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CATHERINE VIAL
LETTRE MENSUELLE
Comité de gestion
13 février 2018
SOMMAIRE
■ ECONOMIE 3 - 19
■ INDICES INTERNATIONAUX ET INDICES SECTORIELS DJ STOXX 600 20 - 22
■ ANALYSE GRAPHIQUE 23
■ SYNTHESE 24
■ STATISTIQUES SBF120 25- 30
Avertissement : Entreprise d’investissement agréé par le CECEI (Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement de la Banque de France) et par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), la FINANCIERE D’UZES est également membre d’Euronext. La FINANCIERE D’UZES relève des autorités compétentes que sont l’AMF et l’ACPR. Les informations contenues dans ce document ont été puisées aux meilleures sources mais ne sauraient entraîner notre responsabilité. Par ailleurs, La FINANCIERE D’UZES est organisée de manière à assurer l’indépendance de l’analyste ainsi que la gestion et la prévention des éventuels conflits d’intérêt.
FINANCIERE D’UZES 3
ECONOMIE
Economie mondiale : tensions sur l’appareil productif
Le FMI révise à la hausse ses prévisions de croissance de l'économie mondiale pour 2017 à +3,7% (vs 3,4% un an auparavant) avec une croissance plus forte qu'anticipée en zone euro (+2,4% vs +1,6%), en Chine (+6,8% vs +6,5%) et au Japon (+1,8% vs +0,8%) et une synchronisation constatée de la croissance la plus large depuis 2010. 120 pays soit trois quarts du PIB mondial auraient enregistré une accélération de leur croissance sur un an en 2017. Les prévisions 2018 et 2019 sont relevées de 0,3 point, à +3,9%. La réforme fiscale aux Etats-Unis qui devrait avoir un impact positif jusqu'en 2020, permet de relever les projections de croissance du pays de 1,2 point en cumul sur trois ans dont 0,4 point en 2018 à +2,7% et 0,6 point en 2019 à +2,5%. La prévision de croissance 2018 du Japon est révisée à la hausse de 0,5 point, à +1,2% ; la prévision de la zone euro de 0,3 point à la hausse, à +2,2%. Dans les économies émergentes, les révisions à la hausse les plus importantes sont pour le Brésil (+ 0,4 à +1,9%), le Mexique (+ 0,4 à
+2,3%) et l'Arabie Saoudite (+ 0,5 à +1,6%). Les révisions à la baisse sont rares et restent modestes. Le FMI observe un rebond cyclique plus « vigoureux » qu’attendu avec une balance des risques assez équilibrée à CT. Parmi les risques évoqués, une augmentation plus rapide qu'anticipé des taux d'inflation et des taux d’intérêt dans les pays développés qui, en déclenchant une correction sur les marchés financiers, pourrait peser sur la confiance et la croissance. Pour sa part, le PMI Manufacturier Markit global, à 54.6 en janvier, traduit une activité manufacturière bien orientée, en croissance dans les biens de consommation, les biens intermédiaires et d’investissement. Revers de la médaille, l’appareil productif est sous tension, l’indicateur de livraison au plus haut depuis 10 ans. Les tensions inflationnistes s’intensifient sur les prix payés et sont en partie retransmises aux clients.
Prévisions Monde – FMI- Janvier 2018
Pays 31/12/2018 31/12/2019 31/12/2020 31/12/2021 30/12/2022
Monde 3,9 3,9 3,7 3,8 3,8
USA 2,7 2,5 1,8 1,7 1,7
Zone euro 2,2 2,0 1,6 1,5 1,5
France 1,9 1,9 1,9 1,9 1,8
Italie 1,4 1,1 1,0 0,9 0,9
Espagne 2,4 2,1 1,9 1,7 1,7
RU 1,5 1,5 1,7 1,7 1,7
Japon 1,2 0,9 0,2 0,7 0,6
Chine 6,6 6,4 6,2 6,0 5,8
Inde 7,4 7,8 7,9 8,1 8,2
Brésil 1,9 2,1 2,0 2,0 2,0
Russie 1,7 1,5 1,5 1,5 1,5
Turquie 3,5 3,5 3,5 3,6 3,6
Afrique du Sud 0,9 0,9 2,2 2,2 2,2
Pays développés 2,3 2,2 1,7 1,7 1,7
Pays émergents 4,9 5,0 5,0 5,1 5,0
Aux USA, le PIB a augmenté de +2.6% en rythme annualisé au T4 soit un rythme d’expansion
de +2.3% en moyenne sur l’année après +1.6% en 2016 et +2.1% en moyenne annuelle depuis 2010.
FINANCIERE D’UZES 4
Au T4, les dépenses des ménages ont vivement progressé à +3.8%, en partie liées aux effets post ouragan. L’investissement des entreprises a rebondi de +4.7% dont +11.4% dans les équipements. Les dépenses publiques ont été robustes, en hausse de +3%, en lien avec les dépenses de reconstruction dans les Etats traversés par les cyclones. 2018 débute sur un scénario de croissance optimiste avec l’idée que la réforme fiscale et ses effets sur les politiques d’entreprises vont soutenir la consommation des ménages et l’investissement productif sur le sol US. L’indice de confiance des ménages du Conference Board est reparti à la hausse en janvier à 125.4 (vs 123.1 en décembre). Les dépenses des ménages sont restées solides en décembre (+0.4%) avec un taux d’épargne au plus bas depuis septembre 2005, à +2.4%. La situation de l’emploi continue de s’améliorer avec 200 000 créations de postes en janvier, un taux de chômage à 4.1% et des hausses de salaire qui se multiplient et viendront soutenir la consommation des ménages les plus pauvres. En décembre, les commandes de biens durables ont une nouvelle fois fortement augmenté (+2.9%). Le climat des affaires et les enquêtes
d’activité dans l’industrie manufacturière restent solides avec un indice PMI Markit manufacturier à 55.5 en janvier (vs 55.1 en décembre), des composantes production et nouvelles commandes sur des plus hauts d’un an. De même l’ISM Manufacturier se maintient sur un niveau élevé à 59.1 avec un indicateur de commandes en hausse et un très grand optimisme des directeurs d’achat sur les perspectives de croissance. En revanche toutes les matières premières s’apprécient et la liste des ruptures d’approvisionnement s’allonge - équipements électriques, composants électroniques- alors que les difficultés de recrutement deviennent importantes. Pour sa part, le Congrès américain s’est entendu pour mettre un terme au shutdown avec un relèvement du plafond de la dette jusqu’en mars 2019 mais un creusement supplémentaire du déficit budgétaire de 300Md$, déjà alourdi par la réforme fiscale. En 2018, il est admis que la croissance va accélérer sous l’effet du stimulus fiscal, jusqu’à 3% selon certains économistes. Dans le même temps, face à une hausse des coûts de production et de plus fortes tensions sur le marché du travail, les anticipations d’inflation se redressent.
Indice de Confiance du Conference Board
75
85
95
105
115
125
135
Indice de confiance duconférence Board
Source : conférence Board
Consommation des ménages
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
5,5
Consommation des ménages
Source : US Bureau of Economic Analysis
Taux de chômage
4,0
4,5
5,0
5,5
6,0
6,5
7,0
Taux de chômage
Linéaire (Taux de chômage)
Source : US Department of Labor
Salaire horaire
20,0
20,5
21,0
21,5
22,0
22,5
23,0
Salaire horaire
Source : US Department of Labor
FINANCIERE D’UZES 5
ISM
48
50
52
54
56
58
60
ISM Manufacturier
Source : ISM
Investissement privé
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
Investissement privé
Source : US Bureau of Economic Analysis
En zone euro, le PIB a progressé de +0.6% au T4 2017 après +0.7% au T3, soit un rythme d’expansion de +2.5% en moyenne sur l’année, la croissance la plus forte observée depuis 10 ans. La croissance se diffuse à l’ensemble de la zone, alimentée par un ensemble de facteurs favorables : forte demande domestique entretenue par un rebond de la confiance et une tendance à la baisse du chômage, désormais bien visible ; reprise du commerce mondial, hausse de la demande étrangère et renforcement de la demande adressée aux entreprises ; redressement de l’investissement qui, s’il se confirme, viendra alimenter la croissance en relais de la consommation. Le PMI composite de la zone euro progresse encore en janvier à 58,8 vs 58,1 en décembre, sur un plus haut depuis juin 2006. La composante emploi revient sur un plus haut depuis 2000, avec une hausse des pressions inflationnistes. Le PMI des services progresse d’un point à 57,6. Le PMI Manufacturier se maintient sur de hauts niveaux, à 59,6. En Allemagne, l’IFO atteint un record absolu. L’indice PMI approche les 60, les carnets de commandes sont bien garnis, la demande venant du reste de l’Europe ou des autres pays ne donne pas de signe de fléchissement. En France, la publication du T4 est venue confirmer la forte accélération de la croissance en 2017, en
hausse de +1.9% sur l’année. La consommation reste solide (+1.4% après +1.8%/T3), l’investissement des entreprises gagne en ampleur (+6.1% en rythme annuel après +5%/T3), la confiance des dirigeants de PME et ETI augmente, l’indicateur des perspectives d’investissement se redresse. La France suscite à nouveau l’intérêt avec plus de 3,5Md€ de promesses d’investissement annoncées en début d’année par autant de grandes multinationales que Toyota, Facebook, Google, SAP, Novartis, Manpower, General Mills, Novartis ou SPC. Au plan politique, la chancelière allemande est arrivée à un compromis pour une nouvelle coalition avec les sociaux-démocrates du SPD avec l’idée de donner à l’Allemagne un gouvernement stable et de porter un message d’approfondissement de l’intégration européenne (rôle accru du parlement européen, transformation du MES en fonds de stabilisation économique, hausse de sa contribution au budget européen). L’incertitude politique se dilue donc encore avec pour prochaine échéance les élections législatives italiennes du 4 mars prochain. Pour sa part, la Commission européenne relève de 0.2 point son estimation de croissance en zone euro pour 2017 à 2.4%. Ses prévisions pour 2018 et 2019 sont également relevées à respectivement +2.3% et +2%.
