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Préfecture de Région Alsace L’OUVERTURE A LINTERNATIONAL DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE UNE ANALYSE DU GRAND EST FRONTALIER Vendredi 7 décembre 2007 Pôle Européen de Gestion et d’Economie 61, avenue de la Forêt Noire 67 000 STRASBOURG INSCRIPTION OBLIGATOIRE PAR COURRIEL : [email protected] et [email protected] La Mission d’Etude et de Développement des Coopérations Interrégionales et Européennes (MEDCIE) des Régions du Grand Est mise en place par la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et la Compétitivité des Territoires (DIACT), coordonnée par le Préfet de la Région Lorraine, a engagé une étude sur « la dimension transfrontalière de l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche » des cinq régions, dont le pilotage est assuré par le Service d’études du SGARE Alsace. Ce travail, en cours, comprend à la fois des éléments de cadrage de l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur, de ses enjeux, une présentation des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et la Suisse, un rappel des programmes européens de mobilité étudiante et enseignante, une analyse de l’attractivité des sites d’enseignement supérieurs et des établissements du Grand Est. Le thème de cette étude s’inscrit dans un cadre de politiques publiques qui visent à renforcer les fonctions supérieures des territoires organisés autour de grands pôles urbains, où l’enseignement et la recherche sont très impliqués. Pôles de compétitivités et pôles de compétences, Mises en place des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES), Première sélection de Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA), Coopérations métropolitaines. L’attractivité et le rayonnement des pôles de formation du supérieur et de recherche font également l’objet d’initiatives publiques et privées du même ordre dans les pays situés à proximité des régions du Grand Est : université de Belval au Luxembourg, initiatives en faveur de l’excellence en Allemagne (Karlsruhe, Fribourg…), campus du savoir développé par Novartis à Bâle (Suisse). C’est dans ce contexte qu’il s’est avéré opportun de réaliser un forum de discussions sur le thème de la dimension transfrontalière de l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur et de la recherche du Grand Est.

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Préfecture de Région Alsace

L’OUVERTURE A L’INTERNATIONAL DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

UNE ANALYSE DU GRAND EST FRONTALIER

Vendredi 7 décembre 2007

Pôle Européen de Gestion et d’Economie 61, avenue de la Forêt Noire

67 000 STRASBOURG

INSCRIPTION OBLIGATOIRE PAR COURRIEL :

[email protected] et [email protected]

La Mission d’Etude et de Développement des Coopérations Interrégionales et Européennes (MEDCIE) des Régions du Grand Est mise en place par la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et la Compétitivité des Territoires (DIACT), coordonnée par le Préfet de la Région Lorraine, a engagé une étude sur « la dimension transfrontalière de l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche » des cinq régions, dont le pilotage est assuré par le Service d’études du SGARE Alsace.

Ce travail, en cours, comprend à la fois des éléments de cadrage de l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur, de ses enjeux, une présentation des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et la Suisse, un rappel des programmes européens de mobilité étudiante et enseignante, une analyse de l’attractivité des sites d’enseignement supérieurs et des établissements du Grand Est.

Le thème de cette étude s’inscrit dans un cadre de politiques publiques qui visent à renforcer les fonctions supérieures des territoires organisés autour de grands pôles urbains, où l’enseignement et la recherche sont très impliqués.

• Pôles de compétitivités et pôles de compétences, • Mises en place des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES), • Première sélection de Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA), • Coopérations métropolitaines.

L’attractivité et le rayonnement des pôles de formation du supérieur et de recherche font également l’objet d’initiatives publiques et privées du même ordre dans les pays situés à proximité des régions du Grand Est : université de Belval au Luxembourg, initiatives en faveur de l’excellence en Allemagne (Karlsruhe, Fribourg…), campus du savoir développé par Novartis à Bâle (Suisse).

C’est dans ce contexte qu’il s’est avéré opportun de réaliser un forum de discussions sur le thème de la dimension transfrontalière de l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur et de la recherche du Grand Est.

Préfecture de Région Alsace

Programme

09h45 : Accueil des participants

10h20 : Ouverture du colloque par Philippe ROESCH (SGARE Alsace)

10h30 : Le territoire concerné par l’étude • Jean-Patrick JOUHAUD (SESGARE Alsace) – Le Grand Est frontalier

10h40 – 11h40 : Enseignement supérieur et ouverture internationale Animation : Jean-Jacques PAUL (Université de Bourgogne – IREDU/Céreq)

• David-Alexandre BONNE (Strasbourg Conseil sarl) – Présentation des résultats de l’étude « La dimension transfrontalière de l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche du Grand Est »

• Maria LEPREVOST (Université Franco-Allemande) – Formations intégrées franco-allemandes : cursus et écoles doctorales

• Débat avec les participants

11h40 – 12h : Grand Témoin • Denis DESPREAUX (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance ;

Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche)

12h – 14h : Buffet offert

14h – 15h : Recherche et ouverture internationale Animation : Jean-Alain HERAUD (Université Louis Pasteur – BETA/Céreq)

• David-Alexandre BONNE (Strasbourg Conseil sarl) – Présentation des résultats de l’étude « La dimension transfrontalière de l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche du Grand Est »

• Paul PEVET (Réseau NEUREX) – Le réseau transfrontalier NEUREX • Débat avec les participants

15h – 16h : Coopérations interrégionales vs coopérations transfrontalières Animation : Jean-Jacques PAUL (Université de Bourgogne – IREDU/Céreq)

• Jean-Alain HERAUD (Université Louis Pasteur – BETA/Céreq) et David-Alexandre BONNE (Strasbourg Conseil sarl) – Réflexion sur la notion de territoire, en relation avec les résultats de l’étude « La dimension transfrontalière de l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche du Grand Est »

• Débat avec les participants

16h – 16h20 : Grand Témoin • Agnès ARABEYRE-NALON (Délégation Interministérielle à l’Aménagement et la

Compétitivité des Territoires)

16h20 – 16h40 : Conclusion • Herbert NERY (Coordonnateur de la Conférence des Présidents d’Université du Grand Est)

PREFECTURES DES REGIONS

ALSACE, BOURGOGNE, CHAMPAGNE-ARDENNE, FRANCHE-COMTE, LORRAINE

© MEDCIE 2007 1/4

L’ouverture à l’international de l’enseignement supérieur et de la recherche : une analyse du Grand Est frontalier

Principaux partenaires Etude pilotée par le SESGARE Alsace en partenariat avec les SESGAR de Champagne-Ardenne, Bourgogne, Franche-Comté et de Lorraine dans le cadre des travaux de la Mission d’étude et de développement des coopérations interrégionales et européennes (MEDCIE) mise en place par la DIACT en décembre 2004. Étude réalisée par STRASBOURG CONSEIL SARL en association avec le Bureau d’économie théorique et appliquée (BETA), laboratoire de la Faculté de sciences économiques et de gestion de l’université Louis Pasteur (Strasbourg) et l’institut de recherche sur l’éducation de l’université de Bourgogne (IREDU).

