116
Réunion Scientifique d’Hiver Sfax, 8 – 9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Programme Scientifique & Résumés En Collaboration Avec : Organise La Société Tunisienne de Néphrologie 1

Livre Scientifique

  • Upload
    vunhan

  • View
    276

  • Download
    24

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

rrrrr

Réunion Scientifique d’Hiver

Sfax, 8 – 9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace

Programme Scientifique

&

Résumés

En Collaboration Avec :

Organise

La Société Tunisienne de Néphrologie

1

Page 2: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

2

Page 3: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

BBiieennvveennuuee àà SSffaaxx

3

Page 4: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

4

Page 5: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

CCoommiittee llooccaall dd’’oorrggaanniissaattiioonn

Pr. Jamil HACHICHA Pr. Ag. Soumaya YAICH Pr. Mohamed BEN HMIDA Pr. Faiçal JARRAYA Pr. Ag. Khaled CHARFEDDINE Pr. Ag. Mahmoud KHARRAT Pr. Ag. Khawla KAMMOUN Dr. Yosr CHAABOUNI Dr. Hanen CHAKER Dr. Hichem MAHFOUDH Dr. Mondher MASMOUDI Secrétaire : Fatma CHAABOUNI

BBuurreeaauu ddee llaa SSoocciiééttéé TTuunniissiieennnnee ddee NNéépphhrroollooggiiee

Président : A. ACHOUR Vice–président Secrétaire Général

: :

R. GOUCHA I. HELAL

Secrétaire Général Adjoint

: R.KHEDER

Trésorier : H. SKHIRI Trésorier Adjoint : S. BARBOUCHE Membres : S. ALOUI M. AMMAR D. HSAIRI W. HDHILI F. JARRAYA C. KAROUI

5

Page 6: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

Secrétariat Fatma CHAABOUNI Nabila FRIKHA

Remerciement Le Comité local d’Organisation et le bureau de la Société Tunisienne de Néphrologie, souhaitent particulièrement remercier tous les laboratoires qui ont aimablement contribué à la tenue de cette réunion en particulier :

- Abbott - Alphawasserman - Baxter - Bioservice - Chiesi - Dar Essaydali - Gambro.Medetec - Hikma - Medis - Novartis - Opalia Recordal - Pfizer - Pharmaghreb BIP - Philadelphia - Saiph - Sanofi - Teriak /Dataïchi

6

Page 7: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

Bienvenue Cher (es) Collègues et Ami (es) Toujours c’est un plaisir de vous voir parmi nous au cours de cette Réunion Scientifique d’Hiver Tous les membres du Comité d’organisation et le bureau de notre société ont fait le maximuim pour que votre séjour soit agréable Merci pour votre fidélité. Informations Scientifiques

• Si vous êtes modérateur Vous devez être en salle 10 mn avant le début de la séance. Assurez-vous que les intervenants respectent le temps qui leur est accordé Les prticipants ne doivent pas intervenir sans permission. Ils doivent en premier lieu préciser leur nom et institution

• Si vous êtes intervenant Présentez vous en salle de preprojection au moins 30 mn avant le début de la session dans laquelle votre allocution est programmée Un technicien vous aidera à charger et à visionner votre présentation powerpoint (CD ou clé USB) Pendant la présentation, il est important de respecter scrupuleusement les horaires et les indications des présidents de séances.

Informations Générales Lieu du Congrès : Hôtel les Olivires Sfax

Tel : 74.201.999- Fax 74.201.999 -GSm 20.730.743 E-mail [email protected] Secrétariat du Congrès :

Heure d’ouverture : Vendredi 8 Janvier : 14H00 – 18H00 Samedi 9 Janvier : 8H00 – 18H00 Après le Congrès : Secrétariat du Service de Néphrologie, CHU Hédi Chaker, Route El Ain Km 0,5 (3029 Sfax – Tunisie) Tél : 216 74 247 779, Fax : 216 74 456 704 e-mail : [email protected]

7

Page 8: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

Certificat de Présence : Un certificat de Présence est délivré à la demande du participant inscrit. Les personnes s’inscrivant sur place doivent en faire la demande à l’accueil Exposition :

L’exposition est située au rée de chaussée et au 1er étage à côté de la salle de conférence. Merci d’accorder de votre temps à la visite des exposants, spécialement au moment des pauses ouverture de l’exposition :

Vendredi 8 Janvier : 14H00 – 18H00 Samedi 9 Janvier : 8H00 – 18H00

Pauses-café

Les pauses-café sont incluses dans les droits d’inscription. Il est important de régler la cautisation de la STN pour l'année 2016 et les années précédentes

Règles de Courtoisie et de bonne conduite Par égard pour les autres congressistes, les sonneries de téléphones portables devront être désactivées lors des sessions. Les utilisateurs de téléphones portables sont invités à sortir de la salle de conférence avant de téléphoner.

8

Page 9: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

PPRROOGGRRAAMMMMEE SSCCIIEENNTTIIFFIIQQUUEE

Vendredi 8 Janvier 2016

Matin : Cours de dialyse (Collège) : Faculté de Médecine de Sfax 09H – 10H30 1ère Session : Anémie Modérateurs : Daze Gnionsahe Appolinaire (Côte d’ivoire), Mourad AMMAR (Sfax) 10H30-11H00 : Pause Café 11H00 – 12H00 2ème Session : Ostéodystrophie Rénale Modérateurs : Tariq seqalli (Maroc-Fès), Khawla KAMMOUN (Sfax) 12H00 – 13H30 Déjeuner

Après Midi : Hôtel les Oliviers Palace 14H00 Inscription 16H00 – 17H30 Club de pathologie rénale : confrontations anatomo-cliniques Modérateurs : Tahya BOUDAWARA (Sfax), Fatma BEN MOUSSA (Tunis) (10mn présentation, 5mn discussion par conférence)

• Présentation de Tunis : Rym GOUCHA (H.Charles Nicolle) • Présentation de Tunis : Lamia RAIES (H. La Rabta) • Présentation de Sousse : Sanda MRABET (H. Sahloul) • Présentation de Monastir : Mouna HAMOUDA (H. Fattouma Bourguiba) • Présentation de Sfax : K. Kammoun (H. Hédi Chaker)

17H45 – 18H30 Projets den la STN Modérateurs : Abdellatif Achour (Sousse), Jamil HACHICHA (Sfax) 18H30 – 19H30 Symposium: Teriak (Teros) 20H00 Diner

Samedi le 09/01/2016: Réunion conjointe : STN-STOM

08H30-10H00 : Communications orales (C1- C10) (5mn présentation, 3mn discussion) Modérateurs : Karim ZOUAGHI (Tunis), Habib SKHIRI (Monastir)

9

Page 10: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C1. KIDNEY BIOPSY IN NEOPLASM: INDICATIONS AND RESULTS I.Agrebi1, Y.Chaabouni1, A.Khedhiri1, H.Feriani1, N.Dammak1, M.Kharrat1, M.Ben Hmida1, K.Kammoun1, T.Boudawara2, J.Hachicha1 1 Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax 2 department of anatomic pathology, Habib Bourguiba Hospital Sfax

C2. ATTEINTE RENALE AU COURS DU PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOPENIQUE : EXPERIENCE DU SERVICE D’HEMATOLOGIE DE SFAX Y.Fakhfakh1 ,M.Ghorbel1 ,S.Hdiji 1 ;M.Chaari2 ,O.Kassar1 ,L.Bououni3 ,H.Bellaaj1 ,M.Mdhaffar1 I.Frikha1 , F.Kallel1 , I.Ben amor1 ,H.Rekik3 ,Ch.Kallel2 ,H.Mnif3,M.Elloumi1 . 1 Service d’hématologie clinique de Sfax. 2Laboratoire d’hématologie biologique de Sfax. 3Centre régional de transfusion sanguine de Sfax.

C3. EVALUATION DE LA TOXICITE RENALE DES PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE A BASE DE SELS DE PLATINE I.Ben amor , R.Kharrat , M.Ghorbel, H.Bellaaj, S.Hadiji, F.Kallel, O.Kassar, I.Frikha, M.Mdhaffar, K.Jammousi, Y.Chaabouni1, M.Elloumi Service d’hématologie CHU Hédi Chaker, Sfax - 1Service de Néphrologie CHU Hédi Chaker, Sfax

C4. TOXICITE RENALE AUX ANTICANCEREUX M. Hajri¹, A. Harzallah¹, H. Kaaroud¹, S. Barbouch¹, F. Ben Hamida², H. Hedri¹, T. Ben Abdallah¹ 1. Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 2. Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie C5. INSUFFISANCE RENALE AIGUE CHEZ LES MALADES CANCEREUX Z. Guermazi1, I. Ayedi1, S. Khemiri1, N Toumi 1, A Khanfir1 M. Frikha1 1: Service de Carcinologie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax

C6. INSUFFISANCE RENALE AIGUE INDUITE PAR LE CISPLATINE S. khemiri 1, I. Ayedi 1, Z. Guermazi1, N. Toumi 1, A. Khanfir1, M. Frikha1 1: Service de Carcinologie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax C7. L’INSUFFISANCE RENALE AU COURS DU MYELOME MULTIPLE : A PROPOS D’UNE SERIE DE 57 PATIENTS F.Kallel1, N.Slema1, M.Mdhaffer1, A.Miled1, R.Krichen1, Y.Chaabouni2, M.Ghorbel1, H.Bellaaj1, S.Hdiji1, I.B.Amor1, I.Frikha1, O.Kassar1, M.Kharrat2, K.Jammousi3, J.Hachicha2, M.Elloumi1

1. Service d’hématologie CHU Hédi Chaker, Sfax – 2. Service de Néphrologie CHU Hédi Chaker, Sfax, 3. Laboratoire Biochimie, CHU Hédi Chaker

10

Page 11: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C8. EFFICACITE DU RASBURICASE DANS LE TRAITEMENT DU SYNDROME DE LYSE TUMORALE A PROPOS DE 20 CAS I.Frikha, R.Kharrat, M.Medhaffer, F.Kallel, O.Kassar, M.Ghorbel, I.Ben Amor, H.Bellaaj, S.Hadiji, M.Elloumi Service d'hématologie, CHU Hédi Chaker Sfax C9. NEOPLASIES AU COURS L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE : PRISE EN CHARGE ET PRONOSTIC R. Ben Dhia, Y. Ben Ariba, Y. Selmi, B. Arfaoui, N. Boussetta, F. Ajili, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de Médecine Interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie

C10. COMPLICATIONS NEOPLASIQUES APRES TRANSPLANTATION RENALE: EXPERIENCE DU SERVICE DE NEPHROLOGIE DU CHU SAHLOUL S.Agrebi, W.Sahtout, A.Azzabi, A.Talmoudi, N.Ben Aicha, S.Nouira, S.Mrabet, Y.Guedri F.Sabri, D.Zellama., A.Achour Service de Néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul – Sousse – Tunisie 10H00-10H30 : Pause Café et visite des posters (P1-P78) Modérateurs : Sabra ALOUI (Monastir), Jannet LAABIDI (Tunis)

10H30-10H45 : Séance d’Ouverture 10H45-12H45 : Session 1 « Onco-Néphrologie » Modérateurs : Mounir FRIKHA (Sfax), Hédi BEN MAIZ (Tunis), Adel KHEDER (Tunis)

• Epidémiologie des cancers en tunisie. (Jihène FEKI. Sfax) (20mn) • Epidémiologie des cancers au cours de la maladie rénale chronique avancée.

(Kais HARZALLAH. Tunis) (20mn) • Discussion Epidémiologie (10mn) • Chimiothérapie et atteinte rénale : point de vue du néphrologue : Tariq SEQALLI

(Maroc-Fès) (20mn) • Chimiothérapie et atteinte rénale : point de vue de l’oncologue. Ghassen

MARRAKCHI.(20mn) • Comment prévenir la toxicité rénale des anticancéreux. (Dominique CHAUVEAU.

Toulouse) (20mn) • Discussion Chimiothérapie (10mn)

12H45-14H30: Déjeuner 14H30- 16H00 : Session 2 « Onco-Néphrologie » Modérateurs : Rym GOUCHA (Tunis), Naceur BEN DHIA (Monastir), Afef KHANFIR (Sfax)

11

Page 12: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

• Néphropathies glomérulaires et Cancer. (Ahmed LETAIEF & Nasr BEN DHIA. Monastir) (20mn présentation +10mn discussion)

• Microangiopathies et rein. (Dominique CHAUVEAU. Toulouse) (20mn présentation +10mn discussion)

• Thérapie ciblée et rein : Ines AYEDI (20mn présentation +10mn discussion)

16H00-16H30 : Pause Café et visite des posters Modérateurs : Lilia BEN FATMA (Tunis), Hayet KAAROUD (Tunis) 16H30- 17H30 : Session 3 « Onco-Néphrologie » Modérateurs : Taieb BEN ABDALLAH (Tunis), Aziz EL MATRI (Tunis), Mezri EL MAY (Monastir)

• Prise en charge des cancéreux au stade de dialyse dans les pays émergeants. Daze Gnionsahe APPOLINAIRE. Côte d’ivoire) (20mn présentation +10mn discussion)

• Transplantation après cancer. (Habib SKHIRI. Monastir) (20mn présentation +10mn discussion)

17H30 – Clôture de la Réunion

12

Page 13: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

COMMUNICATIONS ORALES

13

Page 14: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C1. KIDNEY BIOPSY IN NEOPLASM: INDICATIONS AND RESULTS I.Agrebi(1), Y.Chaabouni (1), A.Khedhiri(1), H.Feriani(1), N.Dammak(1), M.Kharrat(1), M.Ben Hmida(1), K.Kammoun(1), T.Boudawara(2),J.Hachicha(1) 1 Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax 2 department of anatomic pathology, Habib Bourguiba Hospital Sfax Introduction: Several trends in oncology, new therapeutic options and increased survival lead to increase in the number of patients developing renal impairment. The aim of this study is to define indications for renal biopsy and characteristics of renal impairment. Subjects and methods: Our study is a retrospective evaluation of renal biopsy in patients with cancer in our institute during the period from 2004 to 2015. We determinated the characteristics of patients, neoplasms, clinical findings, indications of kidney biopsy and histologic lesions. Results: We revealed 12 cases. Mean age was 52 ±18 years. 75% of patients were males. The neoplasm included lung cancer in 4 cases, hematolymphoid neoplasm in 3 cases, bladder cancer in 2 cases, sarcoma in 2 cases and cavum cancer in 1 case. Two patients were receiving Cisplatin. Renal biopsy was performed for nephrotic syndrom in 41 %, acute kidney injury in 33%, pathologic urine sediment examination in 16%, and rapidly progressive glomerulonephritis in 8%. Kidney biopsy showed glomerulonephritis in 9 cases (membranous nephropathy in 33%, mesangioproliferative glomerulopathy in 33%, crescentic glomerulonephritis in 11%, Ig A nephropathy in 11% and minimal change disease in 11%), acute tubular necrosis in 2 cases and tubulointerstitial nephritis in 1 case. Discussion: Renal impairment with malignancy is common. Its prevalence is between 7% and 34% in clinical series. Acute kidney injury is a common finding which may be due to cancer or result from nephrotoxicity of chemotherapy. Tubulointersitial lesions were correlated with use of chemotherapy (cisplatin). Glomerulopathy was the most frequent impairment described including in most of cases membranous nephropathy. Conclusion: Renal impairment is frequent in patients with cancer. It may precede, follow or coexist with diagnosis of cancer. Nephrologists and oncologists need to be aware about these disorders.

14

Page 15: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C2. ATTEINTE RENALE AU COURS DU PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOPENIQUE : EXPERIENCE DU SERVICE D’HEMATOLOGIE DE SFAX Y.Fakhfakh1 ,M.Ghorbel1 ,S.Hdiji 1 ;M.Chaari2 ,O.Kassar1 ,L.Bououni3 ,H.Bellaaj1 ,M.Mdhaffar1 I.Frikha1 , F.Kallel1 , I.Ben amor1 ,H.Rekik3 ,Ch.Kallel2 ,H.Mnif3,M.Elloumi1 . 1 Service d’hématologie clinique de Sfax. 2Laboratoire d’hématologie biologique de Sfax. 3Centre régional de transfusion sanguine de Sfax. Introduction : Le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) est une forme particulière de microangiopathie thrombotique (MAT) caractérisée par une anémie hémolytique mécanique, une thrombopénie profonde et une souffrance de un ou plusieurs organes (cerveau et rein en particulier), en rapport avec la formation de thrombi dans les vaisseaux de la microcirculation. Nous nous intéressons dans notre travail à l’atteinte rénale secondaire à des lésions de PTT. Patients et méthodes : Notre étude est rétrospective. Elle a concerné les patients atteints de PTT et suivis au service d’hématologie au CHU Hedi Chaker de Sfax, entre la période de 2005 et 2014. Le diagnostic positif de PTT a reposé sur l’association d’une anémie hémolytique mécanique (associée à la présence de schizocytes), une thrombopénie profonde et une souffrance d’un ou plusieurs organes. Une fiche a été conçue pour recueillir les paramètres cliniques, para cliniques et évolutifs de chaque patient. Résultats : Nous avons colligé 6 cas de PTT . Le sexe ratio était de 0,5. L’âge médian était de 34 ans (extrême de 22 à 64 ans). L’anémie hémolytique mécanique, la thrombopénie et les manifestations neurologiques ont été observés chez tous nos patients. Cependant, l’atteinte rénale a été observée chez 4 patients (66%) sous forme d’une insuffisance rénale chez 2 patients, une protéinurie significative avec hématurie chez 2 autres patients. Le traitement de l’atteinte rénale a reposé sur le traitement spécifique du PTT (corticothérapie et plasmaphérèse) avec une correction de la fonction rénale dans tous les cas. Aucun patient n’a nécessité des séances d’hémodialyse. Une rechute a été constatée chez 2 patients/3 dont un a présenté une rechute de l’IR. Commentaire et conclusion : Le PTT est une maladie rare mais grave atteignant particulièrement les sujets jeunes, ceci a été noté dans notre série. L’atteinte rénale fait partie des signes cardinaux du PTT, elle a été constatée chez 66% de nos patients alors qu’elle est décrite dans 50% dans la littérature. L’insuffisance rénale, l’hématurie et la protéinurie doivent être recherchées systématiquement. L’évolution de l’atteinte rénale était favorable chez nos patients, ceci rejoint les données de la littérature, si la prise en charge est rapide et adaptée.

15

Page 16: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C3. EVALUATION DE LA TOXICITE RENALE DES PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE A BASE DE SELS DE PLATINE I.Ben amor , R.Kharrat , M.Ghorbel, H.Bellaaj, S.Hadiji, F.Kallel, O.Kassar, I.Frikha, M.Mdhaffar, K.Jammousi, Y.Chaabouni1, M.Elloumi Service d’hématologie CHU Hédi Chaker, Sfax - Service de Néphrologie CHU Hédi Chaker, Sfax Introduction : Les sels de platine constituent une des molécules des protocoles de chimiothérapie de rattrapage des lymphomes, cependant l’effet indésirable fréquent de ces molécules est la toxicité rénale qui conduit fréquemment à réduire les doses ou à arrêter le traitement. Dans notre étude nous nous somme proposer de comparer la toxicité rénale de deux molécules de sels de platine : la cisplatine et la carboplatine. Matériels et Méthodes : Notre étude est rétrospective, elle a concerné les patients suivis pour lymphome en échec ou en rechute durant la période janvier 2005 – octobre 2015. Le protocole DHAP comporte la cisplatine à la dose de 100 mg/m2 à J1 en perfusion intra veineuse de 24 heures, l’aracytine à j2 et la dexaméthasone de J1 à J4. Le protocole DHAC comporte les mêmes molécules mais avec la carboplatine comme sel de platine à la dose de 400 mg/m2. Une hyperhydratation de 3 litre/24 h est préconisée, qui sera débutée la veille et qui se poursuit 24 heures après la fin de la perfusion de sels de platine. Une créatininémie avec un calcul de la clairance selon la formule de Cockcroft sont obligatoire avant chaque cycle. Une réduction des doses est nécessaire si la clairance < 60 mi/min et le traitement est contre indiqué si la clairance < 40 ml/min. L’insuffisance rénale est classée en 5 stades selon les recommandations américaines. Résultats : Nous avons colligé 35 cas, 28 hommes et 7 femmes avec un âge médian de 39 ans (extrêmes 17-68). Dix-huit patients ont reçues le protocole DHAC et 17 ont reçues DHAP. Au total 72 cycles DHAC et 61 cycles DHAP ont été analysés. 2 cas (11%) seulement d’insuffisance rénale stade 1 ont été notées avec le protocole DHAC ne nécessitant pas l’adaptation des doses. Par contre 10 cas (59%) de patients recevant le protocole DHAP ont présentés une insuffisance rénale. Il s’agit d’une toxicité rénale précoce survenant dans 50% des cas après le 2éme cycle DHAP. Une insuffisance rénale stade 2 (Cl> 60 ml/min) a été notée chez deux patients et qui n’a pas nécessité d’adaptation de dose. Une insuffisance rénale stade 3 a concerné 6 patients nécessitant la réduction de la dose de cisplatine. Le traitement a été arrêté après le 2éme cycle chez 2 patients pour une insuffisance rénale stade 4. Un passage à l’insuffisance rénale chronique a concerné 5 patients soit 50% des patients ayant présenté une toxicité rénale lors du traitement par la cisplatine. Discussion : La cisplatine est beaucoup plus néphrotoxique que la carboplatine, cependant le taux de toxicité rénal notée dans notre série est plus élevée que celui de la littérature qui se située au alentour de 20%. Ceci est probablement expliqué par l’absence d’une hydratation adéquate lors de la perfusion de cette molécule. En vue de ces résultats on opte actuellement dans notre service à l’utilisation de la carboplatine comme sels de platine dans les protocoles de rattrapage des lymphomes.

16

Page 17: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C4. TOXICITE RENALE AUX ANTICANCEREUX M. Hajri¹, A. Harzallah¹, H. Kaaroud¹, S. Barbouch¹, F. Ben Hamida², H. Hedri¹, T. Ben Abdallah¹ 1. Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 2. Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction : La tolérance rénale des anticancéreux est un problème d’actualité. Elle est liée à la fois à la toxicité intrinsèque de certaines chimiothérapies anticancéreuses et au terrain représenté par le patient cancéreux lui-même. L’objectif de notre étude est d’étudier les aspects cliniques de l’insuffisance rénale aigue secondaire à une chimiothérapie. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective descriptive portant sur les patients ayant présenté une insuffisance rénale aigue suite à une chimiothérapie, pris en charge dans notre service durant la période allant de 1980 à 2015. Résultat : Nous avons colligé 7 cas. Il s’agissait de 3 hommes et 4 femmes d’âge moyen de 54 ans (17 - 69 ans). La fonction rénale antérieure était normale dans 6 cas et altérée dans un cas (Clairance de la créatinine =34 ml/mn). Un diabète était présent dans deux cas. Le traitement responsable était la cisplatine dans 4 cas, l’ifosfamide dans 2 cas, le Méthotrexate dans 1 cas. L’association de l’injection de produit de contraste à la chimiothérapie a été retrouvée chez un seul patient. A l’examen clinique, une déshydratation extracellulaire était présente dans six cas en rapport avec des vomissements dans 3 cas. Une oligoanurie a été notée dans 3 cas. Sur le plan biologique, la créatininémie moyenne était de 749 µmol/l (408-1200 µmol/l). Une hyper uricémie était présente dans 6 cas. Une acidose métabolique dans 4 cas et une hypokaliémie dans 3 cas. Le traitement a comporté une réhydratation dans 6 cas. L’évolution était favorable dans 5. Une dégradation de la fonction rénale a été notée dans 2 cas avec recours à l’hémodialyse périodique. Deux patients sont décédés des suites d’un sepsis sévère. Conclusion : La prévention de la toxicité rénale des anticancéreux est primordiale. L’évaluation précise de la fonction rénale et l’adaptation de la dose et du mode d’administration sont essentiels. L’altération de la fonction rénale secondaire aux anticancéreux peut s’exprimer sous toutes les formes connues d’atteintes rénales d’où la nécessitée d’une surveillance clinique et biologique rapprochée et prolongée.

17

Page 18: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C5. INSUFFISANCE RENALE AIGUE CHEZ LES MALADES CANCEREUX Z. Guermazi1, I. Ayedi1, S. Khemiri1, N Toumi 1, A Khanfir1 M. Frikha1 1: Service de Carcinologie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax Introduction : Certaines molécules anti cancéreuses sont néphrotoxiques. Cependant, une insuffisance rénale aigue (IRA) survenant chez les patients recevant une chimiothérapie n’est pas nécessairement secondaire à une néphrotoxicité. Le but de notre étude était de déterminer les causes d’IRA chez ces patients et d’étudier son évolution. Patients et méthodes : Étude prospective menée au service d’oncologie médicale CHU Habib Bourguiba Sfax, incluant les patients présentant une IRA après une chimiothérapie connue néphrotoxique, sur une période de 5 mois, entre juillet 2015 et novembre 2015. Résultats : Nous avons recueilli 11 patients. L’âge moyen était de 52,1 ans. 9 patients avaient un cancer solide et 2 un lymphome Hodgkinien. La chimiothérapie était à base de cisplatine dans 8 cas, d’ifosfamide dans 2 cas et de gemcitabine dans un cas. La clairance de créatinine (Cl Créat) initiale était normale dans tous les cas. La moyenne de la Cl Créat après chimiothérapie était de 47 ml/mn (créatinémie de 120 à 900 µmol/l).3 malades ont présenté une déshydratation extracellulaire secondaire aux troubles digestifs. Un malade avait une lyse tumorale avec une Cl créat à 17 ml/mn. Un cas présentait un état de choc septique associé à une déshydratation extracellulaire. La dialyse était indiquée dans 2 cas. L’évolution était marquée par le décès dans 3 cas.4 patients ont évolué vers l’insuffisance rénale chronique. L’IR était réversible dans 4 cas. Discussion : Les étiologies conduisant à l’IRA chez les patients d’oncologie sont multiples et le plus souvent intriquées. L’IRA est principalement due à la toxicité des agents de chimiothérapie néphrotoxiques, cependant, il faut écarter les autres causes d’IRA avant d’arrêter ou modifier la chimiothérapie. La prise en charge de ces patients passe aussi bien par la prévention que par la prise en charge symptomatique de l’insuffisance rénale. Ainsi, l’hydratation, la lutte contre l’hyperuricémie lors de l’induction de tumeurs à haut risque de syndrome de lyse, la prudence lors de l’emploi de médicaments néphrotoxiques permettent de diminuer l’incidence de cette complication. D’un autre côté, la recherche d’une maladie rénale avant l’introduction d’une chimiothérapie néphrotoxique est nécessaire. Conclusion : L’IRA est une complication fréquente et sévère des maladies oncologiques. Certaines précautions doivent être prises afin de ne pas induire ou aggraver la fonction rénale.

18

Page 19: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C6. INSUFFISANCE RENALE AIGUE INDUITE PAR LE CISPLATINE S. khemiri 1, I. Ayedi 1, Z. Guermazi1, N. Toumi 1, A. Khanfir1, M. Frikha1 1: Service de Carcinologie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax Introduction : Le cisplatine est une drogue majeure dans le traitement des cancers solides. La toxicité rénale est le principal effet secondaire de ce médicament. L’objectif de notre travail est d’étudier la néphrotoxicité chez les patients recevant le cisplatine en montrant la nécessité des mesures préventives avant son administration. Patients et méthodes : Étude rétrospective menée au service d’oncologie médicale du CHU Habib Bourguiba Sfax, incluant tous les patients recevant une chimiothérapie à base de cisplatine, sur une période de 5 mois entre juillet 2015 et novembre 2015. Résultats : Nous avons colligé 31 patients. L’âge moyen était de 53 ans. Aucun patient n’avait un antécédent de néphropathie. 10 patients soit 2/3 des cas étaient suivis pour un carcinome épidermoide de la sphère ORL. La dose de cisplatine variait entre 50 et 100 mg/m2/cure et la dose cumulative reçue était en moyenne de 310 mg/m2.La moyenne des chiffres de créatinémie avant de débuter la chimiothérapie était de 69,6 µmol/l. 2 patients avaient une insuffisance rénale légère avant le début de la chimiothérapie (La clairance de la créatinine respective était de 67ml/min et de 60 ml/min). Le chiffre moyen de la créatinémie après la chimiothérapie était de 85 µmol/l (de 40 à 350 µmol/L). Une insuffisance rénale aigue a été notée dans 7 cas (22%) avec une diminution de la clairance de 35% en moyenne. L’évolution a été marquée par le décès d’un patient et l’évolution vers l’insuffisance rénale chronique dans 4 cas. L’insuffisance rénale était réversible dans les 2 autres cas. Discussion : Le cisplatine appartient à la classe des agents alkylants. Il a une toxicité aigue directe sur le tubule proximal et distal. Par ailleurs, il existe une néphrotoxicité chronique dose dépendante. L’atteinte rénale peut être précoce s’installant dès les premières 48 heures. Elle est souvent modérée et réversible après la première administration, plus importante et irréversible après plusieurs cures. La tubulopathie aiguë est prévenue par une hydratation préalable abondante. Une dysfonction rénale débutante nécessite une adaptation des doses de cisplatine ou le recours à d’autres produits moins néphrotoxiques. Conclusion : L’IRA due au cisplatine est observée dans 25% à 30 % des cas. Des mesures préventives sont nécessaires afin de minimiser le risque de cette toxicité.

19

Page 20: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C7. L’INSUFFISANCE RENALE AU COURS DU MYELOME MULTIPLE : A PROPOS D’UNE SERIE DE 57 PATIENTS F.Kallel1, N.Slema1, M.Mdhaffer1, A.Miled1, R.Krichen1, Y.Chaabouni2, M.Ghorbel1, H.Bellaaj1, S.Hdiji1, I.B.Amor1, I.Frikha1, O.Kassar1, M.Kharrat2, K.Jammousi3, J.Hachicha2, M.Elloumi1

1- Service d’hématologie Hédi-Chaker Sfax2-Service de néphrologie Hédi-Chaker Sfax 3-Service de biochimie Hédi Chaker Sfax Introduction: Le rein est un organe noble dont le fonctionnement peut être altéré au cours de plusieurs pathologies hématologiques, en particulier le myélome multiple. En fait, l’insuffisance rénale (IR) constitue une complication fréquente qui conditionne le pronostic de la maladie. Nous rapportons les caractéristiques épidémiologiques, thérapeutiques des patients avec myélome multiple ayant une insuffisance rénale. Matériels and Méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective ayant intéressé les patients jeunes (<65 ans) avec myélome multiple et ayant une insuffisance rénale définie par une clairance de la créatinine <60ml/mn. Les patients sont diagnostiqués et pris en charge entre juin 2010 et décembre 2014 au service d’hématologie du CHU Hédi Chaker de Sfax. Nous étudions à travers cette série les caractéristiques épidémiologiques thérapeutiques. Résultats: Notre série a comporté 25 patients (43% de la population myélomateuse). Les douleurs osseuses ont dominés le tableau clinique (56%), suivie par le syndrome anémique observé dans 20% des cas. La créatininémie médiane était de 197µmol/l (extrêmes : 98 – 1131µmol/l). La clairance médiane était de 35 ml/mn (extrêmes : 3-58 ml/mn). La répartition de l’atteinte rénale était comme suite : 14 cas d’insuffisance rénale modérée, 4 cas d’IR sévères et 7cas d’IR terminales. La calcémie médiane était de 3 mmol/l et la béta2 microglobuline à 14. A l’EPP, 13 patients présentaient un pic Gamma, 6 patients un pic en position Béta, 2 malades avaient un pic en position Béta-Gamma et il n’y’avait pas de pic chez 4 patients. On a retenu le diagnostic d’insuffisance rénale fonctionnelle chez 14 patients, avec bonne évolution après hydratation et bloc de dexaméthasone. Pour les cas restants, La tubulopathie myélomateuse a été incriminée et le recours à la dialyse a été pratiqué chez 3 patients (3/11). Un patient est décédé à J7, avant de débuter le traitement. On a noté une amélioration de la fonction rénale chez 21 patients (84%). Dix neuf patients étaient évaluables et traités selon le protocole Dexa-thalidomide. La réponse après les 3 cycles, 4 patients étaient en RC, 8 patients en RP et 7 en échec. Huit patients seulement ont été autogreffés. Discussion : La fréquence de cette complication dans notre population (43%) est supérieure à celle retrouvée dans la littérature (20-25%) et ceci est lié peut être à un retard de diagnostic. Plusieurs études se sont intéressées aux thérapeutiques permettant une meilleure prise en charge de cette complication. Le Bortézomib constitue un des armes majeures. Son utilisation en Tunisie est limitée par plusieurs contraintes. Utilisé ailleurs, le Bortézomib a amélioré la fonction rénale et a permis l’augmentation du taux de RC. Conclusion : L’insuffisance rénale constitue un tournant évolutif qui conditionne le pronostic du myélome multiple. Un diagnostic précoce et une prise en charge urgente avec des thérapeutiques innovantes sont nécessaires.

20

Page 21: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C8. EFFICACITE DU RASBURICASE DANS LE TRAITEMENT DU SYNDROME DE LYSE TUMORALE A PROPOS DE 20 CAS I.Frikha, R.Kharrat, M.Medhaffer, F.Kallel, O.Kassar, M.Ghorbel, I.Ben Amor, H.Bellaaj, S.Hadiji, M.Elloumi Service d'hématologie, CHU Hédi Chaker Sfax Introduction: Le syndrome de lyse tumorale (SLT) est une complication classique observée lors du traitement de certaines hémopathies malignes associant un volume tumoral important et un temps de doublement rapide. Nous rapportons dans ce travail les indications ainsi que les résultats du Rasburicase (Fasturtec®) dans le traitement curatif ou préventif du SLT. Patients et Méthodes: Notre étude est rétrospective ayant concerné les patients ayant une hémopathie type leucémies aiguës ou lymphomes de Burkitt et ayant reçu du Rasburicase (Fasturtec®) dans le traitement préventif ou curatif du SLT. Le Sd de lyse biologique est défini selon la définition de Bishop et Cairo [1]. Au diagnostic, tous les patients avaient reçu un traitement préventif du SLT associant une hyperhydratation alcaline sans potassium, à un traitement hypouricémiant d'urate oxydase (Fasturtec à la dose de 0,2 mg/kg/j). Ce traitement a été indiqué de façon curative pour les patients ayant un SLT biologique et de façon préventive pour les formes très hyperleucocytaires (GB>200 G/L) et/ou ayant une forte masse tumorale au diagnostic. Résultats: Vingt patients, d'âge médian de 22 ans [2-55] sont inclus dans l'étude. Il s'agissait principalement de patients de sexe masculin (70%). La moitié de nos patients avaient un âge de moins de 20 ans. L’hémopathie initiale était une leucémie aiguë myéloblastique chez 10 patients (50%), une leucémie aigue lymphoblastique chez 7 patients (35%) et une leucémie ou un lymphome de Burkitt chez 3 patients (15%). Parmi ces patients, 6 (30%) avaient une forte masse tumorale et 10 (50%) avaient des leucocytes > 100 G/L. Sept patients (35%) avaient une insuffisance rénale aigue en raison de la lyse tumorale. Le rasburicase a été indiquée en préventif du SLT chez 6 patients (30%) et en curatif pour le reste des patients. L'évolution a été favorable avec amélioration du bilan de lyse et de l'insuffisance rénale chez 18 patients (90%) et 2 patients sont décédés par aggravation du syndrome de lyse . Conclusion: Le SLT biologique survient surtout au cours de la prise en charge inaugurale des leucémies aigues, lymphome lymphoblastique, leucémie ou lymphome de burkitt avec une incidence variable de 6 à 40% selon les séries. Le rasburicase est indiquée dans le traitement du SLT pour l'enfant et pour adulte aussi bien dans notre série que dans la littérature [2]. Il est indiqué en curatif mais en préventif comme c'est le cas pour 6 de nos patients. Dans notre série, une insuffisance rénale aigue a été constatée dans environ le 1/3 des patients, un peu moins que ceux rapporté dans la littérature (près de 2/3 des cas). Le rasburicase permet l'amélioration et la normalisation du bilan métabolique dans plus de 90% des cas comparable a celui retrouvé dans notre série.

