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claudine.mora@wanadoo.fr

TTééll :: 0055 9900 2277 6655 1199 – Fax : 05 90 27 91 60e-mail : journalsbh@wanadoo.frISSN : 1254-0110

N°728 – Mercredi 11 avril 2007

LE JOURNALDE SAINT-BARTH

La campagne pour l’électionprésidentielle a débuté lundi àminuit. Si les panneaux d’affi-chage ont bien été installés parles services municipaux, l’affi-chage de la propagande électo-

rale est restée lettre morte,comme en témoigne notre

photo prise mardi matin à Gus-tavia. L’info la plus importante

n’est néanmoins pas là : cequ’il faut retenir, c’est que l’on

votera ici samedi 21 avril etnon dimanche 22, comme le

feront les électeurs de métro-pole. Lire page 2.

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ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES

La campagne débute… sans affiche

Un couple en garde-à-vue

HOMICIDE À VITET

Un couple en garde-à-vue

Lundi au petit matin le corps sans vie de Steve Bouffar-Roop, 23 ans a été retrouvé à Vitet. C’est en contrebas de cette entrée privée que s’estdéroulé le drame. Un couple a été arrêté et se trou-vait toujours en garde-à-vue hier soir. L’homme estsoupçonné d’être l’auteur du coup à l’arme blanchequi a entraîné la mort du jeune homme. Détails sur le drame page 2.

Faits divers

Attention ! Comme à Saint-Martin, en Guadeloupe,en Martinique, en

Guyane, à Saint-Pierre et Mique-lon et en Polynésie française, lesélecteurs de Saint-Barth sontappelés aux urnes pour le premiertour de l’élection présidentiellesamedi 21 avril et non dimanche22 avril, comme en métropole. Cescrutin avancé, déjà mis en oeuvrelors des européennes de 2004 etdu référendum constitutionneleuropéen le 29 mai 2005, vise à

éviter que les électeurs de ces col-lectivités ne votent alors que lerésultat est déjà connu en métro-pole. Sauf désistement de dernièreminute, douze candidats s’affron-teront à l’occasion de cette élec-tion, contre 16 lors du précédentscrutin en 2002. Comme sur l’ensemble du terri-toire français, la campagne s’estouverte lundi, dans une grandeindifférence à Saint-Barth où lamajorité des habitants goûtaient lafin d’un week-end de Pâques

ensoleillé. Hier mardi, aucuneaffiche n’avait encore été collée,mais les panneaux d’affichageélectoral avaient néanmoins étémis en place lundi à proximité desquatre bureaux de vote. Au jourd’aujourd’hui, la liste électoralecompte 4766 électeurs, répartisdans quatre bureaux de vote (soitune augmentation d’environ 30%par rapport à la liste de 2002). Le second tour de l’élection auralieu samedi 5 mai.

ACTUALITÉSJSB- 11 avril 2007 - 728 02

Une enquête pour homi-cide volontaire confiée àla brigade de gendarme-rie de Saint-Barthélemyet à la brigade de recher-che de Saint-Martin a étéouverte après la décou-verte lundi matin à Vitetdu corps sans vie deSteve Bouffar-Roop, 23ans. Un couple résidant lequartier a été arrêté et setrouvait toujours engarde-à-vue hier soir.L’homme est soupçonnéd’être l’auteur du coupqui a entraîné la mort dujeune homme.

Un couple résidant le quartier deVitet a été interpellé mardi par lesgendarmes et placé en garde-à-vue, a t-on appris hier auprès dumagistrat de permanence au par-quet de Basse-Terre, le substitutdu Procureur, Alain Zakrajsek.L’homme d’origine brésilienne,résidant Saint-Barth depuis unedizaine d’années, est soupçonnéd’avoir porté un coup à l’armeblanche, vraisemblablement uncouteau, touchant le jeune SteveBouffar Roop sous l’aisselle. Tou-jours selon le Parquet, les causesde la mort révélée par l’autopsiepratiquée lundi après-midi seraitdue à une perforation du poumonqui a entraîné une hémorragieinterne à l’origine du décès.Lundi matin vers 5h30, les pom-piers d’abord, les gendarmesensuite avaient reçu l’appel d’un

voisin du drame qui a découvertle corps inanimé du jeune Stevedans ce petit groupe de maisonsde location à proximité immé-diate de l’ancienne plateforme dedépôt d’ordures de Vitet. SteveBouffar Roop, c’est un jeunemétropolitain de 23 ans qui résideSaint-Barth depuis le mois dedécembre. Il connaît néanmoinsbien l’île et le quartier de Vitet oùil a résidé par intermittence, sesparents y possédant une petitepropriété depuis quelques années.Ancien élève du lycée de Saint-Martin où il a s’est pris d’amitiéavec quelques jeunes Saint-Barth,on le décrit comme sympathique,bien intégré chez les jeunes del’île. Un gars plutôt gentil quidepuis son installation sur l’îles’était lancé dans la commerciali-sation de produits diététiquesminceur de la marque Kriss-Laure.

Une voiture trop bruyante à l’origine

du drameComment en est-on arrivé là ?Les investigations des gendarmestoujours en cours devraient préci-ser les circonstances du drame,mais selon les informations quenous avons recueillies en partieconfirmées par le substitut duprocureur, c’est une querelle devoisinage qui serait à l’origine dudrame. Le week-end de Pâquesbat son plein. Comme de nom-breux jeunes de l’île, Steve adécidé de s’amuser : après untour des campings de Toiny, ilserait parti avec un ami à Gusta-

via pour prolonger la fête. En sor-tant, il aurait rencontré deux jeu-nes faisant du stop et les auraitramenés à leur domicile situédans un des appartements desmaisons de location où va sejouer le drame. La voie privée quiaccède à ce petit lotissement esttrès abrupte, mais cela n’auraitpas empêché Steve de s’y enga-ger, malgré le bruit de sa voituredont l’échappement laissait àdésirer. Le bruit s’amplifie quandil tente de remonter, provoquantle réveil des voisins. Une pre-mière altercation éclate, suivied’une seconde qui opposera lavictime, en état d’ivresse selondes témoins, à l’auteur supposédes faits. S’agit-il d’un coup decouteau accidentel porté pour sedéfendre, ou au contraire d’uncoup porté pour blesser, voiretuer. Pourquoi l’auteur n’a t-il pasprévenu les secours, préférant lafuite. Pourquoi ne s’est-il pasdénoncé, préférant être interpellépar les gendarmes qui ont rapide-ment recoupé les informationsdes témoins ? Quel est le rôle desa compagne ? Autant de ques-tions auxquelles les gendarmesqui ont procédé s’attachent désor-mais à trouver des réponses. Desréponses en fonction de quoi ledegré de responsabilité de chacunsera déterminé. Si les faits d’ho-micide volontaire sont retenus,l’auteur comparaîtra devant laCour d’assises. Selon l’article221-1 du nouveau Code pénal, ilrisque jusqu’à 30 ans de réclusioncriminelle.

ACCIDENT À COUPE GORGELe conducteur d’un 4x4 Tacoma a percuté lundivers 5 heures du matin un rocher se trouvant enlimite de route à Saint-Jean, sans occasionner deblessures. S’il a signalé le danger en laissant sesfeux de détresse, le conducteur a en revanche omis

de contacter la gendarmerie ou les services de sécu-rité. Résultat : il s’est vu dresser une contraventionde 4è classe pour stationnement dangereux. Il devrapayer une amende de 135 euros.

CONTRÔLE DE PÂQUESLa gendarmerie a procédé dimanche après-midi àun contrôle d’alcoolémie à Saint-Jean. Deux testsse sont révélés positifs. Les taux d’alcoolémie rele-vés n’excédant pas 0,80 gramme d’alcool par litrede sang, les contrevenants se sont vu dresser unecontravention de 4è classe. Ils devront payer uneamende de 135 euros. Trois points seront par ail-leurs retirés sur leur permis de conduire.

VOL À L’HÔTELSamedi, une cliente de l’hôtel Manapany s’est faitvoler un ordinateur dans sa chambre, alors qu’ellese trouvait sur la plage. L’auteur des faits n’a pasété interpellé.

Nicole Carrel, directrice Exécu-tive Outre-mer de La Poste envisite à Saint-Barth jeudi der-

nier l’a confirmé : le passage de Saint-Barth en Collectivité d’outre-mer auto-nome administrativement détachée dela Guadeloupe ne changera pas grandchose dans l’organisation locale de LaPoste : «le législateur n’a pas prévu detransfert de compétence en matière deservice postal. Celui-ci continueradonc à s’appliquer ici, comme enFrance métropolitaine, selon les règlesdu «Service universel»». La BanquePostale, filiale à 100% du groupe LaPoste, perdurera également à Saint-Barth. Selon Nicole Carrel qui connaîtbien l’organisation particulière de LaPoste aux Antilles pour avoir été troisans durant directrice en Guadeloupe de2000 à 2003, La Poste entend néan-moins prendre en compte le change-ment en cours dans les deux îles duNord et prévoit d’installer un responsa-ble des îles du Nord, supérieur hiérar-chique des chefs d’établissements etinterlocuteur des collectivités. Ildevrait être nommé au plus tard début2008. Le grand changement occasionné parle passage en collectivité d’outre-mersera finalement dans la possibilité dés-ormais ouverte de faire des timbres, unprivilège dont sont exclus les départe-ments : «Il s’agit d’une source derecettes non négligeables et une belleopération de valorisation de l’image.Le maire que j’ai rencontré y est favo-rable et le ministère de l’Industrie nes’y oppose pas, d’autant que Mayottequi devrait passer département en2010, devra renoncer à son activité dephilatélie».

La prime ultramarine augmentée ?

Deuxième grand thème à la visite de ladirectrice outre-mer, les difficultés ren-

contrées par le personnel de La Posteet notamment l’insuffisance des salai-res des employés de droit privé face aucoût de la vie à Saint-Barth. Au débutdu mois de mars les trois bureaux dePoste étaient restés portes closes durantquatre jours en raison d’un mouvementde grève. Celui-ci était suivi par laquasi totalité des employés qui dénon-çaient principalement le manque depersonnel, les disparités de rémunéra-tion et leur faiblesse.Dans ce dernier domaine, Nicole Car-rel n’a pas caché l’existence des pro-blèmes, liés principalement au chan-gement de statut de La Poste en 1990,passé du rang d’administration à celuid’établissement public : «on s’estretrouvé avec d’un côté des fonction-naires qui travaillaient précédemmentet de l’autre, de nouveaux salariés dedroit privé. Le changement n’a pasposé trop de problèmes en métropole,mais en outre-mer où les fonctionnai-res perçoivent une prime de 40% devie chère, les salariés de droit privésont pénalisés. Il y a deux ans, uneprime ultramarine de 155 euros parmois leur a été allouée, mais tenantcompte du coût élevé de la vie àSaint-Barth, ici cela ne suffit pas». Ladirectrice a annoncé que de nouvellesnégociations devraient s’engager à lafin de l’année pour augmenter cetteprime : «Il ne faut néanmoins pasrêver, elle n’atteindra jamais la primedes fonctionnaires», a-t-elle d’ores etdéjà prévenu.

