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28/01/2008 - L'urbanisme à Nogent vu par les 7 candidats

Sur l'urbanisme, deux engagements font l'unanimité parmi les candidats : celui demettre en ?uvre un PLU (Plan local d'urbanisme) en concertation avec les habitantset de préserver le patrimoine remarquable de la cité. Beaucoup de réserve dansl'ensemble sur la densification, préconisée par la région dans le cadre du SDRIF.On note toutefois des nuances sur cette question entre ceux qui souhaitent donnerun sérieux coup de frein aux constructions et ceux pour qui il est plus réalisted'accompagner le mouvement en l'encadrant simplement davantage. La répartitionde cette densification fait aussi l'objet de positions distinctes même si plusieurslistes indiquent vouloir la concentrer sur quelques grands axes comme le boulevardde Strasbourg pour préserver les quartiers résidentiels.Les candidats ont aussi proposé leur vision concernant le devenir des différentsquartiers de la ville. Rer A, place du Marché, bords de Marne, quartier desMaréchaux et encore ancienne école Marie Curie ont notamment été évoqués. Lavalorisation des bords de Marne comme facteur d'identité et de différenciation de laville met tout le monde à l'unisson. Au programme : découverte de la nature,passerelle vers l'autre rive, nouveaux restaurants et encore restauration de la fêtedu P'tit vin blanc. Plusieurs listes sont favorables au développement d'un pôle debureaux au niveau du RER A, l'une s'y oppose. La décontamination du site del'ancienne école Marie Curie figure bien sûr parmi les préoccupations de chacun.Quelques listes proposent sur ce sujet de consulter des associations type Criiradpour garantir la crédibilité de l'opération, toutes réfléchissent à la question de sonfinancement, actuellement évalué à 7 millions EUR.Le logement social pose plusieurs questions : quel type de logement social ? (il y a

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en effet plusieurs sortes, en fonction du revenu des locataires) où le placer dans laville ? comment s'y prendre ? Autant de points qui ont différencié les listes même sitout le monde plaide pour une mixité sociale harmonieuse. Des propositionsdifférentes ont été avancées par chacun quant à la réalisation de ces logements, del'obligation de réserver un quota de logements sociaux dans les nouvellesconstructions à la réhabilitation de logements anciens en partenariat avec desassociations en passant par le choix de résidences spécialisées (personnes âgées,handicapés, étudiants...) permettant de bénéficier de subventions intéressantes.

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Voici les réponses des 7 candidats à ces 4 questions :

Quels objectifs en terme de densification ?

Quel projet urbanistique ?

Quelles propositions pour améliorer le l'offre de logement social et répondre auxcritères de la loi SRU ?

Gestion du site Marie Curie, que fait-on ?

Quels objectifs en terme de densification ?Marc Arazi : Je suis fondamentalement opposé aux méthodes du SDRIF (schémadirecteur régional d'Ile de France) qui consistent à imposer une direction de manièreunilatérale. Il n'est pas question de se laisser dicter notre urbanisation par qui quece soit, ni la région, ni les promoteurs. Nogent a une identité remarquable qu'il fautprotéger définitivement. Ce qui n'empêche pas de densifier certains axes comme leboulevard de Strasbourg.Estelle Debaecker : Je souhaite une densification inférieure à celle préconisée parle Sdrif (Schéma directeur de la région Ile de France). Je suis pour une croissance

