Lutte contre le racisme : portraits de Nelson Mandela et

Le journal du collège Paul Duez, CAMBRAI. N°2 – Juin 2018

u sommaire de ce numéro :A

Société : le danger des écrans chez les ados............p.4

Orientation : découverte du métier d'enseignant...... p.16

Critique d'Horizon Zero Dawn …...............................p. 21

Portrait de l'écrivain Victor Hugo.................................…p.25

Test : Connais-tubien ton chat ?.......p.27

D ossier spécial :

La vie au collège

Lire en page 6

ORIENTATION

Lutte contre le racisme :portraits de Nelson

Mandela et de MartinLuther King

Page 2

Le P'tit Paul 1 Numéro 2 – Juin 2018

SOCIÉTÉ

LUTTE CONTRE LE RACISME :

PORTRAITS DE MARTIN LUTHER KING ET NELSON MANDELA

e racisme est né au XVIIe siècle àcause du commerce triangulaire :différentes transactions avaient lieu

entre l'Europe (producteur d'armes etd'alcool), l'Afrique (vente d'esclaves decouleur noire) et l'Amérique (producteurde sucre...). Les Noirs travaillaient dansles plantations où ils vivaient dans desconditions terribles. Ils étaient insultés,frappés et souvent même fouettés. Pourse soulager, ils chantaient des hymneschrétiens (leurs maîtres les avaientconvertis) auxquels ils mélangeaient leschants de chez eux. Cela donnanaissance aux « negro spirituals » quiamena par la suite les gospels.

L

Pourtant, malgré les différentes lois visant à le combattre, le racisme persiste !Depuis 1881, en France, la publication depropos incitant à la haine ou à la violencecontre une personne ou un groupe depersonnes en raison de ses origines estinterdite.

D'ailleurs, le 21 mars de chaque année, alieu la journée internationale pourl'élimination de toutes les formes dediscrimination raciale. Cette journéecommémore les violences faites àSharpeville en 1960, en Afrique du Sud.Ce jour-là, 69 personnes ont trouvé lamort, fusillées par des policiers lors d'unemanifestation pacifique visant à combattreles lois de l'Apartheid.

EN AFRIQUE DU SUD, NELSONMANDELA !

Photo de Nelson Mandela

L'Apartheid est une politique d'origineanglaise. Cette politique, stricte et raciste,écarte les personnes de couleur de la viecommune : les lieux publics comme lesparcs, les toilettes, les écoles. Quand lesAnglais ont débarqué en Afrique du Sud,ils ont ainsi restreint les droits des Noirs.

Ce régime prend fin grâce à NelsonMandela, un homme noir engagé dansl’Égalité des droits des Hommes. Ilorchestre plusieurs manifestations contrele gouvernement en place.Mandela est le prisonnier politique le plusconnu du monde : il a passé 27 ans, 6mois et 6 jours, soit une grande partie desa vie, en prison ; la prison de RobbenIsland. Lors de son procès, il fait undiscours mémorable dont voici un extrait :

« Toute ma vie j’ai lutté pour la causedu peuple afr icain. J’ai combattu ladomination blanche et j’ai combattu ladomination noire. J’ai adopté pour idéal unesociété démocratique et libre où tout le mondevivrait ensemble dans la paix et avec deschances égales. J’espère vivre pour leconquérir, mais c’est aussi un idéal pourlequel je suis prêt, s’il le faut, à mourir. »


Pendant son incarcération, l'état luipropose la libération à trois reprises àcondition qu'il renonce à ses idées. Ilrefuse et sera libéré plusieurs années plustard. À sa sortie, il prononce le mêmediscours que lors de son procès. Celamontre que ses idées n'ont pas changé !

Mandela devient la figure historique del’Égalité des Hommes. Quand il seprésente aux élections présidentielles en1994, il gagne ! Même si elle n'est passuffisante, c'est une énorme victoirecontre le racisme. Nelson Mandela est mort le 5 décembre2013 d'une infection respiratoire.

AUX ÉTATS-UNIS , MARTINLUTHER KING !

Photo de Martin Luther King

Le racisme est partout ; aux États-Unisaussi ! Martin Luther King est un jeunegarçon noir d'Atlanta, en Géorgie. Trèsvite, il se rend compte que sa vie ne serapas facile ! Dès son enfance, il croit enune égalité suprême où les noirs et lesblancs vivent en harmonie mais...cela estplus facile à imaginer qu'à concrétiser.Pendant son enfance, il est régulièrementtémoin de ségrégation...

Mais il ne se décourage pas ! Il agrandi à présent... L'histoire de RosaParks va le révéler. Dans les bus, les noirs ont l'obligation de laisser leur place aux blancs. Cela ne plaîtpas à Rosa Parks, modeste couturièrenoire qui, après une longue journée detravail, est épuisée! Elle refuse doncdecéder sa place, ce qui lui vaut uneamende. Plus tard, avec Luther King, elle

déc ide de boyco t t e r l es bus deMontgomery, Alabama. Tous les noirs del'état partent au travail, à vélo ou à piedmais plus en bus ! Cela ruine lacompagnie. Celle-ci, au bord de la faillite,accepte les conditions de Luther King : lesnoirs ont désormais le droit de s'asseoiroù ils veulent !

Luther King, dans un élan de victoire;monte à Washington et organise avec descentaines et des centaines de noirs unemanifestation. Là, i l prononce sondiscours maintenant emblématique, lecélèbre « I have a dream... »

« Je rêve que mes quatre petits-enfantsvivront un jour dans une nation où ils neseront pas jugés sur la couleur de leur peau,mais sur la valeur de leur caractère. Je faisaujourd’hui un rêve ! »

Martin Luther King meurt le 4 avril 1968,assassiné par James Earl Ray, un racisteblanc qui a des antécédents judiciaires.Celui-ci se fait arrêter et conduire dans leTennessee, état des USA. Il avoue lemeurtre de Luther King le 10 mars 1969 ;il est condamné à perpétuité !C e t t e a n n é e , o n a c é l é b r é l ecinquantenaire de la mort de Martin LutherKing.

Tous les 21 mars, un rapport sur la luttecontre le racisme est rendu publique.Les rapports successifs permettentd'observer que les violences liées àl'origine, à la religion (ou à l'absence dereligion ) baissent progressivement.Chaque jour, chacune et chacun d'entrenous peut lutter contre les préjugésraciaux et les comportements intolérants.Alors que la Déclaration Universelle desDroits de l'Homme célèbre son 70eann iversa i re en décembre 2018 ,combattons le racisme et défendons lesdroits de l'homme ! Faisons en sorte qu'iln'y ait plus qu'une seule race : la racehumaine !

NABAIS FERNANDO


SOCIÉTÉ

LE DANGER DES ÉCRANS CHEZ LES ADOS

es enfants consacrent plus de tempsaux écrans qu'à leurs études; celaaugmente le risque d'échec scolaire.

Certaines maladies comme les troublesmusculo-squelettiques ou encore le stresspeuvent être engendrés par une utilisationmassive de l'écran. Certains responsablesd e s r é s e a u x s o c i a u x e t a u t r e sapplications interdisent les écrans à leursenfants !

L

Comment se protéger ?Certains sites et jeux sont interdits auxenfants: pour le savoir, il faut regarder lessymboles.

Il faut imposer des limites de tempsdevant les écrans,selon l'âge :

– une heure par jour entre un et troisans, tous écrans confondus.

– deux heures par jour entre six etneuf ans.

– pas plus de trois heures par jour àpartir de neuf ans.

Les avantages et les dangers dunet :Il existe sur internet des jeux éducatifspouvant aider à la réussite scolaire. Il fautbien avouer que les consoles, les jeux enligne offrent souvent aux enfants commeaux adultes la possibilité d'oublier leurssoucis quotidiens et de s'évader dans desunivers virtuels.En revanche, nombreux sont les jeux quireprésentent de vrais dangers. Certainsjeux s'avèrent traumatisants (Jeux de

guerre comme Call of duty, GTA).

Notre test :Nous avons fait une expérience quiconsistait à tenir une semaine sans aucunécran (ordinateur, tablette, télévision,téléphone portable).Pour l'un de nous, le manque a été fortdurant les deux premiers jours surtoutpour le portable. L'expérience a pris fin autroisième jour car face à une série sortiesur Youtube, il n'a pas pu résister.Pour l'autre, les deux premiers jours ontété difficiles : il était difficile de résister à latentation et de trouver une autreoccupation. Le troisième et le quatrièmejours sont passés plus facilement car uneautre occupation avait été trouvée. Lesdeux derniers jours ont été les plussimples car déjà, l'habitude de ne plusavoir d'écrans au quotidien s'installait.

