4
INDUSTRIE 2013 ET PRéVISIONS 2014 L’activité industrielle savoyarde a connu une évolution identique à celle de la période 2012. En effet, 50 % des industriels ont noté une baisse de leur chiffre d’affaires en 2013 et cette contraction concerne tous les secteurs de l’industrie en Savoie. Ainsi, dans un contexte de faible reprise dont la diffusion reste encore modeste, les indicateurs d’activité demeurent mitigés. 54 % des chefs d’entreprise mentionnent une stabilité de leurs prix de vente entre 2012 et 2013 et la baisse des investissements touche 49 % des établissements contre 42 % l’an passé. Le recul est particulièrement marqué dans les biens intermédiaires puisque 61 % des entreprises le mettent en avant. Quant aux effectifs salariés, le constat est toujours contrasté avec 37 % des chefs d’entreprise qui indiquent un rebond et 36 % une contraction de leur personnel. De plus, 27 % des répondants doivent faire face à des difficultés de trésorerie. Les éléments conjoncturels tels que l’érosion des marges et le manque d’activité constituent les deux préoccupations majeures et près de 50 % des entreprises déclarent des capacités de production sous-utilisées alors qu’elles n’étaient que 38 % l’année dernière. Malgré ce constat, un début de reprise semble apparaître pour 2014 avec 60 % des industriels envisageant une hausse de leur chiffre d’affaires. Toutefois, prudence et manque de confiance prévalent au niveau des effectifs salariés et des investissements à venir. 45 % des entreprises prévoient une stabilité de l’emploi et 26 % envisagent une hausse de leurs effectifs. En termes d’investissements, 67 % des répondants pensent investir en 2014, mais parmi eux, seulement 3 sur 10 anticipent une augmentation des sommes engagées en référence à l’an passé. Globalement, sous le signe d’une conjoncture encore hésitante, il semble que les perspectives de production soient mieux orientées. La pression sur les prix reste néanmoins très forte, signe de marge sous tension. Le durcissement des conditions de financement du système bancaire est aussi vécu comme un frein à l’investissement. Tendances Soldes d’opinions des industriels * Bilan Prévisions 2013 2014 Chiffre d’affaires : - 8 + 30 Agroalimentaire - 17 0 Biens d’équipement -14 + 39 et de consommation Biens intermédiaires - 3 + 28 Emploi salarié (Savoie) : -25 - 3 Agroalimentaire - 67 - 60 Biens d’équipement - 19 + 18 et de consommation Biens intermédiaires - 23 - 11 Investissements : - 9 - 13 Agroalimentaire - 25 + 34 Biens d’équipement + 25 - 7 et de consommation Biens intermédiaires - 30 - 23 Durée moyenne du plan de charge (en semaines) : 10 * Soldes entre les pourcentages à la hausse et les pourcentages à la baisse. LA LETTRE DE CONJONCTURE Taux de réponse à l’enquête Nombre d’entreprises : 251 Nombre de réponses : 78 Taux de réponse 31 %

Lettre de conjoncture Industrie bilan 2013 - prévisions 2014

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Cette Lettre de conjoncture dresse le bilan de l'activité dans le secteur de l'industrie savoyard en 2013 et donnes les premières prévisions pour l'année 2014.

Citation preview

Page 1: Lettre de conjoncture Industrie bilan 2013 - prévisions 2014

IndustrIe 2013 et prévIsIons 2014

L’activité industrielle savoyarde a connu une évolution identique à celle de la période 2012.

En effet, 50 % des industriels ont noté une baisse de leur chiffre d’affaires en 2013 et cette contraction concerne tous les secteurs de l’industrie en Savoie.

Ainsi, dans un contexte de faible reprise dont la diffusion reste encore modeste, les indicateurs d’activité demeurent mitigés. 54  % des chefs d’entreprise mentionnent une stabilité de leurs prix de vente entre 2012 et 2013 et la baisse des investissements touche 49  % des établissements contre 42  % l’an passé. Le recul est particulièrement marqué dans les biens intermédiaires puisque 61 % des entreprises le mettent en avant. Quant aux effectifs salariés, le constat est toujours contrasté avec 37 % des chefs d’entreprise qui indiquent un rebond et 36  % une contraction de leur personnel.

