4
1 Pour ou contre l’intégration d’un moteur batch ? Editorial Je m’appelle Jacques Menard, et j’ai fait toute ma carrière dans les automatismes, chez différents intégrateurs pour l’industrie. Je suis d’un naturel plutôt enthousiaste mais depuis quelques années, je ressens une certaine lassitude. Ce ne sont pas les automatismes, ce sont de bonnes bêtes qui font bien ce qu’on leur demande, et communiquent de mieux en mieux. Non, c’est plutôt la supervision qui m’a déçu, peut -être que j’en attendais trop. Cela avait tellement bien commencé, c’était il y a une trentaine d’années… Sans doute à cette époque les génies en herbe ne rêvaient pas tous de devenir traders et s’intéressaient à l’industrie. Peut-être les fées s’étaient penchées sur eux, je ne sais pas. N’écoutant pas les conseils prudents de Schneider (on disait Télémécanique, April ou Merlin Gérin à l’époque), de Rockwell (on disait Allen-Bradley) ou de Siemens (on disait déjà Siemens), quelques jeunes visionnaires parièrent sur l’avenir du PC dans l’industrie. Positionnant les bits un par un dans la mémoire des cartes graphiques VGA sous MSDOS, ils parvinrent à réaliser des synoptiques en noir et blanc, puis en couleur, comme on fait de la dentelle, sur des écrans 640X480. Ils lancèrent leurs logiciels dont les noms sonnaient comme Processix, PCTouch, Genesyn, iSix, WizBon, InVue…les superviseurs étaient nés. Peu à peu, nos clients industriels ont pris confiance dans ces nouveaux outils, à mesure aussi que les PC devenaient plus fiables et meilleur marché. Avec Windows, les superviseurs gagnèrent rapidement en convivialité, et c’est devenu un jeu d’enfant d’animer des synoptiques avec l’état des variables automates. Fantastique, wonder ! On pouvait passer à autre chose. La supervision ne s’est plus simplement bornée à la visualisation mais a pris en charge des tâches critiques Page 2 Page 3 Numéro 33 Page 4 Avril 2015 COOX : Comment faire pour surveiller les trames TCP/IP ? plus de choses, plus facilement. Bien vu ! Alors, que s’est-il passé ? Justement rien, ou si peu de choses. Oui, bien sûr, je vois qu’Hyperix vient d’annoncer la version 14 de son logiciel phare « Supervisor », encore plus intuitif, encore plus convivial. Mais bon, le cœur n’y est plus ! Peut-être est-ce parce que l’industrie n’a pas suffisamment la côte et que les superviseurs cherchent à rester généralistes ? Pour ma part dans toutes les supervisions d’usine que j’ai faites, le client m’a demandé de lancer des ordres de fabrication, et de tracer les quantités consommées et les quantités fabriquées. Comment je fais ? Je développe avec le langage du superviseur, pourquoi pas ? On peut faire sa comptabilité avec des macros dans Excel ! Il y a aussi les autres logiciels de la suite, ou des produits tiers, pour compléter le superviseur. Il faut acheter d’autres licences mais c’est normal, même si parfois les éditeurs exagèrent un peu. Les logiciels complémentaires ne sont pas toujours aussi intuitifs que le superviseur phare, il faut utiliser des environnements de développements différents… Mais surtout quel travail de faire dialoguer tout cela ensemble : les rares fois où un client m’a poussé dans ce sens j’y ai mangé ma marge ! Alors j’en reste à mes développements spécifiques dans le superviseur, et je décline si le client souhaite des fonctions très abouties comme un dossier de lots détaillé ou une généalogie arborescente de ses produits. C’est dommage, je sais. Mais aucun éditeur de logiciel ne semble conscient que la supervision d’un atelier ou d’une usine requière de nombreuses fonctions qui ne sont pas délivrées en standard dans la supervision classique. On peut bien les regrouper dans des modules mais on doit toutes les avoir sous la main dans le même environnement, avec une intégration totale et transparente. Mais cela aucun éditeur de supervision ne sen soucie. Aucun éditeur, en êtes-vous sûr ? Cherchez un peu… Philippe ALLOT COOX & la mise en œuvre de clients mobiles Fatigué de la supervision ! Ou dans la peau d’un automaticien… Puis les superviseurs se sont dotés d’un langage du genre basic. Ce n’étaient pas des langages très standard mais par rapport aux langages automates cela nous a permis de faire de plus en