Objet de l’étude Dans le cadre d’une mondialisation accrue de l’économie fondée sur la technologie et la connaissance, l’internationalisation de la formation supérieure et l’attractivité des établissements au-delà des frontières constituent un enjeu décisif. Mais dans la compétition internationale entre universités et grandes écoles, la France recentre des problèmes de visibilité auxquels n’échappent pas les cinq régions du Grand Est qui doivent être plus présentes dans cette compétition. L’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche concerne différents domaines d’action selon plusieurs échelles géographiques et des thématiques qui peuvent être mises en réseau de façon transversale. Il s’agit de les identifier, de les localiser, de les caractériser et de les quantifier. L’objectif de l’étude est de disposer d’un état des lieux des coopérations internationales afin d’élaborer des propositions d’actions pour accroître l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et ainsi des territoires concernés ; notamment via l’optimisation des collaborations internationales des cinq régions du Grand Est et l’accompagnement de l’ouverture à l’international des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Le caractère interrégional de cette étude recoupe plusieurs champs des politiques publiques engagées par l’État : les pôles de compétitivité, les coopérations métropolitaines, la constitution de pôles de recherche et d’enseignement supérieur et les réseaux thématiques de recherche avancée (dont la liste a été arrêtée le 6 octobre 2006).

Principaux enseignements Éléments de cadrage de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le Grand Est Le Grand Est rassemble 260 000 étudiants en 2004, soit 11,6% des effectifs nationaux. Son poids de référence varie de 12% (PIB) à près de 14% (emploi et population). Les écoles d’ingénieurs relevant du ministère de l’éducation nationale sont particulièrement bien représentées : 20% des étudiants du pays (part importante de la Lorraine). Strasbourg et Nancy sont les deux principaux pôles d’enseignement et de recherche du Grand Est bénéficiant d’une « visibilité internationale » reconnue avec respectivement 53 000 et 46 000 étudiants. Dans le domaine de la recherche publique et privée, l’interrégion se caractérise par la faiblesse des moyens financiers et humains de la R&D, son poids national étant de l’ordre de 8% dans les deux cas. Les investissements consacrés à la R&D (publique et privée) placent le Grand Est à 1,2% du PIB contre 2,2% en France (1,9% en Europe). En moyenne, 65% de ce financement est réalisé par le secteur privé (80% en Franche-Comté). Concernant la recherche publique (404 unités de recherche dans le Grand Est, dont 127 en Alsace et 128 en Lorraine), les moyens sont plus conséquents essentiellement pour l’Alsace (importance du CNRS et de l’université Louis Pasteur).

Les enjeux de l’ouverture internationaleIl existe une quadruple nécessité pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche de s’ouvrir à l’international : économique, culturelle, politique et universitaire. Cette vision peut être développée au regard des personnes interrogées pour les besoins de l’étude.

Tout d’abord, la nécessité économique. Elle peut être déclinée sous deux angles, celui : - Des échanges internationaux. « Parce que les échanges économiques sont toujours précédés par

des échanges humains, il est important de favoriser et de renforcer la formation de nouvelles capacités humaines francophones responsables et susceptibles de prendre des initiatives dans leurs pays respectifs, en développant la coopération universitaire, les échanges d’étudiants et de professeurs, les cursus et diplômes communs » (BENETEAU, 2006), sans oublier le potentiel des échanges commerciaux sous-jacents. Des étudiants étrangers bien accueillis feront la promotion de la région dans laquelle il auront séjourné, et se tourneront vers elle pour mettre en place des

coopérations. Par conséquent, « de la qualité de l’accueil dépend en partie la croissance des échanges internationaux de demain » (MANIERE, 2006). D’autre part, le marché du travail implique de former les futurs cadres dans un environnement international et multiculturel. L’argument essentiel mis en avant par les écoles de commerce est que : « l’enseignement se fait dans une perspective mondiale », « les pratiques de gestion sont mondiales. » Ainsi, le séjour à l’étranger apporte à l’étudiant la possibilité d’assimiler les pratiques culturelles et économiques des entreprises du pays d’accueil. Il acquière une compétence recherchée par les entreprises qui souhaitent se développer à l’international. Sachant que la majeure partie des partenaires industriels de ces écoles veulent embaucher des étudiants ayant cette compétence multiculturelle (pour travailler dans leurs différentes filiales), elles doivent se doter d’une stratégie intégrant ce qui se fait sur le marché international.

- De l’aide aux pays en développement. « Nous avons un rôle à jouer vis-à-vis des pays en voie de développement : un rôle social international. » C’est-à-dire, permettre aux étudiants de ces pays d’accéder à un enseignement de qualité, auquel ils n’ont pas accès chez eux.

Du point de vue de la nécessité culturelle, il s’agit de s’ouvrir à l’international afin de « contribuer au rayonnement international de la France » (HARFI, 2005). La France a une longue tradition de diversité culturelle, qui est à préserver. De plus, l’accueil d’étudiants étrangers permet aux français qui n’ont pas la possibilité de partir en séjour d’études à l’étranger, de s’enrichir personnellement au contact de pratiques culturelles diverses et variées.

La nécessité politique est à mettre en relation avec la notion d’influence de la France dans le monde. Les étudiants étrangers contribuent au rayonnement international de la France, en termes de société de valeurs ayant une certaine idée du monde.