Homicide à Vitet

Un couple placé en garde-à-vueLa directrice Exécutive Outre-mer de La Poste

«Le passage en Com ne changera pas grand chose»

VERS DES BOÎTES AUX LETTRESCONCENTRÉES ?

«En raison de l’absence quasitotale d’adressage des rues et desquartiers, si les facteurs se conten-taient de faire leur travail, unegrande partie du courrier seraitretournée», a par ailleurs constatéNicole Carrel qui s’est entretenuedu problème avec le maire BrunoMagras. «Celui-ci m’a indiquéqu’il ne verrait pas d’un mauvaisœil la possibilité d’avoir des boîtesaux lettres concentrées dans lesdifférents quartiers où les gensviendraient chercher leur courrier.Nous y sommes pour notre partfavorable Cela faciliterait le tra-vail des facteurs et règlerait leproblème du courrier non distri-bué». Et de citer l’exemple deSaint-Pierre et Miquelon qui aopté pour les seules boîtes posta-les. Il y en a 3000.

QUID DU CODE POSTAL ?Pour l’instant, pas de change-ment. Détachée administrative-ment de la Guadeloupe il auraitpourtant paru logique que le codepostal de la collectivité d’outre-mer de SaintBarth -97133- soitdifférent. Mais dans les faits, cen’est pas à La poste de décider :«En France, le code postal est cal-qué sur la plaque minéralogiquedes véhicules. Ce n’est que si cecode change que le code postalchangera», précise Nicole Carrel.

Elections présidentielles

Premier tour samedi 21 avril

ACTUALITÉSJSB- 11 avril 2007 - 728 03

De simple boucan àl’origine, à village detentes avec électri-

cité, télé et même ordinateur(si, si...) aujourd’hui, le cam-ping à la plage durant leweek-end de Pâques s’estélevé aux Antilles, au rangde véritable institution.

Saint-Barth n’échappe pas àla règle où ses habitantsprennent depuis très long-temps le chemin des rivagespour fêter, à leur manière lafin du Carême et la résurrec-tion du Christ. Pour s’assurerune place de choix au soleil,certains avaient pris leursmarques dès le dimanche des

Rameaux (le dimanche pré-cédant Pâques), mais n’ontdressé le campement quejeudi, au soir de la fermeturedes administrations et entre-prises pour cause de week-end de Pâques, vendredisaint étant un jour chôméaux Antilles.

Au hit-parade des baies lesplus prisées par les cam-peurs, on trouve la baie deColombier, l’anse des Fla-mands, les dunes de Saline,le replat de Grand Fond, lesrésiniers de Petit Cul de Sac.Au programme des festivités? jeux de plage, jeux decarte, sound system ou

même live music dans cer-tains campements, sansoublier l’importante questionde la gastronomie. Pour tous,Pâques est aussi l’occasionde (re) goûter aux nombreu-ses spécialités locales :matete de crabe, poissonfrais, lambi, tripes, galettes,

gâteau de Pâques, le toutarrosé de rhum punch...Côté météo, que du bonheur: après une longue période demauvais temps, le week-endde Pâques a apporté son lotde soleil et de mer plate pro-pice aux promenades nauti-ques.

Le Contre Amiral Noël,la vedette de sauve-tage de la station Snsm

de Saint-Barth est intervenudimanche 8 avril pour portersecours à un bateau moteuren difficulté. Les deux per-sonnes à bord du bateau Mae,un petit bateau moteur delocation appartenant à lasociété Marine Service,avaient demandé assistance àla gendarmerie après l’arrêtdu moteur de leur embarca-tion. Prévenu par les gendar-mes, le Cross-ag dépêche sur

place l’équipage de la Snsmqui quitte le port de Gustaviaseulement six minutes aprèsavoir été saisi. Le bateau estpris en remorque vers 10h45par le Contre-Amiral, alorsqu’il se trouvait à mi-cheminentre l’îlet Fourchu et l’îletLe Bœuf. Les deux bateauxont rejoint Gustavia unepetite demi-heure plus tard, à11h22. La précédente intervention dela Snsm remontait à la mi-janvier. Insuffisammentamarré, le voilier Tomatik

était parti à la dérive, alorsque ses occupants dînaientdans un restaurant de Gusta-via. Constatant la disparitiondu bateau, ils avaientdemandé l’aide de la Snsmpour rattraper et remorquer lebateau.

Remise des prix duSaint B’Art Concours de Nouvelles

Concours Jeunes Plumes 2007

Lundi 16 Avril 2007A 16 heures à la mairie

en présence de Bruno Magras et sous la présidence d’honneur de l’écrivain

Ernest Pepin.

Sont invités à la remise des prix tous les 50 élèves auteurs, les jurés,

les sponsors ainsi que toutes personnesintéressées par ce concours.

Les prix : 1er prix : Un ordinateur portable,

2° prix : un camescope,du 3° au 10° prix : un appareil photo numérique

du 11 au 12° prix : un Ipod et de nombreux cadeaux récompenseront

tous les participants.

Merci à Le Journal de Saint-Barth, Les Etablissements HippolyteLédée, Eden Rock, St Barth Commuter, Air Caraïbes, Guy Bongibault,

Les librairies Barnes, La Case aux Livres, Itec

La date de remise des nouvelles adultes est repoussée au 30 novembre 2007. N’hésitez pas à vous inscrire!Contacter Jean Pierre Ballagny au 06 90 83 84 00

Le Contre Amiral Noël à l’aide du Mae

ETAT CIVIL

❑ Décès- Le 8 avril 2007François Xavier Lédée

Pâques à la plage, Pâques à la page !

Si Pâques est synonyme de camping et defêtes en famille, pour beaucoup, c’est avanttout une célébration religieuse qui consacrela résurrection du Christ et la fin ducarême. Cette célébration avait commencéle dimanche des Rameaux (le dimancheprécédant Pâques) qui ouvre la semainePascale. Après la messe de la Cène célébréejeudi, les fidèles de Saint-Barth se sontretrouvés vendredi matin à six heuresdevant la caserne des pompiers à Saint-Jean pour sacrifier au rite du Chemin decroix dont les quatorze stations rappellentle calvaire enduré par Jésus avant sa cruci-fixion au Golgotha. En début d’après-midi,le Père Numa, curé de la paroisse, procé-dait à l’ouverture de la Neuvaine de laMiséricorde divine à l’église de Lorient,avant de célébrer dans la foulée, l’office dela Passion. Après la veillée Pascale samedisoir à l’église de Gustavia, la semaine saintes’est achevée dimanche par la messe dePâques célébrée à l’église de Lorient, suiviede six baptêmes.

SEMAINE SAINTE ET CHEMIN DE CROIX

ACTUALITÉSJSB- 11 avril 2007 - 728 04

sur place& à emporter

d

m

Restaurant Asiatique

NOUVEAUX HORAIRESOuvert MIDI & SOIR

(ouvert le lundi)

11h30 - 14h / 18h30 - 22h30

Plat du Jour OriginalTous les midis à 11€

50

Route de Salines - LorientRéservation au 05 90 27 52 52

NOUVEAUX HORAIRESIls ne sont pas sûrs d’être les seuls en

France dans cette situation, mais s’ilen existe d’autres, ils sont extrême-

ment rares. Mariés depuis près de 30 ans,Edith et Guy Rimbert en vacances àSaint-Barth la semaine passée, seraientaujourd’hui le seul couple de Français àêtre chacun maire d’une commune… Cen’est néanmoins pas une première.L’exemple le plus récent étant celui ducouple Ollier-Alliot Marie : MichèleAlliot-Marie a en effet occupé le siège demaire de Saint-Jean de Luz jusqu’à sadémission en 2002, tandis que PatrickOllier fut premier magistrat de La SalleLes Alpes de 1989 à 2001 avant de deve-nir maire de Rueil Malmaison en juin2004. Et le couple Hollande - Royal ? Sile premier secrétaire du Parti socialiste aété élu maire de Tulle en 2001, la candi-date à l’élection présidentielle, n’a, elle,jamais occupé la fonction.Edith Rimbert est maire de la communede Suèvres dans le Loir et Cher quicompte un peu plus de 1450 habitants.Elue la première fois en 1995, elle achè-vera en 2008 son second mandat. Guyest quant à lui à la tête de Dhuizon, tou-jours dans le Loir et Cher. Il a été élu en2001, un peu le reconnaît-il, sous l’in-fluence de sa femme : «je me suis ditque j’en étais peut-être moi aussi capa-ble». Dhuizon compte 1350 âmes et setrouve en ZRR -Zone de RevalorisationRurale-, un classement qui offre desavantages fiscaux aux entreprises quidécident de s’y installer. C’est parcequ’ils possèdent une pharmacie dans lesdeux communes qu’ils en ont été élusmaires. Car Edith et Guy habitent en réa-lité entre les deux, à Thoury, un petit vil-lage de 350 habitants, à proximité immé-

diate de la belle Chambord. Parlent-ils à table des problèmes des col-lectivités qu’ils administrent? Rarement.Et c’est toujours Guy qui aborde le sujet«quant il a des problèmes», expliqueEdith. Ils se sentent «à droite», maisn’affichent aucune étiquette. En 2008, ilsne savent pas s’ils se représenteront :«c’est dur», explique Guy, contraint demettre en suspens le projet de PLU qu’ila initié il y a un an et demi. Edith, quigoûte davantage la relation avec lesadministrés, hésite également à se repré-senter, mais s’anime quand elle évoqueles projets en cours pour sa commune :«Après l’adoption d’un PLU, opposabledepuis juin 2005, nous sommes en coursde réalisation d’une station d’épuration.Nous venons également d’achever lesétudes pour la construction d’une nou-velle école maternelle aux normes HQE

qui sera chauffée par une pompe eau-eau. Cela nous donne accès à une -petitesubvention- de l’Ademe, mais l’essentieldes 1,6 million d’euros sera financé parl’emprunt». Quant à Guy, s’il avoue unecertaine lassitude, ses yeux brillentquand il évoque le beau coup politiquequ’il vient de réaliser: Pierre et Vacancesest en passe de construire une résidencede 150 hébergements touristiques sur lesruines d’un ancien village de loisirs qui afait l’objet de deux faillites : «le permisva être déposé prochainement. Cela vacréer de l’activité pour les commercesalentours ainsi que de l’emploi pour lapopulation. En contrepartie, la commu-nauté de communes, soutenue par larégion et le Pays de la Grande Solognes’est engagée à créer un centre aqualudi-que qui sera ouvert durant l’année à tousles enfants du coin.

