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ÉDITION NUMÉRIQUE Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Une aventure industrielle en Bourgogne Groupe Kremer : 40 ans, ça se fête ! Les bâtiments dijonnais du Groupe Kremer sont situés au 21, rue de Maline. Photo Christian GUILLEMINOT André Kremer et son épouse entourés de leurs enfants, Sébastien Kremer et Laurence Lagoutte. Photo Christian GUILLEMINOT

Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Groupe …

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ÉDITION NUMÉRIQUELundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial

Une aventure industrielle en Bourgogne

Groupe Kremer :40 ans, ça se fête !

■ Les bâtiments dijonnais du Groupe Kremer sont situés au 21, rue de Maline. Photo Christian GUILLEMINOT

■ André Kremer et son épouse entourés de leurs enfants, Sébastien Kremer et Laurence Lagoutte. Photo Christian GUILLEMINOT

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SUPPLÉMENT LE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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Entreprise familiale créée il y atout juste quarante ans, le grou-

pe Kremer fait partie de ces réussi-tes industrielles discrètes qui struc-turent le tissu économique français,loin des flonflons du CAC 40.Lorsqu’il se lance avec quelquessalariés en 1977 à Guerigny, dansla Nièvre, André Kremer se posi-tionne sur un marché qui a unehistoire forte en Bourgogne : lafabrication d’élingues, de chaînes,puis, plus largement, des solutionsde levage.Le Nivernais compte alors de nom-breuses entreprises sidérurgiquesqui sont ancrées dans l’histoire. Cesecteur a des demandes bien parti-culières à satisfaire dans le domai-ne du levage. Mais André n’est pasqu’un fabricant : on ne parle pasencore de « recherche et dévelop-pement » (et encore moins de R &D), mais c’est lui qui met très rapi-dement l’entreprise sur les rails del’innovation. « On lui a rapidementdemandé de concevoir des palon-niers », se souvient Laurence La-goutte, la fille du fondateur, qui arepris le flambeau du groupe avecson frère, Sébastien Kremer. Lesproduits spéciaux mécano-soudésvont construire la notoriété de l’en-treprise.Au début des années quatre-vingt-dix, les Établissements Kremercomptent une dizaine de salariéslorsqu’ils réalisent une opérationde croissance externe en rachetantles Corderies et câbleries de Bour-gogne, un atelier dijonnais légère-ment plus petit, positionné sur lemême créneau. « Nous nous som-

mes longtemps appelés Câblerie etcorderies de Bourgogne, avant dedécider, en 2012, de créer le groupeet la marque Kremer » poursuitLaurence Lagoutte. Moins restric-tif, pour une marque présente danstout l’hexagone voire à l’internatio-nal, via ses clients.

Un savoir-faire reconnu

Entre-temps, l’activité n’a cessé decroître. Pour répondre aux deman-des de plus en plus fortes en pro-duits spéciaux, la société achète àGuerigny, en 2003, un atelier de3 500 m² équipés de six ponts rou-lants. Elle dispose aujourd’hui deprès de 6 000 m² dans la Nièvre etde 1 000 m² à Dijon. Chaque site asa spécificité : à Dijon, le façonnagedes élingues câble, élingues chaîne,

du cordage et la couture de sanglestextile ; à Guerigny le siège, le bu-reau d’étude, la mise en œuvre despièces mécano-soudées (palon-niers, pinces…), et le façonnage desestropes, des câbles tressés, et, com-me à Dijon, des élingues câble etchaîne.Son savoir-faire est reconnu par lesplus importants donneurs d’or-dres : SNCF, Areva, Alstom, Air-bus, tous les grands des travauxpublics… Ce qui ne l’empêche pasde réaliser près de 50 % de sonactivité avec des artisans. Le levageconcerne en effet pratiquementtous les secteurs économiques, dugaragiste du coin de la rue jusqu’àAirbus.

« De belles années devant nous »

L’entreprise a très récemment tra-vaillé sur l’adaptation d’un harnaispour des chevaux travaillant dansles vignes ; elle a, aussi, fourni unpalonnier de 80 mètres de longpour Eiffage, pour le chantier d’uneligne TGV.Qu’importe la taille : l’essentiel estde s’adapter et c’est là l’une desforces de Kremer, poursuit Lauren-ce Lagoutte. « Avec quarante d’ansd’existence, nous avons une exper-tise importante qui nous permet deproposer un package complet. Plus

que des produits, nous vendons unpartenariat : nous partons du ter-rain, de la demande de notre client,et nous faisons tout, de la concep-tion à la fabrication. Nous ne som-mes pas si nombreux à proposerune telle offre. »Chaque année, près de quatre centsproduits nouveaux sortent du bu-reau d’étude. L’entreprise a décro-ché sa certification Iso 9001 il y aquatre ans, témoignant d’une sécu-risation de l’ensemble de ses pro-cess. Ce qui fait dire à LaurenceLagoutte, dans un large sourire :« nous avons encore de belles an-nées devant nous ! »

B. W.

B O U R G O GN E E N TR E P RIS E

Depuis quatre décennies,Kremer innove dans le levage

Depuis quarante ans, le groupe Kremer propose des solutions de levage aux artisans comme aux multinationales industrielles. Une réussite qui s’appuie notamment sur l’innovation et la diversification.

■ Laurence Lagoutte et Sébastien Kremer, les enfants du fondateur de cette belle société, présente une application numérique professionnelle (lire page 3) développée au sein du groupe Kremer. Photo DR

EN CINQ CHIFFRES

n4,5En millions d’euros, le chiffre d’affairesn40Le nombre de salariés que compte le Groupe Kremern1977L’année de création de l’entre-prisenPlus de 10 000Le nombre de références pro-duitsn200 000En mètre, la longueur de câbles annuels

L’atelier de la rue de Malines est déjà bien connu des habitués quicherchent des élingues, des cordages, des câbles… Kremer fournit denombreux artisans et PME de la région. À l’occasion de son anniversai-re, l’entreprise a décidé de consacrer une surface de son atelier à unvéritable magasin. Jusqu’à présent, les règles de sécurité ne permet-taient pas à ces clients d’entrer dans les réserves de l’atelier. Il estdésormais possible aux professionnels de faire leur choix directementparmi les milliers de références proposées.

Un magasin à Dijonpour cadeau d’anniversaire

UN PARTENARIAT

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SUPPLÉMENTLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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EN IMAGE

Kremer répond à des demandes bien spécifi-ques. L’une des pièces les plus techniquesconçues et créées dans les ateliers est cepalonnier de levage de 4,30 m par 8,30 m.Installé chez Industeel au Creusot, il est équipé d’un bouclier thermique permettant lamanutention de plaques de métal à unetempérature de 1 100 °C et d’une épaisseur jusqu’à 100 mm. Il permet de plonger les plaques de métal dans une piscine pourl’opération de trempe.

■ Photo DR

Des produitstrès spéciaux

« Nous le répétons en per-manence : sous chacun denos produits, peuvent setrouver des hommes. » Pour Laurence Lagoutte, lasécurité des opérateurs quiutiliseront les solutions delevage conçues par Kremerest la priorité des priorités.« Tout est contrôlé à chaqueétape de la fabrication, ettout est tracé : chez nous,les opérateurs fabriquentun produit du début à lafin. »C’est un impératif : une sou-dure défectueuse peut en-traîner un drame humain.

« L’avenir està l’exosquelette »

La sécurité est présente dèsla conception, dès la défini-tion même du besoin par lesclients de l’entreprise, pour-suit la dirigeante. « Nousavons des relations de par-tenaires, plutôt que de four-nisseurs » explique-t-elle, etla sécurité est une donnée

partagée, forcément, com-me celle de la santé desutilisateurs, qui en découle.L’objectif est d’alléger aumaximum l’effort physiquequi reste à supporter par lessalariés. « Avant, ces ques-tions se concevaient au ni-veau d’un atelier complet.Puis, nous sommes passés àune réflexion par poste detravail. L’avenir, qui est déjàpresque là, est à l’exosque-lette. » L’exosquelette ? Il s’agit d’une extension robo-tique de l’homme, destinéeà l’aider dans les tâches physiques les plus pénibles– ce qui peut concerner,directement, le levage. Dela science-fiction ? Pas vrai-m e n t . U n r a p p o r td’avril 2017 indique que lesbesoins dans l’industrie dé-passeraient les 2,5 millionsd’exosquelettes. Et Renault,par exemple, expérimentedéjà à Rouen des exosque-lettes pour aider les salariésà porter des charges de15 kg sans effort.

BOURGOGNE ENTREPRISE

Sécurité et santécomme priorités

■ Sous ce palonnier qui permet la pose de rails pour la LGV, des hommes travaillent en toute sécurité… Photo DR

L’an dernier, Kremer a développé Te-mis, une application numérique

professionnelle de contrôles périodi-ques des équipements industriels.Les entreprises ont des obligations lé-gales concernant la maintenance des équipements, qu’elles doivent contrô-ler ou faire contrôler périodiquement. La principale difficulté est de planifier ces opérations, notamment dans les PME qui ont un parc machines impor-tant et pas nécessairement de respon-sable sécurité affecté à cette tâche. La documentation technique est généra-lement archivée dans des dossiers sus-pendus loin de l’atelier, bref, ces con-trôles sont rarement des parties de plaisir.Comme toute bonne appli numérique,Temis simplifie l’ensemble du process

pour l’utilisateur. D’abord car elle s’uti-lise en mobilité : le contrôleur est dans l’atelier, tablette en main, et dispose de l’ensemble des données nécessaires – notices, certificats, voire même préco-nisations constructeurs. Il connaît les équipements à vérifier, peut intégrer des vidéos, des plans techniques, etc. Évidemment, la transmission des don-nées est sécurisée entre la tablette et le serveur de l’entreprise.L’appli, en cours de commercialisa-tion, a déjà été adoptée par la SNCF oul’usine nivernaise FPT – groupe Fiat. Elle devrait également être installée à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, dans le Cher.Pour réussir cette diversification, Kre-mer a créé une nouvelle société, ac-compagnée par Premice, l’incubateur régional d’entreprises de technologie innovante, situé à Dijon, et l’agglo de Nevers. Et, gage de son sérieux, le pro-jet a été soutenu par BPI France.

B. W.

B O U R G O GN E E N TR E P RIS E

Une appli numériquepour se diversifier

■ Laurence Lagoutte présente l'application numérique Temis, dernière innovation technologique de Kremer.Photo Christian GUILLEMINOT

Une PME industrielle ne vit pas hors-sol et le bouleversement digital n’a pas échappé aux diri-geants de Kremer.

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C’était la fête, ce jeudi, dans lesateliers du site dijonnais du

Groupe Kremer où une cinquantainede clients avait répondu à l’invitationde sa directrice Laurence Lagoutte,fille du fondateur de l’entreprise en1977, André Kremer. Celui-ci a ac-cueilli les invités non sans émotion,expliquant qu’« on ne peut pas bâtirune entreprise sans aimer ses clients etses salariés, c’est la base de la durée ».Laurence Lagoutte, quant à elle, asouligné « l’importance du travail enéquipe dans cette petite structure qui

reste familiale, avec sa technicité in-terne ».Jean-Michel Resta, qui se fournit encâbles et élingues pour la société JTektde Chevigny-Saint-Sauveur, « appré-cie qu’ils soient toujours présents et àl’écoute quand on a besoin d’eux ».Pour Sandrine Lamberet, autre clienteau titre du conseil départemental de laCôte-d’Or, « la présentation des ate-liers a été très instructive, menée parun personnel passionné et compétentqui sait allier la tradition du métier etl’innovation technologique ».

D I J O N É V É N E M E N T

Un anniversaire fêté avec les clients

■ Kremer possède quarante années d’expérience et les clients lui sont fidèles. Photo Christian GUILLEMINOT

■ La visite de l’entreprise fut instructive et conviviale. Photo Christian GUILLEMINOT

■ L’équipe dijonnaise du Groupe Kremer. Photo DR

■ Des ateliers explicatifs étaient présentés par les personnels. Photo Ch. GUILLEMINOT

■ André Kremer présente une estrope, câble fabriqué sans fin et sans raccord. Photo Christian GUILLEMINOT

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CÔTE-D’ORPour ou contre l‘évaluation des élèves de CP

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En octobre, l’Emno (Espace médi-cal nutrition et obésité) ouvrira ses

portes au sein de la maison médicale Valmy, située en face de l’hôpital privéDijon-Bourgogne. À l’origine de ce projet : le Dr Cyril Gauthier, médecin nutritionniste, qui s’appuie sur son ex-périence de responsable médical à la clinique du Chalonnais, à Châtenoy-le-Royal, en Saône-et-Loire. L’équipe de cette nouvelle structure sera com-posée de quatre personnes : un méde-cin, un diététicien, une psychologue etune infirmière.L’idée est de permettre une prise en charge globale de proximité et « de fai-re le lien entre les établissements et la vie des gens », souligne le profession-nel de santé. « Le problème de nos pa-tients est qu’ils souffrent d’une patho-logie connue mais stigmatisante.

Aujourd’hui, les prises en charge sont plus ou moins adaptées. On leur pro-pose des régimes restrictifs, ce qui les met dans une situation d’échec. »

« Le poids est un symptôme »Pour le Dr Cyril Gauthier, l’obésité ne se résume pas uniquement au poids. « Pour moi, il est un symptôme. Mon but est d’essayer de comprendre pour-quoi [les patients] souffrent de cesymptôme. Lors de régimes, le poids revient car on n’en a pas traité la cau-se. » Pour lui, les solutions sont diffé-rentes d’un patient à l’autre, « parce que personne n’a reçu la même éduca-tion, n’a les mêmes habitudes alimen-taires, etc. ». Toujours selon le méde-cin, les régimes restrictifs sont loin d’être la meilleure réponse thérapeuti-que : « [Les patients] veulent tous mai-grir vite. Ils doivent avoir conscience que s’ils maigrissent vite et mal, ils re-prendront du poids ».Le Dr Cyril Gauthier, lors d’une éva-luation, se penche essentiellement sur quatre choses. « Tout d’abord, il faut faire sortir [les patients] de leur séden-tarité. Puis, il faut comprendre pour-

quoi il y a des entrées énergétiques ex-cédentaires. Cela peut être lié àl’équilibre alimentaire, à la quantité ouaux calories émotionnelles, c’est-à-di-re à ce que l’on mange quand on est stressé, qu’on s’ennuie, etc. »L’Emno va proposer aux patients une évaluation et une prise en charge de leur obésité. « Nous pourrons lesorienter dans différents programmes en fonction des problématiques. » Cy-ril Gauthier estime qu’il y a un besoin :« En Bourgogne-Franche-Comté, nous avons de bons chirurgiens. Ce qu’il faut, c’est améliorer ce que l’on fait avant et ce que l’on fait après ». Il insiste sur le fait que cette offre est complémentaire avec ce qui existe dé-jà et « s’articule avec l’ensemble des professionnels de santé du territoire ».À l’Emno, une partie du temps sera consacrée à des populations dites pré-caires. « Nous savons que l’obésité touche plus facilement les catégories socioprofessionnelles les plus basses et que les consultations d’un diététi-cien et d’un psychologue ne sont qu’enpartie remboursées. »

Anne-Lise Bertin

C Ô T E - D ’ O R S A N T É

Un espace médical dédié à l’obésité ouvre ses portes à Dijon

Le Dr Cyril Gauthier, médecin nutritionniste à la clinique du Chalonnais, en Saône-et-Loire, va ouvrir un nouvel espace dédié à l’obésité au sein de la maison médicale du parc Valmy, à Dijon.

■ L’obésité touche 15 % de la population française, soit sept millions de personnes, d’après les donnéesde la dernière étude ObEpi-Roche (2012). Photo d’illustration Vincent Ollivier/BEP-PQR

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Un espace médical dédié à l’obésité ouvre ses portes à DijonGaëlle Royer, Ondine Lamboley et Cé-line Coiffu souffrent d’obésité. Elles ra-content leur combat contre cette mala-die et saluent l’ouverture, au moisd’octobre, de l’Emno (Espace médical nutrition et obésité), au sein de la mai-son médicale du parc Valmy à Dijon.

Gaëlle Royer :« J’ai réappris à manger »Gaëlle Royer raconte avoir commencéà prendre du poids à 18 ans. « Dans mafamille, on a toujours eu la culture de labonne chère. » Elle a suivi plusieurs ré-gimes, mais a systématiquement repris du poids. C’est en 2012 qu’elle décide d’une sleeve gastrectomie. Cette inter-vention chirurgicale consiste à ne con-server que la partie verticale de l’esto-mac. « J’ai perdu 22 kilos, ce qui est en dessous de la moyenne, entre autres parce que je n’ai pas eu les recomman-dations nécessaires après l’opération. Je n’ai pas eu de suivi. » Quelques mois plus tard, elle reprenait la totalité du poids qu’elle avait perdu. L’année der-nière, on lui a conseillé de se faire hos-pitaliser à la clinique du Chalonnais, à Châtenoy-le-Royal, en Saône-et-Loire, pour suivre une rééducation thérapeu-tique. « Pendant un mois, j’ai réappris àmanger. À l’issue de cette durée, j’avais déjà perdu quelques kilos. » Aujour-d’hui, sans faire de régime strict, elle réussit à perdre du poids. Elle ne pense que du bien de l’ouverture prochaine de l’Emno. « […] La nutrition, c’est tou-te une éducation à mettre en place. Il n’y a pas de résultat en un claquement de doigt. L’Emno va permettre un suivi des patients dans de bonnes condi-tions. »

Ondine Lamboley :le suivi permet « l’efficacitéde la chirurgie au long cours »Ondine Lamboley a commencé à pren-dre du poids dans les années 2000, à la

suite de décès et de trois grossesses. « Plus on fait des régimes, plus on re-prend du poids. […]. » Des régimes sou-vent présentés comme la solution mira-cle à une maladie handicapante. « Il y al’essoufflement, le regard des autres. C’est difficile de s’habiller. Je suis infir-mière, donc le rythme est soutenu. C’est dur de mobiliser les patientsquand, soi-même, on a du mal à se mo-biliser. Un jour, on m’a même refusé unposte en libéral parce que je n’allais pasattirer la clientèle… »Après deux années de réflexion, elle dé-cide de se faire opérer. C’était le 29 mai.Elle pesait alors 127 kilos. « J’ai déjà perdu 22 kilos. Je revis, même si je sais que je ne suis pas à la fin du combat. » Elle se félicite de l’ouverture de l’Emno à Dijon : « Ce sera plus facile pour le suivi que d’aller à la clinique du Cha-lonnais ». Elle juge, en effet, que le suivipermet « l’efficacité de la chirurgie au long cours ».

