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02
Février 2018
Luxembourg City Film FestivalTerry Gilliam
John CassavetesCiné-conférence « Film & Politik »
Conception graphique Vidale-GloesenerImpression Imprimerie Centrale, LuxembourgTirage 7.200Photo couverture Brazil ( p. 32)
La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un musée du cinéma ayant pour mission la préservation et valorisation du patrimoine cinématographique inter- national. Membre de la Fédération Internationale des Archives du Film depuis 1983.
Sommaire
Tableau synoptique 4
Luxembourg City Film Festival 6
Université Populaire du Cinéma 10
Ciné-conférence « Film & Politik » 12
Journée mondiale contre l’excision 14
Le Monde en doc 16
Soirée spéciale « Ciné-débat » 18
Kino mat Häerz 20
Essential Cinema 22
Rétrospective Terry Gilliam 26
Rétrospective John Cassavetes 34
Weekends@Cinémathèque 40
Cinema Paradiso 48
L’affiche du mois 55
Glossaire vo version originale non sous-titréevostf version originale sous-titrée en françaisvostang version originale sous-titrée en anglaisvostf+all version originale sous-titrée en français et en allemandvf version françaisevl version luxembourgeoisevofr version originale françaisevall version allemandevostall version originale sous-titrée en allemandvoang version originale anglaisevoangstf version originale anglaise sous-titrée en françaisvoangstall version originale anglaise sous-titrée en allemand accompagnement live au piano
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Informations pratiques
Caisse Vente des billets ½ heure avant les séances
Plein Tarif Billet : 3,70 € Carnet 10 billets : 25,00 €
Tarifs réduits * Billet : 2,40 € Carnet 10 billets : 17,00 €* jusqu’à 18 ans, étudiants et titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans
Cinéma 17, place du Théâtre L-2613 Luxembourg
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Salle de la Cinémathèque Parking Place du Théâtre
Bd. Royal
Bd. R
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R. du FosséR. Notre-Dame
R. Louvigny
R. du Curé
Grand-Rue
Place d’Arme
R. Beaumont
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R. des Bains
R. Willy Goergen
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Administration / Archives / Bibliothèque 10, rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg Tél. : (+352) 4796 2644 Fax : (+352) 40 75 19 [email protected] Consultation des archives sur rendez-vous
Abonnement gratuit au programme mensuel Tél. : 4796 2644 [email protected]
Accès par bus : Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20 Arrêt : Badanstalt (rue des Bains)
Tickets online sur www.cinematheque.lu www.luxembourg-ticket.lu
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18h30 20h30 20h30 Je 01 | 02 Jabberwocky
GB 1977 | Terry Gilliam | vostf | 105’ | p. 29 A Woman Under the Influence USA 1974 | John Cassavetes | vostf | 147’ | p. 36
Ve 02 | 02 Groundhog Day USA 1993 | Harold Ramis | vostf | 103’ | p. 42
Sans soleil France 1983 | Chris Marker | vo | 94’ | p. 24
Sa 03 | 02 19h00 L’Homme du train France 2002 | Patrice Leconte | vo | 90’ | p. 44
21h30 West Side Story USA 1961 | Robert Wise, Jerome Robbins | vostf+all | 152’ | p. 45
Di 04 | 02 15h00 Le Petit Gruffalo GB-Japon 2012 | courts métrages d’animation | vf | 43’ | p. 50
16h30 ! Le Petit Gruffalo GB-Japon 2012 | courts métrages d’animation | vf | 43’ | p. 50
17h30 ! Kundun USA 1998 | Martin Scorsese | vostf | 137’ | p. 46
20h30 La Chienne France 1931 | Jean Renoir | vo | 91’ | p. 47
Lu 05 | 02 Time Bandits GB 1981 | Terry Gilliam | vostf+all | 116’ | p. 30
Le Monde en doc : Dead Donkeys Fear No Hyenas Finlande-Allemagne 2017 | Joakim Demmer | vostf | 80’ | p. 16
Ma 06 | 02 Séance spéciale : Film & Politique « L’anticommunisme dans le cinéma ‘reaganien’ des années 1980 » Conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française | p. 12
Séance spéciale « Journée de l’excision » : Moolaadé Sénégal 2004 | Ousmane Sembène | vostf+all | 124’ | p. 14
Me 07 | 02 Brazil GB 1985 | Terry Gilliam | vostf+all | 142’ | p. 32
21h00 ! The Killing of a Chinese Bookie USA 1976 | John Cassavetes | vostf | 102’ | p. 37
Je 08 | 02 Love Streams USA 1984 | John Cassavetes | vostf | 141’ | p. 39
21h00 ! Monty Python and the Holy Grail GB 1975 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf | 91’ | p. 28
Ve 09 | 02 Broadway Danny Rose USA 1984 | Woody Allen | vostf | 84’ | p. 42
Ciné-débat en présence du réalisateur : In the Last Days of the City Egypte 2016 | Tamer El Said | vostang | 118’ | p. 18
Sa 10 | 02 19h00 The Portrait of a Lady GB-USA 1996 | Jane Campion | vostf | 144’ | p. 44
21h30 Notting Hill GB 1999 | Roger Michell | vostf | 123’ | p. 45
Di 11 | 02 15h00 Ciné-concert « Alice Comedies » Programme de courts métrages muets de Walt Disney USA 1924-1927 | 45’ | p. 51
17h00 Cabaret USA 1972 | Bob Fosse | vostf | 121’ | p. 46
20h30 La Grande illusion France 1937 | Jean Renoir | vo | 113’ | p. 47
Lu 12 | 02 Jabberwocky GB 1977 | Terry Gilliam | vostf | 105’ | p. 29
Opening Night USA 1977 | John Cassavetes | vostf | 144’ | p. 38
Ma 13 | 02 A Woman Under the Influence USA 1974 | John Cassavetes | vostf | 147’ | p. 36
21h00 ! Time Bandits GB 1981 | Terry Gilliam | vostf+all | 116’ | p. 30
Me 14 | 02 The Adventures of Baron Munchausen GB-Italie 1988 | Terry Gilliam | vostf | 126’ | p. 33
20h45 ! Gloria USA 1980 | John Cassavetes | vostf | 121’ | p. 39
Je 15 | 02 14h30 Le Livre de la jungle USA 1967 | Wolfgang Reitherman | vf | 78’ | p. 20
18h30 The Killing of a Chinese Bookie USA 1976 | John Cassavetes | vostf | 102’ | p. 37
20h30 Monty Python’s The Meaning of Life GB 1983 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf | 107’ | p. 31
Ve 16 | 02 Kiss Me, Stupid USA 1964 | Billy Wilder | vostf | 122’ | p. 42
20h45 ! 7th Heaven USA 1927 | Frank Borzage | int. ang. | 110’ | p. 25
Sa 17 | 02 19h00 The Unbearable Lightness of Being USA 1987 | Philip Kaufman | vostf | 171’ | p. 44
22h00 ! L’Empire des sens Japon 1976 | Nagisa Ôshima | vostf | 102’ | p. 45
Di 18 | 02 15h00 Lauras Stern Allemagne 2004 | P. De Rycker, T. G. Rothkirch | vall | 77’ | p. 52
17h00 Sophie Scholl – Les Derniers Jours Allemagne 2005 | Marc Rothemund | vostf | 120’ | p. 46
20h30 La Bête humaine France 1938 | Jean Renoir | vo | 100’ | p. 47
Lu 19 | 02 19h00 ! Université Populaire du CinémaLeçon 5 : « Réel : Rossellini » ou comment le cinéma recherche la difficile rencontre du réel | p. 10
Ma 20 | 02 Gloria USA 1980 | John Cassavetes | vostf | 121’ | p. 39
20h45 ! Brazil GB 1985 | Terry Gilliam | vostf+all | 142’ | p. 32
Me 21 | 02 Monty Python and the Holy Grail GB 1975 | Terry Gilliam, Terry Jones | vostf | 91’ | p. 28
Love Streams USA 1984 | John Cassavetes | vostf | 141’ | p. 39
Je 22 | 02 Opening Night USA 1977 | John Cassavetes | vostf | 144’ | p. 38
21h00 ! The Adventures of Baron Munchausen GB-Italie 1988 | Terry Gilliam | vostf | 126’ | p. 33
Ve 23 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
Sa 24 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
Di 25 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
Lu 26 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
Ma 27 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
Me 28 | 02 Luxembourg City Film Festivalprogramme détaillé : www.luxfilmfest.lu | p. 6
18h30
54 Programme du 01 au 28 février 2018Programme du 01 au 28 février 2018
Le Luxembourg City Film Festival, événement cinématographique de référence au Luxembourg, retrouve son public pour sa 8e édition du 22 février au 4 mars 2018 via une sélection pointue et conviviale de fictions et documentaires, de productions nationales ainsi que d’un cycle jeune public (dès 3 ans). Attendez-vous à 11 jours de festivités ponctuées de projections inédites en présence de différents jurys internationaux, de professionnels, d’acteurs et de réalisateurs. Le festival conserve ses lieux traditionnels de projection dont la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg ; son Quartier Général, cette année installé au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain ; l’espace d’exposition au Cercle Cité ainsi que de nombreux évènements hors les murs. Partie prenante à tous les étages de l’organisation, la Cinémathèque s’apprête à renouer avec ces rencontres rares, ces émotions fortes, ces chocs esthétiques et narratifs que seul le cinéma est à même de produire.
