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L’intervention ergonomique dans le domaine du travail physique

L’intervention ergonomique dans le domaine du travail … · de l’activité : charge physique ou mentale, effort, astreinte, coût cognitif, etc. • L’individu va régler

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L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

Normes anthropométriques Méthode RULA

Fiche APACT

Mesures physiologiques

Mesures environnementales

Bruit

Luminosité

Température

Focus GroupAnalyse de l’activité

Degré d’implication des opérateursFaible Elevé

Confrontations audiovisuelles

L’intervention ergonomique

Extrait de «Engager les parties prenantes» : http://www.rural-alliances.eu/media/4036/revit%20stakeholder%20engagement%20toolkit_french.pdf

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

La tâche et l’activité

La tâche et l’activité

• En ergonomique, l’analyse du travail s’articule autour de 3 notions :• l’agent (utilisateur, opérateur, sujet, etc.) ;• la tâche ;• l’activité.

Activité

Agent Tâchecouplage

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :• des compétences, réunies sous un modèle qui inclut :

• les connaissances opérationnelles (KEOPS - Knowledge, Experience, Operative cognitive tool, Problem and Situation), c’est-à-dire :• les connaissances (K) sous la forme de concepts pragmatiques• l’expérience (E), ou connaissance épisodique, constituée d’épisodes

d’activités mémorisés• les outils cognitifs opératifs (O), artefacts matériels ou symboliques, qui

constituent la partie externe de la cognition partagée• les problèmes et situations (PS) incluent des modèles de traitement des

situations (heuristiques, connaissances contextualisées, etc.)• un processus de représentation qui modélise la situation du problème

à résoudre dans des termes familiers• un processus de planification qui définit l’organisation des

connaissances opérationnelles pour la réalisation de la tâche

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :• des compétences• des métacompétences (connaissances de ses propres compétences), qui

concernent :• la connaissance de ses propres capacités cognitives• la connaissance de ses propres méthodes de travail (heuristiques,

stratégies, etc.) et des critères qui font choisir l’une ou l’autre• la connaissance des procédures qu’il est susceptible de mettre en

oeuvre

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :• des compétences• des métacompétences• de la confiance, qui permet d’accepter un certain niveau de risque,

concernant le sujet lui-même (confiance égocentrée) et la machine (confiance exocentrée) :• la confiance égocentrée règle l’utilisation des savoirs et des savoir-

faire de l’opérateur, par le biais des métaconnaissances• la confiance exocentrée intervient dans la régulation de l’activité, et

peut présenter des risques si elle est élevée

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :

• des compétences• des métacompétences• de la confiance• des ressources, qui désignent ici la composante énergétique ou intensive

de l’activité : charge physique ou mentale, effort, astreinte, coût cognitif, etc.• L’individu va régler son activité de façon à ce que les ressources

mobilisées ne dépassent pas le seuil de charge qu’il juge acceptable

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :

• des compétences• des métacompétences• de la confiance• des ressources• sa personnalité, dont on peut simplement retenir qu’elle viendra

influencer et nuancer les composants précédents.

La tâche et l’activité

• L’agent est considéré comme « système de traitement de la tâche » (Leplat, 1997). Il mobilise :• des compétences (compétences opérationnelles, représentation de

l’espace problème, organisations des connaissances opérationnelles, etc.) • des métacompétences (capacités cognitives, méthodes de travail,

procédures maîtrisées, etc.) • une certaine confiance (confiance egocentrée et exocentrée)• des ressources (charge physique ou mentale, effort, astreinte, coût

cognitif, etc.)• sa personnalité (elle vient influencer et nuancer les composants

précédents).

La tâche et l’activité

• La tâche est définie comme « un but à atteindre dans des conditions déterminées » (Leplat, 1997) :• elle est considérée comme

une tâche prescrite, c’est-à-dire définie par l’organisation

• il peut exister plusieurs buts (liés à la production, au travail collectif, etc.)

• les conditions sont d’ordre technique, social, économique, organisationnel, etc.

La tâche et l’activité

• L’activité est considérée à partir des caractéristiques de la tâche : il s’agit d’étudier ce que l’agent fait réellement par rapport à ce qu’il doit faire (tâche prescrite) et aux conditions dans lesquelles il doit le faire.