La Com pour les nuls

Maxime Desouches continue dans savolonté de démocratiser la vie de lacité et de faire accéder le plus grand

nombre aux informations municipales et politi-ques. Sur le site internet «citoyensbh.com»qu’il a créé en février 2006, il vient ainsi demettre en ligne une page au titre un peu provo-cateur : «La COM pour les nuls». Le conseillermunicipal d’opposition y propose une versionschématique du texte de loi organique portantl’évolution statutaire de Saint-Barth en collecti-vité d’outre-mer autonome et notamment dufonctionnement et des attributions de la futurecollectivité : «la loi organique peut paraîtrefastidieuse à lire et rebutante à comprendre,voici pourquoi il m’est apparu opportun de pro-poser une version “light” du document », pré-cise l’auteur en introduction de la page internet.«Cette version élimine les paragraphes lourdset peu compréhensibles au profit de paragra-phes faisant ressortir l’idée directrice du texte.J’ai gardé le même plan avec la référence desarticles. Ainsi, le lecteur pourra se référer àl’article in extenso. Le texte original fait un peuplus de 56 pages, alors que celui-ci est concen-tré sur un peu moins de 10 pages. Le titre «LaCOM pour les Nuls» est quant à lui basé sur lafameuse collection populaire “Pour les nuls”qui tend à expliquer simplement des conceptsardus à des gens qui n’ont pas vocation à êtredes spécialistes de la question. Le terme de“nuls” ne doit donc pas être pris dans un senspéjoratif, mais plutôt inaverti, qui n’a pas voca-tion à devenir “spécialiste”. Il est important quechacun se familiarise avec le sujet, à sonrythme et à son niveau, afin d’avoir une plusgrande aisance dans les discussions ou lesquestions qu’il ou elle peut avoir ».

Un couple de maires en vacances à Saint-Barth

CONSULTATION DECANCÉROLOGIE À L’HÔPITALNous vous informons que l’hôpitalmet en place une consultation avan-cée dans la spécialité CANCéRO-LOGIE. Elle sera assurée par le doc-teur Olivier Maton, à raison d’unefois par mois à compter du vendredi20 avril. Les rendez-vous doiventêtre pris au numéro 06 90 55 92 57

Rappel des consultations existantesPour prendre rendez-vous pour lesconsultations de chirurgie orthopé-dique, chirurgie viscérale, anesthé-sie, sages femmes, endocrinologie,appelez au 05 90 51 19 55 du lundiau mercredi de 7h30 à midi et de13h30 à 17 heures. Jeudi et vendredide 7h30 à midi. Pour les autres spé-cialités veuillez appeler les numérossuivants : - ORL : 0690 73 09 02- Ophtalmologie : 0590 87 25 55-- Psychiatrie adultes: C.M.P.: 059051 05 10Sachez que l’hôpital n’assure plusde consultation de dermatologie.Une nouvelle consultation de car-diologie sera par ailleurs mise enplace à compter du mois de mai.Nous vous communiquerons lesdétails au moment opportun

NOUVEAU BUREAUET OBJECTIFS À L’UNIONDES COMMERÇANTSL’UDC informe du renouvelle-ment de son bureau qui a eu lieu lemardi 14 mars 2007 :Président : Alain Magras, Vice-Présidente : Margaret Montoya

Secrétaire : Graziella Dominique,Vice-secrétaire : Karine Lédée,Trésorier : Solaure Gréaux, Vice-trésorier : Jérôme GuinetL’UDC a par ailleurs défini sesobjectifs : L’UDC a pour rôle depromouvoir l’activité commercialeà St Barthélemy, de représenterses membres, de défendre leursintérêts. Par exemple coordonnerl’action des commerçants dans lecadre des soldes, créer des anima-tions commerciales, réfléchir surla circulation et le stationnementdans les zones commerciales, met-tre en place des aides juridiques… Des commissions spécifiques ontété créées pour représenter le plusefficacement possible les problé-matiques de chacun de ces sec-teurs d’activités : les commer-çants détaillants, les grossistes, lesprestataires de services et les arti-sans (non liés au bâtiment). Réflexion sur la création d’uneChambre Interprofessionnelle Représentation de l’association ausein du futur Conseil ÉconomiqueSocial et Culturel de Saint-Barthé-lemy. Poursuivre la coopération avec lesélus. Le bureau et les membres ducomité se réuniront chaquedeuxième mercredi du mois dansle local au dessus du magasin AVos Marques.Joindre l’UDC : par mail à«udcsbh@yahoo.fr» ou par télé-phone au Centre Alizés 05 90 2989 89 de 9 heures à midi du lundiau vendredi

Communiqués

ACTUALITÉSJSB- 11 avril 2007 - 728 05

Les piles enfin recycléesAprès des années de recherche, lacommune vient de trouver une filièreaux piles usagées qui seront désormaisprises en charge par la société guade-loupéenne Sarp Caraïbes, spécialiséedans le traitement des déchets dange-reux. Le stock de 5 tonnes qui s’étaitaccumulé au centre de propreté devraitêtre éliminé dans les prochains jours.Conditionné dans des bacs étanchesque vient d’acquérir la collectivitépour le stockage et le transport despiles, il est allé rejoindre un centre detraitement en métropole.

Ferrailles Carcasses de voitures et autres ferrail-les sont régulièrement expédiées versdes centres de traitement à travers lemonde. Si la destination est souventdifférente, une chose est néanmoinsassurée, : elles ne vont pas polluer unpays tiers : «différents partenairesfinancent nos opérations de recyclage,le plus grand pourvoyeur de fonds

étant Eco Emballage qui exige descertificats des établissements de traite-ment où sont envoyés tous nosdéchets».

Les mâchefersRésidus résultant de l’incinération desdéchets et sortant du four, les mâche-fers qui représentent plus de 1800 ton-nes par an sont divisés en deux gran-des catégories : le mâchefer non fer-reux, qui ressemble à un remblaisableux noir qui peut être valorisé surplace si la qualité le permet : «c’est lecas jusque-là», explique Sophie Oli-vaud qui rappelle que l’usine d’inciné-ration a l’obligation de tester tous lesmois la qualité des mâchefers. «C’estsur la base de ces résultats que l’onsait si un mâchefer est valorisable oupas ». Dans ce cas, ils peuvent êtreutilisés en sous-couche pour les routesou récemment, comme sous-coucheaux terrains de tennis municipaux encours de construction à Saint-Jean. Il existe également les mâchefers fer-

reux qui représentent environ 250 ton-nes par an. Ils sont constitués des can-nettes et des boîtes de conserve quin’ont pas été triées. Ces mâchefers fer-reux sont inutilisables en l’état et doi-vent être expédiés vers la métropole,ce qui coûte très cher à la collecti-vité. Ces ferrailles étant brûlées,elles sont par ailleurs peu valorisa-bles et intéressent peu les industriels,contrairement aux cannettes et boîtesissues du tri sélectif. Ceci constitueune perte sèche pour la collectivitéet donc le contribuable. Sophie Oli-vaud le regrette : «une grande partiede ces mâchefers ne devrait pas exis-ter. Seul l’esprit de citoyenneté peutaméliorer la situation»

L’aluminium très priséL’aluminium est un matériau très priséque les fournisseurs s’arrachent. Il estexpédié vers la métropole.

Le verreLongtemps expédiées en métropole,les quelque 750 tonnes de verre col-lectées chaque année ont trouvé unevalorisation locale. A Saint-Martinplus exactement où est installé leconcasseur de la société Antillesrecyclage depuis mars 2006.

Les DasriSous le sigle DASRI se cachent tousles déchets médicaux. Les DéchetsActivités Soins à Risques Infectieux.Moyennant 2000 euros pour les éta-blissements (hôpital, centre de dialyse,

laboratoire d’analyses principalement)et 150 pour les particuliers, ceux-cisont collectés par la société Top Ser-vices soit auprès du producteur oudans le local de dépôt aménagé spé-cialement à côté du dispensaire. Ilssont ensuite acheminés à l’usined’incinération où ils sont directe-ment placés dans le four à unmoment très précis pour éliminertout risque de contamination.

Les huilesMoteur, vidange ou végétales.Aujourd’hui toutes les huiles peuventêtre récupérées et traitées. Dans le casdes huiles végétales, les plus nom-breuses, une grande cuve a été instal-lée près de l’école de voile. Quandcelle-ci est pleine, elles sont expédiéesvers un centre de retraitement.

VIDE VILLADU ROTARYÀ PARTIRD’AUJOURD’HUI

Le Rotary organise le«vide-villa» d’une

maison située sur leshauteurs de Marigot, dumercredi 11 au diman-che 15 avril. De nom-breux produits de quali-tés seront proposés à lavente à des prix trèsintéressants : mobiliers,hi-fi, équipement desport haut de gamme,électroménager, etcLes bénéfices de cetteaction seront consacrésaux écoles et à l’hôpitalde Saint-Barthélemy. Unaffichage au logo duRotary vous indiquera lechemin : Hauteurs deMarigot, direction les3 Forces. Renseignentsau 0690-55 22 90

Horaires du “vide villa”:- Mercredi, jeudi et ven-dredi: 11-14h et 16-19h- Samedi: 11-18h- Dimanche: 10h-midi

Valorisation des déchets

La boucle bientôt boucléeHormis la collecte des DEEE, Déchets d’Equipements Electriqueset Electroniques entrée en vigueur en France en novembredernier et qui reste à mettre en place localement, Saint-Bartha quasiment bouclé la valorisation de tous les déchets ména-gers produits. Une démarche de longue haleine et, on doit lereconnaître, un petit exploit car à des milliers de kilomètresdes centres de retraitement, la tentation est grande de toutincinérer ou de tout enterrer. Ce n’est pas le choix de Saint-Barth qui au fil du temps a trouvé des filières pour la quasitotalité de ses déchets ménagers. Tour d’horizon avec SophieOlivaud, ingénieur aux services techniques municipaux.

LA COLLECTE DE CLICHÉSRADIOLOGIQUES CONTINUE

Depuis le 2 avril, la communeprocède à une campagne de col-lecte des clichés radiologiques.Cette collecte gratuite est ouverteà l’ensemble de la populationinvitée à déposer ses clichés inuti-les dans l’un des six points dedépôt prévus : centre radiologi-que, dispensaire, hôpital et lestrois pharmacies de l’île.Pour toute information complémentaire, 05 90 29 70 66

ACTUALITÉSJSB- 11 avril 2007 - 728 06

La douzième édition du Fes-tival Cinéma Caraïbe sedéroulera du 25 au 30avril. Au programme, qua-tre longs métrages, deuxcourts et deux vidéos dontune -«De mémoire d’an-ciens»-, entièrement dédié àSaint-Barth. Le détail d’uneédition qui laisse la placebelle au documentaire avecEllen Lampert-Gréaux,cofondatrice et organisa-trice du festival.