FINANCIERE D’UZES 6
Confiance des Ménages Taux de chômage
-8,0
-7,0
-6,0
-5,0
-4,0
-3,0
-2,0
-1,0
0,0
1,0
Confiance des ménages
Source : Eurostat
8,0
8,5
9,0
9,5
10,0
10,5
11,0
11,5
12,0
Taux de chômage
Zone euro
Source : Eurostat
Climat des affaires Crédit aux entreprises
100,0
102,0
104,0
106,0
108,0
110,0
112,0
114,0
116,0
Indice de confiance Zone Euro
Source : Eurostat
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
Crédit aux entreprises
Source : BCE
PMI zone euro
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
PMI Manufacturier zone euro
PMI Services zone euro
PMI Composite Zone euro
Source : Markit Economics
PMI Composite par pays
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
PMI Composite France
PMI Composite Italie
PMI Composite Espagne
PMI Composite Allemagne
Source : Markit Economics
Au Japon, le PMI de janvier s’inscrit à 54.8 après 54 en décembre, un plus haut depuis février 2014. Le PMI des services est à 51.9 après 51.1 en décembre. La confiance des sondés sur les perspectives à 12 mois est sur un plus haut depuis mai 2013. Le PMI Composite est à 52.8 après 52.2 en décembre. La BoJ constate une poursuite de l’amélioration du contexte économique mais peu de changement du
côté de l’inflation, toujours trop faible à ce stade et quasi nulle en décembre (+0.1% en sous-jacent). En Chine, la publication du T4 (+6.8%) est une bonne nouvelle en venant clôturer la première année de reprise depuis 2010, à +6.9% sur l’année après +6.7% en 2016. Pour leur part, les indices d’activité de janvier restent bien orientés. Le PMI Manufacturier est stable à 51.5 avec des nouvelles commandes et
FINANCIERE D’UZES 7
des commandes à l’export un peu moins dynamiques mais une composante production sur des plus hauts depuis décembre 2016. Le PMI des services est à 54.7, au plus haut depuis mai 2012, le PMI Composite à 53.7 après 53 en décembre. L’indice des prix à la production (+4,3% en janvier vs +4,5% en décembre) et de l’inflation CPI (+1,5% en janvier) confirme en revanche que la dynamique des prix se tasse : une nouvelle rassurante à l’échelle mondiale qui devrait aider à
réduire le risque de diffusion des pressions inflationnistes importées.
La croissance se diffuse avec des enquêtes PMI confirmant la vigueur de l’activité en début d’année. Les carnets de commandes s’allongent, le phénomène de pénurie de main d’œuvre s’accentue. L’environnement devient plus porteur pour les entreprises qui commencent à augmenter leur prix alors que les couts augmentent.
Entreprises : brutal changement de discours aux USA Aux USA, les résultats du T4 sont bons avec 75% des résultats (BN T4 : +15.42% vs +7,6%/T3) et 80% des CA publiés (CA T4 : +7.27% vs +5,3%/T3) supérieurs aux attentes. Les publications ne sont pas toutes bonnes : Texas Instrument (prévisions prudentes), GE (enquête de la SEC), Ford (hausse des prix matières premières), Whirpool (pression concurrentielle et réduction de coûts) mais dans leur grande majorité les dynamiques bénéficiaires accélèrent (Halliburton, Netflix, Procter & Gamble), en particulier dans l’environnement toujours très porteur du cloud et de la sécurité informatique (IBM, Microsoft). S’agissant de la réforme fiscale, son impact est souvent négatif au T4 : 1-ajustement des crédits d’IS accumulés et baisse des ratios de solvabilité pour les banques (Goldmans Sachs, Bofa, Morgan Stanley), 2- taxation des profits accumulés à l’étranger pour les autres (Whirlpool, J&J, Procter & Gamble, Nike, GE, United Technologie, Lowe’s, Microsoft, General Motors…). En revanche son impact sera largement positif à compter de 2018, bien que variable d’un secteur à l’autre. Plus inattendu, la vraie surprise des T4 est la brutalité des changements de discours des entreprises qui loin d’annoncer des programmes de rachat d’actions ou de distribution de dividendes, semblent se concentrer sur 3 sujets :
1- la redistribution partielle des économies d’impôt aux salariés sous forme de hausses de salaires ou primes alors que les annonces récentes traduisent des problèmes de recrutement et une volonté de fidéliser les employés d’expérience : Boeing, Walmart, Travelers, ATT, Comcast, Wells Fargo, Disney, JP Morgan, Starbuck, Lowe’s.., 2- une hausse envisagée de leurs investissements : ATT, Comcast, Coca Cola, DowDupont, Home Depot, Apple, Kimberley Clark, JP Morgan... 3- la volonté de répercuter au consommateur les hausses de coûts de production, dans un marché américain néanmoins toujours très concurrentiel. Si l’affectation des « économies d’impôt » n’est pas réellement celle que l’on attendait, les estimations de croissance bénéficiaire sont ajustées comme attendu dans un sens largement positif : très positif dans les « commodities », les secteurs cycliques et exportateurs, plutôt négatif dans les secteurs défensifs. Par rapport à la situation de début d’année, la trajectoire des résultats qui intègre désormais les effets de la réforme fiscale, est relevée dans des proportions rarement égalées, à +18.7% pour 2018 (vs +12.3% au 31/12/2017) et +10.5% pour 2019 (vs +10.6%).
FINANCIERE D’UZES 8
BNA S&P500 – situation au 12/02/2018 (Factset) BNA S&P500 12 mois
39,7%
14,9%
5,4%
5,5%
7,0%
-0,4%
1,1%
11,0%
18,7%
10,5%
-15,0% -5,0% 5,0% 15,0% 25,0% 35,0% 45,0%
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Croissance des BNA du S&P 500
S&P 500
60
80
100
120
140
160
180
S&P500
En Europe où les publications annuelles vont débuter, les groupes opérant à l’international ont souvent été pénalisés par le raffermissement de l’euro au T4 et sur la deuxième moitié d’année (SEB, Virbac, Biomérieux, Sartorius, Serge Ferrari, BIC, Pernod Ricard, Carslberg, Legrand). En revanche et même si les déceptions existent (Carslberg, Marie Brizard, BIC), la croissance se raffermit et s’affiche vigoureuse en France et en zone euro (Maison France Confort, Accor, Manitou, Aubay, Akka, JC Decaux, Synergie, Manpower, Capelli, Legrand), robuste en Chine (SEB, L’Oréal, Nissan), en amélioration en Russie et au Brésil (Bonduelle, SEB, Brésil, Serge Ferrari, Pernod Ricard). Dans le secteur bancaire les résultats sont contrastés (BNP Paribas, Société Générale) mais souvent supérieurs aux attentes (ABN Amro, Intesa Sanpaolo, Unicredit) portés par un bon niveau de revenu, une bonne qualité du crédit et une amélioration de la qualité des actifs.
De même la situation s’améliore dans le secteur pétrolier avec des résultats souvent supérieurs aux attentes (BP, Total) et des perspectives en amélioration. Le renchérissement de l’euro va encore pénaliser les entreprises au S1 2018. De même la hausse des prix des matières premières et composants va, pour certains, pincer les marges brutes avant de pouvoir être répercutée (Valeo, Manitou, BIC). En revanche l’accélération des volumes, la reprise de l’investissement et la baisse de la fiscalité US (Biomérieux, Sartorius Stedim, Virbac) vont dynamiser les résultats. Globalement effets change et allègement de la fiscalité US devraient s’équilibrer avec un effet légèrement négatif au S1. Le momentum reste donc positif mais beaucoup moins spectaculaire qu’aux USA. La trajectoire de résultats est ajustée à +9.5% pour 2018 (vs +8.7%) et +8.5% pour 2019 (vs +8.7%).
BNA Stoxx 600 – situation au 12/02/2018 (Factset) BNA Stoxx 600 12 mois
47,1%
2,3%
-4,4%
-3,8%
4,9%
4,2%
-8,7% 13,2%
9,5%
8,5%
-15,0% -5,0% 5,0% 15,0% 25,0% 35,0% 45,0% 55,0%
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Croissance des BNA du STOXX 600
Stoxx 600
15
17
19
21
23
25
27
29
Stoxx600
FINANCIERE D’UZES 9
Evolution des BPA et taux de change effectif de l’euro
92,0093,0094,0095,0096,0097,0098,0099,00
100,00101,00102,00103,00104,00105,00 95,50
96,0096,5097,0097,5098,0098,5099,0099,50100,00100,50101,00101,50102,00
STOXX Europe 600 - Corrélation entre évolution des BPA et de l'euro en taux de change effectif
EPS 2018 EPS 2019 EER - EuroZone
Au plan sectoriel, les écarts de croissance se creusent entre secteurs cycliques et défensifs du Stoxx 600. Depuis début janvier la trajectoire de résultats des cycliques (hors Technologie et Voyage Loisirs) et des Matières Premières/Pétrole est
relevée à la hausse pour 2018. A l’inverse les croissances bénéficiaires se tassent dans les secteurs de la consommation et les secteurs défensifs (biens de consommation courante et santé principalement).