21

Page 22: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C9. NEOPLASIES AU COURS L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE : PRISE EN CHARGE ET PRONOSTIC R. Ben Dhia, Y. Ben Ariba, Y. Selmi, B. Arfaoui, N. Boussetta, F. Ajili, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de Médecine Interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Introduction : L’insuffisance rénale chronique (IRC) est un état de dérèglement du système immunitaire. L’une des fonctions immunitaires qui peut être compromise chez les insuffisants rénaux chroniques est celle de l’immunosurveillance anti-tumorale. Ce qui explique en partie l’incidence plus élevée des néoplasies chez ces malades. De même, certaines néphropathies prédisposent aux néoplasies comme la polykystose rénale, la néphropathie dûe aux analgésiques ou la néphropathie des Balkans. L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques épidémiologique, étiologique, thérapeutique et évolutive des patients insuffisants rénaux chroniques ayant une néoplasie. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée de 2005 à 2015 colligeant les cas de néoplasies survenant chez des malades insuffisants rénaux chroniques suivis dans le service de médecine interne de l’Hôpital Militaire de Tunis. Résultats : Notre étude a inclus six patients, 4 femmes et 2 hommes, d’âge moyen 68 ± 6 ans avec des extrêmes allant de 46 à 87 ans. La néphropathie initiale était glomérulaire, vasculaire, tubulo-interstitielle et indéterminée dans respectivement 16 %,18 %, 33 % et 33 % des cas. La découverte de la néoplasie a été faite dans un délai moyen de 4 ans ± 6 mois par rapport à l’installation de l’IRC. Deux patients (un homme et une femme) étaient en hémodialyse chronique depuis respectivement 34 et 48 mois avant le diagnostic de la néoplasie. Nous avons colligé 3 cancers mammaires (2 hommes âgés de 73 et 46 ans et une femme), un cancer de la prostate, un cancer de la vessie et un adénocarcinome gastrique. La prise en charge carcinologique s’est faite selon les recommandations actuelles avec une prise en charge chirurgicale dans 100% cas, chimiothérapie dans 66% cas, radiothérapie dans 50% cas et traitement hormonal dans 50% cas. L’évolution était favorable dans 4 cas, avec rémission sur le plan carcinologique. Deux patients sont décédés. Discussion : Le risque de néoplasie augmente au cours de l’IRC terminale. Il a été décrit que toute diminution du débit de filtration glomérulaire augmente de 29% le risque de survenue de cancers. Plusieurs facteurs peuvent être incriminés dans l’augmentation de l’incidence des néoplasmes chez les insuffisants rénaux chroniques tels les dysfonctions lymphocytaires, la maladie rénale kystique acquise, l’étiologie de l’IRC en elle-même, la prise des immunosuppresseurs ainsi que d’autres facteurs inhérents à l’épuration extrarénale. Conclusion : L’incidence réelle des néoplasies chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés reste un sujet de controverse. La difficulté qu’on aura à gérer par la suite pour ces patients concerne surtout la transplantation rénale un recul de 5 ans au moins après la rémission carcinologique sera nécessaire.

22

Page 23: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

C10. COMPLICATIONS NEOPLASIQUES APRES TRANSPLANTATION RENALE: EXPERIENCE DU SERVICE DE NEPHROLOGIE DU CHU SAHLOUL S.Agrebi, W.Sahtout, A.Azzabi, A.Talmoudi, N.Ben Aicha, S.Nouira, S.Mrabet, Y.Guedri F.Sabri, D.Zellama., A.Achour Service de Néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul – Sousse – Tunisie Introduction: Les cancers constituent la deuxième cause de mortalité chez les transplantés rénaux, après les causes cardio-vasculaires. Matériels et Méthodes: Notre étude est rétrospective descriptive portant sur les patients transplantés du rein entre 2007 et 2014 ayant des tumeurs. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémio-cliniques, ainsi que les différentes modalités thérapeutiques et l’évolution. Résultats:5 patients sur 142 ont développé une néoplasie après la transplantation. Tous nos patients étaient des hommes. L’âge moyen des patients au moment du diagnostic de la tumeur était de 43,2 ans. Les tumeurs observées sont : 2 kaposi, 2 lymphomes et un adénocarcinome digestif. Le délai moyen d’apparition des néoplasies est de 15,6 mois post transplantation. 3 patients ont bénéficié d’un Switch au sirolimus. 3 patients ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale de la tumeur. Une poly chimiothérapie a été indiqué pour un patient comprenant l’anti CD20. La radiothérapie a été réalisée dans un cas. Discussion : Les tumeurs sont devenues une cause importante de mortalité chez les patients greffés. Dans notre travail, le taux de décès est estimé à 40%. Le sarcome de kaposi ainsi que les lymphomes post transplantation(LPT) représentent la 1ère néoplasie après la transplantation rénale (40% chacun) dans notre étude. Les localisations extra ganglionnaires sont fréquentes dans LPT. On note la prédominance des lymphomes B de même dans notre série. Conclusion : Les tumeurs restent fréquentes et nécessitent une surveillance régulière systématique pour un diagnostic précoce ainsi qu’une modulation de l’immunosuppression.

23

Page 24: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

LISTE DES POSTERS

24

Page 25: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

THEME : HEMODIALYSE P1. PROFIL ET QUALITÈ DE VIE DES DIABETIQUES EN HEMODIALYSE: ETUDE MONOCENTRIQUE R.Boukadida, S.Nouira, H.Hafsa, A.Azzebi, S.Ben amor, W.Sahtout, S.Mrabet, Y.Guedri, I.Saidene, D.Zellama, A.Achour Service de néphrologie Hôpital Sahloul Sousse P2. PATIENTS ANEPHRIQUES EN DIALYSE PERITONEALE S. Azaiez, M. Ounissi, A. Aloui, K. Boubaker, T. Ben Abdallah Service de Médecine interne “A”, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie P3. SURDOSAGE AU SINTROM COMPLIQUE D’UN HEMATOME FRONTO-PARIETAL ET HEMORRAGIE INTRA-VENTRICULAIRE CHEZ UNE HEMODIALYSEE N. CHTIOUI¹, A. KHEDHIRI², W. SMAOUI³, M. KRID³, K. ZOUAGHI³, L. BOUHAMED¹, S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. 3- Service de néphrologie, CHU La Rabta, Tunis. P4. TRAITEMENT D’UNE INTOXICATION AIGUE A LA CARBAMAZEPINE PAR HEMODIALYSE N. CHTIOUI¹, A. KHEDHIRI², W. SMAOUI³, M. KRID³, K. ZOUAGHI³, L. BOUHAMED¹, A. FERSI¹, S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. 3- Service de néphrologie, CHU La Rabta, Tunis. P5. FRACTURE SPONTANÉE DU COL DU FEMUR COMPLIQUANT UNE HYPERPATHYRTOIDIE TRÈS SÉVÈRE N. CHTIOUI¹, L. BOUHAMED¹, A. KHEDHIRI², S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. P6. AMYLOSE PERITONEALE CHEZ UN HEMODIALYSE : A PROPOS D’UN CAS L Bouhamed, N Chtioui, S.Zouari, M.Hakmouni, A.Fersi. Hôpital régional jebeniana P7. NEOPLASIES EN HEMODIALYSE : A PROPOS DE TROIS CAS L Bouhamed, N Chtioui, M.Hakmouni, S.Zouari, A.Fersi ; S Aydi, S CHouari Hôpital Régional Jebeniana

25

Page 26: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P8. ASSOCIATION D’UN MYELOME MULTIPLE ET D’UN HEPATITE VIRALE C CHEZ UN INSUFFISANT RENAL CHRONIQUE : DILEMME THERAPEUTIQUE R. Ben Dhia, Y. Ben Ariba, B. Arfaoui, Y. Selmi, R. Abid, N. Boussetta, S. Sayhi, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de médecine interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie P9. ETUDE DE LA TROPONINE Ic CHEZ LES HEMODIALYSES A. Elleuch1, S. Jribi1, L. Bouhamed2, S. Aidi3, M. Neifar1, S. Aidi1,A. Ben Ghozlen1, F. Ayedi1 1-Laboratoire de Biochimie. CHU Habib Bourguiba Sfax2-Centre de dialyse. Hopital Régional de Jebeniena3-Centre de dialyse. Centre intermédiaire de Sakiet Eddayer. Sfax P10. EVALUATION DE LA REPONSE VACCINALE CONTRE L’HEPATITE B CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES CHRONIQUES S. Amor, D. Zellama, S. Nouira , Y. Guedri ,I.Saiden , S. Mrabet, W. Sahtout, S. Sabri, A. Azzabi,S. Kacem, H. Trabelsi, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. Service de virologie, CHU Sahloul, Sousse P11. EVALUATION DES TROUBLES ANXIO−DEPRESSFS CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES S. Amor ,H. B Hlima, D. Zellama ,S. Nouira , I.Saiden Y. Guedri , S. Mrabet, A. Azzebi, W.Sahtout, F.Sabri, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. P12. PLASMOCYTOME SOLITAIRE DE LA VESSIE CHEZ UN HEMODIALYSE H. Hafsa, S. Nouira, S. Ben amor, S. Mrabet, W. Sahtout, A. Azzabi, Y. Guedri, I. Saidane, F. Sabry, D. Zallema, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. P13. PURE RED CELL APLASIA IN A HEMODIALYSED PATIENT: A CASE REPORT I.Agrebi, H.Feriani, A.Khedhiri, Y.Chaabouni, N.Dammak, S.Yaich, K.Kammoun, M.Kharrat, J.Hachicha Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax P14. SYNDROME METABOLIQUE ET MORBI-MORTALITE CARDIOVASCULAIRE EN HEMODIALYSE Z. El Ati, H. Mchafer, N El Ati, S. Abbes, A. Fradi, M. Sbaa, H. Bouzidi¹ Service d’hemodialyse hopital Tahar Sfar Mahdia ¹Service de Biochimie hopital Tahar Sfar Mahdia

26

Page 27: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P15. ALTERATION DE L’AXE HYPOPHYSO-GONADIQUE CHEZ LES HEMODIALYSES DE SEXE MASCULIN : ETUDE CAS-TEMOIN Z. El Ati¹, N. El Ati2, H Bouchahda³, M. Sbaa¹, H. Bouzidi4 1 Service d’Hémodialyse Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ² Service d’Urologie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ³ Service de Gynecologie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie 4 Service de Biochimie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie P16. DOUBLE LOCALISATION DE TUMEUR BRUNE CHEZ UN HEMODIALYSE CHRONIQUE M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.BenRomdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte P17. QUALITE DE VIE CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES PRESENTANTS UNE TUMEUR M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.BenRomdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte P18. UNE VARIANTE DE L’ENCEPHALOPATHIE POSTERIEURE REVERSIBLE CHEZ UN HEMODIALYSE CHRONIQUE : LOCALISATION AU TRONC CEREBRAL. L.Ben lasfar, S.Nouira, S.Ben amor, W.Sahtout, S.Mrabet,Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour. Service de Néphrologie Sahloul.Sousse.

THEME : NEPHROLOGIE P19. LA THROMBOSE DE LA VEINE RENALE : UNE COMPLICATION OUBLIEE DE LA PYELONEPHRITE AIGUE. A PROPOS D’UN CAS. A.Fradi(1), F. Ammari(1), H. Hadj Kacem(1) , N. Chouchène(2) , KH. Ben Meftah(1) , M.H. Sfar(1). (1)Service de médecine interne et d’endocrinologie CHU Taher Sfar Mahdia (2) Service de radiologie CHU Taher Sfar Mahdia P20. THE RENAL BIOPSY IN DIABETIC PATIENT NEEDS TO BE REVISITED R.GUESMI1, H.CHAKER1, Y.CHAABOUNI1, I.AGREBI1, M.KHARRAT1, H.MAHFOUDH1, F.JARRAYA1, K.KAMMOUN1, T.BOUDAWARA2, J.HACHICHA1. 1.Nephrology department, Hedi Chaker University Hospital and UR 12ES14 Faculty of Medicine, Sfax, Tunisia 2.Anatomic Pathology department, Habib Bourguiba University Hospital, Sfax, Tunisia

27

Page 28: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P21. ATTEINTE CEREBRALE DANS LE CADRE D’UNE HYPEROXALURIE TYPE1 A PROPOS D’UN CAS H.Ghabi, M.Omrane, M.Krid, S.Bèji, H.Jebeli, W.Smaoui, L.Raies, R.Khedher, L.Ben Fatma, K.Zouaghi, F.Ben Moussa, Service de Néphrologie Hôpital La Rabta P22. GLOMERULONEPHRITE EXTRA MEMBRANEUSE ASSOCIEE A UNE MALADIE DE KAPOSI. A PROPOS D’UN CAS H.Ghabi, M.Omrane, M.Krid, S.Bèji, H.Jebeli, W.Smaoui, L.Raies, R.Khedher, L.Ben Fatma, K.Zouaghi, F.Ben Moussa ,Service de Néphrologie Hôpital La Rabta P23. LE SYNDROME DE STAUFFER REVELATEUR D’UN CANCER DU REIN : A PROPOS D'UNE OBSERVATION H.Loukil, M.Snoussi, S.Garbaa, F.Frikha, R.Ben Salah, M.Jallouli, C.Damak, C.Turki, S.Marzouk, Z.Bahloul. Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). P24. MYELOME MULTIPLE COMPLIQUE D’UN SYNDROME DE FANCONI H.Loukil (1), M.Snoussi (1), K.Kammoun (2), S.Garbaa (1), F.Frikha (1), R.Ben Salah(1), M.Jallouli(1), C.Damak(1), C.Turki(1), S.Marzouk(1), J.Hachicha(2) Z.Bahloul(1). 1-Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). 2-Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker , Sfax (Tunisie). P25. ATTEINTE RENALE AU COURS DE L’ENTITE TAFRO : THROMBOCYTOPENIA, ANASARCA , MYELOFIBROSIS, RENAL DYSFONCTION, ORGANOMEGALY H.Loukil, M.Snoussi, S.Garbaa, F.Frikha, R.Ben Salah, M.Jallouli, C.Damak, C.Turki, S.Marzouk, Z.Bahloul. Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). P26. TOXIDERMIE INDUITE PAR LA METHYLDOPA, LA CHLOROTHIAZIDE ET LA NIFEDIPINE CHEZ UNE HYPERTENDUE. A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LITTERATURE N. CHTIOUI¹, L. BOUHAMED¹, A. KHEDHIRI², S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. P27. LES MANIFESTATIONS ENDOCRINIENNES AU COURS DU LUPUS ERYTHEMATEUX SYSTEMIQUE N. Ladhari (1), A. Harzallah (1), H. Kaaroud (1), I. Gorsane (1), I. Rahali (1), F. BEN Hamida (2), S. Barbouch (1), T. Ben abdallah (1) (1) Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

28

Page 29: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

(2) Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie P28. INSUFFISANCE RENALE AIGUË PAR INTOXICATION A LA CIPROFLOXACINE : A PROPOS DE 2 CAS M.Najjar, H.Jebali, R.Kheder, L.Raïs, L.Ben Fatma, W.Smaoui, M.Krid, S.Béji, K.Zouaghi Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale, CHU La Rabta P29. LA SIGMOÏDITE DIVERTICULAIRE: RARE COMPLICATION AU COURS DU TRAITEMENT PAR MYCOPHENOLATE MOFETIL M.Najjar, H.Jebali, L.Ben Fatma, R.Kheder, L.Raïs, W.Smaoui, M.Krid, S.Béji, K.Zouaghi Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale, CHU La Rabta P30. LA PERIARTERITE NOUEUSE : A PROPOS DE 3 CAS C. Turki, R. Ben Salah, C. Dammak, S. Garbaa, H. Loukil, F Frikha, M Snoussi, M Jallouli, S Mazouk, Z Bahloul Service de Médecine Interne, CHU Hédi Chaker Sfax P31. L’HYPETENSION ARTERIELLE ET SUJETS AGES : PREVALENCE, MORBIDITES ET QUALITE DE PRISE EN CHARGE L.Omri ; S. Zribi ; B. Saïdi ; G. Khabbabi Groupement de Sidi Bouzid P32. LES FACTEURS DE RISQUES CARDIO-VASCULAIRES CHEZ LES SUJETS CONSOMMATEURS DE NEFFA : ETUDE DE LA MORBIDITE ET DU RETENTISSEMENT CARDIO-RENAL L. Omri, A. Haddaji, F. Ben Mabrouk Groupement de Sidi Bouzid P33. SYNDROME DE FANCONI LIE A L’IFOSFAMIDE I. Abdelli 1, I. Ayedi 1, N. Toumi1, A.Khanfir1, M. Frikha1 1: Service de carcinologie médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax P34. PANNICULITE CUTANEE : LOCALISATION SECONDAIRE D’UNE NEOPLASIE MAMMAIRE Z. Elloumi, Y. Ben Ariba, N. Boussetta, S. Seyhi, R. Abid, F. Ajili, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de médecine interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie

29

Page 30: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P35. LYMPHOME PULMONAIRE AU COURS D’UN LUPUS ERYTHEMATEUX SYSTEMIQUE (LES) TRAITE PAR IMMUNOSUPPRESSEURS. À PROPOS D’UN CAS B. Arfaoui1, Y. Ben Ariba1, C. Aichaouia2, A. Haddaoui3, R. Ben Dhia1, Y. Selmi1, B. Louzir1, J. Labidi1, S. Othmani1. 1Service de médecine interne, 2Service de pneumologie Hôpital, 3Service de carcinologie médicale. HMPIT. P36. INSUFFISANCE RENALE AIGUE D’ORIGINE MEDICAMENTEUSE CHEZ LES DIABETIQUES A. Harzallah, I. Gorsane, N. Ladhari, H. Kaaroud, F. Ben Hamida, S. Barbouch, T. Ben Abdallah Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis P37. UNE NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE INFILTRATIVE SE CACHANT DERRIERE UNE NECROSE TUBULAIRE AIGUE A .Talmoudi, S.Mrabet, A.Azzabi, N.Safa, W.Sahtout, Y.Guedri, D.Zallama, A.Achour Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie P38.L’ATTEINTE RENALE AU COURS DES HEMOPATIES A .Talmoudi, A.Azzabi, S.Mrabet, S .Nouira, W.Sahtout, Y.Guedri, D.Zallama, A.Achour Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie P39. INSUFFISANCE RENALE AIGUE MEDICAMENTEUSE PAR CRISTALLURIE A.Talmoudi, A.Azzabi, W.Sahtout, S.Nouira, S.Mrabet, Y.Guedri, S.Amor, D. Zallama , A. Achour Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse P40. CARCINOME DU SEIN REVELE PAR UNE GLOMERULONEPHRITE A DEPOTS ISOLEES DE C3 : A PROPOS D UN CAS A.Talmoudi, A.Azzabi, D.Zallama, S.Mrabet, W.Sahtout , S.Nouira, Y.Guedri, S.Amor, A.Achour Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie P41. ANGIOMYOLIPOME RENAL : A PROPOS D’UN CAS I. Agrebi(1), Y. Chaabouni(1), J. Benouam(1), A. Maalej(2), E. Daoud(3), M. Kharrat(1), M. Ben Hmida(1), Z. Mnif(3), K. Ben Mahfoudh(2), J. Hachicha(1) (1) Service de Néphrologie, CHU Hédi Chaker Sfax et Unité de Recherche de Pathologie Rénale UR12ES14, (2) Service de Radiologie, CHU Habib Bourguiba Sfax, (3) Service de Radiologie, CHU Hédi Chaker Sfax

30

Page 31: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P42. PARAPHENYLENE-DIAMINE INDUCED ACUTE KIDNEY INJURY FOLLOWING HAIR DYE POISONING: TWO CASES REPORTS I.Agrebi, Y.Chaabouni, A.Khedhiri, H.Feriani, N.Damak, M.Kharrat, M.Ben Hmida, J.Hachicha Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax P43. EPIDEMIOLOGIE DU SYNDROME CARDIORENAL EN MILIEU NEPHROLOGIQUE S. Ben Njima, S.Mrabet, S.Nouira, W.Sahtout, A.Azzabi, D.Zellama, Y.Guedri, F.Sabri, S.Ben Amor, A.Achour Service de Nephologie Dialyse et Transplantation rénale. CHU Sahloul P44. INSUFFISANCE RENALE AIGUE ET DECOUVERTE DE CANCERS PULMONAIRES AU STADE METASTATIQUE : A PROPOS DE TROIS OBSERVATIONS A.Fradi, H. Hadj Kacem, F. Ammari, N. Boudawara, M.H. Sfar. Service de médecine interne et d’endocrinologie CHU Taher Sfar Mahdia P45. LA NEPHROPATHIE A IGM DANS UNE POPULATION TUNISIENNE. L.Ben lasfar, S.Mrabet, W.Sahtout, I.Miknessi, S.Nouira, S.Ben amor, Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour Service de Néphrologie CHU Sahloul. Sousse. P46. ANEMIE DE BIERMER ET NEPHROPATHIE A IG A : UN CAS RARE. L.Ben lasfar, S.Mrabet, W.Sahtout, S.Nouira, S.Ben amor, Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour . Service de néphrologie Sahloul.Sousse. P47. SYNDROME DE CUSHING ET INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE M.Naifar1, A.Ghorbel1, H.Khemkhem1, M.Bousnina1, A. Lahiani1 ,F.Mnif2, M.Abid2, F.Ayedi1

1 : Unité de recherche 12ES17 « bases moléculaires de la pathologie humaine », Faculté de médecine de Sfax 2 : Service d’endocrinologie, CHU Hédi Chaker Sfax P48. UNE CAUSE RARE D’HEMATURIE : LE SYNDROME DE NUTCRAKER DOUBLE S. Agrebi, A. Azzabi, S. Mrabet, W. Sahtout, S. Nouira, Y. Guedri, D. Zellama, F. Sabri, A. Achour Service de Néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul – Sousse – Tunisie

31

Page 32: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P49. HEPATITE VIRALE ET CANCER DU SEIN R. Ben Dhia(1), A. Baffoun(1), H. Naiija(2), M. Béji(1), A. Bougdhima(1), J. Laabidi(3), J. Hmida(1). (1) : Service d'épuration du sang et de reins artificils ; (2) : Service de bactériologie ; (3) : Service de médecine interne Hôpital Militaire Principal d'Instruction de Tunis P50. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS ASSOCIATED WITH ANTITHYROID DRUG TREATMENT A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, I.Agrebi1, A. Talmoudi1, H.Feriani1, N.Dammak1, M.Kharrat1, F. Jarraya, M. Ben Hmida1, K.Kammoun1, T.Boudawara2, J.Hachicha1 Nephrology department. CHU Hédi Chaker. and UR12ES14 Sfax. Tunisia Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisia P51. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS IN A PATIENT WITH NASOPHARYNGEAL CARCINOMA A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, K. Rekik1, I.Agrebi1, H.Feriani1, N.Dammak1, K.Kammoun1, T.Boudawara2 M.Kharrat1, M. Ben Hmida1, J.Hachicha1

Nephrology department. CHU Hédi Chaker. Sfax. and UR12ES14 Sfax Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisie P52. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS ASSOCIATED WITH CRYOGLOBULINEMIA IN A CASE WITH PRIMARY SJÖGREN’S SYNDROME. A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, I.Agrebi1, H.Feriani1, N.Dammak1, M.Kharrat1, M. Ben Hmida1, K.Kammoun1,T.Boudawara2, J.Hachicha1

Nephrology department. CHU Hédi Chaker. Sfax. and UR12ES14 Sfax Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisie P53. UNE CAUSE RARE DE SYNDROME MYOPATHIQUE: L'HYPERPARATHYROÏDIE PRIMITIVE S. El Aoud, N.Charfi, F.Hajkacem, M.Akrout, M. Mnif Feki, N.Rekik, F. Mnif, M.Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie P54. UN SYNDROME PARKINSONIEN REVELATEUR D' UN SYNDROME DE FAHR : A PROPOS DE 3 CAS S. El Aoud , N. Charfi , F. Hajkacem , M. Mnif , N. Rekik, F. Mnif, M. Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie P55. EMBOLIE PULMONAIRE ET HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE AU COURS DE L'HYPERTHYROÏDIE : A PROPOS DE 3 CAS S. El Aoud, N. Charfi, F. Hajkacem, M. Mnif, N. Rekik, F. Mnif, M. Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi chaker, Sfax, Tunisie

32

Page 33: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P56. LES GLOMERULONEPHRITES EXTRA CAPILLAIRES D’ORIGINE INFECTIEUSE : N.Dammak, Y.Chaabouni, K.Kammoun, F.Jarraya, S.Yaich, M.Kharrat, M.B.Hmida, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie and UR12ES14 Sfax P57. INSUFFISANCE RENALE POST CHIMIOTHERAPIE. A PROPOS D’UN CAS) Z.Sassi Jallali(1),H.Kammoun Bouaicha(2) ,G.Kabbabi(1) ,S.Boujelbene(3) (1)Sevice Hémodialyse, CHR Sidi Bouzid (2)Service de Medecine Interne, CHR Sidi Bouzid (3)Caisse Nationale d’Assurance Maladie, Sidi Bouzid P58. MALADIE DE VAQUEZ ET INSUFFISANCE RENALE M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.Ben Romdhane, F. Ben Romdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte, Service Hématologie, la Rabta P59. KYSTE HYDATIQUE RETRO-VESICAL Z. Sassi Jallali(1), S. Ketata(2), G.kabbabi(1), H.Kammoun Bouaicha(3), B. Sriha(4) (1) Service d’hémodialyse, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (2) Unité d’Urologie, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (3) Service de Médecine Interne, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (4) Laboratoire d’Anatomie et de cytologie pathologique, CHU de Farhat Hached

THEME : TRANSPLANTATION P60. GREFFE RENALE DANS LE SUD TUNISIEN : ETATS DES LIEUX J. Ben Hamida Boudabbous, S. Boujebène, S. Zikoukout, L. Triki Caisse Nationale d’Assurance Maladie P61. ADENOME NEPHROGENIQUE ET TRANSPLANTATION RENALE M. Saihi, L. Ben Fatma, L. Raies, R. Khedher, H. Jebali, W. Smaoui,M. Krid, S. Beji, K .Zouaghi Service Néphrologie la Rabta P62. CRYPTOCOCCOSE NEUROMENINGEE APRES TRANSPLANTATION RENALE A PROPOS D’UN CAS R. Sfaihi, N. El Aoud, D. Hsairi, I. Ellouze, S. Yaich, M. Boujelben, K. Charfeddine, J.Hachicha Service de Néphrologie Hôpital Hédi Chaker Sfax – Tunisie et UR12ES14 Sfax

33

Page 34: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P63. UNE HYALINOSE SEGMENTAIRE ET FOCALE REVELEE APRES TRANSPLANTATION RENALE : A PROPOS DE DEUX CAS M. BenSalem, M.Hammouda, K.Elhmidi, M.Gali, W.Chabchoub, A.Letaief, S.Aloui, A.Frih, H.Shkiri, N.Ben Dhia, M.Elmay Service de Néphrologie, Hopital Fattouma Bourguiba Monastir P64. INFECTION A VIRUS VARICELLE -ZONA (VZV) CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX M. BenSalem, M. Hammouda, M. Gali, K. Elhmidi, M. Belkeria, A. Letaief, S. Aloui, A. Frih, H. Shkiri, N. Ben Dhia, M. Elmay Service de Néphrologie, Hopital Fattouma Bourguiba Monastir P65. MICROSPORIDIOSE INTESTINALE CHEZ UNE TRANSPLANTEE RENALE M. Saihi, L. Ben Fatma, L. Raies, R. Khedher, H. Jebali, W. Smaoui, M. Krid, S. Beji, K .Zouaghi Service néphrologie la Rabta P66. CAUSES ATYPIQUES DE STENOSE DE L’URETERE DU GREFFON APRES TRANSPLANTATION RENALE L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi, F.Mallat , Y.Guedri , S.Mrabet , S.Nouira,W.Hmida, D.Zellama ,F Sabri, S.Ben Amor, I.Saidane , M.Jaidane , F.Mosbah ,A.Achour . Service de Néphrologie, CHU Sahloul, Sousse. P67. GREFFE RENALE : TECHNIQUE CHIRURGICALE :URETERO URETEROSTOMIE ANASTOMOSE ENTRE URETERE NATIF ET URETERE DU GREFFON :UNE ETUDE MONOCENTRIQUE. L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi, F.Mallat , Y.Guedri , S.Mrabet , S.Nouira,W.Hmida, D.Zellama ,F Sabri, S.Ben Amor, I.Saidane , M.Jaidane , F.Mosbah ,A.Achour . Service de Néphrologie, CHU Sahloul, Sousse. P68. CARCINOME TUBULOPAPILLAIRE DU GREFFON RENAL : A PROPOS D’UN CAS H. Kallel, I. El Kossai, I.Kacem, M.Haloues, N.Ben Romdhane, J.Manaa Service de greffe d’organes, Hôpital Militaire, Tunis. P69. LYMPHOME CEREBRAL POST TRANSPLANTATION RENALE:A PROPOS D’UN CAS H. Kallel, I. El Kossaï, I.Kacem , M.Haloues , N.Ben Romdhane , J.Manaa Service de greffe d’organes, Hôpital Militaire, Tunis.

34

Page 35: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P70. PRIMOINFECTION à EBV ET SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF (SLP) CHEZ UN PATIENT TRANSPLANTE RENAL L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi,R.Mani*,Y.Guedri, S.Nouira,S.Mrabet, A.Azzebi, F .Sabri ,D.Zellama,M.Mokni**,A,Khelif***, A.Achour . Service de Néphrologie Sahloul.Sousse. *ORL Sahloul.**Laboratoire anatomo pathologie ,Farhat Hached, Sousse.***Service d’hématologie,Farhat Hached,Sousse P71. GAMMAPATHIE MONOCLONALE DE SIGNIFICATION INDETERMINEE APRES TRANSPLANTATION RENALE Ghribi.C, Sahtout.W, Azzabi.A, Mrabet.S, Nouira.S, Guedri.Y, Zellama.D, Khlif.A*, Achour.A Service de Néphrologie, dialyse et tranplantation rénale CHU Sahloul – Sousse,*Service d’Hématologie clinique CHU Farhat Hached – Sousse P72. CASE REPORT : UN LEIMYOME HEPATIQUE CHEZ UN TRANSPLANTE RENAL L.Ben lasfar, S.Nouira, A.Ben Abdallah**, A.Azzebi, A.Ben Slama*, S ,Mrabet, S .Nouira, Y.Guedri, F .Sabri, D.Zellama, N.Arifa**, A.Achour. Service de Néphrologie Sahloul.Sousse.*Service de Gastrologie Sahloul,Sousse .**Service de Radiologie Sahloul,Sousse. P73. ASSOCIATION DE DEUX NEOPLASIES CHEZ LE TRANSPLANTE RENAL A.Khedhiri, I.Agrebi, S.Yaich, S.Zaghdene, K.Charfeddine, M.Masmoudi, F.Jarraya, J.Hachicha. Service de néphrologie. Hôpital Hédi Chaker, Sfax et UR12ES14 Sfax 74. AUTO-ANTICORPS ET CROSSMATCH: A PROPOS DE DEUX CAS A.Jerbi1, S.El Aoud1, A.Kammoun1, N.Mahfoudh1, S.Yaich2, M.Masmoudi2, L.Gaddour1, F.Hakim1, B.Kammoun1, L.Maalej1, K.Charfeddine2, J.Hachicha2, H.Makni1 1Laboratoire d’histocompatibilité Hôpital Hédi Chaker et UR12ES14 Sfax 2Service de Néphrologie Hôpital Hédi Chaker P75. LA TRANSPLANTATION RENALE ET LITHIASE URINAIRE N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S. Zaghdane M. Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax P76. LES NEOPLASIES POST GREFFE RENALE : UNE SERIE GLOBALE N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S.Zaghdane, M.Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et l’UR12ES14 Sfax

35

Page 36: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P77. PANCREATITE AIGUE APRES TRANSPLANTATION RENALE : A PROPOS DE TROIS CAS N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S.Zaghdane, M.Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax P78. LA NEPHROPATHIE CHRONIQUE D’ALLOGREFFE ET LA TOXICITE DES ANTICALCINEURINES N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S. Zaghdane M. Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax

36

Page 37: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

THEME : HEMODIALYSE P1. PROFIL ET QUALITÈ DE VIE DES DIABETIQUES EN HEMODIALYSE: ETUDE MONOCENTRIQUE R.Boukadida, S.Nouira, H.Hafsa, A.Azzebi, S.Ben amor, W.Sahtout, S.Mrabet, Y.Guedri, I.Saidene, D.Zellama, A.Achour Service de néphrologie Hôpital Sahloul Sousse Introduction : Le diabète représente un problème de santé publique partout dans le monde. Il constitue une cause fréquente d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). Le diabétique en hémodialyse présente plusieurs particularités à prendre en considération pour améliorer le pronostic. Materiels et méthodes : il s'agit d'une étude transversale monocentrique incluant tous les diabétiques hémodialysés dans notre unité depuis plus que 6 mois. Le but de ce travail est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de ces patients et d'évaluer leur qualité de vie (questionnaire SF-36) Résultats: Nous avons inclus 15 diabétiques parmi les 80 hémodialysés dans notre unité, soit une prévalence de 18,75%. L'âge moyen est de 59±18 ans (41-78). Le sexe masculin représente 73% de cette population. La durée moyenne en HD est de 3,38 ans (8 mois- 12 ans). Six patients gardent une diurèse résiduelle. Il s'agit d'un diabète de type 2 dans 86% des cas, La moitié reçoit un traitement antidiabétique qui est dans 100% des cas de l'insuline. Tous les patients sont dialysés par une fistule artério-veineuse (distale dans 53,33%, et proximale dans 46,66% des cas). Les facteurs de risque cardiovasculaires chez nos patients sont l'HTA dans 70% des cas, le tabac dans 50% des cas, et le surpoids dans 13% des cas. L'anémie est observée chez 86% des diabétiques. Les complications aigues intradialytiques les plus fréquemment retrouvés sont l'hypoglycémie et l'hypotension. Leur qualité de vie est médiocre par rapport à la population générale (score physique égale à 38,41 score mental égale à 38,56) . Discussion : La survie et la qualité de vie des diabétiques en hémodialyse restent médiocres par rapport à celles des patients non diabétiques. Les complications cardiovasculaires associées, les problèmes liés aux abords vasculaires et les épisodes fréquents d'hypotension intradialytique expliquent ce pronostic défavorable. La moyenne des scores physique et mental de notre population est plus basse par rapport aux patients en dialyse péritonéale et elle est encore plus basse par rapport à la population générale. Conclusion : La prévalence des diabétiques en IRCT est relativement élevée en Tunisie (16-20%). Cette prévalence a tendance à augmenter au fil des années. L'évaluation de la qualité de vie s'avère particulièrement importante dans le domaine de l'IRC.

37

Page 38: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P2. PATIENTS ANEPHRIQUES EN DIALYSE PERITONEALE S. Azaiez, M. Ounissi, A. Aloui, K. Boubaker, T. Ben Abdallah Service de Médecine interne “A”, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d’épuration extra-rénale (EER) dont la particularité est d’être plus adéquate en présence d’une fonction rénale résiduelle (FRR) et de la conserver le cas échéant. Matériels et méthodes : Nous rapportons de façon rétrospective les cas des patients anéphriques parmi ceux inscrits en dialyse péritonéale le 1er décembre 2015. Résultats : Parmi les 104 patients en dialyse péritonéale, on recense 2 patients de sexe masculin qui ont subi une binéphrectomie. Le premier patient est âgé de 42 ans. Il est traité par dialyse péritonéale automatisée (DPA) depuis juillet 2015 suite à une néphrectomie bilatérale réalisée en deux temps: en 2006 pour un carcinome à cellules claires classé pt1b et en juillet 2015 pour des nodules rénaux gauches suspects avec mise en place du cathéter de dialyse en per-opératoire. Son UF est aux alentours de 600 ml/24h. Son Kt/V est de 1.86. Sa clairance de la créatinine hebdomadaire est de 51.62 l/sem/1.73m2. Sa nPCR est de 0.94 g/kg/j. Son D/P de la créatinine est de 0.84 témoignant d’une membrane hyperperméable. Ces paramètres sont obtenus grâce à un protocole de dialyse intermittente incluant 2 litres de solution glucosée à 2.27% et 10 litres de solution isotonique. Le deuxième patient est âgé de 58 ans. Il est insuffisant rénal chronique au stade terminal depuis 2007 suite à une néphropathie vasculaire probable, initialement traité par hémodialyse chronique. Il a bénéficié d’une néphrectomie bilatérale en deux temps : en 2012 pour un carcinome papillaire de type 1 et en 2013 pour kystes rénaux suspects. Il est passé en DPA à partir de novembre 2015 suite à l’épuisement de son capital veineux. Il est actuellement en période de formation pour cette méthode d’EER et nécessite encore des séances régulières d’hémodialyse par voie fémorale droite à cause de la surcharge hydrique. Discussion : La dialyse péritonéale peut se révéler efficace dans le traitement à cours terme des patients anéphriques et être indiquée selon le choix du patient (1er cas) ou par nécessité (2ème cas). Son avantage à long terme reste probablement limité par la perte progressive de l’ultrafiltration péritonéale. Conclusion : La perte de la FRR en DP est un élément de mauvais pronostic de survie. L’adéquation est l’objectif à atteindre afin d’assurer une meilleure qualité de vie de ces patients.

38

Page 39: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P3. SURDOSAGE AU SINTROM COMPLIQUE D’UN HEMATOME FRONTO-PARIETAL ET HEMORRAGIE INTRA-VENTRICULAIRE CHEZ UNE HEMODIALYSEE N. CHTIOUI¹, A. KHEDHIRI², W. SMAOUI³, M. KRID³, K. ZOUAGHI³, L. BOUHAMED¹, S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. 3- Service de néphrologie, CHU La Rabta, Tunis. Introduction : La population âgée constitue une entité de personnes chez lesquelles on prescrit le plus grand nombre de médicaments et parmi lesquelles se trouvent les anticoagulants, dont les anti-vitamines K (AVK). Ce traitement n’est pas dépourvu de complications que ce soit thromboemboliques ou hémorragiques. Les hématomes intracérébraux et l’hémorragie intra-ventriculaire sous anti-vitamine K (AVK) représente une des complications les plus graves de l’anti-coagulation orale au long cours. Observation : Il s’agit d’une femme âgée de 72 ans, hypertendue sous Loxen, insuffisante rénale chronique terminale secondaire à une néphroangiosclérose, hémodialysée chronique à raison de 3 fois par semaine, arythmie complète par fibrillation auriculaire sous Sintrom : ½ cp/j, aux antécédents d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique, sous Aspégic. Le scanner cérébral fait 48 heures après l’AVC est revenu normal. Après sa séance habituelle d’hémodialyse, la patiente présente une chute de sa propre hauteur avec réception sur le coté gauche sans perte de connaissance ni impotence fonctionnelle mais elle se plaint de céphalées intenses avec somnolence. La biologie montre un TP à 13% et un INR à 10. Un scanner cérébral pratiqué montre un hématome cortico-sous cortical fronto-pariétal droit avec œdème péri-lésionnel, une hémorragie intra-ventriculaire et un effet de masse avec compression du ventricule latéral homolatéral et début d’engagement sous falcoriel. La patiente a été mise sous vitamine K et transfusion de plasma frais congelé avec amélioration du TP à 76% et INR à 1,9. Devant l’aggravation de l’état neurologique au bout de 72h, un deuxième scanner est fait montrant une hémorragie méningée en plus des lésions trouvées à la première tomodensitométrie. La patiente est décédée dans un tableau de coma neurologique et instabilité hémodynamique. Conclusion : L’incidence annuelle des accidents hémorragiques sévères sous AVK est estimée à environ 7%. Les hémorragies intracérébrales représentent environ 10 % de ces hémorragies et la quasi totalité des hémorragies est mortelle d’où la nécessité d’un control étroit et régulier de l’INR pour éviter tout surdosage.

39

Page 40: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P4. TRAITEMENT D’UNE INTOXICATION AIGUE A LA CARBAMAZEPINE PAR HEMODIALYSE N. CHTIOUI¹, A. KHEDHIRI², W. SMAOUI³, M. KRID³, K. ZOUAGHI³, L. BOUHAMED¹, A. FERSI¹, S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. 3- Service de néphrologie, CHU La Rabta, Tunis. Introduction : Le recours à l’hémodialyse peut être nécessaire lors des intoxications aigues graves, soit pour accélérer l’élimination du produit toxique réduisant ainsi ses effets néfastes ou bien dans le cadre du traitement d’une insuffisance rénale aigue ou d’une autre complication métabolique. Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 25 ans, aux antécédents psychiatriques non déterminés, admis dans le service de réanimation pour "état de mal convulsif ". L’examen trouve un patient comateux avec un score de Glasgow à 7/15, les pupilles en myosis bilatéral, reflexes ostéo-tendineux présents et symétriques avec absence de signes de localisation. Il a été intubé, ventilé et sédaté. A la biologie : créatinine à 90 µmol/l, urée à 4.8 mmol/l, glycémie à 4.2 mmol/l, natrémie à 141 mmol/l, chlorémie à 104 mmol/l, kaliémie à 4.5 mmol/l, calcémie à 2.2 mmol/l. La détermination de l’activité cholinestérasique sérique montre un taux à 6654U/l et la recherche de toxiques dans les urines montre la présence de carbamates. Le patient a eu une seule séance d’hémodialyse qui a été suffisante à l’épuration du toxique. Conclusion : Le recours à l’hémodialyse précocement lors des intoxications aigues peut dans certains cas permettre l’élimination des produits toxiques ou corriger les troubles métaboliques et être salvateur dans la plupart des cas.

40

Page 41: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P5. FRACTURE SPONTANÉE DU COL DU FEMUR COMPLIQUANT UNE HYPERPATHYRTOIDIE TRÈS SÉVÈRE N. CHTIOUI¹, L. BOUHAMED¹, A. KHEDHIRI², S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. Introduction : L’hyperparathyroïdie secondaire apparait tôt dans l’évolution d’une insuffisance rénale chronique. Elle est à l’origine des anomalies radiologiques très évocatrices et fréquentes et peut entrainer des complications graves. Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 77 ans, aux antécédents de néphrectomie gauche en 2008, et de montée d’une sonde JJ à droite suite à une uropathie malformative, hémodialysé chronique depuis 2011 en raison d’une insuffisance rénale chronique terminale secondaire à une néphropathie interstitielle chronique. Il a présenté en Janvier 2014 des douleurs intenses au niveau de la hanche droite associées à une impotence fonctionnelle avec à la biologie une PTH très élevée à 4894 ng/l, une calcémie à 2.05 mmol/l, une phosphorémie à 1.63 mmol/l, des phosphatases alcalines à 429 UI/l et une vitamine D à 30.6 ng/ml. Sur le plan radiologique, la radiographie du bassin a montré une fracture du col du fémur. Le patient a bénéficié d’une prothèse totale de la hanche avec bonne évolution post opératoire. Conclusion : L’hyperparathyroïdie secondaire est une affection fréquente chez les hémodialysés chroniques. Elle nécessite une prise en charge précoce afin d’éviter les complications graves notamment les fractures pathologiques. L’originalité de cette observation, outre la complication grave tient au caractère explosif de l’hyperparathyroïdie.

41

Page 42: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P6. AMYLOSE PERITONEALE CHEZ UN HEMODIALYSE : A PROPOS D’UN CAS L Bouhamed, N Chtioui, S.Zouari, M.Hakmouni, A.Fersi. Hôpital régional jebeniana Introduction : Les atteintes amyloïdosiques, qu'elles soient primitives ou secondaires (myélome multiple et états inflammatoires chroniques) sont fréquentes au niveau digestive, en revanche elles sont rares au niveau du mésentère. Matériels et méthodes : Nous rapportons une observation d’une amylose péritonéale chez un hémodialysé Résultat : Il s’agit d’un homme âgé de 67 ans d’origine rurale aux antécédents deux épisodes de tuberculose pulmonaire en 1960 et en 1964, traités correctement. Ultérieurement, il était suivi en pneumologie jusqu’au 1988 pour BPCO et DDB. L’histoire néphrologique remonte au mois de septembre 2007, et a été marqué par l’installation d’un syndrome œdémateux secondaire à un syndrome néphrotique impur avec une IR et une HTA, sans hématurie (PU24H 12g, Alb= 22 gr/l creat sg : 234 µmol/l). Une biopsie labiale a pausé le diagnostic d’une amylose de type AA. L’évolution vers IRCT avait nécessité le recours à l’hémodialyse le 6 avril 2009 par une FAV radial gauche et à raison de 3 séances / semaine. Après sept ans de dialyse, Mr AZ a présenté une AEG avec une asthénie, anorexie, amaigrissement (10 kg en an) associée à une toux productive trainante, sans hémoptysie, ni fièvre, ni hypersudation nocturne, et à des douleurs abdominales sus pubiennes et en péri ombilicales, non aggravés par l’alimentation ni la dialyse, avec une diarrhée liquidienne et une sensation de gène gastrique post prandial et parfois des vomissements. Il a présenté un épisode d’un syndrome sub occlusif en aout 2014 d’évolution spontanément favorable. A la biologie un syndrome inflammatoire modéré (CRP = 12 mg/):, EPP : hypoprotidémoie :53 gr/l, hypoalbiminémiealb : 21 gr/l8 gr/l, hypergamma : 17,4 gr /l. RBK dans les crachats : négative, IDR nég. La TDM thoracoabdominopelvienne : Thyroïde augmentée de volume, hétérogène. Epaississement de quelques lignes septales associé à quelques micronodules centrolobulaires au niveau des lobes inf. ADP médiastinales : précarinaire 11mm et sous carinaire calcifié 14 mmCMG modérée. Au niveau abdominal : Epanchement péritonéale de faible à moyenne abondance, distension colique, importante infiltration et densification de la graisse intra et rétro péritonéale et ainsi que les espaces para rectale et pré sacré d’aspect non spécifique. Au niveau Vasculaire : Infiltration athéromateuse calcifiée par endroit de l’aorte abdominale ainsi que ses branches collatérales. La biopsie scannoguidée de l’infiltration de la fosse péritonéale a confirmé le diagnostic de l’amylose péritonéale. Discussion : l’atteinte digestive au cours de l’amylose est fréquente, elle s’observe dans 70 à 100% des cas, mais asymptomatique, en revanche l’atteinte péritonéale reste rare, le dépôt de la substance amyloïde peut se faire au niveau du mésentère, de l’épiploon ,graisse retro péritonéale ou des ganglions abdominales..Elle est souvent mise en évidence par TDM ou laparoscopie. Le diagnostic est histologique. Conclusion : l’amylose est une affection multi systémique. La localisation péritonéale reste inhabituelle. Le diagnostic est histologique.Le pronostic reste sévère.

42

Page 43: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P7. NEOPLASIES EN HEMODIALYSE : A PROPOS DE TROIS CAS L Bouhamed, N Chtioui, M.Hakmouni, S.Zouari, A.Fersi ; S Aydi, S CHouari Hôpital Régional Jebeniana Introduction : Certains auteurs ont rapporté que l’incidence des néoplasies est élevée chez des IRCT dialysés, par rapport à la population générale. De nombreuses hypothèses ont été suggérées, dont les plus incriminées étaient l’état d’immunodépression causé par les toxines urémiques et l’état inflammatoire chronique. Nous rapportons 3 cas de cancer notés dans une population de dialysés sur une période de huit ans. Observation n° 1 : Homme âgé de 61 ans, tabagique actif, mis en hémodialyse depuis 2007 pour une IRC secondaire à une néphropathie membrano -proliférative primitive.il a développé un diabète insulino nécessitant à la troisième année de HD (2010). Septembre 2001, il est hospitalisé pour une fièvre à 40°C, toux grasse purulente, AEG , hyperleucocytose, CRP élevée et des opacités nodulaires au niveau des 2 champs pulmonaires à la radio-thorax. Devant la non amélioration de la symptomatologie malgré une antibiothérapie à large spectre (C3G, aminoside, vancomycine), une TDM thoracique a montré une opacification alvéolaire diffuse faisant suspecter une pneumopathie à germes opportunistes. Une ponction biopsie pulmonaire scanno-guidée a été réalisée pour examen bactériologique et anatomopathologique a objectivé un adénocarcinome mucosecrétant bien différencié du poumon avec une composante bronchioloalvéolaire. Une abstention thérapeutique a été optée vu le terrain, et le stade avancé (IV) de la néoplasie. Le malade est décédé 13 mois après. Observation 2 : Femme âgée de 80 ans hémodialysée depuis 2009 pour une IRCT d’origine indéterminée, elle a présenté une ZONA ophtalmique au cours de la première année de dialyse. Aout 201 5(6 ans de HD) elle a présenté des douleurs abdominales et altération de l’état général. A la biologie pas de cytolyse ni cholestase, amylasémie normale. L’échographie abdominale montre la présence d’une tumeur pancréatique caudale et d’une ascite. La TDM montre une carcinose péritonéale et des métastases hépatiques. L’abstention thérapeutique est retenue. La patiente est décédée trois mois après le diagnostic du cancer pancréatique. Observation 3 : Femme âgée de 56 ans, hémodialysée depuis juillet 2012 pour une IRCT d’origine indéterminée. Devant une anémie sévère à 6 g/dl ferriprive résistante à la supplémentation martiale, une FOGD n’a pas montré de lésion œsogastroduodénale. Par ailleurs une échographie abdominopelvienne a été réalisée pour des douleurs de la FIG a objectivé un épaississement circonférentiel du sigmoïde associée à une volumineuse masse de 6 cm, et confirmée par une colonoscopie. Une résection sigmoïdienne a été optée. A l’histologie il s’agissait d’un adénocarcinome lieberkunien bien différencié. Le bilan d’extension a objectivé une métastase osseuse, hépatique et splénique.une chimiothérapie adjuvante (FELFOX) a été indiquée. Discussion : Dans notre série nous constatons que les circonstances de découverte des cancers chez les dialysés sont similaires aux autres complications intercurrentes infectieuses, douleurs abdominales, angiodysplasies digestive. Les explorations radiologiques et histologiques redressent le diagnostic Conclusion : En dépit d’une morbimortalité cardiovasculaire largement élevée par rapport à celle des néoplasies en dialyse, un dépistage des cancers serait bénéfique chez les jeunes et ceux ayant reçus un traitement immunosuppresseur préalable.

43

Page 44: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P8. ASSOCIATION D’UN MYELOME MULTIPLE ET D’UN HEPATITE VIRALE C CHEZ UN INSUFFISANT RENAL CHRONIQUE : DILEMME THERAPEUTIQUE R. Ben Dhia, Y. Ben Ariba, B. Arfaoui, Y. Selmi, R. Abid, N. Boussetta, S. Sayhi, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de médecine interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Introduction : Certaines infections virales peuvent faire augmenter le risque de myélome multiple (MM) dont l’hépatite C (HVC). Selon les études, la prévalence de l’HVC chez les patients myélomateux varie de 1 à 32%. Patients et méthodes : Nous rapportons l’association d’une HVC et d’un MM posant un dilemme thérapeutique. Observation : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 80 ans hypertendu, diabétique au stade de complications dégénératives suivi pour insuffisance rénale chronique modérée (clearance à 25 ml/mn) depuis 2011 en rapport avec une néphropathie diabétique. En juillet 2015, il a été hospitalisé pour dégradation de sa fonction rénale avec installation brutale d’un syndrome néphrotique impur (HTA, insuffisance rénale et hématurie à 23/mm3). A la biologie, on notait une insuffisance rénale (clearance à 12 ml/mn), une VS accélérée à 58 mm, une CRP<0 mg/l, une fibrinémie à 4,16 g/l, hyperalpha2globulinémie à 14,4 g/l. La calcémie corrigée était à 2,61 mmol/l, le bilan hépatique était normal. La numération formule sanguine montrait une anémie normochrome normocytaire à 10 g/dl. La PBR n’a pas pu être faite devant une HTA mal équilibrée. Devant l’existence pic monoclonal β, on a complété par une immunoélectrophorèse des protéines sérique et urinaire qui a montré un pic Ig A Kappa à 1,5 g/l avec une baisse importante des immunoglobulines normales. La ponction sternale était normale et la biopsie ostéomedullaire a montré une moelle osseuse hyperplasique infiltrée par 70 % de plasmocytes dystrophiques. Le bilan radiologique montrait une infiltration diffuse avec des lésions nodulaires de la moelle osseuse des vertèbres sans tassement vertébral à l’IRM médullaire. Le diagnostic de MM a été retenu. Dans le cadre du bilan pré-thérapeutique, la sérologie virale C est revenue positive avec une charge virale plasmatique élevée à 213.000 UI/ml avec à l’échographie abdominale, un foie dysmorphique augmenté de taille hétérogène, une ascite et une adénomégalie de 10 mm du hile hépatique. L’abstention thérapeutique a été indiquée devant l’âge avancé, l’hépatite au stade de cirrhose avec risque d’hépatite fulminante sous corticothérapie ainsi que les risques infectieux importants. Discussion : L’association d’une HVC et d’un MM a été suggérée par certaines études épidémiologiques. Mais la relation cause à effet entre ces 2 pathologies n’a pas été clairement démontré. Le virus de l’HVC est lymphotrope. L’hépatite C peut être par contre considérée comme un facteur pronostique vu son impact thérapeutique. Conclusion: L’existence d’une HVC multiplie par 3,4 le risque de survenue d’un MM. Des études de biologies moléculaires sont nécessaires pour étayer le rôle pathogène de cette infection virale dans la survenue des syndromes lymphoprolifératifs et plus particulièrement le MM.

44

Page 45: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P9. ETUDE DE LA TROPONINE Ic CHEZ LES HEMODIALYSES A. Elleuch1, S. Jribi1, L. Bouhamed2, S. Aidi3, M. Neifar1, S. Aidi1,A. Ben Ghozlen1, F. Ayedi1 1-Laboratoire de Biochimie. CHU Habib Bourguiba Sfax2-Centre de dialyse. Hopital Régional de Jebeniena3-Centre de dialyse. Centre intermédiaire de Sakiet Eddayer. Sfax Introduction: Les Troponines, marqueurs de choix de l’infarctus du myocarde, restent d’interprétation délicate, du fait du manque de standardisation des dosages, surtout chez les dialysés à troponines élevées sans symptomatologie cardiaque. Le but de cette étude était de chercher la fréquence de l’augmentation de la troponine Ic chez ces patients et de tester les corrélations avec les autres facteurs de risque cardiovasculaire. Matériel et Méthodes: L’étude a porté sur 80 patients hémodialysés chroniques suivis aux centres de dialyse de Jebeniena et de Sakiet Eddayer à Sfax. Les prélèvements sanguins ont été pratiqués en dehors de toute symptomatologie cardiaque. Les paramètres suivants ont été dosés: Tn Ic, Cholesterol, Triglycerides, ASAT, ALAT, CPK et LDH. Tous les dosages ont été pratiqués sur l’automate Architect Ci 4100 (Abbott). La Troponine Ic(Tn Ic) a été dosée par méthode immunologique avec un seuil de positivité de 0,03 ng/ml. Le logiciel SPSS a été utilisé pour l’analyse statistique. Résultats: L’âge moyen des patients était de 58,8 ans. 26 patients (2,5%) présentaient une dyslipidémie, 17 patients (21,25%) étaient diabétiques, 55 patients avaient une hypertension artérielle (68,75%) et 31 patients étaient fumeurs (38,75%). Les enzymes cardiaques étaient normales chez tous les patients. La Tn Ic était indétectable chez 43,7% des patients, 30% avaient des taux détectables et 21 patients (26.3%) avaient des Tn Ic positives (>0,03 ng/ml). L’augmentation des TnIc était corrélée à l’âge avancé (>50 ans), le diabète et la dyslipidémie. Cette corrélation était statistiquement significative (p<0.05). Discussion: L’interprétation de ce marqueur dans le contexte de l’urgence serait difficile chez les dialysés à Tn Ic positive. Certains auteurs proposent de faire un contrôle trimestriel du taux de TnIc afin d’obtenir des valeurs de références pour chaque patient. La corrélation aux facteurs de risque cardiovasculaire plaide en faveur de l’existence de micro lésions silencieuses du myocarde. Conclusion: L’augmentation des TnIc ne serait pas un faux positif. Il est très important de la détecter chez les dialysés avec suivi régulier de son taux qui permettrait de déterminer un seuil pour chaque patient, vu la grande variabilité interindividuelle, et porter le diagnostic d’IDM en cas d’augmentation significative.

45

Page 46: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P10. EVALUATION DE LA REPONSE VACCINALE CONTRE L’HEPATITE B CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES CHRONIQUES S. Amor, D. Zellama, S. Nouira , Y. Guedri ,I.Saiden , S. Mrabet, W. Sahtout, S. Sabri, A. Azzabi,S. Kacem, H. Trabelsi, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. Service de virologie, CHU Sahloul, Sousse Introduction : Les patients hémodialysés sont à haut risque de contamination et la vaccination contre le VHB reste le meilleur moyen de prévention chez ces patients. La réponse immunitaire de l'hémodialysé chronique vis-à-vis du vaccin anti HVB serait plus faible par rapport à la population générale. L’objectif est d’évaluer l’efficacité du protocole vaccinal double dose chez les patients hémodialysés. Patients et méthodes : Étude rétrospective descriptive chez 41 patients ayant bénéficié d’une vaccination contre l’hépatite virale B selon le protocole vaccinal double dose (40 μg /injection) en intramusculaire d’un vaccin recombinant (EngerixB ) à M0 ,M1 , et M2. Le critère d’évaluation étant des titres en anticorps anti-HBs supérieurs ou égaux à 10 UI/L réalisés 3 mois après la dernière injection. On définit une bonne réponse : taux d'Ac anti HBs >50UI/ml ; faible réponse :Taux Ac antiHBs ≥10UI et ≤ 50 UI/L et pas de réponse taux d'Acanti HBs < 10 UI/ml. Résultats : L’âge moyen des patients était 45,14 ±14,73 ans avec un sex-ratio de 14F/27H. L’ancienneté moyenne en hémodialyse était de 49,14 ± 55,22. La séroprotection vaccinale a été obtenue chez 90,2% des patients hémodialysés après une primo-vaccination. Le taux de bonne réponse était de 70,7% ; Néanmoins ; 8 patients (19,5%) avaient une faible réponse et 4 (9,8%) patients étaient des non répondeurs Discussion : La séroprotection obtenue dans notre population d’étude concorde avec les résultats de plusieurs études réalisées. Les patients non répondeurs nécessitent une deuxième vaccination et les faibles répondeurs d’une surveillance annuelle rigoureuse car ils sont à risque de déclin d’immunité. Conclusion : La réponse vaccinale à un protocole de double dose par mois durant trois mois était de 90,20%. Ce qui est comparable aux autres séries d’hémodialyse

46

Page 47: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P11. EVALUATION DES TROUBLES ANXIO−DEPRESSFS CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES S. Amor ,H. B Hlima, D. Zellama ,S. Nouira , I.Saiden Y. Guedri , S. Mrabet, A. Azzebi, W.Sahtout, F.Sabri, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. Introduction : Les patients souffrant de maladies somatiques auraient des risques plus élevés de présenter des symptômes dépressifs ou anxieux. Ces symptômes influent sur la qualité de vie et l’observance thérapeutique des patients. Le but de l’étude était d’évaluer les troubles anxieux et dépressifs chez des patients en hémodialyse. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une enquête auprès de 30 patients traités par hémodialyse chronique. Pour évaluer l’anxiété et la dépression, Nous avons utilisé l'échelle Hospital Anxiety and Depressive Scale (HADS) traduit en arabe qui est un auto-questionnaire de 14 questions, facile et rapide d’utilisation. Il évalue les aspects anxieux et dépressifs, de façon très sensible pour les troubles dépressifs. Par contre le test HADS ne différencie pas clairement les symptômes dépressifs et anxieux chez la personne dépressive Résultat : Il s’agit de 12femmes et 18 hommes, d’âge moyen 49,2759 ±15,68415ans. L’ancienneté moyenne en hémodialyse était de 53,6667 ±48,21456mois, La néphropathie initiale était dominée par NIC 30% et la NAS 23,3%. 43,3% des patients ne présentaient pas d’état anxieux, 20 % présentaient un état anxieux douteux et 36,7 % un état anxieux certain ; en ce qui concerne la dépression, 43,3 % ne présentaient pas d’état dépressif, 36,7 % présentaient un état dépressif douteux et 20% un état dépressif certain. Discussion : Les résultats de cette étude soulignent l’intérêt d’utiliser l’HADS pour identifier les troubles anxiodépressifs des patients et confirment l’importance de prendre en compte ces troubles pour améliorer la qualité de vie des patients et leur prise en charge globale Conclusion : Le test HADS ne remplace pas un entretien clinique, mais permet d’évaluer simplement et rapidement l’anxiété et la dépression chez un patient. Ce dépistage donnerait alors lieu à une consultation spécialisée.

47

Page 48: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P12. PLASMOCYTOME SOLITAIRE DE LA VESSIE CHEZ UN HEMODIALYSE H. Hafsa, S. Nouira, S. Ben amor, S. Mrabet, W. Sahtout, A. Azzabi, Y. Guedri, I. Saidane, F. Sabry, D. Zallema, A. Achour Néphrologie, hémodialyse et transplantation, CHU Sahloul, Sousse. Introduction : Le plasmocytome est une prolifération monoclonale de plasmocytes malins pouvant se développer de façon isolée ( plasmocytome solitaire de localisation médullaire ou extramédullaire) ou entrer dans le cadre d’un myélome multiple. Les plasmocytomes solitaires extramédullaires (PEM) représentent 3 à 5 % de la totalité des plasmocytomes. Ils se localisent dans 80 % des cas au niveau des voies respiratoires supérieures. Cependant d’autres sites peuvent être touchés. Cas clinique : Nous rapportons le cas du Monsieur D.A âgé de 52 ans ayant comme antécédent une amputation du membre inférieur droit suite à un accident de la voie publique. Insuffisance rénale chronique par amylose de type AA secondaire à une infection chronique des escarres fessières. Hémodialysé depuis 2008 avec diurèse résiduelle nulle. Le patient a présenté en septembre 2015 des uréthrorragies de moyenne abondance, avec douleur hypogastrique. L’échographie abdominale a montré un épaississement pariétal vésical irrégulier avec un gros caillot intravésical de 4 cm. La cystoscopie diagnostique a permis de mettre en évidence trois formations tumorales bourgeonnantes trigonales, suspectes d’infiltration avec présence de caillots sanguins. L’examen des copeaux de résection a montré un revêtement malpighien largement abrasé reposant sur un chorion comportant des cellules atypiques denses, d’allure plasmocytoide nucléolé. L’étude en immunohistochimie montre un marquage intense et diffus des cellules par l’anti CD138 témoignant de la nature plasmocytaire des cellules tumorales. On a retenu le diagnostic de plasmocytome solitaire de la vessie devant l’absence de critères clinico-biologiques en faveur d’un myélome multiple. Le patient a été traité par une résection endoscopique de la tumeur. L’évolution a été marquée par le décès du patient quinze jours après l’intervention. Discussion : Le PEM est une tumeur rare. Il est moins fréquent que le plasmocytome solitaire osseux. Bien qu’il puisse s’observer dans toutes les régions du corps humain, il intéresse dans 80 à 90 % des cas la tête et le cou et surtout les voies aérodigestives supérieures. La vessie peut être exceptionnellement le siège du plasmocytome solitaire. Une dizaine de cas de plasmocytome extra osseux solitaire vésical a été publiée dans la littérature. Bien que les plasmocytomes extraosseux sont des tumeurs hautement radiosensibles, la chirurgie reste indiquée en première intention dans les localisations autres que la tête et cou Conclusion : Le plasmocytome extra osseux est une affection rare. Son traitement repose sur la radiothérapie ou la chirurgie pour certaines localisations et le pronostic dépend essentiellement de la progression vers un myélome multiple.

48

Page 49: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P13. PURE RED CELL APLASIA IN A HEMODIALYSED PATIENT: A CASE REPORT I.Agrebi, H.Feriani, A.Khedhiri, Y.Chaabouni, N.Dammak, S.Yaich, K.Kammoun, M.Kharrat, J.Hachicha Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax Introduction: Recombinant human erythropoietin has been used successfully for the treatment of anemia associated with chronic kidney disease (CKD). It correct anemia in most cases and reduce transfusions. However, some patients may fail to respond to treatment. Pure red cell aplasia (PRCA) is a rare disorder which has been described in few cases after the administration of epoeitin (EPO). Case report : We report the case of a 53 year old woman with a past medical history of systemic lupus erythematous since 1997 and lupus nephritis requiring hemodialysis since 11 years. She received erythropoietin (6000 UI/week of Epocim) for renal anemia with hemoglobin level stable at 8g/dl. However, Serum hemoglobin dropped to 4g/dl. Investigations showed no iron deficiency, autoimmune and hemolysis markers were negative. Colonoscopy showed congestive hemorrhoids which didn’t explain a severe anemia. Bone marrow examination was performed and showed erythroblastopenia at 2%. Serological tests for hepatitis were negatives and there was no recent infection with parvovirus B19. Diagnosis of anti EPO PRCA was made. EPO therapy was discontinued and the patient received corticosteroids 1mg/kg/j with iterative blood transfusions. She developed resistance to transfusions and she died from calciphylaxis. Discussion: PRCA is a severe hematological disorder that is characterized by the absence of erythroid precursor cells in bone marrow samples. In some cases, the anti-erythropoietin (anti-EPO) anti-body production can lead to development of serious PRCA and transfusion-dependent anemia. Diagnostic confirmation should include the antibody laboratory detection and a bone marrow examination showing <5% erythroid precursors. The most clinically significant hematological consequences of PRCA include the rapid decline in blood Hemoglobin levels that often requires periodic transfusions. Treatment recommendations are the discontinuation of ESA, correction of anemia by blood transfusion if necessary, introduction of corticosteroids and immunosuppressive therapy if needed (cyclosporine A, cyclophosphamide). Conclusion: PRCA is a rare but a severe disorder in patient with CKD who take erythropoietin. The use of immunosuppressive agents may improve patient’s symptoms and laboratory data.

49

Page 50: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P14. SYNDROME METABOLIQUE ET MORBI-MORTALITE CARDIOVASCULAIRE EN HEMODIALYSE Z. El Ati, H. Mchafer, N El Ati, S. Abbes, A. Fradi, M. Sbaa, H. Bouzidi¹ Service d’hemodialyse hopital Tahar Sfar Mahdia ¹Service de Biochimie hopital Tahar Sfar Mahdia Introduction : Le syndrome métabolique est la constellation d’au moins trois troubles. Notre but est de déterminer la fréquence du syndrome métabolique dans la population des hémodialysés chroniques et d’évaluer son impact sur la morbi-mortalité cardiovasculaire. Matériels et méthodes : notre étude a été prospective menée à l’unité d’Hémodialyse du CHU Taher Sfar- Mahdia sur un échantillon de 100 hémodialysé chroniques. Le recrutement des patients a duré trois mois avec un suivie de deux ans. Résultats : Il s’agit de 60 hommes et 40 femmes (sex-ratio=1.5) d’âge moyen de 53,5 ± 17,09 ans. La fréquence du syndrome métabolique a été de 50 % selon la définition de l’IDF et 58% selon NCEP-ATPΙΙΙ. L’HTA est la composante la plus retrouvée (94,8% des cas). Parmi les cas ayant un syndrome métabolique, 51,72% avaient 3 composantes de la définition et l’association la plus retrouvée a été [HTA, hyperTG et hypoHDL]. Après un recul de 24 mois le taux de mortalité est de 16% en majorité pour une cause cardiovasculaire (68,75 %). En fonction du temps, le syndrome métabolique augmente le taux de mortalité ainsi que le risque d’événement cardiovasculaire. Parmi les composantes du syndrome métabolique, l’obésité abdominale et l’HTA constituent de puissants facteurs de risque cardiovasculaire chez notre population d’étude et seul l’HTA semble influencer la mortalité globale. Discussion : La morbi-mortalité cardiovasculaire est plus marquée chez les patients avec syndrome métabolique. Mais ces résultats doivent être confirmés par des études longitudinales pour apprécier réellement l’impact de la présence du syndrome métabolique sur la survenue de complications cardiovasculaires chez les hémodialysés Conclusion : Le syndrome métabolique a une prévalence assez importante chez la population des hémodialysés ce qui majore le risque cardiovasculaire et nécessite une prise en charge adéquate. .

