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Photos : DR Photo : NewPress MARDI 9 SEPTEMBRE 2014 - 14 DHOU AL-QI’DA 1435 - N° 7275 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l PLUS DE SEUIL, RETOUR DE LA FICHE DE SYNTHÈSE ET DES CLASSES SPÉCIALES… l KARIM YOUNES AU SOIR D’ALGÉRIE : «Notre armée a un devoir de veille sur l’état de la Nation» Lire en pages 4 et 5 Tout ce qui va changer au bac 2015 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l MALGRÉ LES TENSIONS GÉOPOLITIQUES Le pétrole descend sous les 100 dollars l À LA VEILLE DU MATCH ALGÉRIE-MALI Un duel déjà décisif ? PAGE 12 PAGE 7 PAGE 3

Lire en pages 4 et 5 4 7 0 l PLUS DE SEUIL, RETOUR … · Benzaghou, les recommanda - tions de cette même commission, le Conseil des ministres de 2002 et les recommandations de la

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MARDI 9 SEPTEMBRE 2014 - 14 DHOU AL-QI’DA 1435 - N° 7275 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l PLUS DE SEUIL, RETOUR DE LA FICHEDE SYNTHÈSE ET DES CLASSES SPÉCIALES…

l KARIM YOUNES AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Notre armée a un devoir deveille sur l’état de la Nation»

Lire en pages 4 et 5

Tout ce qui vachanger au bac 2015

Editio

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ISSN

IIII

- 007

4

l MALGRÉ LES TENSIONSGÉOPOLITIQUES

Le pétroledescendsous les

100 dollars

l À LA VEILLE DU MATCH ALGÉRIE-MALI

Un duel déjàdécisif ? PAGE 12

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PPL’ensemble des établissements scolaires n’ont pu, dimanche, appliquer les

directives de la tutelle en ne dispensant pas le premier cours de l’année surl’unité nationale. Les services du ministère de l’Education n’ont toutsimplement pas transmis à toutes les écoles la fiche devant servir desupport au cours en question.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :46,22%

Non :45,71%

S. opinion : 8,06%

Etes-vous pourles nouvellesmesures

prévues pour lebac 2015 ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Algérie réussira sa médiation dans le conflitintermalien ?

Le PLD à la fête de l’HumanitéLe Parti pour la laïcité et la démocratie sera

présent à la fête de l’Humanité qui se déroulera àParis les 12, 13 et 14 septembre. Le PLD

place cette année sa participationsous le signe : du «Devoir demémoire pour rendre hommageaux Algériennes et aux Algérienstombés sous les balles assassines

du terrorisme islamiste».Un débat sera d’ailleurs organiséle dimanche 14 septembre austand du PLD sur le thème «Devoirde mémoire et transitionnationale».

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Mardi 9 septembre 2014 - Page 2

Omission

Mesures tardivesAlors que les services de police ont annoncé, il y a

quelques jours, la mise en place d’une démarche visant àmettre de l’ordre dans l’épineux problème dustationnement des véhicules en double file dans la

capitale, il apparaît que le phénomène est bienplus sérieux. Ainsi, depuis quelque temps, cesont les trottoirs qui sont devenus des aires destationnement sauvages. Dès lors que letrottoir est d’une largeur suffisante, l’incivisme

se met en place. On assiste alors à cettescène insolite où des voitures sontgarées sur les trottoirs et les piétonssont contraints de marcher sur lachaussée.

James Bondet l’Écosse

Sean Connery, la crème des JamesBond, est écossais de naissance. Mais– et c’est ce qu’on ignore souvent –c’est aussi un nationaliste, partisan del’indépendance de l’Ecosse au pointoù il arbore un tatouage sanséquivoque : «Scotland, Forever»(«L’Ecosse pour toujours»). Bienentendu, il s’est engagé ferme dans lacampagne pour le «oui» en vue duréférendum du 18 septembre prochainqui posera cette question à 4,2millions d’électeurs écossais :«L’Ecosse devrait-elle être un paysindépendant ?»Onze jours avant le jour du scrutin,

un sondage donne pour la premièrefois gagnant le «oui» avec 51% dessuffrages. Choc, tremblement de terre! Si l’indépendance est votée, elle seraproclamée le 24 mars 2016. Cela feraalors 413 ans jour pour jour qu’auraété scellée l’Union des Couronnesd’Angleterre et d’Ecosse.On a du mal à le croire ! Moralité :

le besoin d’indépendance des peuplespeut s’endormir longtemps puissoudain se réveiller. Encore que dansle cas de l’Ecosse, la revendication nes’est jamais vraiment éteinte. Commequoi, le temps ne fait pas toujours sonœuvre !

[email protected]

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Plusieurs postes pour le FFS et le PTDans le cadre du remaniement ministériel prévu pour lesDans le cadre du remaniement ministériel prévu pour les

prochains jours, il apparaît de plus en plus que leprochains jours, il apparaît de plus en plus que leprochain gouvernement aura une forte connotationprochain gouvernement aura une forte connotationpolitique. politique.

C’est ainsi que l’on affirme dans les milieux informésC’est ainsi que l’on affirme dans les milieux informésque 3 ou 4 portefeuilles ministériels seraient attribuésque 3 ou 4 portefeuilles ministériels seraient attribués

au FFS, alors que le PT de Louisa Hanouneau FFS, alors que le PT de Louisa Hanounehériterait, quant à lui, de 2 postes de ministre.hériterait, quant à lui, de 2 postes de ministre.

Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAGE 3Actualité

PLUS DE SEUIL, RETOUR DE LA FICHE DE SYNTHÈSEET DES CLASSES SPÉCIALES...

Tout ce qui va changer au bac 2015

Nawal Imès- Alger (Le Soir) -La fiche de synthèse est à nou-veau réhabilitée. Dès cetteannée, le travail continu sera prisen compte pour l’accès auxétudes universitaires. Les notesobtenues en deuxième et en troi-sième année secondaire serontdésormais prises en compte pourle calcul de la moyenne du bacca-lauréat. Il ne s’agit nullement d’unretour au rachat puisque lerecours à la fiche de synthèse neconcernera que les lycéens ayantobtenu la moyenne supérieure àdix obligatoire pour l’accès à l’uni-versité. Le ministère del’Education n’a cependant pasencore pris de décision concer-nant le coefficient qui sera attri-bué à la moyenne annuelle et àcelle obtenue au baccalauréat.

Une mesure qui, selonBenghebrit, doit revaloriser l’effortet le travail continu mais surtoutéviter que dès le mois de mars,des élèves de terminale désertentles lycées pour n’assister qu’auxcours particuliers. Nouria

Benghebrit affirme néanmoinsqu’il ne s’agit nullement de déva-loriser l’examen du baccalauréatqui ne perdra rien de sa valeursymbolique.

Autre nouveauté, le retour desclasses spéciales. La ministre del’Education a donné desconsignes aux directeurs del’éducation afin que soientouvertes des classes pouvantaccueillir des élèves ayant plu-sieurs fois échoué à l’examen dubaccalauréat.

Vers une commission d’orientation dès le moyen Pas de mesures prises dans

l’urgence, par ailleurs mais unedémarche progressive. C’est lechoix fait par Benghebrit qui ditavoir les coudées franches pourmener à bien son projet dans lecadre de quatre référents : lalettre de mission de Bouteflikaaux membres de la commissionBenzaghou, les recommanda-tions de cette même commission,le Conseil des ministres de 2002

et les recommandations de laconférence nationale de juillet. Laministre de l’Education compteopérer une rupture dans l’ap-proche mais pas dans le contenumais le tout sans tomber dans laprécipitation. Il faut, dit-elle,«arrêter dans le système éducatifde mener des actions urgentes»car, considère-t-elle, «l’urgence,c’est la pire des politiques» et quesi la pression est forte sur le sec-teur, les mesures prises ne peu-vent être bonnes.

C’est pour cette raison quepour cette rentrée, quelquesmesures seront effectives, enattendant la mise en placed’autres pour la prochaine rentréescolaire. Plus question égalementdu fameux seuil exigé par leslycéens. Au primaire, point dedeuxième session pour l’examende fin de cycle.

Cette dernière a été suppriméepuisqu’au fil des années, il a étédémontré qu’elle n’était pas parti-culièrement efficace. Le poidsdes cartables des élèves de la

première, deuxième et troisièmeannée a été allégé de 30%.L’objectif du ministère à longterme, c’est d’aller vers le livreunique avec pour finalité d’arriverau livre solidaire mis à dispositiondes élèves en début d’année etrestitué à la fin de cette dernière.Le dossier des volumes horairessera ouvert mais pas de mesurespour cette année. Le ministère del’Education compte égalementtravailler en coordination avecd’autres secteurs comme celui dela culture pour l’animation des

établissements solaires, aveccelui des sports pour la promotionde la pratique sportive mais éga-lement avec la formation profes-sionnelle et l’enseignement supé-rieur avec lesquels une commis-sion va être mise en place poursuivre dès la quatrième annéemoyenne la question de l’orien-tion des élèves en fonction deleurs capacités et leurs volontés.

Pour cette rentrée, la questionde la surcharge se posera unefois de plus mais avec un peu plusd’acuité dans les classes de ter-minale avec l’arrivée de la cohortede la «réforme» en dernière clas-se du cycle secondaire. Pour ten-ter de trouver des solutions, laministre de l’Education dit ne pasavoir de solutions miracles maisque le secteur répondait à cetteproblématique en imaginant dessolutions comme celle de ladouble vacation. Des solutionsseront également trouvées pourredynamiser la vie scolaire avecl’introduction des activités artis-tiques avec un recentrage auniveau des programmes. Il seradésormais possible de projeter unfilm pour introduire un cours d’his-toire. Il sera fait appel à des inter-venants issus du ministère de laCulture qui, aux dires deBenghebrit, sont mieux outillésque les enseignants. N. I.

Un savant dosage entre continuité et rupture. C’est ceque propose Nouria Benghebrit pour poursuivre lesréformes. Point question d’aller vite ni de jouer aux«apprentis sorciers». Dès cette rentrée, des mesuresseront applicables : suppression du seuil au baccalauréat,retour à la fiche de synthèse et réhabilitation des classesspéciales.

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R.

PRATIQUE MÉDICALE

Le professeur Bessaha dénonce un manquede déontologie

Le professeur Bessaha,directeur des programmesde soin et d’éthique et dedéontologie au ministère dela Santé a souligné, hier, lemanque de déontologiemédicale dans la pratiquemédicale aussi bien dans lesecteur privé que dans lepublic. «S’il y avait un res-pect de déontologie, il y’au-rait moins de problèmes auniveau des structures desanté, assure le professeur.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Selon le professeur Bessaha, quiintervenait dans le cadre du forumdu quotidien DK News, les pro-blèmes commencent à l’accueilau niveau des structures desanté. Il soulignera, d’ailleurs, lefait que le nouveau ministre de laSanté a donné des instructionsfermes concernant l’accueil et

l’écoute du public. Un projet estaussi à l’étude selon le respon-sable en vue de désigner desmédecins à l’accueil et l’orienta-tion dans les hôpitaux notam-ment.

S’agissant des plaintes émisespar les citoyens concernant lespratiques médicales, le profes-seur a annoncé qu’elles étaientau nombre de deux à trois auniveau de sa direction au niveaudu ministère de la Santé. Il ajoute-ra, néanmoins, que des plaintessont aussi déposées au niveaudes hôpitaux et des conseils del’Ordre.

Si la maternité fait partie du topcinq, les plaintes en direction desservices de chirurgie viennent enpremière position selon l’interve-nant. «Nous constatons unmécontentement des citoyens parrapport aux soins en dépit desmoyens importants mis à la dispo-sition du secteur de santé.

Beaucoup de ces problèmes demédecins et infirmiers n’auraientpas eu lieu s’il y avait plus decommunication entre les profes-sionnels de la santé et lespatients», a expliqué le profes-seur Bessaha. Ajoutant que «lesvisites sur le terrain depuisquelques mois sont régulières envue de constater l’améliorationdes insuffisances constatées».

L’invité du quotidien DK Newsa aussi expliqué que les conseilsdemandent à être accompagnésdans le renouvellement de leursconseils régionaux, notant que leconseil de l’Ordre concerne tousles médecins sans restrictions.

C’est le jeudi 30 octobre qu’au-ra lieu le renouvellement de cesinstances, a annoncé le profes-seur Bessaha. S’agissant de cer-taines pratiques dénoncées, ildira que le détournement desmalades des hôpitaux vers leprivé est condamnable. «Le mala-

de est libre d’exiger d’être pris encharge là où il le souhaite.

Quand nous sommes devantce cas, nous prenons desmesures, il y a actuellement desprofesseurs qui sont suspendus

et qui seront traduits en justice.Toutefois, il faut une plainte despersonnes concernées pour quenous puissions agir», a expliquéle professeur.

F-Z.B.

Obligation de résultatspour les écoles privées

Un courrier sera prochainement envoyé aux chefs d’établisse-ments privés pour leur rappeler qu’ils devaient au même titre queceux du secteur public être soumis à des obligations de résultats.Cela concerne surtout le cycle secondaire puisque certains établisse-ments privés ont obtenu un taux de réussite de 0%, une «performan-ce» que même les pires lycées ne réalisent pas. Il ne s’agit pas dediaboliser ces écoles, selon la ministre de l’Education mais de pous-ser ces dernières vers la qualité.

N. I.

«La grève n’est pas une fatalité»La ministre de l’Education est bien décidée à éviter tout bras de

fer avec les partenaires sociaux. Un dialogue permanent sera initiéavec les partenaires sociaux car, dit-elle, «il n’y a pas de pro-blèmes qui ne puissent trouver de solutions» même si elle penseque la majorité des revendications ont déjà été satisfaites.

La ministre de l’Education compte d’ailleurs faire un guide pourinformer les différentes catégories des employés du secteur ausujet des revendications déjà satisfaites. Pour la ministre del’Education, la grève n’est nullement «une fatalité».

N. I.

Dès cette rentrée, des mesures seront applicables.

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Ancien ministre (l’exécutif) etancien président de l’Assembléenationale,(le législatif) KarimYounes plonge dans l’explorationde l’histoire millénaire de l’Algérie(«notre pays», aime-t-il à dire), veutmettre à jour les constituants denotre identité. Après ses fonctionspubliques, ce docteur en génienucléaire aurait pu couler des joursheureux et profiter d’une retraitebien méritée. Visiblement l’inactionn’est pas son fort et, au farniente ilpréfère l’effort. Il s’investit dansl’écriture de l’Histoire sans pré-tendre faire œuvre d’historien.Voilà donc un premierouvrage,  «De la Numidie à l’Algé-rie-Grandeurs et Ruptures», poursortir de l’histoire officielle etmettre au jour des pans inconnusde grande importance de notrepassé lointain. Puis vient un autreouvrage, écrit en 2012 mais publiéà l’occasion du 50e anniversaire del’indépendance, «Vingt siècles derésistance, cinquante ans d’indé-pendance». A cette occasion,Karim Younes a bien voulu, pourles lecteurs du Soir d’algérie,répondre au présent sur des ques-tions du passé avec la passion quiest la sienne et aussi s’exprimersur des questions d’actualité tant ilest vrai que ses préoccupationstournent régulièrement sur l’Algé-rie passé, présent et avenir.

Le Soir d’Algérie : Votre passage à latête de l’assemblée populaire nationalen’a pas été de tout repos d’autant quevotre démarche réformatrice vous a valudes oppositions violentes. avec le recul,comment voyez-vous l’avenir de cetteinstitution à l’heure où il est question dela refonte du système présidentiel  ?Qu’elle ne soit plus une chambre àéchos, une coquille vide ?

Karim Younes : Oppositions violentes ?Pas du tout. Les positions que les parlemen-taires expriment, défendent ont toujours eudroit au respect. J’ai toujours évité d’alimen-ter un unanimisme qui éteint le débat, nour-rit la médiocrité, s’accommode de la stagna-tion, et aboutit à l’abrutissement,l’enceintede l’Assemblée étant le lieu privilégié dudébat politique républicain dont l’un descanons universels est l’écoute d’autrui. Jen’ai jamais eu à souffrir du manque de res-pect et de considération, des députés toutestendances politiques confondues, à ce jourd’ailleurs, quelle que soit la nature desdébats en jeu.

Pour le reste je vous répondrai que leParlement est l’une des institutions que lepeuple s’est donné pour exercer sa pleinesouveraineté sur les affaires qui concernentla nation. Elle est sa propriété morale et sonfonctionnement est de la responsabilité detous.

Face à un système omnipotent, cor-rompu et corrupteur que peut l’opposi-tion – jeune dans ses traditions de lutte,fragilisée par ses divisions ? Peut- elleconstituer une alternative réelle au systè-me actuel et à brève échéance ?

Il convient de ne pas nous tromper decibles. Nous devons aussi transcender lesrancœurs et les rancunes dont chacun saitqu’elles sont stériles, parfois puériles, danstous les cas contre-productives. C’est vraiqu’aujourd’hui, le mercantilisme généralisé,l’affairisme du corrupteur et du corrompu seconjuguent jusqu’à effacer les valeursd’éthique, de solidarité, de fierté et de digni-té qui ont fait la force de l’Algérien. Et mêmesi l’on observe un relatif désintérêt ducitoyen à la chose politique, les partis poli-tiques sont nécessaires dans la vie publiqueet la pratique démocratique. Leur rôle d’in-termédiation est indispensable pour la stabi-lité de la Nation où chaque expression devratrouver sa place. Aujourd’hui, beaucoupattendent un système politique capable d’in-carner l’aspiration à une démocratie véri-table, à un progrès social qui ne soit pas quedans les mots, à une République qui incarnela volonté populaire, à un Etat qui soit équi-table, équilibré et juste.C’est par l’émulationque l’on peut mobiliser les énergies, forgerou réveiller des convictions, créer des élanspatriotiques…On ne peut et on ne doit pasnon plus exclure ou minimiser le rôle de l’ar-mée dans la construction d’un Etat de droit.On a beau dire que la mission du soldat estla défense du territoire et de son intégrité,cela demeure toujours «un discours» qui

durera le temps que dure les discours. Dansla réalité, et depuis sa création, notre arméea eu une place prépondérante dans la créa-tion de l’Etat et la cohésion de la sociétéalgérienne. Aujourd’hui avec l’avènement dumultipartisme, il est normal que l’armée lais-se des espaces aux partis dont c’est le rôle

d’être les relais de la société dans ses diffé-rentes expressions, mais on ne peut dénierà l’armée le droit et le devoir de veille surl’état de la Nation. Aujourd’hui encore, lecitoyen ne conçoit pas l’Etat sans sonarmée. Il en est de même pour toutes lesarmées du monde y compris de celles dessuperpuissances. Il faut cependant que laConstitution garantisse l’exercice dans latransparence de l’intervention de l’armée

comme celui de toutes les institutions dupays et que des frontières entrepolitique/militaire soient dressées, non l’unecontre l’autre, mais l’une complétant l’autredans l’intérêt de la République dont le chefde l’Etat incarne l’unité de la Nation. Lesouci de modernisation ne doit pas, ne peutpas concerner seulement l’organisation desstructures, la professionnalisation des effec-tifs ou la modernisation des équipements.Cette vision ne peut ignorer l’autre pan,celui de la contribution à l’édification del’Etat moderne du millénaire en cours sousla supervision et les orientations du chef del’Etat qui incarne l’unité de la Nation.

