangereuse, car elle j menace toute l'industrie tullière. C est à n'y! ]

S rien comprendre. J cou- Je ne v*ux pas entrer dans les détails de v»

putés l'organisation du travail à Calais, mais il res--elier sort de ce qui m'a été communiqué sur place m" meI1 que par suite de l'adoption, par quelques mai-

sons, du travail de huit heures, certains ou-vriers ont eu des diminutions de 25 à 30 fr. par J

erves sema

ine. ... I misse L'Emancipation ne rejette pas cette durée de 1 1 Aa" huit heures, mais le syndicat, avec raison, ne

veut pas être dupe, il n'acceptera cette modifi- H f*vde

cation que s'il y a une entente internatio- vc

préti? ^Dernièrement, un orateur de grand talent ^ après étant venu à Calais dit aux ouvriers :

lit „t « Maintenez haut et ferme le travail de huit < heures et soyez persuadés que la France en- ~ « tière a les yeux sur vous et vous &d ^

l'£§ï? « mire. » j si 3tes Admiration platonique, n'est-il pas vrai ? Car is

avec ce système il faudrait de nouveaux mé- n 1003 tiers pour produire la même quantité de travail 125^ qu'actuellement. g

Leur construction exigeant énormément de g! îSs main-d'œuvre, il se passerait plusieurs années S avant que ce matériel pût être livré et par Ï543 conséquent, le chiffre des affaires de la place 936 de Calais diminuerait sensiblement. I

1448 H ne faut pas oublier que nous avons à lut-1076 ter contre la concurrence étrangère. I

Nottingham qui, en Angleterre, est le ber-3?1 eeau de la dentelle, posséda beaucoup plus de

{ 000- métiers que Calais, ses fabriques vendent en s ÏS95 France des tulles à meilleur compta que nos 139° industriels. Cela tient à la qualité des mar-10 dé- chandises importées chez nous. j

té. Rè- D'un autre côté, le marché russe nous est ,

nte^Ca- ses. l'Espagne où Barce- ' ï*o£ lone^enfurc^IfabrLU toujours ! .. Voltz grâce au même système. ia nuit L'Amérique, elle aussi, possède des métiers

Tl»«M à talle Provenanl de,R*,,*i8 Ct C°n!\Uiî3

AflVdhe àleaU calaineos. Enfin PAUemagne _et 1 Autriche j

montent elles-mêmes l'industrie de la dentelle mécanique. I

iression r[ est d()TiC inutiie d'insister sur la gravita a ! 2k»* -, la grève,'je aie contesterai da dire en teimi-dére ou! »' s r,„?v■«nt 20 franc? pur ; Midi. I semaine et que les Tradea Unions ont promis,.

parait-il, de les aider, ce qui, du reste, est leur j f intérêt, tanfiaque, ét leur côté, les patrons \.l calaisiens versent 20 francs également aux ou-vriers qu'ils.ont forcés au chômage en fer-mant leurs usines. Dans ces conditions, si cela continue, la courant des affaires se détournera j Coloç, de Calais et laisxera de nombreuses familles jeudi m dans la misère. N'ai-je pas raison de défendre vera a i l'association du capital et du travail ? »f a

Henri ROVEU COL0I (Boulogne-sur-Mer, 2 décembre 1900). s'est fô

4 suiat d

CHAMBRE &ï La g Première séance du mardi 4 décembre y

a fâ

s^

Séance ouverte à neuf heures, sous la prôsi- opérées deace da M. Mesureur, vice-président.

On reprend la discussion du budget de l'a-griculture. Les chapitres 44 à 53 sont adoptés Colo sans modifications. impéri

Au chapitre 54, M. Audiffred (Loire) propose cueil <\ Une augmentation de 50,000 fr. pour le reboi- ger. U: sèment du bassin supérieur de la Loire, qui siégeai régularis-erait le cours de ce fleuve en l'empê- cidé d chant d'entraîner des quantités considérables ment a de terrains au moment des crues. allema

Apres quelques explications de M. J. Dupuy, ministre de l'agriculture, l'amendement est re- y.^ tiré. gne, c

Un long échange d'observations a lieu entre re

iaseî( . divers députés et le ministre de l'agriculture, raison; ' au sujet des conditions dans lesquelles ont

n8 reç 5 lieu les adjudications des coupes de bois do- QJ

5 maniales, puis les articles 54 à 59 sont adop- \ : Ma r»u0

3 Répondant à une question, M. J. Dupuy tmu

; 5 promet en principe au rapporteur de s'enten-

lw sj

. dre avec son collègue de la guerre pour l'inau- gg^^ t guration de conférences agricoles dans les ca-

n,e

*st sernes, conférences qui auraient pour but, en

é^ '

donnant un enseignement très utile, de rete- ijer

^[ 9 nir les soldats à la caserne et d'enrayer ainsi 3 E a le développement de l'alcoolisme. visita s Le chapitre 60 et dernier est adopté. en°uu s On aborde la discussion du budget de Tins- ^..^ ;_ truction publique.

uu e M- Daudé (Lozère) parle en faveur de la li-

mnii

,B berté d'enseignement. Kru«

M. Couyua (Haute-Saône) demanda l'amé- au

'jf; IS lioration de la situation des membres de l'en- ^

ntrjc !S seignement primaire. Il voudrait aussi que

tr^j

t l'on maintînt un crédit déjà alloué à l'Ecole pms U des hautes études sociales. donn

1- M. Cazals (Cantal) parle dans le même sens ,,rair

0_ que M. Couyba et la discussion générale du ^

eur .. budget de l'instruction publique est close. ^ ce On passe à la discussion des chapitres. , j

Le ministre accepte, et la Chambre adopte au „flr ( es chapitre l«r une augmentation de crédit de %'0y.

« 1,000 fr. %ien ie On adopte ensuite les chapitres 2 à 40 bis,

ces avec, sur la demande de M. Delbet (Seine-et- Q-eïl ir. Marne), le rétablissement d'un crédit au col- te et a

. lège des sciences sociales. c

;le:! Séance levée à midi. — Havas. J

de Séance de mardi après-midi ia- La séance est ouverte sous la présidence de y. île M. Deschanel. \

a ^

lp. On adopte le projet modifiant la loi du 31 i

6 „;

je mars 1899 sur les Caisses régionales de crédit

res \

agricole et las encouragements à leur donner. g 3e" On revient ensuite â la réforme du ^

e f

Régime des boissons nal, .„„ Nous en sommes à l'article 9 du projet con- thu 1 .. cernant les bouilleurs de cru. ~

M. Rouvier déclare qu'il admet le privilège 3ua en" des bouilleurs, mais qu'il faut mettre un terme I*K

de aux abus. <îue

M. Caiîlaox, ministre des finances, répond -an- qu'un seul système est possible, c'est d'établir 8er

jon une surveillance à la circulation. ne° M. Charles Bos propose de soumettre les ^éi

.. bouilleurs de cru à la déclaration comme les "0I e ' bouileurs de profession. | md Fleury Ravarin est du même avis, il rw îet, soutient un amendement en ce sens. ^ît

L'amendement Kleury-Ravarin est repous- W , sè par 410 voix coutre 140. Pai

Divers autres amendements sont présentés. ^E'1 l(,a" L'un intéresse la distillation de prunelles par "a

ons I (e8

propriétaires, l'autre celle das mûres, un ôté troisième demande que les bouilleurs de cru

5 de soient soumis au droit de visite, comme les débitants. Ils sont tous repousses.

Les divers paragraphes de l'article 9 et enfin içon i>

£.nsera

fo]e

<i0 l'article sont successivement adop-

: "e tés. On adopte, à l'article 10, qui définit le ré-aent j gime des bouilleurs de cru, l'amendement sui-• du vant de M. Dubiet : illi- « Sont soumis au régime des bouilleurs de

j profession les bouilleurs de cru qui, dans le Pr

i I rayon déterminé par l'article 20 du décret du j 17 mars 1852, exercent ou font exercer pour leur j compte la profession de débitant ou de mat- **

on8" I chand en gros de boissons. » î? el'e I L'articie 10, ainsi modifié, est adopté. Fl

n'y J Les articles 11 et 12 sont adoptés sans me-j difications. La suite de la discussion est ren-

s de I voyée à jeudi. res

. I La séance est levée. Prochaine séance jeudi >lace matin, à 9 heures. » mai-1 4 p

* SÉNAT r„ ée de j bons d'importation d a, ne I La commission des douanes a adopté, par odifi- H voix contre 9 et 1 abstention, le projet | tatio- voté par la Chambre pour les bons dïmporta- j

Ition. , ^ aient M' ViSer' a«cien ministre de l'agriculture,a J

I été nommé rapporteur. Séance d%i mardi 4 décembre

■ biiitl La séance est présidée par M. Fallières.pré- h ' sident. Après le dépôt, par MM. Delcassé et

A IQe LMMWrao. de projets relatifs à la conces-s & sion de décorations supplémentaires à l'occa I

sion des événements de Cbine.le Sènat-aborde ? Car ia discussion du projet de loi relatif à l'aug- j «

v m,*- mentation de la flotte. ! -, MM. Combes, Godin, rapporteur, Bisseml, j

général Mercier, prennent part à la discussion ! général*, — La séance est levée. .Prochaine

int de j géance jeudi. innées I ît pari ** ' ""1 EU CHINE i lut- —

Mé* transport « Winlong » e ber-j Le transport français Witlong, en route dus de ! p

0ur i

a ctiine, est arrivé le 3 décembre à Saï- ,

ant en gon. ue nos Colonne allemande en danger i mar- I xientsin Le bruit court que quatre com

pagaies allemandes sont sérieusement me.na-ous est cées 9 35 milles à l'ouest de Pao-Ting-Fou. Varso- Huit compaiîrdes françaisos, ayant des provi-A des sions pour wàa jours, sont parties de PJO-

p,,a Tin"-Fou le 2J novembre pour les secourir. 1 riUS" Tientsin. — On assuré qu'une vingtaine

<vAllemands "uraient été tués et qu'un grand Barce- d *"em&

o, „ '„, £ï hlV-s^s à l'ouest de Pao-. nombre auraient été nie-r.es, " *™*-»Tiî «

)ujours -pjug.pou. La eolonue^Uemande aurait ele at-taquée par environ 2...0OO Boxers,

nétiers Explosion d'une poudrière

utriche j BJ

J^2n^pâ» les Susses a fàirexplosion. La

Le président Kryger 1 u SeiiMÀi

Départ nonr la Haye itère pu •, ,..^T, tait dec Cologne. — Le présiaent Kruger partira

concjua jeudi matin, à 10 h. 6, pour La Haye, il arri-;

M le"

vera a 2 h. 48 de l'après-midi. i t

gre

pU

Manilestation anti-anglaise | voir en Cologne, 4 décembre. — Aujourd'hui, il'jnsqua

s'es? formé un rassemblement devant le con- J M sulat d'Angleterre et après quelques moments 1 M.P< de tumulte, la foule très nombreuse, a tenté j es{ n0E d'arracher l'écusson du consulat. i Cement

La gendaf usrie à cheval a chargé la foule et ssoreta: l'a dispersée. Plusieurs arrestations ont été ^

e ̂

opérées. ■ M t Guillaume et Kruger a

Cologne. — La décision du gouvernement parcer impérial a été dictée par la prévision de l'ac- '»s H £

cueil qui attendait partout le président Kru- lesoenc ger. Une conférence des pasteurs évangéîiqusa, néen. -siégeant actuellement à Magdebourg, avait dé-cidé d'aller en corps le recevoir. Le gouverne- Ca 1 ment a donc voulu arrêter net l'élan du peuple concie: allemand. Denis,

»** paque' Toici en quels termes la Gazette de Colo- loge et

gne, qui a certainement reçu à ce sujet des Quel renseignements de source officieuse, indique les tactior raisons pour lesquelles l'empereur Guillaume raissai ne reçoit pas M. Kruger : Le ^

« Officiellement, le président Kruger a encore rang M souverain. Si un souverain se propose , • de rendre visite à un autre souverain, il est ' -, tenu à s'enquérir d'abord par voie diplomati- *

' que si cette visite répond bien aux désirs et , ' sentiments de celui à qui il veut la faire. Il tCn ' " n'est pas douteux que, si pareille question avait , 1 été posée par le président Kruger au chance- "l

: lier de l'empire, la réponse eut été négative. £ ' 1 « La raison en tombe sous les yeux : la rt visite projetée par le président Kruger n'aurait Vj

a °

en aucune façon le caractère d'une visita de h courtoisie ou de sympathie personnelle, mais

un but politique nettement formulé. Co but ^"f 1 * consiste à faire sortir les souverains que M. ■ 'S

Kruger pourrait voir de la stricte neutralité B iB h qu'ils ont observée jusfju'ici dans les affaires ^4* l" anftortransvaalienne». L'Allemagne commet-6 trait une grosse faute politique en ne suivant e plus son ancienne ligne de conduite et en aban-

donnant, ne fût-ce qu'apparemment, son pro-lS gramme rie neutralité. C'est pourquoi l'empe-u reur no recevra pas — on en arrive forcément

à cette conclusion — le président Kruger. « Il ne faut pas qu'on éveille cbez M. Kru- ,. Ma

;U ger ou chez les Boers même une lueur d'es "ou ; le poir, alors quo l'on sait chez nous qu'il n'y a * ,01rt

rien à espérer pour eux. Une des conséquen- Vlst^!

*« ces de pareil faux espoir serait, entre autres, o*tti V d'encourager les Boers à continuer la sauglan SUQ g >l" te etnèf3ste guerre de guérillas qui n'empe

chera pas la fin des Républiques boers. » Çsue Le refus de Guillaume 11 et la gj^j,

presse autrichienne ^ da Vienne. — La New-Presse fait ressortir que près

la dérision do Guillaume II de ne pas recevoir et-îd 3.1 le président Kroger, lui est dictée par de pu- ville Ht res considérations politiques. fédé 3r- En recevant Krager, l'empereur aurait craint M

de froisser l'Angleterre, mais, ajouie ce jour- prés nal, ce refus ne diminuera en rien les sympa- prou

m- thies de l'Allemagne pour les Boers. cité — Le Wienner Tageblalt ftiit remar iuer de 5

,ee que ia politique des Hohenzoliern consiste à iss 1 f*ire violence aux sentiments pour n'écouter nég< que la raison d'Etat. ame

I _ Le Waterland dit que la façon dont Kru- sion ilir 8er fut éconduit par Guillaume II fera certai- Il

nement le plaisir de l'Angleterre, mais qu'elle eess les mécontentera plus vivement encore la popuîa- HOB ies tion allemande. les

— La Deutsch Zeitung souhaite que la san îl Russie et la France appuient l'initiative d'ar I y

' " bitrsge qu'on prête à la Hollande. Ce serait là, I té d U8_ fait remar quer ce journal, une punition méritée I Lai

par les Anglais pour tous les crimes qu'ils j lais tég

commettent dans le Sud de l'Afrique. — Jvat

uar Havas. Ipul

lun

♦ nui

ROOYEUB DIVERSES K ufin Paris, 4 décembre, 2 h. 45 soir, j de| lop- JL'écliec de M. Grél»auval 1 !rV" dans le Var I J„ sui- 1* Du Journal des Débals: les , J

6 «M. Grébauval e,t sa candidature avaient]et

L 1? pris des proportions démesurées. Les nationa- j ï j„ listes parisiens n'y avaient pas peu contribué. I tr« L," Ils avaient d'abord exuité singulièrement M. h'h nai- Grébauval en ie faisant président du conseil I ,

{u municipal de Paris : chose assez inattendue, j Puis ils avaient prétendu que la province de-i dé

—„ vait partager ieur enthousiasme pour M. Gré-1 pc iTu bauval, 'tils l'avaient envoyé jusque dans ]e|v

i; Var, pour y recueillir des couronnes. I d'.

