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Ce rapport présente un sommaire des activités de l’ICRA du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011 (exercice 2010-2011). Il est destiné au conseil d’administration de l’ICRA, au Conseil de recherches, aux membres et au personnel des programmes, ainsi qu’aux intervenants externes, y compris les donateurs intéressés et la communauté de recherche au Canada.
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RAPPORT DE RENDEMENT ANNUEL DE L’ICRA 2010 - 2011
NOTRE MISSION :Devenir le chef de file mondial dans l’élaboration et la résolution
de questions complexes à la frontière de la connaissance humaine.
NOTRE VISION :Créer des connaissances qui enrichissent la vie,
améliorent notre compréhension du monde et font évoluer la communauté de la recherche au Canada.
1
2 Sommaire exécutif
15 Chapitre 1 : Introduction
19 Chapitre 2 : Programmes et recherche
89 Chapitre 3 : Avancement
94 Chapitre 4 : Communications
96 Chapitre 5 : Finances, gouvernance et administration
99 Chapitre 6 : Plan institutionnel annuel 2011-2012
113 Annexe A : Membres des programmes de l’ICRA
125 Annexe B : Processus de l’examen externe par les pairs et critères connexes
130 Annexe C : Membres des comités consultatifs par région
132 Annexe D : Membres du conseil de recherches
133 Annexe E : Nominations des membres de programmes de l’ICRA
137 Annexe F : Nomination des Boursiers juniors de l’ICRA 2010-2011
142 Annexe G : Description des prix importants décernés aux membres de programmes de l’ICRA en 2010 et 2011
148 Annexe H : Fiche de renseignements pour tous les programmes de l’ICRA regroupés – 2010-2011
160 Annexe I : Conseil d’administration de l’ICRA
Rapport de rendement annuel de l’ICRA 10-11T A B L E D E S M A T I È R E S
2
SOMMAIRE EXÉCUTIF
Ce rapport présente un sommaire des activités et des
réalisations de l’ICRA du 1er juillet 2010 au 30 juin
2011 (exercice 2010-2011). Il est destiné au conseil
d’administration de l’ICRA, au conseil de recherches, aux
membres et au personnel des programmes, ainsi qu’aux
intervenants externes, y compris les donateurs issus du
secteur privé, les gouvernements fédéral et provinciaux et
la communauté de recherche au Canada.
Le rapport souligne les progrès réalisés au cours de
l’année quant à l’atteinte des cinq grands buts et des
objectifs quinquennaux connexes énoncés dans le plan
stratégique 2007-2012 de l’Institut, relativement à un
programme de mise en œuvre élaboré pour 2010-2011.
Le rapport examine aussi les résultats du plan
institutionnel annuel de l’Institut pour la période.
Comme les objectifs du plan stratégique ont orienté
de nombreuses initiatives de l’ICRA en 2010-2011, ce
sommaire exécutif présente d’abord les progrès réalisés
dans l’atteinte de ces objectifs. Étant donné que le grand
objectif de l’ICRA est d’œuvrer à l’appui de la recherche
avancée, les activités de recherche clés sont ensuite
présentées en mettant l’accent sur le noyau essentiel de
ce portefeuille que constituent les douze programmes
de recherche au long cours. Le sommaire se termine
par un examen des activités de l’Institut relativement à
l’avancement, aux communications, à l’aspect financier,
à l’administration et à la gouvernance.
I. Introduction
L’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) est un organisme privé sans but lucratif qui
se consacre à la création de connaissances aux frontières de notre compréhension du monde,
au renforcement de la communauté de recherche au Canada et à la stimulation de l’innovation.
L’Institut permet aux plus grands chercheurs canadiens de s’intégrer à des équipes de recherche
internationales conçues spécifiquement pour transformer les champs d’études.
3
TABLEAU 1 :
Buts stratégiques et objectifs 2010-2011 de l’ICRA
II. Priorités et objectifs stratégiques 2010-2011
Le plan stratégique 2007-2012 de l’ICRA a déterminé cinq grands buts; quant au plan
institutionnel 2010-2011, il a énoncé de nombreux objectifs spécifiques à l’appui de chacun
des buts stratégiques. Le tableau suivant présente un résumé de ces buts et objectifs :
BUTS OBJECTIFS
RECHERCHEÉlargir et rehausser les recherches
de l’ICRA : mettre au point des
programmes, enrichir et accroître la portée
internationale, développer le modèle de
recherche
• Réaliserlesexamensdeprogrammes:Cosmologie, BMI, RG, ISIME• Peaufineretmettreenœuvre,defaçongénérale,lastratégiedetransfert
des connaissances• Poursuivrelesrecherchessurdenouveauxdomaines(2-3)• Élargirlaparticipationinternationale• Procéderàunexamendesrecherchesdel’ICRAensciencesquantiqueset
tirer profit de ces résultats pour comprendre comment au mieux appuyer l’engagement de l’ICRA dans ce domaine important, et comment mener un examen plus large des recherches de l’ICRA
JEUNES CHERCHEURSAttirer et célébrer les jeunes chercheurs
talentueux, et accroître leur capacité,
particulièrement au Canada
• Faireconnaîtrelargementlesjeuneschercheursauseindelacommunauté nationale et internationale de la recherche
• Maintenirlenombredejeuneschercheurs(Boursiersjuniors)à24en2010-2011 et 2011-2012
• Mettreenœuvreunnouveausystèmederémunérationetdedemande,tel qu’il a été approuvé par le conseil en février 2010
POSITIONNEMENTPositionner l’ICRA de sorte à avantager
le Canada au sein de la communauté de
recherche internationale
• Fairelesuividesrésultatsdesactivitésdepositionnementetagirenconséquence
• RegrouperlesrésultatsdesrecherchesmenéesenInde,enChineetenEurope, en mettant l’accent sur le renforcement de nouveaux liens avec des établissements clés
ORGANISATIONDévelopper l’organisation de l’ICRA
2012 : compétences, capacité et portée
internationale
• Garantirlamiseenplacedesplansderelève:2010-2011• Mettreenœuvreleplanderenouvellementdel’organisationetgérerle
mouvement des effectifs prévu : 2011-2012 • Commencerl’élaborationduplanstratégique2012-2017• Poursuivrelaquêtedemembresduconseild’administrationetduconseil
de recherches au plan international
FINANCEMENTÉtablir un financement stable et équilibré
apte à maintenir la croissance
• Élaborerunplandefinancementquinquennal2012-2017,fondésurleniveau de financement privé obtenu et l’état du soutien gouvernemental • Ontario,renouvellement–2M$• Québec,proposition–500000$• Campagnedemobilisationdefonds–6,65M$sur90M$
• Prévoirdesfraisd’exploitation2012-2017del’ordrede16M$-20M$• Élargirlesoutien.Agirenfonctiondel’évaluationdespossibilitésde
financement au plan international
4
(a)Objectifsderecherche
Pour garantir l’excellence de ses programmes, l’ICRA
réalise tous les cinq ans un examen par les pairs
de ses programmes; le travail de ses membres est
étudié par un groupe de chercheurs de renommée
internationale. En 2010-2011, l’ICRA a mené un examen
par les pairs de trois programmes : Réseaux génétiques,
Interactions sociales, identité et mieux-être et Biodiversité
microbienne intégrée. L’examen de Réseaux génétiques et
Interactions sociales, identité et mieux-être a révélé que ces
programmes positionnent le Canada au premier plan
de la recherche dans ces domaines. Subséquemment,
le conseil d’administration les a renouvelés, suivant les
recommandations du conseil de recherches de l’Institut.
Les résultats de l’examen du programme Biodiversité
microbienne intégrée, tenu à la fin juin 2011, seront connus
l’an prochain. À l’automne 2011, l’ICRA prévoit l’examen
de deux autres programmes : Cosmologie et gravité et
Sociétés réussies.
Onplanifieunexercicedeplanificationprévisionnel
relativement au portefeuille de recherche en physique
quantique de l’ICRA qui se compose des programmes
Matériaux quantiques, Informatique quantique et
Nanoélectronique. En 2010-2011, on a tenu un institut
d’hiver en physique quantique dans le cadre duquel les
membres des trois programmes et des invités ont exploré
plusieursquestionsd’intérêtenrechercheoùilya
chevauchement. Au printemps 2012, les trois programmes
de physique quantique feront l’objet d’un examen par
les pairs réalisé par des comités d’examen distincts,
conformément aux méthodes et critères rigoureux de
l’ICRA. Un quatrième comité d’examen international
distingué, composé de représentants de tous les grands
domaines de la physique quantique, aura ensuite pour
tâche de fournir une perspective de haut niveau et un
relevé global des activités dans l’ensemble du domaine
en identifiant les principaux problèmes fondamentaux
irrésolusd’intérêtpourlaprochainedécennie.Àlafin
de ce processus, l’ICRA aura en main des évaluations
indépendantes sur la qualité de ses programmes actuels
en physique quantique et une évaluation plus large de
l’incidence éventuelle de cet effort dans les cinq à dix
prochaines années.
L’ICRA travaille aussi à l’élaboration d’un plan
stratégique visant la mise en place d’un mécanisme plus
cohérent de mobilisation du savoir. Au cours de l’année,
l’Institut a réalisé plusieurs activités de mobilisation du
savoir et élaboré un cadre et une stratégie de mise en
œuvre de la mobilisation du savoir dont le lancement est
prévu en 2011-2012.
L’Institut a poursuivi ses explorations de nouveaux
domaines de recherche par l’organisation d’un atelier en
Astrobiologie, de deux ateliers sur les Interactions humains-
environnement et de plusieurs rencontres de planification
d’ateliers relatifs à son initiative en sciences humaines,
Appartenance différente.
L’ICRA a continué à renforcer son engagement
international. La portion des chercheurs membres
des programmes de l’ICRA provenant d’institutions
internationales dépasse toujours les 40 pour cent, et
l’Institut a organisé des réunions de programme au
Royaume-Uni, en Italie et aux États-Unis. Les dirigeants
de l’ICRA ont tissé des liens avec des établissements
de recherche en Israël, au Japon et à Singapour, et ont
cerné certains mécanismes de renforcement possible de
l’engagement de l’ICRA auprès des meilleurs chercheurs
de ces pays.
5
(b)Objectifsrelatifsauxjeuneschercheurs
La grande priorité de l’ICRA à l’appui des chercheurs en
début de carrière est le développement de l’Académie des
Boursiers juniors. L’Académie a presque atteint son plein
rendement d’environ 24 chercheurs exceptionnels en
début de carrière et a lancé une nouvelle application de
demande en ligne qui a simplifié le processus de sélection
et d’entrevue des candidats retenus.
(c)Objectifsrelatifsaupositionnement
En 2010-2011, l’Institut a fait le suivi de plusieurs de ses
initiatives internationales. Des membres de l’Institut
de physique de l’Académie des sciences de la Chine ont
participé à des réunions de l’ICRA à l’automne 2010, et un
groupe de chercheurs japonais spécialistes des matériaux
avancés a collaboré avec le programme Matériaux
quantiques à l’organisation d’un atelier tenu à Vancouver,
au printemps 2011.
(d)Objectifsinstitutionnels
L’Institut a réorganisé ses initiatives d’avancement et de
communication par la création d’un service distinct de
l’avancement et d’un service distinct des communications,
chacun dirigé par un vice-président. Il s’en est suivi des
améliorations importantes au plan de la qualité et de
l’efficacité des efforts de communication et d’avancement
del’ICRA.Grâceàlaréorganisation,l’équipede
l’avancement a pu mettre l’accent sur les campagnes
annuelles et de mobilisation de fonds, et les initiatives de
communication ont été revitalisées. Parmi les résultats
spécifiques, notons un site web complètement renouvelé
offrant plus de contenu pertinent pour les parties
prenantes de l’Institut, ainsi qu’un événement la Prochaine
grande question (mai 2011) qui a réuni des chercheurs clés
de l’Institut, spécialistes de la notion d’« identité », devant
un auditoire de près de 200 personnes.
(e)Objectifsfinanciers
L’Institut a mis au point un nouveau plan stratégique
pour la période 2012-2017 qui englobe quatre buts
stratégiques et un plan financier quinquennal connexe.
L’Institut a réussi à atteindre ses objectifs de financement
annuels pour 2010-2011 et à obtenir le renouvellement
dusoutiendelaprovincedel’Ontarioetdedonateursdu
secteurprivé.Globalement,lefinancementaaugmenté
de 15 pour cent par rapport à l’année dernière et les dons
dusecteurprivéonttotalisé3078746$.
En 2010-2011, la campagne de mobilisation de fonds a
connubeaucoupd’activité.Onarepéréetapprochéde
nombreux donateurs éventuels et, dans bien des cas,
les réponses ont été positives. Les premiers résultats de
cette campagne figureront dans le rapport de rendement
annuel 2011-2012.
Comme il y avait un grand nombre de promesses de dons
pluriannuelles à renouveler, la campagne annuelle a mis
l’accent sur les activités après-don et le renouvellement
des bienfaiteurs de longue date.
6
(a) Faits saillants de la recherche
L’objectif principal des activités de l’ICRA est d’œuvrer
à l’appui de la création de connaissances aux frontières
de la compréhension humaine. En 2010-2011, les douze
programmes de recherche de l’Institut ont mené à des
dizaines de réalisations importantes en recherche –
que nos directeurs de programmes ont retenues. Bien
qu’il ne soit pas facile d’en dresser une liste succincte,
un échantillon fascinant de quatre « faits saillants de
la recherche » illustre les résultats à court terme des
recherches de l’ICRA. Une sélection plus importante de
faits saillants figure au Chapitre 2 du présent rapport.
Une équipe de chercheurs du programme Développement
cérébral et biologique fondé sur l’expérience (DCBE), dirigée
par Marla Sokolowski (Université de Toronto) et Michael
Meaney(UniversitéMcGill),avecleconcoursd’autres
chercheurs, a démontré que les expériences indésirables
tôt dans la vie d’une mère ou pendant la grossesse, en
association avec des variations dans des gènes spécifiques,
peuvent influencer la façon dont celle-ci interagit avec son
nourrisson. L’équipe a découvert que les mères ayant des
antécédents de violence pendant l’enfance et qui portent
une forme particulière du gène du transporteur de la
sérotonine ressentaient moins d’attachement envers leur
nourrissonquelesmèresporteusesdelamêmeforme
du gène, mais qui n’avaient pas d’antécédents de violence
pendant l’enfance ou que les mères portant la forme la
plusprotectricedugène.Onaobtenulemêmerésultat
avec les mamans rates. Cette étude montre à quel point les
travaux importants menés par les membres du programme
DCBE sont utiles pour améliorer notre compréhension
de la façon dont les gènes et l’environnement œuvrent de
concert pour influencer le développement. Cela souligne
aussi comment les expériences pendant la petite enfance
façonnent la santé mentale et physique à l’âge adulte.
Deux membres du programme Institutions,
organisations et croissance, Timothy Besley (London
School of Economics) et Torsten Persson (Université
de Stockholm), ont écrit un ouvrage intitulé Pillars
of Prosperity: The Political Economics of Development
Clusters, publié par Princeton University Press en 2011.
Cet ouvrage présente une façon unifiée de comprendre
la source de l’efficacité d’un état. En particulier, en se
servant des outils de l’économie politique moderne
et en associant la théorie économique à un survol de
données pertinentes, les chercheurs arrivent à expliquer
l’existence de « grappes de développement » – des
lieux qui tendent à associer institutions d’état efficaces,
absence de violence politique et revenus élevés par
habitant. Ils font un rapprochement entre leurs idées et
les piliers de la prospérité identifiés par Adam Smith il
y a 250 ans. Les professeurs Besley et Persson montrent
que les pays ont tendance à jouir des trois piliers de la
prospérité quand y ont évolué des institutions politiques
cohésivesquifontlapromotiond’intérêtscommuns,tout
en garantissant l’offre de biens collectifs. Ils démontrent
aussi – en adéquation avec bien des recherches
historiques – comment les conflits internationaux
peuvent représenter une force pour les états efficaces par
lapromotiond’intérêtscommuns.L’absenced’intérêts
communs ou d’institutions politiques cohésives peut
expliquer l’existence d’états fragiles en proie à la
pauvreté, à la violence et à une faible capacité de l’état.
III. Programmes et recherche
Le portefeuille de recherche de l’ICRA se compose de douze programmes de recherche
dont le mandat est quinquennal et qui comptent en moyenne 25 à 30 chercheurs.
Suivent certains des faits saillants de la recherche et un résumé des autres activités à
l’appui du portefeuille de recherche.
7
Une équipe composée de membres du programme
Matériaux quantiques continue d’améliorer notre
compréhension de la façon dont les matériaux à base d’oxyde
de cuivre, les cuprates, deviennent supraconducteurs
lorsqu’ils sont refroidis à une température critique. Louis
Taillefer (Université de Sherbrooke), Doug Bonn, Walter
Hardy et Ruixing Liang (tous trois de l’Université de la
Colombie-Britannique) et Cyril Proust (Laboratoire National
des Champs Magnétiques Intenses – Toulouse) ont réalisé
une percée importante en 2007 quand ils ont découvert que
les électrons dans un cuprate supraconducteur spécifique,
l’oxyded’yttrium,debaryumetdecuivre(YBCO),subissent
une profonde transformation de leur état métallique quand
ils passent à l’état supraconducteur. Cette année, l’équipe a
découvert que ce phénomène découle de la formation par
les électrons d’un motif ondulatoire de charges d’électrons,
le phénomène appelé « ordre de rayures ». C’est dire
que l’ordre de rayures joue probablement un rôle dans la
maîtrise de la température critique à laquelle survient la
supraconductivité. Ces travaux ont été publiés dans Nature
Communications en 2011.
Le Boursier Alex Haslam (Université d’Exeter) du
programme Interactions sociales, identité et mieux-être
(ISIME), en collaboration avec Catherine Haslam
(Université d’Exeter) et Jolanda Jetten (Université de
Queensland), a terminé une monographie de recherche
intitulée The Social Cure: Identity, Health and Well-Being.
Cet ouvrage découle de travaux antérieurs suggérant que
l’appartenance à des réseaux sociaux rehausse la résilience
aux changements difficiles de la vie. The Social Cure compte
chapitres rédigés par cinq membres du programme
ISIME, et réunit les toutes dernières recherches qui
démontrent comment l’appartenance à un groupe et
les identités sociales connexes déterminent la santé
etlebien-êtredesgens.Onyretrouveunéventailde
perspectives provenant de domaines cliniques, sociaux,
organisationnels et appliqués qui offrent des données
théoriques et empiriques sur ces processus et leurs
conséquences, une approche qui reflète la nature
profondément interdisciplinaire de ce travail. Dans leurs
contributions, les chercheurs présentent une analyse des
principaux enjeux théoriques qui expliquent comment
les identités sociales et les facteurs connexes (comme
le soutien social et le sentiment de communauté)
viennent soutenir le sentiment de soi d’une personne et
contribuent à sa santé physique et mentale. L’ouvrage
énonce aussi des stratégies pratiques aptes à maintenir
etàaméliorerlebien-être,particulièrementauseinde
populations vulnérables.
Un survol plus complet des résultats découlant des
programmes de recherche de l’ICRA figure au Chapitre
2 du présent rapport. Toutefois, ces quatre exemples
soulignent l’efficacité du modèle de recherche de l’ICRA,
qui favorise de profondes collaborations entre des
chercheurs canadiens exceptionnels et le reste du monde.
8
(b) Exploration de nouvelles questions de recherche
L’ICRAentretientunprocessusactifdequêteet
d’exploration de nouvelles « grandes questions » en
faisant appel à diverses formes de rétroaction auprès
des parties intéressées. Au cours de l’exercice 2010-
2011, l’Institut a déployé des efforts en ce sens dans
quatre domaines : Astrobiologie – l’amélioration de notre
compréhension de l’évolution de la vie sur d’autres
planètes dans notre système solaire et autour d’autres
étoiles; Interactions humains-environnement – le rôle qu’ont
joué l’environnement et le climat sur les migrations
humaines dans les derniers 10 000 ans (l’Holocène);
Processus décisionnel cellulaire – les mécanismes utilisés par
les cellules pour décider de l’attribution d’énergie à des
fonctions spécifiques; et Sciences humaines – la nature de
la recherche avancée en sciences humaines et comment
l’ICRA pourrait cerner la question et y apporter son
soutien.
En octobre 2010, l’ICRA a tenu le deuxième atelier sur
l’Astrobiologie. S’y sont réunis les plus grands scientifiques
canadiens et étrangers pour se pencher sur une question
clé : Si la vie existe bel et bien ailleurs, comment faire
pour la découvrir? L’Institut a aussi tenu deux ateliers
sur les Interactions humains-environnement qui a réuni un
groupe exceptionnel de vingt chercheurs pour étudier des
questions importantes relatives à la dissémination des
sociétés de chasseurs-cueilleurs partout sur la planète en
raison de changements biophysiques et climatiques.
Les initiatives relatives au Processus décisionnel cellulaire
et aux Sciences humaines visaient la planification
d’événements de la prochaine année. En ce qui concerne
les Sciences humaines, deux projets sont en élaboration :
Appartenance différente et Au-delà des humains, tous deux
sous la gouverne de scientifiques remarquables. Le projet
Appartenance différente est plus avancé et prévoit la tenue
d’un atelier d’une semaine en août 2012. Réunissant vingt
spécialistes des sciences sociales du Canada et d’ailleurs,
cet atelier se penchera sur les configurations historiques
de la littérature, du droit, de la religion et des arts de la
scène qui mettent en lumière comment les collectivités
multiculturelles arrivent à vivre ensemble.
(c) Mobilisation du savoir et engagement international
En 2010-2011, l’Institut a tenu deux activités
cocommanditées de mobilisation du savoir. La première
a mis en vedette un économiste de l’ICRA, Daniel
Diermeier, de l’Université Northwestern et du programme
Institutions, organisations et croissance, le premier sous-
gouverneur de la Banque du Canada et l’ancien greffier
du Conseil privé à l’occasion d’une discussion sur la façon
dont les organisations réagissent aux crises et les gèrent.
En se fondant sur des événements récents, comme le
déversement d’hydrocarbures dans le golfe du Mexique
de la BP et la crise économique de 2008, les participants
ont mis en exergue les défis que doivent relever les
organisations qui tentent de réagir à de tels événements
dynamiques. En collaboration avec le Hennick Centre
for Law and Society de l’Université York et la Banque de
Montréal, une activité publique en après-midi courue
par un large auditoire a été suivie d’une réunion à
laquelle a participé un groupe choisi de grands dirigeants
d’entreprise.
Qui plus est, l’ICRA a tenu une activité de mobilisation
dusavoiràOttawa,enpartenariataveclaSociétéroyaledu
Canada qui a réuni Clyde Hertzman, épidémiologiste, et
des décideurs d’organismes de santé et de services sociaux
dans le cadre d’une discussion informelle. Membre du
programme Développement cérébral et biologique fondé sur
l’expérience, le professeur Hertzman a présenté un résumé
des plus récentes recherches sur l’incidence du soutien à
la petite enfance sur la santé et la prospérité au long cours.
L’Institut a continué à solidifier son engagement
international par le truchement de nombreuses initiatives,
comme la cocommandite d’un atelier en mai 2011 sur
le développement de matériaux avancés réunissant
des chercheurs japonais de pointe et des membres du
programme Matériaux quantiquesàVancouver.Ona
effectué des missions dans de grandes institutions de
recherche au Japon et à Singapour dans le but de repérer
d’autres occasions de collaborations internationales au
long cours. En cours d’exercice, plus de 80 chercheurs
internationaux ont été invités à participer à des réunions
de programmes de l’ICRA. Quarante-quatre pour cent des
membres et des conseillers des programmes de l’ICRA
viennent de l’étranger.
9
(d) Composition des programmes et nominations
En plus des initiatives mentionnées ci-dessus, l’ICRA
a continué à catalyser et à favoriser la collaboration et
la création de nouvelles connaissances au sein de ses
principaux programmes de recherche novateurs. Dans la
dernière année, 323 chercheurs du Canada et du monde
ont participé aux programmes de l’ICRA, et 61 éminents
chercheurs ont fait partie des comités consultatifs.
En 2010-2011, l’ICRA a continué à mettre l’accent sur ses
objectifs primordiaux : adhésion aux normes les plus
élevées en matière d’excellence en recherche, création de
compétences interdisciplinaires en recherche au Canada
et facilitation des interactions et des collaborations entre
chercheurs. Voici quelques faits saillants :
• Nouveaux membres de programmes et membres
sortants : L’ICRA a nommé seize nouveaux membres
de divers domaines dans six programmes de recherche
et sept Boursiers juniors, à l’Académie des Boursiers
juniors, ce qui donne au total vingt-trois nouveaux
membres. Parmi les membres nommés en 2010-2011,
52 pour cent étaient basés au Canada et 48 pour cent, à
l’étranger.Grâceàdescontributionsfinancièresetàdes
offres de participation aux programmes, l’ICRA a aussi
aidé des universités canadiennes à embaucher comme
professeurs deux nouveaux chercheurs des États-
Unis, et à en maintenir un autre en poste au Canada.
Finalement, vingt-cinq chercheurs n’ont pas obtenu de
renouvellement de leur mandat à titre de membres de
l’ICRA, dont huit Boursiers juniors qui ont conclu leur
mandat assorti d’un financement.
• Nouveaux conseillers de programmes et conseillers
sortants : L’ICRA a nommé deux chercheurs distingués
au poste de membre d’un comité consultatif et aucun
conseiller n’a quitté ce poste. Ces comités consultatifs
contribuent à la surveillance et au maintien de
l’excellence des orientations intellectuelles et de la
composition de chaque programme.
• Promotions de membres de programme : Deux
membres ont été promus, passant de la position
d’Associé ou de Boursier junior à celle de Chercheur.
Les Chercheurs sont de jeunes scientifiques très
prometteurs qui en sont généralement à leur
premier poste menant à la titularisation, soit celui
de professeur adjoint, qui pourraient devenir des
chercheurs exceptionnels et dont le travail se révèle
pertinent pour un programme de l’ICRA; une étroite
association avec le programme pourrait contribuer à
leur développement intellectuel.
• Réunions de programme et ateliers cocommandités :
L’ICRA a organisé vingt-quatre réunions de
programmes, y compris une réunion de l’Académie
des boursiers juniors; et a cocommandité trois
ateliers thématiques qui ont donné encore d’autres
occasions aux chercheurs d’interagir au sein de
groupes principalement interdisciplinaires.
• Écoles d’étudiants de programmes : L’ICRA a
financé en totalité trois écoles d’été organisées
par des étudiants. Deux écoles ont mis l’accent
sur les Matériaux quantiques et le Calcul neuronal
et la perception adaptative et la troisième a réuni
des étudiants des programmes Nanoélectronique,
Informatique quantique et Matériaux quantiques. En
outre, l’Institut a cocommandité cinq autres écoles
d’été en Astrobiologie et en Informatique quantique.
Lesécolesd’étécontinuentàêtrel’undesmoyens
par lesquels l’ICRA offre un soutien direct aux
chercheurs en début de carrière.
10
(a) Résultats de la collecte de fonds
En 2010-2011, l’ICRA qui s’était donné un objectif de
2,7 millions de dollars a réuni 2 591 746,45 dollars
(n’incluant pas les dons issus de la campagne de
mobilisation de fonds) provenant de 216 donateurs
du secteur privé. Cela représente une diminution de
2,9 pour cent des revenus et de 9,6 pour cent du nombre
de donateurs comparativement à l’exercice précédent.
En 2010-2011, en incluant les dons issus de la campagne
de mobilisation de fonds, l’ICRA a réuni au total
3 078 746,45 dollars provenant de 218 donateurs.
Cela représente une augmentation de 15 pour cent des
revenus et une diminution de 8,8 pour cent du nombre
de donateurs comparativement à l’exercice précédent.
Le soutien financier du secteur public émanant du
gouvernementduCanadaetdesprovincesdel’Ontario,
de l’Alberta et de la Colombie-Britannique a totalisé
9,6 millions de dollars.
L’ICRA a continué à demander un premier don aux
participants aux événements. Les messages associés aux
collectes de fonds ont mis l’accent sur la valeur qu’ajoute
l’ICRA à la communauté de recherche canadienne et à
l’économie du savoir du pays. Parmi les activités relatives
aux services après-don, notons : envoi de deux lettres de
remerciement par année de la part des chercheurs, envoi
à certains donateurs d’exemplaires d’ouvrages réalisés
par des membres ou des directeurs de programmes,
communication de mises à jour sur les recherches
menées par des programmes pertinents, invitation à des
événements mettant en vedette des chercheurs de classe
mondiale et organisation de rencontres personnelles.
(b) Campagne de mobilisation de fonds et de dotation
Onaélaboréetpeaufinéunestratégieetunplande
campagne, ainsi qu’un modèle financier à l’appui de
la stratégie de mobilisation de fonds. Le travail avec le
président de campagne et le comité de campagne s’est
poursuivi.
Des réunions initiales visant l’entretien des liens et la
sollicitation ont eu lieu avec de nouveaux donateurs
éventuels. Les initiatives d’entretien des liens se sont
maintenues avec des membres de la « famille de
l’ICRA » pour mettre à l’essai la stratégie de la campagne
et poursuivre le processus d’examen des donateurs
éventuels en vue de déterminer les plus prometteurs et
recueillir des renseignements supplémentaires.
Ces initiatives ont suscité des promesses de don totalisant
4045000$.Decespromesses,487000$endonsont
été reçus.
Dans le cadre de réunions permanentes, on a élaboré et
mis à l’essai quatre priorités pour la campagne. Les voici :
• LeFonds–Chefsdefiledel’Institutviseàsoutenir
le conseil d’administration de l’ICRA dans ses
recherches sur de grandes questions d’importance
mondiale.
• LeFonds–Directiondelarechercheviseàsoutenir
et à faire croître la mine d’intellectuels visionnaires
d’enverguremondialeàlatêtedesprogrammesde
recherche de l’ICRA.
• LeFonds–AcadémiedesBoursiersjuniorsviseà
garantir la capacité de l’Institut à trouver, aider et
favoriser les futurs chefs de file de la recherche au
Canada.
• LeFonds–Explorationsviseàappuyerlesefforts
del’Institutdanslaquêtedenouveauxdomainesde
recherche importants qui transformeront les champs
d’études.
IV. Avancement
11
En septembre 2010, on a scindé en deux le service de
l’avancement et des communications pour mieux aiguiller
les ressources de l’Institut à l’appui de sa mission.
Avec le concours du comité de l’avancement et des
communications du conseil d’administration, on a
lancé un projet visant l’élaboration d’une stratégie de
communication qui a permis d’identifier les auditoires
cibles prioritaires de l’ICRA. Ce travail nous a aidés à
comprendre ce qui motive différentes communautés à
participer à l’ICRA. En outre, l’Institut a mis au point
des plans de rayonnement pour accroître la notoriété
de l’Institut et susciter l’engagement à long terme et
le soutien à l’égard de la mission et de la vision de
l’Institut. Suivent quelques faits saillants des activités de
rayonnement menées en 2010-2011.
(a) www.icra.ca
L’Institut a renouvelé sa présence médiatique numérique
grâce à un nouveau site web qui incarne les valeurs
fondamentales de l’ICRA : excellence, ouverture,
imputabilitéetfiertéd’êtrecanadiendontlerayonnement
est international.
Lancé en juin 2011, le nouveau site web jouit d’une
navigation améliorée, de plus grandes fonctionnalités
et d’un contenu plus dynamique. Afin de créer une
expérience en ligne plus conviviale et riche pour les
bienfaiteurs et les chercheurs de l’ICRA, on y présente de
nouvelles anecdotes sur les recherches de l’ICRA, des faits
saillants sur tous les programmes de recherche, ainsi que
des photos et graphiques interactifs.
(b) Prochaine grande question : Quiêtes-vous?
Qui plus est, l’ICRA a interpellé les Canadiens par
l’entremise d’un projet de communication d’envergure qui
a exploré la nature de l’identité et son importance pour la
société. Mettant en vedette le travail de trois chercheurs
de l’ICRA issus de deux programmes différents, cette
initiative a lancé un dialogue entre les chercheurs et la
communauté de l’ICRA par le truchement de documents
de l’Institut (le numéro de printemps de la revue Reach
et des lettres de donateurs), des médias sociaux (envois
électroniques, Twitter, Facebook) et d’une activité tenue à
Toronto en mai 2011.
(c) Nouvelles de l’Institut
Cette année, nous avons eu de nombreuses occasions de
parler du leadership, des donateurs et des réalisations de
l’Institut.
En décembre 2010, on a distribué le rapport annuel de
l’Institut, intitulé l’édition Générations. L’Institut a aussi
annoncé la décision de Chaviva Hošek, présidente et chef
de la direction de quitter son poste en juin 2012, après dix
années à la barre. Il s’en est suivi la nomination de David
Dodge à la présidence du conseil d’administration.
Onabeaucoupparlédesréalisationsdeschercheursde
l’ICRA dans des médias canadiens et internationaux.
L’Institut a souligné ces réussites sur son site web et dans
des messages sur Twitter et Facebook.
Tout au long de l’année, l’Institut a manifesté sa gratitude
pour le soutien qu’il a reçu de personnes exceptionnelles,
de fondations, de sociétés, du gouvernement du Canada
et des gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-
Britanniqueetdel’Ontariodanstoutessespublications
imprimées et en ligne, sur son site web, sur des affiches
et dans le cadre d’allocution de conférenciers à divers
événements.
V. Communications
12
(a) Survol des résultats
Produits
Les produits de l’ICRA au cours de l’exercice ont totalisé
13,5 millions de dollars répartis comme suit : 2,6 millions
de dollars du secteur privé (19 %), 9,6 millions de dollars
de quatre gouvernements (71 %), 0,5 million de dollars de la
campagne de mobilisation de fonds (4 %) et 0,8 million de
dollars en revenu de placements (6 %). Les revenus d’origine
gouvernementale découlent de trois ententes de financement
négociées antérieurement et du renouvellement d’une
ententedefinancementaveclaprovincedel’Ontario,àdes
conditions similaires à celles des ententes antérieures.
En 2010-2011, les produits de l’ICRA ont baissé de
façon nominale par rapport à un total des produits de
13,6 millions de dollars en 2009-2010, principalement
en raison de changements anticipés dans les ententes
de financement provinciales. Les apports du secteur
privé pour la campagne annuelle ont baissé en raison
de changements dans les modes de dons de grands
donateurs, alors que la campagne de mobilisation de
fonds a généré des produits de 0,5 million de dollars.
VI. Finances, administration et gouvernance
PRODUITS(EN MILLIERS DE DOLLARS) : 2010-2011 2009-2010
réel budget réel
Secteur privé 2 592 2 650 2 670
Gouvernement 9600 9600 11555
Commandites - - 206
Campagne de mobilisation de fonds 487 - -
Placements et autres 799 875 (782)
13 478 13 125 13 649
13
Charges
Les charges de l’ICRA ont totalisé 16,6 millions de dollars
par rapport à 15,7 millions de dollars au cours de l’exercice
précédent; cette augmentation est largement attribuable
au service des programmes et de la recherche. Les
dépenses directes associées aux programmes ont totalisé
10,7 millions de dollars pour les douze programmes
de recherche de l’ICRA et l’Académie des Boursiers
juniors. D’autres initiatives de programmes, y compris la
mobilisation du savoir, la portée internationale, ainsi que
les dépenses indirectes associées aux programmes font
augmenter les charges totales associées aux programmes
à 13,4 millions de dollars, ou 81 % des charges réelles de
l’ICRA. Il s’agit d’une augmentation de 0,9 million de
dollars par rapport à l’exercice précédent, attribuable avant
tout à des activités accrues au sein des programmes, y
compris l’Académie des Boursiers juniors.
Les charges non liées aux programmes ont totalisé
3,1 millions de dollars ou 19 % des charges réelles, une
diminution nominale par rapport à l’exercice précédent.
Bien que les dépenses récurrentes sous les rubriques de
l’avancement, des communications, et de la gouvernance
et de l’administration ont augmenté de 0,3 million
de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison
d’activités accrues, cela a été contrebalancé par une
réduction des dépenses non récurrentes associées à
l’évaluation indépendante (0,16 million de dollars) et à la
série Prochaine grande question (0,26 million de dollars)
engagées en 2009-2010.
CHARGES(EN MILLIERS DE DOLLARS) : 2010-2011 2009-2010
réel budget réel
Programmes - directes 10 741 10 970 9 938
Programmes - soutien 2 690 2 870 2 604
13 431 13 840 12 542
Non liées aux programmes 3 129 3 485 2 780
Évaluation indépendante 1 - 158
Prochaine grande question 1 - 258
16 562 17 325 15 738
Bilan
L’ICRA a terminé l’exercice avec un bilan solide. L’encaisse
et les placements ont totalisé environ 27 millions de dollars,
et se composent de la trésorerie (4,1 millions de dollars), de
portefeuilles obligataires (15,2 millions de dollars) et d’un
portefeuille d’actions (7,4 millions de dollars).
L’actif net de 24,3 millions de dollars a diminué par
rapport à l’exercice précédent en raison d’un déficit
d’exploitation prévu de 3,1 millions de dollars.
14
(b)Gouvernance
En 2010-2011, l’ICRA comptait vingt et un administrateurs.
Le renouvellement du conseil d’administration de l’ICRA
s’est poursuivi cette année avec la nomination de deux
nouveaux membres. Au 30 juin 2011, le conseil de l’ICRA
comptaitcinqadministratrices,quatremembresdel’Ouest
du Canada et deux membres internationaux (États-Unis
et Royaume-Uni). Les autres membres proviennent du
Centre du Canada. Les membres du conseil siègent à l’un
des quatre comités du conseil, soit : gouvernance, audit et
finances, placements, et avancement et communications.
L’Annexe I présente la liste des membres du conseil
d’administration pour 2010-2011.
(c) Administration : embauche, dotation en personnel, technologie de l’information
Au début de l’exercice, l’effectif était de 25 avec six postes
vacants. En cours d’exercice, on a pourvu cinq des six
positions et il y a eu quatre autres embauches en raison de
départ à la retraite et du roulement de personnel. Au 30
juin 2011, l’effectif était de 33 (30,8 ETP), par rapport à 31
(29,2 ETP), au cours de l’exercice précédent.
En 2010-2011, l’ICRA a entrepris un exercice de vérification
de l’efficacité organisationnelle afin d’éclaircir les rôles et
les responsabilités au sein de l’organisation. Nous avons
revu le mandat de tous les comités; leur composition a
aussi été révisée pour refléter la structure organisationnelle
mise à jour.
Au cours de l’exercice, nous avons procédé à l’examen des
exigences relatives aux utilisateurs de tous les rapports
comptables et avons mis à jour le logiciel comptable en
conséquence. En outre, nous avons étudié les exigences
relatives au site web public et modifié par la suite le
mode de gestion du site web : auparavant géré par un
fournisseur externe, le site est maintenant géré à l’interne.
(d) Audit de la conformité
Au cours de l’exercice, l’ICRA a fait l’objet d’un audit
de conformité réalisé par le cabinet Marcil Lavallée.
Les résultats d’ensemble concernant l’exercice
2009-2010 sont positifs et confirment que l’Institut
canadien de recherches avancées se conforme à tous
les aspects significatifs de l’accord de financement
entre l’ICRA et Industrie Canada. L’auditeur a émis
quatre recommandations. La direction a réagi à ces
recommandations, et amorcé la mise en place des
mesures pertinentes dès juin 2011.
15
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
L’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) est
un organisme privé sans but lucratif qui se consacre
à la création de connaissances aux frontières de notre
compréhension du monde, à l’accroissement de la capacité
de recherche canadienne dans des domaines d’importance
pour le pays et au renforcement du milieu canadien de
la recherche par la promotion de l’excellence et par le
travail en collaboration avec la communauté de recherche
internationale.
Fondé en 1982 et doté d’un modèle de recherche collaboratif
novateur, l’ICRA s’est taillé une réputation prestigieuse
dans la création d’équipes de recherche interdisciplinaires
d’envergure internationale qui transforment les champs
d’études par la recherche et l’étude de questions de
recherche d’importance mondiale. La feuille de route de
l’Institut dans la création de connaissances de pointe, dans
l’avancement des chefs de file de la recherche au Canada et
dans la stimulation de l’innovation intensifie la compétitivité
du pays et vient appuyer les institutions et les infrastructures
de la recherche au Canada.
I. Introduction à l’ICRA
Ce rapport présente un sommaire des activités et
réalisations de l’ICRA du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011
(exercice 2010-2011). Il souligne les progrès réalisés
quant à l’atteinte des cinq grands buts et des objectifs
quinquennaux connexes énoncés dans le plan stratégique
2007-2012 de l’Institut, relativement à un programme
de mise en œuvre spécifique élaboré pour 2010-2011. Le
rapport examine aussi les résultats du plan institutionnel
annuel de l’Institut pour la période.
Le rapport présente les réalisations enregistrées au cours
de l’exercice dans une série de chapitres qui correspondent
aux activités principales de l’ICRA : Programmes et recherche,
Avancement, Communications, et Finances, gouvernance
et administration. Un autre chapitre présente le plan
institutionnel 2011-2012 de l’ICRA et un résumé des cinq
grands buts de l’organisation, les objectifs connexes et le
plandemiseenœuvrepourcettemêmepériode.Ledernier
chapitre présente les annexes auxquelles on fait référence
dans le présent rapport.
II. Plan du Rapport de rendement annuel
16
(a)Objectifsderecherche
Pour garantir l’excellence de ses programmes, l’ICRA
réalise tous les cinq ans un examen par les pairs de ses
programmes; le travail de ses membres est étudié par
un groupe de chercheurs de renommée internationale.
En 2010-2011, l’ICRA a mené un examen par les pairs de
trois programmes : Réseaux génétiques, Interactions sociales,
identité et mieux-être et Biodiversité microbienne intégrée.
L’examen de Réseaux génétiques et Interactions sociales, identité
et mieux-être a révélé que ces programmes positionnent
le Canada au premier plan de la recherche dans ces
domaines. Subséquemment, le conseil d’administration
les a renouvelés, suivant les recommandations du conseil
de recherches de l’Institut. Les résultats de l’examen du
programme Biodiversité microbienne intégrée, tenu à la fin
juin 2011, seront connus l’an prochain. À l’automne 2011,
l’ICRA prévoit l’examen de deux autres programmes :
Cosmologie et gravité et Sociétés réussies.
Onplanifie un exercice de planification prévisionnel
relativement au portefeuille de recherche en physique
quantique de l’ICRA qui se compose des programmes
Matériaux quantiques, Informatique quantique et
Nanoélectronique. En 2010-2011, on a tenu un institut d’hiver
en physique quantique dans le cadre duquel les membres
des trois programmes et des invités ont exploré plusieurs
questionsd’intérêtenrechercheoùilyachevauchement.
Au printemps 2012, les trois programmes de physique
quantique feront l’objet d’un examen par les pairs réalisé
par des comités d’examen distincts, conformément aux
méthodes et critères rigoureux de l’ICRA. Un quatrième
comité d’examen international distingué, composé de
représentants de tous les grands domaines de la physique
quantique, aura ensuite pour tâche de fournir une
perspective de haut niveau et un relevé global des activités
dans l’ensemble du domaine en identifiant les principaux
problèmesfondamentauxirrésolusd’intérêtpourla
prochaine décennie. À la fin de ce processus, l’ICRA aura
en main des évaluations indépendantes sur la qualité de
ses programmes actuels en physique quantique et une
évaluation plus large de l’incidence éventuelle de cet
effort dans les cinq à dix prochaines années.
L’ICRA travaille aussi à l’élaboration d’un plan
stratégique visant la mise en place d’un mécanisme plus
cohérent de mobilisation du savoir. Au cours de l’année,
l’Institut a réalisé plusieurs activités de mobilisation du
savoir et élaboré un cadre et une stratégie de mise en
œuvre de la mobilisation du savoir dont le lancement est
prévu en 2011-2012.
L’Institut a poursuivi ses explorations de nouveaux
domaines de recherche par l’organisation d’un atelier en
Astrobiologie, de deux ateliers sur les Interactions humains-
environnement et de plusieurs rencontres de planification
d’ateliers relatifs à son initiative en sciences humaines,
Appartenance différente.
L’ICRA a continué à renforcer son engagement
international. La portion des chercheurs membres
des programmes de l’ICRA provenant d’institutions
internationales dépasse toujours les 40 pour cent, et
l’Institut a organisé des réunions de programme au
Royaume-Uni, en Italie et aux États-Unis. Les dirigeants
de l’ICRA ont tissé des liens avec des établissements
de recherche en Israël, au Japon et à Singapour, et ont
cerné certains mécanismes de renforcement possible de
l’engagement de l’ICRA auprès des meilleurs chercheurs
de ces pays.
III. Priorités et objectifs stratégiques 2010-2011
Le tableau à la page suivante présente un résumé des buts et objectifs stratégiques de
l’ICRA pour la période 2007-2012 et le plan de mise en œuvre pour l’exercice 2010-2011.
Dans cette section, nous réunissons les résultats clés qui ont marqué l’atteinte de nos
objectifs pour l’exercice. Ces résultats et d’autres sont présentés plus en détail dans les
autres chapitres du présent rapport.
17
BUTS 2007-2012 OBJECTIFS 2007-2012 OBJECTIFS 2010-2011
RECHERCHEÉlargir et rehausser les recherches de l’ICRA: mettre au point des
programmes, enrichir et accroître la portée
internationale, développer le modèle de recherche
• Deuxàtroisnouveauxprogrammesd’ici2011-2012,ciblerles sciences sociales et humaines (processus de recherche en cours)
• Examenexterneparlespairsdediversprogrammes :troisen 2007-2008; deux en 2008-2009; deux en 2009-2010; trois en 2010-2011
• Accroîtrelaparticipationdeschercheursinternationauxde5 % d’ici 2008-2009 et de 5 % d’ici 2010-2011
• Rehausseretélargirlemodèle2010• Introduireletransfertdesconnaissancesen2007-2008;
élargir en 2008-2010; obtenir trois à cinq résultats importants en 2009-2012
• Examenexternedesrecherchesdel’ICRAen2011
• Réaliserlesexamensdeprogrammes:Cosmologie, BMI, RG, ISIME.
• Peaufineretmettreenœuvre,defaçongénérale,la stratégie de transfert des connaissances.
• Poursuivrelesrecherchessurdenouveauxdomaines (2-3).
• Élargirlaparticipationinternationale.• Procéderàunexamendesrecherchesde
l’ICRA en sciences quantiques et tirer profit de ces résultats pour comprendre comment au mieux appuyer l’engagement de l’ICRA dans ce domaine important, et comment mener un examen plus large des recherches de l’ICRA.
JEUNES CHERCHEURSAppuyer et célébrer
les jeunes chercheurs talentueux, et accroître leur capacité, particulièrement
au Canada
• Lancerleprogrammedesjeuneschercheursen2008;stabiliser le nombre de jeunes chercheurs à 30 d’ici 2010
• Lancerl’Académievirtuelleinternationale/nationaledesjeunes chercheurs en 2009-2010
• Fairelesuividesmembresdel’Académiedesjeuneschercheurs (carrière, base de données, etc.) à partir de 2009-2010
• Faireconnaîtrelargementlesjeuneschercheursau sein de la communauté nationale et internationale de la recherche.
• Maintenirlenombredejeuneschercheurs(Boursiers juniors) à 24 en 2010-2011 et 2011-2012.
• Mettreenœuvreunnouveausystèmederémunération et de demande, tel qu’il a été approuvé par le conseil en février 2010.
POSITIONNEMENTPositionner l’ICRA de sorte
à avantager le Canada au sein de la communauté de recherche internationale
• Déterminerlepositionnementpourl’annéedebase2008;faire un suivi semestriel et intervenir en 2010 et en 2012
• Réaliserdeseffortsannuelsimportantsdevulgarisationde2008 à 2012
• Explorerleconceptdeprojetsetdedocumentsdistinctifsen 2008
• Élargirlesrelationsnationalesetinternationales;cinqinstitutions de plus en 2008-2009 et cinq autres en 2009-2010
• Obtenirdixmentionssignificativesdansdespublications importantes de la presse scientifique et des gouvernements, et dans les informations destinées au public diffusées par les médias public
• Fairelesuividesrésultatsdesactivitésdepositionnement et agir en conséquence.
• Regrouperlesrésultatsdesrecherchesmenéesen Inde, en Chine et en Europe, en mettant l’accent sur le renforcement de nouveaux liens avec des établissements clés.
ORGANISATIONDévelopper l’organisation ICRA 2012 : compétences,
capacité et portée internationale
• Élaborerunplanorganisationnelen2007-2008àl’appuide la stratégie de l’ICRA; réaliser une évaluation externe en 2010
• Embaucherdesmembresclésdeladirectionen2008-2009; cibler 30 ETP pour 2008 à 2012
• Accroîtrelacapacitédesrelationsaveclegouvernementetle secteur public en 2008-2009
• Mettreaupointunplanderelèveen2010-2011• Renforcerlaperspectiveetlaportéeinternationale:conseil
d’administration et conseil de recherches
• Garantirlamiseenplacedesplansderelèvepour 2010-2011.
• Mettreenœuvreleplanderenouvellementdel’organisation et gérer le mouvement des effectifs prévu pour 2011-2012.
• Commencerl’élaborationduplanstratégique2012-2017.
• Poursuivrelaquêtedemembresduconseild’administration et du conseil de recherches au plan international.
FINANCEMENTÉtablir un financement stable et équilibré apte à maintenir la croissance
• Fairepasserlaproportiondesrevenuspublics:revenusprivés de 80 : 20 en 2007-2008 à 70 : 30 en 2011-2012
• Planifierlesrenouvellementsdufinancementgouvernemental en 2009, 2010, 2011 et 2012
• Obtenirdesfondsdecapitalde15millionsdedollarsen2009-2010 et de 40 à 50 millions de dollars en 2011-2012
• Lesfondsdecapitaldevrontreprésenter10%desrevenusannuels d’ici 2012
• Analyserlespossibilitésderevenusinternationauxd’ici2011
• Élaborerunplandefinancementquinquennal2012-2017, fondé sur le niveau de financement privé obtenu et l’état du soutien gouvernemental. • Ontario,renouvellement–2M$• Québec,proposition–500000$• Campagnedemobilisationdefonds–
6,65M$sur90M$• Prévoirdesfraisd’exploitation2012-2017de
l’ordrede16M$-20M$.• Élargirlesoutien.Agirenfonctiondel’évaluation
des possibilités de financement au plan international.
Plan stratégique et objectifs 2010-2011 de l’ICRA
18
(b)Objectifsrelatifsauxjeuneschercheurs
La grande priorité de l’ICRA à l’appui des chercheurs
en début de carrière est le développement de l’Académie
des Boursiers juniors. L’Académie a presque atteint son
plein rendement d’environ 24 chercheurs exceptionnels
en début de carrière et a lancé une nouvelle application
de demande en ligne qui a simplifié le processus de
sélection et d’entrevue des candidats retenus.
(c)Objectifsrelatifsaupositionnement
En 2010-2011, l’Institut a fait le suivi de plusieurs de ses
initiatives internationales. Des membres de l’Institut
de physique de l’Académie des sciences de la Chine
ont participé à des réunions à l’automne 2010, et un
groupe de chercheurs japonais spécialistes des matériaux
avancés a collaboré avec le programme Matériaux
quantiques à l’organisation d’un atelier tenu à Vancouver,
au printemps 2011.