Stoxx 600 : BNA par segment (Factset au 12/02/2018)
Croissance BPA 2018 Croissance BPA 2019
Financières 11,91% 9,47%
Pétrolières & Matières premières 32,85% 11,41%
Cycliques 16,55% 11,69%
Conso/Défensives 7,78% 9,98%
Rendement 10,77% 7,09%
STOXX Europe 600 9,46% 8,78%
8,9%
8,9%
10,7%
14,1%
22,1%
0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0%
Conso/Défensives
Rendement
Financières
Cycliques
Pétrolières & Matières premières
Croissance BNA 2018/19 Stoxx Europe 600
0,3%
0,6%
3,0%
4,8%
6,5%
6,5%
6,7%
6,9%
7,4%
7,6%
10,5%
10,5%
10,6%
10,9%
12,0%
12,1%
12,2%
13,0%
14,9%
0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% 14,0% 16,0%
Financial Services
Basic Resources
Real Estate
Utilities
Health Care
Automobiles & Parts
Personal & Household Goods
Media
Travel & Leisure
Chemicals
Retail
Food & Beverage
Telecommunications
Oil & Gas
Construction & Materials
Banks
Industrial Goods & Services
Insurance
Technology
Croissance BNA 2018/19
FINANCIERE D’UZES 10
Stoxx 600 -Croissance bénéficiaire/PER par secteur d’activité – (consensus Factset au 12/02/2018)
Market Cap Net Div Yield
2018 2017 2019 2018 2017 2019 2018 2017 2017
STOXX Europe 600 100,00% -5,3% 7,7% 13,0x 14,4x 15,7x 8,5% 9,5% 13,2% 3,40%
STOXX Europe 600 / Automobiles & Parts - SS 3,36% 1,1% 13,3% 7,7x 8,2x 8,8x 6,5% 6,5% 18,8% 3,01%
STOXX Europe 600 / Banks - SS 13,19% -1,1% 8,1% 10,4x 11,5x 13,1x 10,7% 13,8% 37,0% 4,03%
STOXX Europe 600 / Basic Resources - SS 3,07% -5,3% 20,0% 11,9x 11,7x 12,1x -2,3% 3,9% 87,1% 3,39%
STOXX Europe 600 / Chemicals - SS 4,89% -5,0% 10,8% 15,1x 16,3x 17,5x 7,9% 7,1% 14,5% 2,75%
STOXX Europe 600 / Construction & Materials - SS 2,98% -6,7% 8,2% 14,1x 15,8x 17,5x 12,1% 11,1% 10,6% 2,90%
STOXX Europe 600 / Financial Services - SS 2,04% -1,8% 17,1% 14,6x 15,8x 14,4x 8,2% -8,5% 18,4% 3,07%
STOXX Europe 600 / Food & Beverage - SS 6,62% -8,4% 9,1% 17,9x 19,8x 22,0x 10,3% 11,1% 3,6% 2,93%
STOXX Europe 600 / Health Care - SS 11,42% -7,8% 1,9% 14,3x 15,5x 16,2x 8,5% 4,6% -3,6% 3,02%
STOXX Europe 600 / Industrial Goods & Services - SS 11,66% -4,8% 14,7% 15,3x 17,1x 19,2x 11,7% 12,5% 9,3% 2,60%
STOXX Europe 600 / Insurance - SS 6,05% -2,1% 6,9% 10,3x 11,0x 13,0x 7,5% 18,0% -10,0% 4,71%
STOXX Europe 600 / Media - SS 2,28% -5,3% -2,5% 14,5x 15,6x 16,5x 7,5% 6,1% 1,7% 3,18%
STOXX Europe 600 / Oil & Gas - SS 5,95% -6,1% -1,3% 13,2x 13,8x 16,1x 4,6% 17,1% 66,2% 4,95%
STOXX Europe 600 / Personal & Household Goods - SS 8,61% -7,4% 9,3% 16,8x 17,7x 19,1x 5,6% 7,7% 9,9% 2,68%
STOXX Europe 600 / Real Estate - SS 1,82% -8,6% 7,2% 18,5x 19,8x 19,5x 7,5% -1,5% 3,8% 3,94%
STOXX Europe 600 / Retail - SS 2,56% -5,0% -3,0% 16,0x 17,7x 19,4x 11,2% 9,2% 0,7% 2,94%
STOXX Europe 600 / Technology - SS 4,27% -3,4% 19,4% 17,5x 20,4x 23,1x 16,8% 13,4% 8,4% 1,59%
STOXX Europe 600 / Telecommunications - SS 3,66% -9,6% -3,8% 13,0x 14,5x 15,9x 11,5% 10,2% 7,9% 5,07%
STOXX Europe 600 / Travel & Leisure - SS 1,76% -5,2% 13,2% 11,6x 12,6x 13,4x 8,8% 6,1% 14,8% 2,35%
STOXX Europe 600 / Utilities - SS 3,83% -10,0% 5,5% 12,3x 13,1x 13,4x 6,6% 2,3% -6,7% 5,40%
Performance EPS Growth Per
NB : en rouge, les révisions à la baisse constatée depuis 1/01/2018
Au niveau national, les estimations de croissance du CAC40 sont révisées à +8.6% pour 2018 (vs
+7% au 31/12/2017) et +8.9% pour 2019 (vs +9.3%).
BNA CAC 40 – Situation au 12/02/2018 (Facset) BNA 12 mois CAC 40
41,73%
-0,79%
-12,35%
-3,46%
2,33%
5,47%
1,52%
9,00%
8,64%
8,89%
-15,00% -5,00% 5,00% 15,00% 25,00% 35,00% 45,00%
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Croissance des BNA du CAC 40
CAC 40
250
270
290
310
330
350
370
390
410
CAC 40
FINANCIERE D’UZES 11
CAC40 – croissance des BNA par société (consensus Factset au 12/02/2018)
Market Cap Net Div Yield
2018 2017 2019 2018 2017 2019 2018 2017 2017
Cac 40 100,00% -4,4% 9,3% 12,7x 13,9x 15,1x 8,9% 8,6% 9,0% 3,24%
Bouygues SA 14769,49 -6,9% 27,2% 14,3x 15,9x 17,0x 11,2% 7,1% 13,3% 4,70%
Air Liquide SA 41961,76 -6,8% 9,4% 17,2x 18,9x 21,0x 9,9% 10,8% 4,0% 2,46%
Airbus SE 64706,41 0,7% 32,1% 14,6x 18,7x 24,6x 27,9% 32,1% 159,2% 2,15%
Veolia Environnement SA 10810,97 -9,8% 31,5% 14,6x 16,2x 19,2x 11,2% 18,2% 4,3% 4,95%
L'Oreal SA 96495,97 -6,8% 6,7% 23,6x 25,1x 26,2x 6,2% 4,4% 3,5% 1,90%
LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton SE 119089,66 -4,3% 35,3% 20,0x 21,7x 23,6x 8,7% 8,6% 28,8%
Safran S.A. 34655,16 -3,3% 25,6% 15,5x 18,7x 21,0x 20,2% 12,5% -6,3% 2,22%
Capgemini SE 16528,26 -0,8% 23,4% 15,0x 16,3x 17,3x 8,3% 6,3% 2,9% 1,93%
Unibail-Rodamco SE 18708,15 -10,8% -7,4% 13,9x 14,8x 15,7x 6,7% 6,0% -50,1%
Publicis Groupe SA 13049,99 0,0% -13,6% 11,7x 12,3x 12,8x 5,3% 3,7% 0,9%
Compagnie Generale des Etablissements Michelin SCA 21910,54 2,1% 13,1% 10,8x 11,7x 13,4x 8,3% 13,9% 5,1% 3,07%
Pernod Ricard SA 33814,71 8,7% 17,1% 20,5x 22,3x 22,9x 8,4% 2,9% 7,2%
Renault SA 24420,75 -1,6% -0,7% 5,0x 5,3x 5,4x 5,2% 1,5% 24,9% 3,73%
VINCI SA 46099,10 -8,5% 31,6% 14,2x 15,1x 16,2x 7,0% 7,0% 13,6% 2,88%
Solvay SA 11540,53 -6,0% 4,1% 12,6x 13,5x 13,5x 7,4% -0,3% 6,7% 2,17%
Schneider Electric SE 41372,14 -2,1% 7,2% 14,7x 16,1x 17,8x 9,5% 10,9% 14,6% 3,09%
Vivendi SA 27593,09 -5,0% 24,2% 19,1x 22,3x 29,1x 16,3% 30,6% 23,7% 2,22%
Total SA 113375,35 -2,9% -5,5% 11,3x 11,8x 13,5x 4,4% 14,5% 4,3% 5,39%
Valeo SA 13952,61 -6,5% 14,0% 10,9x 12,3x 14,1x 12,7% 14,0% 9,9% 2,29%
Orange SA 35644,76 -7,4% 0,3% 11,7x 12,5x 14,1x 7,1% 12,7% 6,6% 4,16%
Kering SA 46331,88 -6,6% 84,2% 18,7x 20,7x 24,1x 11,0% 16,4% 54,7% 2,16%
Carrefour SA 14161,11 1,3% -21,2% 13,7x 16,1x 17,0x 17,9% 5,3% -22,8%
Atos SE 12382,47 -3,0% 21,0% 12,4x 13,3x 14,3x 7,7% 7,3% 15,2% 1,60%
Sanofi 80070,08 -11,8% -6,6% 10,7x 11,5x 11,7x 8,2% 1,2% -0,3%
Accor SA 12826,26 3,1% 21,4% 30,0x 34,5x 47,4x 15,2% 37,3% -46,6% 2,96%
STMicroelectronics NV 15684,39 -5,4% 69,0% 14,8x 17,0x 24,6x 15,5% 44,5% 178,4% 1,12%
Societe Generale S.A. Class A 35657,45 2,5% -7,9% 8,8x 9,8x 15,1x 11,1% 54,7% -32,4% 5,11%
Danone SA 42784,62 -8,8% 16,2% 15,4x 17,0x 18,8x 10,4% 10,2% 10,6% 2,82%
AXA SA 60412,62 0,7% 3,1% 9,5x 9,8x 10,3x 3,0% 5,3% 5,5% 4,84%
Peugeot SA 15861,64 3,4% 9,4% 6,9x 7,6x 8,0x 9,3% 5,6% 16,2% 3,10%
Essilor International SA 23282,08 -7,6% 7,1% 23,8x 25,6x 27,7x 7,7% 8,1% 3,4% 1,40%
Credit Agricole SA 39845,46 1,4% 17,1% 9,9x 10,9x 11,3x 9,7% 3,8% 24,1% 5,09%
BNP Paribas SA Class A 78927,91 1,5% 2,8% 9,3x 10,1x 10,6x 9,0% 4,7% 0,8%
Compagnie de Saint-Gobain SA 23540,02 -7,5% 3,9% 11,3x 12,8x 14,8x 14,0% 15,5% 17,0% 2,85%
Sodexo SA 14832,67 0,3% -5,6% 16,6x 17,6x 18,0x 6,3% 2,3% 18,7% 2,81%
Legrand SA 16280,88 -4,7% 19,0% 19,9x 21,3x 22,8x 7,3% 6,7% 16,0% 1,96%
ENGIE SA 30769,83 -11,9% 18,3% 11,7x 12,6x 12,8x 8,2% 1,5% 2,6% 8,25%
ArcelorMittal SA 26860,74 -3,1% 28,8% 9,3x 9,0x 7,6x -3,1% -15,3% 104,5%
LafargeHolcim Ltd. 27930,15 -1,7% -5,8% 13,0x 15,0x 17,5x 3,67%
TechnipFMC Plc 11096,66 -8,7% #N/A 18,4x 21,8x 20,2x 18,5% -7,5% -34,3%
Performance EPS Growth Per
En termes de valorisation, la chute des indices actions s’est traduite par une baisse de 1.5 point
des multiples de valorisation par rapport à la situation de fin décembre.