« Si la province a un peu entendu parler de j lui, depuis que les nationalistes ont jugé bon I tn de l'élever au sommet des honneurs muni ci- j erj paux, ces échos affaiblis n'ont peut-être pas eu tr: pour effet de le grandir extrêmement danslal l'opinion départementale Ce n'est pas calom-1 nier le nouveau conseil municipal de Paris de I là constater que ses débuts n'ont pas tout à fait 1 cc répondu à l'attente que le coup de théâtre de j et

paï son élection avait pu éveiller chez une partie I j>, ,roJ du pubiie Ses premières démarches ont quel-

pl 'or I que peu déconcerté les esprits les moins mal- I ' veillants. Colles de M. Grébauval, spéciale- j

Q( Jre,a ment, n'ont pas toujours paru très harrHO-l^ nieuses. Il s'est produit tels incidents qui n'ont ^

. pas témoigné en faveur de son tact et de son J j( ^£r«» discernement.

« Sa manière de comnrendre les rapports du I n >nces- prési<ienl du conseil municipal avec le prési-1 _ ifC°?' dent de la République et avec les membres du] J, borde

CT0Uvernement, sa fuite des Tuileriis, plus tard 1

1 aug" i l'affaire du banquet des maires qui, pour lui, 1 ' n'a certainement pas été un succès, d'autres j ^

seuil, {aitg encore oat

bien pu inspirer à la pro vin- ] 1 ^s,.on! ce ur.e certaine défiance sur la vocation que y lne pouvait avoir le président du conseil muni ci-1

pal de, P.ris pour le métier d'iirmoie politique L et d'homme d'Etat. La province, u ailleurs, |

s n'aiaie guère les exportations parisiennes. J ( Dans les élections départementales, les articles | ; de Paris ne sont pas le plus demandés. Or, 1 ;

M. Grébauval est assurément essentiellement] » Parisien, depuis que les nationalistes ont fait L route : de lui le représentant le plus qualifié de la

ï Saï-! Ville-Lumière. Ces circonstances suffiraient , I pour expliquer, son échec, qui est ues plus 1 incontes-tables. Si l'on joint à cela l'effort ex-

B»«' | traordiaaire^ue le. gouvernement, l'acrminis-e com tration, les comités oat déployé pour essarter j mena- c?ttè effrayante candidatures si l on songe que 1 g-Fou. tous 1er, groupes radeaux, socialistes, minis-provi- tériels avaient rtepuis quelque temps tes yeux

1 PJO- fixés f-uï Toulou et sur M. Grébauval, si l'on urir. se aftSpeile enfin qu'il s'agissait de remplacer igtaine un ancien cênéral dë la Commune que les grand électeurs du Var avaient choisi pour député,

le Pao- je résultat do cette élection apparaîtra comme été at- une chose assez simple, nullement imprévue,

et d'où il faut conclure seulement que les na-

^ 1 arse- ge révèlent pas comme des tacticiens ae pre-l0n- ^a mier ordre. >

TL.it.baud dans la Chai'dnte, 1 été dernier.)

L,e procès veuve Henry-Reynacli _ QU

< (suite) lèvent la

Nous avons dit que la cour d'assises de la Aucun S? me,^statuant sur les .conclusions du minis- cria de : tère public, dans ^affaire Reinach-Heory, s'é- M. La tait déclarée compétente, contrairement à ces annonce: conclusions. neurs a

M. le substitut Rambaud, organe du minis- verser 1 tère public, a déclaré immédiatement se pour- d'eux fa voir en cassation. L'affaire estdonc suspendue prises cc jusqu'à l'arrêt de la cour suprême. Puis,

Mouvement administratif venir «f r *DC*BS Â M. Pauchard, secrétaire général de la Creuse,

autres

■ est nommé sous-préfet d'Embrun, en rempia- VOU(

jrt

,j' ! cement de M. Bouquet. M. Nadaud est nommé

T6rK;it à

I secrétaire général de la Creuse. — Havas. propage Le tsar dans le Midi de la France M. C(

M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, pourqus a déclaré ne rien savoir des intentions prêtées du dépi par certains journaux du matin au tsar Nico- au lieu las II de venir passer le temps de sa conva- M. Ls !es>:enee en France, sur le littoral méditerra- mendin néen. — Havas. donc pa

Macabres découvertes CTU>°- a' Cs matin, vers huit heures, Mme Stein, • W.'

4A

{ concierge au numéro 205 du faubourg Saint- S Denis, a découvert, en ouvrant sa porte, un

r(S^à

nt

paquet volumineux qu'elle emporta dans sa ' . lo loge et ouvrit. _ je Quels ne furent pas son effroi et sa stupé- ,

faction en apercevant des débris humains, pa- P j. j raissant provenir du corps d'un jeune homme. ,, ',•

Le ventre avait été ouvert. Les intestins et , les parties sexuelles avaient disparu. ch ntie

Le crime paraît avoir été commis la nuit. , ' . Le commissaire de police a fait transporter S

' ces funèbres débris à la morgue. • — Ce matin également, vers neuf heures, ^ ,

' deux passants ont trouvé, rue des Plâtrières, à mar

;,'c : Belleville, en face lo numéro 12, le corps d'un

M i

; homme coupé en morceaux et enveloppé dans veron

j une couverture de cheval. «outen

Le commissaire de police a aussi fait trans- , ■ t porter ces restes humains à la Morgue. — .,

ai étè .. Havas- lieu ce

t rf^S 0 S |»17t A

parla" ; CurooHroe ût I m È I Ç'ee

La grève de Ludres po^; WSuite) calme

1. Mardi, a deux heures de l après-midi, a eu « _ v lieu à Nancy, dans la galerie nord de la salle neuve a

Poire!, la réunion annoncée des ouvriers gré- der le

y. vistes de Ludres. En raison de la Sainte- ciale, s Barbe, jour de repos dans les galeries minières, ûm

a. un grand nombre de mineurs habitant Nancy

reçoh

g j et les ccrimunes suburbaines, étaient venus à yi. cette réunion, on comptait environ 400 assis- (jant 1 tants, dont une cinquantaine de femmes. M. Pui Sîainmesse, président du comité de la grève, a

et, \

préside. Il a à ses côtés MM. Goudet, vice- M6ur ae président du sjmdicat des mineurs de Meurthe- Gel 'ir eî-Moselle, Clauset, délégué mineur de Maxé-u- ville, et M. Lacaille, secrétaire permanent de la victoi

fédération des syndicats. neuw nt M. Stainmesse, après avoir ouvert la séance, nous *• présente M. Lacaille à l'assemblée. Celui-ci le m< a- prend aussitôt la parole. U fait, avec une viva- H <

cité émaillée de nombreux quolibets à l'égard tants er de M. Foutd, l'historique de la grève, retrace séani à les revendications des grévist-s et rappelle les

ter nôjîociarlons auxquelles il a assisté et qui ont ont é amené M. Fould à accorder certaines conces- réun:

u- sions à ses ouvriers. ai- Il examine ensuite une à une toutes ces con-lîe cessions, donne sur chacune d'elle des explica- Q

0 la- tions et déclare que les ouvriers ne peuvent cont

-les accepter, car, dit-il, elles ne sont pas suffi- g

0U|

la santés. çes

, ar I M. Lacaille continue en disant que le comi-

Ptnp là, 1 té de la grève, avait demandé a MM. Basiy et p, tée j Lamendin, députés socialistes du Pas de Ci- {érei 'ils j iais, de venir à Nancy pour soutenir les re-— I vaadications des grévistes. Mais ces deux dé- ^

u 6 1 putés, ajoute- t-il, lui ont répondu que, préve-, Q, I nus trop tard, ils ne pourraient, en tout état ..j

na ] de cause, arriver que dans les derniers jours pnc I de la semaine.

C,-;U 1 I U termine en disant que M. Fould reçoit g

r. I depuis quelques jours du minerai de Homé- t0jr ! court-Jœuf. Ce minerai lui serait envoyé par

ooa I M. Sépulchre, directeur des hauts-fourneaux \ do Maxéville, « son concurrent commercial, — I explique M. Lacaille, — son ennemi politique

ient ] et religieux ». I< ma- ] — Puisque, dit-il, les patrons s'unissent con- de mé. | tre nous, unissons nous comme eux. Tout à d'

0]

M. | l'heure, vous aurez à vous prononcer sur des Lui iseil j question» sérieuses. £ lue. j M, Clauset, délégué mineur de Maxéville, q

^da-j déclara que le minerai envoyé aux usines de m

a 3ré-1 Pompey ne provient pas des mines de Maxé- tra is le I ville ni de celles de Ëouxières-aux-Dames, ni rua

] d'Amance. » de ] M. Stainmesse ditqu'il faut que les mineurs bonI travaillant dans les galeries de M. Sépulchre j aici- ] envoient des délégués pour déclarer qu'ils ne

C0J 8 eu travailleront plus si l'on continue à fournir fttî dans] du minerai aux hauts-fourneaux de Pompey.

lom- ] _ J'irai, ajoute-t-il, à Homécourt-Jœuf, et is de j là, je proposerai aux mineurs de faire cause ^ 1 fait j commune avec nous et de déclarer la grève, JQ 6 4e I et, malgré qu'il y ait beaucoup d'Italiens, artie | j'espère que ceux-ci ne nous abandonneront i««V pas 1

v'

mal" I ' M. Lacaille prend de nouveau la parole pour r 0

;iale- J déclarer qu'il n'a pas voulu froisser les mi-rrno-1 neors de Maxéville en disant que du minerai n'ont ] itait envoyé des mines de M. Sépulchre à cel-3 son ] i

çs de Pompey. M

| M. Stainmesse tient à reprendre le récit des 1 ta ts du | incidents qui amenèrent la grève. Il insiste i

e )rési" I particulièrement sur le refus de M. Fould de m as du ] i

e ri?cevoir comme délégué lors des négocia- fé

! tarr* I tions des premiers jours. I pi H lui, | — Ce qui n'a pas empêché M. Fould, dit-il, utras j

(le vouloir m'acheter 1 Mais je lui ai dit que

ovin- ] je n

'étais pas encore « assez gras » 1 a T*8! M. Stainmesse continue: p unici-j —Tons les syndicats de Nancy nous eont „ itique]venag en aide; le syndicat des mineurs nous leurs, j

a aCcordè des secours, et nous pouvons lutter

innés. ] cor!

tre ce potentat qui, en l'honneur du ma- »; ticles | jiage de son fils, vient d'envoyer 50 fr. aux ~

* ' 1 .\lsacienS"Lorrams. smentI ye qu'il y a de regrettable, ajoute-t-il, ce L t fait ]

g0Et j

es défections qui ont eu lieu parmi nous. |

de ls Le découragement existe dans le groupe des raient

0Uvriers de Ludres, mais les autres groupes

{;

s plus maintiennent ferme les revendications et au- 4 ■rt ex- cuû pRrmi eux n'a repris le travail,

mms- En terminant, il flétrit les ouvriers qw, wartPr j après avoir voté la grève, sont rentrés dans j je quej j^g g

a]er

ie

s, succomliant, dit-il, aux tenta- L minis- tioOS dtg chefs de chantier et du commissaire . sy?,ux spécial qui, à Ludres, va chaque jour de \ S1,10n groupe en groupe dire que la grève est termi-ipUcer n£C et )0Citer les mineurs à reprendre le tra-ue les „ajj iéputé, II*. Lacaille 'êclare à ce moment qu'une I :omœe „

uêt

e faite dans la salle, pen ant que M. Stain- J

irévue, megse av

ait la parole, a produit 33 fr. 85. Une ?8,na" autre quête faite à la sortie d'uue messe de : t*»l Sainte-Barbe a produit 15 fr 45 Gss deux , Qce' re sommes seront remises au comité de la grève e Pre" M Lacaille demande ensuite aux ouvriers • I si, oui ou non, ils veulent la continuation de

-raii > Des cris pom- ainsi dire unanimes de : Oui.

ieorges 1 M. Stainmesse, que cette manifestation ce >r \ • satisfait D*S. fait la proposition suivante Ï 1

— Que ceux qui désirent la reprise du travail lèvent la main.

Aucune main ne se lève et da nouveaux cris de : Vive la grève ! se font entendre.

M. Lacaille a de nouveau la parole pour annoncer que le comité du syndicat des mi-neurs a décidé que chaque syndiqué devra verser 1 fr. par semaine pour la grève. Si l'un d'eux faillit à ce devoir, des mesures seront

; prises contre lui. . Puis, il demande si l'assemblée veut faire

venir un député ouvrier pour faire des confé-rences à Ludres, Neuves-Mai sons, et dans les autres centres miniers du département? Il voudrait aussi que le comité de la grève se Tendit à Jœuf-Homécourt pour y faire de la

I propagande. I M. C(aus?t, délégué de Maxéville, demande J pourquoi on n'a pas fait appel aux députés jdu département, notamment à M. Chapuis, I au lieu d'appeler des députés étrangers ? i M. Lacaille explique que MM. Basly et La-I mendin sont d'anciens mineurs. Ils pourront [donc parler plus utilement aux ouvriers.

Un assistant, malgré cette explication, s'é-jerie : a II est malheureux d'aller chercher des Jcèputés dans le Nord ! »

M. Stainmesse sorti un instant de la salle, revient justement à sa place au moment où

I sont lancées ces paroles. Il s'écrie : I — Je crois qu'on parle politique. Il ne faut | pas de politique ici 1

M. Lacaille lui donne en quelques mots {l'explication de l'incident. Puis M. Stainmesse ] flétrit les procédés employés par les chefs de | chantier pour faire certaines souscriptions

, I dans les mines. Il cite notamment une retenue de 0 fr. 2o

| qui a été faite à tous les ouvriers pour offrir 1 un cadeau à M. Fould fils, à l'occasion de son 'Jmarisge. I M. Stainmesse ajoute que les mineurs trou-II veront toujours en lui un camarade, prêt à les

soutenir, bien que « M. le maire de Nancy "Jm'aitdit que j'étais un anarchiste, lorsque ' ] j'ai été le trouver pour demander la salie où a

l lieu cette réunion 1 » »l M. Stainmesse dit enfin que, s'il iaut agir

| par la force, on agira, et il cède la parole à ]M. Lacaille qui demande de nouveau à l'as-

! sistance s'il faut faire venir un député nal-Mneur? , ~ • . j C'est par des cris unanimes de : Oui ! oofl

| qu'on lui répond. Uo assistant : — Il faut la grève générais !

là outrance l I M. Stainmesse intervient une fois encore I pour déclarer que toujours il a recommandé le | calme, puis il s'écrie :

u « — Ceux qui veulent faire du potin (sic) e ! peuvent en faire 1 Je ne puis plus re'ia ■u^U'

1 der le calme I Qu'on tasse une révolution to* '- ciale, s'il le faut I » s, ] Une voix : — Il faut empêcher que M fcould y | reçoive du minerai I à 1 M. Staiumesse : — Je ne psux pas cepen-

?- 1 dant me mettre sous le train pour l'arrêter l L i Puis le président donne la parole à M. Gou-e> Idet, vice-président du syndicat des mineurs de 3- I M6urtho et-Moselle. e- I Celui ci combat l'idée d'une grève générale, é-1 — Unissons nos efforts, dit-il, pour sortir la victorieux de cette première lutte entre les mi-

neur» et les patrons de Meurthe-et-Moselle et -e- nous verrons, par les résultats acquis, que tout ci le monde en bénéficiera. » a- Il est quatre heures. Déjft beaucoup d'assi--rd tants quittant la salie; M Stainmesse dédaro a ce séance levée. ies Aioutons que MM. Lacaille et Stainmesse mt ont été maintes fois applaudis au cours de cette ss- réunion.

faculté de a lettres ra Conférences de mo'-ale. — La prochaine Bnt conférence du cours de morale professé par M. im" Souriau à l'usage des instituteurs et institutri-

ces de la ville de Nancy,' se fera dans le grand a:" amphithéâtre de la Faculté des lettres, le jeudi r,et 0 décembre, à quatre heures. Sujet de la con-

férence : Devoirs personnels ; respect do soi-r6* même ; utilisation, dans l'enseignement moral,

du sentiment de l'amour-propre. I'7e"' Cours publics. — Vendredi 7 décembre, à 'tat dnq heures. — Géographie physique. — M. urs Thoultt : Considérations générales sur le

. cours. Ç°!t Samedi 8 décembre, à quatre heures. — His-ûé" toire locale. — M. Pfister : Htstoirs de Nan-y; Par COUP d'œil sur 1 histoire de Nancy de 17*9 à au_x 1789. • Nécrologie

Nous avons le regret d'apprendre la mort sc-n- de M. le capitaine d'artillerb) Roussel, officier ■t à d'ordonnance de M. le général de Cornulier-des Lucinière.