(d)Objectifsinstitutionnels
L’Institut a réorganisé ses initiatives d’avancement
et de communication par la création d’un service
distinct de l’avancement et d’un service distinct des
communications, chacun dirigé par un vice-président. Il
s’en est suivi des améliorations importantes au plan de
la qualité et de l’efficacité des efforts de communication
etd’avancementdel’ICRA.Grâceàlaréorganisation,
l’équipe de l’avancement a pu mettre l’accent sur les
campagnes annuelles et de mobilisation de fonds, et
les initiatives de communication ont été revitalisées.
Parmi les résultats spécifiques, notons un site web
complètement renouvelé offrant plus de contenu
pertinent pour les parties prenantes de l’Institut, ainsi
qu’un événement la Prochaine grande question (mai 2011)
qui a réuni des chercheurs clés de l’Institut, spécialistes
de la notion d’« identité », devant un auditoire de près de
200 personnes.
(e)Objectifsfinanciers
L’Institut a mis au point un nouveau plan stratégique pour
la période 2012-2017 qui englobe quatre buts stratégiques
et un plan financier quinquennal connexe. L’Institut a
réussi à atteindre ses objectifs de financement annuels
pour 2010-2011 et à obtenir le renouvellement du soutien
delaprovincedel’Ontarioetdedonateursdusecteur
privé.Globalement,lefinancementaaugmentéde15pour
cent par rapport à l’année dernière et les dons du secteur
privéonttotalisé3078746$.
En 2010-2011, la campagne de mobilisation de fonds a
connubeaucoupd’activité.Onarepéréetapprochéde
nombreux donateurs éventuels et, dans bien des cas,
les réponses ont été positives. Les premiers résultats de
cette campagne figureront dans le rapport de rendement
annuel 2011-2012.
Comme il y avait un grand nombre de promesses de dons
pluriannuelles à renouveler, la campagne annuelle a mis
l’accent sur les activités après-don et le renouvellement des
bienfaiteurs de longue date.
19
Le portefeuille de recherche actuel de l’ICRA met l’accent
sur douze programmes de recherches qui réunissent
des chercheurs issus de domaines différents dans des
combinaisons inhabituelles et inattendues. La nature au
long cours des programmes (cinq ans) donne à ces groupes
d’experts diversifiés le temps nécessaire pour apprendre le
« langage » disciplinaire des uns et des autres et découvrir
comment intégrer leurs méthodes de recherche et leurs
domaines phares pour combler les lacunes du savoir sur
des enjeux larges et complexes.
La section suivante présente les douze programmes,
leursobjectifsetleuréventaild’expertise.Onfaitaussi
mention des nouveaux domaines couverts par les
programmes et des nominations dans des domaines
existants.
CHAPITRE 2 : PROGRAMMES ET RECHERCHE
I. Introduction
L’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) est une organisation privée sans but lucratif
qui se consacre à la création de connaissances aux frontières de notre compréhension du monde,
au rehaussement de la capacité de recherche canadienne dans des domaines d’importance pour
le pays et au renforcement du milieu de la recherche au Canada par la promotion de l’excellence
et du rayonnement auprès de la communauté internationale de la recherche.
20
B I OD I V E R S I T É M I C RO B I E NN EI N T É G R É E
Explore le vaste univers microbien qui entoure
et infiltre la vie humaine. Les membres du
programme transforment notre compréhension
de la biodiversité et changent nos approches
à la médecine et à la santé, à la durabilité
environnementale et à la biologie évolutive
elle-même.
Parmi les domaines représentés, notons :
bioinformatique, génomique microbienne comparée,
micropaléontologie, évolution moléculaire, protistologie,
virologie.
CA L CU L N EURONA L E T
P E R C E P T I ON A D A P TAT I V E
Vise à résoudre le mystère du mécanisme cérébral
responsable de la conversion de stimulations
sensorielles en information et à recréer le
mécanisme d’apprentissage humain dans un
ordinateur.
Parmi les domaines représentés, notons : biologie,
informatique, génie électronique, neurosciences,
ophtalmologie, physique, physiologie, psychologie,
statistiques.
• En2010-2011,leprogrammeaenrichisonéventail
d’expertise en neuroscience, en informatique et en
statistiques grâce à sept nouvelles nominations.
CO SMO LOG I E E T G R AV I T É
Tente de retracer l’historique complet de la
structure et de l’évolution de tout l’Univers,
des premiers moments de son existence à sa
destinée ultime.
Parmi les domaines représentés, notons : cosmologie
physique (théorique, expérimentale et d’observation),
astrophysique des hautes énergies (théorique et
d’observation), relativité numérique, astrophysique des
particules, théorie des cordes.
D É V E L O P P EM EN T C É R É B R A LE T B I O L OG I QU E F OND É S U RL’ E X P É R I E N C E
Explore la question fondamentale suivante :
Comment les expériences sociales influencent-
elles la biologie du développement et
contribuent-elles à déterminer les premières
trajectoires du développement et de la santé tout
au long de la vie?
Parmi les domaines représentés, notons : anthropologie
biologique, pédiatrie du développement, psychobiologie
du développement, psychologie du développement,
neuroscience comportementale, développementale
et moléculaire, épidémiologie, épigénétique,
neurogénétique, primatologie, statistique.
• Lanominationd’unnouvelAssociéen2010-
2011 procure une expertise complémentaire en
neurogénétique du développement.
21
É VO LU T I ON DU S Y S T ÈM ET E R R E S T R E
Aumomentoùleréchauffementclimatique
assombrit les pensées de bien des gens, le
programme présente un portrait plus global
de la façon dont notre monde a évolué au fil de
centaines de millions d’années.
Parmi les domaines représentés, notons : géochimie,
biogéochimie, géochronologie, géodynamique,
géophysique, glaciologie, océanographie, paléobiologie,
paléoclimatologie, paléogéographie, paléoocéanographie,
sciences planétaires.
I N F O RMAT I QU E QUAN T I QU E
Regroupe des informaticiens et des physiciens
en vue d’exploiter les propriétés étranges et
fascinantesdel’universquantique–làoù
le simple fait d’observer un objet en change
la nature – dans l’objectif de fabriquer des
ordinateurs quantiques.
Parmi les domaines représentés, notons : informatique,
mathématiques, physique quantique (théorique et
expérimentale).
• Grâceàdeuxnominationsencoursd’exercice,
le programme jouit d’une nouvelle expertise
en génie quantique et a rehaussé ses forces en
mathématiques.
I N S T I T U T I ON S , O RGAN I S AT I ON SE T C RO I S S ANC E
Pour tenter de comprendre pourquoi certains
pays sont riches et d’autres pauvres, le
programme mise sur une approche intégrée
et examine l’effet de nombreux types
d’établissements et d’organisations sur la
croissance économique.
Parmi les domaines représentés, notons : économie,
histoire, sciences politiques.
• Grâceàtroisnouvellesnominationsen2010-2011,
le programme jouit d’une nouvelle expertise en
économie comportementale et en psychologie, et
a rehaussé ses forces en économie politique.
I N T E R A C T I ON S S O C I A L E S ,I D E N T I T É E T M I E U X - Ê T R E
Repose sur trois piliers éponymes de la
recherche. Au plan historique, la recherche sur
l’identité fut avant tout théorique et la recherche
sur le mieux-être, avant tout empirique. La
recherche sur les interactions sociales vient faire
le pont entre les deux, influençant à la fois
l’identitéetlemieux-être.
Parmi les domaines représentés, notons : économie,
politique publique, psychologie sociale, sociologie.
22
M A T É R I A U X Q U A N T I Q U E S
Invente et explore des matériaux dont
les propriétés électroniques novatrices et
inhabituelles, comme la supraconductivité,
pourraient révolutionner la technologie.
Parmi les domaines représentés, notons : physique
de la matière condensée (théorique et expérimentale),
synthèse des matériaux.
• Lanominationd’unnouvelAssociévientajouter
aux forces du programme en synthèse des
matériaux.
NANO É L E C T RON I QU E
Vise à comprendre et à exploiter la puissance
des matériaux à l’échelle nanométrique (un
milliardième de mètre). Ces travaux pourraient
mener à la fabrication de circuits informatiques
considérablement plus petits que ceux des
micropuces d’aujourd’hui.
Parmi les domaines représentés, notons : biochimie,
chimie physique, biophysique, physique de la matière
condensée (théorique et expérimentale), physique
mésoscopique théorique, photonique, spintronique,
électronique moléculaire, bionanoélectronique.
• En2010-2011,leprogrammeaenrichison
éventail d’expertise en physique de la matière
condensée expérimentale.
R É S E AUX G É N É T I QU E S
Se consacre à la découverte des mécanismes
d’interactions génétiques. Ces recherches
pourraient mener à l’identification des causes de
nombreuses maladies génétiques complexes et à
de nouveaux traitements et mesures préventives.
Parmi les domaines représentés, notons : génomique
fonctionnelle, génétique, biophysique computationnelle,
bioinformatique, biologie des systèmes; en mettant
l’accent sur les gènes de la levure, du ver rond, de la souris
et de l’humain.
S O C I É T É S R ÉU S S I E S
Explore les causes des inégalités sociales et pose
la question suivante : quels sont les éléments de la
réussite d’une société?
Parmi les domaines représentés, notons : études
culturelles, psychologie développementale et
organisationnelle, épidémiologie, histoire, philosophie,
sciences politiques, économie politique, sociologie,
géographie sociale.
23
L’ICRA continue à harmoniser les activités annuelles avec son plan stratégique
quinquennal 2007-2012. La section suivante souligne les progrès réalisés en 2010-2011
quant à certains objectifs clés du plan relatifs aux programmes et à la recherche.
• Aucoursdel’exercice,nousavonsconcluuncadre
et une stratégie de mise en œuvre de la mobilisation
du savoir dont le lancement est prévu en 2011-2012.
L’ICRA a organisé, seul ou en collaboration, deux
événements ciblés de mobilisation du savoir qui
ont permis la diffusion des recherches de l’ICRA au
sein des gouvernements, du milieu des affaires, de
l’industrie,desONGetdesprofessionnels.
• L’Institutapoursuivisesexplorationsdenouveaux
domaines de recherche par l’organisation d’un atelier
en Astrobiologie, deux ateliers sur les Interactions
humains-environnement et plusieurs réunions de
planification pour son initiative en sciences humaines,
Appartenance différente.
• L’ICRAacontinuéàrenforcersonengagement
international. La proportion des chercheurs participant
aux programmes de l’ICRA provenant d’institutions
internationales dépasse toujours les 40 % et l’Institut
a organisé des réunions de programmes au Royaume-
Uni, en Italie et aux États-Unis. Les dirigeants de
l’ICRA ont tissé des liens avec des établissements de
recherche en Israël, au Japon et à Singapour, et ont
cerné un certain nombre de mécanismes possibles
pour renforcer l’engagement de l’ICRA avec les
meilleurs chercheurs dans ces pays.
• Troisprogrammesdel’Institutontfaitl’objetd’un
examen par les pairs : Réseaux génétiques, Interactions
sociales, identité et mieux-être, et Biodiversité microbienne
intégrée. Les deux premiers programmes ont été
renouvelés pour un autre mandat quinquennal; les
résultats du troisième examen par les pairs, tenu en
juin 2011, seront connus l’an prochain.
• L’AcadémiedesBoursiersjuniorsdel’ICRAa
continué à prendre de l’expansion pour terminer
l’exercice avec vingt Boursiers juniors et dix Anciens.
Pour garantir à l’Académie des Boursiers juniors une
place concurrentielle par rapport à d’autres bourses
internationales prestigieuses et lui permettre d’attirer
les meilleurs candidats, peu importe le domaine,
l’ICRA a augmenté la valeur de la bourse junior
destinée aux stagiaires postdoctoraux de 50 000 à
70 000 dollars par année, ce qui couvre le salaire et
les avantages sociaux, plus 5000 dollars par année
en soutien à la recherche. Les Boursiers juniors
qui occupent un poste de professeur subalterne
continueront à recevoir une subvention de 50 000
dollarsparannéeensoutienàlarecherche.Ona
aussi mis en œuvre un nouveau système de demande
en ligne et un processus d’entrevue centralisé.
F A I T S S A I L L A N T S D E S P R OGR È S D AN S L’AT T E I N T E D E S B U T S S T R AT ÉG I QU E SR E L AT I F S AU X P ROGRAMME S E T À L A R E CH E R CH E E N 2 0 1 0 - 2 0 1 1
24
Patrick Keeling (Université de la Colombie-Britannique),
directeur du programme, et Claudio Slamovits (Université
Dalhousie), Chercheur, ont découvert un mécanisme de
survie singulier chez un microorganisme marin prédateur
connu sous le nom de Oxyrrhis marina. Ayant souvent
pour habitat les zones côtières et abritées de par le monde,
y compris le long des côtes de la Colombie-Britannique,
Oxyrrhis marina est membre d’une famille de plancton
marin qui comprend aussi les organismes responsables de
la marée rouge. Prédateur impressionnant, il se nourrit de
cellules presque aussi grosses que lui et il a adopté au fil
dutempsdesmécanismesdesurvieextrêmes,commele
cannibalisme en l’absence de proies. En 2011, dans Nature
Communications, les professeurs Keeling et Slamovits
parlent de la découverte d’un autre mécanisme de survie
extrêmed’Oxyrrhis marina en démontrant qu’il a acquis
un gène bactérien de l’une de ses proies lui permettant
de capter la lumière pour la transformer en énergie – le
processus de la photosynthèse. Selon les chercheurs,
Biodiversité microbienne intégrée Explore le vaste univers microbien qui entoure et infiltre la vie humaine. Les membres du
programme transforment notre compréhension de la biodiversité et changent nos approches à la
médecineetàlasanté,àladurabilitéenvironnementaleetàlabiologieévolutiveelle-même.
Micrographie électronique à balayage colorisée
d’Oxyrrhis marina. Illustration : S. Breglia, Université de
la Colombie-Britannique.
l’adoption de cette nouvelle fonction par Oxyrrhis marina
pourrait permettre la production d’énergie quand les proies
sefontraresoumêmecontribueràladigestiondesproies
–mêmedelabactériequiluiafournilegène!Ils’agitd’un
résultat important, car il décrit un mécanisme singulier
utilisé par un microorganisme pour alimenter en énergie ses
fonctions biologiques, et donne tout son sens à l’expression
« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ».
II. Progrès et percées en matière de recherche
Les activités de l’ICRA ont pour objectif principal de soutenir la création de connaissances aux confins de
la compréhension humaine. Les efforts déployés par les chercheurs des douze programmes de recherche
de l’ICRA ont mené à plusieurs douzaines de réalisations de recherche importantes en 2010-2011, comme
nos directeurs de programmes l’ont précisé. Comme il faudra attendre plusieurs années pour bien
comprendre l’incidence de certains de ces travaux, il est difficile de cerner les plus grandes réalisations.
Néanmoins, la section suivante souligne certains des résultats les plus convaincants de la dernière année.
Ce chapitre présente des détails sur ces faits saillants et sur les activités et les résultats
relatifs aux programmes et à la recherche découlant du plan institutionnel annuel de
l’Institut pendant cette période.
25
question pour les scientifiques la définition des entités
« non vivantes » et « vivantes ». Ces travaux ont été publiés
dans les Proceedings of the National Academy of Sciences en
2010. Dans une étude connexe, publiée dans Science en
2011, l’équipe a obtenu un résultat qui contribue à éclaircir
l’évolution du génome eucaryote (plantes, animaux,
champignons). Ils ont découvert qu’un petit virus, connu
sous le nom de Mavirus, utilise Cafeteria roenbergensis – un
virus qui fait cent fois sa taille – pour répliquer son propre
ADN. Fait encore plus significatif, Mavirus ressemble, au
plan génétique, à certains transposons d’ADN ou « gènes
sauteurs » – des éléments génétiques mobiles trouvés chez
l’eucaryote. Ce résultat suggère qu’au fil de l’évolution, les
eucaryotes ont intégré l’ADN de parents anciens de Mavirus
à leur propre génome, vraisemblablement pour gagner un
avantage concurrentiel par l’acquisition d’une immunité
contre d’autres virus géants.
Le Boursier Curtis Suttle (Université de la Colombie-
Britannique) et le doctorant Matthias Fischer ont
récemment fait deux découvertes importantes : ils ont
découvert le plus grand virus marin du monde (et le
deuxième plus grand virus jamais caractérisé) et identifié
un virus plus petit qui pourraient nous aider à comprendre
l’histoire évolutive du génome d’organismes supérieurs.
Un virus est un petit agent infectieux qui doit se répliquer
dans une cellule vivante – une caractéristique souvent
évoquée pour distinguer un organisme « vivant » d’un
organisme « non vivant ». Pour se répliquer, un virus
infecte d’abord son hôte et s’empare ensuite de sa
machinerie de réplication de l’ADN afin de copier son
propre génome. Quelle ne fut pas la surprise quand
l’équipe du professeur Suttle a trouvé un virus marin,
appelé Cafeteria roenbergensis, doté d’un génome complexe
et de grande taille contenant les gènes nécessaires à sa
propre réplication – un résultat qui depuis remet en
Le virus géant Cafeteria roenbergensis (gauche) à côté
du plus petit Mavirus (signalé par une flèche).
26
tendance à enfreindre les lois physiques fondamentales
qui décrivent l’influence de différentes forces sur le
mouvement d’un objet. Cette année, les professeurs
Hertzmann et Fleet ont publié de nouvelles méthodes
qui permettent de simuler avec exactitude divers
aspects de la motricité et réaliser des animations qui
respectent les principes de la biomécanique et les lois du
mouvement,mêmeenprésencedecertainesconditions
difficiles.Grâceàcetteréalisation,ilserapossibleàl’aide
de programmes d’infographie de créer des mouvements
humains réalistes avec une plus grande autonomie. Cela
pourrait aussi éclairer certaines théories sur le contrôle
biologique de la locomotion, dont la compréhension
nous échappe en partie.
Jusqu’à tout récemment, il était incroyablement difficile
de simuler un mouvement naturel aussi fondamental que
lamarched’unêtrehumain,maislesBoursiersAaron
Hertzmann et David Fleet (tous deux de l’Université de
Toronto), ont réalisé plusieurs percées qui donnent lieu à un
réalisme sans précédent. En ce qui concerne la marche réelle
et d’autres formes de locomotion, le système nerveux d’une
personne doit choisir un ensemble coordonné d’activations
musculaires à chaque instant. Ces activations musculaires
doivent entraîner le mouvement désiré, tout en composant
avec un vaste éventail de conditions ou d’événements
inattendus, comme une rafale de vent, un terrain
accidenté ou une surface glissante. Les représentations
du mouvement humain par animation informatique ont
Calcul neuronal et perception adaptative Vise à résoudre le mystère du mécanisme cérébral responsable de la conversion
de stimulations sensorielles en information et à recréer le mécanisme
d’apprentissage humain dans un ordinateur.
Les figures illustrent les résultats des nouvelles méthodes élaborées par les professeurs Hertzmann et Fleet visant
àsimuleravecréalismecertainsaspectsdelamotricité,mêmeenprésencedeconditionsincertainesetdifficiles.
La figure A illustre une démarche détendue en l’absence de perturbations. La figure B, en conditions venteuses,
illustre une démarche plus énergique aux pas plus grands et aux pieds plus écartés. La figure C, sur une surface
glissante,illustreunedémarcheprudenteoùlesbrassontétenduspouraméliorerl’équilibre.LafigureD,surun
murétroitpartempsventeux,illustreunedémarcheoùlesjambessontplusrapprochéesetlespaspluspetits.
27
L’Associé Rob Fergus (Université de New York), avec
le concours de deux anciens étudiants de membres du
programme à l’Université de Toronto, a élaboré une
nouvelle méthode qui permet aux ordinateurs d’apprendre
à reconnaître différentes poses humaines, peu importe
les circonstances comme l’éclairage ou la toile de fond.
Permettre aux ordinateurs de « voir » est le principal
cheval de bataille du programme CNPA. Les applications
de la vision artificielle se retrouvent déjà dans la vie de
tous les jours; en témoigne le système de jeu Kinect de
Microsoft qui détecte les poses du joueur pour que le jeu
ne soit contrôlé que par l’utilisation du corps. Toutefois,
pour que la vision artificielle émule vraiment la vision
humaine, elle doit pouvoir détecter les poses avec fiabilité
dans des conditions variables, notamment un mauvais
éclairage,unetoiledefondchargéeoudesvêtements
inhabituels. La mise en œuvre d’un algorithme permettant
à un ordinateur de mener à bien ces tâches requiert une
vaste base de données constituée d’exemples de personnes
dans de nombreuses poses et situations différentes. Quand
l’ordinateur détecte une pose dans son champ de vision, la
« reconnaissance » se fait par l’entremise de l’algorithme
qui fait une recherche d’images concordantes dans la
base de données. Les chercheurs ont réussi à comprendre
comment colliger une telle collection d’images en tirant
profit d’un projet vidéo d’un groupe musical néerlandais
appeléC-Mon&Kypski.Leprojet«OneFrameofFame »
invite leurs admirateurs à remplacer une image du
vidéoclip « More or Less » par une image prise avec leur
caméraweb.Onmontreauxvisiteursdusitewebdu
groupe une seule image du vidéoclip et on leur demande
d’en faire une imitation devant la caméra. Les nouvelles
contributions sont insérées au vidéoclip toutes les heures.
Il s’agissait là de la source de données parfaites pour les
membres de l’équipe du professeur Fergus qui ont pu
mettre au point un système très efficace produisant de
meilleurs résultats que d’autres approches pour faire
concorder les images de gens dans des poses similaires,
mais dans des cadres très différents. Ces travaux ont
été présentés à la 24e conférence de l’IEEE sur la vision
artificielle et la reconnaissance de motifs 2011.
Images individuelles d’un vidéoclip réalisé par le groupe
néerlandais C-Mon & Kypski; leurs admirateurs ont fourni des
sources novatrices d’images pour le récent projet de Rob Fergus
destiné à améliorer la reconnaissance par les ordinateurs de
poses humaines dans tout un éventail de conditions différentes.
Images vidéos avec la permission de C-Mon & Kypski.
28
Cosmologie et gravité Tente de retracer l’historique complet de la structure et de l’évolution de tout
l’Univers, des premiers moments de son existence à sa destinée ultime.
Une équipe internationale de chercheurs, y compris Victoria
Kaspi, boursière de la Fondation R. Howard Webster et
Slavko Bogdanov, Boursier junior (tous deux de l’Université
McGill),acontribuéàlapremièredécouverted’unnouveau
pulsar grâce à une initiative informatique internationale
faisant appel à des bénévoles. La professeure Kaspi dirige
en collaboration un groupe qui effectue un relevé à grande
échelle des pulsars dans la Voie lactée à l’aide du plus grand
radiotélescopeaumonde,situéàl’Observatoired’Areciboà
Porto Rico. Les pulsars sont les denses vestiges en rotation
d’une étoile qui a explosé. La rotation s’accompagne de
l’émission d’ondes radios et entraîne un « effet phare » qui
donne l’impression que les vestiges sont en pulsation. Les
pulsars sont comme des horloges bien réglées et on peut
les utiliser pour détecter des ondes gravitationnelles, une
prédiction de la théorie de la relativité générale d’Einstein
quin’aencorejamaisétéobservée.Oncroitquelesondes
gravitationnelles compriment et étirent subtilement l’espace
qu’elles parcourent. Comme les pulsars sont très réguliers,
ondevraitmêmepouvoirdétecterlafaibledistorsion
qu’entraîne le passage d’une onde gravitationnelle
comme une interruption dans la régularité d’un pulsar.
Au fil de la découverte et de la surveillance d’un nombre
croissant de pulsars, les chances de découvrir des ondes
gravitationnelles augmentent. Pour distinguer les
signaux du pulsar des autres ondes radios détectées par
le télescope d’Arecibo, il faut utiliser des algorithmes
complexes qui requièrent d’importantes ressources
informatiques. Le groupe de la professeure Kaspi s’est
associé à l’initiative Einstein@Home qui tire profit de
dons de temps d’ordinateur à la maison et au travail de
250 000 bénévoles de 192 pays. La première détection
d’un pulsar grâce à ce programme souligne la puissance
de ce type de calcul et les possibilités de découvertes
futures. Ces travaux ont été publiés dans Science en 2010.
Les pulsars sont comme des horloges bien
réglées et on peut les utiliser pour détecter
des ondes gravitationnelles, une prédiction de
la théorie de la relativité générale d’Einstein
qui n’a encore jamais été observée.
29
gravité devient infiniment puissante. Habituellement, une
singularité est entourée d’une région de laquelle rien ne
peut s’échapper, mais une singularité nue, par opposition,
peut exister sans une telle région. Les résultats des
chercheurs sont significatifs, car ils violent la « conjecture
de la censure cosmique » selon laquelle les singularités
nues sont impossibles. Cette hypothèse s’insère dans
une compréhension de l’espace-temps proposée par la
théorie de la relativité générale – notre théorie moderne
delagravité.Toutefois,dansdesconditionsextrêmes
comme celles qui prévalent autour d’une singularité,
cette théorie entre en conflit avec la physique de la
mécanique quantique. Conséquemment, une singularité
nue peut mettre au jour une profonde incohérence
dans notre compréhension du monde. Les nouveaux
résultats démontrent qu’il nous faut tenir compte des
mystères de la gravité quantique, à tout le moins dans les
dimensionnalités élevées. Ces travaux ont été publiés dans
Physical Review Letters en 2010.
Le Boursier Luis Lehner(UniversitédeGuelph)etle
Chercheur Frans Pretorius (Université de Princeton)
ont mis au point une nouvelle simulation à l’aide d’un
superordinateur qui rehausse notre compréhension du
comportement des trous noirs à dimensionnalité élevée
et qui détruit une conjecture de longue date. Dans les
quatre dimensions plus familières de l’espace-temps, les
trous noirs sont stables et de longue vie, mais en présence
de cinq dimensions ou plus, ce comportement stable se
dégrade. La simulation des professeurs Lehner et Pretorius
démontre qu’une famille de trous noirs cylindriques à
dimensionnalité plus élevée se transforme en cascade
en une séquence infinie de trous noirs sphériques
progressivement plus petits et reliés entre eux par des trous
noirs cylindriques qui s’amincissent sans cesse. D’après
leurs calculs, les chercheurs croient que ce phénomène
entraîne en temps et lieu la formation d’une singularité nue
oùlerayondessegmentscylindriquesestdezéro.Une
singularitéestun«point»aucœurd’untrounoiroùla
Cette séquence d’images
illustre la cascade d’instabilité
croissante dans les trous noirs à
dimensionnalité élevée.
30
Le Boursier Bryan Kolb (Université de Lethbridge) et ses
collaborateurs ont découvert que le stress vécu par une
rate gravide peut modifier le développement cérébral et
le comportement de sa progéniture. Les chercheurs ont
soumis des rates gravides à des niveaux légers ou élevés de
stress. Non seulement l’exposition à des environnements
caractérisés par un stress élevée a-t-elle entraîné des
changements dans le développement cérébral de leur
progéniture,maismêmedesformeslégèresdestress
suffisaient pour entraîner des changements anatomiques
au plan cérébral, ainsi
que des changements
épigénétiques – des
changements qui
influencent l’expression
des gènes (par activation
ou désactivation).
En outre, l’équipe a
découvert que l’exposition
au stress pendant la
période prénatale change
le mode de réaction du
cerveau aux psychotropes
et à d’autres expériences
à l’âge adulte. Ces
résultats démontrent que les expériences indésirables tôt
dans la vie peuvent avoir des conséquences majeures sur
ledéveloppementcérébral,etmêmepeut-êtresurlasanté
et le comportement plus tard dans la vie. Cela vient aussi
appuyer l’idée de plus en plus acceptée que si nous voulons
changer les trajectoires du développement chez l’enfant,
une intervention précoce peut faire une grande différence.
Les résultats de ces diverses études ont été publiés dans
plusieurs revues, notamment Neuroscience et Brain Research.
La Boursière Weston et codirectrice du programme
Marla Sokolowski (Université de Toronto) et le Boursier
Michael Meaney(UniversitéMcGill)avecleconcours
d’Alison Fleming (Université de Toronto), de Viara
Mileva-Seitz, stagiaire postdoctorale et de Hiwote
Belay, doctorante ont démontré que les expériences
indésirables tôt dans la vie d’une mère ou pendant la
grossesse, en association avec des variations dans des
gènes spécifiques, peuvent influencer la façon dont
celle-ci interagit avec son nourrisson. En particulier, ils
ont examiné des différences génétiques dans le gène du
transporteur de la sérotonine – un gène associé à des
maladies mentales comme la dépression et les troubles
psychotiques – chez les mères ayant des antécédents de
violence pendant l’enfance. Ils ont découvert que ces
mères, si elles étaient porteuses d’une forme particulière
du gène du transporteur de la sérotonine ressentaient un
attachement moins fort envers leur bébé et détournaient
le regard de leur nouveau-né plus souvent que les mères
portantlamêmeformedugène,maissansantécédents
de violence pendant l’enfance ou que les mères portant
laformeplusprotectricedugène.Onaobservédes
résultats similaires chez le rat. Quand les mamans rates
avaient une forme particulière de la version murine du
gène du transporteur de la sérotonine, en association
avec des antécédents de stress pendant la grossesse,
leur progéniture affichait une réaction au stress et un
comportementdifférents.Celaamêmeentraînédes
changements au plan de l’ADN. Cette étude, publiée dans
Behavioural Neuroscience en 2011, illustre la façon dont
les gènes et l’environnement œuvrent de concert pour
influencer le développement, un des chevaux de bataille
du programme DCBE. En outre, cela révèle clairement
comment les expériences parentales peuvent façonner le
comportement tout comme la santé mentale et physique
d’unenfantmêmeàl’âgeadulte.
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience Explore la question fondamentale suivante : Comment les expériences sociales influencent-elles
la biologie du développement et contribuent-elles à déterminer les premières trajectoires du
développement et de la santé tout au long de la vie?
31
Évolution du système terrestre Aumomentoùleréchauffementclimatiqueassombritlespenséesdebiendesgens,
le programme présente un portrait plus global de la façon dont notre monde a évolué
au fil de centaines de millions d’années.
En étudiant le modèle de tremblement sismique qui
survient souvent pendant les heures ou les semaines
précédant une éruption volcanique, le Boursier Mark
Jellinek (Université de la Colombie-Britannique) et son
collègue David Bercovici (Université Yale) ont découvert la
cause des tremblements et trouvé une façon d’améliorer
les prédictions de la gravité éventuelle des explosions.
À l’aide d’un nouveau modèle théorique ainsi que de
diverses contraintes d’expériences en laboratoire, de
mesures sur le terrain et de modèles numériques de
volcans explosifs, ils ont déterminé que le magma, ou
roche en fusion, propulsé dans le cône du volcan forme
un bouchon visqueux et rigide, entouré d’un anneau de
bulles de gaz. La pression du gaz en ascension varie, de
sorte que le bouchon magmatique frappe à répétition les
parois du volcan, un peu comme fait le bouchon dans
le goulot d’une bouteille de champagne mal fermée. Ce
processus, surnommé « frétillement du magma » par les
collaborateurs, est la source des tremblements volcaniques
qui précèdent l’éruption. En outre, les professeurs Jellinek
etBercoviciontdécouvertquemêmesilafréquenceoule
rythme du tremblement demeure relativement constant
avant de plus petites éruptions, celui-ci tend à augmenter
peu de temps avant des éruptions plus puissantes et
dangereuses. Ces nouvelles connaissances pourraient
servir de cadre à l’élaboration d’une nouvelle génération de
stratégies d’alerte en cas d’éruption volcanique. Ces travaux
ont été publiés dans Nature en 2011; ils constituent une
percée fondamentale dans la compréhension qu’ont les
scientifiques des volcans explosifs.
Les volcans explosifs se caractérisent par une colonne
de magma visqueux entourée d’une gaine de magma
compressible et perméable, composée surtout de bulles de
gaz étirées qui finit par former des « tubes de pierre ponce ».
AuvolcanSantiaguito(Guatemala),parexemple,l’anneaude
gaz témoigne de la perméabilité de la gaine. Les professeurs
Jellinek et Bercovici ont démontré qu’au fil de son ascension,
le bouchon central de magma dense se met à osciller ou à
« frétiller » contre la gaine de bulles de gaz et entraîne les
tremblements aux fréquences observées.
32
En 2010, le Chercheur Peter Reiners (Université de
l’Arizona) a coréalisé une étude déterminante sur
l’interaction entre les glaciers et les chaînes de montagnes.
Les géomorphologues qui étudient les processus
responsables du façonnement de la surface terrestre ont
longtemps présumé que le glacier n’a que pour seul effet
d’userlasurfacedeschaînesdemontagnes,mêmequand
la chaîne se fait soulever par des forces tectoniques sous-
jacentes. Toutefois, de nouvelles recherches réalisées par
le professeur Reiners et ses collaborateurs, dont l’auteur
principal Stuart Thomson (Université de l’Arizona),
démontrent que parfois les glaciers peuvent en fait
protéger la surface des chaînes de montagnes et celles-ci
deviennent encore plus hautes. L’équipe a mesuré la vitesse
d’érosion dans diversions régions des Andes patagoniennes
australes à l’aide de la thermochronologie – technique qui
fait appel à l’historique thermique des roches pour dater
les événements. Ils ont ensuite comparé ces mesures avec
la hauteur des sommets de la chaîne. Leurs résultats ont
révélé que les régions recouvertes par les glaciers dans
les Andes australes affichent une vitesse d’érosion bien
moindre et des sommets beaucoup plus hauts que les
régionssansglacierssesituantplusaunorddanslamême
chaîne de montagnes. Ces travaux démontrent que les
glaciers peuvent faire office de bouclier pour le relief et le
protégerdeseffetsdel’érosion.Ons’attendàcequecette
étude, publiée à la une de Nature, mène à une réévaluation
complète des processus qui guident l’évolution des grandes
chaînes de montagnes de la planète.
Ces travaux démontrent que les glaciers
peuvent faire office de bouclier pour le
relief et le protéger des effets de l’érosion.
33
Le Boursier Gilles Brassard (Université de Montréal) et le
Chercheur Peter Høyer (Université de Calgary) ont atteint
un but que l’on croyait impossible. Ils ont découvert de
nouveaux protocoles cryptographiques qui permettent
l’échange protégé d’information privée entre deux
ordinateursconventionnels,mêmesiuneoreilleindiscrète
éventuelle avait le puissant avantage de l’informatique
quantique. Un grand nombre des techniques de chiffrement
mathématiques utilisées aujourd’hui en cryptographie
classique ne seront plus protégées si on réussit un jour
à construire un ordinateur quantique et qu’une partie
malveillante y a accès. Ce scénario troublant a motivé la
recherche de nouveaux protocoles à intégrer aux ordinateurs
classiquescontemporainsquipourraientainsiêtreàl’abride
futures attaques quantiques pernicieuses. En collaboration
avec Sophie Laplante (Université Paris-Sud) et Louis Salvail
(Université de Montréal), les professeurs Brassard et Høyer
et leurs étudiants ont réalisé une percée majeure en la
matière. L’établissement d’une clé constitue un protocole
central en cryptographie. Elle permet à deux parties
légitimes – surnommées Alice et Bob – d’échanger une
« clé » commune, ou chaîne de bits qu’eux seuls connaissent
et grâce à laquelle ils peuvent échanger de l’information en
privé. L’échange de cette clé secrète sans interception par
une oreille indiscrète – Ève – est essentiel pour la protection
du message. L’équipe de chercheurs a découvert et validé un
protocole d’établissement de clé novateur, en vertu duquel
Ève ne peut élucider la clé secrète à moins de déployer
plus de temps et d’effort que ne l’ont fait Alice et Bob pour
obtenir la clé, même si Ève utilise un ordinateur quantique.
Ces travaux de pointe ont été présentés à la 31e Conférence
internationaledeCRYPTO.
Informatique quantique Regroupe des informaticiens et des physiciens en vue d’exploiter les propriétés étranges et
fascinantesdel’universquantique–làoùlesimplefaitd’observerunobjetenchangela
nature – dans l’objectif de fabriquer des ordinateurs quantiques.
Un grand nombre des techniques de
chiffrement mathématiques utilisées
aujourd’hui en cryptographie
classique ne seront plus protégées
si on réussit un jour à construire
un ordinateur quantique et qu’une
partie malveillante y a accès. Ce
scénario troublant a motivé la
recherche de nouveaux protocoles à
intégrer aux ordinateurs classiques
contemporains qui pourraient ainsi
êtreàl’abridefuturesattaques
quantiques pernicieuses.
34
Toutefois, toute tentative d’observer directement ce qui
arrive aux photons dans leur périple jusqu’à l’écran,
y compris leur trajectoire par les fentes, détruit le
motif d’interférence. Le professeur Steinberg et ses
collaborateurs ont escamoté ce problème de longue date
en utilisant une « mesure faible », une technique qui ne
fournit que très peu d’information sur chaque particule
qui passe dans les fentes. Comme la mesure est très
faible, le comportement des particules n’est pas modifié
de façon significative. En répétant les mesures faibles
de nombreuses fois sur différentes particules, l’équipe
a pu faire le tracé du chemin moyen parcouru par les
particules à travers les fentes jusqu’à l’écran. Bien que l’on
ne sache toujours pas comment une particule interfère
avecelle-même,cesrésultatsdémontrentqu’unsystème
quantique peut se comporter comme une onde et une
particuleenmêmetemps.Laréussitedelatechnique
ouvre une nouvelle voie pour continuer à sonder les
enjeux fondamentaux de la mécanique quantique.
En réalisant une expérience de physique iconique sous un
nouveau jour, le Boursier Aephraim Steinberg (Université
de Toronto), le Boursier junior Krister Shalm (Université de
Waterloo) et d’autres collaborateurs ont éludé une difficile
règle fondamentale de la mécanique quantique voulant
que toute tentative d’observer ou de mesurer directement
un système quantique en change la nature. Dans un
article publié dans Science en 2011, ils ont démontré pour
la première fois une façon efficace de retracer le chemin
parcouru par des photons – particules quantiques de
lumière – sans perturber leur comportement. Dans
l’« expérience de la double fente » classique, un faisceau
lumineux traverse une paire de fentes dans un matériau et
atterrit sur un écran plus loin sur lequel on observe un motif
d’ondes en interférence, un peu comme les ondulations
d’interférence qui se forment quand on lance deux cailloux
dans l’eau l’un à côté de l’autre. Quand les photons sont
envoyésindividuellementàtraverslesfentes,lemêmetype
de motif apparaît sur l’écran : d’une façon ou d’une autre,
lesparticulesindividuellesinterfèrentavecelles-mêmes.
Ce tracé en 3D illustre l’emplacement le plus probable d’une particule
quantique quand elle passe à travers un dispositif à deux fentes et qu’elle
exhibe un comportement ondulatoire. Les lignes qui recouvrent la surface
en 3D correspondent aux chemins moyens reproduits expérimentalement
qu’empruntent les particules dans l’expérience.
35
Les Chercheurs Matilde Bombardini et Francesco Trebbi
(tous deux de l’Université de la Colombie-Britannique), de
concert avec la coauteure Marianne Bertrand (Université
de Chicago) ont réalisé une étude qui jette une nouvelle
lumière sur le rôle et le comportement des lobbyistes
fédéraux aux États-Unis. Les chercheurs visaient à cerner
le moteur principal de la carrière des lobbyistes : s’agit-il
de leur expérience cumulative sur un enjeu particulier,
ou bien du nombre de relations qu’ils entretiennent avec
des politiciens donnés et de la puissance de ces liens? Ils
ont élaboré un ensemble de données en colligeant des
renseignements sur les sujets auxquels travaillent les
lobbyistes, leur salaire et les politiciens avec lesquels ils
entretiennent une relation. À l’analyse des données, ils ont
obtenu des résultats qui sont en opposition avec certaines
recherches antérieures, ainsi qu’avec des déclarations de
l’American League of Lobbyists qui font état de l’expertise
comme facteur capital en lobbying. Plus spécifiquement,
les chercheurs ont examiné des données sur les membres
du congrès et les sénateurs qui sont passés d’un comité
législatif (et d’un enjeu) à un autre. Ils ont découvert que
les lobbyistes en relation étroite avec certains politiciens
tendaient à suivre ceux-ci quand ils changeaient de comités,
suggérant ainsi que les relations sont plus importantes
que l’expertise pour déterminer l’enjeu qu’appuiera un
lobbyiste. L’importance de la relation des lobbyistes avec
les politiciens est mise en lumière par d’autres résultats
des chercheurs selon lesquels le revenu d’un lobbyiste est
en lien avec son affiliation au parti au pouvoir, de sorte que
les lobbyistes républicains avaient un revenu supérieur
quand la Maison-Blanche et le Congrès étaient d’allégeance
républicaine. Ces recherches, publiées comme document
de travail de l’U.S. National Bureau of Economics Research,
améliorent notre compréhension de la contribution de
l’industrie du lobbying au processus législatif.
Les Boursiers Timothy Besley (London School of
Economics) et Torsten Persson (Université de Stockholm),
ont écrit un ouvrage intitulé Pillars of Prosperity: The
Political Economics of Development Clusters, publié par
Princeton University Press en 2011. Cet ouvrage met de
l’avant une façon unifiée de comprendre la source de
l’efficacité d’un état. En particulier, en se servant des
outils de l’économie politique moderne et en associant la
théorie économique à un survol de données pertinentes,
les chercheurs arrivent à expliquer l’existence de « grappes
de développement » – des lieux qui tendent à présenter
à la fois des institutions d’état efficaces, une absence de
violence politique et des revenus élevés par habitant. Ils
font un rapprochement entre leurs idées et les piliers de
la prospérité identifiés par Adam Smith il y a 250 ans. Les
professeurs Besley et Persson montrent que les pays ont
tendance à jouir des trois piliers de la prospérité quand y
ont évolué des institutions politiques cohésives qui font la
promotiond’intérêtscommuns,toutengarantissantl’offre
de biens collectifs. Ils démontrent aussi – en adéquation
avec bien des recherches historiques – comment les
conflits internationaux peuvent représenter une force pour
lesétatsefficacesparlapromotiond’intérêtscommuns.
L’absenced’intérêtscommunsoud’institutionspolitiques
cohésives peut expliquer l’existence d’états fragiles en proie
à la pauvreté, à la violence et à une faible capacité de l’état.
Les professeurs Besley et Persson ont présenté une version
préliminaire de leur ouvrage à la réunion du programme
Institutions, organisations et croissance en 2010. Dans la
préface, ils mentionnent que les discussions entretenues
au fil des ans avec les membres du programme sur les
institutions et le développement ont été indispensables à la
formulation des idées mises de l’avant dans cet ouvrage.
Institutions, organisations et croissance Pour tenter de comprendre pourquoi certains pays sont riches et d’autres pauvres,
le programme mise sur une approche intégrée et examine l’effet de nombreux types
d’établissements et d’organisations sur la croissance économique.
36
Les Boursières Shelley Phipps (Université Dalhousie) et
Nicole Fortin (Université de la Colombie-Britannique),
ainsi que le Chercheur Philip Oreopolous (Université de
Toronto) collaborent à une série d’études que l’on connaît
collectivement sous le nom de « Boys Project » (projet des
garçons), qui examine divers aspects des écarts croissants
entre le rendement des hommes et des femmes avant
et pendant l’enseignement supérieur. Ils cherchent à
comprendre pourquoi il y a eu des changements attestés
du niveau de scolarisation relatif des jeunes hommes et
des jeunes femmes au Canada : par exemple, parmi les
Canadiens âgés de 25 à 29 ans, on compte au-delà de
10 % plus de femmes que d’hommes ayant un diplôme
universitaire. Il s’agit d’un changement significatif qui a
des répercussions sur le marché du travail, la constitution
des familles et la prestation de soins. L’un des projets
conjoints des chercheurs vise à comprendre le lien entre
l’hyperactivité et un niveau de scolarisation inférieur
chezlesgarçons.Parl’analysededonnéesdel’Enquête
longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes
(ELNEF), l’équipe explore un écart entre les sexes au plan
de la motivation et du rendement scolaire chez les enfants
de 6 à 11 ans. Les données démontrent que les différences
entrelessexessontapparentesmêmeentrefrères
et sœurs. En se fondant sur des recherches récentes
illustrant que les garçons sont plus hyperactifs que les
filles, et qu’il y a une association entre hyperactivité et
niveau de scolarisation inférieur, l’équipe avance que
l’hyperactivité pourrait expliquer en partie les différences
entre les sexes observées actuellement au plan de la
réussite scolaire. À l’aide d’une méthodologie statistique
qui permet de prendre en compte les divers niveaux
d’hyperactivité entre frères et sœurs, les chercheurs
ont observé que les différences entre frères et sœurs en
matière de rendement scolaire diminuaient de près de 50
pourcent.Onaprésentécetteétudecommedocument
de travail, avec la coauteure Kelly Chen (Université
Dalhousie) à la réunion de l’Association canadienne
d’économique, en juin 2011.
Le Boursier Alex Haslam
(Université d’Exeter) et ses
collaboratrices, Catherine
Haslam (Université d’Exeter)
et Jolanda Jetten (Université
du Queensland), ont
terminé une monographie
de recherche intitulée The
Social Cure: Identity, Health
and Well-Being, publiée en
2011 par Psychology Press au
Royaume-Uni et en vente sous
peu au Canada. Cet ouvrage
découle de travaux antérieurs suggérant que l’appartenance à
des réseaux sociaux rehausse la résilience aux changements
difficiles de la vie. The Social Cure compte des chapitres
rédigés par Alex Haslam, le codirecteur du programme
ISIME John Helliwell (Université de la Colombie-
Britannique), le Boursier junior Christopher Barrington-
Leigh (Université de la Colombie-Britannique), la Boursière
Nyla Branscombe (Université du Kansas) et le membre du
comité consultatif Kimberly Matheson (Université Carleton).
Il réunit les toutes dernières recherches qui démontrent
comment l’appartenance à un groupe et les identités sociales
connexesdéterminentlasantéetlebien-êtredesgens.Ony
retrouve un éventail de perspectives provenant de domaines
cliniques, sociaux, organisationnels et appliqués qui offrent
des données théoriques et empiriques sur ces processus
et leurs conséquences, une approche qui reflète la nature
profondément interdisciplinaire de ce travail. Dans leurs
contributions, les chercheurs présentent une analyse des
principaux enjeux théoriques qui expliquent comment les
identités sociales et les facteurs connexes (comme le soutien
social et le sentiment de communauté) viennent soutenir le
sentiment de soi d’une personne et contribuent à sa santé
physique et mentale. L’ouvrage énonce aussi des stratégies
pratiquesaptesàmainteniretàaméliorerlebien-être,
particulièrement au sein de populations vulnérables.
Interactionssociales,identitéetmieux-être Repose sur les trois piliers éponymes de la recherche. Au plan historique, la recherche sur
l’identité fut avant tout théorique et la recherche sur le mieux-être, avant tout empirique. La
recherche sur les interactions sociales vient faire le pont entre les deux, influençant à la fois
l’identitéetlemieux-être.
37
Une équipe composée de membres du programme
Matériaux quantiques a jeté de la lumière sur la façon
dont les matériaux d’oxydes de cuivre, ou cuprates
deviennent supraconducteurs lorsque refroidis à une
certaine température critique. Cela fait plus de vingt ans
que des chercheurs de par le monde se penchent sur
cette question en raison de la possibilité de manipuler
ces matériaux pour qu’ils exhibent la supraconductivité
àtempératureambiante.Grâceàcettecapacité,biendes
applications pratiques pourraient voir le jour, comme un
transport d’énergie considérablement plus efficace et des
machines d’imagerie par résonance magnétique portables.
Le directeur du programme, Louis Taillefer (Université de
Sherbrooke), les Boursiers Doug Bonn, Walter Hardy et
Ruixing Liang (tous trois de l’Université de la Colombie-
Britannique) et l’Associé Cyril Proust (Laboratoire National
des Champs Magnétiques Intenses – Toulouse) ont réalisé
une percée importante en 2007 quand ils ont découvert
que les électrons du cuprate supraconducteur d’oxyde
d’yttrium,debaryumetdecuivre(YBCO),subissentune
profonde transformation de leur état métallique, en plus
del’apparitiondelasupraconductivitéelle-même.Cette
année, ils ont découvert que cette transformation découle
d’un état de la matière, appelé « ordre de rayures » – un
motif ondulatoire de charges d’électrons. Ils ont tiré cette
conclusion en comparant les propriétés thermoélectriques
duYBCOaveccellesd’unautrecuprate,leEu-LSCO;ces
travaux ont été menés en collaboration avec Hidenori Takagi
(UniversitédeTokyo),membreducomitéconsultatif.On
croit que l’ordre de rayures joue probablement un rôle
clé pour maîtriser la température critique à laquelle se
produit la supraconductivité. Ces données nous donnent
espoir qu’il sera possible de produire la supraconductivité
à température ambiante. Ces travaux ont été publiés dans
Nature Communications en 2011.
Matériaux quantiques Invente et explore des matériaux dont les propriétés électroniques novatrices et
inhabituelles, comme la supraconductivité, pourraient révolutionner la technologie.
Louis Taillefer (centre), directeur du programme; Nicolas
Doiron-Leyraud (gauche), adjoint de recherche; et David
LeBoeuf (droite), doctorant, dans leur laboratoire de
supraconductivité à faible température à l’Université de
Sherbrooke; ils font partie de l’équipe de l’ICRA qui tente
d’élucider la cause de la supraconductivité dans les cuprates.
38
Les Associés Kathryn Moler et Harold Hwang (tous
deux de l’Université Stanford) et leurs étudiants ont
découvertunesituationsingulièreoùlemagnétismeet
la supraconductivité coexistent – alors que ces deux états
électroniques entretiennent habituellement une relation
très antagoniste. Les travaux qui ont mené à ce résultat
étonnant ont commencé quand l’équipe du professeur
Hwang a créé un nouvel échantillon de matériaux composé
de deux isolateurs non magnétiques placés en sandwich :
l’aluminate de lanthane et le titanate de strontium. Parfois,
lacoucheatomiqueoùserencontrentlesdeuxmatériaux
affiche des propriétés complètement différentes de celles
qui prévalent dans le corps de l’un ou l’autre des matériaux.
Fort de cette découverte, le groupe de la professeure
Moler a numérisé le nouvel échantillon avec un
microscope spécial qui peut réaliser l’imagerie de traces de
magnétisme. Les images ainsi créées révèlent un ensemble
intime de régions supraconductrices et magnétiques
à l’interface des deux isolateurs – une coexistence qui
n’avait jamais été observée. La découverte, publiée dans
Nature Physics en 2011, ouvre la voie à des explorations plus
approfondies de la façon dont ces états habituellement
non compatibles interagissent dans ce matériau. Se
battent-ils l’un contre l’autre ou s’ils s’entraident pour
exister d’une façon ou d’une autre? S’il s’agit d’une
situationoùilssebattentl’uncontrel’autre,celapourrait
marquer la découverte d’une nouvelle forme exotique
de supraconductivité qui interagit activement avec le
magnétisme. En outre, de nouvelles recherches pourraient
nous permettre de manipuler les propriétés électroniques
de ces matériaux pour mener à des applications
technologiques. Les professeurs Moler et Hwang ont
déclaré que les discussions régulières avec le Boursier
George Sawatzky (Université de la Colombie-Britannique),
expert de la théorie des interfaces, ont contribué à éclaircir
leur compréhension de leurs travaux expérimentaux.