Valorisation comparée des indices (Factset au 12/02/2018)
Données 2017 2018 2019
PE S&P 500 19,87 16,74 15,15
PE STOXX Europe 600 15,75 14,39 13,01
PE F rance CAC 40 15,08 13,88 12,74
PE F rance CAC Mid & Small23,27 19,31 16,46
Primes de risque (Factset au 12/02/2018)
Données Rdt implicite 12 moisPR* calcu lée PR historique*
PE S&P 500 6,0% 3,42 4,65
PE STOXX Europe 600 7,0% 5,63 5,80
PE F rance CAC 40 7,3% 5,99 5,99
* pr ime de r i sque StoxxEurope 600 : moyenne de LT sur 10 ans
Sur le marché américain, le S&P 500 capitalise désormais 16.7x et 15.1x les résultats 2018 et 2019, supérieur de +8% à sa moyenne historique (vs +20% au 31/12/2017). Avec le redressement
des taux long terme, la prime de risque ne parvient pas à se détendre, toujours faible et significativement inférieure à sa moyenne de long terme, à 3.42 au 12/02/2017 (Source Factset).
FINANCIERE D’UZES 12
S&P500 – CA par région (Factset au 12/02/2018)
Exposition du CA de l'indice S&P 500
Regions %
Afrique & moyen-Orient 2%
Amérique du Nord 72%
Amérique Latine 3%
Asie/Pacifique 11%
Europe 11%
Non-spécifié 1%
Afrique & moyen-Orient
Amérique du Nord
Amérique Latine
Asie/Pacifique
Europe
Non-spécifié
S&P500 – Valorisation (Factset au 12/02/2018)
Valuation 2016 2017 2018 2019
PE 19,87x 16,74x 15,15x
EV/EBIT 16,99x 15,14x 13,94x
EV/EBITDA 12,07x 11,06x 10,36x
EV/SALES 2,47x 2,32x 2,22x
PS 2,11x 1,99x 1,90x
PB 3,26x 3,02x 2,80x
Sur le marché européen, le Stoxx 600 capitalise 14.4x et 13.0x les résultats 2018 et 2019, supérieur de 6.5% à sa moyenne historique. Les multiples se sont également détendus en termes de valorisation sur Ebit, à 11x l’EV/Ebit à 12 mois (vs
13.6x au 31/12), de retour dans son canal de valorisation long terme. La prime de risque calculée est inchangée à 5.63, en ligne avec sa moyenne de long terme
FINANCIERE D’UZES 13
Stoxx600 – CA par région (Factset au 12/02/2018)
Exposition du CA de l'indice STOXX Europe 600
Regions %
Afrique & moyen-Orient 5%
Amérique du Nord 19%
Amérique Latine 6%
Asie/Pacifique 13%
Europe 57%
Non-spécifié 1%
Afrique & moyen-Orient
Amérique du Nord
Amérique Latine
Asie/Pacifique
Europe
Non-spécifié
Stoxx600 – Valorisation (Factset au 12/02/2018)
Valuation 2016 2017 2018 2019
PE 15,75x 14,39x 13,25x
EV/EBIT 13,84x 12,76x 11,93x
EV/EBITDA 9,11x 8,51x 8,07x
EV/SALES 1,54x 1,49x 1,45x
PS 1,26x 1,22x 1,18x
PB 1,83x 1,74x 1,65x
Stoxx600 – Valorisation PE 12 mois Factset 12/01/2018) EV/EBit 12 mois (Factset 12/01/2018)
Sur le marché français, le CAC40 capitalise 13.9x et 12.7x les résultats 2018 et 2019. La prime de risque se détend à 5.99, de retour sur sa moyenne de long terme.
Sur le marché des valeurs moyennes, les multiples restent encore bien au-delà de leur moyenne de long terme, à 19x le PE 12 mois et 16x l’EV/Ebit.
CAC 40 - PE12 mois (Factset au 12/02/2018)
CAC40 – Valorisation (Factset 12/02/2018)
Valuation 2016 2017 2018 2019
PE 15,08x 13,88x 12,74x
EV/EBIT 13,50x 12,28x 11,32x
EV/EBITDA 8,87x 8,14x 7,66x
EV/SALES 1,34x 1,30x 1,25x
PS 1,10x 1,07x 1,03x
PB 1,53x 1,46x 1,37x
FINANCIERE D’UZES 14
CAC Mid & Small – PE 12 mois (Factset au 12/02/2018)
CAC Mid & Small – VE/Ebit 12 mois (Factset au 8/02/2018)
Indice de volatilité (VIX)
Suite à la correction des marchés, plusieurs responsables de la Fed se sont satisfaits de la baisse après l’envolée des derniers mois. Pour notre part, nous restons encore prudents sur le marché américain qui a progressé de +25% en 2017 et reste encore cher avec une prime de risque toujours trop faible dans un contexte de resserrement monétaire et de relèvement des taux d’intérêt.
La situation est différente en zone euro où la valorisation est plus modeste, où la prime de risque reste cohérente avec ses niveaux historiques et où la reprise se confirme solide. Il est vrai que dans le contexte d’une plus grande volatilité, les actions européennes auront du mal à progresser si les US baissaient. Mais à ce stade nous estimons la correction logique après une hausse beaucoup trop rapide en début d’année et l’occasion de revenir à des achats d’opportunité et sélectifs sur de belles valeurs.
Pétrole : sous la pression des marchés
Par rapport à la situation du 31/12/2017, le baril a prolongé sa hausse en janvier pour retrouver des plus hauts de 3 ans à 70,5$ le baril de Brent et 65$ le WTI, dans un marché pétrolier soutenu par le recul du dollar, par le respect de ses quotas de
production par l’OPEP et la perspective d’un renforcement de la demande mondiale. Avec l’annonce début février d’une hausse des niveaux de production de l’OPEP (Nigéria et Arabie
FINANCIERE D’UZES 15
Saoudite) et des USA, les cours se sont tassés, recul très largement amplifié par le raffermissement du dollar, par les mouvements de taux d’intérêt et le recul des marchés action. Le baril de Brent revient dès lors sous ses niveaux de fin d’année à 63.8$ (vs 66.8$ au 31/12/2017), le WTI à 60.2$ (vs 60.3$ au 31/12/2017).
Pour le consensus, le prix d’équilibre se situe autour de 60$/baril. C’est aussi le niveau souhaité par l’OPEP et celui qui permet de soutenir la demande. Indépendamment des fluctuations de court terme, la question du retour à la normale de la production de l’OPEP va être importante en 2018 et sans doute plus encore celle de l’offre américaine.
Pétrole (Factset au 12/02/2018)
20
30
40
50
60
70
80
90
WTI WTI cours moyen sur la période
20
30
40
50
60
70
80
90
Brent Brent cours moyen sur la période
Redressement des anticipations d’inflation aux USA Aux USA, les prix à la consommation ont terminé l’année 2017 à +2.1% sur un an, l’inflation sous- jacente à +1.8%. De son côté, le salaire horaire se raffermit, en hausse de +0.3% en janvier et +2.9% en rythme annuel. En zone euro, l’inflation du mois de janvier s’est établie à +1.3% sur un an après +1.4% en décembre. L’inflation sous-jacente est très légèrement remontée à +1% après +0.9% en décembre. En zone euro, l’embellie conjoncturelle autorise une remontée lente et graduelle des pressions inflationnistes, même si ces dernières restent contenues par l’appréciation de l’euro et la baisse des prix des biens importés. Le potentiel d’accélération est encore limité par la faiblesse des hausses de salaire (toujours faibles malgré les hausses consenties en Allemagne) mais depuis 4 mois les prix ne se dégradent plus.
Aux USA le changement de comportement des investisseurs est plus brutal, lesquels commencent à anticiper une forte accélération des prix ces prochains mois. L’élément de surprise est le changement de discours des entreprises. La réforme fiscale a créé un choc en modifiant le comportement des agents économiques américains : 1- après des mois de modération salariale, les entreprises commencent à augmenter les salaires, salaire minimum et primes exceptionnelles, 2- elles regagnent du pricing power malgré un marché américain très concurrentiel et commencent à répercuter leurs hausses de couts de production : dans la chimie, les métaux, le secteur automobile. A ce stade il n’y a pas d’emballement, plutôt un redressement graduel des indices d’inflation. Mais la question du retour ou non de l’inflation aux USA n’est pas tranchée.