A l’échelle des établissements d’enseignement supérieur et de recherche l’ouverture internationale doit permettre de préserver ou d’acquérir une reconnaissance à l’échelle mondiale, aujourd’hui indispensable à leur survie et leur développement. En effet, « être attractif », « survivre » et « viser l’excellence » : tels sont les trois termes les plus souvent cités dans le cadre des entretiens, pour définir les enjeux de l’ouverture internationale des établissements. Ainsi, les actions menées par les établissements visent notamment à attirer les meilleurs étudiants et chercheurs étrangers, pour maintenir et développer l’excellence de certains cursus, alimenter le marché du travail des personnels scientifiques et techniques, et renforcer les équipes de recherche au niveau international.

Enseignement et ouverture à l’internationalLe programme ERASMUS dans le Grand-Est En 2005-2006, 22 501 étudiants et 2 134 enseignants français sont partis en séjours Erasmus. Il s’agit en majorité d’étudiants et d’enseignants d’Ile de France. Le Grand Est représente 2 504 séjours d’étudiants (9,5% du total national) et 2 134 séjours enseignants (soit 8,5%). Les régions Alsace, Bourgogne et Lorraine ont connu une évolution croissante à la fois du nombre d’étudiants et du nombre d’enseignants participant aux échanges Erasmus. A l’exception de 2003-2004, l’évolution du nombre de séjours Erasmus dans le Grand-Est suit l’évolution de l’ensemble du pays. Plusieurs établissements localisés dans le Grand Est font parti de la liste des 20 établissements d’enseignements supérieurs français envoyant le plus grand nombre d’étudiants et d’enseignants en séjours Erasmus en 2005-2006. Ainsi l’Université de Bourgogne se situe en 3ème position des universités proposant le plus de séjours Erasmus à ses étudiants et en 5ème position pour les enseignants. En Alsace, l’Université Robert Schuman propose un grand nombre de séjours Erasmus à ses étudiants, et l’Université Louis Pasteur à ses enseignants.

L’attractivité internationale des sites d’enseignement supérieur Le Grand Est totalise près de 11,5% des étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur en France pour 14% de la population du pays. Près de 86% des étudiants étrangers de l’interrégion sont en formation dans les établissements universitaires (82% en France, 92% en Alsace). Parmi ces étudiants inscrits dans les universités, trois sur quatre sont venus spécifiquement dans le Grand Est pour y suivre leurs études en ne considérant que les étudiants étrangers non titulaires du baccalauréat. La proportion est un peu plus élevée dans les universités du Grand Est, notamment en Alsace et en Bourgogne (4 sur 5). Sur la période 1998/1999 à 2004/2005, les étrangers non bacheliers contribuent essentiellement à l’augmentation des effectifs d’étudiants dans les universités. Quelle que soit la mesure considérée, Strasbourg se place parmi les villes universitaires les plus attractives en France (après Paris) et dans les régions frontalières du Grand Est. Dans le Grand Est comme au niveau national, la moitié des étudiants vient d’Afrique. En revanche, les Européens y sont plus nombreux et se regroupent majoritairement à Metz, Strasbourg et Dijon. Les étudiants étrangers inscrits dans le cadre des actions financées par les programmes européens se limitent à 10% des effectifs dans le Grand Est comme dans le reste de la France. Les étudiants du Grand Est inscrits dans des établissements à l’étranger sont évalués dans les mêmes proportions dans le cadre de ce programme. En revanche, il n’est actuellement pas possible de mesurer ceux qui partent en dehors de toute convention.

La coopération universitaire franco-allemande La coopération universitaire franco-allemande est fortement représentée dans le Grand Est. Sur un total de 140 cursus qui ont reçu l’appui de l’Université Franco-Allemande en 2006, 48 sont portés par les Universités du Grand Est (23 en Lorraine et 14 en Alsace, 6 en Bourgogne, 3 en Franche-Comté et 2 en Champagne-Ardenne, la Lorraine arrivant directement derrière l’Ile de France). En nombre d’étudiants participants à ces cursus, le Grand Est compte pour près du tiers des effectifs (32,1% dont 23 % pour la Lorraine). La part de l’Ile de France est à 39,3%. S’y ajoute le soutien à la formation doctorale et aux jeunes chercheurs pour sept opérations. En 2006/07, l'UFA a soutenu au total 97 cursus intégrés binationaux et neuf cursus trinationaux de premier et second cycles. Ils correspondent à un enseignement sanctionné par un premier grade universitaire et conduisent aux deux diplômes nationaux de niveau équivalent. Par ailleurs, le programme commun de formation des deux établissements partenaires garantit aux étudiants la reconnaissance par l'établissement d'origine de tous les

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examens passés dans l'établissement partenaire et l'obtention du double diplôme, en règle générale sans prolongation de la durée des études. A travers le soutien à la formation doctorale, aux jeunes chercheurs et à la recherche générale, l'UFA entend contribuer davantage à l'internationalisation de la formation doctorale en France et en Allemagne ainsi qu'à la promotion de la mobilité entre les deux pays, et transposer ainsi les nouvelles orientations dans la perspective du processus de Bologne sur la formation doctorale structurée. Ce programme s'adresse notamment à des groupes de chercheurs français et allemands déjà avancés dans leur coopération, qui souhaitent mettre en oeuvre un projet scientifique élaboré conjointement. Ce programme est ouvert à toutes les disciplines. Le soutien peut atteindre jusqu'à 400.000 euros sur quatre ans, y compris le financement de frais d'infrastructure. Le soutien attribué par l'UFA englobe des aides à la mobilité pour les directeurs de projets ainsi que des aides à la mobilité et des indemnités d'expatriation pour les doctorants et post-doctorants, allant de 1.300 euros à 2.250 euros par mois pour un séjour à l'étranger d'une durée maximale de douze mois.

Recherche et ouverture à l’internationalEntre relations formelles et un réel invisible De manière générale, les unités de recherche définissent leur stratégie d’ouverture internationale comme étant basée sur des « collaborations scientifiques issues d’une proximité et d’une complémentarité des thématiques abordées. » En d’autres termes, la « stratégie est basée sur l’excellence, la complémentarité (des moyens mais également des idées et des domaines d’application) et la qualité humaine des interlocuteurs. » En ce sens, la masse critique n’est pas le principal critère de mise en place d’une collaboration : un « laboratoire peut être au centre d’un petit réseau international mais vraiment international, intercontinental (avec éparpillement des acteurs) et jouir d’une très bonne visibilité dans ce domaine. » D’où l’importance de différencier la « masse critique », faisant référence à une évaluation quantitative, du « poids scientifique », traduisant la reconnaissance internationale d’un laboratoire (CPU, 2004). À partir des résultats de l’enquête menée auprès des 404 unités de recherche du Grand Est, il est possible de dresser une typologie des différentes modalités d’ouverture internationale des établissements de recherche (Tableau ci-dessous).