Vous vous êtes engagé dans la mou-vance ali Benflis dont vous êtes un fidèlecompagnon.Pour Karim Younes, quelserait le principal atout susceptible deprovoquer la rupture d’avec ce systè-me ?

Je suis de ceux qui pensent que l’actionmilitante a évolué. On peut militer pour unecause d’intérêt général, sans pour autants’enfermer dans un carcan organique. Jesuis dans la trajectoire d’un homme libre,d’un homme qui cultive sa liberté, celled’être soi-même, celle de cultiver un espritlibre de pensée et d’action. Je suis en outretoujours affilié politiquement au FLN originelmême si je suis hors circuit organiquedepuis dix ans. J’apporterai mon concours àtoutes les causes qui s’inspirent de l’écoutede nos citoyens. Je crois que c’est la

meilleure responsabilité qu’on doit avoir vis-à-vis de son pays. Je suis dans ce nouvelétat d’esprit, j’espère définitivement.

En cours de dégradation avancée, leparti FLN atteint un nouveau seuil depourrissement, s’enlise chaque fois unpeu plus dans la crise comme ledémontre la fronde anti-Saâdani, l’expul-sion – avec la manière que l’on sait- deBelkhadem. N’est-ce pas là une stratégiedu pouvoir pour s’assurer la pérennité ?

Les débats sur les personnes ne m’inté-ressent pas.Je voudrais exprimer ici matotale liberté d’indifférence sur la questiondes crises internes conjoncturelles et deshommes politiques qui les alimentent à leurprofit ou à leur corps défendant… Faire dela politique, c’est surtout s’ouvrir une fenêtresur la société pour examiner les problèmesdont elle souffre, c’est de proposer des solu-tions pour améliorer son fonctionnement enévitant de le faire dans l’agitation stérile, enflairant le vent.

Votre dernier livre consacré à l’histoi-re de l’algérie, «Vingt siècles de résistan-ce, cinquante ans d’indépendance», pourvous n’est pas une œuvre d’historien. Cen’est pas aussi un essai historique. Dansquelle catégorie le placeriez-vous ?

Il s’agit bien d’un récit historique où jetente de faire écho à tous ceux, nationauxou nord-africains, qui, bravant les froideursde l’oubli, rappellent que notre existence ausein de l’humanité, loin d’être usurpée, estriche de souvenirs qui justifient la fierté etinspirent le respect. «Aux Portes de l’avenir,20 siècles de résistance, 50 ans d’indépen-

dance», est une rétrospective historique etdans sa seconde partie une lecture et uneanalyse qui porte aussi bien sur nos choixsociétaux qu’économiques  : les différentsmécanismes institutionnels des régimes quise sont succédé, de nos choix en matière derecouvrement de notre identité nationale.

Quoi qu’il en soit, on sent d’embléeque vous l’avez écrit avec vos trippes etle cœur battant, si j’ose dire. L’émotionqui s’en dégage est contagieuse…

Mon intrusion dans la passé est motivéepar une passion citoyenne que je souhaitefaire partager à mes compatriotes: entendreet comprendre collectivement ce qui nousfédère pour mieux bâtir ensemble ce quinous engage demain. Notre présent méritecertainement une meilleure attention maisréveiller ou maintenir en alerte la mémoirede notre passé antique ou médiéval n’estpas superfétatoire!

Vous rappelez avec force détails quel’algérie d’hier a toujours été un espacede vie de civilisations anciennes, desPhéniciens aux Romains, arabes, Otto-mans et enfin Français. Est-ce là unefatalité ?

L’Etat algérien moderne a existé duvivant de Massinissa pendant 54 ans, de203 à 138 avant notre ère et au-delà sous lerègne de Miscipsa son fils et successeurpendant 30 ans sous la supervision, il estvrai envahissante, de Rome.

L’ALGÉRIE«L’Etat algérien moderne a existé du vivant deMassinissa pendant 54 ans, de 203 à 138 avantnotre ère et au-delà sous le règne de Miscipsa son fils et successeur pendant 30 ans…»

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 septembre 2014 - PagE 4

Entretien réalisé par Brahim Taouchichet

REPENTANCE«La repentance risque de n’être pour les Algériensrien d’autre qu’une auto-flagellation faite à sonhistoire millénaire et à sa mémoire plutôt cultiverla mémoire par la célébration et le recueillement.»

KARIM YOUNES,

«Notre armée a un devoir de

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 9 septembre 2014 - PAgE 5

Cet Etat jouissait d’une culture forgéedans un métissage qui avait résisté àl’épreuve d’un millénaire d’échanges cultu-rels, linguistiques, vestimentaires, alimen-taires et autres avec les Phéniciens, Grecset Romains…

Cet Etat avait son identité propre, celle

des Amazighs, tout en s’ouvrant sur les civi-lisations de l’époque : mésopotamienne,égyptienne, hellénique, égéenne, phénicien-ne et latine. Dans le domaine des échanges,la Numidie est devenue un partenaire actifde la réalité méditerranéenne. Massinissamit en place tous les attributs de souveraine-té. Il a su tirer une vision et une stratégiepour atteindre ses objectifs : bâtir un paysunifié et puissant, capable de faire face auxprédateurs de l’Histoire. Il fallait un traître,Bockhus, pour ruiner les espoirs et atomiserle peuple numide (en -106) en mettant fin àl’épopée de Jugurtha.

A l’ère musulmane, la plupart des diffé-rentes dynasties régnantes jusqu’à l’avène-ment des Ottomans sont le fait d’Algériens.Par extension, les Maghrébins, à l’instar deTariq Ibn Zyad et de ses combattants enAndalousie, au même titre que les autrespeuples nouvellement islamisés, ont large-ment, significativement, peut-être essentiel-lement, contribué à la genèse de l’espacecivilisationnel musulman. Aujourd’hui, nousdevons être fiers de constituer une Nation,un peuple homogène, réunis autour d’unmême emblème aux couleurs de notreRépublique fondée par des hommes et desfemmes prestigieux, au prix de torrents desang et de larmes, mais aussi d’une excep-tionnelle bravoure.

Votre livre donne l’impression -d’ailleurs heureuse – d’être une compila-tion de faits et d’événements déjà rappor-tés par les historiens de l’Antiquité et dis-séqués par nos contemporains. Quel estl’objectif de ce que vous qualifiez comme« contribution »?

L’intérêt du passé est-il réservé aux histo-riens exclusivement  ? Hier comme aujour-d’hui, l’Histoire a été régulièrement convo-quée pour alimenter le conjoncturel ; elle estdevenue un objet d’interprétation qui peut enfausser le déroulement factuel au profit del’instrumentalisation. Et je pense qu’il est dudevoir de chacun, des politiques notamment,de travailler à une saine vulgarisation desépisodes les plus décisifs de notre passé,indépendamment de nos professions etconvictions Le rôle de l’historien n’en seraque plus utile quand le grand public aura étépré-sensibilisé par des narrations qui rappel-lent les évènements par une parole saine etsereine.

Le colonialisme français, ce sont lesmassacres collectifs à grande échelle,l’horreur absolue des enfumades… legénocide d’un peuple. Au-delà du cerclerestreint d’initiés, a-t-on fait le travail demémoire suffisant pour le grand public ?

La France coloniale s’est installée au prixfort que les autochtones ont payé. La guerrea été totale, effroyable, inhumaine. La pra-tique de « l’enfumade» s’est généraliséesous les officiers Pélissier et Saint Arnaud.Celle du Dahra en juin 1845, où près de septcents personnes des Ouled Riah ont péridans un brasier à l’entrée d’une caverne est

d’une horreur révélatrice. Les insurgés del’oasis de Zaâtcha furent massacrés par legénéral Émile Herbillon en novembre 1849et, dans l’Aurès, le colonel François de Can-robert mit le feu à Nara en janvier 1850. Endécembre 1852, la prise de Laghouat tournaau « carnage ». La politique de la terre brû-

lée qui a suivi la révolte des populationsalgériennes au lendemain du soulèvementpar Cheikh Ahaddad et d’El Mokrani a tournéau génocide…

Exiger la repentance aujourd’hui pourtous ces crimes rencontre frilosités dupouvoir et refus net de l’ancienne puis-sance coloniale. N’est-ce pas là un autrecrime, contre la mémoire celui-là ?

Le devoir de mémoire s’impose à nous.Les âmes de nos compatriotes ne serontapaisées que lorsque nos chercheursauront, avec rigueur et sérénité mais sanscompromission aucune, mis à nu cette véritéhistorique et que celle-ci soit enseignée dansles livres d’histoire de tous les pays épris dejustice. La repentance française risque den’être qu’une idée caduque. Elle pourraitn’être pour les Algériens rien d’autre qu’uneauto-flagellation faite à son histoire millénai-re et à sa mémoire. Ce qui importe pournotre pays, c’est que pas un seul détail de

son histoire coloniale ne soit occulté. Repen-tance puis oubli ? Est-ce la meilleure reven-dication pour les Algériens ? Plutôt cultiver lamémoire par la célébration et le recueille-ment.

Mais nous voilà 50 ans après l’indé-pendance à regarder plus dans le rétrovi-seur plutôt que de nous projeter dans unavenir à la hauteur des sacrifices passéset des attentes.

Pendant cinquante ans, nous avons dis-couru sur la nécessité d’une économie pro-ductive hors hydrocarbures alors que lesrecettes pétrolières et gazières procurentaujourd’hui 98% des recettes totales d’ex-portation et 67% du budget de l’État. Nousavons été un vaste champ d’expérimentationde nombreux modèles économiques. Il y aeu certes des périodes d’espoir et d’avan-cées, mais l’évaluation globale des straté-gies mises en place n’a pas révélé de résul-tats probants. Posons-nous la question desavoir quelle ambition pour notre pays sansstratégie et visions clairement affichées ?

Une cinquième partie pour conclurevotre livre avec cette question  : où ensommes-nous un demi-siècle plus tard ?Votre orgueil de notre passé lointain cèdela place à un net pessimisme comptetenu des maigres acquis de l’Algérie postindépendance.

La construction de l’État algérien poursuitsa course dans un monde nouveau, une

carte politique imposée par les puissants.Nous avons intérêt à conforter nos institu-tions par une adhésion réelle et totale denotre peuple, qui, seule, peut assurer la sta-bilité de ces institutions, leur viabilité, et leurcrédibilité pour exister et s’adapter aux impé-ratifs d’un monde volatile et incertain. L’état

social des choses, tout comme l’état mentald’une époque, ont volontiers tendance ànous paraître éternels. Ils ne le sont pas for-cément.

Nous avons intérêt à évacuer toutes lesépaisseurs qui nous séparent les uns desautres, les stupidités politiques. Aujourd’hui,des prédateurs «dernier cri» insatiables veu-lent même s’accaparer de l’amour de lapatrie en toute exclusivité jusqu’à promettre

l’Élysée aux uns, l’enfer aux autres, le certi-ficat de patriotisme aux uns, de trahison auxautres… De nos jours, le monde entierconnaît la limite et la vanité de ces compor-tements anachroniques. La réponse poli-tique est dans l’investissement total dans lamouvance nouvelle, débarrassée des sco-ries conjoncturelles, bien ancrée dans l’évo-lution du temps, porteurs d’indices réels dechangements pour constituer le moteur de laconstruction de la société de demain.

K. B. L’Occident, comme aux sièclespassés, travaille à redessiner la carte dumonde en général et arabe en particulier

à son profit (pétrole et gaz, géostraté-gique pour l’équation israélienne).Allons-nous vivre, à brève échéance, lesaffres d’un passé encore présent ?

Nous vivons dans une région en pleinerecomposition. Nombre de nations ont étédéjà démembrées  presque dans l’indifféren-ce la plus totale comme c’est le cas de laSomalie, du Soudan ou écartelées, dansl’exemple de l’Irak, les menaces qui pèsentsur l’unité de la Libye, le spectre de la désa-grégation des États sahéliens: ne serait-cepas l’expression d’une même volonté despuissances visant à empêcher la formationde grands ensembles homogènes ? La cho-régraphie qu’esquissaient les diplomatesoccidentaux depuis l’effacement de l’URSSvise la destruction des institutions, des infra-structures civiles et militaires, le pourrisse-ment économique, l’émiettement de la cohé-sion nationale, l’anéantissement des valeursfondatrices des États, et, en définitive, à lamise au pas derrière les pays qui pilotent cesiècle.

Il n’y a pas d’autres objectifs que lecontrôle total des réserves d’énergies fos-siles qui procède de l’obsession morbide demener une fois de plus les affaires de la pla-

nète au profit d’un camp et de gouverner lemonde pour faire soumettre des peuples pard’autres.

C’est le retour, sous d’autres formes, auxXVIe et XVIIe siècles, à l’âge d’or de la colo-nisation et du mercantilisme, à la spoliationdes peuples, à leur extermination, à l’épuise-ment de leurs terres pour satisfaire desindustries insatiables.

Le colonialisme n’a pas été vaincu par-tout, il triomphe encore. Soyons-en convain-cus : la redoutable, l’effroyable machineriedu colonialisme est loin d’être enrayée.

[email protected]

PATRIOTISME«Aujourd’hui, des prédateurs «dernier cri»insatiables veulent s’accaparer l’amour de lapatrie en toute exclusivité jusqu’à promettrel’Élysée aux uns, l’enfer aux autres…»

LÉGITIMITÉ«Beaucoup attendent un système politique capabled’incarner l’aspiration à une démocratie véritable,à un progrès social qui ne soit pas que dans les mots.»

L’ARMÉE«On ne peut dénier à l’armée le droit et le devoirde veille sur l’état de la Nation. Aujourd’hui encore,le citoyen ne conçoit pas l’Etat sans son armée.»

ANCIEN PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE :

veille sur l’état de la Nation»

Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAge 6Actualité

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- A l’approche de l’Aïd El Adha,la réouverture des marchés debestiaux s’impose. Prévue pourle 12 septembre prochain, cetteréouverture ne concerne pas lebovin. «Il n’est pas possible degarder les marchés à bestiauxfermés mais les bovins n’yseront pas», précise KarimBoughanem, directeur des ser-vices vétérinaires au ministèrede l’Agriculture, hier à Alger. ilestime qu’il vaut mieux rouvrirles marchés pour l’acquisitiondu mouton de l’Aïd, dans unespace «encadré», au lieu delaisser la vente se faire dans laclandestinité. Il assure, à ceteffet, que l’espèce ovine n’estpas touchée par le virus de lafièvre aphteuse. «A ce jour,toutes les analyses effectuéessur l’ovin sont négatives. Nousœuvrons justement pour dimi-nuer les risques de contamina-

tion de cette espèce», dit-il.Intervenant au forum d’ElMoudjahid, Karim Boughanemaffirme que le dossier de lafièvre aphteuse n’est pas enco-re clos. Selon lui, le virus esttoujours là et circulera jusqu’àce qu’il n’y aura plus d’animauxporteurs. Seulement, ajoute-t-il, «la situation est maîtrisée etla vaccination se poursuit». Ilindique que depuis 5 jours,aucun foyer de fièvre aphteusen’a été recensé. «Douze wilayassur les 25 affectées par le virusn’ont enregistré aucun nouveaucas», dit-il encore. Même s’il ne s’agit plus de la

même situation qui sévissait il ya un mois et demi, il reconnaîttoutefois, que la propagation dece virus est «très difficile» àgérer d’où la nécessité de lavigilance. Le directeur des services

vétérinaires au ministère de

l’Agriculture indique égalementque l’abattage sanitaire a étésuspendu puisque «la vaccina-tion a été bien entamée». Unabattage qui ne sera reprispoursuit-il, que dans le casd’une déclaration d’un foyerdans une wilaya «saine». Il rappelle ainsi qu’au

déclenchement de l’épizootie,l’Algérie disposait d’un lot desécurité de 900 000 doses de

vaccin. «D’ailleurs, la vaccina-tion a été entamée à l’est dupays lors de l’apparition de lamaladie en Tunisie, en avrildernier. Au 1er mai, 860 000bêtes ont été déjà vaccinées»,dit-il.La commande d’un million

de doses de vaccin n’a étéréceptionnée que le 30 aoûtdernier. Pour faire face à cettepériode de manque, «le minis-

tère de l’Agriculture a pu seprocurer près de 550 000doses en ayant recours notam-ment aux prêts», précise-t-ilencore. L’intervenant évoque l’épi-

zootie de 1999 où il a fallu troismois et demi pour maîtriser lafièvre aphteuse et plusieursmois pour gérer les foyers quise déclenchaient. «Gràce à lastratégie mise en place, cettefois-ci nous avons pu maîtrisercette maladie au bout d’unmois et demi». Par ailleurs, il réitère que

cette maladie est strictementanimale et ne concerne pasl’être humain. «Il n’y a aucunrisque à consommer la viandebovine et le lait, il faut toutefoistoujours le chauffer».L’épizootie de la fièvre aph-

teuse a provoqué l’abattage de6 000 bêtes dont la viande a étémise à la consommation. Lamortalité des bovins a atteint 1088 bêtes dont «378 ont faitl’objet d’un constat par les vété-rinaires», précise-t-il encore.

R. N.

RÉOUVERTURE DES MARCHÉS AUX BESTIAUX

Les précisions du ministère de l’Agriculture

UNE PREMIÈRE NATIONALE À SÉTIF

Une ferme pédagogique pour l’insertion des déficients mentauxUne ferme pédagogique destinée

à l’insertion professionnelle des défi-cients mentaux âgés de plus de 18ans sera réceptionnée «avant de lafin de l’année en cours» dans la com-mune de Beni-Ourtilane (nord deSétif), a indiqué lundi dernierMouhoub Bousseksou, président del’association «Ibtissama», initiatricede l’opération. Toutes les démarchesrelatives à l’aménagement de l’ancien

centre psychopédagogique pour défi-cients mentaux, d’une superficie de2.500 m2, destiné à abriter ce projet,premier du genre en Algérie, ont été«finalisées», a précisé M.Bousseksou lors d’une conférenceportant sur «le devenir de la personnehandicapée après 18 ans». Quinze spécialistes ont bénéficié

d’un stage de formation en vue de laprise en charge de cette catégorie de

handicapés, a-t-il indiqué lors decette rencontre tenue au centre psy-chopédagogique pour déficients men-taux de la localité de Beni-Ourtilane. Les futurs pensionnaires de la

ferme pédagogique seront formés àla production animale, grâce à lacréation d'unités d’élevage ovin, àl’aviculture et à la cuniculture, a préci-sé le président de l’associationIbtissama. Le projet de ferme péda-

gogique, qui contribuera également audéveloppement local, donnera davan-tage de chances d’insertion sociopro-fessionnelle aux personnes concer-nées, a-t-on souligné lors de cetteconférence organisée en présence deplusieurs responsables locaux et dereprésentants d’associations verséesdans la prise en charge de personnesaux besoins spécifiques.