Lettre caméléon n°33

Embed Size (px)

DESCRIPTION

L'actualité trimestrielle d'ORDINAL Software

Citation preview

Page 1: Lettre caméléon n°33

1

Pour ou contre l’intégration d’un moteur batch ?

Editorial

Je m’appelle Jacques Menard, et j’ai fait toute ma carrière dans les automatismes, chez différents intégrateurs pour l’industrie. Je suis d’un naturel plutôt enthousiaste mais depuis quelques années, je ressens une certaine lassitude. Ce ne sont pas les automatismes, ce sont de bonnes bêtes qui font bien ce qu’on leur demande, et communiquent de mieux en mieux. Non, c’est plutôt la supervision qui m’a déçu, peut-être que j’en attendais trop. Cela avait tellement bien commencé, c’était il y a une trentaine d’années… Sans doute à cette époque les génies en herbe ne rêvaient pas tous de devenir traders et s’intéressaient à l’industrie. Peut-être les fées s’étaient penchées sur eux, je ne sais pas. N’écoutant pas les conseils prudents de Schneider (on disait Télémécanique, April ou Merlin Gérin à l’époque), de Rockwell (on disait Allen-Bradley) ou de Siemens (on disait déjà Siemens), quelques jeunes visionnaires parièrent sur l’avenir du PC dans l’industrie. Positionnant les bits un par un dans la mémoire des cartes graphiques VGA sous MSDOS, ils parvinrent à réaliser des synoptiques en noir et blanc, puis en couleur, comme on fait de la dentelle, sur des écrans 640X480. Ils lancèrent leurs logiciels dont les noms sonnaient comme Processix, PCTouch, Genesyn, iSix, WizBon, InVue…les superviseurs étaient nés. Peu à peu, nos clients industriels ont pris confiance dans ces nouveaux outils, à mesure aussi que les PC devenaient plus fiables et meilleur marché. Avec Windows, les superviseurs gagnèrent rapidement en convivialité, et c’est devenu un jeu d’enfant d’animer des synoptiques avec l’état des variables automates. Fantastique, wonder ! On pouvait passer à autre chose. La supervision ne s’est plus simplement bornée à la visualisation mais a pris en charge des tâches critiques comme la gestion des alarmes, ou l’envoi de consignes pour le process.

Page 2

Page 3

Numéro 33

Page 4

Avril 2015

COOX : Comment faire pour surveiller les trames TCP/IP ?

