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Date du bulletin 30 juin 2012 L L e e s s C C a a h h i i e e r r s s d d e e I I A A C C O O B B U U S S Articles 8/04/2012 Essai sur le Martinisme de l’Origine. 23/04/2012 Esprit de la Bienfaisance. 25/06/2012 Lettre de WILLERMOZ sur le but de l’Initiation. 27/04/2012 Dédicace à Marie et Jésus. 26/05/2012 Le Doute est permis. Le 31 mai 2012 La Mesure. Le 5 juin 2012 Le Gout de l’Effort. Le 8 juin 2012 L’Esprit du Martinisme. Le 24 juin 2012 La Philosophie Religieuse. Le 6 juillet 2012 Réflexion Objective sur PASQUALLY, WILLERMOZ, SAINT MARTIN. La Transmission Initiatique est un serment du cœur et un partage de l’Esprit dans le message du Christ. Ce qui fait sa qualité et sa doctrine particulière. Chevalier de la Rose Mystique et Porteur de l’Esprit dans la pensée du Martinisme de l’Origine, l’auteur de ce cahier est devenu avec le temps un Initié dont l’expérience du Régime Ecossais Rectifié et la Philosophie Religieuse chère à Saint MARTIN l’ont poussé à partager avec ses Frères et ses Sœurs, sa vision dans la transmission initiatique. Tout au long de ce chemin, il a écrit, codifié, revisité ses travaux personnels et après 30 ans de présence rigoureuse dans le Régime Ecossais Rectifié et 12 ans dans le Martinisme de l’origine, a décidé de mettre humblement à la disposition de ses pairs, le résultat de ses conclusions sous forme de cahiers particuliers extrait de ses parutions sur INTERNET.. Conclusions qui ne sont pas une fin en soi mais bien une pause nécessaire pour reprendre sa respiration sémantique afin de mieux repartir à l’étude. Les Frères et les Sœurs qui recevront ce Cahier extrait de textes mis en ligne sur FACEBOOK, j’espère qu’il vous sera agréable de les consulter et d’y trouver peut être des échos à votre propre cheminement spirituel. Merci de votre tempérance, mais que ce partage vous donne envie de vous investir aussi dans le travail initiatique. Ces travaux sont des travaux en réaction à des commentaires où des positions d’autres Frères sur la trame de FACEBOOK. Tous ces articles sont des réflexions particulières mais toujours dans l’esprit initiatique, tout en prenant parfois des thèmes iconoclastes. Bonne lecture et vos commentaires sont les bienvenus ou vos questions sur un sujet en particulier. En Christ Aimant et Par Ieschouah, Philippus ° Iacobus Vous avez également dans les adresses Internet ci-dessous, des textes, études, enseignements plus important et détaillés. www.martinisme33.webnode.fr www.superieur-inconnu-d-aquitaine.webnode.fr

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Date du bulletin

30 juin 2012

LLeess CCaahhiieerrss ddee IIAACCOOBBUUSS

Articles

8/04/2012Essai sur le Martinismede l’Origine.

23/04/2012Esprit de laBienfaisance.

25/06/2012Lettre deWILLERMOZsur le but de l’Initiation.

27/04/2012Dédicace à Marie etJésus.

26/05/2012L Le Doute est permis.

Le 31 mai 2012La Mesure.

Le 5 juin 2012Le Gout de l’Effort.

Le 8 juin 2012L’Esprit du Martinisme.

Le 24 juin 2012La PhilosophieReligieuse.

Le 6 juillet 2012Réflexion Objective surPASQUALLY,WILLERMOZ,SAINT MARTIN.

La Transmission Initiatique est unserment du cœur et un partage del’Esprit dans le message du Christ.Ce qui fait sa qualité et sa doctrineparticulière.

Chevalier de la Rose Mystique et Porteur de l’Esprit dans la pensée duMartinisme de l’Origine, l’auteur de ce cahier est devenu avec le temps unInitié dont l’expérience du Régime Ecossais Rectifié et la PhilosophieReligieuse chère à Saint MARTIN l’ont poussé à partager avec ses Frèreset ses Sœurs, sa vision dans la transmission initiatique.

Tout au long de ce chemin, il a écrit, codifié, revisité ses travauxpersonnels et après 30 ans de présence rigoureuse dans le Régime EcossaisRectifié et 12 ans dans le Martinisme de l’origine, a décidé de mettrehumblement à la disposition de ses pairs, le résultat de ses conclusions sousforme de cahiers particuliers extrait de ses parutions sur INTERNET..

Conclusions qui ne sont pas une fin en soi mais bien une pause nécessairepour reprendre sa respiration sémantique afin de mieux repartir à l’étude.

Les Frères et les Sœurs qui recevront ce Cahier extrait de textes mis enligne sur FACEBOOK, j’espère qu’il vous sera agréable de les consulter etd’y trouver peut être des échos à votre propre cheminement spirituel.

Merci de votre tempérance, mais que ce partage vous donne envie de vousinvestir aussi dans le travail initiatique.

Ces travaux sont des travaux en réaction à des commentaires où despositions d’autres Frères sur la trame de FACEBOOK.

Tous ces articles sont des réflexions particulières mais toujours dansl’esprit initiatique, tout en prenant parfois des thèmes iconoclastes.

Bonne lecture et vos commentaires sont les bienvenus ou vos questions surun sujet en particulier.

En Christ Aimant et Par Ieschouah,

Philippus ° Iacobus

Vous avez également dans les adresses Internet ci-dessous, des textes, études,enseignements plus important et détaillés.www.martinisme33.webnode.frwww.superieur-inconnu-d-aquitaine.webnode.fr

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LE MARTINISME DE L'ORIGINE 8 avril 2012

Simple Témoignage d’un Frère porteur de l’Esprit

D’abord je voudrais remercier notre Philosophe Inconnu de la Société des Indépendants quiest pour moi une étoile de lumière par les vertus qu’il propose, les messages qu’il transmet etles connaissances qu’il porte. Qu’il en soit remercié et qu’il sache qu’il peut compter sur monindéfectible amitié et fidélité sincère dans les vertus chrétiennes que nous partageons.

Ce témoignage issu d’une expérience progressive dans le chemin spirituel proposé par LouisClaude de Saint Martin n’a pas la volonté de convaincre nos Frères ou Sœurs, mais plutôtexpliquer le sens du mot vécu de l’intérieur avec une grande sincérité.

Je précise que pour être Martiniste, il n’est point obligatoire d’être un Maçon Chrétien, uncroyant vertueux en Christ peut suffire.

Mais il se trouve que je suis Maçon Rectifié et chrétien sur l’Evangile de Saint Jean et donc leVerbe manifesté, chaque voie à ses vertus mais aussi ses difficultés. Mais pour la voie que jepratique depuis 30 ans, je peux témoigner que la doctrine du Régime Ecossais Rectifiéproposée par Jean Baptiste WILLERMOZ et ses Frères de Lyon est une étape importante pourprendre conscience de l’effort à faire pour progressivement polir l’écorce de l’initié afin quela lumière divine de son Temple Intérieur puisse rejoindre le corps de lumière du Christ.

Un passage purificateur est nécessaire et sous l’extrême réserve comme je l’ai écrit dansl’Esprit du Régime Ecossais Rectifié de s’assurer que l’enseignement reçu est digne de sonfondateur afin de se mettre en état de recevoir et de s’engager dans la voie du véritableCherchant, Persévérant et Souffrant.

Je suis de ceux qui pensent après une longue étude de la pratique du Rite Ecossais Rectifié etlà je ne parle que de la classe symbolique, que chaque réception est une réédificationprimitive et progressive à chaque étape des 4 degrés pour « devenir » et « être » de nouveaudans le sillon de la réintégration. Ce qui suppose que les symboles présentés soientparfaitement explicités à celui qui les reçoit. Sinon, le profane ne peut s’extraireprogressivement de la matière ténébreuse où la prévarication du 1er Adam la conduit par lachute.

Si toutes les conditions sont remplies, l’esprit peut alors par le Martinisme recouvrir au-delàdes symboles intégrés, le chemin du cœur, nouveau Temple inscrit dans la genèse del’homme Dieu selon l’Image et Ressemblance.

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La Maçonnerie rectifiée doit dans ses instructions montrer à ces fils, comment l’homme-Dieudevenu ADAM prévaricateur va devoir comprendre toutes les opérations qui se sont réaliséspour que Christ notre divin réparateur soit envoyé par DIEU le père pour nous montrer samiséricorde. Ne pas le dire est une forme d’iniquité volontaire qu’il faut dénoncer.

A lire : Epitre aux Hébreux – chapitre 11

Instruit de l’essentiel, laissant les symboles, les décorations profanes, les honneurs reçus pardes hommes qui n’ont aucun caractère sacré car seul le véritable « Elu » à vocation àtransmettre le sacrement divin, le Frère ou la Sœur Martiniste peut alors par la méditation etla prière espérer ré-ouvrir la porte de son Cœur afin d’y allumer l’autel des parfums etessences spiritueuses pour purifier son Ame.

Pour mesurer la densité de l’esprit philosophique et spirituel proposé par le Martinisme del’Origine, les Frères et Sœurs se réunissent d’abord dans l’antichambre appelée « Cercle »afin de se réadapter à la lumière proposée et étudier comme le faisait les Moines dans lesilence et la paix.

