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Chers Amis, En ces temps de deuil national, nous pensons à tous ceux qui ont perdu la vie, victimes de la folie meurtrière de Daech. Nous partageons l’effroi et la peine de nos concitoyens, de nos amis, de nos enfants. Nous connaissons nos ennemis, ce sont les mêmes qui frappent aveuglément le peuple afghan, les enfants sur la route de l’école, les femmes parce qu’elles sont femmes et tous ceux qui n’aspirent qu’à vivre librement, là-bas comme ici. Plus que jamais nous voulons leur opposer nos armes : la solidarité, l’éducation, la fraternité, pour que leur violence ne reste pas sans réponses. Depuis des années, Afghanistan Demain, comme beaucoup d’autres associations à Kaboul, et dans le monde, mène un combat contre l’obscurantisme. Avec votre soutien, nous avons pu offrir à de nombreux enfants une école, une écoute, un projet d’avenir. Nous leur avons dit que l’enfant est une personne, qu’il a des droits, et que nous sommes à leur côtés pour qu’un jour, ils puissent grandir, s’instruire et construire, demain, un monde meilleur. C’est dans cette espérance que nous vous remercions de votre aide et que nous vous souhaitons un Noël de paix et de joie. L’équipe d’Afghanistan Demain
Les enjeux climatiques en Afghanistan En ces temps de Cop 21, les Afghans sont eux aussi concernés et inquiets du changement climatique. Le Président Ashraf Ghani était d’ailleurs présent au Bourget pour participer aux débats. Très liée à la nature, la survie de la population dépend de ses richesses. La question du bilan énergétique se pose mais au quotidien, la recherche de combustible est un combat pour les familles. Les conditions climatiques en Afghanistan sont rudes, les températures, extrêmes. La grande majorité de la population n’a pas accès à l’électricité et les constructions de mauvaise qualité ne permettent pas de maintenir une température suffisante. Les sources d'énergie sont le charbon et le bois, dont la combustion dégage des particules fines et impacte directement la santé et le réchauffement climatique. La conservation des ressources naturelles est un enjeu crucial pour la reconstruction du pays. Depuis des siècles, les Afghans vivent dans les steppes, les montagnes et les vallées, et dépendent des richesses qu’ils en tirent. Or, les années de guerre et les dérèglements climatiques ont dévasté les forêts, réduit les plaines, abimé les terres. Tout l’écosystème est fragilisé et la riche faune de l’Afghanistan menacée. Par ailleurs, le pays, autour de la chaîne montagneuse de l’Hindu Kush, posée sur une ligne de faille entre deux plaques tectoniques, est menacé par les tremblements de terre dont il est souvent victime. L’hiver dans nos classes :
En Afghanistan, la plupart des écoles sont fermées trois mois l’hiver à cause de la difficulté à les chauffer. Dans nos centres, les enfants profitent du poêle installé dans chaque classe et peuvent étudier même lorsqu’il fait froid. Chez eux, au cœur de l’hiver, la température ne dépasse bien souvent pas 10°. C’est donc avec plaisir qu’ils retrouvent un peu de chaleur dans les centres d’Afghanistan Demain.
Décembre 2015
La lettre d’information d’Afghanistan Demain
Découvrez le centre de Demazang :
Installé dans l’un des quartiers les plus pauvres de la ville, le centre de Demazang a été ouvert en avril 2004. Son directeur est Mr. Bashir. Depuis trois ans, fidèles à notre objectif d’autonomisation, nous en avons confié la gestion opérationnelle à une association partenaire sous loi afghane, Children's Garden Organization.
Grâce à l’expérience de ses cadres (des anciens d’Afghanistan Demain), le centre de Demazang peut maintenant fonctionner de manière autonome, tout en restant sous notre tutelle administrative et en collaboration étroite avec nos deux autres centres. Les programmes sont régulièrement évalués pour garantir que l’équipe en place continue à maintenir les objectifs et les valeurs qui sont les nôtres et celles de nos donateurs.