De plus, 27 % des répondants doivent faire face à des difficultés de trésorerie. Les éléments conjoncturels tels que l’érosion des marges et le manque d’activité constituent les deux préoccupations majeures et près de 50 % des entreprises déclarent des capacités de production sous-utilisées alors qu’elles n’étaient que 38 % l’année dernière.

Malgré ce constat, un début de reprise semble apparaître pour 2014 avec 60 % des industriels envisageant une hausse de leur chiffre d’affaires.

Toutefois, prudence et manque de confiance prévalent au niveau des effectifs salariés et des investissements à venir. 45  % des entreprises prévoient une stabilité de l’emploi et 26  % envisagent une hausse de leurs effectifs. En termes d’investissements, 67  % des répondants pensent investir en 2014, mais parmi eux, seulement 3 sur 10 anticipent une augmentation des sommes engagées en référence à l’an passé.

Globalement, sous le signe d’une conjoncture encore hésitante, il semble que les perspectives de production soient mieux orientées. La pression sur les prix reste néanmoins très forte, signe de marge sous tension. Le durcissement des conditions de financement du système bancaire est aussi vécu comme un frein à l’investissement.

TendancesSoldes d’opinions des industriels*

Bilan Prévisions 2013 2014Chiffre d’affaires : - 8 + 30Agroalimentaire - 17 0Biens d’équipement -14 + 39 et de consommation Biens intermédiaires - 3 + 28

Emploi salarié (Savoie) : -25 - 3Agroalimentaire - 67 - 60Biens d’équipement - 19 + 18 et de consommationBiens intermédiaires - 23 - 11

Investissements : - 9 - 13Agroalimentaire - 25 + 34Biens d’équipement + 25 - 7 et de consommationBiens intermédiaires - 30 - 23

Durée moyenne du plan de charge (en semaines) : 10* Soldes entre les pourcentages à la hausse et les pourcentages à la baisse.

La Lettre de conjoncture

Taux de réponse à l’enquêteNombre d’entreprises : 251Nombre de réponses : 78Taux de réponse 31 %

Page 2: Lettre de conjoncture Industrie bilan 2013 - prévisions 2014

Lettre de conjoncture Le chiffre d’affaires connaît la même évolution que l’an passéEntre 2012 et 2013, l’ensemble de l’activité industrielle a connu une évolution identique à celle de la période précédente (2011-2012). 50 % des répondants mentionnent une baisse de leur chiffre d’affaires tandis que 42 % d’entre eux notent une hausse.

La contraction du chiffre d’affaires concerne toutes les activités, plus particulièrement celle des biens d’équipement et de consommation. 52 % des entreprises de ce secteur déclarent un CA en diminution alors qu’elles étaient 34 % à faire ce constat à fin 2012.

La situation du secteur des biens intermédiaires demeure mitigée : 49 % des entreprises font état d’une baisse tandis que 46 % signalent une hausse. Le CA à l’export a fléchi également de 5 % par rapport à 2012.

Dans le secteur agroalimentaire, 33 % des entreprises indiquent un CA en hausse, 17% constatent une stabilité de celui-ci et pour 50 % d’entre elles le CA connaît une baisse qui ne va pas au-delà de 10 %.

Une évolution des investissements encore contrastéeEn matière d’investissement, les évolutions entre 2012 et 2013 demeurent encore contrastées. 40 % des industriels annoncent une hausse alors qu’ils étaient 52  % à donner cette réponse l’année précédente. La baisse concerne 49  % des répondants contre 42  % à fin 2012.

L’évolution des investissements varie fortement d’un secteur à l’autre. Dans celui des biens intermédiaires, les entreprises notant une baisse sont deux fois plus nombreuses que l’an dernier : 61 % de répondants contre 30 %.