APS

L’espèce bovine n’est point concernée par la réouvertu-re des marchés de bestiaux. C’est ce qu’a affirmé le direc-teur des services vétérinaires au ministère del’Agriculture.

Cette réouverture ne concerne pas le bovin.

L'objectif majeur du sémi-naire s’attache à l’explicationet à la vulgarisation desnormes européennes notam-ment en matière sanitaire etcommerciale dans l’optiquede promouvoir le développe-ment des exportations algé-riennes de pomme de terre àdestination du marché com-mun européen.Avec l'appui de la Commission

européenne et son programme d'as-sistance technique et d'échange d'in-formations (Taiex), la Chambre decommerce et d'industrie (CCI) deMostaganem organise, en collabora-tion avec la Chambre de l’agricultureet de la Direction des services agri-coles de la même wilaya, un séminai-re euro-algérien portant sur le thème«Promotion de l'exportation de lapomme de terre». Un séminaire quis’étalera sur trois jours, à partir d’au-jourd’hui mardi.

Au premier jour de la manifesta-tion, les séminaristes seront les hôtesde la zaouïa alaouia, au niveau de saferme «Djenatou laârif» de Debdabaprécisément, et au menu de la ren-contre figurera l’important volet del’utilisation des engrais et de la fertili-sation de la pomme de terre. Au programme des conférences

qui se dérouleront à l’auditorium del’ex-INES, il s’agira d’aborder la«géographie» de la production de lapomme de terre en Algérie, de mettreen exergue la situation des exporta-tions algériennes de ce produit agri-cole, et d’expliciter le cadre régle-mentaire algérien balisant ces expor-tations. Seront ensuite successivement

traités les thèmes de la réglementa-tion européenne quant aux variétéset aux normes en matière d'intrantsagricoles et de produits phytosani-taires utilisés, de la qualité et ses dif-férents critères exigés par le marché

européen, des normes de condition-nement, de la certification pour lacommercialisation, de la logistique,du fret et des liaisons maritimes, desenjeux de la certification pour péné-trer le marché européen, ainsi queles circuits de distribution inspirés dumarché français et polonais. Placé sous le double parrainage

des ministres du Commerce et del'Agriculture, le colloque regrouperales principaux acteurs de la filièrepomme de terre des wilayas deMostaganem, Relizane, Mascara,Aïn-Defla, El-Oued, Skikda etBoumerdès, ainsi que des hautscadres techniques des deux départe-ments ministériels concernés.Des experts et des techniciens

nationaux et européens de France,Pologne, et de Slovaquie présente-ront des communications destinées àélucider et expliquer les différentsaspects de la question.

C. M.

MOSTAGANEM

Un séminaire algéro-européen pourexporter la pomme de terre

OPÉRATION CARITATIVE«RENTRÉE SCOLAIRE»

Plus de 400 cartablescollectés pour

les familles nécessiteuses

Plus de 400 cartables ont été collectés auprofit de familles nécessiteuses, dans le cadrede l’opération caritative Rentrée scolaire.Plusieurs articles scolaires et autres dons maté-riels ont été déposés par des citoyens au profitd’élèves nécessiteux des trois cycles d’ensei-gnement. Une opération réussie selon des membres

du Club LEO Carpediem, une association d’étu-diants et de bénévoles qui a lancé cette actioncaritative, en collaboration avec le Soir d’Algérie.Des promoteurs satisfaits au regard de l’adhé-sion citoyenne constatée à travers le territoirenational et qui ont tenu à remercier les différentsdonateurs et parrains de cette opération. Unedynamique caritative que le Club LEOCarpediem entend poursuivre, notamment auprofit des personnes sans domicile fixe. Il s’agitde distribuer des centaines de repas chauds etdes vêtements à des SDF et personnes dému-nies, durant la période allant de novembre àmars, en particulier à Alger.

C. B.

Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAGE7Actualité

UN AUDIT DE LA COMPAGNIE SE POURSUIT EN INTERNE

Air Algérie n’affréterait pas l’été prochain

Chérif Bennaceur – Alger (LeSoir) —Les divers incidents surve-nus durant les dernières semainessur des vols de la compagnieaérienne nationale sont des «inci-dents mineurs qui arrivent trèssouvent dans l’exploitation descompagnies», assurait hier le P-dgd’Air Algérie. Invité de la rédactionde la Chaîne III de la radio natio-nale, Mohamed Salah Boultif atenu à «relativiser» ces incidentsqui « dans un temps normal, arri-vent tout le temps. Ce n’est pasl’apanage d’Air Algérie». Maisdans la mesure où survenantaprès le «tragique accident» del’avion affrété auprès de l’espa-gnole Swiftair, ces incidents fontqu’ «Air Algérie est sous la loupenotamment de la presse», dira M.Boultif. Rétif à établir un lien decausalité entre ces incidents etune défaillance du managementglobal de l’entreprise, le P-dg d’AirAlgérie asssurera n’avoir «jamaisdit que tout est parfait» sur le voletopérationnel. «Il y a des dysfonc-tionnements.

Des problèmes de ponctualité,d’accueil » de la clientèle, recon-nait-il. Toutefois, «des efforts sontfaits» et qui donnent «des résul-tats», relève Mohamed Boultif, encitant l’augmentation du taux deponctualité de 50 à 60%, avec unpic à 75%, ainsi que « des amélio-

rations» dans le traitement de l’ac-cueil. Pour autant, le P-dg d’AirAlgérie reconnait qu’un audit de lacompagnie aérienne a été«demandé» par le ministère desTransports et « est en cours». «Il ya un audit qui a été demandé parle ministre des Transports et quiest en train d’être mené en inter-ne», déclare l’hôte de la radio.

Portant sur le volet opération-nel, cet audit est «le bienvenu»,dira-t-il, dans la mesure où des«améliorations», des «change-ments», voire des sanctions sontattendues « au cas où les respon-sabilités seraient situées».

Certes, les changements opé-rés à la suite du crash de l’avionde Swiftair n’étaient pas motivéspar des raisons disciplinaires maispar le souci d’opérer des change-ments à la veille de la phaseretour de la période d’été et d’as-surer une coordination meilleure,précisera-t-il. Toutefois, MohamedBoultif n’écarte pas l’éventualitéd’opérer d’autre changements«sans pour autant que les gens quichangent (fassent l’objet) de sanc-tions». Comme le P-dg d’AirAlgérie précisera que l’affrètementde l’avion de Swiftair en particulieret l’affrètement d’avions en géné-ral obéit à des procédures, s’effec-tue en « toute transparence» ets’opère sur la base du moins-

disant ou mieux-disant selon lesdispositions du cahier de charges.

L’indemnisation est «en cours»

Ce faisant, Mohamed Boultifrefusera d’anticiper sur les résul-tats de l’enquête déclenchée suiteau crash du MD 83, estimant pré-férable d’ « attendre le rapport pré-liminaire qui sera présenté le 20septembre prochain».

Dans ce contexte, le patrond’Air Algérie indique que sa com-pagnie «s’attache à régler lesactes de décès des victimes. Unequestion fondamentale», tandisque l’identification des famillesconcernées par l’indemnisation estlancée «selon la loi de chaquepays». πA ce propos, l’hôte de laChaine III indique que le proces-sus d’indemnisation des famillesdes victimes, régi par laConvention de Montréal de 1999,est «en cours». Mobilisant laCAAR et la compagnie de réassu-rance à l’international, ce proces-sus se fera «en deux étapes», pré-cise-t-il. En premier lieu, une avan-ce intérimaire, fixée par laConvention de Montréal à 13 000DTS (Droits de tirages spéciaux),sera versée. Le complément seraversé par la suite, selon le rapportd’accident.

Ce qui pourrait «inquiéter» la concurrence

L’occasion médiatique pour M.Boultif de mettre en avant les «per-formances assez louables» de

gestion qu’enregistre Air Algérie,dont le trafic a crû de 1,5 million depassagers entre 2010 et 2013 etqui devrait enregistrer 5 millions depassagers à la fin de l’année. Unecompagnie qui « se porte bien»,assure son premier responsable,citant un chiffre d’affaires de l’ordrede 70 milliards de dinars en 2013.

Ce qui, outre l’acquisition de 16nouveaux appareils, la construc-tion projetée d’un «hub» (platefor-me) et le lancement d’un program-me de formation de 200 pilotes,«pourrait inquiéter quelque part lescompagnies concurrentes», obser-ve le manager principal d’AirAlgérie. Comme «il y a toujoursdes gens mécontents» au sein dela compagnie, constate-t-il, évo-quant l’existence de personnes«déçues» pour n’avoir pas obtenudes postes convoités et qui cher-

chent à «mettre la pression». Cela étant, le programme d’ac-

quisition de 16 appareils, d’un coûtglobal de 60 milliards de dinarsdont 11 milliards autofinancés etqui s’étalera jusqu’à la fin 2016,permettra à la compagnie d’avoir«de la flexibilité, d’avoir des avionsen soupape», indique MohamedBoultif. Ainsi, «il est possible, l’étéprochain, qu’on n’affrète pasd’avions», affirme le P-dg d’AirAlgérie.

Et ce dans la mesure où lacompagnie pourrait recevoir unATR en décembre 2014, devraitrecevoir 3 gros porteurs courantpremier semestre 2015 et oeuvreà recevoir 2 Boeing 737-800 avantl’été prochain, indique l’invitéradiophonique.

C. B.

Tenant à «relativiser» les incidents survenus récem-ment, le P-dg d’Air Algérie indique qu’un audit de la com-pagnie nationale se poursuit en interne. La compagnienationale ne devrait pas recourir à l’affrètement d’avionsl’été prochain.

Salima Akkouche- Alger (Le Soir) - LeSalon Med-It, ont expliqué ses organisa-teurs, hier lors d’une conférence de presse,est un rendez-vous incontournabled’échanges, de promotion de l’innovation etde partenariats entre les professionnels dusecteur des nouvelles technologies. «Notrepremier objectif c’est de réunir autant de

professionnels des nouvelles technologiesdans le même espace pour leur permettrede créer des partenariats, c’est pourquoinous avons choisi un nombre important dela participation nationale» a souligné KarimCherfaoui directeur général de XcomAlgérie, organisateur du Salon.

70% des participants, a-t-il indiqué, sontdes exposants algériens contre 30% d’en-treprises étrangères participantes parmi les-quelles les grandes multinationales.

L’événement accueille chaque annéeplus de 5 000 visiteurs professionnels et 150exposants du secteur des technologies del’information. « Au-delà des outils des solu-

tions présentées, Med-it s’affirme aussicomme une plateforme de réflexion sur l’ac-tualité et l’évolution des TIC. Plus de 50conférences et ateliers seront organisés surtrois jours dont des thèmes d’actualitécomme le Cloud, Big data, décisionnel,sécurité des réseaux... le Salon est aussi unrendez-vous très apprécié par les décideursqui profitent de cette opportunité pour s'in-former sur les grandes tendances du mar-ché, découvrir de nouveaux matériels etsolutions IT, rencontrer des experts, ainsique des clients du secteur public et privé», asouligné l’organisateur qui a indiqué quel’événement verra, pour la première fois, la

participation de Microsoft. Pour encourageret promouvoir le développement, par lesjeunes, des nouvelles applications, XComorganisera, pendant ce Salon, le concoursde la meilleure application mobile.

«Le concours permettra de promouvoir ledéveloppement d’applications mobiles enAlgérie à travers une compétition qui per-mettra d’identifier les meilleures applica-tions.

Ce concours sera un accélérateur poursusciter de nouvelles vocations, découvrir etvaloriser de jeunes talents», précisent lesorganisateurs.

S. A.

Le Salon international des tech-nologies de l’information (Med-IT)aura lieu du 22 au 24 septembreprochains. L’événement qui est àsa 11e édition se tiendra au Palaisde la culture, à Alger.

11E ÉDITION DU SALON MED-IT

Les professionnels des nouvelles technologies se donnent rendez-vous

MALGRÉ LES TENSIONS GÉOPOLITIQUES

Le pétrole descend sous les 100 dollarsLe pétrole a glissé hier

sous la barre des 100 dol-lars le baril à Londres, pourla première fois depuis le 24juin 2013.

A Londres, le Brent est tombé à99,99 dollars le baril, puis a mar-qué un nouveau plus bas à 99,76dollars le baril vers 8h30 GMT. Laréférence européenne du brut aainsi perdu plus de 13% depuis le19 juin, date à laquelle elle avaitatteint un plus haut en neuf mois(115,71 dollars) en plein éclate-ment de la crise irakienne.

Or, les tensions géopolitiquesassez accrues, notamment en Iraket en Ukraine, semblent sans effetsur les cours de l’or noir, le pétrolea continué sa dégringolade,encouragé par une offre abondan-

te et une demande faible. Ainsi,l’approvisionnement en pétrole ira-kien s’est poursuivi même si l’affo-lement avait atteint le marché suiteà l’offensive des jihadistes,quoique la production restant vul-nérable. La Russie exporte, quantà elle, environ 5 millions de barilsde brut par jour, principalementvers l'Europe, mais ces échangessont suffisamment importants desdeux côtés pour qu'ils ne soientpas la cible des sanctions occi-dentales ou des mesures de repré-sailles russes.

Même en Libye, où règne lechaos politique, la productionpétrolière a réussi à se redresserces dernières semaines. Et cetteoffre supplémentaire vient inonderun marché mondial déjà ample-ment approvisionné. En outre, la

hausse de la production de pétrolede schiste, les Etats-Unis impor-

tant de moins en moins de brutléger d’Afrique de l’Ouest, induit

une surabondance de l’offre. Faceà cette offre abondance, la deman-de n'est pas vaillante, notammenten Chine et en Europe, deux grosconsommateurs mondiaux d'ornoir chez qui la croissance écono-mique a ralenti ces derniers temps.Des récentes données écono-miques maussades - croissanceau point mort dans la zone euroau deuxième trimestre, ralentisse-ment de la hausse de la produc-tion manufacturière chinoise enaoût - ont accentué ces craintes.

A ces données de fond s'ajoutela robustesse du dollar. Au final,tous ces facteurs baissiers décou-ragent les investisseurs spécula-tifs qui pariaient sur une haussedes prix et leur retrait amplifie lachute des cours du brut.

C. B / Agences

Phot

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R.

Le brent est tombé à 99,99 à Londres.

Phot

o : D

R.

Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAGE8Régions

AÏN DEFLA

Ouverture de la première école d’enseignement primaire privéeDimanche, une forte délégation offi-

cielle présidée par le wali, accompagnédu P/APW, s’est rendue le matin dès 8hà Bourached, au sud-ouest de la wilaya,pour assister à la cérémonie officiellede la rentrée 2014 dans un lycée.

Ce lycée, construit récemment, offre lesmeilleures conditions possibles, notamment unauditorium rarement vu ailleurs et digne d’unesalle de cinéma grand standing, pour une bonnescolarisation des élèves de la commune et desdouars environnants. Juste après, vers 10h dumatin, c’est un autre établissement, une écoleprivée, qui ouvrait ses portes dans le quartierKhiat, à Aïn-Defla même et recevait quelque 80élèves. La structure éducative fonctionne dans

une très belle villa offrant un cadre idéal pouroptimiser les résultats scolaires des élèves enleur offrant des locaux très fonctionnels et unpersonnel «trié sur le volet», selon l’expressionconsacrée. Il s’agit d’une équipe pédagogiquecomposée de 12 enseignantes et enseignants,tous des retraités, une infirmière en plus d’undentiste, une psychologue et un médecin géné-raliste avec lesquels une convention a étésignée.

L’école qui porte le nom de Fodhil-Ouartilène, (membre de l’association desUlémas décédé en Turquie et rapatrié en 1987en Algérie) dispose d’une demi-pension, d’unsuivi médical, d’un transport scolaire optionnel,d’un espace de récréation où les enfants peu-vent s’adonner à des jeux et des exercices

d’éducation physique et d’une bibliothèque spé-cialisée. Facteur important, des classes necomptant que 6 à 12 élèves avec un enseigne-ment primaire de la première à la quatrièmeannée. L’école a été inaugurée par le directeurde l’Education, accompagné par 4 inspecteursde l’enseignement primaire. Elle fonctionne de7h30 (réception des élèves pour les parents quitravaillent) jusqu'à 16h30.

Cependant, cet enseignement totalementdifférent de par les conditions d’apprentissageet d’éducation offertes par rapport aux écolespubliques, est loin d’être gratuit puisque lesparents doivent débourser tous frais payés 120000 DA par enfant et par année scolaire. Onnous a indiqué que, conformément à la législa-tion sur le fonctionnement des écoles privées

agréées, à l’issue de la 4e année les élèvesrejoindront normalement l’Ecole publique pourparticiper à l’examen d’entrée en 6e.S’agissantdu volet de l’apprentissage des langues, outrel’arabe, des cours de français et d’anglais leurseront dispensés avec une éducation hôtelière(comportement lors de la restauration dont lemenu est concocté sur la base des prescriptionsnutritionnistes).Les performances des résultatsseront évalués régulièrement et surtout à la findu cycle. au moment des examens officiels.

On indique aussi qu’en plus des manuelsagréés par le ministère de l’Education nationale,d’autres moyens pédagogiques seront appor-tés aux différents supports pédagogiques.

Karim O.

RENTRÉE SCOLAIRE

Bouira bénéficie d’une vingtaine de nouveaux établissements

L'inauguration du lycée BalouMohamed Serrir au chef-lieu de com-mune de Oued El Berdi a été le pre-mier point de cette sortie officielledurant laquelle le représentant dusecteur de l'éducation nationale a misla lumière sur différents chapitresnotamment ceux liés aux structuresscolaires, renforcées cette année parcinq lycées pour les communes de

Oued El Berdi, El Hachimia,Lakhdaria, Ouled Rached etMaâmoura, un collège et treize éta-blissements de l'enseignement primai-re dont celui des 480 logements situédans la ville de Bouira et qui accueille-ra près de 140 élèves.

Cela étant, outre la prime de scola-rité qui concernera quelques 65 000élèves des trois paliers de l’éducation,

la rentrée scolaire à Bouira est carac-térisée par la mise en place de 205classes sport-études ainsi que de lacréation de groupes spéciaux au seindes établissements scolaires au béné-fice des enfants souffrant d’handi-caps, souvent rejetés par les écolespour manque de moyens et qui pour-ront ainsi bénéficier d’une prise encharge spécifique.

Pour ce qui est de l'encadrementpédagogique et administratif, et miseà part la création de deux nouveauxcorps que sont celui d'adjoint du direc-

teur et d'inspecteur administratif, cen’est pas moins de 545 nouvellesrecrues qui ont renforcé le corpsenseignant dans la wilaya de Bouira.

D'autres part, la rentre scolaire aaussi concerné les enfants souffrantde surdité, visités au sein de l'écoledes sourds muets de Bouira quiaccueillera cette année 103 élèvesdes cycles primaire et moyens au seind’un établissement aux moyensmodestes ; doté de vingt-deux salleset ateliers et dirigé par une équipe devingt-quatre personnes, orphelin du

genre et qui n’accueille actuellementque les résidents de la ville alors quela wilaya compte des milliers de casd'enfants souffrant de surdité ainsimenacés de marginalisation.