Tamana : Cette ancienne de Demazang se souvient encore de son incroyable voyage…
En 2007, scolarisée au centre Demazang, la petite Tamana, alors âgée de 10 ans, avait remporté le premier prix du concours de dessin organisé par l’Union Européenne sur le thème de l’égalité homme-femme. Accompagnée d’Ehsan Meranghais, fondateur d’Afghanistan Demain, elle était venue chercher son prix à Bruxelles et avait séjourné à Paris. Tamana garde un grand souvenir de ce voyage et de ses rencontres. Après plusieurs années passées au centre, elle a réussi à intégrer l’école publique. Aujourd’hui, elle ne rêve pas de se marier mais de devenir médecin.
SI PERSONNE NE FAIT RIEN POUR EUX…
Portrait : Malailaï, assistante sociale
Dans le quartier de Demazang, tout le monde connait Malalaï. Elle est assistante sociale au centre d’accueil créé dans ce quartier très pauvre par Afghanistan Demain.
Familière des habitants, avec lesquels elle a tissé des liens forts au fil du temps, Malailaï se sent en sécurité parmi eux et ne porte pas de burqa. C’est ainsi qu’elle sillonne le quartier, à la rencontre des bénéficiaires. Il y a « les familles du haut » que Malalaï va visiter en gravissant la colline, et celles du bas, plus faciles à visiter, réparties autour des boutiques. Elle y retrouve davantage les garçons, qui cherchent des petits boulots auprès des commerçants. L’activité principale des filles est de transporter l’eau, d’un bout à l’autre de la colline. Le travail des enfants est une ressource pour les familles et leur scolarité est organisée à mi-temps pour s’adapter à cette nécessité. Dans la rue ou à domicile, Malalaï visite chaque mois plus de 20 familles. Sa mission est double, repérer les futurs bénéficiaires des centres et suivre ceux dont les difficultés ont été signalées par les professeurs : problèmes de santé, problèmes psychologiques ou familiaux, absences. Parfois, elle apprend que la famille est repartie dans sa région d’origine pour reprendre les travaux agricoles. Il arrive aussi qu’elle ait perdu son logement pour des raisons financières. Parfois, c’est une fille qu’on a mariée et qui est partie vivre chez son mari. Dans ces cas, il est souvent trop tard pour agir et Malalai ne peut que proposer les places vacantes à d’autres bénéficiaires. Le plus souvent, la visite de Malalaï permet aux familles de discuter des problèmes rencontrés et de créer un dialogue autour de sujets sensibles et difficiles à aborder dans la sphère familiale. Elle apporte avant tout une aide psychologique, mais c’est la seule que reçoivent ces familles. Malalaï déplore auprès du directeur du centre que l’association ne puisse fournir une aide matérielle à ceux dont le dénuement ne permet plus d’envisager la scolarisation de leur enfant. Nous sommes bien sûr conscients de cet enjeu, et aimerions à l’avenir pouvoir soutenir matériellement les familles les plus nécessiteuses, grâce à une caisse d’urgence. Malalaï connait leurs besoins. A nous de trouver les fonds pour y répondre.
Un cas d’école : Sami Sur cette photo, on voit Malalaï travailler auprès de Sami, 17 ans. Sami est au centre depuis deux mois (il a remplacé une défection). Il est venu avec sa maman remercier l’assistante sociale pour le traitement qu'il a reçu grâce à elle. Malalaï lui explique donc qu’elle a passé un protocole d’accord avec la clinique "SAHA Medical Services Organisation" qui se trouve sur la route de Darulaman : les enfants qu'elle envoie ne paient que la consultation (50 AFS, un peu moins d'un euro) et reçoivent leur traitement gratuitement.
Et pour mieux comprendre l’Afghanistan et ses enjeux vous pouvez lire le livre de Gaït Gauhar Archambeaud, une ancienne d’AD ! AFGHANISTAN Editions l’Harmattan Anthropologie de l'égalité sur une zone de fracture du système-monde. Le territoire afghan, zone inexploitée aux confins d'empires mondiaux qui s'y affrontent dans la compétition pour les ressources, souffre autant du tribalisme que de l'idéologie de la modernité ou des programmes internationaux sécuritaires et dogmatiques : ils mettent en œuvre un mode social d'opposition. Toutefois, l'hospitalité et la recherche de réparation, normes visant à dépasser le sentiment d'insécurité, transcendent les cloisonnements : cette réponse afghane, recherche d'une égale dignité au bénéfice de tous, est la composante d'une société ouverte et évolutive.
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