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maîtrisée, préservant des espaces verts, via notamment des Evip (espaces vertsintérieurs protégés), des marges de recul, une hauteur limitée et le patrimoinearchitectural de la ville. Ce qui n'empêche pas de densifier certains axes, comme leboulevard de Strasbourg.Laurent Dupuis : Nous ne partageons pas la vision proposée par le SDRIF (Schémadirecteur régional d'Ile de France) qui ne place pas l'humain au c?ur du dispositifurbain mais se veut d'abord utilitariste. Concentrer les habitants à côté destransports n'est pas une fin en soi, et il serait regrettable de recommencer leserreurs des années 60, qui ont vu la construction de tours et d'ensemble aujourd'huiremis en question. Nous serons donc pro-actifs pour faire évoluer le SDRIF. Pourautant, la densification est inéluctable. Nous serions démagogiques de prétendrepouvoir la stopper. Nous nous engageons en revanche à l'encadrer etl'accompagner plutôt que de la subir, à veiller notamment à ce que les équipements(crèches, écoles, commerces) suivent, ainsi qu'à préserver l'aspect paysager (enimposant par exemple un retrait minimal vis à vis de la rue.)William Geib : Je pense que la densification doit restée maîtrisée. Je préconise undéveloppement du logement en cohérence avec le celui des emplois, car ladensification prend son sens là où les personnes ont du travail.Jacques J-P Martin : La ville de Nogent a déjà été l'objet de vagues successives dedensification, surtout à partir des années 70 (place Leclerc, Nogentel...), et estaujourd'hui entièrement construite. Elle a désormais d'abord besoin d'opérations derequalification urbaines. Certes, la densification peut s'effectuer sur quelques axescomme le boulevard de Strasbourg, l'avenue Jacques Kablé ou la Grande rue, dansle respect du POS (Plan d'occupation des sols), mais il n'est pas questiond'atteindre les objectifs fixés par le schéma directeur régional d'Ile de France(SDRIF), qui ne distingue pas, dans ses préconisations, les villes déjà entièrementconstruites des autres.Marie-Anne Montchamp : Je plaide pour la stabilisation ! Commençons par logerdignement tous nos habitants. Nogent sur Marne a atteint ses limites en terme depopulation par rapport au foncier disponible.Amina Yelles : Se positionner pour ou contre la densification n'a pas de sens, c'estcomme dire si l'on est pour ou contre la pluie. Il s'agit d'une tendance inéluctabledepuis déjà des années. Mieux vaut donc l'anticiper plutôt que de faire la politiquede l'autruche et laisser les promoteurs la conduire un peu partout, de manièreanarchique. Le développement d'immeubles de hauteur raisonnable, entourés deverdure, n'est pas forcément une catastrophe tant au niveau paysager que de laqualité de vie. En témoigne le quartier du bois de Vincennes.

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Quel projet urbanistique ?Marc Arazi : Je m'engage à lancer un PLU dès ma première année de mandature,en concertation avec les habitants. Concrètement, je veux faire du boulevard deStrasbourg un axe majeur du développement économique, en y installant desentreprises et des commerces. Je souhaite également désenclaver le quartier desMaréchaux grâce à l'implantation de services, commerces de proximité et banques.Je souhaite faire du quartier de la Marne une destination de loisirs en y développantl'offre de restauration et en prolongeant la promenade jusqu'aux guinguettes deJoinville d'un côté, Champigny de l'autre, grâce à deux passerelles. J'irai égalementvoir les propriétaires du parc des Artistes afin d'envisager son ouverture au publicpour qu'il profite à tous. Concernant le pôle du RER A, je ne me sens pas du toutengagé dans le projet actuel. Je ne vois pas le développement économique de laville à cet endroit là.Estelle Debaecker : Le POS que j'avais fait adopter en 2001 permettait de conciliercroissance, respect du patrimoine remarquable et espaces verts et je m'engage àrevenir à ces principes si je suis élue. Difficile en revanche de se donner descritères en nombre d'habitants car celui-ci n'est pas directement corrélé avec celuides logements. La société évolue. D'un côté, des couples se séparent et ont besoinde deux habitations. De l'autre, des jeunes font de la colocation ou restent pluslongtemps chez leurs parents. La difficulté est d'ajuster l'équipement à la nature deshabitants (personnes âgées, parents de jeunes enfants...).Laurent Dupuis : Globalement, nous voyons plutôt la densification limitée auxgrands axes comme le Boulevard de Strasbourg mais nous souhaitons avant toutélaborer un projet partagé. C'est pourquoi nous nous engageons à mettre en placeun PLU en concertation avec les citoyens. Les problématiques d'urbanisme commecelles du lien social ou des services aux citoyens sont liées comme dans unRubick's Cube et nous travaillerons à les articuler ensemble.Concernant le secteur de la Marne, nous sommes favorables au développement desa dimension touristique, tournée vers les loisirs et le sport. Nous proposons dureste d'installer deux passerelles, l'une qui relierait le stade Sous la Lune au parc duTremblay, l'autre qui se situerait en aval du pavillon Baltard et permettrait aux