Le capitaine Roussel, qui souffrait depuis ille, quelque temps déjà, avait dû s'aliter. Lundi • de matin, sa maladie s'aggravant, ou dut le axé; transporter à l'hôpital militaire, où il eit mort ', ni mardi matin, à deux heures.

»*• :hre Nous apprenons la mort de M. O'Gorman, * n.e comte romain. Il a succombé lundi soit à une rn^r attaque qui l'avait frappé lavant-veille. », et Pour les Amis de l'enfance (suite) ause Nous avons reçu de Mme Emile Payard, :eve- 10 fr. iene, n0n !r0Dt Le Comité des Dames a reçu 100 fr. de M. pour Fould, à l'occasion du mariage de son fils. mi: Vol d'une bicyclette (st.ite) cenn

i cel- La bicvclette volée lundi soir, rue Hérê, à |M. Edmond Belling, a été retrouvée dan-; un

t des I tas de sable, rue de Paris. Il est probable que isiste le voleur, voyant qu'il ne pourrait se défaiie ld de que très difficilement de Crtte machine, M pré-joda- féré "abandonner. Elle a été rendue à son pro-

■ priélaire.

l'qùé Etat CITU de Nenoy du 4 décembre Naissances. — Jem-René Salles, rue d s

Pont», 4 bis. — Germaine-Maria-H miette 8 Picquart, rue du Petit-Bourgeois, 5.

int0,Ui! Décès. — François-Constant Jacquemio, 70

lutter u

^re

ja t)

jctrine chrétienne, ru* du

12t; Montet. 129. - Achille Croisette Gi ans. er, goebmt, rue du f mbourg des 1 rois-M uso-,.--,

_ 49. - Anirée-Marie-Au^uste Tenette, 10 m is il, ce . *

rue d" Mon Désert 140. Euohi isie

nou8.|K.y~.y rgutiero veuv? Ory r*e Sainte-pedesj*. ' 03 _1 Marie Gros» 70 ans, sans i>ro-V'P,? frsaôn. veuve S .hauli, rué Mac-Mahon, 67. —

et au- ^noe.Marie-Félicitè Crouvezier, 53 ans, ren-tière, veuve Burgaux, rue de Metz, 56.

* <?U'' I Marie-Philou>ène Fauconnier, 50 ans, sats f t** I profession, épouse Némard, ru^ Ssllitr, GG. —

7 . " I Charles Léon Roussel, 51 aus, marchandée r tonneaux, rue des Fabriques, 18. — Je«n-B»p-

Dur ae Emile-Frédéric Roussel, 45 ans, capitai-,t<îr

tml" ne d'artillerie breveté, de l'ètat-major do la 11»

le tra- ,jiv

-1£

j00j

chevalier de la Légion d'honneur, , _ J rue du Bastion, 14. — Madeleine Siflîert, 1 e;, ■-, Imois 1,2, rue du Bastion, 7 bis. — Jean-Bap-

._t.mn- t

.ste

Henry Royer, 34 ans, cordonnier, avenue ~] une (Mitton, 4. — Aline Félicie L-;.luit, 7 mois 4 isse ae j :

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e l'Equilation, 13. — Eugénie

s oVux jg.ir i

rjQ aQgj

journalière, veuve Dentiuger,

ion de Seule la bonne qualité est bon marché. Voi-là le principe absolu de la maison Gillet-La-

: Oui. fond, coin des rues Stanislas et d'Ame: val, à Nancy, qui est la mieux assortie en vêtemtots

tion ne pour hommes, jeunes gens et enfants, b:s prix, te : 1 sont surprenants de bon marché.

apjteggij[J Déeembçe IfBt pcr? RÉPUBLICAIN

On nous écdt de Ghambley : « Dimanche matin, l'affiche suivante était I

placardée à Chambley : me Réunion publique le dimanche 2 décem ma

ire, à 2 heures 3]4, à la sa!7" de la mairie. M.deFij-" mdidai naliste agri-eole expo* program ]

M. de Faultrier, venant de Nancy, est ar- j>jj, rivé par la train de 10 h. 1/2. pa Le nouveau candidat commence sa tournée, raj en vue de son élection législative, par Cham ( bley, son canton d'origine.

Sa profession de foi, qui vient d'être affi- KP chér, dit entr'auties choses : 'a„( « V«us allez nommer un député dont le nmn-« dat expirera dans dix-huit mois. jcg « Il est inutile de présenter un programme p01 « détaillé. Il faut courir au plus pressé. On j « nous humilie à Kiel et à Faehoda. Assez ce « d'humiliations ! » f

€ M. Je Faultier semble ignorer que le C0I voyage de la flotte à Kiel a été ordonné par le CIC ministère Môline... et probablement conseillé j^li par la Piustde. Nous regrettons toutes les l rancœurs rapplées parM.deFaultrier.la ques- me tion est de savoir si un peuple peut toujours y échapper. Est-ce que les Allemands ne se voient pas obligés, à cette heure même, de . rentrer les acclamations dont ils se dispo ' saient à saluer Kruger ? ^

A 2 h. oi't le concurrent da M. Lebrun fait Pa

son entrée dans la salle de la mairie, accom- P°r pag'aé do M. Aubry, conseiller d'arrondisse- re£

ment. M.Nau, mairo, préside la réunion. MM. p0

Aurélie Roge,* et Prosper Gilbert, conseillers municipaux, l'assistent et prennent place à ses ,le

côtés. ?" M. la président donne la parole au candidat. ~ M. de Faultrier expose ses idées. Tout en ?°

acceptant le régime de la République, il ne cache pas son antipathie pour le ministère ÏÏB

actuel. Xr Il dit notamment que si M. Rolland, dont il W!

connaît et apprécie les sentim nts politiques, '?i avait maintenu sa candidature, il ne serait pas présenté. Mais M. Albert Lebrun ne s'est pas 25 pronencé assez nettement contra le ministère Waldeck-Rousseau. "Voilà pourquoi M. do rj Faultrier est candidat. ,

En terminant, M. de Faultrier fait un vigou-reux appel aux cultivateurs de ce coin de fron- V"î itère mutilée et les engage vivement à lui don- i5 ner leurs voix pour sauver la France en dan- J" ger.

Quatre-vingts personnes environ assistaient fo à la conférence qui a duré une heure. Aucun de incident, aucune manifestation ne se sent pro- cb du'ta.

A l'issue, le nouveau candidat nationaliste Rgi'icoie, ou... réactionnaire orléaniste, en-touré de ses partisans, a bu le bock de l'ami- f1( tiô dans une auberge de la localité. »

Liss Prévoyants de l'avenir la Les présidents de sections des Prévoyants eu

de l'avenir ont reçu de M. Graux, administra- ri teur séquestre de la société, un* lettre leur de-maniant de lui adresser personnellement d< fonds rt correspondances. d<

« L'ÎS fonds que j'encaisserai, ajoute M. Graux, seront portés à un compte spécial et feront l'objet d'un remboursement aux intéres- „, sês, s'il est décidé définitivement que la socié- p, té a pris fia. Dans le cas contraire, ils rece a vront leur destination normale. Par suite, vous a, aurez à mentionner dans vos diverses pièces £r que les versements sont faits par votre inter- p méliaire entre les mains de l'administrateur séquestre.

Il ne m'appartient pas de trancher les diffi-cultés pendantes ; ma mission d'administra- éi teur provisoire se borne à maintenir le statu K1

quo ; mois je compte prochainement consulter h les sociétaires sur le parti à adopter dans le l< courant de ee mois.

Dans la situation présente, et tant qu'une décision définitive ne sera pas intervenue sur b la sort de la société, il n'est plus possible « de d recevoir d'adhésions » comme il « n'y a pas Heu d'effectuer de remboursements ».

La « Saint-Eloi » à Nancy (suite) q Comms nous l'avons déjà dit, la Saint-Eloi v

a été fôtêe à Nancy par tous les ouvriers en C métaux, notamment par le personnel de l'u-sine Fabius Henrion, de Jarville. A l'hôtel do <} l'Europe, où tous les ouvriers de l'usine de à Jarville étaient réunis, sous la présidence de à M. Schlick, son directeur ; ceux-ci ont affirmé c< leur sympathie pour leur chef direct et l'ont 6

•vivement remercié de sa sollicitude pour eux, depuis la création de l'établissement de Jar-ville et surtout pendant l'année qui venait de s'écouler. Et, coaarne preuve de la sincérité de £ leurs sentiments, comme témoignage et souve-nt de leur estime, ils lui ont offert, comme les 8 années nrécédente?, un présent qui a été ac-cepté par l'honorable M. Schlick, qui les en a remerciés par un petit discours qui est à rete-nir, tn ee qu'il recommandait l'union, la con- • corde entra les ouvriers, l'effort commun pour ^ arriver à donner au chef de la maison, M. Fabius Henrion, les satisfactions qu'il était en d di oit d'attendre de tous.

Ea effet, M. Schlick disait : " « C'est, pour la troisième fois que j'ai l'hon- *

« nsur et le plaisir do me trouver au milieu de j « vous à l'occasion de la Saint-Eloi.

« Croy«z bien que je suis très touché do l'at- . « facilement et de la sympathie que vous me v

« témoignez tous à nouveau. a « Le souvenir que vous m'avez encore offert « cette année restera pour moi, comme les pro- t « miers, un souvenir d'autant plus pré.-ieux « que je sais que vos sentiments sont sincères « à mou égard.

« Vous ma connaissez bien, d'ailleurs, tel « que jo suis : vif, peut-être, mais franc, sans « arrière-pensée, défendant les intérêts du pa £ « tron, en même temps que les vôtres. j

« compte que vous continuerez, comme j « par le passé, à me prêter votre loyal con- ' * cours, seul moyen d'arriver à faire de la , « bonne besogne, à lutter contra la cencurren- ' * co et à donner au chef de la Maisou les satis- i

« factions qu'il est en droit d'attendre de nous. « Ja bois à vitre santé, à celle de vos famil- (

« les,* ainsi qu'à l'union qui nous est toujours i « si nécessaire pour accomplir notre tâche « commune. »

B >nnes et encourageantes paroles, de natu-re à resserrer les liens entre ouvriers et pa- ' ti uns, et que nova avons plaisir à propager. j

Uniou patriotique des conscrits ] Tirage de la tombola de l'Union patriotique

des conscrits de Nancy, classa 1900. Numéros < gagnants :

1480 501 362 1475 209 992 545 103 1359 23 700 1311 108 310 208 2G6 307 1234 707 1079 178 823 151 594 47 829 927 824 250 474 781 251 929 1040 128 327 304 767 864 917 901 930 892 300 1061 245 1020 1309 810 8'i 34 1003 537 1307 1101 234 491 1081 728 1203 45 1112 1268 377 408 1119

L-s lots pourront être réclamés chez M. Henry, rue Kléber, 24, tous les jours, de midi A deux heures, et, le soir, de six heures à huit h «très, jusqu'au samedi 15 décembre inclus. A partir de cette date, les lots non réclamés se ront acquis à la Société.

Le comité de l'Union patriotique des cons-crits remercie les généreux donateurs, qui ont bien voulu participer à la réussite de la tom-bola.

Ls comité remercie également les charman-tes auêleuses et vendeuses qui ont contribué dans une large part à la réussite du bal.

Une affaire obscure Dans ïa nuit de lundi à mercredi, vera une

heure du matin, le séraaphoriste du chemin de fer, près du Pont Fieury, était averti par deux individus do mine patibulaire que 1 on entendait des plaintes sur la voie ferrée, à la hauteur de la brasserie Betting. Il se rendit à cet endroit et trouva un militaire du 5« hus-sards, étendu sans connaissance, portant plu-sieurs bïesiures à la tête.

Le sémaphoriste fit avertir le garde cham-pêtre de Maxéville» ainsi que la gare de Nan-ti/. Le blessé fat ensuite transporté sur une voiture de laitier à l'hôpital militaire.

ÏA on constata qu'en était en présence du c.v^lin Pirisot, faisant fonctions de bicyclista, au 5e hussards. Oa constata qu'il portait au

Stoé gauche de la tûte use blessure mesurant]

plusieurs centimètres de longueur. D'autres I orOT traces d'ecchymoses furent relevées sur la fi J £ gure. j

vie Le blessé n'a pu fournir aucun êclaircisse- j glo: ment. Ses premières paroles ont été pour de-1 par mander des nouvelles de sa bicyclette. j i

I D'après les constatations des médecins dej taei l'hôpital militaire, les blessures du cavalier I sa i Parisot proviendraient d'une chute qu'il au-1 J rait faite, et non de coups qu'il aurait reçus. I (Ne

On suppose que ce militaire sera descendu I Toi d'un train en marche, et que c'est ainsi qu'il I se sera blessé, ou bien encore, qu'étant à bi- j cyclette, il aura pris la voie ferrée pour la I { route et n'aura pas tardé, s'embarrassant dans I Q ni les rails, à faire un chute qui, de prime abord, pouvait faire croire à un crime. I ^

va Parisot, qui a repris entièrement connaissan-1 i>as ce, ne veut fournir aucune explication sur la I façon dont il a été blessé. Tout*s ses paroles] consistent à réclamer sa bicyclotte que l'on I I croit avoir été oubliée par lui dans quelque èta- J mit blis^ment où il se sera arrêté. I -vie

Ajoutons qu'à cette heure Parisot est absolu- ma ruent hors de danger. I apf

Objets perdus on trouvés TS

^ Ferdu : par M. Bedin, rue Glodlon, 3, une Pei

m jntre en argent ; par Mme Balhé, Grande- -Rue, 129, un {orU monnaie, contenant 15 f r. f** par Mme veuve Masson, rue de Serre, 5, un qu< porlc-monnaie, contenant 6 fr. ; par M. Ter- lr£ reaux, villa de la Pépinière. 2, un porte-carte ;

.par Mme Coze, rue de la Ravicelle, 23, un T portefeuille, contenant 500 fr. ; par Mme Bauer, .l

rue de la Comrnanderie, 55, un mandat-poste a

de 20 fr. ; par M. Célarius, rue Saint-Julien. 35, aei;

un porte-monnaie, contenant 65 fr ; par Mme Latasse, rue de l'Etang. 73, un chale en laine \ noire ; par Mme Anet, à l'école forestière, un boa noir; par M. Galligcon, du S" d'artillerie, , un porte-monnaie'contenant 10 fr. ; par Mlle , Geutuneuse, rue de Toul, 44, un bracelet or et argent; par M. François Lallemand, de Saul- se&

■xures-les-Nancy, un porte-monnaie contenait auJ 150 fr. ; par Mme Henry, rue Charles III, 112, 1

un porte-monnaie contenant 19 fr. ; par M. a I Hirot, avenue de Boufflers, une paire de chaus-sures; par Mme Lévy, rue du Téméraire, 30, un réticule, contenant un porte-monnaie ren- j fermant 60 fr. ; par Mlle Barner, rue de la I Gendarmerie, 2, un porte-monnaie contenant] 16 fr. ; par Mlle Beaurcgard, rue Saint-Jean, ] A 32, une montre en argent.