L’imagerie magnétique simultanée de l’échantillon
de matériau du professeur Hwang, en deux modes
d’imagerie, révèle des paysages de magnétisme et
de supraconductivité. L’image du haut illustre le
magnétisme : en rouge, il s’agit du pôle nord et en bleu,
du pôle sud d’une étendue nanomagnétique. L’image
du bas illustre la supraconductivité : les régions plus
sombres indiquent une supraconductivité plus intense.
39
L’Associé Philip Stamp (Université de la Colombie-
Britannique) et ses collaborateurs de l’Université de la
Californie à Santa Barbara ont démontré qu’il était
possible de prédire et de ralentir considérablement la
« décohérence » – un phénomène quantique qui a toujours
empêchélesscientifiquesdeconstruireunordinateur
quantique. À l’échelle de l’univers infiniment petit des
atomes et particules subatomiques, la matière peut prendre
plus d’un état physique à la fois. L’objectif de l’informatique
quantique est d’exploiter la puissance qui pourrait découler
de la réalisation de calculs à l’aide de commutateurs qui
pourraientnonseulementêtreenposition«on»ou«off »,
comme dans la technologie des ordinateurs traditionnels,
mais aussi en position « on » et « off ». Cela permettrait la
conception d’ordinateurs exponentiellement plus rapides
et plus puissants : un ordinateur quantique ne prendrait
que quelques secondes pour résoudre certains problèmes
qui auraient pris des milliers d’années à un ordinateur
conventionnel. Un des défis importants à relever par
les scientifiques découle du fait que dans les systèmes
physiques plus grands et plus complexes, les particules
perdent leur capacité à se trouver dans plus d’un état à la
fois, car elles interagissent avec d’autres objets dans leur
environnement. Ce processus de « dégradation » vers un état
classique s’appelle « décohérence ». Le professeur Stamp
et son groupe à l’Université de la Colombie-Britannique
ont formulé une théorie qui permet de prédire une façon
de ralentir la décohérence à de très faibles niveaux, et ce,
assez facilement pour permettre l’informatique quantique.
L’équipe californienne, dirigée par Susumu Takahashi,
a confirmé l’exactitude de la théorie en menant une
expérience; ils ont soumis un réseau de molécules de fer à
depuissantschampsmagnétiques.Grâceàcettetechnique,
ils ont pu maîtriser et supprimer le taux de décohérence
dans ces molécules complexes précisément comme il avait
étéprédit.Ons’attendàcequecestravaux,publiésdans
Nature en 2011, ouvrent une nouvelle avenue de recherche
importante qui recèle beaucoup de possibilités à des fins
d’applications et de recherches fondamentales.
Nanoélectronique Vise à comprendre et à exploiter la puissance des matériaux à l’échelle nanométrique
(un milliardième de mètre). Ces travaux pourraient mener à la fabrication de circuits
informatiques considérablement plus petits que ceux des micropuces d’aujourd’hui.
Les deux figures du haut illustrent une molécule de
fer (Fe8) (droite) et comment de multiples molécules
s’assemblent pour former un cristal (gauche). La figure du
bas illustre comment le facteur de qualité de la décohérence
varie en fonction de la température et du champ; voilà
les prédictions qu’a vérifiées l’expérience. Les résultats
démontrent comment on peut concevoir des taux de
décohérence pour un véritable système d’informatique
quantique macroscopique.
40
Un nanotube d’ADN encapsule une
ligne de nanoparticules d’or.
d’or nanométriques comme charge utile dans le cadre
de son expérience, on croit qu’un jour les nanotubes
pourraient acheminer des médicaments jusqu’aux cellules
etlibérerceux-ciàdesendroitsspécifiquesoùsetrouve
une molécule donnée. Mais pour concrétiser ces idées,
il reste bien des défis à relever, comme l’amélioration
de la stabilité et de l’innocuité des structures d’ADN.
Par exemple, des enzymes appelées nucléases brisent
facilement les liaisons dans l’ADN; la professeure Sleiman
a tenté d’améliorer la composition de ses nanostructures
d’ADN pour les rendre à l’épreuve des nucléases. En outre,
elle a mis au point une méthode pour construire des
structures d’ADN à l’aide de brins d’ADN du commerce,
permettant ainsi à tout laboratoire d’en construire sans
expérience préalable en synthèse d’ADN. Les articles
décrivant ces travaux ont été publiés en 2010 et 2011 dans
Nature Chemistry et Chemical Communications.
Une équipe de chercheurs dirigée par la Boursière
Hanadi Sleiman(UniversitéMcGill)aréalisédes
percées importantes dans le développement de
nanotubes d’ADN. Dans ce domaine de recherche, on
sort l’ADN de son contexte biologique en tant que code
génétique de la vie et on s’en sert plutôt comme unité
de base pour construire des « cages » nanométriques
tridimensionnelles. Récemment, la professeure Sleiman
et son équipe ont construit les premiers nanotubes
d’ADN aptes à encapsuler un « cargo » de molécules et
à les libérer ensuite rapidement et complètement, sur
demande. L’ajout d’un brin d’ADN spécifique externe
déclenche cette libération. Cette réalisation rend d’autant
plus possible l’utilisation des nanotubes d’ADN comme
mécanisme possible d’administration de médicaments
dans le traitement de maladies comme le cancer. Bien que
l’équipe de la professeure Sleiman ait utilisé des particules
Dans ce domaine de recherche, on sort l’ADN de son
contexte biologique en tant que code génétique de la vie et
on s’en sert plutôt comme unité de base pour construire
des « cages » nanométriques tridimensionnelles.
41
Le séquençage du génome humain a procuré aux
scientifiques une profusion d’information sur la nature
des gènes présents, mais nous en savons bien peu sur
leurfonction.Or,pourcomprendrecommentlesgènes
contribuent à la santé et à la maladie chez l’humain, il
nous faut élucider la question. Les Boursiers Frederick
Roth et Timothy Hughes (tous deux de l’Université
de Toronto) ont mis au point une base de données et
un logiciel web qui permet aux usagers d’explorer des
prédictions de fonction génique de plusieurs organismes,
y compris l’humain. Lancé en 2010, l’outil collige
l’information de nombreuses sources et la classifie en
fonctionduniveaudeconfiancedesdonnées.Grâceà
ces outils, les scientifiques ont en main une façon plus
efficace et ciblée de faire le tri de la grande quantité
d’information disponible sur les gènes ce qui les aiguille
par ricochet vers les hypothèses les plus probables
quant à la fonction des gènes. Ces outils servent déjà et
produisent des résultats très intéressants. Le professeur
Roth, en collaboration avec plusieurs autres chercheurs, a
récemment utilisé le système pour analyser de nouveaux
gènes dans la myocardiopathie dilatée, une maladie du
cœur. Forts de ce nouvel outil, les scientifiques de par
le monde pourront gagner du temps en laboratoire et
maximiser les nouvelles découvertes.
Réseaux génétiques Se consacre à la découverte des mécanismes d’interactions génétiques. Ces recherches
pourraient mener à l’identification des causes de nombreuses maladies génétiques
complexes et à de nouveaux traitements et mesures préventives.
42
Le Boursier Philip Hieter (Université de la Colombie-
Britannique) a cerné un certain nombre de gènes qui
pourraient jouer un rôle important dans la formation des
tumeurs. Les tumeurs se caractérisent par des changements
dans les fonctions cellulaires normales, comme une
croissance cellulaire incontrôlée ou l’incapacité de réparer
une anomalie ou une mutation de l’ADN. En outre, de
nombreuses tumeurs chez l’humain se caractérisent par
uneinstabilitéchromosomiqueoùdeschromosomes
entiers ou de grands segments de chromosomes sont
ajoutésouperduslorsdeladivisioncellulaire.Oncroitqu’il
s’agit là d’un événement précoce dans le développement
d’un cancer, car il s’ensuit une augmentation des mutations
génétiques, comme celles qui sont responsables de la
croissance cellulaire ou de l’apoptose. Conséquemment,
il est important de déterminer la nature des mutations
génétiques à la source de l’instabilité chromosomique; le
professeur Hieter et son équipe ont commencé à élucider
Aprèsladésactivationdel’expressiond’ungènequel’onsaitêtremutantdanscertainscancers,des
cellules cancéreuses colorectales humaines cultivées en laboratoire ont fait l’objet d’une analyse
pour y détecter des changements de structure chromosomique. Ce gène humain correspond à l’un
des gènes de l’instabilité chromosomique identifiés précédemment chez la levure. Cette analyse
a révélé une augmentation importante du nombre de cassures chromosomiques (exemples i et ii,
ci-dessus), suggérant un rôle éventuel dans le développement tumoral.
la question. Ils ont réussi à identifier des gènes clés qui
pourraient déterminer l’instabilité chromosomique des
tumeurs chez l’humain en criblant un catalogue de plus
de 1000 gènes de levure – mis sur pied avec le concours
des Boursiers Brenda Andrews et Charlie Boone (tous
deux de l’Université de Toronto) – et en vérifiant la
concordance de la liste ainsi obtenue avec des données
sur les mutations tumorales chez l’humain. Par l’analyse
plus approfondie de la fonction de certains gènes dans les
cellules de levures et les cellules humaines, le professeur
Hieter a réussi à éclaircir davantage leur relation avec
l’instabilité chromosomique. Des études fondamentales
comme celle-ci amélioreront notre compréhension du
rôle de l’instabilité chromosomique dans les cancers chez
l’humain et pourraient un jour mener à de nouveaux
traitements antitumoraux. Ces travaux ont été publiés dans
PLoS Genetics en 2011.
43
Le Boursier et codirecteur Peter A. Hall (Université
Harvard), le Boursier Clyde Hertzman (Université de
la Colombie-Britannique), l’Associée Arjumand Siddiqi
(Université de Toronto) et le Boursier junior Christopher
McLeod (Université de la Colombie-Britannique) ont
écrit un article en collaboration qui sera publié dans le
numéro d’avril 2012 de la revue Annual Review of Public
Health. L’article « Influences of Social Policy on Health
Disparities » utilise une variété de cadres capitalistes
pour démontrer que l’arrangement des institutions
économiques et des politiques sociales peut avoir une
incidence sur la santé des populations. Le cadre, mis
au point par le professeur Hall et d’autres, cerne des
différences systématiques dans l’organisation des
économies de marché coordonnées et des économies
de marché libérales en matière de formation des
compétences, de modes d’innovation et de distribution
du revenu. En tirant profit des données issues d’une
comparaison longitudinale du chômage et de la santé
dans une économie de marché libérale (Allemagne) et une
économie de marché coordonnée (États-Unis) réalisée
par le professeur McLeod, les chercheurs démontrent
qu’il existe des différences importantes quant aux liens
entre le chômage et la santé, de sorte que les chômeurs
américains qui ont un niveau de scolarisation inférieur et
pas d’assurance-emploi affichent le plus mauvais état de
santé, comparativement à leurs homologues allemands. La
publication de cet article dans une revue de santé publique
prestigieuse avec examen par les pairs contribue à rétrécir
l’écart entre les sciences politiques, et l’épidémiologie
et la santé publique. Habituellement, la recherche en
économie politique ne porte pas sur l’incidence des
institutions sociétales sur la vie et la santé des gens; de
même,larechercheenépidémiologiealargementignoré
le contexte institutionnel plus large au sein duquel se
déroule l’expérience de vie quotidienne des gens. L’article
a aussi de larges répercussions en matière stratégique, car
il démontre comment les arrangements institutionnels
et les politiques sociales peuvent avoir des conséquences
importantes sur la santé des populations.
Les membres du programme Sociétés réussies ont terminé
leur deuxième volume collectif, intitulé Social Resilience
in the Neo-Liberal Age. Misant sur leur premier ouvrage,
Successful Societies: How Institutions and Culture Affect Health,
publié en 2009, ils ont élaboré un cadre pour comprendre
comment les institutions et la culture peuvent aider les
groupes sociaux et les communautés à composer avec
les défis que pose la vie à l’ère néolibérale. Les membres
du programme conçoivent le néolibéralisme comme
un ensemble de changements économiques, culturels
et politiques qui mettent l’accent sur le rôle limité du
gouvernement, l’efficacité et la solidité de l’entreprise privée,
le fondamentalisme de marché, l’individualisation et la
privatisation du risque. Dans l’ouvrage, on fait état d’une
variété d’effets positifs et négatifs qui découlent de formes
différentes de néolibéralisme de par le monde. Il introduit
aussi le concept de « résilience sociale », un prolongement
de la notion de « résilience » en psychologie pour englober
la meilleure capacité d’adaptation de certains groupes et
collectivités à des circonstances difficiles. Dans l’ouvrage,
on cherche à comprendre la nature des ressources et des
stratégies créées collectivement par les communautés et
les sociétés pour obtenir des résultats favorables à l’ère
néolibérale. Le groupe trouve que la résilience sociale émane
souvent de structures institutionnelles et de répertoires
culturels, y compris des récits, des symboles et des
mythologies. Peter Hall et Michèle Lamont (tous deux de
l’Université Harvard), codirecteurs du programme, notent
que la rédaction de cet ouvrage a nécessité un engagement
intellectuel à long terme et un échange interdisciplinaire
intense entre les membres du programme. Le groupe a pour
visée de publier l’ouvrage d’ici un an.
Sociétés réussies Explore les causes des inégalités sociales et pose la question suivante :
quels sont les éléments de la réussite d’une société?
Michèle Lamont et Peter Hall, codirecteurs du programme
44
III. Mobilisation du savoir
L’ICRA cherche à partager les résultats de ses programmes de recherche avec des
auditoires pertinents chaque fois que c’est possible. Dans le cadre de son plan
stratégique 2007-2012, l’Institut a identifié comme priorité l’élaboration d’une
initiative de transfert des connaissances plus systématique.
En 2010-2011, l’ICRA a réalisé des progrès considérables
à ce chapitre. La base de données élaborée en 2009-2010
pour consigner les centaines d’exemples d’activités de
mobilisation du savoir signalées par les chercheurs de
l’ICRA continue à représenter une source riche de données
pour l’organisation. Les renseignements recueillis révèlent
qu’un pourcentage important des chercheurs de l’ICRA
participent à de telles activités sur une base régulière
et qu’ils touchent un vaste éventail d’auditoires qui
appliquerontcesconnaissances–gouvernements,ONG,
professionnels (droit, éducation, travail social, fonction
publique), industries et milieu des affaires. En juin 2011,
nous avons réalisé la version définitive d’un cadre de travail
et d’une stratégie qui, respectivement, balise comment
l’ICRA misera sur les activités de ses chercheurs et tirera
profit des nombreuses occasions de mobilisation du savoir
dans les années à venir; la mise en œuvre de ces deux
initiatives est prévue pour 2011-2012.
En outre, l’ICRA a organisé, seul ou en collaboration, des
activités ciblées mettant en vedette deux de ses chercheurs
de renom en 2010-2011. Ces activités, présentées en
plus amples détails ci-dessous, ont permis la diffusion
des recherches de l’ICRA auprès de chefs de file des
gouvernements, du monde des affaires, et de l’industrie,
d’ONGetdeprofessionnels.
45
FAITS SAILLANTS DE LA MOBILISATION DU SAVOIR EN 2010-2011
Séminaire « Bâtir la résilience en temps de crise » En novembre 2010, en collaboration avec le Hennick Centre for Business and Law de l’Université York,
l’ICRA a tenu un séminaire sur la façon dont les organisations abordent les crises et tentent de les gérer. Le
Hennick Centre fait la promotion et met sur pied des bourses et des programmes d’enseignement conjoints
en administration des affaires et en droit; il entreprend aussi des initiatives qui permettent aux professionnels
d’acquérir les compétences nécessaires à l’analyse holistique d’enjeux commerciaux et juridiques.
Cette activité comptait un séminaire public couru par 150 participants de divers horizons : droit, secteur public,
affaires,rechercheetgouvernement.Ontsuiviuneconsultationetundînerprivéspourinvitéschoisis,ainsi
qu’une allocution de Daniel Diermeier, Boursier du programme Institutions, organisations et croissance. Cette
rencontre intime a donné l’occasion à plusieurs figures publiques clés et à un certain nombre de chefs de file
des secteurs privé et public de prendre part personnellement à des conversations sur les recherches récentes du
professeur Diermeier sur les systèmes de gestion de crise.
Réunion avec la Société royale du Canada : « Comment les premières expériences influencent-elles la santé pour la vie? »En mars 2011, Clyde Hertzman, Boursier des programmes Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience
et Sociétés réussies a fait une brève présentation à des dirigeants d’organisations publiques et privées responsables
delaprestationdesoinsdesantéetdeservicessociauxàOttawa(Canada).Voicisesmessagesclés:lesdonnées
démontrent maintenant que les expériences que vivent les enfants avant d’entrer à l’école définissent déjà les
vulnérabilités développementales qu’ils devront surmonter afin de devenir de bons étudiants et des membres
productifs de la population active. Les investissements dans le développement pendant la petite enfance
ont un taux de rendement d’environ 10 pour 1, mais leur déploiement doit se faire avec l’ensemble adéquat
d’interventions coordonnées.
IV. Évaluation des programmes : assurer la pertinence
L’ICRA met l’accent sur des domaines de la recherche avancée qui posent les plus grands défis
intellectuels et suscitent la curiosité des plus grands chercheurs du monde. L’Institut fait appel
à un certain nombre de stratégies pour s’assurer du maintien de la qualité novatrice et d’avant-
garde de ses programmes et des chercheurs participants. Parmi ces stratégies, notons un examen
quinquennal externe par les pairs et une surveillance interne continue par les comités consultatifs
des programmes, le conseil de recherches et la haute direction de l’ICRA.
46
La liste exhaustive des critères de l’examen par les pairs
figure à l’Annexe B; le tableau suivant en présente un
résumé :
Le mandat des personnes et des programmes qui ne sont
pas à la hauteur des normes de classe mondiale n’est pas
renouvelé.
(a) Examens externes par les pairs
Tous les programmes de recherche de l’ICRA font l’objet
d’un examen externe par les pairs dans la quatrième
année de leur mandat quinquennal. Des groupes de
chercheurs internationaux indépendants de grande
renommée, spécialistes des domaines abordés par le
programme réalisent cet examen. L’ICRA ne permet pas la
participation d’examinateurs qui auraient eu par le passé
des liens avec l’Institut.
Pour assurer la réalisation d’un examen efficace et
significatif, l’ICRA met la barre très haute en matière de
normes d’évaluation. L’Institut demande à ses groupes
d’examen internationaux d’évaluer non seulement le
niveau d’excellence atteint dans les programmes, mais
aussi l’ampleur de la mise à l’œuvre par l’ICRA de la
capacité intellectuelle de chercheurs exceptionnels – qui
ont déjà accès à des fonds d’exploitation substantiels –
pour créer des concepts novateurs et avant-gardistes.
RÉSUMÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DES PROGRAMMES DE L’ICRA
• Laqualitéduprogrammeetsonincidencesur
le domaine dans son ensemble (le groupe a-t-
il changé ou mené le domaine), l’efficacité des
interactions de ses membres, la qualité de son
orientation de recherche future proposée, la valeur
ajoutée par l’appui de l’ICRA et d’autres critères.
• Laqualitédesmembresindividuelsdu
programme évaluée par des normes
internationales avec une insistance particulière
sur l’efficacité de leurs interactions et de leurs
collaborations avec d’autres membres, et leurs
contributions aux objectifs et à l’excellence
intellectuelle du programme.
47
Le tableau suivant présente un sommaire des résultats des examens
externes par les pairs qui ont eu lieu en 2010-2011 :
RÉSEAUX GÉNÉTIQUES
Résultat : Renouvellement pour un deuxième mandat quinquennal (2011-2016). Renouvellement du mandat de Brenda
Andrews (Université de Toronto) à titre de directrice.
Grouped’examen:• JasperRine(président),UniversitédelaCalifornie
à Berkeley
• DanielBurke,UniversitédelaVirginie
• RobertNussbaum,UniversitédelaCalifornieà
San Francisco
• LiorPachter,UniversitédelaCalifornieàBerkeley
• GaryRuvkun,ÉcoledemédecinedeHarvard
• «Aucunautregroupeaumonden’arriveàla
hauteur du programme Réseaux génétiques de
l’ICRA pour ce qui est de l’analyse des interactions
génétiques à de multiples niveaux. Il s’agit d’un défi
déterminant de la génétique du XXIesiècle.Grâce
à cette équipe, le Canada mène le monde dans ce
domaine et il y a toutes les raisons de croire que cela
continuera si le soutien nécessaire se maintient. »
• «Ànotreconnaissance,peudeprogrammesdu
genre ont réussi avec autant d’efficacité à atteindre
leurs buts. Comme premier objectif, le programme
visait à recueillir suffisamment de données sur
les interactions génétiques pour déterminer si
ces interactions révéleraient la nature de réseaux
cohérents en biologie, et le cas échéant, quelles
seraient les règles régissant ces réseaux et dans
quelle mesure elles transcendent les espèces. »
• «Ilimportedenoterquelagénétiquecomparée
n’en est qu’à ses balbutiements et que des approches
analytiques plus sophistiquées surgiront au fil du
temps. Le programme Réseaux génétiques mérite des
félicitations pour le soin qu’il a apporté à la diffusion
publique de toutes ses données afin que d’autres
puissent en tirer profit et contribuer à élaborer les
outils nécessaires à l’analyse des réseaux. »
• «Ceprogrammeestd’unetrèsgrandequalité.
La plupart des membres ont mené des projets
faisant participer de nombreux autres membres du
programme, ainsi qu’une équipe internationale de
collaborateurs et menant à des articles d’une très
grande pertinence. Qui plus est, les spécialistes des
levures, dont les travaux ont – faut-il s’en étonner –
leplusavancé,sesontrévélésêtrelescollaborateurs
entretenant le plus d’interactions de tout le
domaine. »
Quelques faits saillants des résultats du groupe d’examen :
48
RÉSEAUX GÉNÉTIQUES
• «AuCanada,l’incidenceduprogrammeRéseaux
génétiques est évident à bien des niveaux, mais il
l’estpeut-êtredavantagedansdeuxdomaines:
l’embauche de grands talents issus de l’Université
Harvard, de l’Institut Broad et de l’Institut
Sanger constitue un défi pour tout établissement
universitaire, mais le programme Réseaux
génétiques a joué un rôle déterminant dans
l’embauche de Fritz Roth, Andrew Fraser et Jason
MoffatàToronto,unbeaucoup!Deuxièmement,le
programme a permis au Canada de se distinguer
brillamment, en fait foi de façon assez évidente
la palette internationale d’étudiants diplômés et
de stagiaires postdoctoraux embauchés dans les
laboratoires des chercheurs du programme Réseaux
génétiques de l’ICRA. »
• «Globalement,legroupecomposédesspécialistes
des levures au sein du réseau de l’ICRA est
le meilleur groupe au plan mondial à réaliser
des travaux rigoureux et à haut rendement en
génétique. Leur travail constitue un modèle
sur lequel se basent tous les autres efforts en
génétiqueàhautrendement.Ilsprêchentpar
l’exemple. Ils élaborent sans relâche de nouvelles
technologies novatrices qui augmentent leur
capacité à explorer les relations entre génotype
et phénotype. Ils jouissent d’un très bon soutien
financier et publient des articles rigoureux dans
de grandes revues scientifiques. Ils collaborent
largement avec les autres disciplines et produisent
des ensembles de données de grande qualité. »
• «Cetteéquipechangelevisagedelascience
dans le domaine des interactions génétiques et
permet aux scientifiques canadiens et à leurs
collaborateurs internationaux de se distinguer. »
Quelques faits saillants des résultats du groupe d’examen (suite) :
49
INTERACTIONS SOCIALES, IDENTITÉ ET MIEUX-ÊTRE (ISIME)
Résultat : Renouvellement pour un deuxième mandat quinquennal (2011-2016). Renouvellement du mandat de
JohnHelliwell(UniversitédelaColombie-Britannique)etdeGeorgeAkerlof(UniversitédelaCalifornieà
Berkeley) à titre de codirecteurs.
Grouped’examen:• RobertM.Solow(président),lauréatd’unprix
Nobel, Massachusetts Institute of Technology
• RobertH.Frank,UniversitéCornell
• RobertJ.Sampson,UniversitéHarvard
• DeborahTerry,UniversitéduQueensland
• «Jusqu’àprésent,l’économiecomportementalese
trouvait dans ce que l’on pourrait appeler la phase
d’« histoire naturelle » : les spécialistes du domaine
ont relevé certains écarts entre le modèle standard
et les comportements observés; ils ont documenté
ces écarts et proposé d’autres abstractions. Il y
a eu peu de généralisations entre de tels cas. Le
groupe ISIME a proposé un tel principe unificateur
s’articulant autour du concept de l’identité sociale
et de l’orientation résultante des normes sociales,
comme on en fait l’analyse en psychologie sociale et
en sociologie. Conséquemment, leur objectif est de
faire dévier la trajectoire probable de l’économie, tout
particulièrement, mais aussi d’autres sciences sociales
et de viser un modèle plus riche de l’économie
comportementale et de sa motivation. »
• «AvantmêmelacréationdugroupeISIME, il
existait une abondance de recherches fondées sur le
bien-êtresubjectif(BES).LegroupeISIME a adopté
cet axe de recherche dans l’espoir de l’intégrer aux
sciences sociales fondées sur l’identité. L’atteinte de
ce double objectif pourrait apporter une solution de
rechange cohérente à la pensée générale actuelle.
[…] La recherche canadienne fait certainement partie
du courant dominant à l’échelle internationale et est
assujettieauxmêmesinfluences.SilegroupeISIME
atteint ses objectifs, il placerait le Canada, au moins
temporairement, au premier plan de ce nouveau
développement. »
• «Legroupearéussiàplusieurségards.Entre
autres, il a réuni des chercheurs de très haut calibre
provenant de certaines disciplines différentes qui
maintenant collaborent et apprennent les uns des
autres. Par exemple, bien que certains membres
du groupe évoluaient déjà dans des orientations
pertinentes avant le lancement du groupe, nous
avons observé deux types d’« effets ISIME»–l’unoù
les membres redirigent leur trajectoire de recherche
etl’autreoùleschercheursrevoientleurrecherche
actuelle dans une perspective différente. »
• «LegroupeISIME se compose d’un ensemble
impressionnant de chercheurs à divers stades de
leur carrière. Ils travaillent collectivement avec
productivité à tous les niveaux – des codirecteurs
jusqu’aux Boursiers juniors. Le groupe d’examen
a été fort impressionné par l’efficacité évidente des
interactions entre les membres du programme
ISIME. En effet, le groupe d’examen s’entend pour
dire qu’il est très inhabituel de voir un groupe de
cette taille et de ce calibre travailler si bien ensemble,
avec tant d’enthousiasme. Sans exception, tous les
membres du groupe ont une vision très positive du
groupelui-même;ilsontl’impressiondeparticiperà
un effort collectif et sont engagés envers les objectifs
du programme et les possibilités qu’il procure. »
Quelques faits saillants des résultats du groupe d’examen :
50
Le programme Biodiversité microbienne intégrée de l’ICRA
a fait l’objet de son premier examen externe par les
pairsdu23au25juindernier.Onferarapportsurles
résultats de cet examen l’année prochaine. En 2011-2012,
cinq programmes de l’ICRA feront l’objet d’un examen :
Cosmologie et gravité; Sociétés réussies; Nanoélectronique;
Informatique quantique; et Matériaux quantiques.
Planification d’un examen du volet physique quantique
Le portefeuille de programmes de recherche et d’autres
activités de l’ICRA englobe les sciences naturelles, les
sciences sociales et les sciences humaines. Pour évaluer
la puissance globale de ce portefeuille et recueillir des
conseils sur les domaines de la recherche avancée que
l’ICRA devrait envisager comme priorités futures,
l’Institut a examiné la façon de réaliser une telle évaluation
et un tel exercice prospectif. Comme première étape,
l’ICRA entreprendra un examen externe du volet physique
quantique de sa gamme d’activités en 2012.
Dans les 24 dernières années, l’ICRA a exploré de
grands thèmes et questions de la physique quantique, à
commencer par le lancement du programme Matériaux
quantiques (auparavant Supraconductivité) en 1987,
suivi du programme Nanoélectronique en 1999 et du
programme Informatique quantique en 2002. Chacun de
cesprogrammessepenchesurdesdomainesd’intérêts
distincts, mais qui néanmoins se chevauchent.
Vu cet investissement financier considérable et de
longue date en recherche en physique quantique, l’ICRA
planifie un examen externe plus large de cet effort. Au
printemps 2012, les trois programmes de physique
quantique feront l’objet d’un examen par les pairs réalisé
par des comités d’examen distincts, conformément aux
méthodes et critères rigoureux de l’ICRA. Un quatrième
comité d’examen international distingué, composé de
représentants de tous les grands domaines de la physique
quantique, aura ensuite pour tâche de fournir une
perspective de haut niveau et un relevé global des activités
dans l’ensemble du domaine en identifiant les principaux
problèmesfondamentauxirrésolusd’intérêtpourla
prochaine décennie.
À la fin de ce processus, l’ICRA aura en main des
évaluations indépendantes sur la qualité de ses
programmes actuels en physique quantique et une
évaluation plus large de l’incidence éventuelle de cet
effort dans les cinq à dix prochaines années. Une
telle analyse aidera la direction de l’ICRA à ajuster
les recommandations des examens quinquennaux
individuels et à intégrer ces recommandations à la
planification à long terme du programme global de
recherche avancée de l’Institut.
En préparation à ces examens, des membres des
programmes Nanoélectronique, Informatique quantique
et Matériaux quantiques ont convoqué leurs collègues à
une « Discussion et École d’hiver conjointe en physique
quantique », en avril 2011, à Whistler (Colombie-
Britannique). Des membres de programmes et de
comités consultatifs, certains étudiants et stagiaires
postdoctoraux issus des trois programmes, ainsi que
des invités internationaux se sont rencontrés pour
discuter des liens entre les domaines de recherche
des programmes et favoriser la collaboration entre les
membres et les étudiants des différents programmes.
51
(b) Surveillance interne de l’excellence des programmes
Comités consultatifs de programmes
Un comité consultatif international oriente chaque
programme de recherche de l’ICRA; celui-ci se compose
de scientifiques principaux de grand renom forts d’une
expertise dans les domaines représentés au sein du
programme. Les membres de comités consultatifs
participent à des réunions de programmes et contribuent
aux discussions scientifiques et institutionnelles.
L’ICRA intègre la collaboration internationale entre
chercheurs exceptionnels à chacun de ses programmes
pour maximiser sur une base continue les interactions
entre les meilleurs chercheurs au Canada et au monde.
Pour cette raison, l’Institut a accordé la priorité au
rôle des conseillers internationaux. Soixante-dix-sept
pour cent des membres des comités consultatifs de
programmes sont des chercheurs internationaux et
cette proportion reflète l’engagement de l’ICRA envers
l’excellence par la participation internationale. À l’Annexe
C figure la liste complète des membres des comités
consultatifs par région.
L’envergure de classe mondiale des membres des comités
consultatifs de programmes de l’ICRA se confirme par le
fait que 56 pour cent d’entre eux se situent dans le centile
supérieur des chercheurs dans leur domaine, selon le
nombre de fois que l’on a cité leurs travaux dans les écrits
de recherche de 2001 à 2011. Pour consulter la ventilation
de ces données par programme, voir le graphique à
barres à la section V (c) : Indicateurs de réalisations et
d’influence – données de citation.
En 2010-2011, deux chercheurs distingués sont devenus
membres de comités consultatifs de l’ICRA et tous les
conseillers existants sont demeurés en poste.
RESPONSABILITÉS CLÉS DES COMITÉS CONSULTATIFS DE PROGRAMMES
• Fairelesuividesprogrèsdel’orientation
intellectuelle d’un programme et offrir des
conseils à la direction du programme et à ses
membres, au besoin.
• Travailleravecladirectionduprogrammeetles
membres pour trouver de nouveaux membres
éventuels qui se joindront au programme.
• Approuverlesnominationsauprogramme
proposées par la direction du programme au
poste de Chercheurs, Boursiers ou Associés.
• Jouerunrôledéterminantdanslacréationd’un
groupe d’experts qui réalisera le prochain examen
quinquennal externe par les pairs.
• Superviserlamiseenœuvredes
recommandations des groupes d’examen externe.
NOUVEAUX MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS EN 2010-2011
Calcul neuronal et perception adaptative :
• PietroPerona,Départementdegénieélectrique,
California Institute of Technology
Interactions sociales, identité et mieux-être :
• JohnW.Berry,Départementdepsychologie,
Université Queen’s
52
Conseil de recherches
Le conseil de recherches se compose d’éminents chercheurs
principaux provenant d’un large éventail de disciplines
qui ont une compréhension solide de la communauté
de recherche du Canada. Le conseil de recherches agit à
titre consultatif auprès du président de l’ICRA et se réunit
habituellement plusieurs fois l’an. Le conseil participe aux
examens de programmes et donne des conseils sur les
propositions de nouveaux programmes et d’autres initiatives.
Le conseil de recherches s’est rencontré deux fois en
2010-2011. Parmi les points à l’ordre du jour, notons :
• Discussionsurlesrapportspréparésparlesgroupes
d’examen externes qui ont évalué les programmes
Interactions sociales, identité et mieux-être et Réseaux
génétiques et qui ont recommandé au conseil
d’administration leur renouvellement pour un autre
cycle quinquennal.
• Examenetdiscussiondesrésultatsfinauxdela
Vérification et de l’évaluation du rendement de l’ICRA
réalisée par Hickling Arthurs Low en 2009-2010.
• Miseàjouretdiscussionparlesvice-présidentsde
l’ICRA sur les questions suivantes : activités récentes
relatives aux programmes et aux explorations, ainsi
qu’à l’Académie des Boursiers juniors; planification
de l’examen du volet physique quantique qui aura
lieu en 2012; et rapport d’étape sur les domaines
prioritaires suivants : mobilisation du savoir,
élargissement de la portée internationale de l’ICRA et
avancement de la campagne de mobilisation de fonds.
• Présentationetdiscussionsurleplanstratégique
2012-2017 de l’ICRA tel que proposé.
À l’Annexe D figure la liste des membres du conseil
de recherches. Il n’y a eu aucun changement dans la
composition des membres en 2010-2011.
Réunions régulières des directeurs de programmes et des
dirigeants de l’ICRA
Les vice-présidents et les directeurs du service des
programmes et de la recherche de l’ICRA rencontrent la
direction de chaque programme de l’ICRA sur une base
régulière tout au long de l’année, en personne ou au
téléphone. Cette étroite relation de travail a pour objectif
de s’assurer que tous les aspects de chaque programme
fonctionnent de façon optimale et que les normes
d’excellence de l’ICRA sont respectées, en particulier
au chapitre du recrutement de nouveaux membres
éventuels et de la participation des membres existants au
programme.
FONCTIONS PRINCIPALES DU CONSEIL DE RECHERCHES
• Déterminerlesdomainesprioritairesderecherche
intellectuelle avancée pour les programmes
éventuels et en place, en tenant compte des
objectifs et des ressources de l’Institut.
• Identifierlesforcesderechercheexistantes,
nouvelles et latentes au Canada.
• Identifierlespersonneshautementqualifiées
pouvant faire partie de comités de travail dont
l’objectif est d’explorer les nouveaux domaines de
recherche possibles que l’ICRA pourrait appuyer.
• Évaluerlesrésultatsdescomitésdetravailrelatifsà
la création de nouveaux programmes de l’ICRA.
• Évaluerlesrésultatsdesexamensdeprogrammes
externes et faire des recommandations au conseil
sur le renouvellement ou la conclusion de
programmes de l’Institut.
• Servirdevoiedecommunicationentrel’ICRAet
les communautés de recherche canadiennes et
internationales par les moyens suivants :
• renseignerleprésidentetlesvice-présidents
des possibilités, des enjeux et des problèmes
relatifs à la recherche et
• s’assurer que la communauté de recherche
comprend bien les objectifs et les activités de
l’Institut.
53
V. Composition des programmes
(a) Membres de programmes
Voici la définition des quatre catégories de membres de
l’ICRA :
Boursiers : les Boursiers sont des chercheurs
exceptionnels qui entament le stade le plus productif de
leur carrière (à titre de professeur agrégé ou titulaire),
forts d’une renommée internationale dans leur domaine
de recherche. Les Boursiers consacrent beaucoup de
temps à un aspect particulier de la recherche en lien avec
les objectifs intellectuels d’ensemble de leur programme
au sein de l’ICRA. Ils sont nommés pour la durée du
programme – c’est-à-dire, un mandat maximal de cinq
ans, renouvelable. Le soutien financier est approuvé
sur une base annuelle et peut prendre diverses formes :
allègement de la charge d’enseignement, soutien salarial
intégral ou partiel, soutien général à la recherche ou
soutien à l’embauche d’un stagiaire de recherche.
Chercheurs : les Chercheurs sont de jeunes scientifiques
très prometteurs qui en sont généralement à leur
premier poste menant à la titularisation, soit celui de
professeur adjoint, qui pourraient devenir des chercheurs
exceptionnels et dont le travail se révèle pertinent pour un
programme de l’ICRA; une étroite association avec des
Boursiers ou des Associés de l’ICRA pourrait contribuer
àleurdéveloppementintellectuel.Onlesnomme
habituellement pour une période de cinq ans, mais cela
peut varier selon le cheminement de leur titularisation.
Le comité consultatif du programme concerné doit
approuver le renouvellement d’un mandat de Chercheur
ou la promotion au poste de Boursier. Le soutien peut
prendre diverses formes : allègement de la charge
d’enseignement, soutien salarial intégral ou partiel,
soutien général à la recherche ou soutien à l’embauche
d’un stagiaire de recherche.
Associés : les Associés sont des scientifiques de
calibre égal à celui des Boursiers qui œuvrent dans
une discipline pertinente pour le programme et dont
la participation à court terme est associée à un aspect
particulier de la recherche; ou, dans des disciplines
analogues, dont la participation occasionnelle ou brève
est vue comme étant mutuellement intéressante et
importante pour le programme. Habituellement, les
Associés sont des professeurs titulaires ou agrégés.
Dans des circonstances exceptionnelles, il peut s’agir
de personnes extérieures au monde universitaire ou de
la recherche dont les réalisations sont jugées de valeur
scientifique comparable. Ils sont nommés pour un
mandat limité et peuvent faire l’objet d’un examen aux
fins de renouvellement ou de nomination au poste de
Boursierparlemêmegrouped’expertsderenommée
internationale qui évalue chaque programme de l’ICRA
tous les cinq ans. Autrement, le comité consultatif de
programme peut procéder au renouvellement de leur
mandat tous les cinq ans. Les Associés peuvent recevoir
un soutien à la recherche et à l’embauche de stagiaires
ou ne reçoivent aucun soutien financier. Habituellement,
ils sont inadmissibles à un allègement de la charge
d’enseignement ou au soutien salarial.
54
Boursiers juniors : les Boursiers juniors sont de jeunes
chercheurs remarquables qui ont obtenu leur doctorat
au cours des trois dernières années et qui ont fait
montre d’un leadership intellectuel et d’une imagination
exceptionnels dans leur travail. La nomination
universitaire d’un Boursier junior prend habituellement la
forme d’une bourse postdoctorale de deux ans. Toutefois,
dans un certain nombre de disciplines, comme l’économie
ou la sociologie, il arrive souvent que l’on embauche tout
de suite les diplômés au doctorat à des postes subalternes
au sein du corps professoral. Dans de tels cas, un Boursier
juniorpeutêtremembresubalterneàpleintempsd’un
corps professoral, mais jouir d’un ajustement important de
sa charge de travail pendant son mandat à titre de Boursier
junior pour lui permettre de participer activement au
programme. Les Boursiers juniors participent à l’Institut
en tant que membres d’un programme de l’ICRA et
de l’Académie des Boursiers juniors, qui réunit les
Boursiers juniors de tous les programmes dans le cadre
d’événements distincts, pour accroître la capacité de
leadershipetappuyerleréseautageaveclespairs.Onpeut
trouver de plus amples renseignements sur l’Académie des
Boursiers juniors à la section VI : Supervision et formation
des nouveaux chercheurs.
Sommaire de la composition des programmes en
2010-2011
Cette section présente un certain nombre de données et
chiffrescléssurlesmembresdel’ICRAen2010-2011.On
peut trouver de plus amples renseignements dans la fiche
de renseignements détaillés à l’Annexe H.
Un membre de programme, l’Associé Thomas Jennewein
(Université de Waterloo) a été promu au poste de Chercheur
dans le programme Informatique quantique. William Coish
(UniversitéMcGill),Boursierjuniordansleprogramme
Informatique quantique a été promu au poste de Chercheur
dans les programmes Nanoélectronique et Informatique
quantique. Dix-sept membres au sein des programmes ont
démissionné ou n’ont pas vu leur mandat renouvelé. Huit
Boursiers juniors ont conclu leur mandat avec financement.
En 2010-2011, les membres de programmes de l’ICRA
et les membres des comités consultatifs étaient basés
collectivement dans 16 pays (incluant le Canada) et
représentaient 30 établissements au Canada et 73 à l’étranger.
Le diagramme à barres suivant illustre la tendance du
nombre total et de la distribution des membres des
programmes et des comités consultatifs depuis 2003.
NOMBRE TOTAL DE MEMBRES AU SEIN DES PROGRAMMES : 323
Hommes : 85 %
Femmes : 15 %
Membres principaux : (Boursiers et Associés) 75 %
Membres juniors : (Chercheurs et Boursiers juniors) 25 %
Basés au Canada : 62 %
Basés à l’étranger : 38 %
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20112010
Exercice terminé le 30 juin
Nom
bre
de m
embr
es d
e pr
ogra
mm
es
et d
e co
mit
és c
onsu
ltat
ifs
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Membres étrangers
Membres canadiens
MEMBRES DES PROGRAMMES ET DES COMITÉS CONSULTATIFS2003 à 2011
44 %Int'l
46 %Int'l
46 %Int'l
43 %Int'l
43 %Int'l
44 %Int'l
45 %Int'l
44 %Int'l
45 %Int'l
55
(b) Nouvelles nominations
Pendant leur mandat quinquennal, les programmes de
l’ICRA évaluent l’éventail d’expertise au sein de leurs
membres et nomment d’autres chercheurs exceptionnels
quand l’occasion se présente ou qu’un besoin se fait sentir.
De nouvelles nominations peuvent rehausser la capacité des
programmes à poursuivre des champs d’études existants ou
à contribuer à la création de nouveaux domaines d’expertise
et en retour renforcer la communauté de recherche
canadienne dans des domaines clés.
Sommaire des nouvelles nominations en 2010-2011
En 2010-2011, on a nommé vingt-trois nouveaux membres à
neuf programmes de l’ICRA et à l’Académie des Boursiers
juniors :
• 83%sontdeshommeset17%,desfemmes
• 56,5%sontdesmembresprincipaux(Boursierset
Associés) et 43,5 %, des membres juniors (Chercheurs et
Boursiers juniors)
• 52%ontpourportd’attachedesétablissements
canadiens et 48 % sont basés à l’étranger
L’ICRA a joué un rôle déterminant dans la décision de
deux de ces chercheurs de quitter les États-Unis pour
venir s’installer au Canada. La promesse d’un poste de
Chercheur au sein du programme Calcul neuronal et
perception adaptative de l’ICRA a été un facteur essentiel
pour encourager Ruslan Salakhutdinov à accepter un
poste de professeur adjoint à l’Université de Toronto
plutôt que d’autres offres prestigieuses aux États-
Unis, après avoir terminé un stage postdoctoral au
MassachusettsInstituteofTechnologyen2011.Demême,
l’offre de participer au programme Nanoélectronique de
l’ICRA a été un argument déterminant pour convaincre
Sarah Burke d’accepter un poste de professeure adjointe
à l’Université de la Colombie-Britannique, après la
conclusion de son stage postdoctoral à l’Université de la
Californie à Berkeley en 2010.
Programme Canada International Total
Biodiversité microbienne intégrée - - -
Calcul neuronal et perception adaptative 1 6 7
Cosmologie et gravité - - -
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience 1 - 1
Évolution du système terrestre - - -
Informatique quantique 1 1 2
Institutions, organisations et croissance 3 - 3
Interactionssociales,identitéetmieux-être - - -
Matériaux quantiques - 1 1
Nanoélectronique 2 - 2
Réseaux génétiques - - -
Sociétés réussies - - -
Académie des Boursiers juniors 4 3 7
TOTAL 12 11 23
NOUVELLES NOMINATIONSNouveaux membres
56
Conjointement avec le programme prestigieux des Chaires
d’excellence en recherche du Canada, l’Institut a aussi
contribué à la venue au Canada de deux membres de la
communauté internationale de l’ICRA. Frederick Roth,
ancien Boursier du programme Réseaux génétiques, a quitté
l’Université Harvard pour accepter un nouveau poste de
professeur principal au Donnelly Centre for Cellular and
Biomolecular Research de l’Université de Toronto et au
Samuel Lunenfeld Research Institute de l’Hôpital Mount
Sinai. David Cory, membre du comité consultatif du
programme Informatique quantique a quitté le Massachusetts
Institute of Technology pour accepter un nouveau poste à
l’Institut de calcul quantique de l’Université de Waterloo et à
l’Institut Perimeter de physique théorique.
En outre, l’ICRA a pour objectif de renforcer la communauté
de recherche au Canada dans des domaines clés en tissant
des partenariats avec les universités afin de retenir au pays
des membres exceptionnels de programmes de l’ICRA
qui sont embauchés activement par des universités non
canadiennes. En 2010-2011, une offre de participation au
programme Nanoélectronique de l’ICRA a été un facteur
important pour convaincre le Boursier junior John Davis
d’accepter un poste de professeur adjoint à l’Université
de l’Alberta, après y avoir terminé son stage postdoctoral
en 2010.
À l’Annexe E figurent de courts profils biographiques des
nouveaux membres nommés en 2010-2011. À l’Annexe F
figurent les nouveaux Boursiers juniors.
(c) Indicateurs de réalisations et d’influence
Chaque programme de l’ICRA a pour objectif de créer sa
propre culture de collaboration, de réseautage international
et de mentorat d’étudiants diplômés et de stagiaires
postdoctoraux. Cette culture et les idées, les percées et
l’élargissement des horizons qui en découlent, représentent
une immense « valeur ajoutée » pour l’avancement du savoir
et l’élucidation de questions fondamentales et complexes
articulées par les programmes de l’Institut. Bien qu’il soit
ardu de mesurer de tels éléments intangibles, l’ICRA tente
de le faire en posant des questions spécifiques aux membres
de programmes et aux membres des groupes d’examen
externe par les pairs. Qui plus est, l’ICRA maintient sa
surveillance continue du rendement de ses programmes et
de ses chercheurs par le truchement d’un certain nombre
d’indicateurs de rendement conventionnels, y compris :
• lafréquenceàlaquelleoncitelestravauxdesmembres
de programmes dans les écrits en recherche, et
• lenombredeprixprestigieuxdécernés.
L’ICRA recueille ces renseignements à l’aide de ressources
colligées par Thomson Reuters et de rapports annuels
élaborés par les membres des programmes.
Données sur les citations
La fréquence à laquelle on cite les articles d’un chercheur
dans des documents de recherche contribue à déterminer
l’influence qu’exercent ses travaux dans le domaine et
peut donc servir à mesurer la stature et l’influence de ce
chercheur.
Essential Science Indicators (ESI) est un produit élaboré
par Thomson Reuters qui collige continuellement des
données sur les publications et les citations dans des
revues clés de par le monde. À partir de ces données, l’ESI
identifie les chercheurs classés dans le centile supérieur
de leur domaine, et les institutions et les nations qui se
situent dans le cinquantième centile supérieur au plan
international dans 22 disciplines, d’après le nombre de
fois qu’on a cité leurs travaux en dix ans. Au moment
de la rédaction de ce rapport, l’ESI comportait des
renseignements de janvier 2001 à juin 2011. Comme la
base de données couvre une période de dix ans, le système
avantage les chercheurs dont la carrière est bien établie et
c’est pourquoi l’ICRA a choisi de concentrer son analyse
sur les membres principaux de programmes (Boursiers
et Associés) et les membres des comités consultatifs
– des chercheurs qui ont obtenu la titularisation dans
leur université. Cette approche comporte un parti pris
important par discipline : l’approche est la plus pertinente
en sciences naturelles et la moins pertinente en sciences
sociales et en sciences humaines.
57
En 2010-2011, d’après les données ESI, les pourcentages
suivants de chercheurs de l’ICRA se situaient dans le
centile supérieur de leur domaine au plan mondial :
CHERCHEURS DE L’ICRA DANS LE CENTILE SUPÉRIEUR
Membres principaux de programmes : 43 %
Membres principaux de programmes
basés au Canada : 21 %
Membres de comités consultatifs : 56 %
Nota : La base de données Essential Science Indicators de Thomson Reuters fournit des données de citation fondées
seulement sur les articles de revues scientifiques et met l’accent principalement sur les disciplines en sciences naturelles.
Les sciences sociales (et conséquemment les programmes Institutions, organisations et croissance, Interactions sociales, identité
et mieux-être, et Sociétés réussies) sont mal représentées dans cette base de données, car les chercheurs dans ces disciplines
publient plus souvent dans des livres que dans des revues et que les sciences sociales sont réunies et analysées comme une
seule grande catégorie, à l’exception de l’économie, des sciences administratives et de la psychologie qui forment un groupe
avec la psychiatrie. La base de données n’inclut pas les disciplines des sciences humaines. Actuellement, il n’existe pas
d’autres sources de données de citation plus robustes pour les sciences sociales et humaines.
Le diagramme à barres suivant présente une ventilation
plus détaillée de ces données par programme.
MEMBRES DE L'ICRA CLASSÉS DANS LE CENTILE SUPÉRIEUR DE LEUR DOMAINE*données recueillies par Thompson Reuters Essential Science Indicators (janvier 2001 à juin 2011)
100 %
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Pou
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Sociét
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x-être
Programme
Membres principaux de programmes
Membres principaux de programmes (au Canada)
Membres de comités consultatifs
58
Prix et hommages
En 2010-2011, les membres de programmes et de comités consultatifs
de l’ICRA ont reçu 69 prix et hommages importants destinés à des
chercheurs d’un vaste éventail de disciplines, et 27 prix importants
propres à une discipline particulière, comme le décrit le tableau suivant.
Onpeuttrouverunedescriptiondecesprixàl’Annexe G.