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Joinvillais de l'autre côté de la Marne de rejoindre facilement le RER A ? créantainsi du trafic pour les commerces situés à proximité. Nous nous engageonségalement à reconfigurer le pôle hôtel ? piscine ?bowling. Concernant larégénération urbaine autour du RER A, nous ne sommes pas hostiles àl'implantation de bureaux et nous efforcerons d'y encourager l'emploi, aussi pour lesNogentais.William Geib : Je suis pour une vision d'ensemble qui préserve des quartierspavillonnaires dans lesquels il n'est pas nécessaire de construire un immeuble àchaque opportunité foncière, sans toutefois concentrer la densification sur lesmêmes zones comme par exemple le boulevard de Strasbourg. Sur la méthode, jem'engage à définir le PLU et le PLADD en concertation avec les citoyens, enm'appuyant notamment sur les comités de quartier. Je souhaite également travaillersur les déplacements. Nogent est une ville de transit matin et soir et beaucoup depersonnes prennent leur voiture pour traverser la ville jusqu'au RER A ou au métrode Vincennes. Un couloir de bus, par exemple boulevard de Strasbourg, pourraitinciter ces personnes à descendre par les transports en commun si elles vont plusvite qu'avec leur voiture. Je souhaite également instaurer un chemin piétonnier-piste cyclable qui sillonne la ville, pas forcément en ligne droite, mais permette derelier les deux bouts de la cité en vélo en toute sécurité.Jacques J-P Martin : Pour que Nogent reste Nogent, nous devons défendre sonpatrimoine en préservant les habitations remarquables, tout en la modernisant.Durant cette mandature, nous avons complété le POS existant, voté en 2001,d'outils comme les ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural urbainet paysager) et les EVIP (Espace vert intérieur protégé) permettant de maîtriserl'urbanisation non seulement au niveau quantitatif mais aussi qualitatif. Ceci nous apermis de préserver certains édifices et zones de la ville. Mon projet pour2008-2014 est l'instauration d'un véritable PLU (Plan local d'urbanisme). Je n'ai pasmis en place ce PLU durant cette mandature pour deux raisons d'efficacité. Lapremière est que les ZPPAUP sont prioritaires au PLU si elles sont mises en placeavant et il était donc préférable d'avancer de cette manière pour protéger au plusvite un certain nombre de parcelles. La seconde est que le SDRIF, actuellement encours d'enquête publique et donc pas encore acté, est lui, prioritaire au PLUconcernant l'urbanisme. Il est donc judicieux, en terme de calendrier, d'élaborer lePLU en tenant compte des impératifs du SDRIF plutôt que de prévoir un projet quirisque d'être remis en question.Marie-Anne Montchamp : Il s'agit, via un Plu élaboré en concertation avec lescitoyens, de repenser l'espace urbain en respectant trois logiques : sociale,commerciale-économique et culturelle. Concrètement, ceci peut passer par exemple

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par le développement d'un nouvel axe nord-sud permettant de relier les Maréchauxau centre-ville. Mais il n'est pas question d'imposer un schéma déjà dessiné àl'avance. Je créerai si je suis élue une structure de concertation dédiée àl'urbanisme afin de faire émerger des scénarii.Amina Yelles : Notre réponse passe par un PLU, élaboré en concertation avec lescitoyens et en cohérence avec le SDRIF (schéma directeur régional Ile de France).Il constituera une clef de voûte pour édifier la politique de la ville au niveau deslogements, des déplacements, des équipements à prévoir (écoles, crèches...), de lamixité sociale et encore de la préservation de l'environnement. Ce PLU doit sedéfinir dans la durée, car il est par exemple impossible de faire 30 % de logementssociaux (préconisations SDRIF) sur une seule mandature. Parmi nos priorités, noussouhaitons redynamiser le boulevard de Strasbourg en y développant le commerceet rendant cet axe plus agréable pour les piétons grâce à une circulation ralentie(limitée à 30 km heure). Nous envisageons aussi d'y installer un couloir de bus.Autre priorité : le quartier des Maréchaux que nous souhaitons désenclaver. Nousimaginons notamment de rendre piétonne la rue Raymond Josserand le week-endafin que les enfants puissent jouer au ballon, faire du skate ou du vélo à leur aise.

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Quelles propositions pour améliorer le l'offre de logement social et répondreaux critères de la loi SRU ?Marc Arazi : Je m'engage à poursuivre et amplifier la rénovation du parc socialactuel. Ce qui importe ensuite est que les logements sociaux soient mieux répartisdans la ville mais nous ne pourrons pas passer de 12 % à 20 % de logementssociaux en 6 ans. Nous nous fixerons un objectif réaliste et nous y tiendrons. Je n'aipas non plus de position dogmatique concernant les 20 % de logement social àchaque construction.Estelle Debaecker : Je m'engage à imposer un quota de logements sociaux auxpromoteurs à l'occasion de chaque nouvelle construction. Il est égalementindispensable de réhabiliter le parc Hlm existant ? il est du reste regrettable que ce

