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Louis de Funès Pour les articles homonymes, voir Funès. Louis de Funès Louis de Funès sur le tournage du film Le Gendarme et les Extra-terrestres, en 1978. Louis de Funès (de son nom complet Louis Germain David de Funès de Galarza) est un acteur français né le 31 juillet 1914 à Courbevoie (Seine) et mort le 27 janvier 1983 à Nantes (Loire-Atlantique) [n 1] . Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XX e siècle et le champion incontes- té du box-office français des années 1960 jusqu'au début des années 1980 : il attire plus de 270 millions de specta- teurs dans les salles [1] . C'est également le champion des audiences télévisées, avec un cumul de plus de 400 mil- lions de téléspectateurs en France, avec la rediffusion de ses 90 films les plus célèbres. Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbi- gérations muettes. C'est dans les années 1950 qu'il s’est fait connaître du public avec les films Ah ! les belles bac- chantes (1954), La Traversée de Paris (1956) et Comme un cheveu sur la soupe (1957). Dans les deux décennies qui suivent, on le retrouvera dans une suite de succès populaires, parmi lesquels : Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et ses suites, la trilogie Fantômas (1964), Le Corniaud (1965), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand Restau- rant (1966), Oscar (1967), Les Grandes Vacances (1967), Le Petit Baigneur (1967), Hibernatus (1969), Jo (1971), La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Ja- cob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1977) et La Soupe aux choux (1981). Il a également adapté quelques scénarios et coréalisé avec Jean Girault L'Avare en 1980. Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, du temps de l'URSS [2] ; sa popularité mettra quelques années avant de traverser l'Atlantique. 1 Biographie 1.1 Enfance et formation Article connexe : Famille de Funès. Issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane [3] , Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funes de Galarza (1871 - Malaga, 19 mai 1934 [4] ) et Leonor So- to Reguera (Ortigueira, 21 janvier 1878 - Montmorency, 25 octobre 1957 [n 2] ), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père eut enlevé sa mère, la famille de la grande bourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grand avocat de Madrid) s’opposant tout d'abord à leur union puis acceptant finalement de la doter confortablement [5] . Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Mar- garita), née à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte à Paris le 28 octobre 1993, mariée en secondes noces avec le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et « mort pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au 152 e régiment d'infanterie), « fauché par une mitrailleuse allemande [4] ». Personnage un peu fantasque [n 3] , son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installa- tion en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires [6] », d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mère, en revanche, est le premier professeur de comédie de Louis : « Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant « Yé vais té touer ». Dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches [7] — Louis de Funès Elle lui donne également ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans [8] . Le jeune Louis passe toute son en- fance à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), où il fré- quente l'école Jules-Ferry. En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, deve- nu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut [6] . Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents mé- tiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par las- situde de ses frasques professionnelles, ses parents l’ins- 1

Louis de Funès

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Page 1: Louis de Funès

Louis de Funès

Pour les articles homonymes, voir Funès.Louis de Funès

Louis de Funès sur le tournage du filmLe Gendarme et les Extra-terrestres, en 1978.Louis de Funès (de son nom complet Louis GermainDavid de Funès de Galarza) est un acteur français né le31 juillet 1914 à Courbevoie (Seine) et mort le 27 janvier1983 à Nantes (Loire-Atlantique)[n 1].Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un desacteurs comiques les plus célèbres du cinéma français dela seconde moitié du XXe siècle et le champion incontes-té du box-office français des années 1960 jusqu'au débutdes années 1980 : il attire plus de 270 millions de specta-teurs dans les salles[1]. C'est également le champion desaudiences télévisées, avec un cumul de plus de 400 mil-lions de téléspectateurs en France, avec la rediffusion deses 90 films les plus célèbres.Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devantles caméras dans de nombreux seconds rôles, il imposeson personnage de Français moyen impulsif, râleur, aufranc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbi-gérations muettes. C'est dans les années 1950 qu'il s’estfait connaître du public avec les films Ah ! les belles bac-chantes (1954), La Traversée de Paris (1956) et Commeun cheveu sur la soupe (1957).Dans les deux décennies qui suivent, on le retrouveradans une suite de succès populaires, parmi lesquels :Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964)et ses suites, la trilogie Fantômas (1964), Le Corniaud(1965), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand Restau-rant (1966), Oscar (1967), Les Grandes Vacances (1967),Le Petit Baigneur (1967), Hibernatus (1969), Jo (1971),La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Ja-cob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1977)et La Soupe aux choux (1981). Il a également adaptéquelques scénarios et coréalisé avec Jean Girault L'Avareen 1980.Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu ungrand succès dans divers pays européens, et notammenten Russie, du temps de l'URSS[2] ; sa popularité mettraquelques années avant de traverser l'Atlantique.

1 Biographie

1.1 Enfance et formation

Article connexe : Famille de Funès.

Issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane[3], Louisde Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funesde Galarza (1871 - Malaga, 19 mai 1934[4]) et Leonor So-to Reguera (Ortigueira, 21 janvier 1878 - Montmorency,25 octobre 1957[n 2]), arrivés d’Espagne en 1904 aprèsque son père eut enlevé sa mère, la famille de la grandebourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grandavocat de Madrid) s’opposant tout d'abord à leur unionpuis acceptant finalement de la doter confortablement[5].Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Mar-garita), née à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte àParis le 28 octobre 1993, mariée en secondes noces avecle réalisateur François Gir, et Charles (Carlos TeolindoJavier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et « mortpour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au152e régiment d'infanterie), « fauché par une mitrailleuseallemande[4] ».Personnage un peu fantasque[n 3], son père, qui ne peutplus exercer sa profession d’avocat depuis son installa-tion en France, s’improvise diamantaire avant de partirplusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faireprospérer ses affaires[6] », d'où il revient rongé par latuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Samère, en revanche, est le premier professeur de comédiede Louis :

« Il arrivait à ma mère de me courser autourde la table en criant « Yé vais té touer ». Danssa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans lesavoir, le génie des planches[7]. »

— Louis de FunèsElle lui donne également ses premières leçons de pianoà l’âge de 5 ans[8]. Le jeune Louis passe toute son en-fance à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), où il fré-quente l'école Jules-Ferry.En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennesau lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, deve-nu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle dela fourrure, située près de la place de la Bastille, maisil en est renvoyé pour chahut[6]. Il travaille ensuite chezplusieurs fourreurs, exerce successivement différents mé-tiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par las-situde de ses frasques professionnelles, ses parents l’ins-

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2 1 BIOGRAPHIE

crivent en 1932 à l’École technique de photographie et decinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit lasection cinéma[9]. Dans les cours, il a notamment pourcondisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeurde la photographie sur plusieurs de ses films.

« Louis de Funès était quelqu'un qui n'étaitpas expansif à la ville. Chaque fois que nousnous rencontrions pour un nouveau film, il meredisait quelques formules chimiques apprisesà l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en1933, dont ce nom de produit qui le faisait hur-ler de rire, « hyposulfide de soude ». Ceci enimitant le professeur strict qui nous en enseignales propriétés... C'était comme une connivenceentre nous[10] ! »

— Henri DecaëFinalement, il est renvoyé pour incendie volontaire[11].Commence alors un cycle de périodes de chômage etd’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer[12].« Après avoir abandonné ses études secondaires, monpère avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je medemande s’il ne les enjolivait pas un peu dans ses inter-views car à la maison il n'en parlait jamais », expliquerason fils Olivier de Funès[12].

1.2 Premiers pas sur scène

En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien,et s’inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’en-trée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberiesde Scapin, de Molière[13]. Même s’il n’y fait qu’un courtpassage[14], il croise dans le cours d'autres apprentis co-médiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuterplus tard dans la pièce L'Amant de paille de Marc-GilbertSauvajon.

« Un hasard prodigieux. Je descendais d’unwagon de première dans le métro et Daniel Gé-lin, déjà croisé au cours René-Simon, montaitdans un wagon de seconde. La porte allait serefermer lorsqu’il me crie : « Téléphone-moidemain. J’ai un petit rôle pour toi[13] ». »

— Louis de FunèsDaniel Gélin donnera cependant une version un peu dif-férente de leur rencontre sur le quai de métro dans sonautobiographie[15]. À côté de quelques petites figurationsthéâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce àses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour,puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne[16].En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès sur-nommait « Ma Chance » lorsqu’il le croisait[17], il débuteau cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli.

Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il pro-nonce sa première réplique à l'écran en voyant un client(interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à tra-vers une porte fermée : « Ben, il a son compte celui-là, au-jourd’hui ! » L'acteur enchaîne dès lors silhouettes, figu-rations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plu-sieurs personnages dans un même film, comme pour DuGuesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour àtour les rôles de mendiant, de chef de bande, d'astrologueet de seigneur[18]. En 1949, il joue dans Pas de week-endpour notre amour, une comédie conçue autour du ténor-vedette de l'époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôlesecondaire du domestique-pianiste du baron (joué parJules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'écrandes airs d'opérettes et autres morceaux de facture clas-sique, mais également de jazz[n 4].

1.3 L'ascension

En 1950, il est pianiste-comédien dans la troupe LesBurlesques de Paris de Max Révol lorsque Sacha Gui-try lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans LaPoison (1951), Je l'ai été trois fois (1952), Si Paris nousétait conté (1955) et surtout La Vie d'un honnête homme(1953), où il a un rôle un peu plus consistant de valetde chambre « obséquieux et fourbe, presque inquiétantl'espace d'un plan[19] ». Dans ce film, son personnage s’af-fine un peu plus — « il apparaît « au naturel », sans gri-mace ni moustache[19] » — et il est associé pour la pre-mière fois à Claude Gensac. En 1952, il rejoint la troupedes Branquignols dirigée par Robert Dhéry, bien que lescirconstances de la rencontre entre de Funès et Dhéry va-rient considérablement en fonction des auteurs. Il débuted’abord dans la revue Bouboute et Sélection.