50

Page 51: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P15. ALTERATION DE L’AXE HYPOPHYSO-GONADIQUE CHEZ LES HEMODIALYSES DE SEXE MASCULIN : ETUDE CAS-TEMOIN Z. El Ati¹, N. El Ati2, H Bouchahda³, M. Sbaa¹, H. Bouzidi4 1 Service d’Hémodialyse Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ² Service d’Urologie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ³ Service de Gynecologie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie 4 Service de Biochimie Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Introduction: L'insuffisance rénale chronique possède un impact direct sur l'axe hypophyso-gonadique. Le but de notre travail est d'étudier les hormones de l'axe hypophyso-gonadique des hémodialysés chroniques en les comparant à un groupe témoin et de déterminer les facteurs prédictifs de ces perturbations. Matériels et méthodes : Nous avons dosé la FSH, la LH, la prolactine et la testostérone chez 110 hommes: un groupe de 55 patients en hémodialyse périodique et un groupe témoin constitué de 55 hommes fertiles en bonne santé apparente. Résultats: L'âge moyen des patients hémodialysés est de 47,98±11,9 ans versus 48,2±11,9 ans dans le groupe témoin. La testostéronemie chez les hémodialysés est significativement plus basse que chez le groupe témoin (3,63 ng/ml±1,65 versus 5,41±2,03; P:0,001). Les concentrations sériques de LH et de FSH et de la prolactine sont significativement plus élevées chez les hémodialysés (FSH: 4,31±2,62 versus 8,83±6,5 P < 0,001) et (LH : 6,43±3,8 versus 14,6±8,86 P< 0,001). L’analyse uni-variée a démontré que l’âge avancé (> 50 ans), la durée prolongée en hémodialyse, le syndrome inflammatoire et l'anémie étaient des facteurs de risque liés à la perturbation des hormones de l’axe hypophyso-gonadique chez l’hémodialysé chronique. En analyse multi-variée, seuls l’âge avancé (> 50 ans) et le syndrome inflammatoire représentaient des facteurs de risque indépendants. Discussion : Les complications endocriniennes traduite par un dysfonctionnement de l’axe hypophyso-gonadique est une complication primordiale en hémodialyse. En effet chez l’homme, ces perturbations touchent la synthèse et le métabolisme des androgènes, l’axe hypophysaire et la synthèse de la prolactine. Conclusion : Un dépistage systématique des perturbations de l'axe hypophyso-gonadique qui sont souvent négligés chez l'hémodialysé chronique est primordial

51

Page 52: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P16. DOUBLE LOCALISATION DE TUMEUR BRUNE CHEZ UN HEMODIALYSE CHRONIQUE M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.BenRomdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte Introduction : Les tumeurs brunes sont les manifestations classiques de l’ostéodystrophie rénale (ODR), elles représentent le stade évolué de l’ostéite fibrokystique (OFK). Elles sont rares et surviennent habituellement dans les formes les plus sévères des hyperparathyroïdies (HPT) primitives ou secondaires. Elles sont des plus en plus décrites chez l’insuffisant rénal du fait de l’allongement de la survie en hémodialyse Les formes isolées sont les plus fréquentes, intéressant préférentiellement les os de la face, du bassin, les os des côtes et les diaphyses des os longs, plus rarement le rachis et les os du crâne. Les formes multifocales sont de plus en plus décrites et ces lésions multiples constituent un des éléments de choix entre un traitement médicamenteux et la parathyroïdectomie (PTX). Nous rapportons une observation d’une double localisation de tumeur brune maxillaire et métacarpienne Observation : Monsieur MS agé de 30 ans hémodialysé depuis 1998.La nephropathie est vsculaire Le bilan d’ostéodystrophie rénale est fait à l’occasion d’une fracture de la clavicule lors d’un effort anodin trouve une calcémie à 2,6mmole/l, une phosphorémie à 1,2mmole/l, des phosphatases alcalines à 5090mi/l, une PTH à 2314 ng/ml, et des lésions radiologiques d’hyperparathyroïdie sévère. Le malade a été mis sous traitement médical à bas d’alfacalcidol (un alfa), mais sans amélioration, après quatre mois, le malade a développé une tuméfaction de la mâchoire inférieure gauche rapidement augmentée de taille occasionnant une gêne fonctionnelle. L’examen TDM a éliminé une cause néoplasique et a confirmé les lésions osseuses dues à l’hyperparathyroïdie secondaire. La radiographie des mains a montré en plus de la résorption sous périostée phalangienne, une lésion ostéolytique volumineuse sans rupture de la corticale de la 2ème métacarpien droit évoquant une 2ème localisation de tumeur brune. L’échographie cervicale pratiquée trois mois après a montré des glandes parathyroïdes nodulaires hétérogènes nécessitants une PTX subtotale avec à l’histologie une hyperplasie diffuse des cellules principale des glandes parathyroïdes. Un an après PTX,Le bilan phosphocalcique c’est normalisé, une régression totale de la tumeur brune maxillaire mais persistance de la tumeur métacarpienne. Discussion : L’ostéite fibrokystique (OFK) et l’ostéomalacie représentent les deux lésions majeures de l’(ODR). L’OFK est représentée par les lésions kystiques pseudo tumorales et les tumeurs brunes, qui ne se distinguent que par les lésions anatomopathologiques. La tumeur brune est la plus caractéristique. Dans la majorité des cas, il s’agit de localisation unique ,mais on décrit de plus en plus de multiples localisations. La localisation au niveau de la mâchoire inférieure cause une gêne fonctionnelle, mais la localisation métacarpienne n’a pas présenté de gêne, elle de découverte radiologique. La biopsie n’a pas été pratiquée chez notre patiente, elle n’est pratiquée qu’en cas de doute diagnostique Il semble que la PTX de première intention en cas de tumeur volumineuse ou présentant des complications locorégionales semble plus efficace. Résultat : Du 26 /11/12 au10/12/15, 38 patients présentants une tumeur ont été pris en charge sur un programme d’hémodialyse parmi 404, le sexe ratio de 3.22 était en faveur des hommes et que l’âge moyen des malades était de 74ans. 36.8% des patients ont présenté un cancer de la vessie, adénome de la prostate (23.6%), néo de sein (5.2%), myélome (5.2%), fibrose retro péritonéale(5.2%) , tumeurs du colon(5.2%), de tumeur rénale (2.6%), cancer de la prostate(2.6%)… la prise en charge de ces patients était difficile , les complications survenues sont fréquentes tel que l’altération de l’état général (44.7%), la déshydratation (39.4%), la cachexie (39.4%), le syndrome obstructif (36.8%), l’infection urinaire (36,8%), hématurie (13.1%)…. L’évolution de ces patients a été marquée par le passage en hémodialyse chronique (21%),la récupération partielle de la fonction rénale (21%), ces malades ont été adressés à la consultation externe de néphrologie. La récupération totale de la fonction rénale (7.8%). 50% de ces patients sont décédés. Discussion :Les atteintes rénales liées aux néoplasies sont soit spécifiques, liées à une atteinte rénale directe par la pathologie cancéreuse, soit liées à un syndrome paranéoplasique secondaire à la pathologie néoplasique associée. Elles comprennent des glomérulopathies paranéoplasiques, des troubles hydro électrolytiques (une hypercalcémie, un envahissement du parenchyme rénal, une compression vasculaire ou des voies excrétrices, une fibrose retro péritonéale, une micro angiopathie thrombotique et un syndrome de lyse tumorale. Les étiologies de l’IRC n’ont pas été pues diagnostiquées pour plusieurs malades à cause du stade avancé. Certains ont bénéficié d’un traitement palliatif en plus de la dialyse, d’autres la néoplasie a été à un stade de tous moyens thérapeutique, ce qui rend ces malades plus difficiles à prendre en charge en dialyse ( cachexie, troubles digestifs, déshydratation….)… Conclusion :Les manifestations rénales associées aux cancers sont fréquentes et diverses.Le traitement des atteintes rénales passe par le traitement de la maladie causale mais peut nécessiter un traitement rénal spécifique et une adaptation des posologies des traitements anticancéreux. Le caractère irréversible dans un nombre de cas non négligeable et la fréquence des atteintes rénale en cas de néoplasie nécessite un bilan initial et lors du suivi.

52

Page 53: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P17. QUALITE DE VIE CHEZ LES PATIENTS HEMODIALYSES PRESENTANTS UNE TUMEUR M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.BenRomdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte Introduction : Les manifestations rénales associées aux cancers sont fréquentes et diverses mais assez peu décrites. Le traitement de la maladie causale ne garantit pas toujours une restitution ad integrum, d’où la mise en dialyse fréquente de ces malades, ainsi la prise en charge en hémodialyse représente une particularité. Matériels et Méthodes : Notre étude rétrospective s’est intéressée à la qualité de vie des patients hémodialysés dans notre service présentants une tumeur. Résultats : Du 26 /11/12 au10/12/15, 38 patients présentants une tumeur ont été pris en charge sur un programme d’hémodialyse parmi 404, le sexe ratio de 3.22 était en faveur des hommes et que l’âge moyen des malades était de 74ans. 36.8% des patients ont présenté un cancer de la vessie, adénome de la prostate (23.6%), néo de sein (5.2%), myélome (5.2%), fibrose retro péritonéale(5.2%) , tumeurs du colon(5.2%), de tumeur rénale (2.6%), cancer de la prostate(2.6%)… la prise en charge de ces patients était difficile , les complications survenues sont fréquentes tel que l’altération de l’état général (44.7%), la déshydratation (39.4%), la cachexie (39.4%), le syndrome obstructif (36.8%), l’infection urinaire (36,8%), hématurie (13.1%)…. L’évolution de ces patients a été marquée par le passage en hémodialyse chronique (21%),la récupération partielle de la fonction rénale (21%), ces malades ont été adressés à la consultation externe de néphrologie. La récupération totale de la fonction rénale (7.8%). 50% de ces patients sont décédés. Discussion : Les atteintes rénales liées aux néoplasies sont soit spécifiques, liées à une atteinte rénale directe par la pathologie cancéreuse, soit liées à un syndrome paranéoplasique secondaire à la pathologie néoplasique associée. Elles comprennent des glomérulopathies paranéoplasiques, des troubles hydro électrolytiques (une hypercalcémie, un envahissement du parenchyme rénal, une compression vasculaire ou des voies excrétrices, une fibrose retro péritonéale, une micro angiopathie thrombotique et un syndrome de lyse tumorale. Les étiologies de l’IRC n’ont pas été pues diagnostiquées pour plusieurs malades à cause du stade avancé. Certains ont bénéficié d’un traitement palliatif en plus de la dialyse, d’autres la néoplasie a été à un stade de tous moyens thérapeutique, ce qui rend ces malades plus difficiles à prendre en charge en dialyse ( cachexie, troubles digestifs, déshydratation….)… Conclusion : Les manifestations rénales associées aux cancers sont fréquentes et diverses.Le traitement des atteintes rénales passe par le traitement de la maladie causale mais peut nécessiter un traitement rénal spécifique et une adaptation des posologies des traitements anticancéreux. Le caractère irréversible dans un nombre de cas non négligeable et la fréquence des atteintes rénale en cas de néoplasie nécessite un bilan initial et lors du suivi.

53

Page 54: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P18. UNE VARIANTE DE L’ENCEPHALOPATHIE POSTERIEURE REVERSIBLE CHEZ UN HEMODIALYSE CHRONIQUE : LOCALISATION AU TRONC CEREBRAL. L.Ben lasfar, S.Nouira, S.Ben amor, W.Sahtout, S.Mrabet,Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour. Service de Néphrologie Sahloul.Sousse. Introduction : L'encéphalopathie postérieure réversible (PRES) est un syndrome clinico-radiologique, qui se manifeste par des céphalées, une confusion, des troubles visuels et des crises convulsives .Sur le plan radiologique ,les lésions siègent généralement dans les régions cérébrales postérieures pariéto-occipitales mais d’autres localisations peuvent se voir comme le tronc cérébral ,la substance blanche et les régions cérébrales antérieures. Résultats : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 43 ans hémodialysé chronique à raison de 3 fois par semaine. Il a présenté il ya un an des céphalées atroces rebelles aux antalgiques avec une tension artérielle très mal équilibrée .L’examen neurologique était normal, il n’y avait pas de trouble visuel. Malgré l’équilibration des chiffres tensionnels, il a gardé des céphalées invalidantes l’amenant aux urgences quotidiennement. Le scanner cérébral n’a pas révélé d’anomalie ; en revanche l’IRM a montré une anomalie de signal focale du tronc cérébral en hypersignal T2 et Flair sans réhaussement après injection du PDC, avec une plaque démyélinisante. C’est un aspect évocateur d’un PRES .L’évolution a été marquée par la persistance de céphalées occasionnelles.Une IRM de contrôle demandée après un an a montré une régression partielle des lésions avec une plage d’hypersignal T2 de seulement 6mm du pont sans stigmates de saignement réconfortant le diagnostic initial. Discussion et Conclusion : En raison des facteurs perturbateurs de l'endothélium vasculaire cérébral par l'hypertension, l'urémie, et la prise médicamenteuse, l’hémodialysé chronique est considéré comme à haut risque de développer le PRES. Alors que La localisation occipitale est la plus fréquente, notre patient avait une atteinte du pont se manifestant par des céphalées atroces sans autre trouble neurologique. La persistance des symptômes après un an de suivi montre que ce syndrome peut prendre une forme chronique et non la forme aigue habituelle.

54

Page 55: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

THEME : NEPHROLOGIE P19. LA THROMBOSE DE LA VEINE RENALE : UNE COMPLICATION OUBLIEE DE LA PYELONEPHRITE AIGUE. A PROPOS D’UN CAS. A.Fradi(1), F. Ammari(1), H. Hadj Kacem(1) , N. Chouchène(2) , KH. Ben Meftah(1) , M.H. Sfar(1). (1)Service de médecine interne et d’endocrinologie CHU Taher Sfar Mahdia (2) Service de radiologie CHU Taher Sfar Mahdia Introduction : La thrombose de la veine rénale autrefois classique des pyélonéphrites aigues est devenue rare depuis l’avènement des antibiotiques. Elle s’associe surtout à une pyélonéphrite xanthogranulomateuse. Nous rapportons l’observation d’une patiente ayant présenté une infection urinaire compliquée de thromboses étendues aux veines rénales. Matériel et méthode :Nous rapportons le cas d’une patiente diabétique hospitalisée pour une pyélonéphrite aigüe (PNA) à germe multirésistant qui s’est compliquée d’une thrombose veineuse massive des deux artères rénales, surrénaliennes et de la veine cave inférieure. Résultats : Il s’agit d’une patiente âgée de 60 ans qui est diabétique type II depuis 20 ans, hypertendue et asthmatique connue qui a été hospitalisée pour pyélonéphrite aigue droite avec insuffisance rénale aigue (créatinine à 438 µmolL). La patiente a été traitée une semaine avant son admission par des aminosides avec prise d’AINS. L’examen clinique initial trouvait des douleurs à l’ébranlement lombaire droite, une sensibilité abdominale diffuse. La biologie syndrome inflammatoire biologique, ECBU positif à Escherichia coli multirésistant mise alors sous imipénème et L’évolution clinique était marquée par une apyrexie, un meilleur état général avec une amélioration progressive de la fonction rénale (créatinine à 123 µmolL) et la baisse de la CRP. Devant la persistance des épigastralgies avec un muguet buccal et une sensibilité abdominale diffuse, une FOGD demandée est revenue normale mais la sérologie du candida était positive. La patiente est mise alors sous antifongique. L'examen tomodensitométrique avec injection de produit de contraste iodé, réalisé en raison d’une réascension de la température après 10 jours d'antiobiothérapie, une thrombose veineuse massive quasi-totale de la veine cave inférieure étendue du confluent des veines sus hépatiques avec extension aux veines rénales gonadiques et surrénaliennes des deux cotés. L'évolution est fatale malgré l’anticoagulation efficace. Discussion : La thrombose de la veine rénale est une complication grave bien que rare de la pyélonéphrite aigüe. La survenue de PNA chez des diabétiques avec un retard de prise en charge adéquate de l’infection ou l’apparition d’autres infections nosocomiales assombrit le pronostic et rend la prise en charge difficile. Conclusion: La thrombose veineuse rénale est une complication grave et multifactorielle. L’indication des examens radiologiques est justifiée devant une évolution inhabituelle d’une PNA traitée surtout chez les diabétiques

55

Page 56: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P20. THE RENAL BIOPSY IN DIABETIC PATIENT NEEDS TO BE REVISITED R.GUESMI1, H.CHAKER1, Y.CHAABOUNI1, I.AGREBI1, M.KHARRAT1, H.MAHFOUDH1, F.JARRAYA1, K.KAMMOUN1, T.BOUDAWARA2, J.HACHICHA1. 1.Nephrology department, Hedi Chaker University Hospital and UR 12ES14 Faculty of Medicine, Sfax, Tunisia 2.Anatomic Pathology department, Habib Bourguiba University Hospital, Sfax, Tunisia Introduction : The common indications of renal biopsy in diabetic patient are the absence of diabetes degenerative complications, hematuria, an acute onset of nephrotic syndrome, rapidly progressive glomerulonephritis, and extra-renal symptoms. However diabetic nephropathy (DN) is frequently observed on renal biopsy. We propose to determine the reliability of each indication lonely or associated in the prediction of non-diabetic nephropathy (NDN). Patients and methods : Our study is retrospective across 27 years (from January 1987 to December 2014). We have collected 165 diabetic patients who underwent renal biopsy in our Nephrology department. We described the clinical and biological characteristics and renal histology of these patients and studied the clinic pathological correlation. We calculated the sensitivity and the specificity of each indication of renal biopsy in predicting non-diabetic nephropathy. Results : A total of 165 diabetic patients were enrolled in this study. The mean age was of 55 ±14 years, the sex ratio was of 1,2. The average of diabetes vintage was of 7± 6 years. The mean value of creatinine and proteinuria at time of renal biopsy was respectively of 375 ± 360 µmol/l and 3,7±3,6 g/24h. The hematuria was present in 56 patients. On renal biopsy, 62 patients had an isolated DN, 68 had a NDN and 24 patients had a combination of both DN and NDN. The sensitivity of hematuria and of the absence of degenerative complications was respectively 35.8 and 53 in predicting NDN. Their specificity was respectively 68 and 58. The specificity rises to 92 when hematuria and the absence of degenerative complications were associated. Discussion : Our results show that diabetic nephropathy is frequent on the renal biopsy made on diabetic patient. However the main objective of the nephrologist by undergoing renal biopsy is to prove a non-diabetic nephropathy. Hence it is interesting to study the correlation between the indications of renal biopsy (clinical and biological data) and the histological results, in order to deduce the sensitivity and the specificity of each indication. Hematuria and the absence of degenerative complications have lonely low specificity in predicting non-diabetic nephropathy, whereas their association has a good specificity. We suggest that an atypical sign such as Hematuria or the absence of degenerative complications aren’t sufficient alone to argue for renal biopsy in diabetic patient. Conclusion : There isn’t a unanimous consensus in performing renal biopsy in diabetic patient. There are common indications, but the application in practice depends largely on clinician experience. More studies are requested in order to refine and homogenize the indications of renal biopsy in diabetic patient.

56

Page 57: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P21. ATTEINTE CEREBRALE DANS LE CADRE D’UNE HYPEROXALURIE TYPE1 A PROPOS D’UN CAS H.Ghabi, M.Omrane, M.Krid, S.Bèji, H.Jebeli, W.Smaoui, L.Raies, R.Khedher, L.Ben Fatma, K.Zouaghi, F.Ben Moussa, Service de Néphrologie Hôpital La Rabta Introduction : l’hyperoxalurie primitive affection aussi rare que grave. Les premiers symptômes concernent habituellement l’appareil urinaire ; l’atteinte extra rénale est fréquente touche principalement le cœur, la peau, la rétine et les nerfs périphériques. Nous rapportons le cas d’une atteinte cérébrale centrale jamais décrite dans la littérature Matériels et Méthodes : il s’agit d’un patient âgé de 24ans issu d’un mariage consanguin de deuxièmes degrés. son frère atteint d’une hyperoxalurie type 1 homozygote pour la mutation p.lle 244thr dans le gène AGXT. Notre patient a été hospitalisé dans notre service pour prise en charge d’une insuffisance rénale découverte d’emblée au stade terminal. Le diagnostic d’une hyperoxalurie primitive type 1 a été retenu devant les antécédents familiaux et l’aspect échographique et radiologique très évocateur ; l’étude génétique a été jugée inutile puisqu’elle a été faite chez le frère. Dans le cadre du bilan de retentissement de la maladie, on a complété par : une radiographie des os longs revenant sans anomalies ; échographie cardiaque montrant une HVG concentrique sans valvulopathie ; un FO montrant un œdème papillaire bilatéral stade 2 ; une angiographie rétinienne a confirmé l’œdème papillaire sans montrer de dépôts d’oxalate de calcium. Devant cet œdème papillaire nous avons complété par une TDM cérébrale qui a objectivé une hypodensité sous corticale pariétale gauche et l’absence de dilatation du système ventriculaire. Afin de mieux explorer cette atteinte une angio IRM cérébrale a été demandée montrant des anomalies de signale nodulaires et confluentes de la substance blanche péri-ventriculaire et sous corticale et de l’étage sus tentoriel avec une spectrométrie normale ce qui est en faveur d’une origine probablement vasculaire. A noter que le patient ne présentait pas de manifestation neurologique et qu’il a été mis sous corticothérapie pour l’œdème papillaire. Discussion : A notre connaissance, l’atteinte neurologique centrale n’a jamais été décrite dans le cadre de l’oxalose. Comme l’atteinte neurologique périphérique, l’atteinte centrale pourrait rentrer dans le cadre des lésions vasculaires systémiques de l’oxalose. Conclusion : Doit-on pratiquer systématiquement le scanner cérébral dans le cadre du bilan de l’hperoxalurie primitive ?

57

Page 58: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P22. GLOMERULONEPHRITE EXTRA MEMBRANEUSE ASSOCIEE A UNE MALADIE DE KAPOSI. A PROPOS D’UN CAS H.Ghabi, M.Omrane, M.Krid, S.Bèji, H.Jebeli, W.Smaoui, L.Raies, R.Khedher, L.Ben Fatma, K.Zouaghi, F.Ben Moussa ,Service de Néphrologie Hôpital La Rabta Introduction : la glomérulonéphrite extra membraneuse(GEM) est la cause la plus fréquente de syndrome néphrotique chez l’adulte. Dans 10% à 20% des cas elle est considérée comme un syndrome paranéoplasique secondaire fréquemment à une tumeur solide mais rarement associée à une tumeur cutanée. Nous rapportons l’observation d’un patient chez qui une maladie de kaposi est apparue 9 mois après le diagnostic d’une GEM Matériels et Méthodes : Un patient âgé de 61 ans est suivi pour syndrome néphrotique intense impur par l’hématurie découvert devant un syndrome œdémateux diffus. Une ponction biopsie rénale a été pratiquée concluant à une GEM type 2 avec présence de polynucléaires dans la lumière des capillaires. Une enquête étiologique a été entamée revenue négative. Il a été mis sous corticoïde à la dose de 1mg/kg/j pris pendant 1mois puis dégression. L’évolution a été marquée par une rémission complète après 6 mois de traitement . 9 mois après le diagnostic de GEM le malade reconsulte pour apparition de lésions cutanées à type de papules nodulaires violacés au niveau des membres inferieurs. Une biopsie cutanée a été pratiquée objectivant des lésions de maladie de kaposi. Dans le cadre du bilan de la maladie; on a pratiqué une sérologie virale VIH revenue négative ,une sérologie HHV8 (en cours), une fibroscopie oesogastroduodénale ayant montré une gastrobulbite ulcérée avec à la biopsie une gastropathie chronique HP négatif sans signe de malignité, une colonoscopie revenue sans anomalie, une fibroscopie bronchique montrant un arbre bronchique sans anomalies avec une biopsie normale et une tomodensitométrie thoraco-abdominale revenue normale. Discussion : Dans ce cas, la GEM pourrait être secondaire à la maladie de Kaposi . On peut aussi être devant une maladie de kaposi apparue sur un terrain immunodéprimé notamment par la corticothérapie à forte dose. Conclusion : Devant une GEM, l’enquête étiologique doit être exhaustive et répétée.

58

Page 59: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P23. LE SYNDROME DE STAUFFER REVELATEUR D’UN CANCER DU REIN : A PROPOS D'UNE OBSERVATION H.Loukil, M.Snoussi, S.Garbaa, F.Frikha, R.Ben Salah, M.Jallouli, C.Damak, C.Turki, S.Marzouk, Z.Bahloul. Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). Introduction : Le syndrome de Stauffer associe une cholestase anictérique non métastatique et un syndrome inflammatoire et une tumeur rénale de nature le plus souvent maligne. Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas de tumeur rénale révélée par une cholestase anictérique. Résultat : Une femme âgée de 50 ans, était hospitalisée en 2007 pour une altération de l'état général évoluant depuis deux mois. L’examen clinique était sans particularités hormis un ictère cutanéo-muqueux. La biologie objectvait un syndrome inflammatoire biologique avec une élévation de la vitesse de sédimentation à 125 mm à la première heure et la protéine C réactive à 156 mg/L, une anémie à 9,7 g/dL normochrome normocytaire, une thrombocytose à 990 000 elts/ mm3 et une hyperleucocytose à 10400 elts/mm3. Il existait également une cholestase avec des phosphatases alcalines à 4 fois la normale et une bilirubine conjugué à 3 fois la normale sans cytolyse associée. La créatininémie était à 60µmol/l, l’albumine à 31g/l et les gammaglobulines à 19g/L. Les sérologies des hépatites B et C étaient négatives. Les anticorps anti-mitochondrie, anti-muscle lisse et anti-nucléaires étaient négatifs. L’échographie abdominale révélait un processus médio-rénal et polaire inférieur du rein gauche hypoéchogène hétérogène richement vascularisé comprimant les cavités calicielles. Le scanner abdominal confirmait le processus tumoral rénal de rehaussement hétérogène associé à des adénopathies satellites. Devant cet aspect scanographique suspect de tumeur rénale associé à une cholestase anictérique et un syndrome inflammatoire, le diagnostic d’un syndrome de Stauffer paranéoplasique était retenu.Un traitement radical chirurgical par une néphrectomie gauche élargie était indiqué chez cette patiente. Discussion : Le syndrome de Stauffer décrit en 1961, est une cause rare de cholestase hépatique non métastatique accompagnant les cancers du rein et plus rarement les lymphomes et les néoplasies digestives. Son mécanisme est complexe et la guérison après l’ablation chirurgicale conforte son caractère paranéoplasique. Conclusion : La découverte d’une cholestase hépatique sans obstacle avec un syndrome inflammatoire biologique doit faire penser au syndrome de Stauffer et à chercher une néoplasie sous jacente en particulier rénale.

59

Page 60: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P24. MYELOME MULTIPLE COMPLIQUE D’UN SYNDROME DE FANCONI H.Loukil (1), M.Snoussi (1), K.Kammoun (2), S.Garbaa (1), F.Frikha (1), R.Ben Salah(1), M.Jallouli(1), C.Damak(1), C.Turki(1), S.Marzouk(1), J.Hachicha(2) Z.Bahloul(1). 1-Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). 2-Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker , Sfax (Tunisie). Introduction : Le syndrome de Fanconi (SF) est caractérisé par des anomalies de la fonction tubulaire proximale rénale d’origine primitive ou secondaire. L’existence d’un syndrome de Fanconi associé au myélome est exceptionnelle. Matériels et méthodes : Nous rapportons un cas de SF survenant au cours d’un myélome multiple (MM). Résultats : Patient âgé de 61 ans était hospitalisé en 1994 pour des douleurs osseuses et trouble de la marche. L’examen clinique objectivait une marche dandinante et une raideur rachidienne. Le bilan biologique notait une vitesse de sédimentation à 60 mm H1, une créatininémie à 231µmol/l, un pic monoclonal en zone β à l’électrophorèse des protéines plasmatiques de type IgA et chaines légères kappa à l’immunofixation. Le bilan phosphocalcique objectivait une calcémie à 2,3 mmol/l, une hypophosphorémie à 0,52 mmol/l, une hypocalciurie à 1,9 mmol/24 heures. La protéinurie de Bence Jonces et l’aminoacidurie étaient positives. Le myélogramme montrait une plasmocytose à 18 % et l’histologie rénale concluait à une néphropathie tubulo-interstitielle chronique. La radiographie du rachis dorsolombaire notait une déminéralisation osseuse diffuse et les radiographies des 2 jambes montraient une fracture au niveau du 1 / 3 supérieur de la fibula. Au terme de ces explorations le diagnostic d’un MM à Ig A et à chaine légère kappa stade IIIB compliqué d’un SF et d’une ostéomalacie était retenu. Le patient était traité par une polychimiothérapie et une substitution par le calcium, la vitamine D et le phosphore avec une évolution favorable. Discussion : Le SF est un désordre rare du tubule proximal. A l’âge adulte l’affection est le plus souvent secondaire à une maladie générale, rarement le MM. Les signes cliniques sont la conséquence directe de la fuite rénale. Conclusion : L’atteinte rénale est fréquente au cours du MM, le SF est l’un de ses rares aspects à y penser devant des perturbations du métabolisme phosphocalcique.

60

Page 61: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P25. ATTEINTE RENALE AU COURS DE L’ENTITE TAFRO : THROMBOCYTOPENIA, ANASARCA , MYELOFIBROSIS, RENAL DYSFONCTION, ORGANOMEGALY H.Loukil, M.Snoussi, S.Garbaa, F.Frikha, R.Ben Salah, M.Jallouli, C.Damak, C.Turki, S.Marzouk, Z.Bahloul. Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax (Tunisie). Introduction :Le syndrome de TAFRO est l’acronyme de Thrombocytopenia, Anasarca, myeloFibrosis, Renal dysfunction, Organomegaly. Il est rarement rapporté au la maladie de Castleman multicentrique (MC), Patients et méthodes :2 cas de TAFRO syndrome ont été colligés entre 1996-2015 au service de médecine interne du CHU Hédi Chaker parmi une série de 10 cas de MC. Résultats : Observation 1 :Patient âgé de 53 ans était hospitalisé en juin 2014 pour exploration de polyadénopathies fébriles. L’examen objectivait des ADP axillaires, spinales et inguinales et une hépatosplénomégalie. La biologie notait : une VS à 120 mm à H1, une CRP à 140 mg/l, une anémie normochrome normocytaire à 10,7 g/dl, des leucocytes à 3920E/mm³ et des plaquettes 104000 E/mm³. Les sérologies du VIH, des hépatites B et C, étaient négatives. Le scanner thoracoabdominal révélait des ADP médiastinales et intra péritonéales avec une hépatosplénomégalie. L’étude histologique ganglionnaire concluait à une MC avec une hyperplasie lymphoïde. Sous corticothérapie à forte dose, l’évolution était marquée par l’installation d’une ascite, d’une pleurésie, d’ une insuffisance rénale et d’ une protéinurie à 1.12g/24h. Le diagnostic de TAFRO syndrome était retenu. Le patient a reçu 4 cures hebdomadaires de rituximab avec une évolution favorable. Observation2 :Patiente âgée de 32 ans était hospitalisé en 2013 pour exploration d’une altération de l’état général associé à un œdème des membres inférieures. L’examen clinique objectivait une ADP axillaire. La biologie notait un syndrome inflammatoire, une anémie à 9 g/dl , une thrombopénie à 73000 elts , une créatininémie à 116µmol/l et une protéinurie à 1g/24h .L’enquête infectieuse était négative.L’examen anatomopathologique ganglionnaire était en faveur d’une MC. Le TAFRO syndrome était évoqué et la patiente a reçu une corticothérapie avec une évolution favorable. Discussion : L’atteinte rénale au cours du TAFRO syndrome est peu étudiée et les études histologiques sont rares. Elle serait secondaire à des lésions micro angiopathie thrombotique, à une néphrite interstitielle ou des dépôts amyloïdes. Conclusion :Le TAFRO syndrome est une entité rare au cours de la MC au cours de laquelle l’atteinte rénale est jusque là peu étudiée. A travers nos deux observations son évolution semble être favorable sous corticoïdes.

61

Page 62: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P26. TOXIDERMIE INDUITE PAR LA METHYLDOPA, LA CHLOROTHIAZIDE ET LA NIFEDIPINE CHEZ UNE HYPERTENDUE. A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LITTERATURE N. CHTIOUI¹, L. BOUHAMED¹, A. KHEDHIRI², S. ZOUARI¹, M. HAKMOUNI¹, A. FERSI¹. 1- Service de néphrologie, Hôpital régional de Jebeniana. 2- Service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax. Introduction : On désigne sous le nom de toxidermies médicamenteuses les effets indésirables cutanés des médicaments. Le plus souvent bénignes, ces réactions peuvent être inquiétantes. Les antihypertenseurs peuvent être responsables d’une toxidermie notamment les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II et les diurétiques plus rare sont les autres classes. Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 81 ans, aux antécédents de cholécystectomie depuis 20 ans, qui nous a été adressée pour la prise en charge d’une hypertension artérielle essentielle. Elle a été mise initialement sous nifédipine puis chlorothiazide puis méthyldopa. A chaque introduction d’un nouveau traitement antihypertenseur et l’arrêt de l’autre antihypertenseur, elle développe un prurit féroce avec l’apparition des éruptions morbilliformes diffuses au niveau du tronc, membres supérieurs et inférieurs. Une biopsie cutanée est pratiquée et l’étude histologique montre un aspect en faveur d’une toxidermie. Une consultation de pharmacovigilance est pratiquée à chaque fois et le diagnostic retenu était une toxidermie secondaire à chacun de ces antihypertenseurs. Le méthyldopa, la chlorothiazide et la nifédipine ont été arrêté avec une nette amélioration clinique des lésions. Conclusion : Les médicaments antihypertenseurs sont prescrits fréquemment et peuvent entrainer des effets secondaires cutanés. La prévalence de ce problème reste sous estimée.