Sondage :Nous avons réalisé un sondage surl'utilisation quotidienne des écrans des 5eet des 4e. Sauf pour la question 8, nousavons séparé les réponses des filles etdes garçons.

Voici notre sondage et leurs réponsescorrespondantes.

1) - Dans leur chambre, 89% des fillesont un ordinateur, 86% un portable,56% une télévision, 42% unetablette, 29% une console.- Dans leur chambre, 80% desgarçons ont un portable, 62% unetélévision, 55% une console, 53%une tablette, 44% un ordinateur.

2) A la question « Combien de tempspasses-tu devant les écranschaque jour ? »


Plus de trois heures : 83% des filleset 86% des garçons.Entre une et trois heures : 11% desfilles et 12% des garçons.Moins d'une heure : 6% des filles et2% des garçons.

3) Voici les habitudes des filles et desgarçons devant les écrans.

4) A la question : « T'arrive-t-il d'êtreconfronté à des vidéos et desi m a g e s v i o l e n t e s o uchoquantes ? »La réponse est OUI pour 61% desgarçons et pour 74% des filles.

5) « As-tu l 'habitude de mangerdevant un écran ? »

Filles : Garçons :

6) Seule une infime partie des filles etdes garçons déclare avoir du mal às'endormir après avoir utilisé lesécrans.

7) L’écrasante majorité des filles etdes garçons s'estime incapable depasser une semaine sans écran.

8) Ce qui attire les jeunes :La plupart des adolescents sontattirés par les écrans pour :

– communiquer avec leur famille etleurs amis

– jouer aux jeux vidéos– regarder des vidéos– tromper l'ennui

Une minorité utilise les écrans pourse renseigner sur l'actualité ouécouter de la musique.

En conclusion, les écrans sont un bonmoyen de se divertir ; toutefois il nefaut pas en abuser car une expositionexcessive peut être défavorable.

BATTEAU ANTOINE,CATTEAU CLOTILDE,GRÉSILLON ALEXY,

MOKHTARI SOFIANE.


LA VIE AU COLLÈGE

INTERVIEW : DANS LES COULISSES DU RESTAURANT SCOLAIRE

e repas à la cantinee s t u n m o m e n tconvivial et nous

sommes très nombreux ànous asseoir devant nosplateaux chaque midi pourdéguster des plats variés.N o u s n o u s s o m m e sdemandé comment toutcela fonctionnait !

L

M. Hubert, le chef decuisine de Paul Duez, aaccepté de nous ouvrir lesportes du réfectoire et derépondre à quelquesquestions.

Le P' t i t Paul : Lesemployés ont-ils des rôlesspécifiques ?

M.Hubert : Chacun a sonrôle dans la cuisine. Entout, dans la cuisine, sansparler du service, on estd i x . D o n c , j e v a i scommencer par moi maisce n'est pas bien (petitrire), il y a moi commechef, trois cuisiniers. J'aideux personnes pour lespréparations froides, unepersonne qui lave lesbacs, deux personnes aumagasin et une autrepersonne qui aide à fairele ménage.

LPP : Est-ce que lesemployés ont un autrerôle dans le collège outravaillent-ilsexclusivement dans lacuisine ?

M.Hubert : N o n , l epersonnel de cuisine netravaille qu'en cuisine.

LPP: Est-ce qu'il y a ununiforme officiel ou est-ceque chacun ramène sontablier ?

M.Hubert : En cuisine, ona tous la même tenue etc'est lavé ici. Ce sont desvêtements de t rava i lc o m m a n d é s p a rl'établissement.

LPP : C o m b i e n d ecouverts servez-vous parjour ?

M.Hubert : Ça changetout le temps avec lesstages, les voyages, lesmalades ! En septembre,on a tou rné à 1800couverts par jour et versfévrier on tournait environà 1500 couverts.

LPP:Comment s’organisevotre journée ?

M.Hubert: On arrive à6h30 pour préparer lanourriture pour le midi. Ondoit être prêts pour 10h45parce qu'il y a des gensqui doivent passer à partirde 10h45. À partir de là,on commence le servicejusque 13h15-13h30, çadépend, jusqu'à ce qu'iln'y ait plus personne. compliquée à gérer parce

Après le service, c'est laphase de nettoyage. C'estla pa r t ie t rava i l descuisiniers. En tant quechef, j'arrive à 6h30 enmême temps que lesautres employés. Ons'occupe de la mise enplace. Quant à moi, j'aibe au co up de t r av a i la d m i n i s t r a t i f p o u rl'hygiène, les menus, latraçabilité des produits, …

LPP: Qu’est-ce qui achangé dans la cantinedepuis les travaux d’il y adeux ans ?

M.Hubert: On a agrandi leself , on a refai t destravaux dans la cuisine.Là c’était plus pour desnormes d’hygiène et il y aune partie de l’étage, unancien appartement, quiest devenue une partieréfectoire et qui a amenéune centaine de placessupplémentaires.

LPP: Parlez-nous un peudes règles d'hygiène.

M.Hubert: C ' e s tcompliqué ça ! Il y en aplein des règles d'hygiène !En restauration collective,on en a de plus en plus.On a ce qu'on appelle lePMS, c'est le Plan deMaîtrise Sanitaire, c'estplein de règles d'hygiène Duez ?


à respecter. Il faut aussiprouver qu'on les respecteavec ce que l'on appelle latraçabilité. Ce sont desfeuilles et des cahiers àremplir, des étiquettes deproduits à garder. On ades normes d'hygiènedraconiennes, beaucoupp l u s q u e d a n s u nrestaurant ordinaire...

L P P : Qui compose lesmenus ? Quelle est laprocédure ?

M.Hubert: A l o r s q u icompose les menus?C’est moi (petit rire) ! Pourla procédure, j’ai destextes de lois à respecteravec des fréquences deprésentation de plats.Admettons que je vousf a s s e d e s f r i t e saujourd’hui, je n'ai pas ledroit de vous en refaired e m a i n . E n f a i t , o nappelle ça un plan demenu, il y a des types deplats qui doivent êtrep r é s e n t é s a v e c u nminimum de six fois sursept semaines. Après, il yen a d’autres qu'on n'a ledroit de mettre que quatref o i s t o u t es l es s e p tsemaines. Donc je suis cep l a n d e m e n u a v e cl’équipe de plats pour quevous puissiez mangeréquilibré et ce sont doncdes plans de menu desept semaines.

LPP: Comment luttez-vous contre le gaspillage?Avez-vous des méthodespour l’éviter ?

M.Hubert: (moment deréflexion) C’est une partie

q u e l e p l u s g r o sgaspillage qu’on a c’est leg a s p i l l a g e d a n s l e splateaux. Il y a des gensqui prennent et qui nemangent pas tout. Là,malheureusement, on nepeut pas faire grand-chose mis à part mettredes assiettes plus petitese t p u i s e s s a y e r d esensibiliser un peu pardes actions. Sinon, dansles plateaux, il n’y a pasd e s o l u t i o n , i l f a u tresponsabiliser les gens, ilfaut que les jeunes seren den t c om p t e qu egaspiller, ce n'est pasbien. Et puis après nousd u c ô t é c u i s i n e , l egaspillage, on n'en aquasiment pas, on ne jettepresque rien car on a desprocédés pour pouvoirrepasser le lendemain cequi n’a pas été vendu lejour même.

LPP: Comment sonttraités les déchets vis àvis du développementdurable ?

M.Hubert: Comme vousa v e z v u , o n a d e smeu b le s d e t r i . Lesdéchets non organiquess’en vont dans la poubellenormale et les déchetsorganiques sont récoltéspar une société qui en faitdu biogaz.

LPP: On sait que lesc o l l è g e s f r a n ç a i sessayent d'intégrer desproduits bio et locauxdans leurs menus, est-ceque c'est le cas pour Paul

M.Hubert: Oui, c'est lecas pour Paul Duez.Depuis maintenant deuxans, on est inscrit dans leprogramme «Je mangeb i o - l o c a l d a n s m o nlycée». On dit « lycée »parce que c'est fait par larégion, les collèges c'estle dépar tement maiscomme ici il y a le collège,il est intégré forcémentdans ce plan d'action ; cequi signifie que le collègeest aussi inscrit dans leplan. Actuellement, on faità peu près au moins 40%de produits locaux et àpeu près 10% de produitsbios.

LPP : M e r c i d ' a v o i rrépondu à nos questions !