« En 1952, mon père jouait La Puce àl'oreille de Feydeau [...]. À la fin de la représen-tation, mon père courait au petit théâtre Vernet[...] pour apparaître dans le premier sketch deBouboute et Sélection [...] puis, il reprenait lemétro pour rejoindre le cabaret où il incarnaitun clochard[20] »

— Olivier de FunèsPuis il officie dans Ah ! les belles bacchantes en 1953.Cette revue obtient un grand succès[21] – deux années dereprésentations – et contribue à le faire connaître[22]. Deplus, intégré dans une troupe dédiée au comique, l’acteurva perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers filmsen couleurs l’année suivante dans l’adaptation à l’écran duspectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La ReineMargot de Jean Dréville, tourné avant, mais sorti en sallesaprès. Cette même année, il joue face à Fernandel dans LeMouton à cinq pattes d’Henri Verneuil et pour la premièrefois face à Bourvil dans Poisson d’avril de Gilles Gran-gier. Jean-Paul Le Chanois, après lui avoir confié deuxpetits rôles dans Sans laisser d'adresse (1951) et Agence

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1.5 La consécration 3

matrimoniale (1952), lui offre le second rôle de M. Calo-mel dans la comédie populaire à succès Papa, maman, labonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femmeet moi (1956). Courant les cachets, il tourne en 1954 pasmoins de dix-huit films dans lesquels il n'obtient que desseconds rôles[23].En 1956, il obtient un début de reconnaissance[24] au ci-néma dans La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara,où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face àJean Gabin et Bourvil, dans une prestation de quelquesminutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorteson futur personnage[25] : lâche devant « le fort » (JeanGabin) et colérique devant « le faible » (Bourvil). Mêmesi le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte,il connaît à sa sortie un succès public pour son « dis-cours continûment ambivalent[26] ». Dès l’année suivante,Maurice Regamey lui offre son premier rôle principaldans Comme un cheveu sur la soupe. Son interprétationd'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prixdu rire 1957, sa première récompense et le film, « petiteproduction sans prétention, qui aurait dû passer inaper-çue, [...] tient l'affiche de très longues semaines[27]. » Tou-jours en 1957, il est la tête d’affiche de Ni vu, ni connu,d’Yves Robert, dans le rôle du braconnier Blaireau. Ac-compagné de son chien Fous le camp, cet « avatar rural deGuignol[28] » brave toutes les formes d'autorité et finit tou-jours par échapper au garde-chasse. Le film est un beausuccès à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles lauda-teurs dans la presse, à l'instar de l'hebdomadaire FranceDimanche, qui, dans son numéro du 20 septembre 1957,titre à la une :

« Louis de Funès, l'acteur le plus drôle deFrance[29] »

— France Dimanche

Il tient encore un rôle principal en 1958 dans Taxi, Rou-lotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne,qui connaît un certain succès avec 2,542 millions d’en-trées. Pourtant, la progression de sa carrière au cinémamarque une pause, et l’acteur va retourner à des films oudes rôles moins importants pour quelque temps.

1.4 Deux rôles décisifs

C’est d’abord au théâtre que la carrière du comédienva connaître une nouvelle accélération. Depuis ses dé-buts, l’acteur ne s’est jamais éloigné des planches et ilreprend notamment, en 1957, aux côtés de Danielle Dar-rieux et Robert Lamoureux, le rôle créé par Raimu dansFaisons un rêve de Sacha Guitry. Le biographe de l’auteur,Jacques Lorcey, note : « Ce sera la dernière grande joiede notre Sacha [Guitry]. [...] Ce succès, obtenu par desvedettes tellement différentes des créateurs lui apporte lacertitude que son théâtre lui survivra[30]. »En septembre 1959 pour les tournées Karsenty, il dé-

bute les répétitions d'Oscar, une pièce de Claude Ma-gnier créée à Paris l'année précédente avec Pierre Mon-dy et Jean-Paul Belmondo. À partir du 1er octobre, com-mencent les cent jours d’une tournée en province et enAfrique du Nord. Le succès est tel qu'on lui propose dereprendre la pièce à Paris en janvier 1961. D’abord hé-sitant, il accepte finalement[31]. La pièce est un énormesuccès, et sur scène, il multiplie les improvisations et lesprouesses physiques :

« Louis [de Funès] était carrément génialdans Oscar. Génial d'invention, de burlesque.Il avait amélioré le rôle[32]. »

— Pierre Mondy, créateur du rôle repris par de Funès.L’acteur reprendra « ce rôle fétiche » dans l’adaptationcinématographique de la pièce réalisée par Édouard Mo-linaro en 1967, puis à nouveau sur scène au début desannées 1970 dans une mise en scène de Pierre Mondy.En parallèle, il continue à tourner au cinéma comme en1961 dans un petit rôle de barman dans Le crime ne paiepas, le troisième film réalisé par Gérard Oury. Lors dutournage, alors qu'il tient le seul rôle comique du film, deFunès essaie de convaincre le réalisateur qu'il est fait pourtourner des films comiques : « Quant à toi, tu es un auteurcomique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment quelorsque tu auras admis cette vérité-là[33]. » La même an-née, il tient le double rôle des jumeaux Viralot, l'un chefdu personnel et l'autre commissaire, dans La belle amé-ricaine de Robert Dhéry. L'année suivante, il incarne unrestaurateur colérique et cupide face à Jean Gabin dansLe Gentleman d’Epsom de Gilles Grangier. En 1963, ilretrouve la tête d’affiche avec Jacqueline Maillan dansPouic-Pouic, l’adaptation par Jean Girault de la pièce deboulevard Sans cérémonie, qu’il avait écrite avec JacquesVilfrid. De Funès avait participé à la création de la pièceen 1952 — il tenait le rôle du maître d’hôtel incarné parChristian Marin dans le film — mais la pièce n’avait pasconnu le succès. Finalement, malgré cet insuccès et lesdifficultés rencontrées par le réalisateur auprès des pro-ducteurs pour monter le projet autour de l'acteur[34], cefilm lui permet de retrouver un large public et marque ledépart de la seconde partie de sa carrière qui ne verra plussa popularité fléchir.Dans Oscar comme dans Pouic-Pouic, de Funès incarneun homme aisé et irascible, ayant des difficultés avec saprogéniture : il décline son « personnage fétiche inspiré duPantalon » de la commedia dell'arte[35]. Il a alors créé sonpersonnage comique : colérique, autoritaire, grimaçant,tout en énergie et « a gommé certaines outrances qui leparasitaient dans les années 1950[36]. »

1.5 La consécration

Pouic-Pouic où de Funès incarne un boursicoteur harcelépar les histoires de famille et les péripéties domestiques,

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4 1 BIOGRAPHIE

marque aussi le début de sa collaboration avec le réali-sateur Jean Girault, également musicien[37], qui le ferajouer dans douze films : Pouic-Pouic (1963), Faites sau-ter la banque ! (1964), la série des Gendarme (six filmsentre 1964 et 1982), Les Grandes Vacances (1967), Jo(1971), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981).Malgré les réticences des producteurs qui auraient pré-féré Darry Cowl ou Francis Blanche[38], Girault imposede Funès dans le rôle de Ludovic Cruchot, le héros duGendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succèsconsidérable et installe l’acteur en haut du box-office pourla première fois. À peine deux mois plus tard, de Funèstriomphe à nouveau dans le rôle du commissaire Juve deFantômas. Dans ce film, construit sur la double composi-tion (Fantômas/Fandor) de Jean Marais dans le premierrôle, de Funès transfigure son personnage[n 5] et éclipseses partenaires[39]. Pendant que les succès populaires s’ac-cumulent, il tourne Le Corniaud, réalisé par Gérard Oury,et où il partage l’affiche avec Bourvil. La sortie du film enmars 1965 est un nouveau triomphe (près de douze mil-lions de spectateurs). En 1966, il joue le rôle d'un direc-teur de restaurant dans Le Grand Restaurant, puis d'unchef d'orchestre tyrannique de la France occupée dansLa Grande Vadrouille, de nouveau avec Bourvil commepartenaire et Oury comme réalisateur. Le film connaît unsuccès colossal et a longtemps détenu le record du plusgrand nombre de places de cinéma vendues en France[n 6]

(plus de 17 millions de spectateurs).S'appuyant sur sa nouvelle popularité, certains de ses filmsressortent sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969,ressortent[40] Les Bons Vivants de Gilles Grangier (1965)sous le titre Un grand seigneur, Certains l'aiment froide deJean Bastia (1959) sous le titre Les râleurs font leur beurreet[41] Dans l'eau qui fait des bulles de Maurice Delbez(1961) sous le titre Le garde-champêtre mène l'enquête.La Folie des grandeurs de Gérard Oury doit marquer lesretrouvailles de de Funès et Bourvil, mais la mort dece dernier interrompt le projet. Simone Signoret suggèrealors le nom de Yves Montand à Oury[42], qui perçoit lepotentiel du duo :

« J'avais conçu pour Bourvil un rôle de va-let de comédie genre Sganarelle. Montand seraplus proche de Scapin[43]. »

— Gérard OuryLe tournage démarre après quelques modifications duscénario, et le film est un grand succès avec plus de 5,5millions d'entrées à sa sortie en 1971.

1.6 Retour au théâtre

Fin novembre 1971, au théâtre du Palais-Royal, il reprendOscar, qu’il joue presque chaque soir, avec son fils Oli-vier, jusqu’à septembre 1972 avec une interruption pen-dant l’été (Oscar est jouée plus de quatre cents fois). À

partir de mars 1973, il s’investit énormément dans le tour-nage des Aventures de Rabbi Jacob qui sort le 18 octobrede la même année, en acceptant de danser le célèbre bal-let hassidique[44]. C'est un nouveau triomphe avec plus desept millions de spectateurs. Le lendemain, le comédienest à nouveau sur les planches à la comédie des Champs-Élysées, pour ce qui fut sa dernière apparition au théâtre.Jusqu’au 25 avril 1974, il joue presque deux cents fois lapièce de Jean Anouilh, La Valse des toréadors[45].

Le château de Clermont, acquis par le couple de Funès en1967[46].

À partir de là, il se repose au château de Clermont où lecouple de Funès est souvent allé en vacances, car il étaitla propriété de Charles Nau de Maupassant[n 7], épouxd'une tante paternelle de Jeanne de Funès, qui à la mortde celle-ci en 1963 hérite de la moitié du château. Aprèsnégociations avec les cohéritiers, le couple peut acqué-rir en 1967 le château inhabité depuis six ans[46], situé auCellier en Loire-Atlantique ; il jardine beaucoup et refused’entreprendre quoi que ce soit en prévision du tournagetrès physique du prochain film de Gérard Oury, qui doits’intituler Le Crocodile. Dans ce film, dont le premier tourde manivelle est prévu pour mai 1975, et où il prévoit dedonner la réplique à Régine Crespin, Aldo Maccione etCharles Gérard, Louis de Funès doit jouer le rôle d’undictateur sud-américain, « un petit colonel cupide, tei-gneux, couard avec des faiblesses : le fric, sa femme, sonfils[47] ».

1.7 Une santé fragile

Le 21 mars 1975, alors que de Funès joue sur scène LaValse des toréadors, il ressent une douleur dans le bras. Ila alors une tension artérielle qui préoccupe ses proches.Le 30 mars, après avoir ressenti quelques jours avant unedouleur à la poitrine, il est admis à l'hôpital Necker, oùles douleurs reprennent. Les médecins diagnostiquent àce moment un infarctus, ce qui l'oblige à arrêter les re-présentations de la pièce et la pré-production du film LeCrocodile, déjà très avancée[48],[49]. Victime d'un secondinfarctus, il reste plus de deux mois à l'hôpital[50]. Il doitalors suivre un régime alimentaire adapté, sans boisson al-

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1.8 Décès 5

coolisée ou caféinée et s’abstenir de consommer des platsénergétiques ce qui explique son amaigrissement et sonétat diminué à partir de L'Aile ou la Cuisse[51]. Il doit ra-lentir son rythme de travail et renonce définitivement à sacarrière théâtrale, incompatible avec son état[52].Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sacondition physique amoindrie, les risques de rechute fontque les assureurs ne veulent plus prendre le risque de lecouvrir pour un film. Déterminé, le producteur ChristianFechner réussit finalement à obtenir un accord pour uneassurance de deux semaines et prend le risque de pro-duire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une petite partiedu tournage assurée[8]. Pour le grand retour de Louis deFunès, Christian Fechner souhaite attribuer le rôle de sonfils Gérard, le partenaire principal, au nouveau comiquemontant du cinéma français : Pierre Richard. Ce dernierva revenir sur son accord après avoir lu le scénario. Il ex-pliquera par la suite que son rôle ne lui plaisait pas et quele scénario dans son ensemble ne l’avait pas convaincu[53].Ce sera donc Coluche qui partagera l'affiche avec de Fu-nès. Lorsque le film sort le 27 octobre 1976, le publicfrançais plébiscite son retour – presque six millions d’en-trées.