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type d'investissement ne soit pas pris en compte par la loi SRU. Je suis égalementfavorable au développement de l'accession à la propriété car il est rassurant d'avoirun toit à soi et le logement social à vie n'est pas forcément une solution. Il faut êtrecréatif sur ces questions et travailler sur des systèmes juridiques nouveaux. Enfin,s'il est nécessaire d'améliorer l'offre de logement social, la loi SRU n'est pas uncouperet car l'amende payée par la ville est reversée à l'intercommunalitéNogent-Le Perreux et n'est donc pas perdue, à condition bien sûr de réinvestir lasomme dans le logement social.Par rapport à loi sur le logement opposable, j'ai commencé dès ma mandature àrépondre à cette question en créant dix logements d'urgence.Laurent Dupuis : Passer de 12 % à 20 % de logements sociaux au terme d'unemandature n'est pas réaliste mais nous nous engageons à réhabiliter les logementsactuels qui ne l'ont pas encore été et mettrons en ?uvre deux mesure pour endévelopper de nouveaux. La première consiste à racheter les habitats vétustes afinde les transformer en logement social. Nous souhaitons pour cela travailler avecl'association Solidarité Nouvelle pour le Logement qui a déjà un projet en cours àNogent. Cette association ne se contente pas de réhabiliter les logements maisaccompagne aussi les nouveaux occupants et les aide à se réinsérer. Nous nousengageons également à imposer aux promoteurs un quota de logements aidésdans le cadre des nouvelles constructions et veillerons à ce qu'il ne s'agisse pas deconstructions au rabais.William Geib : Mon objectif est d'atteindre les 20 % sur l'ensemble des logements etje m'engage à atteindre au minimum 15 % au terme des 6 ans, tous types delogements sociaux confondus. Je m'engage également à imposer un quota de 20 %de logements sociaux sur chaque nouvelle construction. Au-delà des constructionsneuves, je propose pour parvenir à cet objectif de rénover des logements ancienspour en faire des logements sociaux, en travaillant notamment avec l'associationSolidarités nouvelles pour le logement qui rachète, avec d'aide de subventions, deshabitations vétustes pour les réhabiliter et accompagne en parallèle des personnesen grande précarité.Jacques J-P Martin : La proportion de logement social sur Nogent se situeaujourd'hui aux alentours de 11%. Le Perreux tourne autour de 6 %. Nous versonsdonc une amende dans le cadre de la loi SRU, qui pour Nogent, est de l'ordre de180 000 EUR à 200 000 EUR. Cette amende est toutefois restituée à lacommunauté d'agglomération pour construire des logement sociaux et l'argent restedans nos communes. Concrètement, je souhaite respecter le principe des 20 % delogements sociaux en flux (nouvelles constructions) et non en stock. C'est ce quis'est passé durant ma mandature.

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Concernant le type de logements sociaux, je suis favorable à la construction delogements type PLS (ndlr : logement social intermédiaire) plutôt que PLAI (ndlr : àdestination des plus bas revenus) car ceci répond à la demande des Nogentais enattente de logement social. Je souhaite également développer des programmesd'accession à la propriété (il y en a un en cours dans le quartier des Maréchaux),permettant de libérer des appartements HLM existants.Marie-Anne Montchamp : Premièrement, nous devons agrandir notre communautéd'agglomération pour apporter une offre variée à plus grande échelle. Surtout,analyser de quoi nous avons besoin. Il nous faut par exemple des logements pourles personnes âgées et seules dont les revenus ne permettent plus de faire face,pour les jeunes qui quittent tout juste le domicile familial, pour les personnesfragiles. Il est aussi légitime de loger les agents municipaux. En outre, nous devronsrépondre au droit sur le logement opposable par des logements d'urgence. Sansoublier l'indispensable réhabilitation du parc de HLM existants, qu'il nous fautrepenser autrement. Autant de besoins qui nécessitent que l'on instaure despriorités. En l'occurrence, se concentrer sur les habitants de Nogent. Il ne s'agit pasde construire des nouveaux HLM pour accueillir les résidents d'autres banlieues,nous devons d'abord loger correctement les Nogentais. En terme d'offre delogement social, cela passera aussi par de l'accession à la propriété.Amina Yelles : Notre objectif est de tendre vers les 20 % en construction HQE.Nous nous engageons à imposer 25 % de logement social dans les nouvellesconstructions de plus de 700 m2. Nous n'envisageons en revanche pas laconstruction de nouvelles barres ou tours, qui défigureraient la ville. Nousproposons l'édification de plusieurs résidences sociales spécialisées : une enlogements étudiants près du RER, une pour les personnes âgées (dont certainesont de graves difficultés financières), une accueillant des logements thérapeutiquespour handicapés et enfin des logements passerelle gérés par Emmaüs avec unevocation de réinsertion. Ce type de logements sociaux spécialisés, nécessaire,présente en outre l'avantage de bénéficier de subventions importantes et seramoins coûteux pour la ville. Notre objectif, grâce au logempent social, sera aussi depermettre aux jeunes quittant le domicile familial de rester sur Nogent s'ils lesouhaitent.