Tableau 1 : Typologie des collaborations d'un établissement de recherche. Collaborations / Niveau de formalisation

Entre individus Entre individus et institutions

Entre institutions

Collaborations très formalisées

Publications Brevets Contrats de recherche

Collaborations plus ou moins formalisées

Participations à des colloques, séminaires, ...

Echanges d'étudiants et d'enseignants-

chercheurs

Mise en commun de moyens

Collaborations informelles

Relations informelles : les chercheurs se connaissent

Source : d’après LEVY (2005), « La place de la recherche universitaire dans les systèmes d’innovation : une approche territorialisée », Thèse de Doctorat

NB : cette typologie ne vise pas l’exhaustivité, elle reflète les réponses obtenues lors de l’enquête « Unités de recherche du Grand Est ».

Participation au 6ème PCRDT Les contrats de recherche sont une forme importante de collaboration à l’échelle internationale. Sur la base des données fournies par la Commission Européenne, il est possible de situer la participation des régions du Grand Est au 6ème PCRD, en fonction des thématiques abordées et en terme de contribution financière accordée, par la Communauté Européenne, aux participants. Ainsi, le Grand Est se démarque sur trois thématiques : les sciences du vivant, les nanotechnologies et le développement durable. Concernant les universités du Grand Est, la plupart d’entre elles reconnaissent leur faible participation au 6ème PCRD, et toutes souhaitent accroître leur présence dans le 7ème programme : « il est hors de question que l’université passe à côté des 50 Milliards d’euros du 7ème PCRD. L’université ne doit pas passer au travers de cette manne financière et de ce potentiel de rayonnement à l’international. » Etant donné le panorama et la qualité de la recherche académique dans le Grand Est ainsi que les thématiques du programme coopération du 7ème PCRD, les universités de l’interrégion doivent accroître leur présence au niveau européen. Dès lors se pose le problème de la gestion des réponses aux appels d’offres, puis des contrats obtenus, au sein des établissements qui estiment, à juste titre, que les tâches administratives sont, à ce jour, trop lourdes et complexes à assumer. Ainsi, ils préfèrent être participant et non coordinateur des programmes de recherche : « la coordination est un métier en soi qui implique de disposer de collaborateurs, et donc de moyens humains considérables dont nous ne disposons pas. Lorsque l’on est coordinateur, il faut une personne, à mi-temps par contrat, dédiée à la tâche administrative, sinon c’est impossible de suivre. C’est pourquoi, si un partenaire industriel ou autre souhaite prendre la coordination à sa charge, il faut le laisser faire car cette tâche est très consommatrice de temps et de ressources. » De plus, selon certaines universités, ces dernières n’ont pas encore complètement réalisé leur « mutation culturelle », ayant du mal à mettre en forme leurs réponses aux appels d’offres : « scientifiquement l’évaluation est bonne, mais on a toujours oublié deux/trois points administratifs qui font que les propositions ne sont pas retenues. »

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Les réseaux de recherche transfrontaliers Différents réseaux existent entre des laboratoires de recherche du Grand Est et des homologues frontaliers. Les outils, tels les fonds structurels ou les Laboratoires Européens Associés (LEA du CNRS), permettent de stimuler et structurer les collaborations. Une liste non exhaustive de ces coopération a été dressée. S’il paraît évident que cette dimension transfrontalière du Grand Est constitue un atout en termes de rayonnement international et de potentiel de coopérations recherche et innovation, il n’en est pas moins que des freins à la collaboration existent. L’étude en fait ressortir quelques-uns : la dépendance de ces projets aux individus ou aux financements, la barrière linguistique toujours difficile à surmonter, ou encore le manque de compétences en gestion de projets transfrontaliers.

Coopération interrégionale, coopération transfrontalièreDe la coopération interrégionale à la vision stratégique partagée A l’échelle du Grand Est, les collaborations se formalisent entre certaines universités d’une même région ou de régions voisines : la constitution des PRES, la mise en place de formations co-habilitées, l’existence de laboratoires communs à plusieurs universités, ou encore la participation commune à des réseaux de recherche en sont l’exemple visible. Cependant, en complément de ces relations institutionnelles, une multitude de coopérations sont difficilement repérables et peuvent être assimilées à un réel invisible : « au sein de notre université, nous sommes incapables de pister, de connaître, de comptabiliser, de communiquer les publications, les brevets, les transferts, les partenariats, les mobilités étudiantes, les projets européens. » Du côté de la vision stratégique partagée, les Présidents d’universités et de Régions voient dans le Grand Est une opportunité à saisir du fait des enjeux de visibilité et d’attractivité auxquels ils sont confrontés régulièrement, mais aussi en vue d’éviter les concurrences stériles par rapport à la compétition nationale, européenne et internationale. Ainsi, des réunions d’échanges d’expertises sont organisées au niveau des Présidents d’universités (CPU Grand Est), ou entre les Présidents des universités et des Conseils Régionaux du Grand Est (Rencontres Universités-Régions). Néanmoins, force est de constater que les déclarations d’intentions se transforment guère en actions concrètes de collaboration, probablement par manque de volonté politique (autant à l’échelle universitaire qu’à l’échelle des collectivités). A l’inverse, sur des territoires plus restreints, des coopérations interrégionales se structures, notamment à travers les projets métropolitains, telle l’actuelle métropole Rhin-Rhône ayant une forte dimension enseignement supérieur – recherche.