De Funès lors du tournage du film Le Gendarme et les Extra-terrestres.

L'acteur continue à tourner, mais à un rythme beaucoupmoins soutenu qu'à ses débuts, avec La Zizanie avecAnnie Girardot en 1978 ou Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979. Il appréhende son comique d'une nou-velle manière, parce que, reconnaît-il :

« [...] je ne peux plus faire de la bruta-lité. Cette brutalité, cette colère est un pro-duit que j'avais fabriqué pour un rôle et tousles metteurs en scène m'ont demandé ce pro-duit [...] Désormais, ce comique ne m'intéresseplus[54]. »

— Louis de FunèsSon médecin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une am-bulance devant les studios.En 1980, le comédien réalise un vieux rêve : adapter aucinéma une pièce de Molière et en réaliser une versionà son image. C’est ainsi que L’Avare est présenté sur lesécrans de cinéma, mais ne rencontre qu’un modeste suc-cès auprès du public (en 1964 déjà, il avait enregistré surun disque 33 tours six textes de pièces de Molière, dont

des extraits de L'Avare, et dix fables de Jean de La Fon-taine). Cette même année 1980, il reçoit cependant unCésar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, des mainsde Jerry Lewis. Plus tard, un de ses fils lui conseille delire un roman de René Fallet intitulé La Soupe aux chouxqui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir « faire un bonfilm ». Une adaptation au cinéma est tournée en compa-gnie de Jean Carmet et de Jacques Villeret, qui connaîtraun beau succès au box-office (3 093 319 entrées[55]).

1.8 Décès

Le Gendarme et les Gendarmettes est son dernier film. Endécembre 1982, il part en famille quelques jours à la mon-tagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup et il doit retour-ner au Cellier. Dans la soirée du 27 janvier 1983, il partse coucher car il se dit très fatigué. En réalité victime d'unnouvel infarctus, il est emmené d'urgence en ambulanceau Centre hospitalier universitaire de Nantes où il décèdeà vingt heures trente. Tous les médias ont fait leur une surce qui est vécu comme un drame national[56].

La tombe de Louis de Funès au Cellier.

Bien que les obsèques soient prévues « dans la stricteintimité », plus de 3 000 personnes sont présentes dansl'église Saint-Martin du Cellier, bondée, dont certainscompagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Ga-labru, mais également des personnalités comme Mme

Giscard d'Estaing, la femme de l'ancien président de laRépublique[57]. Il est inhumé au cimetière du Cellier le29 janvier 1983.Louis de Funès travaillait à cette époque sur le projet defilm Papy fait de la résistance, qui lui sera dédié[58]. Il de-vait en effet en incarner le rôle de Ludwig Von Apfelstru-del mais à la suite de son décès, c’est Jacques Villeret quiobtient le rôle. En hommage au comique, de nombreuxcomédiens ayant tourné avec lui, notamment JacquelineMaillan, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Jean Car-met, Jacques François et Julien Guiomar, font une appa-rition dans le film.

Page 6: Louis de Funès

6 2 RESSORTS HUMORISTIQUES

1.9 Vie privée

Le 27 avril 1936, il épouse à Saint-Étienne sa premièrefemme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, 7 mars1915 - Clermont, 28 septembre 2011). Un enfant naîtde cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis,mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorcen’est prononcé que le 13 novembre 1942[59]. Pendantl'Occupation, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, ci-reur et gratteur de parquets…)[60]. Bientôt, Louis se faitengager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Bar-clay[n 8] : « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffraitpas la musique. Il avait de l'oreille. C'était un excellentmusicien. Il ne parlait pas un jour d'être comédien[61]. »Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaî-nant des soirées de douze heures, payé à la coupelle outouchant un cachet de misère[62].

« Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il étaitpianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Baga-telle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsquece dernier jouait seul, de Funès montait sur lepiano et chantait. »

— Le cinéaste Georges Lautner se souvient[63].Il se servira de cette capacité dans certains de ses films,tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sansloi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, LeGrand Restaurant ou encore L'Homme orchestre.Il se remarie dans le 9e arrondissement de Paris, le 20avril 1943, avec Jeanne Augustine Barthélemy, (Nancy,1er février 1914 - Ballainvilliers, 7 mars 2015). Le couplehabite alors un petit deux-pièces (au 42, rue de Mau-beuge). En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de sonpère au cinéma, dont Fantômas se déchaîne, Les GrandesVacances, L'Homme orchestre et un rôle au théâtre dansOscar.

2 Ressorts humoristiques

2.1 Un art du comique

Selon le comédien Dominique Zardi, le « roi des troi-sièmes couteaux »[64] avec plus de cinq cents films à sonactif dont une dizaine aux côtés de Louis de Funès, cedernier était un acteur déjà très perfectionniste à ses dé-buts. Il déclare à son sujet que « c'est d'ailleurs pour çaque beaucoup de gens l'ont considéré comme un voleurde rôles car dès qu'il apparaissait à l'écran, c'était fini, ilemportait tout et on ne voyait que lui[65]. » Les critiquesde cinéma sont partagés sur son talent, certains louent le« comique complexe » du numéro 1 du « comique à lafrançaise »[56], même si d'autres considèrent très domma-geable que, comme d'autres grandes vedettes françaises,hormis pour quelques films comme L'Avare, il n'ait « pas

toujours [eu] la main heureuse dans le choix de [ses] met-teurs en scène »[56]. Pierre Bouteiller, critique sur FranceInter, relativise cela en rappelant qu'« on allait voir unfilm de de Funès, on n'allait pas voir un film avec deFunès[56] ».Louis De Funès à su marier dans son jeu cinq formes co-miques qui on fait sont succès[réf. nécessaire] :

• le comique de gestes ;

• le comique de situation ;

• le comique de langage ;

• le comique de caractère ;

• le comique de répétition.

Les capacités du comédien à mimer et à faire des gri-maces sont les principaux aspects de son humour. Lemime est pour lui essentiel pour ponctuer ses mots :« Quand on décrit une forme de bouteille avec ses deuxmains, expliquait-il en joignant le geste à la parole, la bou-teille est là, on la voit. Elle flotte un instant dans l’espace,même quand le geste est terminé. »[66] Il joue aussi beau-coup sur la répétition dans une scène de ses gestes ou pa-roles. De plus, le ressort de son humour est aussi captédans le caractère excessif des sentiments et émotions qu’ilexprime, que ce soit la peur ou le désespoir – feint ou réel– de son personnage. Il excelle en particulier dans l’ex-pression de la colère : grognements, bruits de la bouche,gifles répétitives sur les autres personnages, grands gestes,etc. Ses rôles se prêtaient volontiers à ce jeu : ses person-nages sont souvent hypocrites, antipathiques, sans être, laplupart du temps, méchants ou incapables de rédemption.De Funès disait que rien ne le faisait plus rire, dans la viecourante, qu’une personne en engueulant une autre, sansque cette dernière puisse répliquer. Il évitait les ressortssentimentaux. Ainsi il n'a donné que trois baisers de ciné-ma de toute sa carrière : le premier dans le film le Dortoirdes grandes d’Henri Decoin où il embrasse l'actrice LineNoro sur la bouche[67],[n 9] ; le deuxième dans Comme uncheveu sur la soupe dans la scène finale où il demande àNoëlle Adam qui l'a embrassé sur la joue de l'embrassersur la bouche ; enfin dans La Zizanie, où de Funès et An-nie Girardot se font un bref baiser.Sa petite taille (1,64 m)[68] contrastait avec celle de sespartenaires plus grands (par exemple Bourvil avec 1,70m, dans la moyenne nationale, et Yves Montand qui s’ap-prochait des 1,85 m) et ajoutait un autre élément comiqueau personnage.

2.2 Un art du déguisement

Même s’il n’a pas souvent eu l’occasion d’y recourir dansles nombreux films auxquels il a participé, de Funès por-tait volontiers des déguisements pour accentuer, parfois

Page 7: Louis de Funès

2.3 Des duos célèbres 7

jusqu’à l'outrance, les situations comiques dans lesquellesil faisait évoluer ses personnages[69].On peut retenir parmi tous ces déguisements et carica-tures : son déguisement en poète maniéré portant une per-ruque dans Le Grand Restaurant, en femme voilée, en gé-néral et en Thierry la fronde dans Le Gendarme de Saint-Tropez, en Chinois et en policier américain dans Le Gen-darme à New York, en marin, en buisson et en hippie dansLe Gendarme en balade, en religieuse dans Le Gendarmeet les Extra-terrestres, en gendarmette dans Le Gendarmeet les Gendarmettes, en pirate, en évêque et en colonel del'armée italienne dans Fantômas se déchaîne, en Écos-sais portant le kilt et en fantôme dans Fantômas contreScotland Yard, en marin belge[n 10] dans Les Grandes Va-cances, en kayakiste dans Le Petit Baigneur sans oublierles costumes de la Belle Époque dans Hibernatus, en mé-canicien dans Le Corniaud, en soldat allemand au casquetrop grand dans La Grande Vadrouille, en dame de lacour dans La Folie des grandeurs, en rabbin hassidiquedans Les Aventures de Rabbi Jacob, en vieille femme, enAméricain et en chauffeur dans L'Aile ou la Cuisse, enHarpagon dans L'Avare mais on retiendra avant tout sondéguisement de gendarme dans la série du Gendarme.

2.3 Des duos célèbres

Le talent du comédien fonctionnait bien dans le cadre deduos réguliers ou occasionnels avec des acteurs très di-vers. Claude Gensac, connue pour le surnom que Cruchotlui donne dans la série des Gendarmes : « Ma biche », futla complice féminine des personnages de de Funès ; elle asouvent joué sa femme à l’écran, à tel point que beaucoupde Français croyaient (et croient encore) que Claude Gen-sac était aussi sa femme dans la vie[70]. Elle a en fait jouéavec lui dans onze films répartis sur une période de trenteans. Ils font connaissance au début de l'année 1952 lors-qu'elle est encore fiancée à Pierre Mondy, le partenairede de Funès dans la pièce La Puce à l'oreille. Lors de leurpremière rencontre effective au cinéma (fin 1952 dans LaVie d'un honnête homme, un mois après leur confrontationthéâtrale dans Sans cérémonie), et alors qu'ils forment unduo de serviteurs, elle apparaît à demi dénudée sous lamain baladeuse de Michel Simon.L'acteur a aussi beaucoup joué avec Michel Galabru, sonsupérieur dans la série des Gendarmes, en lui servant defaire-valoir burlesque. Plusieurs scènes de La Folie desgrandeurs sont restées célèbres, comme le réveil avec lesrimes en « or » ou le nettoyage des oreilles[71],[72],[73],et font tout de suite penser à Yves Montand. Louis deFunès a aussi joué de célèbres scènes avec Coluche dansL'Aile ou la Cuisse. Mais son duo le plus marquant est ce-lui formé avec Bourvil dans Le Corniaud et surtout dansLa Grande Vadrouille[74].Il a aussi joué avec son fils, Olivier de Funès, dans LesGrandes Vacances, L'Homme orchestre, Le Grand Res-taurant, Sur un arbre perché, Fantômas se déchaîne et

Michel Galabru (ici en 1999), un des partenaires réguliers deLouis de Funès.

Hibernatus. D'autres acteurs ont joué plusieurs fois aveclui, comme Bernard Blier (Les Hussards, Jo et Le GrandRestaurant), Jean Gabin (Le Tatoué, La Traversée de Pa-ris et Le Gentleman d'Epsom), Jean Marais (Le CapitaineFracasse, Fantômas, Fantômas se déchaîne et Fantômascontre Scotland Yard), Maurice Risch (Les Grandes Va-cances, Le Grand Restaurant, La Zizanie et certains épi-sodes du Gendarme de Saint-Tropez), Michel Simon (LaVie d'un honnête homme)… Il fut également aux côtés deFernandel dans Le Mouton à cinq pattes, Mam'zelle Ni-touche et Boniface somnambule au cinéma[n 11], ainsi quesur disque dans Un client sérieux de Georges Courtelineen 1954. Il a également joué avec le duo Guy Grosso etMichel Modo dans La série des Gendarmes ou encore LeGrand Restaurant et aussi dans des films où les deux ac-teurs jouent des rôles secondaires comme Le Corniaud,La Grande Vadrouille, L'Avare, etc.Outre les acteurs, Louis de Funès a régulièrement colla-boré avec les mêmes réalisateurs et scénaristes, et parti-culièrement Jean Girault, qui le laissait libre dans son jeuet dans ses improvisations. Les deux hommes ont travaillésur douze films : Pouic-Pouic, Faites sauter la banque !, lasérie des Gendarmes, Les Grandes Vacances, Jo, L'Avareet La Soupe aux choux. Ils ont même réalisé L'Avare en-semble. À part ce film et La Soupe aux choux, les filmsréalisés par Jean Girault ont été écrits avec Jacques Vil-frid. L'acteur a également collaboré à quatre reprises avecGérard Oury, qui lui a offert ses plus grands succès : LeCorniaud, La Grande Vadrouille, La Folie des grandeurset Les Aventures de Rabbi Jacob. Une cinquième colla-

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8 2 RESSORTS HUMORISTIQUES

boration a même été envisagée : Le Crocodile. Mais ledouble infarctus de Louis de Funès a fait tomber le pro-jet à l'eau. Jean Halain est l'auteur de nombreux scéna-rios de films mettant en vedette Louis de Funès : la trilo-gie des Fantômas, Le Grand Restaurant, Oscar, Hiberna-tus, L'Homme orchestre, Sur un arbre perché et L'Avare.L'acteur a également prononcé les mots de Michel Au-diard dans Les dents longues, Le Gentleman d'Epsom, Despissenlits par la racine, Une souris chez les hommes et LesBons Vivants.

2.3.1 Partenaires

Ses partenaires principaux incluent :

• Bernard Blier : Agence matrimoniale, Les Hussards,Le Grand Restaurant et Jo

• Bourvil : La Traversée de Paris, Poisson d'avril, LesHussards, Le Corniaud et La Grande Vadrouille

• Colette Brosset : Ah ! les belles bacchantes, La BelleAméricaine, La Grande Vadrouille et Le Petit Bai-gneur

• Jean Carmet : Le Diable et les Dix Commandements,La Soupe aux choux

• Coluche : L'Aile ou la Cuisse

• Mireille Darc : Les Bons Vivants, Pouic-Pouic et Despissenlits par la racine

• Mylène Demongeot : Frou-Frou et la trilogie desFantômas

• Robert Dhéry : Ah ! les belles bacchantes, La BelleAméricaine et Le Petit Baigneur

• Jacques François : Les Aventures de Rabbi Jacob,La Zizanie, Le Gendarme et les Extra-terrestres et LeGendarme et les Gendarmettes

• Jean Gabin : La Traversée de Paris, Le Gentlemand'Epsom et Le Tatoué

• Michel Galabru : Nous irons à Deauville, la série desGendarmes, Jo, Le Petit Baigneur et L'Avare

• Claude Gensac : La Vie d'un honnête homme, LesGrandes Vacances, Oscar, Hibernatus, Jo, Le gen-darme se marie, Le Gendarme en balade, L'Aile oula Cuisse, L'Avare, La Soupe aux choux et Le Gen-darme et les Gendarmettes

• Annie Girardot : La Zizanie

• Robert Lamoureux : Papa, maman, la bonne et moi,Si Paris nous était conté et Papa, maman, ma femmeet moi

• Jean Lefebvre : La Belle Américaine, Les Veinards,Faites sauter la banque !, Le Gendarme de Saint-Tropez, Une souris chez les hommes, Le Gendarmeà New-York, Les Bons Vivants, Le gendarme se ma-rie et Le Gendarme en balade

• Jacqueline Maillan : Pouic-Pouic, Ah ! les belles bac-chantes et Les Veinards

• Jean Marais : la trilogie des Fantômas, Le CapitaineFracasse et Dortoir des grandes

• Jean-Pierre Marielle : Faites sauter la banque !

• Yves Montand : La Folie des grandeurs

• Claude Piéplu : La Belle Américaine, Faites sauterla banque !, Une souris chez les hommes, Le Gen-darme de Saint-Tropez, Hibernatus et Les Aventuresde Rabbi Jacob

• Paul Préboist : Oscar, Hibernatus, Le Gendarme enbalade, Sur un arbre perché, La Folie des grandeurs,Jo, L'Homme orchestre, La Grande Vadrouille, LeGrand restaurant et Le capitaine Fracasse.

• Jean Richard : Les Bons Vivants, Les Tortillards,Certains l'aiment froide, Courte Tête, Mon pote le gi-tan et Candide ou l'Optimisme au XXe siècle

• France Rumilly : Les Veinards, la série des Gen-darmes et Le Grand Restaurant

• Michel Serrault : Carambolages, Nous irons à Deau-ville, Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaineet Des pissenlits par la racine

2.4 Un sens artistique et musical

Selon Colette Brosset[75], Louis de Funès avait « la mu-sique et la danse dans la peau ». Sa capacité à assimi-ler et à servir une chorégraphie était étonnante[76]. Sesarabesques font merveille[77] dans les films comme Ah !les belles bacchantes, Le Grand Restaurant, L’Homme or-chestre ou Les Aventures de Rabbi Jacob. Perfectionniste,il indiquera par rapport à sa célèbre prestation de dansehassidique :

« Il faut que je danse aussi bien que les dan-seurs juifs. L'effet comique ne vient pas du ri-dicule, au contraire[78] ! »

— Louis de FunèsSes talents de pianiste apparaissent également dans lesfilms suivants : Comme un cheveu sur la soupe de MauriceRegamey, Je n’aime que toi, de Pierre Montazel, Frou-Frou, d'Augusto Genina, ou encore Ah ! les belles bac-chantes, de Jean Loubignac (avec Francis Blanche auchant, dans Chanter sous le soleil, des célèbres Bouvartet Ratinet). Travailleur acharné, par respect pour les ar-tistes professionnels, il préfère éviter paradoxalement lepiano loisirs[79].

Page 9: Louis de Funès

3.3 Distinctions 9

3 Succès et reconnaissance

Louis de Funès est l’acteur français ayant attiré le plusgrand nombre de spectateurs dans les salles : environ 273millions entre 1947 et 1982[80].Entre 1964 et 1979, huit de ses films sont no 1 au box-office français (en 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970,1973 et 1979). Ce sont les années de la consécration :

• En 1964, 2 de ses films sont parmi les 4 premiers auBox-office : no 1 avec Le Gendarme de Saint-Tropezet no 4 avec Fantômas.

• En 1965, il récidive avec 3 de ses films classés dansles 6 premiers : no 1 avec Le Corniaud, no 4 avecLe Gendarme à New York et no 6 avec Fantômas sedéchaîne.

• En 1966, c'est l'année du record de la La GrandeVadrouille, no 1 de ses films, et Le Grand Restaurantse classe no 8.

• En 1967, de Funès a joué dans 3 des 5 films lesmieux classés : no 1 avec Les Grandes Vacances, no

2 avec Oscar, et no 5 avec Fantômas contre ScotlandYard.

• Et en 1968, Le Gendarme se marie se classe no 1, LePetit Baigneur est no 3, et Le Tatoué est no 8.

À ce jour, La Grande Vadrouille est no 3 au box-officegénéral des films français, et c’est le 5e film ayant cumu-lé le plus d’entrées en France dans l’histoire du cinéma,derrière Titanic (1998) de James Cameron, Bienvenuechez les Ch'tis (2008) de Dany Boon, Intouchables (2011)d'Olivier Nakache et Éric Toledano, et Blanche-Neige etles Sept Nains (1938) de Walt Disney.En mars 2015, un sondage classe Louis de Funès commeacteur préféré des Français avec 24,80%.

3.1 Box-office France

Liste des 86 films avec Louis de Funès ayant attiré aumoins 1 million de spectateurs en France.Sources : Filmographie de Louis de Funès pour le nombred'entrées de chaque film et jpbox-office.com, Bilan annuelpour le no 1 du box-office annuel.

3.2 Rayonnement international

Outre la France, les films de Louis de Funès ontconnu une grande popularité dans divers pays européens,comme l'Italie, le Royaume-Uni[81] et l'Allemagne, maiségalement l'URSS et sa zone d'influence d'Europede l'Est[82]. Il est ainsi particulièrement célèbre enRépublique tchèque[83], où il fut doublé au début des

années 1960 par le célèbre acteur tchèque FrantišekFilipovský[n 12], dont de Funès déclara à son sujetqu'il fut son meilleur doubleur, certains fans tchèquesn'hésitant pas à préférer sa voix à l'original. Encore au-jourd'hui, la série des Gendarmes reste populaire pourles Tchèques[84].Malgré son succès européen, de Funès reste relative-ment inconnu aux États-Unis jusqu'en 1973-1974 et sesfameuses Aventures de Rabbi Jacob, nommées pour unGolden Globe du meilleur film étranger en 1975.

3.3 Distinctions

Louis de Funès, comparé aux autres artistes de sonépoque et au nombre de films qu'il a tournés, n'a pas reçuun nombre très important de récompenses.En 1957, il reçoit le premier prix de sa carrière, le GrandPrix du rire, pour son rôle dans Comme un cheveu surla soupe de Maurice Regamey[85]. Huit ans plus tard,lors de la 20e nuit du cinéma au théâtre Marigny, finoctobre 1965, Gina Lollobrigida lui remet une Victoiredu cinéma pour son rôle dans Le Gendarme de Saint-Tropez[86]. En 1967, il reçoit le prix Courteline pour sonrôle dans le film Les Grandes Vacances[87]. Le 15 mars1973, il est fait chevalier de l'Ordre national de la Légiond'honneur[45] et début 1980, il reçoit un César d'honneurpour l'ensemble de sa carrière, remis par Jerry Lewis[88].Le prix Jean-Gabin, décerné de 1981 à 2008, a été créé àson initiative[89]. Enfin, de façon posthume, Louis de Fu-nès sera classé 17e des 100 plus grands Français de tousles temps, classement établi en mars 2005 pour la chaînede télévision France 2.D'autre part, le 7 décembre 1967, il est reçu par le généralde Gaulle au palais de l'Élysée pour un dîner officiel, encompagnie de son épouse et d'autres grandes personnali-tés de la culture[n 13],[90].

3.4 Postérité dans la culture populaire

Louis de Funès a marqué le cinéma comique françaisdu XXe siècle. Outre les hommages honorifiques clas-siques tels que l'entreprise horticole Meilland qui décide,en 1984, de nommer un cultivar de rose en son hommage— la magnifique rose Louis de Funès —, ou encore laposte française qui l'honore d'un timbre postal à son effi-gie édité en 1998 dans le cadre d’une série consacrée auxacteurs du cinéma français, il a inspiré nombres d'artistes.Ainsi, on peut observer ses traits dans l’album de LuckyLuke intitulé Le bandit manchot où un personnage inspi-ré de lui est l’un des joueurs de cartes professionnels dePoker Gulch, une ville placée sous le signe du jeu[91]. Ilest affublé d’un subalterne, un petit malfrat du nom deDouble-six, inspiré de l’acteur Patrick Préjean.Dans un autre genre, Valère Novarina a publié aux édi-tions Actes Sud en 1986 un éloge, Pour Louis de Funès :

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10 4 CARRIÈRE

« Il n’était pas de bon ton de l’apprécier. Ce n’était pas as-sez chic. Alors que c’était un très grand acteur de théâtre.J’ai fait parler Louis de Funès comme quelqu’un d'autre afait parler Zarathoustra. »[92]. Ce texte sur Louis de Fu-nès a donné lieu à plusieurs versions pour la scène, notam-ment celle créée au Théâtre d’Angoulême par DominiquePinon le 4 décembre 1998, dans une mise en scène de Re-naud Cojo. De son côté, Marcel Gotlib utilisera sa plumeagile dans le tome III de sa Rubrique-à-brac où il affublede Funès d'une perruque, pour y supplanter Bourvil dansLe Rectangle vert, librement inspiré du Cercle rouge deJean-Pierre Melville.Plus récemment, dans les années 2000, Alexandre As-tier, véritable admirateur[93], lui dédiera sa série télévi-sée Kaamelott. On peut d'ailleurs entendre dans la scènefinale du dernier épisode de la série, Dies Irae, le thèmeprincipal de Jo pendant que la phrase de dédicace appa-raît à l'écran.En 2013, le journalTélérama lui consacre un numéro spé-cial hors-série.

4 Carrière

4.1 Théâtre

• 1926 : Le Royal Dindon de Bodèse[n 14]

• 1944 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon,avec Meg Lemonnier, Jean-Pierre Aumont, BernardBlier, mise en scène Jean Wall, théâtre Michel : fi-guration

• 1945 : Image anglaise de Jacques Armand, mise enscène Pierre Henry, studio des Champs-Élysées : unclient

• 1945 : La Maison de Bernarda Alba de FedericoGarcía Lorca, mise en scène Maurice Jacquemont,avec Germaine Kerjean, Marthe Mellot, Silvia Mon-fort, studio des Champs-Élysées : figurant (28 dé-cembre)

• 1946 : Winterset de Maxwell Anderson, mise enscène André Certes, avec Renaud Mary, YvesVincent, Marie Carlot, Jean-Roger Caussimon,Léon Arvel, Daniel Gélin, théâtre des Carrefours :le clochard (27 janvier).

• 1946 : L'Île grande de Henriette Valet, mise en scènede Teddy Bilis, avec Louis Arbessier, Jacques Sar-thou et Jeanne Stora, théâtre de l'Œuvre (1er sep-tembre)

• 1948 : Thermidor de Claude Vermorel, sur une miseen scène de l'auteur, avec Claire Mafféi, GisèleGrandpré, Claude Ferna, Gérard Oury, théâtre Pi-galle : Hanriot (24 mars).

• 1949 : Le Journal de Jules Renard, sketchs inspi-rés de l'œuvre de Jules Renard créés en septembre1949 au cabaret La Tomate, puis repris à la radio,avec Raymond Souplex, Robert Rocca, Pierre Still,Francine Darbois, Michel Méry, Jean Carmet

• 1949 : Un tramway nommé Désir de TennesseeWilliams, mise en scène Raymond Rouleau, avecArletty, Yves Vincent, Héléna Bossis, Daniel Iver-nel, Maurice Regamey, théâtre Édouard VII : Pablo(15 octobre).

• 1950 : Le Fils du rémouleur de Max Révol, sur unemise en scène de l'auteur, avec Darry Cowl, Jean-Marc Thibault, Jean Richard, Max Révol, théâtre duChapiteau.

• 1951 : Vache de mouche de Michel Emer, sur unemise en scène de l'auteur, avec Jack Ary, MichelineDax, Jean Carmet, Christian Duvaleix

• 1951 : Dominique et Dominique de Jean Davray,mise en scène Raymond Rouleau, avec Lucien Nat,Jacques François, théâtre Michel : M. Ernest (18janvier)

• 1952 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau,mise en scène Georges Vitaly, avec Pierre Mondy,Marthe Mercadier, Jean Le Poulain, théâtre Mont-parnasse : Augustin Ferraillon

• 1952 : La Peur des coups de Georges Courteline,avec Colette Brosset

• 1952 : Bouboute et Sélection ou Café liégrois deRobert Dhéry, sur une mise en scène de l'auteur,avec Dhéry, Colette Brosset, Roger Saget, AlbertRémy, Mondy, Gérard Calvi, René Dupuy, théâtreVernet : l’adjudant de pompiers

• 1952 : Sans cérémonie de Jacques Vilfrid et JeanGirault, avec Albert Préjean, Claude Gensac, Ma-ria Mascelli, Jean Paqui, théâtre Daunou : le maîtred’hôtel (23 septembre-9 novembre[94])

• 1953 : Ah ! les belles bacchantes de Dhéry, FrancisBlanche et Calvi, mise en scène de Dhéry, avecJacqueline Maillan, Jacques Legras, théâtre Daunou(16 juin)

• 1953 : Le Journal de Jules renard adaptation deRobert Rocca et Simone Rouziéde, avec Rocca,Carmet, René Berthier, cabaret la Tomate

• 1955 : Ornifle ou le Courant d'air de Jean Anouilh,avec Pierre Brasseur, Jacqueline Maillan, mise enscène Jean Anouilh et Roland Piétri, comédie desChamps-Élysées : Machetu (3 novembre)

• 1955 : Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mise enscène Jean Meyer, avec Michel Vitold, Jean Paré-dès, Roland Armontel - de Funès a été renvoyé parle metteur en scène durant les répétitions

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4.3 Musique / Discographie 11

• 1955 : Poppi de Georges Sonnier, mise en scènePierre Valde, avec Maryse Paillet, Maurice Vallier,théâtre des Arts : Poppi (5 mars)

• 1957 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, mise enscène de l’auteur, théâtre des Variétés (30 mars)

• 1959 : Oscar de Claude Magnier, mise en scèneJacques Mauclair, tournée Karsenty

• 1961 : Oscar de Magnier, mise en scène Mauclair,comédie des Champs-Élysées (21 janvier-1er juillet)

• 1962 : La Grosse Valse de Robert Dhéry, sur unemise en scène de l’auteur, avec Robert Dhéry,Colette Brosset, Liliane Montevecchi, Jacques Le-gras, Janine de Waleyne, Pierre Tornade, FrançoiseMoncey, Michèle Frascoli, Guy Grosso, Michel Mo-do, théâtre des Variétés : le douanier Roussel

• 1971-1973 : Oscar de Magnier, avec Maria Pacôme,Olivier de Funès, Mario David, Corinne Le Poulain,mise en scène de Mondy, théâtre du Palais-Royal :Bertrand Barnier (30 novembre-21 mai 1972/19septembre-7 janvier 1973)

• 1973 : La Valse des toréadors de Jean Anouilh, surune mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, avecSabine Azéma, comédie des Champs-Élysées : leGénéral (19 octobre), 198 représentations.

4.2 Filmographie

Article détaillé : Filmographie de Louis de Funès.

Louis de Funès a été très prolifique. Ayant donné laréplique à plusieurs centaines d'acteurs, dirigé par plusd'une quarantaine de réalisateurs, outre une décennie où ils’essaya à différentes activités (une demi-douzaine de sé-ries télévisées, une douzaine de doublages, une dizaine decourts métrages) tout en tournant dans les années 1950,il a plus de cent quarante longs métrages à son actif aucours de ses presque quarante années de carrière.

Quelques films majeurs par ordre alphabétique

• L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi

• L’Avare de Jean Girault et Louis de Funès

• Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury

• Le Corniaud de Gérard Oury

• La trilogie Fantômas d'André Hunebelle

• La Folie des grandeurs de Gérard Oury

• La série du Gendarme, de Jean Girault

• La Grande Vadrouille de Gérard Oury

• Hibernatus d’Édouard Molinaro

• Jo de Jean Girault

• Oscar d’Édouard Molinaro

• Le Petit Baigneur de Robert Dhéry

• Pouic-Pouic de Jean Girault

• La Soupe aux choux de Jean Girault

• La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara

• La Zizanie de Claude Zidi

On peut également noter que Papy fait de la résistance, deJean-Marie Poiré, projet dans lequel il devait initialementjouer, lui sera dédié[95].

4.3 Musique / Discographie

Louis de Funès a interprété de nombreuses chansons surscène, à l'écran ou au disque, parmi lesquelles[96] :

• 1962 : Pour toi, Dans mes godasses, C'est défendu etComme la douane dans La Grosse Valse de RobertDhéry, musique Gérard Calvi, avec Guy Grosso,Michel Modo, Pierre Tornade et Jacques Legras

• 1967 : Ferme tes yeux mon bébé, mélodie et parolesde « mémé Fourchaume » dans Le Petit Baigneur

• 1970 : Les Poupons (ou Quand tu fais « La la la -la la »), musique François de Roubaix, paroles JeanHalain et Remo Forlani, dans L'Homme orchestreavec son fils Olivier

• 1981 (24 décembre) : Le Divin Enfant sur le plateaudu Grand Anniversaire, émission de variétés de FR3animée ce soir-là par Guy Béart.

Il a également enregistré des fables, des pièces de théâtreet des histoires pour enfants (Les Aristochats) sur micro-sillons[97].

• 1953 : La Tomate présente le Journal de Jules Renard(33T - Phillips - Ref : N 76007R)

• 1958 : Le Bœuf et l’Âne de la crèche avec Louis deFunès (l’âne) et Jacques Fabbri (le bœuf) (33T - Era-to - ref : LDEV 3097)

• 1958 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, inter-prété entre autres par Louis de Funès et BernardBlier (16T - Contrepoint - ref : V 16.25005.30) puisen 33T - Vogue - N° COF.11 (1972)

• 1959 : Les Fourberies de Scapin de Molière (16T- Contrepoint) puis en 33T - Vogue - N° COF.12(1972)

Page 12: Louis de Funès

12 5 HOMMAGES

• 1960 : La Grosse Valse (33T - ref : LD 593 30)

• 1964 : Louis de Funès joue avec les classiques (4 ×45T).

• Volume 1 (Vogue, EPL 8259)• Jean de La Fontaine : Le Corbeau et le Re-

nard, Le Loup et l'Agneau, Le Coche et laMouche

• Jean de La Bruyère : Des biens de fortune,Giton et Phédon, De l'Homme : Gnathon

• Volume 2 (Vogue, EPL 8260)• Jean de La Fontaine : La Cigale et la Four-

mi, Le Petit Poisson et le Pêcheur, Le Lionet le Moucheron

• Jean Racine : Les plaideurs• Volume 3 (Vogue, EPL 8261)

• Jean de La Fontaine : La Grenouille quiveut se faire aussi grosse que le bœuf,La Montagne qui accouche, Le Chat, labelette et le petit Lapin

• Nicolas Boileau : Les Embarras de Paris

• Volume 4 (Vogue, EPL 8262)• Jean de La Fontaine : Le Savetier et le Fi-

nancier

• Molière : Monologue de l'avare

• Pierre Corneille : Stances à Marquise

• Voltaire : La Vanité, Les oui et les non,Épigramme imitée de l'anthologie

• 1964 : Louis de Funès joue Molière (L'Avare, LesFourberies de Scapin, Le Bourgeois gentilhomme), LaFontaine (Fable) (33T - Vogue)

• 1969 : Un client sérieux une comédie de GeorgesCourteline avec Fernandel (33T - Ref : DECA FM133522) −. Louis de Funès y tient le rôle du substi-tut.

• 1979 : Le Double Disque d'or des enfants collectifdont Louis de Funès (33T - ref : Vg304)

• 1980 : Louis de Funès raconte les Aristochats (33T -Disneyland Records - ref : ST-3890 F)

• 1981 : Pour le mercredi de vos enfants avec BernardBlier, Les Charlots, Danièle Gilbert, Louis de Fu-nès, Jean Chevrier, Pierre Tchernia, Pierre Perret.(33T - Vogue Clvlx 665) Louis de Funès y récite LeCorbeau et le Renard et Le Loup et l’Agneau.

• Hommage à Louis de Funès (2 × 33T - Vogue - ref:426010)

4.3.1 Bandes originales de films

4.4 Radio

• 1968 : Le Gendarme de Bethléem. Louis de Funès aenregistré pour Europe 1 un conte de Noël de 45 mi-nutes revisitant la Nativité, en compagnie de MichelGalabru, Élisabeth Wiener et Pierre Tornade. Uneadaptation à la télévision en a été faite, avec MichelSerrault.

5 Hommages

Rose Louis de Funès.

• En 1984, une variété de rose est créée par la socié-té horticole Meilland en son honneur, la rose Louisde Funès[98]. Cette plante fait partie des nombreuxcultivars de roses portant des noms de célébrités.

• En juillet 2013, a été ouvert dans la commune duCellier, où l'acteur résida à partir de 1967, un muséebaptisé le « Musée de Louis », créé par l'associationdu même nom, constituée en janvier 2013 avec lesoutien de la commune et du conseil général de laLoire-Atlantique[99]. Le musée a déménagé fin avril2014 dans l'orangerie du château de Clermont, an-cienne propriété de l'acteur.

• En 2014, une nouvelle voie du quartier rénové de laZAC Beaujon (8e arrondissement de Paris) est bap-tisée « allée Louis-de-Funès »[100].

• En 2015, dans le film d'animation Pourquoi j'ai pasmangé mon père réalisé par Jamel Debbouze, le per-sonnage de Vladimir est basé sur Louis de Funès, lesanimateurs ayant utilisé des images de ses films[101].

Page 13: Louis de Funès

6.2 Références 13

6 Notes et références

6.1 Notes[1] Extrait du registre d'état civil de la ville de Nantes (1983) :

« Le vingt-sept janvier mil neuf cent quatre-vingt-trois àvingt heures trente minutes, est décédé place Alexis Ri-cordeau, Louis Germain David de Funès de Galarza, ac-teur, né à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le trente et unjuillet mil neuf cent quatorze, domicilié au Cellier (Loire-Atlantique) château de Clermont, fils de Carlos Louis deFunès de Galarza et de Leonor Soto Reguera, époux deJeanne Augustine Barthelemy. Dressé le vingt-huit janviermil-neuf-cent-quatre-vingt-trois à quatorze heures qua-rante minutes, sur la déclaration de Alain Menanteau,vingt-neuf ans, vaguemestre, domicilié à Gétigné (Loire-Atlantique) rue de la Chénaie, neuf, non parent du défuntqui, lecture faite, et invité à lire l'acte, a signé avec nous,Annie Potrel épouse Bourgeois commis adjoint en cetteMairie, officier de l'état civil par délégation du Maire. [Si-gnatures]. »

[2] Extrait du registre d'état civil pour l'année 1957 de la villede Montmorency (Val-d'Oise) : « Le vingt-cinq octobremil-neuf-cent-cinquante-sept, à seize heures, est décédée6, rue Le Laboureur, Léonor Soto y Réguéra, domici-liée 14, rue Germain Pilon à Paris, 18e arrondissement,née à Ortiguera (Espagne), le vingt et un janvier mil-huit-cent-soixante-dix-huit, sans profession, fille de pèreet mère décédés dont les noms sont inconnus du déclarant,veuve de de Funès, prénoms également inconnus. Dres-sé le vingt-huit octobre mil-neuf-cent-cinquante-sept, dixheures trente minutes, sur la déclaration de Georges Oli-veres, quarante et un ans, employé, domicilié à Montmo-rency, 5 rue Grétry, qui lecture faite a signé avec nous,Armand Piednoir, adjoint au Maire de Montmorency, of-ficier de l’état civil par délégation. [Signatures]. »

[3] Louis de Funès : « Ah, papa, c'était un artiste ! [...] ilavait beaucoup d'humour, mais le quotidien ne l'intéressaitpas[6]. »

[4] On peut l'écouter au piano à la 35e ou à la 40e minute dufilm par exemple, ou encore à la 75e minute où il effectueun remplacement au pied levé.

[5] Dans toutes les précédentes adaptations de Fantômas fi-dèles à l'œuvre originale, le commissaire Juve n'avait ja-mais été un personnage comique.

[6] La Grande Vadrouille restera pendant plus de trente ansà la tête du box-office du cinéma en France, devancé parle Titanic de 1997 seulement, et il faudra attendre encoreonze ans de plus pour qu'un autre film français le dépasse(Bienvenue chez les Ch'tis, en 2008).

[7] Charles Nau de Maupassant, malgré son homonymie, n'aaucun lien de parenté avec l'écrivain Guy de Maupassant.

[8] Cette période varie selon les sources, la famille de Funèsaffirme qu'elle débute en 1936, mais on trouve des datespostérieures dans certaines biographies.

[9] Un an auparavant, il n'embrasse Juliette que sur la jouedans Elle et moi

[10] Il est écrit « Antwerpen » (Anvers) sur son pull

[11] De Funès et Fernandel ne firent que se croiser dans La Vieà deux, et dans deux sketchs différents du film à sketchs LeDiable et les Dix Commandements

[12] František Filipovský (1907-1993) a été un acteur tchèquerenommé. Il obtint en 1954 le titre soviétique d'Artisteémérite et fut désigné Artiste du Peuple en 1984. De-puis 1995, il existe un Ceny Františka Filipovského (« PrixFrantišek Filipovský ») récompensant tous les ans lemeilleur doubleur du pays.

[13] Complétaient ce dîner officiel : André Malraux, JaneSourza, Tino Rossi, Raymond Devos, Jean Piat, MichèleMorgan, Gérard Oury, Fernandel, Jean Delannoy.

[14] Conformément à l'usage couramment répandu (cf. parexemple le site officiel), la « théâtrographie » de l'acteurdébute par cette piécette jouée en amateur au collège.

6.2 Références[1] Voir la section « Un champion du box-office français ».

[2] Jean-François Sirinelli, Georges-Henri Soutou, FrançoiseThom, Catherine Horel, Culture et Guerre froide, Pressesuniversitaires de la Sorbonne, 2008, page 166

[3] Loubier 1991, p. 19

[4] de Funès et de Funès 2005, p. 25

[5] de Funès et de Funès 2005, p. 19

[6] de Funès et de Funès 2005, p. 20

[7] de Funès et de Funès 2005, p. 38.

[8] « Louis de Funès, la comédie humaine », de PhilippeAzoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne]

[9] Dicale 2009, p. 14

[10] Kernel 2004, p. 184.

[11] Jelot-Blanc 1993, p. 24

[12] de Funès et de Funès 2005, p. 44

[13] Jelot-Blanc 1993, p. 33

[14] Dicale 2009, p. 19

[15] Daniel Gélin, Deux ou trois vies qui sont les miennes, 1978

[16] Dicale 2009, p. 19-20

[17] Bonnotte 2003, p. 43

[18] Du Guesclin (1949), sur l'IMDb

[19] Aknin 2005, p. 6

[20] Aknin 2005, p. 44.

[21] avec plus de 800 représentations à guichets fermés,Loubier 2014, ch. 4.

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14 6 NOTES ET RÉFÉRENCES

[22] « Du jour au lendemain, Paris l'a découvert. Le métier, lepublic l'ont lancé » commentera Virlogeux, Loubier 2014,ch. 4.

[23] Dicale 2009, p. 34

[24] Anthony Palou, « Louis de Funès, classe tout rire », LeFigaro, 12 juin 2009 (lire en ligne)

[25] Basile de Koch, « De Funès et les corniauds », Valeursactuelles, 28 avril 2014 (lire en ligne)

[26] François Bédarida, Histoire, critique et responsabili-té : Histoire du temps présent, Éditions Complexe, coll.« Histoire du temps présent », 2003, 357 p. (ISBN9782870279823, présentation en ligne), p. 174

[27] Aknin 2005, p. 106

[28] Aknin 2005, p. 10

[29] Jelot-Blanc 1993, p. 109.

[30] Jelot-Blanc 1993, p. 107

[31] de Funès et de Funès 2005, p. 75

[32] Jelot-Blanc 1993, p. 123

[33] Oury 1989, p. 214

[34] Jelot-Blanc 1993, p. 136

[35] Aknin 2005, p. 20

[36] Aknin 2005, p. 24

[37] « Jean Girault », sur Ciné-ressources (consulté le 16 mai2009)

[38] Loubier 1991, p. 115

[39] Fantomas - Box Office Louis de Funès 1964, publié le 15août 2010.

[40] Leguèbe 2003, p. 106.

[41] Louis de Funès : une légende, p. 113.

[42] Oury 1989, p. 250

[43] Dictionnaire du cinéma populaire français, p. 363

[44] Dicale 2009, p. 429

[45] Djemaa et Di Falco 2008, p. 136

[46] de Funès et de Funès 2005

[47] Oury 1989, p. 282

[48] de Funès et de Funès 2005, p. du chapitre 20

[49] Jelot-Blanc et de Funès 2011, p. 228

[50] Loubier 2014, « J'ai passé deux mois et demi à l'hôpital.J'ai découvert un monde fantastique de gentillesse : desmédecins et des infirmières en or. »

[51] Jean-Jacques Beineix, Les Chantiers de la gloire, Fayard, 2006, 835 p. (ISBN 9782213665030).

[52] Mongin 2002, p. 154

[53] « Saga Louis de Funès - 4 Le Retour au Som-met(1975/1982) : L'Aile ou la Cuisse » (consulté le 17décembre 2012)

[54] « Louis de Funès, la comédie humaine », de PhilippeAzoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne].