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Gestion du site Marie Curie, que fait-on ?Marc Arazi : La priorité est de dépolluer, en effectuant si nécessaire des diagnosticssupplémentaire afin de confirmer le périmètre de décontamination. J'envisage enoutre un partenariat avec une association indépendant type CRIIRAD afin derassurer les riverains sur les procédures de décontamination. Concernant le devenirde cet emplacement, je souhaite conserver l'aspect pavillonnaire de ce quartier.L'installation d'un équipement public n'y est pas exclue.Estelle Debaecker : Il faut bien sûr dépolluer avant d'envisager tout projet immobiliercar il est actuellement impossible de savoir s'il pourra être un jour considéré commedépollué. Nous devons toutefois réfléchir aux éventuels risques sanitaires de cetteopération de dépollution, notamment sur le voisinage direct. Concernant lefinancement de cette opération, je regrette vivement que le recours contre l'Etat quej'avais lancé en 2001 (Ndlr : c'est l'Etat qui a imposé à la ville d'installer l'écoleailleurs) ait été arrêté par la mandature actuelle car il constituait un moyen depression pour obtenir des financements. Je rappelle que c'est grâce à cettedémarche que l'école provisoire, installée au stade, a été intégralement payée parl'Etat.Laurent Dupuis : Notre priorité sera de décontaminer le site en travaillant enpartenariat avec des associations indépendantes type CRIIRAD.William Geib : D'abord, nous devons décontaminer, en demandant l'aide de l'Etat. Sil'on applique le principe pollueur payeur, c'était bien une usine d'Etat qui se trouvaitlà auparavant. Nous pourrons alors décider de la destination de ce lieu, en fonctionde son degré de décontamination. Je ne pense pas qu'il soit souhaitable d'yconstruire un immeuble afin de préserver des hauteurs conformes à celles duquartier. Cela peut aussi devenir un parc public et dans ce cas ne pas impliquer lemême budget travaux, au niveau des fondations notamment, tout en maintenant lemême niveau de sécurité et de décontamination.Jacques J-P Martin : Durant cette mandature, nous avons réalisé des diagnostics etcartographies afin d'évaluer précisément la contamination. Ces études nouspermettent aujourd'hui d'affirmer qu'il est possible de décontaminer complètement

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ce site, à condition d'aller jusqu'à 2 mètres de profondeur. L'estimation de cettedécontamination est aujourd'hui évaluée à 5 millions EUR HT, soit 7 millions EURTTC. Dans ces 5 millions EUR HT, le poste le plus onéreux est celui du stockage : 3millions EUR HT. C'est l'agence de sûreté nucléaire qui validera bien sûr ceprogramme et nous accompagnera si nécessaire dans le choix des entreprises.Pour financer ces 7 millions TTC, nous disposons premièrement d'une indemnité de2,2 millions EUR, obtenue par la mandature précédente, et qui ?si elle a été utiliséepour construire Léonard de Vinci en raison d'une date limite de dépense àrespecter, a été réintégrée à la décontamination Marie Curie dans le budget 2008,et sera donc bien affectée à ce projet. Nous pouvons également espérer 800 000EUR de subvention de la part de l'agence, ainsi qu'une aide pour monter le dossier.Afin de compléter le financement, nous avons proposé un premier projet immobilierqui permettait de valoriser le foncier. Celui-ci a été refusé par les riverains. Je n'aidonc pas donné suite car je ne ferai rien sans l'accord des habitants du quartier.Nous avons actuellement deux projets en cours de réflexion. Le premier consiste àconstruire quelques pavillons et immeubles de deux ou trois étages maximum avecdes commerces dont une supérette et le bureau de poste(actuellement en face).Une crèche serait alors installée à la place du bureau de poste actuel. L'autresolution serait d'installer un équipement sportif (pour accueillir par exemple lagymnastique ou le handball) car nous manquons actuellement encore d'installationsde ce type.Marie-Anne Montchamp : Sur ce point, ma réponse est claire. D'abord on dépollue,en essayant de limiter les dépenses par des subventions ou partenariatspublic-privé inventifs. Ensuite seulement, on décide de sa destination. Pas questionde faire une opération globale avec un promoteur car on ne peut savoir quelle serala sécurité du site tant qu'il n'est pas dépollué.Amina Yelles : Nous souhaitons bien sûr décontaminer avant de décider de sondevenir, en sollicitant l'aide de l'Etat.

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