FINANCIERE D’UZES 16
Inflation monde (Factset 12/02/2018)
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
5,5
6,0
6,5
7,0
7,5
8,0
Consumer Price Index - World
Source : FMI
Inflation US (Factset 12/02/2018)
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
5,5
6,0
US CPI InflationEUZ CPI Inflation
Source : US Department of labor
Inflation zone euro (Factset 12/02/2018)
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
Zone Euro EUZ CPI Inflation
Source : Eurostat
Inflation France (Factset 12/02/2018)
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
France CPI Inflation
Source : INSEE
Forte hausse de la volatilité sur les marchés obligataires
Nous avons observé un changement important sur les marchés depuis début février. Le point de départ de la rupture a été l’accélération des salaires aux Etats Unis (+2.9% sur 1 an) qui a entrainé une hausse des taux longs américains suivie par une hausse sur les autres marchés de taux. Les jours suivants ont été marqués par une forte volatilité sur les marchés qui réagissaient aux chiffres d’inflation et déclarations des grandes banques centrales. Les raisons poussant les taux à la hausse sont nombreuses, citons les plus importantes : - Aux USA : avec l’augmentation prévisible du déficit budgétaire, un chômage toujours en baisse et une inflation qui grimpe, la Fed pourrait être amenée à augmenter ses taux plus rapidement que prévu. - Au RU : la banque d’Angleterre est en passe de remonter ses taux directeur en raison de la remontée des pressions inflationnistes (marché du
travail tendu, croissance meilleure que prévue). Le consensus envisage une hausse pour le mois de
mai prochain qui suivrait celle de novembre 2017. La hausse des taux de la banque centrale sera certes progressive mais le discours devient moins accommodant qu’il y a quelques mois. En Europe : les premiers signes de tension sont là, avec les revendications salariales en Allemagne et une amélioration généralisée des chiffres du chômage en Europe. Par conséquent, la BCE réfléchit au meilleur moyen de réduire sa politique monétaire accommodante. En Asie : la banque du Japon est en train d’infléchir son discours. Plus généralement, les discours des banquiers centraux ou membres du FOMC sont tous annonciateurs d’une inflation en hausse. Les données se modifient donc dans toutes les grandes économies développées et les taux pourraient monter plus vite que prévu. Les
FINANCIERE D’UZES 17
politiques monétaires ne devraient donc plus soutenir les marchés obligataires dans les mois à venir. Dans ce contexte, les taux longs ont fortement monté ces derniers jours. Aux USA, les taux ont monté sur toutes les échéances de la courbe : le 10 ans américain est monté vers +2.9%. De même en Europe, le 10 ans Allemand est monté au-dessus de +0,8%. Ce mouvement brusque de baisse sur les marchés a conduit à une augmentation significative de la prime de risque et de la volatilité. Cette situation a obligé certains gérants de fonds à déboucler leurs positions à effet de levier, entrainant encore plus les marchés à la baisse. Mais après une réaction violente début février, le marché a aussi étudié les éléments venant contrebalancer cette tendance haussière des taux. D’après leur mandat, les banques centrales sont responsables de la stabilité financière et ne peuvent pas laisser une panique s’installer. De plus cela mettrait en risque la dynamique de croissance et d’inflation quand celle-ci n’est pas en train de s’emballer ! Il y a donc peu de chances que les banques centrales soient obligées d’augmenter brutalement les taux d’intérêt pour courir derrière l’inflation. (Rappelons que la BCE ne prévoit pas de retour de l’inflation vers 2 % avant 2020). Les liquidités enfin sont toujours abondantes et la récente baisse de tous les marchés (actions comme obligataires) a augmenté le cash dans les portefeuilles. Les gérants devront le réinvestir. S’ils jouent la prudence, ce sera d’abord sur les marchés obligataires. Les marchés de taux Le marché des taux courts européens est peu touché par le mouvement récent et généralisé de hausse des taux car la BCE reste toujours au même niveau sur ses taux courts et ne devrait pas les monter rapidement: taux de refinancement à -0,4%, Euribor 3 mois à -0,33% et 1 an à -0,19%. Sur le marché des billets de trésorerie, la demande a toujours du mal à être satisfaite et les taux proposés sont encore plus bas que le mois dernier.
Les taux positifs sur des échéances à moins de 9 mois deviennent rares et les investisseurs se ruent dessus. Sur le marché des taux longs, les taux à 10 ans américains sont à leur plus haut niveau depuis 1 an, à +2,89%. Rappelons qu’ils étaient à +2,41% fin 2017 et en moyenne à +2,35% sur 1 an glissant. De même en Europe, le Bund 10 ans allemand est à +0,78% contre +0,41% fin décembre et une moyenne de +0,4% sur 1 an. La hausse est considérable si on la compare au point bas de +0,16% touché en avril 2017. Cependant le niveau actuel du Bund nous semble plus raisonnable et il est probable qu’il reste à ces niveaux quelque temps. L’OAT 10 ans a été moins volatile car son taux est de +0,98%, un peu en deçà du plus haut sur 1 an (soit +1,12% en février 2017). Son plus bas était de +0,5% et la moyenne sur 1 an de +0,8%. L’augmentation de la prime de risque et de la volatilité se traduit par un écartement des spreads important entre les valeurs les mieux notées et les obligations High Yield, l’indice augmentant de 50 points de base depuis 1 mois. La conjonction des hausses des taux et écartement des spreads expliquent la baisse des cours sur les obligations corporates ces derniers jours. En revanche, nous n’avons pas vu apparaitre les vendeurs en masse, bien au contraire : les gérants de fonds sont à l’affût de toute offre intéressante pour investir dans de bonnes conditions et diminuer un peu leurs liquidités toujours abondantes. Cette semaine a vu se placer 7,7 milliards d’emprunts sur le marché primaire sans aucun problème. Pour conclure, nous pensons la hausse des taux et de la volatilité salutaire et inéluctable étant donné les très bas niveaux atteints depuis de nombreux mois. Ils devraient rester à ces niveaux à minima, voir continuer la hausse sur les taux en fonction des prochains chiffres économiques et des agissements des banques centrales. Mais nous ne pensons pas à un krach dans ce marché obligataire soutenu par les liquidités et les banques centrales.
Change : retour de la volatilité
Sur le marché des changes, la remontée des taux d’intérêt et des anticipations d’inflation offrent un facteur de soutien au dollar qui rebondit depuis
début février. Le dollar index qui retrouve des plus hauts depuis mi-janvier, abandonne néanmoins encore -1.8% sur l’année à 90.4. La parité
FINANCIERE D’UZES 18
dollar/euro repasse à 0.81 (-2.2% sur 2018) après un plus bas à 0.798$/€. Le dollar recule de -3.5% face au yen à 108.6$/yen. En Europe l’euro reste ferme sous l’effet des bons chiffres de croissance et des anticipations croissantes de resserrement monétaire. Il corrige néanmoins par rapport à ses plus hauts annuels (1.2553€/$) à désormais 1.227 (+2.2% sur 2018). L’euro abandonne 1.3% face au Yen, à 133.4€/Yen. Avec le retour de la volatilité, les flux de capitaux s’intensifient vers le yen qui retrouve son statut de devise refuge et se raffermit face à l’euro (+1.3% sur 2018) et face au dollar (+3.5%).
Au RU, le durcissement de ton de la BoE qui estime la remontée graduelle des pressions inflationnistes de plus en plus préjudiciables à la croissance a permis de faire remonter la Livre sterling, à 1.13£/€ (+0.3% sur 2018) et 1.38£/$ (+2.6%). A ce stade, le découplage dans les dynamiques d’inflation entre zone US et zone euro devrait favoriser l’action de la Fed et soutenir le dollar. A l’inverse, la très lente remontée des pressions sur les prix en Europe devrait confirmer un schéma de sortie très graduel de la BCE et contenir le mouvement d’appréciation de la devise européenne, ce qui est l’objectif recherché par Mario Draghi.
Devises moyennes par semestre
Devises moyennes par semestre Moyenne S1 Moyenne S2 2016 Moyenne S1 Moyenne S2 2017 Moyenne S1
U.S. Dollar per Euro 1,12 1,10 1,11 1,08 1,18 1,13 1,22
0,0% -0,6% -0,3% -2,9% 7,2% 2,1% 12,9%
Japanese Yen per Euro 124,44 116,09 120,26 121,73 131,62 126,67 135,42
-7,3% -13,6% -10,5% -2,2% 13,4% 5,3% 11,3%
Swiss Franc per Euro 1,10 1,08 1,09 1,08 1,15 1,11 1,17
3,6% 0,5% 2,0% -1,7% 5,7% 2,0% 8,7%
Brazilian Real per Euro 4,13 3,59 3,86 3,45 3,77 3,61 3,93
24,7% -12,0% 4,3% -16,6% 5,1% -6,5% 14,1%
Russian Rouble per Euro 78,30 71,34 74,14 62,81 69,02 65,91 69,31
21,2% 0,0% 9,0% -19,8% -3,3% -11,1% 10,3%
China Renminbi per Euro 7,30 7,40 7,35 7,45 7,81 7,63 7,84
5,1% 5,7% 5,4% 2,1% 5,5% 3,8% 5,3%
Canadian Dollar per Euro 1,48 1,46 1,47 1,45 1,48 1,46 1,52
7,7% 0,0% 3,3% -2,7% 1,8% -0,1% 5,2%
USD index USD/Yen
70
75
80
85
90
95
100
105
Dollar index Cours moyen sur la période
70
80
90
100
110
120
dollar/yen Cours moyen sur la période
FINANCIERE D’UZES 19
USD/Réal USD/Yuan
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
dollar/real Cours moyen sur la période
6,0
6,2
6,4
6,6
6,8
7,0
7,2
7,4
7,6
7,8
8,0
dollar/yuan Cours moyen sur la période
Euro/USD Euro/Yen
1,0
1,1
1,2
1,3
1,4
1,5
1,6
euro/$ Cours moyen sur la période
90,0
100,0
110,0
120,0
130,0
140,0
150,0
160,0
170,0
euro/yen Cours moyen sur la période
Euro/Livre sterling Euro/Franc suisse
0,4000
0,4500
0,5000
0,5500
0,6000
0,6500
0,7000
0,7500
0,8000
0,8500
1
18
35
52
69
86
10
3
12
0
13
7
15
4
17
1
18
8
20
5
22
2
23
9
25
6
27
3
29
0
30
7
32
4
34
1
35
8
37
5
39
2
40
9
42
6
44
3
46
0
euro/gbp Cours moyen sur la période
0,9
1,0
1,1
1,2
1,3
1,4
1,5
1,6
1,7
euro/fch Cours moyen sur la période
FINANCIERE D’UZES 20
INDICES INTERNATIONAUX ET INDICES SECTORIELS
Les indices internationaux
Oubliés les résultats d’entreprises et la réforme fiscale. La hausse des salaires US suscite des craintes d’emballement de l’inflation et en Europe, les revendications salariales allemandes. Le VIX rebondit, la volatilité revient face au comportement du marché obligataire et à la remontée des taux longs. Les marchés effacent la hausse des 5 derniers mois dans un contexte dominé par la réévaluation du risque inflationniste. Aux USA, les principaux indices boursiers ont fortement réagi à la dégradation du marché obligataire. L’accélération des hausses de salaire inquiète tout comme la hausse des taux longs américains. Le Dow Jones abandonne désormais -2.1% sur l’année, le S&P500 -2% avec une correction de plus de -10% par rapport à ses plus
hauts annuels du 26 janvier. Le Nasdaq recule de -0.4%. Par secteur, les ajustements les plus significatifs et supérieurs à 10% concernent les secteurs de l’énergie, des matières premières, de la santé, des financières et des technologiques. La chute des indices boursiers américains contamine les marchés d’Asie dont le marché japonais, en retrait de -6.1% sur l’année. De même les marchés européens corrigent avec un DJ Stoxx 600 négatif de -5.3% sur l’année, un recul un plus prononcé du marché allemand (-6.3%), un peu moins du marché français (-4.4%) mais généralisé à l’ensemble des bourses de la zone à l’exception des marchés grec et italien.