Trouvé, au faubourg Saint Jean, un porte-1 ( feuille contenant des photographies et cartes nie de visites; le réclamer à Laxôu, rue Basse, |vo: chez Mme Faye. Jme

Attaqué sur la route I pa L'un de ces derniers jours, M. François Rnf-

fier, toucheur de bestiaux à Nancy, se rendait Rei de Charmes à Epinal, lorsqu'il fut attaqué sur Le la route de Portieux par un individu inconnu na

; qui le frappa et finalement lui enleva sa pèle-1 « . rine et un petit sac à provisions. j «

M. Ruffier retrouva sa pèlerine sur le bord « t de la rivière, où son agresseur l'avait aban- *

donnée. ] « • Accident du travail I , ' Lundi, dans l'après-midi, M. Constant Vi-" gnot, manœuvre, rue Clodion, 22, étant occu-

to ' pé à la démolition d'un hangar rue d'Alsace, oj a reçu par mégarde une planche, jetée par un

s autre ouvrier. M. Vignot, qui a eu l'os du nez m ' fracturé et une forte ecchymose à la lèvre su- j ,

é " périeure, a été conduit à l'hôpital. Rafle de vegabonda I Cl

Dans la nuit de lundi à mardi, !a police a - été appelée à taire une rafla de vagabonds et éd t gens sans aveu qui avaient élu domicile dans H r les compartiments de wagons stationnés tur ti< 9 les voies de garage du chemin de fer, au Mon- ri'

Désert. Jt 3 Plusieurs d'entre eux, qui sont d'incorrïgl- le r blés vagabonds, ont été mis, mardi matin, à la «s 3 disposition du parquet. I S! » Gant Perrln

C'est demain mercredi 5 décembre, et jus- ?J qu'à dimanche 9 inclus, que commencera la [0 i vente réclame annuelle du Gant Perrin, A la J to

i Chevrette, 29, rue Saint Georges, Nancy. j <j,-Les hautes récompenses, grand prix et mé-1 ̂

0 daille d'or, que vient d'obtenir le Gant Perrin, e

, Q à l'Exposition universella,le place sans conteste e à la tête de la ganterie française. Celte vente I ra â comportera les meilleurs spécimens à des prix t exceptionnels. j p

( Petites correspondances lli

e Demande. —La loterie de la Société des e Arnis des arts a t-elle été tirée? Kj, . Réponse. — Oui, cette loteri8 a été tirée le

P,

s 8 novembre. j \1 " Millery

On nous écrit : j c< !^ K Mlle Baillaud, de Frouard, est nommée c<

" institutrice adjointe à Millery, en remplacement * de Mlle Besse, nommée à Jezaicville. P'

' Un cours d'adultes est établi ici et se fait v. deux fois par semaine, le mercredi et le sa - k medi. 30 jeunes gens, ds 13 à 30 ans, le fré-quentent régulièrement. En outre, tous les n

quinze, jours, une séance de projections îumi- ^' neuses est donnée ; la première a eu lieu sa-1 *"

. medi dernier, la vaste salle de l'école des gar- J P. çons était remplie. J 8:

A l'éîole des filles, un cours d'adultes est P . aussi établi, il est compris d'une façon spé- P

ciale, il est transformé en école ménagère, où, ' tour à tour, on fait la lessive, le repassage, la ! " x couture et la cuisiné. » | f!

se là Etat civil da Dieuîouard j n

-i le ^g Naissances. — Micheî-Gonstant-Paul Ver I

c ^ gnes. — Marle-Thérèse-Noêmiii Sesmat. — tl Ernest Pagny. — Jules-Joseph Paul. — Louise g

lfl Rohrbacher. — Joséphine Dilz. — Charles- ' " Hubert Miutzel. " a Mariages. — Jean Ditz, forgeron, et Marie j j. Zenzernn. — Augustin Thoruassin, employé, s. et Céiestine-Victorino Grill. , Décès.— Julien-Nicolas Bildé, marchand L, i'. ds porcs, 41 ans. — Jean-Nicolas Hardy, for-

geron, 55 ans. I § e Toul â

La Société Sainte Cécile, de Toul, a célébré, J dimanche dernier, sa fête patronale, sous la

E présidence d'honneur de M. le chanoine Eioy, j; archiprêtra, par l'exécution, à la cathédrale, . d'une fort belle messe en musique. g

ie Rompant pour une fois avec ses traditions, f >s qui l'eussent conduit à faire entendre près- r qu'exclusivement des œuvres de musique sa>- ^

1 crée, appartenant à l'école palestrienne, elle a, r ) celte année, chanté une messe moderne, écrite i par un religieux, Fr. Albett des Anges, à l'oc- ^ t casion des fêtes données en l'honneur de la L i canonisation du bienheureux J.-B. de La L I Salle, le fondateur de l'ordre auquel l'auteur c l appartient. -

Celte œuvre, bien qu'étant d'une conception \ ! moins élevée que les pièces paleslriennes et

£ ne présentant pas leur austère et sévère J lC. beauté, est loin d'être dénuée d>s charme, di Le Gloria, tout empreint d'a'tlégresse naïve, £ lit tout débordant de fraîcheur et de iumineussL is. gaîté, a été pariiculièrement apprécié, és La messe toute entière, d'uûe facture plus!

accjiSiib'e que celle des .œuvres constituant le ] s- répertoire habituel de la Société, a dû vraisem-1 nt blablement plaire â la plupart des nombreux ] n- assistants.

L'exécution a d'ailleurs été de tous points 1 n- parfaite ; l'éloge du savant et habile directeur I ué de la Société, M. Oury n'est du reste plus à '

faire. Cet excellent musicien avait eu, à cette occasion, l'heureuse idée de composer et de i

ne faire exécuter par ses artistes un motet ; Deus i lin meus, écrit dans le mode hypo-dorien sur un ar thème grégorien. L'œuvre est de belle venue on et la fin surtout présente une grande am-Ja pleur.

t a Un choral de J.-S. Bach, avec paroles la-IS. Unes, couronnait de ses harmoaies larges et iu. grandioses — musique de pierre de taille,

comme disait Berli#z — ce programme d'une m composition très artistique et d'une musicalité

parfaite, dont l'exécution irréprochable fait le plus grand honneur à la Société Saiate-Gè-cile. ,, .

. M. Merklen, le sympathique et dévoué gt£ trésorier de, la Société tenait l'orgue d'accom-

pagnement. . _ M, Raymoni feanjeap! organiste da Gen-

goult, remplaçait M. Oury au grand orgue, avi L'allocution de circonstance, consacrée à la gaj

vie et au martyr de sainte Cécile ainsi qu'à la Gu glorification de l'art musical a été prononcée toi] par 1" P. Thiriet de l'Ordre des Dominicains re

La rr>'Ate, au profit de l'œuvre, a été faite par sen M. M■ -r. et Mlle Mothilde Chilot. pai

— M. Richardin, receveur de l'enregistre- °.u

ment, 2e classe à Toul, est mis à la retraite sur ™J sa demande. J

M. Caboche, receveur de 3e classs à Bavay Pr' (Nord), est nommé receveur de 2e classe a mf. Toul. Cautionnement 12,500 fr. v01

Colombey j Un incendie a détruit une meuTe, contenant J®*

6,000 ki ogras»«n*s de paille, appartenant à M. Nicolas Simon, cultivateur. Les pertes . évaluées à environ 250 fr. sont couvertes par l'assurance. ^

Lunévilla j Lundi, vers deux heures et demie de l'après- Du

midi, un commencement d'incendie, dû à un bel vice de construction, s'est déclaré dans une maison portant le n» 114 de la rue de Viller, tt appartenant à M. Bajot.

L'alarme n'a pas éié donnée, car le feu a été rapidement éteint pat-les voisins ; les dégât* peut importants sont couverts par l'assurance. ]

—- Le nommé Jules Jacquot, 35 ans, ouvrier gai jardinier, sujet allemand, a été déféré au pnr- me quet sous l'inculpation d'escroquerie et d'in- pi i; fraction à un arrêté d'expulsion. à r

Jœuf * m s Un intrépide chasseur de Jœuf, M. Théobald,

a tué dimanche dernier, aux Baroches, d'uoe seule balle bien dii igée un sanglier du poids respectable do 280 livres. ga Comme bien on le pense, cet heureux nem-rod a reçu de nombreuses félicitations.

— Lundi un èbov.lemeut s'est produit dans rai

les chantiers d'une entreprise de Jœuf. ltl

Un ouvrier, nommé Duval, a été tué. Un de 1

ses camarades a eu une jambe cassée ; trois autres sont blessés, mais moins grièvement. 'r£

M. le docteur Chevalot, mandé aussitôt, leur rta

a prodigué les premiers soins. al

Tifllii PUBUQ0E S * qu

A propos de l'ancien Saint-Julien. — Un P1' monument à conserver.

(A propos des travaux à exécuter sur l'emplacc-I ment de l'ancien hospice Saint-Julien, nous rece-

vons d'un défenseur autorisé des anciens monu-ments de Nancy, M. Guny, architecte, l'article suivant, dans lequel il plaida la cause du beau pavillon ajoute par Stanislas au vieil édifice) : i

« Dans le Recueil des fondations et établis-t seraents faits par le roi de Pologne, duc de tk • Lorraine et de Bar, on lit RU discours prélimi-i naire : « Donner au public la liste des ètï-. « biissements fondés par le roi de Pologne,

« duc Je Lorraine et de Bar, c'est honorer, co l c c'est servir l'humanité ; imprimer un livre H-. « destiné à retracer les bif-nfaits da SaMajesté, go

« c'est donner l'histoire de son règne. » na Il faut lire attentivement L chapitre 3, fon- pt

dation pour des enfants orphelins, à l'hôpital Rs " Saint-Julien de Nancy (pages 25 à 32) ; cette ns " fondation (1747) s'élevant à la somme de E

» 218,150 livres. sî< 1 Ces documents ont-ils été consultés par la lie ! municipalité, avant de prendre de nouvelles V: " résolutions, par suite de la désaffectation du 'a

vieux Saint-Julien, création du grand duc ds Charles III ? m

i Dans le grand in-folio, en troi3 volumes, des 1« t édifices fondés par Stanislas et exécutés par Em. Ci 3 Héré, son premier architecte, à ïa deuxième par- W r tie (2* volume) se trouve gravée la façade intô- à . rieure et un plan de ce beau pavillon de Saint- li-

Julien. Il est d'une architecture sobre et solide, M - le couronnement du fronton (façade intérieure) lu i est Riutité, mais la restitution des armoiries de B

Stanislas en est facile. - R Da ce qui précède, on peut, on doit conclure

que ce pavillon est un monument historique de * pour Nancy, un bon spécimen de l'architecture di 1 lorraine du dix-huitième siècle (style LouisXV) la 1 tout spécial par son caractère ; car le Louis XV E

da Paris et d'ailleurs ne ressemble nullement à d< " celui de la Lorraine. En Allemagne, il est s* ' grotesque par ses surcharges rocailleuses. Si 8 C'est aussi un monument humanitaire, qui A 8 rappelle les temps glorieux du passé. R s Or, à ces titres, il mérite conservation; ce si

peut-il être destiné à des services publics ? ta l'iutérieur peut être aménagé facilement et cl sans grands frais. la

3 Au lieu de voir les bureaux des contribu- g* tions, de l'enregistrement, des hypothèques, L

6 par exemple, installés dans des quartiers excen- M triques, loin du centre des affaires, selon la s' convenance des titulaires, et nullement à la c; convenance du public, il est possible d'installer B

„ ces divers services très largement et à la con G .i venance générale. Au lieu da constituer unî 4

perte sèche par une démolition regrettable ; la V H ville pourrait tirer un beau revenu par la laea- A

tion de cet édifice. C £ Un jour n'est pas éloigné où il faudra orga- d 's niser une section militaire de sapeurs-pompiers, S' i soldats enrégimentés à Paris. Ne serait-on pas L . heureux de trouver une installation centrale, B

proche d» l'hôtel de ville, pour cette institution si importante et si méritante des sapeurs- 13 pompiers ; une compagnie restreinte ne suffît a

t plus en cas de gros sinistres. c< J Enfin, si l'administration municipale se Sl

a' désintéresse absolument des vieux et glorieux Ç' souvenirs du passé ; qu'elle vende co bâtiment c à des industriels, avec prescription absolue de n'en point changer le caractère archilectonique \ extérieur. Un entrepôt, une succursalo des à

r chemins de fer, pour colis-postaux, etc. etc., M ~ trouveront là une installation convenable, F ïe Construisez à neuf pour les nouveaux besoins ; 1 3~ mais ne démolissez pas les œuvres anciennes P

qui ont fait la réputation et la gloire de s

Nancy. P e» Pour la chapelle de cet hospice Saint-Julien, r , œuvre de la fin de la Rena!ssancë, fondation s

1 de Charles III, le grand duc lorrain qui a à r" provoqué l'extension de Nancy et son avenir

de grande \ille, par la création, d'un seul jet, d de la ville neuve ; pour ces raisons, elle vaut r

. bien la peine d'être déposée soigneusement et I ?' d'être remonUe.réiHlifiée dans un emplacement 1 la nouveau à déterminer. Ainsi fait, l'on surait d y» le moyen do créer un jour, un musée quelnon- c e» que, annexe do la future école dos beaux-arls

et de préférence: Un musée de gravures lor- l s» raines, œuvres remarquables et immenses r *" produites par no3 célèbres et illustres gra- d

veurs, elle resterait, ainsi, encore un monu- r ment historique et de gloire locale. <3

e On m'objectera que ces observations Biri* ,c' vent trop tard ; il n'est jamais trop tard pour I

revenir sur une mesure prise précipitamment ; r A ne voit-on pas, tous les jours, nos lois refon- r ar dues, modifiées, ne peut-il en être de même J

pour les délibérations d'une municipalité, i 2 Exemple : pour U vote de la construction du e* grand escalier dit monumental de St-Epvre, c re Fancienne municipalité, après un premier vota j

en est reveue à l'adoption du projet contraire, i e> et le soussigné s'en félicite ainsi que bien i 33 d'autres. 1