62

Page 63: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P27. LES MANIFESTATIONS ENDOCRINIENNES AU COURS DU LUPUS ERYTHEMATEUX SYSTEMIQUE N. Ladhari (1), A. Harzallah (1), H. Kaaroud (1), I. Gorsane (1), I. Rahali (1), F. BEN Hamida (2), S. Barbouch (1), T. Ben abdallah (1) (1) Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie (2) Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction : Le lupus érythémateux systémique est une maladie inflammatoire et auto-immune chronique. Une atteinte endocrinienne peut compliquer l’évolution de cette maladie. L’objectif de notre étude était de déterminer la nature de ces manifestations. Matériel et Méthodes : Etude descriptive rétrospective portant sur les patients ayant un lupus érythémateux systémique dont le diagnostic a été retenu selon les critères de l’ACR révisés en 1997, qui ont été pris en charge dans notre service entre 1987 et 2015. Nous avons inclus dans notre étude les patients ayant présenté une atteinte endocrinienne au cours de leur suivi. Résultat : Parmi les 249 patients lupiques inclus, les manifestations endocriniennes ont été identifiées dans 10 cas soit 4% des patients. Elles étaient toutes des femmes, d’âge moyen 32 ans, avec des extrêmes d’âge allant de 27 à 62 ans. Une hypothyroïdie a été retrouvée chez 5 patientes. Il s’agissait d’une forme fruste dans trois cas et d’une forme patente dans deux cas ayant nécessité un traitement médical substitutif. Une hyperthyroïdie a été objectivée dans un cas, secondaire à un adénome toxique qui a été opéré. Une insuffisance surrénalienne a été notée dans trois cas avec des manifestations cliniques et biologiques, ayant nécessité le recours à la supplémentation par de l’hydrocortisone. Une hypophysite auto-immune a été identifiée dans deux cas avec un déficit partiel, touchant l’axe gonadotrope dans un cas et l’axe thyréotrope dans l’autre cas. Discussion : La survenue d’une atteinte endocrinienne au cours du lupus est assez fréquente. Dans notre étude, elles étaient dominées par les dysthyroïdies et l’insuffisance surrénalienne ce qui est comparable avec les données de la littérature. Une hypophysite peut se voir au cours du lupus et ne doit pas être méconnue. Conclusion : Les atteintes endocriniennes sont fréquentes chez les lupiques. Les hypothyroïdies représentent les manifestations les plus fréquentes. Elles sont le plus souvent frustes, imposant ainsi un dépistage systématique.

63

Page 64: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P28. INSUFFISANCE RENALE AIGUË PAR INTOXICATION A LA CIPROFLOXACINE : A PROPOS DE 2 CAS M.Najjar, H.Jebali, R.Kheder, L.Raïs, L.Ben Fatma, W.Smaoui, M.Krid, S.Béji, K.Zouaghi Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale, CHU La Rabta Introduction : Les fluoroquinolones peuvent être responsables d’arthromyalgies, de tendinites, de manifestations digestives et rarement d’une atteinte rénale. Elle serait en rapport avec une néphrite immunoallergique. Nous rapportons deux observations d'une insuffisance rénale aigue (IRA) secondaire à l'ingestion massive et volontaire de CP. Observation1 : Mlle JS âgée de 27 ans, suivie pour syndrome dépressif, hospitalisée en néphrologie pour IRA oligoanurique dans les suites d'une ingestion volontaire de 10 grammes de CP. L'examen physique était sans particularité. Le bilan biologique a objectivé une IRA organique avec une Créatinémie à 637 μmol/l avec une cholestase hépatique sans cytolyse ni rhabdomyolyse ni hyperéosinophilie. L’échographie rénale a montré des reins de taille normale bien différenciés. L’évolution était marquée par la reprise d'une diurèse à j4 avec récupération totale de la fonction rénale au bout de 3 semaines ainsi qu'une normalisation du bilan hépatique. Observation 2 : Mlle MJ âgée de 18 ans, sans antécédents psychiatriques, hospitalisée en néphrologie pour IRA oligoanurique suite à l’ingestion de 7 grammes de CP. L'examen clinique a révélé une fièvre à 38,5°C avec des urines foncées. A la biologie, on a noté une IR avec une Créatinémie à 930 μmol/l avec une rhabdomyolyse (CPK à 1400 U/L et LDH à 1680 U/L) et une cytolyse (ASAT à 10 fois la normale, ALAT à 5fois la normale). A l'échographie rénale, les reins étaient de taille normale bien différenciés. Elle a nécessité 4 séances d’hémodialyse permettant une récupération totale de la fonction rénale au bout de 3 semaines (créatinine à 12 mg/l) avec une reprise de la diurèse au bout de huit jours. Une normalisation du bilan hépatique et des enzymes musculaires a été obtenue après un délai de 1 mois. Conclusion : L'IRA est une complication rare au cours du traitement par CP. Elle serait due soit à une néphrite interstitielle immunoallergique soit à une précipitation intratubulaire du médicament. L’évolution est souvent favorable avec récupération complète d'une fonction rénale normale.

64

Page 65: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P29. LA SIGMOÏDITE DIVERTICULAIRE: RARE COMPLICATION AU COURS DU TRAITEMENT PAR MYCOPHENOLATE MOFETIL M.Najjar, H.Jebali, L.Ben Fatma, R.Kheder, L.Raïs, W.Smaoui, M.Krid, S.Béji, K.Zouaghi Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale, CHU La Rabta Introduction : La sigmoïdite diverticulaire est la complication la plus fréquente de la diverticulose du colon. Nous rapportons l’observation d’une patiente suivie pour glomérulonéphrite extramembraneuse (GEM) sous Mycophénolate Mofétil (MMF) compliquée d’une diverticulite sigmoïdienne. Observation : Mme M.C âgée de 58 ans hypertendue, diabétique, suivie depuis 2010 pour GEM primitive traitée par corticothérapie avec rémission complète. En Juin 2015 et suite à l’arrêt de la corticothérapie, la patiente est hospitalisée pour rechute du syndrome néphrotique. L’indication thérapeutique était d’associer une corticothérapie au MMF à la dose de 2 gr/j. A un mois de traitement, la patiente est réhospitalisée pour syndrome douloureux de la fosse iliaque gauche évoluant dans un contexte infectieux (fièvre, hyperleucocytose et élévation de la CRP) associé à un syndrome néphrotique et une insuffisance rénale aigue (Créatinine: 21 mg/l). L’échographie abdominale a montré un épanchement dans le douglas alors qu’su scanner abdominal, on a objectivé une diverticulose sigmoïdienne avec présence d’une collection à contenu hydroaérique évoquant en premier lieu une perforation diverticulaire. Il s’agit d’une sigmoïdite diverticulaire classée HINSHEY I. Elle était mise sous antibiothérapie à large spectre, aspiration nasogastrique et diète absolue avec arrêt du MMF et dégression rapide des corticoïdes avec évolution favorable tant sur le plan clinique que biologique et radiologique. Conclusion : La revue de la littérature a permis de retrouver que les complications gastro-intestinales sous MMF mais aucun de diverticulose sigmoïdienne sous MMF n’a été rapporté.

65

Page 66: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P30. LA PERIARTERITE NOUEUSE : A PROPOS DE 3 CAS C. Turki, R. Ben Salah, C. Dammak, S. Garbaa, H. Loukil, F Frikha, M Snoussi, M Jallouli, S Mazouk, Z Bahloul Service de Médecine Interne, CHU Hédi Chaker Sfax Introduction : La périartérite noueuse (PAN) est une vascularite inflammatoire rare qui touche les artères de petits à moyen calibre. Les manifestations clinico-biologiques de la maladie sont très variables selon les artères touchées. L’atteinte rénale est souvent au premier plan. Patients : Etude rétrospective concernant 3 cas de PAN colligés dans le service de médecine interne CHU Hédi Chaker sur une période de 19 ans (1996 à 2014). Observation 1 : Patient âgé de 70 ans, était admis pour exploration d'une altération de l'état général. Le tableau clinique associait des signes généraux, des signes articulaires, une HTA, une atteinte neurologique périphérique. La biologie révélait un syndrome inflammatoire biologique, une hyperéosinophilie , une insuffisance rénale sévère. Les ANCA étaient négatifs. L'artériographie rénale était normale. La ponction biopsie rénale (PBR) a révélé une vascularite rénale active avec une nécrose fibrinoide. Le diagnostic de PAN a été retenu. La conduite thérapeutique consistait à une corticothérapie associée à un immunosupresseur. Un traitement antihypertenseur était également instauré. L'évolution était favorable sous traitement. Observation 2 : Patiente âgée de 80 ans, hypertendue, coronarienne était hospitalisé pour une altération de l'état général avec un trouble de la marche. Le tableau clinique associait des signes généraux, un purpura vasculaire, un syndrome de Raynaud, et une atteinte neurologique périphérique avec une atteinte du nerf sciatique poplité externe. La biopsie neuromusulaire révélait un infiltrat inflammatoire mononuclée lymphoplasmocytaire et histiocytaire des vaisseaux de moyen calibre avec une nécrose fibrinoide de la paroi artérielle. A la biologie, il y avait un syndrome inflammatoire biologique, une anémie inflammatoire, une hyperγglobulinémie polyclonale et une insuffisance rénale sévère. Les ANCA étaient négatifs. Le diagnostic de PAN a été retenu. La patiente a bénéficié d'une corticothérapie associée à un immunosupresseur. L'évolution était favorable au dépend de la persistance d’une insuffisance rénale modérée.Observation 3 : Patient âgé de 51 ans hypertendu était admis pour exploration d’un purpura vasculaire .Il présentait des épigastralgies, des polyarthralgies inflammatoires et une hypertension artérielle à 170/90 mm Hg. A la biologie on a trouvé un syndrome inflammatoire biologique, une une hyperéosinophilie ainsi qu’une insuffisance rénale modérée. Les anticorps anti-HBs étaient positifs. La biopsie cutanée montrait une vascularite leucocytoclasique. La ponction biopsie rénale a montré des lésions de néphropathie vasculaires avec IFD négative. Le diagnostic de PAN a été retenu devant : l’atteinte cutanée, l’hypertension artérielle, l’atteinte articulaire, l’atteinte rénale, l’hyperéosinophilie, et les marqueurs sériques de l’hépatite B. Le patient était traité par corticothérapie associé à un immunosupresseur. L’évolution était favorable. Discussion : L’atteinte rénale au cours de la PAN est de type vasculaire, se manifestant par une hypertension artérielle, une insuffisance rénale, parfois une hématurie. Une angiographie rénale est utile pour le diagnostic. La ponction biopsie rénale permet d’affirmer le diagnostic. Conclusion : La néphropathie vasculaire est une manifestation fréquente au cours de la périartérite noueuse. Le diagnostic et la prise en charge rapide s’imposent afin d’éviter le passage en insuffisance rénale sévère. Le traitement précoce permet d’améliorer le pronostic.

66

Page 67: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P31. L’HYPETENSION ARTERIELLE ET SUJETS AGES : PREVALENCE, MORBIDITES ET QUALITE DE PRISE EN CHARGE L.Omri ; S. Zribi ; B. Saïdi ; G. Khabbabi Groupement de Sidi Bouzid Introduction : L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur de nombreuses maladies cardiovasculaires et/ou apparentées (les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque et l’insuffisance rénale. L’analyse de la situation épidémiologique de l’hypertension et de ses déterminants sociaux est nécessaire afin d’aider à la mise en place des mesures de prévention et de contrôle adéquates. Matériels et Méthodes : Notre étude a tenté d’analyser les facteurs socio-économiques en relation avec l’hypertension artérielle. C’est une enquête transversale régionale recueillent les données des différentes circonscriptions de la région de Sidi Bouzid durant les trois 3 dernières années 2012-2014. Nous avons considéré comme hypertendu toute personne hypertendue connue ou ayant une pression artérielle systolique ≥140 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique ≥90 mm Hg. Résultats : L’âge moyen était 59±0.1 ans. Les hommes représentaient 49.3% et les femmes 50.7%. Plus de la moitié des patients vivaient en milieu urbain (61.7%) contre (38.3%) en milieu rural. La prévalence de l’HTA suivis dans les structures de 1ère ligne est estimé à 9,57%. L’HTA est significativement plus marquée en milieu urbain. Conclusion : Les données obtenues dans notre étude corroborent le fait que l’hypertension artérielle est une pathologie fréquente dans notre région. Notre étude a permis de confirmer la transition épidémiologique par la quelle passe notre pays et a mis l’accent sur la disparité et l’insuffisance de prise en charge en rapport avec l’accès limité à l’information et aux actions d’éducation sanitaires. Les mesures de prévention devraient tenir compte des ces disparités et cibler la population à risque élevé, à savoir celle de faible niveau d’éducation.

67

Page 68: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P32. LES FACTEURS DE RISQUES CARDIO-VASCULAIRES CHEZ LES SUJETS CONSOMMATEURS DE NEFFA : ETUDE DE LA MORBIDITE ET DU RETENTISSEMENT CARDIO-RENAL L. Omri, A. Haddaji, F. Ben Mabrouk Groupement de Sidi Bouzid Le tabagisme constitue actuellement un problème majeur de santé public. IL est responsable d’une morbidité et d’une mortalité très importantes. Il devrait être la cause la plus facilement évitable, car les dangers sont maintenant connus de la majorité de la population, y compris des fumeurs. Matériels et méthodes : A travers notre étude effectuée dans la région de SIDI BOUZID, nous nous sommes intéressés à l’étude des facteurs de risque cardio-vasculaires d’une population particulière ceux qui consomment la Neffa et d’analyser le retentissement cardio-vasculaire et rénale. Résultats : Nous avons noté qu’ils sont souvent des hommes, non obèse (IMC moyen = 24,7), les antécédents cardio-métaboliques ont été observés que dans 11% des cas (5,6% ont une HTA, 5,6% ont un diabète alors que les atteintes rénales ont été rencontrés chez 1 à 2% des cas). La pression artérielle chez cette population est comme suit : PA systolique moyenne : 121,8 ± 17,49 mmHg (min :100 et max : 170) PA diastolique moyenne : 76,5 ± 8,5 mmHg (min :60 et max : 95) 1/3 sont soit fortement ou très fortement dépendant selon l’indice de Fargeström, avec une consommation moyenne journalière de 15 gr de tabac. Conclusion : Notre étude confirme bien la faible dangerosité du tabac oral, mais elle pourra ainsi nous servir de base pour renforcer dans notre la région l’application du conseil minimal.

68

Page 69: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P33. SYNDROME DE FANCONI LIE A L’IFOSFAMIDE I. Abdelli 1, I. Ayedi 1, N. Toumi1, A.Khanfir1, M. Frikha1 1: Service de carcinologie médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax Introduction : Le syndrome de Fanconi (SF) est une maladie rénale rare se caractérisant par un trouble généralisé de la fonction tubulaire proximale rénale. Elle associe une acidose tubulaire proximale à une perte de glucose, de phosphates, de citrates et d'acides aminés. Patients et méthodes : Nous rapportons un cas de SF secondaire à une chimiothérapie (CT) par ifosfamide chez un patient suivi pour synovilosarcome au service d’oncologie médicale CHU Habib Bourguiba Sfax. Résultats : Il s’agit du patient A.A âgé de 26 ans suivi pour un synoviolosarcome de la paroi abdominale traité initialement par 5 cures de CT. 6 mois après la fin du traitement il a présenté une récidive locale très évoluée. La décision était de faire une CT palliative par ifosfamide. Le patient a été hospitalisé au sixième jour de la deuxième cure pour une neutropénie fébrile avec un collapsus cardiovasculaire. La biologie a montré une hypokaliémie, une hypocalcémie, une hypophosphatémie, une hypomagnésémie, une acidose métabolique et une insuffisance rénale aigue. L’ionogramme urinaire a montré une fuite accrue de potassium. Le diagnostic de SF secondaire à l’ifosfamide a été retenu. Le sepsis a été bien jugulé par remplissage avec une antibiothérapie à large spectre et tous les troubles métaboliques ont été corrigés par supplémentation. L’évolution de la maladie était marquée par une progression radiologique et la survenue du décès du malade 18 mois après la date du diagnostic. Discussion : Le SF connu aussi sous le nom de syndrome réno-tubulaire de Fanconi ou syndrome de Lignac-de Toni-Debré-Fanconi fait référence à un certain nombre de désordres cliniques résultant d’une perte complète ou partielle des fonctions de transport du tubule proximal rénal. Les symptômes sont, pour l’enfant, une polyurie, une polydipsie, un rachitisme ou un retard de croissance. Chez l’adulte, le SF se manifeste principalement par des douleurs osseuses et une faiblesse musculaire causées par l’ostéomalacie et la perte urinaire de phosphate. Ce syndrome peut être génétique ou provoqué par une intoxication (plomb), un cancer, une maladie métabolique héréditaire ou d’origine médicamenteuse. Le traitement vise à éliminer la cause primitive avec une supplémentation en phosphate et en potassium et des apports liquidiens appropriés Conclusion : L’ifosfamide est néphrotoxique. La fonction rénale glomérulaire et tubulaire doit être évaluée et contrôlée avant, pendant et après le traitement.

69

Page 70: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P34. PANNICULITE CUTANEE : LOCALISATION SECONDAIRE D’UNE NEOPLASIE MAMMAIRE Z. Elloumi, Y. Ben Ariba, N. Boussetta, S. Seyhi, R. Abid, F. Ajili, B. Louzir, J. Labidi, S. Othmani. Service de médecine interne Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Introduction : Les panniculites sont des inflammations du tissu graisseux de l’hypoderme. Les causes sous-jacentes peuvent varier telles les causes infectieuses, les maladies systémiques, les causes médicamenteuses… A notre connaissance, aucun cas de panniculite comme localisation métastatique d’une tumeur du sein n’a été rapporté dans la littérature. Patient et méthodes : Nous rapportons l’observation d’une métastase cutanée d’une néoplasie mammaire chez une insuffisante rénale chronique. Observation : Il s’agissait d’une patiente âgée de 73 ans, diabétique type 2 dyslipidémique ostéoporotique et insuffisante rénale chronique opérée en 2008 pour hyperparathyroïdie primaire. En juillet 2013, elle a eu une mammectomie totale pour néoplasie du sein gauche (tumeur canalaire) avec complément par chimiothérapie. Deux mois après, Elle a développé des lésions érythémateuses infiltrées de l'épaule gauche évoluant dans un contexte d’altération de l’état général. À l’examen, la patiente était apyrétique, les constantes hémodynamiques stables, et l’auscultation cardio-pulmonaire sans anomalies. L’examen du sein controlatéral n’a pas révélé d’anomalies. L’examen des phanères objectivait un placard érythémateux infiltré douloureux de la face externe du bras gauche en faveur d’une panniculite. A la biologie, il existait un syndrome inflammatoire biologique avec une CRP à 68 mg/l et une VS accélérée à 70. La biopsie cutanée a montré une localisation cutanée d’un carcinome différenciée compatible avec une origine mammaire. Malgré l’intensification du traitement par chimiothérapie de 2ème ligne, l’évolution était fatale et la patiente est décédée après 6 mois. Discussion : Les métastases cutanées (MC) sont rares. Leur survenue chez des insuffisants rénaux chroniques est beaucoup plus exceptionnelle. Elles représentent généralement un stade évolutif avancé de la maladie cancéreuse. En excluant le mélanome, le cancer du sein constitue la tumeur maligne qui donne le plus de métastases cutanées. Les aspects clinico-anatomopathologiques de ces MC sont variables. Il peut s’agir d’aspect érysipélatoїde, scléreux ou de type lymphangiome. Conclusion : Notre cas illustre la possibilité de panniculite métastatique et insiste sur le fait que la biopsie cutanée gardera une place dans l’orientation diagnostique et même étiologique devant toute panniculite.

70

Page 71: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P35. LYMPHOME PULMONAIRE AU COURS D’UN LUPUS ERYTHEMATEUX SYSTEMIQUE (LES) TRAITE PAR IMMUNOSUPPRESSEURS. À PROPOS D’UN CAS B. Arfaoui1, Y. Ben Ariba1, C. Aichaouia2, A. Haddaoui3, R. Ben Dhia1, Y. Selmi1, B. Louzir1, J. Labidi1, S. Othmani1. 1Service de médecine interne, 2Service de pneumologie Hôpital, 3Service de carcinologie médicale. HMPIT. Introduction : Les lymphomes pulmonaires de type MALT sont des lymphomes pulmonaires B de bas grade. Ils représentent 4 % des lymphomes non hodgkinien (LNH) extra ganglionnaire. Ils sont souvent indolents et se présentent sous la forme d’une opacité alvéolaire chronique. Patient et méthodes : Nous rapportons un cas de lymphome pulmonaire survenu chez un patient traité par immunosuppresseurs pour une néphropathie lupique (NL). Observation : Il s’agissait d’un homme âgé de 57 ans diabétique hypertendu tabagique à 26 PA sevré suivie pour LES avec NL (glomérulonéphrite proliférative classe III) traitée par corticothérapie et cyclophosphamide (6 cures en 2006) comme traitement d’attaque avec relais par azathioprine jusqu'à 2009 avec rémission complète. En 2010, le patient a été admis pour exploration d’une toux sèche trainante, d’une dyspnée d’effort et d’une fièvre prolongée. L’examen trouvait un état général conservé avec une dyspnée, des râles crépitants au niveau de l’hémi-champs pulmonaire gauche.Le reste de l’examen était sans particularités. La radiographie thoracique objectivait une opacité apicale gauche de 3 cm avec une opacité para-hilaire droite. Le scanner thoracique trouvait de multiples nodules pulmonaires bilatéraux à contours spiculés avec 2 nodules calcifiés apicaux droits non suspects et une adénopathie para trachéale inferieure gauche de 10 mm. La biologie est sans particularité mis à part un taux de LDH à 2 fois la normale. La sérologie VIH, les recherches du BK et l’IDR étaient négatives. La fibroscopie bronchique avait montré une infiltration diffuse sur les orifices proximaux sans sténose tumorale. Une thoracotomie exploratrice faite a conclue à un aspect macroscopique tumoral avec à l’examen anatomopathologique un aspect de lymphome de bas grade type MALT CD 20+. Le bilan d’extension était négatif et le diagnostic retenu était celui d’un lymphome de bas grade de type MALT CD 20+ stade IV. Le patient a eu une chimiothérapie à base de Chlorambucil et Mabthera avec une évolution favorable. Discussion : C’est le seul cas de lymphome pulmonaire de type MALT dans notre série parmi 41 cas de NL et à notre connaissance sa survenue au cours du LES n’a pas été rapportée dans la littérature. L’augmentation du risque de lymphome dans les maladies auto-immunes est une notion classique confirmée par les récentes études. Le risque relatif de LNH au cours du LES est de 4.5. Il a été décrit que les traitements immunosuppresseurs notamment l’azathioprine ainsi que l’activité de la maladie causale elle-même constituent des facteurs favorisants la survenue des lymphomes. Conclusion : Les lymphomes du MALT pulmonaires sont rares avec des aspects cliniques et radiologiques peu spécifiques mais ils ne doivent pas être méconnus surtout chez les patients atteints de maladies auto immunes. Notre observation soulève la question de la responsabilité des traitements immunosuppresseurs dans la survenue du LNH.

71

Page 72: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P36. INSUFFISANCE RENALE AIGUE D’ORIGINE MEDICAMENTEUSE CHEZ LES DIABETIQUES A. Harzallah, I. Gorsane, N. Ladhari, H. Kaaroud, F. Ben Hamida, S. Barbouch, T. Ben Abdallah Service de médecine A, hôpital Charles Nicolle, Tunis Laboratoire de pathologie rénale, LR00SP01, Hôpital Charles Nicolle, Tunis Introduction : L’insuffisance rénale aigue d’origine médicamenteuse est une situation fréquente en pratique clinique. Les traitements en cause sont nombreux et ils sont d’autant plus agressifs lorsqu’ils sont associés à un facteur prédisposant tel que le diabète. Le but de cette étude était d’étudier les aspects cliniques de l’insuffisance rénale aigue d’origine médicamenteuse chez les diabétiques afin d’en préciser le pronostic. Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant les diabétiques ayant présenté une insuffisance rénale aigue d’origine médicamenteuse, hospitalisés au service de médecine A de l’hôpital Charles Nicolle durant la période de janvier 1986 à Juin 2015. Résultats :Il s’agissait de 31 patients d’âge moyen de 65,41 ans avec un sexe ration H/F de 0,93. Le diabète était de type 2 dans 97% des cas. La valeur moyenne de la créatininémie antérieure était de 205,48 µmol/L (clairance moyenne de la créatinine de 39,33 ml/min/1,73m2). Les médicaments en cause étaient les bloqueurs du système rénine angiotensine (35%), les aminosides (16%), les anti-inflammatoires non stéroïdiens (16%), les diurétiques (13%), les hypolipémiants (10%), la rifampicine (6%) et l’ifosfamide (3%). Une déshydratation extracellulaire était présente dans neuf cas (29%). Un diurétique était associé dans 16 cas (52%) et un IEC ou ARAII dans huit cas (26%). Une oligo-anurie a été notée dans 5 cas (16%). Une protéinurie aux bandelettes urinaires était objectivée dans 25 cas (81%). La valeur moyenne de la créatininémie était de 631,51 µmol/L. L’IRA était de stade 3 selon la classification AKIN dans 24 cas (77%), de stade 2 dans trois cas (10%) et de stade 1 dans quatre cas (13%). La survie rénale à 102 mois était de 57%. La survie rénale était meilleure en cas de récupération ou amélioration partielle de la fonction rénale (p=0,005). Les facteurs de pronostic rénal identifiés étaient une phosphatémie >1,47mmol/l (p=0,01), une protéinurie aux bandelettes réactives (p=0,042), la déshydratation (p=0,013), un traitement par antidiabétique oral (p=0,038), la réhydratation par voie intraveineuse (p=0,021) et l’insulinothérapie (p=0,006). Conclusion : L’insuffisance rénale aigue d’origine médicamenteuse est potentiellement grave chez les diabétiques. La prévention est primordiale afin d’améliorer le pronostic de cette atteinte rénale.

72

Page 73: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P37. UNE NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE INFILTRATIVE SE CACHANT DERRIERE UNE NECROSE TUBULAIRE AIGUE A .Talmoudi, S.Mrabet, A.Azzabi, N.Safa, W.Sahtout, Y.Guedri, D.Zallama, A.Achour Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie Introduction : L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une complication fréquente et sévère chez les patients atteints des hémopathies. Les mécanismes sont identiques à ceux des IRA survenant sur d’autres terrains. Toutefois certaines étiologies sont spécifiques des patients atteints de cette maladie. Nous rapportons le cas d’une néphropathie interstitielle aigue (NIA) infiltrative mimant une nécrose tubulaire aigue(NTA) dans la présentation clinique, biologique et radiologique et c’était la ponction biopsie rénale qui a permis de redresser le diagnostic. Matériels et méthodes : Mr. A .S. âgé de 58 ans aux antécédents de lymphome non Hodgkin type B riche en T a été hospitalisé en Janvier 2015 pour une insuffisance rénale de découverte récente (créatinémie à 700 µmol/l). Il était traité par une chimiothérapie à base de Cisplatine dont la dernière cure remontait à une semaine avant l’hospitalisation. A l’examen physique, le patient présentait des signes déshydratation extra cellulaire, la tension artérielle était à 110 /80 mm Hg et la diurèse était à 700 ml/24h. La biologie urinaire n’a pas montré d’anomalies du sédiment urinaire avec un ionogramme urinaire >1 et un rapport urée urinaire / urée sanguine <10. Au niveau sanguin on a noté un taux normal d’éosinophiles, d’acide urique, des LDH, et des immunoglobulines E. L’échographie a montré deux reins de taille normale. Le diagnostic de NTA induite par la chimiothérapie a été retenu initialement et le patient a été traité par alcalinisation. L’évolution a été marquée initialement par une baisse de la créatinémie puis stagnation aux alentours de 400 µmol/l d’ou une PBR a été pratiquée montrant une infiltration du tissu rénal par les cellules lymphoïdes. Discussion : L’IRA survenant chez les patients atteints des hémopathies est de mécanismes multiples. Elle peut être obstructive par une compression extrinsèque par une adénopathie ou métastase , fonctionnelle par cachexie et manque d apport ou organique avec atteinte de toutes les structures rénales .Cette atteinte organique peut être interstitielle par infiltration du tissu rénal par les cellules lymphoïdes , tubulaire par NTA secondaire au syndrome de lyse tumorale ou aux produits néphrotoxiques ,glomérulaire par un processus immunologique et inflammatoire induit par la prolifération néoplasique ou vasculaire suite aux thrombose des vaisseaux rénaux. La présentation clinique est parfois pauvre et non concluante nécessitant le recours à la PBR comme chez notre patient. Conclusion : L’IRA au cours des hémopathies est fréquente et sévère. L’atteinte peut intéresser toutes les structures du rein. Une PBR s’impose devant toute anomalie rénale non expliquée.

73

Page 74: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P38.L’ATTEINTE RENALE AU COURS DES HEMOPATIES A .Talmoudi, A.Azzabi, S.Mrabet, S .Nouira, W.Sahtout, Y.Guedri, D.Zallama, A.Achour Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie Introduction : L’atteinte rénale au cours des hémopathies constitue la deuxième localisation après le poumon. Les mécanismes de l’ atteinte sont multiples. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective effectuée dans notre service de néphrologie de l’année 2007 jusqu’ à l’année 2015 .Nous avons exclu les patients atteints du myélome multiple. Nous avons colligé six patients dont 5 hommes et 1 homme d’âge moyen de 60 ans +/- 16 ans. Les types d’hémopathie étaient un lymphome non Hodgkin type B dans 4 cas, une leucémie lymphoïde chronique dans 1 cas et une leucémie myéloïde chronique chez un patient. Le motif d’hospitalisation était une insuffisance rénale de découverte récente. Une ponction biopsie rénale (PBR) a été effectuée chez 2 patients montrant une néphropathie interstitielle aigue (NIA) infiltrative dans 1 cas et une néphropathie interstitielle chronique (NIC) induite par la ciclosporine dans l’autre. Pour les patients ou la PBR n’a pas été réalisée les tableaux étaient une nécrose tubulaire aigue (NTA) par syndrome de lyse tumoral chez 2 patients, une NTA induit par l’injection des produits de contraste chez 1 patients et une NIA infiltrative dans 1 cas. Discussion : L’atteinte rénale au cours des hémopathies n’est pas rare. Elle intéresse toutes les structures des reins vasculaires (thrombose des veines et artères rénales), tubulaires(NTA), interstitiels (NIA, NIC), et glomérulaires (LGM, GEM, amylose, GNEC…). Les mécanismes d’ atteinte sont multiples. Elles peuvent être directs liés à l’infiltration rénale par les cellules néoplasiques ou indirects induits par le processus inflammatoire et immunologique déclenché par la lympho prolifération. L’atteinte rénale peut être métabolique par lyse tumoral spontané ou induit par la chimiothérapie ou par compression extrinsèque par une adénopathie ou métastase. L’iatrogénie par les médicaments néphrotoxiques est également une cause. . La PBR s’ impose devant toute insuffisance rénale non expliquée. Le traitement est essentiellement étiologique avec recours à l’alcalinisation en cas de syndrome de lyse tumoral comme chez nos patients. Conclusion : L’atteinte rénale au cours des hémopathies est fréquente .Elle touche toutes les structures du rein .Son pronostic est généralement réservé et le traitement est essentiellement étiologique.

74

Page 75: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P39. INSUFFISANCE RENALE AIGUE MEDICAMENTEUSE PAR CRISTALLURIE A.Talmoudi, A.Azzabi, W.Sahtout, S.Nouira, S.Mrabet, Y.Guedri, S.Amor, D. Zallama , A. Achour Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Introduction : Les insuffisances rénales aiguës (IRA) d'origine médicamenteuse sont fréquentes. Les mécanismes à l'origine des IRA médicamenteuses sont multiples. Les atteintes touchent les structures vasculaires, glomérulaires ou tubulaires. Matériels et méthodes : Nous rapportons les cas de deux patientes ayant eu une insuffisance rénale aigue par précipitation intra tubulaire des cristaux du médicament en cause. Résultat : Cas n 1 : Mme R.T. âgée de 56 ans hypertendue sous lopril et lasilix, diabétique sous diabenil et dyslipidemique sous lipanthyl a présenté une kératite herpétique associée a une lésion rétinienne évocatrice de toxoplasmose .Elle a été traite par aciclovir 20 mg/kg ,sulfadiazine 4g/j ,pyrimethamine 100 mg/j puis 50 mg/j et cortancyl 1mg/kg/j .L´évolution était marquée par l´installation d´une IRA (créatinine avant traitement ä 97µmol/l et ä j 15 de traitement 1189µmol/l). Le traitement anti viral a été arrêté et la patiente a été alcalinisée. L’évolution a été marquée par la récupération de la fonction rénale (créât ä 140 µmol/l) Cas n 2 : Mme K.C. âgée de 52 ans diabétiques sous glucophage, hypertendue sous monotieldiem et dyslipidémique sous Ator a consulté pour douleurs lombaires et brûlures mictionnelles traitées par ciprofloxacine 1g/j. L´évolution était marquée par l´installation d´une insuffisance rénale aigue (créât : 700µmol/l) .Une ponction biopsie rénale pratiquée a conclue à une nécrose tubulaire aigue avec précipitation intra tubulaire des cristaux médicamenteux. L évolutions était favorable avec une créatinémie à 100 µmol /l avec un recul de 6 mois. Discussion : La cristallisation intra tubulaire des médicaments peut causer une IRA. Cette IRA représente un événement indésirable iatrogène, le plus souvent évitable, dont le pronostic est classiquement meilleur que celui des autres IRA. La prescription de médicaments potentiellement néphrotoxiques doit s'effectuer dans le respect strict des indications et des contre-indications thérapeutiques. Elle doit prendre en compte les interactions médicamenteuses et le terrain (insuffisance rénale chronique préalable, sujet âgé...). Les posologies doivent être adaptées au degré de filtration glomérulaire. Conclusion : L´utilisation de plusieurs médicaments qui peuvent induire une néphropathie aigue et plus particulièrement sur un terrain à risque exige la surveillance étroite de la fonction rénale et le recours aux moyens préventifs.

