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131Septembre 2002
Au-delà d’une commémoration
LOUVAINUCL Université catholique de Louvain – Fédération des Alumni UCL
Bureau de dépôt : Bruxelles X
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À qui profite Bologne ?
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Les « Ateliers duManagement »
LE NOUVEAU GO EST ARRIVÉ!
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Nous avons à cœur, à l’UCL, d’offrir une formation où senourrissent l’une l’autre vie intellectuelle et engagementsocial, préparation professionnelle et solidarité, créativitépersonnelle et sens des responsabilités collectives.
Aujourd’hui, si beaucoup d’étudiants continuent às’investir dans de nombreuses structures, internes etexternes à l’université, bon nombre de jeunes restentcentrés sur leur parcours, leur réussite, leurs liens affectifs,leurs loisirs privés. Simultanément, on observe une
présence croissante des parents dans la vie des étudiants, spécialement chez lesplus jeunes : au moment de l’inscription, pour le choix du kot, au téléphonepour obtenir des informations, etc.
À la réflexion, les deux réalités sont liées : on n’est véritablement responsablede sa vie qu’en prenant en compte celle des autres. Qui ignore les aspectscollectifs de l’existence et le cadre institutionnel dans lequel il s’inscrit, ou s’ysent étranger, tend à adopter une position d’assistance. En outre, laresponsabilité est un acte de liberté qui exige une certaine dépossession de soi.Elle implique un don qui n’est pas assuré de retour. La responsabilité est doncrisque, mais aussi confiance.
Il est de la… responsabilité de notre université de favoriser la prise deresponsabilité des étudiants et sa traduction concrète en engagementsindividuels et collectifs. Mais quelle voie emprunter ? Par définition, elle ne peutêtre celle de l’impératif du type : « Sois responsable, engage-toi ! ». En revanche,elle peut être celle de la valorisation d’engagements extra-académiques. Avecun groupe d’étudiants et de professeurs, nous en étudions les formes et lesconditions.
Une autre piste, peu spectaculaire mais sans doute la plus pertinente, mesemble être celle du témoignage mutuel, entre jeunes et aînés d’une part, entreétudiants d’autre part. Répondre d’un champ de vie devant autrui amène àpartager convictions et valeurs, projets et expériences, espoirs et déceptions,joies et souffrances. L’AGL est porteuse du projet de tels débats engageant lesvaleurs. Pour ma part, je proposerai cette année aux étudiants un cycle derencontres autour des religions.
J’invite chacun à avancer sur cette piste. Parler à la première personne de sesresponsabilités, révéler quelque chose de son champ de vie et de ses limitesouvre à l’autre un espace potentiel à cultiver. Du reste, ceci n’est-il pas confirmépar nos étudiants lorsqu’ils soulignent que les enseignants qui les ouvrent leplus sont ceux qui sont prêts à répondre avec passion de leur travail et du sensqu’ils lui donnent ?
Xavier Renders, Vice-Recteur aux Affaires étudiantes
Responsabilité et engagements
S o m m a i r e
À qui profite Bologne ?
Le grand marché du savoir
Une chambre en ville
Le coup de main qui tombe à point
À la lumière des sciences humaines
« Bloc-notes culture »
Au-delà d’une commémoration
L’AILv lance les « Ateliers du management »
« Agenda »
Destin d’ancien : Annick de Ville
« Sorti de presse »
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Dans votre dis-cours de rentrée 1,vous avez voulumettre en lumière lesinégalités flagrantesqui existent face àl’accès et à la réus-site à l’université.Pour ne prendrequ’un exemple, vousavez montré qu’unenfant dont le pèreest allé à l’universi-té a 44 % de chancesd’entrer à l’universi-té et de réussir sapremière année alorsqu’un enfant dont lepère n’a pas dépasséles études primairesa à peine 0,8 % dechance d’y arriver.Ce sont des chiffresterribles. À qui avez-vous voulu adresser
un message à travers ce discours ?À la fois à l’université et au monde politique.
Ces chiffres témoignent d’un problème grave,qui montre que notre système éducatif doit êtrerepensé. Les universités et le monde politiquedoivent mettre ensemble leurs compétences etleurs capacités d’action pour déceler les anoma-lies du système et agir. À nous, universités, ilrevient de comprendre comment se forme cetteségrégation sociale et de proposer des solutions.Plusieurs groupes se penchent déjà sur ces ques-tions à l’UCL, mais je souhaite que nous initiionsune réflexion globale. Un dossier élaboré par unecommission mixte MOC-UCL sera présenté ence sens au Conseil académique.
Pourquoi avoir ressenti le besoin d’aborderce problème cette année précisément?