27 novembre 1900. A. CCNY. 1 us | le 4

" Spestadsf et Umû% \ its * ur "" à «f'HÈA.TRE MUNICIPAL DE NANCY. — Spectacle ,

tte 1 du jeudi 6 décembre. — Durand Durand, de comédie en trois actes ; La Fille du Régiment, us opéra en deux actes, un Bureaux 7 h. 1/2, rideau 8 h. ue — m~ On nous affirme que M. Broussan a résilié

l'engagement de M. Goumont, deuxième ténor. Pour le remplacer, il a engagé... "un premier

et ténor, M. Régis, qui pourra chanter les rôles 1*> d'opôra-comique qui ne font pas partie du re-ine pertoire de M. Cromel. Ce dernier est, en effet, ité un fort demi-caractère. Il ne peut enaater la ;îe Dame blanche, Don Pagquale et autres œu-^c- vrcs de l'ancien répertoire que la direction

avait inscrites à son programme. C'est pour les >aè interpréter que la direction a engagé un ténor

-Il est a remarquer que M. Broussan ne

en-» fait que reprendre son idée. prirniiiYa.; il

avait, en effet, l'an dernier, annoncé l'en- sar gagement de deux ténors, M. Buw et M ser Gueury. Le premier était destiné aû réper- Ma toire de demi-caractère, le second au répertoi- pet re léger. Au début de la saison, M. Gueury da seul a figuré au tableau do troupe et n'a pas ges paru suffisant pour soutenir tout le poids d'une saison chargée. C'est alors que M. , Broussan a engagé M. Crémcl.

r Il en revient aujourd'hui à sa combinaison Z.% primitive, qui était excellente, et nous eom-

AZ.

mes persuadés qu'il ne se repentira pas de l'a-voir de nouveau mise à exécution. » six

La direction nous prie*de faire annoncer que MJ le spectacle de jeudi prochain est une repré- der sentation populaire donnée à prix réduits.

ret ■ rin

Voici l'itinéraire de la tournée de Madomt du: Sans Gêne, organisée par M. Caillard, et

( dont nous avons déjà fait mention : •* Epinal, Neufchâteau, Vesoul. Gray, Bir-le-

Duc, Toul, Mirecourt, Vitry-le-François, Ram-bervillers, Belfort, Thionville, etc. , ;

lar

Meuse no1,

Bar-lo Duc, — Le parquet de Bar serait p1!':

saisi, depuis quelques jours, d'une affaire de jai mœurs assez délicate relative à une j-une pu- aar pille des Enfants assistés, qui aurait été mise Gel à mal par un individu de Bar. rév

Cet attentat aurait été commis dans une et ' maison mal famée de Bar-le-Duc. le

—- Une m. sse en musique sera dite à PèeUg Notre-Dame, le dimanche 9 décembre, à 11 h. L?* précises, à l'occasion de la fête de la Sainte- fL B Barba. ^ar

— Tribunal correctionnel. —- Chose assez cba rare, une seule affaire était inscrite au rôle de fen

la dernière audience : E01

Le nommé Alexandre Alexis Beck, âgé de A

Q 28 ans, manœuvre à Bar, est condamné à 25

sa]

francs d'amende paur avoir pris des échalas Vit dans uno vigne, appartenant à M. Ghapiron. brr

— M. Nosjean, garde da l'écluse de Popey. del

a; ïécouvert, contre les portes de l'écluse, le c jrps ffiî d'un individu qui a été reconnu pour être celui s~. du nommé Christophe Storath, âgé de 60 ans, du originaire d'Autigny-le-Grsni, marié, domestl- sé< que à l'usine Durenne, et qui était disparu de- 1

puis samedi dernier, vers dix heures du soir. h;>;

On ne sait s'il y a eu accident ou suicide. Ç8

aei 4 coi

Vosges £ 0 SCI

DistincJo; ; honorifiques t U Officiel du 2 décembre publie les distinc- me

tions honorifiques suivantes : tu<

Vosges ré>< MM. Sébastien Galmicha, capitaine de la pi;

compagnie de Laveline - devant - Saint - Dié ; P' Hanri-Lamant Deleau, capitaine de la compa- l'B

gnie de Neufchâteau ; Auguste Poirson, lieute- 641

nant à la subdivisioé de Raaibervillers; Séra-phin Châtelain, lieutenant à la subdivision de CO( Raon-aux-Bois ; Nicolas Tocquard, sous lieute- da nant à la subdivision de Vicherey; François- gii Edouard Midenet, sous lieutenant à la subdivi-sion de Remoncourt ; Charles Grange, sous- r? lieutenant à la subdivis'on de Gircourt-les- pa Viéville; Sylvestre Malatrez, sous-lieutenant à ?i subdivision de Derbamont; Augustin Bar a-

{ai de', sous-lieutenant à la subdivision de Au- Q\ mcntzey ; Théophile Isidore Richard, sous- de lieutenant à ia subdivision da Valleroy le-Sec; po Charles Bernard, sous-lieutenant à la subdivi-sion d'Isches ; Constant Mosser, sous-lieutenant H' à compagnie d Epinal ; Charles Govilîot, sous- <îa

lieutenant à la subdivision de Châtel-sur- m

Moselle; Augustin Antonot, sous-lieutenant à ve la subdivision de Roville-aux-Ghênes ; Sulpice ch Bïilland, sous-lieutenant à la compagnie de ch Rambervillers.

Joseph Gouvernel, sergent â la subdiv'sion ur de Moriville ; Constant Dwnt, sergent à la sub-division de Moriviile; Pierre More\ sergent à la subdivision de Gireourt ; Jean Biptiste rf, Enaux, sergent à la compagnie de Laveline- Q\ devanl-Saint-Dlé ; Joseph-François Boileau, sergent à la subdivision du ThiUot; Charles fh Soyer, sergent à la subdivision de Vic'.ierey ; lu Auguste Dittler, sergent à la subdivision de Rambervillers ; Auguste Boban, sergent à la f* subd vision de Ville-sur-Illon ; Nicolas-Cons-tant Bal'and, sergent h la subdivision d'Ar-chettes ; Gustave Joseph Guillaume, sergent à la subdivision do Liffol-le-Grand ; Joseph Man-ge!, sergent à la compagnie de la Petite-Raon ; p] Laurent Moulot, sergent à la subdivision de Ih

. Moriviile; Victor Giliot, sergent à la subdivi- !é sion de Moyomont; Joseph Héiy, sergent à la compagnie de Rambervillers ; Marie Emile tg ■ Dufourd, sergent à la sub livision de Dompsire; g6 Claude Alfred Gaudez. sergent à la subdivision A,

! de Saulxures-les-Bulgnevlila; Barthélémy j Vaxe'aire, sergent à compagnie de la Bresse ; . Alphonse Viard, sergent à la subdivision de ta

Charmes; LéunMorel, sergent à la subdivision cc

. de Ville-sur Iîlon ; Jos*ph Auguste Besot, ser- Cl

gent à la subdivision de G-ainviUiors; Nicolas-i IJUK Jeanpierre, sergent à la compagnie de la q

Bresse; Pierre-Cyrille Thirion, sergent à la 8i

l subdivision de Contrexéville ; François-A'exis . Biyarl, sergent à la subdivision de Raville- P!

t aux Chênes; Emile Receveur, sergent à la compagnie de Raon-llEtape ; Eugène Ifarande, \

> sergent à la compagnie de Ki(.n l Etape; Fran- jâ : çois-Gonstantin Perry, caporal-fourrier de la

m t compagnie de Hadol. jj ) Nicolas Perrin, caporal à la subdivision do gj S Moyonmoutier ; Charles Vailîemin, caporal Q

s à la subdivision ds Vicherey ; Antoine Ditce- n , 1er, caporal à la compagnie de Rambervillers; n François Maulin, caporal à la subdivision de ,,j . Domrémy ; Charles Antoine,caporal à la com- 0] à pagnie d'Arches ; Emile GtBMO, caporal à la

a Î subdivision de Girmont ; Louis Strichird, ca-

poral à la compagnie de Rambervillers; Lau-rent Constant Claudel, ciporal à la subdivi-

i sion de la Bresse ; Sylvestre Tanehei, caporal ■ ! à la sub.iivision de Vincey. r François-Eugène Robiaet, caporal à la sub- , , division de Dompaire ; Jean Biptiste Grôgoi- * t. re, caporal à la subdivision de Rehaupei ; t l^uiis Pavoz,capot al à li compagnie deRaon-t l'Etape ; Isidore Talfumier, caporal à la sub- d t division de Moyemont ; Alphonse Grosselet, v . caporal à la compagne de Vincey ; Jean-Bap- ri s '/ie Schumacher, caporal à la compagnie de - Humbervillers ;Joseph Hippolyte Salre, capo- Ci à ral à la subdivision d'Eloyes ; Antoine Gran-- demang-s caporal à la sub livision de Jarmé- , - nil ; Joseph B.ichard, sapeur à la subdivision

de Jarmèail. 3 Joseph Marcot, sapeur à la compagnie de d r Rambervillers ; Jean-François Mathieu, sa-

; peur à la compagnie do Vincey ; Victor Ge- , - net, sapeur à la tubdivision de Dompaire ; e Justin Didenot, sapeur à la subdivision de t i. Dombrot-le Sec. , u Alphonse Bouroier, sapeur à la subdivision , >, de Martigny-les-Bain8 ; Edouard Morel, sa- ! îe peur à la" subdivision (la Liffol-le-Grand ;

Jean-Baptisto-ITippolyte Martal, S ipeur à la n subdivimon de Liffol-le-Grand ; Gh>irles-Cê- f

lestin Nourdin, sapeur à la subdivision de 1

Lepacges ; Jules Lombard, sapeur à la sub- ' division de Vicherey ; Auguste Balland, sa-peur à la compagnie de Frc-oois ; Arsyle Mar- 1

tin, sapeur à la subdivision de Dommartin-sur-Vraine ; Léon Adam, sapeur à la compa- J gniode Raon-l'Etape ; François-Laurent Pie- ' mentin, s-apeur à la subdivision de Moriviile ; ' Cèlestin Dirgent, sap«ur à la subdisdsion de (

'9 Contrexèville ; Jean-Baptiste Storck, sapeur à 1

la compagnie de Laveline devant-Saint-Dié ; 1 l> Jesn-D. Montémont, sapeur à la subdivision «

d'Arches ; Josaph-Célestin Lamoise, sapeur à 1

la subdivision d'Uxegney ; François Carnet, . sapeur à la subdivision de Saint-Pierremont ; 1

ié Joseph Lupin, sapeur à la compagnie de Ram-r. bervillers ; Alexandre Perrut, sapeur à la er subdivision d* Contrexèville ; Jules Cossin, es sapeur à la subdivision de Remoncourt. é- Joseph Sonnet, sapeur à la subdivision de ;t, Serocourt ; Adolphe Sonnet, sapeur à la sub-la division de Serocourt ; Joseph Thiéry, sapeur u- à la subdivision de Serocourt ; Emile Gérard, on sapeur à la subdivision de Serocou: t ; Didier es Gérard, sapeur à la subdivision de Serocourt ; or Joseph-Vital Moitessier, sapeur à la subdivi-

sion de La Neuvôvilie-sous-Monlort ; Jean-ne BapSiste Bombarde, sapeur à la compagnie de U Rambervillers i Charlss-Alexaadrq Morizot,

sapeur à la subdivision de Dompaire ; Jo-seph Bonghem, sapeur à la subdivision de d< Martigny-les-Bains ; Franf-ois-Louis Noël, sa- ai peur à la subdivision de Serocourt ; Nicolas p( da Valentin, sapeur à la subdivision de Gran- tr ges. p(

m Chambre do commerce des Vosges. —

Comme on le sait, des élections pour ie renou- t vellernent partiel de la chambre da commerce Jj des Vosges doivent avoir lieu le 9 décembre prochain. Quatre membres sont à élire pour six ans.

Les membres sortants, tons récliaibles, sont : co MM. Henry Boucher, député des Vosges ; L9- M derlin, ingénieur des arts et manufactures, di- pl recteur da la blanchisserie da Thaon ; P. Per- de rin, industriel à Cornimont; J. Marchai, in- m dustriel à Saint-Dié. à i

Conr d'assises des Vosges. — La der- ^1 nière session pour l'année 1900 do la cour d'as- m

sises des Vosges, s'est ouverte lundi, après mi- ar

di, à Epinal. La première affaire (coups mor- » ttls) concerne Joseph-Bslloni Tremsal, da Bus- 3l

sang. bi , co

ACTE D ACCUSA.TION g(

Le 30 août 190fl, vers neuf heures du soir, le m nommé Vicki, 55 ans. manœuvre à Bussang, pen- p

t sionnaire des époux Tremsal, et lo nommé Zaehée Roch, sujet italien, 59 ans, maçon, demeurant à Taye (Bossang), élaient, avec la femme Trernsal, dans ia cuisine de la maison habitée par l'accusé. Celui-ci, qui dormait dan? une pièce voisine, fut de réveillé par le bruit d'ime disc"s'i)n entre Vicki et Zachéo et vint leur dire d'aller se coucher. Sur le refus de Vicki, Tremsal regagna son lit. Peu après, Vicki ayant manifesté Je, désir de boire de P1

l'eau-de-vie, Zachén lui remit VarKent nécessaire te pour en acheter. Vicki parfit chercher un litre et. m a son retour, vers neuf heures, la femme Tremsal, ni Zachéo ct Vicki s'attahl.'rent au poêle, dans la

&a chambre voisine d* celle où reposait l'accusé. La femme. Tremsal sa renrli alors près de son mari , pour r*Stlgager à venir boiro en le'lr compagnie. * Tremsal accepta malheuresement. Gno nouvelle °-' discussion eut lien entre Vicki et Tremsal. Trem- m sal. irrité sans doute d'é!re appelé grns jaloux par cr Vicki, alla chercher dans sa chambre un vieux sa- vi bro-baïonnette et en menaça son partenaire- Ge r, dernier avait k peine mis Tremsal au défi da lui ^ porier un coup de son arme, qu'il était atteint au jr côté gauche du cou. Pendant que Vicki perdait du s.nng en abondance, Tremsal retournait dann sa ^' chambre et se recouchait, sans s'inquiéter des con- y,' sérpicnces de son ' 'le criminel. *j

Vicki, après s'être avancé de quelques pas, tom- TJ hait comme une mis>e et ne tardait pas à expirer. Ge n'est que le lend'main, vers quatre heures et demie du matin, que l'accusé se rendit, exactement A compte de la scène de. la veille. Aussitôt sa résolu- ti tion fut prise, tout d'abord il traîna dehors la ca S d "ro de Vicki, puis s'empressa de g.ifjner la fron- „; tière. Après avoir passé la nuit du 31 août au 1" septembre en Alsace, dans la forêt, Tremsal se remlit chez son 1-au-frèro Louis Biaise, fermier à la Chauroe-de-Winterjtes (Ventron), et c'est là qu'il fut arrèié par la gerelarmerie de Saulxures, au moment où il se disposait, dit-il, à aller se consti-tué' prisonnier.

Du rapport médical annexé à la procédure, il résulte que le coup porté à Vicki a occasionné une plaie triangulaire mesurant un centimètre d<î lon-gueur et quatre eenti mètres de profondeur et que q l'hémorcigie, provenant do la section de l'artère ^, carotide, a entraîné presque immédiatement la mort. Les renseignements recueillis sur le compte a

de l'accusé ne lui sont pas favorables, c'est un. al- il 1 coolique. Cependant il n'a encouru qu'une con- g.

damnation à 20 fr. d'amende, pour détention d'en- .' gins de pèche prohibés. *!