plus de choses, plus facilement. Bien vu ! Alors, que s’est-il passé ? Justement rien, ou si peu de choses. Oui, bien sûr, je vois qu’Hyperix vient d’annoncer la version 14 de son logiciel phare « Supervisor », encore plus intuitif, encore plus convivial. Mais bon, le cœur n’y est plus ! Peut-être est-ce parce que l’industrie n’a pas suffisamment la côte et que les superviseurs cherchent à rester généralistes ? Pour ma part dans toutes les supervisions d’usine que j’ai faites, le client m’a demandé de lancer des ordres de fabrication, et de tracer les quantités consommées et les quantités fabriquées. Comment je fais ? Je développe avec le langage du superviseur, pourquoi pas ? On peut faire sa comptabilité avec des macros dans Excel ! Il y a aussi les autres logiciels de la suite, ou des produits tiers, pour compléter le superviseur. Il faut acheter d’autres licences mais c’est normal, même si parfois les éditeurs exagèrent un peu. Les logiciels complémentaires ne sont pas toujours aussi intuitifs que le superviseur phare, il faut utiliser des environnements de développements différents… Mais surtout quel travail de faire dialoguer tout cela ensemble : les rares fois où un client m’a poussé dans ce sens j’y ai mangé ma marge ! Alors j’en reste à mes développements spécifiques dans le superviseur, et je décline si le client souhaite des fonctions très abouties comme un dossier de lots détaillé ou une généalogie arborescente de ses produits. C’est dommage, je sais. Mais aucun éditeur de logiciel ne semble conscient que la supervision d’un atelier ou d’une usine requière de nombreuses fonctions qui ne sont pas délivrées en standard dans la supervision classique. On peut bien les regrouper dans des modules mais on doit toutes les avoir sous la main dans le même environnement, avec une intégration totale et transparente. Mais cela aucun éditeur de supervision ne s’en soucie. Aucun éditeur, en êtes-vous sûr ? Cherchez un peu… Philippe ALLOT

COOX & la mise en œuvre de clients mobiles

Fatigué de la supervision ! Ou dans la peau d’un automaticien…

Par Philippe Allot O

Puis les superviseurs se sont dotés d’un langage du genre basic. Ce n’étaient pas des langages très standard mais par rapport aux langages automates cela nous a permis de faire de plus en

Page 2: Lettre caméléon n°33

Avril 2015

2

Numéro 33

Pour ou contre l’intégration d’un moteur batch ? Vous le savez, une nouvelle rubrique intitulée « Sujets de réflexion » a vu le jour sur notre site Corporate http://www.ordinal.fr/fr.htm Mais avez-vous lu le dernier article en date ?

Avec des solutions classiques, leur position est légitime. Le coût des licences Même si leur richesse fonctionnelle est importante, les licences des moteurs batch du marché sont généralement chères et peu progressives. A celles-ci peuvent s’ajouter des « options indispensables » qui alourdissent encore le coût (licence serveur supplémentaire de redondance, option d’historisation sur base de données standard, etc.). Hétérogénéité des logiciels utilisés Au final, la solution de pilotage proposée s’appuie sur deux, trois (voire plus) logiciels différents, développés initialement par des sociétés différentes. Ces logiciels utilisent des terminologies et des concepts hétérogènes, et n’ont pas la même ergonomie. En conséquence, la formation des personnels est lourde et même après cette formation, une gymnastique continuelle entre les notions est nécessaire. Lire la suite…

La société Stolz située à Wailly Beaucamp dans le Pas-de-Calais est spécialisée dans la fabrication et le développement de machinerie et installations destinées au stockage et à la transformation de produits solides en vrac. Créée en 1952, le groupe STOLZ compte sur une forte expérience dans le secteur agro-alimentaire et bioénergétique pouvant offrir une ample variété de produits et services qui vont de la fourniture d’un équipement individuel

jusqu’à la réalisation de projets « clés en main ».

ORDINAL Software est heureuse d’accueillir dans son réseau de partenaires certifiés un nouvel intégrateur

La plupart des intégrateurs de notre secteur considèrent que la mise en œuvre d’une solution intégrant un moteur batch entraîne à la fois des coûts de licences beaucoup plus importants et des charges de développement plus lourdes. Aussi, sauf si l’utilisateur final demande « un moteur batch » ou une « conformité ISA-88 », ils préfèrent réaliser bien souvent des développements spécifiques complémentaires, sur la base d’un superviseur, dont ils n’utilisent que le mécanisme de recettes. Cela est-il justifié ?

Page 3: Lettre caméléon n°33

Avril 2015

Afin de réaliser un archivage, vous devez avant tout clôturer la base de données courante, puis en créer une nouvelle. Dans la MESbox SCADA , module de supervision, d’acquisition et de pilotage d’informations, l’opération d’archivage s’effectue à la demande (action ou programmation). Elle peut être par exemple commandée une fois par jour ou une fois par mois, en fonction du flux d’échantillons enregistrés. Les données sont stockées dans une succession de tables de données. Le mode archivé garantit alors de meilleures performances d’accès aux données enregistrées.