Céline Coiffu : « La chirurgie est un coup de pouce, pas une opération miracle »Céline Coiffu a toujours été ensurpoids. « J’ai commencé à prendredu poids à 7 ans. J’étais une petite fille qui aimait bien manger. Cela n’a jamaisposé de problème pendant mon enfan-ce. C’est à la fin de l’adolescence que lesmoqueries ont commencé. » Comme d’autres, elle suit alors des régimes. « On perd des kilos, puis on en re-prend, voire plus. »Après le décès de ses parents et une fé-condation in vitro, elle commence à prendre « énormément de poids. Et les problèmes arrivent : le diabète, le cho-lestérol, le mal de dos ». Elle décide de se faire opérer en mars 2016. « J’ai per-du 37 kilos. Là, je pèse 55 kilos, je re-vis. » Même si cela lui demande « une hygiène de vie irréprochable ». « Lachirurgie est un coup de pouce, pas uneopération miracle. »

Le combat de trois femmes

Aujourd’hui, l’obésité touche 15 % de la population française, soit septmillions de personnes, d’après les données de la dernière étude ObEpi-Roche (2012). Le surpoids représentant 32,3 % de la population, il y adonc, en France, 47,3 % de la population en surpoids ou souffrant d’obési-té. Cette part ne cesse de croître : elle a augmenté de 76 % entre 1997et 2012. En sachant que cette hausse est la plus forte chez les jeunesgénérations. Et elle n’est pas près de s’arrêter. Selon une étude, des projec-tions ont calculé qu’en 2030, 58 % des femmes et 66 % des hommes seronten surpoids. L’obésité touchera alors 28 % des femmes et 24 % des hom-mes. « Ceci s’explique par l’évolution de notre mode de vie, le fait que nosjeunes soient de plus en plus touchés, que […] des régimes “miracles”soient responsables de rebonds pondéraux et de résistances métaboli-ques », commente le Dr Cyril Gauthier, médecin nutritionniste à la clini-que du Chalonnais, à Châtenoy-le-Royal, en Saône-et-Loire.

L’obésité, une maladie qui gagne du terrain

OÙ ALLER ?

nCHU de DijonLe centre hospitalier universitaire de Dijon propose de la chirurgie bariatrique aux patients souffrant d’obésité. « Entre soixante et cent personnes s’y font opérer chaque année », calcule le Dr Cyril Gau-thier, médecin nutritionniste à la clinique du Chalonnais et copilote externe du comité stratégique du parcours nutrition santé pour l’Agence régionale de santé (ARS).nHôpital privé Dijon-BourgogneL’ancienne clinique Sainte-Mar-the opérait environ 550 patients souffrant d’obésité.nClinique Bénigne-Joly à Talant

Cette clinique opère entre deux cents et deux cent cinquante pa-tients chaque année.nClinique Drevon, à DijonUne cinquantaine de patients s’y font opérer chaque année.nSoin de suite et de réadaptation de Valmy Édith-Clavet à DijonCette unité propose l’apprentissa-ge de l’équilibre alimentaire ainsi que des programmes de réadapta-tion à l’effort et de modification du comportement alimentaire.nPréfornut à DijonCette association dijonnaise pro-pose des programmes d’éducation thérapeutique avec des ateliers en groupe.

ZOOM

L’indice de masse corporelle (IMC)est considéré comme un indicateur plus fiable que le poids pour éva-luer la corpulence d’un individu. Pour l’obtenir, il suffit de diviser le poids par la taille au carré.u IMC de 18,5 à 25 : corpulence

normale.u IMC de 25 à 30 : surpoids.u IMC de 30 à 35 : obésité modé-rée.u IMC de 35 à 40 : obésité sévère.u IMC de plus de 40 : obésité mor-bide ou massive.

L’IMC, un indice décisif

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ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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POUR CONTRE

Franck Delétraz,responsable SE-Unsa en Côte-d’Or

« Nous comprenons l’objectif d’établirune photo de ce que maîtrisent lesélèves mais ces tests ne permettront pasde dire pourquoi ils ne maîtrisent pastelle ou telle compétence. Nous n’avonspas besoin de ces évaluations pourrepérer les besoins des élèves. Nousavons un peu le sentiment que cela

relève d’un caporalisme pédagogique qui dépossède l’enseignant deson expertise. Ces tests ne fournissent en rien un outil pédagogiquesurtout qu’ils ne sont pas adaptés à des élèves de CP. Celacomprend quatre fois vingt minutes [d’exercices] pour le français ettrois fois dix minutes pour les mathématiques. Il ne faut pas oublierque trois mois avant, ils étaient en maternelle. Pour nous, il estchoquant de poser un diagnostic sur les élèves en difficulté dèsl’entrée en CP. Le CP est le début d’un nouveau cycle pour les élèveset nous essayons toujours de dédramatiser l’entrée dans cette classepour leur laisser le temps d’entrer dans les apprentissages. Avec cestests, on leur met la pression. De notre côté, nous allons inciter lesenseignants à relativiser les résultats car nous remettons en causeleur portée scientifique. »

« Ces tests d’apprentissage ne sont pas adaptés à des élèves de CP »

■ Photo DR

Sophie Morlaix, chercheur dans les sciences de l’éducation, directrice adjointe de l’Iredu (*)

« En tant que chercheur dans le domainedes sciences de l’éducation, ces évaluationssont des outils intéressants. Ils permettentd’avoir une mesure standardisée des acqui-sitions des élèves à un moment donné deleur scolarité. Ces tests d’apprentissage sont véritablement adaptés à des élèves deCP puisqu’ils ont été conçus pour eux.« Leur objectif est de faire un diagnostic, un état des lieux. Les résultatspermettront de disposer d’une mesure initiale des acquis en français et enmathématiques en début d’école primaire. Des résultats qui sont surtoutà destination des enseignants : ils peuvent leur donner des informationssur le niveau de compétences des élèves en fin de maternelle dans deuxdomaines. Ils leur permettront ainsi d’adapter les contenus d’enseigne-ment, les rythmes de progression de leurs élèves ou les pratiques pédago-giques à mettre en place.« Cependant, il faut avoir conscience que les enseignants n’ont pas tou-jours ni le temps ni les moyens de s’emparer des résultats de ces évalua-tions. »

(*) Institut de recherche sur l’éducation : sociologie et économie de l’éducation.

« Ces évaluations permettent d’avoir une mesurestandardisée des acquisitions des élèves »

■ Photo DR

Tous les élèves de CP de Côte-d’Or doivent être soumis, pour la première fois, à des tests, ce mois-ci. Des tests qui font partie des évaluations nationales que le ministère de l’Éducation nationale a instaurées dans toutes les classes de cours préparatoire dès cette rentrée. Sur la forme, les exercices sont rassemblés au sein de deux livrets, l’un de mathématiques, l’autre de français. Selon le ministère, il faut trois sessions de dix minutes pour venir à bout des exercices de mathématiques et quatre sessions de vingt minutes pour le livret de français.Charge à l’instituteur de fixer lui-même la date de passage de ces tests dans le courant du mois de septembre. Une mesure qui ne manque pas de créer le débat et de susciter de l’agacement du côté des syndicats des enseignants.

Anne-Lise Bertin

C Ô T E - D ’ O R É DUC AT ION

Évaluations en classe de CP :une mesure qui divise

■ Les enseignants évaluent les élèves de CP avec des exercices concoctés par le ministère de l’Éducation nationale. Photo d’illustration Philippe BRUCHOT

LE DÉBAT

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ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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C’est lors d’une soirée très conviviale et que Valérie et Pierre Nu-dant ont présenté à leurs amis et clients le dernier né de la gammeVolvo à La Gentilhommière le mardi 12 septembre dernier.Près de 200 personnes s’étaient donné rendez-vous pour découvrirle nouveau Volvo XC60 dernière évolution du SUV suédois dyna-mique. La rencontre entre un design audacieux et un intérieur raf-finé, où la technologie est instinctive.L’humain est toujours au cœur de tout ce que Volo entreprend, unephilosophie qui se traduit par une sécurité renforcée en n’oubliantpersonne, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur du véhicule. Et comme,l’indique Pierre Nudant, un objectif ambitieux de plus aucun mortou blessé grave à bord d’une Volvo d’ici 2020.Pour preuve, le City Safety qui est comme un copilote, constam-ment sur le qui-vive. Il détecte les autres véhicules, les piétons,mais aussi les cyclistes et même les grands animaux autour duvéhicule. La nouvelle version de City Safety intègre égalementl’assistance à la direction, qui se déclenche quand le freinage auto-matique seul ne permet pas d’éviter une collision.A l’’extérieur, le XC60, arbore une carrure athlétique dégageantune aura de qualité aussi intemporelle que subtile. Cette compo-sition magistrale marie avec finesse une architecture parfaitementaboutie aux toutes dernières technologies automobiles, pour uneexpérience scandinave 100 % authentique.En plus des motorisations essence et diesel ultra performantes,

le Volvo XC60 est proposé en version hybride rechargeable. Vouspouvez opter pour la transmission intégrale AWD et une boîte devitesses automatique à 8 rapports. Une gamme de moteurs imagi-née pour répondre avec efficacité à l’ensemble de vos exigences.La concession Nudant Automobiles poursuit également son déve-loppement pour accompagner ses clients dans leurs projets etêtre toujours plus près d’eux. Une grande rénovation, un agran-dissement du parking, une restructuration des ateliers et unesérie de recrutements pour renforcer les équipes actuelles ont étéannoncés.

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Peu à peu, les contours del’accident tragique qui a

coûté la vie à Victor Bernard, Gillotin âgé de 30 ans, de-viennent plus clairs (lirenotre édition de dimanche). La famille du défunt est d’ailleurs déterminée à tout savoir, puisqu’elle a déposé plainte, dimanche, pour ho-micide involontaire.

Dans l’attente de l’examen toxicologiqueLe conducteur du Renault Master blanc, âgé de 68 ans, a retrouvé, lui, son domicile du

Creusot, en Saône-et-Loire. Négatif aux tests d’alcoolé-mie et de toxicologie, il a été relâché en attendant les résul-tats de l’examen toxicologi-que du jeune homme décédé dans l’accident. Les résultats seront a priori connus dans

deux à trois jours. En parallè-le, la cellule d’investigation criminelle de la gendarmerie a soigneusement inspecté le Renault Master blanc. Après l’appel à témoins, diffusé no-tamment par Le Bien public, deux personnes se sont mani-

festées. Leurs témoignages s’accorderaient sur un point important : le défunt aurait été, semble-t-il, à pied au mi-lieu de la chaussée avant l’ac-cident. Les gendarmes ne re-lâchent pas leurs efforts pour reconstituer l’emploi du

temps de Victor Bernard, dont la soirée aurait débuté par un repas d’entreprise au sud de Beaune. Le reste de son emploi du temps est con-nu avec précision par les en-quêteurs, seule une zone d’ombre demeure entre 4 et 6 heures du matin.

Son téléphone portable a disparu

Autre fait qui a certainement joué un rôle tragique dans la mort du trentenaire : la dispa-rition de son téléphone porta-ble. Il n’a pas été retrouvé, tout comme son portefeuille. A-t-il été volé ? L’a-t-il égaré ? Aucun élément tangible ne permet de répondre pour l’instant. Les témoins et les amis du jeune homme pour-raient être entendus une nou-velle fois par les gendarmes dans les jours qui viennent.

Manuel [email protected]

C H O R E Y- L È S - B E A U N E FA I T S DI V E R S

Trentenaire décédé : la famille porte plainte pour homicide involontaireLa famille de l’habitant de Gilly-lès-Cîteaux qui a per-du la vie, samedi matin, à Chorey-lès-Beaune, dans une collision avec un véhi-cule utilitaire, a porté plain-te pour homicide involon-taire. Le conducteur a, quant à lui, été libéré alors que l’enquête se poursuit.

■ L’accident a eu lieu à 6 h 50, samedi matin, sur la route départementale 974. Photo M. D.

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ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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Samedi, vers 23 heures, les policiers sont appelés pour un accident de la circulation, rue Vannerie, à Dijon. Sur place, ilsaperçoivent un véhicule de marque Renault dont l’avant est enfoncé. Le conducteur aurait donné un coup de volant pour éviter des piétons et aurait heurté, au passage, deux Dijonnai-ses qui se trouvaient sur les marches d’un établissement denuit. Âgées de 23 et 33 ans, elles ont été légèrement blessées,avec des plaies à la jambe et à la cheville. L’automobiliste, âgéde 40 ans et originaire de Saône-et-Loire, était éméché : ledépistage d’alcoolémie a révélé un taux de 2,78 g/l. Il a reconnules faits et sera convoqué devant le délégué du procureur.

D I J O NDeux personnes blesséesdans un choc avec une voiture

Vers 22 h 30, samedi, les policiers municipaux ont ramené aucommissariat un homme pour des faits d’outrages. Lors de leurpatrouille, ils racontent s’être arrêtés derrière un véhiculestationné sur la voie publique. Ils ont interpellé le conducteur,qui les a insultés copieusement et a craché dans leur directionavant de leur faire un doigt d’honneur. L’homme de 24 ans,originaire de Chenôve, a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits et sera convoqué devant le délégué du procureur.

D I J O NIl fait un doigt d’honneur à des policiers

Samedi, vers 19 heures, les policiers ont été appelés pour unaccident de la circulation lors duquel une moto aurait percutéun véhicule. Il se trouve que le conducteur de la moto (une 125 cm²), âgé de 44 ans et originaire d’une commune située ausud de Dijon, n’avait ni assurance ni permis de conduire et queson taux d’alcool s’élevait à 2,10 g/l. Il s’agit d’une récidive puisqu’il avait déjà été interpellé alors qu’il était sous l’empired’un état alcoolique. L’individu a été placé en garde à vue. Il seraconvoqué devant le tribunal de grande instance.

D I J O NAlcoolisé, sans permis ni assurance

L’Association française des in-génieurs biomédicaux (Afib) a choisi la capitale des ducs de Bourgogne pour organiser ses 22es Journées d’ingénierie bio-médicale. L’Agence régionale de santé de Bourgogne-Fran-che-Comté et les directeurs des CHU de Dijon et de Besan-çon lanceront l’ouverture de ce congrès, placé sous le patro-nage du ministère des Solidari-tés et de la Santé. Trois cents congressistes sont attendus au palais des Congrès de Dijon, les 27, 28 et 29 septembre pour

découvrir les dernières évolu-tions technologiques biomédi-cales. Au programme : confé-rences, temps d’échanges entre professionnels et salon regroupant plus de cent parte-naires industriels nationaux et internationaux.À noter, la présence d’Igor et Grichka Bogdanoff, qui ani-meront des séances plénières ainsi qu’une présentation sur le thème “Vieillir en bonne santé”.

INFO www.afib2017.fr

DI JON ÉVÉNEMENT

300 congressistes attendus aux Journées d’ingénierie biomédicale

Benjamin, 20 ans, le reconnaît vo-lontiers à la présidente Bordena-

ve : ça n’est pas la meilleure idée qui lui est passée par la tête, mercredi. Alors qu’il se trouve en garde à vue à lagendarmerie de Pouilly-en-Auxois, pour une histoire de rixe, il profite d’une « pause cigarette » accordéepar un enquêteur pour se faire la belle.Les recherches et perquisitions dure-ront la journée et une partie du lende-main, en vain. Finalement, penaud, etsur les conseils avisés de son entoura-ge, il se rendra lui-même à la brigade. Nouvelle garde à vue et, sans doute, pas de cigarette cette fois.Vendredi, en audience de comparu-tion immédiate, il mesure les consé-quences de son attitude et s’en expli-que néanmoins par un contexte très oppressant, teinté de violences, de menaces et de peur. Son agresseur ini-

tial, défavorablement connu, a mêmeété placé en détention jusqu’à un pro-chain jugement en octobre. Le procu-reur Chemin a bien cerné le person-nage et l’environnement particulierqui l’a poussé à s’enfuir. Il ne réclame-ra pas de mandat de dépôt. « Je n’aurais pas dû me sauver », déclare Benjamin. « J’ai eu vraiment peur de me retrouver en prison. »En défense, Me Paget rappelle ce con-texte de harcèlement, de pression et de réelle panique de son client. « Il a commis une erreur et une grosse bêti-se dont il va se rappeler. »Le tribunal, en lui rappelant qu’il s’agit d’un avertissement solennel, a condamné Benjamin à trois mois de prison avec sursis.

Jean-Luc Brenot (CLP)

P O U I LLY- E N - A U X O I S TRIBU N A L COR R EC T ION N E L

Trois mois avec sursis pour s’être évadé de la gendarmerieLe tribunal correctionnel de Dijon jugeait, vendredi, un jeune hom-me dans une affaire quelque peu originale : il avait, en effet, réussi à fausser compagnie aux gendar-mes de la brigade de Pouilly-en-Auxois qui le gardaient à vue.

FONTAINE-LÈS-DIJON

Dimanche, vers 5 h 30, les policiers sont appelés pour undifférend au sein d’un couple, à Fontaine-lès-Dijon. Ilsprennent contact avec la jeune femme, âgée de 24 ans. Elleleur raconte que son compagnon, âgé lui aussi de 24 ans, lui aurait donné un coup de poing, l’aurait tirée par les cheveux et l’aurait également menacée avec un couteau. Lemis en cause n’a pas reconnu les faits. Il sera convoqué devant le délégué du procureur pour une composition pénale.

Il menace sa compagne avec un couteau

} Je n’aurais pas dû me sauver. J’ai eu vraiment peur de me retrouver en prison. ~

Le prévenu

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ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'OR ET RÉGIONLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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Arianespace mettra en orbite, le29 septembre, à 18 h 47 (heure

locale ; 23 h 47, heure de Paris),deux satellites grâce à la fusée Ariane5. Il s’agira alors du cinquième lance-ment depuis le début de l’année pourla firme française d’aérospatial. Uneactualité qui paraît bien éloignée duterritoire côte-d’orien. Et pourtant…Des pièces, indispensables au vold’Ariane 5, sont fabriquées ici, cheznous. À Longvic, plus précisément,au cœur des ateliers de l’entrepriseParker. Il s’agit des « moteurs électri-ques SAE 215 Rocket », qui permet-tent d’orienter la fusée lorsqu’elles’arrache du pas de tir. De la tailled’un objectif d’appareil photo, ceséléments sont pourtant vitaux au bon déroulement du lancement.

Six moteurs sur chaque fusée« Il y a six de nos moteurs sur chaquefusée, plus six autres de secours. Ilssont placés au bout des tuyères, soitdes “boosters”. Lorsque la fusée part,ils permettent de corriger sa coursepour qu’elle suive la trajectoire vou-lue », explique Sébastien Poizot, res-ponsable production chez Parker. La société en fabrique six par moisselon un process désormais bien ro-dé. « Nous les fabriquons pour la Sa-bca (Société anonyme belge de cons-tructions aéronautiques) depuis1995. Nous continuerons au moinsjusqu’en 2020. Ils sont réalisés dansune salle dite “grise”, limitant l’en-trée de pollution ou de poussières »,détaille Sébastien Poizot avant delaisser Pascale Drouillot, seul mon-teur de “SAE 215” chez Parker, fairela démonstration.« Nous fabriquons d’abord la carcas-se, dans laquelle se trouvera le stator.C’est la partie fixe du moteur, danslequel passe un fil de cuivre et du courant. Au centre, nous montons lerotor, qui va tourner grâce à un systè-me d’aimants », résume la spécialis-te. Une fois ces parties assemblées, ilne reste qu’un petit onglet visible, qui permet d’orienter l’aéronef « de -15 à + 15 degrés ».Une fois extraite de l’attraction ter-restre, la fusée lâchera ses boostersqui retomberont dans l’océan. Avecles moteurs Parker. « Ils restent, entout, seulement 129 secondes dansles airs », s’amuse Sébastien Poizot.

Marie Morlot

C Ô T E - D ’ O R INDUSTRIE

La fusée Ariane 5 va décoller grâce à des composants fabriqués à LongvicVendredi 29 septembre, la fusée Ariane 5 enverra, depuis le pas de tir du centre spatial de Kourou, en Guyane, deux nouveaux satellites. Un lancement qui serait impossi-ble sans les moteurs direction-nels “SAE 215 Rocket” fabriqués à… Longvic, chez Parker.