Les longs métrages

AU CŒUR DE SAO PAULO,EN OUVERTURE DU FESTIVAL

Grand Prix du Public des Rencon-tres Internationales de Cinéma deParis 2000, «Saudade do Futuro»qui sera projeté en ouverture du fes-tival est considéré comme un docu-mentaire. Le portrait de Sao Paulo,une des plus grandes villes dumonde avec ses 16 millions d’habi-tants au travers des Nordestins, émi-grés du Nord, vers ce Sud merveil-leux qui concentre la plus grandeactivité économique et industrielledu Brésil. «En montrant cette villegigantesque et foisonnante, c’estnotre monde que les cinéastes nousredonnent à voir. C’est un filmmiroir très intéressant», estime EllenLampert-Gréaux. La seconde soirée, jeudi 26 avril estconsacrée à un film argentin «Levoyage en famille» : «c’est unroad-movie famillial entre BuenosAires et Misiones, des villes distan-tes de 1500 kilomètres. Un road-movie rigolo, un peu à la manièrede «Little Miss Sunshine» », ana-lyse Ellen. Nommé aux Oscars, lefilm raconte le voyage d’unefamille invitée à accompagner ladoyenne de 84 ans témoin dumariage de sa nièce… à plus de1500 kilomètres de Buenos Aires.Ou les pérégrinations de quatregénérations dans un camping car...Pour info, à sa sorte en 2003, lefilm s’est vu décerner quatre étoilespar Les Cahiers du Cinéma.

«THE HARDER THEY COME» EN HOMMAGE À SON CRÉATEUR

Déjà projeté en 1996 à l’occasionde la première édition le film cultede Perry Henzell, «The harder theycome» («Tout, tout de suite» enfrançais), fera cette année la troi-sième soirée du festival. Pourquoi? «parce que nous avons voulurendre hommage au réalisateurjamaïcain décédé en novembre2006», explique Ellen LampertGréaux. Mais aussi parce que lefilm, qui raconte l’histoire d’unjeune campagnard (Jimmy Cliff),exilé à Kingston pour gagner del’argent afin d’accomplir son rêve,devenir chanteur, a une place parti-culière dans le cœur des organisa-teurs: «en 1996, le film sorti en1972, soufflait ses 25 bougies. Il netournait plus dans aucune salle decinéma et nous avons eu de grandesdifficultés a trouvé une copie. Pourson réalisateur Perry Henzell, invitédu festival qui n’avait pas souhaitéle revoir, le film faisait même parti

du passé. 25 ans après sa sortie, iln’imaginait pas l’engouement quesa projection allait susciter. Surprismais enchanté, il nous a demandé sinous connaissions un moyen defaire perdurer cette seconde vie.Nous l’avons fait : la copie, trou-vée dans un fonds parisien, a tournéaux Etats-Unis, au Canada et mêmeen Europe. Un théâtre de Californiedont le propriétaire était tombé foudu film, l’a projeté durant plus desix ans. Le montrer aujourd’hui,c’est lui donner un troisième souf-fle, quelques mois après la dispari-tion de notre ami Perry Henzell».

SAMEDI, LE LABYRINTHE DE PANSamedi, c’est un film appartenant àun genre jamais présenté au Festi-val Cinéma Caraïbe qui sera pro-jeté. Classé dans la catégorie «fan-tastique» ou «épouvante-horreur»,ne vous y trompez pas, «le labyrin-the de Pan» du mexicain Guillermodel Toro est un très grand film. UnSélectionné au festival de Cannes2006 mais pas récompensé, nominéaux Oscars 2007 dans les catégories«meilleur film étranger» et «meil-leur scénario original» où il décro-chera finalement trois récompensestechniques : Meilleure photo, Meil-leurs maquillages, Meilleursdécors, «c’est un film à ne pas man-quer», prévient la co-organisatricedu festival. Le synopsis ? Carmen,récemment remariée, s’installe avecsa fille Ofélia chez son nouvelépoux, le très autoritaire Vidal,capitaine de l’armée franquiste.Alors que la jeune fille se fait diffi-cilement à sa nouvelle vie, elledécouvre près de la grande maisonfamiliale un mystérieux labyrinthe.Pan, le gardien des lieux, uneétrange créature magique et démo-niaque, va lui révéler qu’elle n’estautre que la princesse disparued’un royaume enchanté...Enchanté, à voir.A côté de ces longs métrages, on

retrouve deux courts-métrages tour-nés en 35 millimètres. Le premiersera projeté en ouverture de «TheHarder they come». Il s’agit de «Ilétait une fois- Sasha et Désiré», unefiction de 25 minutes imaginée etréalisée par une réalisatrice martini-quaise, Cécile Vernant. L’histoired’un coup de foudre dans la Francedes années 30 à Noirmoutiers entreSasha, une vieille dame russe etDésiré, un Martiniquais. Le secondsera projeté en clôture du festival,juste avant la grande fête qui seradonnée au Zion Garden. Il s’agitd’«Adolfo», le premier film de laCubaine Sophie Delaag qui a reçule prix du meilleur court-métrageau Festival international de cinémalatino-américain à Paris en2006.L’histoire d’un chauffeur detaxi de La Havane, Adolfo, dont lavoiture ne cesse de tomber enpanne… Un Cubain au quotidienpartagé entre le désir de partir etl’amour qu’il porte à ce paysatypique.

Soirée vidéos à la Capitainerie

Dimanche, la veille de la clôture,une soirée vidéo sera organisée aupremier étage de la Capitainerie.«Lanmou a Bwa», le nouveaudocumentaire de Janluk Stanislasconsacré aux menuisiers de PointeNoire, y sera projeté. Il sera suivi«De mémoire d’anciens», un 52minutes réalisé par Victoire Theis-mann et produit par Télémac Pro-duction, la société de prod deCédric Robin qui signe aussil’image, le son et le montage. Un52 minutes qui met en scène lesanciens de Saint-Barth. Ils racon-tent l’après-guerre, la fin des sali-nes, les voyages à Saint-Thomas, lepassage au Saint-Barth d’antan àcelui moderne, baigné d’argent.Tous les détails du film dans notreprochaine édition.

Seconde édition de la Journée du livre

Gagnez livres et cadeaux au Quizz de

la Journée du LivreA l’occasion de la seconde édition de la Journée du livreà Saint-Barth, le comité coordinateur organise un grandquizz sur la littérature française. Ce concours, doté dedifférents cadeaux, est ouvert aux enfants de 10 à 16ans.

COMMENT JOUER ?Rien de plus simple : répondez aux questions ci-contre et déposez votrebulletin dans l’urne qui sera mise à disposition le jour même de la mani-festation. Des cadeaux seront offerts aux dix premiers heureux gagnantsà l’issue d’un tirage au sort auquel il sera procédé vers midi.

Le Quizz Journée du LivreTon prénom :

Ton nom

Ton âge

Ton numéro de téléphone

1- Quelle aristocrate française a laissé de nombreuses Lettres dans les-quelles elle correspond notamment avec sa fille ?❑ Madame de Staël❑ La marquise de Sévigné❑ La comtesse de Ségur

2- Quel est le premier roman de la série Arsène Lupin imaginée parMaurice Leblanc ?❑Arsène Lupin, gentleman cambrioleur❑ Arsène Lupin contre Sherlock Holmes❑ Les Milliards d’Arsène Lupin

3- A qui doit-on le vers «Mignonne allons voir si la rose… »❑ Joachim du Bellay❑ Pierre de Ronsard❑ Clément Marot

4- Qu’est ce qui est à l’origine de l’amour passionné et réciproque deTristan et Yseult ?❑ Un sort lancé par un mage❑ Un simple coup de foudre❑ Un philtre d’amour

5- Balzac est l’auteur d’une oeuvre intitulée «La Peau de ......»

6- Quel père vit misérablement, ayant donné tout son argent à ses filles ?

7- Comment se prénomme la «cousine» de Balzac ?❑ Bette ❑ Berthe

8- Quel est le plus connu des prix littéraires français ?

9- Peut-on refuser un prix littéraire qui vous est décerné ? ❑ Oui ❑ Non

10- Quelle charge le père de Molière avait-il à la cour ? ❑ Jardinier ❑ Tapissier

11- Quelles sont les deux écoles auxquelles Molière a consacré ses pièces?et

12- Quel roman fait suite à la Gloire de mon père de Marcel Pagnol ?

13- Qu’est ce que le Petit Prince de Saint-Exupéry souhaite qu’on luidessine ?

14- Qui a écrit La Peste ?

15- Comment sont les «enfants» de Jean Cocteau ?❑ Terribles ❑ Prodiges

16- Comment se prénomme la fille de Jean de Florette, le héros de Pagnol?

Festival de cinéma, douzième !

SPORTS par Rosemond GréauxJSB - n°728- 11 avril 2007 07

RÉSULTATS DE LA 31° JOURNÉE

VALENCIENNE 0 - 0 LYONAUXERRE 0 - 0 BORDEAUX MONACO 0 - 0 TROYESPARIS SG 2 - 1 LE MANSRENNES 1 - 0 LENS ST ETIENNE 2 - 1 NANTES SOCHAUX 1 - 1 NICESEDAN 0 - 2 TOULOUSEMARSEILLE 4 - 1 LILLE

CLASSEMENT APRÈS LA 31° JOURNÉE

CALENDRIER DE LA 32° JOURNÉE

Samedi 14 avril 2007à 11h10 Bordeaux / Paris SG

à 14h Le Mans / RennesLilles / Sochaux Lorient / MonacoNantes / Lens Toulouse / AuxerreTroyes / NancyValenciennes / Marseille

Dimanche 15 avril 2007à 12h Nice / St Etienne

à 15h Lyon / Sedan

CLUB Points Diff.1 LYON 66 + 312 LENS 49 + 93 TOULOUSE 49 + 34 SOCHAUX 47 + 25 MARSEILLE 45 + 86 ST ETIENNE 45 + 77 BORDEAUX 45 + 18 LILLE 43 + 49 RENNES 43 + 210 AUXERRE 43 - 111 LORIENT 43 - 212 LE MANS 42 + 113 MONACO 40 + 414 VALENCIENNES 37 - 915 NANCY 36 - 916 PARIS SG 34 - 717 NICE 33 - 518 TROYES 31 - 1619 SEDAN 30 - 1020 NANTES 29 - 13

Championnat de France Ligue 1

Rubrique offerte par le Régal à Corossol

L’INFO : INTERNATIONALE, avec RFI RÉGIONALE, avec RFO

LOCALE, LES MERCREDIS ET SAMEDIS À 12H30et lorsque l’actualité le commande

6h à 8h : Romy8h à 10h : Gilles et Romy

17h à 19h : GillesSur le site www.radiostbarth.com

• La radio en direct• Les journaux locaux en audio et vidéo

en différé pendant 1 semaine• Les interviews, Les écrits

Championnat de Saint-Barth de Football RÉSULTATS DE LA 11È JOURNÉE- Diables Rouges bat Gustavia 3-2 - ASPSB bat Carcajou 3-1