Après d'assez courts débals, le jury revient * apportant un verdict négatif. En conséquence, l'accusé est acquitté. b

[ Deuxième affaire. — Tentative de viol. — L'af- P faire appelée mardi matin concerne le nommé p Giry, 30 ans, ouvrier carrier à Darney. Rn raison

• de la nature du crime reproché à l'accusé nous ne j pouvons que rappeler succinctement les faits.

Le 12 septembre dernier, la petite Marie-Louise 1 ; Houillon, âgée do onze ans, paissait les bestiaux , dans un champ situé sur le territoire de Ilau-

D montzey. K Vers quatre heures du soir, lo nommé Giry, re-

1 venant de la carrière où il travaillait et rentrant > chez ses parents, à Darney, passa sur la route pro- z > che du champ où sa trouvait la jeune Houillon.

Il appela l'enfant sous prétexte de lui demander , X un renseignement et l'embrassa. •

Effrayée, la petite fille se débattit, mais Ciry la t renversa et tâcha, malgré sa résistance désespérée, d de commettre sur elle un horrible attentat. Heu-

1 reusement, le bruit d'une voiture se fit entendre et F ■ Ciry lâcha l'enfant. é > A l'audience, Giry prétend avoir agi sous l'in- \ i finance de l'alcool, les renseignements fournis s,ur i. ; lui ne sont pas fameux. ' , Quoique n'ayant jamais été condamné, Ciry est

représenté comme un homme violent, capable de p tout, après avoir bu.

a

Cuy, bénéficiant des circonstances attènuan- t k tes, est condamné à cinq ans de réclusion. i,

Épiuaî. — Un Alsacien, âgé de 20 ans, s'est ; présenté mardi à la gendarmerie d Epinal et a r î demandé à contracter un engagement dans la

a - légion étrangère, ' Darnleolles — La gendarmerie vient de ' saisir, en gare de Darnieulles, différentes cais- „ > ses de marchandises appartenant à des indivi- g

dus inculpés de vols. f 1 * t ; Begnécourt. — Une maison inhabitée, si- B a tuée a environ GOO mètres du village de Begné- . i court et appartenant à M. Constant Bourgant, ■ . cultivateur, audit lieu, a été cotaplètemaut rè-. duite en cendres par un incendie. Les pertes, 1

x qui sont peu élevées, sont couvertes par une ' j assurance. d s Le propriétaire de cette maison aurait dis- 1 . psru depuis le jour du sinistre. é 1 Pouasay. — Amusement dangereux. — ^ > A l'occasion d'un msriage, les jeuues gens de r

•■ la commune ont tiré quelques coups de fusil t a en signe de réjouissance; malheureussment e

ils s'approchèrent trop dos vitraux de l'église t 0 et en tirent voler uns certaine partie en éclats.

8 1 On voulut attribuer ce fait à des dispositions t ; hostiles au curé de la paroisse ; il paraît qu'il

î n'en est rien, les jeunes gens ont d'ailleurs J 9 offert de payer les dégâts peu importants qu'ils 1

" ont causés, et l'on espère que l'affaire n'aura 1 a aucune suite. r

Vecoux. — Dimanche, vers 3 heures et de-£ mis du soir, M. Alexis Vaxelaire, 63 ans, ori- 3 j ginsire de Domruartin, est tombé la tète en

KVwnt dans un lavoir où il voulait puiser da j ' l'eau avec une cruche. Quand il fut retiré par

soa dis, quelques instants après, l'asphyxie " avait accompli son œuvre. i! Le ThiUot. — Un malfaiteur que la gen- ] i- darmerie recherche a brisé une glace de la de-

vanture de M. Jule3 Lièvre, ferblantier au 1

i- Thiilot. L^s dégâts évalués à cent quarante ' e francs sont couverts par la compagnie le Se- 1

>- cours.

Raon-i'Etape. — L'fmpîoi du granit rose 1

" de liaon-l'Etape, dans les constructions publi-ques et particulières, tant en France qu'à l'étranger, a tellement augmenté, ces temps t

* derniers, que l'on a dû réclamer des ouvriers i spéciaux, dont le nombre peut être évalué à 5: 120.

J Cette industrie considérable, celles des Cha- ( telles, da la Neuve ville, et autres de Baon-l'Etape, font la prospérité du commerce de :

® ta vilii? et des environs. Da plus, elles donnent " une plus-value sensible aux propriétés.

!a Crime à Thaon (suite). — Nous avons è_ annoncé Tarn-station du jeuno Robin, 10 an3, le inculpé de tentative de meurtre sur la per-a. sonna d'un honorable négociant de Thaon. a. Voici ea quels termes le précoce criminel a r. fait le récit de son crime : j. € Arrivés tous deux près du canal, lieu ha-a_ bituellement désert, j'ai posé le ballot, et pré-g. texiant un besoin pressant, je me suis appro-,. cha du mur du cimetière pour sortir ma ha-3g chette. Tenant cet outil en main, je suis re-a venu sur la marchand, je lui ai porté un coup

, • sur le derrière de la tôte, puis un second. Il est tombé sur les genoux et les mains. Je me

. a suis acharné sur lui ; mais l'entendant gémir, ;t j» me suis sauvé en jetant le hachette par des-j. ! sus le mur du cimetière. » nl Robin traversa la Moselle et sa dirigea sur la Vaxoncourt par un sentier. Après avoir passé n le bois de Girmont, il défit le ballot, prit un

' complet, la paire de bottines et le chapeau, ,je pais j«£a le reste dans le versant delà colline, j,_ lieuditla Côte-Rouge. U rentra ensuite hardi-ur ment chez son maître et cacha les vêtements, .(j Sur ses indications, ils ont été retrouvés dans [er un tas de regain. t; Granges. — Un malfaiteur, activement re-vi- cherché par ia gendarmerie, se serait introduit m- dans la cave de M. Hontmann, tisserand audit de Ueu et y aurait soustraiUsayiïQJft 80 litres de ot, vis saUuiés 31 fr.

Provenchèr- a — On - ^ „ ^^^^^ de M. Jeun-B.ptute Mas.Lpr2jw *«F,w au hameau du S oat S ' 69 ans. dénu0"» pour s'introduire traira une somme d'environ rnc ef luS soni" posée dans le tiroir du buffet ri qui «ait St méfait serait connu. *' L «teur

Elections co^smÛ7irea M « Les élections du 30 novomhr! ets

constitution de la chambré Jtte P°ur ia ̂ Metz n'ayant pas dSÏ'df «^«Sj plets, il sera nécessaire de n

rt£la,s «^m

deuxième tour de scrutin dansW"" » utt msnts ou, au premier tour, to, *8, * roridiWe-

a élire ne sont pas sortis. Ainsi ui 8 ̂ btt, dissement de Metz campée n* ^«a-membre et peut-être deux à éiir'. . Wst« u

B annoncé que M Schulze, direc eur" 2*^*1 â Mamères. avait été proclamé éhî -1? for^ que cette élection foit remiSP ln „ • ll Beplnt bulletin qui a été déclaré nul nonr'°^ ^ considéré comme valable a Iiî Urra» étr» Schulze Febvrel et RammeîSe*" «5 me nombre de suffrages qui ne rent? le "««• pour aucun de ces trois candidPts Pfi eiLter»»t la majonté absolue des votants i"'ftl'e de

A Thionville, il reste trois membre» • au scrutin de ballottage, à sLro

aelir« deux ct à Sarrebourg un. £5arreguemines

Elections contestée» Le conseil préfectoral de la Basse Ai

prononcé son jugement dans l'»ffai,l ^ saM* testations élevées contre l'élection dl MÎÎ Pr°-nest de Schlumberger et Klein Siî^ fc

mier cas, l'élection a été déclarée v».;i Po-sait que l'inspecteur des oont* Jti' °° Karcher avait été chargé par le kJtT** da visiter les maires et d

aP faire

de l'agitation en faveur du candidaSi^ mental. Pour le second cas, le conseil ne" crit un supplément d'enquête. Il SCL visites faites personnellement par if w ̂ r. ctor aux maires, aux adjoints et à A>„I

1~

électeurs influents en sodété r-„ da^ Klein. Le conseil a de plus prescrit r?^1^ Cost, qui avait signé la^roŒi q devift

Uns Faculté de théo'ogia à Strasb->ure On mande de source bien informé* A

Allgemeine'Zeilung, da Munich, que H m,B.

tion de la Faculté de Ihéologie 'ffl^ S rasbourg n est pas encore définitivement rt glée dans le sens négatif. r*"

COÏTËJOSGÎEN LSÎS SOTRÎSTS

Certain samedi de juillet, M. Xavier Perro-que, membre da l'Institut, en villégiature i Gérardmer, s'en alla à pied, accomnagné d'ua ami, vers le Siut-des-Cuves. Chemin faisant ils admirèrent, suspendue aux branches des sapins gigantesques.cette mousse blanche,flot-tante et dru3, que l'on appelle si étrangeineat « barbe d'hidalgo ».

— C'est, dit i'ami de Xavier Perrocrue, cette barba d'hidalgo que d'habitude, dans leurs ex-péditions ou leurs jeux, les sotrets prennent pour masque.

— Les sotrets ? interrogea X. Perroque. — Oui, ces lutins familiers qui abondent es

Lorraine. X. Perroque, le philosophe le plus savant et

partant la plus sceptique du monde, fronça doctoralement le sourcil.

— Sotrets ! murmura-t-il. Expression bi-zsrra. Puérile superstition !

M. Xavier Perroque haussa doucement les épaules ; mais quand, après être descendu & travers la forêt superbe jusqu'aux approches de Kirchompré, il fut revenu à son hôtel, il prit une belle feuille de papier et se mit à écrire un article sur les superstitions des pro-vinces de France, et particulièrement cella de la Lorraine.

« Parmi toutes les légendes que cous avons pu recueillir, celle des sotrets que i'on aime à conter au beau pays vosgien est sans con-tredit l'une des plus sottes et des plus puéri-les... >

Mais ia promenade avait été longue. X. Per-roque eut bieatôt sommeil. Il arrêta sa plume au beau milieu d'une superbe période et sa coucha.

U n'élait pas dans son lit depuis une heure qu'un bruit singulier le réveilla. Une foule de petits pieds sautillaient sur la parque!. Il dis-tingua sept lutins, un peu tordus, un pen bos-sus, infiniment mièvres et joyeux. A leurs oreilles pointues, à leurs regards de travers, à leurs bouches grimaçantes, à la fausse barbe blanche dont ils étaient affublés, il reconnut vite ses visiteurs : Les sotrets qui, perchés dans les sapins, avaient écouté soigneusement la conversation du philosophe et de son ami, étaient descendus jusqu'à Gérardmer se venger de Xavier Perroque. Eu un instant, les uns se mirent à lui tirer la moustache ; les autres lui pinçaient les joues, soulevaient ses paupières et gambadaient follement sur sa poitrine. L'é-tonuement et la douleur affolèrent l'honorable académicien. Il demanda grâce. Les sept so-trets s'installèrent alors gravement sur rédre-don, jambes croisées, comme do petits tail-leurs ; puis, passant leurs mains dans leur barbe d'hidalgo, ils s'apprêtèrent à délibé-rer.

— Grâce, messieurs les Sotrets, répétait Xavier Perroque, je crois en vous.

Le plus vieux, ou du moins celui qui avait 1 la plus belle fausse barba, se leva et dit :

— Tu crois en nous, cela est évident. Mats 1 cela no suffit pas. U faut que tu nous fasses

publiquement amende honorable. Demain ai-' manche, à deux heures de l'après-miai, m ' nous ramèneras au Saut-des-Cuves. d'où nous ; sommes sortis pour te faire la conduits... et '. cela par le tramwsy. . .

Et les sotrets disparurent dans un éclat w rire moqueur.

1 Xavier Perroque s'endormit. Quand il se re-t veilla, il vit, épars sur son lit et dans s» s chambre, certains débris de mousse tIa»c"3 3 qui la rappelèrent à la réalité, et à sa p^-i messe. ... . h._

Jusqu'à deux heures de l'après-midi, a tu " qua instant, sa barbe était tirée, ses membre ' pincés familièrement. Devenus tavisiMebP° f lui comme pour tous, les sotrets ne ie qu 1 taieat pas. A deux heures, Perr^ B.*^ , procha du tramway et dit au •

— J'attends sept personnes. Peut-eire I rejoindront-elles en roule. Réservez-moi n . places, . ,,,,4 i Mais, à ces derniers mots, il reçu, tan ^

piqûres qu'il comprit que son ^f 0^ vè

-- plaisait aux lutins. Ils exigeaient 1 exacte

rité. . . ,.t :i £)oB-

— L3S sont personnes sont loi, mi-", nez les sept places. Voici l'argent-

> - Monsieur attend sans doute » 1 cria une voix moqueuse à Perroquo e lant. , . ar,i T6 t'»

58* '. Quel soulagement pour lui, S^^'endit

way s'arrêta au Saut-des-Cuves, u ^ _ en toute hâte. Constatant avec plaisw 4 ft ï ne tirait plus ses cheveux, qua j « " ̂

oB n pluss

esjambe8etsesbms, il s^^

4 i, des sapins les plus barbus et > loBgues j £ l'aise pour la première fois, depuis de | i- heures. :i 8entit s- Tout à coup, à sept rePr1^?' maiûs, inti-rf 1S main droite pressée par de petites ma» |

sibles mais cordiales. inur acadé-« * Les sotrets prenaient congé 48 ieu

lit **■«■■ , ,.!

Ht* B était grand'jour qu^ M

" ?^

ISTlEPOTilCAll Mercredi 5 Décembre f §00 M» pour fa bon, ̂ «^g^H S LB v^rsTe. hau eurfdu S^l !„ jetant un regard vers le* hauteurs du baut-£,J-Caves. se leva, ̂ "jî^"^™"^ tîSpr» lorrain et la grfvce fine des légendes de ici" .—««t v Valussent». /tni le eu**! •«« . i ' T ais il • écrit plus allègrement, j

A l'académicien, et, dans le rond qu'avaient

e'iieni »*u

* Emile HINZF.UN.

miwm i IA PÊCHE j «/agonie «le la. Société des pê-* cheurs s» la li£,j*e L'assemblée générale des pêcheurs à la li-

ons du syn Ucat central de Paris a ou lieu le

î'axoo^é de la situation qui a été donné par M. Félix Leroux, président de la 7° section, fai-aa-'t foaciion de secrétaire-général, un déficit de 17 000 fr. est constaté. En outre, des défec-t'ous "en rr!SS3e se sont produites à tel point rrue de 1,400, le nombre de3 adhérents est maibé & ce qui doiene comme dérnission-

Gomffie remède à un tel état de choses, le président, M. Ehret, propose : lo d'élever le taux de la cotisation ordinaire à o fr. 50, Batte cotisation ne donnant lieu à aucune faveur ; 2o les pêcheurs à la pelotte devront payer 5 fr. en eus, et les pêcheurs aux cordeaux, 15 fr. en sus.

Ges propositions ont été accueillies par des mnrruures ot le président qui se dit très mala-de, et demande qu'on lui adjoigne un membre pour le seconder parce qu'il a peur de mourir, craint qu'après sa mort, la Société qui est son œuvre, prètend-il, ne vienne à disparaître.

