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L’Evaluation du Potentiel Salmonicole du
Cens…
…pour une Proposition de Classement en
Première Catégorie en Loire Atlantique.
Guichard Alexandre
BTSA Gestion et Protection de la Nature, option Gestion des Espaces Naturels
Promotion 2010-2012
2
SOMMAIRE
Introduction…………………………………………………….……………………….……….4
1. Contexte général…………………………………………..………………….5 1.1. Présentation de l’étude……………………………………………………..…..5
1.1.1. Le Cens et son Bassin Versant……………………………………………………….5
1.1.1.1. Situation géographique……………………………………………………………6
1.1.1.2. Territoire SAGE estuaire Loire……………………………………………………7
1.1.1.3. Contexte Hydrologique…………………………………………………………….8
1.1.1.4. Qualité des Eaux……………………………………………………………………..8
1.1.1.5. Qualité des Habitats………………………………………………………..………8
1.1.1.6. Le plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la
gestion des ressources piscicoles…………………………………………………….8
1.1.2. Les peuplements piscicoles d’eaux vives………………………………….…..9
1.1.3. La Truite Fario…………………………………………………………………………….10
1.1.3.1. La Truite, Cycle Biologique et biologie de l’espèce………………..……..11
1.1.4. Les Acteurs en présence…………………………………………………..………...16
1.1.5. Ecosociosystème…………………………………………………………………………17
1.1.6. Nantes Métropole, Neptune III et le Cens……………………………………18
1.2. Objectifs de l’Etude………………………………………………..…………..19
1.3. Protocole……………………………………………………………………………….19
1.3.1. Recensement des zones de Frayères…………………………………………..19
1.3.2. Suivi des zones répertoriées…………………….…………………………………20
1.3.3. Suivi de la qualité des Eaux…………………………………………………………20
1.3.4. Suivi Piscicole……………………………………………………………….…………….21
2. Résultats et Interprétations de l’Etude…………….22
2.1. Inventaire des Frayères potentielles……………………….…........22
2.2. Suivi des Frayères…………………………………………….…………………….23
3
2.3. Suivi de la qualité des Eaux………………………………………………….25
2.4. Suivi Piscicole………………………………………………………………………….27
3. Propositions de Gestion…………………………………………32
3.1. Fiches Actions…………………………………………………………………………33
Conclusion…………………………………………………………………………………………41
Annexes………………………………………………………………………………………………42
Bibliographie…………………………………………………………………………………..46
4
Introduction
Dans le cadre de sa formation au BTSA Gestion et protection de la nature la fédération de pêche de
Loire Atlantique à accueillis un stagiaire. Le thème de son stage doit être dirigé sur une
problématique à résoudre de manière scientifique, c'est-à-dire de façon à proposer des mesures de
gestion sur un espace donné. Ce stage consistait à monter une étude ayant pour but final de classer
une petite rivière, le Cens, en première catégorie piscicole. Cette rivière à la particularité de servir
d’habitat favorable à un peuplement salmonicole. Dans notre cas, l’espèce étudiée va être la truite
Fario. L’étude est à l’initiative de la fédération de pêche en partenariat avec la Gaule Nantaise. Celle-
ci consiste en la recherche de zones de reproduction appelées frayères. Sur le Cens ces frayères
peuvent être naturelles ou anthropiques, fabriquées par des aménagements de Nantes métropole
dans le cadre de la restauration du Cens. Cette étude à pour but également de valoriser le potentiel
piscicole du Cens. Dans un premier temps, dans ce dossier, nous aborderons le contexte général en
commençant par la présentation du site ainsi que sa population, Ensuite les acteurs en jeux dans
cette étude puis les objectifs de celle-ci. Et enfin nous verrons le protocole qui à été suivis pendant
l’étude. Dans un deuxième temps, nous verrons les résultats des suivis du protocole et leurs
interprétations. Pour finir nous proposeront des mesures de gestion envisagées pour le Cens.
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1. Contexte Général :
1.1. Présentation de l’étude : 1.1.1. Le Cens et Son Bassin Versant :
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1.1.1.1. Situation géographique :
Prenant sa source à Vigneux de Bretagne en Loire Atlantique Le Cens est une petite rivière se
déversant dans l’Erdre, « La plus belle rivière de France » selon François 1er, dont la confluence se
trouve à Nantes. Celle-ci passe part les villes de Sautron et Orvault. Le bassin versant de celui-ci se
situe au nord-ouest de Nantes, sa superficie est d’environ 62km² et présente une orientation nord-
ouest sud-ouest. Les terrains traversés par le ruisseau et ses affluents sont granitiques en partie
amont et schistiques à partir de Sautron.
(Cartographie BV Cens Nantes métropole)
Le Cens est également classé en ZNIEF(zone d’intérêt écologique floristique et faunistique) de type II.
La vallée présente une
végétation encore
assez diversifiée
malgré les divers
aménagements
réalisés. Présence
d'une flore variée avec
entre autre plusieurs
plantes rares,
certaines protégées au
niveau régional. Ce
site abrite aussi un
mammifère
insectivore peu
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commun dans notre région, ainsi qu'une intéressante diversité d'Odonates, certaines rares dont une
protégée au niveau national.
1.1.1.2. Territoire SAGE estuaire Loire (validé en 2009) :
Son élaboration a débuté en mars 2004 et a pour but de présenté l’état
qualitatif et quantitatif de la ressource en eau, des milieux aquatiques et
des usages associés. L’objectif de ce document est d’instaurer une
gestion globale, équilibrée et concerté à l’échelle du bassin versant. Le
SAGE Estuaire de la Loire est situé en aval du bassin versant de la Loire et
ne représente que 3% (3 844km²) de sa superficie totale (118 000km²),
toutes les eaux de la Loire transitent par ce territoire.
Etant donné sa taille importante le bassin versant du SAGE à été découpé en 17 sous bassins dont le
bassin de l’Erdre aval dans lequel se trouve le Cens.
Les objectifs du SAGE pour le bassin versant de l’Erdre aval et le cens sont :
- La qualité des milieux par la renaturation des cours d’eau, l’entretien de ceux-ci et assurer la
transparence migratoire.
- L’amélioration de la qualité de l’eau en limitant les pollutions
- Prévenir les risques d’inondation
- La gestion quantitative et l’alimentation en eau
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1.1.1.3. Contexte Hydrologique :
Le bassin versant du cens a une superficie de 62km² et compte un réseau hydrographique de 77km
dont 25 pour le Cens. Celui-ci a une pente moyenne proche de 3% entre le point haut près de
Beauregard (78m) à la confluence avec l’Erdre (4m). Le régime hydrologique du ruisseau est
pluviodépendant car très peut de présence en eau dans le sol, ce qui lui donne un débit très
irrégulier. L’étiage est donc naturellement sévère instaurant un lit restreint.
1.1.1.4. Qualité des eaux :
L’eau du Cens est de bonne qualité sur la partie en aval de Nantes en période hivernale et printanière
cependant elle se dégrade durant l’étiage. Contrairement à la qualité de certains affluents qui est
mauvaise.