■ Pascale Drouillot, unique monteur de “SAE 215” chez Parker, en construit six par mois. Photo M. MO.

■ Les petits moteurs montés sur la tuyère. Photo Parker ■ Agnès Vigot assure un contrôle qualité strict. Photo M. MO.

■ Le moteur, ici démonté, comprend, notamment, un stator, du cuivre, une carcasse et un rotor. Photo M. MO.

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LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

C Ô T E - D ’ O R BONS P L A NS

Fitness : les salles de sport du département à l’épreuveSelon le magazine Capital, la moitié des inscriptions dans les salles de sport se fait entre septembre et novembre. De nombreux Côte-d’Oriens vont donc prendre (ou ont déjà pris) la bonne résolution d’aller (re)pousser les portes d’un club. Dans le département, nous en avons recensé une quarantaine : quelles différences entre eux ? Quels services et pour quel public ? Nous avons passé au crible les offres fitness.

C’est 90 % de l’offre fitness dans le départe-ment : des salles dans lesquelles on trouve un espace cardio et un espace musculation… Certaines proposent des cours collectifs avec un coach diplômé tandis que d’autres misent sur la vidéo. « À partir de ce mois de septembre, nous proposons des cours collectifs virtuels : cela se passe devant une télé qui diffuse, en boucle et tout au long de la journée, des cours d’abdos, de Zumba ou de Body attack », expli-que Florent, du club Liberty Gym de Chenôve. Avantage, « cela permet d’économiser le coût d’un vrai coach », ajoute-t-il. Inconvénients, « certains clients préfèrent avoir une personne

devant eux pour être corrigés ». Chez Amazo-nia, on vante la qualité des services : « machi-nes ingénieuses et ergonomiques, boissons, fauteuils massants, WiFi » et accès à toutes les salles du territoire avec la même carte. Les horaires d’ouverture de ces salles sont souvent fixes, de 6 à 23 heures, pour la plupart. Toute-fois, l’enseigne Human Fit, à Dijon, est ouverte 24 heures/24. Ce qui est visiblement unique en Côte-d’Or. « Pour éviter les accidents, il est écrit dans le contrat qu’il est interdit de prati-quer seul », précise le gérant. « Il y a également des téléphones de secours et des caméras re-liées à nos téléphones portables », ajoute-t-il.

Côté tarifs, c’est du simple au double. Cela va de 19,95 € par mois – avec le paiement de dou-ze mois comptant chez Liberty Gym –, à 49 € par mois chez Amazonia pour un engagement d’un an. Avant de s’abonner, vérifier l’ancien-neté du matériel et le type de clientèle.

nAvantages u Plages horaires d’ouverture assez larges.u Tarifs accessibles.n Inconvénientsu Souvent, un engagement de six mois, au mini-mum, est demandé.u Absence de suivi personnalisé.

La traditionnelleDes cours collectifs virtuels ou avec un coach diplômé

Il existe moins de cinq salles hybrides dans le département. L’idée ? Faire du sport avec des outils non conventionnels. Depuis 2013, la salle Primal Performance, à Quetigny, propose de soulever, entre autres, des énormes pneus de tracteur, des fûts de bière ou encore des pierres. « Nous faisons de la musculation fonctionnelle : il s’agit de faire des mouvements qui seront, ensui-te, exécutés dans la vie quotidienne pour faciliter le transport des courses ou le rangement du bois l’hiver, par exemple. Avec nos vies sédentaires, nous avons oublié beaucoup de choses éviden-tes », explique Vincent Issartel, gérant de la salle.Ces outils de travail « ludiques » permettent

surtout de se retrouver dans des situations « moins confortables qu’avec des haltères tradi-tionnels et d’aller chercher plus loin son effort ». Ses clients sont âgés de 15 à 69 ans, tous niveaux confondus.Un autre concept voisin : le Crossfit. Importé des États-Unis il y a dix ans, ce sport « s’inspire des mouvements de trois disciplines : l’athlétisme, la gymnastique et l’haltérophilie », détaille Andy Poiron, responsable de la “Box” de Quetigny. « Chez moi, il n’y a que deux machines : un vélo etun rameur. L’idée est de travailler avec des agrès comme des anneaux, des cordes, des sangles, des ballons lestés… On travaille l’endurance, la force,

la souplesse ou encore la coordination en même temps », indique Andy Poiron, qui précise, lui aussi, que le Crossfit développe des qualités physi-ques parfois « insoupçonnées » chez les prati-quants. Tarifs pour entrer dans ces salles : de 44,90 € à 60 € par mois pour un an d’inscription.

nAvantagesu Séances très intensives, résultats rapides.u Travail personnalisé et en tout petit groupe.n Inconvénientsu Ce type de salle, plus confidentielle, peut im-pressionner les novices.u Environnement parfois un peu brut.

L’hybrideDes séances plus intenses mais plus efficaces

Il existe un dernier type de structure : celles qui proposent des équipements très spécialisés. C’est le cas d’Aqua-Ci-ty, à Talant, où les activités ont lieu uniquement dans l’eau. Dans ce club, tout se fait dans une piscine : « aqua-biking/aquabike, aquaboxing, aquafi-tness, aquagym », précise le site Inter-net de l’enseigne qui promet « une augmentation de l’endurance, aucun traumatisme pour les articulations et aucune courbature ». Tarif annoncé : 41,58 € par mois pour le paiement d’un an comptant.Un autre club, Lady Wellness, à Di-jon, est exclusivement réservé aux femmes. « Le concept 100 % femmes offre à nos adhérentes un confort et une absence de regard d’hommes qui peut s’avérer parfois gênant ou com-plexant », argumente Jérémy Blanc, directeur de la salle. Il propose des cours collectifs, une salle de cardio-training et des entraînements person-

nalisés. « Nos activités sont spécifi-quement adaptées aux femmes avec, pour principaux objectifs, la minceur, la tonicité et le bien être », précise notre interlocuteur. Celles qui veulent devenir très athlétiques en faisant de la musculation devront plutôt s’orien-ter vers d’autres concepts. Tarif men-suel pour un an d’engagement : 36,60 €.

n Avantagesu Concepts originaux et ludiques.u Pratiques adaptées à des publics ciblés : seniors ou femmes.n Inconvénientsu Pas de poids libre : peu limiter la progression dans un objectif de per-formance.u Horaires de cours parfois contrai-gnants.

INFO Contacté, le responsable d’Aqua-City n’a pas donné suite à nos appels.

Le conceptDans l’eau ou pour les filles uniquement

■ La moitié des inscriptions en salle de sport ont lieu entre septembre et novembre. Photo Ph. B.

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ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'OR ET RÉGION

C Ô T E - D ’ O R BONS P L A NS

Fitness : les salles de sport du département à l’épreuve

■ Le département compte une quarantaine de salles de sport, comme ici Athlétic Gym, à Dijon. Photo Philippe BRUCHOT

Victor Pimbert est coach sportif.Comme une dizaine d’autres profes-sionnels recensés en Côte-d’Or, ce Di-jonnais propose des entraînements à la maison, en salle mais aussi au tra-vail. Nous avons réalisé une séance d’essai dans les locaux du Bien public.Flexible sur les horaires, Victor nous transmet, la veille de l’entraînement, un formulaire pour faire connaissan-ce : on renseigne notre âge, nos objec-tifs et nos restrictions médicales. « Je peux m’adapter à tous les profils : jeu-ne, senior, perte de poids, gain de mas-se ou même team building (cohésion d’entreprise). Côté espace, un couloir de bureau peut me suffire », explique le jeune athlète, passé par le Dijon Hockey-Club durant trois saisons. AuBien public, le coach sera à l’aise.

Une montée progressivedans la difficultéNous commençons par un quart d’heure d’échauffement : gainage, tra-vail des épaules, équilibre. « Nous dé-butons doucement puis allons aller progressivement dans la difficulté », nous explique-t-il. Tant mieux, car nous avons demandé un entraîne-

ment de champion. Après l’échauffe-ment, vient le travail des jambes : sans, puis avec un élastique, on en-chaîne les “squats”, ce mouvement qui permet de travailler les quadri-ceps et les fessiers.C’est ensuite au tour du haut du corps : à l’aide de sangles accrochées à un escalier, nous réalisons des trac-

tions et des écartés d’épaules. Lesmuscles commencent à chauffer. Viennent alors les “circuits”, le cœur de la séance. « Faites quatre rotations de huit pompes, huit tractions, et huit squats lestés sans trop de temps de re-pos », nous demande Victor, tout en montrant les mouvements justes. On s’exécute : le cœur s’accélère carré-

ment. « Nous allons faire un autre cir-cuit, c’est le plus dur », précise le coach. Trente secondes de foulées ex-trêmement rapides, auxquelles s’ajoutent trente mouvements de “battle rope” (cordes ondulatoires),puis trente de Kettlebell Swing (mou-vement de balancier avec un poids de 8 kilos ressemblant à une boule). « Trente secondes de pause, à répéter cinq fois », indique Victor.Les dernières séries sont vraiment du-res, mais le coach est là pour pousser nos limites. Au bout d’une heure quin-ze d’effort, on s’étire et on revient au calme. Lessivé. « Attention, cela peut être plus doux pour ceux qui le souhai-tent », prévient notre entraîneur. Tarifpour dix séances à domicile : 300 €. « Pour le fitness au bureau, cela va va-rier avec le nombre de participants », précise le gérant de VP Coaching.À noter, tout de même, que la séance au travail, si elle est réalisée à la pause de midi, peut réellement fatiguer les non-initiés. Aussi, bien se renseigner auprès de son service des ressources humaines avant de commencer pour des questions d’assurance.

Marie Morlot

Nous avons testé une séance de coaching au travail

■ Le coach se déplace avec son propre matériel. Photo M. MO.

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ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'OR ET RÉGION LE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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n Un premier concours des innovations emballage et conditionnementPackage In Bourgogne-Franche-Comté, réseau desentreprises de l’emballagede la région, organise sonpremier concours des inno-vations emballage et condi-tionnement. Les lauréats severront remettre un trophéele 29 septembre à la Maisonrégionale de l’innovation, àDijon, à partir de 19 heu-res. Sept entreprises présen-tent huit innovations. Par-mi elles, on retrouve quatresociétés de Côte-d’Or : JFDPackaging, Saica Pack, Sipaet Atoutpack.

n Groupama organise une soirée de recrutement à DijonGroupama Grand Est orga-nise un job meeting à Dijonle 19 octobre, de 18 à21 heures. Il s’agit d’un évé-

nement de recrutement surle modèle d’un afterwork.Les candidats auront l’op-portunité de discuter avecdes recruteurs et des colla-borateurs Groupama. Pourêtre sélectionné à cette ren-contre, il faut s’inscrire surle site Internet www.job-m e e t i n g - g r o u p a m a -gan.com, où les candidatssont invités à répondre àtrois questions sous formatvidéo. Une fois retenus, ilsrecevront un mail de confir-mation sous quinze jours.

n Le Mois de l’innovation en Bourgogne-Franche-ComtéDu 25 septembre au 20 oc-tobre, le Mois de l’innova-tion revient en Bourgogne-Franche-Comté, piloté parl’Agence régionale du déve-loppement de l’innovationet de l’économie. Le thèmede cette année s’intitule “Fi-nancer l’innovation et inno-

ver dans le financement”.Prêts, subventions publi-ques, business angels ,crowdfunding, etc. : denombreuses possibilitésexistent aujourd’hui et sedéveloppent pour permet-tre de financer les porteursde projet. Une quarantained’événements seront orga-nisés pendant un mois pourrépondre à de nombreusesquestions.

BOURGOGNE [ TÉLEX ]

Premier concours régional d’emballage

■ Arnaud Sabatier dirige le groupe Sipa, qui participe auconcours des innovations d’emballage. Photo M. C.

L’AGENDA DE LA SEMAINE

Lundi 25 septembreDijon : le fablab Kelle FabriK, l’École de la deuxième chance de Dijon et la Fondation Orange vous invitent à l’inauguration de la saison 2 du Fablab solidaire, “Fabrik pour les autres”.À cette occasion, les membres d’un groupeaccompagné, cette année, par le dispositifFablab solidaire, présenteront le projet imaginé, conçu et fabriqué par leurs soins au cours de leur période d’initiation. Ren-dez-vous à 13 h 30 au 2, rue des Cor-royeurs, à l’arrière de la Maison des asso-ciations.Mardi 26 septembreDijon : le Medef de Côte-d’Or organise un atelier de travail sur la thématique des élections professionnelles. Il sera consa-cré à la législation visant à mettre en placeou à renouveler les instances représentati-ves du personnel (délégués du personnel,comité d’entreprise, délégation unique dupersonnel). L’atelier se tiendra à la Maisondes entreprises, de 9 heures à midi. Ins-criptions au 03.80.77.85.11.Jeudi 28 septembreAuxerre : les Rencontres industrielles de Bourgogne-Franche-Comté reviennent pourla 18e édition à Auxerrexpo, de 9 à 19 heures. Plus de 220 exposants et2 000 visiteurs sont attendus. Conféren-ces et ateliers sont au programme.

DIJON

La Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté a organisé, jeudi 14 septembre, sa convention du personnel triennale à l’Auditorium de Dijon. Quelque1 800 collaborateurs sont venus de toute la Bourgogne-Franche-Comté et des Pays de l’Ain à cette occasion et ont été accueillis par Bruno Duchesne, directeurgénéral, Michel Grass, président du conseil d’administration, et par l’ensemble du comité de direction. « À l’issue de [l’assemblée] plénière, la surprise fut totaleet l’ovation immense lors de l’arrivée sur scène d’Armel Le Cléac’h, skipper officiel Banque populaire depuis début 2011 et vainqueur du dernier tour du mondeen solitaire “Le Vendée Globe” en janvier », indique, dans un communiqué de presse, la Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté. « Il était l’invité surprisede ce rendez-vous […]. Il s’est […] livré à de nombreuses séries de photos et selfies avec l’ensemble des collaborateurs. »

■ Le skipper Armel Le Cléac’h, ici aux côtés de Bruno Duchesne, directeur général de la Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté, était l’invité surprise de la convention du personnel triennale de l’établissement bancaire. Photo DR

Armel Le Cléac’h, invité surprise de la Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté

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ACTU FORUMLE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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GRAINE DE MOUTARDELE DESSIN

Par Hugues Souverbie

Ce n’est pas manquer de respect à l’actuel Président des États-Unis que de rappeler à quel point sa campagne lors des pri-maires du Parti républicain, début 2016, n’était qu’une mau-vaise blague. À l’époque, le milliardaire macho et fier de l’êtrene pouvait pas être pris au sérieux. Il était un épiphénomène, un réactionnaire climato-sceptique de plus au cœur du showpolitique américain. Sa victoire surprise sur ses “amis” Ted Cruz, John Kasich ou Marco Rubio ne lui avait donné aucun crédit et ce n’était sûrement pas ses saillies vulgaires envers Hillary Clinton qui allaient lui en apporter. On ne lui deman-dait pas de faire passer son opposante démocrate pour un ange – à l’impossible nul n’est tenu – mais, quand même, la plaisanterie durait depuis bien trop longtemps. Elle n’a pas pris fin comme prévu le 8 novembre, jour où l’épiphénomèneest devenu le phénomène à épis. Le canular a donné la nau-sée à beaucoup et déjà quelques frissons aux Mexicains, victi-mes de ses attaques xénophobes. Que les Iraniens ou les Co-réens du Nord se méfient, eux aussi, du locataire de la Maison-Blanche est assez logique, mais que le reste de la pla-nète croise les doigts pour qu’il ne déclenche pas le chaos par un tweet malheureux est totalement étrange. Et pas drôle.

Un homme étrange

CARNETRetrouvez les avis de décès en pages 6 et 7 de votre cahier Services.

LA QUESTION WEB

Après le nul contre l’OL,le DFCO est-il, selon vous,en progression ?60 % Oui30 % Non10 % Ne se prononce pasVotants : 888.

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DIJO

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ACTU DIJON ET AGGLOMÉRATIONLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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Connaissiez-vous déjà la villede Dijon ?

« Je la connaissais parce que detemps en temps on vient dîner ici.C’est tellement réputé pour le vin etla gastronomie. Pour aller à Paris,on trouve toujours des occasions des’arrêter à Dijon ! Dans les années1990, j’ai visité le campus où il y a eudes constructions de mes collèguessuisses Jacques Herzog et Pierre deMeuron – les bâtiments dortoirs –ainsi que de Patrick Berger. »Les élèves de l’école d’architectu-re de Nancy ont planché sur qua-tre sites dijonnais : le centre Dau-phine, l’église Saint-Philibert, le vélodrome et la liaison gare-Cité de la gastronomie…« J’ai trouvé cette sélection intéres-sante, car ces sites posent de vraiesquestions à la fois urbaines, patrimo-niales, mais aussi de modes de vie.Ceux-ci ont tellement changé qu’ils’agissait pour nos étudiants de com-prendre ce nouvel esprit du temps,pas toujours facile à saisir, dans le-quel nous avons un rapport indivi-duel au monde qui nous environne, mais dans lequel on doit aussi imagi-ner des structures de rencontres.Nous devons réinventer autant les bâtiments que les espaces publicsautour de ces questions nouvelles. »Quel est votre regard sur ces qua-tre sites ?« Le centre Dauphine, c’était assezutopique au moment de sa cons-truction. Amener les gens dans uncentre commer-cial tout en tra-versant un îlot.J’admire les qua-lités qui ont étémises en place.En revanche,est-il encore pos-sible de transfor-m e r c e l a e nquelque chosede plus actuel ?Je pense à toutesces toitures inaccessibles, au faitqu’il y a des “brutalités” entre lesmanières dont on entre dans l’espa-ce commercial et l’espace de la rue.Est-ce qu’on peut transformer celaou est-ce qu’il ne faut pas juste ad-mettre qu’il faudrait faire autre cho-se. Quand autant de béton a étécoulé, est-ce qu’on peut récupérer

partiellement des structures ? Ou sedire “tant pis, il faut démolir”. C’estun cas que je trouve très difficile. »Et le vélodrome ?« Son cas est plus simple, car c’estune très belle structure en bétondans un parc. On pourrait soit semotiver et militer pour l’idée d’un

vélodrome ac-tuel, car il y apeu de vélodro-me à ciel ouvertdans le monde…On peut aussi enfaire un élémentdu parc où ons’arrête, où onboit un verre, oùon peut faire desmanifestationst e m p o r a i r e s ,

théâtrales… il y a des potentialités,car le bâtiment reste assez beau. Sion lui enlevait un peu tout ce qui aété rajouté, les grillages, il repren-drait une dignité dans le parc. »Et le lien entre la future Cité de la gastronomie et la gare ?« C’est plus difficile, car il y a cettecésure, comme dans toutes les villes

européennes. Les gares ont étédans des tracés qui se sont faits aubord des villes, avant les fortifica-tions. Elles sont souvent sur desremblais ; donc les rails sont à desaltitudes de plus 6 mètres par rap-port à l’espace urbain et cela créedes césures. Il y a le côté rail etl’autre côté du rail. C’est très coû-teux de faire refaire des passagessous voie et c’est ce qu’il faudraitfaire. »L’église Saint-Philibert ?« Les fondations ont été terrible-ment abîmées par le sel… Les ar-chitectes qui ont consolidé le bâti-ment l’ont fait avec beaucoupd’intelligence. Je trouve étonnantce qu’ils ont fait avec peu demoyens, et très bien. Cela tientmaintenant avec ce bricolage intel-ligent. Que faire de plus, sinon unescénographie dans ce lieu au moinsune fois par an. Un événement quipourrait faire l’objet, chaque année,d’un petit concours, un “truc chic”pour mettre en valeur ce bâtimentet son espace. »

Propos recueillispar Anne-Françoise Bailly

D I J O N ARCHITECTURE

Du « difficile centre Dauphine aubon bricolage de Saint-Philibert »

■ Inès Lamunière, architecte suisse qui a conduit, avec Patrick Devanthéry,le chantier de l’Opéra de Lausanne. Photo Anne-Françoise BAILLY

Architecte de renom international, la Suissesse Inès Lamunière, invitée de la session de l’École nationale d’architecture de Nan-cy ayant réuni, du 18 au 23 sep-tembre, cent étudiants à Dijon, nous confie son regard sur qua-tre sites de la cité des ducs.