Programmation générale et billetterie disponible le 2 février 2018 sur www.luxfilmfest.lu
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Tickets Plein tarif : 7 € Tarif réduit : 5 € Pass Festival : 30 €
Contact [email protected]/LuxFilmFestivalwww.twitter.com/luxfilmfestwww.instagram.com/luxfilmfest
Du jeudi 22 février au dimanche 4 mars 2018 à la Cinémathèque, au Ciné Utopia, à Kinepolis Kirch-berg, au Cercle Cité et au Quartier Général au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain.
Luxembourg City Film Festival
76
Moments forts de la sélection jeune public du Luxembourg City Film Festival 2018 à la Cinémathèque
Masterclass « Croc-Blanc » : la musique de filmAvec Bruno Coulais et Stéphane Lerouge | 120’ environ | en langue française | A partir de 12 ans
Bruno Coulais, compositeur renommé de musique de films comme Le Chant de la mer (2014) et Coraline (2009), se rendra au Luxembourg pour une masterclass à la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, modérée par Stéphane Lerouge, dans le cadre du Luxembourg City Film Festival. A l’aide d’extraits de Croc-Blanc du réalisateur luxembourgeois Alexandre Espigares et d’autres films sur lesquels le compositeur a travaillé, il divulguera aux jeunes parti-cipants les secrets de la composition des musiques de films : ses fonctions, ses utilisations emblématiques, les morceaux mémorables qui ont inspiré son travail.
Le film Croc-Blanc, adaptation du grand classique du roman d’aventures de Jack London, fêtera sa première luxembourgeoise les 9 et 10 mars à la Philharmonie Luxembourg, lors d’un ciné-concert en live.
Dans un recoin de ce monde Kono Sekai no Katasumi ni Japon 2016 | vostf | 128’ | c | Film d’animation de : Sunao Katabuchi | A partir de 12 ans
En 1944, la jeune Suzu quitte Hiroshima à l’occasion de son mariage, pour vivre avec la famille de son mari à Kure, un port militaire. Les difficultés de ravitaillement en temps de guerre, la perte de proches et les frappes fréquentes de l’aviation américaine rendent le quotidien de plus en plus difficile, mais n’altèrent pas sa joie et son amour de la vie. Mais en 1945, un bombardement va éprouver son courage.
Sa 03 | 03 à 11h00
En partenariat avec l’Institut français du Luxembourg
Sa 03 | 03 à 14h30
voir également Cinema Paradiso p. 52-53
Des trésors plein ma poche FR-CH-GE-RU 2016-2017 | sans paroles | 40’ | c | Programme de courts métrages pour les tout petits à partir de 3 ans
Mia schläft woanders Siv sover vilse Schweden-Niederlande 2016 | Schwedische Originalfassung, auf Luxemburgisch eingesprochen | 79’ | c | Von : Catti Edfeldt, Lena Hanno Clyne | Mit : Astrid Lövgren, Lilly Brown, Henrik Gustafsson, Sofia Ledarp | Ab 5 Jahren
Jazzoo Suède 2017 | sans paroles | 35’ | c | De : Adam Marko-Nord | Programme de courts métrages d’animation pour les tout petits à partir de 3 ans
Dans la forêt enchantée de OukyboukyDyrene i Hakkebakkeskogen Norvège 2016 | vf | 72’ | c | Film d’animation de Rasmus A. Sivertsen | A partir de 5 ans
Di 25 | 02 à 11h00
Di 25 | 02 à 15h00
Di 04 | 03 à 11h00
Di 04 | 03 à 15h00
Bruno Coulais
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Des trésors plein ma poche © Folimage
Jazzoo © Alphaville
Mia schläft woanders © Karolina Pajak, Snowcloud Films AB & Viking Film BV
Dans la forêt enchantée de Oukybouky © KMBO
© 2016 Superprod Bidibul
© Fumiyo Koumo, Futabasha, Konosekai no katasumini Project
98 Luxembourg City Film Festival Luxembourg City Film Festival
Leçon 5 : « Réel : Rossellini »Ou comment le cinéma recherche la difficile rencontre du réel Par Alain Bergala (essayiste, réalisateur et enseignant à la FEMIS, Paris) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française | 60’
« Au lendemain de la guerre – avec Stromboli en 1949 et Voyage en Italie en 1953 – Rossellini expérimente le geste le plus radical de l’histoire du cinéma dans la relation de la fiction au réel. Lacan, à la même époque, distingue le réel de la banale réalité. Le réel est ce qui ‘surgit telle une météorite, dans les blancs du sens’. C’est ce qui échappe à tout vouloir-dire, à toute intentionnalité, donc a priori aux exigences de la fiction de cinéma. Rossellini a été le premier à assu-mer de déchirer la clôture et l’homogénéité de l’univers imaginaire de la fiction pour laisser surgir dans ses films des éclats fulgurants de réel, hasardeux et imprévisibles. Il lui a fallu pour cela inventer des stratégies, des structures de création inédites. » (Alain Bergala)
Interlude « finger food & meet the prof »
StromboliStromboli, terra di Dio Italie 1950 | vostf | 107’ | De : Roberto Rossellini | Avec : Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cesana
Assignée dans un camp de réfugiés, une jeune Lituanienne ne peut quitter l’Italie de l’après-guerre. Pour sortir du camp, elle accepte d’épouser un jeune pêcheur de l’île volcanique de Stromboli ...
Lu 19 | 02 à 19h00 !