Les pressions exercées sur la qualité des eaux sont due aux apports de pollution par les eaux
pluviales ; des surfaces bâties (bourg Sautron), le bassin versant de l’agglomération nantaise, la
pression azotée (fertilisation et déjections animales), l’usage agricole sur les cours d’eau
(abreuvage…) mais aussi les rejets direct de quelques canalisations.
1.1.1.5. Qualité des habitats :
Du fait de la forte pente, cela provoque une diversité d’écoulement forte (avec une alternance de
mouille et radier) et donc une bonne diversité d’habitats aquatiques (diversité de granulométrie et
d’abris). Cependant ces habitats son menacés par la forte urbanisation.
1.1.1.6. Le plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion
des ressources piscicoles :
Etant donné la vitesse plutôt rapide du courant (provoqué par la pente), la qualité de l’eau plus ou
moins bonne le Cens se prête à un type de peuplement spécifique qui est de type salmonicole avec
comme espèce repère le Truite Fario. Cependant, la population est perturbée par des espèces de
cyprinidés inféodés aux milieux plus calmes.
Le Cens est limité par ces caractéristiques naturelles (l’étiage sévère, et substrat sableux pas toujours
favorable). De plus il subit des perturbations qui affectent la reproduction et le maintien de la truite
Fario.
Il faut donc agir selon deux axes :
- Restaurer une capacité d’accueil du cours d’eau en diversifiant le lit,
- Restaurer les zones favorables à la reproduction de la truite.
Une analyse chiffrée des perturbations pour la truite donne une capacité d’accueil potentiel
d’environ 1233 truite Fario adultes contre seulement 370 truites présentes. Hormis les perturbations
naturelles, la rivière recense un certain nombre de facteurs limitant anthropique :
- Des obstacles infranchissables, comme des seuils.
- Des plans d’eau (barrages) sur le Cens.
- Une quinzaine de zones d’abreuvage.
- Des Rejets effluents
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1.1.2. Les Peuplement piscicoles d’eaux vives:
Présentation du peuplement Salmonicole:
Truite et espèces accompagnatrices :
- La Truite Fario (Salma Trutta) voir ci après.
- La Lamproie de Planer (Lampetra planeri)
Avec un corps anguilliforme de 15cm ce poisson a pour particularité de
mourir après sa reproduction. Protégée en France depuis 1988.
- Le Chabot (Cottus Gobio), espèce menacée et d’intérêt communautaire.
Très mauvais nageur se poissons se camoufle sur le fond de la rivière et est
très présent dans les rivières à truite.
- La Loche Franche (Nemacheilus barbatulus)
- Le Vairon (Phoxinus phoxinus), alimentation principale de la truite adulte.
Cyprinidés d’eau vive
- Le Spirlin (Alburnoides bipunctatus)
- Le Hotu (Chondrostoma nasus)
- Le Chevaine (Leucisus cephalus)
- La Vandoise (Leuciscus leuciscus)
- Le Barbeau Fluviatile (Barbus barbus)
- Le Goujon (Gobio gobio)
C'est un poisson très sensible à la pollution de l'eau et
prouve une certaine qualité du cens.
- L’anguille (Anguilla anguilla)
Toutes ses espèces ne sont pas présentent sur le Cens,
comme le hotu et la vandoise. Celles présentent ont été
recensées grâce à des pêches électriques de la fédération
de pêche.
Figure 1 : la Lamproie de Planer
Figure 2 : Le Chabot
Figure 3 : le Barbeau Fluviatile
Figure 4 : Le Goujon
Figure 5 : Le Vairon
Figure 6 : Le Chevaine
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1.1.3. La Truite Fario :
Œufs de Truites présents sur Frayères
Une truite peut pondre jusqu'à 800 œufs sur son gratté dans
une frayère.
Larves vésiculées dans la frayère
Sur ces 800 œufs, 750 alevins ou larves vésiculées arrivent
à survivre. La vésicule qu’elles portent leur permet de
résister et de se nourrir.
Truitelles
Seulement 20 truitelles survivent sur le
grand nombre d’alevins. Elles sont de
bonnes proies pour d’autres espèces.
Stade Adulte de la Truite Fario
Elle atteint l’âge adulte au bout
de deux ans. Et sur les 20
truitelles il ne reste qu’environ 2
individus adultes
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1.1.3.1. La Truite, Cycle Biologique et biologie de l’espèce:
Classification :
Embrenchement Classe Famille Genre Espèce
Vertébrés Poissons Salmonidés Salmo Trutta
Origine :
La truite Fario ou truite commune est une espèce à caractère migrateur facultatif et possédant une
grande capacité d’adaptation à différents milieux. Elle fait donc partie de la famille des salmonidés
avec le saumon. Leurs ancêtres sont apparus dès le début du Crétacé (entre 63 et 135millions
d’années). D’après Tchernavin (1939) leur origine se situerait en eau douce. C’est une espèce
protégée en France depuis 1988.
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Répartition :
A l’origine, la Truite est présente sous diverses formes essentiellement en Europe. De l’Islande à la
Russie en passant par le nord de la Scandinavie, le Maroc et l’Algérie, en incluant la Sardaigne et la
Sicile.
Ensuite de 1952 à 1969, une multitude d’opérations d’introduction ont été réalisées à travers le
monde, pour motivation l’intérêt de la pêche sportive de l’espèce qui en résulte. La plus part des
introductions ont réussis, ont en trouve donc dans 24 pays.
Description :
La forme générale de la truite est élancée, une tête rigide, la bouche largement fendue, la nageoire
caudale grande et faiblement fourchue. La tête est pourvue de nombreuses dents persistantes, et la
queue large. La truite est une espèce polymorphe dans sa coloration, elle est de couleur brune, un
dos foncé à vert clair, des flancs clairs ou de nacrés à jaunâtres. Les opercules et la nageoire dorsale
sont couvert de taches noires et de points rouges très variables.
Ses intérêts :
- La pêche sportive : On ne dispose pourtant pas assez de donnés sur la valeur économique de
celle-ci, étant donné la difficulté de savoir l’exploitation de l’espèce dans chaque pays.
En France, les seules données disponibles sont : Pour la truite de rivière la longueur des réseaux
salmonicoles est de 125milles km de cours d’eau et 66milles ha de plans d’eau. Pour La quantité de
sujets destinés au repeuplement, par exemple, en 1985, 783 millions d’œufs ont été achetés.
Pour la truite de mer et de lac les statistiques de pêche sont plus précises ainsi que le nombre de
pêcheurs. En France, le nombre était d’environ 4000 pêcheurs en 1988.
L’espèce fait l’objet de soutien des populations par repeuplement dans de nombreuses régions de
France.
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- La pêche professionnelle : elle se pratique en lac et en mer. pour la truite de mer cela
représente 4% du chiffre d’affaire.
- L’aquaculture : La truite commune ne rivalise pas avec la truite arc-en-ciel par le coût de
production mais elle est surtout élevée pour la production de juvéniles de repeuplement.
Cependant elle a des avantages de production en mer, par rapport à la production d’arc-en-
ciel comme une bonne survie estivale, un transfère en mer possible après 10 à 11 mois
d’élevage en eau douce et une croissance beaucoup plus rapide en mer.
Régime alimentaire :
La truite est strictement carnivore et à un régime alimentaire varié, insectes aquatiques et terrestres
et leurs larves, crustacés, mollusques, petits batraciens et poissons. Elle sélectionne ses proies grâce
à des critères visuels, olfactifs ou gustatifs.
L’Habitat :
L’habitat de la truite commune se définit par plusieurs critères :
- Le courant, paramètre essentiel dans la structuration de l’écosystème. D’une part en
déportant les individus, ce qui limite les dépenses énergétiques de la truite (adapté
morphologiquement au courant, Huet, 1962). Et d’autre part dans l’oxygénation des
frayères et la dérive d’invertébrés.
- La morphologie du lit, par la profondeur, qui joue un rôle important dans le positionnement
des truites. Les zones profondes en hiver et les cavités sous les berges peuvent servir de
zones de refuge. Il y a également la pente qui va localiser les zones de frayères.
- La granulométrie des fonds, qui résulte du courant, de la profondeur et de la géologie du
bassin versant. Lorsque le substrat est grossier (pierre, roche) il sert d’abris contre les
vitesses de courant élevées et de protection contre les prédateurs. La granulométrie des
fonds est aussi très importante pour les frayères si le substrat est trop fin, il colmate la
frayère et provoque donc le manque d’oxygénation des œufs. Il faut donc un substrat
adéquat pour maintenir le développement des œufs.
- La température qui est un facteur de contrôle des écosystèmes, elle régule le comportement
des truites (migration, reproduction). Les températures idéales se situent entre 7 et 21.5°C
(selon Frost et Brown, 1975). Le métabolisme respiratoire et l’activité augmente avec la
température. Elle modifie également les caractéristiques de l’habitat, la teneur en oxygène
dissous, la croissance des végétaux et le développement des invertébrés
- L’oxygène dissous qui est indispensable pour la survie de la truite qui est très exigeante, les
concentrations minimales sont aux alentours de 5 à 6 mg/L et le taux de saturation en
oxygène minimal de 80%.
- La qualité de l’eau, le pH qui doit être compris entre 5 et 9.5, les valeurs inférieures entraine
la mort des alevins. La teneur en matière en suspension, si elle est excessive va provoquer
le colmatage des branchies. Les nitrites, les métaux lourd ou encore l’aluminium qui
provoque la toxicité de l’eau. Les macrophytes et la végétation de berges qui offrent des
abris et une structuration des habitats.
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Reproduction :
La maturation intervient majoritairement à 2 ans chez les mâles et 3 ans chez les femelles. Comme
tous les salmonidés la truite se reproduit sur des fonds de galets et graviers où les embryons peuvent
se développer et devenirs des alevins jusqu'à la résorption de leur vésicule vitelline. Celle-ci se
produit de la mi-novembre au début février. Les frayères sont choisies par les femelles sur des
endroits stables et non colmatés pour assurer le maintient pendant les crues et permettre
l’oxygénation des œufs.
Il doit y avoir également un courant rapide (40 à 60 cm/s) La reproduction comporte plusieurs
phases :
- La femelle creuse dans le gravier jusqu'environ 30 cm
- Ensuite elle dépose les œufs et le male dépose sa laitance sur les œufs afin de les
fécondés.
- Enfin la femelle recouvre les œufs de graviers et galets.
Pour une truite de 1kg la ponte est d’environ 2000 œufs, la durée d’incubation des œufs est de
40jours pour une eau à 10°C. Le rendement d’émergence peut être de 60 à 70 %, cependant le
rendement jusqu'à l’âge adulte diminue très fortement :
De l’éclosion des œufs jusqu'à l’âge adulte les pertes d’individus sont énorme.
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Sur 800 œufs seulement 2 truites de 4 ans survivent, comme indiqué sur le schéma ci-dessous les
pertes sont conséquente jusqu’au stade adulte. Le taux de survie de l’œuf à l’adulte est de l’ordre de
1 à 3%.
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1.1.4. Les Acteurs en présence :
La Fédération de la pêche et de protection des milieux aquatiques de Loire Atlantique :
La fédération départementale rassemble 32 AAPPMA (association agréée pour la pêche et protection
du milieu aquatique) soit plus de 30000 pêcheurs de loisirs. Son rôle est de défendre les intérêts des
pêcheurs et de protéger le milieu aquatique dont dépend l’activité de pêche. En France, il existe 92
fédérations départementales et sont toutes des établissements d’utilité publique, elle a pour statut
d’association de la loi 1901. Elles mènent également des actions d’information et d’éducation.
Sur le Cens, La fédération de la pêche de Loire Atlantique a pour objectif de valoriser le potentiel
piscicole du Cens.
Nantes métropole :
C’est une communauté urbaine de Loire atlantique créée en 2001 et regroupant 24 communes dont
Nantes, Sautron et Orvault. Elle intervient dans 9 domaines, aménagement et urbanisme, transport
urbain, espaces publics et voirie, environnement, eau, développement économique et formation,
développement social, développement international métropolitain et maitrise de l’énergie.
Elle intervient sur le Cens dans le cadre du développement durable, de la trame verte et bleue dans
le programme Neptune III.
La Gaule Nantaise :
C’est une AAPPMA créée en 1907 qui comporte environ 10 000 adhérents ce qui en fait l’une des
plus importantes de France. Elle est présente sur plus de 170 km de rives et 80 ha de plan d’eau.
Cette association agit pour la protection des milieux aquatiques, pour la lutte contre la pollution ainsi
que pour la promotion du loisir « pêche ».
Elle est en partenariat (convention) avec les mairies de Sautron et Orvault pour l’obtention des droits
de pêche sur le Cens (16km).
Les Mairies de Sautron et Orvault qui sont les majeurs propriétaires des berges du Cens et qui travail
avec Nantes métropole pour la protection de la nature et sur le cens dans le cadre du projet « la
nature en ville ». Elles ont déléguées la gestion Nantes Métropole
Le Gardon Sautronais :
Association non agréée AAPPMA, de loi 1901 créée en 1987 qui compte environ 95 adhérents. Elle
possède plusieurs étangs dans Sautron dont un très proche du Cens et pouvant être en relation avec
celui-ci lors de grosses crues, elle collabore dans le projet de restauration du Cens.
Le Goujon Orvaltais :
C’est également une association non agréée AAPPMA, de loi 1901 qui possède quelques étangs dans
Orvault et travail sur le projet de restauration du Cens.
Les Agriculteurs alentours, ils possèdent des champs avec des abreuvoirs directs sur le Cens. Ils ont
travaillés avec Nantes métropole afin de réduire l’apport des pesticides et nitrates dans leurs
champs.
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1.1.5. Ecosociosystème :
Truite Fario
Droits de pêche
Nantes Métropole
Gestion, Valorisation
Neptune III Fédération Pêche 44
Gestion, Etude
LE CENS
Mairies
Gestion, Entretien
Valorisation
APPMA Gaule Nantaise
Droit de pêche, Gestion
Associations de pêche
Communales
Collaboration projet
Usagers,
Riverains
Loisirs, détente
Agriculteurs
Entretien fond de vallée
Relations Acteur/Milieu
Partenariat Acteurs
Relations Projet Cens
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1.1.6. Nantes métropole, Neptune III et le Cens :
La Communauté urbaine travaille sur le Cens depuis plusieurs années et l’a inscrit dans son
programme Neptune III. Ce programme consiste en l’amélioration des cours d’eau et s’organise en 4
points :
- Sécuriser la ressource en eau potable.
- Limiter les rejets polluants.
- Adapter les dispositifs d’assainissement à l’urbanisation.
- Protéger et valoriser les coulées vertes en restaurant la qualité écologique et paysagère.
C’est en ce dernier point que le Cens a fait l’objet de travaux de restauration. Depuis 2008 différents
travaux on été réalisés dont les derniers en 2010 :
- Des restaurations de berges
- Des aménagements d’abreuvoir à bétail
- Des aménagements de sentiers avec signalisations pour le grand public
- L’élimination de seuils et création de passe à poissons
- La création d’habitats et de frayères à truite (apport de blocs rocheux et graviers
grossiers).
Tous ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la Trame Verte et Bleue mise en place par l’Europe.
Cette trame verte et bleue est une notion sortie du grenelle de l’environnement et à pour projet de
développer les relations entre les espèces. Ce sont des ensembles de zones de biodiversité qu’il faut
aider à connecter entre eux à l’aide de corridors écologiques, afin de permettre aux espèces de se
déplacer, aux membres d’une même espèce de se trouver, de se reproduire et de se nourrir.
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1.2. Objectifs de l’étude :
La Fédération de pêche a lancé le projet de suivis de frayères pour donner une suite aux travaux
réalisés en partenariat avec Nantes Métropole et la Gaule Nantaise dans le cadre de la
restauration du Cens.
L’objectif étant de répertorier les frayères à truites Fario en faisant la relation entre une étude
réalisée en 1999 sur le recensement des frayères à truite et les travaux de créations de frayères
par Nantes métropole de 2010. Il s’agit également d’évaluer l’efficacité de la reproduction
naturelle de la truite sur le Cens et ses affluents. Tout cela à pour but de valoriser le potentiel
piscicole du Cens et envisager des mesures de Gestion piscicole garantissant le maintien et le
développement de l’espèce et de l’activité de pêche.
Le Cens, qui à subit des changements au cours de l’histoire par la création de seuils, de moulins
et autres, c’est donc retrouvé avec des espèces piscicoles d’autres rivières (comme des
cyprinidés d’eau calme, la perche par exemple). C’est par des travaux de restauration,
d’aménagement et en instaurant un plan de gestion élaboré que l’ont retrouvera un peuplement
approprié à cette rivière.
1.3. Protocole :
Avant la réalisation de chaque projet il est nécessaire de réaliser une recherche afin d’avoir une
connaissance approfondie du milieu. Cette recherche dans le cas que nous allons aborder c’est
organisé autour des éléments piscicole du site, ses modifications et aménagements, sa géographie
et son climat ainsi que sa population. Pour cela nous allons tout d’abord abordé l’emplacement des
frayères à truite sur le Cens. Ensuite nous verrons les suivis réalisés sur le site dans le but final de
classé le Cens en première catégorie piscicole.
1.3.1. Recensement zones frayère potentiel :
La première étape du recensement des frayères à été de mettre en relation les travaux de
Nantes métropole pour restauré la qualité du Cens pour le développement de la truite fario et
l’étude réalisée par la fédération de pêche en 1999 (recensement de frayères potentielles).
La relation s’est faite par la désignation des zones de frayères déjà répertoriées et créées par la
fédération et Nantes métropole.
Pour l’étude de 1999, le Cens était découpé en 2 tronçons, dans lesquels se situaient les zones de
frayères. Dans ceux-ci il y avait 12 zones recensées.
Pour les travaux de Nantes métropole, entre 2008 et 2010 il y avait 8 zones de frayères à réaliser sur
le Cens cependant certaines n’ont pas pu être effectuées faute de problèmes d’accès (engins de
chantier).
Ensuite nous avons réalisé des sorties sur le terrain afin de vérifier les travaux effectués et si
les frayères de 1999 étaient toujours présentes. De cela est ressortie un nombre important de
modification à apporté aux connaissances, et l’idée d’une nouvelle dénomination des frayères sur le
Cens est apparue.
Entre 1999 et 2012 le cours d’eau et les zones de frayères ont eu le temps de se modifier et certaines
zones ont disparues et d’autres se sont créées, c’est l’érosion naturelle et le transport des sédiments
qui ont modifiées ses zones.
20
Ces zones ont été définis à l’aide de fiches frayères truite fario (voir annexe 1) qui définisse la qualité
de la frayère sur des critères spécifiques tel que la granulométrie et la vitesse du courant.
1.3.2. Suivi des zones répertoriées :
Une fois toutes ses zones répertoriées il était nécessaire d’effectuer un suivi de celles-ci
durant la période de reproduction des truites afin de voir si elles ont laissées des traces éventuelles
de leur passage de reproduction. On appel ceci un gratté.
Le suivi c’est fait sur la base d’un passage par semaine sur chaque zones de frayères, c’était une
observation visuelle et elle se réalisait à l’aide de fiche de suivis comme celle-ci (voir annexe 2 et 3).
(exemple de granulométrie idéale pour la truite, Cens 2012)
1.3.3. Suivi de la qualité des eaux :
Ensuite, comme les exigences biologiques de la truite sont élevées, il était important de faire
également un suivi de la qualité des eaux en 2 points :
- L’analyse chimique de l’eau, en mesurant le taux d’Oxygène, de Nitrates et de
Phosphates présent dans l’eau. Cette analyse à été réalisée à l’aide d’une mallette
d’analyse « PFR et accessoires visocolore ».
- La température, suivis par la pose de thermomètres sonde « Tid-bit » qui mesure la
température de l’eau toute les 4h.
21
1.3.4. Suivi piscicole :
La dernière étape du suivi c’est orientée sur le potentiel piscicole du Cens par la recherche de
gestion piscicole en place par les différentes associations ainsi que des pêches électriques. Le but
étant de connaître si les associations on réalisées des lâchés de poissons ou des alevinages sur le
cens et qui pourrait polluer le peuplement naturel ou indiquer la présence d’espèce de façon
anthropologique.
Cette enquête c’est tenu lors de réunions avec la Gaule Nantaise, le Gardon Sautronais et le Goujon
Orvaltais. Des demandes ont été faites aux associations, comme si elles lâchaient des poissons pour
leurs pêcheurs dans le cens ou encore si elles entreprenaient des alevinages de truites ou autres
poissons.
La pêche électrique elle, consiste à effectuer une pêche des poissons présents sur un secteur
donné dans le Cens pour avoir un échantillonnage du cours d’eau. C’est grâce à un matériel de pêche
portatif Dream Electronics modèle martin pêcheur que l’on réalise cette pêche qui permet de définir
l’indice d’abondance truite défini par l’INRA. Cette pêche s’effectue avec 3pêcheurs, un opérateur,
qui est équipé du martin pêcheur et lance le courant électrique, un pêcheur qui capture les juvéniles
a l’aide d’une petite épuisette et laisse une grande épuisette dans le fond pour récupérer les
poissons manqués et entrainés par le courant. Le dernier collecte les poissons capturés dans un seau.
L’indice d’abondance truite est facile à mettre en œuvre si toutes ces conditions sont réunies. Le
protocole d’échantillonnage est applicable à plusieurs types de rivières qui n’excèdent pas 60 cm de
fond (limite de l’appareil). Il existe une relation linéaire forte entre l’indice d’abondance et les
densités de juvéniles ce qui en fait un bon estimateur de l’abondance des juvéniles de l’année et
ceux des années passées. Cependant l’indice d’abondance à ces limites, il peut être fortement sous-
estimés si la station est fortement peuplé (plus de 40 individus /100m²) car le pêcheur manque plus
de juvéniles, la profondeur ou les zones encombrées (branches d’arbre…).
Nous avons pu voir dans cette partie le protocole à mettre en place afin de réaliser une étude
organisée pour récupérer le plus d’information possible pour répondre aux objectifs de l’étude. Il
convient maintenant d’aborder dans la suite de ce dossier les résultats obtenus et d’envisager des
mesures de gestions pour répondre à notre problématique qui est, rappelons-nous, l’évaluation du
potentiel salmonicole du Cens pour une proposition de classement en première catégorie en Loire
atlantique.
22
2. Résultats et Interprétations de l’Etude :
2.1. Inventaire Frayères potentielles :
Les cartes de Nantes métropole sur leur projet de création de frayères et ainsi que la carte du
recensement de 1999 par la fédération de pêche on permit de sortir un premier ordre de recherche
sur le Cens. Même si il à fallut faire un passage sur une partie du cours d’eau (de l’amont de Sautron
au pont aux prêtres à Orvault) afin de répertorier également de nouvelles zones.
Cette Recherche a aboutis à un recensement de 50 frayères potentielles (voir carte à gauche)
(car pas de trace de passage connue de truite). Ces Frayères sont cependant de plus ou moins bonne
qualité qui les classe sur une note de 1 à 3, définis par des critères spécifiques, la vitesse du courant
et la granulométrie du fond par exemple. La carte représentative des frayères, voir page précédente.
1/3 2/3 3/3
4 non oui 1 16 200 15 à 30 mm galet bloc 1 2 1
4 oui oui 2 13 100 15 à 30 mmgraviers fins et
galets3 1
6 non oui 3 21 300 15 à 30 mm graviers fins 2 2 2
8 non oui 4 30 300 15 à 30 mm blocs 3 5
5 oui non 5 20 400 graviers grossiers graviers fins 2 3
2 oui non 6 11 50 graviers fins 15 à 30 mm 2
1 oui non 7 4 10 15 à 30 mm Galet, bloc 1
5 non non 8 19 350 graviers grossiers graviers fins 2 2 1
11 non oui 9 46 500 15 à 40 mmgraviers grossiers
blocs2 3 6
4 oui non 10 17 160 graviers fins 15 à 30 mm 3 1
Note Granulométrie
accessoire
Nb
Frayères1999 Travaux Secteur
Suface
(m²)linéaire (m) Granulométrie
Ce tableau résume le nombre de frayères par secteur (voir ci-dessus) ainsi que les caractéristiques
générales des secteurs et également une note globale de chaque frayère, pour chacune d’elles la
vitesse de courant ne descend pas en dessous de 40cm/s.
Pour facilité la compréhension et le suivis futur des frayères un classement par secteur à été créé,
avec 10 zones de frayères sur le Cens :
23
(Carte IGN : Zones de frayères potentielles sur le Cens.)
2.2. Suivi des Frayères identifiées :
Pour le Suivis des frayères, lors des passages sur site le but était donc de répertorier des grattés
potentiels de truite. Durant les passages des deux premières semaines de décembre la vue de
grattés potentiel est apparut.
Sur cette carte, il y a 4 grattés potentiels (dont 2 sur la même frayère) répertoriés, si les pêches
électriques donnent de bons résultats cela pourrai justifier la présence des grattés.
24
Voici une photo de deux grattés potentiels sur le Cens. Sur le terrain, l’apparition de grattés est
flagrante. La truite ayant gratté le fond, a soulevés les sédiments et micro algues présents dans le
fond, qui ont été emmenés par le courant. Une « tache » de graviers grossiers propre fait donc son
apparition dans le fond. Généralement, la reproduction de la truite se fait dans une eau peu
profonde ce qui facilite mieux sa distinction à l’œil nue.
25
2.3. Suivi qualité des Eaux :
Les résultats de ces suivis sont les suivants :
Pour les analyses chimiques :
Dates O2 mg/L NO3(-) mg/L PO4(3-) mg/L O2 mg/L NO3(-) mg/L PO4(3-) mg/L
25-nov 8 6 1,5 8 4 0,6
01-déc 8 6 0,6 8 5 0,6
07-déc 8 11 0,6 8 8 0,8
17-déc 8 25 1,8 8 30 2,4
22-déc 8 17 0,6 8 17 0,6
29-déc 8 11 0,6 8 12 0,6
05-janv 8 14 0,6 8 17 0,6
11-janv 8 13 0,6 8 14 0,6
18-janv 8 15 0,6 8 11 0,6
26-janv 8 13 0,6 8 11 0,6
02-févr 8 12 0,6 8 10 0,6
08-févr 8 12 0,6 8 10 0,6
15-févr 8 8 0,6 8 7 0,6
23-févr 8 8 0,6 8 9 0,7
Sautron T1 Orvault T2
0
5
10
15
20
25
30
35
25
-no
v.
02
-dé
c.
09
-dé
c.
16
-dé
c.
23
-dé
c.
30
-dé
c.
06
-ja
nv.
13
-ja
nv.
20
-ja
nv.
27
-ja
nv.
03
-fé
vr.
10
-fé
vr.
17
-fé
vr.
S O2mg/L
S NO3(-) mg/L
S PO4(3-) mg/L
O O2mg/L
O NO3(-) mg/L
O PO4(3-) mg/L
(Dans le graphique, en légende, S = Sautron et O = Orvault, pour les donnés de l’oxygène l’appareil
de mesure ne pouvait pas mesurer le taux d’oxygène si il est supérieur à 8mg/L).
Les données de ce tableau montrent les différents taux de nitrates, phosphates et d’oxygène
dans l’eau du Cens, les taux sont peut élevés, en dessous de 15mg/L pour les nitrates. Cependant,
dans les semaines du 9 au 23 décembre les taux ont considérablement augmentés. Cela s’explique
par la tempête qui à traversé la France à cette période et qui à provoqué une crue sur le Cens. Pour
le phosphate, le taux est aussi bas, et ne dépasse pas les 0.8mg/L hormis sur la période de crue. La
qualité de l’eau compte comme un des paramètres essentiel au maintien de l’espèce, la Truite
comme le Chabot ou la Loche Franche sont exigeantes vis-à-vis des pollutions. Si l’eau est trop
26
polluée par des intrants que se soit en nitrates ou phosphate, les différents individus ne pourraient
vivre. Dans le Cens, nous trouvons relativement une bonne qualité d’eau d’où la présence de truite.
Ensuite, les températures prisent grâce à des sondes ont été retransmises en format informatique :
0
5
10
15
20
25
25/1
1/2
011
09/1
2/2
011
23/1
2/2
011
06/0
1/2
012
20/0
1/2
012
03/0
2/2
012
17/0
2/2
012
02/0
3/2
012
16/0
3/2
012
30/0
3/2
012
13/0
4/2
012
27/0
4/2
012
Temperature(*C) à la station de pêche de Sautron
Temperature (*C)
0
5
10
15
20
25
25/1
1/2
011
09/1
2/2
011
23/1
2/2
011
06/0
1/2
012
20/0
1/2
012
03/0
2/2
012
17/0
2/2
012
02/0
3/2
012
16/0
3/2
012
30/0
3/2
012
13/0
4/2
012
27/0
4/2
012
Temperature (*C) Station de pêche de Orvault
Temperature (*C)
27
Les graphiques montrent bien la concordance entre les différents sites Amont et Aval. La
température des eaux prise sur deux sites du cens montre les différences de température en
fonction de la période et est en concordance avec les premières vues de grattés potentiels. Durant
mi décembre les températures ont chutées et ont donc potentiellement provoquées le mécanisme
de reproduction chez la truite. La température est elle aussi un paramètre essentiel pour la
reproduction comme la survie de l’espèce. Si celle-ci est trop élevé, supérieur à 22°C la truite aura
peut de chance de survie durant l’été, pendant l’hiver la baisse de température provoque le
déclenchement du cycle de reproduction, un hiver doux sera donc défavorable pour bonne
reproduction.
2.4. Suivi Piscicole :
Suite aux réunions avec les trois associations l’enquête halieutique à aboutis sur de bon résultats :
• Gaule Nantaise : elle ne fait pas de soutien à la population de truite depuis 2009 (alevinage
de 1000 truitelles) afin de vérifier s’il y avait de nouvelles truites, par reproduction naturelle.
Les dernières truites Fario lâchées dans le Cens ne mesuraient pas moins de 15cm. Ce qui
signifie que toutes les truites mesurant moins que cette mesure résident de la reproduction.
• Goujon Orvaltais : il y a un alevinage annuel des étangs d’Orvault (Truite fario et Arc-en-ciel,
Perche, Carpe, Tanche, Gardon). Les étangs se trouvent sur les hauteurs du bassin versant du
Cens, c’est un avantage, il n’y a donc aucune communication avec le Cens. Cela évite donc
toutes « pollutions » de l’espèce par des truites d’élevages.
• Gardon Sautronais : il y a alevinage de Gardons et de Tanches dans l’étang de la Bretonnière
qui ne communique pas directement avec le Cens. Cependant, lors de crues du Cens les eaux
communiquent entre elles, les poissons peuvent par conséquent partir ou venir dans l’étang.
Même si les espèces misent ne sont pas des truites, ce qui ne pollue pas la population cela
reste des espèces inappropriées au Cens puisque ce sont des poissons d’eaux calmes.
Dans un deuxième temps, une étude sur le terrain est obligatoire pour vérifier la présence de truites
et autres espèces salmonicoles dans le Cens :
Les Tableaux suivants montrent le peuplement du Cens, et le peuplement théorique d’une rivière
salmonicole. C’est grâce à des pêches électrique qu’a réalisé la fédération sur le Cens en 2011 que
l’ont a définis le peuplement de la rivière.
• Voici quelques définitions des abréviations de noms d’espèce de poissons afin de
comprendre les tableaux :
Truite et espèces d'accompagnement
- Chabot (Cottus gobio) CHA
- Lamproie de Planer (Lampetra planeri) LPP
- Loche franche (Barbatula barbatula) LOF
- Truite fario (Salmo trutta fario) TRF
- Vairon (Phoxinus phoxinus) VAI
Cyprinidés d'eau vive
28
- Barbeau fluviatile (Barbus barbus) BAF
- Chevaine (Leuciscus cephalus) CHE
- Goujon (Gobio gobio) GOU
- Hotu (Chondrostoma nasus) HOT
- Spirlin (Alburnoides bipunctatus) SPI
- Vandoise (Leuciscus leuciscus) VAN
Espèces intermédiaires
- Gardon (Rutilus rutilus) GAR
- Perche (Perca fluviatilis) PER
- Espèces d'eau calme
- Perche soleil (Lepomis gibbosus) PES
Migrateurs
- Anguille (Anguilla anguilla) ANG
29
Sau
tro
n
30
Orv
ault
31
Nous pouvons voir sur ces tableaux les différents peuplements du Cens en orange, et également en
violet la population théorique que l’on devrait trouver sur une rivière à peuplement salmonicole.
Ceux-ci montrent donc une forte présence de population salmonicole ainsi que des cyprinidés d’eaux
vives, comme le chabot, la lamproie et la loche.
Cependant on retrouve aussi des espèces d’eaux calmes qui ne devraient pas être présentent sur le
cens ou encore des espèces nuisibles comme la perche soleil qui mange les œufs des autres espèces
de poissons. Mise à part cette espèce nuisible les autres sont des espèces s’adaptant à une diversité
de milieux et ne sont pas dérangeantes pour la truite et sa reproduction
Suite à cette pêche, ont peut voir par conséquent que le Cens est une rivière avec un fort potentiel
salmonicole et où la truite à toutes les conditions pour y vivre. Il faut également préciser que les
pêches électriques sont encore celles de 2011 et que le 9 et 10 mai 2012 deux autres pêches
électriques sont prévus pour continuer le recensement annuel.
(Exemple de pêche électrique de la fédération de pêche)
32
3. Propositions de gestion
Afin de répondre à la problématique de départ : De l’évaluation du potentiel salmonicole du Cens à
une proposition de classement en première catégorie piscicole.
Nous avons réalisés plusieurs actions pour mieux connaître cette rivière.
Le Cens se situe dans une agglomération toujours en développement et où la population augmente,
augmentant donc la pression humaine vis-à-vis des milieux naturels.
Comme nous pouvons le constater, l’activité humaine peut être néfaste pour la biodiversité. En effet
les rejets d’assainissement direct dans le cens entrainent des problèmes sur son peuplement.
La rivière est relativement isolée du reste de la nature, du fait de la proximité des villes et de
l’urbanisation. De ce fait il faut s’attendre, s’il l’on ne fait rien, à observer un appauvrissement de la
biodiversité du Cens, ce qui conduirait à une forte banalisation des espèces et des milieux.
La situation actuelle du Cens peut être facilement améliorée grâce à des petites actions et méthodes
que Nantes métropole peut mettre en place en partenariat avec la Gaule nantaise et la Fédération de
la pêche.
Ainsi, la gestion proposée dans ce rapport se décline en objectifs principaux.
A : Conserver la diversité d’habitats du Cens.
La rivière possède de nombreux habitats différents, que se soit des radiers a courant rapide ou des
zones d’eau calmes avec abris pour différents poisson, il est primordiale de mettre en place une
gestion conservatrice pour leur maintien.
B : Préserver la reproduction et le maintien des espèces.
Le Cens recense de nombreuses zones de frayères qu’il faut mettre en évidence et donc protéger afin
de permettre la reproduction des espèces. Il faut également protéger les poissons géniteurs pour
permettre cette reproduction.
C : Prendre en Compte la proximité des riverains et pêcheurs sur la Rivière.
Etant dans un milieu urbain la vallée du Cens accueil de nombreux riverains et utilisateurs, nous ne
pouvons les mettre de côté. La fréquentation doit être encadrée et par ailleurs développer les
connaissances des riverains sur ce milieu ne pourra être que bénéfique. Il est aussi inévitable de
réaliser un compromis entre l’activité pêche et protection des espèces.
Pour concrétiser ces objectifs, diverses actions doivent être misent en place sur les prochaines
années. Certaines devront être à renouvelés tout les ans comme par exemple l’entretien des rives, et
au contraire d’autres consisterons à intervenir sur un secteur à un seul instant.
Les différents travaux à réaliser seront développés dans des fiches actions ci-après, ce qui permet de
suivre clairement chaque action.
33
3.1. Fiches Actions :
Action n°1 Classement du Cens en première Catégorie piscicole Priorité : ☼☼
Objectifs Opérationnels :
A1 : Maintenir et Protéger les différents habitats
B1 : Protéger les frayères à truites
C1 : Attiré une catégorie de pêcheur spécifique
Justification :
Actuellement la rivière est classée en 2ème catégorie piscicole ce qui lui donne beaucoup moins de
restriction de pêche (carnassiers par exemple). Le classement en catégories piscicoles est un
classement administratif départemental sur lequel s’appuie la réglementation halieutique. Il est
fondé sur des critères abiotiques : typologie et, en particulier, pente de la section.
Groupes d’espèces ciblées : La Truite Fario et toutes les espèces salmonicoles.
Description :
Le classement est arrêté par le préfet via la fédération et le classement en 1ère catégorie permet une
meilleure protection du milieu et des poissons. Cela peut permettre de maintenir voir augmenter,
tout en protégeant, les populations... à conditions que des mesures de gestion suivent comme des
zones de réserves ou des parcours de pêches.
C’est un classement qui nécessite un suivi adapté. Pour la Loire Atlantique celui-ci sera le premier du
département et donc cela vas provoquer un gros attrait vis-à-vis des pêcheurs amateur et les
pêcheurs à la mouche.
Surface et coût prévisionnel :
Le classement est applicable sur la totalité de la rivière et de ses affluents, son coût est à définir lors
de la demande de dossier.
Acteur en charge de l’action :
L’ensemble des acteurs, Nantes métropole, les mairies des villes traversé les associations de pêche
dont la Gaule Nantaise et la fédération de pêche.
34
Action n°2 Mise en place de Zones de réserve de pêche Priorité : ☼☼☼
Objectifs opérationnels :
B2 : Placer les zones de réserve sur les zones de frayères et zone habitats de juvéniles
Justification :
Les zones de réserves sont des zones de protection pour les espèces piscicole. Un pêcheur ne peut y
pratiquer son loisir. Celles-ci peuvent donc servir à protéger les zones de reproduction comme les
frayères à truite
Groupes d’espèces ciblées :
Principalement la Truite Fario, mais aussi la lamproie et l’anguille.
Description :
Les réserves temporaires de pêche sont instituées par arrêté du préfet de département après avis du
délégué régional de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques, de la fédération
départementale des associations agréées de pêche et de pisciculture et, le cas échéant, de
l'association agréée de pêcheurs professionnels en eau douce. Elles sont créées pour une durée
pouvant aller jusqu'à cinq années consécutives (Article R436-73 du code de l’environnement) où le
pêcheur à interdiction de pêcher.
Surface et coût prévisionnel :
Sur le Cens Les zones les plus adaptées pour cette protection sont les secteurs 1, 2, 3, 4 et 9. Un
panneau coûte environ entre 400 et 600 euro, à hauteur de deux panneaux par zones il faut estimer
le coût d’environ 5000 euro. Il faut trouver quelques bénévoles pour les installés sinon le coût de la
main d’œuvre est de celle du SMIC horaire d’environ 9€
Acteur en Charge de l’Action :
La Gaule Nantaise, la fédération de Pêche et le Préfet.
35
Action n°3 Mise en place de parcours de pêche en « NoKill » Priorité : ☼☼
Objectifs opérationnels :
B3 : permet de sauvegarder l’espèce pêchée par sa remise à l’eau
C2 : compromis entre pêche et sauvegarde des individus
Justification :
Ces parcours de pêche sont un très bon compromis pour les pêcheurs, AAPPMA et fédération car
elles permettent au pêcheur de pouvoir profité de son loisir tout en maintenant les poissons en vie
pour aider leur reproduction.
Groupes d’espèces ciblées :
Truite Fario, Lamproie de Planer et tout poissons dans la zone
Description :
Se sont des zones de pêche, des zones où le pêcheur amateur peut se permettre de pratiquer son
sport mais où il à obligation de remettre le poisson à l’eau. Cela permet de garder les individus
jeunes et adultes en vie pour aider le peuplement à se développer tout en pratiquant son loisir. Elles
sont définies par arrêtés préfectoral.
Surface et coût prévisionnel :
Il serait intéressant de mettre cela en place sur le reste des zones de frayères potentielles donc les
secteurs 5, 6, 7, 8, et 10. Si l’ont compte un panneau entre 400 et 600€ et donc 2 panneaux par zone
nous obtenons un prix d’environ 5000€. L’installation peut être bénévole, sinon le prix de la main
d’œuvre est de 9€/heure (prix horaire SMIC).
Acteur en charge de l’action :
La Gaule Nantaise, la fédération de la pêche et le préfet.
36
Action n°4 Mise en place de parcours de pêche classique Priorité : ☼☼
Objectifs opérationnels :
B4 : Ces parcours se situent hors de zones de reproduction de truites et ne les dérangent donc pas.
C3 : Compromis pour les pêcheurs qui peuvent profiter de leurs poissons.
Justification :
Ces parcours permettent aux pêcheurs de profiter des poissons qu’ils pêchent et évite ainsi les
conflits d’intérêt entre les acteurs.
Groupes d’espèces ciblées :
Truite Fario et lamproie planer et autres espèces.
Description :
Prélèvement de la ressource possible mais règlementé, pour les espèces salmonicoles du moins
pendant les premières années afin de s’assurer, dans un premier temps de la pérennité des espèces.
Il n’y a pas de restriction particulière pour les autres espèces de poissons.
Surface et coût prévisionnel :
En aval du périphérique et sur le reste de la rivière. Pas de coût spécifique il faudra signaler la
réglementation lors de l’achat des cartes de pêche.
Acteur en charge de l’action :
La Gaule Nantaise, la Fédération de la pêche.
37
Action n°5 Lâché de truite arc-en-ciel Priorité : ☼
Objectifs opérationnels :
B5 : permet de pêcher une espèce d’élevage et de moins prélever la Truite Fario
C4 : compromis pour pêcheur qui veulent emmener leurs poissons
Justification :
Le lâché de truite arc-en-ciel d’élevage permet de ne pas pollué la population de truite Fario et
permet aux pêcheurs de prélever leur poisson librement.
Groupes d’espèces ciblées :
Truite Fario, Truite Arc-en-ciel.
Description :
Il faut faire des lâchés de truites arc-en-ciel d’élevages qui sont distincte des truites Fario pour
donner aux pêcheurs un compromis de pêche.
Surface et coût prévisionnel :
L’aval du périphérique, au niveau du pont du Cens, est un secteur relativement fréquenté il faudrait
donc lâcher les truites dans cette zone. Le coût du repeuplement s’estime à environ 1000€ selon le
budget prévu par la gaule nantaise
Acteur en charge de l’action :
La Gaule Nantaise et la Fédération de pêche
Truite Arc en Ciel Truite Fario
38
Action n°6 Entretien des rives et de la ripisylve Priorité : ☼☼
Objectifs opérationnels :
A2 : empêche la fermeture du milieu.
C5 : laisse accès pour les promeneurs.
Justification :
La rivière et sa végétation évolue constamment, il faut donc la maintenir et enlever les embâcles qui
pourraient se créer dans le lit pour facilité le passage des poissons.
Les embâcles ralentissent également le courant et déplace des sédiments il faut donc les enlever.
Groupes d’espèces ciblées :
Végétation la ripisylve, chênes, frênes…
Description :
Un entretien régulier, par la taille des arbres risquant de tomber et enlever les embâcles se formant
dans le lit.
Surface et coût prévisionnel :
Sur toute la rivière, le coût de la main d’œuvre s’élève à 9€ par heure (SMIC horaire), un coût
estimatif pourra être réalisé après une année. Le bois récupéré peut aussi être vendu comme bois de
chauffage entre 50 et 100€.
Acteur en charge de l’action :
Les Services espaces vert des Mairies de Sautron, Orvault et Nantes.
39
Action n°7 Destruction des rejets directs et seuils rocheux Priorité : ☼☼☼
Objectifs opérationnels :
A3 : Permet de retrouvé le naturel de la rivière.
B6 : facilite le passage et le bien être des espèces.
Justification :
Des rejets direct d’eaux pluviales se déversent dans le Cens avec donc tout les hydrocarbures que
l’ont peut trouver dans les zones urbanisée. Et les seuils ralentissent la vitesse de courant et peuvent
bloquer la remontée des espèces migratrices.
Groupes d’espèces ciblées :
Truite Fario, Lamproie de Planer et l’Anguille
Description :
Il faut détruire les seuils rocheux encore présent sur le Cens et effectuer une recherche sur les
hydrocarbures présent dans le Cens afin de justifier l’arrêt des rejets direct des eaux pluviales et peut
être la création de bassins de rétention.
Surface et coût prévisionnel :
Un seuil en zone1 et en aval du périphérique pour un coût de main d’œuvre de 9€/heure (SMIC
horaire). La création d’un bassin de rétention avec bande enherbé est de 150 €/m3 +2000 €
Acteur en charge de l’action :
Mairies de Sautron et Orvault, Nantes métropole.
40
Action n°8 Mise en place de Panneau de Sensibilisation aux différents publics Priorité : ☼☼
Objectifs opérationnels :
C6 : sensibiliser le public aux travaux de sauvegarde des espèces
Justification :
Mettre en place des panneaux et faire des journées de sensibilisation pour la sauvegarde des truites
Fario et Lamproie de Paner afin de faire comprendre au grand public l’utilité des travaux.
Groupes d’espèces ciblées :
Truite Fario, Lamproie de Planer
Description :
Pause de panneaux indicatifs comme celui de la passe à poisson à Sautron pour montrer aux
pêcheurs et riverains de la niche écologique de la truite (habitats, reproduction, nourriture…)
Surface et coût prévisionnel :
Dans les lieux fréquentés, en bas des bourgs de Sautron et Orvault. Il faudrait environ cinq panneaux.
Le prix d’un panneau est d’environ 800 euro.
Acteur en charge de l’action :
La Gaule Nantaise, la fédération de pêche et Nantes métropole.
41
Conclusion
Nous avons pu étudier dans ce dossier les exigences de la truite, espèce sensible sur le Cens. Une
espèce également indicatrice d’une bonne qualité de l’eau et d’un peuplement salmonicole sur un
cours d’eau. Celle-ci accroisse sa population sur le Cens mais rencontre toujours quelques problèmes
à son développement.
Le Cens lui est une petite rivière de Loire Atlantique qui fait partie de « la coulée verte » à Nantes.
C’est un espace classé ZNIEFF qui montre l’intérêt pour Nantes métropole de le protéger, le
sauvegarder, et le gérer. C’est ainsi qu’avec les travaux réalisés ces dernières années pour le projet
de restauration de celui-ci, il à fallu donner une suite à ce projet.
Par un recensement et un suivi des zones de reproduction de la Truite Fario. Maintenant, le
développement de cette espèce engendre un nouvel enjeu pour le Cens, le classement en première
catégorie piscicole. Ce qui amène de nouvelles contraintes à gérer, comme la surveillance de l’état de
la rivière, des zones de frayères et des zones de réserve et des contrôles vis-à-vis des pêcheurs. Cela
peut aussi faire surgir une réticence des pêcheurs car ils auront moins de possibilités de coins pêches
et plus de contraintes sur leur prélèvement de poissons. Cependant si cette mise en première
catégorie piscicole est instaurée après une bonne sensibilisation aux niveaux des pêcheurs et du
grand public, le ou les conflits sont souvent évités.
Comme nous l’avons vu, le Cens se déverse dans l’Erdre « la plus belle rivière de France » selon
François 1er, celui-ci n’est peut être qu’une petite rivière vis-à-vis du département mais il deviendra la
première rivière à classement en première catégorie piscicole en Loire Atlantique.
42
Annexes
43
Annexe 1
44
Annexe 2
45
Annexe 3
46
Bibliographie
Dossiers d’études sur le Cens, de Nantes métropole et de la fédération, étude de restauration et de
mise en valeur du cens et de sa vallée.
Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de l’estuaire de la Loire
Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles de
Loire Atlantique.
Gestion piscicole Repeuplement des cours d’eaux collection mise au point A. Richard
La truite biologie et écologie, INRA éditions, J.L. Baglinière, G,Maisse
Sitographie
http://www.espaces-naturels.fr/
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr
http://www.federationpeche.fr/44/
http://www.sage-estuaire-loire.org/territoires/6-erdre.html
http://www.nantesmetropole.fr
http://www.inra.fr/
http://www.espaces-naturels.fr