} Quand autantde béton a été coulé, est-ce qu’on peut récupérer des structures, ou se dire “il faut démolir”? ~

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LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

Pendant une semaine,une centaine d’étudiantsde l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy (Ensa) ont planché sur le devenirde quatre sites vieillissants implantés à Dijon : le parvis Saint-Philibert, le vélodrome,le centre Dauphine et la liaison gare-jardin de l’Arquebuse.Un travail en résidence au cours duquel ils ont visité les lieux,fait des recherches historiques, puis proposer un projet de transformation urbain. Chaque groupe a présenté son dossier samedi matin, au siège de la Métropole, devant un parterrede professionnels,de professeurs et d’élus locaux.Pour la Ville de Dijon, partenaire de l’événement, c’était l’occasion de recueillir le regard extérieurde futurs talents sur des lieux centraux de la cité. Si ces idées n’ont pas vocation à être réalisées, elles peuventtout de même donner des pistes de réflexion pour le futur.Nous avons retenu un projet d’aménagement pour chaque site concerné. Pour ce faire, nous avons privilégié la qualitédes visuels, ceci afin de faciliter l’appropriation du sujetpar le lecteur.

Nicolas Durdilly

D I J O N PATRIMOINE

■ À l’issue de leurs travaux, les étudiants de l’Ensa Nancy semblaient satisfaits de leur semaine. Ici, devant le siège de la Métropole. Photo Nicolas DURDILLY

Difficile mission que celle d’imaginer une liaison entre la gare de Dijon et le jardinde l’Arquebuse sans entraver le trafic routier, essentiel dans ce secteur. Pourtant, les idées originales n’ont pas manqué : l’un des groupes d’étudiants a notamment proposé la création d’un long parvis piéton où seuls les cyclistes et les bus pour-raient circuler. Le trafic automobile serait quant à lui reléguée à un tunnel, qui débuterait au niveau de l’hôpital de La Chartreuse jusqu’au pont de l’Arquebuse. « On a aussi voulu redonner du caractère à la gare de Dijon en la recouvrant d’unecoque en acier », expliquent les architectes en herbe. « La galerie menant aux quais serait également agrandie et deviendrait une grande halle commerçante. »

NOTE Projet imaginé par Salomé Meuret, Sarah Zwahlen, Élie Degois, Coraline Deantoniet Jonathan Tisse.

Avenue Albert-Ier : et si les voiturespassaient dans un tunnel ?

Parmi les étudiants qui ont participé à cetravail en résidence, certains ont plan-ché sur le devenir du parvis Saint-Phili-bert. Un des groupes a opté pour une piétonnisation des lieux : « Le site pos-sède un certain cachet avec l’église et lacathédrale Saint-Bénigne », expliquent-ils. « Mais il est tellement fréquenté par les voitures que peu de monde s’arrêtepour le regarder. » Leur projet d’aména-gement propose de connecter le parvis aux zones déjà piétonnisées du secteur sauvegardé (rues Piron et de la Liberté).

« La voiture ne serait pas complètementmise de côté », assurent-ils. « On laisse-rait une voie de circulation pour rejoin-dre le parking Dauphine et la possibilitéaux habitants d’accéder à leur domici-le. » Par ailleurs, les arbres remarqua-bles du site seraient conservés et le sol recouvert de pavés en comblanchien,en guise de clin d’œil local.

NOTE Projet imaginé par Jonas Iparraguirre, Anthony Underwood, Julien Baldet Guillaume Pic.

Parvis Saint-Philibert : la piétonnisation se poursuit

■ L’esplanade, avec l’église Saint-Philibert en arrière plan, serait recouverte de pavés en comblanchien. Visuel Ensa Nancy

■ Sur l’avenue Albert-Ier, le parvis serait réservé aux piétons et aux modesdoux. Le trafic routier serait relégué à un tunnel. Photo Ensa Nancy

■ La « casquette périphérique » qui enveloppe le bâtiment est inspirée de la piste de vélo. Photo Ensa Nancy

Futurs architectes, ces étudiants ont imaginé le Dijon de 2030

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ACTU DIJON

D I J O N PATRIMOINE

■ À l’issue de leurs travaux, les étudiants de l’Ensa Nancy semblaient satisfaits de leur semaine. Ici, devant le siège de la Métropole. Photo Nicolas DURDILLY

Pourquoi avoir établi un parte-nariat avec l’École d’architec-ture de Nancy ?« Ce n’est pas un secret, nousvoulons une école d’architectu-re dans notre ville, car c’est unmanque que nous avons aujour-d’hui. Il y a une trentaine d’an-nées, on a failli en avoir une,mais le maire de l’époque nes’était pas vraiment battu pourl’obtenir. Aujourd’hui, l’inten-tion figure dans notre projet mé-tropolitain que j’ai remis à laprésidente de Région. Celapourrait commencer par l’ac-cueil d’une antenne de l’Écolenationale supérieure d’architec-ture de Nancy. Ce serait déjà unbon début pour la suite. En toutcas, j’ai demandé qu’on récupè-re toutes les propositions imagi-nées par les étudiants. Lesmeilleures seront conservées etprésentées devant un parterred’élus et d’habitants en février. »Les quatre sites qu’ils ont étu-diés n’ont pas été choisis auhasard…« Oui, ce sont des sujets pourlesquels les réflexions sont encours. J’ai assisté notamment àla présentation des projets surl’axe Arquebuse-gare. Nousétudions en ce moment l’idéed’un axe qui relierait la gare à laCité de la gastronomie. Je trouvequ’il y a eu des propositionsintéressantes. »

« Nous voulons uneécole d’architecture à Dijon »François Rebsamenmaire de Dijon

■ Photo archives Christian GUILLEMINOT

La Ville de Dijon a également demandé aux étudiants de l’Ensa Nancy d’imagi-ner le devenir du vélodrome. Cet édifice, construit dans les années 1930, a subi desdégradations au fil du temps, comme en témoigne l’état actuel de la piste. Malgré tout, le bâtiment suscite toujours un atta-chement chez les habitants et, par consé-quent, nombreux sont les groupes de travail qui ont souhaité conserver son ar-chitecture : « Nous avons voulu garder le vélodrome tel qu’il est aujourd’hui en supprimant simplement la tribune

d’honneur et l’auvent », expliquent qua-tre étudiants qui ont réalisé le visuel ci-dessus. Les futurs architectes ont pensé àcouvrir l’édifice d’une « casquette péri-phérique » inspirée de la piste, ainsi que d’un dôme de verre au centre. En outre, pour redonner de l’attractivité à l’en-droit, ils ont imaginé l’imbrication de pe-tites cellules commerciales sous les gra-dins. « Il pourrait s’agir d’un vendeur de cycles, d’un café, etc. » À l’intérieur du vélodrome, la piste serait rénovée et sa partie centrale deviendrait un espace lu-

dique pour accueillir toutes sortes de cy-cles (BMX, trottinettes, vélos, etc.). « Je m’étonne qu’aucun groupe n’ait eu l’idéed’installer dans le vélodrome la patinoireTrimolet, située juste à côté et qui con-naît elle aussi des difficultés », s’est inter-rogé l’adjoint de Dijon en charge de l’ur-banisme Pierre Pribetich, à la découvertedes différents projets. Peut-être une piste de réflexion pour les années à venir…

NOTE Le projet a été imaginé par Adrien Simon, Érik Ali, Lei Lei et Aurélien Wildermuth.

Vélodrome : un dôme pour recouvrir la pisteet des commerces imbriqués sous les gradins

■ La « casquette périphérique » qui enveloppe le bâtiment est inspirée de la piste de vélo. Photo Ensa Nancy

Construit dans les années 1970, le centre Dauphine fait souvent l’objet de critiques : « moche », « vieux », « désuet »… Pour lui redonner de la moder-nité, un groupe d’étudiants a proposé de créer une grande verrière qui traver-serait l’îlot dans son ensemble. « Nous avons voulu insister sur le puits de lumière déjà présent », expliquent-ils. « On casserait une partie du bâtiment existant pour apporter une touche contemporaine et davantage de lumière. L’usage de galerie commerciale serait conservé, comme nous l’ont demandéles élus. » Les toitures en terrasse, aujourd’hui inutilisées, seraient aména-gées en jardin « pour apporter un peu de nature dans le secteur sauvegardé ».

NOTE Projet imaginé par Coline Carlot, Mélody Hoarau, Merwann Krati, César Brignonet Victor Moussy.

Centre dauphine : une grande verrière pour redonner lumière et modernité à la galerie

■ Les passants apercevraient la verrière et les jardins en terrassedepuis la rue Bossuet. Photo Ensa Nancy

6C’est, en jours, la durée totaledu séjour des étudiants de l’Ensa Nancy à Dijon. Durant ce lapsde temps, ils ont visité les sites urbains, établis un diagnostic et proposé un projet d’aménagement.

Futurs architectes, ces étudiants ont imaginé le Dijon de 2030

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HISTOIRE D’UN JOUR

Par N. D.

D’habitude, quand cet adolescent dijonnais ouvre sonsac de sport, c’est une véritable infection ! À peine lafermeture à glissière est-elle descendue qu’une odeurpestilentielle de jus de chaussettes mélangée à de latranspiration se dégage dans la pièce. De quoi pouvoirréveiller les morts ! Mais cette fois-ci, à la grande surpri-se du jeune homme, c’est plutôt une senteur exotiqueagréable qui est venue lui titiller les narines. Et pourcause, son gel douche s’était ouvert dans le sac, recou-vrant de liquide gluant toutes ses affaires de la veille.« Pour une fois que tu sentiras bon sur le terrain », semoquait son père, amusé par le gag.

Explosion de gel douche

Le conseil municipal de Di-jon se tient ce lundi, à partir de 18 h 30, à l’hôtel de ville. Plusieurs changements sont annoncés dans le rang desélus.

nDécès d’André Gervais : Dominique Martin-Gendre reprend le flambeauÀ la suite du décès d’André Gervais cet été, une nouvelle adjointe doit être élue ce lun-di soir. Il s’agit de Dominique Martin-Gendre (PS), actuel-lement conseillère municipa-le, déléguée à la politique de l’âge. L’élue devrait récupérerune partie des délégationsd’André Gervais (voirie ettravaux probablement), lereste des compétences étant absorbées par la Métropole. En outre, une nouvelleconseillère municipale doit intégrer la majorité. Il s’agi-rait de Laurence Favier, nu-méro 50 sur la liste de Fran-çois Rebsamen (PS) lors des élections municipales de2014.

nDidier Martindevient un non-inscritCette semaine, on a appris que le nouveau député de la 1re circonscription de Côte-d’Or Didier Martin (LREM) avait décidé de quitter le groupe municipal “Socialis-tes, radicaux de gauche, citoyens et apparentés”. Dé-sormais, il siégera sous l’éti-quette “non-inscrit”. On se souvient que les relations en-tre l’ancien adjoint en charge du tourisme et le maire deDijon s’étaient tendues lors des dernières élections légis-latives, ce qui pourrait expli-quer ce départ.Contactée, Danielle Juban,adjointe de la Ville en charge du commerce et soutien

d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, a précisé que la création d’un groupe “La République enmarche” au sein du conseil municipal n’était pas à l’or-dre du jour. Pour rappel, àBesançon (Doubs) le maire Jean-Louis Fousseret a créé un groupe LREM.

nÉdouard Cavin (FN)réfute toute démissionLes rumeurs allaient bon train sur une éventuelle dé-mission du conseiller muni-cipal FN Édouard Cavin.Mais l’ancien candidat du parti frontiste aux dernières élections municipales de Di-jon a réfuté cette éventualité. « C’est vrai qu’il m’est de plusen plus difficile de combiner vie professionnelle et vie po-litique, mais ma démission n’est pas du tout à l’ordre du jour », nous a-t-il confié.

N. D. et S. G.

DI JON POLITIQUE LOC ALE

Ça bouge chez les élusdu conseil municipal

■ Dominique Martin-Gendre. Photo archives Nicolas ROUILLARD

LES ZOZYOS DE PIERRE GALLION

Ce samedi ensoleillé a permis à la médiathèque du Port-du-Canal de faire le vide.En effet, le désherbage de la collection a su ravir les lecteurs au prix d’un euro pour chaque document acheté. Livres et CD retrouvent ainsi une seconde vie etla collection municipale pourra être renouvelée.+WEB Retrouvez notre galerie photo sur bienpublic.com

■ Photo Romain BOU-SAADA

D I J O NBraderie de la médiathèque du Port-du-Canal, un succès

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ACTU DIJONLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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Cassidy, comment as-tu jugé ta performance ?

« Dans l’ensemble, je trouve que maprestation s’est bien passée. Au dé-but, j’étais vraiment stressée : tousles regards étaient focalisés sur moi,j’étais impressionnée… Et puis, aufur et à mesure que la chanson avan-çait, j’ai repris confiance. J’avaischoisi d’interpréter la chanson d’Amel Bent Tu n’es plus là. C’est untitre que j’adore, car il retranscritbeaucoup d’émotion. Technique-ment, il est aussi difficile à chanter,car il monte haut dans les aigus etdescend bas dans les graves. J’aiessayé de transmettre au publicmon émotion et ça a fonctionné. »Tu as eu deux couacs durantton interprétation. Ta voix s’est coupée. Que s’est-il passé ?« C’est à cause du stress. J’étais vrai-ment perturbée par le public et les

coachs qui me regardaient. J’avaisdu mal à respirer et à avaler masalive, du coup, mécaniquement,

ma voix s’est interrompue à deuxreprises. Heureusement, PatrickFiori, mon coach, m’a dit qu’il ne

me jugerait pas là-dessus parce queça arrivait à tout le monde. Il a tenuparole, puisqu’il m’a choisie pourdisputer la finale. Nous ne sommesplus que six en compétition (deuxdans chaque équipe). »Et maintenant, commentva se dérouler ta semaine ?« Je vais monter à Paris pour fairedes répétitions (Cassidy habite àSaint-Raphaël, dans le Var, avec samère, ndlr). Pour la première, l’émission sera en direct. Ce sera aupublic de choisir. J’ai déjà choisimon titre, mais je ne dirai pas ce quec’est… »Tu viens régulièrement à Dijon ?« Oui, pour toutes les vacances. Jeconnais bien la ville, mon père habi-te Saint-Apollinaire. Avec ma sœur,on adore aller jouer chez nos copi-nes qui habitent la commune. »

Propos recueillispar Nicolas Durdilly

D I J O N T É L É V ISION

« J’étais impressionnée … »Malgré deux couacs vocaux,Cassidy a validé son ticketpour la finale de The Voice Kids sur TF1, qui aura lieu samedi. Née à Dijon, l’adolescente de 15 ans est la fille de Keith Cruiks,guitariste-chanteur dijonnais.

■ Cassidy a interprété la chanson d’Amel Bent Tu n’es plus là. Capture d’écran TF1

} J’avais du mal à respirer et à avaler ma salive. ~

Chaque lundi, Le Bien public évoquela vie d’un personnage, dijonnais oubourguignon, oublié ou resté célèbre,dont le nom a été donné à une voie dela ville. Aujourd’hui, Alfred Lacroix.Le 4 février 1863, Alfred Lacroix voitle jour à Mâcon (Saône-et-Loire),dans une famille de pharmaciens. Son grand-père Tony Lacroix exer-çait déjà cette profession en cultivantle goût pour la minéralogie. Le jeune Alfred s’initie à la passion de son grand-père et publie, dès 16 ans, une note dans La Feuille des jeunes natu-ralistes ; 687 ouvrages suivront,constituant une œuvre considérable.

Un choix cornélienentre pharmacie et minéralogieAlfred Lacroix effectue un stage dansune pharmacie, de 1881 à 1883, puispart à Paris pour entrer à l’École su-périeure de pharmacie. Le 18 no-vembre, il assiste à la séance de ren-trée de la Société de minéralogie,présidée par Ferdinand Fouqué, pro-fesseur au Collège de France. En-thousiasmé par ce qu’il entend, il serend partout où l’on parle de minéra-logie et suit les cours de Fouqué. Sonmaître le remarque et lui confie quel-ques missions en Europe, ce qui necontrarie pas ses études, puisqu’il est reçu pharmacien de première classe en décembre 1887.

À 24 ans, suivra-t-il la voie familiale ?Alfred Lacroix oriente ses recherchesvers l’étude des minéraux, mais sur-tout, et c’est nouveau, vers leur association qu’il cherche à compren-dre. Il soutient avec succès sa thèse dedoctorat ès sciences le 11 mai 1890 etépouse Catherine, la fille de Fouqué, le 6 juin de la même année. En 1893, ilobtient la chaire de minéralogie duMuséum national d’histoire naturel-

le, mais poursuit l’étude du volcanis-me à travers le monde. Son doubleséjour en Martinique marquera sacarrière, après l’éruption volcanique de la montagne Pelée qui anéantit la ville de Saint-Pierre et ses trente millehabitants, le 8 mai 1902. De ses re-cherches, il publie, en 1904, sonouvrage majeur, La Montagne Pelée et ses éruptions et atteint une notorié-té internationale. Ce n’est plus le

chercheur qui sillonne le monde, mais le savant devenu ambassadeur de la science française. L’Académie des sciences lui ouvre ses portes : il ensera le secrétaire perpétuel durant trente-quatre ans. Très affecté par la mort de son épouse en 1944, il n’en continue pas moins à travailler dans son laboratoire où il s’est encore ren-du trois jours avant sa mort, survenuele 12 mars 1948.