PRIX COUVRANT UN VASTE ÉVENTAIL DE DISCIPLINES
International :
Prix de recherche Alexander von Humboldt
• C.Petrovic,MQ 1
Bourse de recherche Alfred P. Sloan 3
• M.Dobbs,CG
• R.Fergus,CNPA
• J.Folk,Nano et MQ
Membre correspondant élu de la British Academy 1
• W.Kymlicka,SR
Membre élu de l’American Academy of Arts 7
and Sciences
• B.Andrews,RG
• R.Benabou,IOC et ISIME
• C.Boone,RG
• R.Fernald,DCBE (CC)
• A.Linde,CG
• W.Freedman,CG
• J.Zachos,EST
Membre élu de la Royal Society (G.-B.) 2
• I.Affleck,Nano et MQ
• V.Kaspi,CG
Associé étranger élu de la U.S. National Academy 1
of Sciences
• J.R.Bond,CG
Membre étranger élu de l’Académie nationale 1
des sciences de l’Inde
• J.Polanyi,Nano
Membre étranger honoraire élu de l’American 1
Academy of Arts and Sciences
• T.Besley,IOC
PRIX PROPRES À UNE DISCIPLINE PARTICULIÈRE
International :
Prix Aneesur Rahman de physique computationnelle 1
(American Physical Society)
• F.Pretorius,CG
Prix Barrer en matériaux nanoporeux 1
(Royal Society of Chemistry)
• G.Ozin,Nano
Prix Erwin Plein Nemmers d’économie 1
(Université Northwestern)
• E.Helpman,IOC
Prix de conférence Faraday 1
(Royal Society of Chemistry)
• J.Polanyi,Nano
Prix international de communications quantiques 1
• A.Lvovsky,IQ
Prix Kavli de nanosciences (Académie des sciences 1
et des lettres de la Norvège)
• D.Eigler,Nano (CC)
Prix Koenderink (Conférence européenne 1
sur la vision artificielle)
Corécipiendaires :
• M.Black,CNPA
• D.Fleet, CNPA
Prix Overton (Société internationale de biologie 1
computationnelle)
• O.Troyanskaya, RG
Prix de cosmologie Peter Gruber 1
Corécipiendaires :
• G.Efstathiou,CG
• C.Frenk, CG
• S.White,CG (CC)
59
PRIX COUVRANT UN VASTE ÉVENTAIL DE DISCIPLINES
International :
Membre élu de la U.S. National Academy of Sciences 6
• J.C.Davis,Nano (CC)
• G.Horowitz,CG
• V.Kaspi,CG
• S.Kivelson,MQ
• A.MacDonald,MQ (CC)
• T.Sejnowski,CNPA (CC)
Prix commémoratif international Holberg 1
(Fonds commémoratif Ludvig Holberg, Norvège)
• N.Davis,SR (CC)
Ordre de l’Empire britannique, Commandeur 1
• T.Besley,IOC
Prix Wolfson d’excellence en recherche 1
(Royal Society, R.-U.)
• A.Mackenzie,MQ
PRIX PROPRES À UNE DISCIPLINE PARTICULIÈRE
International :
Prix pour jeune chercheur Seymour H. Hutner 1
(Société internationale de protistologistes)
• A.Roger,BMI
Prix Shaw d’astronomie (Fondation des prix Shaw) 1
• L.Page,CG (CC)
Prix spécial pour services rendus à la mµSR 1
(Société internationale de spectroscopie mµSR)
• J.Sonier,MQ
Médaille Walter H. Bucher 1
(American Geophysical Union)
• P.Hoffman,EST
Canada :
Chaire d’excellence en recherche du Canada 2
• D.Cory, IQ (CC)
• F.Roth,RG
Chaire de recherche du Canada 2
• S.Burke,Nano
• A.Roger, BMI
Chaire de recherche du Canada – renouvellement 19
• R.Barr,DCBE;G.Bouchard,SR; A. Clerk, Nano;
J. Dahn, Nano; M. Dobbs, CG; E. Emberly, RG et
Nano; J. Folk, Nano et MQ;M.Gingras,MQ;
S. Hallam, BMI; P. Hayden, IQ;G.Holder,CG;
C. Kallin, MQ; W. Kymlicka, SR; D. Leung, IQ;
J. Levine, DCBE; A. Lvovsky, IQ; K. Murphy,
CNPA; L. Taillefer, MQ; D. Trefler, IOC
Canada’s Top 40 Under 40 1
• M.Mosca,IQ
Prix de jeune chercheur – Ontario 1
• T.Jennewein, IQ
Membre élu de la Société royale du Canada 3
• R.Cleve,IQ
• C.Eaton,IOC (CC)
• B.Gaulin,MQ
Canada :
Prix A.G. Huntsman d’excellence en sciences marines 1
(Société royale du Canada)
• C.Suttle,BMI
Chercheur en santé de l’année du Candaa (IRSC) 1
• C.Hertzman,DCBE et SR
Médaille Brockhouse de l’ACP-DCMMP pour 1
contributions exceptionnelles en physique de la
matière condensée et des matériaux
• B.Gaulin,MQ
Médaille Herzberg (Association canadienne 1
des physiciens et physiciennes)
• A.Blais,Nano,IQ et MQ
Membre honoraire à vie (Association canadienne 1
de santé publique)
• C.Hertzman,DCBE et SR
Médaille pour contributions exceptionnelles de 1
carrière à la physique (Association canadienne
des physiciens et physiciennes)
• J.R.Bond,CG
Prixde la recherche en santé Michael Smith (IRSC) 1
• C.Hertzman,DCBE et SR
60
PRIX COUVRANT UN VASTE ÉVENTAIL DE DISCIPLINES
PRIX PROPRES À UNE DISCIPLINE PARTICULIÈRE
Canada :
Bourse commémorative E.W.R. Steacie 2
• A.Blais,Nano,IQ et MQ
• A.Damascelli,MQ
Médaille d’or Gerhard Herzberg en sciences et 1
en génie du Canada
• G.Hinton,CNPA
Prix professeur James McGill – renouvellement 2
• E.Shoubridge,RG
• M.Szyf,DCBE
Prix John C. Polanyi (CRSNG) 1
• V.Kaspi,CG
Bourse Killam de sciences naturelles 2
(Conseil des arts du Canada)
• G.Brassard,IQ
• A.McDonald,CG
Bourse de recherche Killam 1
(Conseil des arts du Canada)
• V.Kaspi,CG
Supplément d’accélération à la découverte (CRSNG) 2
• M.Berciu,Nano
• D.Leung,IQ
Membre de l’Ordre du Canada 1
• L.Taillefer,MQ
Officier de l’Ordre du Canada 1
• W.J.L.Buyers,MQ
Prix Découverte du Premier ministre – Ontario 1
• G.Ozin,Nano
Prix Steacie de sciences naturelles 1
• A.Hertzmann,CNPA
Canada :
Prix pour jeune chercheur (MITACS) 1
• N.deFreitas,CNPA
Prix de la Journée nationale de l’enfant 1
(Institut canadien de la santé infantile)
• C.Hertzman,DCBE et SR
Prix Noni MacDonald (Société canadienne 1
de pédiatrie)
• D.Trefler, IOC
Prix pour jeune chercheur exceptionnel en 1
informatique (Association d’informatique
canadienne)
• P.Hayden, IQ
Prix Événements marquants liés à la recherche 1
en santé publique et des populations (IRSC)
• C.Hertzman,DCBE et SR
Prix Rio Tinto Alcan (Société canadienne de chimie) 1
• J.Dahn,Nano
Médaille d’excellence Timothy R. Parsons en 1
océanographie multidisciplinaire
(Pêches et Océans Canada)
• C.Suttle, BMI
Grandtotal: 69 Grandtotal: 27
61
Le diagramme à barres suivant fait le suivi des tendances
quant aux prix et hommages reçus par les membres depuis
2003. L’augmentation du nombre de récipiendaires en 2011 est
principalement attribuable au grand nombre de renouvellements
de Chaires de recherche du Canada.
PRIX ET HOMMAGES REÇUS PAR LES MEMBRES DE PROGRAMMES DE L'ICRA2003 à 2011
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Année
Nom
bre
de p
rix
et h
omm
ages
impo
rtan
ts
Prix couvrant un vaste éventail de disciplines
Prix propres à une discipline particulière
62
VI. Supervision et formation de nouveaux chercheurs
L’ICRA comprend que la formation de jeunes chercheurs exceptionnels est un des éléments
essentiels d’une communauté de recherche solide et dynamique. L’Institut appuie ce rôle
important de plusieurs façons, notamment : création du poste de Chercheur au sein des
programmes (professeur subalterne), commandite d’écoles annuelles en recherche avancée et
inclusion d’étudiants diplômés et de stagiaires postdoctoraux aux réunions de programmes.
En vertu de son plan stratégique 2007-2012, l’ICRA a
renouvelé et rehaussé son engagement visant à accroître
la capacité de jeunes chercheurs talentueux, ce qui a mené
au lancement de l’Académie des Boursiers juniors en
2008-2009. Aujourd’hui, environ 20 pour cent du budget
total de l’ICRA est affecté à des initiatives à l’appui de la
formation de nouveaux jeunes chefs de file en recherche.
Suivent les faits saillants des activités de l’année.
(a) Académie des Boursiers juniors
But et objectifs
L’Académie des Boursiers juniors est un programme
de bourses prestigieux qui est un pôle d’attraction pour
certains des meilleurs jeunes chercheurs du monde au
profit de l’ICRA et de la communauté de recherche au
Canada. Le programme s’adresse à des personnes qui ont
obtenu un doctorat dans les trois dernières années, qui
ont fait montre d’une capacité exceptionnelle de leadership
intellectuel et d’imagination dans leur travail et qui sont
aptes à avoir une pensée large et à collaborer étroitement
avec leurs collègues.
L’Académie a pour objectif de favoriser les capacités de
recherche et de leadership de jeunes chercheurs talentueux
à une étape déterminante de leur jeune carrière. Par cette
entreprise, l’ICRA vise à créer une communauté durable
et proche de jeunes chefs de file exceptionnels forts d’un
vaste éventail d’expertise qui contribueront à jeter de
solides assises pour l’avenir de la recherche avancée au
Canada et ailleurs.
Pour atteindre ces objectifs, l’Académie offre des occasions
hors du commun qui la distinguent d’autres programmes
de bourses prestigieux destinés aux nouveaux titulaires
d’un doctorat :
• Participation à un programme de l’ICRA : Pour une
période de deux ans, les Boursiers juniors font partie
intégrante d’un des douze programmes de recherche de
l’ICRA. Ils profitent de la supervision ou du mentorat
d’au moins un membre de programme et participent
aux réunions régulières de programmes pendant leur
mandat. Cette exposition précoce à l’environnement
collaboratif et multidisciplinaire de l’ICRA et la
possibilité de travailler étroitement avec certains des
plus grands chercheurs de leur domaine peuvent avoir
une influence profonde sur leur cheminement de
carrière.
• Interactions au sein de l’Académie des Boursiers
juniors : Les Boursiers juniors de tous les programmes
se rencontrent en groupe environ tous les huit mois.
Lors des réunions de l’Académie, les Boursiers juniors
pourront réseauter avec leurs pairs, explorer un vaste
éventail de domaines de recherche et de méthodes,
accroître leur compétence en matière de leadership et
profiter d’autres occasions de mentorat professionnel.
OninvitelesAnciensàparticiperauxréunionsde
l’Académie pour une période supplémentaire de
trois ans après la conclusion de leur mandat avec
financement.
À plein rendement, l’Académie se compose de 24 Boursiers
juniors, deux dans chacun des douze programmes de
recherche de l’ICRA.
63
Nomination des Boursiers juniors
Dans la plupart des programmes, le poste de Boursier
junior est associé à un poste de recherche postdoctorale
universitaire. Toutefois, dans un certain nombre de
disciplines des sciences sociales, il arrive que l’on
embauche tout de suite les diplômés au doctorat à des
postes subalternes au sein du corps professoral. Pour cette
raison, un Boursier junior dans un programme axé sur
lessciencessocialespeutêtremembresubalterneàplein
temps d’un corps professoral. Le travail du Boursier junior
peut se faire dans une université canadienne ou étrangère.
Le graphique ci-dessous illustre la croissance de
l’Académie des Boursiers juniors au cours des trois
dernières années.
Au 30 juin 2011 :
• VingtBoursiersjuniorsétaientenposte;decetotal,sept
ont commencé leur mandat en 2010-2011.
• Leconseild’administrationaapprouvélacandidature
de onze nouveaux Boursiers juniors qui commenceront
leur mandat en 2011-2012.
• DixBoursiersjuniorsontterminéleurmandatassorti
d’un financement et sont maintenant des Anciens de
l’Académie. De ce total, cinq avaient un mandat d’un an.
CROISSANCE DE L'ACADÉMIE DES BOURSIERS JUNIORS
25
20
15
10
5
0
Nom
bre
de B
ours
iers
jun
iors
Au 30 juin 2009 Au 30 juin 2010 Au 30 juin 2011
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An
cien
de
l'Aca
dém
ie
64
Les tableaux suivants présentent les Boursiers juniors
actuels, ceux qui seront bientôt nommés et les Anciens
de l’Académie. Les Boursiers juniors qui ont commencé
leur mandat en 2010-2011 sont présentés en plus amples
détails à l’Annexe F.
BOURSIERS JUNIORS –– ACTUELS
PROGRAMME RECRUTÉ DE… DOCTORAT DE… LIEU DU POSTE DE BOURSIER JUNIOR
Dorian Abbot EST É.-U. – U. Harvard U. Harvard, É.-U. (2008) U. de Chicago
Ryan Adams CNPA R.-U. – U. de Cambridge U. de Cambridge, R.-U. (2009) U. de Toronto
James Burns DCBE France – CNRS U. de Toronto, Canada (2007) U. de Toronto à Mississauga
Bill Coish IQ Canada – ICQ, U. de Waterloo U. de Bâle, Suisse (2006) U.deWaterloo;U.McGill
Dave Donaldson IOC R.-U. – London School of Economics
London School of Economics, R.-U. (2009)
MIT
IonGarate MQ É.-U. – U. du Texas à Austin U. du Texas à Austin, É.-U. (2009) U. de la Colombie-Britannique
Mohammad Hadi Izadi Nano Canada – U. de Waterloo U. de Waterloo, Canada (2010) U.McGill
Shehre-Banoo Malik BMI É.-U. – U. de New York U. de l’Iowa, É.-U. (2007) U. Dalhousie
Chris McLeod SR* Canada – U. de la Colombie-Britannique
U. de la Colombie-Britannique, Canada (2009)
U. de la Colombie-Britannique
Shakir Mohamed CNPA R.-U. – U. de Cambridge U. de Cambridge, R.-U. (2010) U. de la Colombie-Britannique
JelenaObradovic DCBE Canada – U. de la Colombie-Britannique
U. du Minnesota, É.-U. (2007) Stanford U.
Julien Renard Nano France–Grenoble U.JosephFourier,Grenoble,France(2009)
U. de la Colombie-Britannique
Xavier Robert EST France –Grenoble U.JosephFourier,Grenoble,France(2008)
UQAM
L. Krister Shalm IQ Canada – U. de Toronto U. de Toronto, Canada (2010) U. de Waterloo
Vera Tai BMI É.-U. – U. de la Californie à San Diego
U. de la Californie à San Diego, É.-U. (2009)
U. de la Colombie-Britannique
Keith Vanderlinde CG Canada–U.McGill U. de Chicago, É.-U. (2008) U.McGill
Eric Weese IOC É.-U. – MIT Massachusetts Institute of Technology, É.-U. (2009)
U. Yale
Matt Weirauch RG É.-U. – U. de la Californie à Santa Cruz
U. de la Californie à Santa Cruz, É.-U. (2009)
U. de Toronto
Wendy Wong SR* Canada – U. de Toronto U. de la Californie à San Diego, É.-U. (2008)
U. de Toronto
Renate Ysseldyk ISIME Canada – U. Carleton U. Carleton, Canada (2009) U.Carleton/U.d’Exeter
* La durée du mandat des Boursiers juniors dans le programme Sociétés réussies est d’un an, conformément à la décision du programme.
BOURSIERS JUNIORS EN COURS DE MANDAT AU 30 JUIN 2011
65
BOURSIERS JUNIORS – À VENIR
PROGRAMME RECRUTÉ DE… DOCTORAT DE… LIEU DU POSTE DE BOURSIER JUNIOR
Jean-Sébastien Bernier MQ France – École Polytechnique U. de Toronto, Canada (2008) U. de la Colombie-Britannique
Anne Broadbent IQ Canada – U. de Waterloo U. de Montréal, Canada (2008) U. de Waterloo
Adrienne Erickcek CG Canada – U. de Toronto; Institut Perimeter de physique théorique
California Institute of Technology, É.-U. (2009)
U. de Toronto; Institut Perimeter de physique théorique
Nathan Fosse SR* É.-U. – U. Harvard U. Harvard, É.-U. (2011) U. Harvard
TomGleeson EST Canada – U. de la Colombie-Britannique
U. Queen’s, Canada (2009) U.McGill
AlexGraves CNPA Allemagne – U. technique de Munich
IDSIA, Suisse et U. technique de Munich, Allemagne (2008)
U. de Toronto
Elena Hassinger MQ France –U.deGrenoble U.deGrenoble,France(2010) U. de Sherbrooke
John Higgins EST É.-U. – U. de Princeton U. Harvard, É.-U. (2009) U. Harvard
Suresh Naidu IOC É.-U. – U. Columbia U. de la Californie à Berkeley, É.-U. (2008)
U. Columbia
Else Starkenburg CG Pays-Bas –U.deGroningen U.deGroningen,Pays-Bas(2011) U. de Victoria
Anne Takesian DCBE É.-U. – U. Harvard U. de New York, É.-U. (2010) U. Harvard
BOURSIERS JUNIORS RETENUS, EN POSTE À PARTIR DE 2011-2012
ANCIENS DE L’ACADÉMIE
PROGRAMME RECRUTÉ DE… DOCTORAT DE… LIEU DU POSTE DE BOURSIER JUNIOR
LIEU DU POSTE APRÈS LE PROGRAMME DE BOURSE JUNIOR
Marcos Ancelovici SR* Canada – U. McGill Massachusetts Institute of Technology, É.-U. (2007)
U. de Montréal Professeur, U.McGill
Chris Barrington-Leigh
ISIME Canada – U. de la Colombie-Britannique
U. Stanford, É.-U. (2001) et U. de la Colombie- Britannique, Canada (2009)
U. de la Colombie-Britannique
Professeur,U.McGill
Slavko Bogdanov CG Canada –U.McGill U. Harvard, É.-U. (2008) U.McGill Chercheur Associé, U. de Columbia
Latham Boyle CG Canada – ICAT, U. de Toronto
U. Princeton, É.-U. (2006) U. de Toronto; Institut Perimeter de physique théorique
Professeur, Institut Perimeter de physique théorique
Joshua Evans SR* Canada – U. McMaster U. McMaster, Canada (2009) U. McMaster; U. Athabasca
Professeur, U. Athabasca
Mark Ferguson ISIME É.-U. – U. de Syracuse, NY U. du Kansas, É.-U. (2008) U. de Calgary Professeur, U. du Wisconsin
JayGambetta IQ** Canada – ICQ, U. de Waterloo
U.Griffith,Australia(2004) U. de Waterloo Scientifique, IBM Research, Yorktown Heights, NY
DonnaGarcia SR* Canada – U. de Western Ontario
U. du Kansas, É.-U. (2006) U.deGuelph Professeure, U. d’état de la Californie, San Bernardino
Arjumand Siddiqi SR* É.-U. – U. de la Caroline du Nord
U. Harvard, É.-U. (Sc.D., 2005)
U. de la Caroline du Nord
Professeure, U. de Toronto
Hiroki Wadati MQ Canada – U. de la Colombie-Britannique
U. de Tokyo, Japon (2007) U. de la Colombie-Britannique; U. de Tokyo
Professeur, U. de Tokyo
ANCIENS DE L’ACADÉMIE AU 30 JUIN 2011
* La durée du mandat des Boursiers juniors dans le programme Sociétés réussies est d’un an, conformément à la décision du programme.
* La durée du mandat des Boursiers juniors dans le programme Sociétés réussies est d’un an, conformément à la décision du programme.** Mandat d’un an.
66
Les diagrammes à secteurs ci-dessous illustrent l’éventail de
paysoùlesBoursiersjuniorsontrécemmentfaitdesétudes
doctorales ou postdoctorales (soit tous les Boursiers juniors
nommés ou approuvés au 30 juin 2011) :
É.-U. (49 %)
Canada (25 %)
Pays-Bas (2 %)
Allemagne (2 %)
Suisse (2 %)
Australie (2 %)
Japon (2 %)
R.-U. (8 %)
France (8 %)
PAYS OÙ LES BOURSIERS JUNIORS ONT OBTENU LEUR DOCTORAT
Canada (46 %)
É.-U. (30 %)
Pays-Bas (2 %)
Allemagne (2 %)
R.-U. (7 %)
France (13 %)
DERNIER PAYS DE RÉSIDENCE DES BOURSIERS JUNIORS (avant le début de leur mandat à l’Académie)
67
Faits saillants de l’Académie des Boursiers juniors
• Réunions : En 2010-2011, l’Académie des Boursiers juniors
s’est rencontrée une fois.
• 11-12 avril 2011 : Les nouveaux Boursiers juniors
ont donné de courts exposés sur leur recherche.
Plusieurs Boursiers juniors ont présenté des
problèmes et des ensembles de données actualisés
dans l’espoir de puiser dans les connaissances de
pairs dans d’autres domaines. D’autres ont fait un
survol préliminaire de méthodes et d’approches de
recherche généralisables qui pourraient aider leurs
pairs à considérer de nouvelles façons d’aborder la
résolution de problèmes. Les dix premiers Anciens de
l’Académie ont communiqué leurs résultats; on leur
a rendu hommage à l’occasion d’une cérémonie de
« fin de mandat ». Ralph Pudritz, Jenn et Ken Visocky-
O’GradydemêmequeWill Kymlicka, conférenciers
invités, ont respectivement parlé de la collaboration
interdisciplinaire, des pratiques exemplaires en
représentation visuelle de l’information et des
approches à la recherche sur le multiculturalisme.
• Réalisations des Boursiers juniors : Les Boursiers juniors
ont célébré cette année plusieurs réalisations dont voici un
aperçu :
• Les dix premiers Anciens de l’Académie ont chacun
trouvé un poste de professeur subalterne dans une
université ou de chercheur à plein temps (voir liste à
la page 65).
• Les Boursiers juniors des programmes
Nanoélectronique, Informatique quantique et Matériaux
quantiques de l’ICRA ont contribué à une école d’hiver
en physique quantique jumelée à une discussion de
planification, en préparation à un examen externe
spécial des activités collectives de l’ICRA dans ce
large domaine. (Voir section IV (a) : Examen externe
par les pairs, pour de plus amples renseignements.)
• Plusieurs Boursiers juniors ont reçu des prix, y
compris :
• Ryan Adams : Meilleur article, Conférence
internationale sur l’intelligence artificielle et les
statistiques 2010.
• Dave Donaldson : Prixdel’Organisation
mondiale du commerce pour jeunes économistes,
septembre 2010 (ex aequo pour la première
place).
• Krister Shalm : BoursepostdoctoraleduCRSNG.
• Matt Weirauch : Bourse postdoctorale des IRSC.
• Augmentation de la valeur de la bourse : Pour
garantir à l’Académie des Boursiers juniors une
place concurrentielle par rapport à d’autres bourses
internationales prestigieuses et lui permettre d’attirer
les meilleurs candidats, peu importe le domaine,
l’ICRA a augmenté la valeur de la bourse junior
destinée aux stagiaires postdoctoraux de 50 000 à
70 000 dollars par année, ce qui couvre le salaire et
les avantages sociaux, plus 5000 dollars par année
en soutien à la recherche. Les Boursiers juniors
qui occupent un poste de professeur subalterne
continueront à recevoir une subvention de 50 000
dollarsparannée,danslamesureoùilsreçoivent
unsalairedeleuruniversité.Ons’attendàcequeles
professeurs subalternes utilisent leur bourse pour
améliorer leur capacité de recherche.
Réunion de l’Académie des Boursiers juniors, avril 2011
68
• Prolongation du mandat : En avril 2011 la durée du
mandat des Boursiers juniors a été augmentée à
cinq ans. Habituellement, les boursiers reçoivent
un financement intégral les deux premières années;
pendant cette période, ils portent le titre de Boursiers
juniors de l’ICRA et sont traités comme membres
de leurs programmes respectifs. Pendant les trois
dernières années de leur mandat, ils porteront le titre
d’Anciens de l’Académie et seront invités à participer
auxréunionsdel’AcadémiedesBoursiersjuniors.On
s’attend à ce que la participation sans financement
des Anciens à l’Académie pendant trois années
supplémentaires soit avantageuse à plusieurs égards :
• Prolonger l’exposition de ces chercheurs
exceptionnels en début de carrière à la culture
d’interaction et de collaboration interdisciplinaire
de l’ICRA au moment de leur transition vers un
poste de chercheur indépendant à l’université ou
en industrie.
• Renforcer les liens qu’ont tissés les Boursiers
juniors entre eux et avec l’ICRA pour garantir la
création d’une communauté de pairs durable.
• Rehausser les occasions de mentorat au sein de
l’Académie des Boursiers juniors. En ce début
de carrière, les Anciens pourront jouer le rôle
de mentors auprès des nouveaux Boursiers
juniors,toutencontinuanteux-mêmesàjouir
du mentorat des chercheurs principaux et de la
direction de l’ICRA.
• Processus de demande et d’examen : L’ICRA a lancé
un site web protégé appelé Système de demande
de bourses juniors en ligneauhttp://jfa.cifar.ca.
Le nouveau système centralise la présentation des
demandes et des lettres de recommandation, et permet
aux examinateurs d’avoir accès à tous les documents
enligne.Onaajoutéauprocessusd’examendes
demandes, une entrevue des candidats les plus
intéressants aux bureaux de l’ICRA, à Toronto. Le
comité de sélection des programmes évalue, classifie
et propose la candidature d’un nombre restreint de
candidats, selon la qualité exceptionnelle de recherches
soutenues par des bourses et la capacité de contribuer à
un programme de recherche donné. Un comité composé
de trois membres du conseil de recherches et du vice-
président à la recherche de l’Institut interviewera les
deux meilleurs candidats par poste à pourvoir. Ce comité
d’entrevueévalueral’intérêtetl’aptitudedescandidatsà
interagir au sein de l’Académie des Boursiers juniors qui
est multidisciplinaire et à acquérir des compétences de
leadership et de communication dans la communauté de
recherche dans son ensemble. Le comité présentera ses
recommandations au conseil d’administration de l’ICRA
aux fins d’approbation finale.
Plans pour 2011-2012
• Embauche de nouveaux Boursiers juniors : Il y aura
sous peu deux concours pour pourvoir plusieurs
postes de Boursiers juniors vacants ou qui le seront
bientôt; la date limite de présentation de la demande
est, respectivement, le 1er septembre 2011 et le 20
janvier 2012.
• Système de suivi des Anciens de l’Académie : L’ICRA
mettra sur pied un système de suivi cumulatif
d’indicateurs de rendement de la carrière et de la
trajectoire de leadership des participants.
• Réunion de l’Académie des Boursiers juniors : La
prochaine réunion aura lieu au centre des congrès de
Banff (Alberta), du 12 au 14 février 2012. Un comité
organisateur composé de Boursiers juniors bénévoles
s’occupe de la planification des séances.
69
(b) Supervision de personnel hautement qualifié
Au-delà de l’influence de l’Académie des boursiers juniors, la
réputation des membres de programmes comme chefs de file
dans certains des champs de recherche les plus innovateurs
continueàêtreunpôled’attractionpourlesmeilleurs
étudiants diplômés et stagiaires postdoctoraux du Canada
et du monde au profit des départements universitaires des
membres, ce qui, en retour, rehausse la force d’ensemble de
la communauté intellectuelle canadienne.
Le tableau suivant présente le nombre d’étudiants diplômés
et de stagiaires postdoctoraux supervisés par des membres
de l’ICRA en 2010-2011, et le nombre de doctorants qui
ont obtenu leur diplôme. Les données proviennent de
rapports annuels fournis à l’ICRA par les membres des
programmes.
Biodiversité microbienne intégrée 60 40 5
Calcul neuronal et perception adaptative 99 33 23
Cosmologie et gravité 64 52 4
Développement cérébral et biologique
fondé sur l’expérience 81 40 13
Évolution du système terrestre 47 10 5
Informatique quantique 143 58 11
Institutions, organisations et croissance 107 15 47
Interactions sociales, identité et mieux-être 77 7 15
Matériaux quantiques 207 77.5 82
Nanoélectronique 155.5 73 26
Réseaux génétiques 47 42 5
Sociétés réussies 110 13 15
TOTAL 1198 461 251
PROGRAMME ÉTUDIANTS DIPLÔMÉS SUPERVISÉS
POSTDOCTORANTS SUPERVISÉS
DOCTORANTS DIPLÔMÉS
70
Biodiversité microbienne intégrée 18
Calcul neuronal et perception adaptative 2
Cosmologie et gravité 3
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience (3 réunions) 3; 1; 2
Évolution du système terrestre 6
Informatique quantique (2 réunions) 3; 2
Institutions, organisations et croissance (3 réunions) 1; 1; 0
Interactions sociales, identité et mieux-être (3 réunions) 1; 1; 1
Matériaux quantiques (2 réunions) 1; 1
Nanoélectronique (2 réunions) 24; 27
Réseaux génétiques 0
Sociétés réussies (3 réunions) 1; 1; 1
PROGRAMME DE L’ICRANOMBRE D’ÉTUDIANTS/
POSTDOCTORANTS PRÉSENTS
Écoles d’été et d’hiver
Trois programmes de l’ICRA – Nanoélectronique, Calcul
neuronal et perception adaptative et Matériaux quantiques –
organisent régulièrement des écoles d’été à l’intention des
étudiants diplômés et stagiaires postdoctoraux de leurs
membres. Des étudiants organisateurs choisissent des
thèmes d’avant-garde que n’aborderont probablement pas
les cours réguliers de leur programme d’étude et invitent
des membres du programme et d’autres personnes à
donner des conférences sur les fondements de ces sujets.
Ontientsouventlesécolesjusteavantuneréunionde
programmequimettral’accentsurlemêmesujetouun
sujet connexe afin que les étudiants soient bien renseignés
et en mesure de comprendre les propos exprimés lors
d’une réunion à laquelle ils pourraient participer.
(c) Programmes de formation et de mentorat
L’ICRA soutient le perfectionnement et la formation de
la prochaine génération de chercheurs et de travailleurs
spécialisés du Canada pour assurer le maintien de la
position concurrentielle du pays au sein de l’économie
mondiale. L’Institut met en œuvre un certain nombre de
stratégies pour contribuer à garantir que les domaines
de recherche novateurs élaborés dans ses programmes
prennent racine dans les universités canadiennes et ailleurs.
Présence d’étudiants et de postdoctorants à des réunions
de programmes
L’ICRA encourage fortement les directeurs de programmes
à inviter les meilleurs étudiants diplômés et postdoctorants
deleursmembresauxréunionsdeprogrammesoùils
pourront rencontrer certains des plus grands chercheurs
dans leur domaine au plan international et interagir avec
eux. Dans le cadre de certaines réunions, les étudiants et les
postdoctorants peuvent présenter leur propre travail à cet
auditoire distingué; ils exposent souvent leur travail sous
forme de présentations d’affiches, dans le cadre desquelles
tous les participants à la réunion échangent et parlent
de leurs projets respectifs. Les étudiants diplômés et les
stagiaires postdoctoraux ont rarement l’occasion d’interagir
personnellement avec des chercheurs de ce calibre dans un
cadre intime et informel.
En 2010-2011, les programmes suivants de l’ICRA
ont accueilli des étudiants diplômés et des stagiaires
postdoctoraux à leurs réunions :
71
Qui plus est, en avril 2011, l’Institut a organisé une
école d’hiver conjointe regroupant les programmes
Nanoélectronique, Informatique quantique et Matériaux
quantiques, à Whistler (Colombie-Britannique). L’école d’hiver
avait pour objectif d’explorer de nouveaux développements
en « matériaux quantiques, nanostructures et information »,
de transmettre des connaissances aux jeunes scientifiques
et de tisser des liens entre les programmes.
Qui plus est, l’Institut est un cocommanditaire régulier de
l’École d’été canadienne en informatique quantique et de
la Conférence canadienne des étudiants en informatique
quantique, tenues annuellement.
Comme on peut le voir à la section VIII (a) : Exploration
de nouveaux domaines de recherche, l’ICRA appuie une
exploration dans le domaine de l’astrobiologie depuis
2009. En 2010-2011, en partenariat avec le programme
canadien de formation en astrobiologie, l’Institut a
cocommandité quatre étudiants diplômés pour leur
permettre de participer à une école d’été en astrobiologie,
à Santander (Espagne), en juin 2011.
Le tableau suivant présente les écoles pour étudiants qu’a
accueilliesoucocommanditéesl’ICRAen2011/2011:
PROGRAMME ÉCOLE POUR ÉTUDIANTS
COCOMMANDITAIRES (EN PLUS DE L’ICRA)
PRÉSENCE LIEU DATES
Astrobiologie École d’été de Santander 2011
Institut d’astrobiologie de la NASA; Centre espagnol d’astrobiologie; Agence spatiale européenne; Harvard OriginsofLifeInitiative;Universitéinternationale Menendez Pelayo
24 Santander, Espagne
27 juin – 1er juillet 2011
Calcul neuronal et perception adaptative
École d’été annuelle S.O. 32 Toronto, Ontario
4-8 août 2010
Informatique quantique
École d’été canadienne en informatique quantique 2010
Université de la Colombie-Britannique; D-Wave Systems; MITACS; Pacific Institute for the Mathematical Sciences; Pacific Institute of Theoretical Physics; QuantumWorks
90 Vancouver, Colombie-Britannique
17-30 juillet 2010
Conférence canadienne des étudiants en informatique quantique 2010
Université de Calgary; QuantumWorks; MITACS; Institut d’informatique quantique de l’Université de Calgary
66 Calgary, Alberta
12-16 juillet 2010
École d’été canadienne en informatique quantique 2011
Université de Sherbrooke; QuantumWorks; MITACS; Institut Perimeter de physique théorique; Équipe de Recherche en Physique de l’Informatique quantique;
90 Orford,Québec
6-15 juin 2011
Conférence canadienne des étudiants en informatique quantique 2011
Tel que mentionné ci-dessus 69 Orford,Québec
16-17 juin 2011
Matériaux quantiques
École d’été annuelle S.O. 53 Vancouver, Colombie-Britannique
23-25 mai 2011
Nanoélectronique, Informatique quantique et Matériaux quantiques
École d’hiver conjointe
S.O. 23 Whistler, Colombie-Britannique
3-7 avril 2011
72
VII. Établissement de collaborations et d’interactions nationales et internationales solides
Dans le cadre de son objectif de rehaussement de la force de recherche interdisciplinaire au
Canada, l’Institut s’engage à optimiser les possibilités offertes aux meilleurs chercheurs juniors
et principaux du Canada de se rencontrer et de travailler ensemble et avec leurs pairs éminents
au plan international. La stimulation intellectuelle issue de l’appartenance à un réseau d’experts
du Canada, des États-Unis et d’un ensemble d’autres pays encourage nombre de membres de
programmes à demeurer au Canada plutôt que de saisir des occasions ailleurs. En retour, les
universités canadiennes tirent profit de la venue d’étudiants et de collègues de haut calibre qui
sont attirés par la présence d’un chercheur « vedette ».
L’ICRA favorise et enrichit les occasions d’interaction et de collaboration entre les chercheurs
canadiens et internationaux de plusieurs façons, dont la section suivante fait état.
(a) Réunions de programmes
Tous les programmes de l’ICRA organisent une à trois
réunions par an. Y participent les membres de programmes,
des chercheurs invités et, souvent, des étudiants diplômés et
des stagiaires postdoctoraux de membres de programmes.
Les réunions de programmes sont généralement de bien
moins grande envergure que les rencontres universitaires
habituelles et leur format est tel qu’il y a suffisamment de
temps pour des présentations – souvent émaillées de débats
animés – et des échanges informels. Il s’agit d’une excellente
tribuneoùleschercheursissusdedisciplinesdifférentes
peuvent se mettre au fait des derniers développements dans
d’autres domaines que le leur et, par ricochet, s’en inspirer
pour examiner leur propre travail sous un nouveau jour.
Ce genre d’environnement est aussi très propice à la création
de nouvelles relations de travail en collaboration.
Selon les membres de programmes et les examinateurs
externes, les réunions régulières en personne avec le
mêmegroupedeparticipantsquis’échelonnentdansle
temps sont déterminantes pour l’atteinte d’un niveau de
confianceoùleschercheurspeuventlibrementpartager
leurs idées, finalisées ou non, sans risque. Cela ne veut
pas dire qu’il n’y a jamais désaccord – au contraire, on
s’attend à un échange d’idées pleinement ouvert et,
conséquemment, les participants retournent chez eux
plus riches en idées et en perspectives.
73
En 2010-2011, les réunions de programmes suivantes ont eu lieu :
PROGRAMME FAITS SAILLANTS PRÉSENCE LIEU DATES
Biodiversité microbienne intégrée
Les présentations ont souligné l’évolution rapide des approches métagénomiques dans l’analyse de questions de recherche et la tendance croissante de ces questions à interpeller des interactions écologiques. La métagénomique vise l’assemblage et l’analyse de séquences d’ADN isolées dans un environnement particulier.
54 Seattle, Washington
19-22 août 2010
Calcul neuronal et perception adaptative
L’apprentissage profond constitue une famille de techniques qui gagne en importance en raison de son efficacité à résoudre de nombreux problèmes conceptuels difficiles, comme la catégorisation générique des objets dans la vision et la reconnaissance des phonèmes dans la parole. Cette rencontre a porté avant tout sur l’avancement des éléments fondamentaux des méthodes d’apprentissage profond et le peaufinage de leur application à des tâches visuelles.
43 Vancouver, Colombie-Britannique
4-5 décembre 2010
Cosmologie et gravité
Discussion des dernières techniques d’observation et autres pour faire le relevé du motif détaillé des perturbations de densité dans le cosmos. Présentation de nouveaux modèles d’inflation et d’autres études visant à éclaircir la nature de la matière sombre et de l’énergie sombre. Exploration de nouvelles façons couplées de détecter les trous noirs, ou l’espace-temps près des trous noirs.
50 Whistler, Colombie-Britannique
30 mars-3 avril 2011
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience
Exploration de la façon dont les processus cérébraux responsables de la médiation de la perception sont modelés par des signes environnementaux pendant les premières années de la vie; et des mécanismes par lesquels des facteurs héréditaires et environnementaux peuvent perturber le développement de systèmes perceptuels et cognitifs.
37 Montréal, Québec
10-12 novembre 2010
Discussions sur la façon dont le développement précoce survient au sein d’un cadre évolutif qui intègre divers facteurs biologiques et environnementaux, y compris l’information génétique et épigénétique, l’environnement maternel, l’expérience et la culture.
37 Vancouver, Colombie-Britannique
23-25 février 2011
Discussion spécifique sur la façon dont les premières expériences défavorables ont des répercussions durables sur la structure, les circuits, la physiologie et l’activité du cerveau, ainsi que les modes d’expression génique et le comportement.
38 Montréal, Québec
20-22 juin 2011
Évolution du système terrestre
La réunion comportait plusieurs grands thèmes mettant l’accent sur la dynamique et l’évolution du système terrestre : cycle mondial du carbone à des échelles temporelles géologiques; isotopes dans les recherches sur le système terrestre; modélisation de la cryosphère et des changements du niveau de la mer; écoulements hydrothermiques; dynamique des processus de surface; et paléoocéanobiogéochimie.
40 Cambridge, Massachusetts
24-26 septembre 2010
74
PROGRAMME FAITS SAILLANTS PRÉSENCE LIEU DATES
Informatique quantique
Thèmes généraux : trouver comment associer les propriétés quantiques de systèmes physiques distincts; et trouver des solutions de rechange à la tomographie de l’état quantique dans la caractérisation des processus d’erreur.
44 Toronto,Ontario 19-21 novembre 2010
Sujets abordés : répéteurs quantiques; calcul quantique avec données chiffrées; communications quantiques publiques; et argent quantique.
39 Mont-Tremblant, Québec
18-21 mai 2011
Institutions, organisations et croissance
Les présentations ont exploré plusieurs questions : situationsoùlaloiestparfoismoinsefficacequedesincitatifs moins officiels pour susciter un comportement recherché; exemples historiques de caractéristiques organisationnelles qui se sont révélées essentielles pour saisir les occasions de croissance; et cadre théorique unifié de compréhension des liens entre la capacité de l’état, le revenu et la violence interne.
34 Toronto,Ontario 22-24 octobre 2010
Sujets abordés : origine et conséquences des conflits; relation entre l’idéologie des politiciens et le comportement des électeurs; importance des normes sociales dans la détermination des résultats économiques
36 Toronto,Ontario 25-27 mars 2011
Les présentations ont exploré les thèmes suivants : conception institutionnelle et conséquences; bénéfices et coûts de l’intégration économique, de l’immigration et de la délocalisation; importance des normes sociales dans la détermination des résultats économiques et sociaux.
35 Milan, Italie 10-12 juin 2011
Interactions sociales, identité et mieux-être
Présentations : résultats empiriques sur la relation entre l’inégalitédurevenuetlemieux-êtresubjectif;recherchesurladéfinitionetlamesuredumieux-être;examendesorigines évolutives de l’identité sociale; recherche sur les stratégiesd’intégrationculturelleetlemieux-êtredanslespopulations autochtones urbaines au Canada; résultats sur la façon dont l’identité sociale influence les besoins perçus des gens et leur volonté de payer pour des biens.
37 Toronto,Ontario 30 septembre- 3 octobre 2010
La première journée s’est tenue conjointement avec le programme Sociétés réussies. Thèmes abordés : multiculturalisme et citoyenneté; identité et formation degroupes;mieux-êtresubjectif;déterminantssociauxde la santé; et discrimination. Le deuxième jour, les présentations ont mis l’accent sur le lien entre l’identité sociale et les préférences quant à la redistribution des ressources et sur une étude incorporant l’identité sociale aux interventions en santé.
19 Toronto,Ontario 29-30 avril 2011
Sujets abordés : capital social et migration; relation entre les lois et les normes sociales; intervention d’envergure pour aider les jeunes dans leur demande d’admission à des établissements d’enseignement postsecondaire; et nouveaux résultats sur les facteurs qui expliquent l’écart entre les résultats scolaires des garçons et des filles.
28 Ottawa,Ontario 1-3 juin 2011
Matériaux quantiques
La réunion a porté exclusivement sur la supraconductivité à température élevée. Les participants, y compris de nombreux invités internationaux, ont examiné l’état actuel des connaissances, les questions principales en suspens et les avenues les plus prometteuses pour y répondre.
63 Whistler, Colombie-Britannique
13-17 octobre 2010
75
PROGRAMME FAITS SAILLANTS PRÉSENCE LIEU DATES
Matériaux quantiques
Accent sur l’identification de nouvelles avenues de recherche prometteuses par le truchement de discussions contextuelles sur des sujets comme l’ordre topologique et la supraconductivité. En outre, une séance thématique sur le magnétisme frustré a accueilli des invités de MEXT, un réseau prestigieux financé par le ministère japonais de l’Éducation.
44 Vancouver, Colombie-Britannique
25-28 mai 2011
Nanoélectronique
Exploration des orientations futures de la nanoélectronique. Parmi les sujets abordés, notons : dispositifs et mécanismes de commutation nanoélectronique, processus de surface fondamentaux, énergie solaire et photovoltaïque, nanobioélectronique, photonique et dispositifs de calcul quantique.
64 Banff, Alberta
16-18 novembre 2010
Cette rencontre a porté sur l’énergie. Sujets abordés : photovoltaïque, batteries ion-lithium et électronique de faible puissance.
62 Mont-Tremblant, Québec
28-31 mars 2011
Réseaux génétiques
Thèmes principaux : examen des influences environnementales et des conditions propres aux réseaux génétiques; développement de technologies et de ressources d’analyse génomique; et relevé des interactions entre des variantes génétiques naturelles.
29 Toronto, Ontario
13 novembre 2010
Sociétés réussies
Les membres du programme ont parlé des grandes orientations de leur prochain ouvrage, Social Resilience in the Neo-Liberal Era, et ont fait des commentaires ciblés sur chaque chapitre préliminaire. Pour obtenir de plus amples détails sur ce nouvel ouvrage, voir la section II du présent rapport : Progrès et percées en matière de recherche.
27 Alton, Ontario
15-17 octobre 2010
Poursuitedesdiscussionssurleprojetdelivre.Onainvitédes chercheurs distingués n’appartenant pas au programme à commenter les versions préliminaires des chapitres. Leurs commentaires ont constitué le fondement d’une discussion générale sur les enjeux globaux et les thèmes généraux du volume.
32 Toronto, Ontario
14-16 janvier 2011
La première journée s’est tenue conjointement avec le programme Interactions sociales, identité et mieux-être. Le deuxième jour, les membres du programme ont parlé de l’introduction de leur volume collectif et ont exploré des idées relatives aux orientations de recherche futures du programme.
27 Toronto, Ontario
29-30 avril 2011
Académie des Boursiers juniors
Les nouveaux Boursiers juniors ont donné de courts exposés sur leur recherche. Certains ont présenté des problèmes et des ensembles de données de recherche en cours. D’autres ont fait un survol préliminaire de méthodes de recherche généralisables qui pourraient jeter de la lumière sur de nouvelles façons d’aborder la résolution de problèmes. Les dix premiers Anciens de l’Académie ont communiqué leurs résultats; on a célébré leurs réalisations par une cérémonie de « fin de mandat ». Ralph Pudritz, Jenn et Ken Visocky-O’Grady et Will Kymlicka, conférenciers invités, ont respectivement parlé de la collaboration interdisciplinaire, des pratiques exemplaires de représentation visuelle de l’information et des façons de réaliser des recherches sur le multiculturalisme.
45 Toronto, Ontario
11-12 avril 2011
76
(b) Interactions entre programmes
Sommaire des interactions entre programmes en 2011-2012
L’ICRA encourage l’interaction entre les programmes
aussi bien qu’au sein des programmes. Au 30 juin 2011,
dix chercheurs de l’ICRA participaient à deux ou trois
programmes, leur permettant de diffuser plus largement
leur expertise et de servir d’agent de transmission de
l’information entre les groupes.
De temps à autre, quand l’occasion est jugée mutuellement
pertinente et avantageuse, des programmes peuvent tenir
des réunions conjointes; des membres individuels d’un
programme peuvent aussi participer à la rencontre d’un
autre programme à titre d’invités.
Par exemple, en avril 2011, les programmes Sociétés réussies
et Interactions sociales, identité et mieux-être (ISIME) se sont
réunis pour une journée complète de séances conjointes
et d’interactions, dans l’objectif de favoriser le dialogue
entre les deux programmes et de cerner des domaines
de chevauchement et de divergence au plan intellectuel.
Dans le cadre des séances conjointes, cinq thèmes
ont été abordés : cohésion sociale, multiculturalisme
et immigration comparés; passer du micro au macro;
déterminants sociaux de la santé; identité et formation
de groupe; et déterminants et répercussions du mieux-
êtresubjectif.Pourchaqueséance,latablerondese
composait d’un nombre égal de membres des programmes
Sociétés réussies et ISIME afin d’optimiser les occasions de
discussion intense et d’apprentissage de part et d’autre.
NOMINATION CONJOINTE MEMBRES DE PROGRAMMES
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience – Sociétés réussies
Clyde Hertzman (U. de la Colombie-Britannique)
Informatique quantique – Matériaux quantiques – Nanoélectronique Alexandre Blais (U. de Sherbrooke)
Institutions, organisations et croissance – Interactions sociales, identité et mieux-être
GeorgeAkerlof(U.delaCalifornieàBerkeley) Roland Benabou (U. de Princeton)
Nanoélectronique – Matériaux quantiques IanAffleck(U.delaColombie-Britannique) Joshua Folk (U. de la Colombie-Britannique) GuillaumeGervais(U.McGill) Philip Stamp (U. de la Colombie-Britannique)
Réseaux génétiques – Nanoélectronique Eldon Emberly (U. Simon Fraser)
Réseaux génétiques – Calcul neuronal et perception adaptative Brendan Frey (U. de Toronto)
77
Également en avril 2011, les membres des programmes
Informatique quantique, Matériaux quantiques et
Nanoélectronique se sont réunis à Whistler (Colombie-
Britannique), en compagnie de certains invités
internationaux, étudiants et stagiaires postdoctoraux, à
l’occasion de l’événement Discussion et école d’hiver en
physique quantique. L’atelier visait à explorer les liens
intellectuels entre les trois programmes avant l’examen
par les pairs de chacun de ces programmes et l’exercice
prévisionnel connexe en physique quantique qui auront lieu
au printemps 2012 (pour de plus amples renseignements,
voir la section IV (a) : Examen externe par les pairs).
En outre, Dorian Abbot (Évolution du système terrestre) et
Latham Boyle (Cosmologie et gravité), Boursiers juniors de
l’ICRA, ont participé à un atelier exploratoire en Astrobiologie,
oùleprofesseurBoyleafaituneprésentationintitulée
« Modèles mathématiques de l’origine de la vie ». Peter Hall,
codirecteur du programme Sociétés réussies, a participé à une
réunion du programme Développement cérébral et biologique
fondé sur l’expérience (DCBE) et y a fait une allocution.
Andy Bush, Boursier du programme Évolution du système
terrestre, de concert avec ses collègues du groupe de travail,
a participé aux ateliers exploratoires de l’ICRA sur les
Interactions humains-environnement (pour de plus amples
renseignements, voir la section VIII (a) : Exploration de
nouveaux domaines de recherche).
(c) Ateliers et événements sur des sujets spéciaux
En 2010-2011, plusieurs programmes de l’ICRA ont
commandité ou cocommandité des ateliers ou des
réunionsmettantl’accentsurunsujetd’intérêtspécifique.
Ces événements ont réuni de petits groupes de membres
de programmes et d’autres chercheurs invités ayant
desintérêtscommunsetontmenéàd’autresoccasions
d’interaction et de collaboration.
PROGRAMME THÈME DE L’ATELIER OU DE LA CONFÉRENCE
COCOMMANDITAIRES(EN PLUS DE L’ICRA)
PRÉSENCE LIEU DATES
Biodiversité microbienne intégrée
L’avenir du codage à barres de l’ADN au Canada
International Barcode of Life(iBOL)Canada;Conseilde recherches en sciences naturelles en génie du Canada(CRSNG)
39 Vancouver, Colombie-Britannique
29 avril- 1er mai 2011
Calcul neuronal et perception adaptative
Façonsd’utiliserlescartesGPU(unité de traitement graphique) aux fins d’apprentissage
S.O. 9 Toronto, Ontario
6-8 mai 2011
Matériaux quantiques
Nouveaux états de la matière induits par frustration
Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie du Japon (MEXT)
55 Vancouver, Colombie-Britannique
28-30 mai 2011
78
(d) Participation internationale
Les pays qui font concurrence au Canada en matière de
découvertes, d’innovations et de ressources humaines ont
largement augmenté leurs investissements en recherche
et développement, et nombre de ces investissements sont
le fruit d’une stratégie nationale. Bien que l’engagement
national envers la recherche avancée varie beaucoup
selon l’état de la recherche universitaire, les conditions
économiques et les priorités politiques, l’augmentation
plus large du financement de la recherche dans des pays
comme le Brésil, l’Inde et la Chine est inexorable. De
tels pays poursuivront leur ascension à titre de futurs
chefs de file en recherche et d’éventuels collaborateurs
internationaux en recherche.
En 2007, l’ICRA a établi comme priorité stratégique
l’élargissement de sa portée et de sa participation
internationales. La capacité de mettre en lien les plus
grands chercheurs canadiens et internationaux constitue
l’une des grandes forces de l’ICRA. Qui plus est, le modèle
de l’ICRA qui préconise la recherche fondamentale ciblée,
appuyée par un engagement quinquennal en matière
deressources,continueàêtreunmécanismeessentiel
pour que les meilleures personnes et les meilleures idées
puissent s’illustrer sur la scène mondiale.
Le tableau suivant présente un résumé des faits saillants
des efforts internationaux de l’ICRA en 2010-2011 :
FAITS SAILLANTS DE LA PARTICIPATION INTERNATIONALE EN 2010-2011
Nouvelles nominations de membres étrangers aux programmes
• En2010-2011,38%desnouveauxmembresnommésauxprogrammesdel’ICRAétaientbasésàl’extérieur
du Canada (États-Unis).
• Soixante-dix-septpourcent(77%)desmembresdescomitésconsultatifsdel’ICRAsontbasésàl’extérieur
du Canada et, au cours de la dernière année, on a nommé de nouveaux membres aux États-Unis.
Membres de programmes et de comités consultatifs étrangers
• En 2010-2011, le pourcentage de chercheurs étrangers participant aux programmes de l’ICRA à titre de
membres de programmes et de conseillers était de 44 %.
Invités étrangers aux réunions de programmes
• En2010-2011,86invitésde12paysontparticipéauxréunionsdeprogrammesdel’ICRA:
Allemagne 5 Japon 4
Australie 1 Pays-Bas 2
États-Unis 49 Pologne 1
France 4 Royaume-Uni 9
Hongrie 1 Singapour 1
Italie 4 Suisse 5
79
RÉUNIONS ET COLLABORATIONS DE RECHERCHE AU PLAN INTERNATIONAL EN 2010-2011
• LesprogrammesNanoélectronique et Matériaux quantiques ont continué à renforcer leurs relations avec
l’Institutdephysique(IOP)del’AcadémiedessciencesdelaChineeninvitantdeschercheursàdesréunions
au Canada et en élaborant des plans d’échanges d’étudiants à plus long terme. En 2010-2011, deux chercheurs
del’IOPontparticipéauxréunionsduprogrammeNanoélectronique.
• Àl’automne2010,Pekka Sinervo, vice-président principal à la recherche a été en mission au Japon et à
Singapour. Après avoir participé au 7e Forum annuel sur la science et la technologie dans la société, tenu à
Kyoto, il a passé deux jours à Tokyo pour rencontrer des représentants des principaux organismes japonais
de financement et de l’Institut de recherche RIKEN, ainsi que des chercheurs de l’ICRA en poste au Japon.
Le professeur Sinervo a ensuite passé une journée à Singapour pour se rendre chez A*STAR, un organisme
subventionnaire de la recherche avancée, et à l’Université nationale de Singapour (NUS). Nos programmes de
recherche sont en train de discuter d’un plan visant à tisser des liens et des collaborations à plus long terme
avec les chercheurs et les organismes rencontrés.
• UneréunionconjointeréunissantleréseaujaponaisMEXTetleprogrammeMatériaux quantiques de l’ICRA
sur les « Nouveaux états de la matière induits par frustration » a eu lieu du 28 au 30 mai 2011, à Vancouver.
Onacompté55participantsàcetteactivité,ycompris30chercheursduJapon,neufmembresdeprogramme
de l’ICRA, six étudiants ou stagiaires postdoctoraux, et dix conférenciers et invités du Canada, des États-
Unis et d’Europe. Le MEXT est le ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la
Technologie du Japon.
• LeprogrammeInstitutions, organisations et croissance s’est réuni à Milan (Italie), en juin 2011. La Fondazione
Eni Enrico Mattei qui appuie des projets visant à relever les nouveaux défis que pose l’économie mondiale
pour les paradigmes conventionnels de l’analyse économique et politique a cocommandité la réunion. Trente-
deux personnes y ont participé, dont cinq conférenciers invités.
• Enpartenariatavecleprogrammecanadiendeformationenastrobiologie,l’ICRAacoparrainéquatre
étudiants diplômés pour leur permettre de participer à une école d’été en astrobiologie, à Santander
(Espagne), en juin 2011. Cette activité d’une semaine, intitulée « L’exploration de Mars : dévoilement d’une
planète habitable » a aussi reçu un soutien financier de l’Institut d’astrobiologie de la NASA, du Centre
espagnold’astrobiologie,del’Agencespatialeeuropéenne,delaHarvardOriginsofLifeInitiativeetde
l’Université internationale Menendez Pelayo. Pour de plus amples renseignements, voir la section VI (c) :
Programmes de formation et de mentorat – Écoles d’été et d’hiver.
80
FAITS SAILLANTS DE LA PARTICIPATION INTERNATIONALE EN 2010-2011
Autres liens internationaux
• Chaviva Hošek, présidente et chef de la direction de l’ICRA, est membre du conseil d’administration de
l’Université d’Europe centrale à Budapest (Hongrie).
• Pekka Sinervo, vice-président principal à la recherche de l’ICRA, a participé au 7e Forum annuel sur la
science et la technologie dans la société, tenu à Kyoto (Japon), en octobre 2010. Cet événement réunit des
chefs de file de la science, de hauts fonctionnaires et des dirigeants universitaires de partout au monde.
• Desmembresdupersonneldel’ICRAontparticipéàlaréunionannuelledel’AmericanAssociationfor
the Advancement of Science (AAAS) en février 2011, à Washington D.C. Pour tirer pleinement profit
des ressources de l’ICRA, l’Institut a fait équipe avec d’autres organisations canadiennes de sciences et
technologie pour assurer la présence canadienne à la réunion de l’AAAS 2012 et s’y préparer; la rencontre
se tiendra à Vancouver; c’est la première fois que l’événement aura lieu à l’extérieur des États-Unis.
Membres de programmes œuvrant en collaboration avec des chercheurs de par le monde
• En2010-2011,outrelesinitiativeslancéesparl’ICRAmentionnéesci-dessus,lesmembresdeprogrammes
ont signalé œuvrer en collaboration avec des chercheurs issus des pays suivants en plus de leur propre
pays de résidence :
PAYS OU RÉGION NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
PAYS OU RÉGION NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
Afrique
Égypte Éthiopie Gambie Kenya Madagascar Malawi Mali Maroc Namibie Ouganda Tanzanie
13
21121111111
Océanie
Australie Nouvelle-Zélande
25
214
81
PAYS OU RÉGION NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
PAYS OU RÉGION NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
Les Amériques
Argentine Brésil Chili Costa Rica Colombie États-Unis République dominicaine Mexique Porto Rico Uruguay
145
511313
1121
621
Asie
Arabie saoudite Bangladesh Bhoutan Chine et Taiwan Corée du Sud Inde Iran Israël Japon Népal Pakistan Qatar Singapour Turquie
97
211
2151129311
41
62
Europe
Allemagne Autriche Belgique Danemark Estonie Espagne Finlande France Grèce Hongrie Irlande Islande Italie Norvège Pays-Bas Pologne Portugal République tchèque Royaume-Uni Russie Serbie Slovaquie Suède Suisse
232
4614352
142
401211
14211227
494113
19
FAITS SAILLANTS DE LA PARTICIPATION INTERNATIONALE EN 2010-2011
Membres de programmes œuvrant en collaboration avec des chercheurs de par le monde (suite)
82
(e) Participation à la communauté de recherche canadienne élargie
Certains cadres supérieurs de l’ICRA occupent des postes
de leadership bénévoles dans d’autres organisations qui
travaillent à renforcer l’environnement de la recherche au
Canada :
En 2010-2011, la Pre Chaviva Hošek, présidente et chef
de la direction de l’ICRA, a participé activement aux
organismes de recherche suivants :
• Fondation Trudeau – membre du conseil
d’administration
http://www.fondationtrudeau.ca/
• Leading Edge Endowment Fund (LEEF), Colombie-
Britannique – administratrice
http://www.leefbc.ca/index.htm
• Hôpital Mount Sinai – membre du conseil
d’administration et du comité de recherche
http://www.mountsinai.on.ca/
• Alliance de la recherche de la région de Toronto
(TRRA) – membre du conseil d’administration
http://www.trra.ca/en/index.asp
• Waterloo Global Science Initiative (WGSI) – Membre
du conseil consultatif
http://www.science.uwaterloo.ca/news/world-science-
gathering-in-waterloo-in-2011
Le Pr Pekka Sinervo, vice-président principal à la
recherche de l’ICRA, a participé activement aux
organismes suivants :
• Association canadienne des physiciens et physiciennes
(ACP) – président du comité de sélection de la
médaille Vogt
http://www.cap.ca/fr/activites/medailles-bourses/
medailles-recherche/vogt-physique-subatomique
• Conseil national de recherches (CNR) – membre du
comité de sélection du prix Steacie
http://www.steacieprize.ca/
• SNOLAB – président du conseil de direction du
SNOLABInstitute
http://www.snolab.ca
• Centre universitaire des sciences de la santé Baycrest
– président du comité consultatif universitaire et
membre du conseil d’administration
http://www.baycrest.org/
Des membres du personnel de l’ICRA participent aux
organisations et aux initiatives suivantes :
• Conférence sur les politiques scientifiques
canadiennes - commanditaire (octobre 2010)
http://sciencepolicy.ca/fr
• QuantumWorks – membre du comité de gestion
http://www.quantumworks.ca/section/view/
• American Association for the Advancement of
Science (AAAS) – membre du comité des partenaires
canadiens
http://www.aaas.org/
83
VIII. Exploration des prochaines grandes questions
(a) Exploration de nouveaux domaines de recherche
L’ICRA est toujours à la recherche de nouveaux domaines
oùréaliserdespercées.Enparticulier,l’Institutdésire
cerner des sujets d’importance mondiale qui seraient
au mieux résolus par des approches novatrices mises
au point grâce à la collaboration d’experts issus de
disciplines diverses. De tels sujets devraient permettre la
participation de Canadiens de renom à un réseau de pairs
internationaux. La communauté de chercheurs de l’Institut
et leurs collègues et pairs de par le monde suggèrent des
idées à explorer.
Une fois ces nouveaux domaines de recherche cernés,
l’ICRA en fait l’analyse par une série d’ateliers.
Dans certains cas, on nomme un groupe de travail
composé d’experts pour sonder un thème d’une grande
complexité de divers angles, à la recherche d’une
question fondamentale bien circonscrite qui pourrait
devenir le thème d’un programme futur de l’ICRA.
Une liste évolutive d’éminents chercheurs canadiens et
internationaux issus de disciplines pertinentes et diverses
sont invités à contribuer à ce processus. Si une question
derechercheimportantequiseprêteàuneapproche
interdisciplinaire novatrice commence à se dessiner, on
invite un groupe principal de participants à élaborer une
proposition de programme qu’examineront le conseil de
recherches et le conseil d’administration.
84
En 2010-2011, deux explorations de cette nature ont eu cours :
PROCESSUS DÉCISIONNEL CELLULAIRE
Membres du groupe de travail :
• EldonEmberly,UniversitéSimonFraser
• MelSilverman,ICRA,v.-p.recherche
• EdwardCox,membreduconseilderecherchesdel’ICRAetUniversitédePrinceton
Contexte :
• Onpeutpercevoirlaviecommeunsystèmequipeutreproduiredefaçonindépendantel’informationqu’elle
recèle. Les cellules sont les systèmes de vie les plus simples capables de générer de façon autonome toutes
leurs composantes et se répliquer. Dans le cadre de ce processus, les cellules réagissent à des conditions
externes et internes en prenant des décisions sur le comportement à adopter. Ces processus décisionnels ont
une assise biochimique : des réseaux de composés biochimiques utilisent des cascades de réactions chimiques
pour réagir à des signaux d’entrée par des réponses chimiques adéquates. Conséquemment, un processus
décisionnel efficace dépend de la capacité d’une cellule à mesurer, entreposer et traiter un ensemble de
données chimiques.
• Unnombrecroissantdechercheurs,auCanadaetailleurs,sepenchentsurdesquestionsfondamentalesliéesà
la façon précise dont les cellules prennent les décisions qui déterminent leur sort. Toutefois, le cadre de travail
est peu propice à l’établissement d’interactions en collaboration, ce qui entrave les progrès. Il faut procéder à
l’intégrationdestechniquespropresàdesdisciplinesscientifiquesoùilyaeupeud’interactionsparlepassé.
• En2007,ungroupedechercheurscanadiens,dirigéparEldonEmberly,ChercheurdesprogrammesRéseaux
génétiques et Nanoélectronique de l’ICRA, a soumis une brève proposition sur ce sujet. Un certain nombre de
membres des programmes Biodiversité microbienne intégrée et Réseaux génétiques de l’ICRA s’intéressent aussi à
ce domaine de recherche.
• Enjuin2008,onatenuunpremieratelierexploratoireàToronto.Vingt-sixparticipantscanadiensetétrangers
ont parlé de techniques de pointe relativement à la mesure et à la modélisation des processus décisionnels
cellulaires, et des défis futurs. Des progrès en la matière pourraient avoir une incidence d’une portée
considérable, de la recherche fondamentale en biologie à la réingénierie des cellules à des fins médicales et
environnementales.
• Enavril2010,ilyaeuundeuxièmeatelieràArlington(Virginie)encollaborationaveclaUnitedStatesNational
Sciences Foundation, l’Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC) et le Biotechnology
andBiologicalSciencesResearchCouncil(BBSRC)auRoyaume-Uniquimanifestenttousunintérêtpour
la promotion de la recherche interdisciplinaire dans le domaine. L’atelier a réuni 27 personnes des trois
pays commanditaires. Tous les participants ont signalé avoir rencontré des gens qu’ils n’auraient pu croiser
autrement dans le monde scientifique, et de nouvelles collaborations s’en sont suivies. L’atelier a examiné plus
à fond des thèmes présentés lors de la rencontre de 2008, en mettant d’autant plus l’accent sur les cellules en
tant que systèmes de traitement de l’information.
Activités :
• Onplanifieuntroisièmeatelierpourl’automne2012.
85
INTERACTIONS HUMAINS-ENVIRONNEMENT
Membres du groupe de travail :
• AndrewBush,Universitédel’Alberta
• MarkCollard,UniversitéSimonFraser
• SusanPfeiffer,membreduconseilde
recherches de l’ICRA et Université de Toronto
Contexte :
• En2008-2009,l’ICRAaentamédesdiscussionsavecplusieurschercheurscanadienssurl’explorationde
deuxdomainesderecherchequipourraientêtrereliés:changementsclimatiquesabruptsdepuisladernière
ère glaciaire et effets de changements climatiques ou environnementaux sur les populations humaines et
l’évolution humaine.
• Depuislaformationd’ungroupedetravailen2009,l’ICRAaorganisétroisatelierssurlesInteractions
humains-environnement.
• Legroupedetravailaabordésonexplorationparlaquestionglobalesuivante:commentpourrions-nous
déterminer l’incidence des changements environnementaux sur les humains dans le passé historique?
• Pourprécisercettegrandequestion,deschercheursdenombreuxdomainesontparticipéàcettesérie
d’ateliers : sciences terrestres, atmosphériques et de l’environnement, océanographie, climatologie,
modélisation climatique, anthropologie, archéologie et paléolimnologie.
Activités :
• S’estjointeaugroupedetravail,SusanPfeiffer,anthropologueenbiologieàl’UniversitédeTorontoet
membre du conseil de recherches de l’ICRA.
• IlyaeudeuxateliersàVancouver,soitenoctobre2010etmai2011.
• Vingtchercheursdecinqpaysontparticipéauxdeuxateliersquirécemmentontmisl’accentsurquatre
perspectives principales :
• Quel rôle ont joué les facteurs biophysiques dans la dispersion de l’Homo sapiens dans l’ancien monde et le
nouveau?
• Quel rôle ont joué ces facteurs dans les grands changements associés à la complexité du comportement
humain (y compris au plan culturel)?
• Comment les populations humaines préhistoriques ont-elles été influencées par certains événements
climatiques rapides et de grande envergure, documentées par des spécialistes de l’environnement, comme
le dernier maximum glaciaire, le Dryas récent et l’épisode de refroidissement d’il y a 8200 ans?
• Comment pouvons-nous améliorer l’intégration du travail anthropologique sur les mécanismes, les
tendances et le rythme des changements biologiques et culturels avec la théorie, les méthodes et les
données issues des sciences de l’environnement pour répondre à ces trois questions?
• Onprévoittenirleprochainatelierendécembre2011.Lesmembresdugroupedetravailpréparentune
proposition aux fins d’examen par le conseil de recherches et le conseil d’administration.
• PekkaSinervo,ICRA,v.-p.principalàlarecherche
• AndrejzWeber,Universitédel’Alberta
• AndrewWeaver,UniversitédeVictoria
86
Au cours des quatre dernières années, l’ICRA a aussi mis de
l’avant une exploration de certaines questions concernant
le cycle de l’azote dans les océans. Quatre ateliers tenus
entre février 2008 et mai 2010 ont permis la création
de liens importants entre des chercheurs canadiens et
étrangers. Dix-huit chercheurs de six pays ont participé au
dernieratelier.Mêmesilaséried’ateliersnousapermis
d’améliorer considérablement notre compréhension des
enjeux importants relatifs à cette question, l’urgence de la
question centrale comme initiative éventuelle de l’ICRA
s’est amoindrie au fil de l’année, en partie en raison de
changements de leadership et de la publication de recherches
connexes.Onamisfinàcetteexplorationen2010-2011.
L’objectif de l’ICRA est d’œuvrer à l’appui du talent
canadien et de le renforcer dans des champs de recherche
novateurs et avant-gardistes d’importance pour le Canada.
Onorganiseparfoisdesateliersoudessériesd’ateliers
pour réunir des chefs de file canadiens et étrangers
afin de partager et d’acquérir des connaissances dans
le plus grand nombre possible d’aspects d’un domaine
émergent, en fonction de l’importance qu’y accordent les
participants. Un comité organisateur nommé par l’ICRA
et composé de chercheurs canadiens exceptionnels pilote
ces ateliers.
En 2010-2011, une exploration de cette nature a eu lieu :
ASTROBIOLOGIE
Membres du comité organisateur :
• RalphE.Pudritz,UniversitéMcMaster
• BarbaraSherwoodLollar,UniversitédeToronto
• GregF.Slater,UniversitéMcMaster
• LyleG.Whyte,UniversitéMcGill
Contexte :
• Enavril2009,enréponseàuneinitiativemisedel’avantparplusieursscientifiquesprincipauxcanadiens
œuvrant avec l’Agence spatiale canadienne et des chercheurs des programmes Biodiversité microbienne
intégrée et Évolution du système terrestre, l’ICRA a tenu un atelier sur l’astrobiologie.
• L’astrobiologiechercheàrépondreàl’unedesquestionslesplusfondamentalespourl’êtrehumain:
« Sommes-nous seuls? ». C’est-à-dire, est-ce que la vie est apparue plus d’une fois dans l’Univers? Proposant
que cette question puisse au mieux trouver réponse par une étude scientifique de l’évolution de la vie et
des systèmes planétaires, l’atelier a réuni des chercheurs de pointe dans des disciplines pertinentes, soit les
sciences terrestres et planétaires, la biologie moléculaire et la biochimie.
• Voicilesthèmesprincipauxabordéslorsdel’atelier:1)Environnementsdevie–Quelestl’éventail
d’environnements propices à la vie? 2) Signatures de vie – Quels sont les signes d’activité que laisse derrière
elle la biologie et pouvons-nous utiliser les données provenant de lieux analogues sur Terre pour chercher
des signes de vie sur d’autres planètes? 3) Capacités de vie – Que constitue un environnement habitable?
Comment la vie réagit-elle aux changements et aux stress environnementaux?
87
ASTROBIOLOGIE
Activité
• UndeuxièmeateliertenuàToronto,enoctobre2010,aréuniungroupemultidisciplinairepourpoursuivrele
développement du thème principal, « Si la vie existe ailleurs, comment faire pour la trouver? ». Les participants
ont tenté de voir comment aborder ce thème par des recherches dans trois domaines complémentaires :
environnements de vie; signatures de vie; et capacités de vie. L’objectif était de trouver une synergie entre ces
perspectivesscientifiquesextrêmementdifférentesetd’entirerprofitpourformulerdesquestionsspécifiquesqui
avanceraient au mieux nos connaissances visant à répondre à la question, « Sommes-nous seuls dans l’Univers? ».
• Parmilesparticipantsàl’atelier,notonsdesscientifiquesdel’Agencespatialecanadienne,delaNASAetdes
programmes Biodiversité microbienne intégrée, Évolution du système terrestre et Cosmologie et gravité de l’ICRA.
• Enpartenariatavecleprogrammecanadiendeformationenastrobiologie,l’Institutacoparrainéquatreétudiants
diplômés pour leur permettre de participer à une école d’été en astrobiologie, à Santander (Espagne), en juin 2011.
Pour de plus amples détails, voir la section VI (c) : Programmes de formation et de mentorat – Écoles d’été et d’hiver.
L’exploration de l’ICRA sur la matière ultrafroide, signalée
l’année dernière dans cette section, a été intégrée au
programme Matériaux quantiques.
Initiative en sciences humaines
L’ICRA a apporté son soutien à des programmes de
recherche en sciences sociales et naturelles, et son modèle
de recherche a réussi avec brio à repousser les frontières
intellectuelles et cognitives dans ces domaines. Toutefois,
en dépit de recherches de nouvelles questions dotées d’une
forte composante en sciences humaines, l’ICRA n’a pas
encore trouvé de programme de recherche « au cœur »
des sciences humaines. Afin de comprendre comment
l’ICRA pourrait au mieux appuyer la recherche avancée
dans ces domaines, un membre du conseil de recherches
de l’ICRA a rédigé un papier vert sur la nature de la
recherche avancée en sciences humaines. Fort de ce cadre,
l’ICRA a organisé en mai 2009 une discussion avec des
chercheurs principaux en sciences humaines provenant
d’établissements nord-américains. Cette réunion de deux
jours a conclu que l’ICRA pourrait jouer un rôle dans les
sciences humaines quoique son approche doive faire preuve
de suffisamment de souplesse pour s’adapter à la façon
bien différente dont les spécialistes des sciences humaines
comprennent la création du savoir et y contribuent.
Un comité directeur a vu le jour et, en décembre 2009,
l’ICRA a suivi les recommandations voulant que l’Institut
explore divers moyens d’appuyer la recherche avancée en
sciences humaines et dresse une courte liste de thèmes
spécifiques à examiner plus à fond. Une deuxième
réunion de deux jours a permis aux membres du comité
de proposer un vaste éventail de sujets éventuels et d’en
discuter pleinement; on a choisi deux de ces sujets aux fins
d’exploration plus approfondie.
L’un des thèmes, « Appartenance différente » a beaucoup
avancé en 2010-2011, sous la gouverne de Jonathan
Arac (président du comité consultatif du programme
Sociétés réussies; et département d’anglais, Université de
Pittsburgh)etdeRobertGibbs(directeur,JackmanCentre
for Humanities, Université de Toronto). En février 2011,
ils ont convoqué une rencontre d’experts pour explorer
comment nous cherchons à appartenir à une société, à un
lieu ou à une époque et comment se manifeste ce sentiment
d’appartenance, ainsi que comment cette « appartenance »
a été comprise, représentée et contestée au fil du temps
et dans le monde d’aujourd’hui. Cette rencontre, tenue à
Toronto, a réuni des chercheurs en philosophie, en études
anglaises, en études françaises, en histoire, en littérature
comparée, en droit et en théâtre. Les professeurs Arac et
Gibbscherchentmainteniraélargirlacompositionde
leur groupe de travail et à étayer ce thème afin d’en faire
une exploration exhaustive à l’occasion du premier Atelier
d’été en sciences humaines de l’ICRA, d’une durée d’une
semaine, en août 2012. À cette fin, on prévoit deux autres
réunions de planification en août 2011 et février 2012.
88
(b) Mise en œuvre de nouveaux programmes de recherche
La plupart des recherches de pointe menées aujourd’hui
se situent au carrefour de certaines disciplines. Une des
forces singulières de l’ICRA est de se pencher uniquement
sur des questions de recherche complexes qui exigent
souvent une approche interdisciplinaire pour trouver
réponse à ces questions.
Un processus exploratoire, décrit à la section précédente
du présent rapport, est à la source d’idées de nouveaux
programmes de recherche. Si une question complexe
d’importance émerge du processus, on invite les
participants principaux à présenter une proposition au
conseil de recherches. Si le conseil donne son accord, la
proposition est transmise au conseil d’administration qui
tranchera.
Il n’y a eu aucun lancement de programme en 2010-2011.
CONSIDÉRATIONS PRINCIPALES DANS L’ÉVALUATION D’UNE PROPOSITION DE NOUVEAU PROGRAMME
• Lamesuredanslaquellelesquestions
proposées par un programme sont importantes
au plan intellectuel, fondamentales, hautement
développées, complexes et avant-gardistes.
• Ladisponibilitédechercheursexceptionnels
qui ont pour port d’attache différentes
universités et entités de recherche canadiennes.
• Ladisponibilitéd’uneoudeplusieurs
personnes qui détiennent les compétences de
leadership exceptionnelles nécessaires pour
occuper le poste de directeur ou possiblement
de directeur adjoint du programme.
• Laprioritéaccordéeaufinancementde
domainesderechercheoùlesfondsdel’ICRA
pourraient faire une nette différence.
89
CHAPITRE 3 : AVANCEMENT
Le bureau de l’avancement travaille étroitement avec
la présidente et chef de la direction, le président et les
bénévoles de l’Institut pour élargir efficacement sa base
de soutien et diffuser de l’information sur les activités de
recherche de l’ICRA à l’auditoire le plus large possible.
Le service coordonne toutes ses activités pour appuyer les
objectifs stratégiques d’ensemble de l’organisation.
En 2010-2011, l’ICRA a réuni des fonds totalisant
3 078 746 dollars du secteur privé. En ce qui concerne
la campagne annuelle, les apports de 2,59 millions de
dollars proviennent de 216 donateurs du secteur privé;
en ce qui concerne la campagne de mobilisation de
fonds, les apports de 487 000 dollars proviennent de huit
donateurs. En outre, quatre gouvernements provinciaux
ont octroyé une subvention de 4,6 millions de dollars et
le gouvernement fédéral a octroyé une subvention de
5 millions de dollars.
I. Introduction
Le service de l’avancement de l’ICRA supervise les activités de financement de l’Institut.
Parmi les activités, notons les suivantes : entretien des liens, sollicitation et services
après-don auprès des partenaires des secteurs privés et publics; travail avec des bénévoles
et divers comités de l’Institut; et présentation de renseignements sur les donateurs
éventuels et existants en préparation aux réunions.
90
(a) Secteur privé
En 2010-2011, l’ICRA a réuni des fonds totalisant
2,59 millions de dollars du secteur privé destiné au fonds
annuel, par rapport à un budget de 2,7 millions de dollars.
Ce manque à gagner s’explique par le fait qu’une fondation
donatrice à long terme a modifié son échéancier de
versement et que la campagne destinée aux particuliers
a généré de moins bons résultats, car certains donateurs
importants n’ont pas renouvelé leur don avant le 30 juin,
choisissant de faire un don plus tard pendant l’été.
En raison de ces changements, le don moyen des
particuliersabaissé(11%,oude4099$à3650$),ledon
moyen des fondationsaaugmenté(10%,oude32841$
à36291$),etledonmoyendessociétés a augmenté de
façonsubstantielle(45%,oude36525$à53064$),cequi
démontre que l’ICRA devient véritablement un organisme
de financement qui recueille des dons importants
En 2010-2011, il y a eu renouvellement d’un grand nombre
depromessesdedon(725000$).Conséquemment,la
campagne 2011-2012 sera en bonne position pour accroître
le nombre de nouveaux donateurs.
(b) Provinces
L’ICRA a réuni des fonds totalisant 4,6 millions de
dollars par rapport à un budget de 4,6 millions. La
subventiondelaprovincedel’Ontarioaétérenouvelée
en 2010-2011 et se poursuivra en 2011-2012. Les
gouvernements de la Colombie-Britannique et de
l’Alberta ont aussi accordé une subvention continue
à l’ICRA.
(c) Fédéral
Le financement fédéral à hauteur de 5 millions de
dollars par année jusqu’en 2011-2012 se poursuit.
II. Campagne annuelle au profit de l’avancement
91
CAMPAGNE ANNUELLE2010-2011
CAMPAGNE DE MOBILISATION
DE FONDS2010-2011
TOTAL DES CAMPAGNES
2010-2011
Donateurs du secteur privé 216 8 218
Sociétés 18 0 18
Fondations 28 0 28
Particuliers (incluant le conseil) 170 8* 172**
Donateurs au sein du conseil 18 7 18
Dons du conseil 242 151 $ 485 000 $ 727 151 $
Renouvellement de donateurs 165 S/O 165
Taux de renouvellement 69 % S/O 69 %
Dondemêmevaleurquel’annéeprécédente 37 % S/O 37 %
Augmentation 19 % S/O 19 %
Diminution 13 % S/O 13 %
Nouveaux donateurs 53 0 53
Gouvernement fédéral 5 000 000 $ N/A 5 000 000 $
Donateurs provinciaux 3 N/A 3
Alberta 600 000 $ N/A 600 000 $
Colombie-Britannique 2 000 000 $ N/A 2 000 000 $
Ontario 2 000 000 $ N/A 2 000 000 $
(d) Faits saillants du financement
* Les dons reçus dans le cadre de la campagne annuelle 2010-2011 proviennent de huit donateurs. Cela n’inclut
pas les donateurs qui ont fait des promesses de don dans le cadre de la campagne de mobilisation de fonds.
** En raison du chevauchement des donateurs qui ont fait un don à la fois à la campagne annuelle et à la
campagne de mobilisation de fonds, le nombre total de donateurs individuels en 2010-2011 était de 172.
92
Voici quelques faits saillants de ce travail pour l’exercice
2010-2011 :
• En2010-2011,nousavonsajoutéunedeuxième«lettre
de remerciement d’un chercheur » au programme des
services après-don. À l’automne, les donateurs ont reçu
une lettre de Marla Sokolowski, boursière Weston et
codirectrice du programme Développement cérébral et
biologique fondé sur l’expérience et, au printemps, une
lettre d’Irene Bloemraad, Chercheuse du programme
Interactions sociales, identité et mieux-être, les remerciant
de leur soutien au profit de l’ICRA.
• L’ICRAaorganisé40rencontres personnelles
et téléphoniques avec des représentants des
gouvernements fédéral et provinciaux.
• Danslecadredesservicesaprès-don,onatenu
des rencontres personnelles avec les personnes qui
ont fait des dons de plus de 50 000 dollars et on
a élaboré des rapports aux donateurs destinés aux
fondations et aux sociétés. Dans le cas de dons avec
affectation particulière, les rapports présentaient
des renseignements détaillés sur les réalisations du
programme au cours de l’exercice précédent. Dans le
cas de dons sans affectation particulière, les rapports
présentaient une mise à jour plus générale sur les
réalisations de l’ICRA et les faits saillants de certains
des programmes.
• L’ICRAaenvoyédespropositions à des donateurs
éventuels ainsi qu’à des donateurs dont la promesse de
don était échue.
• Plusieursdonateursontétémisenvedettedansdes
articles de la revue Reach de l’ICRA.
• Ennovembre2010,l’ICRAacoaniméunévénement
avec le Hennick Centre for Business and Law à Toronto
mettant en vedette Daniel Diermeier, un chercheur
de renom du programme Organisations, institutions et
croissance. La discussion, à laquelle ont aussi participé
Kevin Lynch,vice-présidentdeBMOGroupeFinancier
et Tiff Macklem, premier sous-gouverneur de la
Banque du Canada, était intitulée « Déversements,
rappels, effondrements et rétablissement : la résilience
institutionnelle en temps de crise ».
• Endécembre2010,leprofesseurDiermeierétaità
Calgary pour faire une présentation et animer une
discussionsurlemêmesujetavecungroupede
donateurs éventuels à la campagne de mobilisation de
fonds et de bienfaiteurs de longue date de l’ICRA.
• Enjanvier2011,l’ICRAaorganiséunpetit déjeuner de
reconnaissance très populaire pour les donateurs issus
de fondations et de sociétés et les donateurs individuels
au cours duquel Marla Sokolowski a présenté ses plus
récents résultats de recherche et le travail collectif du
programme DCBE.
• Le31mai2011,Peter Bentley, membre du conseil
d’administration de l’ICRA, a animé un déjeuner-
causerie à Vancouver à l’occasion duquel Tom Boyce,
codirecteur du programme DCBE, a fait une allocution
pour ses invités et les invités de David Choi, collègue
membre du conseil. .
• Le10juin2011,leTelus’TorontoGreenTeam,un
groupe d’employés de Telus qui donnent de leur
temps pour promouvoir la durabilité ont présenté une
allocution sur les changements climatiques de Jerry
Mitrovica, directeur du programme Évolution du système
terrestre.
III. Relations avec les donateurs
Les activités associées aux relations avec les donateurs constituent une part importante du
travail du service de l’avancement. Parmi ces activités, notons des initiatives de diffusion,
d’entretien des liens, de sollicitation, de services après-don et de reconnaissance.
93
Au cours de l’exercice, nous avons essentiellement mis
l’accent sur l’entretien des liens et la sollicitation de dons
majeurs au profit de la campagne auprès de membres
internes de l’ICRA, notamment les membres du conseil
d’administration et les administrateurs émérites, et sur
l’approfondissement des relations avec de tout nouveaux
donateurs éventuels qui ont la capacité et l’inclination de
faire des dons majeurs.
Au fil de l’année, Richard W. Ivey (président du comité de
campagne), la présidente et chef de la direction de l’ICRA,
les membres du comité de campagne, certains chercheurs
de l’ICRA et d’autres bénévoles ont tenu des rencontres
personnelles à des fins de sollicitation et d’entretien des
liens. Au total, il y a eu quarante de ces rencontres avec
des membres internes de l’ICRA et de tout nouveaux
donateurs éventuels.
Au cours de l’exercice 2010-2011, des promesses de don
d’une valeur de 4 045 000 dollars ont été confirmées, pour
un total des promesses de don de 5 545 000 dollars, au 30
juin 2011. Les revenus de ces promesses de don totalisent
487 000 dollars, pour un total des revenus de campagne
de 1 062 000 dollars, au 30 juin 2011.
Sept séances d’examen de donateurs éventuels ont eu lieu
pour recueillir des renseignements supplémentaires sur
les meilleurs donateurs éventuels et en trouver d’autres.
Dans le cadre de la stratégie de campagne, les membres
de l’équipe de direction de l’ICRA ont exploré comment
l’Institut pourrait conclure un partenariat avec d’autres
institutions et personnes. Ces partenariats, quoique
complémentaires, seraient différents des autres
arrangements de financement tissés avec des donateurs
qui font des dons traditionnels. Les partenariats futurs
possibles pourraient se fonder avant tout sur une source
de revenus connexes émanant de l’institution ou du
donateur, ou sur d’autres bénéfices comme des avantages
en matière de recherche, des associations, etc. Au cours
de l’exercice, il y a eu des discussions préliminaires avec
trois partenaires éventuels et celles-ci se poursuivront
dans la prochaine année.
Parmi les étapes suivantes, notons :
i. Finaliser la sollicitation des donateurs éventuels
avec qui il y a eu approfondissement des relations
en 2010-2011 (y compris les partenariats éventuels)
ii. Entamer des discussions avec d’autres grands
donateurs clés (y compris les partenariats éventuels)
iii. Vérifier l’admissibilité des donateurs éventuels déjà
identifiés
iv. Continuer à alimenter le bassin de donateurs
éventuels aux fins d’examen futur
v. Élaborer une campagne de dons par anticipation
vi. Élaborer un programme officiel de services après-
don
vii. Trouver et recruter d’autres bénévoles pour la
campagne, au besoin
viii. Élaborer et exécuter des stratégies relatives aux
donateurs éventuels (en cours)
IV. Campagne de mobilisation de fonds et de dotation
La campagne de mobilisation de fonds de l’ICRA continuera à miser principalement
sur un financement issu de donateurs individuels. En 2010-2011, nous avons mené
à bien la stratégie et le plan de campagne élaborés en 2009-2010 par une série de
réunions et d’activités de suivi.
94
CHAPITRE 4 : COMMUNICATIONS
Le service des communications est responsable des
stratégies de l’Institut associées au rayonnement,
notamment : gestion de la marque, identité visuelle,
recherches sur les auditoires, médias numériques et
relations médiatiques. Le service des communications
apporte aussi son soutien aux priorités des services de
l’avancement, et des programmes et de la recherche,
à la présidente et chef de la direction, et au conseil
d’administration par la gestion de projets, la conception,
la recherche sur les articles, la rédaction, la révision,
la diffusion médiatique et en ligne, et la coordination
d’événements.
Avec le concours du comité de l’avancement et des
communications du conseil d’administration, on a
lancé un projet visant l’élaboration d’une stratégie de
communication qui a permis d’identifier les auditoires
cibles prioritaires de l’ICRA. Ce travail nous a aidés à
comprendre ce qui motive différentes communautés à
participer à l’ICRA. En outre, l’Institut a mis au point
des plans de rayonnement pour accroître la notoriété de
l’Institut et susciter l’engagement à long terme et le soutien
à l’égard de la mission et de la vision de l’Institut. Suivent
quelques faits saillants des activités de rayonnement
menées en 2010-2011.
I. Introduction
En septembre 2010, on a scindé en deux le service de l’avancement et des communications
pour mieux aiguiller les ressources de l’Institut à l’appui de sa mission.
Lancé en juin 2011, le nouveau site web jouit d’une
navigation améliorée, de plus grandes fonctionnalités
et d’un contenu plus dynamique. Afin de créer une
expérience en ligne plus conviviale et riche pour les
bienfaiteurs et les chercheurs de l’ICRA, on y présente de
nouvelles anecdotes sur les recherches de l’ICRA, des faits
saillants sur tous les programmes de recherche, ainsi que
des photos et graphiques interactifs.
Grâceàl’harmonisationdenotreplateforme
technologique web avec l’environnement TI global de
l’Institut, le nouveau site est plus rapide et la publication
de contenu se fait plus vite et est mieux protégée.
II. Nouveau site Web
L’Institut a renouvelé sa présence médiatique numérique grâce à un nouveau site web
(www.icra.ca) qui incarne les valeurs de l’ICRA : excellence, ouverture, imputabilité et
fiertéd’êtrecanadiendontlerayonnementestinternational.
95
Dans le cadre de cet événement, Irene Bloemraad, programme
Interactions sociales, identité et mieux-être de l’ICRA, a donné
uneallocutionintitulée«Vousêtesvotrecitoyenneté»;Clyde
Hertzman, programme Développement cérébral et biologique
fondé sur l’expérience, a donné une allocution intitulée « Vous
êtescequevoussubissentvosgènes»;etAlex Haslam, aussi
du programme Interactions sociales, identité et mieux-être de
l’ICRA a quant à lui donné une allocution intitulée « Vous
êteslesgroupesauxquelsvousappartenez».Nousavons
filmé toutes les présentations, ainsi que plusieurs périodes
de questions provenant de la communauté en ligne de l’ICRA
aux fins d’affichage cet été sur le site web de la Prochaine
grande question (www.cifarnbq.ca).
Avec comme point culminant cet événement inspirant
auquel ont participé 200 membres de la communauté
de l’ICRA, la campagne a suscité des articles imprimés
fascinants et un niveau élevé de participation sur le web.
III.Prochainegrandequestion2011:Quiêtes-vous?
Qui plus est, l’ICRA a interpellé les Canadiens par l’entremise d’un projet de communication
d’envergure qui a exploré la nature de l’identité et son importance pour la société. Mettant en vedette
le travail de trois chercheurs de l’ICRA issus de deux programmes différents, cette initiative a lancé
un dialogue entre les chercheurs et la communauté de l’ICRA par le truchement de documents de
l’Institut (le numéro de printemps de la revue Reach et des lettres de donateurs), des médias sociaux
(envois électroniques, Twitter, Facebook) et d’une activité tenue à Toronto en mai 2011.
En décembre 2010, on a distribué le rapport annuel de
l’Institut, intitulé l’édition Générations. L’Institut a aussi
annoncé la décision de Chaviva Hošek, présidente et chef
de la direction de quitter son poste en juin 2012, après dix
années à la barre. Il s’en est suivi la nomination de David
Dodge à la présidence du conseil d’administration.
Onabeaucoupparlédesréalisationsdeschercheursde
l’ICRA dans des médias canadiens et internationaux.
L’Institut a souligné ces réussites sur son site web et dans
des messages sur Twitter et Facebook.
Tout au long de l’année, l’Institut a manifesté sa gratitude
pour le soutien qu’il a reçu de personnes exceptionnelles,
de fondations, de sociétés, du gouvernement du Canada
et des gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-
Britanniqueetdel’Ontariodanstoutessespublications
imprimées et en ligne, sur son site web, sur des affiches
et dans le cadre d’allocution de conférenciers à divers
événements.
IV. Nouvelles de l’Institut
Cette année, nous avons eu de nombreuses occasions de parler du leadership, des
donateurs et des réalisations de l’Institut.
96
CHAPITRE 5 : FINANCES, GOUVERNANCE ET ADMINISTRATION
Produits
Les produits de l’ICRA au cours de l’exercice ont totalisé
13,5 millions de dollars répartis comme suit : 2,6 millions
de dollars du secteur privé (19 %), 9,6 millions de dollars
de quatre gouvernements (71 %), 0,5 million de dollars de la
campagne de mobilisation de fonds (4 %) et 0,8 million de
dollars en revenu de placements (6 %). Les produits d’origine
gouvernementale découlent de trois ententes de financement
négociées antérieurement et du renouvellement d’une
ententedefinancementaveclaprovincedel’Ontario,àdes
conditions similaires à celles des ententes antérieures.
En 2010-2011, les produits de l’ICRA ont baissé de
façon nominale par rapport à un total des produits de
13,6 millions de dollars en 2009-2010, principalement
en raison de changements anticipés dans les ententes
de financement provinciales. Les apports du secteur
privé pour la campagne annuelle ont baissé en raison
de changements dans les modes de dons de grands
donateurs alors que la campagne de mobilisation de fonds
a généré des produits de 0,5 million de dollars.
I. Finances
PRODUITS(EN MILLIERS DE DOLLARS) : 2010-2011 2009-2010
réel budget réel
Secteur privé 2 592 2 650 2 670
Gouvernement 9600 9600 11555
Commandites - - 206
Campagne de mobilisation de fonds 487 - -
Placements et autres 799 875 (782)
13 478 13 125 13 649
97
Charges
Les charges de l’ICRA ont totalisé 16,6 millions de dollars
par rapport à 15,7 millions de dollars au cours de l’exercice
précédent; cette augmentation est largement attribuable
au service des programmes et de la recherche. Les charges
directes associées aux programmes ont totalisé 10,7 millions
de dollars pour les douze programmes de recherche de
l’ICRA et l’Académie des Boursiers juniors. D’autres
initiatives de programmes, y compris le transfert des
connaissances, la portée internationale, ainsi que les charges
indirectes associées aux programmes font augmenter les
charges totales associées aux programmes à 13,4 millions
de dollars, ou 81 % des dépenses réelles de l’ICRA. Il s’agit
d’une augmentation de 0,9 million de dollars par rapport
à l’exercice précédent, attribuable avant tout à des activités
accrues au sein des programmes, y compris l’Académie des
Boursiers juniors.
Les charges non liées aux programmes ont totalisé
3,1 millions de dollars, ou 19 % des dépenses réelles, une
diminution nominale par rapport à l’exercice précédent.
Bien que les dépenses récurrentes sous les rubriques de
l’avancement, des communications, et de la gouvernance
et de l’administration ont augmenté de 0,3 million
de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison
d’activités accrues, cela a été contrebalancé par une
diminution des dépenses non récurrentes associées à
l’évaluation indépendante (0,16 million de dollars) et à la
série Prochaine grande question (0,26 million de dollars)
engagées en 2009-2010.
Bilan
L’ICRA a terminé l’exercice avec un bilan solide. L’encaisse
et les placements ont totalisé environ 27 millions de dollars,
et se composent de la trésorerie (4,1 millions de dollars), de
portefeuilles obligataires (15,2 millions de dollars) et d’un
portefeuille d’actions (7,4 millions de dollars).
L’actif net de 24,3 millions de dollars a diminué par rapport
à l’exercice précédent en raison d’un déficit d’exploitation
prévu de 3,1 millions de dollars
États financiers audités
Onpeutconsulterlesétatsfinanciersauditéspour
l’exercice terminé le 30 juin 2011 au
http://www.icra.ca/etats-financiers.
CHARGES(EN MILLIERS DE DOLLARS) : 2010-2011 2009-2010
réel budget réel
Programmes - directes 10 741 10 970 9 938
Programmes - soutien 2 690 2 870 2 604
13 431 13 840 12 542
Non liées aux programmes 3 129 3 485 2 780
Évaluation indépendante 1 - 158
Prochaine grande question 1 - 258
16 562 17 325 15 738
98
II.Gouvernance
En 2010-2011, l’ICRA comptait 21 administrateurs. Le
renouvellement du conseil d’administration de l’ICRA
s’est poursuivi cette année : il y a eu nomination de deux
nouveaux membres. Au 30 juin 2011, le conseil de l’ICRA
comptaitcinqadministratrices,quatremembresdel’Ouest
du Canada et deux administrateurs internationaux (États-
Unis et Royaume-Uni). Les autres membres proviennent
du Centre du Canada. Les membres du conseil siègent à
l’un des quatre comités du conseil, soit : gouvernance, audit
et finances, placements, et avancement et communications.
L’Annexe I présente la liste des membres du conseil
d’administration pour 2010-2011.
III. Administration : Embauche, dotation en personnel et technologie de l’information
Au début de l’exercice, l’effectif était de 25 avec six postes
vacants. En cours d’exercice, on a pourvu cinq des six postes
et il y a eu quatre autres embauches en raison de départs à
la retraite et du roulement de personnel. Au 30 juin 2011,
l’effectif était de 33 (30,8 ETP), par rapport à 31 (29,2 ETP),
au cours de l’exercice précédent.
En 2010-2011, l’ICRA a entrepris un exercice de vérification
de l’efficacité organisationnelle afin d’éclaircir les rôles et
les responsabilités au sein de l’organisation. Nous avons
revu le mandat de tous les comités; leur composition a
aussi été révisée pour refléter la structure organisationnelle
mise à jour.
Au cours de l’exercice, nous avons procédé à l’examen des
exigences relatives aux utilisateurs de tous les rapports
comptables et avons mis à jour le logiciel comptable en
conséquence. En outre, nous avons étudié les exigences
relatives au site web public et modifié par la suite le mode
de gestion du site web : auparavant géré par un fournisseur
externe, le site est maintenant géré à l’interne.
IV. Audit de la conformité
Au cours de l’exercice, l’ICRA a fait l’objet d’un audit
de conformité réalisé par le cabinet Marcil Lavallée. Les
résultats d’ensemble concernant l’exercice 2009-2010 sont
positifs et confirment que l’Institut canadien de recherches
avancées se conforme à tous les aspects significatifs de
l’accord de financement entre l’ICRA et Industrie Canada.
L’auditeur a émis quatre recommandations. La direction a
réagi à ces recommandations, et amorcé la mise en place
des mesures pertinentes dès juin 2011.
99
CHAPITRE 6 : PLAN INSTITUTIONNEL ANNUELPour la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012
(a) Plan stratégique 2007-2012
Le plan stratégique 2007-2012 de l’ICRA a déterminé les
cinq buts clés, les objectifs quinquennaux correspondants et
les résultats escomptés du plan. Les buts sont les suivants :
1. RECHERCHE
Élargir et rehausser les recherches de l’ICRA : mettre
au point des programmes, enrichir et accroître la portée
internationale, développer le modèle de recherche
2. CHERCHEURS EN DÉBUT DE CARRIÈRE
Appuyer et célébrer les chercheurs talentueux en début
de carrière et accroître leur capacité, particulièrement au
Canada
3.POSITIONNEMENT
Positionner l’ICRA de façon à avantager le Canada au sein
de la communauté de recherche internationale
4.ORGANISATION
Développer l’organisation ICRA 2012 : compétences,
capacité et portée internationale
5. FINANCEMENT
Établir un financement stable et équilibré susceptible de
maintenir la croissance
I. Introduction
Ce plan institutionnel annuel a pour objectif d’énoncer les objectifs et les stratégies clés de
l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) pour l’exercice financier 2011-2012. Il comprend
un budget d’exploitation et expose sommairement comment les activités annuelles des quatre
services de l’Institut (programmes et recherche, avancement, communications, gouvernance et
gestion) viennent appuyer la stratégie quinquennale de l’Institut.
100
(b) Priorités 2010-2011
L’année dernière, en plus de ses activités annuelles,
l’Institut a déterminé trois priorités stratégiques
d’ensemble : 1) mettre en œuvre la stratégie financière de
mobilisation de fonds et de dotation; 2) terminer et mettre
en œuvre une stratégie de mobilisation du savoir, et; 3)
réagir aux recommandations du rapport sur la vérification
et l’évaluation du rendement. Beaucoup de mesures ont été
prises à l’appui de ces priorités, et le plan 2011-2012 mise
sur les réalisations à ce jour.
(c) Priorités 2011-2012
L’Institut dispose d’un plan clair pour la gestion et
l’expansion de la mission de recherche de l’Institut dans
l’année à venir.
Cette année, le service des programmes et de la recherche
renforcera et favorisera l’évolution des programmes
de recherche de l’ICRA de plusieurs façons : gestion et
examen de ses programmes existants, identification de
nouvelles questions de recherche, soutien de l’Académie
des Boursiers juniors, élargissement des partenariats
nationaux et internationaux de l’Institut et mise en œuvre
de stratégies de mobilisation du savoir.
Le Service de l’avancement accroîtra le soutien accordé
à l’Institut en travaillant avec les gouvernements du
Canada,delaColombie-Britanniqueetdel’Ontarioafinde
renouveler leurs ententes de financement pluriannuelles
tout en continuant à mettre en œuvre la stratégie de
mobilisation de fonds et de dotation, ainsi que le plan de
financement annuel de l’Institut.
L’équipe des communications mettra en œuvre une
nouvelle stratégie de positionnement de la marque,
continuera à déployer le plan médiatique numérique
de l’ICRA et offrira son soutien aux priorités de la
présidente et chef de la direction de l’Institut, du conseil
d’administration, et des services de l’avancement, et des
programmes et de la recherche.
Le plan de gouvernance et de gestion de l’Institut prévoit
un mécanisme de soutien au conseil d’administration
et aux groupes consultatifs de l’Institut, l’utilisation
responsable des ressources humaines et financières
ainsi que des ressources relatives aux installations et aux
technologies de l’information, et la surveillance continue
de la gestion du risque et de la conformité.
Qui plus est, l’Institut a intégré au plan 2011-2012 deux
éléments de transition importants.
Premièrement, l’Institut conclura l’harmonisation de ses
activités avec le plan stratégique actuel et préparera le
lancement de son nouveau plan stratégique. Le nouveau
plan stratégique actualise les objectifs du plan actuel
en garantissant que l’Institut continue à mettre l’accent
sur l’excellence en recherche par l’entremise des quatre
objectifs clés : saisir les occasions de renforcer le modèle
de recherche de l’ICRA; renforcer le leadership futur
du Canada en matière de recherche; communiquer le
savoir pour optimiser son utilité; et, solidifier la base de
ressources de l’Institut.
Deuxièmement, Chaviva Hošek, présidente et chef de
la direction, a annoncé qu’elle quitterait son poste en
juin 2012. Le conseil d’administration a mis sur pied
un comité des candidatures à cet effet et commencera
des recherches au plan international pour trouver un
successeur.
Le tableau à la page suivante présente le résumé des
priorités clés pour 2011-2012 et la section qui suit présente
les plans détaillés relatifs à ces priorités.
101
BUTS 2007-2012 OBJECTIFS 2007-2012 OBJECTIFS 2011-2012
RECHERCHEÉlargir et rehausser les
recherches de l’ICRA :
mettre au point des
programmes, enrichir
et accroître la portée
internationale, développer
le modèle de recherche
• Deuxàtroisnouveauxprogrammesd’ici2011-2012,cibler
les sciences sociales et humaines (processus de recherche
en cours)
• Examenexterneparlespairsdediversprogrammes:trois
en 2007-2008; deux en 2008-2009; deux en 2009-2010;
trois en 2010-2011
• Accroîtrelaparticipationdeschercheursinternationauxde
5 % d’ici 2008-2009 et de 5 % d’ici 2010-2011
• Rehausseretélargirlemodèle2010
• Introduireletransfertdesconnaissancesen2007-2008;
élargir en 2008-2010; obtenir trois à cinq résultats
importants en 2009-2012
• Examenexternedesrecherchesdel’ICRAen2011
• Réaliserlesexamensdeprogrammes:CG, Nano,
IQ, MQ, SR
• Peaufineretmettreenœuvre,defaçongénérale,
la stratégie de mobilisation des connaissances
• Poursuivrelesrecherchessurdenouveaux
domaines (2-3)
• Élargirlaparticipationinternationale
• Procéderàunexamendesrecherchesdel’ICRA
en sciences quantiques et tirer profit de ces
résultats pour comprendre comment au mieux
appuyer l’engagement de l’ICRA dans ce domaine
important, et comment mener un examen plus
large des recherches de l’ICRA
JEUNES CHERCHEURSAppuyer et célébrer
les jeunes chercheurs
talentueux, et accroître leur
capacité, particulièrement
au Canada
• Lancerleprogrammedesjeuneschercheursen2008;
stabiliser le nombre de jeunes chercheurs à 30 d’ici 2010
• Lancerl’Académievirtuelleinternationale/nationaledes
jeunes chercheurs en 2009-2010
• Fairelesuividesmembresdel’Académiedesjeunes
chercheurs (carrière, base de données, etc.) à partir de
2009-2010
• Faireconnaîtrelargementlesjeuneschercheurs
au sein de la communauté nationale et
internationale de la recherche
• MaintenirlenombredeBoursiersjuniorsà18
• Mettreaupointunestratégieàpluslongterme
visant à élargir le bassin de jeunes chercheurs
POSITIONNEMENTPositionner l’ICRA de sorte
à avantager le Canada au
sein de la communauté de
recherche internationale
• Déterminerlepositionnementpourl’annéedebase2008;
faire un suivi semestriel et intervenir en 2010 et en 2012
• Réaliserdeseffortsannuelsimportantsdevulgarisationde
2008 à 2012
• Explorerleconceptdeprojetsetdedocumentsdistinctifs
en 2008
• Élargirlesrelationsnationalesetinternationales;cinq
institutions de plus en 2008-2009 et cinq autres en 2009-
2010
• Obtenirdixmentionssignificativesdansdes
publications importantes de la presse scientifique et des
gouvernements, et dans les informations destinées au
public diffusées par les médias public
• Regrouperlesrésultatsdesrecherchesmenéesen
Inde, en Chine et en Europe, en mettant l’accent
sur le renforcement de nouveaux liens avec des
établissements clés
• Continueràtisserdesrelationsavecles
communautés de recherche en Asie et en
Europe, en misant sur les initiatives relatives aux
programmes
ORGANISATIONDévelopper l’organisation
ICRA 2012 : compétences,
capacité et portée
internationale
• Élaborerunplanorganisationnelen2007-2008àl’appui
de la stratégie de l’ICRA; réaliser une évaluation externe
en 2010
• Embaucherdesmembresclésdeladirectionen2008-
2009; cibler 30 ETP pour 2008 à 2012
• Accroîtrelacapacitédesrelationsaveclegouvernementet
le secteur public en 2008-2009
• Mettreaupointunplanderelèveen2010-2011
• Renforcerlaperspectiveetlaportéeinternationale:
conseil d’administration et conseil de recherches
• Mettreenœuvreleplanderenouvellementetde
mouvement des effectifs de l’organisation
• Rehausserlesservicesauxiliairesdesoutien
(ressources humaines, comptabilité, TI web)
• Poursuivrelaquêtedemembresduconseil
d’administration et du conseil de recherches au
plan international
FINANCEMENTÉtablir un financement
stable et équilibré apte à
maintenir la croissance
• Fairepasserlaproportiondesrevenuspublics:revenus
privés de 80 : 20 en 2007-2008 à 70 : 30 en 2011-2012
• Planifierlesrenouvellementsdufinancement
gouvernemental en 2009, 2010, 2011 et 2012
• Obtenirdesfondsdecapitalde15millionsdedollarsen
2009-2010 et de 40 à 50 millions de dollars en 2011-2012
• Lesfondsdecapitaldevrontreprésenter10%desrevenus
annuels d’ici 2012
• Analyserlespossibilitésderevenusinternationauxd’ici
2011
• Renouvellementdufinancementgouvernemental
(fédéral, province de la Colombie-Britannique)
• Campagnedemobilisationdefonds–recueillir
5,4M$
• Élaborerleplandefinancementquinquennal
2012-2017
Plan stratégique et objectifs 2011-2012 de l’ICRA
102
(a) Programmes et recherche
L’ICRA rehaussera sa position de chef de file en recherche
avancée par la réalisation des activités clés suivantes :
1. Renforcer et assurer l’évolution des programmes de
recherche de l’ICRA
a. poursuivre la gestion et l’avancement des 12
programmes de recherche existants
b. soutenir les chercheurs
c. entreprendre cinq examens par les pairs externes
et réaliser un exercice de planification prévisionnel
relativement au portefeuille de recherche en
physique quantique de l’ICRA
2. Explorer de nouvelles questions de recherche
(Explorations)
3. Accroître la capacité des chercheurs talentueux en
début de carrière et former de nouvelles générations
de chefs de file en recherche (y compris l’Académie des
Boursiers juniors)
4. Élargir les relations nationales et internationales et
tisser des liens et des partenariats au plan international
5. Conclure l’élaboration d’une approche systématique
de transfert des connaissances et en lancer la mise en
œuvre
6. Améliorer et élargir le modèle de recherche.
1. Renforcer et assurer l’évolution des programmes
de recherche de l’ICRA
a. Gestion et avancement des programmes de recherche
Voici les 12 programmes de recherche actuels de l’ICRA :
• Biodiversitémicrobienneintégrée
• Calculneuronaletperceptionadaptative
• Cosmologieetgravité
• Développementcérébraletbiologiquefondésur
l’expérience
• Évolutiondusystèmeterrestre
• Informatiquequantique
• Institutions,organisationsetcroissance
• Interactionssociales,identitéetmieux-être
• Matériauxquantiques
• Nanoélectronique
• Réseauxgénétiques
• Sociétésréussies
b. Soutien aux membres
En 2011-2012, l’ICRA prévoit la participation de 382
chercheurs (322 membres de programmes et 60 conseillers)
à ses 12 programmes de recherche. Il s’agit d’une
augmentation de huit chercheurs; on accordera la priorité
dans les prochaines années aux nouvelles nominations
au sein des programmes Réseaux génétiques et Interactions
sociales, identité et mieux-être qui ont été renouvelés en 2010-
2011. Qui plus est, on comptera environ 18 Boursiers juniors
équivalentpleintempsaucoursdel’exercicefinancier.On
projette que le coût du soutien financier des programmes
actifs (y compris l’Académie des Boursiers juniors) sera
d’environ 11 millions de dollars. Nous avons ajouté un
nouveau poste budgétaire pour le « perfectionnement des
compétences » au budget des programmes afin d’avoir un
mécanisme budgétaire explicite pour appuyer l’embauche
d’étoiles montantes dans les universités canadiennes (par
le passé, il n’y avait pas de poste budgétaire distinct pour de
tellesinitiatives).Globalement,lesdépensesassociéesaux
programmes augmenteront d’environ 1 %.
II. Survol des activités des services en 2011-2012
103
c. Examens des programmes de recherche
Onprévoitdeuxexamensdeprogrammesparlespairsà
l’automne 2011 : Cosmologie et gravité (octobre) et Sociétés
réussies (novembre).
Au printemps 2012, le service procédera également à un
examen par les pairs des trois programmes en physique
quantique – Nanoélectronique; Informatique quantique; et
Matériaux quantiques – qui sera suivi par un exercice de
planification prévisionnel relativement au portefeuille
de recherche en physique quantique de l’ICRA. Cela fait
partie d’une initiative à plus long terme visant à examiner
systématiquement l’ensemble des recherches de l’ICRA,
le cas échéant. L’examen du portefeuille en physique
quantique éclairera l’ICRA sur la façon d’élaborer des
plans prévisionnels quant à la création de portefeuilles de
recherche, une priorité du plan stratégique 2012-2017
de l’ICRA.
En 2012-2013, on procédera à l’examen du programme
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience.
En 2011-2012, le personnel du service des programmes
travaillera avec le programme Développement cérébral et
biologique fondé sur l’expérience pour garantir l’atteinte de
toutes les exigences et des besoins en matière logistique.
2. Explorer de nouvelles questions de recherche
Il y a un certain nombre d’activités prévues en matière
d’exploration, y compris :
a. série d’ateliers et d’instituts d’été sur l’identification de
possibilités en sciences humaines
i. Soutien aux réunions de deux groupes de travail et à
la planification d’un institut d’été de cinq à sept jours
à l’été 2012
b. ateliers exploratoires:
i. un atelier sur l’Astrobiologie
ii. un atelier sur les Interactions humains-environnement
iii. autres sujets à l’étude qui pourraient mener à des
réunions en 2011-2012 dans des domaines comme
le Processus décisionnel cellulaire ou les Grands
centres urbains
iv. la communauté de recherche a avancé un certain
nombre d’autres sujets, mais ceux-ci n’ont pas
encore fait l’objet d’une proposition officielle.
Onaprévudesfondspourlatenued’unoudeux
ateliers sur des sujets qui restent à préciser.
3. Accroître la capacité des jeunes chercheurs talentueux
et former de nouvelles générations de chefs de file en
recherche
Académie des Boursiers juniors
En 2008-2009, l’ICRA a mis sur pied l’Académie
des Boursiers juniors. Au 30 juin 2011, il y aura vingt
Boursiers juniors en poste. Dix auront terminé leur
programme et poursuivront leur participation à
l’Académie à titre d’Anciens.
En raison de contraintes financières, l’Institut peut
nommer au maximum 18 Boursiers juniors équivalent
temps plein au cours de l’exercice financier. La mise en
œuvre du programme requiert un certain délai entre les
nominations pour atteindre ce nombre.
En 2011-2012, l’ICRA prolongera la durée du mandat à
cinq ans (deux ans de financement intégral suivis de
trois ans à titre d’anciens de l’Académie); continuera
à encourager la participation des Boursiers juniors à
certaines réunions de programmes autres que le leur;
et incitera les Boursiers juniors à tisser des liens avec
d’autres académies similaires de par le monde. Ces
activités font partie des objectifs du plan stratégique
2012-2017.
En 2011-2012, l’ICRA tiendra une réunion de l’Académie
(hiver 2012).
104
Autres initiatives pour les chercheurs en début
de carrière
L’ICRA continuera d’œuvrer à l’appui de la formation des
étudiants diplômés et des stagiaires postdoctoraux en leur
permettant d’avoir accès et de participer à ses programmes
et en appuyant leurs activités d’études indépendantes.
Parmi les mécanismes de soutien, notons :
• commanditedesécoles(d’été)dansplusieurs
programmes, y compris : Nanoélectronique, Calcul
neuronal et perception adaptative, Informatique quantique
et Matériaux quantiques,
• appuiàlaparticipationdesétudiantsetdesstagiaires
postdoctoraux aux réunions de recherche de l’ICRA, et
• optimisationdesrelationsinternationalesexistantes
pour favoriser les échanges étudiants et permettre
à ceux-ci de rendre visite à d’autres membres de
programme et d’interagir avec leurs pairs dans le cadre
de conférences internationales.
Ces initiatives s’harmonisent aux objectifs stratégiques
2012-2017 dont la priorité est de renforcer le soutien
qu’apporte l’Institut aux chercheurs en début de carrière.
4. Élargir les partenariats mondiaux et créer des liens
nationaux
En 2007, le rehaussement du rayonnement national et
international est devenu l’un des objectifs principaux
du plan stratégique de l’ICRA. Qui plus est, ce plan
préconisait un rayonnement élargi à l’appui des activités
de recherche de l’Institut et du positionnement de
l’organisation au sein de la communauté de recherche
internationale. L’Institut est à élaborer une approche plus
systématique d’interaction avec les établissements de
recherche nationaux et internationaux afin d’uniformiser
l’établissement et le maintien de ces relations, et d’assurer
l’adéquation entre nos engagements et nos ressources
(financières et humaines).
Les activités suivantes auront lieu en 2011-2012 :
Activités nationales
Dans le cadre de ses activités nationales, l’Institut mettra
l’accent sur l’organisation de réunions spécifiques d’un
ou deux jours regroupant la haute direction de l’ICRA,
ainsi que les dirigeants universitaires et les chercheurs de
pointe d’environ six campus universitaires. Ces activités
miseront sur les visites faites en 2010-2011 aux campus de
l’UniversitédeWesternOntario,del’UniversitéCarleton,
del’Universitéd’Ottawa,del’UniversitéMcMaster,de
l’Université de Montréal et de l’Université Memorial. Les
visites des partenaires universitaires ont lieu aux cinq ans
environ.
L’ICRA prendra aussi les mesures nécessaires pour saisir
les occasions identifiées par les directeurs de programme
quant à l’embauche de chercheurs de haut niveau au
Canada et au maintien en poste de ceux qui envisagent
des offres ailleurs.
L’ICRA demandera aux universités de participer à
l’identification de questions de recherche éventuelles et
de proposer des chercheurs de haut niveau qui pourraient
contribuer à des ateliers et à des recherches sur de
nouvelles questions.
Onidentifieraunensemblepluslarged’établissementsde
recherche avec lesquels établir une relation plus régulière
(par ex. Société royale du Canada et Institut Perimeter).
105
Activités internationales
En 2011-2012 et par la suite, l’ICRA continuera à renforcer
ses liens avec les chercheurs et les établissements. Nous
mettrons de l’avant les initiatives suivantes qui sont propres
aux programmes et centrées sur l’Institut :
1. Poursuivre les activités propres aux programmes actuels :
a. Identifier des chercheurs internationaux et solliciter
leur participation à divers titres, par exemple comme
invités à des réunions, membres éventuels, Boursiers
juniors, membres de comités consultatifs de
programmes et membres de comités d’examen
b. Explorer les possibilités de tenir des réunions de
programmes et des écoles d’été à l’étranger
c. Analyser les réponses à des questions spécifiques
dans les rapports annuels des membres qui traitent
de collaborations internationales (actuelles, prévues et
éventuelles)
d. Identifier les membres de programmes et les
conseillers qui pourraient agir à titre d’ambassadeurs
de l’Institut.
2. Poursuivre notre engagement accru avec certains pays :
a. Chine – appuyer les occasions de collaboration entre
l’ICRA et l’Institut de physique de l’Académie des
sciences de Chine. Le programme Nanoélectronique
tiendra une école d’été conjointe pour un nombre
limité d’étudiants à l’été 2011
b. Inde – explorer l’établissement d’une relation avec le
Centre International de science théorique à l’Institut
Tata
c. Europe – explorer la possibilité de renforcer les
relations avec des établissements de recherche de
pointe en Allemagne, comme la Société Max Planck
d. Japon – miser sur les récentes interactions entre
des chercheurs japonais et de l’ICRA en explorant la
possibilité d’une relation officielle avec les organismes
subventionnaires japonais
e. Singapour – poursuivre les discussions avec
l’UniversiténationaledeSingapour(etpeut-être
avecleGlobalAsiaInstitute)suruneprochaine
séried’explorationsoud’échanges(peut-êtreavecle
Centre de technologies quantiques).
3. Élargir les liens nationaux et internationaux avec les
établissements de recherche :
a. Évaluer les possibilités d’interaction à l’aide de
bases de données internationales, de ressources
web, ainsi que de conseils et de commentaires de
membres de programmes (par exemple, Santa
Fe Institute et International Institute for Applied
Systems Analysis)
b. Travailler avec d’autres organisations de recherche
canadiennes pour contribuer à la planification
et à la préparation de la réunion de l’American
Association for the Advancement of Science 2012
à Vancouver. Continuer à explorer et à établir des
relations de collaboration avec des organisations
internationales, par exemple, l’International Council
for Social Sciences et l’International Council for
Science
c. Planifier la participation du personnel à certaines
conférences internationales axées sur la recherche
d. Étudier les invitations reçues pour établir des liens
avec d’autres établissements et y répondre
e. Conjuguer les visites d’organisations aux réunions
et conférences internationales de programmes.
106
5. Élaborer et mettre en œuvre une approche systématique
à la mobilisation du savoir
En 2011-2012, nous organiserons environ trois activités
de mobilisation du savoir dont la planification se fera au
printemps et en début d’été 2011, en collaboration avec le
service de l’avancement, le cas échéant. Nous réalignerons
les ressources humaines pour appuyer au mieux les efforts
de mobilisation du savoir.
Élaboration et évaluation de programmes
Onprévoitunegammed’autresactivitésen2011-2012,
y compris :
a. Poursuite de l’élaboration d’un ensemble officiel de
résultats relativement aux 19 programmes de recherche
que l’ICRA a mis sur pied depuis sa fondation
b. Enrichissement des renseignements sur les recherches
menées par l’ICRA affichés sur le site web de l’Institut
c. Mise au point d’outils pour rehausser la capacité
de formuler de nouvelles questions de recherche et
d’évaluer les activités actuelles, en collaboration avec
Science-Metrix.
Voici une description des outils :
• projetd’outilderechercheetdedécouverteassisté
par les écrits scientifiques visant à identifier et à créer
des liens dans les écrits existants à travers plusieurs
champs de connaissances, et
• élaborationd’unebasededonnéesbibliométriquesur
les chercheurs actuels de l’ICRA.
Nous réalisons ces deux projets en partenariat avec
Science-Metrix.
(b) Avancement
L’avancement est une fonction majeure du
développement et de la diversification des activités de
financement de l’ICRA. L’ICRA obtient un soutien
financier de sources privées et publiques.
Le plan institutionnel de cette année se fonde sur trois
objectifs principaux :
• L’ICRAcontinueraàforgerdesrelationsstratégiques
avec le gouvernement fédéral et les provinces
subventionnaires afin de maintenir ou d’accroître les
fonds d’origine gouvernementale
• L’ICRAcontinueraàrehaussersesefforts
d’acquisition et de services après-don pour maintenir
ou accroître les fonds annuels issus du secteur privé
• L’ICRApoursuivraseseffortspourenarriveràun
partenariat de financement public-privé plus équilibré
par une campagne de mobilisation de fonds
Campagne de mobilisation de fonds
L’ICRA entreprend sa première campagne de
mobilisation de fonds depuis sa fondation il y a 30 ans.
En 2011-2012, des efforts de sensibilisation ciblés auprès
de donateurs éventuels parmi les leaders se poursuivront
et la sollicitation active commencera au cours de l’exercice
financier. Nous solliciterons ces donateurs éventuels aussi
souvent que possible. En 2011-2012, nous avons pour
objectif de mobiliser 5,4 millions de dollars en dotation.
Nous ferons un suivi actif des sollicitations faites auprès
des membres du conseil d’administration en 2010-2011
qui ne se sont pas encore concrétisées. Lorsque les
nouveaux membres du conseil se seront familiarisés et se
seront engagés avec l’ICRA, nous les solliciterons comme
nous le faisons avec les membres existants.
Des efforts de sensibilisation ciblés auprès de grands
donateurs éventuels se poursuivront et la sollicitation
active commencera au cours de l’exercice financier.
Nous solliciterons l’appui des directeurs et des chercheurs
de programmes de l’ICRA à la campagne.
107
Parmi les initiatives d’entretien des liens, notons
l’identification d’occasions uniques pour les donateurs
éventuels de connaître de première main ce qu’est l’ICRA
et d’interagir personnellement avec les chercheurs.
Nous élaborerons un programme de services après-don et
de reconnaissance qui s’harmonisera avec la sollicitation
et l’obtention de dons au fil des 12 à 18 prochains mois.
Un programme de don par legs fera l’objet d’une analyse
par les membres de l’équipe de la campagne et l’équipe
des finances de l’ICRA pour en déterminer la faisabilité.
Les membres du comité de la campagne se rencontreront
au besoin pour revoir les stratégies et peaufiner les
messages associés à la campagne de mobilisation
de fonds. Ils joueront aussi un rôle important dans
l’identification, la sensibilisation et la sollicitation de
donateurs éventuels parmi les leaders.
Au besoin, nous procéderons à l’élaboration, l’examen et la
révision de matériel pour la campagne, comprenant, entre
autres, du matériel de communication, des propositions
personnalisées, des documents de prise en charge et
autres imprimés.
Nous ferons une analyse trimestrielle comparative des
activités et des résultats de la campagne.
Financement annuel
Secteur privé
En 2010-2011, seulement 617 000 dollars en revenu
proviennent de promesses de dons actives, ce qui veut dire
que nous avons passé le plus clair de l’année à renouveler
des promesses de dons venues à échéance en 2009-2010.
Comme nous avons réussi à renouveler ces promesses
de dons cette année, plus de 1,6 million de dollars sont
engagés à titre de promesses de dons actives pour
l’année qui s’en vient. Nous aurons donc plus de temps
à consacrer à l’élargissement du bassin de donateurs et à
l’augmentation des revenus issus de nouveaux donateurs.
Au moment de la rédaction de ce plan 2011-2012, nous
n’avions pas encore atteint les résultats escomptés pour
2010-2011. Les résultats pour 2010-2011 auront une
incidence sur les objectifs en matière de revenu pour le
prochain exercice. Selon les prévisions de revenus pour
la fin de l’exercice, nous avons fixé le budget des recettes
pour 2011-2012 à 3 millions de dollars. Nous obtiendrons
cesfondsdesmêmessourcesqu’aucoursdesexercices
antérieurs : donateurs individuels, fondations et sociétés.
Les dons seront issus de promesses de dons actives, de
donateurs qui apportent des contributions annuelles et de
nouveaux donateurs.
Habituellement, le taux de renouvellement du bassin
de donateurs de l’ICRA est de 80 %. Nous prévoyons le
mêmetauxcetteannée.
Nous avons fixé à 250 000 dollars la cible d’acquisition
pour l’année qui s’en vient. Nous atteindrons cet objectif
grâce à l’aide des membres du comité de l’avancement
et des communications. La majeure partie des nouveaux
donateurs issus de la campagne d’acquisition seront avant
tout des donateurs individuels, mais nous allons aussi
solliciter des dons de nouvelles fondations et sociétés.
Le renouvellement des promesses de dons constitue
l’autre élément risqué de nos objectifs en matière de
revenu. En 2011-2012, nous avons pour objectif de
renouveler 258 000 dollars en promesses de dons venues
à échéance au cours du dernier exercice.
Donateurs individuels (1 044 000 $)
Actuellement, l’ICRA jouit d’un bassin de donateurs
individuels solides et s’attend à ce que les renouvellements
soient stables en 2011-2012. Par l’amélioration et le
maintien d’activités de prise en charge des donateurs,
nous voulons garantir que les donateurs individuels
augmenteront leurs dons annuels. Nous demanderons
à environ 80 % de tous les donateurs d’augmenter leur
soutien par rapport à leur don de 2010-2011.
108
Vu le grand nombre de dons issus de promesses de
dons actives dans la prochaine année, nous serons en
mesure de travailler plus à fond avec les bénévoles pour
accroître le nombre de réunions et d’efforts de sollicitation
visant les donateurs éventuels. Nous fixerons un objectif
d’acquisition avec le concours des membres du comité
de l’avancement et des communications. Cette cible
constituera un facteur important pour l’atteinte ou le
dépassement de l’objectif de 3 millions de dollars pour
l’exercice.
Fondations (1 013 000 $)
En 2011-2012, l’ICRA continuera à chercher et à cerner
des occasions de financement issues de fondations. Nous
adapterons judicieusement les propositions aux fondations
et nous travaillerons avec les représentants de fondations
pour qu’ils tissent des partenariats avec l’ICRA.
Sociétés (943 000 $)
Les dons issus de sociétés ont diminué en pourcentage
du revenu total annuel issu du secteur privé. Après en
avoir discuté avec nos sociétés donatrices, nous avons
compris qu’elles désirent une plus grande visibilité et une
meilleure reconnaissance publique en contrepartie de leur
soutien. L’initiative de mobilisation du savoir de l’ICRA
peut procurer aux sociétés la reconnaissance qu’elles
souhaitent en échange de leur don. En fait, il s’agit d’un
partenariat gagnant pour l’ICRA et les sociétés, car cela
permet aux autres bénéficiaires des dons d’une société de
rencontrer les chercheurs de l’ICRA œuvrant dans des
domaines en adéquation avec leur mission et d’interagir
avec eux. Les gens qui travaillent dans des domaines
spécifiques ont l’occasion d’en apprendre davantage sur les
meilleures recherches de pointe directement des membres
de programmes de l’ICRA. En retour, les chercheurs de
l’ICRA peuvent tirer profit des connaissances de personnes
et d’organisations qui offrent directement des services à
leurs communautés.
La stratégie utilisée pour aborder les sociétés et les inciter
à financer l’initiative de mobilisation du savoir de l’ICRA
aidera l’Institut à augmenter les dons de sociétés qui
avaient décliné ces dernières années. Vu l’avantage mutuel
de la mobilisation du savoir pour les sociétés et l’ICRA,
nous continuerons à travailler avec les bailleurs de fonds de
sociétésenquêtedevisibilitéetdemobilisationdusavoir
relativement à leur soutien à l’ICRA. Nous élaborerons ces
initiatives avec la collaboration du service des programmes
et de la recherche.
Résumé sur le secteur privé
L’exercice 2010-2011 a été couronné de succès grâce au
renouvellement du soutien de notre bassin de donateurs.
Conséquemment, nous comptons sur un financement
confirmé plus important par l’entremise de promesses de
dons actives dans la prochaine année. En 2011-2012, les
bénévoles et les membres du personnel mettront l’accent
sur l’élargissement de notre bassin de donateurs. Pour
trouver de nouveaux donateurs, nous continuerons à cibler
des personnes, des fondations et des sociétés qui ont des
affinités avec notre mandat, par exemple des participants
aux activités de l’ICRA, des connaissances des membres
du conseil d’administration et des donateurs éventuels
identifiés par des recherches ciblées.
L’ICRA continuera à mettre l’accent sur les services
après-don auprès des donateurs annuels pour les inciter
à renouveler leurs dons et les encourager à en augmenter
la valeur pour obtenir des dons importants, si possible.
Par une prise en charge active des donateurs, les dons
annuels donnent accès aux grands donateurs et à ceux
qui contribuent à la campagne de mobilisation de fonds
de l’ICRA. Parmi les services après-don, notons : envois
postaux spéciaux, mise à jour sur la recherche, invitations
à des événements, profils dans nos publications et
rencontres individuelles tout au long de l’année.
109
Secteur public – Soutien gouvernemental
(fédéral 5,75 M $) (provincial 4,6 M $)
Le financement fédéral pour l’année qui s’en vient compte
déjà un engagement de 3,75 millions de dollars. Comme
la subvention du gouvernement fédéral vient à échéance
le 31 mars 2012, et qu’il n’y aura ainsi aucun financement
fédéral au cours du quatrième trimestre de notre exercice
financier, nous avons pour objectif le renouvellement du
financement en provenance du gouvernement canadien.
Depuis l’obtention de la dernière subvention, les activités
de l’ICRA ont pris beaucoup d’essor au plan international,
dans le domaine de la mobilisation du savoir ainsi que
de l’élaboration et du soutien de programmes au profit
des chercheurs en début de carrière. L’automne prochain,
on présentera au gouvernement fédéral les arguments
en faveur d’un nouveau financement (une demande de 8
millions de dollars par année) dans l’objectif de conclure
une nouvelle entente qui s’inscrira dans les revenus publics
et privés à l’appui de l’Institut du 1er avril 2012 au 31 mars
2017.Grâceàunenouvellesubventionde8millionsde
dollars, le financement total du gouvernement fédéral serait
de 5,75 millions de dollars en 2011-2012, et de 8 millions de
dollars l’année suivante.
L’exercice 2011-2012 est aussi le dernier de l’entente de
financement quinquennale de 10 millions de dollars avec
le gouvernement de la Colombie-Britannique. Comme
cette subvention vient aussi à échéance le 31 mars 2012,
il n’y aura aucun financement au cours du quatrième
trimestre, tel que déterminé au moment de l’élaboration
de ce plan. Nous déploierons tous les efforts nécessaires
pour l’octroi d’une nouvelle subvention afin de garantir
l’obtention d’un financement pour le quatrième trimestre
2011-2012 et les quatre exercices financiers subséquents.
Nous préciserons les activités supplémentaires entreprises
dans la province dans notre demande de renouvellement de
subvention. En 2011-2012, nous avons pour objectif d’obtenir
un financement de 2 millions de dollars de la Colombie-
Britannique.
Une nouvelle subvention triennale du gouvernement
de l’Alberta est en vigueur depuis 2010-2011, à raison de
600 000 dollars par an. Les services après-don relativement
à cette subvention se poursuivront tout au long de 2011-
2012 au fil de rencontres entre les membres du conseil
d’administration et de la haute direction de l’ICRA avec les
représentants du gouvernement de l’Alberta.
Une nouvelle subvention biennale de 2 millions de dollars
dugouvernementdel’Ontarioestenvigueurdepuis2010-
2011 et se poursuivra en 2011-2012. Dans la prochaine année,
l’ICRA présentera une nouvelle proposition de financement
augouvernementdel’Ontariopour2012-2015.
L’ICRA travaillera avec les membres québécois de son conseil
d’administration pour reprendre les discussions avec le
gouvernement du Québec. L’ICRA compte des dépenses
annuelles de 2 millions de dollars dans la province, mais n’a
pas vu sa subvention renouvelée en 2010-2011. L’ICRA a pour
objectif de reprendre la conversation avec le Québec et de
présenter une nouvelle proposition en 2012-2013.
Vu tous les efforts nécessaires à déployer dans la prochaine
année pour renouveler les subventions du gouvernement
fédéraletdesgouvernementsdel’Ontario,delaColombie-
Britannique et du Québec, les activités associées à
l’avancement dans le secteur public constitueront une
priorité importante en 2011-2012.
Diffusion et événements
Les activités de diffusion et les évènements permettent
àl’ICRAdesusciteretdecultiverl’intérêtdesdonateurs
actuels relativement au travail de l’Institut et de faire
connaître l’ICRA à de nouveaux auditoires et donateurs
éventuels.Grâceàcesévènements,l’ICRAestenmesure
de souligner les recherches de pointe réalisées par ses
chercheurs de par le monde.
Qu’il s’agisse d’une visite à un laboratoire ou d’une
conférence, les évènements constituent un moyen pour
l’ICRA de cultiver la communauté actuelle de donateurs,
d’amis et de partisans. Ils permettent au large réseau de
l’ICRA de demeurer engagé par des mises à jour régulières
de la recherche ou des visites de première main de certains
des plus grands laboratoires du Canada.
Voici les évènements prévus pour l’exercice 2011-2012 :
1. Réception d’automne et dîner de printemps pour les
membres du conseil d’administration, les donateurs
principaux et des invités
2. Dîner du Cercle lunaire (à confirmer)
3. Initiatives d’entretien des liens et services après-don pour
les donateurs; Symposium Sackler
4. Évènements pour bénévoles éventuels
5. Visite de laboratoires
110
(c) Communications
Le service des communications est responsable des
stratégies de l’Institut associées à la gestion de la marque
et à l’identité visuelle, aux recherches sur les auditoires,
aux médias numériques et aux relations médiatiques. Le
service des communications apporte aussi son soutien aux
priorités des services de l’avancement, des programmes
et de la recherche, de la présidente et chef de la direction,
et du conseil d’administration par la gestion de projets, la
production, la conception, la recherche sur les articles, la
rédaction, la révision, la diffusion médiatique et en ligne, et
la coordination d’évènements.
Le plan institutionnel de cette année comporte trois grands
buts :
• Miseenœuvredelanouvellestratégiede
positionnement de la marque de l’Institut pour
rehausser l’engagement et le soutien d’auditoires clés.
• Déploiementdeladeuxièmephaseduprogramme
des médias numériques, y compris un contenu
personnalisé, plus dynamique et stimulant pour les
auditoires clés.
• Soutienauxcommunicationsrelativementauxpriorités
de la présidente et chef de la direction, du conseil
d’administration, et des services de l’avancement et des
programmes et de la recherche par une planification
coordonnée.
1. Mise en œuvre de la nouvelle stratégie de positionnement
de la marque de l’Institut pour rehausser l’engagement et le
soutien d’auditoires clés.
A. Déployer les messages clés coordonnés et garantir
l’application uniforme de l’identité visuelle au sein de
l’Institut :
• Orienterlesemployés,lesbénévolesetleschefsde
file de la recherche vers le nouveau positionnement
de la marque.
• Élaborerunematricedelamarquepourcomprendre
lespointsdecontactoùl’ICRAentreenlienet
communique avec les principaux auditoires cibles. À
l’aide de cette matrice, mettre au point un calendrier
de gestion du matériel de communication qui
priorisera le renouvellement et la publication du
matériel de l’Institut.
• Revoiretmettreàjour,aubesoin,lesprocessusde
l’Institut relativement à la gestion de son identité
visuelle et de ses projets de conception.
B. Mieux comprendre les auditoires clés identifiés par la
stratégie de positionnement de la marque :
• Mener des recherches sur les auditoires clés pour
mieux comprendre comment répondre à leurs
besoins et pourquoi ils s’investissent dans l’ICRA.
• Intégrer les données issues des recherches sur les
auditoires et mettre à l’essai diverses façons de
mieux communiquer avec les auditoires clés et de
susciter leur engagement à l’appui des priorités des
services des programmes et de la recherche, et de
l’avancement de l’Institut.
• Créer un tableau de bord des paramètres clés pour
suivre et comprendre la portée des communications
et la valeur de la marque auprès des auditoires clés.
2. Déployer la deuxième phase du programme des
médias numériques de l’Institut, y compris un contenu
personnalisé, plus dynamique et stimulant pour les
auditoires clés.
A. Mise en œuvre d’un plan web annuel qui mise sur le
projet de renouvellement du web en cours depuis 2010-
2011 :
• Gérerlessiteswebdel’Institutetlessitesdedonsen
ligne et d’inscription aux évènements.
• Créer un nouveau contenu en matière de texte,
d’images et de vidéo pour les auditoires clés de
l’Institut et mettre à l’essai de nouveaux mécanismes
pour livrer le contenu personnalisé.
• Élaborer un processus organisationnel de
cheminement du travail comportant des rôles bien
définis pour la création et l’affichage par chaque
service de l’Institut de nouveau contenu sur le site
web.
• Garantirl’élaborationd’unpland’entretiencontinu
en collaboration avec les TI.
B. Mettre au point une stratégie visant les médias sociaux
qui comporte un calendrier et un plan de rédaction pour
les auditoires clés par l’entremise de bulletins en ligne,
d’envois massifs de courriels, de Facebook et de Twitter.
111
3.Offrirunsoutienauxcommunicationsrelativement
aux plans annuels de la présidente et chef de la
direction, du conseil d’administration, et des services de
l’avancement, et des programmes et de la recherche par
une planification coordonnée et le service la clientèle.
A. Publier trois numéros de la revue Reach, y compris
un numéro Revue de l’année à l’occasion de
l’assemblée générale annuelle de l’Institut, ainsi que
deux autres numéros coïncidant avec des activités
clés comme la conférence de l’American Association
for the Advancement of Science (AAAS) en février
2012 à Vancouver et la Prochaine grande question.
B. Élaborer une stratégie de relations médiatiques
en fonction des activités clés des services de
l’avancement, et des programmes et de la recherche
(y compris la conférence de l’AAAS).
C. Faire la recherche, rédiger et publier des documents
imprimés, en ligne et vidéo; coordonner des
évènements et mettre au point des programmes,
des commentaires et des affiches à l’occasion
d’évènements à l’appui des priorités de l’Institut.
(d)Gouvernanceetgestion
Gouvernance
Le conseil d’administration est responsable de la
gouvernance de l’Institut et se réunira à cinq reprises
en 2011-2012. Les comités se rencontreront de façon
régulière en fonction de leur mandat. Parmi les
comités, notons : gouvernance; vérification et finances;
placements, et; avancement et communications. Ils
auront comme objectif principal d’apporter leur aide
au conseil et d’orienter la direction au fil de la mise en
œuvre du nouveau plan stratégique.
En 2011-2012, le personnel œuvrera à l’appui du conseil
d’administration dans les domaines suivants :
• Soutienauprésidentetauxmembresducomitéde
la campagne de mobilisation de fonds
• Embauched’unnouveauprésidentetchefdela
direction
Conseil de recherches
Le Conseil de recherches offre ses conseils au président. Il
est responsable du suivi de l’orientation générale et de la
qualité de la recherche de l’Institut, il donne ses conseils
sur l’approbation et le renouvellement des programmes de
recherche et fournit des données sur l’environnement de
recherche au Canada.
Conseil consultatif
Le conseil consultatif se compose d’un groupe de personnes
qui offre régulièrement conseils et avis à la présidente et chef
de la direction. En 2011-2012, nous mettrons en œuvre un
échéancier plus régulier pour obtenir des mises à jour et des
conseils de la part des membres du conseil consultatif.
Gestion
En plus des priorités énoncées à la première page de ce plan,
la direction mettra l’accent sur les initiatives suivantes au
cours de la prochaine année :
Ressources humaines
Dans le cadre du processus de planification institutionnel
annuel, l’Institut a revu son plan des ressources humaines
pour tous les services de l’Institut.
En 2011, il y a eu huit embauches dont trois s’expliquaient
par le roulement de personnel et cinq visaient à pourvoir
de nouveaux postes. Nous sommes en train d’orienter ces
nouveaux membres du personnel au sein de leur service et
de l’Institut. Parmi les nouveaux postes à pourvoir en 2011-
2012, notons un directeur des programmes et un deuxième
vice-président à la recherche, pour remplacer des départs à
la retraite en 2010-2011. Qui plus est, nous devons prévoir
l’embauche d’un certain nombre d’employés intérimaires en
raison de congés parentaux et de maternité.
En 2011-2012, l’Institut mettra aussi l’accent sur
l’accroissement de la capacité au sein des effectifs actuels et
s’assurera que les plans de formation et de perfectionnement
institutionnels et individuels sont en place.
112
Planification des installations
Nous devons renouveler le bail de location de nos bureaux en
juin 2012. Nous reverrons les exigences en matière de local,
ainsi que les options de renouvellement du bail et autres
arrangements possibles pour garantir l’espace nécessaire à un
prix rentable pour l’organisation.
Technologie de l’information
En 2010-2011, la direction a mis sur pied un comité des
technologies de l’information et des communications
(TIC). Dans le cadre de ses premières fonctions, le comité
doit procéder à un examen interne du système actuel
d’information et de technologies pour déterminer si
l’architecture et les ressources courantes peuvent répondre
aux besoins continus de l’Institut dans les cinq prochaines
années.Onachèveracetexamenaucoursdel’annéecivile
2012.
Plan stratégique
Suivi du plan stratégique 2007-2012
Comme il a été noté dans la section initiale de ce plan,
l’Institut entreprendra un exercice de révision des progrès
réalisés à ce jour relativement aux objectifs stratégiques
2007-2012 et consolidera les mesures à prendre eu égard aux
activités stratégiques avant le plein lancement du prochain
plan quinquennal en juillet 2012.
Trésorerie
L’un des principes de fonctionnement continu de l’ICRA est
d’assurer la gestion judicieuse des engagements pluriannuels
à long terme afin qu’ils puissent concorder avec les ressources
disponibles et anticipées.
Au 30 juin 2011, l’ICRA prévoit avoir un excédent accumulé de
24 millions de dollars. Le budget 2011-2012 affiche un déficit
d’exploitation de 3,5 millions de dollars à financer à partir de
l’excédent non affecté et du See Far Fund.
(e)Gestiondurisque
L’Institut utilise en combinaison les éléments suivants :
i) supervision stricte par le conseil de façon directe et par
le truchement du comité de vérification et des finances, et
du comité d’investissement; ii) pratiques de supervision
indépendantes en tout temps; iii) pratiques commerciales
prudentes, et iv) maintien d’une couverture d’assurance
adéquate pour contribuer à atténuer les risques éventuels.
Le comité Vérification et finances supervise le processus
du budget d’exploitation annuel et passe en revue les
résultats financiers trimestriels avec la direction. Le
comité Investissement supervise toutes les questions
relatives aux investissements, y compris l’élaboration et la
recommandation de politiques de placement et l’analyse
des rapports de placements.
Sur une base trimestrielle, la direction examine toutes
les mesures législatives connues auxquelles est assujetti
l’Institut pour s’assurer de sa conformité.
L’Institut cerne et surveille les risques associés aux
programmes par l’entremise de procédures officielles
et non officielles et de discussions avec son conseil de
recherches, ses comités consultatifs, les directeurs de
programmes et les comités d’examen par les pairs.
Les pratiques commerciales prudentes consistent en
l’établissement et le maintien de systèmes de contrôle
interne fiables y compris plans d’activité et budgets
détaillés, examens et rapports fréquents (internes et
externes) relatifs aux activités de l’Institut, établissement
de politiques et procédures pour atténuer les risques, et
sauvegarde régulière et archivage éloigné des données.
La couverture d’assurance standard comprend les
éléments suivants : i) assurance-responsabilité
commerciale générale de 5 millions de dollars, ii)
assurance pour biens matériels de 800 000 dollars
(principalement équipement de bureau) et, iii) assurance-
responsabilité des dirigeants de 5 millions de dollars.
113
ANNEXE A : MEMBRES DES PROGRAMMES DE L’ICRA Au 30 juin 2011
Biodiversité microbienne intégrée
A L B E R T A
Yan Boucher, Chercheur Université de l’Alberta
Rebecca Case, Associée Université de l’Alberta
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Steven Hallam, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
Patrick Keeling, Boursier et directeur du programme Université de la Colombie-Britannique
Brian Leander, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Steve Perlman, Chercheur Université de Victoria
Curtis Suttle, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Vera Tai, Boursière junior Université de la Colombie-Britannique
NOUV E AU - B RUN SW I C K
Adrian Reyes-Prieto, Chercheur Université du Nouveau-Brunswick
NOUV E L L E - É C O S S E
John Archibald, Boursier Université Dalhousie
Shehre-Banoo Malik, Boursière junior Université Dalhousie
Andrew Roger, Boursier Université Dalhousie
Alastair Simpson, Boursier Université Dalhousie
Claudio Slamovits, Chercheur Université Dalhousie
ONTA R I O
NicolasCorradi,Chercheur Universitéd’Ottawa
Q U É B E C
David Walsh, Associé Université Concordia
I N T E RNAT I ONA L
MichaelGrigg,Chercheur NationalInstitutesofHealth,É.-U.
Nicole King, Chercheuse Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
Julius Lukeš, Associé Académie des sciences de la République tchèque
et Université de Bohème du sud, République tchèque
Susannah M. Porter, Associée Université de la Californie à Santa Barbara, É.-U.
Forest Rohwer, Boursier Université d’état de San Diego, É.-U.
Alexandra Worden, Chercheuse Monterey Bay Aquarium Research Institute, É.-U.
114
Calcul neuronal et perception adaptative
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Nando de Freitas, Boursier Université de la Colombie-Britannique
David Lowe, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Shakir Mohamed, Boursier junior Université de la Colombie-Britannique
Kevin Murphy, Associé Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
Ryan Adams, Boursier junior Université de Toronto
Suzanna Becker, Associée Université McMaster
James Elder, Associé Université York
David Fleet, Boursier Université de Toronto
Brendan Frey1, Boursier Université de Toronto
Aaron Hertzmann, Boursier Université de Toronto
GeoffreyHinton,Boursieretdirecteur du programme Université de Toronto
Nikolaus Troje, Boursier Université Queen’s
Hugh Wilson, Boursier Université York
RichardZemel,Boursier UniversitédeToronto
Q U É B E C
Yoshua Bengio, Boursier Université de Montréal
Pascal Vincent, Chercheur Université de Montréal
I N T E RNAT I ONA L
Michael Black, Associé Université Brown, É.-U.
James DiCarlo, Associé Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Rob Fergus, Associé Université de New York, É.-U.
Aapo Hyvärinen, Associé Université d’Helsinki, Finlande
Andrew Ng, Associé Université Stanford, É.-U.
BrunoOlshausen,Boursier UniversitédelaCalifornieàBerkeley,É.-U.
(Redwood Neuroscience Institute)
Ruslan Salakhutdinov, Chercheur Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Eero Simoncelli, Associé Université de New York, É.-U.
Antonio Torralba, Associé Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Yair Weiss , Boursier Université hébraïque de Jérusalem, Israël
Max Welling, Associé Université de la Californie à Irvine, É.-U.
Chris Williams, Associé Université d’Édimbourg, R.-U.
1 Nomination conjointe au programme Réseaux génétiques de l’ICRA
115
Cosmologie et gravité
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Matthew Choptuik, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Werner Israel, Boursier Université de Victoria
Julio Navarro, Boursier Université de Victoria
Christopher Pritchet, Associé Université de Victoria
William Unruh, Boursier et directeur fondateur du programme Université de la Colombie-Britannique
Ludovic Van Waerbeke, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
J. Richard Bond, Boursier et directeur du programme ICAT/UniversitédeToronto
Ray Carlberg, Boursier Université de Toronto
Mark Chen, Boursier Université Queen’s
Hugh Couchman, Boursier Université McMaster
LuisLehner,Boursier UniversitédeGuelphetInstitutPerimeterdephysique théorique
Arthur McDonald, Associé Université Queen’s
Robert Myers, Boursier Institut Perimeter de physique théorique et Université de Waterloo
Barth Netterfield, Boursier Université de Toronto
Ue-LiPen,Boursier ICAT/UniversitédeToronto
HaraldPfeiffer,Chercheur ICAT/UniversitédeToronto
Neil Turok, Boursier Institut Perimeter de physique théorique et Université de Cambridge
Q U É B E C
AndrewCumming,Chercheur UniversitéMcGill
MatthewDobbs,Chercheur UniversitéMcGill
GilbertHolder,Chercheur UniversitéMcGill
Victoria Kaspi, Boursière de la Fondation R. Howard Webster UniversitéMcGill
KeithVanderlinde,Boursierjunior UniversitéMcGill
I N T E RNAT I ONA L
Lars Bildsten, Associé Université de la Californie à Santa Barbara, É.-U.
GeorgeEfstathiou,Associé UniversitédeCambridge,R.-U.
WendyFreedman,Associée CarnegieObservatories,CarnegieInstitutionofWashington,É.-U.
Carlos Frenk, Associé Université de Durham, R.-U.
DavidGarfinkle,Associé Universitéd’Oakland,É.-U.
Henk Hoekstra, Chercheur Université de Leyde, Pays-Bas
GaryHorowitz,Associé UniversitédelaCalifornieàSantaBarbara,É.-U.
Shamit Kachru, Associé Université Stanford, É.-U.
Nicholas Kaiser, Associé Université d’Hawaii, É.-U.
Andrei Linde, Associé Université Stanford, É.-U.
John Peacock, Associé Université d’Édimbourg, R.-U.
P. James E. Peebles, Associé Université de Princeton, É.-U.
Sterl Phinney, Associé California Institute of Technology, É.-U.
Frans Pretorius, Chercheur Université de Princeton, É.-U.
JosephSilk,Associé Universitéd’Oxford,R.-U.
Eva Silverstein, Associée Université Stanford, É.-U.
Leonard Susskind, Associé Université Stanford, É.-U.
Alexander Szalay, Associé Université Johns Hopkins, É.-U.
Robert Wald, Associé Université de Chicago, É.-U.
116
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience
A L B E R T A
Bryan Kolb, Boursier Université de Lethbridge
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Ronald Barr, Boursier et directeur fondateur du programme Université de la Colombie-Britannique
W. Thomas Boyce, Boursier et codirecteur du programme Université de la Colombie-Britannique
DanielGoldowitz,Associé UniversitédelaColombie-Britannique
Clyde Hertzman1, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Michael Kobor, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
Janet Werker, Boursière Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
James Burns, Boursier junior Université de Toronto à Mississauga
Joel D. Levine, Chercheur Université de Toronto à Mississauga
Marla B. Sokolowski, Boursière Weston et codirectrice du programme Université de Toronto à Mississauga
Q U É B E C
MichaelMeaney,Boursier UniversitéMcGill
MosheSzyf,Boursier UniversitéMcGill
I N T E RNAT I ONA L
David Clayton, Boursier Université de l’Illinois, É.-U.
Lia Fernald, Associée Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
MeganGunnar,Boursière UniversitéduMinnesota,É.-U.
Takao Hensch, Boursier Université Harvard, É.-U. et RIKEN Brain Science Institute, Japon
Thomas McDade, Associé Université Northwestern, É.-U.
JelenaObradovic,BoursièrejuniorGreat-West Université Stanford, É.-U.
Robert Sapolsky, Associé Université Stanford, É.-U.
Steve Suomi, Associé National Institute of Child Health and Human Development, É.-U.
1 Nomination conjointe au programme Sociétés réussies de l’ICRA
117
Évolution du système terrestre
A L B E R T A
Andrew Bush, Boursier Université de l’Alberta
Shawn Marshall, Boursier Université de Calgary
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Paul Hoffman, Associé Université de Victoria
Mark Jellinek, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
NOUV E L L E - É C O S S E
Christopher Beaumont, Associé Université Dalhousie
Markus Kienast, Chercheur Université Dalhousie
ONTA R I O
Bridget Bergquist, Chercheuse Université de Toronto
Sharon Cowling, Chercheuse Université de Toronto
Q U É B E C
Alessandro Forte, Boursier Université du Québec à Montréal
EricGalbraith,Chercheur UniversitéMcGill
Xavier Robert, Boursier junior Université du Québec à Montréal
I N T E RNAT I ONA L
Dorian Abbot, Junior Boursier Université de Chicago, É.-U.
JeanBraun,Boursier UniversitéJosephFourierdeGrenoble,France
Louis Derry, Boursier Université Cornell, É.-U.
Katherine Freeman, Boursière Université d’état de la Pennsylvanie, É.-U.
Sidney Hemming, Boursier Université Columbia, É.-U.
Lee Kump, Boursier et directeur adjoint Université d’état de la Pennsylvanie, É.-U.
Jerry Mitrovica, Boursier et directeur du programme Université Harvard, É.-U.
Taylor Perron, Chercheur Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Raymond Pierrehumbert, Boursier Université de Chicago, É.-U.
Peter Reiners, Chercheur Université de l’Arizona, É.-U.
David Rowley, Boursier Université de Chicago, É.-U.
Daniel Schrag, Boursier Université Harvard, É.-U.
Alexandra Turchyn, Chercheuse Université de Cambridge, R.-U.
Kelin Whipple, Boursier Université d’état de l’Arizona, É.-U.
SeanWillett,Boursier Institutfédéralsuissedetechnologie(ETHZurich),Suisse
JamesZachos,Boursier UniversitédelaCalifornieàSantaCruz,É.-U.
118
Informatique quantique
A L B E R T A
Peter Høyer, Chercheur Université de Calgary
Alexander Lvovsky, Chercheur Université de Calgary
Barry Sanders, Boursier Université de Calgary
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Robert Raussendorf, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
Richard Cleve, Boursier Université de Waterloo
Joseph Emerson, Chercheur Université de Waterloo
DanielGottesman,Boursier InstitutPerimeterdephysiquethéorique
Thomas Jennewein, Chercheur Université de Waterloo
Raymond Laflamme, Boursier et directeur du programme Université de Waterloo et Institut Perimeter de physique théorique
Debbie Leung, Chercheuse Université de Waterloo
Hoi-Kwong Lo, Boursier Université de Toronto
Michele Mosca, Boursier Université de Waterloo et Institut Perimeter de physique théorique
Ashwin Nayak, Chercheur Université de Waterloo et Institut Perimeter de physique théorique
L. Krister Shalm, Boursier junior Université de Waterloo
Aephraim Steinberg, Boursier Université de Toronto
John Watrous, Boursier Université de Waterloo
BeiZeng,Chercheuse UniversitédeGuelph
Q U É B E C
Alexandre Blais1, Chercheur Université de Sherbrooke
GillesBrassard,Boursier UniversitédeMontréal
William Coish2,Boursierjunior UniversitéMcGill
ClaudeCrépeau,Boursier UniversitéMcGill
PatrickHayden,Boursier UniversitéMcGill
Michel Pioro-Ladriere, Chercheur Université de Sherbrooke
Alain Tapp, Chercheur Université de Montréal
I N T E RNAT I ONA L
Scott Aaronson, Associé Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Andris Ambainis, Chercheur Université de Latvie, Latvie
Paola Cappellaro, Associée Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Barbara Terhal, Associée Université d’Aachen, Allemagne
GregorWeihs,Chercheur Universitéd’Innsbruck,Autriche
1 Nomination conjointe aux programmes Matériaux quantiques et Nanoélectronique de l’ICRA2 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA (Chercheur)
119
Institutions, organisations et croissance
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Siwan Anderson, Associée Université de la Colombie-Britannique
Matilde Bombardini, Chercheuse Université de la Colombie-Britannique
Mauricio Drelichman, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
Patrick Francois, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Joseph Henrich, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Anke Kessler, Associée Université Simon Fraser
Benjamin Nyblade, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
M. Marit Rehavi, Chercheuse Université de la Colombie-Britannique
Francesco Trebbi, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
GustavoJ.Bobonis,Chercheur UniversitédeToronto
Daniel Trefler, Boursier Université de Toronto
I N T E RNAT I ONA L
Daron Acemoglu, Boursier Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Philippe Aghion, Boursier Université Harvard, É.-U.
GeorgeAkerlof1 (lauréat d’un prix Nobel), Boursier Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
Roland Benabou2, Associé Université de Princeton, É.-U.
Tim Besley, Boursier London School of Economics, R.-U.
Daniel Diermeier, Boursier Université Northwestern, É.-U.
Dave Donaldson, Boursier junior Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
James Fearon, Boursier Université Stanford, É.-U.
AvnerGreif,Boursier UniversitéStanford,É.-U.
Elhanan Helpman, Boursier et directeur du programme Université Harvard, É.-U.
Matthew Jackson, Boursier Université Stanford, É.-U.
Torsten Persson, Boursier Université de Stockholm, Suède
James Robinson, Boursier Université Harvard, É.-U.
GuidoTabellini,Boursier UniversitéBocconi,Italie
Eric Weese, Boursier junior Université Yale, É.-U.
1 Nomination conjointe au programme Interactionssociales,identitéetmieux-être de l’ICRA2 Nomination conjointe au programme Interactionssociales,identitéetmieux-être de l’ICRA
120
Interactionssociales,identitéetmieux-être
A L B E R T A
RobertOxoby,Boursier UniversitédeCalgary
C O L OMB I E - B R I TANN I QU E
Nicole M. Fortin, Boursière Université de la Colombie-Britannique
John Helliwell, Boursier et codirecteur du programme Université de la Colombie-Britannique
NOUV E L L E - É C O S S E
Shelley Phipps, Boursière Université Dalhousie
ONTA R I O
PhilipOreopoulos,Chercheur UniversitédeToronto
I N T E RNAT I ONA L
GeorgeAkerlof1, (lauréat d’un prix Nobel), Boursier Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
et codirecteur du programme
Roland Benabou2, Boursier Université de Princeton, É.-U.
Irene Bloemraad, Chercheuse Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
Nyla Branscombe, Boursière Université du Kansas, É.-U.
Rafael Di Tella, Boursier Université Harvard, É.-U.
Alexander Haslam, Boursier Université d’Exeter, R.-U.
Rachel Kranton, Boursière Université Duke, É.-U.
Eldar Shafir, Boursier Université de Princeton, É.-U.
Mario Luis Small, Associé Université de Chicago, É.-U.
Renate Ysseldyk, Boursière junior Université d’Exeter, R.-U.
1 Nomination conjointe au programme Institutions, organisations et croissance de l’ICRA2 Nomination conjointe au programme Institutions, organisations et croissance de l’ICRA
121
Matériaux quantiques
A L B E R T A
Frank Marsiglio, Associé Université de l’Alberta
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
IanAffleck1, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Doug Bonn, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Andrea Damascelli, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Steven Dodge, Chercheur Université Simon Fraser
Joshua Folk2, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
Marcel Franz, Boursier Université de la Colombie-Britannique
IonGarate,Boursierjunior UniversitédelaColombie-Britannique
Walter N. Hardy, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Robert Kiefl, Associé Université de la Colombie-Britannique
Ruixing Liang, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Kirk W. Madison, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
GeorgeSawatzky,Boursier UniversitédelaColombie-Britannique
Jeff E. Sonier, Boursier Université Simon Fraser
Philip Stamp3, Associé Université de la Colombie-Britannique
FeiZhou,Chercheur UniversitédelaColombie-Britannique
ON TA R I O
John Berlinsky, Associé Université McMaster
William Buyers, Boursier Conseil national de recherches, Chalk River
Jules P. Carbotte, Boursier et directeur fondateur du programme Université McMaster
BruceGaulin,Boursier UniversitéMcMaster
MichelGingras,Boursier UniversitédeWaterloo
Takashi Imai, Boursier Université McMaster
Stephen Julian, Boursier Université de Toronto
Catherine Kallin, Boursière Université McMaster
Hae-Young Kee, Boursier Université de Toronto
Yong Baek Kim, Boursier Université de Toronto
GraemeLuke,Boursier UniversitéMcMaster
Arun Paramekanti, Chercheur Université de Toronto
John Preston, Associé Université McMaster
Joseph Thywissen, Chercheur Université de Toronto
Thomas Timusk, Boursier Université McMaster
John Wei, Associé Université de Toronto
Q U É B E C
Alexandre Blais4, Chercheur Université de Sherbrooke
Claude Bourbonnais, Boursier Université de Sherbrooke
Patrick Fournier, Chercheur Université de Sherbrooke
GuillaumeGervais5,Chercheur UniversitéMcGill
Louis Taillefer, Boursier et directeur du programme Université de Sherbrooke
André-Marie Tremblay, Boursier Université de Sherbrooke
1 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA2 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA3 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA4 Nomination conjointe au programme Informatique quantique et Nanoélectronique de l’ICRA5 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA
122
Matériaux quantiques (suite)
I N T E RNAT I ONA L
Philip Anderson (lauréat d’un prix Nobel), Associé Université de Princeton, É.-U.
Immanuel Bloch, Associé Institut d’optique quantique Max Planck, Allemagne
Collin Broholm, Associé Université Johns Hopkins, É.-U.
Eugene Demler, Associé Université Harvard, É.-U.
Ian Fisher, Associé Université Stanford, É.-U.
ZacharyFisk,Associé UniversitédelaCalifornieàIrvine,É.-U.
RandallG.Hulet,Associé UniversitéRice,É.-U.
Harold Hwang, Associé Université Stanford, É.-U.
Denis Jérome, Associé Université Paris-Sud, France
Deborah Jin, Associée Université du Colorado, É.-U.
Steven Kivelson, Associé Université Stanford, É.-U.
GabiKotliar,Associé UniversitéRutgers,É.-U.
Karyn Le Hur, Associée Université Yale, É.-U.
GilbertLonzarich,Associé UniversitédeCambridge,R.-U.
Andy Mackenzie, Associé Université de St. Andrews, R.-U.
Yoshiteru Maeno, Associé Université de Kyoto, Japon
Andrew Millis, Associé Université Columbia, É.-U.
Kathryn Moler, Associée Université Stanford, É.-U.
Cedomir Petrovic, Associé Université Johns Hopkins, É.-U.
Cyril Proust, Associé Laboratoire National des Champs Magnétiques Pulsés (LNCMP), France
T.MauriceRice,Associé Institutfédéralsuissedetechnologie(ETHZurich),Suisse
Subir Sachdev, Associé Université Harvard, É.-U.
Douglas Scalapino, Associé Université de la Californie à Santa Barbara, É.-U.
Senthil Todadri, Associé Massachusetts Institute of Technology, É.-U.
Hai-Hu Wen, Associé Académie des sciences de la Chine, Chine
123
Nanoélectronique
A L B E R T A
John Davis, Associé Université de l’Alberta
Mark Freeman, Boursier Université de l’Alberta
Robert Wolkow, Boursier Université de l’Alberta
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
IanAffleck1, Associé Université de la Colombie-Britannique
Mona Berciu, Boursière Université de la Colombie-Britannique
Sarah Burke, Associée Université de la Colombie-Britannique
Eldon Emberly2, Associé Université Simon Fraser
Joshua Folk3, Chercheur Université de la Colombie-Britannique
Bret Heinrich, Associé Université Simon Fraser
GeorgeKirczenow,Boursier UniversitéSimonFraser
Julien Renard, Boursier junior Université de la Colombie-Britannique
Dipankar Sen, Boursier Université Simon Fraser
Philip Stamp4, Associé Université de la Colombie-Britannique
Jeff Young, Boursier Université de la Colombie-Britannique
MAN I T O B A
Douglas Thomson, Associé Université du Manitoba
NOUV E L L E - É C O S S E
Jeff Dahn, Boursier Université Dalhousie
ONTA R I O
PawelHawrylak,Boursier Conseilnationalderecherches,Ottawa
Stephen Hughes, Associé Université Queen’s
Sajeev John, Boursier Université de Toronto
GeoffreyA.Ozin,Boursier UniversitédeToronto
Douglas Perovic, Associé Université de Toronto
John Polanyi (lauréat d’un prix Nobel), Boursier Université de Toronto
AndrewSachrajda,Boursier Conseilnationalderecherches,Ottawa
Q U É B E C
Alexandre Blais5, Chercheur Université de Sherbrooke
AashishClerk,Boursier UniversitéMcGill
William Coish, Chercheur6 UniversitéMcGill
GuillaumeGervais7,Chercheur UniversitéMcGill
PeterGrütter,Boursieretdirecteur du programme UniversitéMcGill
HongGuo,Boursier UniversitéMcGill
MohammadHadiIzadi,Boursierjunior UniversitéMcGill
HanadiSleiman,Boursière UniversitéMcGill
ThomasSzkopek,Chercheur UniversitéMcGill
I N T E RNAT I ONA L
Werner A. Hofer, Associé Université de Liverpool, R.-U.
Mark Reed, Boursier Université Yale, É.-U.
1 Nomination conjointe au programme Matériaux quantiques de l’ICRA (Boursier)2 Nomination conjointe au programme Matériaux quantiques de l’ICRA3 Nomination conjointe au programme Matériaux quantiques de l’ICRA4 Nomination conjointe au programme Matériaux quantiques de l’ICRA5 Nomination conjointe aux programmes Matériaux quantiques et Informatique quantique de l’ICRA6 Nomination conjointe au programme Informatique quantique de l’ICRA7 Nomination conjointe au programme Matériaux quantiques de l’ICRA
124
Réseaux génétiques
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Eldon Emberly1, Chercheur Université Simon Fraser
Philip Hieter, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Donald Moerman, Boursier Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
Brenda Andrews, Boursière et directrice du programme Université de Toronto
Charles Boone, Boursier Université de Toronto
Andrew Fraser, Chercheur Université de Toronto
Brendan Frey2, Boursier Université de Toronto
Timothy Hughes, Boursier Université de Toronto
Jason Moffat, Chercheur Université de Toronto
Frederick P. Roth, Boursier Université de Toronto et Samuel Lunenfeld Research Institute,
Hôpital Mount Sinai
Stephen Scherer, Boursier Hospital for Sick Children, Toronto
Matthew Weirauch, Boursier junior Université de Toronto
Q U É B E C
EricShoubridge,Boursier UniversitéMcGill
I N T E RNAT I ONA L
OlgaTroyanskaya,Boursière UniversitédePrinceton,É.-U.
1 Nomination conjointe au programme Nanoélectronique de l’ICRA2 Nomination conjointe au programme Calcul neuronal et perception adaptative de l’ICRA
Sociétés réussies
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E
Clyde Hertzman1, Boursier Université de la Colombie-Britannique
Christopher McLeod, Boursier junior Université de la Colombie-Britannique
ONTA R I O
James Dunn, Boursier Université McMaster
Will Kymlicka, Boursier Université Queen’s
Ron Levi, Boursier Université de Toronto
LeanneSonHing,Boursière UniversitédeGuelph
Arjumand Siddiqi, Associée Université de Toronto
Wendy Wong, Boursière junior Université de Toronto
Q U É B E C
GérardBouchard,Boursier UniversitéduQuébecàChicoutimi
Jane Jenson, Boursière Université de Montréal
I N T E RNAT I ONA L
Peter B. Evans, Boursier Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
Peter A. Hall, Boursier et codirecteur du programme Université Harvard, É.-U.
Daniel P. Keating, Boursier Université du Michigan, É.-U.
Michèle Lamont, Boursière et codirectrice du programme Université Harvard, É.-U.
William Sewell, Boursier Université de Chicago, É.-U.
Ann Swidler, Boursière Université de la Californie à Berkeley, É.-U.
1 Nomination conjointe au programme Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience de l’ICRA
125
ANNEXE B : PROCESSUS DE L’EXAMEN EXTERNE PAR LES PAIRS ET CRITÈRES CONNEXES
(a) Critères de l’examen
QUA L I T É DU P ROGRAMME
Onjugedelaqualitéduprogrammeselonsesmérites
intrinsèques et en comparaison avec d’autres initiatives dans
le domaine en tenant compte plus particulièrement des
éléments suivants :
Réalisations et incidence :
• Réalisationsduprogrammerelativementàsesobjectifs
énoncés au début du mandat quinquennal;
• Évolutiondelamireintellectuelleduprogramme;
• Répercussionsduprogrammerelativementaudomaine
dans son ensemble (le groupe a-t-il changé ou mené le
domaine);
• EfficacitédesinteractionsentreBoursiers,Chercheurset
Associés;
• Incidencesurlaformationdesétudiantsdepremier
cycle, des étudiants diplômés et des postdoctorants;
• Valeurajoutéedurôledel’ICRAàl’appuidu
programme.
Orientations futures :
• Évaluationdesplansderecherchefutursduprogramme
relativement aux possibilités d’ensemble dans le
domaine;
• Évaluationdesforcesactuellesdetouslesmembresdu
groupe et des répercussions de ces forces pour les plans
futurs;
• Déterminationdelanécessitéd’embaucher(a)des
membres supplémentaires à intégrer au groupe actuel
ou (b) une nouvelle brochette de chercheurs.
Q U A L I T É D E S M E M B R E S I N D I V I D U E L S
DU P ROGRAMME
Le groupe d’experts évaluera la qualité de la recherche
menée par chaque membre du programme selon
des normes internationales, en tenant compte plus
particulièrement des éléments suivants :
• Changementdanslanatureetl’orientationdutravail
au cours du mandat de chaque membre;
• Efficacitédesinteractionsetdescollaborationsavec
les autres membres du programme;
• Contributionàlamireintellectuelleduprogramme;
• Contributionàl’excellenceintellectuelledu
programme.
126
(b) Processus de l’examen
Avant l’examen :
C R É AT I ON DU G ROUP E D ’ E X P E R T S
Le comité consultatif, le directeur et les membres du
programme, et le vice-président à la recherche de l’ICRA
travaillent de concert pour identifier des examinateurs
éventuels, y compris un président. Les examinateurs
sont des personnes hautement respectées du Canada
et d’ailleurs qui n’ont jamais eu d’interactions avec le
programme ni avec l’Institut. Le comité d’examen se
compose de cinq à sept membres qui, collectivement,
représentent tous les principaux champs de recherche du
programme, y compris au plan théorique et expérimental,
le cas échéant. Le président est responsable de diriger le
processus d’entrevue et de piloter la rédaction du rapport
du comité.
Après l’établissement d’une liste restreinte, le vice-
président à la recherche communique avec les candidats
éventuelspourvoirs’ilssontprêtsàparticiperau
processus; qui plus est, il y a discussion sur un échéancier
éventuel.
Le président de l’ICRA ou le vice-président à la recherche
désigne un membre du conseil de recherches de l’ICRA
qui participera au processus d’examen. Son rôle est
d’évaluer la qualité du processus d’examen, y compris
l’indépendance du comité d’experts et des délibérations.
Le membre du conseil de recherches peut participer au
processus d’entrevue et aux discussions, mais ne contribue
pas à la formulation des évaluations du comité d’experts.
Après le dépôt de leur rapport final, on verse aux
examinateurs des honoraires modestes et on leur
rembourse leurs dépenses.
P R É P A R AT I ON D E L A D O CUMEN TAT I ON :
P R O PO S I T I ON D E R E NOUV E L L EM EN T
É L A BOR É E P A R L E D I R E C T EUR DU
P ROGRAMME E T D É C L A R AT I ON S D E S
M EMBR E S DU P ROGRAMME
Le directeur du programme élabore une proposition
de renouvellement qu’il distribue aux membres du
programme et du comité consultatif aux fins de
commentaires.
Environ trente pour cent de la proposition de
renouvellement doit correspondre aux éléments suivants :
• brèvehistoireetrôleduprogrammeetdel’ICRA
dans le rehaussement et le maintien de l’excellence
scientifique et universitaire dans le domaine au Canada
• descriptiondelaproductivitéd’ensembledu
programme dans les cinq dernières années, y compris :
• principales réalisations de recherche au cours de la
période
• interactions du groupe et leur pertinence
• reconnaissance nationale et internationale
(prix, etc.)
• autres mesures de rendement pertinentes (par
ex. nombre d’articles publiés dans des revues
importantes)
Environ soixante-dix pour cent de la proposition de
renouvellement doit correspondre aux éléments suivants :
• descriptiondel’étatdelarechercheoudelascience
sur le sujet ou le domaine et forces du programme
relativement à d’autres groupes à l’échelle
internationale
• arguments en faveur du renouvellement
• orientations principales de la recherche d’un
programme renouvelé
• stratégie relative aux membres quant aux arguments
sur le renouvellement
127
Ondemandeauxmembres de programme de soumettre
chacun un exposé sur leurs recherches (environ 3 à 4
pages), composé des éléments suivants :
1. résumé de leurs activités de recherche et de leurs
contributions au programme dans les cinq dernières
années, y compris :
a. principales réalisations de recherche et incidence
sur le programme
b. avantages inhérents à la participation au
programme
c. interactions avec d’autres membres du programme,
y compris publications en collaboration et
collaborations plus informelles
2. proposition d’un plan de recherche pour les cinq
prochaines années et concordance avec les orientations
futures proposées (c’est-à-dire, comment contribueront-
ils au programme renouvelé)
3. leur opinion sur l’incidence du soutien du programme
par l’ICRA sur la recherche dans le domaine concerné
4. paragraphe qui résume les points suivants :
• Nombretotald’étudiantsdiplôméssuperviséspar
année
• Nombretotaldepostdoctorantssuperviséspar
année
• Montanttotaldufinancementannuelprovenantde
subventions de recherche concurrentielles
• Listedeprixprincipaux
• Listedesarticlesimportantspubliésdanslescinq
dernières années qui reflètent au mieux les résultats
de leur participation au programme
P R É P A R AT I ON D E L A D O CUMEN TAT I ON
P OUR L E C OM I T É D ’ E X P E R T S
Le personnel de l’ICRA réunit tous les documents
nécessaires pour les examinateurs et ce matériel est
transmis aux examinateurs au moins un mois avant
l’examen.
Voici le contenu de la documentation :
• Ordredujourdel’examen
• Critèresd’examen
• Propositionderenouvellementparledirecteurdu
programme
• Exposésdesmembresduprogrammesurleurs
recherches, et curriculum vitae et trois articles
principaux des membres
• Listedesmembresduprogrammeetducomité
consultatif
• Renseignementsgénérauxsurl’ICRA
• Rapport(s)decomité(s)d’examenantérieur(s)ou
proposition originale du programme, le cas échéant
P R É P A R AT I ON D E S E X AM I N AT EUR S
À L’ É VA LUAT I ON D E S M EMBR E S
DU P ROGRAMME
Le comité d’examen reçoit les documents mentionnés
ci-dessus au plus tard un mois avant l’examen pour avoir
suffisamment de temps pour se préparer.
Le personnel de l’ICRA communique avec les membres
du comité d’examen pour déterminer quels seront
les membres du programme qu’examinera chaque
examinateur en fonction de son expertise personnelle.
Chaque examinateur fera office d’examinateur principal
pour un certain nombre de membres, bien que tous les
examinateurs participent au processus d’évaluation.
128
Pendant l’examen :
Voici le format habituel de l’examen :
J OU R 1
Réception en soirée : les examinateurs rencontrent les
membres et le comité consultatif du programme et le
personnel de l’ICRA.
Dîner de travail privé : comité d’examen, directeur du
programme et personnel de l’ICRA
• Séanceàhuiscloslorsdelaquellelevice-présidentà
la recherche fait une brève introduction sur l’ICRA.
• Ledirecteurduprogrammesejointaugroupe
pour présenter sa proposition de renouvellement et
répondre aux questions.
• Séanceàhuiscloslorsdelaquellelecomitéd’examen
et le personnel de l’ICRA discutent des critères et
du processus d’examen en vue des entrevues du
lendemain.
J OU R 2
Entrevues : Le comité d’experts fait passer une entrevue
à tous les Boursiers et Chercheurs, et à certains Associés
le cas échéant, en personne (ou par téléphone en des
circonstances exceptionnelles).
Discussion : À l’horaire des entrevues, on prévoit du
temps pour permettre aux membres du comité d’examen
de discuter. Une fois les entrevues terminées, on invitera
le directeur du programme à rencontrer le comité pour
parler de sa vision des contributions des membres
du programme. Cette séance a pour but d’aider les
examinateurs à mettre en contexte les renseignements et
les impressions issus du processus d’entrevue.
Évaluations écrites : Les membres du comité terminent
alors leurs évaluations finales écrites des membres
individuels du programme, d’après les critères d’examen
énoncés plus loin dans cette annexe.
Dîner de travail privé : comité d’examen, comité consultatif
et personnel de l’ICRA. Les membres du comité d’examen
et du comité consultatif participent à un dîner de travail
au cours duquel le président et les membres du comité
d’examen ont une discussion ouverte et confidentielle
avec le comité consultatif sur le leadership, l’orientation
intellectuelle et la qualité des membres du programme, et
toute autre question administrative.
J OU R 3
Les membres du comité d’examen évaluent plus en
profondeur les réalisations du programme et son statut sur
la scène internationale et délibèrent sur le programme de
recherche proposé pour le prochain mandat quinquennal.
Le comité doit parvenir à un consensus et parler ouvertement
de sa recommandation de renouveler le programme tel quel, le
renouveler avec des modifications ou le conclure.
Les examinateurs commencent à rédiger le rapport
écrit et s’efforcent de consigner sur place le plus de
renseignements possible avant leur départ. Le rapport
comprend deux volumes : le Volume I est de nature
publique, et le Volume II comporte l’évaluation
confidentielle des membres individuels du programme, du
leadership du programme et de la gestion du programme.
Après l’examen :
R A P POR T F I N A L
Après l’examen, le président du comité finalise et distribue
le rapport préliminaire à tous les membres du comité
d’examen aux fins de révision. Une fois le rapport approuvé
par tous les examinateurs, on soumet la version finale au
président et au vice-président à la recherche de l’ICRA.
129
P ROC E S SU S D É C I S I ONN E L QUAN T AU
R E NOUV E L L EM EN T, À L A MOD I F I C AT I ON
OU À L A C ONC LU S I ON DU P ROGRAMME
Le président et le vice-président à la recherche partagent
le rapport final (Volume I) avec le comité consultatif.
Le comité consultatif prépare une réponse écrite aux
recommandations du comité d’examen. Le vice-président
à la recherche prépare une réponse de la direction aux
recommandations.
Onprésentelerapportfinal(VolumeIseulement),
les commentaires du comité consultatif et la réponse
de la direction au conseil de recherches de l’ICRA
aux fins de discussion. La présentation des résultats
incombe au vice-président à la recherche et au
membre du conseil de recherches de l’ICRA qui a
participé à l’examen. Le conseil de recherches émet
une recommandation au président et au conseil
d’administration quant au renouvellement du programme
tel quel, au renouvellement avec modifications ou à la
conclusion du programme. Le conseil peut aussi faire
une recommandation quant au poste de directeur du
programme, selon les résultats du comité d’examen.
Onprésentelesélémentsmentionnésci-dessusetles
recommandations du conseil de recherches au conseil
d’administration aux fins de décision finale sur le
renouvellement ou la conclusion du programme.
SU I V I A P R È S L A D É C I S I ON
Le vice-président à la recherche communique la décision
du conseil d’administration sur le renouvellement
ou la conclusion du programme au directeur, aux
membres et au comité consultatif du programme, dès
que possible. S’il y a renouvellement du programme,
le vice-président à la recherche avise le directeur et les
membres du programme que le président envisagera
les recommandations du comité d’examen sur le
leadership et la composition du programme dans les deux
prochaines semaines.
OndistribuealorsleVolumeIducomitéd’examenau
directeur et aux membres du programme.
Le président de l’ICRA se réserve le droit d’aller de l’avant
avec toute recommandation émise par le comité d’examen
sur le renouvellement ou non du mandat du directeur
du programme. Cette décision devrait faire l’objet d’une
discussionavecleprésidentducomitéconsultatifetêtre
communiquée au directeur du programme sans délai indu.
Le directeur du programme et la direction de l’ICRA
élaborent un plan d’action préliminaire pour la mise en
œuvre des recommandations de l’examen avant la fin
du dernier exercice du mandat actuel. Habituellement,
le président laissera au directeur du programme ou au
comité consultatif le soin de décider du renouvellement
des membres individuels du programme, d’après les
recommandations du comité d’examen. Si le mandat d’un
membre individuel du programme n’est pas renouvelé,
le membre sera avisé par le directeur du programme ou
le président du comité consultatif au plus tard quatre
mois après la décision par le conseil d’administration de
renouveler le programme.
Tous les membres du programme sont alors mis
au courant de leur statut pour le prochain mandat
quinquennal par l’entremise d’une lettre de nomination
officielle du vice-président à la recherche. La lettre de
nomination du directeur du programme sera envoyée
par le président de l’ICRA. Le président enverra aussi les
lettres de remerciement aux membres sortants du comité
consultatif ainsi que les lettres de bienvenue aux nouveaux
membres.
Le vice-président à la recherche fera une présentation sur
le rapport et les recommandations du comité d’examen à
la première réunion du groupe qui suivra la décision du
conseil d’administration.
130
A L B E R T A IS Curtis Eaton Département d’économie, Université de Calgary
CO LOMB I E - B R I TANN I QU E ES (P) Garry Clarke Département de sciences terrestres et océaniques, Université de la Colombie-Britannique
BMI Julian Davies Département de microbiologie et immunologie, Université de la Colombie-Britannique
NOUV E L L E - É C O S S E BMI W. Ford Doolittle Département de biochimie et biologie moléculaire, Université Dalhousie
BMI (P) Michael W. Gray Département de biochimie et biologie moléculaire, Université Dalhousie
ONTA R I O IS John W. Berry Département de psychologie, Université Queen’s
IQ (P) David G. Cory Institut de calcul quantique et département de chimie,
Université de Waterloo et Institut Perimeter de physique théorique
IQ Anthony J. Leggett Lauréat d’un prix Nobel, département de physique, Institut de calcul quantique,
Université de Waterloo (nomination conjointe à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign)
IS Kimberly Matheson Département de psychologie, Université Carleton
DCBE J. Fraser Mustard Président fondateur, ICRA et directeur, Réseau des fondateurs
RG David Sankoff Départementdemathématiquesetstatistiques,Universitéd’Ottawa
NE Michael Scott Directeur technologique (retraité), Bookham Technology
SR Richard Simeon Département de sciences politiques, Université de Toronto
Q U É B E C IS (P) Pierre Fortin Département d’économie, Université du Québec à Montréal
SR Danielle Juteau Département de sociologie, Université de Montréal
ANNEXE C : MEMBRES DES COMITÉS CONSULTATIFSPAR RÉGIONAu 30 juin 2011
LÉGENDE
BMI Biodiversité microbienne intégrée CN Calcul neuronal et perception adaptative
CG Cosmologie et gravité DCBE Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience
ES Évolution du système terrestre IQ Informatique quantique
IOC Institutions, organisations et croissance IS Interactionssociales,identitéetmieux-être
MQ Matériaux quantiques NE Nanoélectronique
RG Réseaux génétiques SR Sociétés réussies
(P) (président)
131
É T A T S - U N I S D ’A M É R I Q U E DCBE Nancy E. Adler Directrice, programme de psychologie de la santé, Université de la Californie à San Francisco
SR (P) Jonathan Arac Département d’anglais, Université de Pittsburgh
BMI E. Virginia Armbrust École d’océanographie, Université de Washington
IQ Charles H. Bennett IBM Research, Yorktown Heights, New York
CG Roger Blandford Département de physique, Université Stanford
RG(P) David Botstein Institut de génomique intégrative Lewis-Sigler, Université de Princeton
RG Gary Churchill The Jackson Laboratory, Maine
MQ J. C. Séamus Davis Département de physique, Université Cornell
ES Donald DePaolo Département de sciences terrestres et planétaires, Université de la Californie à Berkeley
NE (P) Don Eigler IBM Almaden Research Center, Californie
CG Richard Ellis Département d’astronomie, California Institute of Technology
DCBE Russell Fernald Département de sciences biologiques, Université Stanford
SR Peter Gourevitch École de relations internationales et d’études du Pacifique, Université de la Californie à San Diego
MQ (P) Richard L. Greene Département de physique, Université du Maryland
MQ Tin-Lun (Jason) Ho Départementdephysique,Universitéd’étatdel’Ohio
IS Daniel Kahneman Lauréat d’un prix Nobel, Département de psychologie, Université de Princeton
CG Renata Kallosh Département de physique, Université Stanford
CN (P) Yann LeCun The Courant Institute of Mathematical Studies, Université de New York
IQ Anthony J. Leggett Lauréat d’un prix Nobel, département de physique, Université de l’Illinois
à Urbana-Champaign (nomination conjointe à l’Université de Waterloo)
MQ Allan H. MacDonald Département de physique, Université du Texas à Austin
IOC(P) Joel Mokyr Département d’économie, Université Northwestern
IOC Roger B. Myerson Lauréat d’un prix Nobel, Département d’économie, Université de Chicago
DCBE (P) Charles A. Nelson École de médecine de Harvard, Université Harvard
CG Lyman Page Département de physique, Université de Princeton
CN Pietro Perona Département de génie électrique, California Institute of Technology
IS Robert Putnam JohnF.KennedySchoolofGovernment,UniversitéHarvard
SR Vijayendra Rao Groupederecherchesurledéveloppement,Banquemondiale,Washington,DC
DCBE Gene Robinson Département d’entomologie, Université de l’Illinois
NE Michael Roukes Institut de nanoscience Kavli, California Institute of Technology
ES Leigh H. Royden Département de sciences terrestres, atmosphériques et planétaires,
Massachusetts Institute of Technology
CN Terry Sejnowski Laboratoire de neurobiologie computationnelle, Salk Institute for Biological Studies
CN Sebastian Seung Département de sciences cérébrales et cognitives, Massachusetts Institute of Technology
IOC Kenneth Shepsle Centre de recherches fondamentales en sciences sociales, Département d’études
gouvernementales, Université Harvard
CG(P) Scott Tremaine Département d’astrophysique, Université de Princeton et
École de sciences naturelles, Institut d’études avancées, Université de Princeton
ES Rob Van der Voo Département de sciences géologiques, Université du Michigan
RG Robert Waterston Département de sciences génomiques, Université de Washington
NE Bernard Yurke Département de génie électrique et informatique et département de sciences et
de génie des matériaux, Université d’état de Boise
I N T E RNAT I ONA L IQ Harry M. Buhrman Centrum voor Wiskunde en Informatica (CWI), Pays-Bas
BMI Tom Cavalier-Smith Départementdezoologie,Universitéd’Oxford,R.-U.
NE Jörg Peter Kotthaus Ludwig-Maximilians-UniversitätMünchen,Allemagne
IS Richard Layard Centre de performance économique, London School of Economics, R.-U.
MQ Jochen Mannhart Institut de physique, Université d’Augsburg, Allemagne
ES Judith McKenzie Institutfédéralsuissedetechnologie(ETHZurich),Suisse
DCBE Sir Michael Rutter Institut de psychiatrie, King’s College London, R.-U.
MQ Hidenori Takagi Département de sciences des matériaux avancées, Université de Tokyo, Japon
IQ Seigo Tarucha Département de physique appliquée, Université de Tokyo, Japon
CG Simon White Institutd’astrophysiqueMaxPlanck,Garching,Allemagne
132
ANNEXE D :MEMBRES DU CONSEIL DE RECHERCHESAu 30 juin 2011
Chaviva Hošek (présidente)Présidente et chef de la direction
ICRA
Jacques BeauvaisVice-recteur à la recherche
Université de Sherbrooke
Edward Cox
Département de biologie moléculaire
Université de Princeton, États-Unis
Natalie Davis Département d’histoire
Université de Toronto
Pierre Fortin Département d’économie
Université du Québec à Montréal
WladGodzich
Département de littérature
Université de la Californie à Santa Cruz
États-Unis
Digvir JayasVice-recteur à la recherche
Université du Manitoba
W. John McDonald Professeur émérite
Département de physique
Université de l’Alberta
Arnold Naimark Directeur, Centre pour l’avancement de la médecine
Université du Manitoba
Susan Pfeiffer Département d’anthropologie
Université de Toronto
Adel Sedra Doyen, Faculté de génie
Université de Waterloo
Brian Cantwell Smith Faculté des sciences de l’information
Université de Toronto
Stephen J. Toope Président et vice-chancelier
Université de la Colombie-Britannique
D. Lorne Tyrrell Département de microbiologie et immunologie médicales
Université de l’Alberta
133
ANNEXE E : NOMINATIONS DES MEMBRES DE PROGRAMMES DE L’ICRA1er juillet 2010 au 30 juin 2011
Calcul neuronal et perception adaptative
James DiCarlo (Associé) est professeur agrégé de
neuroscience au département de sciences cérébrales et
cognitives,etchercheurauMcGovernInstituteforBrain
Research du Massachusetts Institute of Technology.
Ses recherches ont pour objectif d’améliorer notre
compréhension, au plan computationnel, des mécanismes
cérébraux qui sous-tendent la reconnaissance d’objets.
Actuellement, son groupe tente de comprendre comment
des transformations réalisées par une série de stades de
traitementnéocorticalpeuventsanseffortdésenchevêtrer
l’identité d’un objet d’autres variables d’images latentes,
comme la position, l’échelle et la pose d’un objet. Ils ont
pour objectif de tirer profit de ces données pour inspirer et
élaborer de nouveaux systèmes de vision artificielle, poser
les assises de nouvelles prothèses neuronales (interfaces
cerveau-machine) pour restaurer ou rehausser les sens
perdus et améliorer notre compréhension de la façon
par laquelle la représentation visuelle de haut niveau est
altérée dans des pathologies humaines, comme l’agnosie,
l’autisme et la dyslexie.
Andrew Ng (Associé) est professeur agrégé d’informatique
àl’UniversitéStanford.Parmisesintérêtsderecherche,
notons : apprentissage automatique, apprentissage non
supervisé de caractéristiques, apprentissage profond,
intelligence artificielle assistée des neurosciences et
robotique. Son groupe a reçu le prix du meilleur article
ou du meilleur article par un étudiant lors de nombreuses
conférences scientifiques. En outre, il a reçu la bourse de
recherche Alfred P. Sloan.
Eero Simoncelli (Associé) est professeur et chercheur
principal au Laboratoire de vision computationnelle,
un groupe de recherche interdisciplinaire affilié
principalement au Centre des neurosciences de l’Université
de New York et du Courant Institute of Mathematical
Sciences. Son groupe s’intéresse à l’analyse et à la
représentation de l’information visuelle, ce qui comporte
entre autres : étude empirique de la structure des scènes
visuelles, construction de théories mathématiques pour la
représentation et le traitement de cette structure, mise en
œuvre et simulation d’instanciations plausibles au plan
biologiquedecesthéoriesetenquêtespsychophysiques
ou physiologiques (en collaboration) visant à mettre ces
théories à l’essai.
Ruslan Salakhutdinov (Chercheur) est professeur adjoint
au département de statistiques et d’informatique de
l’Université de Toronto. Le financement qu’il a reçu de
l’ICRA a été un facteur déterminant dans son retour au
Canada après la conclusion d’un stage postdoctoral au
Massachusetts Institute of Technology en 2011. Parmi ses
intérêtsderechercheprincipaux,notons:apprentissage
automatique statistique, statistiques computationnelles,
inférences probabilistes et optimisation à grande échelle.
Il est l’auteur de plus de deux douzaines d’articles de
recherche, y compris un article publié dans Science
dont le taux de citations est élevé. Il a obtenu une
boursepostdoctoraleduCRSNGetuneboursed’études
supérieures du Canada.
134
Calcul neuronal et perception adaptative (suite)
Antonio Torralba (Associé) est professeur agrégé Esther
et Harold E. Edgerton au laboratoire d’informatique
et d’intelligence artificielle du département de génie
électrique et d’informatique du Massachusetts Institute
ofTechnology.Parmisesintérêtsderecherche,notons :
vision artificielle et humaine, graphique informatique et
apprentissage automatique. Dans ses recherches, il se
penche sur le problème de la compréhension des scènes
visuelles et, plus particulièrement, sur la détection d’objets
et la reconnaissance de scènes, le rôle du contexte dans la
perception visuelle, l’annotation d’images et de vidéos et
les applications de grandes bases de données d’images.
Pascal Vincent (Associé) est professeur adjoint et
membre du Laboratoire d’apprentissage automatique
du département d’informatique et de recherche
opérationnelle à l’Université de Montréal. Il est titulaire
d’une Chaire de recherches du Canada en algorithme
d’apprentissage statistique. Son groupe vise à améliorer
notre compréhension des principes qui ouvrent la voie
à l’apprentissage puissant et à l’intelligence, ce qui se
révélera important pour réaliser des progrès significatifs
en matière d’algorithmes d’apprentissage et d’intelligence
artificielle.
Max Welling (Associé) est professeur d’informatique et de
statistiques, et directeur adjoint du Centre d’apprentissage
automatique et de systèmes intelligents à l’Université
de la Californie à Irvine. Les projets de recherche du
Centre font appel à des théories et à des techniques qui se
trouvent à l’intersection de l’informatique, des statistiques
et des mathématiques; en outre, on y retrouve un fort
volet interdisciplinaire, y compris des collaborations dans
divers domaines, comme les détecteurs et l’informatique
ubiquitaire, les bases de données et la vision artificielle, le
génie logiciel et les applications Web.
Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience
Daniel Goldowitz (Associé) est professeur au Centre de
médecine et de thérapeutique moléculaire de l’Institut
de recherche sur l’enfant et la famille à l’Université de
la Colombie-Britannique. Il est titulaire d’une chaire de
recherche du Canada de niveau 1 en neurogénétique du
développement. En outre, il est directeur scientifique de
NeuroDevNet, l’une des entités des Réseaux de centres
d’excellence financés par le gouvernement fédéral.
LeprofesseurGoldowitzétudiecommentlessignaux
génétiques qui ont cours dans le développement précoce
du système nerveux peuvent entraîner des maladies
neurodégénératives et des troubles cérébraux chez l’enfant
et l’adulte. Il met l’accent sur l’application de technologies
moléculaires et bioinformatiques pour étudier le réseau de
régulation génique du cervelet, une aire cérébrale associée
à plusieurs pathologies : autisme, schizophrénie, retard
mental et autres troubles cérébraux.
135
Informatique quantique
Paola Cappellaro (Associée) est professeure adjointe
au département de sciences et génie nucléaires du
Massachusetts Institute of Technology. Dans ses
recherches, elle se penche sur des méthodes de contrôle
de systèmes physiques qui pourraient mener à des
dispositifs d’informatique quantique (non seulement
des ordinateurs quantiques, mais aussi des simulateurs,
des dispositifs de mesure et de communication, etc.),
dont la capacité dépasse celle des dispositifs classiques
correspondants. Elle analyse ces méthodes de contrôle
au plan théorique et expérimental dans le cadre de la
résonance magnétique, domaine depuis longtemps
associé aux techniques de contrôle.
Bei Zeng (Chercheuse) est professeure adjointe au
département de mathématiques et de statistiques de
l’UniversitédeGuelph.Sesrecherchesvisentànous
rapprocher de la concrétisation de la transmission
et du traitement fiable de l’information quantique.
Au plan théorique, elle cherche à formuler une large
théorie pour la création d’une grande catégorie de codes
correcteurs d’erreurs quantiques. Au plan pratique,
elle met l’accent sur la conception de codes correcteurs
d’erreurs quantiques dotés de propriétés qui en
différentes circonstances sont propices à la transmission
d’information quantique à large débit par l’entremise de
canaux physiques pratiques et au calcul quantique fiable
avec une tolérance élevée aux bruits et ne requérant que
peu de ressources.
Institutions, organisations et croissance
Joseph Henrich (Boursier) est professeur d’économie et
de psychologie à l’Université de la Colombie-Britannique.
Il est titulaire d’une chaire de recherches du Canada
de niveau 1 sur la culture, la cognition et l’évolution.
Au plan théorique, ses travaux explorent comment
la sélection naturelle a façonné l’apprentissage et la
psychologie humaine, comment cela influence par
ricochet les processus évolutifs culturels et comment
l’interaction entre gènes et culture ouvre de nouveaux
paysages évolutifs. Au plan méthodologique, ses travaux
empiriques font la synthèse d’outils expérimentaux et
analytiques tirés de l’économie et de la psychologie du
comportement, ainsi que de l’ethnographie quantitative
en profondeur. Il a mené des travaux de longue haleine
sur le terrain visant à étudier les enfants et les adultes
dans l’Amazonie péruvienne, le Chili rural et les villages
fidjiens.Onapubliésestravauxdansdesrevues
prestigieuses en biologie, psychologie, anthropologie et
économie, notamment Nature, Science, PNAS, Proceedings
of the Royal Society B, American Economic Review, Current
Anthropology, Cognition, et Behavioral and Brain Sciences.
M. Marit Rehavi (Chercheuse) est professeure adjointe
au département d’économie de l’Université de la
Colombie-Britannique et Early Career Scholar au Peter
Wall Institute for Advanced Studies (2011-2012). Dans ses
recherches actuelles, elle explore les mesures incitatives
et le processus décisionnel en médecine, en politique et
en droit. Qui plus est, elle a étudié les effets de l’identité
des politiciens (particulièrement, le sexe et l’appartenance
politique) sur la politique fiscale et les priorités
gouvernementales.
136
Institutions, organisations et croissance (suite)
Francesco Trebbi (Chercheur) est professeur adjoint
au département d’économie de l’Université de la
Colombie-Britannique. Il est aussi Faculty Research
Fellow au U.S. National Bureau of Economic Research.
Dans ses recherches, le Pr Trebbi se spécialise en
économie politique, en économétrie appliquée et en
macroéconomie. Il s’est penché sur des sujets comme la
conception institutionnelle et politique, et la politique des
groupesd’intérêts.Ilapubliédesarticlesdansdesrevues
distinguées comme l’American Economic Review et le
Quarterly Journal of Economics, et a reçu de nombreux prix
etbourses,ycomprisl’AfricaSuccessGranten2010.
Matériaux quantiques
Ian Fisher (Associé) est professeur agrégé de physique
appliquée à l’Université Stanford. Dans ses recherches, il
vise à mieux comprendre les matériaux dotés de propriétés
magnétiques ou électroniques non conventionnelles,
en mettant l’accent sur la conception et la découverte de
nouveaux matériaux sous forme de monocristaux. Dans
ses expériences, il sonde les propriétés thermodynamiques
et de transport de ces matériaux, souvent dans des
conditions de champ, de température ou de pression
extrêmes.Actuellement,ils’intéresseparticulièrementaux
sujets suivants : supraconducteurs non conventionnels,
instabilités des matériaux à faible dimensionnalité,
isolants topologiques et magnétisme quantique de
composés à dimères de pin. Son groupe de recherche
estbaséauGeballeLaboratoryforAdvancedMaterialsà
l’Université Stanford.
Nanoélectronique
Sarah Burke (Associée) est professeure adjointe au
département de chimie à l’Université de la Colombie-
Britannique (UBC). Sa participation au programme
Nanoélectronique a été un facteur déterminant dans sa
décision d’accepter un poste de professeure à UBC, après
la conclusion d’un stage postdoctoral à l’Université de
la Californie à Berkeley en 2010. L’objectif principal de
ses recherches est d’améliorer notre compréhension des
processus électroniques et optoélectroniques importants
dans les matériaux nanométriques à partir de l’échelle
atomique. Dans son programme de recherche, la
professeure Burke fait appel à des techniques comme
la microscopie à force atomique et à effet tunnel en
milieu ultra-vide et à basses températures (~5K). Cet
environnement propre et à basse température permet
la caractérisation de systèmes bien définis, avec une
résolution de haute énergie pour la plupart des systèmes
organiquesetnanométriquesd’intérêt,etavecleniveau
de stabilité nécessaire à la réalisation de mesures de
nanostructures individuelles.
John Davis (Associé) est professeur adjoint au
département de physique de l’Université de l’Alberta. Sa
participation au programme Nanoélectronique a joué un
rôle déterminant dans sa décision d’accepter un poste
de professeur à l’Université de l’Alberta, après y avoir
terminé un stage postdoctoral en 2010. Ses recherches
associent la physique des basses températures et la
nanoscience. Une variété de phénomènes quantiques
intéressants et complexes ne se produisent qu’à de basses
températures, avant tout parce que l’énergie thermique
tend à détruire ou à masquer ces états quantiques;
la supraconductivité et la superfluidité en sont deux
bons exemples. Le laboratoire du professeur Davis tire
profit de la nanoscience, et plus spécifiquement de la
nanomécanique,pourfairedesmesuresextrêmement
sensibles de phénomènes à basses températures.
137
ANNEXE F : NOMINATION DES BOURSIERS JUNIORS DE L’ICRA 2010-2011
Mohammad Hadi Izadi
Mohammad Hadi Izadi est Boursier
junior de l’ICRA; il est basé au
département de physique de
l’UniversitéMcGill.Ilapour
superviseursPeterGrütter,directeur
du programme Nanoélectronique
(UniversitéMcGill),MarkReed,
Boursier (Université Yale) et
Dipankar Sen, Boursier (Université
Simon Fraser). Hadi a obtenu un doctorat en génie
électriqueduGiga-to-Nanoelectronics(G2N)Centrede
l’Université de Waterloo, sous la supervision du professeur
Karim S. Karim. Avant de transférer ses études doctorales à
l’Université de Waterloo, Hadi a travaillé à sa thèse de
doctorat en génie à l’Institut de recherche sur le micro-
usinage et la microfabrication (IMMR) de l’Université
Simon Fraser. Il a aussi une maîtrise ès sciences appliquées
en génie électrique de l’Université de Waterloo et un
baccalauréat ès sciences appliquées en génie électrique de
l’Université de la Colombie-Britannique. Dans le cadre de
ses études supérieures, Hadi a participé au programme
interdisciplinaire du Leonardo Summer Institute, et a été
organisateur et évaluateur de programme d’un camp
jeunesse palestinien-israélien Peace It Together à Vancouver.
ParmilesintérêtsderecherchedeHadi,notons:
nanofabrication, caractérisation des matériaux et création
de dispositifs électroniques et optoélectroniques novateurs
par une combinaison de techniques de fabrication,
d’optimisation et d’innovation de matériaux, et de la
science fondamentale expérimentale. Dans le cadre de
ses études doctorales, il a conçu, optimisé, fabriqué et
mis à l’essai un réseau d’imagerie médicale numérique à
rayons X novateur. Ces recherches visaient entre autres la
conception et l’optimisation d’un imageur numérique à
écran plat utilisant une dose plus faible de rayons X, plus
sécuritaire pour le patient. Qui plus est, ces recherches
avaient pour objectif de mener à la création d’un imageur
radiographique et fluoroscopique à écran plat, permettant
de réduire les frais hospitaliers en matière d’acquisition
d’équipement et d’aire d’entreposage. À titre de Boursier
junior au sein du programme Nanoélectronique, Hadi
fera appel à des nanofils de silicium et au microscope-
sonde à balayage afin de réaliser pour la première fois
l’« imagerie» de configurations de liaisons réelles de
diverses biomolécules.