Autres films-clés illustrant « Réel : Rossellini » :
11 | 03 Allemagne année zéro | Italie 1948 | Roberto Rossellini
18 | 03 Les Onze Fioretti de François d’Assise | Italie 1950 | Roberto Rossellini
25 | 03 Où est la liberté ? | Italie 1954 | Roberto Rossellini
Alain Bergala
Infos supplémen-taires et formules « libre pass » [email protected] www.unipopcine.lu
Université Populaire du Cinéma
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Ciné-conférence
L’anticommunisme dans le cinéma dit ‘reaganien’ des années 1980De Paul Lesch (directeur du Centre National de l’Audiovisuel) | Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française
Le climat de Guerre froide, créé et attisé par le Président Ronald Reagan au cours de la première moitié des années 1980, a laissé des traces dans la culture populaire et plus particulièrement dans le cinéma. La vague anticommuniste et antisoviétique qui déferle sur les Etats-Unis dans les années 1980 se reflète dans des films à succès ultra-patriotiques comme Firefox, Red Dawn, Rambo 2 ou Rocky IV.
Ma 06 | 02 à 18h30
Entrée libre
En collaboration avec le « Zentrum fir politesch Bildung » et le Centre National de l’Audiovisuel
Paul Lesch (directeur du Centre National de l’Audiovisuel)
© Ro
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CNA
Soirée spéciale « Film & Politik »
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MoolaadéSénégal 2004 | vostf+all | 124’ | c | De : Ousmane Sembène | Avec : Fatoumata Coulibaly, Maïmouna Hélène Diarra Prix Un Certain Regard, Cannes 2004
Dans un village africain, une mère de famille n’accepte pas que son unique fille soit excisée, ce rite de purification qu’elle juge barbare. La nouvelle se répand dans le pays, et quatre fillettes réclament à cette femme le droit d’asile, le ‘Moolaadé’. Dans le village, les tenants de la tradition et de la modernité s’affrontent ...
« Le film de Sembène Ousmane se présente sans ambiguïté comme un film de lutte contre l’excision féminine, mais son propos n’en est pas moins des plus subtils quant à l’état des sociétés africaines où cette coutume archaïque sévit encore. » (Positif)
« Sembène Ousmane, avec Moolaadé, s’en prend violemment à l’excision. Mais ce film n’a en rien la sécheresse d’un pamphlet. Moolaadé est un beau film, à la narration majestueuse et à l’esthé-tique soignée et cette plénitude lui donne la force d’une fable intem-porelle. » (Le Figaroscope)
« Dans Moolaadé, c’est la manière dont Sembène est capable, dans la même scène, de mélanger comédie et drame, humour et violence, sacré et vie quotidienne, réalisme et symbolisme, qui crée l’émotion vive que ressent le spectateur. » (Les Inrockuptibles)
Séance précédée d’une introduction par Katharina Zilm et Pascal Hus (PADEM).
Ma 06 | 02 à 20h30
Coopération avec la Ville de Luxembourg et l’association PADEM
Dans le cadre de la Journée inter-nationale de lutte contre l’excision
Katharina Zilm et Pascal Hus
Soirée spéciale « Journée mondiale contre l’excision »
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Stimuler le débat et donner une expression cinématographique palpable aux abstractions du contexte global, c’est là l’objet du cycle « Le Monde en doc », rendez-vous des documentaires sur grand écran. « Le Monde en doc » se propose de privilégier des documentaires sti-mulants, inédits ou peu diffusés au Luxembourg. Afin de mettre chaque film en perspective avec la problématique luxembourgeoise, un temps de discussion avec le public sera proposé après chaque projection.
Dead Donkeys Fear No HyenasDas grüne Gold Suède-Allemagne-Finlande 2017 | vostf | 80’ | c | Documentaire de : Joakim Demmer
Que faire quand la lutte contre le changement climatique impacte les communautés paysannes locales ?
Le documentaire enquête sur ces investissements étrangers dans les terres fertiles de l’Ethiopie et dénonce leur impact sur la vie des populations locales. Dans la poursuite de la vérité, nous rencontrons des investisseurs, des fonctionnaires du développement, des jour-nalistes persécutés, des écologistes en difficulté et des petits agricul-teurs expulsés de leurs terres.
« In his documentary, Demmer chronicles six years of domestic conflict caused mainly by foreign land-investments, which are often disguised as fundamental support for Ethiopia’s development. ( ... ) While visually strong, humanizing and informative, Dead Donkeys performs best as a thriller, taking us places and exposing plot twists that are least expected. » (Point of View Magazine)
La projection sera suivie d’une discussion avec Dietmar Mirkes
Lu 05 | 02 à 20h30
En collaboration avec etika – Initia-tiv fir Alternativ Finanzéierung asbl, ATTAC Luxembourg et Les Amis du Monde diplomatique
Dietmar Mirkes, coordinateur des activités Nord-Sud de l'Alliance pour le Cli-mat luxembourgeois au sein de l'ASTM. Dietmar Mirkes fera le point sur la question de l’accaparement des terres qui menace les populations des pays des pays dit en voie de développement et sur le rôle du Luxembourg dans ce processus.
Le Monde en docLes rendez-vous du documentaire stimulant
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En présence du réalisateur
In the Last Days of the City Akher ayam el madina Egypte 2016 | vostang | 118’ | c | De : Tamer El Said | Avec : Khalid Abdalla, Laila Samy, Hanan Youssef Caligari Film Award, Berlinale 2016 ; Best Director, Buenos Aires International Festival of Independent Cinema, 2016
2009, Le Caire, Egypte. Khalid filme l’âme de sa ville et de ses habi-tants. Leurs visages et leurs espoirs. Quand la ville s’embrase, dans les prémisses d’une révolution, les images deviennent son combat. Les images du Caire, mais aussi celles de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin, que lui envoient ces amis. Il faut trouver la force de continuer à vivre la douloureuse beauté des « derniers jours d’une ville » ...
« Documentaire en forme de requiem pour une jeunesse, doublé d’une autofiction dépressive. Les derniers jours d’une ville est le documentaire fascinant d’une Egypte au bord de l’embrasement. » (A voir, à lire)
« Tamer El Said réalise un premier long métrage dense mais limpide au final bouleversant, sans doute l’un des films les plus riches et les plus intelligents de l’année. » (Culturopoing.com)
« A dense mood piece captures a key moment in Egypt. Though the story is fictional, the imagery is grounded in a powerful documentary reality. » (The Hollywood Reporter)
Séance en présence du réalisateur Tamer El Said et de l’assistant réalisateur Hayder Helo
Ve 09 | 02 à 20h30
En collaboration avec l’Arabic Asso-ciation for Cultural Exchange
Tamer El Said
Ciné-débatSoirée spéciale
1918
« Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour passer un après-midi remplie de rires et de rêves. C’est aussi un lieu de sou-venirs redonnant vie à des moments uniques de l’histoire du cinéma qui font chaud au . L’équipe de « Kino mat Häerz » vous accueille une fois par mois dans le cadre charmant de la Cinémathèque. Après chaque séance, vous avez la possibilité de participer à une rencontre conviviale « café et gâteau » pour vous permettre d’échanger autour du film projeté et de fixer un rendez-vous pour la prochaine séance !
Afin que les personnes à mobilité réduite puissent également pro-fiter du « Kino mat Häerz », les films seront projetés une deuxième fois à la Cinémathèque située à la Cloche d’Or.
Séance intergénérationnelle
Le Livre de la JungleThe Jungle Book Film d’animation de Walt Disney Pictures | USA 1967 | version française | 78’ | De : Wolfgang Reitherman
Dans la jungle, la panthère noire Bagheera trouve un bébé aban-donné qu’elle apporte aussitôt à un couple de loups. Pendant dix ans, Mowgli grandit parmi ses frères louveteaux et son ami Bagheera. Mais un jour, le tigre Shere Khan, connu pour manger les hommes, est de retour et bouscule la paisible vie dans la jungle. Il faut désor-mais trouver un endroit sûr pour le petit homme ...
« Le Livre de la Jungle montre un Walt Disney au sommet de son art. Le film est ainsi un superbe testament plein de charme, de per-sonnages attachants, de musique intemporelle le tout rehaussé par un beau message de fraternité entre les êtres vivants venus du règne animal et du monde des hommes. » (www.chroniquedisney.fr)
Je 15 | 02 à 14h30
à la Cinémathèque /Place du Théâtre
Je 22 | 02 à 14h30
à la Cinémathèque /Cloche d’Or : séance accessible aux personnes à mobilité réduite (nombre limité de places – réservation obligatoire)
Infos & inscriptions pour la formule « Kaffi & Kuch » ainsi que les séances à la Cinémathèque – Cloche d’Or (jusqu’à 2 jours avant la séance de cinéma) T. +352/47 96 -24 28 [email protected]
En collaboration avec le Service Seniors de la Ville de Luxembourg, Help/Croix-Rouge et la Maison des Associations
Kino mat Häerz ... a mat Kaffi !
2120
Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la CinémathèqueL’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité de construire un canon du 7e Art. « Essential Cinema » embrasse pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100 films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir, mais dès maintenant.
Liste complète des 100 films : dépliant « Essential Cinema » ou cinematheque.lu (sous réserve de modifications) ou www.cinematheque.lu
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Sans soleilFrance 1983 | vo | 94’ | c | Film-essai de : Chris Marker | Avec : Florence Delay, Arielle Dombasle, Riyoko Ikeda
Ve 02 | 02 à 20h30 7th HeavenUSA 1927 | int. ang | 110’ | De : Frank Borzage | Avec : Janet Gaynor, Charles Farrell, Ben Bard Oscars pour la Meilleure mise en scène (Frank Borzage) et la Meilleure actrice (Janet Gaynor), 1929
Diane est orpheline, elle vit avec sa sœur aînée tyrannique et alcoo-lique. Mais Diane va rencontrer le bonheur dans les bras de Chico, un égoutier. La guerre de 1914 les sépare, mais leur amour les réunit chaque jour à onze heures ...
« Affirmer que 7th Heaven représente un des sommets du mélo-drame à l’écran relève du pléonasme. » (Hervé Dumont)
« Avec 7th Heaven, Frank Borzage remporte le tout premier Oscar décerné à un réalisateur et livre son film le plus célèbre et le plus stylisé, souvent comparé à l’autre chef-d’œuvre réalisé la même année : Sunrise de F. W. Murnau. Teinté de réalisme magique et d’une atmosphère céleste, 7th Heaven reste l’une des plus belles expressions cinématographiques du miracle de l’amour. » (Carlotta)
« 7th Heaven tracks the transformational love of Farrell and Gaynor from the sewers to the stars, across time and space, and beyond death itself, affirming triumphantly that melodrama can mean much more than just an excuse for a good weep. » (TimeOut Film Guide)
Me 16 | 02 à 20h45 !
Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande à la Guinée-Bissau, en passant par le Japon.
« Le chef d’œuvre de Chris Marker est l’un des films documen-taires capitaux de notre temps, un essai philosophique personnel. Film sur la subjectivité, la mort, la photographie, les coutumes et la conscience elle-même, Sans soleil se présente comme un poème qu’on aurait trouvé dans une capsule temporelle. C’est l’œuvre d’un photographe, d’un homme de gauche, d’un globe-trotter qui demeure hanté par certaines de ses propres images. » (1001 Films)
« Des images d’Afrique et du Japon. Hommes, animaux, machines sont réunis dans un mouvement frénétique et musical qui englobe le monde. Et parfois, le temps d’une seconde éternelle, une femme d’Afrique croise notre regard. » (Télérama)
« Go to see Sans Soleil, in which Marker, cinema’s greatest essayist, sums up a lifetime’s travels, speculations and passions. » (TimeOut Film Guide)
2524 Essential Cinema Cinémathèque’s 100 Must-See Films
« Contre vents et marées, Terry Gilliam mène sa barque, coincé entre ses ambitions démesurées et les contingences imposées par le système hollywoodien. Véritable ogre du cinéma, il alimente nos rêves les plus fous depuis maintenant plus de quarante ans. Cinéaste culte, tour à tour baroque et surréaliste, lyrique et dérangé, Terry Gilliam n’a jamais rien fait comme tout le monde. Pas plus ses univers que ses décors ne trouvent d’échos chez d’autres cinéastes, préférant prendre ses racines dans la littérature (pour Brazil) ou la peinture (Munchausen). Gilliam le fantasque, ayant fait ses armes chez les British Monty Python s’est imposé à travers une filmo-graphie originale, drôle et torturée comme l’un des grands maîtres du cinéma contemporain. » (filmdeculte.com)
« Certes, le cinéma de Gilliam n’est rien moins que fantastique. Mais peut-être plus que tout autre cinéaste, Gilliam a su faire de son œuvre une parodie magnifique de l’univers dans lequel nous vivons et une mordante et ironique analyse de l’être humain. Son outil : une esthétique ouvertement postmoderne, au service d’un imaginaire éclaté mais, paradoxalement, d’une logique implacable. ( ... ) Poète pour la portée de ses images et troubadour pour son habileté à raconter des histoires et surtout à les réactualiser, Gilliam vénère l’image et semble faire du postmodernisme sa carte maîtresse dans sa participation à la redéfinition d’un nouveau cinéma baroque, hautement graphique et personnel ... » (Carlo Mandolini, Séquences)
« I really want to encourage a kind of fantasy, a kind of magic. I love the term ‘magic realism’, whoever invented it ... » (Terry Gilliam)
« There’s a side of me that always fell for manic things, frenzied, cartoony per-formances. I always liked sideshows, freak-shows. I like things to be tasteless ... » (Terry Gilliam)
Time Bandits
Terry GilliamRétrospective (1)
2726
Monty Python and the Holy GrailGB 1975 | vostf | 91’ | c | De : Terry Gilliam, Terry Jones | Avec : Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Terry Gilliam, Terry Jones, Michael Palin
Je 08 | 02 à 21h00 !Me 21 | 02 à 18h30
Jabberwocky GB 1977 | vostf | 105’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : Michael Palin, Harry H. Corbett, John Le Mesurier, Max Wall, Warren Mitchell, Terry Gilliam, Terry Jones | D’après : le poème éponyme de Lewis Carroll
Le Jabberwocky est une bête monstrueuse et féroce qui ravage le pays, obligeant les habitants à se réfugier dans la cité fortifiée où ils sont exploités. Le roi Bruno ‘le Contestable’ promet la main de sa fille à celui qui anéantira le monstre ...
« Le premier film solo de Terry Gilliam peut se lire comme une sorte de négatif de Holy Grail : autant l’esthétique des Monty Python tenait du bricolage de télé, autant Gilliam s’acharne ici à inventer un univers médiéval cohérent. Mais guère plus historiquement cor-rect ... C’est un monde parallèle et foutraque, irrésistible pour qui apprécie les obsessions de Terry Gilliam. Un film follement inventif, qui mérite pleinement d’avoir emprunté son titre à Lewis Carroll. » (Aurélien Ferenczi, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
« ... the creation of a world of fantasy, inspired in comics and car-toons, which is extremely respectful of realist details and mixes genuine beauty and real horror in a way that evokes Bergman and Fellini. » (The Sunday Times)
« In fact, what genre is it ? Historico-satirico-fabulo-mythico-fairy- burlesque. » (Empire)
Je 01 | 02 à 18h30 Lu 12 | 02 à 18h30
Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal ...
« ... une parodie caustique avec un aspect politique, déboulonnant un mythe fondateur de la puissance occidentale tout en saccageant des idées traditionalistes allant du despotisme bienveillant à la mas-culinité chevaleresque. Désopilant ! » (1001 films, Ed. Omnibus)
« Pas une noble figure du roman arthurien ne résiste au déluge d’humour foutraque (le ‘nonsense’) des Monty Python. Dérision, absurdité, satire des mythes et des travers de la société britannique : le rire surgit de partout, infiltre tout. Holy Grail reste à ce jour le plus hilarant des films hilarants réalisés par la fine équipe. » (Cécile Mury, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
« Python’s delightful and, on the whole, consistent reductio ad absur-dum of the Grail legend. A ‘historical’ tale as the sum total of modern anachronisms and misconceptions about it. » (Time Out Film Guide)
« ... we tried to represent Brueghel in film. » (Terry Gilliam)
2928 Terry Gilliam Rétrospective
Time Bandits GB 1981 | vostf+all | 116’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : John Cleese, Sean Connery, Shelley Duvall, Ian Holm, Ralph Richardson, David Warner, Michael Palin
Le créateur a laissé des trous dans l’espace et dans le temps. Un commando de six nains est chargé de boucher ces trous. Malheu-reusement d’inspiration satanique, les nains dérobent la carte des trous du temps et s’attellent à une perfide entreprise de destruction de l’Histoire universelle ...
« ... ce second film en solo de Terry Gilliam époustoufle par sa fantaisie baroque et son énergie romanesque. » (Positif)
« Dark windmills dominate every decor, with the untidiness of a Brueghel painting and the ruin of El Bosco ; like a traveller in his flight across time, the spectator is ignored, not welcome. » (Time)
« Gilliam shows a remarkable wealth of narrative and plastic inven-tion. Time Bandits is a healthily irreverent film as well as a theological fantasy of exemplary devotion. » (Emmanuel Carrière, Positif)
« An extraordinary inventive fantasy ... Gilliam fills the screen with bizarre images, and directs with a breathless ingenuity. » (Time Out)
Lu 05 | 02 à 18h30Ma 13 | 02 à 21h00 !
Monty Python’s The Meaning of LifeGB 1983 | vostf | 107’ | c | De : Terry Jones, Terry Gilliam | Avec : John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Graham Chapman, Terry Jones, Michael Palin Grand Prix du jury, Festival de Cannes, 1983
Je 15 | 02 à 20h30
Dans l’aquarium d’un grand restaurant, des poissons observent leurs anciens camarades se faire manger par les clients humains. Philosophes, ils se mettent à discuter du sens de la vie, et suivent avec intérêt une émission de télévision qui aborde précisément ce thème ...
« Les Monty Python passent tout à la moulinette dans ce film aux séquences chocs et bousculent sans vergogne la grammaire ciné-matographique au gré de leur inspiration. Le sens de la vie ? Le triomphe du nonsense britannique. » (Jean Tulard, Guide des films, Ed. R. Laffont)
« Osant tout, les Monty Python tirent à boulet rouge sur la religion, l’éducation à l’anglaise, le colonialisme, la science et toutes les ins-titutions en général. The Meaning of Life est une comédie ambi-tieuse – couronnée à Cannes du Grand Prix spécial du jury en 1983 –, furieusement drôle, à voir absolument pour tous les amateurs de mauvais goût et d’effronteries en tout genre. » (avoir-alire.com)
« The high point comes early, when a Catholic family in Yorkshire burst into song with ‘Every Sperm Is Sacred’. » (TimeOut Film Guide)
3130 Terry Gilliam Rétrospective
BrazilGB 1985 | vostf+all | 142’ director’s cut | c | De : Terry Gilliam | Avec : Jonathan Pryce, Robert De Niro, Katherine Helmond, Ian Holm, Bob Hoskins, Ian Richardson, Michael Palin, Jim Broadbent Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario – Los Angeles Film Critics Association Awards, 1985
Me 07 | 02 à 18h30 Ma 20 | 02 à 20h45 !
The Adventures of Baron MunchausenGB-Italie 1988 | vostf | 126’ | c | De : Terry Gilliam | Avec : John Neville, Eric Idle, Sarah Polley, Oliver Reed, Jonathan Pryce, Bill Patterson, Uma Thurman, Robin Williams, Sting
Le Siècle des Lumières ... Depuis plusieurs semaines, la mitraille ravage une ville assiégée par les Turcs. Le Baron Munchausen s’échappe de la ville et part à la recherche de ses anciens compa-gnons : sur la Lune, dans les forges de Vulcain, dans les entrailles d’un monstre marin, puis revient libérer la ville ...
« Par les situations, les décors, les costumes, les trucages, les réfé-rences picturales (Doré, Disney), le goût de la poésie et du nonsense façon Lewis Carroll, c’est le film des cent merveilles. Au fantastique débridé s’allie un discours philosophique pour la défense du monde libre. » (Pierre Poguib, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
« Enrobé par la poésie propre à Terry Gilliam, Munchausen s’impose comme étant peut-être son chef-d’œuvre maudit, travail d’orfèvre enlumineur. » (filmdeculte.com)
« This third part of Gilliam’s trilogy about the ‘triumph of imagination over rationality’ is engaging and dottily fantastic spectacular. » (Time Out Film Guide)
Me 14 | 02 à 18h30 Je 22 | 02 à 21h00 !
Le machinisme a pris le pouvoir au sein d’une société futuriste. Le dérèglement d’un ordinateur est le point de départ des mésaven-tures d’un fonctionnaire modèle, Sam Lowry ...
« Epoustouflante comédie fantastique, à l’humour très noir et absurde, peinture d’une société du futur très – trop ? – proche de la nôtre. Fable truculente, entre Kafka et Gogol, Goya et BD. Œuvre visionnaire, irrésistiblement drôle, et totalement effrayante. » (Aurélien Ferenczi, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
« Terry Gilliam mélange les genres, joue avec la satire sociale et accu-mule les décors majestueusement baroques à travers une recherche picturale de chaque plan. » (Danièle Parra, Dictionnaire des films, Ed. Larousse)
« This overwhelming ‘videoclip’ of the sociocultural punk utopia cleanses our look with a regenerating bath. » (Robert Benayoun, Positif)
« ... Gilliam fuses terror and comedy with real brilliance ... » (Time Out Film Guide)
3332 Terry Gilliam Rétrospective
« John Cassavetes (1929-1989) était un réalisateur, et un acteur, hollywoodien, auquel les portes des studios étaient ouvertes, au moins entr’ouvertes, et qui a renoncé à tout ce qu’Hollywood peut promettre, en bien comme en mal, pour préserver l’essentiel, la liberté de faire un film comme on le veut, tel qu’on le veut, avec qui on veut. Cassavetes a été la liberté faite homme. Ses films ont été l’énergie faite cinéma. Mouvement. Pulsation. Rythme. Rupture. Le cinéma de Cassavetes est un cinéma en prise directe sur le corps des acteurs, la pulsation de leur cœur. Du cinéma jazz, qui ne peut que se renouveler ou mourir, mais jamais s’arrêter. » (Lucas Belvaux)
« Le cinéma selon Cassavetes part du chaos, d’une certaine confu-sion dramaturgique, d’un arbitraire apparent qui ne s’embarasse ni d’explications ni de justifications psychologiques, captant l’instant brut, les fragilités comportementales pour aboutir à une vision étonnamment juste des êtres humains et de leurs rapports. Pour cela, sa caméra traque assidûment les personnages, les suit comme vous et moi, avec une patience infinie, quitte à étirer la durée de la scène au-delà de toute norme connue. Mais quel résultat ! » (Hervé Dumont)
« Tout film doit trouver son inspiration dans l’instant. » (John Cassavetes)
« Capter le mot juste, saisir le sentiment par sa plus surprenante expression ... » (John Cassavetes)
« C’est ce qui fait l’importance de Cassavetes : la vie qu’offre ses films, loin d’être une copie, enrichit son modèle. » (Vincent Amiel, Positif, avril 1989)
Gloria
John CassavetesRétrospective (2)
3534
A Woman Under the InfluenceUSA 1974 | vostf | 147’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, Peter Falk, Fred Draper, Matthew Cassel Coquille d’argent pour John Cassavetes et Meilleure actrice pour Gena Rowlands, Festival de San Sebastian, 1975
Je 01 | 02 à 20h30Ma 13 | 02 à 18h30
The Killing of a Chinese BookieUSA 1976 | vostf | 102’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Ben Gazzara, Timothy Carey, Seymour Cassel
Patron d’une boîte de strip-tease minable à Los Angeles, Cosmo Vitelli contracte une dette de jeu auprès de la Mafia, qui lui propose de s’en acquitter en assassinant un vieux bookmaker chinois ...
« Ce qui compte ce n’est pas l’intrigue ou le suspense, mais le personnage à la fois lucide et naïf, combatif et résigné, honnête et corruptible, et qui n’aspire au fond qu’à se sentir à l’aise dans sa vie. ( ... ) C’est surtout la démarche du film, erratique, contournée, zigzagante, qui fait son originalité » (Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
« A côté des mafieux de Cassavetes, ceux de Scorsese, même démythifiés, semblent folkloriques. » (Pierre Murat, Télérama)
« Cassavetes revisite le film noir à sa manière, caméra à l’épaule, privilégiant l’improvisation. » (Michel Pérez)
« Cassavetes’ two gangster films – this one and the later Gloria – easily rate at his best work criss-crossed as they are by all sorts of contradictory impulses ... » (Time Out Film Guide)
Me 07 | 02 à 21h00 !Je 15 | 02 à 18h30
Ecrasée par le poids de sa famille et les conventions de la société, Mabel glisse doucement vers la folie ...
« Le film est la tragi-comédie d’une femme de bonne volonté qui essaie de satisfaire tout le monde en restant elle-même, n’y parvient pas et craque. L’extraordinaire langage de gestes et mimiques inventés par Gena Rowlands est l’expression la plus immédiate et la plus probante de l’altérité du personnage. » (B. Tavernier et J.-P Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
« Cassavetes filme en une suite de plans-séquences qu’on croirait – à tort – improvisés, un curieux jeu de miroirs : une société hystérique qui rejette l’hystérique en qui elle ne veut pas se reconnaître. » (Pierre Murat, Télérama)
« One of Cassavetes’ best films.The brilliance lies in its sympathetic and humorous exposure of social structure. ( ... ) An astonishing, compulsive film, directed with a crackling energy. » (Time Out Film Guide)
3736 John Cassavetes Rétrospective
Opening NightUSA 1977 | vostf | 144’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, John Cassavetes, Ben Gazzara, Joan Blondell, Paul Stewart Ours d’argent pour Gena Rowlands, Festival de Berlin, 1978
Une actrice d’âge mûr assiste à la mort d’une jeune admiratrice alors qu’elle répète une pièce. Ebranlée par ce drame, le personnage qu’elle doit jouer lui devient insupportable ...
« ... la rencontre ambitieuse et inattendue d’un portrait de femme en crise et d’une construction ‘moderne’, théâtre dans le film et poupées gigognes, que la mise en scène accentue. » (Laurence Gavron et Denis Lenoir, John Cassavetes, Ed. Rivages)
« Hommage aux deux grands amours de sa vie – sa femme, Gena Rowlands, et le théâtre –, Opening Night est le plus beau film de Cassavetes. » (Claude-Marie Trémois, Télérama)
« Dans Opening Night, tout s’organise autour des thèmes du double, du reflet, de la duplication et de la schizophrénie. » (B. Tavernier et J.-P. Coursodon, 50 ans de cinéma américain, Ed. Nathan)
« Opening Night est peut-être le film le plus construit de John Cassavetes, tendu au cordeau, délivrant une ode à la liberté d’une puissance inouïe. » (critikat.com)
Lu 12 | 02 à 20h30Je 22 | 02 à 18h30
GloriaUSA 1980 | vostf | 121’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, Buck Henry, Julie Carmen, Tom Noonan Lion d’or, Festival de Venise, 1980
Gloria, voisine de palier des parents assassinés, se retrouve malgré elle, responsable de la garde et de la sauvegarde d’un gamin porto-ricain, auquel son père, avant de mourir, a confié un carnet plein de renseignements compromettantes que la Mafia recherche ...
« Avec son habituelle nervosité, Cassavetes filme rues menaçantes et intérieurs inquiétants, mais il filme surtout Gena Rowlands, irréaliste et magnifique, menaçant des tueurs, flingue en main, en plein New York. » (Pierre Murat, Télérama)
« Dans ce plus grand succès commercial de Cassavetes, ce sont les per-sonnages qui priment, comme toujours chez le cinéaste. » (Zurban)
« ... half art movie, half chase thriller, with a breathless, commanding performance from Gena Rowlands. » (Time Out Film Guide)
Love StreamsUSA 1984 | vostf | 141’ | c | De : John Cassavetes | Avec : Gena Rowlands, John Cassavetes, Diahnne Abbott, Seymour Cassel | D’après : la pièce éponyme de Ted Allan Ours d’or, Ferstival de Berlin, 1984
Frère et sœur, Sarah et Robert s’aiment alors que tout les oppose : elle se donne entièrement à ceux qu’elle aime, tandis qu’il n’a que des relations éphémères et délaisse son fils ...
« ... un film somme, un film testament, dans lequel on retrouve tous les thèmes de Cassavetes. C’est une sorte d’opéra baroque, moins à cause de la musique, des chansons ou des scènes de danse, que par le mélange des genres. » (L. Gavron et D. Lenoir)
« Ce film dégage à la fois une étrange et fascinante unité. Grâce à la musique des voix, au rythme des corps, à la caméra, surtout, qui ne lâche jamais ses héros en mouvement, pris dans un maelström d’amours ... » (C.-M. Trémois, Télérama)
« ... the movie’s sense of ‘real life’, dynamic performances, and admi-rable lack of moralising make it compulsive. » (Time Out Film Guide)
Me 14 | 02 à 20h45 !Ma 20 | 02 à 18h30
Je 08 | 02 à 18h30Me 21 | 02 à 20h30
3938 John Cassavetes Rétrospective
Comedy Classics Essential Cinema Sense and Sensibility Cine XXL Université PopulaireSaturday Night (Guilty) Pleasures
Weekends@ Cinémathèque
4140
Ve Comedy Classics18h30 Ve Essential Cinema
20h30 voir aussi p. 22
Ve 02 | 02 Sans soleil France 1983 | vo | 94’ | c | Film-essai de : Chris Marker | Avec : Florence Delay, Arielle Dombasle, Riyoko Ikeda voir aussi p. 24
Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande à la Guinée-Bissau, en passant par le Japon.« Le chef d’œuvre de Chris Marker est l’un des films documentaires capitaux de notre temps, un essai philosophique personnel. Film sur la subjectivité, la mort, la photographie, les coutumes et la conscience elle-même, Sans soleil se présente comme un
poème qu’on aurait trouvé dans une capsule tempo-relle. C’est l’œuvre d’un photographe, d’un homme de gauche, d’un globe-trotter qui demeure hanté par certaines de ses propres images. » (1001 Films)« Go to see Sans Soleil, in which Marker, cinema’s greatest essayist, sums up a lifetime’s travels, specu-lations and passion. » (TimeOut Film Guide)
Ve 09 | 02 Broadway Danny Rose USA 1984 | vostf | 84’ | De : Woody Allen | Avec : Woody Allen, Mia Farrow, Appolo Forte
Danny Rose, petit impresario ringard, a pour client un chanteur avec lequel il pense faire fortune ... « Woody Allen rend hommage aux artistes de caba-ret new-yorkais avec lesquels il a débuté. Il laisse de côté ses fantasmes narcissiques pour incarner un touchant petit bonhomme qui rame comme un fou pour gagner sa vie, servant de ‘chandelier’ à un croo-
ner paniqué, plongé dans un tas de mésaventures à cause d’une enquiquineuse (auprès de laquelle Katharine Hepburn, dans Bringing Up Baby, pas-serait pour un ange). En passant, Allen parodie The Godfather et les mythes de Hollywood. Merveilleuse histoire juive sur l’univers des artistes de variétés en proie à leurs rêves. » (Télérama)
Ve 23 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
Ve 16 | 02 20h45 ! 7th Heaven USA 1927 | int. ang | 110’ | De : Frank Borzage | Avec : Janet Gaynor, Charles Farrell, Ben Bard Oscars pour Frank Borzage et Janet Gaynor, 1929 voir aussi p. 25
Diane est orpheline, elle vit avec sa sœur aînée tyrannique et alcoolique. Mais Diane va rencontrer le bonheur dans les bras de Chico, un égoutier. La guerre de 1914 les sépare, mais leur amour les réunit chaque jour à onze heures ... « Affirmer que 7th Heaven représente un de som-mets du mélodrame à l’écran relève du pléonasme. »
(Hervé Dumont)« Avec 7th Heaven, Frank Borzage remporte le tout premier Oscar décerné à un réalisateur et livre son film le plus célèbre et le plus stylisé, souvent com-paré à l’autre chef-d’œuvre réalisé la même année : Sunrise de F. W. Murnau. » (Carlotta)
Ve 02 | 02 A l’occasion du jour de la mormotte le 2 février Groundhog Day USA 1993 | vostf | 103’ | c | De : Harold Ramis | Avec : Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott
Présentateur de météo égocentrique et odieux, Phil Connors doit couvrir un événement qui l’insup-porte : le ‘jour de la marmotte’. La journée se passe mal, car un blizzard le bloque dans le village : au petit matin, il s’aperçoit que la date n’a pas changée. Jour après jour, il revit ce fatal 2 février ... « Groundhog Day marie finalement le rire à l’intelli-
gence. Il faut en profiter. » (Cahiers du Cinéma)« Intelligent et vertigineux, le scénario de ce piège temporel offre toutes sortes d’hypothèses et de mises en abyme, sans toutefois brimer l’action qui coule de source. Bergson et Capra réunis ? Chapeau ! » (Télérama, Le Guide Cinéma)
Ve 16 | 02 85e anniversaire Kim Novak Kiss Me, StupidUSA 1964 | vostf | 122’ | De : Billy Wilder | Avec : Dean Martin, Kim Novak, Ray Walston
Dans une petite bourgade du Nevada, le célèbre chanteur Dino tombe en panne d’essence. Orville Sooner, professeur de piano, veut le retenir à tout prix afin de lui faire entendre ses chansons ... « Ce film caustique a provoqué, à sa sortie, la colère des ligues de décence. L’Amérique vue par Wilder est moche, vulgaire et puritaine. Encore plus drôle : c’est
en bafouant la morale que ces hypocrites réalisent leur rêve. Les années ont rendu ce film encore plus ironique, encore plus noir. » (Télérama)« Though Kiss Me, Stupid has the structure and comic beats of a classic bedroom farce, it’s an over-whelmingly cynical assessment of male jealousy and exploitation. » (The Dissolve)
Ve 09 | 02 En présence du réalisateur In the Last Days of the City Akher ayam el madina Egypte 2016 | vostang | 118’ | c | De : Tamer El Said | Avec : Khalid Abdalla voir aussi p. 18
2009, Le Caire, Egypte. Khalid filme l’âme de sa ville et de ses habitants. Leurs visages et leurs espoirs. Quand la ville s’embrase, dans les prémisses d’une révolution, les images deviennent son combat. Les images du Caire, mais aussi celles de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin, que lui envoient ces amis. Il faut trouver la force de continuer à vivre la douloureuse
beauté des « derniers jours d’une ville » ... « Documentaire en forme de requiem pour une jeunesse, doublé d’une autofiction dépressive. Les derniers jours d’une ville est le documentaire fas-cinant d’une Egypte au bord de l’embrasement. » (A voir, à lire) Séance en présence du réalisateur Tamer El Said
Ve 23 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
4342 Week-ends à la Cinémathèque | Les vendredis Les vendredis | Week-ends à la Cinémathèque
Sa Sense and Sensibility 19h00 Sa Saturday Night (Guilty) Pleasures
21h30Sa 03 | 02 West Side Story USA 1961 | vostf+all | 152’ | c | De : Robert Wise et Jerome Robbins | Avec : Natalie Wood, Richard Beymer | Musique : Leonard Bernstein Oscars du meilleur film, 1961
Dans le West Side, bas quartier de New York, deux bandes de jeunes s’affrontent, les Sharks et les Jets ... « Après l’ouverture la plus fulgurante de l’histoire du musical, le film adapte Roméo et Juliette dans une Amérique contemporaine, celle de la jeunesse délinquante, où le clan des Jets se trouve menacé par celui des Sharks portoricains. Puissance et origi-
nalité de la chorégraphie. Les chansons de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim sont toutes deve-nues des classiques (Maria, Tonight, America, Cool, etc.) » (Télérama)« The marvel is that the film still works so well. » (Chicago Tribune)
Sa 10 | 02 70e anniversaire Barbara Hershey The Portrait of a Lady GB-USA 1996 | vostf | 144’ | c | De : Jane Campion | Avec : Nicole Kidman, John Malkovich, Barbara Hershey
1872. Isabel Archer, jeune Américaine en séjour dans sa famille anglaise, est courtisée par de nombreux hommes. Après avoir goûté à un zeste d’indépen-dance, elle tombe sous le charme d’un dandy ... « Devenue une épouse frustrée, se débattant comme un oiseau mis en cage, sensible à la ten-dresse condamnée de son cousin phtisique, la
jeune Isabel poursuivra jusqu’à son terme ce long et tumultueux voyage à la recherche d’elle-même. Un grand film victorien où le feu couve sous la glace des conventions et où la modernité naît dans la douleur des carcans que l’on brise. » (L’année du cinéma) « Chronique émouvante et tragique d’un échec. » (Télérama)
Sa 24 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
Sa 17 | 02 22h00 ! L’Empire des sens Ai no korîda Japon 1976 | vostf | 102’ | c | De : Nagisa Ôshima | Avec : Tatsuya Fuji, Eiko Matsuda, Aoi Nakajima Interdit aux moins de 16 ans
Entre la geisha Sada et l’amant de sa patronne naît l’amour fou. Dans des lieux différents, ils vivent une passion absolue ... « La sortie du film d’Oshima, en 1976, créa un scan-dale : c’était la première fois qu’on montrait l’acte sexuel sans détour. En jeu, ici, la puissance dévo-rante du sexe, son obsession, sa spirale infernale.