DI JON [ LES MYSTÈRES DE L A RUE ]

Alfred Lacroix, le pharmacien des volcans

■ Face au château de Larrey, la rue Alfred-Lacroix relie l’impasse Paul-Bur au boulevard des Gorgets.Photo Christian GUILLEMINOT

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ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISELE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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FONTAINE-LÈS-DIJON

Dimanche durant toute la journée, c’était l’effervescence au complexe des Cortots à Fontaine-lès-Dijon. À l’occasion de la Journée de lutte contre la mucoviscidose, de nombreuses animations étaient programmées avec, en préambule, plusieurs courses (à pied, en marchant ou même avec les poussettes).Les bénéfices seront consacrés à la lutte contre la mucoviscidose. Les danseuses des Chiquitas et un concert des Artistes en scène ont animé l’après-midi,ponctué par un cours géant de Zumba et le traditionnel lâcher de ballons.+WEB Retrouvez notre galerie photo sur bienpublic.com

■ Une trentaine de bénévoles se sont affairés durant toute la journée. Photo Nicolas LEBLANC

Mobilisation générale pour vaincre la mucoviscidose

L’école de théâtre de l’Associa-tion culturelle fontainoise (ACF),qui compte vingt-huit adhérents,fera son retour sur les planchesmercredi. Les ateliers s’adressentaux jeunes âgés de 7 à 18 ans,répartis en quatre groupes. Ces derniers peuvent encoreaccue i l l i r t ro i s ou qua t reparticipants.« Le théâtre permet de dire, des’exprimer, de partager, de déve-lopper une nouvelle image de soiet des autres, de s’ouvrir sur lemonde et de vivre une aventurepersonnelle et collective uni-que », estime Véronique Gauthe-rot, animatrice des cours dethéâtre. « Par le biais d’exercicestoujours ludiques, nous tra-vaillons la maîtrise du corps, dela voix, de la respiration, dustress, le développement de lamémoire, de la concentration etde l’écoute. »Les ateliers se déroulent au cen-tre d’animation Pierre-Jacques, àFontaine-lès-Dijon, tous les mer-credis à partir de 13 h 30.L’adhésion à l’ACF est de 15 €pour les familles et de 20 € pourles individuels, puis de 83 € partrimestre.

CONTACT Tél. 06.28.73.25.49.

FONTAINE-LÈS -DI JON LOISIRS

Jouer la comédie, ça vous dit ?

■ Véronique Gautherot est responsable des ateliers théâtreà l’ACF. Photo Nicolas LEBLANC

1 222C’est le nombre de personnes inscrites à la Journée départementale de la randonnée pédestre en Côte-d’Or au départ de Darois. Chacun des quatre circuits mis sur pied afait le plein de participants. Toubkal et Yucon, les deux ânes de portage d’une grande docilité de l’associationTussiliiq, ont accompagné ceux qui ont choisi le parcours familial. Les marcheurs ont également pu apprécier les animations jalonnant les circuits (Ligue pour la protectiondes oiseaux, ferme du Leuzeu, expositions…).NOTE Le prochain rendez-vous aura lieu le 30 septembre 2018 à l’abbaye de Fontenay.

DAROIS

■ Photo Denis MILLOT

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ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISELUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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L’entreprise Eurovia a déployé un impressionnant matériel au carrefour de larue des Cousis et du boulevard de la Motte pour remettre en état lerevêtement de la chaussée. « Nous refaisons la couche de roulement aprèsle rabotage des parties de la route qui se sont affaissées », précise le responsable des travaux de la Métropole. Ces travaux vont se déplacer ruesde la Veuglotte, Bartolomé-de-Las-Casa et Pablo-Neruda pour une remise enétat qui relève de l’entretien courant des routes.

■ L’entreprise Eurovia reprend les parties affaissées de la chaussée. Photo Jean-François DUMAND

Des routes en cours de réparation

L’Amicale des sapeurs-pompiers de Saint-Julienprépare, pour samedi, ses12es Rêveries mécaniques. Une journée qui mettra àl’honneur le patrimoineautomobile ancien. Environhuit cents véhicules – motos,autos, camions, caravanes,camping-cars – seront pré-sentés route d’Orgeux, aucomplexe sportif de Saint-Julien, de 10 à 23 heures.Des clubs bourguignons etd’ailleurs, tels le Cox d’OrVw Club et les différentsclubs de 2CV, seront là.L’Acva (Amicale des collec-tionneurs de véhicules an-ciens du Sud Haut-Marnais)présentera la Ferrari qui atourné dans les douze pre-miers épisodes de Magnum.Un club de voitures améri-ca ines venu de Nancy(Meurthe-et-Moselle) et unautre de belles Italiennesavec , notamment , des

Lamborghini sont attendus.Les sportives ne seront pasoubliées : le Saint-ApoAuto-Sport, le Simca RacingTeam et le Karting-Club deSelongey exposeront leurs modèles. Le monde agrico-le, quant à lui, présentera an-ciens tracteurs, moisson-neuses…

INFO Entrée gratuite.Repas le soir sur réservation. Renseignements et inscriptions auprès de Jean-Louis Laurent au 06.17.67.45.56ou [email protected]

S AINT-JULIEN ANIMATION

Ferrari, Lamborghini… attenduesaux Rêveries mécaniques

■ Une Ferrari ayant tourné dans la série télévisée Magnum sera présentée. Photo archives Martine JEANNINGROS

1 328C’est le montant, en euros, investi par la commune pour da-vantage de propreté dans le centre du vil-lage. À la suite de quelques plaintes deriverains ou de pas-sants, le service tech-nique a en effet ins-tallé deux bornescanines. L’une est si-tuée à proximité du monument aux mortset l’autre est implan-tée près des écoles,dans la rue éponyme. Les propriétaires dechiens sont mainte-nant avertis.

■ Une borne a été installéerue des Écoles. Photo Michel BROYER

40C’est le nombre de bénévo-les qui se mobiliseront pour acceuillir lesquatre mille spectateurs attendus.

VAROIS-ET-CHAIGNOT

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ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISELE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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Audrey Parisot, 30 ans, mère dedeux enfants et inscrite au

concours – organisé par l’associa-tion Esprit Chevigny – par sonconjoint, est devenue la nouvelleMiss Chevigny.Elle succède à Lucile Jeantou. C’estdonc une Miss aux antipodes dustéréotype souvent évoqué qui, surles huit candidates en lice, a rem-porté la course pour l’écharpe. Ca-mille Raclot devient sa première dauphine ; Charlotte Foulet, ladeuxième dauphine ; et Marie Char-lot, la troisième dauphine. Rencon-tre avec Audrey Parisot.Quand votre mari vousa inscrite, pensiez-vous gagner ?« Pas du tout ! Quand il m’a inscrite,je pensais à une blague. Par rapportà la conception que je me faisaisd’une Miss, de son physique, je nepensais vraiment pas pouvoirgagner. »Est-ce une fierté, unereconnaissance, pour une femme, pour une mère, d’avoir remporté un titre de Miss ?« Oui, bien sûr. Je suis fière parrapport à mon mari qui a cru enmoi. Je représente aussi un peu lesmères, de cette façon. Comme quoi,on peut se présenter malgré tout.Ma victoire est également un hom-mage à ma grand-mère décédée il ya peu. »Que va changer ce rôlede miss pour vousau quotidien ?« Je suis quelqu’un d’entier et denaturel, je ne vais pas changer.J’aurais juste davantage de respon-sabilités et une plus grande implica-tion dans la vie de la ville de Chevi-gny-Saint-Sauveur. »

+WEB Retrouvez notre galerie photossur bienpublic.com

C H E V I GN Y- S A I N T- S A U V E U R CONCOURS

Audrey Parisot, Miss Chevigny 2017 : « Jene pensais vraiment pas pouvoir gagner »Samedi soir, Le Polygonede Chevigny-Saint-Sauveura accueilli quelque cent cinquan-te personnes, venues assisterà l’élection de Miss Chevigny. Audrey Parisot a remporté l’écharpe tant convoitée.

■ Audrey Parisot est fière d’avoir remporté le titre. Photo Alicia WARCHOLINSKI

50C’est le nombre de bénévoles qui ont été en charge de la logistique de la soirée, en amont de l’événe-ment et le jour J (transformation du Polygone en salle de réception, mise en place des tables, accueil des convives, service à table…).

L’émotion était palpable au mo-ment de l’annonce des résultats.Lucile Jeantou, Miss Chevignypour encore quelques minutesseulement, était en charge de re-mettre les écharpes aux dauphi-nes et à la gagnante. C’est dansune émotion intense et en lar-mes qu’elle a tenu a évoqué « cesdeux années magnifiques de rè-gne qui m’ont tant apporté etque je n’oublierai jamais ».

Lucile Jeantou tire sa révérence

■ Photo Alicia WARCHOLINSKI

Entre les différents défilés, les huit can-didates ont dû se changer à la vitesse del’éclair : tenue de mode, maillot de bain… Pendant ces moments, diffé-rents shows étaient proposés au public,notamment la danseuse Alix Deprez, les hommes musclés d'Agrez Barz et une démonstration de pole dance par l'école Stell'attitude. Pour le défilé final en robe de mariée, les “princesses” ont dansé, accompagnées de cavaliers. Un dernier passage avant que les cent cin-quante personnes venues assistées à cette soirée de gala sur le thème du ca-baret, très présentes, ne votent pour la candidate de leur choix. Mais une fois ce dernier passage effectué, pendant la délibération, les prétendantes au titre ont eu le temps de souffler quelques mi-nutes ensemble et d’exprimer leurs sen-timents sur cette soirée : « Une expé-rience incroyable » ; « On était là pour passer un bon moment ». Un câlin col-lectif, dans une ambiance presque fa-miliale, est venu clore cette aventure avant que le nom de la gagnante ne soit

annoncé. Pour la note finale, le public votait, le test de culture général réalisé en amont comptait et un jury de six per-sonnes a été spécialement convoqué

pour la soirée. Il représentait un panel de la ville de Chevigny-Saint-Sauveur : commerçant, partenaires, président d’association, élu à la ville…

Dans les coulisses d’une soirée féerique

■ Les candidates au complet avec Lucile Jeantou, encore Miss pour quelques instants, juste avant l’annonce des résultats. Photo Alicia WARCHOLINSKI

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ACTU CHENÔVE ET RÉGIONLUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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Trois écrans, disposés tout aulong du vaste pressoir, au cœur

du bourg, ont permis aux visiteurs,pendant deux jours, de suivre endirect les différentes étapes d’unepressée. Et, en star incontestée dela fête, le pressoir, sous les camé-ras, sort le grand jeu trois fois parjour.Pendant plus de trente minutes,« les faiseurs de vin » accomplis-sent sous nos yeux des gestes à lafois solennels, ancestraux et trèstechniques, qu’il convient d’expli-quer. C’est la charge qu’assumentplusieurs fois par jour Jean Lan-neaux et Laurent Tissier, membresde l’Association des amis de lapressée. Micro à la main, dignesde commentateurs sportifs et dû-ment costumés, les deux compèresexpliquent le rôle de chaque pièceconstituant « l’usine à vin ». Lemécanisme unique du contrepoids– « la margot » – est ainsi minu-tieusement détaillé, dans touteson ingéniosité, qui permet unepression modérée du raisin. Lerôle des marres en bois, que lesfaiseurs de vin empilent etdépilent dans une véritable choré-graphie de ballet, est égalementexpliqué : ce sont, eux, les marres,qui calent le bras du levier etsupportent ainsi une pression de19 tonnes.

Humour et lyrisme

La joyeuse et spectaculaire dispo-sition du raisin dans la maie estelle aussi commentée, tout en ma-lice, par Laurent Tissier : « C’est lemoine et son fils qui étendent leraisin. Car à Chenôve, on est moi-ne de père en fils ».On nous rappelle également qu’auMoyen Âge, les raisins fermen-taient dix jours avant d’être pres-sés. Ce sont donc les marcs et lespeaux qui étaient en vérité pres-sés, pas les grappes.Enfin, c’est Jean Lanneaux, avecbeaucoup de lyrisme, qui a conclules commentaires quand le cabes-tan a fait entendre, dans de longscraquements, le travail de la vis enbois : « Les marres sont mainte-nant rempilés, et on entend chan-ter le pressoir. Écoutez, écoutez-lechanter ».

Céline Gillot (CLP)

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C H E N Ô V E É V É N E M E N T

La pressée, star de la fêteVéritable spectacle, filméetrois fois par jour, la presséeest aussi très technique : elle se déroule en plusieurs étapes. Nous avons testé pour vousce temps fort commentépar deux spécialistes de la vignechenevelière.

■ Laurent Tissier et Jean Lanneaux commententla pressée, dont chaque étape est filméeet retransmise en direct. Photos Céline GILLOT

■ La pressée de 17h30 : le moine… et son fils étendent le raisin dans la maie. Photo Céline GILLOT

■ Les marres en bois vont soutenir la pression de 19 tonnes exercéepar le levier. Photo Céline GILLOT

■ Et au final, après une pression de 19 tonnes… Photo Céline GILLOT

■ 16 h 30 : la pressée des femmes. Étalage du raisin dans la maie, exercice très technique et très physique. Photo Céline GILLOT

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ACTU LA CÔTELE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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nStationnement gênant

u Où ? Sur la place de l’Église et auxenvirons de l’école.u Quand ? Les jours d’école.u Quels problèmes ? « C’est encorearrivé la semaine dernière, soupirePascal Bortot. Des voitures station-nent sur le passage du bus, alors quec’est interdit. » En résulte un problè-me de sécurité : « Les enfants nepeuvent pas descendre, le chauffeurn’a pas le droit de les laisser sortir àun autre endroit que celui prévu.Du coup, il fait un peu comme ilpeut ».u Quelles solutions ? La mairie adéjà fait appel aux forces de l’ordre.« Ils sont venus il y a deux ans pourdonner des amendes. Évidemment,les gens ont protesté, en déclarant :“On n’est pas là pour longtemps !” »La solution ne marche toutefois passur le long terme, de l’aveu même del’édile. « D’une année sur l’autre, cene sont pas les mêmes parents… »Quant à l’aménagement de placesde parking supplémentaires, l’élubalaie d’un revers de main cetteoption : « Il y a déjà des places. Ellessont juste un peu plus loin. »u Quels risques ? Le stationnementgênant n’entraîne pas de retrait depoint sur le permis. En revanche, ilest passible d’une amende forfaitai-re de 35 €, voire 75 € en cas demajoration. Un maximum de 150 €d’amende peut être atteint en cas decontestation. De plus, l’immobilisa-tion et la mise en fourrière du véhi-cule peuvent être demandées.

nDépôts sauvagesu Où ? « Le petit bois, non loin de lagare, est souvent concerné (lire l’en-cadré). On trouve aussi beaucoup

de déchets le long des fossés », dé-plore le maire.u Quand ? Toute l’année.u Quels problèmes ? « On a desparticuliers et des artisans qui dépo-sent leurs ordures à des endroitsnon prévus pour ça. Parfois, c’estparce que la déchèterie est ferméequand ils arrivent, et ils déposenttout devant, ce qui est interdit. Etpuis, il y a ceux qui vont jeter unpapier ou une canette n’importeoù. » La commune a égalementconnu des problèmes avec les déjec-tions canines. « Ça s’est calmé », seréjouit le maire, rappelant au passa-ge la démarche d’un habitant, en2015, qui apposait des petites pan-cartes sur les crottes de chien nonramassées afin de sensibiliser lespropriétaires.u Quelles solutions ? « On a lancéun nettoyage citoyen. Tous les ans,des habitants et des membres d’as-sociation participent. Et même si lepollueur n’est pas le nettoyeur, onressent une prise de consciencechez les gens quand ils se rendent

compte qu’on ramasse plusieurs tonnes de déchets. Petit à petit, onarrive à améliorer les choses, maisc’est un travail de plusieurs an-nées. » En revanche, l’édile ne semontre pas convaincu par l’installa-tion de poubelles : « Il y en a déjà.Des fois, on trouve des canettesjuste à côté, alors que la poubellen’est pas pleine. »u Quels risques ? L’abandon d‘or-dures sur la voie publique, commedes mégots ou des déjections cani-nes, est passible de 68 € d’amende.Concernant les dépôts sauvages, celle-ci peut grimper jusqu’à 450 €.

nNuisances sonoresu Où ? Dans tout le village.u Quand ? « C’est un problèmequ’on rencontre surtout l’été. »u Quels problèmes ? « On a quel-ques personnes qui ne respectentpas les règles en matière de bruit. Çaconcerne le bricolage, le jardinage,ou encore la musique à fond, enplein milieu de la nuit. »u Quelles solutions ? « On ne veutpas tomber dans l’excès et tout in-terdire. On essaie d’aller voir lesresponsables et de leur expliquer.Mais on se fait souvent envoyerpromener. Les gens nous disent queça ne sert à rien de venir à la campa-gne s’ils ne peuvent pas passer leurtondeuse quand ils veulent. Pourdes problèmes nocturnes, l’annéedernière, des habitants ont été jus-qu’à appeler les gendarmes. »u Quels risques ?Les troubles de voisinage peuventêtre sanctionnés d’une amende de68 €, qui peut passer à 180 € si ellen’est pas réglée dans un délai de45 jours.

nVitesse excessiveu Où ? Principalement sur la D 996.u Quand ? Toute l’année.

u Quels problèmes ? « On a quel-ques “Starsky et Hutch” qui roulentbeaucoup trop vite. La départemen-tale forme une grande ligne droite,alors, forcément… »u Quelles solutions ? Des radarspédagogiques ont été installés en2015. Des équipements efficaces, selon le maire. « On voit que lesgens lèvent le pied. En plus, on aacheté des radars qu’on peut dépla-cer, pour éviter que les gens s’habi-tuent. » Le conseil municipal envi-sage également des travaux, l’annéeprochaine, destinés à faire baisser lavitesse. u Quels risques ? L’amende forfai-taire la plus basse pour excès devitesse concerne les dépassementsde moins de 20 km/h, hors agglo-mération : elle est fixée à 65 €, enplus du retrait d’un point sur lepermis de conduire. La sanction laplus sévère concerne les excès devitesse de plus de 50 km/h, avecrécidive. Il ne s’agit alors plus d’unecontravention, mais d’un délit, punid’un retrait de 6 points et d’uneamende maximale de 3 750 €.

Ludovic Le Gorre

S A U LO N - L A - C H A P E LL E V IE LO C A LE

Le maire passe au crible les incivilitésPascal Bortot, maire de Saulon-la-Chapelle, revient sur les incivi-lités régulièrement déplorées dans sa commune et sur les solutions que lui et le conseil municipal ont tenté d’apporter.

■ Parmi les points noirs, le maire évoque le stationnement abusif aux abords de l’école, qui gênent le passage du bus scolaire. Photo L. L. G.

ZOOM

Parmi les faits survenus il y a peu, le maire déclare qu’il y a trois semaines environ, des tas de publi-cités normalement destinées aux boîtes aux lettres ont été retrouvés dans les bois et des bennes à verre. « La personne censée les distribuera préféré les jeter », condamne Pascal Bortot. L’individu en ques-tion a finalement pu être retrouvé grâce à des éléments d’identifica-tion sur les publicités en question.

Des tas de publicités abandonnées dans le bois

« C’est vrai que parfois, c’est décourageant », re-connaît Pascal Bortot à propos des difficultés rencontrées auprès des auteurs d’incivilités. Pourtant, il l’assure : c’est un combat qu’il faut continuer à mener. « On sait qu’on n’arrivera ja-mais à un résultat parfait, il faut être réaliste. Mais on ne baisse pas les bras. Surtout auprès desjeunes. Plus on leur fera passer l’info, plus on avancera. » L’édile se montre plus prudent quantaux personnes plus âgées : « Quand c’est quel-qu’un d’un certain âge, les habitudes sont plus difficiles à changer, et le message ne passe pas forcément. Après, quand la pédagogie ne mar-che pas, il faut passer à l’étape au-dessus. Il y a un mois, j’ai fait un listing de tousles “habitués” et l’ai fournie aux gendarmes, au cas où ça recommencerait. La peur du gendarme joue toujours. Mais c’est dommage d’en arriver là. »

Pascal Bortot demande du respect

■ Photo L. L. G.

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ACTU RÉGION DIJONNAISELUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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Appel gratuit depuis un poste fixe

L’idée n’est pas de tendre le bâton,mais plutôt la perche. La démarche

de la Ville d’Auxonne et, en l’occurren-ce de son adjointe à l’enfance-jeunesse Valérie Engelhard, a peut-être de quoi surprendre, mais se révèle pleine de pragmatisme et de bon sens. « Il faut parfois savoir ne pas verser dans le tout répressif », indique l’élue. Car, récem-ment, sont apparus quelques tags dans le secteur classé par les Monuments historiques, aux abords du château Prost et sur les murs de l’ancien abat-toir. Des coups de peinture qui tom-bent évidemment sous le coup de la loi, d’autant, qu’en raison du caractère pro-tégé du périmètre, la douloureuse pour-rait théoriquement s’emballer très vite. Plusieurs milliers d’euros en l’occurren-ce. Sans compter l’inévitable interven-tion des services techniques de la Ville, dont le coût sera à la charge de la collec-

tivité, pour effacer les tags. « En fait, nous voulions rentrer en contact avec le ou les auteurs du tag. Il est plutôt joli et je suis ouverte à ce genre de mode d’expression. J’avais, d’ailleurs, un pro-jet autour du “graff” lors de la campa-gne des municipales », explique Valé-rie Engelhard.

Une première dans la cité« Nous ne voulons pas les sanctionner. Ils peuvent d’ailleurs nous contacter anonymement s’ils le préfèrent. Notre objectif n’est pas de porter plainte. Nous aimerions simplement faire preuve de pédagogie et leur indiquer lesendroits où il restera interdit de taguer, tout en leur suggérant des endroits où ils pourront librement s’exprimer, à condition, bien sûr, que les tags ne tom-bent pas sous le coup de la loi. »À Auxonne, ce genre d’initiative est unepremière. « Je me dis que, peut-être, on se trompe. Mais que ça vaut la peine d’essayer. ». Un discours qui tranche avec l’extrême prudence qui prime tou-jours en politique. « Nous avons plu-sieurs lieux à proposer, dont un situé à proximité d’un équipement collectif.

Quoi qu’il en soit, que les tagueurs et lesgraffeurs nous contactent avant toutes choses », rappelle Valérie Engelhard. Sur présentation d’une facture, la Ville pourrait même rembourser la peinture.

CONTACT Tél. de la mairie (possibilité d’appeler en appel masqué) 03.80.60.44.60. ou par mail (anonyme ou non) [email protected]

■ Petit détail qui fait toute la différence, le tag a été bombé sur un mur… classé aux Monuments historiques. Photo Olivier CAPRON

Pas de sanction pour les tagueurs

A U X O N N E A RT S U R B A INS

La Ville d’Auxonne recherche l’auteur d’un tag. Non pour le sanctionner – au contraire – mais pour lui faire une propo-sition insolite.

Il faut croire que les tagueurs ont lacote en ce moment, puisque le mai-re de Billey en recherche un luiaussi. « Nous avions réservé l’an-cienne (ndlr : et l’unique) cabinetéléphonique du village pour en fai-re une boîte à livres » explique lemaire Bernard Hacquin. « Et je vou-lais qu’on en fasse quelque chose desympa, de coloré ». Vide de toutappareil depuis une année, la cabi-ne accueillera à terme des livres enprêt déposés spontanément par leshabitants. Le maire est magnanime,comme ses homologues auxonnais,

et se dit prêt à rembourser les bombesde peinture sur présentation de lafacture. Le projet pourrait se faire trèsrapidement. Les élus du village assu-rent qu’il suffira de donner un coup denettoyeur haute pression pour que lapeinture accroche. « En revanche, iln’y a que ça à taguer. Rien d’autre,hein… », avertit Bernard Hacquin.Inutile donc de tenter l’équipée sauva-ge. Comme pour Auxonne, les ta-gueurs sont invités à prendre contactdirectement en mairie.CONTACT Mairie de Billey, tél. 03.80.37.48.61.

Le maire de Billey cherche aussi “son artiste”

■ À Billey, la commune propose l’ancienne cabine téléphonique aux graffeurs et tagueurs. Photo O. C.

} Nous ne voulons pas les sanctionner. Ils peuvent d’ailleurs nous contacter anonymement s’ils le préfèrent. ~

Valérie Engelhard, adjointe à l’enfance-jeunesse

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FRAN

CE M

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Angela Merkel l’a hier soir vitereconnu devant ses suppor-

teurs : « Ne tournons pas autourdu pot, nous espérions un meilleurrésultat ».

« L’AfD, nouveau grand défi »La chancelière sortante a certesgagné le droit d’un quatrième man-dat, qui lui ferait égaler à sonterme, en 2021, le record de seizeannées au pouvoir d’Helmut Kohl.Mais son parti conservateur CDU-CSU pourrait recueillir le plusmauvais score de son histoire àmoins de 33 %, inférieur à sonrésultat de 2009, en pleine crisefinancière.Angela Merkel, toujours aussi fran-che, a délivré l’autre raison de sonabsence de triomphalisme : « Noussommes face à un nouveau granddéfi, l’entrée de l’AFD au Bundes-tag ». Pour la première fois depuisla guerre, un parti s’installe à la

droite de la CDU. Né en 2013 del’opposition à l’euro, l’AfD (l’Alter-native pour l’Allemagne) a profitéde la crise des migrants en 2015pour imposer son discours natio-naliste et xénophobe, à mi-cheminentre le Front national et les natio-nalistes britanniques de UKIP.

Désaffection des grands partisComment expliquer la déconvenued’Angela Merkel, dont le bilan éco-nomique est le meilleur d’Europeavec moins de 6 % de chômage etun budget en excédent ? D’abordpar l’inégal partage de ce succès,qui a poussé le FMI à alerter sur lahausse du risque de pauvreté dansle pays. Ensuite, par la crise desmigrants, combinée avec les pre-miers attentats islamistes : la géné-rosité de la chancelière, saluée àl’étranger, a été très critiquée enAllemagne. Les libéraux du FDPont ainsi fait campagne pour undurcissement de la politique d’im-migration.Enfin, et cela aussi nous ramène àla France, à cause de la désaffec-tion des grands partis de gouverne-ment. La CDU est à la peine, sespartenaires sociaux-démocrates duSPD s’effondrent, et les deux totali-sent à peine plus de 50 % dessuffrages, quand ils en trustaientplus de 70 %. Résultat : sept partis,un record depuis les années 50,seront représentés au Bundestag.La longévité au pouvoir d’AngelaMerkel dissimule ainsi la fin de lastabilité politique allemande, de-vant la montée du populisme.

Une coalition « Jamaïque »Le candidat SPD Martin Schulz,mortifié, a annoncé dès hier qu’ilrefusait une nouvelle « grande coa-lition » avec la CDU, avec l’espoirde se refaire une santé dans l’oppo-sition. Cela ne laisse d’autre alter-native qu’une coalition aux cou-leurs de la Jamaïque : les Noirs de

la CDU avec les Jaunes libéraux etles Verts. Les discussions sur leprogramme prendront des semai-nes, avant que ne soit formé unnouveau gouvernement sous la di-rection d’Angela Merkel. Dont ilfaut souligner que, ceci étant àl’évidence son dernier mandat, lasuccession est ouverte depuis hiersoir…

Francis Brochet

A LL E M A GN E ELECTIONS

Législatives : l’amère victoire d’Angela MerkelL’Allemagne est à son tour prise par la vague populiste avec l’AfD, qui s’impose en troisième position et ternit encore plus la victoire très étroite des conservateurs de la CDU.

■ Victoire sans sourire pour Angela Merkel, hier soir au siège de la CDU.AFP

Emmanuel Macron doit prononcer demain après-midi, dans le grandamphithéâtre de la Sorbonne, son grand discours de refondation del’Europe. Et nul doute que le texte en aura été considérablementremanié au vu du scrutin allemand, car le président français a désor-mais pour partenaire une chancelière affaiblie. Et l’erreur serait decroire que cette faiblesse allemande renforce la position française :Angela Merkel va sans doute s’allier sous contrainte avec les Verts, trèsréticents face au développement d’une défense européenne, et avec leslibéraux du FDP, opposés à l’évolution de la zone euro vers une unionplus politique et plus solidaire - soit les deux grands projets auxquelstravaille de longue date la diplomatie française. Le président françaisavait choisi de s’exprimer ce mardi, pour que ses propositions soientprises en compte dans les discussions sur le programme de la futurecoalition. On saura ce qu’il en reste dans quelques semaines, à l’issue deces discussions.

F.B.

Macron doit revoir sa copie

LES RÉACTIONS

Alexander Gauland (AfD) : « Nous allons changer ce pays… Nous allons faire la chasse à Madame Merkel. Nousallons récupérer notre pays. »Martin Schulz (SPD) : « Aujourd’hui, c’est un jour difficile et amer pour la social-démocratie allemande… Ce soir prend fin le travail avec la CDU et la CSU. »Angela Merkel (CDU) : « Nous sommes face à un nouveau grand défi, l’entrée de l’AFD au Bundestag… (Il nous faut) reconquérir ces électeurs et électrices. » Et elle a répété sa maxime, à l’issue du débat du débat télévisé : « C’est dans le calme que se situe la force. »Horst Seehofer (CSU) : « Ne tournons pas autour du pot, le résultat de l’élection constitue une amère déception… Nous avons délaissé notre flanc droit et il nous appartient à présent de combler le vide avec des positions tranchées. »Katrin Göring-Eckardt (Verts) : « La grande majorité des électeurs et électrices n’ont pas voté pour l’AfD. »Chistian Lindner (FDP) : « S’il vous plaît, ne prenons plus autant au sérieux chaque décla-ration de l’AfD. »

■ Peu après l’annonce des résultats, hier soir, une première manifestation anti-AFD s’est tenue à proximité de l’immeuble où s’étaient réunis les candidats d’extrême-droite et leurs supporters. Photo AFP

Une première vie

Cette femme de l’Est est ori-ginaire de… l’Ouest : Ange-la Dorothea naît le 17 juillet1954 à Hambourg commepremier enfant des épouxHorst et Herlind Kasner.Son père, pasteur, a des ori-gines polonaises, sa mère,professeur de latin et d’an-glais, vient de Prusse-Orien-tale.À l’automne 1954, la familles’installe en République dé-mocratique allemande oùson père va fonder, à Tem-plin, dans le Brandebourg,un centre pastoral de forma-tion continue.Angela a un frère, Marcus,physicien, né en 1957, et unesœur, Irene, ergothérapeute,née en 1964.Son père éprouve des sym-pathies pour cette « Répu-blique démocratique » àconstruire. En contrepartie,

le régime athée tolère ses ac-tivités ecclésiastiques.Angela est une excellenteélève, notamment en russeet en mathématiques. Elleempoche son bac en 1973avec la meilleure moyennepossible : 20/20 (sehr gut,1,0). En 1978, elle obtient undiplôme, toujours avec sehrgut (1,0) pour avoir étudiél’« Influence de la corréla-tion spatiale sur la vitesse deréaction dans les réactionsélémentaires bi-moléculai-res en milieu dense ». Suit,en 1986, une thèse de docto-rat pour l’« Étude du méca-nisme des réactions de dé-composition avec rupturede la liaison simple et le cal-cul de leurs constantes devitesse sur la base de la chi-mie quantique et des métho-des statistiques », couron-née de la mention magnacum laude.Angela Merkel s’est mariée

deux fois : en 1977 avec lephysicien Ulrich Merkeldont elle divorcera en 1982tout en gardant son nom. Eten 1998, lorsqu’elle épousele professeur de chimie Joa-chim Sauer avec lequel ellevit à Berlin dans le quartier

de l’île aux Musées. Elle n’apas d’enfants.

Une deuxième vie1989 : La chute du Mur révè-le sa fascination pour la poli-tique : elle abandonne toutecarrière scientifique et s’en-gage dans le Renouveau dé-mocratique, un mouvementd’opposition chrétien qui se-ra absorbé par la CDU en1990.Repérée par Helmut Kohl,qui la surnomme « das Mäd-chen » (« la fillette »), elledevient ministre des Fem-mes et de la Jeunesse, plustard de l’Environnement etde la Sécurité nucléaire, etprésidente du parti. Lorsquele scandale du financementocculte de la CDU éclate,Merkel porte, en 2000, lecoup de grâce au chancelierKohl en le désavouant dansune tribune publiée dans leFrankfurter Allgemeine

Zeitung. En 2005, elle bat lechancelier Schröder sur le filet lui succède comme pre-mière femme à ce poste, qu’elle occupe depuis.

Une décision difficileL’année dernière, Angela Merkel a beaucoup hésité avant de se représenter. LeBrexit et l’élection de Do-nald Trump ont fini par fairepencher la balance. Le20 novembre, elle déclare sacandidature pour un 4e man-dat : « 2016 n’a pas apportéplus de calme et de stabilité.Au contraire. Nous sommesconfrontés à un monde, enparticulier depuis l’électionaméricaine, qui a besoin dese réorganiser, par rapport àl’OTAN et à la relation avecla Russie. L’Union euro-péenne traverse une périodedifficile ». Vaste program-me !

Peter Pfeil

La chancelière venue de l’Est

■ Angela Merkel : au-delà de la carrière poltique, un parcours personnel extraordinaire. AFP

Page 29: Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Groupe …

25ACTU LE FAIT DU JOUR

CDO - 1

Angela Merkel l’a hier soir vitereconnu devant ses suppor-

teurs : « Ne tournons pas autourdu pot, nous espérions un meilleurrésultat ».

« L’AfD, nouveau grand défi »La chancelière sortante a certesgagné le droit d’un quatrième man-dat, qui lui ferait égaler à sonterme, en 2021, le record de seizeannées au pouvoir d’Helmut Kohl.Mais son parti conservateur CDU-CSU pourrait recueillir le plusmauvais score de son histoire àmoins de 33 %, inférieur à sonrésultat de 2009, en pleine crisefinancière.Angela Merkel, toujours aussi fran-che, a délivré l’autre raison de sonabsence de triomphalisme : « Noussommes face à un nouveau granddéfi, l’entrée de l’AFD au Bundes-tag ». Pour la première fois depuisla guerre, un parti s’installe à la

droite de la CDU. Né en 2013 del’opposition à l’euro, l’AfD (l’Alter-native pour l’Allemagne) a profitéde la crise des migrants en 2015pour imposer son discours natio-naliste et xénophobe, à mi-cheminentre le Front national et les natio-nalistes britanniques de UKIP.

Désaffection des grands partisComment expliquer la déconvenued’Angela Merkel, dont le bilan éco-nomique est le meilleur d’Europeavec moins de 6 % de chômage etun budget en excédent ? D’abordpar l’inégal partage de ce succès,qui a poussé le FMI à alerter sur lahausse du risque de pauvreté dansle pays. Ensuite, par la crise desmigrants, combinée avec les pre-miers attentats islamistes : la géné-rosité de la chancelière, saluée àl’étranger, a été très critiquée enAllemagne. Les libéraux du FDPont ainsi fait campagne pour undurcissement de la politique d’im-migration.Enfin, et cela aussi nous ramène àla France, à cause de la désaffec-tion des grands partis de gouverne-ment. La CDU est à la peine, sespartenaires sociaux-démocrates duSPD s’effondrent, et les deux totali-sent à peine plus de 50 % dessuffrages, quand ils en trustaientplus de 70 %. Résultat : sept partis,un record depuis les années 50,seront représentés au Bundestag.La longévité au pouvoir d’AngelaMerkel dissimule ainsi la fin de lastabilité politique allemande, de-vant la montée du populisme.

Une coalition « Jamaïque »Le candidat SPD Martin Schulz,mortifié, a annoncé dès hier qu’ilrefusait une nouvelle « grande coa-lition » avec la CDU, avec l’espoirde se refaire une santé dans l’oppo-sition. Cela ne laisse d’autre alter-native qu’une coalition aux cou-leurs de la Jamaïque : les Noirs de

la CDU avec les Jaunes libéraux etles Verts. Les discussions sur leprogramme prendront des semai-nes, avant que ne soit formé unnouveau gouvernement sous la di-rection d’Angela Merkel. Dont ilfaut souligner que, ceci étant àl’évidence son dernier mandat, lasuccession est ouverte depuis hiersoir…

Francis Brochet

A LL E M A GN E ELECTIONS

Législatives : l’amère victoire d’Angela MerkelL’Allemagne est à son tour prise par la vague populiste avec l’AfD, qui s’impose en troisième position et ternit encore plus la victoire très étroite des conservateurs de la CDU.

■ Victoire sans sourire pour Angela Merkel, hier soir au siège de la CDU.AFP

Emmanuel Macron doit prononcer demain après-midi, dans le grandamphithéâtre de la Sorbonne, son grand discours de refondation del’Europe. Et nul doute que le texte en aura été considérablementremanié au vu du scrutin allemand, car le président français a désor-mais pour partenaire une chancelière affaiblie. Et l’erreur serait decroire que cette faiblesse allemande renforce la position française :Angela Merkel va sans doute s’allier sous contrainte avec les Verts, trèsréticents face au développement d’une défense européenne, et avec leslibéraux du FDP, opposés à l’évolution de la zone euro vers une unionplus politique et plus solidaire - soit les deux grands projets auxquelstravaille de longue date la diplomatie française. Le président françaisavait choisi de s’exprimer ce mardi, pour que ses propositions soientprises en compte dans les discussions sur le programme de la futurecoalition. On saura ce qu’il en reste dans quelques semaines, à l’issue deces discussions.

F.B.

Macron doit revoir sa copie

LES RÉACTIONS

Alexander Gauland (AfD) : « Nous allons changer ce pays… Nous allons faire la chasse à Madame Merkel. Nousallons récupérer notre pays. »Martin Schulz (SPD) : « Aujourd’hui, c’est un jour difficile et amer pour la social-démocratie allemande… Ce soir prend fin le travail avec la CDU et la CSU. »Angela Merkel (CDU) : « Nous sommes face à un nouveau grand défi, l’entrée de l’AFD au Bundestag… (Il nous faut) reconquérir ces électeurs et électrices. » Et elle a répété sa maxime, à l’issue du débat du débat télévisé : « C’est dans le calme que se situe la force. »Horst Seehofer (CSU) : « Ne tournons pas autour du pot, le résultat de l’élection constitue une amère déception… Nous avons délaissé notre flanc droit et il nous appartient à présent de combler le vide avec des positions tranchées. »Katrin Göring-Eckardt (Verts) : « La grande majorité des électeurs et électrices n’ont pas voté pour l’AfD. »Chistian Lindner (FDP) : « S’il vous plaît, ne prenons plus autant au sérieux chaque décla-ration de l’AfD. »

■ Peu après l’annonce des résultats, hier soir, une première manifestation anti-AFD s’est tenue à proximité de l’immeuble où s’étaient réunis les candidats d’extrême-droite et leurs supporters. Photo AFP

Une première vie

Cette femme de l’Est est ori-ginaire de… l’Ouest : Ange-la Dorothea naît le 17 juillet1954 à Hambourg commepremier enfant des épouxHorst et Herlind Kasner.Son père, pasteur, a des ori-gines polonaises, sa mère,professeur de latin et d’an-glais, vient de Prusse-Orien-tale.À l’automne 1954, la familles’installe en République dé-mocratique allemande oùson père va fonder, à Tem-plin, dans le Brandebourg,un centre pastoral de forma-tion continue.Angela a un frère, Marcus,physicien, né en 1957, et unesœur, Irene, ergothérapeute,née en 1964.Son père éprouve des sym-pathies pour cette « Répu-blique démocratique » àconstruire. En contrepartie,

le régime athée tolère ses ac-tivités ecclésiastiques.Angela est une excellenteélève, notamment en russeet en mathématiques. Elleempoche son bac en 1973avec la meilleure moyennepossible : 20/20 (sehr gut,1,0). En 1978, elle obtient undiplôme, toujours avec sehrgut (1,0) pour avoir étudiél’« Influence de la corréla-tion spatiale sur la vitesse deréaction dans les réactionsélémentaires bi-moléculai-res en milieu dense ». Suit,en 1986, une thèse de docto-rat pour l’« Étude du méca-nisme des réactions de dé-composition avec rupturede la liaison simple et le cal-cul de leurs constantes devitesse sur la base de la chi-mie quantique et des métho-des statistiques », couron-née de la mention magnacum laude.Angela Merkel s’est mariée

deux fois : en 1977 avec lephysicien Ulrich Merkeldont elle divorcera en 1982tout en gardant son nom. Eten 1998, lorsqu’elle épousele professeur de chimie Joa-chim Sauer avec lequel ellevit à Berlin dans le quartier

de l’île aux Musées. Elle n’apas d’enfants.

Une deuxième vie1989 : La chute du Mur révè-le sa fascination pour la poli-tique : elle abandonne toutecarrière scientifique et s’en-gage dans le Renouveau dé-mocratique, un mouvementd’opposition chrétien qui se-ra absorbé par la CDU en1990.Repérée par Helmut Kohl,qui la surnomme « das Mäd-chen » (« la fillette »), elledevient ministre des Fem-mes et de la Jeunesse, plustard de l’Environnement etde la Sécurité nucléaire, etprésidente du parti. Lorsquele scandale du financementocculte de la CDU éclate,Merkel porte, en 2000, lecoup de grâce au chancelierKohl en le désavouant dansune tribune publiée dans leFrankfurter Allgemeine

Zeitung. En 2005, elle bat lechancelier Schröder sur le filet lui succède comme pre-mière femme à ce poste, qu’elle occupe depuis.

Une décision difficileL’année dernière, Angela Merkel a beaucoup hésité avant de se représenter. LeBrexit et l’élection de Do-nald Trump ont fini par fairepencher la balance. Le20 novembre, elle déclare sacandidature pour un 4e man-dat : « 2016 n’a pas apportéplus de calme et de stabilité.Au contraire. Nous sommesconfrontés à un monde, enparticulier depuis l’électionaméricaine, qui a besoin dese réorganiser, par rapport àl’OTAN et à la relation avecla Russie. L’Union euro-péenne traverse une périodedifficile ». Vaste program-me !

Peter Pfeil

La chancelière venue de l’Est

■ Angela Merkel : au-delà de la carrière poltique, un parcours personnel extraordinaire. AFP

Page 30: Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Groupe …

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CDO - 1

ACTU MONDELE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

www.bienpublic.com

Salah Hamouri est à nou-veau détenu derrière les

barreaux en Israël. Le Fran-co-Palestinien de 32 ans a été arrêté le 23 août dernier à son domicile de Jérusalem Est, soupçonné de s’être « réenga-gé avec une organisation en-nemie ». Après des allers-re-tours entre différentes cours israéliennes et une interven-tion du ministre de la Défenseisraélien, la décision est tom-bée le 18 septembre. La cour de justice de Jérusalem a con-firmé la mise en détention ad-ministrative de Salah Ha-mour i , qui permet une incarcération sans inculpa-tion ni jugement, pour une durée de six mois, renouvela-ble.Salah Hamouri a déjà passé près de sept ans en prison en Israël entre 2005 et 2011. Na-tif de Jérusalem, ce militant dela cause palestinienne avait été condamné à sept ans de prison, accusé par l’État hé-breu d’appartenir au Front populaire de libération de la Palestine (une organisation marxiste considérée comme terroriste par Israël) et d’avoirprojeté d’assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass. Accusations que le Franco-Palestinien a toujoursrejetées.

La preuve d’un « acharnement »« Ils n’ont pas de preuve, ils ont vu que Salah n’avait rien à

leur cacher. Mais quand ils n’ont rien contre un Palesti-nien, ils le placent en déten-tion administrative et le dos-sier devient confidentiel », a assuré son avocat Mahmoud Hassan à RFI.Pour les proches du trentenai-re, cette nouvelle arrestation est la preuve d’un « acharne-ment » à son encontre. « De-puis qu’il est sorti de prison en2011, il a été empêché de me-ner ses études parce que des ordres militaires lui interdi-saient d’aller en Cisjordanie, où se trouvait son université. J’ai moi-même été expulsée du territoire israélien alors que j’étais enceinte et je ne peux toujours pas y aller », ex-plique son épouse, Elsa Le-fort qui, depuis presque un mois, n’a pu avoir de contact avec lui que via ses avocats : « Tout ça a pour but de le con-traindre à quitter Jérusalem, à le pousser à abandonner. »Claude Bardet, vice-prési-dent de l’Association France-Palestine solidarité, pense qu’un autre élément inter-vient : « Après sa première in-carcération, Salah s’est enga-gé dans une formation de droit et il a réussi l’examen du barreau trois jours avant son arrestation. On ne peut donc pas s’empêcher de faire un rapprochement et de se dire qu’on veut l’empêcher de dé-fendre de façon tout à fait lé-gale et non violente les pri-sonniers palestiniens. »

Parallèle avec Loup BureauAlors que le Quai d’Orsay as-sure « suivre avec beaucoup d’attention la situation de Sa-lah Hamouri et exercer à son égard la protection consulai-re », Elsa Lefort comme

Claude Bardet dénoncent le silence du sommet de l’État français, comparant la situa-tion du Franco-Palestinien à celle de Loup Bureau, journa-liste détenu en Turquie du-rant 51 jours pour « assistan-ce à un groupe terroriste » et libéré le 15 septembre. « On observe qu’au même mo-ment, une situation est traitée et les moyens sont mis pour obtenir la libération et l’autre est passée sous silence », ob-serve Elsa Lefort, alors que le Syndicat des avocats de Fran-ce a écrit à Emmanuel Ma-cron pour lui demander la li-bération de leur confrère. « Il y a une forte mobilisation po-pulaire et parlementaire. Mais on ne comprend pas ce silence du chef de l’État », renchérit Claude Bardet.En attendant, Salah Hamouripurge sa peine dans une pri-son du désert du Néguev, avec « le moral et toujours convaincu qu’il est juste de dénoncer l’occupant et les conditions de détention des prisonniers politiques », as-sure son épouse.

Florence Tricoire

P R O C H E - O R I E N T S A N S I N C U L P AT I O N N I J U G E M E N T

Salah Hamouri à nouveau emprisonné en IsraëlLe Franco-Palestinien, qui a déjà passé sept ans dans les geôles israéliennes, est détenu depuis le 23 août der-nier par l’État hébreu.

■ Salah Hamouri à la Fête de l’Humanité en 2012.Photo archives AFP

C’est non. Les Suisses appelés aux urnes ont re-jeté hier la réforme de la retraite voulue par leur gouvernement qui prévoyait un an de travail supplémentaire pour les femmes et des cotisa-tions plus élevées. En conséquence des résul-tats définitifs de cette votation, organisée con-formément au système de démocratie directe en vigueur en Suisse, les cotisations retraites ne devraient pas augmenter, et les femmes ne se-ront pas obligées de travailler jusqu’à 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. Selon le système actuel en vigueur en Suisse, l’âge légal de la retraite pour les hommes est de 65 ans et pour les femmes de 64 ans. Le différentiel entre les deux s’explique par le fait qu’en Suisse les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes et qu’en conséquence elles peu-vent partir en retraite à taux plein un an avant les hommes.

Revers pour le gouvernementLe résultat de ce vote qui s’annonçait très serré est un revers pour le gouvernement, et notam-ment pour le ministre de la Santé, Alain Berset (socialiste), qui a élaboré cette réforme depuis plusieurs années. Au final, le projet de réforme aété rejeté à 52,7 % des votants, et son finance-ment via un relèvement de la TVA par la majori-té des cantons suisses. Les Suisses ont en revan-che plébiscité le vote sur la question de la sécurité alimentaire, qui faisait partie des sujets à l’ordre des votations d’hier. Il s’agissait concrè-tement d’inscrire la sécurité alimentaire dans la constitution suisse, à la demande du monde agricole, qui voulait sécuriser ainsi sa filière.

SUISSE VOTATION

Rejet de la réforme du système des retraites

IRAK

Les Kurdes votent pour leur indépendancePlusieurs millions de Kurdes irakiens sont appelés aujourd’hui à se prononcer sur leur indépendance – un scrutin dont l’issue semble espérée autant que redoutée par la population.Les menaces de représailles se sont multipliées ces dernières semaines, et beaucoup de Kurdes craignent qu’une sécession n’aboutisse à une guerre civile. Initié par le président Massoud Barzani, le scrutin doit se dérouler dans les trois gouvernorats qui forment depuis 2003 la région autonome du Kurdistan, mais également dans les territoires que se disputent les Kurdes et les autorités de Bagdad, en particulier la riche province pétrolière de Kirkouk et celle de Ninive. Une milice irakienne chiite a déjà menacé les organisateurs du référendum. L’Iran a aussi interdit tous les vols avec le Kurdistan irakien.

■ Le référendum d’indépendance pour les Kurdes se tient aujourd’hui. AFP

Les échanges d’amabilités en-tre Donald Trump et Kim Jong-un ont animé la semaine politique. Ce week-end, les États-Unis ont haussé la pres-sion d’un cran en envoyant desbombardiers américains voler près des côtes nord-coréen-nes. « C’est l’endroit le plus au nord de la zone démilitarisée qu’un avion américain ou un bombardier ait survolé au lar-ge des côtes nord-coréennes au XXIe siècle, soulignant à

quel point nous prenons au sé-rieux le comportement dange-reux de la Corée du Nord », a affirmé Dana White, la porte-parole du Pentagone. La mis-sion « est une démonstration de la détermination américai-ne et un message clair que le président dispose de nom-breuses options militaires pour faire face à toute mena-ce ». Quelques heures plus tard, le chef de la diplomatie nord-coréenne, Ri Yong Ho,

dénonçait à l’ONU les propos tenus cette semaine par Do-nald Trump contre son pays, qualifiant le président améri-cain de « personne dérangée »,de « mégalomane » et de « roi menteur ». Hier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé que « les Américains ne mèner (aient) pas de frappes contre laCorée (du Nord) car ils sont certains qu’elle dispose de bombes nucléaires ».

CORÉE DU NORD TENSIONS AVEC LES ÉTATS-UNIS

Le « message clair » de Washington à Pyongyang

■ Les Suisses ont rejeté la réforme des retraites à 52,7 %. AFP

Page 31: Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Groupe …

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CDO - 2

ACTU FRANCELUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

www.bienpublic.com

importance. Si la ligne droitière de Laurent Wauquiez l’emporte, cer-tains sénateurs LR proches des cen-tristes pourraient vouloir se démar-quer d’un groupe marqué à droite.Car pour partie de la droite, le fait que le Premier ministre et plusieurs ministres soient issus de la droitedoit être pris en compte et ne pas sus-citer d’hostilité a priori. Le groupe LR composé par le vote des grands électeurs hier, sera sans doute diffé-rent dans les jours qui viennent. Bruno Retailleau, s’il veut être réélu à la tête d’un groupe fort, devra faire preuve d’ouverture.

N.M.

plus fragile qu’il n’y parait.Bruno Retailleau, le président dugroupe LR est loin de faire l’unanimi-té. Proche de François Fillon, il incar-ne une opposition ferme à Emma-nuel Macron. Des sénateurs proches d’Alain Juppé, dont Fabienne Keller (Bas-Rhin) et Claude Malhuret (Al-lier), songent à créer un groupe sur le modèle de leurs collègues « construc-tifs » à l’Assemblée nationale.Interrogée sur le sujet hier, Fabienne Keller ne dément pas, mais assure quecela peut aussi prendre la forme d’un courant dans le groupe majoritaire.La future élection du président duparti les Républicains aura aussi son

Comme prévu, la droite et le centre sont majoritaires au Sénat. Concrète-ment, le parti LR est le grand gagnant de cette élection avec un groupe très largement au-dessus des autres ennombre d’élus. La droite peut donc fanfaronner et le Sénat se présenter comme un contre-pouvoir à Emma-nuel Macron.Mais cette victoire de la droite qui ar-rive après une série de défaites cin-glantes à la présidentielle et aux légis-latives, ne doit pas faire oublier les divisions. En effet, même si Gérard Larcher sera élu le 2 octobre par une écrasante majorité à la présidence du Sénat, le groupe Les Républicains est

Le Sénat n’est pas le lieu des révolu-tions de palais. Comme prévu, sa

majorité reste à droite. Comme sou-vent, 88 % des sénateurs qui se repré-sentaient ont préservé leur siège à la Haute assemblée.

nA droite comme prévuLe résultat est quasi-mathématique puisque la droite a remporté haut la main les municipales de 2014 et les dé-partementales de 2015. Or rappelons-le, les sénateurs sont élus par les maires,conseillers départementaux et régio-naux. La droite conforte donc sa majo-rité à la Haute assemblée. Elle l’avait perdue en 2011 sous Sarkozy, recon-quise en 2014 sous Hollande lors du renouvellement de la première moitié des sièges. Le parti Les Républicains gagne 7 sièges et compte en théorie 149élus, l’union centriste engrange 6 élus (48 au total), ce qui sur le papier forme une majorité absolue (348 sièges).Sauf que la droite de 2017 n’est plus cel-le de 2015 ! Le groupe Les Républi-cains restera le plus important. Mais, comme à l’Assemblée nationale, cer-tains de ses sénateurs se verraient bien constituer un groupe de sénateurs « constructifs ». Ils peuvent pour cela se marier avec des élus de l’Union cen-triste et des divers droite ou sans éti-quette.

nLes marcheurs freinésDeuxième enseignement du scrutin, la marche de LREM est freinée. Certes, le parti macroniste n’existait pas lors des élections locales de 2014 et 2015. Mais dans les 48 départements renouvela-bles, l’étiquette LREM n’a pas été por-teuse au contraire. Le groupe LREM formé récemment perd six élus (23 au lieu de 29) et quand il sauve ou gagne

S É N ATO R I A L E S S TA BILI T É À L A H A U T E A S S E M BL É E A P R È S LE S C RU T IN D ’ HIE R

des sièges, il le doit à des… maires ou élus locaux issus d’autres partis. Dans certains départements, les candidats LREM obtiennent moins de voix que lenombre de parrainages de maires et conseillers départementaux en faveur d’Emmanuel Macron. La réforme sur la taxe d’habitation, la baisse des dota-tions et surtout la réduction du nombrede contrats aidés ont aussi été sanction-nées par les maires.Du coup le Parti socialiste évite un troi-sième Waterloo après les défaites lami-nantes et humiliantes de la présiden-tielle et des législatives. Il perd une quinzaine de fauteuils, moins que pré-vu. Avec 68 à 73 sièges, avec des person-nalités comme André Vallini (Isère) ou Patrick Kanner (Nord) élues hier, il de-meure le deuxième groupe au Sénat et une épine dans le pied de la majorité présidentielle qui aura du mal sans les sénateurs socialistes à obtenir de majo-rité au Congrès.Le groupe communiste perd sept élus (9 au lieu de 16) mais l’alliance conclue hier soir avec 4 divers-gauche voire l’apport d’écologistes lui permettra de garder son groupe (10 élus sont néces-saires). Idem pour les radicaux qui pré-servent 13 sièges sur 16 et pourront en plus compter sur des « divers gauche ».

nGérard Larcher conforté

Troisième enseignement, les grands électeurs ont accordé leur confiance aux sénateurs très présents sur le ter-rain local, très actifs d dans la défense de leurs territoires. Qu’ils soient de droite, de gauche ou même écologistes comme des sénateurs récoltent les fruits de leur travail.Contrairement aux 43 % de citoyens qui ont voté aux législatives et balayé des dizaines de députés « bien notés » au seul motif du changement, les élus locaux se montrent attentifs aux bilans et aux travaux d’un sénateur. Lequel a pour première mission d’être la voix des territoires. D’où la volonté des élus locaux d’y envoyer ceux qui connais-sent le mieux leurs attentes (Dix prési-dents de département élus hier !). « Lesélus locaux veulent du président Ma-cron confiance et respect, ce qui a man-qué ces derniers temps. Nous saurons être vigilants », déclarait hier soir, le président actuel, Gérard Larcher qui peut aborder avec sérénité l’élection duprésident la semaine prochaine.Parce qu’il est à droite et que la gauche n’est pas laminée, le Sénat s’annonce comme un solide contre-pouvoir.

Pascal Jalabert

La droite confortée, l’épine pour MacronLa droite remporte logiquement lescrutin sénatorial, le PS résiste mieux que prévu et La Républi-que en marche (LREM) essuie son premier revers électoral dans un scrutin marqué par la stabilité et la reconduction des sortants.

La composition du Sénat, par couleur politique,selon les résultats parvenus dimanche 24 septembre à 20h15

LES NOUVELLES COULEURS POLITIQUES DU SÉNAT

Communiste/ La France insoumise9 sièges

PS, PRGet divers gauche93 sièges

La République en Marche23 sièges

Les Républicainset divers droite

171 sièges

Extrême-droite

2

UDI / MoDem41 sièges /42

En attente des résultats6 sièges

Autres3

348 sièges(majorité absolue:

175 sièges)

Source : Sénat■ 171 sièges ont été renouvelés hier, ceux des départements numérotés de 37 à 66, ceux de la région parisienne, et ceux des Dom Infographie Visactu

LES PERSONNALITÉS

nPremière pour les femmesC’est historique : deux départe-ments, le Jura et les Hautes-Py-rénées seront représentés unique-ment par des sénatrices. Deux de droite pour le Jura, deux de gau-che pour les Hautes-PyrénéesnUn régionaliste… catalanAutre première en métropole, un régionaliste (de centre droit), Jean Sol est élu sénateur en l’occurren-ce dans les Pyrénées-Orientales où la situation… en Catalogne espagnole a pu favoriser son élection.nLe FN en échecPas de nouveaux sénateurs pour le Front national qui en compte deux (Var et Marseille, non re-nouvelables) et comptait sur un éventuel siège dans le Pas-de-Calais. Il échoue à 1,5 % près. « Nous progressons en voix » note Marine Le Pen. Sauf que dans la Haute-Marne ou le Nord, ses candidats obtiennent moins de voix qu’elle n’a glané de parrai-nages.nLe PS résiste mieux que prévuAvec plus de la moitié de ses sièges renouvelables (46 sur 86), et après ses débâcles électorales du printemps (255 députés per-dus pu partis à LREM !), le parti socialiste était plutôt inquiet avant le scrutin. Or le PS a bien résisté et restera avec 68 à 72 membres le deuxième groupe de la Chambre haute malgré la perte d’une quinzaine de sièges. Le plus emblématique est le cas de Paris, où la République en marche a réussi des scores impressionnants à la présidentielle et surtout aux législatives : le PS sauve quatre sénateurs, ce qui en théorie, une véritable gageure, quand LREM se contente d’un siège trois mois après avoir raflé toutes les ancien-nes circonscriptions PS.