Une rentrée axée sur la novationen concordance avec les objectifs duministère de l'éducation nationale,décidé de sortir le secteur de la léthar-gie et de la temporisation dans les-quels il s’est embourbé depuis assezlongtemps.

Katya Kaci

C'est en présence du directeur de l'éducation par intérim et duchef de cabinet du wali ainsi que de l'ensemble des partenaireset responsables de la wilaya que la rentrée scolaire 2014/ 2015 aété lancée à Bouira.

D’après un représentant de ces citoyens, lasituation au niveau du village est devenue inte-nable depuis trois semaines où pas une goutted’eau ne coule dans les robinets.

Il faut dire qu'au niveau de ce village, le pro-blème d’eau potable dure depuis les années1990 mais la situation s’est exacerbée depuisquelques années, où la vétusté du réseau

d’AEP aidant, ce village de plus de 2 000 âmesest alimenté depuis le réservoir de Djebbahia,c’est-à-dire depuis une autre commune. Aussi,et c’est parce que leur alimentation était consi-dérée comme étant une solution provisoire, lesvillageois ont accepté que cette eau ne parvien-ne dans leurs robinets qu’une fois par semaine,avec des exceptions pendant le mois deRamadhan où le village est alimenté à raisonde trois fois par semaine.

Or, depuis la fin du mois de Ramadhan der-nier, les villageois assistent, impuissants à unepénurie totale d’eau potable. Pire, même lessources d’eau et autres puits d’où les villageoisavaient l’habitude de s’alimenter par citernes età moindre prix, ont tari, rendant l’alimentationde ces villageois en citernes depuis d’autres vil-lages éloignés impossibles, à cause du prix

exagéré qui leur est proposé. Invité à s’expri-mer à ce sujet, le P/APC que nous avonscontacté par téléphone, a précisé que le problè-me de ces derniers jours est dû réellement à lapanne au niveau de la pompe et les servicesde l’ADE sont à pied d’œuvre pour la réparerdans les meilleurs délais. «Cependant, mêmeavec la réparation de cette pompe, l’alimenta-tion du village El Madjen depuis le réservoir deDjebbahia, restera toujours une solution provi-soire puisque la véritable solution consistera enl’alimentation de ce village et de deux autres,Chaâbet Yekhlef et Dmadmia, situés sur lamême trajectoire, par le réservoir de Aïn Chriki,réalisé dans le cadre de la dernière étape deréception de la SP4, construite dans le cadredes grands transferts des eaux du barrage deKoudiate Asserdoune vers la nouvelle ville de

Boughezoul, qui sera opérationnel dans moinsde quatre mois». Aussi, selon notre interlocu-teur, ce village qui souffrait du manque d’eau etpour lequel l’APC a toujours prêté assistancepuisque plusieurs localités de ce village sontrégulièrement alimentées par des citernes del’APC, aura son propre réseau dans quelquesmois à partir du réservoir de Aïn Chriki, réaliséspécialement pour ces trois villages.

Rappelons que le P/APC s’est entretenuavec les représentants de ces villageois aux-quels il a promis la réparation rapide de lapompe, ainsi que l’alimentation de leur village àpartir du réservoir de Aïn Chriki dans quelquesmois. A l’issue de cette rencontre, les villageoisont rouvert le siège de l’APC et quitté les lieuxdans le calme.

Y. Y.

Plusieurs dizaines de citoyens duvillage El Madjen, situé à 3 kilomètresau sud-est de la commune d’Aomar, à22 kilomètres au nord-ouest de Bouira,ont procédé hier, dès les premièresheures de la matinée, à la fermeture dusiège de l’APC, en signe de protesta-tion contre la pénurie d’eau dans leurvillage.

Des villageois ferment le siège de l’APC d’Aomar

Premier coup de pioche des travaux de la 4e rocadeKhemis Miliana–Bordj-Bou-Arréridj

Le ministre de Travauxpublics, Kadi Abdelkader,accompagné du wali deAïn-Defla ont procédé àl’ouverture du chantierpour la réalisation de la 4e

rocade qui reliera Aïn-Deflaà Bordj-Bou-Arréridj, aprèsque la 2e rocade ait étéachevée et livrée et la 3e àl’étude.

Cette nouvelle voie de communi-cation routière qui reliera les wilayasde Aïn-Defla et Bordj-Bou-Arréridjcompte un linéaire de 262 km dont 34km sur le territoire de Aïn-Defla,(Khemis Miliana-Hannacha), et 33km jusqu'à Berrouaguia en territoirede la wilaya de Médéa, soit un seg-ment, le premier dont les travauxdébutent, aura un linéaire de 67 kmet sera, selon les délais contractuelsfixé groupement algéro-italien de 24mois. «Il s’agit-là d’une date-butoir,mais nous apprécierons et souhaite-rons que la livraison se fasse avantcette date» a avoué le ministre auxreprésentants du Groupement. Quantà la situation globale de la réalisation

du réseau routier de la wilaya, selonles chiffres avancés tous les projetsinscrits dans le cadre du plan2005/2009 ont été achevés. Toujoursselon les chiffres présentés, ce n’estpas le cas des projets inscrits dans lequinquennal 2010/2014 puisque, à 4mois de la fin du plan en cours, lereste à réaliser est de 427 km, 714ayant été réalisés sur les 1 142 kmprogrammés, un reste à réaliser esti-mé a 44 %.

Cette rocade a précisé le ministreentre dans le maillage du territoirenational par un réseau routier quicontribuera grandement au dévelop-pement des régions d’une part maisaussi au développement de l’écono-mie du pays par la facilité deséchanges en tous genres entre lenord et le sud, entre l’est et l’Ouest.D’autre part, précise le ministre, cetterocade possédant les mêmes carac-téristiques que l’autoroute, 2 fois 3voies, permettra de soulager la RN18 Khemis-Miliana-Médéa quiconnaît une densité du trafic très éle-vée, de l’ordre de 13 000 véhiculespar jour dont 18 % de poids lourds.

Le projet qui vient d’être lancé vacréer quelque 9 000 emplois dont 75% seront destinés et occupés par de

la main-d’œuvre locale. En plus dulancement des travaux pour la réali-sation de cette rocade la délégationofficielle, a inauguré l’une desgrandes bases de vie des sociétésqui ont la charge de réaliser les ins-tallations et les équipements complé-mentaires de surveillance, de contrô-le, des gares de péages. Pour assu-rer la rentabilité des 1 200 km d’auto-route d’est en ouest auxquels il fautajouter les 500 km de voies secon-

daires. Les autres points où la délé-gation officielle s’est rendu sont desaménagements de segments deroutes, inaugurations de nouveauxaxes comme le dédoublement de laRN 65 en direction de la RN 11 quilonge la côte et qui ouvre une voieimportante pour les échanges com-merciaux et l’accès de la wilaya deAïn-Defla à la mer en passant parSouk Léthnine, en même temps quela nouvelle voie d’évitement par le

nord du chef-lieu de wilaya Aïn Defla.Cette voie permettra un accès directà l’autoroute. Lors du point de presseaccordé au niveau du pont sur la nou-velle desserte qui mène vers la com-mune de M’khatria, le ministre arépondu à la question sur les avariesqui se sont produites sur l’autoroute,notamment dans la région deConstantine, le cas du tunnel, et àTlemcen l’affaissement du sol. «leministère des Travaux publics n’a pascommandé d’enquête sur ces ava-ries, parce que les entreprises qui ontfailli sont liées par contrat en bonneet due forme avec l’Agence nationaledes autoroutes, et tout sera fait pourque ces contrats soient respectés àla lettre par les 2 parties» a précisé leministre des Travaux publics, qui aajouté : «La circulation dans la régionde l’Est continuera avec ou sans letunnel, avec ou sans Cojaal»

Selon un responsable il s’agit del’entreprise Cojaal pour le tunnel etd’un consortium chinois pour l’affais-sement qui s’est produit à l’Ouest.Toujours selon ce responsable, lesentreprises chinoises ont repris lestravaux mais pour Cojaal le dossierest ouvert.

Karim O.

Phot

o : D

R.

Cette fois, le wali Mohamed-MounibSandid a réagi à deux situations préju-diciables au citoyen. La première et laplus grave, porte sur la décision prisepar les services d’études et d’évalua-tion et celui de la gestion et suivi desopérations réalisées, d’avoir donnéleurs accords à un promoteur privé deréaliser son projet.

Ces deux chefs de service de laDirection des équipements publics

sous tutelle du ministère de l’Habitat,auraient agi en toute méconnaissancede la nature du terrain. Conséquence :le projet en question, en cours de réali-sation, est à l’origine du brusque affais-sement de la chaussée reliant Sidi-Aïssa à Seraïdi, privant les citoyens dece quartier de rejoindre leurs foyers.C’est certainement le constat auquelest arrivé le directeur de l’exécutif dewilaya qui a promptement réagi en pre-nant ce qui semble être une mesureconservatoire dans le sens d’une sus-pension de fonction.

Ce type de sanction était attendudepuis des années par une populationlocale dont le quotidien est livré auxrapaces du foncier, de la promotionimmobilière, du commerce… Cettenouveauté dans la manière de gérerdes affaires publiques de cette collecti-vité locale a surpris plus d’un habitué àla bureaucratie et à la mauvaise ges-tion des gestionnaires de l’administra-tion publique. Et lorsque le même com-mis de l’Etat élargit cette même mesureconservatoire au chef de service del’état civil de la commune chef-lieu dewilaya, c’est que la lutte contre labureaucratie est lancée. Ce qui laissesceptiques un grand nombre decitoyens soumis chaque jour que Dieufait, au bon vouloir d’un chef de service

ou de préposés à des missions d’inté-rêt public.

Démarche de lutte contre labureaucratie d’autant plus plausiblequand, quelques jours auparavant, lacellule de communication de la wilayade Annaba a émis un communiquésignalant des visites impromptues duwali dans les différents services desadministrations de l’Etat.

C’est ce qu’il avait fait en se rendantmardi dernier dans les communes d’ElBouni et Sidi Amar où il s’est enquisdes conditions de travail du personnelet de l’accueil du public. Cependant, sien ce qui concerne l’intérêt qu’accordele wali à la lutte contre la bureaucratieest confirmé par de telles démarches,qu’en est-il des dossiers aussi impor-

tants les uns que les autres. il s’agit dela régularisation des permis deconstruire dont les demandes ont étédéposées depuis des années, de l’ab-sence d’un chef de daïra en titre depuisplus d’une année, de l’anarchie crééepar les animateurs du marché informel,de la multiplication des bidonvilles surdes sites censés avoir été libérés pourservir d’assiettes de terrain à des pro-jets socioéconomiques.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAGE9Régions

POUR INCONSCIENCE AYANT ENTRAÎNÉ DE GRAVES CONSÉQUENCES

Le wali de Annaba sanctionne des chefs de service

Dans ce contexte et suite à unedécision du premier responsable del'exécutif, une commission de wilayade l'embellissement a été installéejeudi. Composée des représentantsdes directions de l'environnement, dela santé, du commerce et des repré-sentants des différentes communes,cette commission a pour mission prin-cipale de redonner à la ville deRelizane son image d'antan et de lut-

ter contre toutes les formes d'agres-sion que subit l'environnement. Dansle même cadre, un concours a étélancé pour choisir le meilleur restau-rant, le meilleur véhicule de transport,le meilleur quartier, la meilleure vitrinede commerce et la meilleure construc-tion (architecture). Ce concours, cha-peauté par cinq sous-commissions, aété lancé le jeudi 4 septembre et s'éta-lera jusqu'au 15 décembre prochain.

Des prix seront décernés aux lau-réats. Par ailleurs, on apprend que leplan de gestion des espaces verts dela ville de Relizane est achevé. Uneopération de recensement de tous lesespaces verts sera lancée avant d'ar-rêter un programme et d'élaborer unplan d'action pour chaque espace, dedéterminer les espèces de plantes àintégrer au niveau de chaque site, letype d'éclairage, les bancs publics etles clôtures, sans oublier le volet dugardiennage. Il est également prévul'introduction d'autres espaces verts.

A. Rahmane

RELIZANE

L'embellissement de la ville, préoccupation majeure des responsables

L'hécatombe continue sur les axes routiers de lawilaya de Guelma, le mois d'août de cette année s'estavéré encore meurtrier. En trente jours, 155 accidentsont provoqué la mort de 5 personnes et fait 192 bles-sés. Un bilan regrettable, mais presque aussi désas-treux qu'en 2013 : les services de secours avaientalors enregistré 6 morts en un mois.

Selon le rapport de la cellule de communication dela Protection civile de Guelma, l'excès de vitesse et lenon-respect du code de la route expliqueraient engrande partie ces sinistres. L'erreur

humaine reste donc la cause principale des acci-dents de la route enregistrés ces dernières années.Mais rien ne semble pouvoir contraindre les automobi-listes, notamment les jeunes, de ne plus enfreindre lecode de la route.

Les radars et les nombreuses campagnes de sen-sibilisation n'ont pas porté leurs fruits. Les jeunes res-tent donc une source de préoccupation pour toute lasociété, qui assiste de plus en plus à la recrudescencede ce fléau que sont les accidents de la route.

Noureddine Guergour

GUELMA

Un mois d'août meurtrier, 5 morts et 192 blessés

L’embellissement de la ville et la préservation de l'envi-ronnement figurent parmi les préoccupations majeuresdes responsables de la wilaya de Relizane.

Les résidents de ladite cité ne savent plus à quel saint sevouer pour réclamer l’arrêt des maux engendrés par le mar-ché informel des fruits et légumes érigé à proximité de l'im-meuble, obstruant ainsi les brèches d'aération telles que lesfenêtres et balcons fermés à longueur d'année pour faire faceaux insectes, aux rats et surtout à l'odeur insupportable desproduits pourris et abandonnés au pied du bâtiment devantl'absence de nettoyage. A savoir que ces commerçantsvéreux ne reculent devant rien allant jusqu'à bloquer l'entréede la cité et la chaussée devant les usagers voire gêner lesfidèles de la mosquée «Zoubir Ibn El Awam» située en facede la cité ainsi que les habitants par leur manière de vendre à

la criée, abandonnant les ordures sur place sans parler desbagarres quotidiennes et le langage vulgaire. A cet effet, l'en-semble des locataires ont saisi le wali de M'sila par une mis-sive en vue d'intervenir et mettre fin à ces dépassements quine font que nuire à l'environnement et aux humains. Ces habi-tants ont exprimé leur désarroi et leur inquiétude devant unetelle situation qui ne fait que perdurer par des gens sans lemoindre scrupule qui ne sont en aucun cas dérangés et acti-vent en toute impunité. Ces plaignants demandent au premierresponsable de la wilaya d'être à l’écoute de leurs préoccupa-tions afin de protéger leur santé et celle de leur progéniture.

A. Laïdi

M'SILA

Les habitants de la cité 132 logements(cité Nasr) interpellent le wali

Fort de près de 450 pages et fruit deplus d’une décennie de recherches, l’ou-vrage qui a déjà fait l’objet d’une présenta-tion devant une affluence des plus remar-quables suivie d’une vente dédicacedurant le mois de Ramadhan, parle del’histoire de l’Algérie à travers les tribus.

Même si certains lecteurs se sont lais-

sés emporter par d’éventuelles connota-tions du titre, l’auteur en revanche a bienexpliqué, lors de son apparition devant lepublic, que rien n’empêche un auteur derecourir à un titre accrocheur et curieux àla fois.

C’est à travers la tribu des «meknas-sas» qui est la sienne, ou d’autres citées

dans son livre, que Benamara a vouluremonter l’histoire de l’Algérie depuis denombreux siècles. Le même auteur l’avaitsi bien précisé lorsqu’il a dit : «c’est en sui-vant le fil de la laine des meknassas del’Ouarsenis que j’ai appris à mieux voir etapprécier plus la richesse des motifs etdes couleurs du tapis numide… algérien».

Si l’auteur a offert un lot appréciablede son nouveau livre, c’est que son vœuest grand pour que la jeunesse s’im-prègne avec fierté de son histoire, de sonidentité….

Mourad Benameur

TIARET

Le geste louable de l’auteur du livreLes meknassas de l’Ouarsenis

Louable initiative que celle entreprise par l’auteur du livre lesMeknassas de l’Ouarsenis, Noureddine Benamara en faisant dond’une partie, de son nouvel ouvrage au profit des établissementsde jeunes et autres bibliothèques de la région.

Pour la première fois dans les annales de l’administra-tion locale de Annaba, le laisser-aller et l’inconsciencedans la gestion des affaires publiques ont été sanctionnés.

POUR TENTATIVED’HOMICIDEVOLONTAIRE

À SKIKDA

L’assaillant sousles verrous

Le procureur de la République prèsle tribunal de Skikda a procédé à lamise en détention préventive d’unhomme âgé de 36 ans, pour le chefd’accusation de tentative d’homicidevolontaire à l’arme blanche.

Les faits de cette affaire remontentau 16 juillet 2014, vers les coups de19h30, lorsque les services de sécuritéont été informés de l’admission d’unjeune de 27 ans aux services de l’éta-blissement hospitalier Abderezak-Bouhara de Skikda.

La victime a subi, selon les consta-tations sur place des enquêteurs, uncoup asséné par une pierre de 3 kilosau niveau de la tête. La gravité de sesblessures a nécessité son évacuationvers le CHU Ibn-Rochd de Annaba, où ila eu droit à une intervention chirurgicaleet une admission de 6 jours. Le blessés’en sortira également avec une incapa-cité de travail de 40 jours.

Les investigations de la police ontabouti à l’arrestation de l’assaillant, quia pris la fuite vers la Tunisie, au niveaudes vergers de la commune d’ElHadaïek, à 4 km du chef-lieu de lawilaya.

L’interrogatoire a permis de restituerles faits : l’objet de la discorde a trait àun problème dans le mouvement de cir-culation au niveau de l’avenue Lazreg-Madjid. Pour un problème de stationne-ment, le «bourreau» a frappé d’un coupde pied le véhicule de la victime ; unerixe s’en est suivie causant une graveblessure soulignée en haut de l’article.

Zaïd Zoheir

SIDI-BEL-ABBÈSUn jeune

homme retrouvépendu sur uneterrasse à

Sidi-Ali-BoussidiUn jeune homme, âgé de 34 ans,

récemment divorcé, a été retrouvépendu sur la terrasse du domicileparental, dans la soirée de samedidernier.

Ce sont ses proches qui ont faitla macabre découverte dans leur lieude résidence, dans la localité de Sidi-Ali-Boussidi.

Une enquête a été ouverte parles services de sécurité pour déter-miner les circonstances exactes dece drame qui a secoué sa famille ettoute la localité, sachant que ledéfunt jouissait d’une bonne réputa-tion dans le village. A. M.

AIN-TÉMOUCHENT

Tentative de suicide avortéeà Hammam Bou-Hadjar

Les services de la Protection civilede Hammam Bou-Hadjar ont réussi àsauver d'une mort certaine un jeunecitoyen, âgé de 25 ans, qui a tenté demettre fin à ses jours dans la nuit dedimanche à lundi.Selon des informationsconcordantes, le jeune s'est dirigé versle cimetière de la cité des thermes versles coups de 23 h10 et a mis au tour deson cou un fil en plastique,mais avantqu'il ne se balance dans le vide pourexécuter son projet abject, les élémentsde la Protection civile, alertés à temps,ont pu sauver ce jeune de la mort, il aété transporté aux urgences médicalesde la ville car il souffrait en raison du filen plastique qu'il avait noué autour ducou. La Gendarmerie nationale a ouvertune enquête pour déterminer les causesexactes de cette tentative de suicide.