En ce moment, nous travaillons beaucoup surl’harmonisation européenne de l’enseignementsupérieur. Le fameux processus de Bologne. Audébut, nous nous sommes bien sûr posé la ques-
tion de savoir pourquoi nous devionsnous engager dans ce processus. Ce quenous allions en retirer. À qui allait profi-ter Bologne, en quelque sorte. La réponseest aujourd’hui connue : les universités etles hautes écoles qui entreront dans le pro-cessus participeront au grand mouvementeuropéen, les étudiants y gagneront en
termes de qualité d’études, de mobilité et de liber-té d’orientation. Mais les jeunes qui n’auront paspu accéder à l’enseignement supérieur? Ils serontdoublement perdants ! C’est cela que j’ai voulumettre en lumière. Je suis convaincu qu’on ne peut pas réaliser l’harmonisation des étudessans, en même temps, réaliser l’harmonisation sociale.
Comme l’année dernière, « Bologne » sera doncun des grands chantiers de l’année qui commen-ce. Quels seront les autres ?
Bologne est un très gros chantier en effet. Heu-reusement, nous avons bien avancé : nous ensommes aujourd’hui au stade de la transpositiondans les programmes des grandes lignes défi-nies ensemble. L’autre grand chantier sera lapoursuite de notre plan de politique générale2001-2004 dont le progrès est en cours d’évalua-tion (NDLR : lire Louvain 125). Plusieurs réformesinterviendront encore dans le cadre du pro-gramme « Gérer sa formation ». Enfin, nous tra-vaillerons au développement culturel à l’uni-versité et à l’affirmation de notre engagement ausein des régions wallonne et bruxelloise.
Deux points qui sont en lien direct avec l’ar-rivée du nouveau prorecteur, Gabriel Ringlet, quiaura en charge, outre la culture et les affairesrégionales, la communication et la promotion.
Oui. Je suis très heureux de la décision prisepar le conseil d’administration d’adjoindre auconseil rectoral une personne chargée de tâchesdont nous nous préoccupions auparavant maisqui demandent aujourd’hui une attention parti-culière.
Cette arrivée va de pair avec la création d’unenouvelle administration.
La création de l’Administration de la com-munication et de la promotion (ADCP) marquenotre volonté de revoir en profondeur la com-munication interne à l’UCL, mais également derepenser notre communication externe. Nousavons plus que jamais besoin d’une communi-cation et d’une promotion bien faites. (Proposrecueillis par P.E.)
À qui profite Bologne ?
Le discours de rentrée du recteur a sonné comme un cri
d’alarme : l’accès aux études supérieures est très inégalitaire
en Communauté française. Marcel Crochet engage les
universités et le monde politique à rassembler leurs forces
pour combattre cette grave ségrégation sociale.
Rentrée académique
1. Ce discours, ainsi que tousceux prononcés lors de larentrée académique, sera
publié dans le Louvaind’octobre.
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« C'est un peu le chaos », note un observateuraverti de la publication scientifique. « Car s'il estclair aujourd’hui que les revues scientifiquestelles qu’on les connaît depuis des siècles ontvécu, on ne voit pas très bien vers où on se diri-ge. La publication électronique jouera sûrementun rôle prépondérant à l’avenir, mais remplace-ra-t-elle complètement la publication "papier"?Difficile d’y voir clair… »
La situation actuelle est effectivement pro-blématique. Elle trouve son origine dans lesannées 1950, lorsque les revues scientifiquesacquirent une importance qu’elles n’avaientjamais eue auparavant. À cette époque, en effet,la recherche scientifique devint un enjeu de com-pétition grandissante à l’intérieur du monde aca-démique. Les projets de recherche fleurissaient etles autorités chargées de les financer durent choi-sir des critères de sélection objectifs et quanti-fiables. Le nombre d’articles publiés par les can-didats aux subsides dans des revues « reconnues »devint rapidement le premier de ces critères. Uncritère renforcé peu de temps après par la créa-tion des « index de citations » qui donnèrent àcertaines revues le statut enviable de référenceincontournable.
On devine facilement l’avantage que retirè-rent les revues en question de ce nouveau statut...Un avantage qui ne manqua pas d’attirer lesconvoitises des sociétés commerciales : dans unpremier temps, elles rachetèrent la plupart deces publications, puis, dans un second, fusion-nèrent afin de former aujourd’hui de grandsgroupes à vocation hégémonique. Ces groupessont actuellement six à se partager près de 60 %du marché. Le plus grand d’entre eux, Elsevier,possède à lui seul 20 % des titres.