Ges paroles ont été accueillies par de bruyantes protestations ; on entendit même plusieurs voix prononcer le mot : Fumiste !..,

Le président a ensuite annoncé qua le con:

«eil municipal, en accordant au syndicat la concession du canal do l'Ourcq, avait fait en-tendre que cette concession remplaçait la sub-vention annuelle qu'il accordait jusqu'alors au fyndieat.

A cotte annonce, la séance devint de plus en plus houleuse, il se produisit une bousculade et l'assemblée, debout, entoura le burtau en criant : « Ghesny 1 Ghesny 1 »

La parole étant donnée à M. Ghesny, celui-ci prononça à peu près ees mots : « Nous som-âies tout prêts à amener des adhérents à la So-ciété. Mais avant de nous occuper de la ques-tion de cotisation et de propagande, je viens, au nom de la plupart des membres de cette as semblée, réclamer à M. le président Ehret le« comptes de sa gestion depuis qu'il est à la têts du syndicat.

Rendez nous ces comptes, M. le président ce que vous vous êtes refusé à faire jusqu'ici malgré toutes nos réclamations ». ("Une tripb salve d'applaudissements a salué les paroi ei de l'orateur.}

Comoie réponse, le président prétend qu'i a'a de comptes à rendre qu'à MM. les prési dents des sections.

M. Humbert, présidant de la 1" section proteste contre eette affirmation et donne î démenti le plus formel au président qui a tou jours refusé d'en fournir.

Le président revient à la charge et met au: voix sa proposition sur l'augmentation des co tisatiocs dont il a été déjà question plus haut L'assemblée passe au vote et à mains levées il y a Wi voix contre et 2 pour. L'assemblé n'a p™ adopté.

Le président met aux voix, ensuite, le vcoi que, seuls les membres de la Soc'été soien autorisés à pêcher le dimanche pendant la pé riode 'ie fermeture, et dans les endroits ayac 3 m. h 3 m. 50 de fond. On exigerait des pé cheurs non sociétaires un versement de 0 fr. 5 par dimanche.

L'assemblée répond à cette proposition pa les cris : les comptes ! les comptes l

Un membre prévient le président que devar son refus persistant de rendre des comptes, le sociétaires repousseront maintenant toutes se demandes, et réclament, avant la fia de l'ar. née, une reddition de comptes en règle.

Le président demande alors qu'on retire 1 parole à l'orateur et déclare qu'il est prêt laisser sa place à un autre si on veut lui ren bourser les 12,000 fr. qui lui sont dus par ] syndicat.

Alors, do tous côtés, ce sont des cris dans 1 genre de ceux-ci : Et l'argent du dernier cor cours v Qu'en avez vous fait ? Et les 20,000 f. de subvention ? Et les cotisations ?

Enfin, pour abréger, je ne citerai plus qu la proposition épatante du président pour 1 rétablissement de la pêche à l'épervier dar certains cantonnements l afin d'augmenter h revenus. Pour un comble, c'en est un !

Devant cet état de choses, il est à craindi que les défections ne s'accentuent jusqu'à jour cù M. le président des présidents n'aui plus à présider que lui tout seul t

C'est alors que ce sera le moment de chai ter eu chœur :

En sortant du canal d'Otrante, Nous élions trente ; Mais en arrivant à Cadix, Nous étions dix ! En arrivant à Carcassonne,

Plus personne I V.M.

FAITSJVERS riiiVCiIluE DE

AL x NEICE- "~ Le nommé Ma-

nnm S ^ 27 aDS' Ve0a't d'aC-compaguer un cantonnier à Thorrenc (Al-

une tourmente de neige, au col de Bleine. ;

i d'il is (*6rûi6r souDir*

[ M■ ' ao/a passai ans, mais a .Londres, !

On ne dit pas ce qu'a répondu le si célèbre pro-fesseur ïlommsen

La milalie du tsar- L'Institut b-ctér:oWoi p de Vaita oui Verrais i» AM „t A* l r> \ A- •

tsar, faisait des' expériences avec le'sang de'1 au" gUSic Bt&I&utS, vient, u6 conwrmer, do façon posi-tive, les premiers diagnostics des médecins.

Le tsar est atteint de l'espèce de typhus abdo-minal particulière à la Grimée; toutes les phases de iwlte maladie ont été observées, mais très atté-nuées, cest ce qui explique que l'empereur n'a ja-mais eu le délire et n'a pas traversé la crise aiguë par laquelle, d'ordinaire, passent les personnes atteintes par ce mal.

Aujourd'hui tout danger est considéré comme écarté. La miladic, qui dure depuis vingt-trois jours, esL entrée dans la période décroissante.

Lo prix du charbon baisse en Angleterre. La houille maigre, pour les besoins domestiques, à partir du 1" décembre, 6otttera2 shillings de moins par tonne. La houille pour usages industriels coû-tera 4 shillings de moins qu'il y a quelques se-maines. (Le schilling vaut exactement 1 fr. 2i de

! Les nouveaux timbres-poato : — Aux ateliers da boulevard Brune, à Paris, on a terminé le pre-

, aux trois types gravés par Luc Ollivicr Mer. > son pour les valeurs supérieures, par Mouchon ; pour les valeurs intermédiaires ct par Joseph

Blanc pour les valeurs de 1 à 5 centimes. , Ges compositions remplaceront dans quelques

jours le timbre uniforme de Sage. Les nouvelles vignettes postales seront mises en

vente à l'avis la semaine prochaine, et dans les , départements avant la lin de l'année. 9 —

tion tout trouvé : La dame au collier d'yeux hu

Ge collier — unique en son genre — vient d'ôtrf commandé à de grands jcailliers de New-York.» Il

• doit se composer d'une superbe collection d'yeus » de momies péruviennes. î Ges yeux proviennent d'Arica, où d'immenses

cimetières sont remplis de sépultures incas ; les

j vert.

;* couleur jaune de bronze et absolument opaques 0 Mais, en les dépouillant de leurs enveloppes esté

rieurcs, en mettant le cristallin à découvert et ei r le polissant avec soin, on obtient une lentill.

translucide, da couleur or.ing<io, (}ui ressemble ur t peu à une opale et constitue, eu tout cas, uni

i JJlClii- Uil0lUdie.

s Dans une jolie petite commune des environs d< - Poitiers a eu lieu un mariage comme on en voi

a Un vieillard de quatre-vingt-deux ans convolai à en justes noces avec une jeune personne figé de.. L soixante printemps. (Amour ! quand tu nom e "s "; ,,, . .. „. , .

toub ia cinquauiame. Inutile d'ajouter que toute la commune était pré

le couple, e — e A l'exemple du Hobinson suisse, M. Johan; 1S Rausch, un fermier allemand récemment émigr lc. aux li'ats-Unis avec toute sa famille, vient d avoi

rnriiriniln irfé« A* RI» rn»«tntire nnn maisnn S' l originale luco ue au IUUÔLIUIJI. UUU tumauQ «v

G'est. à la suite de difficultés avec son proprU u taire, un certain William Buschman, de Holedo: 'a (New-Jersey), que le nouveau Hobinson résolut d

percher, comme les oiseaux, sur les branche l. d'un chêne robuste et assez élevé, qui poussait a

bord de la route, sur une bande de terrain lui a{ partenant et inutilisable pour la culture.

Avec quelques planches, des madriers, une scii de3 clous, un marteau et une échelle^ à prolongi Johann Rausch B'est mis bravement â la besogni aidé de sa femme et de ses trois enfants. Aujou d'hui sa maison aérienne, complètement achevéi domine la route et les champs environnants à di: g sept mètres au-dessus du so), et, garnie de h;

J

vue ecneuo ne corde, qu on remonte le soir, — I .

HUNYADI JANOS: na nui A JEU» PU pou AC*£AJU.*»«SMT

TRIBUNAUX! nonimo M. Georges Gould curateur do la

prodigalité, et que les créanciers protes-l Une dépêche de New-York annonce

il u uiij requeie a eie prosenieo devant le! juge Fritzgerald pour résister aux pré-

dre le paiement de ses dettes jusqu'au prononce du jugement, dans 1 action in-tentée par l'avocat Auton Ditlmar, de

une somme de 1,JUO,000 francs. L'action pendante révèle que la forlune !

de la comtesse s'élève à 90 millions etj qu'elle lui assure un revenu d'environ

Î 4,500,000 francs pàr an. j La comtesse de Casteilane a 40 millions

Le demandeur requiert la cour d'allouer par an 1,250.000 Irancs à la comlesse de Casttllane et de réserver le reste pour l'acquittement des d ites.

De son côté, le comte de Casteilane au-rait pour environ 3o millions de dettes.

LE DRAME DU CHATEAU DEVAUCROZS(S«tîej. — Le chemineau, du nom de Gayte, est l'accusé qui comparait seul, ainsi que nous l'avons dit hier, devant les assises du Gard, eous l'inculpation de volet de

I complicité dans l'assassinat de Mme de 1 Vaucroze. Il est défendu par Me Laporte.

M. Fernand do Vaucroze, qui se porte partie civile, est représenté par M" Joseph Menard, du barreau de Paris. Ce dernier est arrivé de Paris avec 48 kilos de docu-ments.

Le nombre des témoins dépasse 140. Les magistrats civils sont en outre sai-

sis de la part d'Audibert, ancien domes-tique du château, un moment arrêté com-me étant l'assassin, d'une action en 20,000 francs de dommages-intérêts contre M. Fernand de Vaucroze.

L'accusé Gayte n'a rien du chemineau. C'est ua homme de trente-quatre ans, très correctement mis : pantalon gris clair à carreaux, jaquette noire, col cassé et chemise d'une blancheur irréprochable. Il porte la moustache tombante. Il est rasé de frais et il paraît avoir passé quel-que temps à soigner sa coiffure. H a le sourire sur les lèvres et son unique préoc-cupation, ?yant la lecture de l'acte d'ac-cusation, est de regarderies dames qui

j encombrent les tribunes au fond et sur les côtés de la salle.

La présidant/avant de procéder a l'in-terrogatoire, rappelle les antécédents de l'accusé. Ils ne sont pa3 très beaux :

' Gayte a été condamné deux fois à Uzès pour vol, une lois à un mois et une autre fois à six mois. Uns troisième condam-

i nation à quinze mois est intervenue à i Paris également pour vol et enfin au rao-

t l'affaire de Vaucroze, il purgeait à Poissy une quatrième condamnation à dix-huit mois de prison pour escroquerie et ten-

1 taîive d'escroquerie. Gayte répond, en résumé, aux ques-

, tions du président : > « Je suis accusé de complicité d'un cri-i me, mais il faudrait savoir d'abord quel ! est l'auteur de ce crime. L'auteur prin-Icipal, pour moi et pour l'opinion publi-que, est le fils de la victime, ML Fernand

, de Vaucroze, et M. de Vaucroze prétend [que je ne suis pas son complice. Qu'on

I me montre donc le corps du délit qui per-. met da rn'accuser ? i Le président. — Dites aux jurés quelle la été votre vie d'abord. Ils luxeront Moi

Gayte. — Je ne vais pas raconter ma i vie depuis l'enfance, mais depuis 1895

seulement.. Mais elle a été assez mouve-mentée. Voici doue ce que j'ai fait. »

Ï I Gayte raconte alors qu'il a quitté Saint i| Pons la Calrn (Gard) pour aller travailler '' h Lyon, où il a été occupé dans divers ate-pliera. De là, avec le produit d'un vol, ha-

bilement combiné avec aeux de ses ca-l marades, il est, dit il, allé s'établir rue 0 Saint Placide, à Paris. Il a ouvert un ma-s gasin de plàtrerie. al II s'est marié une première fois, mais

sa femme est morte peu de temp3 aprè; et, comme il s'était marié sans contrai

■• ses beaux-parents ont réclamé ia moitié ;• de ce qu'il avait. 11 restait peu de chose, î* du reste. Il avait été trompé par un asso , cié et la maison a dû être liquidée. t. « — Nos institutions sont ainsi faites i-1ajoute-t-il, que lorsque l'on est dans h

i

nalheur, il est impossible de se relever, r l'ai été amené à me procurer de l'argent r lui me manquait pour vivre par des noyens qui m'ont fait condamner.

Toutes les fois, d'ailleurs, que j'ai ma!

Gayte, après cette tirade débitée avec

!és comme commerçants et a réussi à les

Avec l'argent qu'on lui remit, il s'ins-

Snmerc!eChTrilita ™lnmku «Vert' 1

in?? 'mi! iut mù]é,à raîl!?ire 3ui lui vH i lut sa derniers coDdâtnnntion

Paris sa rend à Lyonà la recherche de i oa^fis&ui ue muio lie VduCrOZo. II 86 r^HCI I Ciicz tciictncicFG d'un hAfpl f?stYÏ\i 01*1 t\~i I

suite à l'accusé ; elle se rappelle des bi-joux qu'il colportait, elle se souvient aussi qu'une fois le départ de Gayte, elle a trouvé dans sa chambre un numéro d'un journal local relatant le. crime de Saint Pons le-Ciîlm.

L'accusé. — Quand j'étais à Lyon, com- 3 nse partout ailleurs, j'achetais un journal. £ Au lendemain du crime, que j'aie acheté telle ou telle gazette du pays ou de Paris, il y avant dans ce numéro ie récit de l'as- t siassinat et vous voyez bien qua votre ar- « gument ne tient pas debout. m

Le président. — On a trouvé dans la cour g de la Papeterie un billet sur lequel on lit * ces mots : « Da Vaucroze adroit, difficile, ton frangin Louis ». L'expert dit que ce peut être de votre main.

L'accusé. — Ne me parlez pas des ex- B perts (Rires). Vous savez mieux que moi S quelle valeur il faut attribuer à leurs dé- ^ clarations. Ils ont commencé par accuser ? Maucroze. Ça été ensuite mon tour. Ils f ont voulu ménager la chèvre et le chou \ (Rumeurs). Ils sont obligés d'agir ainsi p pour faire bouillir leur pot-au-feu (Mur- s mures). *

En résumé, Gayte proteste de son inno- | cence, et dit qu'avant de l'accuser de i complicité, il fallait trouver l'auteur priu- ^ cipal qui, il le répèle, est M. Fernand de 1

Vaucroze. Le verdict ne sera pas rendu avant

plusieurs jours.

Ha la Banque Resauld sf Cia, à "imc^ Capital 4 m.iUù>*3

La faveur est décidément aux fonds d'Etats, aux rentes russes en particulier, à cause des meilleures nouvelles de l'empereur. Fermeté ' des établissements de crédit, sauf la Banque , internationale ; réaction des valeurs de trac- \ tion. i

Thomson-ffouston. — Le bruit a couru, mais sans retenir beaucoup l'attention, qu'il i

1 Vier ( Sous-Comptoir des entrepreneurs. - On 1

croit que le dividende sera fixé à 12 fr., en augmentation de 2 fr. sur le précédent. (

I Espagne. — Le change continue à s'aggra- i I ver. Le voilà à 33,M. Mauvaise affaire pour 1

Extérieure. — Le chiffre total de protesta- 1

Chinois 8 Gio\ 1896. — Le coupon au j

nécessaires a ce paiement. Kriroï-kog. — Pour augmenter le fonds de ]

augmentation du capital de 2 millions. I Les actions nouvelles seront émises â 1,000 | fr. avec privilège pour les porteurs à raison j

L'opêriition fournira ainsi un capital nou- I

I Hula-Bankowa. — Le dividende est fixé fi

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Feuilleton de l'Est Républicain

Roi des Genêts GRAND RQMÂH HISTORIQUE

Par Georges GI7ILl.AU.HOT

Pour atteindre les palissades il fallait laire encore un très long trajet à décou-vert, dans le sol crevassé : c'était courir à un écrasement certain. D'ailleurs l'alerte devait être maintenant donnée dans tout le camp royaliste et, dans de telles condi-tions, se je ter en avant à l'arme blanche eût été folie: pas un seul homme ne se-rait arrivé vivant jusqu'aux retranche-ments.