La dimension transfrontalière Le Grand Est universitaire dispose d’un atout majeur face à la concurrence nationale, européenne et internationale : ses 900 km de frontières avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse. Cette dimension transfrontalière est à exploiter pour accroître la visibilité et l’attractivité de l’interrégion. Au fil des années, trois réseaux institutionnels de coopérations transfrontalières se sont constitués : EUCOR (Confédération Européenne des Universités du Rhin Supérieur), Grande Région SaarLorLux/Rhénanie-Palatinat-Wallonie et CLUSE (Convention Liant les Universités Suisses et de l’Est de la France). Ces réseaux sont plus ou moins dynamiques. Cependant, le fait qu’ils soient en sommeil ou en phase de relance ne signifie en aucun cas qu’il n’y ait pas de coopérations transfrontalières fortes. Ces dernières sont à ce point présentes dans les établissements qu’elles en deviennent difficilement identifiables : « on ne maîtrise pas dans l’établissement les coopérations transfrontalières car elles sont naturelles. Ainsi, nous ne sommes pas toujours informés des coopérations qu’il peut y avoir. Mais elles existent et sont nombreuses. » Il est à indiquer que la Champagne-Ardenne ne figure dans aucun des réseaux institutionnalisés présentés. Cela s’explique par le fait que « pour Champagne-Ardenne, les coopérations transfrontalières sont considérées comme des coopérations internationales. » L’étude présente les coopérations transfrontalières repérées et pour lesquelles les informations ont été accessibles. De plus, elle insiste sur le point suivant : si la dimension transfrontalière n’a pas de sens pour la mise en place de collaborations de recherche – les coopérations recherche se fondent sur les compétences des partenaires et non sur la proximité géographique – celle-ci doit être véritablement exploitée pour la mise en place de formations diplomantes bi ou tri-nationales. Ainsi, le Grand Est est la seule région d’Europe pouvant à ce point se démarquer sur la scène internationale, en s’affirmant comme l’espace des formations transfrontalières et notamment des études franco-allemandes. Cet aspect géographique constitue un potentiel non négligeable à exploiter puisqu’il permet aux étudiants, enseignants et chercheurs, d’évoluer dans un environnement multiculturel et multilingue, doté de réseaux transfrontaliers créateurs d’un large éventail de coopérations internationales possibles. Le potentiel transfrontalier est bien réel puisque à titre d’exemple, « près de 60% des personnes formées dans le Rhin Supérieur restent dans cet espace. » Ainsi, si celles-ci ne bénéficient pas d’une formation transfrontalière, elles ne peuvent pas investir ce bassin d’emploi tri-national. De plus, à l’international, « une carte de visite mentionnant l’appartenance à un réseau transfrontalier est infiniment plus vendeuse que de dire que nous sommes une université du Grand Est. Il est clair que pour l’étudiant ou le chercheur international le Grand Est n’existe pas, il faut quand même bien dire les choses. Par contre, si on parle d’un endroit transfrontalier ça présente immédiatement un intérêt. » Le dénominateur commun des treize universités du Grand Est se situe à ce niveau, car ces établissements coopèrent avec des homologues frontaliers. Valoriser le potentiel formation, recherche et entreprises qui existe dans l’espace transfrontalier est quelque chose d’extrêmement important, en vue de dynamiser le territoire Grand Est et de permettre aux universités de recruter en dehors de leurs régions. C’est pourquoi les acteurs du Grand Est universitaire doivent se coordonner pour adopter une stratégie commune de développement transfrontalier, et tirer bénéfice de cet avantage par rapport aux concurrents nationaux, européens et internationaux.

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10,0

2 933,1

7 351,7

14 364,4

France

Lux.

Ireland

Nederland

Danmark

Deutschland

Norge

United

Kingdom

Sverige

España

Italia

Österreich

Polska

Slovenija

Hrvatska

SlovenskaRep.

Magyarorszag

Ceska Rep.

Suisse/Schweiz

Belg.

France

Lux.

Ireland

Nederland

Danmark

Deutschland

Norge

United

Kingdom

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Österreich

Polska

Slovenija

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Magyarorszag

Ceska Rep.

Suisse/Schweiz

Belg.

Grand Est

Grand Est

SCIENCE ET TECHNOLOGIE

Poids régional des chercheurspublics et privés en 2003

Poids régional du financementde la recherche publique etprivée en 2003

0 100 500 km200

Part des chercheurs dans l’emploirégional en 2003

0,5%

0,8%

1,4%

1,8%

0,3%

0.1%

Effectif de chercheursen ETP (2003)

Source : EUROSTAT - 2007

Absence d’information pour le Royaume-Uni, la Suèdeet les Länder de Niederbayern et Oberpfalz en Bavière

Fond de carte - © SGARE AlsaceCartes réalisées avec le logiciel Philcarto : http://perso.club-internet.fr/philgeo

Liberté • Égalité • Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFECTUREDE LA RÉGION ALSACE

S. E. S. G. A. R. E.© 2007 J.P. Jouhaud

Union européenne et pays candidats

40

15 332 4 546

43 220

77 898

Part du PIB consacré à la recherchepublique et privées en 2003

2,0%

2,5%

3,0%

8,7%

1,5%

1,0%

0.1%

Volume affecté à la rechercheen millions d’euros (2003)

Source : EUROSTAT - 2007

Absence d’information pour la Norvège

La plupart des pays et des régions de l’UE sont encore éloignés de l‘objectif d’augmenter les dépences de R&D à concurrence de 3% du PIB d’ici 2010.Avec 1,3% du PIB, les dépenses intérieur de R&D des régions du Grand Est sont en deçà de la moyenne nationale (2,2%) ou de celle de l’UE des 27 (1,9%).Seules la Suède et la Finlande dépassent ce seuil au niveau national. Dans ce domaine, le Grand Est est entouré de régions notamment allemandes qui atteignent ou dépassent les 4% du PIB.

Malgré une présence marquée de la recherche publique en Lorraine et en Alsace, l’interrégion du Grand Est rassemble moins de 8% des chercheurs (publics et privés) de la métropole, alors qu’elle regroupe 15% des emplois du pays.Cette représentation caractérise un déficit de la recherche en entreprises fortement concentrée en Île-de -France. À l’est, les concentrations de chercheurs sont particulièrement élevée dans les agglomérations de Stuttgart et de München.