Progressivement, le groupe ou les groupes constitués de Frères et de Sœurs et choisis par leMaître Inconnu du Chapitre, ceci pour expliquer que 12 Membres par groupe sont unmaximum pour communier, le M.I peut fédérer 2 groupes séparés à des jours différents.

La cohésion sacerdotale est indispensable pour que les Membres profitent pleinement del’enseignement martiniste, et le Cercle est le lien qui doit permettre de se mettre en état derecevoir et de partager, ce qui explique que la sélection est nécessaire pour l’harmonie duGroupe..

A lire : Epitre aux Hébreux – chapitre 12

Le Rituel de Cercle donc permet de se purifier ensemble pour communier sur les différentstextes à l’étude et partager les interprétations et les compréhensions personnelles.

Chacun peut avoir une impression, une explication différente car elle doit émaner de sonressenti intérieur et donc de sa propre Foi, Espérance et Charité. Dès lors, que les Membresdu Cercle partagent la même conviction en Christ, rien ne peut les opposer car ils vont tousau même endroit. Après l’étude, l’agape réunit comme une famille chez l’habitant pour lerituel du pain et du vin selon l’Ordre de MELCHISEDECH, les chrétiens unis.

Après cette période indispensable de partage, d’échange, de transparence spirituelle offerteà ses Frères et Sœurs dans le Cercle sur des textes choisis et commentés, alors l’InitiationMartiniste peut s’envisager et l’enfant de Dieu ayant combattu toutes les scories de sonCorps, de son Ame et de son Esprit peut rejoindre le cénacle vertueux du Chapitre pourparfaire son acte de transformation qui ne sera plus « matière » mais « spirituel » au senssacré du sens donné.

Et cet état est une véritable bénédiction de l’esprit au sens eucharistique du terme, car semettre en état de renouer le dialogue par son Bon Compagnon(Ange) pour établir lacommunion divine avec le grand réparateur est un sentiment très fort, une forme d’extasephilosophique épurée de toutes les scories de la vie profane.

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Ensuite la vision de la vie profane est toute autre, les épreuves et les souffrances sont moinsdures ou pénibles, les considérations profanes n’ont plus leur place, les perversions profanesn’ont plus de prise sur le Martiniste purifié et à l’écoute.

Alors mes Frères et Sœurs, il nous reste à prier. Amen

A lire : Extrait de la Philocalie

Il y a trois modes de l'attention et de la prière, par lesquels l'âme, ou bien s'élève et progresse,ou bien tombe et se perd. Si elle use de ces trois modes en temps opportun et comme il faut,elle progresse. Mais si elle en use inconsidérément et à contretemps, elle tombe. L'attention doitdonc être inséparablement liée à la prière, comme le corps est inséparablement lié à l'âme.L'une ne peut tenir sans l'autre. L'attention doit aller devant et guetter les ennemis, comme unveilleur. C'est elle qui la première doit connaître le péché et s'opposer aux pensées mauvaisesqui entrent dans l'âme. Alors vient la prière, qui détruit et fait périr sur le champ toutes cespensées mauvaises, contre lesquelles en premier lieu a lutté l'attention. Car celle-ci ne peut, àelle seule, les faire périr. Or c'est de ce combat de l'attention et de la prière que dépendent lavie et la mort de l'âme. Car si, par l'attention, nous gardons pure la prière, nous progressons.Mais si nous négligeons de garder pure la prière, si nous ne veillons pas sur elle, si nous lalaissons souiller par les pensées mauvaises, nous sommes inutiles et nous ne progressons pas. Il ya donc trois modes de l'attention et de la prière. Et il nous faut dire quelles sont les propriétésde chacun. Ainsi celui qui aime son salut pourra choisir le meilleur, et non le pire.

Du premier mode de l'attention et de la prière

Du deuxième mode

Du troisième mode

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L'ESPRIT DE LA BIENFAISANCE 23 avril 2012

Quelques Mots sur l’esprit de la Bienfaisance au Régime Ecossais Rectifié.

I/La source dans notre Régime : Dans l'Empire romain, monde sans hospices, sans retraites,sans sécurité sociale, seuls des actes volontaires de bienfaisance soulagent les détresses.Lorsque l'Église chrétienne naît et s'organise, les communautés locales se dotent bientôtd'une caisse de secours alimentée par les dons des fidèles, sous la responsabilité de l'évêque.Au milieu du troisième siècle, Cyprien, évêque de Carthage, écrit "La Bienfaisance et lesAumônes" pour inviter ses chrétiens à une large générosité. Dans ce traité, aucunedescription pathétique de la misère destinée à apitoyer, et à susciter la générosité descroyants. Pour Cyprien, le fondement de cette générosité bienfaisante n'est pas de naturemorale ou sociale, mais théologique. Dieu lui-même a montré sa bienfaisance envers leshommes en envoyant son Fils, qui est mort pour les rendre à la vie. Cette vie divine leur estrendue par le baptême. L'aumône, autre effet de sa bienfaisance, est le moyen que Dieu leurdonne de racheter les péchés commis après le baptême, et elle a Dieu pour objet puisque, enla personne des pauvres, c'est au Christ que s'adresse leur bienfaisance.

II/ Sa mission dans notre Régime : Donc ce n’est pas anodin si nos Frères de Lyon, chrétiencatholique ont mis cette fonction en avant et comme l’un des fondement chrétien etdoctrinal de notre Ordre. Le comte François-Henri de VIRIEU (1754-1793) vieille famille duDauphiné C.B.C.S va joindre en 1782 au Convent de WILHEMSBAD le sens de la Bienfaisancedans le Régime Rectifié.

Dans le Code Maçonnique, prenons acte du rôle de l'Eléémosyniare : Celui-ci est chargé derecevoir l’offrande volontaire des nouveaux reçus, de présenter le tronc des aumônes à tousles Frères à chaque assemblée, de même que pour les quêtes extraordinaires, et de retirerdu Frère Économe tout ce qu’il aura pu réserver sur chaque banquet. Le produit de tous cesobjets est exclusivement réservé pour les aumônes, et l’état de cette caisse sera présentétous les trois mois à la Loge, pour y être visé et arrêté. Le tronc aura deux clefs, dont ilfaudra la réunion pour l’ouvrir, l’une sera entre les mains du Vénérable Maître, et l’autrerestera à l’Eléémosynaire, qui ne pourra en rien retirer sans le consentement du VénérableMaître et même des Surveillants, si l’objet est considérable. Il sera en outre l’infirmier né dela Loge, et tenu en cette qualité de s’informer des Frères malades et de les visiter, de leurprocurer les secours dont ils auraient besoin, et de leur rendre en général tous les servicesque l’amitié, la fraternité et l’humanité pourront lui dicter. Si un cas particulier l’exige, onpourra à sa réquisition lui adjoindre quelque autre Frère de la Loge. C’est l’Eléémosynaireencore qui est chargé spécialement de veiller à la conduite des Frères et de faire desinformations sur la vie et mœurs des candidats proposés pour être reçus, et d’en rendrecompte au Comité Écossais et même à la Loge, si la prudence le permet.

III/ Sa fonction spirituelle dans notre Régime

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Article 5 – Bienfaisance dans la Règle maçonnique

§ Ier.- Créé à l'image de Dieu, qui a daigné se communiquer aux hommes et répandre sur euxle bonheur ; rapproche-toi de ce modèle infini, par une volonté constante de verser sanscesse sur les autres hommes, toute la masse de bonheur qui est en ton pouvoir : tout ce quel'esprit peut concevoir de bien, est le patrimoine du Maçon.

§ II.- Vois la misère impuissante de l'enfance, elle réclame ton appui : considèrel'inexpérience funeste de la jeunesse, elle sollicite tes conseils : mets ta félicité à lapréserver des erreurs et des séductions qui la menacent : excite ou elle les étincelles du feusacré du génie, et aide-la à les développer pour le bonheur du monde.

§ III.- Tout être qui souffre ou gémit, a des droits sacrés sur toi ; garde-toi de lesméconnaître ; n'attends point que le cri perçant de la misère te sollicite ; préviens et rassurel'infortuné timide ; n'empoisonne pas, par l'ostentation de tes dons, les sources d'eau vive oùle malheureux doit se désaltérer ; ne cherche pas la récompense de ta bienfaisance dans lesvains applaudissements de la multitude : le Maçon la trouve dans le suffrage tranquille de saconscience, et dans le sourire fortifiant de la Divinité, sous les yeux de laquelle il est sanscesse placé.

§ IV.- Si la Providence libérale t'a accordé quelque superflu, garde-toi d'en faire un usagefrivole et criminel ; elle voulut que, par un mouvement libre et spontané de ton âmegénéreuse, tu rendisses moins sensible la distribution inégale des biens, qui entrait dans sesplans : jouis de cette belle prérogative. Que jamais l'avarice, la plus sordide des passions,n'avilisse ton caractère, et que ton cœur se soulève aux calculs froids et arides qu'ellesuggère. Si jamais il venait à se dessécher à son souffle triste et intéressé, fuis nos ateliers decharité, ils seraient sans attrait pour toi, et nous ne pourrions plus reconnaître en toil'ancienne image de la Divinité.