CLASSEMENT PROVISOIRE1er ASPSB 24 pts, 7 matchs joués (+20)2ème Amical 22 pts, 6 matchs joués (+12)3ème Carcajou 17 pts, 7 matchs joués (+5)4ème Diables Rouges 14 pts, 7 matchs joués (-16)5ème ASCCO 13 pts, 8 matchs joués (-9)6ème Gustavia 10 pts, 7 matchs joués (-12)

CLASSEMENT DES BUTEURS1er Yannick Montout (Amical) 9 buts2ème Joaquim Silva (ASPSB) 7 buts3ème Jonathan Pedrajas (ASCCO) et FlorentDouabin (Diables Rouges) 5 buts

CALENDRIER DE LA 12ÈME JOURNÉE✍ Vendredi 13 avril à 20hDiables Rouges vs ASCCO

✍ Samedi 14 avril à 19h30 Amical vs ASPSB

Ils étaient près de 200 nageurs àdisputer les 30, 31 mars et le 1eravril en Guyane, la 18ème éditiondu MIAGE. Le Saint-Barth Natationqui était présent avec cinq nageursdécroche sept médailles dont deuxen or. Les commentaires de Gregentraîneur au Saint-Barth Natation

Pendant les trois jour de compétitions, où leniveau était très relevé, les nageurs de Saint-Barth ont pulvérisé leur record personnel. Caroline Nicol qui dispute actuellement lesCariftas Games en Jamaïque remportait lamédaille d’or sur 100m brasse en 1’16’’71 etterminait 2ème du 100m crawl en 1’06’’07 avecpanache et une détermination prometteuse pourl’avenir. Gladys Rossoni prenait la 2ème place au 100mdos en 1’17’42 et se classait 3ème au 100mpapillon en 1’16’’10 avec une fluidité et uneaisance qui promet pour l’année prochaine. Tainara Terrier qui fêtait son anniversaire lorsde la compétition, s’octroyait comme cadeauune médaille d’or au 50m papillon en 36sec 64.Maëlle Guilbaud qui pour sa première participa-tion à une grande compétition remportait sasérie sur 50m dos en 45’’32 et terminait 8ème

au 50m brasse en 50’’95 et améliorait sesrecords personnel. Théo Estasse, lui aussi au Carifta Games, termi-nait 2ème au 100m brasse en 1’10’’32 et au100m dos en 1’02’’86 et 8ème au 400m crawlen 4’32’’97.

Merci ! Le Saint-Barth Natation remercie les parents des nageurs pour leurs confiances

envers le club et aussi les sponsors : Saint-Barth Isle de France, François

Plantation, Moto Racing, Techni Pool et Elan Voyage.

Tournoi de Pâques de tennis de l’AJOE

70 joueurs et une centaine de matchs joués

Meeting international Antilles-Guyane espoirs de natation

Sept médailles pour le Saint-Barth Natation

Il fallait être costaud etbien organisé pour la22ème édition du tournoide Pâques de tennis del’AJOE qui s’est déroulédu 3 au 5 avril soit unsuccès. Pari réussi néan-moins pour Yves Lacosteet le staff du Saint-BarthTennis Club ainsi que lesparents des joueurs.

Pour cette édition 2007, le Saint-Barth Tennis Club de l’AJOEétait présent, avec une cinquan-taine d’enfants, de même que desjoueurs de Saint-Martin, Guade-loupe et Martinique qui étaientaccompagnés de leurs entraîneur. Septcatégories étaient représentées (mini-tennis, lutins, poussins, poussines, ben-jamin, minimes filles et cadet). Lesjeunes de l’extérieur ainsi que leursaccompagnateurs, étaient logés dansles familles. Une centaine de matchs àgérer et programmer sur différent courtde l’île, sans compter les déplacements,les repas, les classements, bref l’événe-ment nécessitait toute une logistique,

que les bénévoles, heureux de voir lajeunesse s’occuper sainement, ont unefois de plus assumé avec sourire. Cette22ème édition c’est terminé jeudi 5avril avec huit finales disputées sousun soleil radieux et une bonneambiance. A l’heure de la remise desprix Orchestrer par Yves Lacoste orga-nisateur du tournoi, assister de MichelMagras conseillé municipal responsa-ble des sports, de Christophe Gibiard

Conseillé Technique de laLigue de Guadeloupe, ainsique des différents sponsors etbénévoles de l’AJOE, les 70joueurs qui ont participé àl’événement recevaient cou-pes et prix qu’ils ont bienmérités.

Merci ! Le Saint-Barth TennisClub de l’AJOE remercie ses

sponsors: Reef Caribean, Mas-ter Food, ASB, Le Marché aux

Fleurs, World Tennis, Saint-Barth Properties, Eric Place,

Oasis, CDC, SCE, Eden Rock,Sibarth, Coffee Shop, Les Trois

Forces, Ici & La, Le TropicalHôtel, Avis, Budget, Island Car,La Municipalité, l’Ecole Saint-

Joseph, Messieurs Faustin etRobert Lédée, David Graham et

Simon, Nanasbh.com, les bénévo-les et le Journal de Saint-Barth.

Les entraîneurs desclubs participants

Txomin Uhart et Ugo Cals finalistes de la catégorie 17-18

EN IMAGES - PHOTOS ROSEMOND GRÉAUXJSB- 11 avril 2007 - 728 08

TROIS POLICIÈRESDEVANT LA JUSTICETrois femmes, toutes officiers d’immi-gration à l’aéroport de Juliana, ont étéjugées en fin de semaine dernière pourtrafic de personnes, corruption et par-ticipation à une organisation crimi-nelle. Les trois policières n’ont pasreconnu les faits, qui se sont déroulésentre janvier et novembre 2006. Ellesont admis avoir reçu de grosses som-mes d’argent de la personne suspectéed’être le chef d’un réseau d’immigra-tion clandestine, mais ont affirmé quecet homme riche aimait faire plaisirautour de lui avec son argent. Grâce àl’implication de ces trois femmes, desChinois et des Dominicains sanspapiers ont pu entrer sur l’île par l’aé-roport de Juliana et se rendre ensuiteaux Îles Vierges Américaines. Le juge-ment a été mis en délibéré au 24 avril.Cinq autres employés de l’aéroport deJuliana sont impliqués dans cetteaffaire et seront jugés dans les joursqui viennent.

DES AMENDESPOUR 80 AUTOMOBILISTESQuatre-vingts automobilistes ont étéverbalisés au cours du week-end der-nier au cours de vastes contrôles orga-nisés par la police. Ces personnes rou-laient à bord de véhicules quin’avaient pas acquitté la taxe routièrepour l’année 2007. Le porte-parole dela police, Ricardo Henson, a indiquéque l’intention était d’augmenter lemontant des amendes liées à la policede la route. Ces contrôles intervien-nent dix jours après la date limite depaiement de la taxe, et donc de l’achatdes nouvelles plaques minéralogiques.Les automobilistes verbalisés ont étéinformés qu’ils pourraient de nouveaurecevoir une amende s’ils ne s’acquit-taient pas rapidement de la taxe. Parailleurs, les véhicules non équipés de laplaque 2007 et parqués le long de laroute pourront être mis en fourrièresans préavis, aux frais de leurspropriétaires.

LE PROCUREUR SOUTIENTLA PROTECTION DU LAGONLe bureau du procureur a informé quele projet “Marinas propres“ bénéficiaitde son soutien intégral sur le lagon deSimpson Bay. Paul Mooij, le procureuren charge des affaires environnemen-tales, a confirmé que les entreprises quine se conformeraient pas à la régle-mentation seraient poursuivies. Le pro-jet, prévu sur une durée d’un an, a étélancé au tout début du mois d’avril. Ila pour objectif de traiter les différentsproblèmes de pollution dans le lagon àtravers des actions éducatives, ainsique l’aide des associations, des mari-nas et des équipages. L’un des objectifsest d’arriver à établir une coopérationentre les différentes marinas installéesautour du lagon de Simpson Bay et lacommunauté des gens de bateau afind’arriver à une prise de conscienceaccrue de l’importance écologique dulagon et à changer les mauvaises habi-tudes qui perdurent. Paul Mooij ainformé que les entreprises qui refuse-raient de coopérer finiraient au tribu-nal. Le projet est financé par l’associa-tion américaine “National Fish andWildlife Foundation“ et se termineraen mars 2008. Les principales causesde pollution dans le lagon viennent desbateaux, des marinas et des chantiers:déversements d’huile et de fioul, eauxsales, résidus liés à l’entretien desbateaux, déchets jetés à l’eau… Toutesces causes sont identifiées et peuventêtre corrigées.

Sint-Maarten Source Daily Herald

SAINT-MARTIN / SINT MAARTENJSB- 11 avril 2007 - 728 10

Sources AM Du Mercredi 4 au mardi 10 avril 2007

Casquette, polo, confortable panta-lon de sport, chaussures de type ran-gers… Les policiers municipauxprennent un coup de jeune avec leurnouvel uniforme. On est loin de lachemise bleu ciel et de ses plis régle-mentaires! En présentant ce nouvel uniforme,Jean-Luc Hamlet, Premier maireadjoint en charge de la sécurité, aannoncé que sept nouveaux véhicu-

les avaient étélivrés à la policemunicipale. Ils’agit de quatrePeugeot 206 des-tinées aux inter-ventions sur leterrain, de deuxpick-up Nissan àquatre rouesmotrices plus par-t i c u l i è r e m e n tréservés aux opé-

rations de secourset aux périodes cycloniques, et d’unefourgonnette Citroën pour les trans-ports en nombre. Tous ces véhiculesn’appartiennent pas à la commune,mais sont loués sur une longue duréeà une société privée, dont le métierest d’assurer la maintenance auto-mobile. “Ce choix permet à la com-mune de réduire ses charges,“ assurele Premier maire adjoint.

90 jeunesreçoiventleur carteélectoralePour la première foiscette année, et commele veut le texte signépar Jacques Chirac le8 février dernier, lesjeunes Français ayantfêté leurs dix-huit ansdepuis le 1er mars2006 sont invités àrecevoir leur premièrecarte d’électeur aucours d’une cérémonieorganisée par lemaire. Cette “cérémo-nie de citoyenneté“ aeu lieu à Saint-Martinjeudi dernier, à 18heures, dans la sallepolyvalente du Centreculturel, à SandyGround. 90 des 246jeunes concernésavaient répondu àl’invitation de la mai-rie et se sont rendus àl’appel de leur nomsur le podium, surlequel le maire leur aremis leur carte élec-torale. Tous ces jeunesont participé au recen-sement militaire àSaint-Martin, l’annéede leurs seize ans, etsont donc nominative-ment connus de l’IN-SEE, qui a transmisleur identité et leuradresse au service desélections de la mairie,afin qu’ils soient auto-matiquement inscrits.