471 % d’augmentation
Les conséquences financières de cette situationne se firent pas attendre. Les prix des revues s’en-volèrent : entre 1970 et 1995, l’augmentationmoyenne du prix des périodiques des domainesdits « STM » (sciences exactes, appliquées et bio-médicales) fut de… 471 % (270 % si l’on tientcompte de l’augmentation du nombre de pages).En même temps, le nombre de revues explosa :il connut ces dix dernières années une croissan-ce de 10 % par an. Guère étonnant, dès lors, que
les bibliothèques uni-versitaires furent lespremières à tirer la son-nette d’alarme : leursbudgets ne leur per-mettant pas de suivreles enchères, ellesfurent obligées de pro-céder à des sélectionsdouloureuses, au granddam des chercheurs.
Les bibliothèquesfurent aussi les premières à s’intéresser aux dif-férentes initiatives nées un peu partout pour pré-server l’accès des chercheurs aux résultats derecherche. Une des premières initiatives fut ladiffusion, par leurs auteurs, de versions provi-soires de leurs articles (les « pre-print ») auprès decollègues amis. Un procédé mis en place afin decontourner les longs délais d’attente demandéspar les revues. Avec le développement d’Internet,cette diffusion s’est rapidement élargie, aboutis-sant à un résultat étonnant : il n’est pas rare,aujourd’hui, qu’au moment où un article paraît,il est déjà connu de tous les intéressés ! Le cher-cheur ne publie donc plus pour être lu, mais uni-quement par souci de reconnaissance… Certainesarchives de pre-prints en ligne, d’accès gratuit,ont aujourd’hui une renommée comparable auxmeilleures revues.
D’autres expériences, telles la mise en ligned’archives ouvertes ou la création de banques dedonnées gratuites, sont actuellement menées pardifférentes associations interuniversitaires. Audébut de cette année, un appel lancé par l’OpenSociety Institute de la FondationSoros a invité les chercheurs dumonde entier à réfléchirensemble à la meilleure straté-gie à adopter. La Budapest OpenAccess Initiative 1 dispose demoyens importants pourmener des recherches dans cedomaine. C’est en quelque sor-te pour répondre à cette appelque, le 21 octobre, la Fondationuniversitaire consacrera sonpremier Forum éthique à lapublication scientifique surInternet (voir ci-contre). (P.E.)
Le grand marché du savoir
Le monde de la publication scientifique est en pleine mutation. La mainmise des
sociétés commerciales sur les revues scientifiques et le développement de l'Internet
ont complètement modifié les pratiques de publication des résultats de recherche.
Revues scientifiques
Un forum le 21 octobreLa Fondation universitaire organisera sonpremier Forum éthique l'après-midi du lundi21 octobre, sur le thème de la publicationscientifique sur Internet. Organisé par lePr Philippe Van Parijs, il réunira desresponsables académiques belges etétrangers, ainsi que des représentants deséditeurs scientifiques. Le forum se dérouleraà Bruxelles, en anglais. Renseignements etinscriptions : [email protected].
1. Site web :www.soros.org/openaccess/read.shtml
Face à la marchandisation dusavoir, les bibliothèques sonten première ligne.
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Du « placard à balais » d’antan au communautaire branché Internet, le « kot »
étudiant a évolué … Ses locataires aussi.
En ce mois de sep-tembre, 11 000 desquelque 20 000 étudiantsinscrits à l’UCL s’installe-ront dans leur kot. Avec4 050 chambres et 550 stu-dios ou appartementsrépartis à Louvain-la-Neu-ve et Woluwé, l’UCLdétient aujourd’hui entre40 et 45 % des biens misen location pour les étu-diants. En regard de ses
consœurs, elle est ainsi propriétaire et gestion-naire du plus grand parc immobilier estudian-tin de Belgique. Pour le reste, outre les particuliersgérant eux-mêmes leur patrimoine, et dont lapart de marché est difficilement chiffrable, sixou sept agences se partagent entre 3 500 et4000 logements.
Soucieuse de garantir une adéquation entredes études exigeantes et un cadre de vie agréable,l’UCL se démarque du secteur privé dans lamanière dont elle gère son offre. Il y a d’abord lechoix des acteurs. La soixantaine de personnesemployées par le Service des logements de l’UCLsont toutes conscientes du caractère éminem-ment humain de leur fonction : il leur arrive biensouvent d’être les premiers témoins des coupsdurs que rencontrent certains étudiants. Il y aensuite le règlement. Afin d’éviter les cohabita-tions difficiles, les locations sont réservées « auxfuturs étudiants ou aux étudiants déjà inscrits àl’UCL 1 ». Par ailleurs, la « règle des deux ans »prévoit l’affectation prioritaire des kots commu-nautaires aux étudiants de candidature ; le renou-vellement de l’offre est ainsi assuré pour les plusjeunes. Il y a enfin la volonté de proposer dessolutions adaptées à un public varié. C’est la rai-son d’être des chambres « flat », qui disposentd’une kitchenette mais dont les sanitaires sontcommuns, et des studios et appartements, plusvolontiers destinés aux doctorants et à leur famille.