AC

TIVI

TE

OrganisateurPrescripteur

Tâcheà réaliser Agent

Tâche telle qu’elle a été conçue (tâche hypothétique)

Tâche telle qu’elle est formulée pour son exécution et définie par l’organisation

Tâche telle que se la représente l’agent (compétences, métacompétences, etc.)

Tâche telle qu’elle soit adaptée aux caractéristiques de l’agent (cognitive, physique, etc.)

Tâche telle qu’elle puisse être opérationnalisée

Objectifs atteints

Adéquation des objectifs par rapport à ceux fixés par l’agent

Tâcheprescrite

Tâche prescrite pour l’agent

Tâche redéfinie

Tâche actualisée

Tâche réaliséeou effective

Tâche réaliséepour l’agent

Tâche réaliséepour l’analyste

L’analyse de l’activité

• Observations papier/crayon

• Observations armées :• enregistrement vidéos• analyse par graphes

d’activité (Actogram Kronos)

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

Contrainte et astreinte

Contrainte et astreinte

MACHINE

contraintes contraintes

HOMME

astreintesphysiologiquespsychologiques

Contrainte et astreinte

Tâchephysique, psychosensorielle

Espaceposte, locaux, site

Tempsrythme, durée

Ambianceacoustique, lumineuse,thermique

Entreprisehiérarchie, équipe, contrat

CONT

RAIN

TES

PRIM

AIRE

SCO

NTRAINTESSECO

NDAIRES

Interfacetransports,

récupération après travail

Vie socialelogement, vie sociale, loisirs,travail domestique, vacances

Tâchemétabolique

biomécaniqueémotive

Espacedimension,mouvement

Tempsrythme, sommeil

activité spontanée

Ambiancevisuelle, sonore,

thermique

Entrepriseconformismedissonance

ASTR

EINT

ES

La méthode des Focus Group

Définition et descriptif de la méthode

Le Focus Group

• Le Focus Group est une activité de groupe ayant pour objet de se focaliser sur des aspects précis d’un objet d’étude.

• La technique du Focus Group consiste à créer des petits groupes d’utilisateurs (de 7 à 8 personnes) faisant partie de la population cible du produit, que l’on fait interagir autour d’un sujet pertinent pour l’étude à réaliser.

• L’objectif est de recueillir des opinions, motivations et attitudes, à partir des usages, pratiques, expériences vécues des participants.

Déroulement du Focus Group

1. Définition des objectifs du Focus Group

2. Identification et sélection des participants

3. Conception d’un guide d’entretien

4. Déroulement du Focus Group

5. Analyse et compte-rendu des résultats

1. Définition des objectifs du Focus Group

2. Identification des participants

• Constitution de plusieurs groupes (de 7 à 8 personnes) selon les caractéristiques de la population et du thème traité.

• Garder une homogénéité des participants : ne pas mettre des gens au niveau de connaissance trop différent ni de statut différent

• Incitation à la participation (remboursement des frais ou repas)

3. Conception d’un guide d’entretien

• Définition et délimitation des sujets abordés

• Elaboration des questions : questions ouvertes, organisées

• Garder malgré tout une discussion ‘au fil de l’eau’ et non pas suivi strict du guide d’entretien. Rester à l’écoute !

• Prévoir une prise de notes ou un enregistrement (audio ou vidéo si autorisé)

4. Déroulement du Focus Group

• Mettre à l’aise les participants. Commencer par un «Ice Breaking». Ne pas être trop protocolaire.

• Le Focus Group ne doit pas devenir une somme d'entretiens individuels. Il faut donc veiller à créer et maintenir une interaction dynamique entre les participants.

• Une même réunion peut être rythmée par des moments où le groupe est "réactif" à la présentation d'une analyse ou d'informations, et des moments où il est "proactif", c'est-à-dire placé en situation de produire directement des informations organisées et des analyses.

• L’animateur doit veiller à structurer la réunion en étapes, avec des moments de restitution intermédiaire au groupe.

• La méthode des Incidents Critiques peut être mobilisée : il est demandé aux participants d’exprimer leur pire expérience vis-à-vis d’un sujet.

5. Analyse des résultats

• Interpréter et comparer des informations entre les différents groupes : dégager les thèmes qui se sont dégagés au cours du Focus Group.