A contrario, 56  % des entreprises des biens d’équipement et de consommation mentionnent une augmentation (47 % en 2012) alors qu’elles ne sont que 25 % dans le secteur agroalimentaire.

La situation de ce dernier secteur est d’ailleurs contrastée. Les répondants sont répartis à égalité (50 %) entre ceux mentionnant une hausse ou une stabilité des investissements et ceux indiquant une baisse.

Evolution du chiffre d’affaires par secteurentre 2012 et 2013

Hausse de 20 % et plus Hausse de 10 % à 20 % Hausse jusqu’à 10 %

Stabilité Baisse jusqu’à 10 % Baisse de 10 % à 20 % Baisse de 20 % et plus

Des prix de vente majoritairement stablesL’évolution des prix de vente sur un an varie peu. 54% des industriels estiment que leurs prix de vente sont restés stables entre 2012 et 2013 (57 % donnaient cette réponse fin 2012) et 24 % des répondants notent une baisse de ceux-ci contre 21 % lors de l’enquête précédente.

La tendance à la stabilité est mentionnée par une majorité de répondants dans les secteurs des biens intermédiaires (59 %) et de l’agroalimentaire (50 %).

Près d’un quart des répondants des biens intermédiaires indiquent une contraction de leurs prix de vente qui peut s’expliquer en partie par le recul des prix des matières premières industrielles importées.

Un tiers des entreprises de l’agroalimentaire observent une hausse des prix en 2013 (30 % en 2012).

Dans le secteur des biens d’équipement et de consommation, si les répondants se répartissent à égalité entre baisse et hausse des prix de vente (26  % dans les deux cas), près de la moitié d’entre eux témoignent d’une stabilité de leurs prix.

Evolution des prix de vente entre 2012 et 2013

Evolution des investissements par secteur entre 2012 et 2013

agroalimentairebiens d’équipement et de consommation

biens intermédiaires

60 %

45 %

30 %

15 %

0%

Hausse Stabilité Baisse

Baisse 24 %

Hausse 22 %

33 %

17 %26 %

24 %

50 %

26 %

48 %

17 %

59 %

ensemble

agroalimentairebiens d’équipement et de consommation biens

intermédiaires

70 %

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %

Hausse Stabilité Baisse

25 %

56 %50 %

31 %

61 %

49 %

25 %

13 %

30 %

9 %

40 %

12 %

Stabilité54 %

100%

80 %

60 %

40 %

20 %

0%

agroalimentairebiens d’équipement et de consommation biens

intermédiaires ensemble

50 %

10,3 %12,8 %

5,1 %

5,1 %

17,9 %

20,5 %

7,7 %

30,8 %20,7 %

20,7 %

10,3 %

20,7 %

6,9 %10,3 %

10,8 %

10,8 %

28,4 %

8,1 %

8,1 %

18,9 %

14,9 %

16,7 %

16,7 %

16,7 %

Page 3: Lettre de conjoncture Industrie bilan 2013 - prévisions 2014

67 %

56 %

37 %

33 %31 %

21 %15 %

4 %

70 %

60 %

50 %

30 %

20 %

10 %

0 %

Difficultés à se financer auprès des banques Autres

Autofinancement insuffisant

Croissance des coûts des matières premières

Concurrence accrue

Diffucultés à trouver du personnel qualifié

Baisse de la demande

Erosien des marges

IndustrIe 2013 et prévIsIons 2014

Les effectifs salariés : de forts contrastes selon les secteursA fin 2013, on remarque surtout que l’évolution des effectifs salariés s’est nettement détériorée par rapport à l’année 2012. 47 % des enquêtés mentionnent une compression de personnel tandis que 22 % indiquent une hausse. L’ensemble de l’industrie a donc vécu un climat des affaires plus tendu que prévu puisqu’en fin d’année 2012, seuls 24 % des enquêtés prévoyaient une contraction de leur personnel en 2013.