§ V.- Que ta bienfaisance soit éclairée par la religion, la sagesse et la prudence : ton cœurvoudrait embrasser les besoins de l'humanité entière : mais ton esprit doit choisir les pluspressants et les plus importants. Instruis, conseille, protège, donne, soulage, tour à tour : necrois jamais avoir assez fait, et ne te repose de tes œuvres que pour montrer une nouvelleénergie En te livrant ainsi aux élans de cette passion sublime, une source intarissable dejouissances s'apprête pour toi : tu auras sur cette terre l'avant-goût de la félicité céleste : tonâme s'agrandira, et tous les instants de ta vie seront remplis.

§ VI.- Lorsque enfin tu sens les bornes de ta nature finie, et que ne pouvant suffire seul aubien que tu voudrais faire, ton âme s'attriste, viens dans nos Temples : vois le faisceau sacréde bienfaits qui nous unit, et concourant efficacement selon toutes tes facultés aux plans etaux établissements utiles que l'association Maçonnique te présente, et qu'elle réalise, félicitetoi d'être citoyen de ce meilleur monde : goûte les doux fruits de nos forces combinées etconcentrées sur un même objet ; alors tes ressources se multiplieront, tu aideras à faire milleheureux au lieu d'un, et tes vœux seront couronnés.

Conclusion

Comme vous l’avez compris, je me suis interdit d’exprimer un sentiment personnel car ilaurait été forcément réducteur, emprunt de ressenti, emprunt de vécu, Non, il me semblaitplus important de vous conter la source et les deux textes que vous trouvons dans le Code

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Maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées que chacun devrait avoir à la lecture et l’article 5que nous trouvons dans la Règle Maçonnique de notre Régime et qui résume l’essentiel.

Parler de la Bienfaisance est charitable, la pratiquer est une vertu principale de notre Foichrétienne et cet acte est un excellent exercice spirituel pour nous forcer à mieux nousconnaitre, nous forcer à faire l’effort de mieux connaitre les autres, afin de proscrire dansnotre âme et regard des jugements hâtifs à l’égard du Frère qui est près de nous et commenous qui cherche la route de son Temple intérieur avec sincérité. Rien n’est impossible entredes Frères Bienfaisants et qui ont pour but de rejoindre la Jérusalem Céleste dans lamiséricorde du Christ.

« Jean 13:34-35 «Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres;comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtrontque vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

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LETTRE DE WILLERMOZ SUR LE BUT DE L'INITIATION 25 avril 2012

Le texte initiatique que nous vous proposons ici fut écrit au XVIIIe siècle par Jean-BaptisteWILLERMOZ pour l'un des plus hauts grades des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte. Danscette "instruction" on retrouve l'essentiel des enseignements de MARTINES de PASQUALLY,que son disciple lyonnais s'efforça d'introduire dans la Franc - Maçonnerie.

L'extrait suivant traite de l'origine de l'initiation.

Mon Très Respectable et cher Frère !

Si l'homme s'était conservé dans la pureté de sa première origine, l'Initiation n'aurait jamaiseu lieu pour lui, et la vérité s'offrirait encore sans voile à ses regards, puisqu'il était né pourla contempler, et pour lui rendre un continuel hommage. Mais depuis qu'il estmalheureusement descendu dans une région opposée à la lumière, c'est la vérité elle-même,qui l'a assujetti au travail de l'Initiation, en se refusant à ses recherches.

Il suffit pour s'en convaincre de jeter les yeux sur l'homme, d'abord après sa naissance,lorsqu'il commence à jouir de la lumière sensible ; a cette époque ses progrès sont lents etdouloureux ; les années s'écoulent, et à peine a-t'-il une idée superficielle des objets, quifrappent ses sens ; c'est par une étude pénible et assidue, qu'il apprend à les connaître.Arrivé à Page où il doit écarter lui-même les ténèbres, qui arrêtent ses pas, sa marche estincertaine ; les illusions des sens et de l'habitude le séduisent au point qu'il ne peut plusdémêler la vérité d'avec l'erreur, et s'il parvient à découvrir quelques traits de lumière, cen'est qu'en dégageant avec effort son intelligence de tout ce qui lui est étranger.

Cette première initiation, fondée sur la dégradation de l'homme, et exigée par la naturemême, fut le modèle et la règle de celle qu'établirent les anciens Sages. La Science dont ilsétaient dépositaires étant d'un ordre bien supérieur aux connaissances naturelles, ils nepurent la dévoiler à l'homme profane, qu'après l'avoir affermi dans la voie de l'Intelligence etde la vertu. C'est dans ce dessein, qu'ils assujettirent leurs disciples à des épreuvesrigoureuses, et qu'ils s'assurèrent de leur Constance et de leur amour pour la vérité enn'offrant à leur intelligence, que des hiéroglyphes ou des emblèmes, difficiles à pénétrer.Voilà ce qu'on voulut vous figurer, mon Cher Frère dans les grades de la maçonnerie par lestravaux allégoriques, qu'on exigea de vous. Si vous doutiez de la haute destinée de l'hommeet de sa dégradation, qui est l'unique fondement de tout initiation naturelle, humaine oureligieuse, il vous serait difficile d'entrer dans la carrière, que vous vous proposez deparcourir, puisque vous admettriez alors, que l'homme sensible et animal, est ce qu'il doitêtre ; dans cette supposition, quel rapport pourrait-il y avoir entre lui et la vérité?

Il est vrai, que parmi les Philosophes il s'en trouve un grand nombre, qui ont adopté cetteerreur pernicieuse, n'ayant considéré dans l'homme que sa nature matérielle. En effet si l'onne voit en lui, que des facultés sensibles, il faut bien convenir, que sa véritable place estparmi les Êtres sensibles, et qu'il doit être abandonné, comme les autres animaux aux

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ténèbres des sens et de la matière. Mais quoique ces Philosophes aient ignoré nosprérogatives naturelles, ils auraient pu s'épargner aisément cette méprise, car toutes lesfacultés de l'homme spirituel sont des preuves évidentes de sa grandeur primitive comme sonignorance et sa faiblesse démontrent sa dégradation. Actif par Essence, l'homme estimpuissant et enchaîné ; avec une intelligence sans bornes, qui peut connaître le moindre desÊtres de l'Univers est un mystère impénétrable pour lui. Son œil pénétrant est toujoursouvert, mais environné d'épaisses ténèbres il ne peut rien apercevoir ; avec un désirirrésistible du bonheur et de la jouissance, aucun des objets qui l'entourent ne peut lecontenter. Doué enfin de facultés infinies, il est privé des moyens d'en faire usage.

Avouons-le, cet homme avait une autre destinée, ou il serait le plus inconcevable des Êtres.

Les Sages parfaitement instruits de la vraie nature de l'homme et de sa dégradation, qui lerend indigne d'approcher du sanctuaire de la vérité, eurent grand soin d'enseigner cettedoctrine à leurs disciples. Mais quoique les Philosophes ne connussent point les Droits del'homme originel, ils auraient sans doute avoué l'excellence de sa Nature, si après avoiraperçu les bornes de ses facultés sensibles, ils eussent observé de même l'Étendue de sesfacultés intellectuelles. Ce Contraste étonnant leur aurait prouvé la Grandeur de son origineet sa Dégradation. Car l'homme est essentiellement doué d'une action spirituelle qui par saNature n' a point de bornes, mais cette activité puissante, est tellement resserrée etcontenue, qu'elle est presque toujours sans effet. L'insuffisance des organes par lesquels ildoit nécessairement la manifester ne lui permet jamais de l'exercer dans toute l'étendue desa volonté, ni d'atteindre le but qu'il se propose. Cependant malgré les obstacles qui arrêtentà tout instant ses Efforts il est si intimement convaincu de sa Supériorité naturelle qu'il tendsans cesse à soumettre a son action, tous les Êtres qui l'environnent.

Il est aussi doué d'une Intelligence sans borne, aucune connaissance ne surpasse sapénétration et jamais on n'a fixé de terme à la Science dont il est susceptible, cependantmalgré l'étendue de ses facultés intellectuelles, les moindres Individus de l'univers sont desMystères impénétrables pour lui. Condamné à ne rien connaître que par l'entremise des sens,ces organes matériels et composés peuvent bien lui procurer la perception des Individuscorporels parce que ces corps ne sont eux-mêmes que des assemblages élémentaires, maisdes sens organisés sont incapables par eux-mêmes de transmettre les Vérités de la Nature quirésident essentiellement dans l'unité et la réalité des Êtres Spirituels. Ainsi l'homme quipourrait encore tout connaître, si rien ne le séparait de la Vérité, se trouve assujetti par soncorps à n'apercevoir que des apparences sensibles et illusoires ; Il a des facultés infinies, maisil se voit privé des moyens d'en faire usage, étant éloigné de tous les Êtres vrais de l'Universsur lesquels il devait les manifester, En sorte qu'avec un désir irrésistible de l'empire et de lajouissance, il ne voit autour de lui que résistances et limites, et que dans cet état tous lesobjets qu'il aperçoit étant finis et bornés, il ne s'en trouve aucun qui convienne à un Être quel'Infini seul peut contenter. Or si aucun des individus de la Nature n'a reçu du Créateur quedes facultés relatives et proportionnées à son rang dans l'Univers, il est difficile à ceux quiobservent l'homme sans préjugé de ne pas reconnaître, conformément aux traditionsreligieuses qu'il n'est point à présent dans sa place naturelle et que les facultés spirituellesdivines qui se manifestent en lui, devaient s'exercer sur des Êtres supérieurs aux objetsmatériels et sensibles ; sans quoi il serait le plus inconcevable des Être.

Voilà Mon Cher Frère ce que nous devions vous dire sur les Droits primitifs de l'homme et sursa Dégradation qui le rend indigne aujourd'hui d'approcher du Sanctuaire de la Vérité, cetteDoctrine ayant toujours été la base des Initiations les Sages qui en étaient parfaitement

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instruits eurent grand soin de l'enseigner à leurs Disciples, comme on peut s'en convaincrepar la multitude de lustrations et de purifications de tous genres, qu'ils exigeaient des Initiés,et ce ne fut qu'après les avoir ainsi préparés qu'ils leur découvraient la seule route, qui peutconduire l'homme à son état primitif, et ; le rétablir dans les droits, qu'il a perdus. Voilà, moncher frère, le vrai, le seul but des Initiations. Telle est cette science mystérieuse et Sacrée,dont la connaissance est un crime pour ceux, qui négligent d'en faire usage, et qui égareceux, qui ne seront pas élevés au-dessus des choses sensibles.

C'est d'après ces Principes que les Initiations furent mystérieuses et sévères. La véritél'exigeait elle-même, puisqu'elle se cachait eux hommes corrompus. Les emblèmes et lesallégories, que les Sages y employèrent figuraient aux apparences sensibles et matérielles déla Nature, qui rendent impénétrables à nos regards, les agents moteurs de l'univers, et desÊtres individuels qu'il renferme.

« Prière de l'initié «

« Vérité éternelle, tu m'entoures de tes rayons, mais des ombres ténébreuses s'élèvent sanscesse de mon âme et m'empêchent de porter mes regards jusqu'à toi. Tous les jours, le soir etau milieu de la nuit, le matin et le midi, je t'invoque avec ardeur. Mes efforts sont vains etinutiles. Le voile épais de mes affections matérielles m'ôte le vue de ta lumière. Les imagesdes objets auxquels j'ai livré mes sens, se placent en foule entre ton action bienfaisante etles faibles efforts de ma volonté ; elles m'égarent et m'entraînent par leurs illusionstrompeuses. Tu m'échappes et je perds l'espoir de t'atteindre. O vérité sans laquelle mon êtren'est qu'un néant, je ne cesserai de t'invoquer. Jusqu'à ce que tu aies exaucé mon désir, mesvœux seront mon unique existence. Entends ma voix, viens actionner celui qui t'appelle avectant d'ardeur. J'abjure l'amour des objets sensibles ; c'est toi seul que je veux aimer etcontempler à jamais comme mon unique vie. Car c'est toi qui es la vie de l'homme, et je saisavec évidence que ma destinée est de vivre toujours en toi et avec toi. »

« Rien de ce que tu vois ou entend ne doit te détourner de la route que le Seigneur tepropose, seul le choix de tes amis ou de tes Frères doit faire l’objet d’une grande attentionafin de ne pas t’égarer sur la voie qui ne mène à rien sinon à l’Apocalypse de ton âme ».

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DEDICACE A MARIE ET A JESUS 27 avril 2012

En cette période de Pentecôte mais surtout de la période troublée que nous vivons où tant denos Frères et Sœurs en France sont soumis par la misère qui les réduit aux extrêmes maisaussi les persécutions criminelles que les Chrétiens de Syrie subissent, il faut impérativementque nos actions de FOI soient unitaires et miséricordieux afin que le Bien triomphe du Mal.Chaque Chrétien dans son cœur et son âme doit PRIER avec Force et Volonté pour inverser latendance. Que les Chevaliers du Christ se lèvent devant tant d'iniquité et se préparent aucombat spirituel.

Ainsi soit-il.

Ô Verbe incarné, vous avez versé votre sang et sacrifié votre vie pour donner à nos prières,comme vous l'avez promis, une valeur telle qu'elles peuvent obtenir tout ce que nousdemandons, et nous, ô Dieu, nous sommes si négligents quant à notre salut que nous nevoulons même pas vous demander les grâces dont nous avons besoin. Vous, avec ce grandmoyen de la prière, vous nous avez donné pour nous sauver la clé de tous vos trésors divins,et nous, en ne priant pas, nous choisissons de rester misérables comme nous sommes. Ah !Seigneur, éclairez-nous et faites-nous comprendre toute la valeur, auprès de votre PèreEternel, des supplications faites en votre nom et par vos mérites. Je vous dédie ce petit livre.Bénissez-le et faites que tous ceux qui l'auront entre les mains aient le désir de toujours prieret s'efforcent d'en enflammer aussi les autres, afin qu'ils mettent à profit ce grand moyen deleur salut.

À vous aussi, Marie, grande Mère de Dieu, je recommande ce petit livre. Apportez-lui votresoutien et obtenez à tous ceux qui le liront l'esprit de prière et la pensée de recourir,toujours et dans tous leurs besoins, à votre Fils et à vous-même. Vous qui êtes ladispensatrice des grâces, qui êtes la Mère de la Miséricorde, incapable de laisser insatisfaitaucun de ceux qui se recommandent à vous, vous qui êtes, au contraire, la Vierge Puissante,celle qui pour ses serviteurs obtient de Dieu autant qu'elle demande.

AU VERBE INCARNÉ JÉSUS CHRIST, BIEN-AIMÉ DU PÈRE ÉTERNEL, BÉNI DU SEIGNEUR,

AUTEUR DE LA VIE, ROI DE GLOIRE, SAUVEUR DU MONDE, ESPÉRANCE DES NATIONS, DÉSIR

DES COLLINES ÉTERNELLES, PAIN DU CIEL, JUGE UNIVERSEL, MÉDIATEUR ENTRE DIEU ET LES HOMMES,

MAÎTRE DES VERTUS, AGNEAU SANS TACHE, HOMME DES DOULEURS PRÊTRE ÉTERNEL ET VICTIME

D'AMOUR, ESPÉRANCE DES PÉCHEURS, SOURCE DES GRÂCES, BON PASTEUR,

AMOUREUX DES ÂMES, ALPHONSE, PÉCHEUR, CONSACRE CET OUVRAGE.

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LE DOUTE EST PERMIS… 26 mai 2012

Le projeter par des écrits ou des anathèmes dispendieux revient à faire la propagande defaçon pernicieuse du doute qui nous habite. Et donc de provoquer dans les esprits faibles undoute plus important encore.

Vouloir faire la démonstration en 2012 que le Rite Ecossais Rectifié est bien chrétien voirchristique ne sert pas la cause de cette maçonnerie réformée qui a remis dans ses travaux laréférence biblique de l’évangile de Saint Jean.Cette seule référence suffit à elle-même et personne ne peut contester la valeur spirituellede la Bible et du Nouveau Testament.

Prendre en référence des écrits d’un auteur maçon franco belge issu d’un livre édité en 1987où cette étude mélange le Rite Français et le Rite Rectifié augmente encore la confusion etne donne aucune légitimité à ces écrits et laisse à penser qu’il faut aller chercher la véritéd’un simple maçon pour cautionner la couronne chrétienne du rectifié.D’autant que ce personnage se présente comme orthodoxe chrétien et donc s’il s’inscrit dansla famille chrétienne, il ne représente que son clan et le Régime Ecossais Rectifié estuniversel dans l’esprit chrétien qu’il manifeste et qui rassemble toute la chrétienté. Ensuitesur son blog il commence par citer Louis Claude de Saint Martin, on a envie de dire que si ledoute s’installe dans certains esprits de Maçons chrétiens, ils n'ont qu’à étudier les textes duphilosophe inconnu, ils n’auront plus de doute ensuite.

Le Rite Ecossais Rectifié est construit sur des Rites pour chaque grade qui sont le fondementdoctrinal du Régime Ecossais Rectifié et qui n’a pas besoin d’être défendu, il est un etindivisible du message du Christ et il manifeste dans ses travaux et ses rituels le magistère detoutes les confessions chrétiennes sans préférence comme il est écrit dans tous les rituels etplus particulièrement dans ce paragraphe du rituel du 4ème:« L’ordre mon cher Frère, est essentiellement tolérant et ne veut que des déclarations libres.Il considère comme Frères tous les Maçons qui portent le nom de Chrétien et qui ne ledéshonorent pas, à quelque communion chrétienne qu’ils appartiennent. »

« Mais en même temps vous avez été prévenu qu’ils viendrait un moment où vous seriez tenude vous expliquer nettement, précisément et de faire connaitre sans détour, sans ambigüité,vos véritables opinions religieuses, et on ne vous a pas dissimulé que vous progrès ultérieursdépendraient toujours de leur conformité avec celles de l’ordre. »

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« Les tableaux mis sous yeux, les explications que vous en avez faites, et les instructions quevous recevez depuis longtemps, vous font assez connaitre pourquoi les juifs, les mahométans,et tous ceux qui ne professent pas la religion chrétienne, ne sont point admissibles dans nosloges. »

« Oui, l’ordre est chrétien ; il doit l’être, il ne peut admettre dans son sein que des chrétiensou des hommes bien disposés à le devenir de bonne foi, à profiter des conseils fraternels parlesquels il peut les conduire à terme. »

Les paragraphes ci-dessus sont d’une clarté évidente et ne supportent aucun doute, aucunecontestation. En sortir le bout de phrase « ou des hommes biens disposés à le devenir debonne foi » en voulant espérer que cette simple phrase pourrait remettre en cause toute ladoctrine chrétienne du Régime est assimilable à une forme de schizophrénie philosophique.Pour expliquer une doctrine, il faut en intégrer tous les outils pédagogiques et tous les textesqui sont une continuité spirituelle sans interruption du 1er grade au 4ème grade. Comme latolérance est omniprésente dans cette doctrine rectifiée et que le socle est l’amour divin dumessage du Christ, rappeler aux Frères qui sont reçus au 4ème grade dit de Maitre Ecossaisde Saint André, que si le doute persiste encore dans leur foi chrétienne, sont-ils toujoursdisposés à le devenir encore davantage, car s’ils n’étaient pas chrétien, ils ne pouvaientprétendre à être reçu au Rite Ecossais Rectifié, et cela ne veut pas dire qu’ils peuvent ne pasêtre chrétiens. Il faut sacrément douter de sa Foi et de son engagement spirituel chrétienpour exprimer un doute aussi violent.

Et laisser espérer que la démonstration se voudrait combattre les détracteurs du Rite qui semanifestent à l’extérieur produit un axiome qui démontre une contre vérité qui n’existe pasou peut être dans l’esprit du rédacteur.Mais si les détracteurs sont à l’extérieur ce n’est pas par hasard, et donner des angles ou duvolume à ces acrimonies malignes est contre productif et indigne d’un ordre qui depuis sarenaissance au début du 19ème siècle attire en son sein des Hommes justement Chrétiens quiattendaient avec Foi, Espérance et Charité que cette porte s’ouvre de nouveau.

Soyez rassurés mes Frères, le Rite Ecossais Rectifié est un écrin glorieux dont le centre est leChrist et ses gardiens les Chevaliers Chrétiens ne le laisseront pas piétiner outrageusement.

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LA MESURE, TOUT EST DANS LA MESURE. 31 mai 2012

Réagir, opposer, combattre fraternellement un point de vue, une philosophie autant de grâceou de liberté selon son approche si elle est intellectuelle et laïque ou spirituelle etphilosophique, tel est la devise que des Hommes et Femmes qui ont reçu l’initiation sousquelque forme qu’elle soit devrait s’obliger à faire prospérer.

Et dans ses échanges aussi vifs soient-ils, la dignité de la personne doit être respectée. Lecombat des idées est sain pour une démocratie, il est vertueux pour une doctrine, maisl’attaque de l’intégrité physique par les mots et par des textes emplis de haine, n’a pas saplace dans le cercle des initiés.

La Mesure tout est dans la mesure.

On peut faire valoir son point de vue avec la même force en restant digne dans son propos eten respectant son adversaire, autant qu’en lui jetant des insultes ou des anathèmes agressifsau visage.

Un Initié a été reçu selon sa libre volonté et selon son libre arbitre, mais lorsqu’il a passé laporte du Temple, il a pris des engagements et prêté des serments à chaque degré reçu.

Faut il les rappeler, celui qui est reçu dans la spiritualité chrétienne de la FrancheMaçonnerie aurait il oublié qu’il a juré sur l’évangile de saint jean, qu’il a pris le Christ notredivin réparateur comme témoin de son acte, de même celui qui a pris engagement moral etrépublicain sur n’importe quel code civil ou chartre, a engagé sa parole, son honneurd’homme.

Alors je vous le dis mes Biens Aimés Frères et Sœurs, soyons vigilants sur nos principes,soyons vigilants sur nos convictions spirituelles, soyons vigilants pour combattre lesprofanateurs ou les ayatollahs de tous bords mais dans la dignité, n’abaissons pas notre esprità de vils querelles, à des lapidations intellectuelles qui ne font que renforcer le mal quihabite celui que nous combattons. Appliquons avec Force et Vigueur la Tolérance dont nousdevons faire preuve dans la tradition du message du Christ.

Citation : Plus un croyant creusera au sein de sa propre tradition, plus il découvrira lestrésors de Sagesse qui lui sont offert pour toucher son cœur et ouvrir son intelligence, qui luirappellera que tous les êtres humains sont Frères et que la violence et le jugement d’autruisont des fautes plus graves que la transgression des règles religieuses. Le développement del’intolérance religieuse et du communautarisme sont des fléaux récurrents, mais l’antidoteest plus fort que le mal, il se nomme SPIRITUALITE dans la FOI, L’ESPERANCE et La CHARITE.

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LE GOUT DE L’EFFORT… 5 juin 2012

Je ne sais si mon exemple peut donner l’exemple, mais ce dont je suis sur c’est qu’il existedans son impartialité.

Lorsque je lis notre Philosophe Inconnu Louis Claude de Saint MARTIN, le Mage et théurgeMartinès de PASQUALLY né Noble LORYON de la Tour de la Case, notre Grand CharpentierJean Baptiste WILLERMOZ, le gout de l’effort revient sans cesse dans ma réflexion profondeet personnelle.Il faut savoir que la vie m’a doté d’une capacité physique intéressante qui m’a permise dedevenir International Militaire de Rugby à 15 puis joueur de 2ème division. L’usure de ce sportviril et engagé et les blessures m’ont poussé vers la sortie à 33 ans et la reconversion s’estfaite avec une raquette de tennis qui a force de tournoi m’a classé 15/4. Et puisparallèlement la planche à voile, mes origines celtes et l’amour de la mer m’a permis devoguer à mon petit niveau sur les océans, et la course à pied jusqu’au Marathon a demandé àmon corps de donner ce qui était possible de donner malgré les blessures jusqu’à 50 ans.

Alors quand le sport a habité votre conscience, lui a donné cette motivation de conquête nonpas sur les autres mais sur soi-même (mieux se connaitre), un besoin vital, omniprésenthabite votre conscience et vous demande de suivre cette voie que le Seigneur vous a donnéen témoignage de son amour pour vous seul. Mais exposer son corps de matière à plusieurssports de façon constante pendant 40 ans, même en le connaissant au mieux, oblige à legérer au mieux de ses possibilités encore vives.

Et le Vélo sport porté par excellence m’offrait cette dimension à 55 ans et j’ai fait unereconversion vers le Vélo. Mais pas le vélo du pépère du dimanche qui lui fait de la bicycletteseule ou avec sa famille souvent sans effort et de façon ludique.Non, je parle du Vélo de route, machine d’une haute technicité, pesant 6/7 kg en compositede marque GIANT avec un groupe SHIMANO monté avec un triple de très bonne qualité.

Et là, la souffrance dans l’effort (crampes, fringale, fatigue musculaires) est apparue commeune nouvelle compagne, non pas futile et soudaine mais ténue et temporaire car quand vousentrez dans une nouvelle passion pour demander à votre corps de matière de libérer cesdernières forces, même bien préparé la souffrance vous habite et se manifeste à n’importequel moment même celui le plus inattendu.

Et point de grâce ou de bénédiction, NON, une épreuve nouvelle à chaque fois, unesouffrance qui vous demande de vous élever dans votre condition humaine, ne pas lâcher,

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s’obliger à aller plus loin, faire appel à votre Ame mentaliste, à votre Esprit Chrétien, prendreà témoin celui qui vous habite et vous guide par sa faible lumière de la rédemption qu’il adéposé amoureusement dans votre Eglise invisible.

OUI, le sport sous toutes ses formes est un révélateur matériel de sa capacité spirituelle decroire, de s’élever dans la souffrance physique vers une autre dimension corporelle enpurifiant ce qui est impurs, en le dominant de l’extérieur, et le résultat est majestueux car ilrenforce votre confiance.

Il le faut, puisque malgré + de 60 ans je remonte sur mon vélo pour sortir 2 fois par semainependant 100/120/150 km avec des copains mordus de la petite Reine. Et à chaque fois, dansla joie ou la souffrance, je lui parle, je l’interpelle ou je le prends à témoin et je finistoujours par le remercier de sa miséricorde et de sa bienveillance à mon égard.

Et il m’arrive de penser sur ce vélo devant la nature qui m’environne, que le paradis est là,que Christ est venu nous le dire mais nous ne l’avons pas compris ou entendu, il est venunous rappeler que DIEU le père a déjà sacrifié ce qu’il a créé par l’acte de NOE pour montreraux hommes la vérité révélée, que sa manifestation dans son fils, notre Frère devantl’éternel est venu témoigner que le trésor était devant nos yeux, que la Jérusalem célesteétait notre héritage et que nous devions la chérir en la protégeant. Que le monde terrestre,le monde céleste et sur céleste n’étaient en réalité que notre corps=terre, notreâme=céleste, notre esprit=sur céleste en réalité nous étions l’Univers puisque DIEU nous afait à son image et à sa ressemblance. Que nous naissions du Graal créé dans le ventre de nosMères consacré par Marie. Que notre mission sur cette terre était de la protéger comme notremère la Terre, et que toute notre vie devait se manifester dans cette mission afin que lorsquenotre corps de matière aura fait son temps, notre Ame apaisée par la mission remplie, notreEsprit divin par la grâce de DIEU puisse se réédifier définitivement dans la résurrection desjustes et des sages auprès du Père et auprès du Fils. Que cette résurrection intemporelledéclenche pour chaque mort terrestre, une nouvelle naissance bénite.Mais je m’égare ou je suis trop naïf devant la noirceur de ce monde terrestre livré aux crimesdu mal qui fait régner la terreur et se manifeste dans les esprits faibles et tourmentés.