• Utiliser les citations (verbatim) dans le rapport d’évaluation.

• En absence d’enregistrement, il peut être judicieux d’organiser une séance de restitution afin de valider le contenu de la retranscription du focus group.

Exemple de Focus Group Observez les situations et la

construction des échanges...

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’anthropométrie

L'anthropométrie

L'anthropométrie

L'anthropométrie (homme moyen)

Caractères (n = 234) m écart-type

amplitudeamplitude Centiles àCentiles à

Caractères (n = 234) m écart-type

min. max. 5 % 95 %

Poids (kg) 65,44 7,17 49,0 88,0 55,2 78,7

Taille debout (cm) 169,49 6,05 152,0 187,0 159,4 179,7

Hauteur Pt suprasternal (cm) 137,92 5,38 123,7 154,4 129,2 147,0

L'anthropométrie

HFDS 2003 Chapter 14 Anthropometry and biomechanics

Exhibit 14.3.2.1 Static human physical characteristics (head)

14-15

L'anthropométrie

HFDS 2003 Chapter 14 Anthropometry and biomechanics

Exhibit 14.3.2.1 (continued) Static human physical characteristics (seated)

14-21

L'anthropométrie

Chapter 14 Anthropometry and biomechanics HFDS 2003

Exhibit 14.3.2.1 (continued) Static human physical characteristics (hand)

14-26

L'anthropométrie

Chapter 14 Anthropometry and biomechanics HFDS 2003

Exhibit 14.3.3.2.1 Joint movement ranges

14-30

L'anthropométrie

Chapter 14 Anthropometry and biomechanics HFDS 2003

In Exhibit 14.4.3 (c) vertical planes are shown for the 0 and -15 cm planes. For design use, data would be presented for other horizontal and vertical planes. For this example, shoulders were restrained against the seat.

Exhibit 14.4.3 (c) Thumb and forefinger grasp boundary data for females in the 0 and -15 cm

vertical planes

Three factors can affect three-dimensional reach envelopes: the effects of different hand manipulation tasks, the effects of permitting torso and shoulder movement, and the effects of the seat back angle of the data collection apparatus. For instance, the Exhibit shows thumb and forefinger grasp. Not shown is that fingertip touch reach would increase by 7.0 cm (2.8 in) and full hand grasp reach would decrease by -5.5 cm (2.2 in) from their fingertip grasp reach values.

14-40

L'anthropométrie

L'anthropométrie

L'anthropométrie

24

Anatomie

Figure 7.1 Abduction (a) et antépulsion (b) du bras

Figure 7.2 Les mouvements du poignet

ba

position normale

position normale

flexion

adduction

abductionextension

L'anthropométrie

L’anthropométrie

Quelques normes :• NF ISO 7250 (AFNOR X 35-003) : Mesurages de base du corps

humain pour la conception technologique• AFNOR X 35-002 : Modèles anthropométriques de la population

masculine et féminine• AFNOR X 35-105 : Hauteur des commandes• AFNOR X 35-104 : Postures et dimensions pour l’homme au

travail sur machines et appareils

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’évaluation du travail physique

L’évaluation du travail physique

L’oxygène• L’oxygène est un des

principaux indicateurs de la dépense énergétique. La mesure de la consommation d’oxygène reste toutefois difficile en situation de travail

• La capacité vitale d’un individu est donnée par son volume thoracique. En moyenne, un homme de 25 ans a une capacité vitale maximale de 3 litres/min

L’évaluation du travail physique

La fréquence cardiaque• Il existe une relation linéaire

entre la consommation d’oxygène et la fréquence cardiaque. La fréquence cardiaque est donc un bon indicateur de la charge de travail musculaire

• La mesure de la fréquence cardiaque est assez facile sur le terrain (bracelet, télémétrie portable...). Elle est en moyenne de 70 p/min

L’évaluation du travail physique

Aliments Oxygène

Appareildigestif

Coeurpoumons

Processus métabolique

Travailmécanique Chaleur

L’évaluation du travail physique

0

20

40

60

80

30 45 60 75 90 105 120

Tonnage transporté (kg/min)

FC (p/min)

Coût cardiaque et transport de charge

L’évaluation du travail physique

Limitations en fonction de l’âgeLimitations en fonction de l’âge

Age et sexe Tonnage maximal transportésur 10 m (kg/min)

Hommes 18-45 ansHommes 45-65 ans

Femmes 18-45 et Hommes 15-18 ansFemmes 15-18 et 45-65 ans

50402520

L’évaluation du travail physique

Limitations en fonction de la distance de transportLimitations en fonction de la distance de transport

Distance (m) Tonnage maximal transporté(kg/min)

2010421

2550

100150200

L’évaluation du travail physique

Limitations en fonction des caractéristiques de la tâcheLimitations en fonction des caractéristiques de la tâche

Caractéristiques de la tâche Tonnage maximal transportésur 10 m (kg/min)

• Transport seul dans les conditions de référence• Soulèvement à partir du sol, transport et

dépose• Transport dans des conditions défavorables

50

25

25

HFDS 2003 Chapter 14 Anthropometry and biomechanics

Exhibit 14.5.3.2 Static muscle strength data for vertical pull exertions

14-49

L’évaluation du travail physique

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

Le cas particulier desTroubles Musculo-Squelettiques(TMS)

Les TMS

• Les TMS constituent une pathologie dont l’émergence date du milieu des années 1970

• Les TMS recouvrent toutes les atteintes de l’appareil locomoteur liées à l’exercice d’une activité motrice réalisée dans de mauvaises conditions

• Les TMS sont reconnus comme maladie professionnelle (tableau n°57 du régime général et n°37 du régime agricole de la Sécurité Sociale)

Les troubles musculo-squelettiques Répartition des TMS en France

Les troubles musculo-squelettiques Répartition des TMS en France

Les troubles musculo-squelettiques Répartition des TMS en France

Les troubles musculo-squelettiques Répartition des TMS en France

Les troubles musculo-squelettiques

Individu Entreprise

Stress Organisationdu travail

Facteurs derisque indirects

Facteurs derisque directs

Equationpersonnelle

Facteursbiomécaniques

Troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques

Organisation dela productionMode de

rémunération

Dépendanceorganisa-tionnelle

Ambiancede travail

Gestion descompétences,

évolution de carrièreGestuelle (consigne,

procédure)CAUSES

Conceptiondes produits

Outils

Conceptiond’équipement

Organisationdu travail

Facteurspsychosociaux

- stress- insatisfactionprofessionnelle

- perception négativedu travail- etc...

Facteursbiomécaniques

- efforts- répétitivité- postures

FACTEURS de RISQUES

Sensibilitéindividuelle

Les TMS

• Les TMS sont particulièrement observés lorsque :• l’exercice d’une force

musculaire est importante par pression ou par traction sur un levier ou par l’intermédiaire d’un outil tenu à la main

• le travail est très répétitif sans qu’il y ait nécessairement des forces élevées mises en oeuvre

• la manipulation manuelle d’objets se fait dans de mauvaises positions

Les troubles musculo-squelettiques

Les TMS

• Les TMS se manifestent d’abord par une sensation de gêne, puis par des douleurs au niveau :• de la main et du poignet. Ils

concernent le travail de manutention ou le travail sur poste informatisé

• des membres inférieurs. Ils concernent les sujets travaillant debout ou accroupie

• du rachis cervico-dorsal. Ils concernent le travail qui nécessite le port de charge, le maintien continu d’une position immobile de la tête, les mouvements de rotation de la tête

L’étude des Troubles Musculo-Squelettiques Extrait de Capital, 2006 (24’29“)

Les TMSLa méthode RULA

• RULA (Rapid Upper Limb Assessment) est une méthode d'enquête développée pour les analyses ergonomiques des lieux de travail où des atteintes des membres supérieurs sont signalées.

• RULA est un outil de dépistage qui évalue la charge biomécanique et posturale sur tout le corps avec une attention particulière pour les zones du cou, du tronc et des membres supérieurs.

Les TMSLa méthode RULA

• RULA existe en version d’évaluation en ligne : http://www.rula.co.uk/survey.html

Les TMS : application de la méthode RULA

Les TMS : application de la méthode RULA

Les TMS : application de la méthode RULA

Fiche de calcul – Méthode RULAA. Scores de postures: Groupe A B. Scores de postures: Groupe B

A1: Bras droit

+1 si l’épaule est relevé

+1 si le bras est en abduction

-1 si le bras est en appui ou le sujet est penché

Score A1

A2: Avant-Bras droit

Score A2

Score A3A4: Prono-supination

Score A4

Tableau A

A5: Calcul Score A Score A

A6: Score Muscles

+1 si la posture est principalement statique /si laposture est répétée plus de 4fois/min

Score A6

A7: Score Force

0 si le poids est < 2 kg ( intermittent )+1 si le poids est > 2 kg et < 10 kg ( intermittent )+2 si le poids est > 2 kg et < 10 kg ( statique ou répété )+3 si le poids est > 10 kg ou répété ou chocs

Score A7

+

+

A8: Calcul Score C

Score C

=

B1: Nuque

Score B1

B2: Tronc

1 si le tronc

est bien soutenu

en position assise

Score B2

B3: Jambes

Score B3

B4: Calcul Score B

Tableau B

Score B

B5: Score Muscle(Idem Conditions A6)

B6: Score Force(Idem Conditions A7)

+

+Score B5

Score B6

=Score D B7: Calcul score D

Score D

Score C

Calcul Score Final

Tableau C

1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2

6 8 8 8 8 8 8 8 9 9 9 9 9

88 8 8 87 7 8 85 7 7 7

7 7 8 8

7

4 5 5 5 6 6 7 7 7

6 6 7 74 4 5 53 3 3 3

6 7 7 7

7

2 2 3 2 3 4 5 5 5

5 6 6 73 3 4 51 1 3 2

5 6

B3 B3 B3 B3 B3 B3

4

B2

B1

1 2 3

1 2

23 4

12

2

+1

+1

1 2

3

3

1 2

1 2 3

4+1

+1

1 23

4

+1+1

12

1 2 1 2 1 2 1 2

1 2 2 2 2 3 3 3

2 2 2 2 3 3 3 3

2 3 3 3 3 3 4 4

2 3 3 3 3 4 4 4

3 3 3 3 3 4 4 4

3 4 4 4 4 4 5 5

3 3 4 4 4 4 5 5

3 4 4 4 4 4 5 5

4 4 4 4 4 5 5 5

4 4 4 4 4 5 5 5

4 4 4 4 4 5 5 5

4 4 4 5 5 5 6 6

5 5 5 5 5 6 6 7

5 6 6 6 6 7 7 7

6 6 6 7 7 7 7 8

7 7 7 7 7 8 8 9

8 8 8 8 8 9 9 9

9 9 9 9 9 9 9 9

A4 A4A4

A3

41 2 3

A4

1

2 2

3

6

1

2

3

1 2

A1 A2

3

1

5 2

3

1

3

3

1

3

24

1

2

1 2 3 4 5 6 7+

1 1 2 3 3 4 5 5

2 2 2 3 4 4 5 5

3 3 3 3 4 4 5 6

4 3 3 3 4 5 6 6

5 4 4 4 5 6 7 7

6 4 4 5 6 6 7 7

7 5 5 6 6 7 7 7

8 5 5 6 7 7 7 7

1et 2: Niveau 1- Posture acceptable si elle n’estpas maintenue ou répétée sur de longues périodes;

3 et 4: Niveau 2–Une étude plus poussée estnécessaire et des modifications peuvent s’imposer;

5 et 6: Niveau 3–Une étude et des modificationssont nécessaires sans tarder;

7 et 8: Niveau 4–Une étude et des modificationssont nécessaires immédiatement;

Niveaux d’intervention

+1

+1

A3: Poignet droit

4

2

22

4

1

27

4

4

1

71210

7

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’environnement visuel

L’environnement visuel

• Une bonne visibilité n’est pas une condition suffisante pour assurer le confort visuel (appréciation subjective d’un environnement lumineux agréable)

• L’uniformité de l’éclairement et l’équilibre des luminances des éléments du poste de travail contribuent au confort

• Le meilleur éclairage est assuré par la lumière du jour (lumière blanche parfaite)

L’environnement visuel

• L’éclairage d’un local est un équilibre entre la luminance (éclairement en lux) et la température des couleurs (couleurs chaudes ou froides)

• L’éclairage doit éviter l’effet tunnel (zones sombres : plafond, passages, etc.)

• L’éclairage doit être adapté au poste de travail pour contribuer à concentrer l’attention sur la zone de travail

L’environnement visuel

LocauxVoies de circulation couvertes

Couloirs, escaliersEntrepôts de stockage

Salles à mangerBoutiques

Amphithéâtres et salles de classe

50100 à 300

150200300400

Types de tâchesTypographie (industrie du livre)

Travaux de bureauMontage de petites pièces

Travaux de coutureOpérations chirurgicales

50050075010002000

Niveaux recommandés d’éclairement (en lux)Extraits de la norme NF X35-103

L’environnement visuelExemple de cartographie d’éclairement (en lux)

(E = Poste à écran)

E

E E E

Armoire Armoire

360270

490

690

560

180 350 610

140530

320

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’environnement sonore

L’environnement sonore

• L’environnement sonore se mesure en Hertz (Hz) et en Décibel (dB) :

• Le Herz caractérise la longueur d’onde séparant deux compressions ou deux dépressions successives

• Une fréquence de 1 herz correspond à un cycle complet (compression/dépression) en 1 seconde

• L’étendue des fréquences audibles chez un sujet jeune va de 20 Hz à 20 000 Hz

L’environnement sonore

L’environnement sonore se mesure en Hertz (Hz) et en Décibel (dB) :• Le dB correspond à la

puissance acoustique mesurée du point de vue physiologique (10 dB = 1 bel)

• Le décibel est une échelle logarithmique exprimant la relation entre la puissance acoustique et la sensation perçue : lorsque la puissance acoustique est multipliée par 10, la sensation perçue augmente de 10 dB

• Un son de 90 dB est mille fois plus puissant qu’un son de 60 dB (seuil de douleur 130 dB)

L’environnement sonore

L’environnement sonore

L’environnement sonore

• Le risque traumatique (de surdité) augmente en fonction de la durée d’exposition au bruit

• De courtes durées d’exposition à des bruits d’intensité élevée provoquent une fatigue auditive, suivie d’une récupération. Si toutefois les expositions sont répétées, la fatigue auditive risque de se traduire par l’apparition d’une surdité irréversible

L’intervention ergonomiquedans le domaine du travail physique

L’environnement thermique

L’environnement thermique

L’homme interagit avec son environnement thermique par le biais de 4 voies d’échanges :• la conduction, qui caractérise le transfert de chaleur entre deux corps

solides en contact• la convection, qui caractérise le transfert de chaleur entre un corps solide

et un fluide• le rayonnement, qui caractérise le transfert de chaleur entre deux corps

solides par le biais d’ondes électromagnétiques (ex : radiations infrarouges)

• l’évaporation de l’eau contenu dans un corps solide ( ex : sudation)

L’environnement thermique

Air à 21°C

Convection(10%)

Conduction(pertes négligeables)

Rayonnement(67%)

Evaporation(23%)

Parois à 28°C

Noyau37°C

Ecorce34°C

L’environnement thermique

t °C

-15-10

-5

0

5

1015

20

25

30

3540

45

50

55Douleur

Brûlant

Chaud

Fraîcheur

Froid

Glacé

Douleur

L’environnement thermique

Type d’activité Température ambiante

Mentale sédentaireManuelle assiseManuelle deboutManuelle pénible

Très pénible

21 °C19 °C18 °C17°C15 °C

Température moyenne recommandée selon le type d’activité

L’environnement thermique

Temps de travail admissible en fonction de la températurehumide pour un travail physiquement pénible

20,0

27,5

35,0

42,5

50,0

10 20 40 60 80 100

°C

minutes

L’environnement thermique

Conseils pratiques :• La température de l’air doit présenter une homogénéité spatiale : il ne doit

pas y avoir de différence de température de plus de 3° C entres les deux niveaux de référence situés à 0,1 et 1,1 m du sol

• Entre 18 et 24° C, l’humidité relative (HR) peut fluctuer entre 30 et 70%• L’asymétrie de rayonnement doit rester inférieure à 10° C entre parois d’un

même local et 5° C entre le sol et le plafond• Les différences de température, entre deux lieux de travail, doit rester

inférieures à 10° C