COURTESOL LAURA,HETMANSKI CAMILLE


LA VIE AU COLLÈGE

LE SKI, UNE GRANDE EXPÉRIENCE !

a semaine du 14 janvier, lessections sportives judo, hockeysur gazon et natation sont allées

à L a G i e t t a z f a i r e u n s t a g ed'oxygénation. Grâce à notre journalde bord, nous allons vous faire revivrenos expériences sur ce voyagemontagnard !

L

Ce séjour a fait découvrir à certains lespistes de skis et la montagne !

Photo de groupe à l'aire du poulet de Bresse.

Jour 1 dimanche: Nous partons deCambrai le dimanche matin vers 4h.Nous faisons un long voyage d'environ12h pour arriver à 16h à la Giettaz.Puis, nous nous installons et nousallons chercher notre matériel pourskier : skis, bâtons, chaussuresprévues à cet effet, casque.

Jour 2 lundi: Le soleil pointe le boutde son nez quand nous nousréveillons. Comme tous les jours,l'heure du déjeuner est à 7h30. Nousdevons être prêts à 8h15 pour prendrela navette qui nous emmène sur lespistes.Comme ce n'est pas la période desvacances scolaires, il y a très peu demonde. En plus du soleil, nous avonsdonc les pistes pour nous et la

température est agréable : un vraibonheur ! Il y a quatre groupes deniveau : les débutants (séparés endeux), les débutants plus, les moyenset les meilleurs. Les débutants ont unmoniteur ESF (école du ski français) etles autres groupes sont dirigés parM m e L e f e b v r e , M . V a t i n , M .Grandjean, M. Valet, M. Daillet et M.Hayart.

Nous découvrons le domaine au fil desheures en empruntant les différentstélésièges et téléskis. La neige est trèsagréable. Ce midi, nous mangeons surles pistes, des sandwichs préparés parla gérante du chalet. En fonction desgroupes, nous rentrons plus ou moinstard.

J o u r 3 mardi: E n s u i v a n t l eprogramme d'hier, nous arrivons surles pistes pour être prêts à skier à 9h.La météo n'est pas aussi favorablequ'hier et il y a du vent. Quand nous arrivons au sommet dutélésiège, nous apercevons lesmontagnes couvertes de brume et lessapins enneigés. Le mont Blanc, duhaut de ses 4810m, offre un paysagemagnifique malgré le mauvais temps.La soirée est calme ; à 22h, nousallons nous coucher.

Jour 4 mercredi: Il y a tellement deneige qu'il est très difficile de sortir duchalet, nous pensons ne pas allerskier, mais comme nous sommes dessportifs, nous sortons finalement,comme tous les jours. Arrivés surplace, nous affrontons des rafales devent et de la neige. Les professeurs


parlent avec les personnes quis'occupent des remontées mécaniqueset apprennent que celles-ci nefonctionnent pas aujourd'hui. De cefait, nous devons nous contenter dupetit téléski au pied de la station. Alors,nous créons une bosse et lesmoniteurs ESF fabriquent un slalom.Nous restons toute la matinée sur cettepiste. Nous rentrons le midi commetous les jours et l'après-midi, surdécision des enseignants, nousrestons au chalet pour faire ce que l'onadore le plus : les devoirs ! Ceux-cifinis, nous descendons dans le petitvillage de la Giettaz pour rapporter soitdes souvenirs de la montagne soit desspécialités culinaires .

Jour 5 jeudi: Après la journée d'hier,nous espérons que cette journée serameilleure. Malheureusement pournous, i l neige encore mais lesremontées mécaniques fonctionnent.Nous partons alors pour les pistesmême si la brume est présente. Lajournée est glaciale et enneigée. Aprèsle dîner, comme prévu, une soirée estorganisée : nous effectuons une battlede danse entre les différentes sections.Les judokas gagnent. Nous dansonsjusqu'à 23h30.

Vue d'une chambre.

Jour 6 vendredi : Dès le lever dusoleil, nous sommes pressés derejoindre les pistes pour notre dernièrejournée de ski. La météo est avecnous. Malgré le vent en haut dessommets, on aperçoit la montagne,couverte de brume. Cette journée estcourte car nous devons commencernos valises ! Nous profitons de cesderniers instants au chalet avec noscamarades. Vers 20h30, nous partons du chaleten direct ion de Cambrai. Nousvoyageons de nuit et vers 21h, MrHayart remet les récompenses auxdébutants, soit l'ourson, le flocon, la 1eétoile ou la 2e étoile. Nous arrivonsvers 7h sur le parking du collège.

Nous remercions Me Lefebvre, MVatin, M Grandjean, M Valet, MDaillet et M Hayart qui nous ontaccompagnés. Tout le monde s'estbien amusé et on espère que l'annéeprochaine, ce sera pareil !

CATTEAU CLOTILDE,JAZDONCZYK FLORENTIN


Il existe 8 niveaux d'ESF :Le piou-piou, l'ourson, le flocon, la1e étoile, la 2e étoile, la 3e étoile,l'étoile de bronze et l'étoile d'or.Il existe aussi des épreuves devitesse comme la flèche ou le chamois. Selon notre temps nous avons soit lafléchette, la flèche de bronze, laflèche d'argent, la flèche de vermeilet la flèche d'or ou le cabri, lechamois de bronze, le chamoisd'argent, le chamois de vermeil et lechamois d'or.Pour ceux qui n'aiment pas le ski, ilexiste le snowboard où des épreuvessont présentes : snow découverte,snow 1, snow 2, snow 3et snowexpert

LA VIE AU COLLÈGE

LES DÉLÉGUÉS AU SÉNAT

ardi 5 juin, lesdélégués desclasses de 5e,

4e et 3e ont été invitésà aller à Paris avecMadame Beauloye, laconseillère principaled’éducation, MonsieurUsaï, le principal ducollège, pour visiter leSénat. Petit compte-rendu de ce voyage.

M

7h, rendez-vous devantle collège, direction leSénat ! À notre arrivée,nous nous rendonsdans une petite salle dec i n é m a e t n o u sregardons un film quinous explique qu’unsénateur est un élu quitravaille au contrôle dugouvernement et quipar t ic ipe au t rava i llégislatif. Cela veut direqu'un sénateur vote leslois de notre pays.

Dans le Sénat, il y a 348sénateurs qui sont élusau suffrage indirect etr e p r é s e n t e n t d e scollectivités territoriales.Ils sont élus pour sixans. Quand ils doiventse mettre d’accord surune loi, ils se rendentdans une salle immenseappelée hémicycle, une

salle en demi-cercle. Leprésident de séanceplacé sur un plateaumène les débats etrépartit la parole demanière équitable. Lessénateurs ont chacunu n e s p é c i a l i t é e ts ' a s s o i e n t d a n sl'hémicycle en fonctiond u p a r t i p o l i t i q u ea u x q u e l i l sappartiennent.

Lorsque nous sommesentrés dans l’hémicycle,nous avons eu une vueaérienne comme si nousé t i o n s s u r u n emezzanine. La salleé t a i t g i g a n t e s q u e !C'était vraiment trèsimpressionnant !

L e g u i d e n o u s aemmenés à l'extérieure t n o u s a r a c o n t él’histoire du château etdes rois, reines, princeset princesses qui y ontvécu. On s'est senti toutpe t i t s devant ce t tegigantesque demeure !

A v a n t , l e S é n a ts’appelait « le conseildes anciens ». C'étaitun château gouverné

par les membres de lafamille royale. À chaquenouveau règne avaientlieu des changements :nouvel emplacementd e s c h a m b r e s ,décoration, …

Puis, le guide nous aemmenés dans unesalle où il y avait destableaux sur le plafondet de grands miroirsdorés sur les murs pourque la salle paraisseplus grande.

Plus tard, nous avonscroisé un sénateur quinous a fait visiter uneimmense bibliothèque.La vue était magnifique,on voyait le jardin duLuxembourg par lag r a n d e f e n ê t r e e tl’endroit était très calme.Quand nous sommessortis de la bibliothèque,nous avons pu voir letrône de Napoléon. Pourterminer, on nous amontré l’impressionnantescalier du château quicompte 48 marches, cequi est énorme. Nousavons descendu cemagnifique escalier etnous avons quitté, toutémus, ce lieu chargéd'histoire.


Comme prévu, l’après-midi nous avons fait untour panoramique de lacapitale avant de rentrerà Cambrai...

Le chauffeur nous a faitfaire un tour dans Paris.Nous avons vu l’Arc deTriomphe, l'avenue desChamps Élysées, leparc du Trocadéro etbien entendu la TourEiffel !