C’est dans le secteur agroalimentaire que la proportion de répondants constatant une réduction d’effectifs est la plus importante (67  %). Aucune hausse n’est notée. C’est aussi dans ce même secteur que 50 % des répondants mentionnent une baisse de chiffre d’affaires.

En biens d’équipement et de consommation, 36  % des entreprises observent une stabilité des effectifs. 42 % déclarent une diminution.

Cette situation n’est sans doute pas sans lien avec la réduction de chiffre d’affaires enregistrée par 52 % des répondants.

L’érosion des marges demeure la préoccupation principaleDepuis 2 ans, l’érosion des marges (67  % des citations) et la baisse de la demande (56  %) arrivent en tête des préoccupations des chefs d’entreprise. La détérioration du chiffre d’affaires mis en avant provient en partie de la baisse de la demande mais aussi d’une concurrence accrue (33 %), ce qui engendre pour certaines entreprises une baisse des prix de vente.

Un peu plus d’un quart des entreprises rencontre des difficultés de trésorerieFin 2013, la proportion d’entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie (27 %) a augmenté de 4 points en référence à 2012 (23 %) et correspond au niveau de l’année 2010 (26 % des répondants).

Pour près d’un tiers des réponses classées dans la rubrique « Autres », les difficultés de trésorerie proviennent essentiellement d’éléments conjoncturels tels que le manque d’activité, la baisse du CA et la réduction des marges. Pertes financières, dettes et autofinancement sont également cités.

L’allongement des délais de paiement des clients est un motif moins fréquent, 29 % des répondants le citent contre 43 % l’an passé et 36 % en 2011.

A contrario, la difficulté de trésorerie inhérente aux conditions d’octroi de crédits bancaires gagne du terrain passant de 7 % des réponses en 2011 et  2012 à 15  % en 2013. A terme, ce durcissement des conditions de financement pourrait venir contrarier toute velléité de reprise.

Un allongement des délais de paiement des clients

Une réduction des délais de règlement des fournisseurs

Un durcissement des conditions d’octroi des crédits bancaires

Une augmentation des impayés

Autres

Difficultés de trésorerie Raisons invoquées

Evolution des effectifs salariés entre 2012 et 2013

Hausse Stabilité Baisse

100%

80 %

60 %

40 %

20 %

0%

agroalimentairebiens d’équipement et de consommation biens

intermédiaires ensemble

67 %

42 % 48 %47 %

36 % 28 % 31 %

33 % 23 %25 % 22 %

La préoccupation «  difficultés à trouver du personnel qualifié  », avec 37  % des citations, reprend la troisième position occupée en 2010 (36 %). Elle est surtout signalée dans le secteur des biens intermédiaires.

Malgré un léger frémissement de reprise économique au cours de l’année 2013, les banques semblent encore parfois réticentes à octroyer des crédits aux entreprises. 15 % des enquêtés soulignent cette préoccupation.

Principales préoccupations des chefs d’entrepriseréponses à choix multiples

Non73 %

Oui27 %

29 %6 %

18 %

15 %32 %

Pour toute information complémentaireChambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie

Direction du Développement Territorial5 rue Salteur - CS 22416 - 73024 Chambéry Cedex

T. 04 57 73 73 73 - F. 04 79 33 56 84 - [email protected] - www.savoie.cci.fr

La Lettre de conjoncture Directeur de publication : Catherine Chabroud Dépôt légal : 2e trimestre 2014 - ISSN 1265 - 0110

Page 4: Lettre de conjoncture Industrie bilan 2013 - prévisions 2014

Près de la moitié des capacités de production sous-utiliséesFin 2013, près de 50  % des entreprises indiquent des capacités de production sous-utilisées et pour 16 % d’entre elles ces capacités sont largement sous-utilisées (10 % en 2012 et 6 % en 2011).

43  % déclarent utiliser normalement leur capacité de production alors que depuis 2010 la proportion était de 50 %.

De ce fait, seuls 9 % des industriels soulignent que leurs moyens sont insuffisants pour faire face à la demande alors qu’ils étaient 19 % en 2011 et 14 % à fin 2010.

Ces trois constatations démontrent bien le manque d’activité ressenti par l’ensemble de l’industrie.

L’agroalimentaire est particulièrement concerné par la sous-utilisation des moyens de production puisque 67 % des répondants en font état. Ils sont 49 % dans les biens intermédiaires et 41 % dans le secteur de l’équipement et des biens de consommation.

Investissements prévus en 2014

Immobilier d’entreprise et foncier

Les deux tiers des répondants prévoient d’investir. Parmi ceux-ci, 5 sur 10 indiquent cependant une évolution des montants à la baisse. La proportion des chefs d’entreprise envisageant une hausse de ces montants est de 36 %. Ils étaient 30 % l’an passé et 51 % en 2012.

Les motifs poussant à investir varient selon les secteurs.

25 % des chefs d’entreprise concentrent leurs efforts vers un renouvellement et/ou une modernisation des moyens de production (40 % l’an passé). Seuls 7 % désirent augmenter leurs capacités de production. La mise en conformité règlementaire va d’autre part obliger 16 % des répondants à investir. A noter que l’option consistant à ne pas investir en 2014 est la plus souvent citée dans le secteur des biens intermédiaires (40 % des réponses).

A contrario, les entreprises agroalimentaires se distinguent comme étant les plus optimistes en matière d’investissement (83  % des répondants) tant au niveau de la conformité règlementaire (33 %) qu’au niveau de l’innovation (33 %). Avec 17 % des réponses, investir pour un développement à l’international concerne essentiellement les entreprises des biens d’équipement et de consommation. Ce motif est à rapprocher de celui concernant la modernisation et/ou le renouvellement des moyens de production qui réunit 27 % des réponses.

7 entreprises répondantes ont des besoins en termes de foncier économique et d’immobilier d’entreprises : une extension sur le site actuel ou à proximité et la recherche d’une nouvelle implantation en Savoie ou hors Savoie sont les principales raisons évoquées.

Une évolution de l’activité très contrastée pour 2014Selon les premières prévisions pour 2014 relatives au chiffre d’affaires, un début de reprise semble envisagé. 60% des entreprises anticipent une hausse de leur CA dans les mois à venir soit la même proportion que l’an passé. Rappelons qu’au final, la proportion de ceux qui ont effectivement observé en 2013 une progression de CA n’a été que de 42 %.

Concernant l’emploi, les chefs d’entreprises restent prudents. 45% d’entre eux pensent pouvoir stabiliser leurs effectifs salariés alors que les autres enquêtés oscillent entre baisse (29% des réponses) et hausse de l’effectif (26%).

40 %

35 %

30 %

25 %

20 %

15 %

10 %

5 %

0 %

Une augmentation des capacitésde production Des projets d’innovation Un développement à l’international L’organisation La mise en confirmité règlementaire Une modernisation / renouvellement des moyens de production Pas d’investissements prévus

Un peu sous-utilisées

Largement sous-utilisées

Insuffisante pour faire face à toute la demande

Normalement utilisées

Hausse Stabilité Baisse

33 % 33 %

17 % 17 %

10 %

17 %

10 %

7 %

27 % 27 %

5 % 5 %

20 %

25 %

40 %

7 % 9 %

16 %

25 %

33 %

3 %

5 %3 %

5 %

3 %

43 %

9 %16 %

33 %

36 %15 %

49 %

Chiffre d’affairesEffectifs salariés

100 %

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %

Hausse Stabilité Baisse

60 %

10 %

30 %

26 %

45 %

29 %

Prévision de l’évolution de l’activité entre 2013 et 2014

Non33 %

Oui67 %

agroalimentairebiens d’équipement et de consommation

biens intermédiaires

ensemble

Investissements prévus en 2014