À l’initiative du Service des logements et duService d’aide aux étudiants, une adaptation endouceur à la vie de kot est possible grâce au loge-ment encadré en « foyer » (181 chambres) ou auprojet Kandilice. Selon la formule choisie, uncouple de jeunes adultes ou des étudiants delicence s’engagent à vivre avec les nouveaux arri-
vants et à les suivre tout au long de leur premiè-re année d’étude (27 chambres). Autre originali-té du parc UCL: 1240 logements sont consacrésà l’« animation ». Parmi ceux-ci, 120 Kots à Pro-jet mobilisent chaque année un bon millier d’étu-diants autour de thèmes humanitaires, culturelsou ludiques.
Offre et demande en équilibre
Le temps des nuits passées à attendre devantla porte des agences immobilières est révolu.Comme le précise Jean-Luc Son, responsable duService de promotion urbaine, « l’offre et lademande sont aujourd’hui en équilibre dyna-mique. Dans le courant des années 1990, l’UCLet le privé ont augmenté de concert le parc delogements étudiants, créant ainsi une légère sur-offre. » Bien que les locations débutent toujoursplus tôt qu’ailleurs (vers la mi-avril) et malgréune pression perceptible sur l’offre de l’UCL dufait de sa bonne réputation, on peut donc direque le choix du logement peut être envisagé demanière plus sereine qu’avant.
En termes de prix, une chambre communau-taire standard coûte un peu moins cher à l’UCLque dans le privé : le prix de départ y avoisineles 175 euros, alors qu’il faut compter un mini-mum de 200 euros dans le privé. En outre, bienque les loyers suivent une légère hausse depuis1995, ils restent inférieurs à ceux pratiqués surd’autres campus belges ou européens.
Pour les plus anciens logements, certainesagences ont entamé une campagne de rénova-tion. L’UCL envisage pour sa part d’aller au-delàet de restructurer certains bâtiments vieillis. Lesensembles les plus récents bénéficient déjà d’unmobilier plus convivial et sont pratiquement tousreliés au réseau de télédistribution CampusNetqui permet une connexion Internet.
Mais de l’avis de Mathilde Collin et OlivierStein, représentants étudiants à l’AGL, il sem-blerait que, au-delà de ces critères, les étudiantsaccordent davantage d’importance à la qualitéde leurs rapports avec le gérant ou le proprié-taire, ainsi qu’au respect de leurs droits. Et làencore, les services de l’UCL marquent des points:leur volonté de responsabiliser l’étudiant, com-binée à une grande rigueur en termes de contratset de restitution de garantie répondent entière-ment aux attentes des jeunes locataires. (D.R.)
Une chambre en villeLogements étudiants
1. Comme le prévoitexpressément l’avertissement
repris sur le site internet duService des logements :
http://www.loge.ucl.ac.be/intro.html.
La vie de kot : plus d’unétudiant sur deux est concerné.
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Sociologue de formation, Marie Welsch est,depuis deux ans, responsable du Service d’aideaux étudiants de l’UCL. Nous lui avons deman-dé de nous présenter les activités, particulière-ment diversifiées, de ce lieu d’accueil et d’écoute.
Quelle est la finalité exacte du service d’aideaux étudiants?
En fait, notre mission est très simple : il s’agitde permettre à l’étudiant de mener son projetd’étude à l’UCL dans les conditions les plus satis-faisantes possible. Pour cela, la palette des ser-vices que nous lui proposons est très vaste. Celacommence par une écoute personnalisée et del’information. Lorsqu’un problème précis se pose,nous ébauchons avec l’étudiant des solutions.Parfois, l’aide prend une forme plus concrète :un soutien financier, par exemple.
Comment le Service est-il structuré ?Nous disposons de quatre équipes de base et
de trois équipes spécialisées dans des théma-tiques particulières. Les équipes de base sont cel-le des assistants sociaux, celle des psychologueset psychopédagogues, une équipe « santé » etune autre responsable des sports. Les équipes« thématiques » sont multidisciplinaires. Lesdomaines sur lesquelles elles travaillent sont l’ac-cueil des étudiants handicapés, l’accueil des étu-diants étrangers et le soutien aux initiatives cul-turelles des étudiants.
Plus précisément, quels services proposez-vous ?