M e r c i à M a d a m eBeauloye et à MonsieurUsaï pour cette journéeet pour les souvenirsqu'ils nous ont offerts(une pièce de monnaiecollection Sénat et unepetite peluche).

HINQUE EMELINE

Photo de l'hémicycle du Sénat

Photo de la cour du Sénat


LA VIE AU COLLÈGE

LES BRÈVES DE PAULINE

oici les projets qui ont étém e n é s a u s e i n d el'établissement depuis le

mois de février.Vl Défense et illustration de la

langue Française

Le concours Amopa est un concoursd'expression écrite organisé parl'association des membres de l'ordredes Palmes Académiques et proposépar Mme Courmont à toutes lesclasses. Les gagnantes de cette annéesont Valentine Krier en 6e, RomaneMethner en 4e et Méliza Glapiak en3e.

l La dictée francophone

Comme tous les ans, la dictéefrancophone a eu lieu. Les gagnantssont Valentine Krier (6e), GabrielLauritano (5e) et Constance Eber (3e).La remise des prix a eu lieu le 15 mai àla mairie de Cambrai.

l Le voyage en Angleterre

54 élèves de 4ème du collège PaulDuez sont partis à Littlehampton enAngleterre du 09 au 13 avril. Tous les

soirs, ils ont été accueillis par desfamilles anglaises pour améliorer leurmaîtrise de la langue. Ils ont visité:-le Royal Pavillon-le National Museum of the Royal Navy-Bealieu National Motor Museum-la Maison de la Queen Victoria-Michelham PrioryLes élèves sont très contents de cevoyage organisé par Mme.Stremez.Les accompagnateurs étaient M.Hayart, M. Stefanczyk et Mme Muretque les élèves ont eu le plaisir deretrouver!

l L'atelier théâtre: Cendrillonversus Le Petit Chaperon Rouge

L'atelier théâtre a donné son spectaclede fin d'année le 15mai. Auparavant, lape t i te t roupe ava i t o f fer t c inqréprésentations pour des écolesprimaires.

l Action contre la Faim

Action contre la Faim est uneassociation pour lutter contre lafaim...Une course avec tous les 5èmea été organisée comme tous les anspour récolter des dons afin d'aider lespersonnes souffrant de la faim. C'estMe Boespflug qui a coordonné l'action.

DROMARD PAULINE


LA VIE AU COLLÈGE

RÉCOMPENSES AU CONCOURS AMOPA

Voici les trois textes récompensés par le concours AMOPA.

Autobiographie. Dans le fond qu’est ce qu’une autobiographie ? Un livre ? Non passeulement. Ce sont avant tout des mots, des confessions, des choses personnelles quel’on expose publiquement. Des mots que n’importe qui pourrait lire, critiquer, se moquer.Une autobiographie ce n’est pas seulement une partie de votre vie non, c’est toute votrevie. Vos amis, votre famille, vos amours, vos ennemis. Oui vos ennemis. Tous ceux quivous critiquent mais qui achèteront votre livre afin d’avoir du pouvoir sur vous, sur voscraintes, vos peurs, vos points faibles. Car oui une autobiographie ce n’est pas seulementraconter que vous avez sauvé un chat bloqué en haut d’un arbre, non. C’est accepter devous surpasser, de vous rappeler des pires moments de votre vie, de vous faire du malparfois. Vos amis ? Oui ceux qui deviendront peut-être vos ennemis en découvrant votrepassé. Ceux qui vous ont parfois trahis mais à qui vous avez pardonné. Ceux qui n’ontpas vu les fois où vous alliez mal. D’ailleurs que faut-il confier dans une autobiographie ?Faut-il dire ce que 2 ou 3 personnes savent ou faut-il vraiment tout écrire ? Car même leschoses gênantes ou choquantes l’autobiographie vous pousse à les écrire, car ouil’autobiographie blesse. Elle vous engouffre et vous étouffe jusqu’à ce que vous ayez poséle dernier mot sur la feuille. Votre famille ? Oui ces personnes qui sont censées vous aidermais qui ne vous connaissent pas réellement. Car au fond personne ne nous connait, pasmême nous même. Avez-vous pensé aux répercutions de l’autobiographie ? Car elle estdure à écrire certes, mais elle est également dure à vivre. Votre entourage ne vous verraplus de la même façon. Car écrire une autobiographie c’est faire un retour en arrière, c’estaccepter de repartir dans le passé. L’autobiographie peut être une thérapie elle peut aussidevenir un moyen d’autodestruction. Car oui être honnête envers soi même est dur maisl’être envers les autres l’est encore plus. Car oui nous essayons tous de nous donnerbonne conscience en cachant nos erreurs. Car oui l’autobiographie détruit. Car au fondqu’est ce qu’une autobiographie ?

GLAPIAK MÉLIZA, 3EB


L’année dernière avec mes parents, nous emménageâmes dans une petite maison, dans unerue où il ne se passait jamais rien, à Seattle. J’étais quelqu’un de plutôt calme, je travaillaisbeaucoup, parfois même toute la nuit. J’avais une vie normale dans laquelle il ne se passait jamaisrien d’extraordinaire, jusqu’au jour où un homme emménagea devant chez moi, dans la maisonabandonnée. Le plus étrange, c’était que depuis qu’il était arrivé il ne faisait que pleuvoir. Ça faisaitun mois qu’il avait emménagé et le soleil ne nous avait pas rendu visite. Depuis, il faisait un froidglacial pourtant nous étions en été. Je n’avais jamais vu son visage en un mois, il était toujoursenfermé chez lui et je me demandais même s’il n’était pas mort.

Un jour je fus prise d’une grande envie d’aller voir ce qu’il faisait, j’allai donc frapper à saporte, j’eus comme un coup d’électricité dans le dos qui me disait de partir, je partis en courantchez moi. Une fois que j’étais revenue chez moi, dans ma chambre, je réfléchissais car il devaitbien sortir de chez lui pour manger donc comme il ne sortait pas les journées je me disais qu’ildevait sortir les nuits. Je surveillai donc toutes les nuits en espérant qu’il sortirait un jour de chezlui mais les nuits passèrent et ça faisait trois nuits que je n’avais pas dormi. Je commençai à medire qu’il ne sortirait jamais. Mais la 4eme nuit, il sortit enfin de chez lui, dehors il faisait sombre etla pluie n’arrangeait rien, je décidai donc de le suivre. Après avoir marché pendant 10 minutes, ils’arrêta et attendit, je me cachai derrière un mur et attendis également. Après avoir attendupendant 5 minutes, une femme passa, je la reconnaissais c’était la femme qui vendait desbonbons dans la boulangerie près de chez moi, elle passa à côté de mon voisin d’en face, celui-cil’attrapa et lui but le sang. Effrayée, je partis en courant et une fois chez moi, je m’enfermai dansma chambre. Je ne savais pas si c’était réel ou si j’avais rêvé. Le Lendemain je racontai ce quej’avais vu à ma meilleure amie, elle me dit que j’avais sûrement rêvé, que c’était impossible, je medisais que la fatigue m’avait fait halluciner. Mais pour en être sûre, je décidai d’aller à laboulangerie où travaillait la femme que j’avais cru voir se faire boire le sang par mon voisin. Unefois que j’étais arrivée devant la boulangerie, je remarquai qu’il n’y avait personne. Je commençaià paniquer, je me disais que ça c’était peut être vraiment passé et que la femme de la boulangerieétait morte. Je décidai donc d’aller voir la police pour leur expliquer ce que j’avais vu, ils ne mecrurent pas, je rentrai donc chez moi.