LYON

MILANO

TORINO

ZÜRICH

PARIS

LILLE

DÜSSELDORF

STUTTGART

BRUXELLES

FRANKFURT

KÖLN

Freiburg

Annecy

St.Gallen

Mainz

Koblenz

Trier

Konstanz

Besançon

Belfort

Epinal

Montbéliard

Colmar

Winterthur

Thionville

Charleroi

Brugge

NamurMons

Leuven

Louvain

Hasselt

Geels

Heerlen

Reims

Troyes

Melun

Roanne

Vichy

Nevers

Auxerre

Châlons-en-Champagne

Charleville-Mézières

Heilbronn

Pforzheim

Tübingen

Villingen

Reutlingen

Montluçon

Biel

Fribourg

Neuchâtel

Sion

Pavia

Varese

Como

Lugano

Le Creusot

Mâcon

Kortrijk

Bourg-en-B.

Maastricht

Ostende

Dunkerque

Arras

St. Quentin

Compiègne

Cambrai

Chalon-sur-Saône

DarmstadtWürzburg

Gießen

Marburg

Fulda

Heidelberg

Kaiserslautern

Siegen

Luxembourg

Mulhouse

Luzern

Forbach

Moulins

Genève

Clermont-Ferrand

Dijon

Bern

Strasbourg

KarlsruheMetz

Nancy

Basel

Wiesbaden

BonnLiège

Gent

Valenciennes

Béthune

Lens-Douai

Saint Etienne

Saarbrücken

Antwerpen

Lausanne

MannheimLudwigshafen

Aachen

Grenoble

Chambery

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Belgique

België

Luxembourg

France

Italia

Deutschland

Suisse Svizzera

Schweiz

-Ardenne

Champagne Lorraine

Alsace

Bourgogne

-Comté

Franche

Étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur (2006/2007)

Liberté • Égalité • Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFECTUREDE LA RÉGION ALSACE

S. E. S. G. A. R. E.© 2007 J.P. Jouhaud

0%

5%

10%

15%

20%

56%

Part des étudiants étrangersdans les établissements d'enseignement supérieurs

Nombre total d'étudiants0 50 100 km

Régions du Grand EstFrontière

Sources (2006) : Ministère de l'Éducation Nationale - DEPP INSEE Offices statistiques d'Allemagne, de Belgique, d'Italie, du Luxembourg et de SuisseFond de carte : © SGARE AlsaceCarte réalisée avec le logiciel Philcarto : http://perso.club-internet.fr/philgeo

50

125 793

46 057

15 607 4 814

198 896

585 020

LYON

PARIS

LILLE

SAARBRÜCKEN

METZ

NANCYSTRASBOURG

KARLSRUHE

FREIBURG

MAINZ

Annecy

Grenoble

Clermont-Ferrand

FrankfurtWiesbaden

Besançon

Offenburg

Dijon

Reims

Valenciennes

Troyes

TübingenReutlingen

Compiègne

DarmstadtWürzburg

Haguenau

Heidelberg

Mannheim

Landau

Kaiserslautern

Luxembourg

AachenBonn

Köln

Düsseldorf

Mulhouse

Basel

Aix-Marseille

Bologna

München, ...

Nürnberg, Regensburg,...

Moscou

Dresden, Leipzig,...

Berlin, ...Bielfeld, Münster, ...Utrecht

MadridToulouse

Bordeaux

Nantes

Rennes

Canada

Rouen

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Belgique

België

Luxembourg

France

Italia

Deutschland

Suisse

Svizzera

Schweiz

Champagne

-Ardenne

Lorraine

Alsace

Bourgogne

-Comté

Franche

Les cursus d’études binationaux et trinationauxl’Université franco-allemande en 2007/2008

Liberté • Égalité • Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFECTUREDE LA RÉGION ALSACE

S. E. S. G. A. R. E.© 2007 J.P. Jouhaud

0 50 100 km

Régions du Grand EstFrontière

Sources (2007) : Université franco-allemande à Saarbrücken www.dfh-ufa.orgFond de carte : © SGARE AlsaceCarte réalisée avec le logiciel Philcarto : http://perso.club-internet.fr/philgeo

Nombre de cursuspar agglomération ou commune

1 5

12 18

38

Cursus communsentre pôles de formation

Cursus communsentre pôles de formation :

Du Grand Est, de la Grande Région et du Rhin SupérieurDes autres territoires cartographiés

13

3 7

1

Siège de l'Université franco-allemandeconstituée par un réseau de 150 établissements d'enseignements supérieur français et allemands membres et partenaires.4 500 étudiants préparent un diplôme binational ou trinational dans cette organisation.

Saarbrücken :

LYON MILANO

ZÜRICH

PARIS

LILLE

STUTTGART

BRUXELLES

FRANKFURT

Freiburg

Annecy

St.Gallen

Mainz

Koblenz

Trier

Konstanz

Besançon

Belfort

Epinal

Montbéliard

Colmar

Winterthur

Thionville

Charleroi

NamurMons

Louvain

Reims

Troyes

Melun

Sens

Roanne

Vichy

Nevers

Auxerre

Châlons-en-Champagne

Charleville-Mézières

Heilbronn

Pforzheim

Tübingen

Villingen

Reutlingen

Montluçon

Biel

Fribourg

Neuchâtel

Lugano

Montceau

Mâcon

Villefranche

Bourg-en-B.

Arras

St. Quentin

Compiègne

Cambrai

Chalon-sur-Saône

DarmstadtWürzburg

Gießen Fulda

Heidelberg

Kaiserslautern

Luxembourg

Mulhouse

Luzern

Forbach

Moulins

Genève

Clermont-Ferrand

Dijon

Bern

Strasbourg

KarlsruheMetz

Nancy

Basel

Wiesbaden

BonnLiège

ValenciennesDouai

Béthune

Lens

Saarbrücken

Lausanne

MannheimLudwigs-hafen

Aachen

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Belgique

België

Lux.

France

Italia

Deutschland

SuisseSvizzera

Schweiz

Champagne

-Ardenne

Lorraine

Alsace

Bourgogne

Franche

-Comté

Espaces de coopération des pôles de formation

Liberté • Égalité • Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PRÉFECTUREDE LA RÉGION ALSACE

S. E. S. G. A. R. E.© 2006 J.P. Jouhaud

Nombre total d'étudiantsRéseaux de coopération entre établissements de l'enseignement supérieur

50

121 763

76 500

45 997

22 4318 372

2 000

167 974

590 301

0 50 100 km

Régions du Grand EstFrontière

EUCOR : confédération européenne des universités du Rhin Supérieurassociation ne regroupant que des universités

Charte de coopération universitaire Luxembourg-Sarre-Palatinat-Lorraine entre 12 établissements du supérieur dont 7 universités

Polarisations francilienne et rhonalpine

Réseau des Universités de Technologie

CLUSE : convention liant des universités suisses à des universités del'Est de la France

Lien entre deux pôles universitaires et un établissementdéconcentré (IUT en France, Fondation universitaire luxembourgeoise d'Arlon en Belgique)

Face au rayonnement des pôles de formation de la région parisienne et des agglomérations de Lyon/Grenoble, les établissements du Grand Est peuvent présenter des potentiels conséquents par le biais de coopérations formalisées avec des sites localisés dans leurs proximités frontalières. Ces perspectives ne concernent pas les établissements champenois, dont l'université de Reims pourrait bâtir un PRES* avec celle d'Amiens.