75

Page 76: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P40. CARCINOME DU SEIN REVELE PAR UNE GLOMERULONEPHRITE A DEPOTS ISOLEES DE C3 : A PROPOS D UN CAS A.Talmoudi, A.Azzabi, D.Zallama, S.Mrabet, W.Sahtout , S.Nouira, Y.Guedri, S.Amor, A.Achour Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul Sousse Tunisie Introduction : Les glomérulonéphrites à dépôts de C3 isolés (GNC3) sont des glomérulopathies rares définies par la présence de dépôts glomérulaires visibles en MO et faits exclusivement de C3, sans dépôts d’immunoglobulines en IF. Les étiologies de GNC3 sont multiples y compris les néoplasies .Nous rapportons le cas d une patiente dont l enquête étiologique de sa de GN C3 a révélé un carcinome du sein. Matériels et méthodes : Mme K.C âgée de 35 ans aux antécédents de pemphigus bulleuse hospitalisée dans notre service pour exploration d une protéinurie à 1,6 g/24 h associée à une hématurie à 600 elts /mm 3 avec une fonction rénale correcte (créatinémie à 63µmol/l).L examen clinique était sans particularités en dehors des lésions cutanées du pemphigus bulleuse. Les explorations biologiques ont objectivé en plus de la protéinurie et de l hématurie microscopique, une baisse du complément C3 à 0,33, une hyper gammaglobulinemie poly clonale à 27,5 g/l et un syndrome biologique de malabsorption avec une hypo albuminémie et une hypo triglyceridemie. La ponction biopsie rénale a montré une glomérulonéphrite à dépôts isoles de C3.L enquête étiologique de cette néphropathie a découvert un carcinome du sein classé ACR5 avec un bilan d’ extension négatif. Le traitement de cette néoplasie était conservateur et l évolution était marquée par la disparition spontanée de la protéinurie. Discussion : La glomérulonéphrite à dépôts isoles de C3 est une glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP) de type II, à dépôts denses de C3 au sein des membranes basales. Le diagnostic se fait par microscopie optique et est confirmé par la microscopie électronique .A l immunofluorescence on retrouve des dépôts de C 3 mais pas d immunoglobulines. Elle se traduit cliniquement par un syndrome néphrotique, un syndrome néphrétique aigu, une protéinurie sub néphrotique et rarement une glomérulonéphrite rapidement progressive. Les explorations biologiques mettent en évidence une hypo complémentemie avec un taux de C3 abaissé et C4 normal. Elle peut être post infectieuse, secondaires à des néoplasies ou à des anomalies du complément (baisse du C3, C3nef, Ac anti-FH, mutation CFH, CFHR…) .Le traitement est étiologique ou repose sur les échanges plasmatiques et les anti C5 en cas d anomalie du complément. Son pronostic est réservé avec altération rapide de la fonction rénale. Sa récidive après transplantation rénale est fréquente avec un risque accru de perte du greffon. Conclusion : La glomérulonéphrite à dépôts isoles de C 3 est une entité rare de GNMP .Ses étiologies sont multiples, son traitement est étiologique et son pronostic est réservé avec une tendance à récidiver après greffe rénale.

76

Page 77: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P41. ANGIOMYOLIPOME RENAL : A PROPOS D’UN CAS I. Agrebi(1), Y. Chaabouni(1), J. Benouam(1), A. Maalej(2), E. Daoud(3), M. Kharrat(1), M. Ben Hmida(1), Z. Mnif(3), K. Ben Mahfoudh(2), J. Hachicha(1) (1) Service de Néphrologie, CHU Hédi Chaker Sfax et Unité de Recherche de Pathologie Rénale UR12ES14, (2) Service de Radiologie, CHU Habib Bourguiba Sfax, (3) Service de Radiologie, CHU Hédi Chaker Sfax Introduction : La sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) est une phacomatose autosomique dominante intéressant environ 1/6000 naissances. Elle se caractérise par la croissance de lésions hamartomateuses multiples (cerveau, peau, reins, cœur, poumons, rétine…). Les signes neurologiques sont prédominants avec épilepsie, retard mental et/ou troubles comportementaux comme l’autisme. Nous rapportons l’observation d’un patient présentant une STB avec une atteinte rénale. Observation : Il s’agit d’un homme âgé de 44 ans, connu porteur d’une STB depuis l’âge de 17 ans, diagnostiqués devant la présence des signes cutanés (angiofibromes, hamartomes, molluscum pendulum, tumeurs de koenen) et des angiomyiolipomes rénaux et hépatiques. Cette maladie a été transmise à ses 2 fils présentant une épilepsie avec retard mental et des angiomyolipomes rénaux. Il a été hospitalisé dans notre service pour prise en charge d’un angiomylipome rénal à droite de 11 cm. Une embolisation a été réalisé avec succès. L’exploration des autres appareils a montré la présence des tubers cérébelleux et cérébraux au scanner cérébral, des phacomes rétiniens au FO, des lésions kystiques pulmonaires au scanner thoracique et des signes d’atteinte osseuse (angiomes des corps vertébraux, lésions ostéocondensantes).Discussion : La STB est une maladie héréditaire de transmission autosomique dominante. Elle est liée aux gènes TSC1 et TSC2 codant 2 protéines, l’hamartine et la tubérine. Elle touche plusieurs organes. Au niveau du rein, elle se manifeste par des angiomyolipomes (AML), des cancers et une néphropathie polykystique. Les angiomyolipomes surviennent dans 80% des cas et représentent la 1ère cause de morbidité et mortalité au cours de la STB. Ils sont bilatéraux et multifocaux, avec possibilité de rupture spontanée responsable d’hématome sous capsulaire rénal étendu à l’espace périrénal ou syndrome de wunderlich. Le traitement dépend de la taille et des symptômes des AML.Conclusion : La STB est une maladie multisystémique nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. L’atteinte rénale au cours de cette pathologie est fréquente pouvant être une cause de mortalité, d’où l’intérêt d’un suivi régulier et attentif. Le traitement par les inhibiteurs des mTOR présente une nouvelle alternative thérapeutique pouvant être utilisé avec succès pour le traitement de certaines manifestations organiques.

77

Page 78: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P42. PARAPHENYLENE-DIAMINE INDUCED ACUTE KIDNEY INJURY FOLLOWING HAIR DYE POISONING: TWO CASES REPORTS I.Agrebi, Y.Chaabouni, A.Khedhiri, H.Feriani, N.Damak, M.Kharrat, M.Ben Hmida, J.Hachicha Nephrology department, Hedi Chaker hospital and UR12ES14 Sfax Introduction: Hair-dye containing paraphenylene diamine (PPD) is widely used in the developing countries as a cosmetic agent used with henna. Systemic intoxication with PPD may lead to severe organ damages including acute kidney injury. Cases report: Case n 1: a 24 year old young man, who had PPD poisoning with suicidal attempt, presented in the emergency with cervicofacial edema requiring intubation and supportive ventilation. He was oliguric. Investigations revealed renal failure with serum creatinine of 950 µmol/l and rhabdomyolysis with CPK of 900000 UI/l. He was started on daily hemodialysis in view of persistant anuria. He required 19 sessions of hemodialysis. He developed pneumonia with sepsis which was resolved with antibiotics and he was successfully weaned off ventilatory support. His urine output and kidney function improved after one month follow. Case n 2: a 40 year old man who had accidentally ingested PPD, presented after 7 days with vomiting and myalgia. He was intubated for cervicofacial edema. His urine output was normal. On investigations, his serum creatinine was of 643 µmol/l, CPK was 212000 UI/l. he had also hypocalcemia, anemia and liver cytolysis. He was managed with urine alkalization and 6 sessions of hemodialysis. His serum creatinine improved to 190 µmol/l after one month of follow. Discussion: Hair dye contains PPD which is an allergenic and may lead to severe complications such angioneurotic edema, rhabdomyolysis and acute kidney injury. Renal failure may be due to direct nephrotoxicity of PPD, rhabdomyolysis and the presence of hypovolemia. Renal biopsy when performed may show glomerular injury, interstitial lesions and tubular lesions. There is no specific antidote for hair dye poisoning and treatment is mainly supportive. Conclusion: PPD poisoning is common in Africa and Asia. Public education should be initiated to discourage its use and physicians need to be aware about its manifestations and the strategies of management.

78

Page 79: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P43. EPIDEMIOLOGIE DU SYNDROME CARDIORENAL EN MILIEU NEPHROLOGIQUE S. Ben Njima, S.Mrabet, S.Nouira, W.Sahtout, A.Azzabi, D.Zellama, Y.Guedri, F.Sabri, S.Ben Amor, A.Achour Service de Nephologie Dialyse et Transplantation rénale. CHU Sahloul Introduction : Le syndrome cardiorénal (SCR) est caractérisé par la coexistence d’une atteinte cardiaque et rénale. Il se répartie en 5 types selon l’atteinte initiale.Le but de cette étude a été d’évaluer la fréquence du syndrome cardiorénal dans ses différents types en milieu néphrologique et étudier les caractéristiques de cette population de patients. Matériels et méthodes : L’étude a été descriptive et rétrospective basée sur les dossiers des patients ayant présenté un syndrome cardio-rénal et ayant été hospitalisés dans le service néphrologie Sahloul dans la période s’étendant entre Novembre 2006 et Novembre 2015.Le SCR de type1a été défini par une atteinte cardiaque aigue à l’origine d’une atteinte rénale aigue, le type 2 par une atteinte cardiaque chronique à l’origine d’une atteinte rénale chronique, le type 3 par une atteinte rénale aigue à l’origine d’atteinte cardiaque aigue, le type4 par une atteinte rénale chronique à l’origine d’atteinte cardiaque chronique et le type5 par une maladie de système à l’origine d’une atteints cardiaque et rénale. Résultats : Nous avons colligé 101 patients âgés en moyenne de 62 ans avec un sex ratio de 1,1. On a noté Une HTA dans 77,2% des cas et un diabète sucré dans 52% des cas. Sur le plan cardiaque on a relevé une cardiopathie ischémique dans 65,3% des cas, un trouble du rythme dans 36,6% des cas, une insuffisance cardiaque dans 23,8% des cas , une cardiomyopathie dilatée dans 14,9% des cas et un trouble de la conduction dans 5% des cas. La néphropathie a été glomérulaire dans 49,5% des cas, tubulointerstitielle dans 26,7% des cas et vasculaire dans 14.9%.La fréquence du SCR a été de 4% dans le type 1, de 44.5%dans le type 2 ,de 2% dans le type 3 ,de 47.5% dans le type et de 42% dans le type 5 . Discussion : Il s’agissait surtout de patients multi tarés à haut risque cardiovasculaire . le SCR type 4 a été le plus fréquent et ceci est expliqué par la fréquence des complications cardiaque au cours de insuffisance rénale chronique, cependant une atteinte cardiaque aigue ou chronique peut induire une atteinte rénale parfois grave comme le note la constatation des cas de SCR type 1 et 2. Conclusion : Le SCR de type 4 constitue le type le plus fréquent en milieu néphrologigue.Cependant une atteinte cardiaque initiale peut induire une insuffisance rénale parfois terminale.

79

Page 80: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P44. INSUFFISANCE RENALE AIGUE ET DECOUVERTE DE CANCERS PULMONAIRES AU STADE METASTATIQUE : A PROPOS DE TROIS OBSERVATIONS A.Fradi, H. Hadj Kacem, F. Ammari, N. Boudawara, M.H. Sfar. Service de médecine interne et d’endocrinologie CHU Taher Sfar Mahdia Introduction : La découverte d’une Insuffisance rénale associée à une hypercalcémie incite à rechercher des étiologies particulières telles que les dysglobulinémies, une hyperparathyroïdie ou des métastases de tumeurs solides hypercalcémiantes. La recherche de néoplasie est systématique surtout en présence de signes d’appel clinique. Matériels et méthodes : Nous rapportons l’observation de trois malades hospitalisés au service de médecine interne pour insuffisance rénale aigue avec hypercalcémie pendant les années 2014-2015. Résultats : Il s’agit de trois hommes d’âges respectifs de 44, 56 et 62 ans. Tous les patients sont de grands tabagiques. Les antécédents de nos patients sont un diabéte type II et HTA chez un malade et un autre malade ayant eu une gastrectomie partielle pour ulcère gastrique . Le premier motif de consultation était respectivement des douleurs osseuses diffuses et intenses dans deux cas, une dyspnée d’aggravation progressive (2ème cas) et une confusion mentale avec vomissements dans le troisième cas. La valeur moyenne de la calcémie est de 3 mmol/l, créat : 357µmol/l, une alcalose métabolique dans deux cas. Les explorations radiologiques ont objectivé des localisations secondaires osseuses diffuses, hépatiques et pulmonaires. Le premier patient est traité par des antalgiques et a une fonction rénale normale, le deuxième patient est traité par chimiothérapie avec une altération importante de sa fonction rénale (clearance actuelle à 10ml/min) qui est due à une exposition répétée au produit de contraste iodée dans le cadre du bilan d’extension de sa néoplasie et un patient est décédé d’hypercalcémie maligne malgré le traitement symptomatique. Discussion : L’atteinte rénale secondaire à une hypercalcémie est due à un diabète insipide néphrogénique, qui se manifeste par une diminution de la réabsorption sodique au niveau de la branche ascendante de l’anse de Henlé et en diminuant la réponse à l’ADH. L’hypercalcémie peut aussi induire une vasoconstriction qui diminue le flux artériel rénal. Conclusion : Les néoplasies évoluent de façon insidieuse. La découverte d’une insuffisance rénale associée à une hypercalcémie, et en présence de signes d’appel cliniques et morphologiques qui orientent vers une cause cancéreuse, incite à rechercher un cancer solide pour permettre un traitement étiologique approprié.

80

Page 81: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P45. LA NEPHROPATHIE A IGM DANS UNE POPULATION TUNISIENNE. L.Ben lasfar, S.Mrabet, W.Sahtout, I.Miknessi, S.Nouira, S.Ben amor, Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour Service de Néphrologie CHU Sahloul. Sousse. Introduction : La néphropathie à IgM est une entité clinico- immuno pathologique relativement méconnue dans le domaine des glomérulonéphrites , considérée comme un pont entre la maladie des lésions glomérulaires minimes et la hyalinose segmentaire et focale. Elle se présente sous forme de syndrome néphrotique,de protéinurie subnéphrotique ou rarement d’hématurie.Le but est de d’étudier la néphropathie à IgM dans notre service de néphrologie depuis l’année 2006 jusqu’à l’année 2015 . Matériels et méthodes : Notre étude a été rétrospective revoyant toutes les biopsies rénales réalisés dans notre centre. Résultats : Sur 822 biopsies rénales ,on a recensé 397 néphropathies glomérulaires toutes étiologies confondues parmi elles un seul cas de néphropathie à IgM a été relevé . Il s’agissait d’un patient âgé de 55 ans diabétique admis pour exploration d’un syndrome oedémateux associé à une protéinurie.A l’examen ,la tension artérielle était à 18/7 , avec des oedémes , une hématurie à ++ et une protéinure à +++. A l’échographie ,les deux reins étaient de taille normale .A la biologie ,la fonction rénale était normale avec un syndrome néphrotique (protides =48 g / l,albumine à 19 g /let la protéinurie à 4,95g/24h.La biopsie rénale a montré une fibrose discrète en microscopie optique et un dépôt d’IgM diffus à l’immunofluorescence. On a décidé d’instaurer une corticothérapie à la dose de 1mg /kg /j. Au bout de 15j,le patient a arrété son traitement à cause de lésions cutanées et au contrôle au 2ème mois la proteinurie était négative. La corticothérapie n’a pas été reprise. Discussion : Plusieurs études ont rapporté une prévalence de la néphropathie à igM entre 2% et 18 ,5 % dans des séries de biopsies sur reins natifs .Quelques cas sur biopsies de transplant ont été rapportés.La néphropathie à IgM est une pathologie négligée malgré son implication dans la morbidité rénale . Les aspects clinicohistologiques sont diverses évoluant sur un mode chronique .Un tiers des patients sont répondeurs à la corticothérapie . Les essais thérapeutiques qui ciblent les cellules T sont aussi une bonne perspective. Conclusion : L’originalité de notre cas est qu’il est exceptionnel dans notre population et que contrairement à ce qui est rapporté dans la littérature pourrait revétir un caractère aigu

81

Page 82: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P46. ANEMIE DE BIERMER ET NEPHROPATHIE A IG A : UN CAS RARE. L.Ben lasfar, S.Mrabet, W.Sahtout, S.Nouira, S.Ben amor, Y.Guedri, A.Azzebi, D.Zellama, A.Achour . Service de néphrologie Sahloul.Sousse. Introduction : La néphropathie à IgA peut prendre la forme primitive(Berger) ou être secondaire à une autre maladie .Plusieurs causes ont été rapportés .Un lien de causalité a été établi pour quelques unes. Nous rapportons un cas rare d’association d’une néphropathie à IgA et anémie de Biermer. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 42 ans suivie pour maladie de Biermer et qui développe une authentique néphropathie à IgA . Résultats : Il s’agissait d’une dame suivie depuis l’âge de 20 ans pour anémie de Biermer et qui présentait une protéinurie à 1,38g/24h.On a retrouvé dans ses antécédants des épisodes d’hématurie macroscopique. A l’examen ,son poids était à 64 kg, sa tension artérielle à 10/6, l’examen articulaire et neurologique étaient normaux, il n’y avait pas d’hématurie. A l’échographie, les reins étaient de taille normale. A la biologie, la fonction rénale et le complément étaient normaux .Une biopsie rénale a été réalisée montrant un rein optiquemnt normal avec des dépôts mésangiaux d’IgA .La patiente a reçu un traitement vitaminique tous les mois et traitement anti protéinurique. Discussion : Notre cas clinique est un cas exceptionnel.Un cas similaire a été rapporté dans la littérature en 1997 par Nunes JP. L’Anémie de Biermer est due à une carence en vitB12 secondaire à un déficit de sécrétion du facteur intrinsèque ou une anomalie du récepteur au complexe vitamine B12-facteur intrinsèque. Les bases moléculaires de la malabsorption sélective et de la protéinurie sont des mutations soit du géne de la cubiline(CUBN),soit du gène de l’amnionless(AMN) . L’anémie de Biermer peut être à l’origine d’une protéinurie. En effet, ces deux protéines mutées font partie du récepteur au complexe vitamine B12-facteur intrinsèque et du récepteur intervenant dans la réabsorption des protéines de l'urine primaire. Conclusion : Toute protéinurie ne doit pas être attribuée à l’anémie pernicieuse. Il est indispensable d’éliminer une néphropathie glomérulaire associée. Dans notre cas il s’agissait d’une néphropathie à IgA .Cette association ne serait pas fortuite puisqu’un autre cas a été rapporté dans la littérature. Le lien de causalité reste à établir.

82

Page 83: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P47. SYNDROME DE CUSHING ET INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE M.Naifar1, A.Ghorbel1, H.Khemkhem1, M.Bousnina1, A. Lahiani1 ,F.Mnif2, M.Abid2, F.Ayedi1

1 : Unité de recherche 12ES17 « bases moléculaires de la pathologie humaine », Faculté de médecine de Sfax 2 : Service d’endocrinologie, CHU Hédi Chaker Sfax Introduction : Le diagnostic positif du syndrome de Cushing (SC) constitue toujours un défi pour le clinicien. Il est basé sur la présence d’un état d’hypercorticisme clinique associé à une sécrétion perturbée du cortisol. Cependant, les explorations statique et dynamique de l’axe corticotrope peuvent être faussées en cas d’insuffisance rénale chronique(IRC). Dans cette optique, le dosage du cortisol salivaire 23h, qui représente la fraction libre du cortisol, pourrait constituer une bonne alternative. Notre objectif était donc d’évaluer son intérêt pour le diagnostic du SC au cours de l’IRC. Matériels et méthodes : Etude prospective à propos de 23 cas d’IRC avec suspicion de SC, colligés au service d’endocrinologie de Sfax entre septembre 2011 et mars 2015. Le diagnostic du SC a été basé sur les critères de la société francaise d’endocrinologie 2008. Résultats : L’âge moyen des patients était de 63,4 ans [43-83].Le diagnostic de SC était retenu chez 8 patients. La créatiniémie était 176.5 µmol/l [134.7 – 261.5], la clairance moyenne de la créatinine (CL créat) était :30 ml/min [25.4-45.9]. On a divisé la population en 2 groupes: groupe 1 : CL créat < 30 ml/min et groupe 2:CL créat > 30 ml/min. Les valeurs du cortisol sanguin à 8 h et ACTH étaient plus élevées chez groupe 1 par rapport au groupe 2. Le cortisol sanguin 8h était également corrélé négativement à la valeur de la CL créat (r=-0.745,p=0.05). Par contre, il n’y avait pas de corrélation entre le cortisol salivaire 23h et la valeur de créatinine ou sa clairance. Le seuil diagnostique du cortisol salivaire était défini à 2,55ng/mL avec une sensibilité de 71.4% et une spécificité de 87,5%, AUC =.0.732 [0.454 -1000] Conclusion : Le dosage du cortisol salivaire 23h pourrait être un test de diagnostic sensible et facile à réaliser. Cependant aucune étude en Tunisie ne s’est intéressée à étudier son apport dans le diagnostic du SC en cas d’IRC ce qui justifie la nécessité d’établir des normes biologiques propres à ce groupe de patients.

83

Page 84: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P48. UNE CAUSE RARE D’HEMATURIE : LE SYNDROME DE NUTCRAKER DOUBLE S. Agrebi, A. Azzabi, S. Mrabet, W. Sahtout, S. Nouira, Y. Guedri, D. Zellama, F. Sabri, A. Achour Service de Néphrologie, dialyse et transplantation rénale CHU Sahloul – Sousse – Tunisie Introduction: l’hématurie est un motif d’hospitalisation fréquent en néphrologie. Elle relève de multiples étiologies. Le syndrome de Nutcraker correspond à la compression de la veine rénale gauche lors de son passage entre l’Aorte et l’artère mésentérique supérieure ou derrière l’aorte ou dans la pince aorto-duodénale. Ce syndrome est une cause à rechercher devant une hématurie inexpliquée. Cas rapporté: La patiente M,L âgée de 41 ans, aux antécédents de toxémie gravidique et de maladie hémorroïdaire. Elle a été hospitalisée au mois d’octobre 2015 pour exploration d’une hématurie. L’examen clinique est normal hormis la présence d’hémorroïdes et à la bandelette urinaire pu+ hu+. Les explorations biologiques ont montré une hématurie intermittente diagnostiquée sur l’examen cytobactériologique des urines et confirmée à l’HLM ainsi qu’une faible protéinurie intermittente avec un bilan immunologique négatif. L’angioscanner abdominal a montré deux veines rénales gauches avec un syndrome de Nutcraker double : latéral (1ère veine rénale gauche passe dans la pince aorto-duodénale) et postérieur (2ème veine rénale rétro-aortique). Discussion : Différentes anomalies anatomiques sont décrites pour expliquer ce syndrome, la forme antérieure est la plus fréquente mais dans notre cas la patiente présente une forme rare: un double nutcracker latéral et postérieur. Le syndrome de Nutcraker est une étiologie sous estimée d’hématurie. Le traitement demeure controversé car il est le plus souvent chirurgical.

84

Page 85: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P49. HEPATITE VIRALE ET CANCER DU SEIN R. Ben Dhia(1), A. Baffoun(1), H. Naiija(2), M. Béji(1), A. Bougdhima(1), J. Laabidi(3), J. Hmida(1). (1) : Service d'épuration du sang et de reins artificils ; (2) : Service de bactériologie ; (3) : Service de médecine interne Hôpital Militaire Principal d'Instruction de Tunis Introduction : L'atteinte par le virus de l'hépatite peut être responsable de cirrhose hépatique et de carcinome hépatocellulaire. Des études récentes ont incriminés ce virus dans la genèse de tumeurs maligne du sein. Au service d'épuration du sang et des reins artificiels de l'hôpital militaire de Tunis, 3 patients avec sérologie hépatite virale positive ont développé un cancer du sein. Matériel et méthode : Il s'agit d'un travail rétrospectif sur une période de 11 ans, allant de Janvier 2005 au décembre 2015. Durant cette période, 3 patients ont présenté une tumeur mammaire. Il s'agit de dialysés chroniques porteur du virus de l'hépatite (2 cas d'hépatite C et un cas d'hépatite B) sur une population totale de 13 patients avec sérologie virale positive. L'âge moyen des patients est de 55 ans. Il s'agit de deux hommes et d'une femme. L'ancienneté moyenne en dialyse est de 11 ans. Au démarrage de l'épuration extrarénale, deux patients étaient déjà positifs et un patient était négatif. Le délai moyen entre la découverte de la sérologie positive et l'apparition d'un nodule du sein est de 5 ans. Tous les patients ont reçu le traitement antiviral mais aucun d'entre eux n'a été guéri. Dans tous les cas, la découverte du cancer était faite par le patient. Tous les patients ont eu un traitement chirurgical. Il s'agit d'un adénocarcinome infiltrant chez deux patients. Pour le troisième, le typage histologique est en cours. Les deux premiers patients ont été traités par chimiothérapie suivie de radiothérapie. L'évolution était défavorables avec un survenu de décès suite à l'apparition de métastase cérébrales. Discussion : Le rôle du virus de l'hépatite virale B ou C dans la genèse des tumeurs malignes du sein a été évoquée pour plusieurs raisons ; en premier lieu la carcinogenèse bien établie pour l'hépatocarcinome et pour le virus de l'hépatite c certains lymphomes. Des études à plus grande échelles doivent être menées à fin d'établir ce lien avec plus de certitudes Conclusion : Les patients avec une sérologie positive à l'hépatite, nécessitent une surveillance rigoureuse à fin de dépister à temps les néoplasies

85

Page 86: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P50. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS ASSOCIATED WITH ANTITHYROID DRUG TREATMENT A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, I.Agrebi1, A. Talmoudi1, H.Feriani1, N.Dammak1, M.Kharrat1, F. Jarraya, M. Ben Hmida1, K.Kammoun1, T.Boudawara2, J.Hachicha1 Nephrology department. CHU Hédi Chaker. and UR12ES14 Sfax. Tunisia Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisia Introduction: Crescentic glomerulonephritis is a rare complication of antithyroid drugs used mainly in grave’s disease, resulting in rapidly progressive glomerulonephritis. Patients and methods: A retrospective study on patients with ANCA positive glomerulonephritis was conducted from 1990 to 2014. We included patients with grave’s disease or hyperthyroidism treated with antithyroid drug treatment. Results: The study group consisted of five women. The mean age at onset was 33±10 years. Three patients had grave’s disease. Two had hyperthyroidism. Four patients were treated by benzylthiouracil (BTU) and one received radioiodine. All patients presented rapidly progressive glomerulonephritis. Mean plasmatic creatinine was 906, 2µmol/l±367, 36µmol/l. Alveolar hemorrhage was noted in one case. Anti MPO ANCA was observed in 4 cases. The Fifth case had anti PR3 ANCA. Kidney biopsy showed pauci-immune crescentic glomerulonephritis in all cases. Partial remission was observed with no specific treatment in two cases. Three patients received corticoids (Cs) and cyclophosphamide (CY). One patient received plasma exchange. One patient died. One had no remission and underwent hemodialysis immediately although BTU withdrawal and Cs and CY treatment. Three patients had partial remission. One patient had recurrence after a partial remission and underwent hemodialysis after 29 months of follow up. Discussion: This study showed a clear female predominance in antithyroid drug-associated-ANCA positive glomerulonephritis. This is explained by the higher incidence of Graves’ disease in women. Four of our patients presented with MPO-ANCA. A predominance of MPO-ANCA was also reported in literature. Corticosteroids and/or cyclophosphamide are the standard therapy if renal manifestations are severe or rapidly progressive. Plasma exchange is mostly used if pulmonary involvement with hemoptysis. In the present study, two patients treated with mPSL, PSL and CPA had no response. The beneficial effects of this combination in drug-induced crescentic glomerulonephritis remain unclear Conclusion : Graves' disease patients should be placed under vigilant observation by monitoring their urinalysis and serum creatinine, especially when being treated with antithyroid drugs and when suffering from flu-like symptoms.

86

Page 87: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P51. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS IN A PATIENT WITH NASOPHARYNGEAL CARCINOMA A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, K. Rekik1, I.Agrebi1, H.Feriani1, N.Dammak1, K.Kammoun1, T.Boudawara2 M.Kharrat1, M. Ben Hmida1, J.Hachicha1

Nephrology department. CHU Hédi Chaker. Sfax. and UR12ES14 Sfax Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisie Introduction : Most crescentic glomerulonephritis (GN) occurs usually in systemic autoimmune diseases and vasculitis. Occasionally, patients with crescentic GN may be diagnosed in patients with solid neoplasia. We report an unusual case of a man with a history of nasopharyngeal carcinoma that developed a pauci-immune crescentic glomerulonephritis Case: A 51-years-old man with nasopharyngeal carcinoma diagnosed on 2012, treated with chemotherapy regimen followed by X-ray therapy. The patient presented on December 2014 with edemas and rapid reduce of estimated glomerular filtration rate (creatinine clearance=10ml/mn). Serological tests were negative for antinuclear antibodies, anti-glomerular basement membrane (GBM) antibodies and anti-neutrophil cytoplasmic antibodies (ANCA). The renal biopsy showed a pauci-immune crescentic glomerulonephritis. The patient received intravenous methylprednisolone pulse therapy (500mg per day for 3day) with oral prednisolone 1mg/kg per day. Cyclophosphamide therapy pulse was also underwent (500mg/m2 per month for three months). Renal function recovered partially with a Creat=260µmol/l (creatinine clearance =26 ml/mn). At time of the fourth cyclophosphamid pulse, the patient presented a severe bronchopulmonary infection. CT scan showed multiple bone metastases. Steroids were stopped and patient died from a septic shock. Discussion : Membranous GN was the first form of glomerular injury reported to be associated to cancers. Since then, GN of all types has been described in association to either solid or hematological neoplasms. Crescentic GN is rarely reported in patients with cancers. This rapidly progressive type of GN was most commonly characterized by paucity of immunoglobuline deposition. However, crescentic GN in cancer patients may also occur with anti-GBM antibody, or immune complex deposition. The combination of cyclophosphamid with prednisolone is the standard induction therapy. However, remission of kidney involvement was also reported after chemotherapy or radiotherapy. This finding is seen for the paraneoplasic origin of the kidney injury. Conclusion: Early diagnosis and prompt treatment of pauci-immune crescentic GN in patients with neoplasia have been proved to improve the outcome.

87

Page 88: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P52. CRESCENTIC GLOMERULONEPHRITIS ASSOCIATED WITH CRYOGLOBULINEMIA IN A CASE WITH PRIMARY SJÖGREN’S SYNDROME. A.Khedhiri1, Y.Chaabouni1, I.Agrebi1, H.Feriani1, N.Dammak1, M.Kharrat1, M. Ben Hmida1, K.Kammoun1,T.Boudawara2, J.Hachicha1

Nephrology department. CHU Hédi Chaker. Sfax. and UR12ES14 Sfax Pathology department.CHU Habib Bourguiba. Sfax. Tunisie Introduction : Sjögren syndrome (SS) is the most common cause of non-hepatitis C virus-related cryoglobulinemic vasculitis. Membranoproliferative glomerulonephritis is the glomerular lesion usually reported. Crescentic glomerulonephritis is rare. We report a case of crescentic glomerulonephritis associated with croglobulinemia type 2 in a case with primary SS and tubulointerstitial nephritis. Case: A 40-year-old man with primary SS diagnosed on 2007, presented with high serum creatinine level (167µmol/).Kidney biopsy showed an interstitial nephritis. He was treated with steroids. Renal function improved (créat=70µmol/l). He presented on May 2011 with edemas and rapid reduce of estimated glomerular filtration rate with serum creatinine level at 700µmol/l. Urinalysis showed microscopic hematuria with 3g/day protenuria. Serological tests were positive for both antinuclear antibodies (ANA=1/1280) and cryoglobulin type2 and negative for antibodies against DNA and anti-neutrophil cytoplasmic antibodies (ANCA). The levels of C3 and CH50 were within normal limits and C4 level was low. Renal biopsy showed a pauci-immune crescentic glomerulonephritis. The patient received intravenous methylprednisolone pulse therapy, relayed with oral prednisolone 1mg/kg per day. Cyclophosphamide therapy pulse was also administered. However, it had been no improvement in renal function with a Créat=740µmol/l. Steroids were stopped and patient underwent hemodialysis. Discussion : Renal involvement in primary SS is approximately 20–30%. It consists primarily of tubulointerstitial nephritis with interstitial infiltration, tubular atrophy and fibrosis. Glomerulonephritis is a relatively rare pathological finding. The majority of glomerulopathies are membranous glomerulonephritis and membranoproliferative glomerulonephritis, mainly associated with cryoglobulinemia with low complement 4 levels. Pauci-immune Crescentic glomerulonephritis is the rarest renal involvement that has been reported in literature. It’s usually related to cryoglobulinemic vasculitis. The combination of cyclophosphamide with prednisolone is the standard induction therapy. Therofore we chose this regimen for our patient. The renal function normally recovers fully after treatment but it was not the case of our patient. Poor initial renal function and the severity of tubulointerstitial lesions might explain the poor income. Conclusion: the occurrence of a rapidly progressive glomerulonephritis in patients with primary SS should alert physicians. Prompt diagnosis and appropriate therapy may prevent end-stage renal failure.

88

Page 89: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P53. UNE CAUSE RARE DE SYNDROME MYOPATHIQUE: L'HYPERPARATHYROÏDIE PRIMITIVE S. El Aoud, N.Charfi, F.Hajkacem, M.Akrout, M. Mnif Feki, N.Rekik, F. Mnif, M.Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction: L’hyperparathroïdie primaire (HPP) est une maladie fréquente souvent asymptomatique découverte fortuitement par la mesure de la calcémie. Elle peut être à l’origine d’un tableau musculaire, avec myalgies et fatigabilité à l’effort, en règle sans déficit moteur. Matériels et méthodes: Nous rapportons le cas de deux patients présentant une hyperparathyroïdie primaire révélée par un syndrome myopathique. Résultat: Il s'agissait d'un homme et une femme âgée respectivement de 68 ans et 32 ans.Une hypercalcémie a été découverte chez les deux patients dans le cadre d’un bilan étiologique d’une myopathie acquise. Sa valeur moyenne était de 3.8 mmol/l. À l’interrogatoire, ils rapportaient la notion de troubles de la marche et d’un syndrome polyuro-polydipsique. À l’examen, on a notait une masse latéro-cervicale gauche ferme et fixé (un cas), une quadriparésie à prédominance proximale et crurale (1 cas), une marche dandinante et un signe de tabouret positif (deux cas). L’EMG révélait un syndrome myogène dans les deux cas. Le bilan radiologique objectivait une déminéralisation osseuse diffuse (2 cas), un aspect en poivre et sel au niveau du crane (2 cas), une résorption des houppes phalangienne (1 cas) et de multiples tumeurs brunes (1 cas) au niveau : de la sacro-iliaque droite, l’acromion droit, et de l'os mandibulaire. La densitométrie osseuse trouvait une ostéoporose avec un T-score entre −3,3 et - 5.9 . Le taux moyen de PTH était à 2900 pg/mL (N : 15–56 pg/mL). L’échographie cervicale a montré dans les deux cas un volumineux nodule parathyroïdien gauche de taille moyenne de 4.85 cm confirmé par une scintigraphie parathyroïdienne au MIBI. Le scanner cervicothoracique a conclu dans un cas à un carcinome parathyroïdien envahissant le lobe gauche de la thyroïde avec multiples métastases pulmonaires. Le traitement était chirurgical dans les deux cas. Une amélioration du syndrome myopathique a été notée dans un cas mais compliquée d’un Hungry Bone Syndrome avec une hypocalcémie à 1,5 mmol/L. Conclusion : Le syndrome myopathique est un mode de révélation très rare de l’hyperparathyroïdie primaire et plus particulièrement l'HPP maligne. La réalisation d’un bilan phosphocalcique est recommandée devant telles situations.

89

Page 90: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P54. UN SYNDROME PARKINSONIEN REVELATEUR D' UN SYNDROME DE FAHR : A PROPOS DE 3 CAS S. El Aoud , N. Charfi , F. Hajkacem , M. Mnif , N. Rekik, F. Mnif, M. Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction : Le syndrome de Fahr (SF) est une entité anatomoclinique rare, définie par la présence de calcifications bilatérales et symétriques des noyaux gris centraux . Il peut être idiopathique ou secondaire le plus souvent à une anomalie chronique du métabolisme phosphocalcique. Cliniquement, il peut être asymptomatique ou se traduire par des manifestations cliniques non spécifiques représentées essentiellement par des signes neuropsychiatriques. Patients et méthodes : Notre étude est rétrospective colligeant trois cas de syndrome parkinsonien (SP) révélateur d'un SF sur une période de 16 ans. Résultats : Il s'agissait de trois hommes d'âge moyen de 61.33 ans (extrêmes allant de 52 à 77 ans). Le SP précédait le diagnostic du SF dans tous les cas avec un délai moyen de 11 mois (8-12 mois). En plus du SP, les patients présentaient d'autres manifestations neurologiques à type de crises épileptiques généralisées (1 cas), un syndrome confusionnel (un cas) et des troubles psychiatriques (un cas). Les manifestations cliniques de l'hypocalcémie étaient présentes dans deux cas à type de crises de tétanie (1 cas), des crampes musculaires (1 cas), des paresthésies (1 cas ), la main de l'obstétricien (1 cas) et des signes de chvostek et de trousseau positifs ( 1 cas ). Une cataracte était notée dans 1 cas, un allongement du segment T dans 1 cas et une calcinose sous cutanée dans un cas. Le bilan phosphocalcique objectivait une hypocalcémie dans deux cas, une hyperphosphorémie dans un cas et une hypocalciurie dans un cas. Une hypomagnésémie était notée dans un cas et une hypovitaminose D dans un seul cas. Dans le scanner cérébral, les calcifications concernaient les noyaux gris centraux dans tous les cas et le cervelet dans un cas. L'enquête étiologique du SF révélait une hypoparathyroidie idiopathique dans un cas, une pseudohypoparathyroidie dans un cas et une maladie de Fahr dans le cas restant. Le traitement comprenait une substitution par du calcium (2 cas), la vitamine D (2 cas) et le magnésium (1 cas), la lévo-dopa (1 cas) et un antidepresseur tricyclique (1 cas). L'évolution était favorable dans un seul cas avec amélioration partielle du syndrome parkinsonien dans le cas restant. Discussion : Les manifestations neurologiques au cours du SF sont polymorphes et non spécifiques. La fréquence des symptômes extrapyramidaux varie entre 20 et 56 % selon les séries. Cependant, le SP est rarement révélateur du SF ce qui fait l'originalité de nos observations. Dans une étude colligeant 17 patients ayant un SP, le SF était présent uniquement dans 5 % des cas. La recherche d'une dysparathyroidie est primordiale tel est le cas de deux de nos patients car la correction des troubles du métabolisme phosphocalcique associée à la dopa-thérapie permettent une amélioration de la symptomatologie clinique. Conclusion : Devant tout syndrome parkinsonien, il faut toujours garder à l'esprit le SF soulignant ainsi l'intérêt de la recherche d'un trouble du métabolisme phosphocalcique.

90

Page 91: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P55. EMBOLIE PULMONAIRE ET HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE AU COURS DE L'HYPERTHYROÏDIE : A PROPOS DE 3 CAS S. El Aoud, N. Charfi, F. Hajkacem, M. Mnif, N. Rekik, F. Mnif, M. Abid Service de diabétologie-endocrinologie, CHU Hédi chaker, Sfax, Tunisie Introduction: Les manifestations cardio-vasculaires au cours de l’hyperthyroïdie (HT) sont fréquentes. L’association de l'embolie pulmonaire (EP), l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et de l'hyperthyroïdie est plus rare. Materiels et méthodes : Nous rapportons ici trois nouveaux cas illustrant cette association. Resultats: Observation n°1 : Un jeune homme âgé de 32 ans était hospitalisé pour une HT compliquée de cardiothyréose. Sur le plan endocrinien, outre les signes de thyréotoxicose, il avait une exophtalmie modérée bilatérale avec un volumineux goitre élastique vasculaire. Au bilan hormonal, FT4 à 51 pmol/l et TSH à 0,07 µU/ml. Cette HT avait comme retentissement une cardiothyréose avec trouble du rythme type AC/FA et une insuffisance cardiaque droite isolée. Devant une HTAP franchement augmentée à 64 mmHg à l’échographie cardiaque (EC), une EP était suspectée et confirmée par une scintigraphie pulmonaire avec des DDimères > 500. Le patient était mis sous avlocardyl, lasilix et héparinothérapie, et a eu cure d’iode radioactif de 8 mCi. L’évolution était marquée par une discrète amélioration des signes cliniques de l'HT avec persistance de l’HT biologique : FT4 à 87,5 pmol/l à j35 postirathérapie. Sur le plan cardiaque on avait noté une amélioration de l’HTAP passant de 64mmHg à 29 mmHg. Le patient est décédé 2,5 mois postirathérapie dans un tableau d’insuffisance cardiaque aigue. Observation n°2 : Un patient âgé de 52 ans sans antécédents pathologiques notables, avait consulté pour un syndrome œdémateux. Il rapportait une dyspnée NYHA stade II, un tremblement des extrémités et un amaigrissement. À l’examen, il était tachycarde, il avait des œdèmes des membres inférieurs une ascite de moyenne abondance, un reflux hépatojugulaire et un goitre homogène. L’angioscanner objectivait une EP distale. L’EC montrait des cavités droites dilatées avec HTAP à 60 mmHg, une fraction d’éjection diminuée à 45 %. Le bilan thyroïdien montrait une HT devant TSH < 0.01 µU/ml. Les anticorps anti-TPO étaient positifs. Le patient était mis sous avlocardyl, , antithyroidien de synthèse (ATS) et héparinothérapie avec disparition progressive des œdèmes. À la normalisation du bilan thyroïdien, le contrôle échographique montrait une normalisation de la pression artérielle pulmonaire. Observation n°3 : Une femme âgée de 53 ans était hospitalisée pour dyspnée avec douleurs thoraciques. A l'interrogatoire, elle rapportait la notion de diarrhées. L'examen clinique révélait un tremblement fin des extrémités avec un goitre. L’angioscanner objectivait une EP. L’EC montrait une HTAP à 64 mmHg. L'échographie cervicale révélait deux nodules thyroïdiens à double composante, siège de microlobulations et à vascularisation centrale et périphérique. Le diagnostic de l’HT était confirmé par le profil hormonal TSH us effondré < 0,01 µU/ml et FT4 à 23.7 pmol/l. Un traitement à base de propanolol (avlocardyl*), ATS ainsi qu’un traitement anticoagulant ont été instauré. L'indication opératoire a été posée. Discussion : L’EP est une entité rare au cours de l’HT faisant intervenir des désordres de l’hémostase en particulier l’élévation du facteur Willbrand et de l’activité du facteur X. Dans la troisième observation l'hypothèse d'une néoplasie thyroïdienne évoquée devant les signes échographiques de malignité est également probable. L'HTAP dans ce contexte peut être liée à l'EP. Conclusion : Un dosage des hormones thyroïdiennes devrait donc être demandé devant toute HTAP et/ ou une EP sans cause évidente

91

Page 92: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P56. LES GLOMERULONEPHRITES EXTRA CAPILLAIRES D’ORIGINE INFECTIEUSE : N.Dammak, Y.Chaabouni, K.Kammoun, F.Jarraya, S.Yaich, M.Kharrat, M.B.Hmida, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie and UR12ES14 Sfax Introduction : Les glomérulonéphrites extra capillaire (GNEC) est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le type 2 est d’étiologies diverses allant des causes systémiques, infectieuses et les NG primitives. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques de la GNEC d’origine infectieuse. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective entre 1990 et 2015 incluant les patients ayant une GNEC d’origine infectieuse. Nous avons déterminé les caractéristiques démographiques, clinico biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : Nous avons colligé 20 patients d’âge moyen de 40±19,8ans (extrêmes de16-77ans) et un sexe ratio de 3. Le début était brutal dans 70%des cas. Les présentations cliniques étaient dans 50% une GNRP, un SN impur dans 25% et un SNA dans 25%. La créatinine plasmatique moyenne était 884±498µmol/L. La cryoglobulinémie était positif dans 20%des cas. Le pourcentage moyen de croissant par glomérule était de 56±39%.L’étiologie était une endocardite dans 25%, une infection cutanée dans 20%, une infection ORL dans 10% des cas,5%des cas d’abcès dentaire, de péricardite purulente, de foyer pulmonaire chacun et une PNA et arthrite septique dans 15% des cas chacune. La prise en charge thérapeutique a nécessité le recours à l’hémodialyse en urgence chez 11 patients (55%). Tous les patients ont reçu une antibiothérapie adaptée au foyer infectieux. une corticothérapie forte dose seule a été administrée dans 40% des cas et associée aux d’agents alkylants 25% des cas. Le pourcentage de décès par nos patients était de 25% et d’insuffisance rénale chronique terminal de 55% et d’amélioration partielle ou totale de la fonction rénale était de 10% des cas. Discussion : Les GNEC d’origine infectieuse sont rarement décrite dans la littérature occidentale. Les causes les plus fréquentes comme le montre notre série sont les endocardites et les infections profondes. Le traitement est controverse associant une antibiothérapie seule ou associée à une corticothérapie ou même les immunosuppresseurs et les échanges plasmatiques. Conclusion : Un diagnostic étiologique rapide est nécessaire afin éviter l’installation de lésions rénales irréversibles et permettre un traitement adapté. La rapidité de l’intervention thérapeutique et l’étiologie déterminent le pronostic rénal mais aussi extrarénal et même vital.

92

Page 93: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P57. INSUFFISANCE RENALE POST CHIMIOTHERAPIE. A PROPOS D’UN CAS) Z.Sassi Jallali(1),H.Kammoun Bouaicha(2) ,G.Kabbabi(1) ,S.Boujelbene(3) (1)Sevice Hémodialyse, CHR Sidi Bouzid (2)Service de Medecine Interne, CHR Sidi Bouzid (3)Caisse Nationale d’Assurance Maladie, Sidi Bouzid Introduction : La toxicité rénale représente, pour les médicaments anticancéreux, un problème important. En effet, l’index thérapeutique des médicaments anticancéreux est souvent faible et les doses prescrites élevées pour obtenir une efficacité optimale sur la cellule tumorale. Les problèmes rénaux sont liés à la fois à la toxicité de certaines chimiothérapies anticancéreuses et à la maladie elle-même. Le patient est en effet exposé à tous les types d’atteinte rénale. Observation : Un patient de 64 ans aux antécédents d’hypothyroïdie et Lymphome B à Grandes Cellules traité par chimiothérapie en Juin 2009. Une rechute de sa maladie en 2011 traitée par une chimiothérapie de type R-DHAP comportant le Cisplatine. Cette chimiothérapie est compliquée d’une Insuffisance Rénale modérée,mais le patient a gardé des chiffres de créatinémie elevés à ce jour entre 150-250 µmol /.l’échographie rénale est Normale avec absence de protéinurie. Discussion : L’insuffisance rénale principalement due à la toxicité des agents néphrotoxiques, cependant, il faut écarter les autres causes d’insuffisance rénale avant d’arrêter ou modifier la chimiothérapie souvent nécessaire pour la survie des patients. Le Cisplatine doit être utilisé avec la plus grande prudence chez les patients avec des facteurs de risque rénaux, en respectant le contrôle de la fonction rénale avant chaque administration. Conclusion : Certaines précautions doivent être prises si la chimiothérapie est absolument nécessaire afin de ne pas induire ou aggraver la fonction rénale.

93

Page 94: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P58. MALADIE DE VAQUEZ ET INSUFFISANCE RENALE M. Lahbib, M. Belhaj, M N.Selmi, M.Ben Romdhane, F. Ben Romdhane Service de dialyse de Bizerte, Hôpital Universitaire de Bizerte, Service Hématologie, la Rabta Introduction : La maladie de Vaquez ou polyglobulie primitive est un syndrome myéloprolifératif résultant de l’expansion clonale d’une cellulesouche hématopoïétique pluripotente, à l’origine d’une prolifération non régulée du tissu myéloïde prédominant sur la lignée érythrocytaire.Son incidence est faible, de l’ordre de 2 à 3 cas pour 100.000 habitants/an. Il s’agit d’une pathologie du sujet âgé avec un âge médian au diagnostic proche de 60 ans. L’insuffisance rénale chronique ne constitue pas un critère habituel de diagnostic. Observation : MrMZ, âgé de 58ans, suivie irrégulièrement pour HTA depuis 3 ans par un médecin de libre pratique qui l’a adressé à la consultation externe de néphrologie pour exploration d’une insuffisance rénale modérée de découverte fortuite. A l’anamnèse : le malade décrit l’installation brutale d’une dyslexie, d’une asthénie, des sensations vertigineuses, d’une paresthésie de l’hémicorps gauche un prurit, une érythrose cutanée évoluant depuis quatre mois. Pas de signes urinaires, Examen physique:TA=12/07, œdème =0, contact lombaire =0, pouls fémoraux (+). La protéinurie = 0, d’hématurie=0, glycosurie=0. Reflexes ostéo-tendineux sont diminués du côté gauche ; Biologie: protéinurie négative, une créatinémie à 251µmol/l,l’hémogramme sanguin montre une polyglobulie à19.5g/dl, une thrombocytose à450000/mm3, dyslipidémie=0, d’hyper uricémie=0 Le bilan d’exploration de l’insuffisance rénale montre une échographie rénale et doppler des artères rénales sont normaux, FO normal, échographie cardiaque normale,EPP normale, protéinurie de 24h négative) L’échographie abdominale montre une splénomégalie. Le scanner cérébral montre des lésions ischémiques récentes avec un petit ramollissement. La scintigraphie rénale montre que les deux reins fonctionnent à 50% sans une autre anomalie. Le diagnostic de maladie de vaquez est retenu devant la polyglobulie, la splénomégalie et la mutation JAK2 V617Fqui est positive. Evolution: favorable sous traitement à base de saignées et d’Hydroxyurée(Hydréa) :diminution de la polyglobulie (Hématocrite <45%), régression de la créatinémie (154µmol/l) Discussion : Le diagnostic de la maladie de Vaquez chez ce malade est retenu lors de l’exploration d’une insuffisance rénale modérée de découverte fortuite. Il s’agit d’une maladie de l’adulte>50 ans (âge du malade 58ans) L’HTA, l’érythrose cutanée, le prurit, la splénomégalie, l’AVC sont des signes cliniques présentés par le malade et qui sont généralement décrits dans la maladie de Vaquez, l’AVCest une complication de la thrombose veineuse ou artérielle due à l’hyperviscosité sanguine. Le diagnostic est confirmé selon l’OMS par les deux critères majeurs : Taux d'hémoglobine supérieur à 18,5 g/dL chez l'homme ou hématocrite supérieur à 52 % chez l'homme ou augmentation du volume globulaire de plus de 25 % par rapport à la normale Mutation JAK2 V617F L’insuffisance rénale est expliquée par des micro-infarctus rénaux mais la scintigraphie rénale ne les pas objectivés L’évolution était favorable sous traitement à base de signées et d’hydroxyurée, Le malade est proposé par un traitement à base d’anticorps anti-JAK2 Conclusion : Les manifestations rénales associées aux cancers sont fréquentes et diverses.Le traitement des atteintes rénales passe par le traitement de la maladie causale mais peut nécessiter un traitement rénal spécifique et une adaptation des posologies des traitements anticancéreux. Le caractère irréversible dans un nombre de cas non négligeable et la fréquence des atteintes rénale en cas de néoplasie nécessite un bilan initial et lors du suivi.

94

Page 95: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P59. KYSTE HYDATIQUE RETRO-VESICAL Z. Sassi Jallali(1), S. Ketata(2), G.kabbabi(1), H.Kammoun Bouaicha(3), B. Sriha(4) (1) Service d’hémodialyse, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (2) Unité d’Urologie, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (3) Service de Médecine Interne, Hôpital Régional de Sidi Bouzid (4) Laboratoire d’Anatomie et de cytologie pathologique, CHU de Farhat Hached Introduction : Le but de ce travail est de déterminer les particularités cliniques, radiologiques et chirurgicales des localisations rétro vésicales du kyste hydatique et d’en discuter les processus étiopathogéniques. Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 55 ans qui consulte pour une masse abdominale sous ombilicale douloureuse. Le diagnostic s’est basé sur la sérologie hydatique positive et sur les données de l’échographie abdomino-pelvienne qui a montré un aspect de kyste rétro-vésical mesurant 16 x 9 cm de type III selon la classification de Gharbi. La numération formule sanguine s’est révélée normale. La patiente a eu une kysto-périkystectomie. L’examen anapath a confirmé le diagnostic de kyste hydatique. L’évolution a été favorable, aucune récidive n’a été observée. Discussion : Les localisations rétrovésicales restent rares mais non exceptionnelles. La dissémination hématogène primitive des embryons hexacanthes semble être le mécanisme exclusif. Les manifestations cliniques sont survenues à un stade tardif du développement du kyste. L’ouverture du kyste dans la vessie dont le mode d’expression clinique est l’hydaturie. Les lombalgies, secondaires à une compression urétérale obstructive et rarement rapportées dans la littérature. Le diagnostic positif de l’hydatidose repose principalement sur l’échographie qui prend toute sa place lors du bilan préopératoire. La sérologie, bien que moyennement sensible dans les localisations extra-hépatiques peut être d’un grand apport dans le diagnostic des kystes hydatiques rétrovésicaux, . L’absence de traitement médical efficace, le caractère extensif et la malignité locale de la tumeur hydatique rendent la cure chirurgicale nécessaire pour stopper l’évolution inexorable vers les complications infectieuses et mécaniques Conclusion : Les localisations rétrovésicales et de la larve hydatique sont rares mais non exceptionnelles dans un pays de forte endémicité comme la Tunisie. La confirmation du diagnostic se base sur les explorations radiologiques. La kysto-périkystectomie partielle est le traitement de choix. Enfin, il faut insister sur les mesures de prophylaxie et de lutte.

95

Page 96: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

THEME : TRANSPLANTATION P60. GREFFE RENALE DANS LE SUD TUNISIEN : ETATS DES LIEUX J. Ben Hamida Boudabbous, S. Boujebène, S. Zikoukout, L. Triki Caisse Nationale d’Assurance Maladie Introduction : La 1ère greffe rénale a eu lieu en Tunisie en Juin 1986 par l’équipe de l’hôpital Charles Nicolle. Et depuis, d’autres équipes se sont mis à cette activité et des progrès à l’échelle nationale et mondiale ont aidé plus de malade à survivre et améliorer leurs qualité de vie. Matériels et méthodes : Etude rétrospective et descriptive des greffes rénales réalisées dans le sud tunisien et prises en charge par la CNAM durant les années 2013, 2014 et 2015. Résultats : On a colligé 59 greffes rénales dont 29 accordées durant l’année 2013, 16 cas en 2014 et 14 autres en 2015. Les patients sont majoritairement originaires de Sfax et ses délégations suivie de Gabes, Sid Bouzid, Tataouine et Médenine. L’age moyen des sujets greffés au moment de la greffe est de 40±11 ans en 2013, 34±13 ans en 2014 et 36±12 ans en 2015. De même, l’age moyen des donneurs est de 39±12 ans en 2013, 41±7 ans en 2014 et 39±12 ans en 2015. Le sexe masculin est prédominant chez les receveurs, le sexe ratio est de 2.22 en 2013, 3 en 2014 et 1.33 en 2015. Cependant, le sexe féminin est prédominant chez les donneurs, en effet le sexe ratio est de 1.07 en 2013, 0.18 en 2014 et 0.44 en 2015. Les donneurs sont dans la majorité des cas la fratrie (frères et sœurs) dans 22 cas soit 37.28% suivie des collatéraux (conjoint, cousin) dans 15 cas puis les ascendants (père et mère) dans 15 cas et les descendants (fille ou fils) dans 3 cas et les cadavres dans 3 cas. Le durée moyenne en hémodialyse avant greffe était de 3±2 ans en 2013, 2±1 an en 2014 et 2±1 an en 2015. Conclusion : La greffe rénale est la plus ancienne et la mieux installée en Tunisie par rapport aux greffes d’autres organes. Sa réalisation reste encore insuffisante devant l’augmentation exponentielle du nombre des hémodialysés.

96

Page 97: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P61. ADENOME NEPHROGENIQUE ET TRANSPLANTATION RENALE M. Saihi, L. Ben Fatma, L. Raies, R. Khedher, H. Jebali, W. Smaoui,M. Krid, S. Beji, K .Zouaghi Service Néphrologie la Rabta Introduction : L’adénome néphrogénique est une affection rare développée au niveau de l’urothélium et dont la structure glandulaire rappelle celle des tubules rénaux. Elle peut siéger à tous les étages de l’appareil urinaire mais l’atteinte vésicale est prépondérante (70%).Plusieurs facteurs peuvent favoriser la survenue d’adénome néphrogénique tels que : les interventions chirurgicales ou endoscopiques, le sondage prolongé,… et l’immunodépression particulièrement chez les transplantés rénaux par diminution des défenses anti-tumorales ou par augmentation de la fréquence des infections. Nous rapportons le cas d’une transplantée rénale chez qui on découvre un adénome néphrogénique vésical. Observation : C’est le cas de la patiente D .O âgée de 25 ans, insuffisante rénale chronique secondaire à une vessie neurologique non neurogène jugulée par des auto-sondages itératifs avec reflux vésico-urétéral actif compliqué d’infections urinaires à répétition, transplantée du rein à partir d’un rein de donneur vivant apparenté. Au cours de la première année post-transplantation rénale, elle a présenté huit épisodes de pyélonéphrites aigues motivant la réalisation d’une urétérocystgraphie rétrograde qui a retrouvé une vessie neurologique avec présence d’un reflux vésicourétéral actif et passif stade 3 sur le greffon et stade 5 sur les reins natifs. Une étude urodynamique a montré une hyperactivité vésicale de novo avec dyssynergie vésicosphinctérienne, une pression vésicale instable et sans adaptation au remplissage. La patiente a bénéficié d’une injection de toxine botulinique (botox) en intra vésical. L’injection a été faite par voie endoscopique, soit 7 mois post-transplantation rénale, avec découverte en per-endoscopie d’une lésion nodulaire de la paroi interne de la vessie réséquée. L’étude anatomopathologique a objectivé l’aspect d’un adénome néphrogénique : une prolifération épithéliale bénigne adoptant une architecture tantôt tubulaire tantôt papillaire. Discussion et conclusion : L’adénome néphrogénique est une tumeur bénigne. Il peut être de découverte fortuite comme c’est le cas de notre patiente. Chez les transplantés rénaux, le délai de survenu par rapport à la transplantation est de 3 mois à 3 ans. Chez notre patiente l’adénome a été découvert après un délai de 7 mois de la transplantation. Le traitement est conservateur, une surveillance endoscopique régulière et prolongée est nécessaire pour ne pas méconnaitre une tumeur vésicale maligne associée en particulier chez ces patients sous immunosuppresseurs.

97

Page 98: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P62. CRYPTOCOCCOSE NEUROMENINGEE APRES TRANSPLANTATION RENALE A PROPOS D’UN CAS R. Sfaihi, N. El Aoud, D. Hsairi, I. Ellouze, S. Yaich, M. Boujelben, K. Charfeddine, J.Hachicha Service de Néphrologie Hôpital Hédi Chaker Sfax – Tunisie et UR12ES14 Sfax Introduction : La cryptococcose est une infection fongique opportuniste, due au « cryptococcus néoformans » devenant pathogène chez les malades immunodéprimés et entrainant une Cryptococcose systémique mortelle dans 25 à 80%des cas. Nous rapportant un cas de cryptococcose neuroméningé chez une greffée rénale et nous allons détailler le rôle de l’infirmier dans la prise en charge du malade. Observation : Madame F.N. âgée de 35 ans, originaire d’un milieu rural. Transplantée rénale en octobre 2008. L’évolution post opératoire était bonne avec amélioration de la fonction rénale. Le traitement immunosuppresseur était : ATG (5 dose), Mycophénolate mofétile ,tacrolimus et prédnisone. En janvier 2009, elle a présenté des céphalées, résistante au traitement symptomatique et en avril 2009, la patiente a présenté brutalement un ptosis bilatéral. L’examen clinique trouve : un ptôsis bilatéral, une paralysie faciale gauche, une anisocorie, un syndrome cérébelleux statique et cinétique des membres inférieurs. Sur le plan biologique on note : une hyponatrémie, une leucopénie et le reste du bilan inflammatoire était négatif. La ponction lombaire(PL) a montré la présence de levures de genre cryptococcus, à la culture. La patiente a été traitée par amphotérécine B à la dose de 10 mg le 1ier jour puis 50 mg/j remplacé après 3 jours par Triflucan à la dose de 200 mg/jour. Après 8 semaines de traitement par Triflucan, une PL de contrôle trouve des cryptococcus nécessitant la reprise de l’amphotéricine B à une posologie moins importante. L’évolution était favorable au plan clinique ainsi que sur la PL de contrôle. Cependant, la patiente est décédée après 7 mois du début des symptômes par embolie pulmonaire probable. Rôle de l’infirmier L’infirmier joue un rôle important dans l’éducation du patient greffé rénal afin de prévenir la maladie en évitant le contact avec les volailles.

- Placer le malade dans une chambre calme. - Aider le malade à s’alimenter et à changer ses vêtements. - L’infirmier doit assurer un soutien psychologique au patient et une surveillance

stricte de son état neurologique afin d’avertir le médecin en cas d’aggravation. Conclusion : La cryptococcose neuroméningé reste toujours de pronostic réservé. La mortalité est très élevée en particulier chez les immunodéprimés.

98

Page 99: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P63. UNE HYALINOSE SEGMENTAIRE ET FOCALE REVELEE APRES TRANSPLANTATION RENALE : A PROPOS DE DEUX CAS M. BenSalem, M.Hammouda, K.Elhmidi, M.Gali, W.Chabchoub, A.Letaief, S.Aloui, A.Frih, H.Shkiri, N.Ben Dhia, M.Elmay Service de Néphrologie, Hopital Fattouma Bourguiba Monastir Introduction : La néphropathie d’étiologie indéterminée représente 12.5% des étiologies de l’insuffisance rénale chronique, cette néphropathie peut être révéler après une transplantation rénale et être dans ce cas une cause de perte de greffon. Matériels et méthodes: Nous rapportons les cas de deux greffés rénales ayant des lésions de hyalinose segmentaire et focale révélées après transplantation rénale. Observation : Le premier est un patient âgé de 30 ans connu porteur d’une insuffisance rénale chronique découverte d’emblée au stade terminal, greffé rénal en mars 2014 à partir d’un donneur vivant apparenté sa mère avec 4 identités HLA. L’évolution était marquée par la survenue d’une nécrose tubulaire aigue à j 13 post greffe avec stagnation de chiffres de créatinémie à 200 µmol/l. une ponction biopsie de greffon était faite à j19 post greffe devant l’apparition d’une hématurie et d’ une protéinurie qui a montré la présence des lésions de hyalinose segmentaire et focale et d’un rejet aigu, le patient était traité par des corticoïdes mais l’évolution était marquée par la stagnation de chiffres de créatinémie . Le deuxième est un patient âgé de 32 ans connu porteur d’une insuffisance rénale chronique découverte d’emblée au stade terminal, greffé rénal en septembre 2010 à partir d’un donneur vivant apparenté sa sœur avec 6 identités HLA. L’évolution en post greffe immédiat était bonne avec une reprise immédiate de la diurèse mais stagnation de chiffres de créatinémie à 130 µmol/l Devant l’apparition d’une protéinurie à 3g/24h après 8 mois de transplantation, une ponction biopsie de greffon faite a montré la présence des lésions en faveur d’une néphrotoxicité des anticalcineurines et des lésions d’hyalinose segmentaire et focale. L’évolution était marquée par une perte progressive de greffon et le patient retourne à l’hémodialyse après 4 ans de greffe rénale Discussion: Quelques particularités épidémiologiques et cliniques des receveurs sont associées à un risque élevé de récidive. Conclusion : La récidive des lésions de hyalinose segmentaire et focale après transplantation reste encore bien mystérieuse. Malgré les progrès thérapeutiques réalisés ces 10 dernières années en transplantation l’incidence de la récidive n’a pas été modifiée.

99

Page 100: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P64. INFECTION A VIRUS VARICELLE -ZONA (VZV) CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX M. BenSalem, M. Hammouda, M. Gali, K. Elhmidi, M. Belkeria, A. Letaief, S. Aloui, A. Frih, H. Shkiri, N. Ben Dhia, M. Elmay Service de Néphrologie, Hopital Fattouma Bourguiba Monastir Introduction : Le virus de la varicelle et du zona (VZV) est un virus à ADN ,bicaténaire de la famille d’ Herpesviridae. La varicelle étant la primo-infection et le zona une récurrence : en effet après un épisode initial, VZV reste latent et se localise dans les nerfs crâniens et les ganglions de la racine dorsale, il se réactive plus tard pour donner le zona. Ce virus est un agent pathogène important après transplantation rénale. Matériels et méthodes: Dans notre étude, nous avons examiné la prévalence, la présentation clinique et les complications des infections à VZV chez les greffés rénales. Résultats: Depuis Janvier 2006 jusqu’à Août 2015, 107 patients étaient greffés dans notre département. L’Infection à VZV était diagnostiquée chez 12 patients (11,2%). Onze patients (91.6 %) étaient de sexe masculin. L'âge moyen au moment de diagnostic était 27.1.8 ans. Chez deux patients (16%) le traitement immunosuppression était intensifié avant la survenue de l’infection. Le délai moyen d'apparition était de 4,3 ans après la transplantation (de 9 jours à 29 ans). Trois patients avaient développé l’infection à VZV pendant la première année post-transplantation (médiane 0,18 ans). Un seul patient avait développé une infection à VZV après plus de 15 ans de la transplantation. Dix patients (83,3%) avaient développé un zona et seulement deux (16%) la varicelle. Au moment de diagnostic, sept patients (58,3%) étaient sous mycophénolate mofétil (MMF). L’immunosuppression était réduite et les patients avaient reçu l'acyclovir. Une cicatrisation cutanée complète était obtenue chez sept cas (58,3%). Trois patients avait développé des névralgies post-zostériennes. Discussion: L’infection à VZV est une complication rare mais potentiellement grave en transplantation rénale .Le traitement précoce peut prévenir le développement de complications et la survenue de la forme viscérale de la maladie. Conclusion : Basé sur notre étude, nous suggérons une immunisation active pour tous les patients séronégatifs avant toute transplantation d'organes

100

Page 101: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P65. MICROSPORIDIOSE INTESTINALE CHEZ UNE TRANSPLANTEE RENALE M. Saihi, L. Ben Fatma, L. Raies, R. Khedher, H. Jebali, W. Smaoui, M. Krid, S. Beji, K .Zouaghi Service néphrologie la Rabta Introduction : Les microsporidioses sont des protozooses opportunistes dont l’émergence en pathologie humaine a principalement fait suite à l’épidémie du syndrome d’immunodéficience acquise. D’autres causes d’immunodéficience telle qu’un traitement immunosuppresseur en transplantation rénale constituent également des facteurs de risque. La manifestation clinique la plus fréquente des microsporidioses intestinales chez l’immunodéprimé est la diarrhée ; cependant la dissémination de l’infection vers d’autres organes est possible mais reste rare (néphrite, sinusite, cholécystite…) Nous rapportons le cas d’une patiente transplantée du rein et atteinte de microsporidiose intestinale. Observation : Il s’agit de la patiente W. Z. âgée de 36 ans aux antécédents d’hépatite virale B guérie, insuffisante rénale chronique secondaire à une néphronophtise. Cette patiente a bénéficié d’une transplantation rénale préemptive par rein de donneur vivant apparenté sa mère HLA semi-identique.Le traitement immunosuppresseur d’induction a inclu la thymoglobuline relayé par un traitement d’entretien : corticoïdes, Mycophénolate Mofétyl et tacrolimus. Neuf mois après la transplantation rénale, la patiente a été hospitalisée pour insuffisance rénale avec des épisodes de diarrhée. A la biologie, elle avait un syndrome inflammatoire biologique sans hyper éosinophilie et l’examen parasitologique direct des selles n’a pas isolé de germe. Le diagnostic a été retenu grâce à l’amplification génomique par PCR des selles. La patiente a été traitée par métronidazole avec bonne évolution et disparition de la diarrhée. Conclusion : Chez les transplantés rénaux présentant une diarrhée chronique, un bilan minimal incluant l’examen parasitologique des selles, une coproculture et le dosage médicamenteux est nécessaire. Les microsporidioses intestinales constituent l’une des causes à évoquer devant une diarrhée chronique, particulièrement chez les immunodéprimés. Les techniques d’amplification génomique sont venues simplifier la difficulté du diagnostic biologique de ces parasitoses.

101

Page 102: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P66. CAUSES ATYPIQUES DE STENOSE DE L’URETERE DU GREFFON APRES TRANSPLANTATION RENALE L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi, F.Mallat , Y.Guedri , S.Mrabet , S.Nouira,W.Hmida, D.Zellama ,F Sabri, S.Ben Amor, I.Saidane , M.Jaidane , F.Mosbah ,A.Achour . Service de Néphrologie, CHU Sahloul, Sousse. Introduction : Les complications chirurgicales demeurent un problème clinique significatif après transplantation rénale. L’obstruction persistante de l'anastomose urétéro-vésicale est la complication la plus courante en urologie. L’obstruction survenant au-delà du 1er mois post-opératoire reste fréquente et est la plupart du temps liée à une sténose urétérale, le plus souvent d’origine ischémique. Nous essayons à travers nos 2 cas et une revue de la littérature de revoir les causes habituelles et inhabituelles de la sténose urétérale. Méthodes : Nous rapportons 2 cas de sténoses de l’uretère du greffon chez 2 transplantés rénaux n’ayant pas d’infection au virus BK tout en revoyant à travers la littérature les causes inhabituelles pouvant être rencontrées lors d’une obstruction de l’uretère du greffon rénal. Résultats : Le 1er cas : patiente âgée de 21 ans greffée le 10/12/2010 , hospitalisée à 1 mois de la greffe pour insuffisance rénale aigue obstructive sur son greffon rénal. L’origine de la dilatation urinaire s’avère être une sténose calcifiée urétérale mise en évidence à l’uroscanner et confirmée par l’IRM. La recherche du virus BK est revenue négative. Une dérivation urinaire a été réalisée à 4 mois de la greffe. La fonction rénale s’est stabilisée et une hypotonie séquellaire du pyélon a persisté. Le 2ème cas : patiente âgée de 54 ans greffée rénal le 16/01/2013, avec comme complications post greffe : des infections urinaires à répétition, un reflux vésicourétéral sur greffon grade III sans résidu post mictionnel. Elle a été hospitalisée pour insuffisance rénale obstructive due à une sténose urétéro-vésicale ; elle a eu une par réimplantation urétéro-vésicale à 5 mois de la greffe. L’infection à BK virus est aussi revenue négative. La fonction rénale s’est améliorée, stabilisée autour de 94µmol /L et la patiente a refait depuis un seul épisode d’infection urinaire à E .Coli. Discussion et Conclusion : L'obstruction de l'uretère du greffon est une complication chirurgicale connue en transplantation rénale. Le progrès des techniques opératoires ont diminué le taux de cette complication. On devrait élargir les indications des réparations chirurgicales quelque soit la cause de la sténose urétérale en cas de récidive,d'échec de la dilatation par ballonnet, et en cas du rétrécissement du segment proximal ou distal de l’uretère.

102

Page 103: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P67. GREFFE RENALE : TECHNIQUE CHIRURGICALE :URETERO URETEROSTOMIE ANASTOMOSE ENTRE URETERE NATIF ET URETERE DU GREFFON :UNE ETUDE MONOCENTRIQUE. L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi, F.Mallat , Y.Guedri , S.Mrabet , S.Nouira,W.Hmida, D.Zellama ,F Sabri, S.Ben Amor, I.Saidane , M.Jaidane , F.Mosbah ,A.Achour . Service de Néphrologie, CHU Sahloul, Sousse. Introduction : La dérivation urinaire après transplantation rénale est un acte peu fréquent en urologie .Souvent l’anastomose urétéro iléale est la méthode de choix .Cette technique exige une courte distance entre l’uretère et l’iléon. Une alternative est proposée dans ce cas échéant. L’objectif de notre étude est d’évaluer les résultats ainsi que les complications de l’anastomose entre uretère natif et uretère du greffon . Méthodes : Nous rapportons 3 cas d’anastomose d’uretère du greffon sur uretère natif chez 3transplantés rénaux. Résultats : Le premier cas est une patiente âgée de 55 ans greffée le 16/6/2009 ayant eu des infections urinaires à répétition en post greffe ayant débuté dès J5 post greffe.L’indication de l’urétérostomie était l’échec de l’injection de l’acide hyaluronique à 2 reprises pour un reflux grade III sur greffon. L’anastomose est réalisée à 5ans et demi de la greffe .L’évolution est marqué par la stabilisation de la créatinémie à 79µmol /l mais par la survenue de 2 épisodes d’infections urinaires. Le deuxième cas est une patiente agée de 21 ans greffée le 10/12/2010 ,hospitalisée à 1 mois de la greffe pour dilatation des cavités excrétices et aggravation de la fonction rénale.L’évolution s’est soldée par la survenue de plusieurs complications infectieuses sévères.L’origine de la dilatation urinaire s’avère étre une sténose calcifiée urétérale apparue à l’uroscanner confirmée par l’IRM .La recherche du BKV est revenue négative.La dérivation urinaire a été réalisée à 4 mois de la greffe.Une PNA est survenue à 4mois de la reprise chirurgicale .La créatinémie est restée aux alentours de 98µmol/l. Le troisième cas est une patiente agée de 36 ans greffée rénale le 23/04/2014,hospitalisée à 3mois post greffe pour une insuffisance rénale obstructive avec PNA à Candida. La nature de l’obstacle s’avère une sténose du bas uretère d’origine infectieuse puisque la virurie à BKV revient positive.L’urétérostomie est réalisée à 4mois post greffe ,en peropératoire ,on découvre une rupture du bout distal de l’uretère avec sténose terminale. Après anastomose ,la fonction rénale se stabilise à 55µmol /L avec un épisode d’infection urinaire bien évolué en post reprise. Conclusion : Dans notre expérience, l’anastomose entre uretère sur greffon et uretère natif donne de bons résultats fonctionnels en dépit d'une forte incidence de l'infection des voies urinaires. Selon la littérature cette approche est recommandée chez les receveurs de greffe rénale avec un court uretère ne permettant pas d’assurer une anastomose urétéro -iléale .

103

Page 104: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P68. CARCINOME TUBULOPAPILLAIRE DU GREFFON RENAL : A PROPOS D’UN CAS H. Kallel, I. El Kossai, I.Kacem, M.Haloues, N.Ben Romdhane, J.Manaa Service de greffe d’organes, Hôpital Militaire, Tunis. Introduction : Le cancer de novo sur un rein transplanté est une complication rare. 9% des tumeurs rénales après transplantation se développent sur le transplant lui-même. Matériels et méthodes : On va étudier le cas d’une jeune femme transplantée rénale dans notre service en 2011. Résultats : AK âgée de 31 ans transplantée rénale en juin 2011 à partir d’une donneuse apparentée. L'angio scanner rénale de la donneuse était sans particularités. L’immunosuppression était conventionnelle (sérum anti lymphocytaire, anticalcineurines et corticoïdes à 1 mg/kg à l’induction puis anticalcineurines, MMF et corticoïdes en maintenance à posologie conventionnelle).En mai 2013 la patiente a présenté une insuffisance rénale aigue suite à sa première grossesse qui s’est compliquée d’un HELLP syndrome et mort fœtale in utero. En avril 2015 la patiente a eu une deuxième grossesse non programmée avec altération de la fonction rénale à 13 semaines d'aménorrhée. L’échographie du greffon complétée a montré une masse tissulaire corticale polaire supérieur de greffon mesurant 34*29*26 mm, de même que le scanner pratiqué après interruption thérapeutique de la grossesse. A noter que l’échographie annuelle de greffon faite en décembre 2014 n’a pas montré d’anomalies .La biopsie scannoguidée de la masse a objectivé un carcinome tubulopapillaire. Le bilan d’extension était négatif. La patiente a eu une dėtransplantation et est actuellement en hémodialyse. Discussion : Concernant notre cas, le délai de 4 ans séparant la transplantation rénale du diagnostic de cancer, sachant que la vitesse de croissance de ces tumeurs (0,5 cm par an) est en faveur de l’hypothèse d’un carcinome de novo. La transplantation est un facteur de risque de cancer du rein mais selon la plupart des articles publiés aucun élément favorisant n’a été rapporté (aucune influence de la durée de la prise en charge en dialyse, date de la transplantation ou type d’immunosuppression). Par contre l’immunosuppression semble accroître l’agressivité des tumeurs chez le transplanté. Cela impose un examen attentif des reins prélevés (ainsi que de la cavité abdominale et du thorax du donneur). Le diagnostic précoce des tumeurs du transplant rénal est essentiel. Cela sous entend une surveillance échographique périodique du rein transplanté. Le traitement de référence du cancer du rein transplanté est la néphrectomie totale élargie avec interruption du traitement immunosuppresseur et reprise de l’hémodialyse Conclusion : Le développement d’un cancer sur un rein transplanté est une complication rare, volontiers tardive et potentiellement métastatique. Cela impose une surveillance échographique périodique régulière et prolongée des reins transplantés

104

Page 105: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P69. LYMPHOME CEREBRAL POST TRANSPLANTATION RENALE:A PROPOS D’UN CAS H. Kallel, I. El Kossaï, I.Kacem , M.Haloues , N.Ben Romdhane , J.Manaa Service de greffe d’organes, Hôpital Militaire, Tunis. Introduction : Les lymphomes post transplantation rénale constituent la 2ème néoplasie après les cancers cutanés. L’atteinte du système nerveux central constitue l’une des localisations extra ganglionnaires des lymphomes. Matériels et méthodes : On va étudier le cas d’une jeune fille transplantée rénale en 2004 dans notre service. Résultats : HM âgée de 22 ans transplantée rénale en 2004 à partir d’un donneur vivant apparenté. Le traitement immunosuppresseur associe sérum anti lymphocytaire, MMF, prednisolone et tacrolimus switché en ciclosporine. En décembre 2012, la patiente a été hospitalisée pour état de mal convulsif, le scanner cérébral a montré une lésion frontale gauche rehaussée en cocarde .La patiente a bénéficié d’une exérèse chirurgicale et l’étude immuno-histochimique a retenu le diagnostic d’un lymphome à grandes cellules monoclonales B à différenciation plasmocytaire marquant le CD20. Le bilan d’extension était négatif. Le traitement immunosuppresseur est alors arrêté. Une chimiothérapie conventionnelle et une radiothérapie ont été instituées avec surveillance de la charge virale EBV. La patiente est actuellement en rémission à la fois clinique, biologique et histologique. A noter que la créatinémie reste aux alentours de 200 umol/l. Discussion : Certains auteurs incriminent le traitement immunosuppresseur (introduction de la ciclosporine, du sérum anti lymphocytaire) dans la genèse des syndromes lympho prolifératives (SLP). La majorité des SLP après greffe rénale, sont des lymphomes B non Hodgkiniens comme c’est le cas de notre malade. C’est la résection biopsie qui permet de poser le diagnostic en montrant des lymphocytes B le plus souvent à un stade de différenciation avancée proche des plasmocytes. Le SLP peut régresser après la simple réduction du traitement immunosuppresseur. Selon la littérature, le pronostic des lymphomes cérébraux est particulièrement sombre et depuis longtemps le principal traitement était la radiothérapie dont le succès est rare .Paradoxalement notre patiente est actuellement en rémission en faisant des séances de radiothérapie avec une bonne survie. Conclusion : La survenue d’un SLP tend à augmenter les taux de mortalité et de retour en dialyse d’où l’intérêt des mesures préventives comportant, entre autres, la prévention des infections virales et l’adaptation du traitement immunosuppresseur.

105

Page 106: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P70. PRIMOINFECTION à EBV ET SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF (SLP) CHEZ UN PATIENT TRANSPLANTE RENAL L.Ben lasfar, W.Sahtout, A.Azzebi,R.Mani*,Y.Guedri, S.Nouira,S.Mrabet, A.Azzebi, F .Sabri ,D.Zellama,M.Mokni**,A,Khelif***, A.Achour . Service de Néphrologie Sahloul.Sousse. *ORL Sahloul.**Laboratoire anatomo pathologie ,Farhat Hached, Sousse.***Service d’hématologie,Farhat Hached,Sousse Introduction : Les syndromes lymphoprolifératifs post-transplantation (PTLD) ont été reconnus comme une complication de l'immunosuppression et surviennent avec une incidence de 1 à 8% chez les receveurs de greffe d'organe solide. Le virus EBV a été impliqué dans la genèse de ces troubles notamment le lymphome non-hodgkinien à cellules B. Méthodes : Nous illustrons un cas de lymphome diffus à grandes cellules B du cavum avec une revue de la littérature sur les moyens de diagnostic précoces. Résultats : IL s’agit d’un patient âgé de 24 ans, aux antécédents de rein unique congénital et sténose de l’uretère gauche,connu insuffisant rénal depuis 2005 . Une greffe rénale préemptive a été réalisée le 21/6/2013 à partir d’un donneur vivant avec aucune identité HLA. Le traitement d’induction prescrit était des anticorps polyclonaux et des boli de Méthylprednisolone ; en entretien, l’immunosuppression a associé Mycofénolate Mofétil (MMF), Tacrolimus, corticoïdes. Le patient n’étant pas immunisé contre l’EBV ; il a présenté une leucopénie, un surdosage en Tacrolimus, une infection à CMV et une tuberculose systémique (pulmonaire, ganglionnaire et hématopoïétique) traitée par quadrithérapie, puis bithérapie anti tuberculeuse. Un lymphome diffus à grandes cellules B CD20+ du cavum a été diagnostiqué en Févier 2014 sur une biopsie nasale motivée par la découverte d’un épaississement nasal sur un scanner du cavum. La PCR EBV étant revenue positive. Ainsi, le Tacrolimus a été arrêté, remplacé par le Sirolimus avec une chimio-radiothérapie aboutissant à une rémission complète. Le traitement anti-tuberculeux a été poursuivi pendant 18 mois et le patient garde actuellement une créatinine à 149µmol/l et sans anomalies de l’hémogramme. Discussion : L’EBV est l'un des virus les plus répandus. En mimant les voies d’activation d’antigènes des cellules B, l’EBV entre dans la cellule lymphocytes B mémoire et échappe au système immunitaire : la cellule B évite l'apoptose en exprimant EBV LMP-1 et 2a. La plupart des troubles conséquents est les SLP. Dans l'état immunodéprimé, un manque de Lymphocytes T cytotoxiques spécifiques de l'EBV est responsable d’une prolifération des lymphocytes B inféctés et latents aboutissant à un clone B malin. Conclusion : Un test de diagnostic précoce a été récemment proposé pour détecter les « à temps » les SLP par la mise en évidence de protéines virales appelées EBERs :ARN polyadénylées .

106

Page 107: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P71. GAMMAPATHIE MONOCLONALE DE SIGNIFICATION INDETERMINEE APRES TRANSPLANTATION RENALE Ghribi.C, Sahtout.W, Azzabi.A, Mrabet.S, Nouira.S, Guedri.Y, Zellama.D, Khlif.A*, Achour.A Service de Néphrologie, dialyse et tranplantation rénale CHU Sahloul – Sousse,*Service d’Hématologie clinique CHU Farhat Hached – Sousse Introduction : Les gammapathies monoclonales de signification indéterminé e (MGUS) sont définies par un pic d’immunoglobuline monoclonale inférieur à 30 g/l et asymptomatique. Elles affectent particulièrement les sujets âgés; leur prévalence est de 1 % dans la population générale et de 10 % chez les plus de 80 ans. Leur diagnostic repose sur l’élimination des autres causes de pic d’immunoglobuline monoclonale, en particulier de myélome. Environ 25 % des MGUS évoluent dans les 20 ans qui suivent le diagnostic vers un myélome ou une autre hémopathie lymphoïde maligne. Ce type de gammapathie est rarement rencontré après transplantation rénale (TR). Patients et méthodes : Nous rapportons les observations de trois transplantés rénaux qui ont développé un MGUS au cours de leur suivi dans notre unité de greffe. Observations :

Observation 1 (MR) Observation 2 (L N) Observation 3 (M M) âge 31 51 50

Antécédents

C3 bas ,HTA

pic monoclonale des β globulines à 18 g/l non

exploré

Polyangéite microscopique

HTA ,Ulcère duodénal

N.initiale indéterminée indéterminée GNC

Traitement immunossupresseur

Tacrolimus-MMF - Corticoides Tacrolimus-MMF - Corticoides

Ciclo A -MMF - Corticoides

Délais 2 ans avant la TR 1 an

Type /taux Ig G lambda 15g/L contrôlé à 18

β 2 globuline à 18 g/l contrôlé à 15 17,2 g/L

évolution Fonction du greffon

stable

Fonction du greffon stable GEM de novo

Dysfonction chronique du greffon

Discussion : Estimé à partir de la littérature, l’incidence du MGUS était 100 fois plus fréquente chez les Transplantés rénaux que dans la population générale ; mais avec une progression moins importante vers la dyscrasie des cellules plasmatiques chez ces patients. Le but de ce travail est d'étudier la gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) et ses complications après TR, sachant que cette pathologie n'est pas considérée comme une contre-indication à la greffe rénale Conclusion : Le MGUS est un état pré-néoplasique nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée afin de limiter le risque de progression vers un trouble myélo ou lymphoprolifératif en post-transplantation rénale.

107

Page 108: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P72. CASE REPORT : UN LEIMYOME HEPATIQUE CHEZ UN TRANSPLANTE RENAL L.Ben lasfar, S.Nouira, A.Ben Abdallah**, A.Azzebi, A.Ben Slama*, S ,Mrabet, S .Nouira, Y.Guedri, F .Sabri, D.Zellama, N.Arifa**, A.Achour. Service de Néphrologie Sahloul.Sousse.*Service de Gastrologie Sahloul,Sousse .**Service de Radiologie Sahloul,Sousse. Introduction : Les tumeurs malignes sont reconnues comme une complication de l’immunosuppression survenant avec une incidence de 6%.Les Léiomyomes hépatiques sont rares, avec seulement quelques cas qui ont été rapportés dans la littérature .Cependant, une partie importante a été rapportée chez des individus immunodéprimés. Méthodes : Il s’agit d’un case report. Résultats : Nous rapportons le cas d’un greffé rénal agé de 48 ans, connu insuffisant rénal chronique depuis 2004. La greffe rénale a été réalisée le 4/2/2009 à partir d’un donneur vivant apparenté. Le traitement d’induction prescrit était des anticorps polyclonaux et des boli de Méthylprednisolone ; en entretien, l’immunosuppression a associé Mycofénolate Mofétil (MMF), Tacrolimus, corticoïdes. On découvre fortuitement à 6ans en post greffe à l’échographie abdominale une lésion ovalaire hétérogène du segment VI du foie . Après un complément d’imagerie par IRM hépatique, la lésion s’avère être unique avec une cinétique de réhaussement progressif. A l a biopsie il s’agit d’une tumeur bénigne à cellules fusiformes ayant une morphologie et un profil immunohistochimique rappelant un leimyome. On complète par une coloscopie à la recherche d’autres localisations justifiant une résection chirurgicale. Discussion : Un seul cas de leimyome hépatique a été rapporté dans la littérature par G.M. Sclabas .En effet, les leimyomes (tumeurs bégnines au dépends des cellules lisses) n’ont été rapportées au début que chez les patient HIV positifs, ils représentaient une entité rare et se voyait surtout chez l’enfant. Des études récentes décrivent l’apparition des tumeurs du muscle lisse après greffe du foie ou du rein où l’ADN du virus EBV était mis en évidence en histologie ce qui suggère son implication dans la pathogenèse de ces tumeurs. Conclusion :Malgré la rareté des leimyomes, un bon nombre a été observé chez les immunodéprimés. La tumeur se développe en dehors du transplant. Elle reste longtemps asymptomatique et la latence clinique peut varier de 1 à 5ans. La prédiction de la conduite thérapeutique reste encore floue à cause de l’absence de critères pronostic bien établis. Ainsi, le critère pronostic majeur reste le site tumoral. Le patient est considéré guéri lorsque une localisation secondaire est éliminé et une résection radicale de la tumeur est effectuée. L’ADN viral EBV peut aider à 30 mois à évaluer le risque de récidive.

108

Page 109: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P73. ASSOCIATION DE DEUX NEOPLASIES CHEZ LE TRANSPLANTE RENAL A.Khedhiri, I.Agrebi, S.Yaich, S.Zaghdene, K.Charfeddine, M.Masmoudi, F.Jarraya, J.Hachicha. Service de néphrologie. Hôpital Hédi Chaker, Sfax et UR12ES14 Sfax Introduction : Les néoplasies représentent une complication fréquente après transplantation rénale. Cependant, la survenue de deux néoplasies différentes chez le transplanté reste une situation rarement observée. Nous rapportons les cas de trois patients, chez lesquels une association de deux néoplasies a été objectivée. Observation 1 : Il s’agit d’un patient de 74 ans, greffé du rein en 1997 à partir d’un donneur vivant. Le traitement immunosuppresseur d’entretien associait le tacrolimus(Tcr), le mycophénolate de mofétil (MMF) et les corticoïdes(Cs). L‘évolution initiale était favorable. Il a présenté 15 ans après la greffe une pancytopénie.la biopsie ostéomédullaire avait conclu à un lymphome B associé à une leucémie aigue lymphoblastique. La conduite à tenir était une conversion au sirolimus. Néanmoins, l’évolution a été rapidement fatale, dans un contexte infectieux. Observation 2 : Il s’agit d’un patient de 30 ans qui a bénéficié d’une greffe préemptive en 2013 à partir d’un donneur vivant. Le traitement immunosuppresseur d’entretien associait le Tcr, le MMF et les Cs. L’évolution initiale était favorable. Un an après la greffe, elle a présenté des lésions cutanées et buccales violacées. La biopsie cutanée, ainsi que la biopsie gastrique ont conclut à un sarcome de Kaposi cutané et viscéral. La coloscopie a objectivé la présence de trois polypes du colon, dont la biopsie a conclut à une néoplasie épithéliale de bas grade. La conduite à tenir était une conversion au sirolimus, ainsi qu’une exérèse chirurgicale des polypes. L’évolution a été marquée par l’amélioration des lésions cutanées. Observation 3 : Il s’agit d’une patiente âgée de 38 ans qui a bénéficié d’une greffe rénale en 2004 à partir d’un donneur vivant. Le traitement immunosuppresseur d’entretien associait la ciclosporine, le MMF et les Cs. La patiente a présenté, 8 mois après la greffe, des adénopathies ainsi qu’une splénomégalie, avec apparition d’une lésion cutanée violacée au niveau de la jambe. La biopsie cutané a conclut à un sarcome de kaposi.la biopsie ganglionnaire a confirmé le diagnostic de Lymphome de Hodgkin (LH). La conduite était une conversion au sirolimus et une poly chimiothérapie. L’évolution était favorable avec régression des lésions et rémission du LH. Discussion : Tous les types de néoplasies peuvent se voir après TR. Elles sont essentiellement dues au haut degré d’immunosuppression et aux propriétés oncogènes des virus. Dans la littérature, la survenue de plus qu’une néoplasie chez le même patient est rarement décrite, mais non exceptionnelle. Conclusion : La survenue de néoplasies constitue un tournant évolutif après transplantation rénale. La possibilité de survenue de plus qu’un néoplasie chez l même patient a été décrite, nécessitant de ce fait un dépistage précoce de toute lésion pré néoplasique et un suivi régulier.

109

Page 110: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

74. AUTO-ANTICORPS ET CROSSMATCH: A PROPOS DE DEUX CAS A.Jerbi1, S.El Aoud1, A.Kammoun1, N.Mahfoudh1, S.Yaich2, M.Masmoudi2, L.Gaddour1, F.Hakim1, B.Kammoun1, L.Maalej1, K.Charfeddine2, J.Hachicha2, H.Makni1 1Laboratoire d’histocompatibilité Hôpital Hédi Chaker et UR12ES14 Sfax 2Service de Néphrologie Hôpital Hédi Chaker Introduction: Les rejets hyper-aigus en matière de transplantation rénale sont liés à la présence, chez le receveur, d’anticorps dirigés contre les cellules du donneur. Cette complication pourrait être évitée par la réalisation d’un crossmatch avec les cellules du donneur. Un crossmatch positif constitue une contre indication formelle à la transplantation rénale. Les anticorps d’isotype IgM ne sont pas délétères pour le greffon, il s’agit souvent d’auto-anticorps. Nous rapportons ici deux couples de receveurs donneurs de reins avec des crossmatchs positifs de type IgM. Matériels et méthodes : Chez les deux patients candidats à la transplantation rénale, les typages HLA ont été déterminés par technique sérologique de microlymphocytotoxicité et de PCR-SSP. La recherche d’anticorps anti HLA cytotoxiques a été faite par technique sérologique et par Luminex. Nous avons réalisé un crossmatch pour chaque patient avec les lymphocytes du donneur correspondant par technique sérologique avec et sans DTT. Résultats : Le premier couple donneur receveur (frère et sœur) a eu un typage HLA identique. Le deuxième couple (mère et fille) a eu un typage semi identique. Ainsi le nombre de mismatch a été zéro dans un couple et deux dans l’autre. Les deux patients ont eu une recherche des anticorps anti HLA et qui s’est révélée négative dans un cas et positive dans l’autre. Les deux patients ont eu des crossmatchs positifs avec les lymphocytes de leurs donneurs respectifs. Cette positivité a disparu en présence du DTT ce qui suggère l’isotype IgM des anticorps. Les deux patients n’ont pas encore été greffés. Discussion : Un crossmatch positif avec les lymphocytes T du donneur avec et sans DTT (IgG) constitue une contre indication classique à la transplantation. Dans ce cas, il faut éliminer la présence d’anticorps au début de la réponse humorale. L’auto-crossmatch et la surveillance de l’évolution des anticorps sont utiles dans ce cas. Conclusion : La réalisation du crossmatch est indispensable avant toute transplantation rénale. L’interprétation de cet examen doit tenir compte non seulement de l’isotype des anticorps (IgG ou IgM) mais aussi de la compatibilité entre receveur et donneur et des résultats de dépistage et d’identification d’anticorps anti HLA par une technique plus sensible que la lymphocytotoxicité

110

Page 111: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P75. LA TRANSPLANTATION RENALE ET LITHIASE URINAIRE N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S. Zaghdane M. Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax Introduction : La lithiase urinaire chez le transplanté rénal est rare avec une incidence de 0,2 à 1,7%.La majorité de ces calculs apparaissent de novo sur le greffon rénal, cependant ils peuvent aussi provenir du donneur lui-même. L‘étiologie et la physiopathologie de la formation des calculs sur greffon rénal sont multifactorielles. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 4cas de lithiases rénales survenues en post transplantation rénale, parmi 409 transplantés du rein, suivis sur une période allant de1995 à2015 à l’unité de transplantation du service de néphrologie de l’hôpital Hedi chaker.Le but est d’étudier leurs caractéristiques démographiques,clinico biologiques et thérapeutiques. Résultats : Il s’agit de 3hommes et 1femme, avec une moyenne d’âge au moment du diagnostic de50ans(35-65ans).Le délai moyen entre la transplantation rénale et le diagnostic de lithiase était de1an+9,5mois(10-36mois).La lithiase rénale a été découverte fortuitement à l’occasion de d’une échographie de contrôle dans trois cas et devant une échographie demandée devant une aggravation de la fonction rénale dans le cas restant.A la radiographie standard, les calculs étaient opaques dans deux cas et transparents dans deux cas. La taille moyenne des calculs est de 5,5mm.Il était obstructif dans un seul cas. Les calculs étaient oxallocalcique dans 2 cas, phosphocalcique dans 1 cas et uratique dans1cas.Les étiologies possibles des lithiases étaient une hyperuricémie(n=1),une coudure au niveau de l’uretère entrainant une stase urinaire(n=1),une hyperoxalliurie dans 2cas.Le traitement était à chirurgical dans deux cas,une alcalinisation avec allopurinol dans un cas et une LEC dans le quatrième cas.L’évolution était favorable avec une récidive des lithiases dans un cas. Discussion : La pathologie lithiasique est rare après TR selon les données de la bibliographie ce qui concorde avec notre étude(=1%).L’étiologie était le plus souvent méconnue malgré un bilan étiologique approfondie : une origine médicamenteuse pourrait alors expliquer ce flou.Ce qui mérite plus d’étude pour déterminer les mécanismes pouvant être à ‘origine de ces lithiases. Conclusion : La prise en charge des calculs sur transplant rénal doit être précoce afin de préserver la fonction du greffon et l’enquête étiologique est indispensable afin de prévenir les récidives.

111

Page 112: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P76. LES NEOPLASIES POST GREFFE RENALE : UNE SERIE GLOBALE N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S.Zaghdane, M.Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et l’UR12ES14 Sfax Introduction : Les cancers représentent la deuxième cause de mortalité chez les transplantés rénaux après les causes cardiovasculaires.Le risque néoplasique est multiplié par3à5par rapport à la population générale.Le traitement immunosuppresseur et les infections virales constituent les facteurs favorisants prédominants. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur24patients transplantés rénaux atteints de néoplasie suivis au service de néphrologie Hédi Chaker àSfax.Nous avons étudié la fréquence des néoplasies post greffe rénale, les caractéristiques démographiques et cliniques ainsi que les modalités thérapeutiques et évolutives. Résultats : il y avait16hommes et8femmes (sexe ratio=2).Le délai entre le diagnostic de tumeur et la date de la transplantation rénale était en moyenne de65,26±46,76mois.L’âge moyen des patients au moment du diagnostic de la tumeur était de41,28±11,54ans.Les néoplasies observés étaient dans13cas un sarcome de kaposi,dans2cas de tumeurs du cuir chevelu(carcinome basocellulaire±spinocellulaire),de6cas d’hémopathies bénignes et malignes(gammapathie monoclonale bénigne,leucémie et lymphome)et3cas de tumeurs solides (adénocarcinome du greffon,cancer du rein natif et cancer de l’œil).le traitement consistait à la réduction et ou l’arrêt de l’immunosuppression.Dix cas de SK ont bénéficié d’une conversion au sirolimus avec en plus de l’antiCD20 dan 3cas.Une poly chimiothérapie a été administrée pour un lymphome de Hodgkin associé à unSK et pour une LAL(=1).Sept des patients ayant SK switchés au SRL ont eu une rémission complète et3 une rémission partielle.Après le Switch parSRL,la fonction rénale est maintenue stable dans4cas et on a observé2cas de rejet aigu. Discussion : Les néoplasies aprèsTR constituent une cause importante de mortalité.Selon les données de la bibliographie elle est aux alentours de10à15%après greffe rénale.Notre étude a montré qu’elle est plus importante avec un taux de mortalité del’ordre de54,83%avec prédominance de la maladie de kaposi(54,16%),les lymphomes en2éme place(16,66%)puis viennent les tumeurs solides(12,50%).Le SRLconstitue une option thérapeutique intéressante et a permi de bouleverser le pronostic des transplantés atteints de tumeurs. Conclusion : Bienque la TR constitue une alternative intéressante aux patients enIRCT, elle reste conditionnée par des complications à court et à long terme. Parmi ces derniers, les tumeurs occupent une place importante dans l’augmentation de la mortalité des greffés rénaux.

112

Page 113: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P77. PANCREATITE AIGUE APRES TRANSPLANTATION RENALE : A PROPOS DE TROIS CAS N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S.Zaghdane, M.Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax Introduction : Après transplantation rénale(TR),la pancréatite aiguë survient chez0,5%des patients.De nombreuses causes et facteurs peuvent être incriminés.Nous rapportons trois observations de patients greffés rénaux ayant présenté une pancréatite après TR. ObservationN°1:Il s’agit d’une femme âgée de39ans greffée en2010.L’évolution en post TR était favorable.En Mars2015,elle a présenté une hypertriglycéridémie mise sous fibrate.En octobre2015,la patiente aprésenté des épi gastralgies.L’Amylasémie à205 et lipasémie à228et un aspect de pancréatite stadeB au scanner.L’enquête étiologique a révélé une hypertriglycéridémie à2,57g/l incriminée dans cette pancréatite. ObservationN°2: Il s’agit d’un homme âgé de25ans greffé rénale en2003 avec évolution favorable.Il a développé en2009 une dyslipidémie mixte mise sous hypolipémiant.En juin2015,il a consulté pour vomissement, fièvre et des épi gastralgies.L’amylasémie était à1100,la lipasémie à 541,la CRP à267 et une aggravation de la fonction rénale à250µmol/l.Au scanner abdominal,l’aspect était en faveur d’une pancréatite stadeD.il a été mis sous traitement symptomatique et alimentation parentérale avec une antibiothérapie antiBGN.l’évolution était favorabe.Le bilan a conclu à une dyslipidémie mixte pouvant être la cause de cette pancréatite. ObservationN°3:Il s’agit d’un enfant âgé de14ans épileptique sous dépakine greffée rénale en2011avec une évolution favorable.En octobre2015,elle a décrit des épigastralgies,des vomissements et une fièvre.A la biologie, elle avait un syndrome inflammatoire avec amylasémie à1547,une lipasémie à9295 et une créat à169µmol/l.au scanner abdominal,l’aspect évoquait une pancréatite stade E.Elle a été mise sous réhydratation et une antibiothérapie avec évolution favorable.l’enquête a incriminé le dépakine. Discussion : Les causes de la pancréatite sont variées:elles sont dominées par les lithiases biliaires et l’alcoolisme et dans moinsde10%des cas d’ordre métabolique telque l’hypertriglycéridémie fréquente chezles transplantés rénaux,l’hypercalcémie due entreautres àl’hyperparathyroïdie ou médicamenteuse (surtout les corticoïdes,l’acide valpoique et l’azathiopirine….). Conclusion : La pancréatite est rare aprèsTR.Elle doit être évoquée devant les signes digestifs même atypiques car elle peut mettre en jeu le pronostic vital.Elle nécessite une prise en charge précoce afin d’améliorer sa morbi mortalité.

113

Page 114: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

P78. LA NEPHROPATHIE CHRONIQUE D’ALLOGREFFE ET LA TOXICITE DES ANTICALCINEURINES N.Dammak, S.Yaich, K.Charfeddine, S. Zaghdane M. Masmoudi, F.Jarraya, M.Kharrat, J.Hachicha Service de néphrologie CHU Hedi Chaker sfax Tunisie et UR12ES14 Sfax Introduction : La néphropathie chronique d’allogreffe NCA ou rejet chronique constitue la principale cause de perte du greffon en matière de transplantation rénale. Elle est souvent associée à des lésions de néphrotoxicité des anticalcineurines ce qui diminue la survie du greffon. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant tous les transplantés rénaux de Janvier 1985-Juin 2013. Nous avons déterminé les caractéristiques démographiques des patients, les données clinicobiologiques, et évolutives. Résultats : Nous avons colligé 24cas parmi les 409 greffés rénaux. Onze dossiers n’étaient pas exploitables. L’âge moyen était de 31±8 ans. Le sexe ratio H/F: 3,3. Les donneurs étaient vivants dans 10 cas (76,9%). Neuf patients étaient semi-identiques dans le groupe tissulaire HLA. Les complications infectieuses ont été observées dans 92,3% . Le rejet aigu cellulaire a été documenté dans deux cas et était corticosensible. Les complications métaboliques ont été observées dans 9 cas à type de: diabète de novo (2cas), HTA (4cas) et d’une dyslipidémie (9 cas). Une perte du greffon a été observée dans 53,8% dans un délai moyen de la TR de 3±2ans due à la NCA dans 46,1% et à une mal observance du traitement dans un cas. La NCA a été découverte dans un délai de 3,2±3ans de la TR devant une augmentation de la creatininémie dans 92,3% et une protéinurie dans le reste. L’histologie rénale a montré des lésions à type de glomérulopathie d’allogreffe dans38,5%,une FIAT dans61,5% et des lésions de toxicité des CNI dans 38,5%. Discussion: Malgré la taille réduite de notre groupe d’étude et le recul insuffisant, la néphropathie chronique d’allogreffe avait une incidence importante (55%)comparable à celle rapportée dans la littérature(70à80%).Différents facteurs sont responsables de la NCA après la TR:la Toxicité des médicaments, le Diabète, la Dyslipidémie, Age du donneur, Ischémie reperfusion, la Disparité poids donneur/receveur,les Infections,des Lésions préexistantes, la Réanimation donneur, l’Incompatibilité HLA. Conclusion : Une sélection rigoureuse des donneurs vivants de rein et un suivi périodique de la fonction rénale,la protéinurie,des dosages des taux résiduels des immunosuppresseurs et des biopsies protocolaires sont nécessaires afin de prévenir le rejet chronique et la perte du greffon.

114

Page 115: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

115

Page 116: Livre Scientifique

Réunion Scientifique d’Hiver : 8 –9 Janvier 2016 Hôtel les Oliviers Palace Sfax

F. CH 116