138
Christopher McLeod
Christopher McLeod est Boursier
junior de l’ICRA, sous la
supervision du Boursier Clyde
Hertzman du programme Sociétés
réussies, du Human Early Learning
Partnership de l’Université de la
Colombie-Britannique. En 2009,
Christopher a obtenu un doctorat
en santé des populations et santé
publique de l’Université de la Colombie-Britannique, sous
la supervision du Pr Hertzman. Il a un baccalauréat ès arts
en économie et psychologie de l’Université de Victoria
(1998) et une maîtrise en économie de l’Université
McMaster (2000). Dans les dix dernières années, en plus
de ses études, Christopher a été analyste des politiques
chez Santé Canada, adjoint de recherche à l’Institut de
recherche sur le travail et la santé et au Centre d’économie
de la santé et d’analyse politique de l’Université McMaster,
et gestionnaire de recherche au Centre de recherche sur
les services et les politiques en matière de santé de
l’Université de la Colombie-Britannique. En outre, il est
actuellement professeur agrégé au Centre de recherche sur
les services et les politiques en matière de santé et de
l’École d’hygiène du milieu de l’Université de la Colombie-
Britannique, et scientifique auxiliaire à l’Institut de
recherche sur le travail et la santé.
Les recherches de Christopher mettent l’accent sur la
façon dont les variations institutionnelles entre les sociétés
influencent les inégalités en matière de santé au sein de
ces sociétés. Dans le cadre de recherches antérieures, à
l’aide de données longitudinales du Canada, de l’Allemagne
et des États-Unis, il a exploré comment des différences
en matière de caractéristiques et d’institutions entre
des économies de marché coordonnées (EMC) et des
économies de marché libérales (EML) influencent la
relation entre le chômage et la santé. Il a découvert que
des mécanismes de protection plus importants pour les
chômeurs contribuaient à un aplanissement des gradients
de la santé par niveau d’emploi et de compétences, et
que l’Allemagne, le pays EMC modèle, comporte moins
d’inégalités en matière de santé associées au chômage que
les États-Unis, le pays EML modèle. Le Canada représentait
un cas intermédiaire intéressant et se positionnait mieux
que les États-Unis quant à la plupart des résultats en
matière de santé associés à l’emploi, mais se positionnait
mieux que l’Allemagne quant à certains types de chômage.
Les travaux que Christopher réalisera grâce au soutien de
l’ICRA miseront sur ces résultats et exploreront comment
les structures institutionnelles pour une variété de
capitalisme entraînent des trajectoires de vie différentes,
en mettant l’accent sur le lien entre éducation, niveau de
compétence et expérience professionnelle, et leur effet sur
la santé et les inégalités en matière de santé.
139
Shakir Mohamed
Shakir Mohamed est Boursier junior
de l’ICRA sous la supervision de
Nando de Freitas, Boursier du
programme Calcul neuronal et
perception adaptative et Kevin Murphy,
Associé, au département
d’informatique de l’Université de la
Colombie-Britannique. En 2010,
Shakir a obtenu un doctorat en
apprentissage automatique statistique du St. John’s College
de l’Université de Cambridge, sous la supervision du
professeurZoubinGhahramani.Ilaunemaîtriseengénie
avec distinction et un baccalauréat ès sciences en génie
électrique et informatique avec distinction de l’Université du
Witwatersrand à Johannesburg en Afrique du Sud. En
2009-2010, Shakir a été président de la Samuel Butler Room
Society, la société des étudiants diplômés de St. John’s College
(Université de Cambridge). En 2006, il a donné de son temps
comme modèle de carrière au Sci-Bono Science Centre à
Johannesburg.
Dans ses recherches, Shakir fait appel à des approches
statistiques pour découvrir une structure dans des données
complexes. Dans le cadre de son doctorat, Shakir a élaboré de
nouveaux modèles d’analyse factorielle, une classe de modèles
qui vise à repérer des facteurs sous-jacents pouvant expliquer
des données observées. Ces facteurs sous-jacents peuvent
correspondre à des préférences relatives à la location d’un
film, à des facteurs expliquant l’expression de gènes dans
des applications génomiques ou à des caractéristiques de bas
niveau utilisées par le système visuel dans l’interprétation
d’une scène visuelle. Les recherches de Shakir font appel à
des approches statistiques bayésiennes qui nous permettent
de tenir compte de l’incertitude dans notre compréhension
du monde et qui mettent de l’avant un mécanisme fondé
sur des principes pour mettre à jour nos croyances sur l’état
du monde au fil de l’accumulation de nouvelles données.
À titre de Boursier junior, Shakir élaborera des méthodes
bayésiennes qui nous aideront à comprendre des données
complexes, qu’il s’agisse d’améliorer notre compréhension de
grands réseaux sociaux, de systèmes robotiques complexes
ou de données destinées au système visuel. Il se penchera
sur l’analyse de systèmes visuels par la modélisation
générative, l’apprentissage bayésien creux, les statistiques
bayésiennes non paramétriques, la factorisation matricielle et
la modélisation par variables latentes.
Krister Shalm
Krister Shalm est Boursier junior
de l’ICRA, sous la supervision de
Thomas Jennewein, Associé du
programme Informatique
quantique à l’Institut de calcul
quantique de l’Université de
Waterloo. En 2010, Krister a
obtenu un doctorat en physique
de l’Université de Toronto, sous
la direction du Pr Aephraim Steinberg, Boursier du
programme Informatique quantique. Il est titulaire d’un
baccalauréat ès sciences en génie physique de
l’Université Queen’s et d’une maîtrise ès sciences en
physique de l’Université de Toronto.
À titre de physicien expérimental, Krister cherche à
comprendre comment appliquer la mécanique quantique
à nos vies quotidiennes. Les technologies fondées sur la
mécanique quantique pourraient révolutionner le monde
qui nous entoure en exploitant les propriétés singulières
des systèmes quantiques. Par exemple, la mécanique
quantique pourrait un jour mener à une nouvelle
race d’ordinateurs pouvant résoudre des problèmes
aujourd’hui insolubles avec les moyens informatiques
actuels ou améliorer notre capacité de mesure. Dans le
cadre de ses études doctorales, Krister a utilisé la nature
quantique de la lumière pour étudier divers moyens
de concevoir une « règle quantique » d’une grande
sensibilité. Krister s’intéresse actuellement à l’élaboration
de nouvelles techniques et méthodes expérimentales
pour manipuler, contrôler et caractériser les systèmes
quantiques applicables à d’autres disciplines. Il
s’intéresse aussi aux questions fondamentales soulevées
par la mécanique quantique sur la nature de la réalité.
140
Keith Vanderlinde
Keith Vanderlinde est Boursier
junior de l’ICRA, sous la
supervision de Matt Dobbs et
GilHolder,Chercheursdu
programme Cosmologie et gravité,
au département de physique de
l’UniversitéMcGill.Iltravaille
avec les Prs Dobbs et Holder à
titre de stagiaire postdoctoral
depuis 2009; il est devenu Boursier junior en 2011. Il a
obtenu un doctorat en physique en 2008 de l’Université
de Chicago, sous la supervision du professeur Bruce
Winstein. Il a aussi un baccalauréat ès sciences en
physique et génie électrique du MIT. Dans le cadre de
ses études doctorales, Keith a été adjoint de recherche au
Kavli Institute for Cosmological Physics à Chicago. Qui
plus est, il a contribué à l’élaboration et à l’installation de
plusieurs expositions très populaires au Adler
Planetarium et au Museum of Science and Industry à
Chicago. Après l’obtention de son doctorat, il a travaillé
pendant onze mois comme scientifique sur le site au
SouthPoleTelescope(SPT)enAntarctique,oùilaacquis
une expertise quant à l’équipement utilisé et aux
données recueillies.
Dans ses recherches, Keith vise à améliorer notre
compréhension de la croissance de la structure de
l’Univers, le processus par lequel les gaz relativement
uniformes issus du Big Bang ont coalescé pour former
les galaxies et toute la structure que nous voyons
aujourd’hui. Au plan cosmologique, cela implique
l’étude de la croissance aux échelles les plus grandes par
la mesure de la taille et de la population de grands amas
galactiques et comprendre l’évolution de ces derniers
sur des échelles temporelles cosmiques (milliards
d’années). De tels amas laissent une signature distinctive
sur la lumière qui les traverse et, par l’observation
de ces signatures dans le fonds diffus cosmologique
– la lumière résiduelle du Big Bang –, le SPT peut
détecter et caractériser des centaines de ces amas à des
distancesextrêmesetlespercevoirtelsqu’ilsétaient
il y a des milliards d’années. Ce « recensement » de
la structure sur des échelles temporelles cosmiques
nous permet d’identifier les forces alors en jeu et de
caractériser la mystérieuse énergie sombre laquelle,
croit-on maintenant, compose la plus grande partie de
notre Univers. Keith partage son temps entre du travail
en laboratoire dans le domaine de l’électronique, des
travaux sur le terrain pour recueillir des observations, et
des analyses pour réduire et comprendre les données et
leurs répercussions scientifiques.
141
Eric Weese
Eric Weese est Boursier junior de
l’ICRA au sein du programme
Institutions, organisations et
croissance et professeur adjoint au
département d’économie de
l’Université Yale. En 2010, il a
terminé un stage postdoctoral d’un
an à l’Université Hitotsubashi,
grâce au soutien de la Société pour
lapromotiondelascienceduJapon.Originaired’Ottawa,
Eric a obtenu un doctorat en économie en 2009 du
Massachusetts Institute of Technology; à son comité de
thèse, siégeaient : Daron Acemoglu, Abhijit Banerjee et
Esther Duflo. Qui plus est, il a un baccalauréat ès arts en
économie de l’Université Yale.
Les travaux d’Eric portent sur les administrations
politiques et leurs limites, et plus particulièrement sur les
raisons pour lesquelles certaines unités politiques sont
absorbées par leurs voisins tandis que d’autres demeurent
indépendantes. Par exemple, les petites administrations
bien nanties sont très réticentes à la fusion avec des
administrations plus grandes et plus pauvres, qu’il s’agisse
de colonies européennes pendant la décolonisation ou
de municipalités japonaises pendant une série récente
de fusions municipales. Les paliers supérieurs d’un
gouvernement peuvent offrir des incitatifs pour que se
produisent divers types de fusions et, dans le cas du Japon,
si le gouvernement national avait offert de meilleurs
incitatifs à la fusion aux municipalités plus riches, cela
aurait entraîné de meilleurs résultats. Par l’analyse de
données sur d’anciennes fusions municipales au Japon,
Eric espère identifier les avantages et les inconvénients
d’avoir de plus grandes municipalités.
Wendy Wong
Wendy Wong est Boursière junior
de l’ICRA au sein du programme
Sociétés réussies. En 2008, Wendy a
obtenu un doctorat en sciences
politiques de l’Université de la
Californie à San Diego, sous la
supervision de David Lake. Elle a
obtenu un baccalauréat ès arts
avec distinction de l’Université de
la Californie à Berkeley et une maîtrise de l’Université de
la Californie à San Diego. Depuis 2008, elle est
professeure adjointe dans le département de sciences
politiques à l’Université de Toronto.
Wendy s’intéresse au rôle des organisations non
gouvernementales(ONG)etdesréseauxtransnationaux
dans la mise en œuvre de changements relatifs aux
normes internationales. Elle termine actuellement
un ouvrage intitulé More than Morals dans lequel elle
examine les répercussions profondes de la structure
organisationnelle de sept groupes internationaux
de défense des droits de la personne – Amnistie
internationale, Société anti-esclavagiste, Human Rights
Watch, International League for Human Rights, Médecins
SansFrontières,OxfamInternationaletleréseaudela
Croix-Rouge – relativement à leur influence sur notre
compréhension des droits de la personne et comment ont
y fait appel. Wendy a l’intention de mener des recherches
connexesàtitredeBoursièrejuniordel’ICRAoùelle
analysera non pas comment les normes changent au plan
international, mais comment celles-ci sont adoptées au
plan national. Elle élabore actuellement un projet qui
porte sur l’application de normes internationales relatives
auxdroitsdelapersonneparlesONGnationalespour
rendre plus acceptables des sujets comme les droits de
la femme et la liberté de religion dans des contextes
différents. Elle s’intéresse tout particulièrement aux effets
du type de régime et de la présence de conflits civils sur la
façondontlesONGfontappelauxnormesinternationales
et en font la diffusion dans leurs collectivités respectives.
Dansunpremiertemps,elleenvisaged’analyserdesONG
en Inde, à Hong Kong et en Israël.
142
ANNEXE G : DESCRIPTION DES PRIX IMPORTANTS DÉCERNÉS AUX MEMBRES DE PROGRAMMES DE L’ICRA EN 2010 ET 2011
International :
Bourse de recherche Alfred P. Sloan (Fondation Alfred
P. Sloan) : Prix annuel décerné à 116 jeunes scientifiques
exceptionnels des États-Unis et du Canada, à l’aube de
leur carrière universitaire, vu la grande promesse qu’ils
contribuent à l’avancement du savoir.
Membre correspondant élu de la British Academy :
La British Academy constitue l’organisme national
de sciences humaines et sociales du Royaume-Uni.
Les membres correspondants sont des chercheurs
de l’extérieur du Royaume-Uni « de renommée
internationale dans tout domaine d’études dont
l’académiefaitlapromotion».Oncomptemaintenant
plus de 300 membres correspondants.
Membre élu de la Royal Society (Royaume-Uni) : Les
membres sont élus par un processus d’examen par les
pairs et ils doivent avoir apporté « une contribution
exceptionnelle à l’accroissement des connaissances
naturelles, y compris en mathématiques, en génie et en
sciences médicales ».
Membre élu/Associé étranger de la U.S. National
Academy of Sciences : Les membres et les associés
étrangers de l’Académie sont élus en reconnaissance de
leurs réalisations distinguées et continues en recherche
originale. Il s’agit de l’un des plus grands honneurs
décernés à un scientifique ou à un ingénieur.
Membre élu/Membre étranger honoraire de l’American
Academy of Arts and Sciences : L’Académie est une société
savante honoraire dont les membres sont élus pour leur
distinction et leurs réalisations dans toute la gamme des
disciplines et professions intellectuelles. Chaque année,
les membres de l’Académie sont responsables de la mise
en candidature et de l’élection de personnes qui ont
apporté une contribution importante aux connaissances et
à la culture. L’Académie compte environ 4000 membres,
élus parmi les citoyens et les résidents des États-Unis et
600 membres étrangers honoraires.
Membre étranger élu de l’Académie nationale des sciences
de l’Inde : L’Académie est l’organisme principal qui
chapeaute les scientifiques indiens et représente tous
les domaines scientifiques. Les scientifiques indiens
sont élus membres de l’Académie en reconnaissance de
leurs contributions exceptionnelles. En outre, d’éminents
scientifiquesdepartoutaumondepeuventêtreélus
membres étrangers.
Ordre de l’Empire britannique, Commandeur :
Ondécernel’Ordredel’Empirebritanniqueen
reconnaissance de services distingués en arts et sciences,
de services publics en dehors de la fonction publique et
de travail accompli auprès d’organismes caritatifs et de
mieux-êtredetousgenres.
Prix Aneesur Rahman de physique computationnelle
(American Physical Society) : Prix annuel qui vise
à reconnaître et à encourager les réalisations
exceptionnelles en recherche dans le domaine de la
physique computationnelle.
143
Prix commémoratif international Holberg (Fonds
commémoratif Ludvig Holberg, Norvège) : Prix annuel
décerné pour travaux savants exceptionnels en art et
sciences humaines, sciences sociales, droit et théologie.
Le prix s’accompagne d’une dotation de 4,5 millions de
couronnes norvégiennes (environ 760 000 dollars US).
Prix de conférence Faraday (Royal Society of Chemistry) :
Prix décerné pour contributions exceptionnelles à la
chimie physique ou à la chimie théorique.
Prix de recherche Alexander von Humboldt (Fondation
Alexander von Humboldt) : Ce prix couronne l’ensemble
de la carrière de scientifiques dont les découvertes
fondamentales, les nouvelles théories ou la création de
connaissances ont eu une grande incidence sur leur
domaine et desquels on s’attend à des réalisations de
pointe continues dans l’avenir. Ce prix vise les scientifiques
detoutenationalitéetdetoutediscipline.Oninviteles
récipiendaires à participer à un projet de recherche à long
terme avec des collègues à un établissement de recherche
allemand pendant une période d’un an.
Prix Erwin Plein Nemmers d’économie (Université
Northwestern) : Prix décerné à des chercheurs qui ont
contribué de façon significative à l’accroissement des
connaissances ou à l’élaboration de nouvelles méthodes
d’analyse importantes. Le prix s’accompagne d’une
dotation de 175 000 dollars et l’on considère qu’il s’agit
du prix monétaire le plus important aux États-Unis
en reconnaissance de réalisations exceptionnelles en
mathématiquesetenéconomie.Ondécerneceprixen
reconnaissance de « travaux dont l’importance perdure ».
Prix international de communications quantiques : Prix
décerné pour réalisations exceptionnelles en recherche
en communication quantique. Le prix est commandité
par l’Université Tamagawa (Japon); il est présenté
annuellement à l’occasion de la Conférence internationale
sur les communications, les mesures et le calcul
quantiques.
Prix Kavli de nanoscience (Académie des sciences et
des lettres de la Norvège) : Prix biennal décerné en
reconnaissance de réalisations exceptionnelles au plan
de la science et de l’application des propriétés physiques,
chimiques et biologiques singulières de structures et
systèmes atomiques, moléculaires, macromoléculaires
et cellulaires à l’échelle nanométrique, y compris
l’autoassemblage moléculaire, les nanomatériaux, les
instruments nanométriques, la nanobiotechnologie, la
synthèse macromoléculaire, la mécanique moléculaire et
autres domaines connexes. Le prix s’accompagne d’une
dotation de 1 million de dollars US.
Prix Koenderink (Conférence européenne sur la
vision artificielle) : Prix décerné pour contributions
fondamentales en recherche sur la vision artificielle. Il
est présenté annuellement à la Conférence européenne
sur la vision artificielle (l’une des conférences les plus
prestigieuses du domaine) pour souligner un article publié
dix ans auparavant qui a résisté à l’épreuve du temps.
Prix Overton (Société internationale de biologie
computationnelle) : Prix décerné pour réalisations
exceptionnelles par un scientifique en début de carrière
ou à mi-carrière (obtention d’un doctorat dans les dix
dernières années) qui a déjà fait une contribution
importante au domaine de la biologie computationnelle par
voie de recherches, d’enseignement ou de services, ou une
combinaison des trois.
Prix Peter Gruber de cosmologie (Fondation Peter et
Patricia Gruber, en partenariat avec l’Union astronomique
internationale) : Ce prix rend hommage à des
cosmologues, à des astronomes, à des astrophysiciens
ou à des philosophes des sciences en reconnaissance
de découvertes théoriques, analytiques, conceptuelles et
observationnelles menant à des avancées fondamentales
dans notre compréhension de l’Univers. Le prix se
compose d’une médaille d’or et d’une dotation sans
affectation de 500 000 dollars.
144
Prix pour jeune chercheur Seymour H. Hutner (Société
internationale de protistologistes) : Prix annuel décerné
à un scientifique exceptionnel dans le domaine de la
protozoologie, de renom international, qui a obtenu un
doctorat ou un diplôme équivalent dans les 15 dernières
années.
Prix Shaw d’astronomie (Fondation des prix Shaw) : Prix
international destiné à honorer des personnes qui œuvrent
encore activement dans leur domaine et qui ont réalisé des
percées brillantes et importantes. Les prix Shaw comptent
plusieurs objectifs : stimuler les progrès sociétaux,
améliorer la qualité de vie et enrichir la civilisation
spirituelledel’humanité.Onaccordelapréférenceàdes
personnes dont les travaux importants ont été menés
récemment. Chaque prix s’accompagne d’une dotation de 1
million de dollars US.
Prix spécial pour services rendus à la mµSR (Société
internationale de spectroscopie mµSR) : La Société
internationale de spectroscopie mµSR vise à promouvoir,
au plan mondial, l’avancement des connaissances dans
le domaine de la rotation de spin, de la relaxation et de la
résonance des muons (µSR).
Prix Wolfson d’excellence en recherche (Royal Society,
R.-U.) : Financé conjointement par la Royal Society et
la Wolfson Foundation, ce prix vise à reconnaître des
scientifiques exceptionnels qui pourraient tirer profit
d’une majoration salariale quinquennale au profit de leur
embauche ou de leur maintien en poste au Royaume-
Uni. Ce programme procure aux universités un soutien
financier supplémentaire leur permettant d’embaucher
ou de maintenir en poste d’éminents scientifiques, forts
de réalisations exceptionnelles et de possibilités pour le
Royaume-Uni; il couvre tous les domaines des sciences
physiques et de la vie, y compris le génie, mais excluant la
médecine clinique.
145
Canada :
Bourse commémorative E.W.R. Steacie (CRSNG) : Bourse
décernée pour favoriser le perfectionnement professionnel
de professeurs universitaires exceptionnels et très
prometteurs, forts d’une solide réputation internationale
en recherche originale. Les bourses sont de deux ans. Les
boursiers sont libérés de leurs tâches administratives et
d’enseignement afin de pouvoir consacrer tout leur temps
et toutes leurs énergies à la recherche.
Bourse de recherche Killam (Conseil des arts du Canada) :
Cette bourse vise à permettre aux récipiendaires de se
consacrer à plein temps à la recherche. Ce prix œuvre
à l’appui de chercheurs qui réalisent des projets de
recherche d’une grande pertinence en sciences humaines,
sciences sociales, sciences naturelles, sciences de la santé
et génie, et dans le cadre d’études interdisciplinaires
regroupant ces domaines.
Bourses de nouveaux chercheurs (gouvernement de
l’Ontario) :Procureunfinancementde100000$àdes
chercheurs ontariens, récemment nommés pour les
aider à constituer leurs équipes de recherche composées
d’étudiants diplômés, de stagiaires postdoctoraux et
d’adjoints de recherche.
Canada’s Top 40 Under 40 : Établi en 1995, ce programme
national célèbre les réalisations de 40 Canadiens dans
les secteurs privé, public et sans but lucratif, forts de
réalisations importantes avant l’âge de 40 ans à plusieurs
égards : vision et leadership; innovation et réalisation;
incidence; croissance et développement; et travail
communautaire.
Chaire d’excellence en recherche du Canada : Le
programme des Chaires d’excellence en recherche du
Canada aide les universités canadiennes à consolider la
réputation du Canada en tant que chef de file mondial
dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Le
programme finance, pendant une période de sept ans et
jusqu’à concurrence de 10 millions de dollars, les titulaires
de chaire et leur équipe afin qu’ils puissent mener des
programmes de recherche ambitieux au Canada.
Chaire de recherche du Canada : Niveau 1 - Chaires
renouvelables d’une durée de sept ans, visant des
chercheurs aguerris reconnus par leurs pairs comme
des chefs de file mondiaux dans leur domaine. Niveau 2 -
Chaires d’une durée de cinq ans et renouvelables une fois,
visant des chercheurs reconnus par leurs pairs comme
étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur
domaine.
Chercheur en santé de l’année du Canada (IRSC) : Le prix
scientifique le plus prestigieux décerné par les Instituts
canadiens de recherche avancée (IRSC).
Médaille Brockhouse de l’ACP/DCMMP pour
contributions exceptionnelles en physique de la matière
condensée et des matériaux (Association canadienne des
physiciens) : Souligne l’excellence dans le domaine de la
recherche théorique ou expérimentale en physique de la
matière condensée et des matériaux.
Médaille d’excellence Timothy R. Parsons en
océanographie multidisciplinaire (Pêches et Océans
Canada) : Prix décerné pour réalisations exceptionnelles
dans les aspects multidisciplinaires de l’océanographie au
sein d’un établissement canadien ou au profit de la science
au Canada. Le prix reconnaît l’excellence de l’ensemble de
la carrière du récipiendaire ou d’une réalisation récente.
Médaille d’or Gerhard Herzberg en sciences et en génie
du Canada (CRSNG) : Cette médaille constitue le prix
leplusprestigieuxdécernéparleCRSNGetcouronne
des contributions en recherche se distinguant par leur
excellence et leur influence. Cette médaille est décernée
annuellement à un chercheur dont les travaux menés au
Canada ont grandement fait progresser le domaine des
sciences naturelles ou du génie et se caractérisent par leur
excellence et leur influence soutenues.
146
Médaille Herzberg (Association canadienne des
physiciens) : Cette médaille est décernée pour une
contribution exceptionnelle dans tout domaine de la
recherche, à un physicien qui doit avoir soutenu avec
succès sa thèse de doctorat dans les 12 ans précédant la
remise de la médaille.
Médaille pour contributions exceptionnelles de carrière
à la physique (Association canadienne des physiciens) :
Prix décerné pour une contribution remarquable en
physique au cours d’une période prolongée ou pour une
contribution exceptionnelle récente.
Membre de l’Ordre du Canada : Distinction décernée
en reconnaissance d’une vie vouée au service d’une
communauté, d’un groupe ou d’un champ d’activité
donné.
Membre élu de la Société royale du Canada : La Société
compte plus de 1700 membres, chefs de file dans leur
domaine. Chaque année, un maximum de 60 nouveaux
membres sont élus. Des membres actuels de la société
étudient les candidatures en fonction de critères
d’excellence qui se fondent uniquement sur la qualité des
recherches et des réalisations scientifiques du candidat.
Membre honoraire à vie (Association canadienne de
santé publique) : Cette distinction souligne l’excellence
exceptionnelle d’un éducateur, d’un chercheur ou d’un
professionnel du domaine de la santé publique, tel qu’il
a été démontré par des réalisations remarquables, des
travaux de recherche exceptionnels et d’une grande
valeur, ou par des services distingués au profit de
l’avancement des connaissances et de la pratique de la
santé publique.
Officier de l’Ordre du Canada : Distinction décernée en
reconnaissance d’une vie de réalisations et de talents de
haut niveau, au service du Canada ou de l’humanité en
général.
Prix A.G. Huntsman d’excellence en sciences marines
(Société royale du Canada) : Prix annuel décerné par la
Société royale du Canada dans l’une de trois catégories:
1) géosciences marines, 2) océanographie physique ou
chimique,et3)océanographiebiologiqueoudespêches.Le
prix vise à honorer des spécialistes des sciences de la mer
de toute nationalité qui ont eu et qui continue d’avoir une
influence importante sur la pensée scientifique marine. Il
estadministréparlaFondationA.G.Huntsman.
Prix de la Journée nationale de l’enfant (Institut
canadien de la santé infantile) : Décerné à des personnes
exceptionnelles qui ont ardemment défendu les causes du
développement, de la santé et de l’éducation de l’enfant.
Prix de la recherche en santé Michael Smith (IRSC) :
Le prix est décerné annuellement à un chercheur
canadien exceptionnel qui a fait preuve d’un haut niveau
d’innovation, de créativité, de leadership et de dévouement
dans le domaine de la recherche en santé. Le prix procure
un supplément financier important à un chercheur
exceptionnel qui continuera pendant les cinq prochaines
années à produire des recherches de grande valeur; le prix
vise aussi à contrebalancer les coûts directs du programme
de recherche du récipiendaire, notamment offrir un
soutien à l’encadrement des stagiaires.
Prix Découverte du premier ministre (Ontario) : Prix
qui rend hommage à l’excellence en recherche des
meilleurschercheursdel’Ontarioensoulignantleurs
réalisations personnelles et en démontrant l’attrait de la
provincecommecentrederecherchemondial.Onévalue
les candidats selon l’incidence de leurs travaux et leurs
répercussionséconomiquesetsocialesenOntario.Ce
programme rend hommage à l’excellence en recherche
pour une découverte distincte ou un ensemble de travaux.
147
Prix du jeune chercheur exceptionnel en informatique
(Association canadienne d’informatique) : Récompense
l’excellence en recherche.
Prix Événements marquants liés à la recherche en santé
publique et des populations (IRSC et ACSP) : Décerné
par l’Institut de la santé publique et des populations des
Instituts de recherche en santé du Canada (ISPP des
IRSC) en partenariat avec l’Association canadienne de
santé publique (ACSP) en reconnaissance de contributions
majeures à la santé publique au Canada et de par le
monde. Le prix a reconnu un ouvrage réalisé en 1994
par des membres du programme Santé des populations de
l’ICRA – Why Are Some People Healthy and Others Not? The
Determinants of Health of Populations – comme événement
marquant de notre compréhension des déterminants de la
santé des populations.
Prix John C. Polanyi (CRSNG) : Le prix rend hommage
à un chercheur ou à une équipe de chercheurs dont les
travaux menés au Canada sont à l’origine d’une percée
remarquable réalisée récemment dans un des domaines
dessciencesnaturellesoudugéniequ’appuieleCRSNG.
La recherche qui est à l’origine de la percée doit avoir
étéappuyéeaumoinspartiellementparleCRSNG.Les
chercheursmisencandidaturepeuventenêtreàn’importe
quel stade de leur carrière.
Prix Killam de sciences naturelles (Conseil des arts du
Canada) : Ces prix visent à rendre hommage à d’éminents
chercheurs et scientifiques canadiens qui travaillent
activement en recherche au sein de l’industrie, d’un
organisme gouvernemental ou d’une université. Chaque
récipiendaire reçoit une bourse de 100 000 dollars.
Prix Noni MacDonald (Société canadienne de pédiatrie) :
Ce prix vise à rendre hommage à l’auteur d’un article
publié dans Paediatrics & Child Health qui a eu une
incidence positive sur la pédiatrie, en matière de politique
ou de pratique.
Prix pour jeune chercheur MITACS-SCRO : Cette
distinction biennale vise à honorer de jeunes
mathématiciens qui ont apporté des contributions
exceptionnelles à l’application de la recherche en
mathématiques, en statistique et en informatique à des
problèmes d’importance pour l’industrie, l’économie ou
la société.
Prix professeur James McGill : Décerné par l’Université
McGillàunprofesseuractuel;ils’agitdel’équivalent
d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 1.
Prix Rio Tinto Alcan (Société canadienne de chimie) :
Prix décerné à un scientifique qui a contribué de façon
remarquable aux domaines de la chimie inorganique ou
de l’électrochimie alors qu’il travaillait au Canada.
Prix Steacie de sciences naturelles : Le prix a été créé en
l’honneur de E.W.R. Steacie, un physicochimiste et ancien
président du Conseil national de recherches du Canada
qui a beaucoup contribué au développement de la science
au Canada. Il est décerné annuellement à un jeune
scientifique ou ingénieur au Canada; le fonds fiduciaire
commémoratif E.W.R. Steacie en assure l’administration.
Programme de suppléments d’accélération à la
découverte (CRSNG) : Offertencomplémentau
ProgrammedesubventionsàladécouverteduCRSNG,
ce prix offre en temps opportun d’importantes ressources
à un petit groupe de chercheurs remarquables qui ont
un programme de recherche bien établi et un grand
potentiel de devenir des chefs de file internationaux dans
leurs domaines de recherche respectifs. Ces ressources
supplémentaires sont allouées quand le programme de
recherche d’un titulaire est ralenti par un financement
insuffisant.
148
ANNEXE H : FICHE DE RENSEIGNEMENTS POUR TOUS LES PROGRAMMES DE L’ICRA REGROUPÉS – 2010-2011
I. Profil des programmesMembres de programmes par emplacement géographique
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE PROGRAMMES - 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
POURCENTAGE APPROXIMATIF DU TOTAL DES MEMBRES
CANADA
Colombie-Britannique 61 18,89 %
1. U. de la Colombie-Britannique 49
2. U. Simon Fraser 7
3. U. de Victoria 5
Alberta 13 4,02 %
4. U. de l’Alberta 7
5. U. de Calgary 5
6. U. de Lethbridge 1
Manitoba 1 0,31 %
7. U. du Manitoba 1
Nouveau-Brunswick 1 0,31 %
8. U. du Nouveau-Brunswick 1
Nouvelle-Écosse 9 2,80 %
9. U. Dalhousie 9
Ontario 81 25,08 %
10.U.deGuelph 3
11. Hospital for Sick Children 1
12. U. McMaster 11
13. Conseil national de recherches 3
14.U.d’Ottawa 1
15. Institut Perimeter 2
16. U. Queen’s 5
17. U. de Toronto 39
18. U. de Toronto à Mississauga 3
19. U. de Waterloo 11
20. U. York 2
149
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE PROGRAMMES - 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
POURCENTAGE APPROXIMATIF DU TOTAL DES MEMBRES
CANADA
Québec 34 10,53 %
21.U.McGill 19
22. U. de Montréal 5
23. U. du Québec à Chicoutimi 1
24. U. Concordia 1
25. U. du Québec à Montréal 2
26. U. de Sherbrooke 6
INTERNATIONAL
Autriche 1 0,31 %
1. U. d’Innsbruck 1
Chine 1 0,31 %
2. Académie des sciences de la Chine 1
République tchèque 1 0,31 %
3. Académie des sciences de la République
tchèque
1
Finlande 1 0,31 %
4. U. d’Helsinki 1
France 3 0,93 %
5. LNCMI 1
6.U.JosephFourierdeGrenoble 1
7. U. Paris-Sud 1
Allemagne 2 0,62 %
8. U. d’Aachen 1
9. Institut d’optique quantique Max-Planck 1
Israël 1 0,31 %
10. U. hébraïque de Jérusalem 1
Italie 1 0,31 %
11. U. Bocconi 1
Japon 1 0,31 %
12. U. de Kyoto 1
Latvie 1 0,31 %
13. U. de Latvie 1
Pays-Bas 1 0,31 %
14. U. de Leyde 1
Suède 1 0,31 %
15. U. de Stockholm 1
150
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE PROGRAMMES - 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
POURCENTAGE APPROXIMATIF DU TOTAL DES MEMBRES
INTERNATIONAL
Suisse 2 0,62 %
16.ETHZurich 2
Royaume-Uni 12 3,73 %
17. U. de Cambridge 3
18. U. de Durham 1
19. U. d’Édimbourg 2
20. U. d’Exeter 2
21. U. de Liverpool 1
22. London School of Economics 1
23.U.d’Oxford 1
24. U. de St. Andrews 1
États-Unis 94 29,10 %
25. U. d’état de l’Arizona 1
26. U. de l’Arizona 1
27. U. Brown 1
28. U. de la Californie à Berkeley 7
29. U. de la Californie à Irvine 2
30. U. de la Californie à Santa Barbara 4
31. U. de la Californie à Santa Cruz 1
32. Caltech 1
33.CarnegieObservatories 1
34. U. de Chicago 6
35. U. du Colorado 1
36. U. Columbia 2
37. U. Cornell 1
38. U. Duke 1
39. U. Harvard 11
40. U. d’Hawaii 1
41. U. de l’Illinois 1
42. U. Johns Hopkins 3
43. U. du Kansas 1
44. MIT 9
45. U. du Michigan 1
46. U. du Minnesota 1
151
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE PROGRAMMES - 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE PROGRAMMES
POURCENTAGE APPROXIMATIF DU TOTAL DES MEMBRES
INTERNATIONAL
États-Unis 94 29,10 %
47. MBARI 1
48. National Institutes of Health 2
49. U. de New York 2
50. U. Northwestern 2
51.U.d’Oakland 1
52. U. d’état de la Pennsylvanie 2
53. U. de Princeton 6
54. U. Rice 1
55. U. Rutgers 1
56. U. d’état de San Diego. 1
57. U. Stanford 14
58. U. Yale 3
GRAND TOTAL (Membres de programmes) 323
Ventilation géographique
• 199(ou62%)Canada
• 123(ou38%)International
152
Membres de comités consultatifs par emplacement géographique
*Lesinstitutionsengrasindiquentdesinstitutionsoùseulementdesmembresdecomitésconsultatifs
sont basés (c’est-à-dire qu’aucun membre de programme n’y est basé).
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS – 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS
POURCENTAGE APPROXIMATIF DES MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS
CANADA
Colombie-Britannique 2 3,28 %
1. U. de la Colombie-Britannique 2
Alberta 1 1,64 %
2. U. de Calgary 1
Ontario 7 11,48 %
3. Bookham Technology 1
4. U. Carleton 1
5. Réseau des fondateurs 1
6.U.d’Ottawa 1
7. U. de Toronto 1
8. U. Queen’s 1
9. U. de Waterloo 1
Québec 2 3,28 %
10. U. de Montréal 1
11. U. du Québec à Montréal 1
Nouvelle-Écosse 2 3,28 %
12. U. Dalhousie 2
INTERNATIONAL
Allemagne 3 4,92 %
1. U. Ludwig-Max., Munich 2
2. Institut d’astrophysique Max-Planck 1
Japon 2 3,28 %
3. U. de Tokyo 2
Pays-Bas 1 1,64 %
4. CWI 1
Suisse 1 1,64 %
5.ETHZurich 1
Royaume-Uni 3 4,92 %
6. King’s College London 1
7. London School of Economics 1
8.U.d’Oxford 1
153
DÉNOMBREMENT DES MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS – 2010-2011 (AU 30 JUIN 2011)
PAYS/INSTITUT NOMBRE DE MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS
POURCENTAGE APPROXIMATIF DES MEMBRES DE COMITÉS CONSULTATIFS
INTERNATIONAL
États-Unis 37 60,66 %
9. U. d’état de Boise 1
10. U. de la Californie à Berkeley 1
11. U. de la Californie à San Diego 1
12. U. de la Californie à San Francisco 1
13. Caltech 3
14. U. de Chicago 1
15. U. Cornell 1
16. U. Harvard 3
17. U. de l’Illinois 2
18. IBM Research 2
19. Jackson Laboratory, Maine 1
20. U. du Maryland 1
21. MIT 2
22. U. du Michigan 1
23. U. de New York 1
24. U. Northwestern 1
25. Université d’état de l’Ohio 1
26. U. de Pittsburgh 1
27. U. de Princeton 4
28. Salk Inst. for Biological Studies 1
29. U. Stanford 3
30. U. du Texas à Austin 1
31. U. de Washington 2
32. Banque mondiale 1
GRAND TOTAL(Membres de comités consultatifs)
61
Ventilation géographique
• 14(ou23%)Canada
• 47(ou77%)International
154
Sommaire de la distribution géographique (au 30 juin 2011)
Les membres de programmes et de comités consultatifs de l’ICRA sont basés dans 16 pays
(y compris le Canada) et représentent 30 institutions au Canada et 73 au plan international.
Nombred’institutionsoùsontbasésles
membres de programmes 26 58 84
Nombre d’autres institutions représentées par
les membres des comités consultatifs * 4 15 19
TOTAL 30 73 103
INSTITUTIONS CANADIENNES
INSTITUTIONS INTERNATIONALES
TOTAL
*Institutionsquis’ajoutentàcellesoùsontbaséslesmembresdeprogrammes.
DISTRIBUTION DES MEMBRES DE PROGRAMMES DE L’ICRA PAR RÉGION
Pour l’exercice terminé le 30 juin 2011
Colombie-Britannique18,9 %
Alberta4,0 %
Manitoba0,3 %
Ontario24,8 %
Québec10,6 %
International (Autre)9,0 %
Nouveau-Brunswick0,3 %
Nouvelle-Écosse2,8 %
International (É.-U.)29,2 %
155
• Boursiers : 153 (47,3 %); Chercheurs : 60 (18,6 %);
Associés : 90 (27,9 %); Boursiers juniors : 20 (6,2 %)
• Membres de programmes – hommes : 274 (85,1 %);
Membres de programmes – femmes : 48 (14,9 %)
• Nouvelles nominations de membres de programmes :
• Biodiversité microbienne intégrée : 0
• Calcul neuronal et perception adaptative : 7
• Cosmologie et gravité : 0
• Développement cérébral et biologique
fondé sur l’expérience : 1
• Évolution du système terrestre : 0
• Informatique quantique : 2
• Institutions, organisations et croissance : 3
• Interactionssociales,identitéetmieux-être: 0
• Matériaux quantiques : 1
• Nanoélectronique : 2
• Réseaux génétiques : 0
• Sociétés réussies : 0
• Académie des Boursiers juniors : 7
• TOTAL : 23
• Nouveaux membres de programmes – hommes en 2010-
2011 : 19 (83 %); Nouveaux membres de programmes –
femmes en 2010-2011 : 4 (17 %)
• Nombre de membres de programmes existants (Boursier
junior ou Associé) promus Chercheurs : 2
1. Thomas Jennewein (Université de Waterloo),
anciennement Associé, a été promu Chercheur dans
le programme Informatique quantique.
2. William Coish, anciennement Boursier junior dans
le programme Informatique quantique a été promu
Chercheur dans les programmes Nanoélectronique et
Informatique quantique.
• Nombre de membres de programmes embauchés au
Canada en provenance de l’étranger : 2
• Ruslan Salakhutdinov (Chercheur, CNPA) – du MIT
à l’U. de Toronto
• Sarah Burke (Associée, Nanoélectronique) – de l’U.
de la Californie à Berkeley à l’U. de la Colombie-
Britannique
Données sur les citations (colligées à l’aide des Essential
Science Indicators de Thomson Reuters) :
• Nombre de Boursiers et Associés qui se situent dans
le centile supérieur des chercheurs dans leur domaine,
selon le nombre de fois que leurs travaux ont fait l’objet
d’une citation de janvier 2001 à juin 2011 : 108 (sur
249) = 43,2 %
• Nombre de Boursiers et Associés canadiens qui se
situent dans le centile supérieur des chercheurs
dans leur domaine, selon le nombre de fois que leurs
travaux ont fait l’objet d’une citation de janvier 2001 à
juin 2011 : 53 (sur 147) = 36,1 %
• Nombre de membres de comités consultatifs de
programmes qui se situent dans le centile supérieur
des chercheurs dans leur domaine, selon le nombre de
fois que leurs travaux ont fait l’objet d’une citation de
janvier 2001 à juin 2011 : 34 (sur 61) = 56,0 %
156
Prix et hommages importants :
• Nombre de prix et hommages importants couvrant un vaste
éventail de disciplines décernés à des membres de programmes
en 2010 et 2011 :
International:
• Bourse de recherche Alfred P. Sloan : 3
• Membre élu de l’American Academy of Arts
and Sciences : 7
• Membre élu de la Royal Society (R.-U.) : 2
• Membre élu de l’U.S. National Academy of Sciences : 6
• Ordredel’Empirebritannique,Commandeur: 1
• Prix commémoratif international Holberg
(Fonds commémoratif Ludvig Holberg, Norvège) : 1
• PrixWolfson d’excellence en recherche
(Royal Society, R.-U.) : 1
Canada :
• Bourse commémorative E.W.R. Steacie : 2
• Bourse de recherche Killam (Conseil des arts
du Canada) : 1
• Bourse Steacie de sciences naturelles : 1
• Chaire d’excellence en recherche du Canada : 2
• Chaire de recherche du Canada – renouvellement : 19
• Chaire de recherche du Canada : 2
• Médailled’orGerhardHerzbergenscienceset
en génie du Canada : 1
• Membre élu de la Société royale du Canada : 3
• OrdreduCanada,Membre: 1
• OrdreduCanada,Officier: 1
• PrixDécouverteduPremierministre–Ontario: 1
• PrixJohnC.Polanyi(CRSNG): 1
• Prix Killam de sciences naturelles (Conseil des arts
du Canada) : 2
• PrixprofesseurJamesMcGill–renouvellement
(UniversitéMcGill): 2
• Supplémentd’accélérationàladécouverte(CRSNG): 2
157
II. Activités des programmes
Réunions de programmes, ateliers et activités cocommanditées :
• Nombre de réunions de programme tenues en
2010-2011 : 24
• Nombre d’ateliers de programmes, d’écoles d’été et
d’activités cocommandités en 2010-2011 : 11
Mobilisation des connaissances :
• Nombre de membres de programmes qui signalent
participer activement au transfert des connaissances
et au rayonnement auprès du public : 176
• Nombre d’invitations à prononcer une allocution dans
le cadre de rencontres internationales : 1205
III. Résultats des programmes
Nouvelles idées :
• Pourcentage des chercheurs qui signalent avoir des
projets en cours ou de nouvelles idées qui découlent des
interactions que permet l’ICRA : 82 %
Données sur les publications :
• Nombre d’articles publiés :
• Articles dans des revues avec évaluation par
les pairs : 1798
• Actes de conférences avec évaluation par
les pairs : 354
• Manuels et chapitres : 150
• Articles dans des revues sans évaluation par
les pairs : 196
• Nombre de ces publications qui ont été réalisées en
collaboration par deux membres de programmes ou
plus : 363
Formation du personnel hautement qualifié :
• Nombre d’étudiants diplômés et de boursiers
postdoctoraux formés par des membres de
programmes : 1659
• Nombre de doctorants formés par des membres de
programmes qui ont obtenu leur diplôme : 251
158
IV. Données historiques
Nombre de membres de programmes embauchés au Canada
en provenance de l’étranger depuis 1982 : 68 (Ne comprend
pas les données pour les programmes discontinués suivants de
l’ICRA : Loi et déterminants de l’ordre social et Science des
surfaces et des interfaces molles.)
Nombre de prix et hommages importants couvrant un
vaste éventail de disciplines décernés à des membres de
programmes de 1998 à 2011
International :
• Associé étranger élu de la U.S. National Academy
of Sciences : 3
• Bourse de recherche Alfred P. Sloan : 33
• BourseJohnSimonGuggenheim: 4
• Chevalierdel’OrdredesPalmesAcadémiques: 1
• Distinction en sciences et technologie (ministre
de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des
Sciences et de la Technologie du Japon) : 1
• Légion d’honneur, France : 1
• Membre de la Royal Society (R.-U.) : 11
• Membre élu de l’American Academy of Arts
and Sciences : 18
• Membre élu de l’American Association for the
Advancement of Science : 2
• Membre élu de l’American Philosophical Society : 1
• Membre élu de la U.S. National Academy
of Sciences : 18
• Membre honoraire étranger élu de l’American
Academy of Arts and Sciences : 3
• President’s National Medal of Science
(U.S. National Science Foundation) : 1
• Presidential Early Career Award for Scientists and
Engineers (U.S. National Science Foundation) : 1
• Prix Crafoord (Académie royale des sciences
de la Suède) : 2
• Prix de la recherche Alexander von Humboldt : 5
• Prix de la recherche Friedrich Wilhelm Bessel
(Fondation Alexander von Humboldt) : 1
• Prix mondial d’économie (The Kiel Institute for
the World Economy) : 1
• Prix Nobel de médecine [décerné à un membre
de comités consultatifs] : 1
• Prix Nobel de physique [un prix décerné à un
membre de comités consultatifs] : 2
• Prix Nobel de sciences économiques [deux prix
décernés à des membres de comités consultatifs] : 3
• Prix scientifique IBM Japan (IBM Research) : 1
Canada :
• BoursecommémorativeE.W.R.Steacie(CRSNG): 19
• Bourse de la Fondation Trudeau : 2
• Bourse de recherche Killam (Conseil des arts
du Canada) : 5
• Bourse Killam en sciences naturelles : 5
• Bourse Killam en sciences sociales : 1
• Canada’s Top 40 under 40 : 2
• Chaire d’excellence en recherche : 5
• Chaire de recherche du Canada – renouvellement : 44
• Chaire de recherche du Canada : 69
• Médaille commémorative du Jubilé de Sa
Majesté la Reine Élizabeth II : 1
• Médailled’orGerhardHerzbergensciences
et en génie du Canada : 5
• Membre élu de la Société royale du Canada : 25
• OrdreduCanada,membre: 5
• OrdreduCanada,officier[deuxtitresdécernés
à des membres de comités consultatifs] : 5
• Prix Brockhouse du Canada pour la recherche
interdisciplinaireensciencesetengénie(CRSNG): 5
• Prixd’excellenceduCRSNG: 3
• Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations
a(CNR) : 1
• PrixDécouverteduPremierministre(Ontario): 4
• Prix John C. Polanyi : 3
• Prix Molson de sciences humaines (Conseil des
arts du Canada) : 2
• Prix Steacie de sciences naturelles (CNR) : 4
• Prix Urgel-Archambault (Association francophone
pour le savoir) : 3
• Suppléments d’accélération à la découverte
duCRSNG: 4
159
EXERCICE TERMINÉ LE 30 JUIN
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
RAYONNEMENT INTERNATIONAL
Nombre de pays où sont basés les membres et les conseillers de programmes
9 9 13 13 13 14 15 16 16
Nombre d’institutions où sont basés les membres et les conseillers de programmes
86 87 99 102 103 101 109 107 103
DONNÉES SUR LES CITATIONS
Pourcentage de Boursiers et d’Associés dans le centile supérieur
s.o. s.o. s.o. 43,35 % 42,04 % 40,27 % 41,23 % 38,40 % 43,20 %
Pourcentage de membres de comités consultatifs dans le centile supérieur
45,5 % 50,0 % 45,28 % 40,68 % 47,54 % 53,45 % 52,63 % 54,01 % 56,04 %
PUBLICATIONS EN COLLABORATION
Nombre de publications réalisées en collaboration par deux membres ou plus
141 198 239 251 239 217 236 297 363
INTERACTIONS ASSOCIÉES AUX PROGRAMMES
Nombre de réunions de programmes
11 14 20 22 27 27 27 27 24
Nombre d’ateliers ou de groupes de discussion portant sur un sujet spécial
3 2 3 3 1 4 3 6 3
Nombre d’écoles d’été (organisées par l’ICRA)
2 2 2 2 4 2 2 3 3
Nombre d’ateliers auxquels participent plusieurs programmes
- - - 2 1 1 2 1 2
Nombre d’ateliers sur la recherche de nouveaux programmes
11 9 4 1 0 2 1 4 3
27 27 29 30 33 36 35 41 35
160
ANNEXE I : CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ICRAAu 30 juin 2011
David Dodge(Président, ICRA)
Ancien gouverneur
Banque du Canada
Ottawa
Chaviva HošekPrésidente et chef de la direction
ICRA
Toronto
Bruce H. Mitchell(Vice-président)
Président et chef de la direction
Permian Industries Limited
Toronto
Martha C. Piper(Vice-présidente)
Présidente du conseil d’administration
Institut national de nanotechnologie
Edmonton
Richard W. Ivey (Président sortant, ICRA)
Président et chef de la direction
Ivest Corporation
Toronto
PeterJ.G.BentleyDirecteur et président émérite
Canfor Corporation
Vancouver
David ChoiPrésident et chef de la direction
Royal Pacific Realty
Vancouver
Anthony F. ComperPrésident sortant et chef de la direction
BMOGroupefinancier
Toronto
Bruno DucharmePrésident
TIW Capital Partners
Londres, R.-U.
Pierre DucrosPrésident
P. Ducros & associés
Montréal
GeorgeA.FierhellerPrésident
Four Halls Inc.
Toronto
Pierre FortinDépartement d’économie
Université du Québec à Montréal
Montréal
AnthonyR.GrahamPrésident
Wittington Investments, Ltd.
Toronto
MaxineGranovskyGluskinFiduciaire
FondationcaritativeIraGluskinet
MaxineGranovskyGluskin
Toronto
Jacques LamarreConseiller stratégique
Heenan Blaikie LLP
Montréal
FrankO’DeaPrésident
O’DeaManagementLimited
Ottawa
GillesG.OuellettePrésident et chef de la direction
Groupegestionprivéeet
vice-président
BMONesbittBurns
Toronto
GerardJ.ProttiPrésident
Flint-Transfield Services
Calgary
Hugo F. SonnenscheinPrésident émérite et
professeur distingué
Université de Chicago
Chicago
Barbara StymiestAdministratrice de société
Toronto
Ilse TreurnichtPrésidente et chef de la direction
MaRS Discovery District
Toronto
161
icra.caInstitut canadien de recherches avancées
180, rue Dundas O., Bureau 1400, Toronto, Ontario M5G 1Z8
Tél. : (416) 971-4251 Téléc. : (416) 971-6169