* PRES : pôle de recherche et d'enseignement supérieur

Participants

ALEMDAR Huguette Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Strasbourg Relations internationales

ANDRES Didier Revolutio Formations Directeur

ARABEYRE-NALON Agnès Délégation Interministérielle à l'Aménagement et la Compétitivité des Territoires

Chargée de mission Enseignement, Recherche, Technologie, Innovation

ARENDT Athéna Communauté d'Agglomération Sarreguemines Chargée de mission Projet Métropolitain

BARMEYER Christoph Ecole de Management de Strasbourg Enseignant-chercheur

BAUMANN Richard IBM Global Business Services SMB Consulting

BELHAKEM Nadia SESGAR Champagne-Ardenne Chargée d'études et d'évaluationBENNAGHMOUCH Saloua Université de Haute Alsace VP relations internationalesBERNARDINI Jean-Jacques Agence Régionale d'Innovation Mission EuropeBLANC Maurice Université Marc Bloch Professeur de sociologieBLANRUE Francis Strasbourg Conseil Directeur associéBOBU Sorina Forum Carolus Stagiaire

BOIS BERNIER Martine Université de Bourgogne Responsable du service recherche et études doctorales

BONNE David-Alexandre Strasbourg Conseil Directeur associéBOURSET Sonia SESGAR Champagne-ArdenneBURETH Antoine Université Louis Pasteur MCF en supply chain (BETA / CNRS)CALAIS Gérard SESGAR Lorraine DirecteurCHAPUIS Nicolas SESGAR Franche-ComtéCHAUVOT Alain Université Marc Bloch Professeur UMR 7044CLER Emilie Université Louis Pasteur IGBMCCOUVAL Guy SESGAR Lorraine Chargé d'études principalCREUSAT Joël INSEEDE FRAIPONT Paul Université Louis Pasteur Directeur du SERTITDE GROSSOUVRE Henri Forum Carolus DirecteurDE SAINT CHAMAS Pierre Région Alsace Directeur adjoint DREST

DEBAY Michèle Université Louis Pasteur Responsable du service des relations internationales

DELTETE Benjamin Alsace International Chargé d'étudesDENNI Karen Université Marc Bloch Post-doctorante UMR 7043

DESPREAUX Denis

Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche -Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance

Sous directeur de la performance de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation

DUBOS-PAILLARD Edwige Université de Franche-Comté MCF en géographie (ThéMA / UMR 6049)

DUCLOS Gilbert CA2M (Metz) Chargé de mission Enseignement Supérieur et Recherche

DUSSOL Ane-Marie SESGAR Bourgogne

ESCHENLOHR Elisabeth GIP FCIP Alsace (Directeur) Délégué académique à la formation continue

FAUPEL Michel NovartisFISCHBACH Francis DRRT Alsace Adjoint au Délégué Régional

FORTIER Jean-Claude Université de Bourgogne Professeur / Chargé de mission PRES Bourgogne/Franche-Comté universités

GARDIENNET Yohan Région LorraineChargé de mission programmes européens et valorisation à la Direction enseignement supérieur et recherche

GARNERO MORENA Christiane Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Strasbourg Maitre assistant associé

GOEDERT Marie-Françoise Strasbourg Conseil Chargée d'étudesGRADT Christine BioValleyGRANET Frédérique Université Robert Schuman VP CEVU

GRANET Michel Université Louis Pasteur Directeur de l'Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre

GROUBET Rachel Aérial Chargée de communication

HAMMANN Angelika INSA Strasbourg Responsable Service Relations Internationales

HANSSEN Jocelyn Université Paul Verlaine Professeur de physique

L’ouverture à l’international de l’enseignement supérieur et de la recherche : une analyse du Grand Est frontalier

Forum du 07/12/2007

HERAUD Jean-Alain Université Louis Pasteur BETA / CNRS - Directeur du centre associé en région du Céreq

HEUSCH Bernard CNRS (Délégation Alsace) Chargé de mission internationalHOLVECK Augustin Fairlead Management Est Président

HUMBERT Aline Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Strasbourg Responsable des orientations stratégiques

ICKX Pascal Institut de la Grande Région Secrétaire d'animationJOUHAUD Jean-Patrick SESGARE Alsace Directeur d'étudesJUNG Monique ADIRA Directeur adjointKAYALI Marie-Laure Rectorat Strasbourg Service statistiquesKERN Francis Université Louis Pasteur Professeur BETA / CNRSKLEIN - DE SARGAZAN Carine MISHA Secrétaire Générale

KLIPFEL Stéphanie NEUREX Directrice administrative et financièreKUHN Bernard Technopole Mulhouse Managing DirectorLACHMANN Jean Région Bourgogne Directeur du développement économiqueLEPREVOST Maria Université Franco-Allemande Secrétaire Générale AdjointeLERIDEZ Vincent INSA Strasbourg Chargé de développement européenLEVY Rachel GRETHA - Bordeaux 4 Post-doctorante

MALL Martine Région Alsace Chargée de mission enseignement supérieur

MALNATI Valérie MEDEF Chargée de missionMARILLEY Dominique Cancéropole Grand EstMARTIN Brian Alsace International Chef de mission affaires européennesMASQUIDA Jean-Paul Association de Prospective RhénaneMASQUIDA Benoît Université Louis Pasteur Chargé de recherches IBMC / CNRS

MATT Mireille Université Louis Pasteur VP partenariats européens et internationaux

MATTER-KOENIG Nathalie Forschungszentrum Karlsruhe Ph.D.