L’équipe des assistants sociaux propose essen-tiellement une aide sociale. Elle peut aussi pro-curer, sur la base de critères précis et équitables,une aide financière. L’équipe des psychologueset des psychopédagogues traite les questions quiperturbent les étudiants dans le cadre de leurparcours académique. Il s’agit notamment deproblèmes de réorientation, d’apprentissage desméthodes de travail, de questions personnelles,etc. L’équipe des sports, qui compte quelque 80moniteurs, met à la disposition des étudiants uneimportante infrastructure et un suivi sportif.Quant à l’équipe « santé », elle est composée demédecins, d’une psychologue et d’une infirmièrespécialisée en santé communautaire. Ils reçoivent,sous forme d’entretiens gratuits et personnalisés.
Le coup de main qui tombe à point
Chaque jour, une équipe de quarante personnes veille à ce que les étudiants de
l’UCL bénéficient des meilleures conditions de vie et d’études. Le Service d’aide aux
étudiants est sur le pont tant à Bruxelles qu’à Louvain-la-Neuve.
Service d’aide aux étudiants
À côté des services offertspar ces quatre grandeséquipes, vous proposezd’autres aides plus ciblées…
Oui, il s’agit essentielle-ment de l’accueil des étu-diants handicapés. La cellu-le « Aide-handi » n’est pasnouvelle. Elle veut répondreaux besoins spécifiques desétudiants handicapés, et cetout au long de leur parcours.Une autre équipe, créée l’an-née dernière, s’occupe del’accueil des étudiants étran-gers. Ce service entend seprofiler comme un point dechute pour ces étudiants tout au long de l’année.Une de ses missions consiste à coordonner lesactivités des différentes partenaires en contactavec les étudiants étrangers, ressortissants ounon de l’Union européenne.
Une nouveauté en ce début d’année ?Oui, un nouveau guide pratique qui sortira
de presse prochainement. Conçu de manière très dynamique, il se présentera un peu commeun Guide du Routard de notre service. (B. De W.)
En savoir plus
Le Service d’aide à Louvain-la-NeuveLe Point de repèreRue des Wallons 10Tél. : 010-47 20 02
Le Service d’aide à BruxellesLe PassageRue Martin V 28Tél. : 02-762 96 11
Les sites universitaires de mieuxen mieux desservis
L’université accorde une grande attention à l’accessibilité de ces sites. Diversesinitiatives ont été prises dans ce domaine.
1. Une nouvelle ligne de bus, baptisée Conforto, a vu le jour le 16 septembre. Ellerelie Bruxelles (Gare d’Etterbeek) à Louvain-la-Neuve, via Wavre. Cadence: toutes lesdemi-heures, du lundi au vendredi, de 6 h à 22 h. Elle est gérée par les TEC Brabantwallon. Les navettes Bruxelles-Louvain-la-Neuve gérées par l’UCL ne s’interrom-pent pas pour autant. Au contraire, leur cadence s’intensifie: une dizaine d’allers-retourspar jour en régime plein.
2. Depuis le 16 juin, le Rapido 3 qui relie Waterloo/Braine l’Alleud à Ottignies estprolongé jusqu’à Louvain-la-Neuve, de même que le seront certains parcours sur laligne 19 Nivelles/Ottignies. Les services du TEC Brabant wallon examinent la pos-sibilité de mettre en place un Rapido qui emprunterait la RN 25 vers Nivelles.
3. En ce qui concerne la région de Charleroi, une liaison SNCB existe via Ottigniesmais un projet impliquant les bus est à l’examen à l’Administration des domaines del’UCL. (J.D.)
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À la lumière des sciences humaines
Des crisesde toute nature— politiques,sociales, écono-miques, reli-gieuses etmorales —bouleversenti n d i s t i n c t e -ment les cul-tures et lesstructures denotre monde,nos habitudeset nos certi-
tudes d’adultes expérimentés. Les scienceshumaines sont mises au défi de leur donner unsens. Le nouveau programme de formation conti-nue de l’UCL a pour finalité de permettre àchaque participant de construire ses proprespistes de réflexion et d’action.
Six disciplines de base des sciences humainestissent des regards croisés sur les dilemmesactuels de notre société : la philosophie, la psy-chologie, les arts, la littérature, les religions etl’histoire. La toile de fond du programme estconstituée par six conférences qui présententl’état de la question dans chaque disciplineconcernée.
• Psychologie : Le comportement nonverbal. La contribution de l’éthologie à la psy-chologie (Pr René Zayan)
• Histoire : Nouveaux paradigmes de lapratique historienne (Pr Paul Servais)
• Religions : Perspectives d’un pluralis-me des convictions (Louis-Léon Chris-tiaens)
• Littérature: L’écrivain face à la barbarie contem-poraine (Pr Vincent Engel)
• Arts : Nouveaux musées d’Europe : muséofolie?(Pierre-Jean Marion)
• Philosophie : Les droits de l’homme dans unesociété à risque (Pr Marc Maesschalck)
À partir de ces six conférences, le program-me est individualisé par chaque participant enfonction de ses questions, de ses motivations, deson expérience et de son parcours personnel :pour ce faire, le choix lui est laissé dans unensemble de « cours relais », sélectionnés dans leportefeuille de l’UCL.