La nuit du 4 juin 2013, je décidai de le suivre de nouveau avec un appareil photo pouravoir des preuves. Il s’arrêta au même endroit que la dernière fois, je préparai mon appareil photo,un jeune homme passa, mon voisin le laissa passer. Je me demandai pourquoi, 5 minutes aprèsun autre homme passa et là mon voisin lui sauta dessus et but son sang. Je le pris en photo maisil y avait un problème, il n’apparaissait pas sur la photo. Après qu’il eut fini, il se leva, je vis sonvisage, il avait de longues dents, sa peau était très blanche, il avait des yeux de couleur rouge. Jepartis en courant chez moi. Une fois chez moi, je m’allongeai sur mon lit et regardai les photos, iln’était pas sûr les photos, je m’assis ensuite à mon bureau, je pris une feuille et notai tout ce queje savais sur mon voisin (qu’il avait des yeux rouges, des longues dents, que l’on ne le voyait passur les photos, qu’il buvait le sang de certaines personnes et qu’il ne sortait que la nuit). Je fisensuite une recherche sur Internet, mon voisin avait tout l’air d’être un vampire, je vis encore unechose : les vampires peuvent se transformer ou changer d’apparence. Le lendemain, j’allai revoirla police, je montrai les photos à un policier, il m’avait dit que je devais arrêter de venir, que mesphotos étaient modifiées ou truquées. Je rentrai chez moi. Une fois chez moi, ma mère medemanda si j’allais bien, je lui répondis que non car personne ne me croyait. Elle me demanda delui expliquer ce que j’avais vu, je lui expliquai, ensuite je lui demandai si elle me croyait, elle merépondit que oui mais au fond, je voyais bien qu’elle ne me croyait pas. Le lendemain, elle meréveilla très tôt, elle me dit que nous avions un rendez-vous. Une fois arrivées, je remarquai quenous étions devant le cabinet d’un psy, je la regardai tristement car je venais de réaliser qu’elle neme croyait pas mais qu’en plus elle croyait que j’étais folle. Je rentrai quand même dans le cabinet,je m’assis dans un fauteuil devant le psy, il avait une sorte de cassette d’enregistrement pourenregistrer notre conversation. Il me demanda de lui expliquer ce que j’avais vu, je le lui racontai, ilme regarda étonné et me répondit qu’il me croyait, qu’il avait déjà vécu ça et sans me donner plusde détails, il partit brusquement. Après ma visite plus personne n’avait eu de ses nouvelles, il avaitdisparu, après ça je me posai plein de questions : Pourquoi m’avait-il dit qu’il me croyait, qu’il avaitdéjà vécu ça ? Sa disparition avait-elle un rapport avec mon voisin ? Je devais aller voir chez mon


voisin si mon psy était là. Je décidai donc de rentrer chez lui pendant la nuit lorsqu’il fut sorti dechez lui.

Dans sa maison il faisait froid, la décoration était sombre. Je cherchai partout mais je netrouvai personne. Je décidai donc de repartir, mon psy n’était pas là, enfin c’était ce que je pensaisjusqu’à ce que je vois une petite trappe en dessous d’une table, je l’ouvris, il y avait une échelle, jedescendis par cette échelle, j’arrivai dans un couloir qui menait à une porte, j’ouvris la porte et visune pièce pleine de cercueils en bois, il y avait aussi un dressing rempli de poches de sang et unpot de crème pour sortir le jour. Il y avait une odeur bizarre qui venait de derrière un cercueil, j’allaidonc voir et là je vis le corps de la femme de la boulangerie mais je vis aussi la sorte de cassetted’enregistrement et les vêtements qu’avait mon psy lors de notre séance. Cela voulait donc direque mon psy était quelque part chez mon voisin. Je cherchai d’autres indices, j’ouvris tous lescercueils, je trouvai dans un des cercueils un petit carnet noir, je le pris et repartis chez moi. Unefois chez moi, j’allai dans ma chambre, je m’allongeai dans mon lit et je commençai à lire le carnetque j’avais trouvé chez mon voisin, il était écrit : « -Le 3 mai, j’emménage à Seattle.-Le 3 juin, je bois le sang de la dame de la boulangerie.-Le 4 juin, je bois le sang de l’homme qui habite le 8 rue des jonquilles.-Le 5 juin, je tue le psy et me fait passer pour lui, j’interroge la fille qui habite devant chez moipour voir si elle sait que je suis un vampire si oui je déménagerai le 20 juin après avoir bu le sangd’un maximum de personnes. »

Je compris que mon psy était en fait mon voisin et mon voisin était un vampire.Aujourd’hui le 14 février 2018, je n’ai plus jamais entendu parler de vampire (sauf dans leshistoires), la maison d’en face a été détruite mais d’abord inspectée, ils ont retrouvé les corps,leurs morts sont inexpliquées. Moi, j’ai repris tranquillement le cours de ma vie.

METHNER ROMANE, 4EA

Au pays de mes rêves

Quand je ferme les yeux le monde devient sucréEt je trempe le doigt pour le goûter

Quand je ferme les yeux le monde devient doréEt je le croque à pleines bouchées.

Les oiseaux en pâte d'amandeEmportés par le vent

Dansent une ronde douce et gourmandeAu milieu des nuages fondants.

A travers les herbes croquantesLes fourmis rieuses savourentL'odeur délicate et succulente

Des fleurs au goût pomme d'amour.

Dans l'eau sucrée de l'océanDes bulles saveur caramelS'approchent doucementDu beau sable cannelle.

KRIER VALENTINE, 6ED


ORIENTATION

PROFESSEUR

l y a deux typesd'enseignant(e)sdan s l e s eco nd

d e g r é ( c o l l è g e e tlycée) : le professeurc e r t i f i é e t l eprofesseur agrégé.

I

Pour être professeur, ilfaut d'abord passer unBaccalauréat général.L e s b a c c a l a u r é a t sgénéraux sont le bac S= Scientifique ( pourê t r e e n g é n é r a lprofesseur de sciencede la vie et de la terreo u p r o f e s s e u r d es c i e n c e p h y s i q u e -c h i m i e o u d emathématiques), le bacL = L i t t é r a i r e (pourdevenir professeur defrançais, de philosophieou de langues), enfin leb a c E S = S c i e n c e sÉconomiques (le plusgénéraliste). Cer ta insenseignants peuventavoir suivi un autrecursus mais c'est plusrare.

Après l'obtention dubac, il faut faire 5 ansd'études, 5 ans pouro b t e n i r u n m a s t e rd'enseignement (masterMEEF**) en lett res,langues, histoire-géo,mathématiques,physique-chimie…

Puis, le futur professeurdoit passer un concours :soit le CAPES (Certificatd ' a p t i t u d e a up r o f e s s o r a t del'enseignementsecondaire), s o i tl'agrégation. Les deuxconcours se présententen deux ép reuves ,d'abord l'écrit puis, sil 'on est admissible,c'est-à-dire, si l'on aréussi la partie écrite,l'épreuve orale.

Le professeur certifiépasse le concours duCAPES.L'enseignant certifié estp résen t devan t l esélèves 18h par semaineauxquelles s'ajoutent denombreuses heurespour préparer les cours,corr iger les copies,remplir les bulletins,organiser des sorties,m e n e r à b i e n d e sp r o j e t s , . . . . Unp r o f e s s e u r c e r t i f i égagne en moyenne2000 € brut* par moisen début de carrière.

Le professeur agrégépasse le concours del 'agrégat ion. I l estp r é s e n t 1 5 h p a rsemaine devant lesélèves. Comme le

professeur cer t i f ié,d'autres heures detravail l'attendent aprèsses journées dansl'établissementsco la i r e . I l gagned a v a n t a g e q u e l eprofesseur certifié. Unpro fesseur ag régégagne en moyenne2500 € brut* par moisen début de carrière.

HINQUE EMELINE

*Brut :Le salaire brut moins lesimpôts donne le salaire net quiest ce que touchera réellement lapersonne. Pour obtenir le salairenet, il faut retirer 25% (un quart)du salaire brut.

**MEEF : Maste r mé t ie r s del'enseignement, de l'éducation etde la formation .


ORIENTATION

INTERVIEW EXCLUSIVE DE TROIS PROFESSEURS DU COLLÈGE

our mieux comprendre le travaild'enseignant, j'ai choisi d'interviewertrois professeurs du collège. Je suis

donc allée poser quelques questions à MmeEnault, Mme Pocard et M. Petit.

PLe P' t i t Paul : Choisissez vous-vosniveaux ? Lesquels préférez-vous ?

Me Pocard : Oui et non. On essaie des'arranger entre collègues pour se répartir lesniveaux selon les préférences de chacun. Onfait des concessions et au final cela permet desatisfaire globalement tout le monde. J’aimebeaucoup le niveau 6° car les élèves arriventavec toute leur fraîcheur, l'envie d’apprendre,de bien faire, leur goût de la lecture... J'aimebien le contact avec les 6° !Me Enault : Nous ne sommes que deuxprofesseurs en espagnol donc c'est plus facilede se repartir les niveaux et on essaied'équilibrer car il y a des classes quidemandent plus de travail que d'autresnotamment les 3e qu'il faut préparer aubrevet.

LPP : Pourquoi avoir choisi ce métier ?Qu'est-ce qui vous a motivé à devenirenseignant ?