S. B.

Deux femmespérissent dansun accident de laroute à Béni-Saf

Un grave accident de circulation estsurvenu avant-hier sur la RN 96 reliantBéni-Saf à Sidi Ben-Adda et qui a causéla mort de deux femmes, âgées respec-tivement de 40 et 47 ans. Selon desinformations concordantes, la voiture demarque Seat Leon a dérapé au niveaude l'axe routier précité et a percuté deplein fouet un arbre ,le conducteur et unpassager ont été grièvement blesséstandis que les deux femmes qui lesaccompagnaient ont péri .Les victimesont été évacuées vers l’hôpital AhmedMedeghri de Aïn-Témouchent .Uneenquête d'usage a été ouverte pourdéterminer les causes de ce tragiqueaccident. A noter que les quatre per-sonnes sont originaires de la wilaya deMostaganem.

S. B.

TIPASA

Les plages se vident

La tristesse et la nostalgie qui accompa-gnent cette fin de saison estivale sont tra-duites par les départs des milliers d’estivantsqui ont fait la joie et le bonheur des vendeursà la sauvette sur les plages, des parkingsinopinés qui fleurissaient le long des côtes.

Ainsi, depuis le début de cette saison estivale,plus d’un million d’estivants ont sillonné les plagesde Damous, Beni-Haoua, Gouraya, Messelmoun,Hadjret Ennous et Cherchell ; les camps de toilesauvages, qui fleurissaient à proximité des villescôtières, étaient considérés comme sécurisés, mal-gré leur caractère illicite. Tandis que d’autres esti-vants, de circonstance, préféraient effectuer lesdangereux déplacements quotidiens de Damousvers Blida, Alger ou Aïn-Defla.

Ce sont ces déplacements quotidiens qui pro-voquaient les interminables bouchons sur les tron-çons routiers encore vétustes hérités de l’époquecoloniale ; à voie unique et bordés d’immensesarbres centenaires, ces routes sont souventsources de dramatiques accidents.

Force est de constater, aujourd’hui, que lesplages se sont vidées totalement pour laisser unenvironnement sale, qui n’a été pris en charge paraucune commune limitrophe.

Ainsi, l’idéal serait d’organiser des campagnesde volontariat pour assainir ces plages, où trônentdes monticules de déchets et de saleté.

Houari Larbi

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 9 septembre 2014 - PAGE 10

Des retraités algériens ou maro-cains vivent depuis des annéesdans un hôtel meublé parisien. Il fal-lait les voir entrer dans les locaux del’association «Droit au logement»(DAL), à Paris, le 11 août. Une peti-te dizaine de chibanis («cheveuxblancs» en arabe), algéro-maro-cains, décidés à donner de la voix.La mine renfrognée, pour quelques-uns coiffés d’un béret, ils sont venusen bande et repartiront en bande.Entre leurs mains ridées, leurs dos-siers certifiant qu’ils habitent dansun hôtel meublé, 73, rue du Fau-bourg-Saint-Antoine à Paris. C’est àcette adresse qu’une quarantainede travailleurs migrants, en règle,vivent depuis dix, vingt ou quaranteans. Munis de leur titre de séjour,les membres de la délégation sontvenus organiser la lutte, déterminésà ne pas se faire jeter à la rue.

A l’hôtel, mis à part deux Fran-çais, tous sont immigrés, algériensou marocains. Pas une seulefemme. Dans les petites chambresmiteuses du meublé, beaucoupsont retraités et se font soignerdans les hôpitaux environnants.Zakia Aït-Tayeb, la gérante de leurtaudis, qui n’est pas propriétaire deslieux, les a priés de déguerpir. Elle-même étant sommée de s’en allerpar une lettre de la préfecture depolice de Paris, datée du 7 juillet.

A défaut de départ spontané,

celle-ci s’expose à une expulsion«sous quelques semaines» et leshabitants de l’hôtel par la mêmeoccasion. Alors que la procédured’expulsion était lancée depuis desmois, elle leur a demandé de libérerleur chambre à la dernière minute.Les locataires n’ont été mis au cou-rant du jugement rendu par le tribu-nal de grande instance de Paris du26 juillet 2013 que début juin.

«Ils ont décidé de lutter»Sauf que les chibanis ont encore

de l'énergie. A peine au courant deleur expulsion imminente, ilscontactent «Droit au logement»(DAL). Les militants fourrent le nezdans les affaires du vieil hôtel dufaubourg. Et surprise : «Si la préfec-ture exécutait sa décision, elleserait dans l’illégalité. Ces genssont locataires et il ne peut y avoird’expulsion sans jugement nomina-tif», explique Jean-Baptiste Eyraud,militant historique du DAL.

«Ça faisait longtemps qu’onn'avait pas vu ça, souligne-t-il.Parce qu’il n’y a plus beaucoupd’hôtels meublés et que générale-ment les gens ne restent pas dansce genre d’habitation. Mais là, ilsont décidé de lutter.» Derrièrechaque porte, les travailleursmigrants brandissent leurs papierset invoquent leurs loyers payés

rubis sur l'ongle, tous les mois.Dans le vieil immeuble branlant,pas de trace de douches, les habi-tants vont se laver aux bainspublics. Le lino semble être làdepuis la prise de la Bastille et lescafards font la course sur les murs.Youcef Ferkous, 71 ans, s’en fiche.Il rit, même s’il n’est pas content.

«Les propriétaires se sont ditc’est des Arabes, avec des Arabes,laisse-les, ils vont se bouffer entreeux, lâche-t-il goguenard. Mais là onest un bloc. Il faut se défendre, qu’ilslaissent les vieux tranquilles.» Sadate d’arrivée en France, il enconnaît le jour exact : le 25 sep-tembre 1965. Il pourrait se souvenirde la tête du douanier. Ouvrier, inté-rimaire, il égraine ses années degalères et de petits boulots.

Titulaire d’un titre de séjour, ilcomptait profiter d’une retraite méri-tée, après une vie de travail. Pen-dant tout ce temps passé en France,il a cotisé. La perte de son logementserait pour lui doublement drama-tique. «Si t’as pas d’adresse, t’as

plus rien. T’as pas de parole, t’esfoutu. Pour refaire ton titre de séjour,pour tout !» Dépité, il enfonce le clou: «Les sous, c’est ici. Les soins, c’estici. La sécurité sociale, c’est ici...»

«Désolée pour eux»Avant la menace d’expulsion, les

locataires ne s’étaient jamais vrai-ment parlé. «C’était bonjour, aurevoir, point», explique MohamedTinicha, 70 ans. Un œil bleu, unautre marron, un ton désenchanté.Lui partage sa chambre avec lemême homme depuis 1971. «On apu créer une amitié. On était toutjeunes quand on s’est rencontrés.Quand vous avez un type sérieux,tranquille…», glisse-t-il, pudique.Avant de conclure : «On est restésensemble.» Zakia Aït-Tayeb, quigère l’hôtel «depuis plus de trenteans» connaît bien les occupants.«J’ai de très bonnes relations avecles locataires. Je suis désolée poureux, mais moi aussi je suis perdantedans cette histoire.» Selon elle,c’est la Compagnie des immeubles

de la Seine, propriétaire des murs,qui veut récupérer son bien. «Ilsveulent l’immeuble, tout casser etrefaire un hôtel. Le reste ils s’en fou-tent complètement.» Mal à l’aise,elle a fait passer ces quelques motsà ses hôtes : «Etant des anciens etsérieux locataires, je me tiens àvotre disposition pour vous appuyerdans vos démarches auprès de toutpropriétaire ou tout exploitant d’hô-tel meublé.» A la préfecture deParis, «le dossier fait l’objet d’uneétude très attentive», explique-t-onprudemment. «A ce stade, lademande de concours de la forcepublique n’a pas encore été accor-dée.» A ce jour, la Compagnie desimmeubles de la Seine, elle, estinjoignable. Face à ces incertitudes,les vieux messieurs ont décidé dese battre pour, au moins, être relogédécemment. Le 3 septembre 2014,sous une banderole «Pas d’expul-sion — Relogement !», Layachi,Amarouche, Mohamed et les autres,venus en France dans les années1960 «pas comme touristes maiscomme ouvriers pour travailler dansle bâtiment quand il n’y avait pasencore de pelleteuses et de grues»,ont battu le pavé. Ils se sont joints àla manifestation contre la politiquedu logement menée par le Premierministre français. L’administration arétropédalé et suspendu leconcours de la force publique quivisait à vider cet hôtel miteux avecsa façade défoncée, sa cage d’es-calier où courent les cafards et ses49 chambres sans douches, ni WC,facturées tous les mois entre 380 et510 €. «On veut être relogés dansle quartier, réclame Amarouche quivit là depuis quarante ans. Ici, on sesent chez nous. On a nos médecinstraitants, nos repères... C’est le XIe

arrondissement qui nous a fait aimerParis.» Affaire à suivre…

LSR

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

DES CHIBANIS MENACÉS D’EXPULSION DE LEUR MEUBLÉ À PARIS

«Si t’as pas d’adresse, t’as plus rien…»

L’épreuve très difficile que subissent ces chi-banis ne laisse pas indifférents élus algériens etfrançais, associations, médias, etc. Chafia Menta-lecheta est députée algérienne de l’immigration,nord de la France, du parti de l’Union des forcesdémocratiques et sociales (UFDS). Selon les pro-pos tenus à TSA (édition du 30 août 2014), ladéputée veut constituer un collectif d’avocats pourvenir en aide à ces chibanis, pour «voir si l’expul-sion est légale ou non», expulsion qu’elle consi-dère «comme inhumaine et qui a des consé-quences dramatiques». Elle demande au gouver-nement algérien de se manifester et proposemême une solution : «D’abord, l’État (algérien)possède un patrimoine immobilier à Paris. Il a desimmeubles qui sont vides et pour certains squat-tés par des immigrés roumains et autres. La bâtis-se qui abrite le consulat général d’Algérie à la rued’Argentine était auparavant squattée par desPolonais»…. «L’État algérien pourrait très bientransformer ces immeubles en foyers pour cesretraités qui ont les moyens de payer leur loyer.»

...«L’association des Algériens des deuxrives et leurs amis» interpelle les pouvoirs

publics algériens…Selon El Watan (édition du 6 septembre 2014),

l’association Algériens des deux rives et leursamis (ADRA) dénonce l’expulsion de ces chibanis

: «Tous ces résidents ont reçu, en juillet dernier,une notification les priant de quitter les lieux sansqu’aucune solution de relogement leur soit propo-sée. Ils sont locataires de très petites chambres.Ils ont toujours payé leur loyer et y résident depuisplusieurs dizaines années, dont certains depuis40 ans», indique ADRA dans un communiquérendu public le 5 septembre 2014.

Le président de l’ADRA, Yougourthen Ayad,explique que «la très grande majorité de ces rési-dents sont des chibanis algériens, autrement dit,ces invisibles de la France, ces immigrés maghré-bins retraités venus travailler à la chaîne en Fran-ce au début des années 1950».

«De par leur statut d’immigrés retraités, ilssont actuellement coincés, car ils ne leur est paspermis de s’absenter plus de trois mois par anhors de France, une situation souvent accompa-gnée d’une grande précarité. Epuisés par une vieprofessionnelle physique ardue, beaucoup de cesretraités sont malades et finissent par sombrerdans la solitude et la dépression», ajoute-t-il. L’as-sociation ADRA appelle «tous les responsablespolitiques en France à faire preuve de reconnais-sance mais aussi à trouver une solution de relo-gement dans les plus brefs délais, pour permettreà ces chibanis de vivre dignement». ADRA inter-pelle également «les pouvoirs publics algériens àrenforcer les accords de coopération avec laFrance pour trouver des solutions durables afin

de mettre fin à de telles situations». «Ne serait-ilpas plus sage de permettre à ces retraités étran-gers ayant été là lors de la reconstruction d’après-guerre de pouvoir terminer dignement leur retraitedans leur pays d’origine tout en ayant la possibili-té de continuer à percevoir leurs indemnités,retraites et bénéficier des soins de santé en Fran-ce ?» s’interroge ADRA.

…Et un député français aux côtésdes chibanis

Alexis Bachelay, député (PS) des Hauts-de-Seine (région parisienne), a apporté le 4 sep-tembre 2014 son soutien à la quarantaine de chi-banis de la rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIe

arrondissement de Paris), logés dans un hôtelvétuste et menacés d’expulsion. «Je me suisengagé auprès d’eux à faire remonter leur problé-matique auprès de la Ville de Paris et des servicesde l’Etat afin qu’il leur soit proposé une solutionpérenne adaptée à leur situation, notamment auregard de leur âge», écrit le député dans un com-muniqué publié le même jour. Ces immigrés, dontcertains ont plus de 80 ans, sont arrivés en Francedans les années 1960 pour «participer à la recons-truction et au dynamisme de notre pays», soulignece député, qui fut rapporteur de la mission d’infor-mation parlementaire sur les immigrés âgés.

LSR

Chibani (au fémininchibania) signifie enarabe maghrébin «vieux,vieillard, vieil homme»ou «cheveux blancs». Ces termes désignent enFrance les travailleursémigrés, généralementmaghrébins, mais égale-ment originaires d'Afriquesub-saharienne, devenusretraités émigrés. Ils sont également par-fois appelés vieuxmigrants ou émigrésâgés. Ayant fait l'objetd'un statut particulier,les chibanis se trouventsouvent, au moment deleur retraite, lésés parrapport aux personnesde nationalité françaiseayant exercé le mêmeemploi. Qualifiés à leur arrivéede «jeunes travailleurs»,on estime entre 800 000et 850 000 les personnesrelevant de ce «statut deprécarité», dont 350 000ont plus de soixante-cinq ans. Ils sont sou-vent qualifiés d'«invi-sibles» ou d'«oubliés».

Ils ont travaillé «dur» toute leur vie en France, payé leurscotisations sociales, leurs impôts… et leur loyer, «rubis surl’ongle». Aujourd’hui, près de quarante chibanis de l’hôtelVoltaire, un meublé vétuste situé rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris (XIe arrondissement), sont menacés d’expul-sion. «A notre âge, se retrouver à la rue, on est obligésd’être inquiets», lâche Amarouche, 70 ans, installé sur le litde sa petite chambre couverte de lino, sous une rangée dechemises pendues. Ils sont décidés à ne pas se laisser faire.Mobilisation et solidarité se multiplient.

Qui sont-ils ?Une députée algérienne de l’émigration veutconstituer un collectif d’avocats...

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Mohamed Amrouni, dans sa chambre du 73, boulevardSaint-Antoine, à Paris.

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FOOTBALL

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À LA VEILLE DU MATCH ALGÉRIE-MALI (2e JOURNÉE DES ÉLIMINATOIRESDE LA CAN-2015, GROUPE B)

Un duel déjà décisif ?l Algérie-Mali, ce mercredi

soir, pour le compte de la deuxiè-me journée des éliminatoires(groupe B) de la CAN-2015 se pré-sente déjà comme une étapeimportante dans la quête desdeux billets pour le tournoi afri-cain prévu l’hiver prochain (17janvier-8 février) au Maroc.Et pour cause ! Le Mali qui

jouait son match dans ces qualifi-cations, dimanche à Bamako, a finipar avoir raison du Malawi. Endépit d’une forte résistance desFlames de Young Chimodji partrop naïfs sur la pelouse du 26-Mars de Bamako. Les joueurs duFranco-polonais Henry Kasperzackont évolué une demi-heure durantsous la menace d’un retour desMalawites, menés alors sur uneréalisation contre le cours du jeusignée Bakary Sako. L’expulsiondu gardien Samassa et lesquelques approximations de l’en-trejeu malien ont failli profiter auxvisiteurs dont les raids furent anni-hilés par l’excellente paire centralede la défense malienne SalifCoulibaly- Fousseyni Diawara.Malgré un pressing de dépit, leMalawi n’a pu remonter son handi-

cap d’un but. Pis, son portierHarawa Mc Donald dut chercher,pour la seconde fois de la soirée,le ballon au fond de ses filets surune ultime tentative de CheikhTidiane Diabaté (90’+3’). Un suc-cès que le coach des Aigles duMali a salué sans avoir soulignéles difficultés rencontrées par sonteam lors de cette rencontre inau-gurale des éliminatoires de laCAN-2015. «Ce fut un bon matchoù nous avons perdu notre gar-dien. C'était une partie équilibrée.Les Malawites ont été très bonsdans le jeu. Ils ont trouvé desespaces. De notre côté, on acontrôlé le milieu et on a globale-ment démontré qu'on était unebonne équipe même en jouant àdix. On a eu des occasions maison n'a pas été très précis. Le duoSalif Coulibaly-Fousseyni Diawaradans l’axe a pourtant été un pointpositif. Les sensations ont étébonnes et on a montré une bonneattitude devant une bonne équipede Malawi», dira l’ancien sélection-neur des Aigles de Carthage quinous manquera d’évoquer le matchde demain, à Blida, contrel’Algérie. «Il va falloir faire le jeu enAlgérie dans une partie compliquéeet éviter les erreurs. Cette phaseest importante», expliquera-t-ildevant la presse malienne à la findu match.

Lutte de leadershipLa victoire des Maliens face au

Malawi, même si elle a été acquisedans la douleur, ouvre désormais

la voie au duel attendu entre lesdeux favoris de cette poule B. LeMali et l’Algérie en l’occurrencepartagent, en effet, le poste de lea-der au lendemain de la premièrejournée. Les équipiers de SeydouKeita disposent toutefois d’unmeilleur goal-average (+2 contre+1 pour les Verts). La confrontationde demain devrait, par conséquent,départager ces deux sélections quisemblent, a priori, mieux placéespour faire le voyage au Maroc l’hi-ver prochain. L’issue du match dedemain est d’importance pour dési-gner le leader de ce groupe où leMalawi et l’Ethiopie font office defaire-valoir malgré un potentielhumain valable en témoigne la

prestation de ces deux sélectionslors de la première levée de cesqualifications. Les médaillés debronze à la CAN-2013 en Afriquedu Sud ont espoir de prendre leurrevanche sur les Algériens qui lesavaient écartés de la course auMondial-2014. Un bon résultat descamarades de Tamboura ouvrira lavoie à la qualification du Mali avantla fin du mini-championnat. Unobjectif que les capés de Gourcuffveulent également atteindre. Enoctobre prochain, le Mali etl’Algérie seront appelés à effectuer,des déplacements périlleux res-pectivement à Addis-Abeba qu’àBlantyre (3e journée) adversairesqu’ils devront accueillir quatre joursplus tard pour ce qu’ils espèrentêtre le match du break (4e journée).Les matches du mois de novembre(5e et 6e journées) seront de simpleformalité pour ces deux larrons ?Rien n’est moins sûr sachant que,d’un, il faudrait attendre l’issue decette seconde levée, ce mercredioù les Malawites vont peut être serelancer en recevant les Antilopes

Walya et, de deux, que les deuxprochaines dates Fifa (octobre etnovembre) réservent des surprisesdont seule l’épreuve des terrainsdu football en a le secret.