C’est dire que le public attendu dans ce pro-gramme de formation continue vient d’horizonstrès différents et enrichira l’enseignement par sadiversité. Quelle que soit leur formation univer-sitaire initiale, les participants apporteront leursquestions et leurs expériences: qu’ils soient méde-cins, journalistes, échevins, ingénieurs, diplo-mates, banquiers,... qu’ils soient acteurs du mondede l’enseignement, de la santé, de la justice,... ouqu’ils aient interrompu leurs activités profes-sionnelles.
Le programme débute le 16 septembre 2002 et s’échelonne sur l’année académique : l’horai-re est conçu de manière à être compatible avecune activité socio-professionnelle. L’enseigne-ment est donné à Louvain-la-Neuve. (Lv)
À partir de la rentrée, la Faculté de philosophie et lettres et
l’Institut supérieur de philosophie organisent un programme
de formation continue ouvert à tout universitaire désireux
de renouer avec l’université et de suivre l’évolution des
sciences humaines.
En savoir plus
www.iufc.ucl.ac.be/formation/culture
Tél. : 010-47 91 [email protected]
Formation continue
La formation continue à l’UCL, ce sont plus de150 activités chaque année: programmes diplô-mants, horaire décalé ou aménagé, recyclage,programmes longs, ... Quelques nouveautés de la rentrée :• « Compétences et changement », un pro-
gramme en gestion des relations humaines(lire Louvain 130);
• Cours en sciences actuarielles pour les cadresdu secteur des assurances;
• DES en pédagogie universitaire;• Gestion de l’innovation (à partir de jan-
vier 2003) (Lire Louvain 123).À découvrir sur la Toile: http://www.iufc.ucl.ac.be
L’UCL participe à la « JournéeDécouverte Entreprises »
À l’invitation de la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, qui coordonne l’évé-nement pour la Province du Brabant wallon, plusieurs services de l’UCL parti-ciperont, le dimanche 6 octobre, à la Journée Découvertes Entreprises en ouvrantleurs portes au grand public. Il s’agit de l’Unité de télécommunications (res-ponsable : Pr Benoit Macq), du Centre audiovisuel (responsable : Serge Flamé),du CENTAL (Centre de traitement automatique du langage, ex CETEDOC) (res-ponsable : Pr Cédrick Fairon) et du Laboratoire d’étude des œuvres d’art par lesméthodes scientifiques (responsable : Pr Hélène Verougstraete). Renseigne-ments : 010-47 80 69, [email protected].
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Aula MagnaGrand-Place (010-49 78 00)
• Du 1 au 10 octobre,20h15Le triomphe del’amourde Marivaux Mise en scène : Philip-pe SireuilORGANISATION : Atelier-théâtre Jean VilarRÉ S E R V AT I O N S : 0800-25 325
• 7 octobre, 20h15Les sonates du rosairede H.I. van BiberRicercart ConsortORGANISATION : Atelierthéâtre Jean VilarRÉSERVATIONS : 0800-25 325
• 14 octobre, 20h00L’Orchestre national de Lille Poulenc, Mozart, FaureORGANISATION : Festival de WallonieRÉSERVATIONS : 010-61 60 15
• 15 octobre, 20h15
Arno « Arno Charles Ernest » ORGANISATION : B.S.O.RÉSERVATIONS : 010-49 78 00
• 22 octobre, 20h15Ensemble ZikConcert gratuit pour les 12-16 ans.OR G A N I S AT I O N : Concours Reine Elisabeth, Aula Magna, UCLRÉSERVATIONS : 010-49 78 00
Théâtre Jean VilarRue du Sablon (0800-25 325)
• Du 17 au 22 octobre, 20h15Tout ça du vent De et par Philippe GrandhenryORGANISATION : Atelierthéâtre Jean Vilar
Musée de Louvain-la-NeuvePlace Blaise Pascal, 1 (010-47 48 41)
• Tous les jours (sauf samedi)Collections permanentesDe 10 h à 18 h (dimanche à partir de 14 h)
Concerts de midiAuditorium Socrate 10, Pl. Cardinal Mercier (010-47 48 76)
• 8 octobre, 13 hPeter Manioulov (violon seul)Bach, IsayeEn marge d’Europalia
• 22 octobre, 13 hCéline Bodson (violon) et le Quatuor CalliopeBeethoven, Chostakovich
Université des AînésAuditoire Socrate 10Pl. Cardinal Mercier (010-47 41 81)
• 1er octobre, 14h15La quête d’un nouvel ordreinternational,Tanguy de Wilde d’Estmael (CECRI-UCL)
• 8 octobre, 14h15Les guerres de demainPascal Boniface (IRIS-Paris)
• 15 octobre, 14h15L’Europe face à la mondialisationPierre Defraigne (Commission européenne)
• 22 octobre, 14h15Pourquoi s’opposer à laglobalisation?François Houtart (CETRI)
• 25 octobre, 14h15Le Moyen Orient, de Laurenced’Arabie à ArafatJacques Rifflet
Forum des HallesGalerie des Halles (010-47 89 92)
• Du 27 septembre au 20 octobre 2002, de 10 hà 18 hBiennale des Arts contemporainsExposition avec animations, ateliers dans le quartier du BiéreauORGANISATION : Centre Culturel d’Ottignies -Louvain-la-NeuveRÉSERVATIONS : 010-45 69 96.