M. Petit : En maternelle, je voulais êtremarchand de frites (rires). En primaire, jevoulais être comme mon papa, professeur desécoles. C'est au collège que je me suisvraiment dirigé vers les mathématiques.Me E. : Je n'ai pas choisi ce métier. J' aicommencé par une formation de plusieurslangues et je donnais des cours du soir grâceaux études de français et langues étrangères.Je voulais préparer un doctorat mais je n'avaispas de bourse, donc j'ai essayé de passer leCAPES et j'ai réussi.

LPP : Avez-vous beaucoup de travail aprèsvos journées ?

Me Po. : Nous avons du travail tous les joursaprès les cours, le week-end et un peupendant les vacances . Il y a les cours àpréparer, la correction des copies, les

bulletins une fois par trimestre, le cahier detexte à remplir. On passe aussi de plus enplus de temps à gérer des choses en dehorsde nos cours : travail pour les retenues,orientation, contact avec la vie scolaire, …

LPP : F a u t - i l a v o i r d e s q u a l i t é sp a r t i c u l i è r e s p o u r e n s e i g n e r ?Lesquelles ?

M. Pe : Les plus importantes pour moiseraient la patience, aimer transmettre pourque les trente élèves retiennent les notions etne pas être timide. On peut faire des blaguespour se mettre à l'aise... Me Po. : Pour moi c'est être passionné par lamatière qu'on enseigne et bien maîtriser sesconnaissances de façon à pouvoir bienexpliquer, bien transmettre .

LPP : Quelle est votre relation avec lesélèves ? avec les parents ?

Me E. : J'ai avec les élèves une relation deconfiance et de respect. Je vois rarement lesparents, je préfère discuter directement avecl’élève quand il y a un problème .

LPP : Quel est votre meilleur souvenird’enseignant ?

Me E. : Les meilleurs souvenirs pour moi,c'est que des élèves reviennent motivés etenthousiastes. C'est un plaisir de lesretrouver ! Une année, j'ai eu une classe de3e géniale. C’était un petit groupe de 20-21,ils étaient en section européenne. LPP : Quel est votre élève idéal ? Et vous,


Me Po. : Mon meilleur souvenir en tant queprofesseur ? Pour l'anecdote, c'est d'avoir étéinvitée au mariage d' ancien(nes) élèves queje n'avais pas vu(e)s depuis des années ! J'aiaussi été très touchée de recevoir des lettres,des e-mail d'anciens élèves qui ont fait desétudes de lettres.

LPP : Pour vous, c'est quoi un « bonprofesseur » ?

Me Po. : Celui qui réussit à rendre les élèvescompétents, autonomes pour devenir descitoyens responsables, tolérants et libres.Celui qui, comprenant comment les élèves ontabouti à l'erreur, devient capable de la leurexpliquer. M. Pe. : Quelqu'un qui arrive à fairecomprendre aux élèves tout en gardant unclimat serein dans la classe. J'espère yréussir !

LPP : Qu’est-ce qui vous agace, le pluschez les élèves ? dans votre métier ?

Me E. : Ce qui m'énerve le plus chez lesélèves c'est le manque de travail ! Dans monmétier, ce sont les tâches administratives.M. Pe. : Dans mon métier, c'est d’êtreprévenu d'une réunion au dernier moment et,chez les élèves, c'est le manque de bonnevolonté.

quel(le) élève étiez-vous ?

Me Po. : Pour moi, un élève idéal est un élèvecurieux qui aime réfléchir, qui a du cœur et quia le sens de l'effort. J'étais une bonne élève,comme souvent l'ont été les professeurs. Jen’étais pas spécialement travailleuse maisj'étais en règle dans mon travail et, surtout, jem’intéressais en cours et participais. J'étaisune grande lectrice !Me E. : Je n'ai pas d'élève idéal. Ils sont toushumains, personne n'est parfait. Chacun ades qualités et des défauts différents (mêmesi je préfère les élèves qui participent ; surtouten langue). Je prends les élèves tels qu'ilss o n t . . . J ' é t a i s b o n n e é l è v e ,malheureusement... car pour comprendrecomment les élèves en difficulté fonctionnentc'est plus difficile. Mais, heureusement aussi,car ça m'a permis de passer mes concours...M. Pe. : Pour moi un élève idéal, c’est unélève qui écoute et qui fait des efforts. Mêmes'il a des difficultés ce n'est pas grave. J'étaisun élève assez bon, attentif, sérieux, très bonen mathématiques et moins bon dans d'autresmatières mais je faisais mon travail...

LPP : Merci d'avoir bien voulu répondre àmes questions.

HINQUE EMELINE


CULTURE

ROBIN, CE COMPAGNON DE BATMAN AUX MULTIPLESIDENTITÉS

n connaît tousB a t m a n , l eChevalier Noir.

Mais que sait-on deR o b i n , s o n j e u n ecompagnon ? I l f a u tsavoir que le rôle deRobin a été assuré pard e n o m b r e u xpersonnages. Parmi lesplus connus, il y a :

O

Dick Grayson

Il a été créé par lesauteurs Bob Kane, BillF i n g e r e t J e r r yRobinson.

Il est apparu pour lapremière fois dans leDetective Comics # 38en avril 1940, avec lecostume de Robin, TheBoy Wonder. I l estp r é s e n t é c o m m el'acolyte de Batman(Bruce Wayne). Pourdes adolescents, il étaitplus facile de s'identifierà ce jeune héros plutôtqu'à la chauve-souris.

Le jeune Dick Graysonest acrobate dans uncirque avec ses parents.I l s son t l es F l y ingGrayson. Lors d 'unspectacle, les parentsde Dick sont tués : lestrapèzes ont été

sabotés par le mafieuxTony Zucco, qui avaitdes différends avec lepropriétaire du cirque.

Après cela, Dick jure deretrouver le meurtrier des e s p a r e n t s e t d ecombattre le crime. Ilsera adopté par BruceWayne et deviendra lepremier Robin.

Avec le temps, Robind é s i r a n t s o r t i r d el'ombre de la Chauve-Souris change d'identitépour devenir Nigntwing.Il prend son envol etdeviend le protecteur deBlüdhaven, une villecorrompue voisine deGotham.

Jason Todd (Red Hood)

Il a été créé par BillFinger.

Il a été le deuxièmeRobin. Batman le prendsous son aile alors qu'ilest en train de voler lesroues de la Batmobile!

Plus tard, alors queBatman est sur lestraces de Ras Al Ghul,le Joker fait diversion. Ilkidnappe la mère deJason et attire le jeunehomme dans un piège.Ils se retrouvent seuls.Le Joker le bat à mort etpose une bombe dansle hangar où ils setrouvent.

Batman essaye tantbien que mal de venirsauver Rob in maisquand i l a r r i ve , l abombe explose et Jasonmeurt ! Cela resteral o n g t e m p s l a p l u sg r a n d e d é f a i t e d uchevalier Noir!

T o u t e f o i s , J a s o nreviendra sur le devantde la scène et voudra sevenger du Joker et desc r i m i n e l s s o u s l emasque de Red Hood.


Tim Drake

Il a été créé par MarvW o l f m a n e t P a tBroderick.

T i m D r a k e , j e u n egarçon fasc iné parB a t m a n , r é u s s i t àdécouvrir sa véritableidentité grâce à sestalents de détective.

Quelques années plustard, Batman sombredans la violence, alorsTim Drake demande àDick Grayson de revenirauprès de lui. Il accepteet revient sous l’identitéde Nightwing.

Mais, Tim peu satisfaitveut également fairepartie de l'aventure etdevient le troisièmeRobin.

Damian Wayne

Il a été créé par GrantM o r r i s o n e t A n d yKurbet.

Fils de Batman et deTalia al Ghul, il a étéélevé par celle-ci ausein de la Ligue desAssassins dirigée parRas al Ghul, son grand-père. Damian est unguerrier très puissant etredoutable.

Talia le confie un jour àBatman. Il deviendra lenouveau Robin. Il estd'un caractère arrogantet hautain, et sous-es t ime les anc iensRobin, dont Tim Drakequ'il blesse grièvement.

C o m m e c ' e s t u nassassin, il n'hésite pasà tuer. Mais, par lasu i t e , i l a d op te l aphilosophie de Batmanet devient un excellentRobin bien qu'il soit unetête Brûlée.

EBER LOUIS,PARDAL BAPTISTE


CULTURE

HORIZON ZERO DAWN, LA BELLE ET LES BÊTES

'année 2017 a été riche en bons jeux :The Legend of Zelda : Breath of theWild, Cuphead, Assassin's Creed

Origins, Super Mario Odyssey... C'estpourquoi j'ai décidé de traiter d'uneexclusivité PS4 créée par le studio GuerillaGames connu pour sa série Killzone. Lestudio sort enfin des sentiers battus et lenom de ce jeu sent le renouveau : HorizonZero Dawn.