Indices internationaux au 12/02/2018
FINANCIERE D’UZES 21
Ind ices Internationaux Performance Performance Cours au
2016 2017 1T-2017 2T-2017 3T-2017 4T-2017 9-févr.-18 dp 31-déc.-17
EUROPE
Stoxx Europe 600 -1,2% +7,7% +5,5% -0,5% +2,3% +0,3% 368,6 -5,3%
France CAC 40 +4,9% +9,3% +5,4% -0,0% +4,1% -0,3% 5 079,2 -4,4%
France SBF 120 +4,7% +10,8% +5,9% +0,7% +4,2% -0,2% 4 073,9 -4,2%
Germany DAX (TR) +6,9% +12,5% +7,2% +0,1% +4,1% +0,7% 12 107,5 -6,3%
FTSE 100 +14,4% +7,6% +2,5% -0,1% +0,8% +4,3% 7 092,4 -7,7%
IBEX 35 -2,0% +7,4% +11,9% -0,2% -0,6% -3,3% 9 639,6 -4,0%
Switzerland SMI (PR) -6,8% +14,1% +5,3% +2,9% +2,8% +2,5% 8 682,0 -7,5%
FTSE MIB -10,2% +13,6% +6,5% +0,4% +10,3% -3,7% 22 166,8 +1,4%
Greece ATHEX Composite +1,9% +24,7% +3,5% +23,7% -8,3% +6,2% 828,8 +3,3%
Russia +52,2% +0,2% -3,3% -10,1% +13,6% +1,6% 1 185,8 +2,7%
US
S&P 500 +9,5% +19,4% +5,5% +2,6% +4,0% +6,1% 2 619,6 -2,0%
NASDAQ Composite Index +7,5% +28,2% +9,8% +3,9% +5,8% +6,3% 6 874,5 -0,4%
Dow Jones 30 Industrials +13,4% +25,1% +4,6% +3,3% +4,9% +10,3% 24 190,9 -2,1%
ASIE
Japan Nikke i 225 +0,4% +19,1% -1,1% +5,9% +1,6% +11,8% 21 382,6 -6,1%
SSE A Share Index -12,3% +6,6% +3,8% -0,9% +4,9% -1,2% 3 278,0 -5,4%
Ind ia S&P BSE SENSEX +1,9% +27,9% +11,2% +4,4% +1,2% +8,9% 34 005,8 -0,1%
AMERIQUE LATINE
Brazi l Bovespa Index +38,9% +26,9% +7,9% -3,2% +18,1% +2,8% 80 898,7 +5,9%
MSCI
MSCI World Index +6,8% +16,3% +4,9% +2,0% +3,5% +4,9% 1 534,2 -3,3%
MSCI EM (Emerg ing Markets) +7,1% +27,8% +7,5% +5,8% +6,7% +5,3% 59 940,7 -1,5%
Source : FactSet
Performance Performance
Les indices sectoriels : DJ STOXX 600 Au plan sectoriel, après un très vigoureux début d’année, la quasi-totalité des secteurs se retrouve dans le rouge à l’exception de secteur automobile avec les corrections les plus marquées pour les Services aux collectivités, les Télécoms,
l’immobilier, l’Alimentation/Boisson et la Santé. En relatif le secteur automobile, les Financières, la Technologie résistent mieux.
Indices sectoriels au 12/02/2018
FINANCIERE D’UZES 22
Ind ices Sectorie ls Performance Cours au
2017 1T-2017 2T-2017 3T-2017 4T-2017 9-févr.-18 dp 31-déc.-17
STOXX Europe 600 +7,7% +5,5% -0,5% +2,3% +0,3% 368,6 -5,3%
Automobiles & Parts - SS +13,3% +4,5% -5,3% +10,6% +3,5% 610,6 +1,1%
Banks - SS +8,1% +5,1% +1,8% +3,8% -2,8% 182,0 -1,1%
Basic Resources - SS +20,0% +5,4% -7,2% +10,1% +11,4% 444,5 -5,3%
Chemicals - SS +10,8% +6,1% -1,4% +5,6% +0,3% 912,1 -5,0%
Construction & Materials - SS +8,2% +8,6% -1,6% +3,0% -1,7% 429,1 -6,7%
Financial Services - SS +17,1% +8,5% +4,9% +2,0% +0,9% 476,8 -1,8%
Food & Beverage - SS +9,1% +5,1% +2,7% -1,2% +2,3% 605,3 -8,4%
Health Care - SS +1,9% +6,2% +0,7% -1,5% -3,2% 667,3 -7,8%
Industrial Goods & Services - SS +14,7% +7,6% +1,8% +4,2% +0,4% 507,7 -4,8%
Insurance - SS +6,9% +2,6% -0,4% +3,3% +1,3% 282,3 -2,1%
Media - SS -2,5% +2,5% -3,0% -3,8% +1,9% 260,3 -5,3%
Oil & Gas - SS -1,3% -4,1% -7,8% +7,1% +4,2% 308,0 -6,1%
Personal & Household Goods - SS +9,3% +11,7% -0,2% -1,4% -0,6% 780,1 -7,4%
Real Estate - SS +7,2% +0,4% +1,4% -0,7% +6,0% 165,2 -8,6%
Retail - SS -3,0% -0,4% -2,8% -0,1% +0,3% 289,3 -5,0%
Technology - SS +19,4% +12,9% -0,5% +5,4% +0,8% 417,4 -3,4%
Telecommunications - SS -3,8% +3,5% -4,2% -0,6% -2,3% 251,6 -9,6%
Travel & Le isu re - SS +13,2% +4,1% +5,0% -3,4% +7,2% 253,2 -5,2%
Util i t ies - SS +5,5% +5,8% -0,6% +3,2% -2,8% 262,9 -10,0%
Source : FactSet
PerformancePerformance
FINANCIERE D’UZES 23
ANALYSE GRAPHIQUE
Le diamant de la rupture (CAC 40 : 5079)
Alors que janvier s’était achevé sur un gain de +3%, février a bien mal démarré pour l’indice parisien. Une vague brutale de prises de bénéfices a effacé en quatre séances la hausse des cinq mois précédents. Déjà en novembre dernier, il avait montré un premier signe d’épuisement avec une chute un peu lourde et son absence au traditionnel rallye de fin d’année. Bien décidé toutefois en ce début d’année de s’affranchir du biseau ascendant qui l’encadrait depuis 2016, il était reparti le cœur battant sur la cote 5440. Mais au petit matin du 23 janvier, sa tentative de sortie fut très vite reprise par des vendeurs un tantinet jaloux. Les palabres durèrent cette fois deux fois plus longtemps que lors du précédent top, ce qui donna au graphique une configuration en diamant dont on connait l’éternelle efficacité. La descente rapide qui s’en suivit eut le mérite de combler le gap d’impulsion de septembre laissé à 5110 mais créât dans l’autre sens deux nouveaux trous de cotation à 5364 et 5283. Le premier a
pour particularité de ne pas refermer celui formé lors de la montée de janvier et du coup laisse apparaître une « île de renversement » baissière. Le second qui n’a pu être refermé lors du premier rebond technique semble indiquer que le mouvement en cours n’est pas terminé. Cet échec sur un double sommet risque de retarder de plusieurs mois l’atteinte des 6000 points. Les gaps de rupture nettement visibles sur les indices américains ont lancé un mouvement correctif qui pourrait se prolonger. La tendance de fond reste forte et les acheteurs vont probablement réagir sur le support des 5030. Mais s’ils veulent briller à nouveau de mille feux il faudra qu’ils remettent la main au portefeuille sur celui des 4850.
OLIVIER D’ANGELIN
FINANCIERE D’UZES 24
SYNTHESE
Réévaluation du risque inflationniste Les rendements sur Emprunts d’Etat se tendent alimentés par les craintes d’un durcissement des politiques monétaires des grandes banques centrales. Les marchés actions corrigent et effacent la hausse des 5 mois précédents. La remontée des taux souverains était attendue et reflète à la fois l’anticipation d’une accélération de la croissance et de l’inflation mais aussi l’intégration progressive de la sortie des politiques monétaires accommodantes par les banques centrales. L’élément de surprise en revanche est la brutalité du changement de discours des entreprises. La réforme fiscale US provoque un choc économique en modifiant le comportement des agents économiques américains. A ce stade les points de vue se partagent entre ceux qui craignent un emballement de l’inflation et une accélération du resserrement monétaire et ceux qui estiment que le mouvement est engagé mais qu’il prendra du temps. La question n’est pas tranchée mais nous penchons pour la 2ème hypothèse même s’il va falloir un peu de temps au
marché pour s’adapter à un environnement de taux plus élevé. La hausse des marchés en janvier était une bonne nouvelle mais elle a été trop rapide, nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer. Certes la tendance sur les taux souverains est enclenchée et a vocation à se prolonger à la hausse mais les banques centrales vont rester d’une grande prudence pour ne pas provoquer d’inquiétudes et éviter tout accident sur les marchés obligataires. Surtout, et c’est là la très bonne nouvelle, les fortes dynamiques de croissance observées aux USA comme en Europe (à la réserve près de l’évolution de la devise unique) vont permettre de détendre les niveaux de valorisation des indices actions. Nous restons sur l’idée d’une nouvelle année boursière positive mais sans être du niveau de 2017, avec de la volatilité qui donnera des points d’entrée et qui permettra de corriger des niveaux de valorisation revenus sur des plus hauts d’avant crise et qui commençaient à susciter des inquiétudes.
FINANCIERE D’UZES 25
Sources : Financière d’Uzès, FactSet Cours de clôture (12 février 2018)
STATISTIQUES
SBF 120
FINANCIERE D’UZES 26
Performances
Les plus élevées
Les plus faibles
Performance Cours au Performance Cours au
YTD 9-févr . -18 + bas + haut YTD 9-févr . -18 + bas + haut
Sartor ius Stedim Biotech SA+11,5% 67,3 € 51,5 € 72,5 € SUEZ SA -24,4% 11,1 € 11,1 € 16,9 €
Alten SA +8,8% 75,8 € 64,4 € 82,4 € Air France-KLM SA -22,2% 10,6 € 5,1 € 14,3 €
Gaztransport & Technigaz SA+7,8% 54,0 € 33,0 € 56,6 € Kor ian SA -21,8% 23,0 € 23,0 € 31,7 €
Dassault Systemes SA +7,2% 95,0 € 76,0 € 99,0 € DBV Technologies SA -18,5% 34,2 € 34,0 € 83,5 €
Scor SE +7,0% 35,9 € 32,3 € 37,4 € Sodexo SA -12,2% 98,3 € 97,4 € 123,3 €
Ipsen SA +6,9% 106,5 € 75,0 € 128,2 € Casino, Guichard-Perrachon SA-12,2% 44,4 € 44,4 € 56,9 €
Eramet SA +6,8% 105,8 € 36,5 € 124,2 € Elis SA -11,9% 20,3 € 17,0 € 23,7 €
NATIXIS +5,5% 7,0 € 5,2 € 7,4 € ENGIE SA -11,9% 12,6 € 11,1 € 14,9 €
Elior Group SA +5,2% 18,1 € 16,1 € 25,9 € Sanofi -11,8% 63,4 € 63,4 € 93,0 €
SEB SA +3,4% 159,7 € 120,1 € 172,4 € Eutelsat Communications SA-11,4% 17,1 € 17,0 € 25,2 €
Peugeot SA +3,4% 17,5 € 16,9 € 20,9 € Mercialys SA -11,0% 16,4 € 16,4 € 18,8 €
Edenred SA +3,2% 25,0 € 20,7 € 26,6 € Tarkett SA -10,9% 31,2 € 29,2 € 44,8 €
Accor SA +3,1% 44,3 € 37,2 € 46,3 € Unibail-Rodamco SE -10,8% 187,4 € 187,4 € 237,4 €
Technicolor SA +3,1% 3,0 € 2,6 € 4,8 € SPIE SA -10,4% 19,5 € 19,1 € 26,8 €
CNP Assurances SA +2,8% 19,8 € 17,5 € 21,3 € Remy Cointreau SA -10,1% 103,8 € 82,8 € 118,7 €
Extrêmes 12mSociétés Sociétés
Extrêmes 12m
Potentiels
Les plus élevés
Les plus faibles
Cours au Objectif Potentiel Cours au Objectif Potentiel
9-févr . -18 Consensus 9-févr . -18 Consensus
Genfit SA 24,3 € 65,1 € +168,2% Aeroports de Par is SA 158,3 € 145,7 € -8,0%
DBV Technologies SA 34,2 € 68,7 € +101,2% Eurazeo SA 78,5 € 73,9 € -5,8%
Europcar Groupe SA 10,1 € 14,2 € +40,8% Faurecia SA 66,8 € 63,4 € -5,2%
Altran Technologies SA 14,1 € 18,9 € +34,5% Euler Hermes Group S.A. 122,0 € 117,2 € -4,0%
Korian SA 23,0 € 31,0 € +34,5% Sartor ius Stedim Biotech SA 67,3 € 65,0 € -3,4%
Sanofi 63,4 € 82,9 € +30,7% Hermes International SCA 422,9 € 412,0 € -2,6%
Technicolor SA 3,0 € 3,9 € +30,5% bioMerieux SA 68,4 € 67,4 € -1,4%
SPIE SA 19,5 € 25,3 € +30,0% CNP Assurances SA 19,8 € 19,6 € -0,9%
Elis SA 20,3 € 26,2 € +29,3% Gaztransport & Technigaz SA 54,0 € 53,8 € -0,4%
Orange SA 13,4 € 17,2 € +28,1% Edenred SA 25,0 € 25,2 € +0,9%
STMicroelectronics NV 17,2 € 21,9 € +27,2% Bureau Ver itas SA 21,5 € 21,9 € +1,6%
Unibail-Rodamco SE 187,4 € 237,4 € +26,7% Gemalto N.V. 49,6 € 50,7 € +2,3%
Air France-KLM SA 10,6 € 13,3 € +26,2% Scor SE 35,9 € 36,8 € +2,7%
Compagnie de Saint-Gobain SA 42,5 € 53,2 € +25,0% Gecina SA 147,9 € 152,0 € +2,7%
ENGIE SA 12,6 € 15,7 € +24,5% Worldline SA 41,2 € 42,6 € +3,6%
Sociétés Sociétés
FINANCIERE D’UZES 27
PER
Les plus élevés
Les plus faibles
Cours au Cours au
9-févr . -18 2017e 2018e 9-févr . -18 2017e 2018e
Wendel SE 136,4 € 50,0x 52,8x Air France-KLM SA 10,6 € 4,6x 4,7x
Getlink SE 10,5 € 44,3x 37,6x Renault SA 82,6 € 5,3x 5,2x
Hermes International SCA 422,9 € 36,5x 35,0x Neopost SA 22,3 € 6,7x 6,4x
Bollore SA 4,3 € 29,7x 34,4x Peugeot SA 17,5 € 7,8x 7,4x
Accor SA 44,3 € 46,7x 34,0x ALD SA 13,0 € 9,1x 8,6x
bioMerieux SA 68,4 € 37,0x 31,6x Societe Generale S.A. Class A 44,1 € 9,6x 8,6x
Remy Cointreau SA 103,8 € 34,2x 30,9x Europcar Groupe SA 10,1 € 11,2x 8,7x
Eurofins Scientific Societe Europeenne 468,6 € 38,4x 30,3x ArcelorMittal SA 26,3 € 8,7x 8,9x
Worldline SA 41,2 € 35,6x 29,9x BNP Par ibas SA Class A 63,2 € 10,0x 9,2x
Sartor ius Stedim Biotech SA 67,3 € 33,2x 29,3x AXA SA 24,9 € 10,1x 9,6x
Dassault Systemes SA 95,0 € 32,5x 29,1x CNP Assurances SA 19,8 € 10,7x 10,3x
Jcdecaux SA 32,3 € 30,5x 27,8x Sanofi 63,4 € 11,3x 10,4x
Aeroports de Par is SA 158,3 € 31,7x 26,9x Credit Agr icole SA 14,0 € 11,1x 10,7x
Gecina SA 147,9 € 28,7x 25,5x Scor SE 35,9 € 33,2x 10,8x
Essilor International SA 106,3 € 27,3x 25,3x Ipsos SA 30,6 € 11,6x 10,8x
Sociétés SociétésPERPER
PEG
Les plus élevés
Les plus faibles
Cours au Cours au
9-févr . -18 2017e 2018e 9-févr . -18 2017e 2018e
Mercialys SA 16,4 € 47,4x 47,0x Soitec SA 55,3 € 0,5x 0,3x
Eramet SA 105,8 € 11,9x 14,0x Air France-KLM SA 10,6 € 0,3x 0,3x
Gemalto N.V. 49,6 € 13,1x 10,6x STMicroelectronics NV 17,2 € 0,5x 0,4x
Tarkett SA 31,2 € 11,5x 10,0x Nexans SA 46,2 € 0,5x 0,5x
Scor SE 35,9 € 30,1x 9,8x Fnac Darty SA 93,8 € 0,7x 0,6x
Gecina SA 147,9 € 9,5x 8,5x Peugeot SA 17,5 € 0,6x 0,6x
Fonciere des Regions SA 86,0 € 7,9x 7,6x Rexel SA 13,7 € 0,7x 0,6x
ENGIE SA 12,6 € 5,8x 5,7x Ubisoft Entertainment SA 62,6 € 0,9x 0,6x
Metropole Television SA 20,9 € 5,7x 5,1x Renault SA 82,6 € 0,7x 0,7x
Jcdecaux SA 32,3 € 4,7x 4,3x Credit Agr icole SA 14,0 € 0,8x 0,8x
L'Oreal SA 172,4 € 4,4x 4,2x SEB SA 159,7 € 0,9x 0,8x
Kor ian SA 23,0 € 3,9x 3,9x LafargeHolcim Ltd. 46,2 € 0,9x 0,8x
Hermes International SCA 422,9 € 4,1x 3,9x Elis SA 20,3 € 1,0x 0,8x
Pernod Ricard SA 127,4 € 4,2x 3,9x Airbus SE 83,5 € 1,1x 0,8x
Klepierre SA 33,2 € 3,9x 3,6x Vivendi SA 21,3 € 1,1x 0,8x
SociétésPEGPEG
Sociétés
FINANCIERE D’UZES 28
VE / CA
Les plus élevées
Les plus faibles
Cours au Cours au
9-févr . -18 2017e 2018e 9-févr . -18 2017e 2018e
DBV Technologies SA 34,2 € 43,3x 40,5x Peugeot SA 17,5 € 0,1x 0,1x
Genfit SA 24,3 € 72,8x 27,9x Casino, Guichard-Perrachon SA 44,4 € 0,2x 0,2x
Gecina SA 147,9 € 31,1x 23,6x Carrefour SA 18,3 € 0,2x 0,2x
Fonciere des Regions SA 86,0 € 22,2x 21,5x Air France-KLM SA 10,6 € 0,3x 0,3x
Icade SA 80,2 € 19,6x 19,1x Renault SA 82,6 € 0,3x 0,3x
Unibail-Rodamco SE 187,4 € 17,8x 16,5x Fnac Darty SA 93,8 € 0,4x 0,3x
Mercialys SA 16,4 € 15,2x 15,4x Technicolor SA 3,0 € 0,4x 0,4x
Klepierre SA 33,2 € 15,6x 15,1x AXA SA 24,9 € 0,4x 0,4x
Getlink SE 10,5 € 9,4x 9,2x Rexel SA 13,7 € 0,5x 0,5x
Gaztransport & Technigaz SA 54,0 € 8,1x 8,0x Nexans SA 46,2 € 0,5x 0,5x
Hermes International SCA 422,9 € 7,5x 7,0x Faurecia SA 66,8 € 0,5x 0,5x
Euronext NV 52,1 € 6,8x 6,1x Bouygues SA 40,3 € 0,5x 0,5x
Dassault Systemes SA 95,0 € 6,6x 5,9x Scor SE 35,9 € 0,6x 0,5x
SES SA FDR (Class A) 12,9 € 4,9x 4,9x ArcelorMittal SA 26,3 € 0,6x 0,6x
Amundi SA 67,4 € 5,2x 4,9x Lagardere SCA 24,4 € 0,6x 0,6x
Sociétés SociétésVE/CAVE/CA
VE / EBITDA
Les plus élevées
Les plus faibles
Cours au Cours au
9-févr . -18 2017e 2018e 9-févr . -18 2017e 2018e
Gecina SA 147,9 € 38,9x 29,1x Peugeot SA 17,5 € 1,5x 1,4x
ALD SA 13,0 € 26,3x 26,3x Air France-KLM SA 10,6 € 2,3x 2,1x
Fonciere des Regions SA 86,0 € 27,1x 25,9x Renault SA 82,6 € 3,2x 2,9x
Unibail-Rodamco SE 187,4 € 21,2x 19,9x Eramet SA 105,8 € 4,1x 3,9x
Remy Cointreau SA 103,8 € 21,6x 19,7x Technicolor SA 3,0 € 5,3x 4,3x
Icade SA 80,2 € 20,7x 19,7x Casino, Guichard-Perrachon SA 44,4 € 4,7x 4,4x
Vallourec SA 4,7 € - 18,9x ArcelorMittal SA 26,3 € 4,7x 4,4x
Hermes International SCA 422,9 € 19,9x 18,8x Faurecia SA 66,8 € 5,1x 4,6x
Mercialys SA 16,4 € 18,1x 18,3x Orange SA 13,4 € 4,8x 4,7x
Klepierre SA 33,2 € 18,6x 18,1x Total SA 44,7 € 5,1x 4,7x
Getlink SE 10,5 € 18,6x 17,9x Carrefour SA 18,3 € 5,1x 4,9x
Accor SA 44,3 € 18,0x 17,6x Electr icite de France SA 10,0 € 5,3x 5,0x
Sartor ius Stedim Biotech SA 67,3 € 19,7x 17,6x Compagnie Generale des Etablissements Michelin SCA122,1 € 5,6x 5,1x
Dassault Systemes SA 95,0 € 19,8x 17,4x Nexans SA 46,2 € 5,4x 5,1x
Orpea SA 91,9 € 18,4x 16,8x Neopost SA 22,3 € 5,4x 5,2x
VE/EBITDAVE/EBITDASociétés Sociétés
FINANCIERE D’UZES 29
DN / EBITDA
Les plus élevées Les plus faibles
Capital isation DN/EBITDA Capital isation DN/EBITDA
(M€) 2017e (M€) 2017e
ALD SA 5 265 19,6x Vallourec SA 5 265 -221,1x
Fonciere des Regions SA 6 432 14,1x Dassault Aviation SA 6 432 -9,6x
Gecina SA 11 146 13,9x Accor SA 11 146 -2,3x
Unibail-Rodamco SE 18 708 10,1x AXA SA 18 708 -2,1x
Icade SA 5 940 9,3x Dassault Systemes SA 5 940 -1,8x
Klepierre SA 10 427 8,6x Airbus SE 10 427 -1,8x
Mercialys SA 1 511 8,3x TechnipFMC Plc 1 511 -1,8x
Getlink SE 5 775 7,6x Hermes International SCA 5 775 -1,4x
Orpea SA 5 932 7,4x Thales SA 5 932 -1,3x
Scor SE 6 888 5,4x Peugeot SA 6 888 -1,1x
Kor ian SA 1 864 5,3x Worldline SA 1 864 -1,1x
Wendel SE 6 309 4,8x Television Francaise 1 SA 6 309 -0,9x
Eiffage SA 8 683 4,3x Gaztransport & Technigaz SA 8 683 -0,7x
Elis SA 4 449 4,3x Renault SA 4 449 -0,6x
Danone SA 42 785 3,9x Societe BIC SA 42 785 -0,6x
Sociétés Sociétés
Rendement
Les plus élevées
Les plus faibles
Cours au Cours au
9-févr . -18 2016 2017e 9-févr . -18 2016 2017e
SES SA FDR (Class A) 12,9 € 10,3% 10,4% Fnac Darty SA 93,8 € 0,0% 0,0%
Neopost SA 22,3 € 9,2% 7,6% Soitec SA 55,3 € 0,0% 0,0%
Eutelsat Communications SA 17,1 € 7,9% 7,1% Air France-KLM SA 10,6 € 0,0% 0,0%
Casino, Guichard-Perrachon SA 44,4 € 7,6% 7,0% Vallourec SA 4,7 € 0,0% 0,0%
Mercialys SA 16,4 € 7,0% 6,5% Ubisoft Entertainment SA 62,6 € 0,0% 0,0%
Klepierre SA 33,2 € 6,9% 6,2% Genfit SA 24,3 € 0,0% 0,0%
Unibail-Rodamco SE 187,4 € 6,5% 6,1% DBV Technologies SA 34,2 € 0,0% 0,0%
SUEZ SA 11,1 € 5,9% 5,9% Eramet SA 105,8 € 0,0% 0,2%
ENGIE SA 12,6 € 5,9% 5,5% Iliad SA 194,1 € 0,1% 0,3%
Total SA 44,7 € 5,8% 5,5% Worldline SA 41,2 € 0,2% 0,3%
Lagardere SCA 24,4 € 5,3% 5,4% Eurofins Scientific Societe Europeenne 468,6 € 0,2% 0,5%
Icade SA 80,2 € 5,2% 5,3% bioMerieux SA 68,4 € 0,4% 0,6%
NATIXIS 7,0 € 5,1% 5,3% Dassault Systemes SA 95,0 € 0,5% 0,7%
Societe Generale S.A. Class A 44,1 € 5,1% 5,2% Sartor ius Stedim Biotech SA 67,3 € 0,6% 0,7%
Fonciere des Regions SA 86,0 € 5,0% 5,2% Ipsen SA 106,5 € 0,6% 0,9%
RendementSociétésSociétés
Rendement
FINANCIERE D’UZES 30
ROE
Les plus élevées Les plus faibles
Capitalisatio
nROE
Capitalisatio
nROE
(M€) 2017e (M€) 2017e
Gaztransport & Technigaz SA 2 002 84,5% DBV Technologies SA 854 -154,2%
Airbus SE 64 706 42,9% Genfit SA 757 -43,8%
Bureau Ver itas SA 9 496 32,3% Vallourec SA 2 152 -17,8%
Euronext NV 3 643 32,1% Scor SE 6 888 3,2%
Air France-KLM SA 4 529 28,7% Gecina SA 11 146 3,4%
Hermes International SCA 44 645 23,5% Technicolor SA 1 225 3,7%
Plastic Omnium SA 5 693 23,2% Electr icite de France SA 29 391 3,8%
Metropole Television SA 2 647 22,6% Bollore SA 12 611 4,4%
Ipsen SA 8 913 22,4% Korian SA 1 864 4,5%
Safran S.A. 34 655 21,8% Accor SA 12 826 4,5%
Valeo SA 13 953 21,4% Casino, Guichard-Perrachon SA 4 926 4,7%
Sodexo SA 14 833 20,9% TechnipFMC Plc 11 097 4,8%
Soitec SA 1 733 20,2% Vivendi SA 27 593 5,1%
SEB SA 8 012 20,1% SUEZ SA 6 913 5,3%
Thales SA 18 778 19,4% ENGIE SA 30 770 5,8%
Sociétés Sociétés
GLOSSAIRE ABENOMICS : Politique de relance du premier Ministre Japonais Shinzo Abe reposant sur 3 piliers : budgétaire, monétaire et structurel
AIE : Agence Internationale de l’Energie
AQR : Asset Quality Review – Revue de qualité des actifs des banques
BIITS émergents : Brésil, Inde, Indonésie, Turquie, Afrique du Sud
BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud
DTS : Les Droits de Tirage Spéciaux sont une unité de compte propre au FMI. Sa valeur est déterminée à partir d’un panier de devises choisies pour leur poids international et jusqu’à présent composé du dollar (48%), de l’euro (33%), du yen (12% et de la livre britannique (7%). La décision d’intégrer le yuan dans le panier du FMI devrait prendre effet en septembre 2016.
EBA : Autorité Bancaire Européenne
EONIA : Taux moyen des opérations au jour le jour sur le marché interbancaire en €
EURIBOR : Taux de référence interbancaire européen
Fiscal Cliff : « Mur budgétaire »
GEARING : Ratio d’endettement d’une entreprise (Dette Nette/Fonds propres)
INDICE CONFERENCE BOARD : Indice de confiance des consommateurs
INDICE PMI : Indice des directeurs d’achat
INSTITUTIONS de l’Union Européenne :
1 – le Parlement européen représente les citoyens de l’UE (légitimité démocratique),
2- le Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement représente les intérêts des Etats membres (légitimité étatique),
3- la Commission garantie les Traités et l’intérêt général (légitimité communautaire)
ISM manufacturier : Indice reflétant l’état de santé du secteur manufacturier US (en %)
LTRO : Long term refinancing operation- Prêts à LT (3ans) accordés aux banques par la BCE et sans doute bientôt aux entreprises non financières (équivalent à une injection de liquidités ans le système bancaire).
MRU : Mécanisme de règlement unique
MES : Mécanisme européen de stabilité
OAT : Obligation assimilable du Trésor
ORA : Obligation remboursable en actions
PEG : Division du PER par le taux de croissance moyen des bénéfices
PER : Price Earning Ratio. Multiple de capitalisation du résultat par action
PROFIT WARNING : Alerte sur la réalisation des résultats
QE : Quantitative Easing. Politique monétaire non conventionnelle.
SHUTDOWN : Fermeture de certaines administrations US
TAPERING : « To Tape » = aller en diminuant. Baisse progressive de l’accommodement monétaire de la FED
VE/CA : Valeur d’entreprise (Capitalisation boursière + Dettes nettes)/ Chiffre d’affaires
VE/EBIT : Valeur d’entreprise (CB+DN)/ Résultat d’exploitation
13, rue d’Uzès 75002 PARIS – Tél. 01 45 08 96 40 – Fax. 01 45 08 89 12 9, rue Grenette 69289 LYON CEDEX 02 - Tél. 04 78 42 51 18 – Fax. 04 78 38 17 83
37, rue d’Antibes 06400 CANNES – Tél. 04 97 06 66 40 – Fax. 04 93 68 83 80 4, place Jean Jaurès 42000 SAINT-ETIENNE – Tél. 04 77 38 70 04 – Fax. 04 77 38 70 12
5 avenue du Pré-Félin Annecy-Le-Vieux 74940 ANNECY – Tél. 04 50 66 50 50 – Fax. 04 50 66 55 55 11, rue Jean Roisin 59800 LILLE – Tél. 03 28 04 05 15– Fax. 03 20 57 31 36
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