Louvain-la-Neuve
Arte-FacEspace provisoireRue Martin V (02-764 43 29)
• Du 20 septembre au 4 octobreNam Simonis et Marie-PierreDuquenoisExposition de peintures et photographiesDu lundi au samedi, de 12 h à 18 h.
Université des AînésAuditoire P. Lacroix, Av. Mounier 51 (02-764 46 95)
• 3 octobre, 14h30Belgique : plaque tournante desréseaux terroristes ?Marie-Rose Armesto (RTL-TVI)
• 10 octobre, 14h30Le théâtre : un art du passé et duprésentPhilippe Sireuil (A.T. Jean Vilar)
• 17 octobre, 14h00Shakespeare aime-t-il l’opéra ?Jean de Pange (comédien, metteur en scène)
• 24 octobre, 14h30De l’intelligence artificielle àl’intelligence naturelleGuy Lories (UCL)
Midis en musiqueAuditorium P. LacroixAv. Mounier 51 (02-764 41 28)
• 8 octobre à 13 hAlfredo Marcucci (bandoneon) etl’ensemble Piacevole (cordes)« La passion du tango » (Piazolla, Greco,Mores)
Bruxelles
B l o c - n o t e s c u l t u r e
Alfredo Marcucci, aux Midis en musique,le 8 octobre.
octobre 2002
D.R.
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D.R.
U C L
Louvain [numéro 131| septembre 2002]10
P a l m a r è s
P r i x e t d i s t i n c t i on s
Faculté de théologie et dedroit canonique
Docteur en théologieM. l’abbé Dominique MARTENS, né à
Rocourt, « Désormais, il n’y a plus de diffé-rences ». Enjeux théologiques et christologiquesde la manifestation de la justice de Dieu enRm 3,21-26 et 9,30-10,21. Prom. : Pr C. Focant (GD).
Faculté des sciencesphilosophiques
Docteur en sciencesphilosophiquesSylvain ITAKEIA LUNGU, né à Kamban-
zambi (Zaïre), La durée dans la morale deBergson. Prom. : Pr M. Maesschalck (PGD).
Eugène ANOWAI CHUKWUELOKA, né àUga (Nigeria), The concept of Political Free-dom : Hannah Arendt and the Dilemma ofNon-Political World of Socio-Economic Realm.Prom. : Pr A. Berten (GD).
Joseph MBAYO-MBAYO, né à Kabinda(R.D.C.), L’hospitalité dans la dynamique duvivre - contribution à l’éthique de l’hospitali-té. Prom. : Pr M. Dupuis (PGD).
Faculté de droit
Docteur en droitMarie-Aude BEERNAERT, née à Bruxelles,
Repentis et collaborateurs de justice dans lesystème pénal : analyse comparée et critique.Prom. : Pr H. Bosly.
Faculté de philosophie etlettres
Docteur en philosophie et lettres(langues et littératures classiques) Caroline
MACÉ, née à Ath, La tradition des discoursde Grégoire de Nazianze. Édition critique duDiscours 27. Prom. : Pr M.B. Coulie (PGD).
(Langues et littératures romanes) Anne-Cathe-rine SIMON, née à Berchem-Ste-Agathe,Segmentation et structuration prosodiques dudiscours. Une approche multidimensionnelleet expérientielle. Prom. : Pr M. Francard.Coprom.: Pr E. Roulet (Université de Genè-ve) (PGD).
Faculté des scienceséconomiques, sociales etpolitiques
Docteur en sciences économiquesDimitri PAOLINI, né à Pescara (Italie), Essays
on Delegation and Temporary Employement.