A noter : le système limite la taille des tables à 1 million d’enregistrements. Au-delà, il créé automatiquement une archive.

Pour plus d’informations sur les capacités d’extension des fonctions d’historisation et d’archivage des applications, n’hésitez pas à venir découvrir notre module complémentaire « Archive Manager » : Le module COOX-AM d’ORDINAL Software permet la mise en place rapide d’un mécanisme d’archivage planifié des données d’application allié à un outil d’exploitation hors production des applications, particulièrement convivial. Doté d’un haut niveau de compression, il facilite le stockage et permet une gestion rationalisée des archives. Il bénéficie des capacités natives de la plateforme COOX : déploiement Intranet, support de plusieurs bases de données, données visualisées et enregistrées multilingues,…etc. Ses capacités s’étendent à tous les packs MESbox de la gamme COOX. La gamme COOX et ses différents modules

Retrouvez-nous sur notre stand au salon Hanovre du 13 au 17 avril : Hall 8 – Stand B03

Numéro 33

COOX : Comment faire pour surveiller les trames TCP/IP ?

Avec plus de 870 salariés entretenant un réseau de 66 associés de ventes, filiales et branches dans plus de 100 pays différents et un centre d'exposition avec une superbe infrastructure totalisant 1 million de mètres carrés d’espace, Deutsche Messe - basé à Hanovre en Allemagne – est le principal organisateur de salons professionnels dans le monde. Deutsche Messe développe, planifie, et met en place des salons professionnels et expositions en Allemagne et dans le monde.

Cette année encore, ORDINAL Software aura le plaisir de vous accueillir sur son stand B03, Hall 8. Nous y présenterons évidemment la version COOX 7 Helium ainsi que nos dernières nouveautés COOX pour mobile. N’hésitez pas à nous solliciter pour recevoir une invitation ! [email protected] A cette occasion, vous l’avez peut-être déjà remarqué, nous avons mis en ligne notre site Corporate en langue allemande. Une petite visite ? : http://www.ordinal.fr/de

3

4. Télécharger la version http://www.wireshark.org/download.htm 1.10.12 pour votre système

5. Dire oui à toute l’installation 6. Configurer comme ci-dessous

7. (1) Choisir le réseau automate 8. (2) Mettre un filtre sur votre adresse

automate 9. (3) Choisir un chemin et nom de log 10. (4) Use multiple files

1. (5) Next file every = 5 2. Start 3. Note : vérifier qu’il n’y a pas trop de log et

qu’il reste de l’espace disque Exemple de fenêtre :

Page 4: Lettre caméléon n°33

3

4

Serveur dédié pour mobile

PC unique

COOX & la mise en œuvre de clients mobiles

Numéro 33

Une des dernières nouveautés des fonctionnalités de la gamme COOX est d’afficher les vues d’une application COOX sur des terminaux mobiles (smartphones ou tablettes). La mise en œuvre de clients mobiles repose sur la technologie RDP (Remote Desktop Protocol) disponible dans Microsoft Windows. Sur le terminal, l’affichage est géré par une application supportant le protocole RDP. Microsoft fournit l’application « RD Client » pour les plateformes Android, iOS et Windows Phone. Il s’agit de l’application validée par nos équipes mais il est néanmoins tout à fait possible d’utiliser d’autres clients, tels que 2X RDP ou AccessToGo. Architectures En fonction du type d’utilisation souhaitée, trois types d’architectures peuvent être employées :

Serveur unique Serveur dédié pour mobile PC unique (plus limité et quelque peu

contraignant)

Serveur unique

Pour toute demande d’information complémentaire ou démonstration souhaitée, n’hésitez pas à joindre vos interlocuteurs commerciaux : [email protected]

Avril 2015