M. B.Programme de la 2e

journée (en heures locales)Groupe AA Pointe-Noire (15h30) : Congo-Soudan A Cape Town (20h) : Afrique du Sud-Nigeria Groupe BÀ Blantyre (14h30) : Malawi-EthiopieÀ Blida (20h30) : Algérie-Mali Groupe CÀ Maeseru (19h) : Lesotho-Gabon À Luanda (17h) : Angola-Burkina Faso Groupe DÀ Yaoundé (15h) : Cameroun-Côted'Ivoire À Lubumbashi (14h) : Sierra Leone-RDCongo Groupe EÀ Kegue (16h): Togo-GhanaÀ Kampala (19h30): Ouganda-GuinéeGroupe FÀ Praia (16h30) : Cap-Vert-Zambie À Maputo (17h) : Mozambique-NigerGroupe GA Gaborone (19h) : Botswana-SénégalAu Caire (21h) : Egypte-Tunisie

Alioum Neant officiera Algérie-MaliLa Confédération africaine de football (CAF) a désigné l’arbitre

camerounais Alioum Néant pour arbitrer le match Algérie-Mali le 10septembre prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida pour lecompte de la deuxième journée des qualifications de la CAN 2015. M.Alioum Néant sera assisté de ses compatriotes Moussa Yanoussa etNoupuenguegoue Elvis. Le quatrième arbitre est le CamerounaisCosmas Madeng. Le commissaire au match est l’Ivoirien Zeli Sinko.

Décrassage puis quartier dimancheLe staff technique de l'équipe nationale algérienne de football a

accordé, dimanche, un quartier libre aux joueurs, au lendemain de lavictoire face à l’Ethiopie (2-1). Les coéquipiers de Yacine Brahimiavaient, par ailleurs, effectué une séance de décrassage dimanchematin au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa. Lesjoueurs ayant participé au match face à l’Ethiopie ont effectué des toursde piste. Les autres joueurs ont effectué un entraînement complet avecdes exercices et des ateliers avec ballons.

Ultime séance aujourd’huiLes Verts qui se sont entraînés hier après-midi sur la pelouse du

stade Mustapha-Tchaker de Blida pour préparer le rendez-vous contrele Mali, ce mercredi soir, devront conclure leur préparation aujourd’huipar une ultime séance de travail programmée au CTN de la FAF à SidiMoussa. Un entraînement à huis clos pendant lequel le sélectionneurdes Verts Christian Gourcuff a mis en place son plan d’attaque pour larencontre de demain soir face aux Aigles du Mali.

CAN-2015 DES U17(QUALIFICATIONS)

Le Bénin disqualifié,le Mali repêchéLa sélection malienne de

football des U17, éliminée aupremier tour par le Bénin, a étérepêchée par la CAF, suite à ladisqualification des cadets béni-nois, a indiqué la Confédérationafricaine de football (CAF). Auprochain tour des éliminatoiresde la CAN-2015, les cadetsmaliens affronteront la Tunisiepour une place en phase finalede la CAN-2015 prévue l'annéeprochaine au Niger. Le Béninavait aligné quatre joueurs neremplissant pas les critèresd'âge lors de leur doubleconfrontation avec le Mali. Lesquatre joueurs en question sontIbilola Aron, Ogoubiyi Oluwa,Oreko Evode et AmoussouTony.

LE CONTRAT QUI COURT JUSQU’EN 2019 SIGNÉ HIER À ALGER

ATM Mobilis-FAF, cinq ans et plus si affinités !l ATM Mobilis officialise son partenariat

avec la FAF. Un mois après avoir été choisipar la commission d’évaluation des offresinstituée par la Fédération algérienne defootball, l’opérateur public de téléphoniemobile, ATM Mobilis, passe aux actes et signeson contrat avec l’instance du football algé-rien.«Aldjazair bladna, Elkhadra dialna !» (litté-

ralement l’Algérie est notre pays, les Verts lesnôtres !). C’est en ces termes que le P-dgd’ATM Mobilis, Saâd Damma a commencé sonallocution quelques instants après avoir officiel-lement paraphé le contrat qui le liera à laFédération algérienne de football. «C’est unvieux projet que nous venons à ATM Mobilisde conclure avec la FAF», a-t-il notammentdéclaré ajoutant que «depuis quelquesannées, particulièrement nous suivions toutes

les actions initiées par cette fédération. Lesconférences de presse, séminaires et autresactivités organisées par cette structure nousont convaincus de lier une relation durable etstratégique avec la FAF», a-t-il ajouté. Uneopportunité qui se présentera finalement cetété, au lendemain de la fin du contrat de l’an-cien partenaire de la fédération en matière desdroits de marketing et de publicité ponctuéepar l’accord signé hier à l’hôtel Hilton d’Algeren présence de quelques présidents de clubsde la L1, le président de la LFP et des invitésdes deux partenaires. Le boss d’ATM Mobilisinsistera sur le fait que son entreprise qui courtderrière les supports en mesure de renforcersa stratégie tendant à conserver le leadershipsur le marché de la téléphonie mobile fera cetaveu lourd de sens et de conséquences (béné-fiques) au sujet de l’action réalisée par ATMMobilis. «Nous étions dans l’obligation de

gagner cette bataille quel qu’en était le prix àpayer», avouait-il en s’appuyant sur le récentcontrat signé, la semaine dernière, avec lamère des fédérations sportives, le COA. Unpartenaire stratégique avaient convenu MM.Berraf (président du COA) et Damma (P-dgd’ATM Mobilis), mardi dernier.«Un partenaire historique» à en croire

Mohamed Raouraoua, président de la FAF qui,dans son discours un peu plus long que celuiimprovisé par M. Damma, a rappelé que «ATMMobilis a raflé la mise auprès des clubs, dontle grand Real Madrid, et aujourd’hui elle vientde conclure avec le football national à traverssa fédération, ses sélections. Je voudrais vousassurer que cet argent servira la formation,comme espéré par notre partenaire. Il serviraaussi les clubs, la construction des infrastruc-tures nécessaires à la promotion et le dévelop-pement du football. Pas le moindre centime ne

sera consacré au superflu», annonce le patronde la FAF qui confie, par ailleurs, que «lesrecettes des clubs engagés en coupe d’Algérieseront probablement augmentées grâce à cetargent». Mohamed Raouraoua qui a tenu àremercier l’État, à travers ses entreprises éco-nomiques qui aident la jeunesse, a fini parrejoindre le slogan prononcé par M. Damma enconcluant : «Je suis heureux de contracteravec cette belle entreprise qui fait sienne cettedevise : pour les Algériens avec les Algériens.»Il est bon de rappeler que Mobilis détient

les droits de naming sur les championnats desLigues 1 et 2 conclus avec la LFP, en sus deplusieurs contrats de sponsoring avec les clubsde l’élite nationale. D’autres opérations dugenre devront être conclues très prochaine-ment, conclut une source proche de l’opérateurpublic.

M. B.

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EURO-2016 (QUALIFICATIONS, 1re JOURNÉE)

Italie et Pays-Bas s'élancentl L'Italie et les Pays-Bas,

aux fortunes diverses en Coupedu monde mais dotés de nou-veaux sélectionneurs, s'élan-cent aujourd’hui dans les qua-lifications de l'Euro-2016respectivement en Norvège eten République tchèque.

Les deux équipes s'étaientaffrontées jeudi dernier, avec unsuccès 2-0 des Azzurri, plié endix minutes (deux buts et uneexclusion néerlandaise). Desdébuts de bon augure pour lenouveau sélectionneur de la«Nazionale», Antonio Conte, quia remplacé Cesare Prandelli,démissionnaire après le fiascode la Coupe du monde (élimina-tion dès le premier tour). L'ex-entraîneur de la Juventus a déjàimprimé sa marque avec le 3-5-2 et l'absence de Balotelli, rem-placé par le duo d'attaqueImmobile-Zaza.

L'Italie se rend en Norvège,une équipe qui n'a disputé qu'unEuro (en 2000) mais qui fait figu-re de troisième candidat à laqualification dans le groupe H.Le deuxième, la Croatie deModric, reçoit Malte. La Bulgariese rend en Azerbaïdjan. LesPays-Bas, désormais sous lahoulette de Guus Hiddink (déjàen place entre 1994 et 1998),ont leur 3e place du Mondial-2014 à faire valoir, mais sansleur moteur Robben, forfait. Lenouveau sélectionneur, qui

remet au goût du jour le tradi-tionnel 4-3-3, a conservé l'es-sentiel du groupe «brésilien»,tout en rappelant Van der Wiel.Les Oranje effectuent un voyagepéri l leux en Républiquetchèque, leur principal concur-rent pour la tête du groupe A,outre la Turquie qui se rend enIslande. A Prague, ils vont sefrotter à un Cech contesté —depuis que le gardien a perdusa place de titulaire à Chelsea etcommis une boulette face auxEtats-Unis mercredi (0-1) —mais aussi à une équipe absen-te du Mondial qui aura à cœurde participer à son 6e Euro desuite. Dans le groupe B, l'affiche

Israël-Belgique, initialement pré-vue ce soir, a été reportée au 31mars prochain en raison de l'in-sécurité régnant en Israël cesdernières semaines. Les outsi-ders ont l'occasion de prendre

date, dans le match Bosnie-Chypre, entre une sélectionmondialiste et un pays qui pro-gresse dans les compétitions declubs, voire le pays de Gallesqui va en Andorre.

LIGUE DES CHAMPIONSD’AFRIQUE

(DEMI-FINALES)

TP Mazembe-ES Sétif

le 28 septembreà Lubumbashi

La demi-finale retour de la Ligue deschampions d'Afrique entre le TP Mazembe(RD Congo) et l'ES Sétif aura lieu le 28septembre prochain à 15h à Lubumbashi,a indiqué le club congolais de football surson site officiel. Quant à la rencontre aller,elle aura lieu le 20 septembre prochain à21h au stade 8-Mai-45 de Sétif. L'autredemi-finale mettra aux prises lesCongolais de l'AS Vita Club aux Tunisiensdu CS Sfaxien. La manche aller se joueraen RD Congo le 21 octobre et le matchretour le 27 septembre à Sfax. La finalealler est prévue entre le 24 et le 26 octobreet le retour entre le 31 octobre et le 2novembre 2014. D'autre part, le TPMazembe poursuit sa préparation en vuede la demi-finale aller contre Sétif en dis-putant un match amical contre le FC MKde Kinshasa (2-1) dimanche. Les deuxbuts des Corbeaux ont été inscrits parOsman Cisse (19') et Jonathan Bolingi(45').

ProgrammeDemi-finales allerSamedi 20 septembre 2014 (21h)ES Sétif (ALG)-TP Mazembe (RDC) 21hDimanche 21 septembre (15h30)AS Vita Club (RDC)-CS Sfaxien (TUN)Demi-finales retourSamedi 27 septembre (18h)CS Sfaxien-AS Vita ClubDimanche 28 septembre (15h)TP Mazembe-ES Sétif

Start (en heure algérienne)Groupe AKazakhstan-Lettonie (17h)République tchèque-Pays-Bas (19h45)Islande-Turquie (19h45)Groupe BAndorre-Pays de Galles (19h45)Bosnie-Herzégovine-Chypre (19h45)Groupe HAzerbaïdjan-Bulgarie (17h)Croatie-Malte (19h45)Norvège-Italie (19h45)

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FOOTBALL L’ALBANIE SURPRENDLE PORTUGAL

L’exploit albanais enappellera d’autres

Il n’aura fallu patienter que quelques heures pour assis-ter à la première surprise des qualifications pour l’Euro2016. Auteur d’une superbe reprise de volée en pivot,Bekim Balaj a inscrit l’unique but de la victoire de l'Albanieface à un Portugal pourtant largement favori. Les Kuqezijteont ainsi signé leur premier succès en six tentatives faceaux Portugais. L’Albanie semble aujourd’hui prête à sortirde l’ombre des poids lourds continentaux pour jouer lespremiers rôles. «Nous avons signé un succès historiqueface à une grande nation de football. Je suis très heureuxpour mon pays et pour mes compatriotes», confiait le capi-taine Lorik Cana au coup de sifflet final, sans chercher àcacher sa fierté. «Nous dédions cette victoire à tous ceuxqui suivent l’équipe nationale. «Pendant ce temps enAlbanie, les supporters ont fêté ce triomphe jusqu’au boutde la nuit. Mais pas question pour le milieu de terrain de laLazio Rome de se contenter de cet exploit. Cana se projet-te déjà vers les prochaines échéances. Pour la nouvellegénération, le succès arraché au Portugal, privé pour l’oc-casion de Cristiano Ronaldo, doit marquer le début d’unenouvelle aventure. «Nous ne pouvions pas rêver meilleurdébut, mais il nous reste encore beaucoup d’adversairesredoutables à affronter : le Danemark, l’Arménie et laSerbie», a annoncé l'ancien milieu de terrain del'Olympique de Marseille. «Cette victoire nous donne unechance de nous mêler à la lutte pour les premières placesjusqu’au bout. Nous allons tout faire pour maintenir ceniveau de performance.»

Voir plus loinBalaj, le héros du jour, est le premier convaincu que

l’Albanie peut valider son billet pour le rendez-vous euro-péen qui aura lieu dans deux ans en France. «Personne nes’attendait à nous voir gagner au Portugal», admet l'atta-quant de 23 ans du Slavia Prague. «Nous sommes arrivésici avec la ferme intention de donner le meilleur de nous-mêmes. Collectivement, nous avons réussi quelque chosed’exceptionnel. Désormais, nous espérons rééditer l’exploitlors de nos prochaines sorties.» Actuellement 70e duClassement mondial Fifa/Coca-Cola, l’Albanie s’est fixé desobjectifs ambitieux pour les années à venir. Les hommesde Giovanni de Biasi souhaitent offrir à leur pays la premiè-re qualification de son histoire pour l’Euro, dont la phasefinale réunira 24 équipes en 2016. Les Kuqezijte s’étaientdéjà distingués durant les qualifications pour la Coupe dumonde 2014 en dominant la Slovénie et la Norvège sur lemême score (1-0). Cette confirmation des capacités alba-naises permet aujourd'hui à son sélectionneur de voir plusloin. «Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion debattre une équipe qui occupe le onzième rang de la hiérar-chie mondiale», savourait le technicien au coup de siffletfinal. Ce n'est pas tous les jours, certes, mais ça arrive deplus en plus souvent. L'Albanie espère d'ailleurs que celase produira encore souvent dans les qualifications pourl'Euro 2016.

L'ÉLECTION POUR LA PRÉSIDENCE DE LA FIFA AURA LIEULE 29 MAI 2015 À ZURICH

Blatter en route versun 5e mandat

Vidéo à ManchesterL'annonce est intervenue

dans un message vidéo dif-fusé à Manchester (Grande-Bretagne) dans le cadre deSoccerex, grande conven-tion autour du foot. «J'eninformerai le comité exécu-tif. C'est une question derespect de dire à la familledu football : oui, je seraiprêt, je serai candidat», aainsi confirmé le patron dufoot mondial. Le comité exé-cutif est le gouvernementmondial du foot et sa pro-chaine réunion est prévueles 25 et 26 septembre ausiège de l'instance à Zurich.Le candidat Blatter ne secachait plus depuis leCongrès de Sao Paulo(Brésil) le 11 juin, quand ilavait déclaré : «Je me sensbien, mon mandat va se ter-miner en mai 2015, mais mamission n'est pas finie, jevous le dis, ensemble, nousconstruirons une nouvelleFifa, nous avons le budgetpour 2014-18, vous décide-rez pour qui voter en 2015,mais je suis prêt pour vousaccompagner dans le futur».Le Suisse n'avait pas pro-noncé la formule «je suiscandidat» uniquement pourrespecter un calendrier élec-toral. L'élection aura lieu le29 mai 2015 à Zurich.

«Une mission n'esjamais finie»

Dans la vidéo deManchester, Blatter dit doncune nouvelle fois : «Unemission n'est jamais finie etla mienne ne l'est pas enco-

re». Il ajoute aussi : «Lorsdu dernier Congrès à SaoPaulo, je n'ai pas eu simple-ment l'impression d'un sou-tien, mais le soutien effectifde l'immense majorité desfédérations nationales quim'ont demandé s' i l vousplaît, continuez d'être notreprésident dans le futur». Eneffet, dans le cadre duCongrès à Sao Paulo,Blatter avait fait le tour dessix Confédérations qui com-posent la Fifa (Asie; Afrique;Amériques du Nord, centra-le et Caraïbes; Amérique duSud; Océanie et Europe). LeSuisse avait en majoritéreçu des signaux positifs, etmême des standing ova-tions face aux Africains etAsiatiques. En revanche, ilavait été vertement tancépar les Européens. Michaelvan Praag, président de laFédération néerlandaise,avait pris le micro pour diredroit dans les yeux à Blatter :«La Fifa est aujourd'huiindissociable de la corrup-tion (dans son image), laFifa a un président, vousêtes responsable.»

Pas d'adversaire de tailleComme il l'avait dit lui-

même, le seul «en mesurede battre Blatter», c'étaitMichel Platini, président del'UEFA. Seul l'ancien tripleBallon d'Or français de 59ans aurait été capabled'élargir le champ des oppo-sants à Blatter au-delà des54 fédérations européennes(sur les 209 qui composentla Fifa). Mais le 28 août, à

Monaco, Platini a indiquéqu'il ne briguerait pas la pré-sidence de la Fifa. «Ce n'estpas le moment, ce n'est pasmon heure, pas encore», adit l'ancienne star de la Juvedevant la presse internatio-nale. Il y a pour l'heure unseul autre candidat déclaré:Jérôme Champagne, 56ans, ex-vice secrétairegénéral de la Fifa qui n'a,sur le papier, aucune chan-ce d'être élu. Cet anciendiplomate français avaitmême expliqué qu'il n'étaitpas sûr de maintenir sa can-didature si Blatter se pré-sentait officiellement.

Qatar, Russie, dossiersbrûlants

Si Blatter se dirige versun 5e mandat dans un fau-teuil, l'exercice du pouvoirne sera pas de tout repos.Les dossiers des Mondiaux2018 en Russie et 2022 au

Qatar sont toujours là, engénérateurs de débats, sus-picions et polémiques.L'Américain Michael J.Garcia, enquêteur en char-ge de faire la lumière sur lesconditions d'attribution deces Mondiaux, a d'ailleursremis son rapport à lachambre de jugement de lacommission d'éthique de laFifa vendredi dernier. Lachambre de jugement vadésormais se pencher surce rapport à partir duquelelle pourra ouvrir une procé-dure disciplinaire, prendredes sanctions immédiatesou prononcer un non-lieu.Aucune indication n'est don-née quant à la date de cettedécision, mais la Fifa assurequ'elle sera «publiée». Parailleurs, l'Europe, politiquecette fois, songe à boycotterla Coupe du monde enRussie en 2018 en cas d'ag-gravation du confl i t enUkraine.