Faculté de médecine
Docteur en éducation physiqueClaire Cuisinier, née à Gosselies, Taurine and
muscle Activity. Prom. : Prs M. Francaux,J. Lebacq.
Docteur en sciences biomédicales(neurosciences) Edgar Eduardo ROMERO
CASTRO, né à Chinacota (Colombie), Fea-sibility of long-term nerve Stimulation withthe self-sizing Spiral Cuff Electrod. Prom. :Pr C. Veraart.
(oncologie - hématologie) Lionel D’HONDT,Hematopoietic stem Cell Transplantation: Cli-nical and experimental Studies regarding theirBiology and Engraftability. Prom. : Prs M. Symann, P.J. Quesenberry.
(oncologie) Jean-Pascal MACHIELS, né àLouvain, Attempts to combine Cancer Che-motherapy with new Biological Treatments :gene Therapy and Immunotherapy. Prom. :Prs M. Symann, E. Jaffee.
(oto-rhino-laryngologie) Mohamed-RachidBOULASSEL, né à Taher (Algérie), Mala-dies auto-immunes de l’oreille interne : étudesur la caractérisation des antigènes cochléaireset l’induction de ces maladies chez le cobaye.Prom. : Pr M. Gersdorff.
(physiologie) Bonaventure, Lucien, SéverinAWEDE, né à Allada (République Cen-trafricaine), Evaluation of the Role of IGF-1,IGFBP-4 and IGFBP-5 in the Control ofMuscle Mass and Phenotype. Prom. :Prs J. Lebacq, J.-P. Thissen.
(physiologie) Valérie DECOSTRE, née àSchaerbeek, Repetitive Stimulation of Skele-tal Muscle : Effect of Adrenaline and Intracel-lular pH. Prom. : Prs J.-M. Gillis, P. Gailly.
(physiologie) Françoise JONKERS, née àBruxelles, Les changements de la concentra-tion de Ca2+ cytoplasmique dans les cellulesbeta pancréatiques : marqueurs de l’hétérogé-néité des cellules individuelles et de l’homo-généité et du recrutement des cellules couplées.Prom. : Pr J.-C. Henquin.
(physiologie, biologie cellulaire et moléculai-re) Sophie COMBET, née à Annecy (Fran-ce), Molecular Mechanisms of Peritoneal Per-meability : Interaction between Nitric Oxideand the Water Channel Aquaporin-1. Prom. :Prs O. Devuyst, J.-M. Verbavatz.
(physiologie de la reproduction) FrédéricDEBIEVE, né à Mons, Genic Expression ofhuman Placental Inhibin and Activin Subu-nits. Prom. : Prs K. Thomas, S. Pampfer.
(physiopathologie-urologie) Bertrand TOM-BAL, Étude du rôle du calcium dans la mortcellulaire programmée des cellules prostatiquesandrogéno-indépendantes. Prom. : Prs J.-M. Gillis, Paul Van Cangh.
Docteur en sciences médicales(pneumologie) Éric MARCHAND, né à Lou-
vain, Pathophysiological Basis of the Effects oflung Volume Reduction Surgery. Insights fromits application in an Animal Model of Emphy-sema. Prom. : Prs L. Delaunois, M. Decra-mer.
N é c r o l o g i eNous avons le regret de vous faire part du
décès de• Marie-Paule Amthor, employée au Ser-
vice technique de Louvain-en-Woluwe, néeen 1947 et décédée le 15 août 2002.
• Baron Paul M.G. Levy, professeur émé-rite de l’UCL, né en 1910 et décédé le 16 août2002.
Toutes nos condoléances à la famille et auxproches des disparus.
Docteur honoris causaLe Pr André Wambersie, émérite (Faculté
de médecine) a reçu le 30 août dernier le Doc-torat honoris causa de l’Ohio State Universityaux USA.
Prix Baron van ErtbornLa Classe des sciences de l’Académie roya-
le de Belgique a octroyé le prix Baron van Ert-born au Pr Éric Groessens (Faculté dessciences).
Prix Jacques Dauby 2002Le prix Jacques Dauby 2002 a été attribué
à Antoine Gilson pour son mémoire de find’études intitulé La professionnalisation de lagestion d’une PME familiale en croissance par lamise en œuvre des principes de Corporate Gover-nance : application au cas Upignac et à Chris-tophe Moser pour son mémoire de find’études intitulé Étude de faisabilité commer-
ciale, organisationnelle, financière et juridiqued’un concept exclusif de commerce électronique :le cas de Créatisana.com, le rendez-vous de l’arti-sanat d’art. Ce mémoire a été réalisé en colla-boration avec Frédéric Franckx (ancien diplô-mé de la Faculté de droit).