Les Républicains vainqueurs mais fragiles

■ Gérard Larcher, largement réélu hier devrait continuer à présider le Sénat. AFP

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ACTU FRANCELE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

www.bienpublic.com

L’État devrait perdre en2018 la bagatelle d’un mil-

liard d’euros de recettes. La cause ? Une mesure, adoptée en 2016 sous le quinquennat Hollande, d’extension des crédits d’impôts pour les re-traités employant une person-ne à domicile…

« Hypocrisie française »

Une bonne cause, sans doute. Mais aussi une nouvelle « ni-che fiscale », qui s’ajoute aux 450 dispositifs d’avantages fiscaux permettant aux entre-prises et particuliers de payer moins d’impôts pour mille rai-sons, des dons aux associa-tions à l’investissement Outre-Mer. Toutes ces niches représentent cette année 89,9 milliards d’euros de re-cettes en moins pour l’État ! Àtitre de comparaison, la bais-se aides au logement (APL), qui a fait tant de bruit, était de 150 millions d’euros sur une enveloppe de 18,5 milliards.« C’est une forme d’hypocri-sie française, qui revient à fixer un taux d’impôt, puis à inventer tout un tas d’exoné-rations », dénonce la députée (PS) Valérie Rabault, ancien-

ne rapporteure du budget. « L’urgence est de revoir les niches fiscales, nous déclarait Jean-Marie Monnier, spécia-liste de la fiscalité (CNRS). El-les ne profitent pas aux Fran-çais modestes, et rendent l’impôt incompréhensible ».

Exonération sur la truffe...Et la tendance n’est pas près de s’inverser. Le ministre Bruno Le Maire veut certes « transformer l’économie française », mais pas sur ce point. Il confiait fin août à no-tre journal que la réduction des niches fiscales serait « peut-être une résultante, mais pas un objectif » de sa politique. Les députés d’En Marche travaillent d’ailleurs à leur entretien, avec un amendement créant une ré-duction de l’impôt sur le reve-nu égale à 18 % du montant d’un investissement dans une PME. « Nous ne voulons pas recréer une niche », se défendla députée Amélie de Mont-chalin, arguant du caractère

provisoire de la mesure. Mais l’expérience montre qu’en matière de niche, le provisoirea la vie dure.Les niches les plus profondes sont le CICE (15,7 milliards) et le crédit impôt recherche (5,5 milliards), qui bénéficientaux entreprises. Côté particu-liers, arrivent en tête les sou-tiens aux travaux dans les lo-gements (3,4 milliards), et les aides fiscales pour emploi d’un salarié à domicile, garde d’enfant, employé de maison ou prof d’anglais (4 milliards sur deux dispositifs).Existent aussi des niches sur les bénéfices issus de la cultu-re de la truffe (un million d’euros), sur l’entretien des monuments historiques (qu’on y habite ou non), les ré-munérations des arbitres sportifs (sous un plafond, coût : 17 millions), et pour les journalistes (abattement de 7 650 euros sur les revenus). Une niche pas moins défen-due que les autres…

Francis Brochet

E C O N O M I E P R O J E T D E B U D G E T 2 018

Le bel avenir des niches fiscalesL’argent manque, mais pas pour tout le mon-de : 90 milliards d’euros de recettes s’évaporent dans des crédits et exonérations d’impôts. Pas une priorité, estime le gouvernement.

■ Le ministère des Finances à Bercy, chien de garde des niches. Photo DR

TRANSPORTPas de radar dans les courbesLe déploiement de 248 radars capables de détecter la vitesse dans les courbes était annoncé. Hier, le délégué interministériel à lasécurité routière a assuré que les radars se-ront placés « à l’entrée ou sortie du virage ».

Ils annoncent des « actions fortes et visibles », menacent d’une prochaine pénurie de carbu-rants : les routiers CGT et FO lancent, aujour-d’hui à l’aube, un mouvement reconductible contre la réforme du Code du travail. « Il faut qu’on soit entendu, enfin, qu’ils arrêtent d’être sourds, ce sera un gros, gros mouvement », pro-met depuis Nice le responsable FO-Transports des Alpes-Maritimes, Michel Dey. Depuis mer-credi et l’échec des discussions avec le gouver-nement, les syndicats CGT et Force ouvrière dutransport routier réunissent leurs troupes pour définir les modalités de la grève.

Les automobilistes « incités » à faire le pleinLes organisateurs promettent de multiplier blo-cages et rassemblements sur des lieux stratégi-ques, notamment autour des dépôts de carbu-rants, déjà ciblés avant l’Euro-2016 ou en mai dernier. La CGT « incite » d’ailleurs les auto-mobilistes à « faire le plein assez rapidement », un conseil qui devrait accélérer la ruée vers les pompes… et favoriser le succès de la mobilisa-tion. Les organisations de chauffeurs, à l’instar des confédérations syndicales, dénoncent la possibilité de « faciliter » les licenciements éco-nomiques dans les grands groupes, « l’affaiblis-sement » des représentants du personnel ou le plafonnement des indemnités prud’homales.

SOCIAL CRAINTE DE PÉNURIES

Code du travail : les routiers veulent faire barrage

DISPARITION

Gérard Lignac, patron de presse, est décédéL’ancien patron de presse Gérard Lignac est décédé samedi à l’âge de 89 ans, à l’issue d’une brève hospitalisation. M. Lignac était arrivé à la tête des Dernières nouvelles d’Alsace (DNA) en 1997, dont il a assuré la présidence jusqu’en 2011. Il avait pris la direction de L’Est républicain en 1983 jusqu’en 2011 également. C’est à son initiative qu’a été constitué le groupe Ebra en 2006, par le rachat du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse (quatre journaux, dont Le Progrès et Le Dauphiné libéré).

■ La presse perd l’un de ses plus éminents défenseurs. Photo AFP

Pour ce qu’on en sait à ce stade, le budget 2 018 est-il de gauche ou de droite ?Le gouvernement le présente, dans une pers-pective macronienne, comme étant ni de droite ni de gauche. Mais si l’on prend pour indicateur les inégalités, il n’est pas de gau-che. Quand vous supprimez quasiment l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et que vous créez une « flat tax », ce ne sont pas les classes moyennes ni les personnes aux reve-nus modestes qui en bénéficient. Cela revientà donner un avantage fiscal moyen de 25 000 euros à 300 000 personnes.Le gouvernement vante ses mesures en faveur du pouvoir d’achat…Les salariés vont en effet bénéficier des sup-pressions de cotisations, compensées par la hausse de la CSG, et de l’exonération de la taxe d’habitation. Mais pas les retraités… Et ilne faut pas oublier la fiscalité écologique, un impôt qui ne se voit pas quand vous achetez

du fioul ou payez votre facture d’électricité, mais qui pèse de plus en plus sur les ménages :ils en paient les deux tiers, les entreprises un tiers. Et avec les annonces sur le diesel et la hausse de la contribution climat énergie, ce poids va encore augmenter… Il faut savoir que, pour un ménage de deux parents avec deux enfants, la fiscalité écologique représen-te 200 euros de plus par rapport à 2012.La lutte contre les niches fiscales n’est plus une priorité. Vous approuvez ?Non ! La France est la championne d’Europetoutes catégories des niches fiscales… Trop de gens arrivent à payer moins d’impôts par-ce qu’ils mobilisent toutes les niches fiscales. La priorité, c’est de mettre toutes les niches sous plafond. Après, aux gens de choisir s’ils veulent investir Outre-Mer, avoir du person-nel de maison, ou donner aux associations…

Recueilli par Francis Brochet

« Ce budget n’est pas de gauche »

Valérie Rabault Députée (PS, Tarn-et-Garonne)

■ Les bases logistiques et dépôts de carburants vont être particulièrement visés par les routiers. Photo Julio PELAEZ

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ACTU FRANCELUNDI 25 SEPTEMBRE 2017 LE BIEN PUBLIC

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AUDEDécouverte d’un corps calciné dans un talusUn corps calciné a été découvert hierprès d’une route entre Roullens etLavalette, au sud-ouest de Carcasson-ne. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort. Elle devra aussi déterminer l’identité de la victime, dont le sexe n’a pu être établien raison de l’état du corps. Une autopsie devrait être pratiquée aujour-d’hui.NORDÉvacués à cause de bouteilles de gazPrès de deux cents habitants d’une banlieue cossue de Lille ont été éva-cués samedi soir après la découverte de cinq bouteilles de gaz dans unevoiture, a-t-on appris auprès de la police qui écarte dans l’immédiat la possibilité d’un attentat.« Il y a de fortes chances pour que cesoit quelque chose de tout à fait anodin », a précisé la source policière.L’alerte a été donnée par un riverain aux alentours de 22 h 30. Les servi-ces de déminage étaient sur place, à Lambersart, pour « un travail de pré-caution ».

JUSTICEBygmalion : un ex-maire jugé pour fausses facturesL’ancien maire de Saint-Maur-des-Fos-sés (Val-de-Marne) Henri Plagnol,soupçonné d’avoir cautionné un sys-tème de fausses factures émanantd’une filiale de Bygmalion, est jugéaujourd’hui à Créteil pour complicité de détournement de fonds publics.L’ancien édile divers droite (2008-2014), ex-secrétaire d’État, est convo-qué devant le tribunal correctionnelavec trois de ses collaboratrices de l’époque. Ils sont poursuivis pour dé-tournement de fonds publics et faux

en écriture privée, ou complicité de ces délits. Le fondateur de Bygmalion,Bastien Millot, est également poursui-vi. En cause, un marché de communi-cation passé entre la ville de Saint-Maur et l’agence Idéepôle, filiale de Bygmalion, de décembre 2009 à juin 2013.VAL-DE-MARNEUn automobiliste pris à partie et tué en pleine rueUn automobiliste qui se trouvait à l’arrêt à un feu rouge dans son véhicu-le, avec deux de ses proches, dans une cité de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été pris à partie et tué dans

la nuit de samedi à dimanche. Accom-pagné de son épouse, le conducteur du véhicule ramenait peu après02 h 00 son beau-frère chez lui, près de la cité du Colonel-Fabien où s’estdéroulé le drame, quand la voiture aété la cible de « jets de projectiles », aindiqué le parquet évoquant la possi-bilité d’un tir d’arme à feu. L’homme d’origine martiniquaise et âgé de 33ans a rapidement succombé à sesblessures.Deux restaurateurs braqués pour 20 000 eurosDeux restaurateurs d’origine vietna-mienne ont été braqués dans la nuitde vendredi à samedi à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), leurs agres-seurs les ayant délestés de leur recet-te de la semaine soit 20 000 euros.Les victimes, un homme de 20 ans etune femme de 39 ans, venaient derentrer au domicile de cette dernière quand « trois ou quatre assaillants auvisage masqué » ont fait irruption, cherchant un coffre éventuel, et don-nant à la femme des coups de crosse.Les victimes ont été ligotées avec duruban adhésif avant que les braqueursne prennent la fuite avec leur butin. Ces derniers ont réussi à se défaire deleurs liens et ont pu donner l’alerte.

AUTRICHE

Un touriste français sauve la vie de 22 personnesIl se souviendra de ce voyage toute sa vie. Dans les Alpes autrichiennes, un touriste français a évité la mort de 22 personnes en parvenant à arrêter au dernier moment un car qui allait tomber dans un précipice, rapporte Sud Ouest. Âgé de 65 ans, l’homme faisait partie d’un groupe de 22 touristes, eux aussi Français. Alors que le car roulait sur une route du Tyrol, le conducteur a été victime d’un malaise. Hors de contrôle, le véhicule allait tomber dans un précipice de plus de 100 mètres. Le sexagénaire a alors eu un réflexe salvateur en se levant de son siège et en appuyant sur la pédale de frein. Neuf personnes ont été hospitalisées.

C’est une mésaventureayant fait polémique

qui a touché Philippe Croi-zon, sportif/aventurier am-puté des quatre membres,samedi dans un TER effec-tuant la liaison Rouen-Paris.Celui-ci s’est en effet vu exi-ger sa carte d’invalidité parun contrôleur SNCF visible-ment peu aimable. Racon-tant cette situation malen-contreuse sur son compteTwitter samedi, les réac-tions outrées n’ont pas tardéà affluer.Accompagné de ma mère,« j’étais dans mon fauteuilroulant et je n’avais pas mismes prothèses, donc onvoyait bien que j’étais sansbras et sans jambes », a ex-pliqué l’ancien ouvrier mé-tallurgiste, amputé aprèsune électrocution en 1994et qui s’est fait connaître de-puis en réalisant plusieursexploits sportifs. « Moi jel’ai pris avec humour, maisaussi avec tristesse. Je n’ima-ginais pas que mon tweetallait déclencher ces réac-tions négatives, avec des in-sultes envers la SNCF. C’estparti trop loin ».Hier, le président de la So-ciété Guillaume Pépy, a ap-pelé Philippe Croizon afinde lui présenter des excuses

au nom du groupe.

Handicap : « encore du travail à faire »Auparavant, la SNCF avaitexpliqué la demande ducontrôleur dans un tweet :« Bien que cette demandeparaisse incongrue, le con-trôleur se devait de vérifierle taux de réduction accor-dé à votre accompagna-teur ». En fonction des men-tions faites sur leur carted’invalidité, les personneshandicapées bénéficient en

effet d’un billet gratuit ouavec réduction de 50 %pour leur accompagnateur.« Je me suis dit : il y a encoredes choses à améliorer auniveau humain, même sibeaucoup de choses ont étéfaites à la SNCF. Il y a enco-re beaucoup de travail à fai-re pour changer le regardsur les personnes handica-pées dans notre pays » a en-core commenté le premieramputé des quatre membresà avoir traversé la Manche àla nage.

T R A N S P O R TS LE P R É SIDE N T DE L A SNC F S ’ E S T E X C US É

Le sportif amputé Philippe Croizonsommé de montrer sa carte d’invalidité

■ Malgré son absence de prothèses, un contrôleur a demandé à Philippe Croizon sa carte d’invalidité. Photo AFP

On apprenait samedi que Bernard Tapie, 74 ans, souffrait d’une grave maladie. Sa femme, Dominique, l’a confirmé hier : « Bernard souf-fre d’un cancer de l’estomac avec extension sur le bas de l’œsophage. Il est traité par le service d’oncologie de l’hôpital Saint-Louis (à Paris) par un programme de chimiothérapie adapté. On espère une intervention chirurgicale possi-ble avant la fin de l’année ». Elle a ajouté : « Sa nature de battant et l’affection de sa famille, de ses proches, mais aussi les formidables témoi-gnages d’encouragement qu’il reçoit nous ren-dent optimistes ». De son côté, Bernard Tapie aabondé : « Je vais me battre comme je l’ai tou-jours fait ».

L’homme aux mille carrièresDès les premières rumeurs sur sa maladie, de nombreux supporters de l’OM, le célèbre club de football qu’il a présidé de 1986 à 1994, lui ontmanifesté un soutien appuyé. Tout au long de sa longue carrière, Bernard Tapie a multiplié lescasquettes, et les coups : chanteur, animateur de télévision, écrivain, chef d’entreprise, repre-neur de sociétés en difficulté, acteur, dirigeant sportif, patron de presse, député des Bouches-du-Rhône et même, brièvement, ministre de la Ville de François Mitterrand en 1992-1993…

CÉLÉBRITÉS MAL ADIE

Cancer : la famille de Bernard Tapie « optimiste »

L'ESSENTIEL

■ Bernard Tapie traite son cancer à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. AFP

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ACTU ZAPPINGLE BIEN PUBLIC LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

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Allemagne : les enfants aussi profitent de la Fête de la bièreVéritable institution outre-Rhin, l’Oktoberfest - ou Fête de la bière - bat son plein à Munich où des millions de visiteurs se réunissent en tenues traditionnelles. Plus grande fête foraine au monde, elle fait la part belle aux attractions en tous genres, de quoi ravir les plus petits. Les adultes se retrouvent, eux, dans de grandes tentes où ils peuvent consommer de la bière en écoutant de la musique. Photo AFP

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Retrouvez une courte sélection des événements et sorties qui ponctuent la semaine à venir.

29 Sur le campus univer-sitaire, les chercheurs

vous invitent, le temps d’unesoirée. Suivez le fil rouge duthème “ImPossible ?”, lorsd’ateliers, de “speed-searching”,de mini-conférences, de laGrande Expérience Participati-ve ou encore de défis sportifs…Petits et grands, embarquezpour la soirée au cœur desfascinantes histoires de la re-cherche actuelle.

PRATIQUE Vendredi, à la faculté des sciences Gabriel à Dijon, à 18 heures. Gratuit. Tél. 03.80.39.51.91

Les chercheurs en pleine lumière

■ La Nuit des chercheurs est un rendez-vous toujours très prisé, chaque année. Photo Philippe BRUCHOT

27 L’univers de Mademoi-selle Odile est drôle, poé-

tique et décalé. Un univers fait demagie, de manipulation d’objets.Le théâtre de claquettes et jeuxd’ombres ravira petits et grands.

PRATIQUE Mercredi, à 15 et 17 heures au Bistrot de la Scène à Dijon. Tarifs : de 6 à 8,50 €. Tél. 03.80.67.87.39.

Mademoiselle Odile fait son cabaret

■ Mademoiselle Odile. Photo Roxanne GAUTHIER

26 Le festival Coup de contespropose une soirée très verte

avec la diffusion de Parfois les arbres deDaniel L’Homond. Il évoque nos rap-ports insolites et intimes avec les végé-taux. Ainsi saules et sapins et poirières en deviendraient presque humains !

PRATIQUE Jeudi, à 20 h 15 au cinéma Cap Vert (Salle Méliès). Gratuit. Tél. 03.80.46.29.29.

Esprit nature au Cap Vert

■ Daniel L’Hormond. Photo DR

30 Amadou et Mariam, lesplus célèbres ambassa-

deurs de la musique malienne, seproduisent salle Mendès-France, àQuetigny dans le cadre du Tribufestival.

PRATIQUE Samedi, à 20 heures. Salle Mendès-France à Quetigny. Tarif : 20 €. Tél.03.80.48.28.43.

Amadou et Mariam au Tribu festival

■ Amadou et Mariam sont au Tribu festival. Photo Hassan HAJJAJ

26 Le cirque Medrano s’installe à Auxon-ne. L’occasion de découvrir la sélection

des meilleurs artistes du moment, récompensés à denombreuses reprises dans les festivals les plus pres-tigieux

PRATIQUE Mardi, à 18 heures et à 20 h 30, parking poids lourds à Auxonne. Tarifs : 9 et 24 €. Gratuit pour les moins de 2 ans. Tél. 05.34.56.46.08.

Le cirque Medrano à Auxonne

■ Le cirque Medrano, un univers incroyable. Photo DR

Que faire cette semaine ?C Ô T E - D ’ O R [ S É LEC T ION ]

Page 36: Lundi 25 septembre 2017 - Supplément spécial Groupe …

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COTES DE LA SAÔNE (hier vers 11h)Saint-Albin -0,58Gray 0,67Auxonne 0,21Doubs Besançon 1,90

Verdun 0,94Chalon 1,86Mâcon 1,65

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