BOXE

Deux rencontresface à l’Espagne

pour nos fillesLa sélection féminine seniors de boxe composée de

10 athlètes effectue actuellement un stage à Alger.Ensuite, elle devra rallier Benidorm, en Espagne, poureffectuer un stage du 19 au 30 septembre et participer àdeux rencontres pugilistiques entre les deux pays. Lapremière le 20 septembre prochain à Elche (prèsd’Alicante) et la seconde à Valence le 27 septembre. Cecycle de préparation permettra à nos sélectionnées deprendre part au Championnat du monde qui aura lieu du13 au 23 novembre à Jeju en Corée du Sud.

ALLEMAGNE

Löw ne veut pas de défenseà trois pour la Mannschaft

Le sélectionneur allemand JoachimLöw estime que la défense à trois sansvéritables latéraux, util isée par leBayern Munich, ne convient pas au jeude l'équipe nationale, a-t-il dit après lavictoire sur l'Ecosse (2-1) en lance-ment des qualifications à l'Euro-2016.Cela fait longtemps que j'y pense.Cette variante a des avantages maisce n'est pas facile à mettre en placeavec nos joueurs, a concédé Löw, enquête principalement de bons latérauxpour pallier notamment le départ à laretraite de Philipp Lahm. Le sélectionneur veut que ses

ail iers «comme Andre Schürrle,Thomas Müller, Marco Reus ou JulianDraxler restent sur l'offensive». «Lerisque avec une défense à trois estqu'ils soient trop défensifs et quel'équipe perde en qualité, force et

dynamisme». Plutôt satisfait de presta-tions des jeunes latéraux SebastianRudy et Erik Durm, Löw veut continuerde «superviser quelques joueurs de

Bundesliga et peut-être en tester un oudeux» durant le mois à venir. Il cite leslatéraux de Fribourg Oliver Sorg etChristian Günter, qui se sont déjàentraînés avec l'équipe nationale, et ledéfenseur de Stuttgart AntonioRüdiger, «qui fait une excellenteimpression à l'entraînement». Pour le reste, Löw compte bien

récupérer les absents de marque telsle nouveau capitaine BastianSchweinsteiger, Mats Hummels, SamiKhedira et Mesut Özil d'ici les pro-chains rendez-vous en octobre. LaMannschaft championne du mondereprendra sa campagne européenne le11 octobre par un déplacement àVarsovie, face à une Pologne qui acartonné à Gibraltar (7-0), avant d'ac-cueillir l'Irlande, trois jours plus tard àGelsenkirchen.

l Joseph Blatter, 78 ans et président en exercice de laFifa depuis 1998, continue sa route vers un cinquièmemandat, après avoir annoncé hier qu'il officialiseraitbientôt une candidature qui ne faisait plus mystère.

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Le Soird’Algérie Culture

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Kan y kolli d’Amel Zen, c’est du foxtrot oudu charleston ? En tout cas, lors de la finalede la première édition des Algerian MusicAwards, Safy Boutella avait félicité la jeuneartiste pour avoir eu «l’audace» d’enregis-trer une chanson dans un genre musicaltrès ancien et peu connu en Algérie.Le foxtrot ou fox-trot (littéralement «pas durenard») est, à vrai dire, un style de danseexécutée sur du ragtime, un genre musicalgénéralement considéré comme précurseurdu jazz. Le ragtime fut populaire surtoutdans l'entre-deux-guerres et perdura jus-qu'aux années 1950.Le charleston fut créé aux États-Unis à la findes années 1920, dans la ville de Charles-ton, en Caroline du Sud. Grâce à son styledynamique et spectaculaire, il eu un succèsconsidérable. Le charleston se danse ensolo, en duo ou en groupe, sur des rythmesdu jazz hot. Il est fondé sur des déplace-ments du poids du corps, d'une jambe àl'autre, pieds tournés vers l'intérieur etgenoux légèrement fléchis. Le black bottomest une variante de cette danse. Un des pasfavoris de cette danse consiste à faire despas sautillés en avant et en arrière (boogie).Le charleston, et en particulier le collegiatecharleston, est le précurseur du lindy hopet du jazz roots, des danses des annéesswing nées à Harlem dans les années 1930et dansées respectivement en couple et ensolo/groupe. De nos jours, les danseurs dehip-hop ou de deep house reprennentbeaucoup de pas de cette danse.Le ragtime est un genre musical d'origineaméricaine, très populaire entre 1890 et lemilieu des années 20 du siècle dernier.Scott Joplin (1867-1917) est le plus célèbrecompositeur de ragtime.Le ragtime est donc considéré comme l'undes principaux précurseurs du jazz. Mais àpartir des années 1920, le jazz a commencéà supplanter le ragtime, même si celui-ci apu continuer à se développer au travers dedérivés tels que le novelty. Le ragtime a tou-tefois connu un regain d'intérêt dans lesannées 1950 et 1970, grâce notamment à lamusique du film L’Arnaque (The Entertai-ner), empruntée à Scott Joplin.

Kan y kolli (il me disait), c’est peut-êtredu swing !

Le swing désigne tout d’abord unemanière d'être essentielle du jazz, celle quidonne à balancer, à se balancer, à danseravec son corps dans l'espace. Pour certainsauteurs, le swing a accompagné toute l'his-toire du jazz. Pour d'autres comme AndréHodeir, le swing s'est plutôt cristallisédurant les années 1930-1940 avec l'avène-ment des big bands (les grands orchestres).

Historiquement, Le swing désigneaussi, l'ère swing, c'est-à-dire la périodeallant de 1930 à 1945. Cette période fasteest illustrée par les big bands «blancs»comme celui de Benny Goodman surnom-mé «le roi du swing», Glenn Miller ou GeneKrupa. Elle est également illustrée par lesorchestres «noirs» tels ceux de Duke Elling-ton, Count Basie, Chick Webb ou JimmieLunceford. Ces différents orchestresemblématiques du phénomène swing sur-ent allier perfection de la mise en place,décontraction de l'énoncé et équilibre entrepulsion vitale, chaleur d'expression, maîtri-se instrumentale et imagination mélodique.

Cette musique avait donné aussi lafameuse expression «avoir le swing» et lemystère de cette impression qui saisit lesinitiés…

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Mardi 9 septembre 2014 - PAGE 15

JOURNÉE INTERNATIONALE D'ALPHABÉTISATION

Des chiffres et des lettres

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu’au 20 septembre 2014 : 5e édi-tion du Festival culturel local «Lire enFête» (Salon du livre, expositions,concours…).Mardi 9 septembre à 14h : Spectaclede marionnettes Djouha wa El Araïs, parla coopérative artistique El Kalaâ deSétif. Spectacle de magie avec GhanouAngel d’Alger.

ANNEXE DE LA MAISON DE LA CUL-TURE MOULOUD-MAMMERI À AZAZ-GA (WILAYA DE TIZI OUZOU) Jusqu’au 20 septembre 2014 : 5e édi-tion du Festival culturel local «Lire enFête» (Salon du livre, expositions,concours…).

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINEDE TIZI OUZOU Mercredi 10 septembre à 14h : Spec-tacle théâtral El Kitab El Adjib. Spectaclede magie avec Mizzou de la coopérativeAfkar Wa Founoune d’El Eulma.

CINÉMATHÈQUE DE BÉJAÏA Jusqu’au 13 septembre : 12es Rencontrescinématographiques de Béjaïa.

CINÉMATHÈQUE DE TIZI OUZOU Mardi 9 septembre à 11h : Film pourenfants Le voyage de Chihiro.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE MOURAD,ALGER-CENTRE).Jusqu’au 16 septembre : Exposition

d’arts plastiques de l’artiste AmelBenafla, sous le thème «Nostalgie».

GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 13 septembre : Exposition depeinture de l’artiste Abdesselam Bouzar.

MAISON DE LA CULTURE ÉMIR-ABDELKADER DE AÏN-DEFLA Jusqu’au 15 septembre : 4e éditiondu festival «Lire en fête».

MUSÉE PUBLIC NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIN (25,RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) :Jusqu’au 30 septembre : Exposition«Genèse d’une collection».CARREFOUR DES ARTISTES (LA

PÊCHERIE, ALGER) Du 11 au 27 septembre : 11e éditiondes «Andaloussiate El Djazaïr» sous leslogan de «Nouba Fi Tahtaha ».Jeudi 11 septembre à 20h : Concertde l’association Les Beaux Arts d’Alger.Vendredi 12 septembre à 20h :Concert de l’association Awtar de Tlem-cen.Samedi 13 septembre à 20h : Concertde l’association Nedjma de Blida.Jeudi 18 septembre à 20h : Concert del’association El Amraouia de Tizi-Ouzou.Vendredi 19 septembre à 20h :Concert de l’association Fen Wanachatde Mostaganem.Samedi 20 septembre à 20h : Concertde l’association Dar El Gharnatia deKoléa.

Jeudi 25 septembre à 20h : Concertde l’association Nassi Essabah, Cher-chellVendredi 26 septembre à 20h :Concert de l’association El Rachidia deMascara.Dimanche 21septembre à 20h :Concert de l’association El Inchirah deConstantine.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGERCOURS D’ITALIEN Inscriptions ouvertes du 1er au 30 sep-tembre 2014 du dimanche au jeudi : 9hà 16h. Tous les niveaux.Début des cours prévu le samedi 4octobre 2014.4 bis, rue Yahia Mazouni, El Biar, AlgerTél./Fax : (021) 92 51 91 - 92 38 73 courrier : [email protected]

Par Kader Bakou

Amel Zen a-t-ellele swing ?

La Journée internationale de l’alphabétisa-tion 2014 a pour thème : «Alphabétisation etdéveloppement durable». L’alphabétisation està la base de l’apprentissage tout au long de lavie, et elle joue un rôle fondamental dans lacréation de sociétés durables, prospères etpacifiques, souligne l’Unesco.

L' Algérie a célébré hier la Journée interna-tionale de l’alphabétisation, une journéeproclamée par l'Organisation des Nations

unies pour l'éducation, la science et la culture(Unesco), en 1965. Au cours de cette journée, laministre de l'Education nationale, Mme Nouria Ben-ghebrit, devait décerner des prix au bénéfice d'ap-prenants, notamment des personnes aux besoinsspécifiques, ayant terminé avec brio leur cursusd'alphabétisation, selon un communiqué de l'Of-fice national d'alphabétisation et d'enseignementpour adultes, publié dimanche dernier.

Cette journée, dont la cérémonie de célébra-tion officielle a été programmée au lycée nationaldes mathématiques de Kouba à Alger, a étéconsacrée cette année au lien entre l'alphabétisa-tion et le développement durable.

Cette journée sera l'occasion également derappeler les dangers de l'analphabétisme sur l'in-dividu et la société tout entière.

«La lutte contre l'analphabétisme doit fairel'objet d'un effort commun, concerté et soutenuentre les instances gouvernementales, la sociétécivile, les associations et autres établissementsconcernés», fait remarquer le communiqué de l'Of-fice national d'alphabétisation. L'Algérie qui enta-

me sa 7e année consécutive de la stratégie natio-nale d'alphabétisation a enregistré lors de la ren-trée scolaire 2013-2014, «581 645 Algériens dont514 923 femmes soit 88,52% des inscrits», préci-se la même source. 310 983 parmi les inscritssont au premier niveau et 270 662 au deuxièmeniveau, note l'Office national d'alphabétisation.

«Au cours de ces dernières années, l'alphabé-tisation en Algérie a connu un sursaut qualitatifs'érigeant sur fond de concertation et de coordina-tion entre organes et structures de l'Etat, et unecoopération agencée avec les instances interna-tionales», précise le même communiqué.

781 millions d'adultes dans le monde nesavent ni lire, ni écrire, ni compter.

«L’alphabétisation est un facteur déterminantdu changement et un outil pratique d’autonomisa-tion en ce qui concerne chacun des trois princi-paux aspects du développement durable, à savoirle développement économique, le développementsocial et la protection de l’environnement», estimeM. Kofi Annan, ancien secrétaire général desNations unies. La Journée internationale de l’al-phabétisation 2014 a pour thème : «Alphabétisa-tion et développement durable».

«L’alphabétisation est l’un des principaux élé-ments nécessaires pour promouvoir le développe-ment durable, car elle donne aux individus lesmoyens de prendre les bonnes décisions dans ledomaine de la croissance économique, du déve-loppement social et de l’intégration environnemen-tale. L’alphabétisation est à la base de l’apprentis-sage tout au long de la vie, et elle joue un rôle fon-damental dans la création de sociétés durables,prospères et pacifiques», souligne l’Unesco.

Cette année, la Journée internationale de l’al-phabétisation a été célébrée dans le monde entier.Un événement mondial devait avoir lieu hier àDhaka, où le gouvernement du Bangladesh devaitorganiser, en coopération avec l’Unesco, la Confé-rence internationale sur «L’alphabétisation etl’éducation des filles et des femmes : fondementsdu développement durable».

Etait également prévue, à Dhaka, une cérémo-nie de remise des prix internationaux d’alphabéti-sation de l’Unesco, en soutien à l’initiative mondia-le du secrétaire général des Nations unies pourl'éducation avant tout (GEFI).

Kader B.

Phot

o : D

.R.

ÉDITION

Transcription en braille de la dernière lettre de HassibaBen Bouali à ses parents

L a dernière lettre écrite le 15 sep-tembre 1957 par la chahida Has-siba Ben Bouali à ses parents

vient d’être transcrite en braille, par lamaison d’édition «Voir par le savoir»,basée à Alger.

Cette œuvre est exposée par sonauteur, Amalou Abderrahmane,auteur compositeur et directeur decette maison d’édition, au Salon dulivre se tenant jusqu’au 20 septembrecourant à la maison de la culture deTizi-Ouzou, dans le cadre de la 5e édi-tion du festival «Lire en fête».

«Nous voulons, à travers cettemodeste contribution, faire connaîtreaux non-voyants, très intéressés parl’histoire de leur pays, cette héroïnede la bataille d’Alger que fut HassibaBen Bouali, en mettant entre leursmains un document (lettre) émou-vant, transcrit en braille», a indiqué àl’APS M. Amalou.

Dans cette lettre qu’elle a écriteen français il y a 57 ans, 23 joursavant sa mort en martyr (8 octobre1957), Hassiba Ben Bouali s’adres-sait à ses parents dans un stylesimple et plein de tendresse pour lesinformer de sa décision de rejoindrele maquis de l’Armée de libérationnationale, en leur disant :

«C’est terrible comme la famillemanque quand on est loin d’elle.Vous savez que je suis très recher-chée ici à Alger, donc il m’est impos-sible de ne rien faire. Aussi, ai-je déci-dé, enfin, qu’il est de mon devoir de

partir au maquis où je sais que jepourrais servir comme infirmière oumême, s’il le faut, et je l’espère detout mon cœur, combattre les armes àla main.» Comme l’écriture de cettelettre coïncidait avec la rentrée scolai-re de cette année 1957, Hassiba, quiprenait ainsi congé de ses parents,écrivait à l’intention de ces derniers :«Ne vous en faites surtout pas pourmoi, il faut penser aux petits qui vontbientôt reprendre l’école et qui j’espè-re travailleront bien.» «(...) Si jemeurs, vous ne devez pas me pleurer: je serais morte heureuse, je vous lecertifie», conclut l’icône de la résis-tance nationale dans sa missive,pour consoler les siens de cetteamère séparation. Hassiba BenBouali, surnommée la «benjamine»des moudjahidate de La Casbah, estnée le 18 janvier 1938 à Chlef. Ses

parents s’installèrent à Alger alorsqu’elle avait 9 ans, où elle fit sesétudes secondaires. A 16 ans, elleintègre l’Union générale des étudiantsmusulmans algériens.

Parallèlement à ses études, elle amilité dans une association caritative«La tasse de lait» où elle pritconscience de la misère que subis-saient ses compatriotes. Elle a tra-vaillé à l’hôpital Mustapha-Pacha oùelle prit des cours de secourisme quilui ont permis d’avoir accès à certainsproduits nécessaires à la confectionde bombes.

Elle fut enrôlée avec de jeunesétudiants, dont Abderrahmane Talebet docteur Daniel Timsit, dans le«réseau de bombes» de Yacef Saâdi.Grâce à son apparence physique,elle a été chargée d’alimenter le labo-ratoire, de transporter et de poser

des bombes. Le réseau de poseursde bombes découvert, Hassiba entradans la clandestinité, avant de tom-ber en martyr le 8 octobre 1957, dansune maison de La Casbal d’Alger —en compagnie des chouhada AliAmmar, dit Ali la Pointe, de YacefOmar dit «Petit Omar» et HamidBouhamidi — que les parachutistesde l’armée coloniale ont dynamitée,en signe de représailles contre sesoccupants qui ont refusé de serendre. L’auteur compositeur Ama-lou Abderrahmane, originaire deAzeffoun, a aussi transcrit en brailled’autres documents historiques,consacrés, en plus de l’hymnenational et de la Proclamationdu 1er Novembre 1954, aux martyrsDidouche Mourad, Abbès Laghrour,Larbi ben Belkacem Tébessi etautres.

U ne formation en audiovisuel et en cinéma est dis-pensée à 25 stagiaires à Saïda, a appris l’APS,auprès de la commission de wilaya chargée de l'ac-

tivité culturelle. Le président de la sous-commission ducinéma et de l'audiovisuel relevant de cette instance aindiqué que cette première session de formation de troismois, lancée au début du mois d’août dernier, vise àrelancer le cinéma amateur dans la wilaya. La formation,qui porte sur l'initiation aux techniques d'écriture de scé-narios, de tournage et de montage cinématographique en

plus de la connaissance de l'histoire du 7e art, sera cou-ronnée par un diplôme après la réalisation d'un courtmétrage, a-t-il ajouté, annonçant la programmation d'unedeuxième session pour le mois d'octobre prochain dansla spécialité de prise et de traitement des signauxsonores. La commission de wilaya de Saïda chargée del'activité culturelle, initiatrice de cette formation a organi-sé dernièrement un festival local de cinéma amateur met-tant en lice 13 courts métrages réalisés par des amateursdont les trois meilleurs ont été sélectionnés.

SAÏDAFormation en audiovisuel au profit de 25 stagiaires

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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[email protected]

PHOT

OS : DR

Poulet basquaise

1 poulet coupé en morceaux, 1 kg de tomates,700 g de poivrons (verts et rouges), 3 oignonsémincés, 3 gousses d'ail, 1 bouquet garni, huile

d'olive, poivre, sel

Faire chauffer 4 cuillères à soupe d'huile dans unecocotte. Y faire dorer les oignons, l'ail pressé, lespoivrons taillés en lanières. Laisser cuire 5 min. Laver,éplucher et couper les tomates en morceaux, lesajouter à la cocotte, sel, poivre. Couvrir et laissermijoter 20 min. Dans une sauteuse, faire dorer dansl'huile d'olive les morceaux de poulet salés et poivrés.Les ajouter aux légumes, couvrir, ajouter le bouquetgarni, un peu d’eau et c'est parti pour 35 min.