Découragé, brisé par la fatigue de cette terrible nuit, voyant le général Botta bles sé, Humbert commanda la retraite. Déjà ie centre se repliait sur le camp de Sain-te-Barbe. ^oche. à la tête de huit cents grena-

diers, demeurait seul au centre : il s'at-tendait à une sortie de l'ennemi et s'ap-jprêtaït à lui faire tête pour permettre à ses colonnes disloquées de se replier et à celle de droite de se dégager. Sur cette #troite bande de sable, longue de trois ki-lomètres, l'armée républicaine fuyait,

puissante et désarmée. '■>^k8) jour, cmnjnensait â peindre.; jont

lueur pâle montait derrière les côtes ; le paysage, enveloppé de brumes et trempé d'eau s'éclairait faiblement.

En voyant passer Humbert et ses hom-mes, Roche lui cria un ordre rapide, puis, lentement, pas à pas, il commença lui aussi son mouvement de retraite.

— Nous sommes trahis, Vaîleteaux 1 dit-il en rejoignant celui ci... Votre géné ral en chef s'est laissé engluer comme un pierrot... Le piège était cependant as-sez grossier !... Comment ne l'ai-je pas vu !...

Puis se parlant & lui-même : — Mais pourquoi ne nous ont»iîs pas

attaqués il y a deux heures, alors que tout était confondu... compromis?... En dix coups de mitraille ils auraient balayé l'ar-mée l...

Soudain, Vaîleteaux arrêta son cheval : — Ecoutez, général, dit-il. Hoche se retourna. Un tumulte grandissant montait vers la

gauche semblant venir du fort Penthie-

L6 Ilot nun.ain (JIII re^d0iiait ic iiaïuy et que la mitraille anglaise venait d arrê-ter dans son élan fit halte sans qu aucun commandement se soit fait entendre.

Plusieurs détachements touchaient déjà au camp de Sainte Barbe et les représen-tants Tallien et Blad y étaient rentrés quand, en se retournant, le premier eût un cri de surprise.

Le jour grandissait et ses premières lueurs mettaient bien en lumière la lour-

: 0.6 mj^jacieiise du fort: le drapeau

blanc avait disparu du mât de pavillon et! les couleurs républicaines flottaient fiè-rement dans la lumière.

Tous ces hommes, découragés une se-conde auparavant, poussèrent alors un formidable cri de victoire et, agitant leurs chapeaux, saluèrent le drapeau tricolore.

Le général Botta que l'on soutenait sur son cheval, voulut qu'on le retournât ; alors la vue da ces couleurs aimées et triomphantes endormirent un instant son atroce douleur.

Et d'un bout à l'autre de l'étroite plage, des collines de Sainte Barbe jusqu'au tort Penlhièvre, une immense clameur^ s'éle-va : la foule des fuyards s'était arrêtée et saluait le drapeau, secouée d'enthousias-me.,. Une fois encore les colonnes se re-formaient et, reprenant leur course en sens contrairo, se ruaient vers les retran-chements des royalistes.

sanca dirigée par Berthier, et celui ei

Revenons donc vers ce petit détache j ment que nous avons abandonne au mo [ment où, ayant de l'eau a mi corps, i s'engageait dans la nuit.

1

Arrivés aux roches qui servent d'ossi-j Alors,ceshommes-brisés par la fatigue, Il fallut renouveler cette opération

mots au sergent, et après quelques indi- ! nuit épouvantable, les pieds dans l'eau, — Hâtons-nous ! dit doucement d'en cations rapide*, avais repris en sens in- ' battus par la tempête, grelottant de froid, j bas la voix de Berthier ; hâtons noua, la verse le chemin parcouru. Soleil l'avait j mouiilés jusqu'aux os, commencèrent i mer monte et nous allons être cernés par

i vu s'éloigner avec ennui. l'escalade. J elle. — Co ciampin-ià connaît de fichus che-| Et c'était sublime cettoobcissaDco aveu j La mer montait en effet et la situation

miasl grognait le vieux brave. Quand I gle ; celte poignée d'hommes escaladant 1 devenait critique. En outre, Berthier nous avoos fait sa connaissance il nous" a j la muraille lisse de la falaise, tentant un j avait remarqué, comme ses hommf s, iea

I introduits, par rapprochement, comme assaut impossible. 1 canonnières anglaises et il frémissait a I des taupes dans leur terrier... Crû mille] On leur avait dit : allez:,.. Et ils ..talent la pensée que, dans quelques msta'n,s, le

se.,. Avec ce pariieulier-îà, on se promè A cent mètres sur la droite, des canon- j Pour hâter l'escalade, il donna Tordra

î de Hulot, et dans c'batailion là... Y a I sait d'un cri pour tout compromettre. Au j s'aidant de leurs baïonnettes comme d'é-

1 Satisfait rie son monolocrue Soleil prit 1 allait ies écraser contre la muiaiiie u - t saut oe ia murBine,

calader, rien que ça 1... Allons, vous an- sergent et l'ameua pré comme l'avait, dit Bertbier, U fallait M très suivez-nous et tenez bien la rampe... huter, car ia mor montait rapidement

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heures, à la Manutention militaire, il sera procédé à l'adjudication des issues à provenir en 1901 de l'hôpital militaire

, et des services de la place de Nancy et des forts de Frouard et de Pont-Saint-

Î Vincent. (Voir les affiches.)

Administration des Domaires

Première publication Par jugement du 14 novembre 1900> le

tribunal civil de Nancy a, sur la requête i de l'admiaistration des Domaine.',envoyé 5 l'Etat en possession provisoire des c sucesssions de :

1' Dama Anne DREYFUS,épouse de M. Samuel Lévy, sans profession, domici-liée avec ton mari à Nancy, décédée à î'hospic» israéiite de cette ville, le 6 oc-

B tobrel8S7; 2° Samuel LÉVY, susnommé, sans

profession, veuf de Anne Dreyfus, do-micilié à Nancy, décédé à l'hospice israé-iite de cette ville, le 4 février 1898 ; et a préalablement à l'envoi en possession

! définitive, ordonné les pub'ications et « affiches présentes par l'article 770 du

Code civil. — Dont avis. Nancy, le 1" décembre 1900.

Le receveur des Domaines, WERNERT.

Vu et approuvé : Le directeur des Domaines,

JEANNOT Etude ds M» POIRELLE, huissier, 23,

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So!eil et Pace Lacet n'étaient plus qu'à gwelques pieds du sommet de la muraille granitique. Tous deux s'étaient arrêtés peur reprendre haleine et pour écouter.

Plus on avançait, en effet, plus ie dan-ger devenait grand.

Au-dessus d'eux le rocher semblait se «reuspr légèrement et, dans ia cavité, des plantes poussaient.

— Grimpons encore jusque-là, dit le Parisien ; quand nous y serons, nous pour-rons nous tenir debout et attendre les ca-marades.

— Hon! fit le sergent... Mes vieilles jambes n'en peuvent plus... Bon pour les chats, ces exercices-là 1...

— Bast! le plus dur est fait!.,. Encore un effort, sergent, et nous y sommes.

— Tu me chantes ce refrain-là depuis que nous montons...

— Voulez-vous que je vous pousse, ser-gent?

— Jamais, clampin!...Le sergent Soleil n'a pss besoin d'être poussé pour aller de l'ayant... surtout par un citoyen de ton «spèce... Allons, hisse!...

Tous deux reprirent l'escalade. Après avoir rampé quelques instants,

ils atteignirent la dépression rocheuse. — Ouf ! ça y est ! fit Soleil, qui s'apprê-

tait à rendre en son langage imagé l'im-pression que lui avait produite cette as-cension. Mais le Parisien lui saisit vive ment le bras et loi montra, à quelques mètres au-dessus ie leur tête, le premier parapet du fort, qui se détachait nette-ment en* une ligne sombre sur le fond du ciel que blanchissait l'aube,

Des ombres semblaient se mouvoir le long de ce parapet.

— Voyez ! dit Pace Lacet, ils sont là..., fis nous épient!'...

— Alors nous sommes f.,.ichus? Cré mille n'importe quoi... C'était bien la peine de grimper six étages pour se faire fusiller bêtement au grenier ...

— Pourquoi ne tirent-ils pas sur nous? — Arrivez donc, vous autres ... et

vivement... dit le sergent en se penchant vers ceux qui le suivaient.

— Ah! sergent, fit la voix de Finaud, je n'en puis plus.

— Tonnerre ! ils vont faire de nous une jolie salade...

— Qu'ils tirent s'ils veulent, fit Jolibois... je m'arrête...

— Sergent, sergent, cria Pace-Lacet, aplatissez-vous contre le roc... Ils vont faire feu ...

En effet, un certain mouvement se produisit sur le parapet : un groupe accou-rait vers le point que Pace Lacet et Solsil venaient d'atteindre.

A ce moment une détonation ébranla les échos de la plage.

C'était le premier coup de canon, parti des palissades du camp royaliste, au mo-ment où la colonne du centre venait d'être découverte.

— Les gueux sont sur leurs gardes, grogna Soleil.

Au même instant, d'autres détonations éclatèrent sur la gauche ; celles-ci ve-naient des canonnières embossées dans la baie. Elles avaient aperçu la colonne tle Valletaux et tiraient dessus à mi-IrailV

— Foutus I nous sommes foutus !... continuait le sergent en mâchonnant ëner-giquf ment sa chique et en la transportant furieusement de gauche à droite.,. A no-tre tour d'être apiatis !... Allons, les An-glich !... Qu'est-ce qu'ils attendent donc, les goddems, pour nous envoyer leur bor-dée?...

— Oh ! dit Jolibois, ils n'ont pas besoin de se presser... Quand ceux d'en haut, commenctront la danse, ils n'auront qu'à reprendre au refrain...

— C'est vrai que nous voilà pris dans une ratière, sergent.

— Cré mille gibernes ! Et les camara-des qui montent derrière nous !... Vas-y du signal, petiot... Tu te rappelles?... le cri de leur sale oiseau...

Pace Lacet approcha ses mains de sa bouche.

Il allait pousser le cri convenu, pour permettre à ceux qui n'étaient pas encore trop engagés de retourner en arrière, quand quelque chose qui dégringolait le long du parapet lui fit retourner la tête. C'était un cordage dont l'extrémité vint s'enrouler à ses pieds.

En même temps, au-dessus des deux soldats, de3 bras se tendirent et, au lieu du «Qui vive?» redouté, quelle ne fut pas leur stupéfaction, en entendant une voix dire :

—• Camarades, donnez-nous la main !... Etait-ce un piège ? Leur hésitation fut de courte durée. — S'ils avaient voulu nous tuer, ils

•pouvaient le faire, dit Soleil., Monte, petit !,.,

i Le Parisien, sa baïonnette aux dents, î saisit le cordage qui pendait et, avec la< légèreté d'un chat, il grimpa jusqu'à la S crête du mur, derrière laquelle il dispa-| rut.

Derrière lui, Soleil continua l'escalade] et, après le sergent, tout le détachements suivit.

En quelques instants, la section de ? Berthier eut franchi le parapet et se trouva i sur l'esplanade. Le reste de la colonne j arrivait, Ménage en tête.

Il était temps : la pluie venait de cesser! et l'aube montait dans le ciel pâle, éclai-rant déjà la campsgne.

— Nous sommes comme vous des sol-dats français ! cria une voix. On nous a enrégimentés de force en Angleterre, mais nous sommes restés Français !

U y eut un moment de confusion. Les soldats de Royal-Louis embrassaientleurs anciens frères d'armes et jetaient leurs chapeaux en l'air en signe de joie.

Ménage voyant la plupart de ses soldats dans la place remit rapidement de l'ordre dans les rangs.

— Berthier, que l'un de ces hommes vous serve rie guide : suivez le chemin de ronde et pénétrez dans les casernes. Al-lez !...

La section du lieutenant, reformée en bâte, s'élança au pas de course tandis que Ménage, prenant lui-même le commande-ment de la section suivante, se jetait sur le corps de garde en criant : A nous les patriotÈS !

Berthier n'avait pas fait cent pas qu'il se croisa avec un homme dont le journais-

sant ne permettait pas encore de bien dis-tinguer les traits.

C'était le commandant du fort, M. de Folmont, qui sortaitpour faire une ronde.

— Qui vive? cria celui-ci. — France ! répondit Berthier. Le royaliste eut une seconde de surpri-

se ; puis, comprenant soudain que les ré-publicains entraient au fort, il fit volte-face et jeta dans l'espace ce cri :

— Aux armes !,.. Mais il n'avait pas parcouru dix mètres

qu'il tombait terrasse et le crâne ouvert l d'un coup de sabre. | Poursuivant leur route au pas de cour-[ se, les soldats pénétrèrent dans les cours, i se répandirent dans les casemates et le long des paraputs, criant toujours : A nous les patriotes ! et égorgeant les officiers. Le comte d'Atilly, qui commandait le ré-giment Royal-Louis, tomba lui-même sous leurs coups.

Les trois cents hommes de Ménage étaient à peu près tous dans le fort. Se-condés par les transfuges et les soldats émigrés ils pénétraient dans les casernes et massacraieit tout ce qui s'opposait à leur résistance.

Les canonnières anglaises balayaient maintenast le rocher à grands coups de mitraille, écrasant contre la muraille de granit les derniers hommes de la colonne Ménage. C'était trop tard !

| D'autre part, le camp se réveillait. Aux cris des blessés et au bruit de la canon-nade, les royalistes ralliés par leurs offi-

; ciers, avaient sauté sur leurs armes et, derrière les palissades, toutes les pièces

faisaient feu, couvrant de fer et de fonte les colonnes républicainesqui. apre* avu battu en retraite, se ruaient à 1 assaui-

Aux premiers cris d'alarme les canou niers de Rotbalier étaient accourus a . défense des postes ; mais déjà 11

plus temps. Ménage, sabre au V0™*» de tait, comme on l'a vu, jeté sur le corp garde qu'il avait surpris. Alors, ana» le pont-levis qui faisait communique^ fort avec les retranchements, U f_j . ^ lancé, à la tête de ses soldats, avait:p revers les canonniers et les avait crés sur leurs pièces. ,„ iirpPs

Quelques minutes plus tard! de u 6 brèches s'ouvraient dans les P»1'^^ la brigade Vaîleteaux faisait irrup^ dans le camp royaliste. , ,psna-

Boche, qui arrivait, alla droit a» ge, encore tout apimé de la luue • - Ménage, tu as sauvé l'armée repj

caine ! cri! t il ; je te fais, général et, nom de la nation, je te dis : ■ {i Cependant, il n'y avait pati un i^ perdre si l'on voulaij. profiter de <*t^ reux coup de main. Déjà que,^",r. rn,8 mes échappés étaient allés porter 1 Jtar ̂ au village de Kerhosteîn ou se v &g cantonné ce qui restait du régi leg d'Hervilly. Les compagnies pre^i _ ^

armes en toute hâte et, aussitôt ™ iaB étaient lancées au devant des repu» pour retarder leur ™oaxeffn

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