[55] « La Soupe aux choux », Fiches de film, sur Allociné(consulté le 19 janvier 2013)

[56] Pierre Bouteiller, Odile Grand, Gérard Lefort, GeorgesCharensol et Michel Ciment, « hommage à l'acteur, Louisde Funès qui vient de décéder », Le Masque et la Plume,sur Institut national de l'audiovisuel, France Inter, 30 jan-vier 1983 (consulté le 8 août 2014), à partir de 2 min 30s

[57] Christine Ockrent, « Obsèques de Louis de Funès »,Journal télévisé, sur INA, Antenne 2, 29 janvier 1983

[58] « Papy fait de la résistance (1983) », sur Internet MovieDatabase

[59] « Louis de Funès », sur cinememorial.com

[60] Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et grandes va-drouilles, Robert Laffont, 2014, p. 47

[61] Kernel 2004, p. 77

[62] « Louis de Funès à propos de sa carrière de musicien dejazz », sur Institut national de l'audiovisuel (consulté le 17décembre 2011).

[63] Interview de Georges Lautner, sur autourdelouisde-funes.fr, 19 janvier 2008.

[64] « indispensabl[e] troisièm[e] coutea[u] du cinéma fran-çais », Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible, Archi-poche, 2010, 300 p. (ISBN 9782352871972), « La bandeà Bébel ».

[65] Interview de Dominique Zardi sur autourdelouisde-funes.fr, 25 juin 2007.

[66] Jean-Loup Chifflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour,Plon, 2012, 465 p. (ISBN 9782259219556), « Funès,Louis de (1914-1983) ».

[67] Leguèbe 2003, p. 51.

[68] Louis de Funès : Une légende, p. 25.

[69] La Revue du cinéma n°353, Ligue Française del'Enseignement et de l'Éducation Permanente, septembre1980, 143 p., p. 98

[70] Claude Gensac, Ma biche... c'est vite dit !, Michel Lafon, 2005, 236 p. (ISBN 2749902282 et 9782749902289)

[71] Monnaie et cinéma : « Il est l'or de se réveiller »…, 15janvier 2008.

[72] « Ruy Blas » de Victor Hugo revisité par Gérard Oury, 21mai 2010

[73] Bonnotte 2003, p. 195

Page 15: Louis de Funès

15

[74] Christian Plume et Xavier Pasquini, Bourvil, BréaÉditions, 1983, 189 p. (ISBN 2903198322 et9782903198329), p. 64

[75] Voir ses commentaires dans les suppléments du DVD duGrand Restaurant.

[76] « pour les autres il a fallu quinze jours de répétitions. Pourlui, trois. » Dicale 2009

[77] de Funès et de Funès 2005, p. 1861-1862

[78] de Funès et de Funès 2005, p. 1822

[79] de Funès et de Funès 2005, p. 1748

[80] Box-office de Louis de Funès entre 1947 et 1982 surjpbox-office.com

[81] Nicole Beaurain, Le Cinéma populaire et ses idéologies,L'Harmattan, 2005, page 49

[82] Marie-Pierre Rey, La Tentation du rapprochement Franceet URSS à l'heure de la détente (1964-1974), Publicationsde la Sorbonne, 1995, page 199

[83] (en)Dubbing has its drawbacks but children knowing AlainDelon is cool, non ?, Radio.cz, 2010

[84] Extrait d'une vidéo d'un spectacle d'écoliers à Prachaticeen 2009.

[85] Bonnotte 2003, p. 225

[86] Djemaa et Di Falco 2008, p. 110

[87] Chazal 1979, p. 81

[88] Laffin 2002, p. 93

[89] Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autantqu'il s’appelle Gabin…, Le Cherche-midi, 2003, p. 206

[90] « Réception des artistes à l'Elysée », sur INA

[91] Paul Bleton, Western, France : la place de l'Ouest dansl'imaginaire français, Belles Lettres, 2002, 319 p. (ISBN2251741143 et 9782251741147), p. 126

[92] Valère Novarina, citée dans le portrait que lui consacre lesite Lire

[93] « Si Louis de Funès avait été encore en vie, je pense queje n'aurais rien fait d'autre que d'écrire un film pour lui »,Interview vidéo sur Kaamelott, L'Internaute, 21 décembre2009

[94] Leguèbe 2003, p. 68.

[95] Dicale 2009

[96] Discographie complète et illustrée sur Louisdefunes.org.

[97] Les Aristochats racontés par Louis de Funes, mars 2011

[98] La rose Louis de Funès sur le site www.meilland.com -consulté le 12 février 2015.

[99] Site officiel du Musée de Louis

[100] Annonce dans le bulletin municipal du 8e arrondissement,janvier 2014.

[101] « Secrets de tournage », Allociné.

7 Annexes

7.1 Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédactionde cet article.

7.1.1 Biographies

• Robert Chazal, De Funès, Paris, Édition PAC, coll.« Têtes d'affiche », 1979, 180 p. (ISBN 2-85336-101-2)

• Jean-Marc Loubier, Louis de Funès, le berger desroses, Paris, Ramsay, coll. « Ramsay Cinéma », 1991, 273 p. (ISBN 2-85956-922-7) ; rééditionRamsay, coll. « Ramsay poche cinéma » numéro114, Paris, 1993, 273 p. (ISBN 2-841140-03-2)

• Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, une lé-gende, Paris, Anne Carrière, 1993, 345 p. (ISBN 2-910188-07-8)

• Christelle Laffin, Louis de Funès, au nom de larose, Paris, Albin Michel, 2002, 104 p. (ISBN 2-226-13517-0)

• Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au boutdu rire, Paris, Michel Lafon, 2003, 255 p. (ISBN2-84098-908-5) ; réédition Librairie généralefrançaise, coll. « le Livre de Poche » numéro 30 444,Paris, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9)

• Éric Leguèbe, Louis de Funès, roi du rire, Paris,Dualpha éditions, 2003, 255 p. (ISBN 2-912476-36-4)

• Brigitte Kernel, Louis de Funès, Paris, Éd. du Ro-cher, 2004, 213 p. (ISBN 2-268-05133-1)

• Laurent Aknin, Louis de Funès, Paris, NouveauMonde éditions, coll. « Les petits illustrés », 2005,34 p. (ISBN 2-84736-089-1, présentation en ligne)

• Olivier de Funès et Patrick de Funès, Louis de Fu-nès : « Ne parlez pas trop de moi, les enfants ! »,Paris, Le Cherche Midi, coll. « Collection Docu-ments », 2005, 304 p. (ISBN 2-7491-0372-X)

• Christian Dureau, Louis de Funès, le génie du rire,Paris, Éditions Didier Carpentier, coll. « Stars del'écran », 2008, 125 p. (ISBN 2-8416-7586-6)

• Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace etgloire, Paris, Grasset, 10 juin 2009, 528 p. (ISBN2246636612, présentation en ligne)

Page 16: Louis de Funès

16 7 ANNEXES

• Marc Lemonier, L'Intégrale de Funès, Paris, Horscollection, 21 octobre 2010, 21 cm × 27 cm, 296 p.(ISBN 2-258-08333-8)

• Jean-Jacques Jelot-Blanc et Daniel de Funès, Louisde Funès : L'Oscar du cinéma, Paris, Flammarion,coll. « Arts et Culture », 2011 (ISBN 2081244462)

• Bertrand Dicale, Louis de Funès, de A à Z, Paris,Tana (Editis), 2012, 456 p. (ISBN 2845677855).

• Sophie Adriansen, Louis de Funès, Regardez-moi là,vous !, Paris, Éditions Premium, 2013, 304 p. (ISBN978-2-35636-118-9)

• Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites etgrandes vadrouilles, Paris, Robert Laffont, 2014,564 p. (ISBN 2-221-11576-7)

7.1.2 Bibliographie complémentaire

• Pascal Djemaa et Di Falco (contrib.), Louis de Fu-nès : le sublime antihéros du cinéma, Autres temps,coll. « Temps mémoire », 2008, 171 p.

• Olivier Mongin, Éclats de rire : Variations sur lecorps comique, Seuil, coll. « Coul.Idees », 2002,343 p. (ISBN 978-2020517003)

• Valère Novarina, Pour Louis de Funès, Paris, ActesSud, 1986, 79 p. (ISBN 2-86869-330-X)

• Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, Paris, PressesPocket, 1989, poche, 346 p. (ISBN 2-266-03063-9)

• Larry Portis, « L'État dans la tête et les pieds dansle plat. Hiérarchie et autorité dans les films de Louisde Funès », L'Homme et la Société, no 154, 2004, p.31-50 (ISSN 2747583651, lire en ligne)

7.1.3 Autour des films

• Vincent Chapeau, Sur la route de la Grande Va-drouille : Les Coulisses du tournage, Paris, Hors col-lection, 2004, 105 p. (ISBN 2-258-06383-3)

• Pierre-Jean Lancry, Pleins feux sur... La Grande Va-drouille, Paris, Horizon illimité, coll. « Pleins feuxsur... », 2004, 136 p. (ISBN 2847870938)

• Marc Lemonier, Sur la piste de Fantômas, Paris,Édition Hors Collection/Gaumont, 2005, 127 p.(ISBN 2-258-06852-5)

• Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez :Louis de Funès, histoire d'une saga, Paris, Flamma-rion, 2007, 175 p. (ISBN 2081203278)

7.2 Documentaires

• 2002 : Philippe Azoulay, Louis de Funès : LaComédie humaine, Rosebud et Studio Canal, 83minutesNarration : Jean-Pierre Marielle. Intervenants :Sabine Azéma, Colette Brosset, Danielle Darrieux,Denys de La Patellière, Christian Fechner, MichelGalabru, Daniel Gélin, Claude Gensac, AnnieGirardot, Michel Modo, Édouard Molinaro, GérardOury, Claude Rich.

• 2003 : Éric Delacour, Louis de Funès ou le Pouvoirde faire rire, Arte, France 5 et TV5 Monde, 51minutesNarration : Gilles Verlant. Intervenants : ChristianFechner, Michel Galabru, Claude Gensac, HenriGuybet, Georges Lautner, Michel Modo, PierreMondy, Bernard Murat, Michel Pascal, MauriceRisch.

• 2004 : Emmanuelle Daude, Légende : Louis deFunès, France 3, 52 minutesNarration : Philippe Labro. Intervenants MachaBéranger, Michel Modo, Pierre Mondy, DanièleThompson.

• 2004 : Laurent Boyer, Le grand classement : les 20films cultes de Louis de Funès sur M6

Intervenants : Jacques Villeret, Christian Fechner, MichelModo, Christian Marin, Maurice Risch, Patrick Préjean,Anne Roumanoff, Jean-Marie Poiré, Dany Boon

• 2007 : Serge Korber, De Funès intime, M6 Vidéo,105 minutesNarration : Daniel Russo. Intervenants : Patrickde Funès, Jeanne de Funès, Daniel Gélin (imagesd'archives), Pierre Mondy, Benoît Duteurtre, Olivierde Funès, Colette Brosset (images d'archives etinterview récent), Edouard de Funès (neveu deLouis), Daniel Russo, Laurent Gerra, Dominiquede Funès (épouse d'Olivier), Julia de Funès-Coudry(fille d'Olivier), Mohamed Ben Moussa (cuisinierau Château de Clermont)

• 2007 : Gilles Penso, On a tous grandi avec Louis deFunès, La Boîte 2 Prod et France Télévisions, 115minutesIntervenants : Arthur, Didier Bénureau, RichardBerry, Clovis Cornillac, Vladimir Cosma, François-Xavier Demaison, Pascal Elbé, Pauline Ester, JulieFerrier, Patrice Leconte, Pascal Légitimus, Kad

Page 17: Louis de Funès

7.4 Liens externes 17

Merad, Isabelle Nanty, Manu Payet, DominiquePinon, Denis Podalydès, Smaïn.

• 2010 : Jérôme Revon et Stéphane Gateau, Nous noussommes tant aimés : Louis de Funès, France 3

• 2012 : Serge Khalfon et Florence Troqueneau, Unjour, un destin : Louis de Funès, France 2

• 2013 : Mathieu Allard, Il était une fois… Louis deFunès, TMC

• 2013 : Gregory Monro et Catherine Benazeth, Mon-sieur de Funès, Tangaro, Arte, France Télévisions82 minutesIntervenants : Alexandre Astier, Guillaume Gal-lienne, Jamel Debbouze, Mylène Demongeot,Valère Novarina, Bertrand Dicale (biographe), JeanBaptiste Thoret (historien du cinéma), Claude Zidi,Danièle Thompson, Michel Galabru, Serge Korber,Roger Van Hool, Bernard Alane, ses fils Patrick deFunès et Olivier de Funès, Dominique Besnehard,Pascal Thomas, Eric Toledano, Olivier Nakache,Marcel Rufo.

• 2013 : Stéphane Bonnotte, Louis De Funès,l'Irrésistible, diffusé sur le bouquet de chaînes ciné-ma Ciné+.

• 2014 : Matthieu Allard, De Funès : 100 ans de rire,D8Intervenants : Guillaume Gallienne, Jamel Deb-bouze, Bertrand Dicale (biographe), Claude Zidi,Danièle Thompson, Michel Galabru, Serge Korber,Olivier de Funès, Marcel Rufo.

• 2014 : Jérôme Wybon, Louis de Funès et lesgendarmes, Paris PremièreIntervenants : Bertrand Dicale (biographe), SylvainRaggianti (biographe), Richard Balducci, MichelGalabru, Nicaise Jean-Louis, Rémy Julienne,Patrice Laffont, Maurice RischInterview d'archives : Louis de Funès, MichelModo, Raymond Lefèvre

7.3 Articles connexes

• Château de Clermont

• Rose Louis de Funès

7.4 Liens externes

• Notices d’autorité : Fichier d’autorité internationalvirtuel • International Standard Name Identifier •Bibliothèque nationale de France • Système univer-sitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès• Gemeinsame Normdatei • WorldCat

• (en) Louis de Funès sur l’Internet Movie Database

• Louis de Funès sur Allociné

• Catégorie Louis de Funès de l’annuaire DMOZ

• Émission hommage à Louis de Funès sur le site deRadio France

• Journal de 20h d'Antenne 2 du vendredi 28 janvier1983, consacré en grande partie à la mort de Louisde Funès

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18 8 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

8 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

8.1 Texte• Louis de Funès Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Fun%C3%A8s?oldid=118009341 Contributeurs : Shaihulud, FvdP, Tar-

quin~frwiki, Ryo, Nataraja, Looxix, David Latapie, Orthogaffe, Céréales Killer, Treanna, Delorme, Bob kennedy, Howard Drake, Moala,HasharBot, Abrahami, Maggic, P-e, Cham, LeYaYa, Sebjarod, ZeroJanvier, Webkid~frwiki, Jerotito, THA-Zp, Fafnir, Spooky, Gali-chonj, Phe, Marc Mongenet, MedBot, Sam Hocevar, Alain Schneider, Mercator, Siren, Oblic, Phe-bot, Bibi Saint-Pol, Baril, ~Pyb, Ol-lamh, Weft, Hégésippe Cormier, Tarap, Pclent, Alexh, Romary, HaguardDuNord, Carlb, Jef-Infojef, Muijz, Darkoneko, Bradipus, Clio64,Doch54, Oxag, Yopohari, PieRRoMaN, Poleta33, Schwarzer Stern, Korrika, Jmc1939, Leag, Delio, Mmenal, Bob08, Ork, Fourvin, Poulos,Caerbannog, Sherbrooke, Padawane, Chris93, Delsaut, Neptune, Laurent Jerry, Xtof, DocteurCosmos, Washington~frwiki, ChrisB~frwiki,Gede, Elg, Angeldream, Stéphane33, Peter17, Ayack, Gribeco, Seb35, RobotE, Stanlekub, Taguelmoust, Like tears in rain, Zetud, Ro-manc19s, David Berardan, Probot, Kuxu, Inisheer, Nkm, Yelkrokoyade, Pok148, Gzen92, TwoWings, Nicos&aline, RobotQuistnix, Gp-vosbot, Maxime Abbey, FlaBot, Necrid Master, Cæruleum, Clicsouris, Skblzz1, EDUCA33E, YurikBot, Zelda, Guillom, Lorenzo, Je-rome66, B-noa, Aliesin, MMBot, Litlok, Toutoune25, Bouette, Felipeh, Huster, AlphaBot, Alphabeta, Loveless, Floflo, Albat', Jybet, Ji-bi44, Ronaldo16~frwiki, Mutatis mutandis, Amine Brikci N, Oxo, Fantômas2007, Guil2027, Phil3~frwiki, Altrensa, Mith, Airair, Akiry,Tython, Polmars, Pautard, Blidu, Rosier, Albins, Cédric Boissière, Fabrice Ferrer, Thidras, Gonioul, Xavoux, Didisha, Esprit Fugace, Mi-chamaza, Serein, Ben Siesta, Jmax, Laurent.a, TiChou, Turlin, Edhral, Karl1263, Euterpia, Pld, Manu1400, Do Espirito, Futbol, Gaeben,AntonyB, Gizmolechat, Zorion, Liquid-aim-bot, Arglanir, Pingui-King, The Fool~frwiki, Michelet, Sinatra~frwiki, LevraiMitch, Gron-din, Lacrymocéphale, Banjamin, Mikani, Erkethan, YSidlo, LUDOVIC, Chico75, NicoV, Ban~frwiki, Fan2goscinny, Daniel*D, Acer11,Coccico2345, Jackglandu, Pippobuono, Thijs !bot, Macassar, Bibliorock, TaraO, Mollhock, Grimlock, Userwashington, En passant, Escar-bot, Voxhominis, Mythe, FredD, Jul.H, Cyril-83, Trex, Laurent Nguyen, Félo, Asram, Pj44300, Starus, Éclusette, Rhizome, Kzo, Eclip-tica, Jerónimo, Thesupermat, Zarathosss, .anacondabot, MirgolthBot, IAlex, Nono64, DSCH, Sebleouf, Nimbus08, N&G, Alchemica,BetBot~frwiki, Wooz, CommonsDelinker, In the laps of the gods, Palamède, Wiolshit, Aymeric78, Numbo3, VonTasha, Tinodela, M-le-mot-dit, Le.Grand.pensif, Tema62~frwiki, Analphabot, PimpBot, Jordan Girardin, Wikig, Salebot, Nicowritter, Prométhée, MyBot,Drtissot, Ranulf, Skratt, Jrma, LPLT, Stef48, Fantômas2006, Emmanuel.boutet, Franck74, Yf, Le coin du cinéphage, Critias, Alnok-taBOT, Idioma-bot, Cheep, TXiKiBoT, Bapti, VolkovBot, Theoliane, Oxxo, Zidbosko, Benoit.83, Chicobot, Peeperman, Super sapin,Herve1729, Ptbotgourou, Crom1, Niavy, Acélan, Gz260, Sisyph, Sapho89, Xic667, SieBot, YonaBot, Binabik, Shakki, ZX81-bot, Skiff,Olivier tanguy, Mario33, William Jexpire, Nananère, Punx, Iafss, Chacal65, JLM, Seventies, Francois22, Kefkef, Bonjourbenjamin, Wan-derer999, STBot~frwiki, Udufruduhu, Ange Gabriel, Alecs.bot, Jeshortdi, Janseniste, Lepsyleon, GiuseppeMassimo, Hxhbot, Henneqxp,Reuillois, Vlaam, Dhatier, Mathieuw, Hercule, Neron2004, Jean-Jacques Georges, Sylvain41, Pierregil83, Bloody-libu, LUC93, Dum-ZiBoT, Lebens, Alphos, Timo Metzemakers, Sardur, Mianreg, Chatsam, Viking59, Le13ememarseillais, BOTarate, Aruspice, Suchet,Colbur, StefBot, JPS68, Peccable, Mro, Kintaro, Oyp, Ulhmany, HerculeBot, Speedspid, WikiCleanerBot, Remy202, Gogoteman, The-Accro, Letartean, ZetudBot, Linedwell, MicroCitron, Ggal, For80, Bub’s wikibot, Guillaume70, Ccmpg, Philip J fry, Ghilan, CUSENZAMario, Chris Summer, Leszek Jańczuk, Fabienamnet, Am13gore, CarsracBot, Herr Satz, Micthev, SETIEM, Luckas-bot, Poko, Celette,Amirobot, Warp3, Totodu74, PipoCanaja, Raphy23Z, Patxi lurra, Nakor, Dr Brains, Schnäggli, Mazan732, Cabro, Momoyama Panda,ArthurBot, 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Engel Clément, Ori-krin1998, HenriDavel, FDo64, Jack Rabbit Slim’s, Hyperborée, Titlutin, Mattho69, NemesisIII, Ju87, Riri40, Nashjean, Portugais love63,Enrevseluj, Kineau, Elfayyyyy, Nimwoui, OrikriBot, MaxxiMaxx, Rome2, ArcCos, Nicolas ANCEAU, Kokoloco1984, LectriceDuSoir,Knut., Typomaniac, Housterdam, Leodegar, Monroe Monroe, Jonathan0612, Lapinuage, Bloggus1225, Addbot, AméliorationsModestes,Akatoch, Apollinaire93, Jean-Louis Levigan, Jhon Attend, Zugmoy, Jean Babry, Zebulon84bot, BerAnth, AlexSLC, Ronron123, Gawa-zinho, ScoopBot, Fufu9278, HunsuBot, Alex1989mtl, Elias ponsada, Tisourcier, Iveri, Iveri003, Abnihil, ThalèsWasHere, Frenchkatycats,Groupir !, R.touzillier, Catherinebedrines, Pelle Ican, Jeremyjoly, Do not follow, Pat Hibulaire Jambe de bois, Hàlt 's Mühl, Salman1330,La belle du 92, KasparBot et Anonyme : 691

8.2 Images• Fichier:Blason_département_fr_Hauts-de-Seine.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Blason_

d%C3%A9partement_fr_Hauts-de-Seine.svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : <a href='//validator.w3.org/' data-x-rel='nofollow'><img alt='W3C' src='https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1a/Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg/88px-Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg.png' width='88' height='30' style='vertical-align : top' srcset='https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1a/Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg/132px-Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg.png1.5x, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1a/Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg/176px-Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg.png 2x' data-file-width='91' data-file-height='31' /></a>iLe code de ce fichier SVG est <a data-x-rel='nofollow'class='external text' href='//validator.w3.org/check?uri=https%3A%2F%2Fcommons.wikimedia.org%2Fwiki%2FSpecial%3AFilepath%2FBlason_d%25C3%25A9partement_fr_Hauts-de-Seine.svg,<span>,&,</span>,ss=1#source'>valide</a>.Artiste d’origine : User:Spedona 25/09/2007

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Page 19: Louis de Funès

8.3 Licence du contenu 19

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8.3 Licence du contenu• Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0