Gâteau au chocolatsans farine

250 g de chocolat noir haché, 100 g de sucre enpoudre, 100 g de beurre coupé en dés, 125 g denoisettes en poudre, 5 œufs, blancs et jaunesséparés, sucre glace pour la décoration

Préchauffez le four à 180°C. Graissez un moule rondà fond amovible de 25 cm de diamètre. Faites fondrele chocolat avec le beurre et le sucre dans un bolrésistant au bain-marie. Remuez de temps en temps.Transvasez cette préparation dans un grand saladier,puis incorporez-y les noisettes et les jaunes d'œufs.Remuez bien entre chaque ajout. Dans un autre bol,montez les blancs en neige, puis intégrez-en unecuillère au contenu du saladier. Fouettez bien. Ajoutezle reste des blancs en neige à la spatule, en soulevantla masse du milieu vers l'extérieur. Versez la pâtedans le moule, puis enfournez pour 50 minutes. Legâteau est cuit lorsque la pointe du couteau introduiteau centre ressort sèche. Sortez donc le gâteau du fouret démoulez-le. Laissez-le refroidir sur un plat deservice avant de le saupoudrer de sucre glace.

La bananefait grossir

FAUX ! Comme lagrande majorité desfruits, la bananecontient peu dematières grasses(0,3%). Elle renfermecependant environ 20%de sucre ; c'est pourcette raison qu'en casde véritable surpoids, ilfaudra tenir compte del'apport calorique desbananes. Même si onsouffre de surpoids, ilest conseillé deconsommer des fruitstous les jours. L'idéalest de varier les plaisirsen consommant desfruits différents et enprivilégiant les fruits desaison.

Le magnésium, contreles maux de tête L’état migraineux favorisela dilatation des vaisseauxcérébraux. A faire tout desuite : limitez-vous à deuxtasses de café par jour àcause de ses effetssecondaires (irritabilité,sommeil agité). Buvezplus de 2 litres d'eau parjour pendant une semainepour faciliter l'éliminationdes toxines.Privilégiez le thé (théine etantioxydants ont un effetbénéfique sur les artères)et préparez-vous despotages. Augmentez vosdoses de magnésium(légumes verts, céréalescomplètes, soja). Enrelâchant les tensions, ilagit favorablement sur lessystèmes nerveux etvasculaire. Les féculents contre leseffets de ballonnements L'alimentation trop grassedes fêtes provoque desfermentations et détériorevotre flore intestinale. Afaire tout de suite : oubliezpendant 4 ou 5 jours lescrudités et les alimentsfibreux (poireau, artichaut,pain et céréalescomplètes) : ils accélèrenttrop le transit. Arrêtez lessucres rapides quiaggravent les flatulences.Prévoyez pendant quatreou cinq jours des repas

peu gras : viandes etpoissons maigres,légumes cuits etconsommez à chaque foisdes féculents (riz, pâtes)qui réduisent la vitesse dutransit et un yaourt pourrétablir la flore intestinale.

Les eaux bicarbonatées,contre les brûluresd'estomac Le stress agresse les

muqueuses digestives. Afaire tout de suite : neconsommez pas de metsépicés aux effetsinflammatoires. Surveillez votreconsommation de sel (lechlorure de sodiumdétériore la floreintestinale) et de café (ilaugmente la sécrétionacide). Buvez pendantune semaine 0,5l/jourd'eaux riches enbicarbonate etconsommez des alimentsriches en oméga-3 (1poisson gras + 3 cuil. à s.d'huiles végétales/jour) eten magnésium (légumesverts), aux vertus anti-inflammatoires.

LES PRUNEAUXEn jus (le matin à jeun),ou trempés dans un verred’eau (la veille), ou telquel au goûter.Il s’agit d’un laxatif naturelperformant. Oncommence par un verrele matin, ou 5 pruneauxtrempés avantd’augmenter la dose sinécessaire.

LES EAUX RICHES ENMAGNÉSIUM ET ENSULFATES

Pour un effet laxatif, onconseille de boire un àdeux verres avant lesrepas, 1 à 2 fois par jour.

LE KIWI

1 à 2 kiwis le matin avantle petit-déjeuner. Un effet étonnant, pource laxatif naturel peuconnu et souvent bienaccepté, même par lesenfants.

L’HUILE D’OLIVERemplir 1cuillère à souped’huile d’olive etde jus de citron.A avaler lematin àjeun.Elle est

aussi

considéréecomme un laxatif naturel.Un remède de grand-mèrequi a fait ses preuves.

Quatre laxatifs naturels sans danger

Bons plans nutrition

BEAUTÉComment

éliminer undouble menton

Le double menton résulte d'un doublephénomène, une accumulation de graisseet un relâchement cutané. Le double menton a aussi le pouvoir de

vieillir fortement, d'autant plus qu'avec lesannées, le bas de la joue tend à descendre vers le cou, ce qui renforce l'aspectdouble menton. Le régime alimentaire est très efficace sur cette partie du visage. La première choseque l'on constate est un affinement de votre visage. Ainsi, très souvent, les gensremarquent que vous avez minci avant même que vous ayez maigri de votre corpsparce que votre visage, lui, s'est affiné. Le massage du cou est aussi très important, massez-le le soir en étirant la peau versles oreilles avec une crème nourrissante. Se donner des petites tapes avec le dos dela main, voilà une excellente technique.

VRAI - FAUX Il ne faut pasconserver lesfromages auréfrigérateurFaux. Ce sont desproduits vivants quidoivent être conservésdans le bac à légumes,là où le taux d'humiditéest le plus élevé.Pensez à les sortir duréfrigérateur une heureavant de les déguster. Il faut éviter demanger la croûte dufromage Faux et... vrai. Lesamateurs de saveurpuissante s'endélectent. Les sujets àrisques (femmesenceintes, malades...)l’éviteront : c'est surtoutdans la croûte que sedéveloppent desbactéries telle la listeria.

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 9 septembre 2014 - PAGE 19

Ambitions----------------

Fauve

Digitigrade----------------Ville d’Italie

Liaison----------------Craintive----------------RocheDiplôme----------------Meranglaise----------------Parti

Consonnedouble----------------Drame----------------Possèdes

Appris----------------Pronom----------------Apprit

Alternative----------------Branché----------------BohémiensMusique (inv)----------------Nazis----------------Durée

Clair----------------Détériorées----------------EspècesArtères

----------------Armée

Gaz rare----------------Révisé (inv)----------------Pronom

Texte----------------Engendrée----------------RepasAgréable----------------Organisationinternationale----------------Banque

Possessif----------------Bivouaques

Organe----------------Vieux do

Fabrique----------------Restrictif

Lithium----------------

Meranglaise

Céréale----------------Raconter----------------Unis

Adresse----------------Possessif----------------LotTentative----------------Bondir----------------Accès

Mollesse----------------Se raclela gorge

Méditera----------------

Arme

Convient----------------

Atouts

Erbium----------------Chaussures----------------TellementProbables----------------Clarifications

Sied----------------Rompus----------------Touffus

Signes----------------Près de

BoumerdèsCube

----------------Dans leservice

Couvrir----------------

OutilsTotalité

----------------Gaie

Inactive----------------Emerges

Brome----------------

JointeCobalt

----------------Issue

Erbium

Trous----------------Pied devigne

Consonnedouble

----------------Fonçons

Salut (ph)----------------

PoséPossessif----------------

JeuEntourée

----------------Dans le jus

Ville deFrance

----------------Fut apte

Régal----------------Induration

Choix----------------Maudits

Noyaux----------------Affirme

Europe----------------

Indien

Tenta (dés)----------------

RangsA payer

----------------Possessif

Arbres----------------Préposition----------------TorrentsDans le ton----------------Souples

Gallium----------------Ferment(dés)

Sélénium----------------Divinité (ph)

Sans relief----------------Récompense

Allures----------------Choqués

Sport----------------

ArméeBlessure

----------------Déplace

Possessif

Journaux----------------Peuple

Crie sousbois----------------Article----------------MolybdènePoissons

----------------Pays

Religieux----------------

Carton

Réelle----------------Océan----------------ConfiasPoissons

----------------Circulai

Réconfort----------------Micro-onde----------------CachéPossessif----------------Près deBiskra

Mer----------------Syndicat

Vole----------------Destins

Note----------------Entrée deRome

Amas----------------Invente

Echoue----------------

FigureBidon

----------------Acérée

Indéfini----------------

VéloVaut

----------------Flatteur

Mépris----------------Crétins----------------OrganisationinternationaleDans le vrai----------------

Durée

Article----------------Consonnedouble

Mal----------------Changé

Dans lebois

----------------Précieux

Gavera----------------

Ecrit

Précédentes----------------Artères

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 9 septembre 2014 - PAGE 20

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(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Mariage deMahieddineet Shahinaz

Les familles Meddeber etDaoudeddine unies par cemariage de Mahieddine et

Shahinez remercient toutes celleset tous ceux qui, par leur présen-ce ont contribué à la réussiteinoubliable du 31 août sans

oublier les amis deMahieddine et ceux de Mustapharésidant à Fouka. Bonheur et

prospérité pour le coupleavec les complimentsde la petite Maïliss.

REMERCIEMENTSREMERCIEMENTS

Bonjour, je m’appelle Kamélia AMMAM

je suis née le 30 août 2014 à 8h52 à Orange Country

California, pour égayer le foyerde Lynda Nadia Hadjeres

et Karim AMMAM ainsi que magrand-mère Hadjeres Louisa.Prompt rétablissement à ma

maman chérie.

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Samy Ishak Khitousfélicite sa douce tante Lynda

Hadjeres épouse Ammamainsi que tonton Karim pour la naissance de sa petite cousine

«princesse Kamélia», mongrand-père Djelloul, ma grand-

mère Fatima, Mani Zahia,papa Yasser, maman Naïla

se joignent à moi pour les félicitations.

Que Dieu vous la protège.

Félicitations.

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étatique d’un autre âge au cœur dumonde arabe, déjà follement frag-menté et défiguré, était il y a peu detemps encore impensable mêmecomme scénario d’un film d’hor-reur. La voilà la réalité, inquiétantl’opinion publique mondiale, mobili-sant l’OTAN, etc.

Quelle chance a cette entité desurvivre, si oui à quelles conditionset pour combien de temps encore ?

Certes, l’Etat islamique qu’AbouBakr al-Baghdadi avait proclamé finjuin à cheval sur la Syrie et l’Irakdispose de ressources considé-rables, mais tout indique qu’ellesseront insuffisantes pour lui per-mettre d’asseoir durablement sonpouvoir. C’est la conclusion àlaquelle parvient Mona Alama, jour-naliste franco-libanaise, spécialistedu monde arabe, dans l’étude qu’el-le vient de publier chez Carnegie :The Islamic State and the Cost ofGoverning(*).

Pour l’instant, le nouvel Etat, quiambitionne de couvrir une assiettegéographique qui s’étend d’Alep enSyrie à Diali en Irak, semble pour-voir à ses besoins incompressiblesde financement par les centainesde millions de dollars dont il s’estemparé à Mossoul, ainsi que par lamanne qu’il tire de son contrôle deschamps pétroliers.

Le seul pillage des banques etautres institutions financières, ainsique des caisses du Trésor deMossoul, lui a rapporté 400 millionsde dollars. Ces ressources peuventne pas lui suffire pour couvrir lesbesoins de l’énorme machine deguerre mobilisée pour une nébuleu-se idéologique, beaucoup plus cri-minelle que religieuse – l’Islamétant innocent des pratiques mons-trueuses qu’il étale à la face dumonde. Cette machine engage 50000 combattants recrutés par lesréseaux djihadistes des quatrecoins du monde.

Les ressources financièresrequises seront assurées par undispositif fiscal, les revenus dumarché noir et la commercialisationdu pétrole et du gaz. Cela resteinsuffisant. Aussi, a-t-il été décidéde prélever des «impôts djiha-distes» (dharaib jihadia) dont la col-lecte rapporte quelque 8 millions dedollars par mois. Les routiers s’ac-quittent d’un péage de 200 dollarspar camion pour emprunter lesroutes du califat. Ce à quoi le nou-vel Etat espère ajouter les cau-tions/rançons que pourraient payerles Etats dont certains prisonniersétrangers sont ressortissants (c’estparticulièrement le cas de la Franceet de l’Espagne). Des dizaines deprisonniers étrangers croupissentdéjà dans les geôles inhumaines ducalifat qui attend de négocier leurlibération. De nombreux travailleursturcs, quarante infirmiers indiens,un responsable chinois sont tou-jours détenus. Pour avoir une idéede ce que cela représente commeressources potentielles, il suffit deconnaître le montant de la fidya,généralement fixée à 100 000 dol-lars par détenu, avec la possibilitéde la porter à 135 000. C’est le mon-tant réclamé pour la libération dujournaliste américain James Folley.

Le califat peut par ailleurs comp-ter sur les fonds de ses soutiensdans le Golfe et en Europe.

Dans l’inventaire des moyens etressources, l’Etat islamique réservela part belle aux revenus des res-sources énergétiques placées souscontrôle : 30 à 40 puits de pétrole,assurant l’extraction de 100 000barils/jour (dont 35 000 d’Irak), ainsiqu’une raffinerie. Le prix de ventedu baril est estimé à 30-50 dollarsaméricains, un prix inférieur auxcours du marché qui lui assure unecompétitivité inégalable auprèsd’intermédiaires irakiens, turcs, jor-daniens et iraniens.

Les techniques d’extraction du

pétrole restent rudimentaires etprocurent une production nette-ment inférieure à ce qu’elle étaitavant le début du conflit. Les puitssont également assez anciens cequi complique d’autant leur exploi-tation. Ils assureraient un revenuquotidien maximal de trois millionsde dollars des territoires irakiens etsyriens passés sous son contrôle –soit une rente annuelle d’un milliardde dollars.

L’ensemble des ressourcesaujourd’hui disponibles se chiffre à1,4 – 1,5 milliard de dollars annuel-lement, ce qui en fait «le mouve-ment extrémiste le plus aisé dumonde» mais ne suffit pas pourfaire du califat une entité «vivablesur le long terme», pronostiqueMona Alama.

La gestion des six circonscrip-tions peuplées de huit millions depersonnes exige des ressourcesnettement plus élevées ; d’autantqu’elles expriment des besoinsénormes de reconstruction et d’en-tretien des infrastructures et desservices : des routes, des réseauxélectriques, des milliers d’écoles etdes dizaines d’hôpitaux.

Dans ces conditions, il sera diffi-cile au nouvel Etat de s’étendredavantage. A moins que ses com-manditaires n’en décident autre-ment.

Pour le moment, l’Etat islamiqueessaye tant bien que mal de pallierla fin des financements saoudienset qataris pour assurer la rémunéra-tion de ses mercenaires tchét-chènes, bosniaques, français etanglais (plus de 2 000 jeunesEuropéens sont partis faire le dji-had en Irak et en Syrie), mais toutindique que son règne sera decourte durée.

Pour rejoindre notre ami SaoudiAbdelaziz, «nous assisterons, sansdoute, dans le feu apocalyptiqueallumé à Ghaza par l'instrumentsioniste de l'Empire et en Irak par

les longues mèches des apprentissorciers du Grand-Orient, à la rup-ture systémique entre les peuplesde l'Islam et un empire occidentalqui est allé trop loin dans lesconstructions monstrueuses de lafitna. Le peuple libyen commencedéjà à comprendre...».

C’est donc avec réserve et suspi-cion que l’opinion musulmaneécoutait Obama déclarer ce mercre-di en Estonie : «On doit tout fairepour organiser le monde arabe, leMoyen-Orient, le monde musulman,les rallier au reste de la communau-té internationale pour isoler ce can-cer.» Qui a introduit ce cancer ?

Des militants palestiniens ontraison de diffuser sur la toile unesérie parodique qui met en scènedes djihadistes barbus du califatqui, à la fin de la vidéo, arrêtenttous les musulmans et laissent pas-ser un Israélien, ce qui sous-entendque l’EI est une menace pourl’Islam et les musulmans d’abord.L'EI s'enorgueillit d'avoir tué 1 700soldats musulmans parce qu’ilssont chiites, ce qui en ferait «la pireatrocité confessionnelle dans l'his-toire récente de l'Irak», souligne leNew York Times.

A. B.

(*) Mona Alama, The IslamicState and the Cost of Governing,http://carnegieendowment.org, 4septembre 2014.

Par Ammar [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Patronat ! Qui va succéder à Hamiani ? Honnêtement, jene le sais pas. Par contre, je sais qui ne lui succédera pas.

Belkhadem !

Le défi méritait d’être relevé. Les écoliers algérienssont sur le point de le faire. J’espère que nous sauronsles récompenser lorsque cette performance uniqueaura été accomplie et officiellement homologuée par unhuissier dûment mandaté : 60 élèves par classe, et 4par table ! A voir la photo «extraordinaire» qui trônaithier en Une d’Al-Khabar, l’huissier devrait très bientôtfaire son office. Moi, sans attendre le moment solennelet officiel, j’éprouve le besoin urgent de dire toute monadmiration pour ces enfants. Essayez, vous, adultes,de vous mettre à quatre d’un seul côté d’une tableminuscule, prévue à l’origine pour deux. Non seule-ment nos enfants y arrivent, mais en plus, lorsqu’unphotographe se trouve à proximité et qu’il veut saisirce moment «magique», les enfants ont encore la forcede sourire, de faire bonne figure. Même pas mal ! Pasl’ombre d’un malaise. Pourtant, à quatre sur une mêmetable, et à 60 dans une même salle de quelques mètrescarrés, tous les spécialistes de l’air, des gaz et du CO2confiné vous le diront, on ne tarde pas à s’évanouir,voire à rendre ses tripes. Les élèves algériens sont toutbonnement héroïques ! Et dire qu’il y a quelques mois,lors d’une précédente rentrée, un ministre de

l’Education avait osé évoquer l’allègement du poids ducartable en introduisant la tablette et le livre numé-riques dans le cursus scolaire ! Bonté divine ! Que cesoit sous iOS ou sous Android, je ne pense pas qu’ilexiste une application au monde capable de gérer 4enfants par table de deux ni de caser 60 mioches dansune seule classe. C’est une révolution, pour paraphra-ser feu Steve Jobs ! Promettre le livre numérique lors-qu’on scotche quatre élèves à un bout de bois char-penté pour deux, c’est comme de vouloir convaincreune tribu amérindienne jamais recensée jusque-là dubienfondé d’installer des WC Sani broyeurs au fond deses cahutes et de s’abonner à Canal Plus par le câble.Kif-kif ! Plus sérieusement, et surtout plus dramatique-ment, je propose un moratoire de salut public et natio-nal. Plus de prise de parole officielle, plus de déclara-tions de membres du gouvernement ou de leurs chefs,quels que soient leurs chefs tant qu’il subsistera uneseule classe en Algérie -le pays des réserves de chan-ge astronomiques- où s’entasseront 60 élèves répartisà quatre par table. Une seule clause libérerait de cemoratoire, le ferait tomber, qu’une ministre ou qu’unPremier ministre vienne officiellement annoncer l’éradi-cation de l’ultime classe des 60X4 ! Avant cela, perso,je ne veux rien entendre ! Je me contente juste defumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar quicontinue.

H. L.

Le scandale des 60 X 4 !