L

Question scenario, le jeu prend place dansun contexte post-apocalyptique. Nous nesommes plus les maîtres du monde et nossuccesseurs sont des machines à formesanimales, extrêmement puissantes. Ladirection artistique fait mouche ! Maisn'oublions pas notre héros ou plutôt, notrehéroïne nommée Aloy, personnageextrêmement charismatique et sarcastiquequi a soif de réponses sur ses originesmystérieuses (Personnellement, je l'aiadorée !). Monde post-apocalyptique oblige,la société s'organise en tribus. Aloy faitpartie des Noras, mais il y a d'autres tribuscomme les Carjas, les Oserams. Seuletrace restante des Anciens, les ruines denos anciennes cités que vous pouvezexplorer aux côtés d'Aloy. Pour en savoirplus sur la vie des Anciens, vous pouvezscanner des petits journaux vocaux ouécrits grâce au focus d'Aloy. Le focus d'Aloyest un objet des Anciens, une sorte desuper smartphone miniaturisé, en réalitéaugmentée. Je vous laisse découvrirl'histoire vous-même...

Parlons du gameplay*, qui est tout de mêmetrès bon. Pour vous battre, vous avez lechoix entre arc, lance, fronde... Tout unarsenal que vous pourrez acheter auprèsdes marchands itinérants en échange deressources de machines. Lors de voschasses, il vaudra mieux adopter uneapproche discrète en vous dissimulant dansde hautes herbes. Si vous foncez dans letas sans réfléchir, les machines ne vont pashésiter à se jeter sur vous en groupe. Etquand cela arrive, croyez-moi, vous nefaites pas le fier ! Une fois repérée, Aloyperd rapidement ses points de vie. C'estune preuve de réalisme car cela nousrappelle que nous sommes faibles,impuissants face à plus fort.

Quelques points négatifs, toutefois,comme l'animation des personnages lorsdes dialogues qui est franchement à laramasse. L'intelligence artificielle desennemis humains est bâclée comparé auxmachines qui sont bien plus travaillées quenous. C'est dommage !

Alors, en conclusion, bon jeu ? Oui,sans hésitation ! Une nar ra t ion t rèsintéressante, un Gameplay riche, un sounddesign aux petits oignons, un Open Worldtrès étendu rempli de quêtes secondairesamusantes. On pourrait comparer ce jeu àRed Dead Redemption (référence dans lemonde des jeux vidéo). Difficile d'entrevoirquelconque nuage dans cet horizon là.

EBER LOUIS

*: Le gameplay, ou expérience de jeu, est un terme issudes jeux vidéo qui désigne l'ensemble des mécanismesutilisés pour augmenter le plaisir et la satisfaction del'audience. Son objectif est de créer une expérience dejeu respectant le « GameFlow» : le difficile équilibre duchallenge, de la frustration et de l'ennui.


CULTURE

CRITIQUE DU JOURNAL D'UN NOOB GUERRIER

Titre : Le journal d'un noob guerrierAuteur: D'Erik Gunnar Taylor, surnomméCube Kid.

Biographie de l'auteurCube Kid est le nom de plume d'ErikGunnar Taylor, un jeune auteur de 33 ansqui a toujours vécu en Alaska, USA.Grand amateur de jeux vidéo – etparticulièrement de minecraft -, il sedécouvre très tôt une passion pourl'écriture de fanfictions.

Son premier livre, Diary of a wimpyvillager, est sorti en février 2015 sous laforme d'un e-book et a immédiatementrencontré un grand succès auprès de lacommunauté de joueurs Minecraft.Découvert par les Éditions 404, le romanest publié pour la première fois en Franceen février 2016 dans sa version actuelle,illustrée par Saboten.

Lorsqu'il n'écrit pas, Cube Kid voyage,bricole sa voiture, dévore des fanfictions...et joue à son jeu vidéo préféré !

Résumé de l'histoire Minus a douze ans, il entre au collège deMinecraftia et il est destiné à devenirfermier, forgeron ou boucher, comme tousles villageois.... Mais son rêve à lui est

d'être un aventurier et de combattre lesmonstres qui attaquent sans arrêt levillage. Alors quand il apprend que lescinq meilleurs élèves du collège vontpouvoir suivre une formation de guerrier,Minus est bien déterminé à en faire partie.La compétition sera rude, mais Minus estprêt à tout : cette année, plus personne nele traitera de noob !

« La nuit dernière, j'ai fait un rêve hallucinant.Des villageois

avaient formé une armée, et j'en faisais partie. Jefixais des

endermen droit dans les yeux.Je parais la flèche d'un squelette à mains nues.

Je fauchais des zombies comme un fermierrécolter des betteraves.

Et pour couronner le tout, j'ai envoyé un creeperdans le ciel

avec un seul coup. Ouaip, voilà le genre de héros que je veux être.

Mais c'était juste un rêve... »

Mon avis personnelJ'ai bien aimé ce livre. J'ai tout de suitecompris l'histoire et j'ai pris plaisir à le lire !C'est très comique et c'est surtout unebelle histoire. C'est une œuvre addictive et attirante carelle est inspirée d'un des plus célèbresjeux vidéo qui s'intitule « Minecraft ». Lefait que ce soit basé sur un jeu vidéoassez connu, ça donne encore plus enviede le lire.Je me suis attachée au personnageprincipal, Minus, car il avait un objectif etil se disait qu'il allait y arriver. Il ne baissepas les bras, il garde toujours espoir … À la fin de ce livre, on se sent plus fort eton se dit qu'il faut garder espoir. Onapprend à se moquer du regard desautres. Ce roman m'a montré qu'il fautpersévérer quand on a un objectif, nejamais se décourager. Je vous le conseille fortement !

HETMANSKI CAMILLE


CULTURE

CRITIQUE DE THE SUN IS ALSO A STAR

Titre : The sun is also a star (Le soleil estaussi une étoile)

Auteur : Nicola Yoon, née en 1972 (46ans)

Résumé de l'histoire :

Daniel, 18 ans, est fils de coréensimmigrés à New York. L’année prochaine,

il intègrera certainement la prestigieuseuniversité d’Harvard.

Natasha, 17 ans, est arrivée de laJamaïque dix ans auparavant. Ce soir,

elle quittera peut-être les Etats-Unis pourtoujours.

Il croit à la poésie et à l’amour. Elle croit àla science et aux faits explicables.

Ils ont 12 heures pour se rencontrer, seconnaître,et s’aimer. Au-delà des

différences…

Mon avis personnel

Après avoir lu et relu Everything,Everything, le premier roman de NicolaYoon, je ne pouvais pas passer à côtéde son nouveau livre. Ce roman estrempli de suspense et d’amour. Par là,je veux dire que cette histoire etsu r tou t son dénouement nousprocurent tou tes les émot ionspossibles. Elle se finit tellement bienqu’on voudrait qu’elle continue pourtoujours. Ouvrir ce livre, c’est entrerdans un univers où tout est possible,on ne peut pas s’en lasser. The sun isalso a star a un petit quelque chose demagique. Un petit quelque chose qui ledistingue des autres romans. Un petitquelque chose qui le rend unique enson genre. Parce que ce livre ne faitque parler de la vie d’une manière pureet simple, lisez-le, vous ne serez pasdéçus !

COURTESOL LAURA

Nicola Yoon, auteur


CULTURE

MUSIQUE : GOT7, un groupe sud-coréen

GOT7 ( 갓 세 븐 ou « gas-sebeun » encoréen) est un boys band sud-coréende Séoul actif depuis le 16 janvier2014. Ils sont produits par le label k-pop JYP entertainment. JB (Im Jae-bum) est le leader dugroupe : il est danseur, chanteur etacteur (Il se trouve en 2ème position àgauche sur la photographie).

Le groupe est composé de : BamBam(Kunpimook Bhuwakul, rappeur,chanteur et danseur), Mark (MarkTuan, rappeur, chanteur et danseur) ,Yugyeom (Kim Yu Gyeom, chanteur etrappeur) , Youngjae (Choi Young-jae,chanteur et danseur) , Jackson(Jackson Wang, rappeur, chanteur etdanseur) et Jin-Young (chanteur etcompositeur).