MEYRUEIS Patrick Université Louis Pasteur Directeur Laboratoire Systèmes Photoniques

MOINAUX Jean-Pierre Région Lorraine Vice-Président du Conseil RégionalMORIN Agnès Expertise & Développement GéranteNERY Herbert Pôle Universitaire Européen de Lorraine Coordonnateur CPU Grand Est

PAUL Jean-Jacques Université de Bourgogne IREDU / CNRS - Directeur du centre associé en région du Céreq

PENPENIC Claire Strasbourg Conseil Chargée d'étudesPEREZ Marion Communauté Urbaine de Strasbourg Chargée de missionQUENTIER Marc Viaregio

RACINE Bruno Association Nationale des Clubs Partenaires pour Agir Animateur National

REITZ Louis-François Agence d'urbanisme AGAPE Directeur

RISSER Emmanuel CAMSA Attaché au Service du Développement Economique et de l’Enseignement Supérieur

ROESCH Philippe SGARE Alsace SGARE AdjointROMAND Dominique SESGAR Franche-Comté

ROMIGNON Anne Communauté d'Agglomération Sarreguemines Responsable du service Enseignement Supérieur

RONDE Patrick Université Louis PasteurSAMPEL Claudia Ecole de Management de Strasbourg Chargée des programmes européens

SCHNEIDER Antoine Nancy UniversitésAncien directeur du collège européen de technologie sur le pôle européen de développement

SCHOTT-CARRIERE Sandrine Université Paul Verlaine Service valorisationSPARFEL Jacques EUCOR Secrétaire GénéralSPINAZZE Ornella Institut de la Grande Région Assistante de directionSTOEFFLER-KERN Françoise Université Louis Pasteur Ingénieur de recherche (BETA / Céreq)STREITH Jacques Professeur Université de Haute Alsace

TAMISIER Christophe SGARE Chargé de mission à la coopération transfrontalière

VAUTRIN Gérard Nancy Universités Chargé de mission europe

WOLFER Barbara Haute Ecole Pédagogique du Canton de St. Gall (PHSG) Didacticienne du FLE / International Officer

WOLKERS Marie Alsace Tech Chef de projet

Personnes excusées

BACHY Jean-Paul Conseil Régional de Champagne-Ardenne Président

Les étudiants du Master Management Interculturel et Affaires Internationales de l'Université de Haute Alsace

BECHT Michèle Université de Haute Alsace

BECK Dieter Deutsche Hochschule für Verwaltungswissenschaften Speyer

BECKER-BECK Ulrike Büro für Angewandte PsychologieBERAT Cyrille CEEMAFOR Responsable d'ingénierie de formationBERETZ Alain Université Louis Pasteur PrésidentBLOCK Gilles INSERM Grand Est Administrateur délégué régionalBONNET Olivier Pôle de compétitivité MIPI Directeur GénéralBROUSSAN Fanny Grande Région Chargée de missionBRUN Gérald DRRT Champagne-Ardenne Délégué Régional

BUSQUET PARET Cristina Université Technologique de Belfort-Montbéliard Responsable administrative du SAIC

CARBONI Nicolas Alsace BioValley Directeur GénéralCLAESSENS Michel Commission Européenne / DG Recherche Rédacteur en chef de RTD infoCOURJON Daniel DRRT Franche-Comté Délégué RégionalDANCOUR Patrick Steelcase European Procurement Director

DERRIENIC EveAssociation des Jeunes Experts pour la Coopération Internationale et le Développement

Vice-Présidente

DONDELINGER Germain

Ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieuret de la Recherche du Grand-Duché de Luxembourg

Professeur attaché au Ministère

FAURE Michel Université de Haute Alsace Directeur ED Humanités (ancien VP RI)

FROELICHER Michel Centre de Transfert en Micro et Nanotechnologies Directeur

GRASSER Olivier FRAC Alsace DirecteurHEIBEL Michel Communauté Urbaine de Strasbourg Service enseignement supérieurHERTZOG Robert Université Robert Schuman Professeur IEP / Conseiller CUSJACQUES Isabelle Université de Franche-Comté VP CEVUKRAU Pierrot GAN Prévoyances Inspecteur à l'animation commercialeLAFAYE ClémenceLELONG Gilles DRIRELERMINIAUX Cristian Université Technologique de Troyes Président

MULLER Emmanuel Université de Heidelberg / Fraunhofer ISI Karlsruhe / Université Louis Pasteur Professeur d'économie

OMEYER Jean-Paul Région Alsace Conseiller Régional

POIRIER Jacques Université de Bourgogne Professeur de Littérature française / Directeur des Editions Universitaires de Dijon

REISS Frédéric Député du Bas-RhinRICHERT Jean Université Louis Pasteur Laboratoire de physique théoriqueROIZARD Christine Institut National Polytechnique de Lorraine VP CEVUSCHAEFFER Véronique Université Louis Pasteur MCF en économie

SCHNERF Simone INSEE Alsace Communication externe - Rédaction en chef

SEILER Jean-Marc International Space University Secrétaire GénéralSTEYER Alexandre Académie de Reims RecteurSTRICKLER Yves Université Robert Schuman VP recherche et études doctoralesWOESSNER Raymond Université de Haute Alsace MCF en géographieZENETTI Thomas Université de Haute Alsace

Nom / Prénom : Fonction / Organisme : Courriel :

1. Quelles étaient vos principales attentes en vous rendant à ce Forum ? Obtenir des informations et débattre Rencontrer les intervenants figurants au programme Développer votre réseau professionnel Autre(s) :

2. Vos attentes ont-elles été satisfaites (explications claires, durée des interventions, temps

accordé au débat, rencontres, etc.) ?

Quels seraient les axes d’amélioration à exploiter lors de nos prochaines rencontres ?

3. Cette journée aura-t-elle participé à stimuler de nouvelles idées ou de nouveaux projets

concernant le positionnement de votre organisme sur la problématique abordée ? Si oui pourriez-vous en préciser certains points ?

4. Remarques éventuelles :

MERCI DE DEPOSER CE QUESTIONNAIRE REMPLI A LA SORTIE

L’OUVERTURE A L’INTERNATIONAL DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

UNE ANALYSE DU GRAND EST FRONTALIER

Forum au Pôle Européen de Gestion et d’Economie - Vendredi 7 décembre 2007

QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION