LUTTER ' LES CRISES - editions-dangles.fr · Pour soulager la douleur, Daniele Festy, auteur de « 100 réflexes huiles essentielles au feminin » (Leduc s éditions) recommande de

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TRAJECTOIRE5872887200508/CMM/OTO/2

Eléments de recherche : DANGLES ou EDITIONS DANGLES : toutes citations

LUTTER 'LES CRISESPour être efficace, la priseen charge des maux de têtepasse le plus souvent par laprescription de médicaments.Mais les conseils d'hygiènede vie et certaines techniquesde relaxation peuvent aussise révéler efficaces.

Instinctivement lorsquel'on souffre d'un mal detête, on cherche à s'isolerdu bruit, à aller s'allon-

ger et se reposer. Cette pause hors dutemps et de l'agitation est indispen-sable : dans tous les cas, le repos et lecalme apportent une amélioration. Onpeut en profiter pour se détendre etpratiquer des exercices respiratoiresdestinés à faire retomber la pression. >


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LE GRAND DOSSIER LES MAUX DE TETE

> Par exemple, inspirer profondémentpar le ventre et le thorax, garder l'airdix à trente secondes pour oxygénerses tissus et relâcher ses muscles, puissouffler lentement et a fond par lenez II est conseille de recommencerl'opération une quinzaine de fois, enretenant l'air a chaque fin d'mspira-Uon, puis sans la retenir Les mede-cines complementaires peuvent aussiapporter un reel bienfait C'est le casnotamment des huiles essentielles etde certaines plantes (voir l'encadrepage 41) Si les maux de tête appa-raissent de façon brutale et intensenotamment avec une sensation de battements, les medecins homéopathesrecommandent de prendre 4 granulesde Belladonna 5 CH, a sucer commedes bonbons, trois a quatre fois dansla journee, en dehors des repas

Prudence avecl'automédicationSi vous n'êtes pas réceptif a la relaxa-tion ou a l'homéopathie, les medi-caments a base de paracetamol oules anu-inflammatoires comme l'as-pinne, l'ibuprofène, le ketoprofèneou le naproxene soulagent dans lamajorité des cas « Et si l'un n'est pasefficace, n'hésitez pas a en essayer unautre », suggère le Dr Evelyne Massar-dier, neurologue au CHU de RouenA condition toutefois d'attendre letemps nécessaire entre deux pnses etde ne pas cumuler les doses Pas plusde 3 g de paracetamol ou 1,2 g d'ibu-profène par jour (un comprime deI g de paracetamol, puis un secondquatre heures plus tard, ou un com-prime d'ibuprofène de 400 mg et unautre six heures apres, si la douleurpersiste) « Un abus medicamenteux esttoxique pour l'organisme et risque d'en(retenir la céphalée, met en garde leDr Michel Lanten-Mmet, neurologue

et spécialiste des céphalées et dou-leurs chroniques au CHU de Nice Lemalade a tendance a consommer de plus enplus de medicaments pour se soulager et,paradoxalement, ses céphalées deviennentde plus en plus fréquentes et invalidantesCe cercle vicieux correspond a ce qu'onappelle une céphalée par abus medicamenfeux » Dans ce cas, la pnse en charge

Astuce antidouleur

« UN BANDEAUDE GEL FROID. »

J'utilise un bandeau de gel froid a chaquegrosse crise Je le glisse dans la pochette de tissuavec Vêlera puis je l'enroule autour du crâne Celam'apporte un reel soulagement Médicamentset sommeil sont nécessaires maîs ] ai toujoursun sachet de gel au congélateur

Delphine, 30 ans

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thérapeutique passera d'abord parun sevrage medicamenteux a domi-cile ou lors d'une hospitalisation dequèlques jours

Consulteren cas d'aggravationSi ces maux de tête récidivent ousont d'intensité inhabituelle, il estconseille de consulter Apres mterrogatoire et examen clinique, le mede-cin généraliste s'assurera que latension artérielle est normale, ainsique l'examen neurologique Lorsqueles douleurs sont récentes, le mede-cin tentera d'en identifier la cause« Ce n'est pas toujours simple ' précise leDr Massardier Par exemple, une rage aedents peut provoquer de vives douleurs dansla mandibule inférieure qui se repercutentdans la tête, tout comme une névralgie dutrijumeau Dans k premier cas, il s'agitd'une céphalée secondaire, car son origine


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est ailleurs (les dents), dans le second cas,d'une céphalée primaire » De même,ajoute sa consœur, Anne Ducros,neurologue au centre d'urgencecéphalées de l'hôpital Lanboisière,à Pans, « on peut souffrir d'une céphaléeconsécutive a un défaut de vision, commeon peut être migraineux et voir ses crisesaggravées par un trouble de la vision »II faut bien distinguer la cause desmaux de tête, car de ce diagnosticdépend le traitement appropné

Détente et techniquesdè relaxationFace a des céphalées de tension quis'aggravent avec le stress, le méde-cin peut recommander à son patientdavantage d'exercice physique pourse détendre et, si besoin, lui prescrirede la reéducation avec un kinésithé-rapeute. Autre solution efficaceune adaptation du poste de travaillorsque celui-ci induit des contrac-tures musculaires Chez une per-sonne qui travaille toute la journeedevant un écran, être assis trop hautou trop bas suffit souvent a déclen-cher ces maux de têtePratiques avec un professionnel com-pétent, la relaxation, la sophrologie,

PENSEZ AUX PETITS REMEDES

• « En France, nous n'avons plus cfe grands herbonsteset il ne faut pas écarter ce que l'on dénomme un peupéiorativement les remedes de grand-mère, indique le Dr MichelLantén-Minet Les huiles essentielles (menthe poivrée, lavande,aspic ) ou le Baume du tigre ont certainement un effetplacebo maîs les denvés mentholés et certaines plantescomme la grande camomille agissent incontestablement »Pour soulager la douleur, Daniele Festy, auteur de « 100 réflexeshuiles essentielles au feminin » (Leduc s éditions)recommande de se masser les tempes et le front avec unmélange d'huiles essentielles de menthe poivrée (5 gouttes),basilic (2 gouttes) camomille (1 goutte), gaulthene couchée(5 gouttes) et d huile végetale de macadamia (5 gouttes)

Astuce antidouleur

« UN MASSAGEDES TEMPES. »

I Je me masse les tempes avec le bout de l'indexet du majeur, en effectuant de petits mouvementscirculaires dans le sens des aiguilles d'une montrePendant ce temps, je ferme les yeux et l'essaied'imaginer que mes maux de téte s'envolentcomme des bulles, légères, légères

Michel, 38 ans

le yoga, l'hypnose et les thérapiescognitivo-comportementales, quiaident a mieux gerer le stress, ontaussi démontre leur intérêt « A condi-tion que le malade prenne conscience dulien entre ses contractures et ses tensions,ajoute le Dr Lan tén-Mmet E faut aussique la relaxation lui convienne Chez lespersonnes toniques, une activite physiqued'endurance comme la natation, la coursea pied ou le cyclotourisme, avec échauffements et elements, sera préférable Pourles refractaires au sport, k chant constitueune bonne alternative »

Un traitement adaptéà chaque casSi ces mesures ne suffisent pas, lerecours a des médicaments spéci-fiques devient indispensable Aprèsavoir soumis son patient à un longquestionnaire, le médecin, géné-raliste ou spécialiste, prescrira leplus appropné Ainsi, en preven-tion, les céphalées circonstancielles,lorsqu'elles surviennent dans unesituation particulière que la per-sonne ne peut éviter, seront traitéespar des bêtabloquants, medicamentsdiminuant la production d'adréna-line et les réactions au stress Si lacnse survient, des anti-inflamma-toires, comme l'mdométacme, sou-lagent la douleur Maîs l'avenir est autraitement des anomalies veineuses >


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> Les céphalées du sommeil sont engénéral améliorées avec l'oxétorone,un antimigraineux à prendre au cou-cher. Quant aux crises d'algie vascu-laire de la face, elles cèdent à uneinjection de triptan (sumatriptan), encinq à dix minutes, dans 80 % des cas.Chez les patients qui ne peuvent pasprendre ce médicament (antécédentscardiaques), le médecin prescrira del'oxygène à inhaler au masque pen-dant quinze à trente minutes.

Des remèdes pour limiterles rechutesPlusieurs traitements de fond exis-tent pour prévenir des récidives fré-quentes. Dans l'algie vasculaire de laface, par exemple, un antihyperten-seur à très fortes doses (le vérapamilnotamment) offre de bons résultats,maîs il a l'inconvénient de provo-quer des troubles du rythme car-diaque et des syncopes, imposantune surveillance régulière par élec-trocardiogramme. Certains centresspécialisés proposent aussi des infil-trations de corticoïdes dans le grandnerf occipital du cou.Enfin, dans les cas des formes chro-niques ou récalcitrantes, le méde-cin peut prescrire du lithium en

Astuce antidouleur

« UNE BOISSONPÉTILLANTE. » I

I Souvent, j'ai mal à la tête après le repas.Dès que je mange de la mayonnaise ou des œufs,je me sens nauséeuse avec la sensationd'avoir une barre sur le front, juste au-dessus dessourcils. Mon arme fatale : une boisson pétillanteà base de caféine, d'acide citnque. J'en ai mêmeau bureau dans mon tiroir en cas de besoin

Anne, 56 ans

DES MEDICAMENTSpas toujours remboursés• Les medicaments présents pour soigner les mauxde tête ne sont pas remboursés au même taux parl'assurance-maladie, et certains plus du tout Interrogezvotre medecin avant la prescnption• A 65 % l'Ibuprofene Biogaran 400 mg (ibuprofène)à 2,12 € les 20 compnmés, le Bi-Profénid L P100 mg(ketoprofène) à 6,04 € les 20 mg, le Relpax 40 mg (életnptan)à 43,36 Cles 10 compnmés• A15 % le Lamalme (paracétamol, poudre d'opium,caféine) vendu 2,06 € la boîte de 16 gelules (prix conseillé)• Ne sont pas rembourses l'AdvilCaps 200 mg (ibuprofene)à 3,80 € les 16 capsules (autonse a partir de 6 ans)ou le Nurafenflash 400 mg (ibuprofene, lysine) a 3,80 €les 12 capsules

comprimés, mais ce traitement exigedes contrôles sanguins mensuels etune surveillance thyroïdienne etrénale régulière.Pour les névralgies faciales, la car-bamazépine, un médicament uti-lisé comme antiépileptique etrégulateur de l'humeur, constituele traitement de fond et permetd'obtenir des résultats en quèlquesjours, « même s'il s'accompagne parfoisde quèlques effets indésirables comme dela somnolence et des troubles de l'équi-libre », note le Dr Anne Ducros. Pourles personnes qui ne supportent pascette molécule, une autre solutionexiste . la thermocoagulation Unegrosse aiguille, introduite dans lazone sensible, coagule le gangliondu nerf trijumeau. « Malheureuse-ment, on risque toujours de provoquerune zone d'insensibilité ou, au contraire,des picotements permanents », admetla neurologue. En dernier recours,l'irradiation du nerf trijumeau parrayons gamma, après IRM, peut êtreproposée, mais en France, cette tech-nique n'est pour l'instant pratiquéequ'à Lille et Marseille. •


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DES TRAITEMENTSANTIMIGRAINE

Certaines migraineschroniques ou occasionnelles,mais d'une grande intensité,imposent de consulter unmédecin. La fatalité n'existepas et des traitementsefficaces sont aujourd'huidisponibles.

GUS ressentez une dou-, leur pulsatile d'un seulcôté du crâne, qui s'ag-grave avec l'effort phy-

sique, s'accompagne d'une sensibilitéexcessive aux bruits et à la lumière,de nausées ou vomissements et, par-fois, d'un halo lumineuxAucun doute, c'est une migraine ' Undiagnostic confirmé si la cnse durede quatre à soixante-douze heures, >


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> pendant lesquelles vous n'avez d'autrerecours - en l'absence de traitement -que de rester allongé dans le noir.

Une hypersensibilitéà toutes les perturbationsDans 70 % des cas, la douleur sesitue d'un seul côté de la tête,au-dessus d'une arcade sour-cilière ou sur la tempe.Phénomène moins connu,la crise débute chez 10 à15 % des malades, par uneaura visuelle (scintille-ments, champ de visionpartiellement amputé,mouches volantes ),avec des fourmille-ments ou une sensa-tion de piqûre et, plusrarement, des troublesdu langage. En général,cette aura régresse enmoins d'une heure, lais-sant quelquefois place à la migraineelle-même. Si impressionnants quesoient cette douleur et les signesqui l'accompagnent, inutile de cou-rir chez le médecin. Le diagnosticne pourra être porté qu'à l'issue decinq crises identiques, après un inter-rogatoire et un examen clinique.

12 % de lapopulation environ

serait touchéepar la migraine,

soit plusde I millions

de personnes.

La migraine résulte d'une inflamma-tion transitoire des artères méningéesavec dilatation des vaisseaux. Le nerftrijumeau transmet l'information etprovoque aussi l'inflammation de laparoi des petites artères, aggravantla céphalée. L'origine de ces maux

de tête, souvent sévères, estun cerveau hyperexcitableà toutes les perturbationsC'est la fameuse migrainedu week-end, provoquée par

le changement de rythme,mais aussi celle quel'on ressent après unenuit trop courte, unrepas plus copieux qued'habitude, une émo-tion heureuse (anni-versaire, mariage), unchangement clima-tique (trop froid, tropchaud, trop de pres-sion atmosphérique) ou

une stimulation sensorielle intense(bruit, lumière, odeurs). Ces mul-tiples facteurs varient selon les per-sonnes et les crises, et évoluent aucours de la vie. De même, l'influencedes bouleversements hormonaux estindéniable. À partir de la puberté, lamigraine affecte trois femmes pour

DES SITUATIONS D'URGENCE

• Lin mal de tête sans aucun antécédent,ou une douleur intense ou croissante depuisau moins trois iours, non soignes par lesantalgiques, impose de se rendre aux urgencesde l'hôpital le plus proche La raison écarterimpérativement une menace pour la viede l'intéresse (accident vasculaire cérébral,méningite ) Si nécessaire, un examend'imagene par résonance magnétique (IRM)du cerveau ou un scanner cérébral décèleraune éventuelle tumeur, rupture d'anévnsme,ou encephalopathie Une ponction lombaire

permettra d'écarter une méningite ou unehémorragie méningée passée inaperçueau scanner Si une maladie de Norton(inflammation de la paroi des arteres chez lespersonnes âgees) est suspectée, une analysesanguine de la vitesse de sédimentationsera nécessaire Dans certains cas, unangioscanner ou une angiographie des artereset veines cérébrales permettent de visualiserune plaie ou une thrombose veineuseDépistée et traitée suffisamment tôt, cetteaffection ne laissera aucune séquelle.


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un homme, avec un pic de fréquenceentre 25 et 40 ans Elle diminue pen-dant les grossesses et après la méno-pause En période premenstruelle,lorsque le taux d'oestrogènes chutebrutalement, six migraineuses surdix avouent souffrir de migrainesplus fréquentes et plus intenses

La tendancedu repli sur soi« Si le risque de déclencher des migrâmess'accroît statistiquement chez une personneanxieuse, phobique ou dépressive, la crisede migraine avec maux, de tête, nausées etvomissements, n'a rien de psychologique,souligne le Dr Anne Ducros, neurolo-gue au centre d'urgence céphalées del'hôpital Lanboisière, a Pans Quandun migraineux souffre plus facilementd'anxiété, de depression ou dephome, c'estsans doute parce que les crises intenses etfréquentes le font vivre dans la hantise d'enavoir d'autres et k conduit a se replier surlui-même » Quelle qu'en soit la cause,ces maux de tête réapparaissent tou-jours, plus ou moins fréquemmentLe migraineux doit apprendre à vivreavec maîs pas les subirL'efficacité du paracétamol, commecelle de la codéine, n'a pas étédémontrée En revanche, certainsanti-inflammatoires non-stéroidienscomme l'ibuprofène, le ketoprofène,le naproxène ou le diclofénac sontconseillés Si le malade n'est passoulagé en une heure, une consul-tation chez le médecin s'impose Cedernier dispose, depuis quèlques

Le guide des maladieset des médicaments« Consultez notre guide toujoursactualise et vérifiez la posologie et leseffets secondaires medicaments-maladies.dossierfamilial.coin/

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TEMOIGNAGE

« LES TRIPTANS ONTCHANGÉ MA VIE. »

• J'ai commence a avoir des migraines apres monpremier accouchement Au début, j'ai mis les cnsessur le compte de la fatigue, puis elles se sont répétéesde plus en plus souvent, de plus en plus intensémentNi le paracetamol, ni l'ibuprofène ne me soulageaientvraiment Pendant deux ans, a chaque cnse, je devaisrester allongée dans le noir, incapable de tenir debout,de travailler, de m'occuper de mon fils Cela pouvaitdurer deux ou trois jours Je redoutais tellementune nouvelle cnse que je menais une vie monacaleJusqu'au jour ou j'en ai parle a mon généraliste ll m'apresent des tnptans et, depuis, ma vie a change Biensûr, j'ai toujours des cnses de migraine, maîs je prendsmon traitement des les premiers signes, je me reposeune demi-heure et mes maux de tête disparaissent

Angéla, 45 ans

années, d'une arme fatale un trip-tan - antimigrameux spécifique etparticulièrement efficace -, déli-vre uniquement sur ordonnanceEn France, il existe sept moléculesdifférentes, vendues sous forme decomprimés ou de spray, avec cha-cune leur spécificité « Ces medica-ments ont révolutionne la prise en chargedes migraines », assure le Dr MichelLantén-Mmet, neurologue et spécia-liste des céphalées et douleurs chro-niques au CHU de Nice, même si deseffets indésirables ont été observésdans 7 % des cas « Les patients ressen-tent une oppression transitoire du tho-rax, ae la gorge ou ae la face, maîs celan'altère pas Y efficacité du medicament, ils'agit plutôt d'une question de confort »Seules contre-indications absolues .l'infarctus, les accidents vasculairescérébraux, l'hypertension arté-rielle non stabilisée et l'arténte desmembres interieurs Si les cnses sontsévères, nocturnes, ou réapparaissent >


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> entre deux et quarante-huit heuresaprès le soulagement, les médecinsconseillent d'associer anti-inflam-matoires et tnptan dès les premierssignes annonciateurs de migraine

Un traitement de fondcontre les récidivesQuand le malade subit chaque moisplus de deux crises, longues ou malcalmées, l'amenant à prendre plus desept à huit compnmés de tnptan, lemedecin lui propose un traitementde fond - bêtabloquants, certainsanticalciques, antiepileptiques ouantidépresseurs -, pour limiter l'hy-perexcitabihté du cerveau. Objectifdiminuer de moitié l'intensité, la fré-quence et la durée des cnses et lesrendre plus sensibles au traitementPour cela, il present des doses pro-gressives, associées au calendrier descrises. Trois mois plus tard, si le trai-tement s'avère efficace, le patient lepoursuit pendant six a douze moisSinon le dosage augmente ou lamolécule est changéeSi cela ne suffit pas, le généralisteadresse son patient à un neurolo-gue qui pourra l'orienter versune consultation hospitalierespécialisée II en existe unevingtaine en France, regrou-pées au sein de l'Observatoiredes migraines et céphalées, misen place par la Société fran-çaise d'études des migraines etcéphalées Elles accueillent lesmalades réfractaires aux traitementsou ceux dont le diagnostic demeureincertain, sur recommandation deleur neurologue « Avant la consultanon, raconte le Dr Évelyne Massardier,nous demandons au malade de noter sescrises, ses antécédents, ks f acteurs déclen-chante, ses traitements, le retentissementsur sa vie quotidienne pendant au moins

EN SAVOIR PLUS

Contacts• Association française contre l'algie vasculaire de la face,13 rue de la Ferme, 27910 Vascoeuil Tél 01 34 42 36 96(lundi et vendredi matins) et 02 35 32 62 04 (mardi et jeudi)• Societe française d'étude des migraines et céphalées,département Evaluation et Traitement de la Douleur hopitalPasteur 30 avenue de la Voie-Romaine BP 1069 06002Nice Cedex 1 Tel 0492037946• Association action migraine, 74 rue Roque-de-Fillol,92800 Puteaux Tel 0140 90 06 29

À lire• « Céphalées de tension », Michel Lantén-Mmet CollectionRumeurs & Réalités, éditons Medi-text, avnl 2008,15 €• « Apprivoiser la migraine », D'Michel Dib editions Huitiemejour, février 2009,13,50 €• « Migraine et maux de tête, c'est termine ! »,de O' Jean-Loup Dervaux, éditions Dangles, 2010,18 €

En cas de crisesévère,

les médecinsassocient triptan

et anti-inflammatoire.

un mois Après un nouvel interrogatoire,un examen clinique et éventuellement desexamens complementaires, nous lui expli-quons sa maladie et lui proposons uneprise en charge globale, incluant aussi

une hygiene de vie et des methodes nonpharmacologiques » Son médecinréfèrent prendra le relais Dans cer-tains cas, les personnes sont intoxi-

quées par l'abus d'antalgiquesLa situation est fréquente encas de céphalées de tension oude migraine avec pnses exces-sives de calmants Ils sont hos-pitalisés quèlques jours, pourbénéficier d'un sevrageDes molécules prometteuses,les gépants, pourraient appa-

raître d'ici a deux ans Cette généra-tion de substance lutte contre uneprotéine (la CORP) qui, libérée pen-dant la crise, favonse inflammationet dilatation des vaisseaux. Aussi effi-cace que les tnptans, ce traitementcomporterait moins de contre-indi-cations et entraînerait moins de phé-nomènes de récurrence •

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