Et je conclurais en pensant que le gout de l’effort est très certainement une vertu méconnuepar le sport mais tellement vivifiante pour un chrétien lorsqu’elle s’invite dans son sacerdocepersonnel et confirme que sa Foi ne peut pas se cultiver et se manifester dans son Ame sansle gout de l’effort, que ce soit pour son Corps de matière, que ce soit pour son Ametourmentée par la vie de tous les jours, que ce soit pour l’Esprit Spirituel qu’il prend àtémoin dans sa conscience émanée. Le gout de l’effort est une réédification du corpsd’abord, de l’Ame ensuite et de l’Esprit qui devenant vivifiant élève notre spiritualité vers leSeigneur. Amen.

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L’ESPRIT DU MARTINISME, 8 JUIN 2012

Préface selon un avis de SAGI NAHOR

« Le Rite Martiniste est constitué d'un ensemble de rituels qui tous, concourent à transmettrel'objet du rite. Et l'objet du rite Martiniste est de transmettre l'Esprit du Martinisme. Maisqu'est ce que l'Esprit Martinisme ? Le mot Martinisme fait référence à la fois à Martinés dePASQUALLY et à Louis Claude de SAINT MARTIN. L'esprit du Martiniste est ce qu'il y a decommun à ces deux auteurs, c'est à dire l'enseignement spirituel portant sur la Réintégration.Cet enseignement, qui est en quelque sorte un corpus théorique à vocation d’être réalisé, parchaque initié. Cette réalisation peut s’effectuer selon deux modalités différentes, quoiquetoutes deux légitimes :

Soit par le mode magico théurgique évocatoire, dit externe,L’Ordre des Chevaliers Maçons Elus COENS de l’Univers a été conçu pour œuvrer selon lesmodalités dites externes Soit par le mode mystique et théurgique invocatoire, dit interne.L’Ordre Martiniste enseigne la théosophie de Louis Claude de SAINT MARTIN et prépare à lapratique interne.

La symbolique de l’Ordre Martiniste est nécessairement en adéquation avec le et les contenusde l’enseignement théorique, puisque le symbole est obligatoirement le véhicule de l’objetsymbolisé. La Mystagogie de l’Ordre Martiniste repose sur ce principe : chaque symbole donnépar PAPUS est expliqué par l’enseignement de Saint MARTIN.Ceci permet à chaque Martiniste par ses recherches, prières et méditations, de découvrir àl’intérieur de lui-même ce qui est symbolisé dans le Temple. Le Temple est alors une imageextériorisée de lui-même, comme dans un miroir ; il découvre alors que tous les symbolesqui lui sont présentés au fil de son parcours initiatique ne sont que les représentations despuissances, des propriétés et des vertus de son être profond central.Ce centre nommé « cœur » dans la tradition Martiniste de Louis Claude SAINT MARTIN est leTemple à la fois de DIEU et de l’Homme, le lieu symbolique de la sainte rencontre, qui lui-même n’est que le symbole d’un état de conscience, de l’Etat d’Esprit qui anime leMartinisme : L’esprit du Martinisme. »

Quel soulagement, quel confirmation lorsqu’un Maître de la qualité de SAGI NAHOR nousconfirme que l’Esprit du MARTINISME est le couvercle ou le chapeau de l’aspiration spirituellede l’initié chrétien.

Ce n’est par hasard si JB WILLERMOZ a cherché toute sa vie le lien direct et spirituel quipouvait lui permettre avec ses Frères de renouer directement avec le lien sacré laissé par lecréateur dans le Temple de l’HOMME-DIEU prévaricateur.

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Ce n’est pas par hasard qu’il a cherché comment recréer une nouvelle maçonnerie réforméeet crédible en rapport avec le message du Christianisme Primitif. Et l’apport de la Maçonneriethéurgique des COENS lui a permis de comprendre le lien magique et initiatique entrel’Ancien Testament et le Nouveau Testament. CAR CELA AVAIT ETE PERDU LORSQUE LAMACONNERIE SPECULATIVE A EFFACE DE SES TABLETTES LA REFERENCE DIRECTE AVEC DIEU.

Au risque de contrarier nos Frères COENS ou RECTIFIES, les travaux de SAGI NAHOR oud’autres Maîtres d’ailleurs sous le couvert de discours masqués ou d’explication allégoriquestempérées nous confirment que seul LOUIS CLAUDE DE SAINT MARTIN a compris le dernierétage de l’ESPRIT SPIRITUEL de l’HOMME DIEU en lui donnant les clés par la VOIE CARDIAQUEde renouer le dialogue avec CHRIST et notre Créateur.

La Maçonnerie COENS ou RECTIFIEE sont les socles initiatiques de l’ESPRIT TERNAIRE qui a étéréédifiée pour se mettre en harmonie avec ce nouveau dialogue. Leurs vertus sont lapréparation sémantique des Initiés par l’apprentissage de l’Ancien Testament, passage obligé.La Chevalerie COENS ou la Chevalerie RECTIFIEE sont l’outil qui permet de nettoyer les AMEScorrompues des Initiés qui font l’effort de s’engager dans cette voie. Pour ceux qui ontpersévéré au-delà, nous savons que ceux qui restent dans la classe symbolique ont abandonnéle combat ou se satisfont de si peu. Nous sommes dans le mode EVOCATOIRE donc externe, ouplus clairement à l’extérieur de notre Temple intérieur et la Maçonnerie Symbolique COENSet RECTIFIEE, puis ses Chevaleries en sont les chemins les plus vertueux. La classeCHEVALERESQUE des deux sources nous fait rentrer dans le sanctuaire et se confirme par laClasse métropolitaine dite Profès ou Réaux Croix.Mais pour atteindre le SAINT DES SAINTS, seule la VOIE CARDIAQUE DE SAINT MARTIN nourriepar les prophéties et l’enseignement de Jacob BOEHME permet de s’y élever par le centre dupatrimoine laissé par le Créateur.

Alors la VOIE CARDIAQUE de Louis Claude de Saint MARTIN ouvre la porte de l’Esprit divin quele créateur a laissé dans le Temple invisible de l’HOMME DIEU par une lumière cachée qu’ilfaut réhabiliter par la Prière, le Sacerdoce personnel, nous sommes dans le modeINVOCATOIRE.

C’est donc bien le dernier étage de notre Réédification qu’il faut reconquérir par une ascèsecomplexe, difficile mais que seule l’intégration sacerdotale dans l’Esprit MARTINISTE permetd’obtenir.

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PHILOSOPHIE RELIGIEUSE 24 juin 2012(Saint Martin 18-01-1743-14-10-1803)

Il est intéressant pour ceux dont l’Esprit de Saint Martin habite les pensées et les âmes de vousdonner en réflexion ces quelques lignes issus d’Ulric GUTTINGUER (31.01.1787- 21.09.1866).

Bibliographie : Le rôle véritable de cet homme a été de montrer et d’éclairer les voies.Promoteur de la révolution romantique, il était, avec son compatriote Auguste Le Prévost, un desplus anciens amis littéraires de Victor Hugo, puis de Sainte-Beuve et de Musset. UlricGUTTINGUER était rédacteur à La Muse française et fut président de l’Académie de Rouen où ils’efforça sans relâche, mais non sans mal, de convertir ses concitoyens au romantisme.Bien que sa bibliographie ne le mentionne pas, il éprouva à la découverte de l’œuvre écrite deLouis Claude de Saint MARTIN une véritable addiction à la pensée de celui-ci. Considérant quel’œuvre du Philosophe Inconnu était méconnu, oubliée ou laissée dans l’ombre des esprits avertis,il décida de produire une synthèse sous l’intitulé de « LA PHILOSOPHIE RELIGIEUSE » dont lepréambule nous dit : C’est un grand malheur pour l’humanité qu’il ait manqué à Saint Martin cequi est si nécessaire dans la vie ordinaire, le secret de se mettre à la portée de tous ou du plusgrand nombre. C’est un service que nous essaierons peut être de lui rendre un jour » Arthur ouReligion et Solitude 1834.

Préface :Je pleurerai mon Dieu, je pleurerai jusqu’à ce que j’ai pu persuader mes Frères, que DIEU seulpeut les consoler (Saint Martin, l’homme de Désir).Celui qui a écrit ses touchantes paroles estmort dans les larmes sans doute laissant à son siècle d’assez nombreux ouvrages, tous digne dece désir si tendrement exprimé : ouvrage plein de savoir, d’inspiration, d’esprit vraimentprophétique; d’obscurité aussi, qui en ont éloigné le monde vulgaire et frivole. J’étais de ceuxlà… et pourtant un jour il m’a suffit d’ouvrir un de ces livres pour vouer ma vie aux chosesdivines.Tous ceux à qui j’en ai parlé m’ont dit « qui est cet homme ? Nous ne le connaissons pas. Oùsont ces ouvrages ? Comment ce nomment-il ? Ce que vous nous en racontez émeut profondémentnos âmes et remplis nos yeux de pleurs. Cet homme ais je répondu est Saint Martin, il est passéau milieu de vous, inconnu. Il parut vers la fin du siècle de la philosophie irréligieuse deDIDEROT, de d’ALEMBERT et de VOLTAIRE.Bien peu se retournait à cette voix modeste et douce qui les rappelait dans les chemins duChristianisme de tous cotés assailli. C’était contre les philosophes que venait se présenter, lavisière baissée, avec des armes en deuil, ce chevalier solitaire, sans nom, sans éclat, avec lequelil semble qu’on n’ait même pas voulu combattre. Ceux qu’ils venaient repousser sont morts. Ilssont morts en exécration aux chrétiens dignes de ce nom. Leur influence aussi mort chaque jour.C’est dans ce signe seul que peut se voir l’espérance de l’humanité. C’est cette Espérance qu’ilnous faut tous échauffer, encourager, et c’est à toi d’abord que nous venons demander secours,homme vraiment saint, homme fertile, de nos temps de sécheresse et de fertilité. C’est tonesprit que nous invoquons et que nous venons tirer de tes livres abondants, pour le présenter ànotre société haletante, égarée, mais qui nous semblent tourner enfin ces regards vers le ciel. Ilsverront que tu en viens, et que sans doute tu y es retourné. Quelques pages de toi, dégagées de

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ces nuages souvent impénétrables dont tu t’es environné, leur persuaderont que tu avais unemission céleste, que le malheur des temps et que la perversité des hommes t’empêchent deremplir. Ces pages, je me chargerai de les faire connaitre. Si mon siècle ne veut pas les payer, jele lui donnerai, je les jetterai sur son passage, je les lirais à ceux qui viendront me voir, jemourrai dans cette conviction, je n’ai rien tenté dans ma vie de plus utile et de meilleur.C’est à toi de parler maintenant, à vous d’écouter, si vous voulez, comme il l’a dit quelque part,« divinisez votre cœur ».

Il est dommage que ces deux esprits hautement spirituels n’aient pu à la faveur de la naissanceet du décès se rencontrer de leur vivant. Ils auraient très certainement pu élevés plus haut leurspensées et nous faire profiter de leurs visions et de leurs profondes respirations chrétiennes.Mais remercions la divine providence de nous permettre de nous instruire de ce travail fait pard’Ulric GUTTENBERG dans la Philosophie Religieuse. Que cette lumière qui sied à nos cœurs et ànos âmes vous apporte la nourriture spirituelle nécessaire pour bien vivre le quotidien de nosvies misérables.

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REFLEXION OBJECTIVE SUR LA CONNEXION ENTRE : 6 juillet 2012PASQUALLY, WILLERMOZ et SAINT MARTIN…

Bien que cette réflexion est loin d’être close, plus le temps avance dans l’examen bienveillantmais rigoureux des textes de ces trois explorateurs bibliques, magiques et philosophiques du 18èsiècle, plus je prends la dimension de leur héritage.

Ma conclusion avant de l’expliciter et sans enlever à l’apport sémantique de leurs œuvres est lasuivante :

MARTINES DE PASQUALLY : homme de condition plus que modeste puisque sa bibliographie nousconfirme qu’il était ouvrier de voiture et petit négociant, il avait besoin de la Maçonnerie pourvivre et faire vivre sa famille et il crée un nouvel ordre afin d’en tirer les recettes nécessaire à sasurvie quotidienne. Il lui fallait surprendre, convaincre, étonner et inventer un nouveau mystèrepar la doctrine qu’il disait avoir reçu en héritage. Nous sommes devant une forme d’autodidactedont la culture est imparfaite mais l’intelligence redoutable et cette faille chez ses semblables etde préférence dans la noblesse lui donnera l’occasion de prospérer avec une œuvre jamaisterminée et quelque peu discutable sous certains aspects.

Jean Baptiste WILLERMOZ : homme de condition bourgeoise, croyant et chrétien de natureprofonde, autodidacte mais pourvu d’une grande intelligence dans ses affaires et d’une capacitéd’œuvrer dans la discrétion mais soutenu par une FOI salvatrice qui le portera toute sa vie. Déçude la maçonnerie dans laquelle il fait ses premiers pas, s’apercevant que la déchristianisation dela Maçonnerie a été opérée par les constitutions d’Anderson, et que ses Frères pour la grandemajorité, viennent en loge pour s’amuser, décide de se lancer dans une croisade qui aura pourseul but de construire une nouvelle maçonnerie qui sera réformée et dont l’axe central sera lacroyance en DIEU et la doctrine le message du Christ.

Louis Claude de Saint MARTIN : homme de condition modeste mais doté d’une intelligence etd’une philosophie intellectuelle au dessus de la moyenne, cherche un but à sa vie, après lamagistrature, l’armée, la maçonnerie de PASQUALLY, la maçonnerie de WILLERMOZ, décide derevenir à l’essentiel, la prière et la méditation afin de renouer directement le dialogue avecnotre créateur.

Sans remettre en cause le patrimoine de ces trois hommes, sans remettre en cause les textesqu’ils nous ont laissé, homme du 21ème siècle avec les moyens dont nous disposons actuellement,nous avons une obligation de vérité et de transparence à l’égard de ceux qui nous lisent et quinous écoutent attentivement.

Notre message doit être transparent, intelligent, critique si besoin, afin que les textes etorientations intellectuelles, philosophiques et bibliques de ces trois créateurs terrestres nedeviennent pas un DOGME inépuisable dans une pensée unique qui devient par nature inique.Car ce serait contrevenir ou contester le message du Christ et son message évangélique.

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MARTINES DE PASQUALLY né NOBLE LORYON (1727- 1774): (Bibliographie de Michèle NAHON -Martinès de Pasqually - Un énigmatique franc-maçon théurge du XVIIIe siècle, fondateur del’Ordre des Elus Coëns.)

Lorsqu’on prend en compte les échanges, les vocations et les croyances qui se sont écoutées,partagées et ensuite contrariées entre PASQUALLY, WILLERMOZ et SAINT MARTIN sur laproposition d’une nouvelle maçonnerie de PASQUALLY, et que l’on veut disposer sereinementl’apport de cette nouvelle science métaphysique, on peut sans tomber dans l’excès émettrequelques avis critiques.

Lorsque PASQUALLY dans ce temps complexe et bouleversé du 18ème siècle et dont la finalitécivile sera la Révolution Française de 1789 par ses états généraux et le coup d’état du 18brumaire 1799, on peut aisément comprendre que la période précédente était quelque peutourmentée. PASQUALLY ayant pris conscience que n’étant ni noble, ni riche, ni rentier, la véritéde sa condition l’oblige à prendre une voie particulière, celle de pouvoir vivre d’une nouvellepensée mystique et du nouveau mystère qu’elle proposait.

Il convient donc d’accepter, donc de garder les yeux ouverts et l’esprit critique pour comprendreque pour exister en ce siècle, il fallait compter sur des appuis reconnus et respectés par leur ranget leur titre. Notre homme décide avant de proposer à plusieurs loges son approche nouvelle,celle de la Maçonnerie des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers, de cibler quelques grandschambellans de l’époque qui deviendront ses garants auprès de ceux qu’il visitera ensuite.Dès lors que Bacon de la Chevalerie (Jean-Jacques Bacon de la Chevalerie naquit à Lyon, sur laparoisse Saint-Paul, le 8 janvier 1731. Il était fils de Daniel Bacon de la Chevalerie, et deClaudine André, sa légitime épouse. Il eut pour parrain Jean Bonnat de Mably, prévôt général desprovinces de Lyonnais, Forest et Beaujolais, père du célèbre abbé, et pour marraine demoiselleJacqueme Basset, épouse de Jean-Baptiste Bay, seigneur de Curis. En 1746, Jean-Jacques Bacon,âgé de 15 ans, entre dans la seconde compagnie des Mousquetaires de la garde du roi, ditsMousquetaires noirs, dont le capitaine-lieutenant était, depuis 1729, le marquis de Montboissier.En 1747, il est successivement lieutenant en second et lieutenant au régiment de Custine-infanterie. En 1757, il est aide-major dans le corps des volontaires du Dauphiné ; l'annéesuivante, à la date du 1er mars, il prend rang comme major de ce régiment, puis passe la mêmeannée dans un régiment de dragons en qualité de capitaine. En août 1761, il est pensionné de 500fr. ; en octobre, il est lieutenant-colonel et commande un corps de 300 hommes d'infanterie, etle 15 octobre, il est décoré de Saint-Louis. Le 20 août 1768, il prend rang comme coloneld'infanterie. Le 1er juillet sa pension est réglée à 2.650 francs, et le 1er mars 1780 il est nommébrigadier d'infanterie. Enfin, en décembre 1789, il est désigné par les électeurs des communes dudépartement du nord de Saint-Domingue comme capitaine général des troupes patriotiques avecrang de lieutenant général.) ; et entre autre le Comte de LUSIGNAN(La maison de Lusignan estune dynastie noble poitevine originaire du Limousin, attestée depuis le Xe siècle et qui a donnédes comtes de la Marche, comtes d’Angoulême, rois de Jérusalem puis de Chypre etd’Arménie.) ; seront ces références noblesses garantissant le sérieux de celui qui a initié desnobles dans son nouveau système.

Ensuite, chaque Initié dont la doctrine des Chevaliers Elus Maçons Coëns de l’Univers motive sonintérêt doit éviter il me semble de se laisser polluer par tous les diagnostics, romans, aviscommentés afin de revenir à l’essentiel de l’héritage de cet Homme.

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« Le Traité sur la Réintégration des Êtres dans leur Première Propriété et Vertu et PuissanceSpirituelle Divine » est le seul héritage laissé à nos esprits frondeurs, considérant que les rituelscoëns en sont inspirés.Je ne me lancerais pas dans l’analyse eschatologique de ce document qui ouvre une fenêtrenouvelle et particulière de la lecture de l’ancien testament. J’ai réalisé cet exercice et il serabientôt sur le site www.superieur-inconnu-d-aquitaine.webnode.fr en lecture.

En étant le plus neutre possible dans mon propos, je soutiens que PASQUALLY a dans lesconditions de l’époque, sous la plume de plusieurs rédacteurs qui le pressaient de transcrire toutce qu’il leur enseignait au compte goutte, revisité « l’Ancien Testament de la Genèse jusqu’àNOE », n’ayant semble t il pas transmit sa vision ensuite et par défaut les scribes aussi brillantsoit-t-il attelés à cette transmission ont fait la passerelle entre NOE et le Christ.

On peut admettre que ce Traité ou la vision maçonnique de PASQUALLY a eu pour qualité d’avoirapporté à WILLERMOZ un nouveau chemin permettant d’insérer dans la Réforme Maçonnique duRégime Ecossais Rectifié, l’héritage du Christianisme Primitif qui avait été enlevé desMaçonneries Ecossaises du 18ème siècle.

Pour cela, nous pouvons l’en remercier mais quand à l’examen approfondie du Traité, on peutadmettre que l’imagination de cet homme était sans limite, que sa vision était plus que magiquedans le mauvais sens du terme et que plusieurs affirmations sont impossible à confirmer même enles comparant avec bon nombre d’ouvrages bibliques.

Expliquer où essayer de donner une forme liturgique à certains textes de la Bible qui a fait l’objetde combats apostoliques entre les différentes sources de la chrétienté et je parle des différentesconfessions qui s’en déclarent est une chose, en transformer la quintessence en y ajoutant desréférences qui n’existent pas est autrement dangereux et péremptoire.

Mais notre homme devait surprendre pour exister et il n’était pas à une dérive près, rappelantcertaines de ses phrases biens connus, sur le fait qu’il ne suffisait pas « d’être un honnête hommerempli de Foi chrétienne pour arriver à obtenir dans les équinoxes et passes coëns, desmanifestations angéliques » ou bien à l’interrogation de Saint MARTIN demandant à sonprescripteur s’il fallait tout cela pour croire et dialoguer avec DIEU, PASQUALLY répondant « qu’ilfallait parfois habiller son discours pour qu’il soit perçu crédible » fin de citation.

Jean Baptiste WILLERMOZ (1730- 1724): (Bibliographie de Alice JOLY - Un mystique lyonnais

et les secrets de la franc-maçonnerie (1730-1824). Mâcon, Protat frères, 1938.

Lorsque l’on étudie la vie de WILLERMOZ, on ne peut pas douter de sa vocation et del’engagement pétri de la Foi catholique qui rappelons le était contre la Franche Maçonnerie ences temps troublés. La bibliographie parfaitement documentée d’ailleurs d’Alice JOLY nousretrace avec beaucoup de détails le chemin de vie de cet homme, que je nomme le GrandCharpentier de la Maçonnerie Chrétienne réhabilité.

Nous pouvons le remercier d’avoir engagé sa vie dans la réforme maçonnique de Lyon, de nousavoir laissé en héritage, une Maçonnerie Chrétienne dont le centre spirituel est le Christ et denous permettre encore à ce jour de renouer avec la profession de FOI, dans l’ESPERANCE de notre

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temple intérieur et remplie de CHARITE que nous nous devons à nous même d’abord pour ensuitel’offrir aux autres.

Mais nous savons pour le pratiquer et le voir tous les jours, que le Régime Ecossais Rectifié danssa verticalité et son dépouillement spirituel nécessaire à la réédification de notre état glorieux,fait l’objet de nombreuses dérives dans son application et que ses détracteurs sont nombreux.

Et sa doctrine et sa spiritualité ont besoin de ses Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte pour enconserver l’authenticité et ses vertus primordiales et s’opposer à tous ses Frères qui dans leurétat de corruption ou d’iniquité où il se complaise, viennent dans les loges non pas l’appliquer etle pratiquer avec fierté, mais plutôt le dénaturer par leur comportement versatile et ténébreux.

Et le dernier ouvrage en référence de JM VIVENZA sur le Fondateur du Régime Ecossais Rectifiédans la collection des « Maîtres de l’Eveil » nous le rappelle avec ferveur. Les Mystères del’Initiation, dans l’Instruction Secrète des Chevaliers Profès (1778) – la Science de l’Homme avantla Chute » Instruction tirée du Manuscrit de 5475 disponible à la bibliothèque municipale de Lyon,nous rappellent que l’état de PROFES et GRAND PROFES n’est plus un secret pour les vrais Initiés,et que d’ailleurs dans l’Initiation des S.I.I et M.I du Martinisme, on y retrouve les mêmes vertus etle même degré de sacerdoce.

Mais tiré de cet ouvrage exemplaire comme nous a habitué son rédacteur, nous y lisons auparagraphe 3 : » Il est d’autant plus nécessaire de les admettre, mon cher Frère, que c’estl’éloignement général des hommes pour ces objets sacrés, qui s’étant introduit chez les FrancsMaçons, les empêcha de s’élever jusqu’à la vérité des Allégories. Alors méconnaissant le butauquel ces mystères devaient les conduire, ils les appliquèrent à des sciences factices etmatérielles, qui n’eurent jamais aucun rapport avec la véritable initiation maçonnique. » fin decitation.Je pourrais même dire, tout est dit et dans ce rappel sémantique et initiatique que l’on donne àcelui que l’on reçoit, on rappelle avec FORCE que dans les vrais Loges Rectifiées, la PerfectionInitiatique est le minimum à transmettre, sinon les hommes qui sont sur les colonnes necomprennent rien ou ne retiennent rien dès que la transmission est corrompue.

Louis Claude de Saint MARTIN (1743- 1803):

(Jean-Marc Vivenza, "Qui suis-je ?" Saint-Martin, Pardès, 2003.)

S’il est intéressant pour mieux comprendre la vocation de notre homme d’en connaitre au minimasa vie, on peut convenir que son œuvre écrite nous donne plus d’information sur son sacerdocepersonnel que les études diverses de sa vie personnelle.

Alors, je vais essayer de vous donner ma vision de cet homme et l’architecture finale qui endécoule lorsque l’on y associé l’héritage de PASQUALLY et de WILLERMOZ.

L’héritage spirituelle que nous a légué SAINT MARTIN ne renferme pas de DOGME, ne renfermepas de DOCTRINE, ne renferme pas d’ARCHITECTURE que l’on nomme ORDRE dans les traditionsinitiatiques classiques. NON, l’œuvre de SAINT MARTIN est unique, personnelle, et offre à ceuxqui ont ou qui veulent compléter leur formation liturgique, comment ouvrir la porte de la VOIECARDIAQUE dans l’amour du Christ pour espérer renouer le dialogue avec lui.

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Tous les ordres martinistes même honnêtes qui ont voulu enfermer la PENSEE et la FORCESPIRITUELLE de Saint MARTIN dans un Ordre Initiatique terrestre avec des Titres, des Colliers, desobjets à l’image de la Maçonnerie sont dans l’erreur et ils ne font que répéter ce que j’écrivais auparagraphe précédent dans l’Initiation secrète des Profès.

SAINT MARTIN a pris la voie la plus difficile, car la plus exigeante, celle de regarder le monde telqu’il est, de se regarder tel que ce monde l’avait éduqué et formaté, de s’être essayé à l’initiation de la tradition maçonnique qui lui a montré les perversités et les iniquités apportées parles Hommes dans cette noble tradition qui avait perdu sa VRAIE DIMENSION CHRETIENNE ETSACERDOTABLE, donc le lien avec le CHRIST.

Mais là est toute la différence entre l’Initié réel et engagé et l’Initié surfeur et sans respect deses serments, ce chemin parcouru a été nécessaire pour prendre la mesure de son état d’ADAMprévaricateur.

Cette illumination de son Ame par l’analyse dure, sans concession qu’il faisait des enseignementsreçus, des doctrines aléatoires vécues, allaient lui donner progressivement la capacité de nouslaisser un héritage fabuleux ou l’a peu près n’a pas sa place.

Je le dis avec fermeté, La Doctrine de la Maçonnerie Chrétienne du Régime Ecossais Rectifié estun bon apprentissage si elle est pratiquée avec rigueur dans l’esprit et les rituels de WILLERMOZ,l’apport Testamentaire de PASQUALLY dans les Rituels du RER est un complément éducatifindispensable de la compréhension de l’Ancien Testament pour faire le lien avec le NouveauTestament mais en étant vigilant sur les dérives de son Traité sur la Réintégration et l’œuvrespirituelle de SAINT MARTIN est la synthèse de cette genèse pour en Homme Libre avec son librearbitre, renouer le dialogue direct avec le CHRIST.

C’est pourquoi, lorsqu’on entre dans la Philosophie hautement spirituelle de SAINT MARTIN, ondevient des témoins certes initiés des systèmes maçonniques de PASQUALLY et de WILLERMOZ,mais notre engagement personnel une fois inscrit dans l’œuvre du Philosophe Inconnu ne peutplus se détourner de ce chemin vertueux et tellement annonciateur de bonheur et d’amour.