LSH 

 

 

Clocher de Chapaize (Saône-et-Loire)

Série « Architecture »

Déjà parus : — La création architecturale en Franche-Comté au XIIe siècle. Du

roman au gothique, sous la direction d’Éliane Vergnolle, 2001, 320 p.— Le bois dans le château de pierre au Moyen Âge (Actes du colloque

de Lons-le-Saunier, 23-25 octobre 1997), sous la direction de Jean-Mi-chel Poisson et Jean-Jacques Schwien, 2003, 448 p.

— Jacques Henriet, À l’aube de l’architecture gothique, 2005, 320 p.— Jean-Pierre Jacquemart, Architectures comtoises de la Renaissance

(1525-1636), 2007.— Étienne Hamon, Un chantier flamboyant et son rayonnement.

Gisors et les églises du Vexin français, 2008, 650 p.

À paraître en 2012 :— Yves Gallet, La cathédrale d’Évreux et l’architecture gothique rayon-

nante XIIIe-XIVe siècle.

Laboratoire des Sciences Historiques(EA 2273)

Université de Franche-ComtéU.F.R. des Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société

30 rue Mégevand – 25030 Besançon Cedex

Presses Universitaires de Franche-ComtéAnnales Littéraires de l’Université

de Franche-Comtévol. 900

Série « Architecture » n° 6

Diffusion : Picard82 rue Bonaparte – 75006 Paris

Le « premier art roman » cent ans après La construction entre Saône et Pô autour de l’an mil

Études comparatives

Actes du colloque international de Baume-les-Messieurs et Saint-Claude (18-21 juin 2009) Sous la direction d’Éliane Vergnolle et Sébastien Bully

Volume broché 26 x19,5 cm, 470 pages, 380 illustrations en noir et blanc et couleurs. Prix de souscription jusqu’au 15 mars 2012 : 38,50 €. Prix de vente en librairie : 48 €

Josep Puig i Cadafalch fut, au début du XXe siècle, l’inventeur du « premier art roman ». Cent ans après, il convenait de faire le point sur un concept qui, après avoir ouvert des horizons à la recherche sur les débuts de l’architecture romane, a fini par la paralyser. L’entreprise fut facilitée par le récent développement des recherches en archéologie du bâti, qui ont affiné notre connaissance des techniques de construction, mais aussi par la multiplication des études monographiques et des enquêtes régionales, qui ont remodelé le paysage artistique de l’Europe de l’an mil.

Le colloque a pleinement confirmé l’intuition majeure de Puig i Cadafalch : l’existence à cette époque d’un art de bâtir commun à diverses régions, de l’Italie septentrionale à la Bourgogne, et de la Catalogne à la Dalmatie. En revanche, nos travaux ont fortement nuancé la vision unitaire et intemporelle du savant catalan, d’une part en soulignant l’importance des particularismes locaux et d’autre part en ébauchant une périodisation du style, du tournant de l’an mil au milieu du XIe siècle. Le colloque a également mis en évidence le rôle joué par les réseaux aristocratiques et ecclésiastiques dans la diffusion des modèles architecturaux – ce qui invalide la thèse de la transmission des techniques constructives par le biais de l’émigration des maçons lombards qui fit longtemps florès. Il n’en demeure pas moins que c’est dans l’arc alpin occidental, entre Pô et Saône, que se situe la zone sensible de la formation du « premier art roman ».

Sommaire

Avant-propos, Éliane VERGNOLLE

1. Le « premier art roman » hier et aujourd’hui – Le « premier art roman », de J. Puig i Cadafalch à nos jours, Éliane VERGNOLLE, université de Franche-Comté – Au cœur de l’arc alpin : le royaume de Bourgogne, René LOCATELLI, université de Franche-Comté – L’architecture de la première moitié du XIe siècle en Lombardie, Anna SEGAGNI MALACART, université de Pavie – Le « premier art roman » dans le duché de Bourgogne, Christian SAPIN, CNRS (Umr ArteHis, Dijon) – « Premier art roman », « ottonien » et « salien », Andreas HARTMANN-VIRNICH, université de Provence – Le « premier art roman » en Istrie et en Dalmatie, Miljenko JURKOVIC, université de Zagreb et Iva MARIC, université de Zagreb – Le « premier art roman » en Catalogne, Jordi CAMPS I SORIA, Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelone 2. Le « premier art roman » à l’épreuve de l’archéologie du bâti – Le petit appareil : méthodes d’analyse et premiers résultats. L’exemple du Val de Loire, Daniel PRIGENT, Service archéologique du Maine-et-Loire/ Umr ArteHis, Dijon – Traitements et apparences des surfaces murales autour de l’an mil. Joints, enduits et polychromies, Bénédicte PALAZZO-BERTHOLON, CESCM Poitiers/CEM Auxerre – Du carolingien au roman en Suisse : décor architectural et techniques de construction, Hans Rudolph SENNHAUSER, École polytechnique de Zurich

– La construction dans le diocèse de Liège, François HEBER-SUFFRIN, université de Paris X-Nanterre et Philippe MIGNOT, Direction de l’Archéologie, Wallonie – Architecture et décor peint de la Novalaise, du carolingien au roman, Gisella CANTINO WATAGHIN, université de Vercelli

3. Études monographiques – Saint-Michel de Cuxa, de Garin à Oliba, Olivier POISSON, inspecteur général des Monuments historiques – L’église de Saint-Martin d’Aime (Savoie), Isabelle PARRON-KONTIS, Archeodunum – L’église de Saint-Lupicin (Jura), Sébastien BULLY, CNRS (Umr ArteHis, Dijon) – L’église de Saint-Désiré de Lons-le-Saunier (Jura), Marie-Laure BASSI, université de Franche-Comté – L’église Saint-Michel de Vintimille. Un exemple ligure, Élodie SANCHEZ, université de Nice-Sophia Antipolis) – Le Saint-Sépulcre de Milan, Luigi Carlo SCHIAVI, université de Pavie – Lévens, église de la Madone-des-Prés (Alpes-Maritimes), Juliette CODOU et Élodie SANCHEZ, université de Nice-Sophia Antipolis – L’église de Quarante (Hérault), Emmanuel GARLAND, université de Toulouse II-Le Mirail – Conclusions : le « premier art roman » aujourd’hui, Éliane VERGNOLLE Glossaire Abréviations Bibliographie Index

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