Le prix des taxisPour travailler dans latransparence et inspi-rer confiance dès ledépart à leurs clients,les 180 taxis de Saint-Martin et les quelque300 taxis de SintMaarten ont établi lenouveau tarif de leurscourses. Un tarifimprimé et rendupublic, qui devrait êtreaffiché dans les hôtels,à la gare maritime, àl’aéroport de Grand-Case et dans les autresendroits stratégiquesdu tourisme. En 1999, les associa-tions de taxis desdeux côtés de l’îleavaient inauguré laformule avec succès.Huit ans après, ellesremettent les pendu-les à l’heure et aug-mentent d’environ15% les tarifs publiésen 1999. Attention!Les prix sont en dol-lars, afin d’être appli-cables sur les deuxparties de l’île. Lepassager aura toutintérêt à se munir debillets verts, la plupartdes chauffeurs detaxis acceptant l’euroau tarif du dollar.

Dans les investissements prévus par lacommune en 2007, le programme derénovation des équipements scolairesdu premier degré est toujours trèsimportant. Il faut dire que la progres-sion des effectifs dans les écoles subitune poussée démographique commenulle part ailleurs en France! Au total10,2 millions d’euros seront injectés en2007 dans le programme vers les bâti-

ments scolaires. Dans le détail, 3,7 mil-lions ont été budgétés pour la seuleécole de Sandy Ground, qui sera totale-ment reconstruite. Un peu plus de 2millions pour l’école de Spring, dontles travaux ont été entamés en 2006 etqui permettra aux élèves de SandyGround d’être accueillis durant les tra-vaux de reconstruction de leur école dequartier. Vient ensuite 1,4 million pour

l’école de Quartier d’Orléans 2. 1,1million d’euros pour la constructiond’une nouvelle école à Rambaud.Encore plus d’un million d’euro pourachever la rénovation de l’école HervéWilliams, 772.000 euros pour terminercelle en cours également à EmileChoisy. 334.000 euros pour des travauxà l’école primaire de Quartier, 84.500pour celle de Cul-de-Sac.

10 millions pour les écoles !

Si l’on a appris que leConservatoire du littoralavait acquis les quatorzeétangs en bon état de l’île,tous les espaces classés enréserve naturelle, la plage dePinel et la pointe du Bluff,rien n’a pour le moment étéfait sur place pour concréti-ser ce changement. Qu’est-ce que la présence duConservatoire du littoral vachanger à Saint-Martin?Marine Musson, responsabledu service valorisation dupatrimoine au Conservatoire,en mission à Saint-Martin lasemaine dernière, est claire.Et pour elle, pas de doute, onentre dans le concret!“Ce qu’apporte le Conserva-toire du Littoral, c’est la pos-sibilité de protéger les espa-ces à titre définitif. Les espa-ces acquis, ici comme par-tout ailleurs, ont vocation àrester naturels, et tout est

basé sur la protection de lafaune et de la flore,“ annonceMarine Musson. C’est ainsique l’on verra des panneauxd’information fleurir auxabords des sites protégés,afin d’informer la popula-

tion. Mais il faut d’abordconnaître à fond ces espaces.Ainsi, d’ici quelques jours,un universitaire viendra faireun stage de six mois à Saint-Martin, et dressera les fichestechniques de tous les

étangs: présence et état de lamangrove, les oiseaux quiviennent s’y nourrir etnicher, les mollusques, lespoissons…Concrètement encore, l’undes grands changementsenclenchés par le Conserva-toire du littoral sera, à terme,la démolition des ruines enbordure de la plage duGalion. L’avis d’ouvertured’une enquête publique etd’une enquête parcellaire aété publié à la demande de lapréfecture il y a deux semai-nes. En clair, cela signifieque le Conservatoire veutacquérir les seules parcellesencore privées le long de laplage du Galion, en identi-fier d’abord le propriétaire,et, au final, détruire les rui-nes de l’ancien hôtel, incom-patibles avec le principemême du Conservatoire.

Conservatoire du littoral : on entre dans le concret

Un comité de soutien à Ségolène Royal36 RMIstes embauchés par la Région

Signature d’un contrat avenir entre un demandeur d’emploi et l’ACED, représentée par son président, Hénoc Patrick

L’opération «Gwadloup an nou bèl» est deve-nue «Saint-Martin pride and beauty» en arri-vant sur l’île. Ce programme d’embellissementet de préservation de l’environnement, maisaussi d’emploi des jeunes, a été initié par laRégion Guadeloupe sur l’ensemble de l’archi-pel. Il s’est concrétisé à Saint-Martin jeudi, à laCCI, par la signature d’une convention entreVictorin Lurel, sous sa casquette de présidentdu Conseil régional, et Hénoc Patrick, prési-dent de l’Association contre l’exclusion et ladélinquance (ACED). La convention prévoit lacréation de 21 emplois en contrats «avenir» etde 15 emplois en contrats d’accompagnement àl’emploi. De quoi s’agit-il? Pour les 36 RMIstesconcernés, 26 heures par semaine, le travail vaconsister à nettoyer les bords des routes et lesplages, à éliminer les décharges sauvages, maisaussi à embellir l’environnement en plantant denouvelles essences, en élaguant les arbres ou enentretenant les espaces verts. En prévision dupassage de Saint-Martin en collectivité indé-pendante de la Guadeloupe, Victorin Lurel aindiqué que la Région s’engageait sur un an et alaissé entendre que la collectivité devrait alorsse substituer à la Région sur ce dossier.

Marine Musson, responsable du service valorisation du patri-moine au Conservatoire du littoral, et Nicolas Maslach, conser-

vateur de la Réserve naturelle, à laquelle le Conservatoire aconfié la gestion de ses nouveaux espaces à Saint-Martin

Jeudi matin, le député Victo-rin Lurel a off icialisé lecomité de soutien à SégolèneRoyal à Saint-Martin et aintronisé Georges Gumbs auposte de président de cecomité de soutien. Le députéa recommandé à la quinzainede participants, membres duPS ou sympathisants, d’élar-gir le comité de soutien. “Ilfaut aller sur le terrain avecune force de communicationpropre à persuader les gens,“a continué Victorin Lurel en ajou-tant: “A votre place, je profiteraisde l’occasion pour commencer à

parler des élections législatives etdes élections du conseil territorialde Saint-Martin“.

Victorin Lurel a installé Georges Gumbs au poste de président du comité de soutien

à Ségolène Royal à St-Martin

Les policiers municipaux rhabillésde pied en cap

Un nouveau look pour les policiers municipaux

ACTUALITÉS - SOURCE AFPJSB- 11 avril 2007 - 728 11

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Jean-Baptiste Gréaux, Amtm / Agent CMA- CGM

BRUXELLES, 6 avril- Le Groupe inter-national d’experts sur l’évolution du cli-mat (Giec) a publié vendredi à Bruxellesson “résumé à l’intention des décideurs”sur les impacts du réchauffement, dontvoici les principaux points :1/ OBSERVATIONS: Sur la base de faits observés, les expertsconcluent que de nombreux systèmesnaturels, sur tous les continents et dans laplupart des océans, sont déjà touchés parles changements climatiques régionaux : - augmentation des lacs glaciaires, instabi-lité croissante des sols gelés et avalanchesde roches en montagne - modifications de certains écoystèmesdes régions arctiques et antarctiques, dontla banquise; débit accru et crues de prin-temps plus précoces dans beaucoup derivières alimentées par la fonte des gla-ciers et des neiges - précocité des événements printaniers:bourgeons, migration des oiseaux et ponte - déplacement vers le nord et les pôlesd’espèces animales et végétales - augmentation des algues et du zooplanc-ton, migrations précoces de poissons etchangements de leurs aires de répartition 2/ IMPACTS FUTURS:• EAU: - D’ici 2050, le débit moyen des rivières etla disponibilité en eau devraient augmen-ter de 10 à 40% aux hautes latitudes etdans certaines régions tropicales humides.En revanche, elles devraient diminuer de10 à 30% dans certaines régions sèches

aux latitudes moyennes et tropicales. - les surfaces affectées par la sécheressedevraient s’étendre - les fortes précipitations dont la fré-quence augmentera très probablementaugmenteront le risque d’inondations - déclin des ressources en eau de certainesrégions alimentées par l’eau de fonte pro-venant des grandes chaînes de montagneoù vit plus d’un sixième de la populationmondiale • ECOSYSTEMES: - 20 à 30% des espèces végétales et ani-males sont menacées d’extinction si latempérature mondiale augmente de 1,5 à2,5°C (par rapport à 1990) - la capacité de stockage du CO2 par lesécosystèmes terrestres (forêts...) devraitculminer d’ici 2050 avant de décliner oumême de se transformer en émetteur netde gaz carbonique, amplifiant le change-ment climatique - la toundra, les forêtsboréales, les montagnes, les écosystèmesméditerranéens et les régions côtières sontles plus menacés • AGRICULTURE: - Les rendements agricoles devraient aug-menter légèrement dans les régions demoyennes et hautes latitudes (froides) si latempérature augmente localement de 1 à3°C selon les cultures, mais pourraientdiminuer au-delà. - aux latitudes plus basses, en particulierdans les régions sèches et tropicales, lesrendements devraient diminuer mêmeavec une augmentation locale des tempé-

ratures de 1 à 2°C, augmentant la malnu-trition • COTES ET TERRES BASSES:- Plusieurs millions de personnes supplé-mentaires seront chaque année exposéesaux inondations d’ici 2080, particulière-ment dans les zones très peuplées et defaible altitude, déjà confrontées aux tem-pêtes tropicales. - une augmentation de la température dela mer de 1 à 3°C entraînerait un blanchi-ment accru des coraux et augmenteraitleur mortalité• SANTE: - La santé de millions de personnes seravraisemblablement affectée par la malnu-trition, les décès et maladies liés auxvagues de chaleur, inondations, sécheres-ses, tempêtes et incendies. - prévalence accrue des maladies diarrhéi-ques et des maladies cardio-respiratoiresdues à des concentrations élevées d’ozone - dans les zones tempérées, les effets posi-tifs (moindre mortalité liée au froid)seront plus que compensés par les effetsnégatifs de la hausse de température et descanicules dans les grandes villes • REGIONS LES PLUS AFFECTEES: - l’Arctique en raison d’un réchauffementplus élevé - l’Afrique, en particulier la région subsa-harienne, aux faibles capacités d’adapta-tion - les petites îles exposées à la hausse duniveau des mers et aux tempêtes - les grands deltas asiatiques.

Le Giec dresse un tableau alarmant pour la planète et ses habitants

Les experts du changement climatique ontdressé vendredi un constat alarmant desimpacts déjà visibles et attestés du réchauf-fement climatique dans un texte mar-chandé jusqu’au dernier mot, à l’intentiondes dirigeants de la planète. Dans sonrésumé à l’intention des décideurs, leGroupe intergouvernemental d’experts surl’évolution du climat (Giec) insiste surdeux messages majeurs: nul n’échapperaau réchauffement déjà en cours, qui frap-pera prioritairement les plus pauvres; au-delà de 2 à 3 degrés de hausse par rapportà 1990, il aura des “impacts négatifs surtoutes les régions” du monde, notammentune extinction irréversible de 20 à 30 %des espèces végétales et animales. Ce sontles populations des régions arctiques, sub-sahariennes, des méga-deltas d’Asie et desrégions côtières qui sont les plus exposées. Par continent, par secteur d’activité, leGiec dessine ainsi aux dirigeants unmonde aux perspectives effrayantes, attes-tées par l’ampleur des études et des don-nées. “Nous avons utilisé 29.000 séries dedonnées différentes”, insiste l’un des prin-cipaux auteurs sur l’Europe, JosephAlcamo de l’Université de Kassel en Alle-magne. Cet expert a mal vécu les tentati-ves de certains pays -Chine, Etats-Unis-pour édulcorer le message scientifique.“Certaines objections n’étaient pas scienti-fiquement motivées”, lâche le Pr Alcamo.“Certains pays cherchent à minimiser lesrisques”. A la demande des Etats-Unis, laquasi totalité des données chiffrées a étéretirée du résumé, la partie la plus visibledu travail des experts, puisque le rapportproprement dit totalise 1.400 pages. Ce quin’a pas empêché Washington de soulignerque “ce rapport insiste sur ce que le prési-dent (Bush) dit depuis un certain temps surla gravité de ce défi et la nécessité d’yrépondre”, selon le principal responsabledes questions environnementales à la Mai-son Blanche James Connaughton. Le seuild’augmentation de la température (par rap-

port à 1990), au delà duquel les impactss’aggravent notablement a été relevé, pas-sant de 2 degrés, prévus initialement dansles premières versions du résumé, à unefourchette de “+2 à +3°C”. Les résumésdu Giec sont approuvés par consensus, cequi impose parfois de s’en tenir au pluspetit dénominateur commun, reconnaît undélégué occidental. “L’Union européennevoulait un signal fort, l’Amérique apinaillé”, a résumé un délégué, qui n’ap-partient à aucun des deux groupes. “Maisne vous y trompez pas, toutes les donnéesfigurent toujours dans le rapport completet constituent un message fort”. Cettevolonté d’obstruction augure mal des pro-chains grands rendez-vous internationaux,comme le sommet des pays les plus indus-trialisés (G8) en juin à Heiligendamm. Lachancelière allemande Angela Merkel,

dont le pays préside ce semestre l’Unioneuropéenne (UE), a réitéré sa volonté d’yaborder le thème du climat et a réclaméune “action rapide et énergique” de lacommunauté internationale. Le commis-saire européen à l’Environnement, StavrosDimas, a jugé que le rapport “plaidait enfaveur de l’objectif fixé par l’UE”, de limi-ter le réchauffement planétaire à 2°C au-dessus de la température de l’ère préindus-trielle. Dans le volet scientifique de sonrapport, publié en février, le Giec a estiméla hausse probable des températures mon-diales de 1,8 à 4°C en 2100 par rapport à1990, sans exclure une hausse allantjusqu’à 6,4°C. Le deuxième volet sur lesimpacts “expose très clairement les gravesconséquences que le changement climati-que aura sur nous tous”, a ajouté M.Dimas.

Le réchauffement climatique aura unimpact fort mais inégal en Europe aucours de ce siècle, affectant surtout lesud, tandis que le nord serait dans unpremier temps épargné, selon les expertsréunis à Bruxelles sous l’égide de l’ONU.Les pays méditerranéens feront face àdes risques accrus de sécheresse, desrécoltes appauvries et des vagues de cha-leur mortelles tandis que les pays situésà des latitudes supérieures subirontdavantage d’inondations, mais bénéfi-cieront dans un premier temps d’unallongement des saisons propices auxcultures, dit le rapport du Groupe inter-gouvernemental d’experts sur l’évolu-tion du climat (Giec). - Les Alpes, qui se réchauffent déjà plusvite que le reste de l’Europe de l’ouest,perdront un tiers de leurs stations de skiavec une hausse globale de 2°C et lesdeux-tiers au-delà des +4°C. - Avec une hausse de 2°C par rapport à1990, les pays du nord pourraient profi-ter de récoltes plus abondantes, avec deshivers plus doux et des forêts plus éten-

dues. - Les pays méditerrannéens, notammentl’Espagne, la France, l’Italie et la Grèce,seront confrontés à de fréquentes cani-cules similaires à celle de 2003 qui a fait70.000 morts supplémentaires dans 16pays d’Europe, une augmentation desincendies de forêts et une réduction d’untiers des ressources en eau potable. - Dans les régions maritimes de l’Eu-rope, les inondations hivernalesdevraient augmenter tandis que l’Eu-rope centrale fera face à plus d’inonda-tions liées à la fonte des neiges. - Le potentiel d’énergie hydroélectriquedevrait décliner de 20 à 50% dans larégion méditerrannéenne, augmenter de15 à 30% dans les pays du nord et del’est de l’Europe, ce qui devrait corres-pondre à une baisse nette de 6% au total. - La biodiversité sera également sévère-ment touchée: “un pourcentage immor-tant de la flore européenne va vraisem-bablement devenir vulnérable, en dangerou mencé d’extinction d’ici la fin du siè-cle”, selon le rapport du Giec.

Les principaux impacts du réchauffement selon le Giec

CHANGEMENT CLIMATIQUE: IMPACT FORT MAIS INÉGAL EN EUROPE

UNE SEMAINE EN OUTRE-MER - SOURCE AFPJSB- 11 avril 2007 - 728 12

Guilhem Nayral: “la mort n’était pas bien loin”

CAYENNE, 10 avr 2007 (AFP) - Guilhem Nay-ral, l’un des deux randonneurs rescapés de laforêt guyanaise, a raconté mardi à l’AFP le cal-vaire qu’il a subi durant ses 50 jours d’errance,quelques heures avant de faire l’objet dans la soi-rée d’un rapatriement sanitaire en France. “Lamort n’était pas très loin”, a assuré, depuis sachambre d’hôpital de Cayenne, M. Nayral quidoit arriver mercredi matin en France où il seraimmédiatement hospitalisé dans un endroit qu’ila souhaité garder secret. Dans ce premier entre-tien à la presse depuis son sauvetage jeudi der-nier, le randonneur a assuré qu’il n’avait pu se“regarder qu’une seule fois dans la glace” depuisson hospitalisation. “J’avais l’image des gensmourant de faim en Afrique. Je pesais entre 49 et50 kilos alors que j’en pesais entre 75 et 76 àmon départ de la métropole”, a-t-il déclaré dansun débit parfois haletant entrecoupé de sanglots.Visage blafard, joues creusées à l’extrême,l’homme a raconté qu’après avoir “tout donnépendant quatre semaines”, ouvrant la route à lamachette, il avait été “flingué par trois infectionsdont l’une aux intestins et une paralysie de la lan-gue à cause du venin des poils d’une mygale(qu’il) n’avait pas suffisamment cuite”. “QuandLoïc (Pillois le second randonneur) est parti seulmercredi (4 avril) parce que c’était la meilleuresolution, j’ai passé la journée à attendre seul, j’aivécu l’enfer, je n’arrivais plus à marcher, j’aifailli tomber dans le feu que nous avions allumé,je me suis brûlé les pieds. Je me suis traîné parterre, j’arrivais à peine à manger, j’ai bu un peud’eau de pluie. Je me suis traîné jusqu’au hamac,la nuit a été longue”, a-t-il raconté. Lorsque l’hé-licoptère de la gendarmerie est arrivé pour lesecourir “le déplacement d’air des pales a faitreprendre notre feu de bois et déchiré la bâche denotre abri qui a pris feu elle aussi, je me suistraîné par terre et j’ai commencé à prendre feuavec les palmes. Le gendarme est arrivé et il aéteint le feu. Puis il m’a calmé, il m’a pris dansses bras, et je me suis dit: Loïc a réussi”, a dit lerandonneur originaire de Sanary (Var). “Ma dou-leur, c’est aussi de ne pas être arrivé jusqu’à Saülavec mon ami. Je voudrais dire que nous n’étionspas perdus et remercier les autorités qui ont faitdes recherches et toutes ces personnes qui semobilisées pour nous”, a ajouté Guilhem Nayral,très ému. “Ce qu’on devrait peut-être retirer denotre expérience, c’est d’imposer aux futurs ran-donneurs de signaler leur départ aux gendarmes -ce qu’on n’avait pas fait- et de pointer un passageen des lieux bien définis en forêt comme des cha-blis ou des carbets (abris construits en forêt)”, a-t-il encore déclaré. Guilhem Nayral a précisé queson rapatriement, par le biais de son assurance, sefaisait à se demande. “J’ai souhaité me rappro-cher des miens”, a-t-il dit. Il devait quitterCayenne vers 18H00 locales (23H00 à Paris)accompagné d’un médecin.

“On mangeait des fruitsinconnus, des grenouilles”,

raconte Loïc Pillois

“On mangeait des graines de palmier qu’on faisaitcuire, des coléoptères, des grenouilles, des fruitsinconnus”: depuis son lit d’hôpital, à Cayenne,Loïc Pillois, un des deux naufragés de la forêtguyanaise retrouvés jeudi, après sept semainesd’errance, raconte son odyssée à l’AFP. “En fait,on pense qu’on ne s’est pas perdu”, explique lerandonneur rescapé, 34 ans, joint sur son téléphoneportable vendredi: “On progressait toujours, maison avançait de plus en plus lentement au fur et àmesure que les jours passaient”. Avec son amiGuilhem Nayral, 34 ans également, avec qui ilquitte le saut (rapide) du Grand Kanori, sur lefleuve Approuague, le 14 février, ils marchent pen-dant 12 jours, mais beaucoup plus lentement queprévu. C’est alors que les deux hommes, qui n’ontfait qu’une partie des quelque cent kilomètres qui

les séparent du village de Saül, leur point d’arrivéeprévu, et n’ont qu’une dizaine de jours de vivres,décident de s’arrêter dans une “trouée” de la forêt.Pour être vus par les secours qui ne manqueraientpas d’être lancés à leur recherche. “On a construitun carbet (abri en bois) et on s’est mis à brûler degros morceaux de bois pour signaler notre pré-sence. On entendait des hélicoptères au nord, maisils n’arrivaient jamais jusqu’à nous. L’hélicoptèrequi est passé le plus près a dû passer à 1 km aunord de notre campement”, se rappelle-t-il. “Pen-dant ces trois semaines d’arrêt, on se nourrissait depetits fruits dont je ne connais pas le nom mais quiont le goût d’orange ou de pomme. On mangeaitdes graines de palmier qu’on faisait cuire, descoléoptères, des grenouilles. Ca nous a remis unpeu d’aplomb. Mais comme personne ne noustrouvait, on a décidé de repartir”, poursuit LoïcPillois. Dans un autre témoignage à l’AFP, GillesNayral, le frère de Guilhem, a expliqué que lesdeux hommes ont également mangé des mygaleset deux tortues. “On savait qu’on approchait deSaül, parce que le parcours devenait de plus enplus difficile, avec des montées et des descentesconstantes, et des pluies quotidiennes très fortes,des orages. Plus les jours passaient, moins onavançait vite”, poursuit Loïc Pillois. “Guilhemcommençait à traîner la patte. On s’est arrêté à undeuxième endroit, sur un flanc de montagne, et là,on savait qu’on était de plus en plus près de Saül,parce que le son des avions qui desservent cettecommune une ou deux fois par jour était de plusen plus proche”, se rappelle-t-il. “Là aussi, on afait un carbet pour se reposer deux à trois jours. Jepensais que Guilhem irait mieux, mais au bout deces deux ou trois jours, c’était toujours pareil. J’aidécidé de le laisser là, avec des provisions d’eau etun feu allumé. Mercredi, je suis parti seul”. LoïcPillois est finalement arrivé jeudi à Saül, à pieds,avant d’aider les gendarmes à retrouver son cama-rade, en hélicoptère.

Les gendarmes veulent tout savoir

Loïc Pillois, a de nouveau été entendu samedi parles gendarmes à Cayenne avant de prendre unavion pour rentrer en métropole. C’est la troi-

sième fois que Loïc Pillois était interrogé sur sasurvie dans la forêt équatoriale, après avoirrépondu aux questions des gendarmes après sonretour à Cayenne jeudi, puis, pendant plus dedeux heures, vendredi. “Les gendarmes luidemandaient son emploi du temps jour après jouren forêt, de détailler ce qu’ils ont mangé”, araconté Gilles Nayral, frère de Guilhem. “On al’impression que leur histoire remet en cause lesméthodes de recherche des autorités”. Les recher-ches menées constamment sur le terrain, selon lapréfecture, par une trentaine de militaires et gen-darmes du 4 au 25 mars n’avaient apporté aucunindice. Le coût des vols d’hélicoptère se sont éle-vés à 100.000 euros, selon la préfecture. Les gen-darmes mènent ces auditions dans le cadre del’information judiciaire ouverte le 19 mars pour“disparition inquiétante”. Interrogé par l’AFP, leparquet de Cayenne a indiqué que Loïc Pilloiscollaborait très bien à cette enquête et avaitaccepté de livrer le “carnet de bord” qu’il a tenutout au long de son aventure. Pour sa part,Guilhem n’a pas pu être entendu, son état desanté, marqué par une très forte dénutrition, ne lepermettant pas.

Il regrette de ne pas avoirapporté de téléphone satellitaire

Tenant ensuite pendant plus de 40 minutes sapremière conférence de presse dans l’hôtel Ama-zonia de Cayenne avant d’embarquer dans unavion à destination de la métropole, le trentenairea souligné son désir de retrouver sa famille à Bor-deaux, sa femme enceinte - “on attend un garçoncet été” - sa fille. “Je ne pense qu’à ça”, a-t-il dit,collier de barbe, jambes maigres et griffées dansun bermuda kaki, T-shirt gris. Interrogé sur cequ’il changerait si c’était à refaire, Loïc Pillois arépondu : “on prendrait un téléphone satellitaire”.Il a expliqué que son ami Guilhem avait abattu un“travail de titan” au début de leur marche: plusgrand et athlétique, c’est lui qui ouvrait la route àla machette pendant les douze premiers jours.Guilhem Nayral a perdu quelque 25 kilos danscette épreuve, tandis que Pillois en aurait perduenviron 8.

Fin de l’éruption du Piton de la Fournaise à la Réunion SAINT-DENIS-DE-LA REU-NION, 10 avr 2007 (AFP) -L’éruption du Piton de la Four-naise à la Réunion, l’une desplus importantes enregistréesdepuis près d’un siècle, s’estachevée mardi en début d’après-midi, selon l’Observatoire volca-nologique de La Réunion. Lephénomène, que l’on a appelé“l’éruption du siècle”, avaitcommencé dans la nuit du 30 au31 mars et a atteint une intensitéexceptionnelle à la fin de lasemaine dernière, sans toutefoisfaire de victimes. Il a entraîné lespectaculaire effondrement ducône sommital du volcan -leDolomieu- à 2.600 mètres d’alti-tude, dans une zone désertique.Selon Zacharie Duputel, sismo-logue à l’Observatoire volcano-logique de la Réunion, il fautremonter, au 19e siècle pourretrouver une activité identiqueà l’éruption. Le plateau de cetimmense cratère, lieu privilégiéde randonnées touristiques, s’estaffaissé sur une profondeur de300 mètres et un diamètre de700 mètres, selon les relevés del’Observatoire. Un phénomènedû à la “vidange d’une impor-tante chambre magmatique enprofondeur qui a créé un vide etprovoqué des séismes destruc-teurs”, a expliqué M. Duputel. Aplusieurs kilomètres à vol d’oi-seau, sur le littoral sud-est del’île où, il y a dix jours, lemagma est sorti d’une failleouverte à 500 mètres de la routenationale 2. Au plus fort del’éruption, des geysers de laveont atteint plus de 200 mètres dehaut, alimentant des coulées quiont dévalé les pentes vers la merà près de 60 km/h. Des torrentsde feu se sont formés qui surleur passage ont traversé la RN2 sur une largeur de près de 2km. Situé en bordure de ces cou-lées, le petit village du Trembleta dû être évacué vendredi pen-dant deux heures, mais une dou-zaine de familles n’avaient tou-jours pas regagné leur domiciledimanche. En mars 1986, huithabitations de ce village avaientété détruites par une coulée.“L’atmosphère est lugubre dansle village. On entend encore auloin les grondements provoquéspar la sortie de lave. Les mai-sons n’ont pas souffert, mais laforêt toute proche et les culturesont été grillées par les projec-tions de sable brûlant”, araconté M. Rivière, adjoiny aumaire. Plus de 30 hectares devanille et de palmistes ont étédétruits et près de 300 hectaresde forêt primaire, selon ses esti-mations. “Ca me fait mal aucoeur de voir ça”, se désole-t-ilaprès avoir également constatéles dégâts “irréparables” causéspar le feu aux “nattes”, un“bois de couleur typique du lit-toral” utilisé dans l’ébénisteriecréole et qui n’existe nulle partailleurs sur l’île. L’accès authéâtre de l’éruption était tou-jours interdit par le sud, maisautorisé par le nord.

Disparition en Guyane : les miraculés racontent

Résister et survivre en milieudifficile, aride ou tropicalcomme par exemple la forêt deGuyane où se sont retrouvéspiégés deux randonneurs pen-dant sept semaines, consisted’abord à s’hydrater et à réus-sir à trouver sa nourriture ettout cela s’apprend, selon lesspécialistes. “Dans la forêt tro-picale de Guyane, s’hydratern’est pas un problème, car il ya beaucoup de sources d’eau(rivières, plantes, pluies...) si cen’est bien entendu la qualité del’eau que l’on ingurgite”, relèvele Dr Jérôme Seyer (Somednat- Médecine des milieux natu-rels et des pathologies liées à lafaune et la flore). La désinfec-tion de l’eau, à l’aide de com-primés à condition d’attendre1/2 heure pour les laisser agiravant de la boire, ou de filtresextrêmement efficaces ou lafaire bouillir, pour éviter de seretrouver affaibli par de l’eaucontaminée, selon lui. “Lecorps est très sensible à l’ap-port en eau, beaucoup plusqu’à la faim”, relève le méde-cin en chef Bruno Melin duCentre de recherche du servicede santé des armées près deGrenoble. “On peut survivretrès longtemps en forêt tropi-cale, c’est dur mais c’est ce que

font les autochtones”, avancele Dr Seyer. Certes, “il ne fautpas avoir d’a priori sur les ter-mites et les insectes en général,c’est nourrissant et assez bienéquilibré. Les gros vers blancs(larves d’une sorte de gros han-neton) sont riches en protéineset en lipides et quand on oubliece que c’est, ça a bon goût!”, sesouvient le Dr Seyer. Il y aaussi les mygales pouvantpeser juqu’à 200 grammes, soitun apport en protéines et doncen énergie, non négligeable, etau goût de noisettes, à condi-tion de savoir les décortiquer...“La recherche active de nourri-ture, ça prend du temps.Cependant, à la différence dudésert où la chasse est très dif-ficile, en forêt guyanaise, il y ade nombreuses sources alimen-taires, mais cela s’apprend”,ajoute ce spécialiste. “Quandl’apport en calories et en pro-téines devient franchementinsuffisant, c’est la dénutrition,le corps commence à se servirsur ses réserves (graisses richesen calories, protides des mus-cles, sucre) qui aboutit au boutd’un moment à la fonte mus-culaire”, ajoute pour sa part leDr Melin. “A la longue, mêmesi on a un apport en eau, lesgrandes fonctions de l’orga-

nisme se dérèglent, au niveaucardio-circulatoire par exem-ple, et une infection bacté-rienne ou parasitaire, une diar-rhée, peut aggraver la situa-tion...”, ajoute le médecin mili-taire. D’ordinaire le corps abesoin en moyenne de 2,5 ld’eau par jour (dont 1 litre parl’alimentation) mais cesbesoins peuvent doubler (4-5litres) en fonction de l’effortfourni, la chaleur, la sueur...“L’humidité gène la sudationqui permet à l’organisme de serefroidir s’il fait très chaud.L’humidité pose également unproblème d’hygiène corporelle,elle favorise la “bourbouille”très désagréable (obstructionsdes glandes sudorales) queconnaissent bien les militairesen Guyane, qui peut s’infec-ter”, relève le Dr Melin. “Règlenuméro un : se sécher; l’humi-dité favorise aussi la poussedes champignons (pieds...)”,indique-t-il. “Il y a aussi desrisques de gangrène, renchéritle Dr Seyer, les milieux chaudset humides sont des vraisbouillons de cultures” demicrobes. Sans oublier lesdiverses maladies transmisespar des insectes piqueurs.

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2° Journée du livre à Saint-BarthDIMANCHE 15 AVRIL

de 9 à 13 heures Quai du Wall House

✍ Bourse d’échanges de livres✍ Dédicaces en présence des auteurs locaux -Arlette Magras, Jeanne -MarieGréaux, Jean Belotti, Jean-Marie Lédée, Serge Perez, Jean-Pierre Ballagny- etdes écrivains invités : Ernest Pépin, écrivain, Jean Michel Maulpoix, poète et directeur de la Maison des écrivains à Paris, Luis Mizon, peintre poète, VirgileNovarina, écrivain, Pascale Bougeault, auteur-illustrateur de livres de jeunesse✍ Lectures animées avec Joël Hughes aux percussions✍ Tapis de lectures et jeux pour les plus jeunes✍ Stand des libraires✍ Tirage du Quizz Journée du livre

Venez nombreux !