Leur dernier album, 7for7, est sorti le10 octobre 2017. 1 . Moon U 2 . Teenager 3 . You are 4 . Firework 5 . Remember you 6 . To you 7 . Face 2.Teenager (Adolescent) Écrit et co-composé par JB, ce son estanimé et jeune comme l’indique le titre.Cette musique mélange plusieursstyles : hip-hop, ballade mais aussiR n B . I l s ' a g i t d e l a m u s i q u eemblématique de l'album même si lerefrain aurait, selon moi, été meilleur sila chanson avait été purement hip-hop.

C'est la chanson que je préfère dansce CD.

3.You Are (Vous êtes) C'est la première fois que GOT7propose une chanson écri te etcomposée par un seul des membresdu groupe, BamBam. Ce morceau estun hommage touchant au public. Lerythme y est plus lent que dans lest i t r e s p r é c é d e n t s d e l ' a l b u m .Honnêtement, je trouve que le refrainest la meilleure partie de la chanson. Aécouter dans les moments detristesse !

4.Firework (Feu d'artifice)Jin-Young est le compositeur et lechanteur principal de ce morceau. Lesparoles parlent du bonheur de vivre surun refrain très entraînant et une partierap très rythmée assurée par JB. Tousles ingrédients sont réunis pour enfaire un titre aussi éclatant qu'un feud'artifice.

DEPREZ CÉLIA

got7 (photo de fuse tv)


DIVERS

PORTRAIT DE VICTOR HUGO

Vous avez sans doutee n t e n d u p a r l e r d e sMisérables ou de NotreDame De Paris ? Sansdoute avez-vous récité ouentendu : « Demain dèsl'aube... » C'est à l'écrivaincélèbre Victor Hugo quenous devons ces œuvres. Hugo, l'écrivain :

Né en 1802, Victor Hugoest l'auteur de romanscé lèbres , de plusieurspièces de théâtre et derecueils de poésie. Ilcommence à écrire à l'âgede 10 ans.

Dans Les Misérables,roman paru en 1862 et quic o n n a î t u n s u c c è simmédiat, Victor Hugo sep r é s e n t e c o m m e u ntémoin de son siècle. Il dénonce les injusticesenvers le peuple. Il montreune société dans laquellele peuple meurt de faimp a r c e q u ’ i l n ’ a p a sd ’ a r g e n t e t o ù o nemprisonne quelqu'unpendant longtemps, justepour avoir volé de quoinourrir sa famille. Hugoveu t mont re r que las i t u a t i o n , a p r è s l ar é v o l u t i o n , n ’ a p a svraiment évolué pour lesp lus pauvres . I l metl'accent sur l'importanced e l ' é d u c a t i o n p o u rcombattre la misère. Tantque la société et la

politique ne changerontpas , l a s i t ua t i on nes’améliorera pas pour eux. Victor Hugo, au long desdouze mille pages de sonœuvre, a touché, souventavec un extraordinairetalent, tous les genreslittéraires de son temps :théâtre, récit de voyage,roman, poésie... Toujoursavec la plus haute idée desa mission : devenir leguide de l'humanité enmarche.

Notre Dame De Paris, LesBurgraves, La Légendedes siècles... Dans sesr o m a n s , d r a m e s e tpoèmes, Victor Hugo amanifesté son goût pour leMoyen-Age. Il puise soninsp i ra t ion dans sesvoyages, ses lectures etson immense imagination.Dès 1905, Notre DameDe Paris est adapté aucinéma.

Hugo, l'homme politique :

V i c t o r H u g o e s t u nrépublicain exemplaire.R ien ne prédisposait lejeune poète royaliste à untel destin politique. Néavec le siècle, c'est dansles bouleversements dupr in temps 1848 qu ' i ls'ouvre à la République.En 1848, Hugo s'écarte dela droite. La bataille contrel a misère est l'enjeu dudébat.

Partout dans le monde,Hugo est partout objetd'admiration. Un symbolede liberté, de justice etd ' h u m a n i s m e , q u i adépassé la f igure del 'écrivain. Farouchementopposé à Napoléon III qu'i l n o m m a i t « LePetit »,Victor Hugo doits'exiler. Après l'abdicationde Napoléon III et lap r o c l a m a t i o n d e l aRépublique, Hugo revientà Paris où il est acclamétriomphalement par lepeuple, puis élu député.

« Je vote l'abolitionde la peine de

mort. »

En 1981, Robert Badinter,garde des Sceaux, faitvoter l'abolition de la peinede mort et se rend auPanthéon pour rendrehommage à Victor Hugoqui avait mené un combat


sans relâche contre lapeine de mort. Le dernierjour d'un condamné etClaude Gueux sont deuxouvrages de Victor Hugoq u i t r a i t e n t d e c eproblème.

Hugo, l'homme enprivé :

Pas même baptisé, VictorHugo est pourtant travaillépar la question religieuse,persuadé que derrièrel'univers visible s'en cacheun autre... Il sera gagné,dans l'exil, par la grandev o g u e d e s t a b l e stournantes. C'est ainsiq u ' i l p r é t e n d r acommuniquer avec sachère fille Léopoldine,tragiquement disparue aucours d'une noyade...mais aussi avec Dante,S h a k e s p e a r e e tNapoléon !

Avec sa famille, il part enex i l à Guernesey e ts'installe à Hautevil leHouse, dans une maisonqu' i l aménage jusquedans les moindres détails.

Lors de ses funérailles en1885, plus d'un million deParis iens rendent unhommage nat iona l àVictor Hugo. L'écrivainrepose au Panthéon. (Voirci-contre)

CATTEAU CLOTILDE

Le cercueil de Victor Hugo sous l'Arc de Triomphe

« L'instinct, c'est l'âme à quatre pattes ;la pensée, c'est l'esprit debout »

« Je fais une bible humaine »

Victor Hugo et ses petits enfants


DIVERS

CONNAIS-TU BIEN TON CHAT ?

onnais-tu bien ton chat ? Pour le savoir,réponds à ce petit test en entourant lesbonnes réponses. C

1) Les chats noirs portent malheur !VraiFaux

2) Les chats et les chiens ne s'entendent pas.VraiFaux

3) Les chats n'aiment pas l'eau.VraiFaux

4) Les chats dorment toute la journée.Vrai Faux

5) Les chats ronronnent lorsqu'ils sont heureux.Vrai Faux

6) Le chat est un voleur.VraiFaux

7) Le chat est un animal solitaire.VraiFaux

8) Il faut donner du lait au chat adulte.VraiFaux

9) Un chat qui urine se venge de son maître.VraiFaux

10) Un chat retombe toujours sur ses pattes !VraiFaux

11) Un chat qui a perdu son maître peut se laisser mourir de chagrin !VraiFaux

12) Le chat peut voir dans le noir total.

VraiFaux

13) Le chat a besoin d'amis.VraiFaux

14) Quand le chat urine en dehors de la litière,il faut lui mettre le nez dedans.VraiFaux

15) Le siamois est un chat méchant.Vrai Faux

DANAPPE CHLOÉ, DEVEMY MARION,

NOUIOUA

SHEHERAZADE


Réponses :

1. Faux. Les chats noirs ne portent pas malheur, ceci est une ancienne croyance. 2. Vrai et faux. Cela dépend de votre chat car certains chats aiment la compagnie des chiens.3. Faux. Cela dépend de votre chat certains aiment, même adorent l'eau, mais d'autres la détestent et en ont peur.4. Faux. Ils ne dorment pas toute la journée.5. Faux. Les chats ronronnent lorsqu'ils sont heureux mais également lorsqu'ils sont malades ou qu'ils veulent réconforter leur maître. 6. Vrai. La plupart volent de la nourriture, ce sont de vrais chapardeurs ! 7. Vrai et faux. Certains chats ne supportent pas d'avoir de la compagnie. Pour d'autres, c'est le contraire.8. Faux. Si on lui donne du lait, il attrape la diarrhée.9. Faux. Les chats ne font pas leur besoins en dehors de la litière pour se venger de leur maître. Lorsque cela arrive, c'est qu'ils expriment un mal être. 10. Vrai et Faux. Cela dépend de sa queue : plus elle est longue, plus il sera agile et retombera sur ses pattes. 11. Vrai. Un chat qui perd son maître alors qu'il lui était très attaché peut se laisser mourir de chagrin.12. Faux. Le chat voit juste mieux que nous dans le noir mais ne voit pas dans le noir total.13. Voir question 714. Faux. Il ne faut surout pas lui mettre le nez dedans ou il risquerait de le refaire.15. Faux. Le siamois est un chat adorable.


Documents

Lutte contre le racisme : portraits de Nelson Mandela et