Dans cette histoire d’amour absolu, tout est magnifi-quement réduit à la taille d’un sexe d’homme. Point de lyrisme ni d’obscénité, mais une vision dépassion-née, joyeuse (le couple rit souvent). » (Télérama)« L’histoire d’un amour fou poussé à l’extrême. L’élé-gance de sa mise en scène sert de contrepoint à la frénésie sexuelle des amants. » (1001 Films)
Sa 03 | 02 In memoriam Johny Hallyday et Jean Rochefort L’Homme du train France 2002 | vo | 90’ | c | De : Patrice Leconte | Avec : Jean Rochefort, Johny Hallyday, Jean-François Stévenin
Un mystérieux étranger descend d’un train et fait son apparition dans une petite ville. Il fait alors la rencontre d’un professeur de français à la retraite qui lui propose de prendre un verre d’eau chez lui ... « C’est d’abord la rencontre inattendue de deux fortes personnalités que rien ne semblait réunir un jour : Jean Rochefort, l’œil tendre et pétillant, et
Johnny Hallyday, les épaules lourdes de tout un passé. Ils sont tous les deux excellents. Et Patrice Leconte a réussi un bien beau film, drôle et nostalgique : le climat automnal de cette ville d’Ardèche, cette maison isolée chargée de souvenirs, ces personnages décalés ... Un film touchant sur les rêves inaboutis, sur une indicible amitié. » (Guide des films, Ed. Larousse)
Sa 17 | 02 The Unbearable Lightness of Being USA 1987 | vostf | 171’ | c | De : Philip Kaufman | Avec : Daniel Day-Lewis, Juliette Binoche, Lena Olin
A Prague, en 1968, tandis que se profile la répres-sion soviétique, un jeune et brillant chirurgien, qui se satisfait d’aventures amoureuses sans lendemain, s’éprend d’une petite provinciale et l’épouse. Sabine, sa maîtresse, n’a rien contre ce mariage ... « Cette adaptation du roman de Milan Kundera par Jean-Claude Carrière est brillante et superbement
photographiée par Sven Nykvist. Elle bénéficie d’une remarquable interprétation : Daniel-Day Lewis, sexy et désespéré, devenu cet être à l’insoutenable légè-reté. Et puis les femmes, superbes, qui vivent une passion douloureuse avec cet homme, une douleur profonde, masquée sous la dérision et la frénésie des corps. » (Télérama, Le Guide Cinéma)
Sa 10 | 02 Notting Hill GB 1999 | vostf | 123’ | c | De : Roger Michell | Avec : Julia Roberts, Hugh Grant, Hugh Bonneville
La vie de Williams, petit libraire à Notting Hill, bas-cule le jour où Anna Scott, l’actrice la plus célèbre de Hollywood, entre dans son magasin. Dès lors, ils ne vont pas cesser de se perdre et de se retrouver ... « On admirera le travail de grande précision accom-pli par le scénariste : dialogues pétillants bourrés de trouvailles et de mots d’esprit, une flopée de person-
nages secondaires, tous attachants et cocasses. On ne dira jamais assez le talent et le charme d’Hugh Grant, mèche qui tombe, moue ironique, autodéri-sion permanente. » (Télérama)« A romantic-comedy charmer in which you genu-inely care about the partners-in-romance. » (Dallas Morning News)
Sa 24 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
4544 Week-ends à la Cinémathèque | Les samedis Les samedis | Week-ends à la Cinémathèque
Di Ciné XXL 17h00 Di Université Populaire du Cinéma
20h30 voir aussi p. 10
Di 04 | 02 La ChienneFrance 1931 | vo | 91’ | De : Jean Renoir | Avec : Michel Simon, Janie Marèze, Georges Flamant
Un caissier moche tombe sous le charme de la belle Lulu, amoureuse d’un proxénète ... « C’est le premier grand film personnel de Renoir, où il affiche son style et son propos. S’y mêlent un naturalisme d’époque, quasi ethnologique, et une distance ironique. Peintre des sentiments amoureux, Renoir fonde son propose sur l’absence de lucidité
de chacun, toujours amoureux de qui ne l’aime pas et aveugle à l’égard de qui l’aime. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse) « Même aujourd’hui le réalisme de ce drame fait froid dans le dos. Renoir traque les mensonges sous toutes leurs formes, ceux qu’on assène aux autres, mais aussi ceux qu’on se raconte. » (Télérama)
Di 18 | 02 La Bête humaine France 1938 | vo | 100’ | De : Jean Renoir | Avec : Jean Gabin, Simone Signoret, Fernand Ledoux | D’après : le roman d’Emile Zola
Jacques Lantier, mécanicien de locomotive sur le Paris-Le Havre, n’a jamais pu approcher une femme sans envie de meurtre. Et pourtant il devient l’amant de Séverine, la femme du sous-chef de la gare dont la veste n’est pas propre non plus ... « Au déterminisme biologique de Zola, Renoir sub-stitue une implacable analyse sociale dont le pessi-
misme renvoie aux espoirs déçus du Front populaire. Un film sobre et rigoureux où se débattent des per-sonnages chaleureux et blessés. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse) « Une sublime histoire d’amour où l’instinct prend le pas sur la raison et où la poésie vient au secours de la psychologie. » (Guide des films, Ed. Laffont)
Di 11 | 02 La Grande Illusion France 1937 | vo | 113’ | De : Jean Renoir | Avec : Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich von Stroheim
Vers 1916, dans un camp en Allemagne, un groupe de prisonniers français prépare une évasion ... « Ce film valut à Renoir une notoriété internationale jamais démentie. Du président Roosevelt déclarant :
‘Tous les démocrates du monde doivent voir ce film’, à Joseph Goebbels qui le tenait pour ‘l’ennemi ciné-matographique numéro un’ et chercha à en faire
détruire toutes les copies. Néanmoins, son message reste universel et humaniste ! » (Télérama)« Le point de vue politique du film est un rappel du pouvoir du cinéma et de la capacité de la fiction à véhiculer les vérités profondes et les directives morales dont on a besoin pour diriger son exis-tence. » (1001 Films)
Di 25 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
Di 11 | 02 Cabaret USA 1972 | vostf | 121’ | c | De : Bob Fosse | Avec : Liza Minnelli, Michael York, Helmut Griem
Berlin, 1930 : Le Kit Kat Club où se presse une clien-tèle interlope pour écouter Sally. Au-dehors c’est la montée du nazisme ... « Un film hallucinant sur le Berlin pré-nazi et le portrait d’une société en pleine décomposition. Liza Minnelli retrouve le charme canaille de Marlene Dietrich. » (Guide des Films, Ed. Laffont)
« Décadents, tragi-comiques, grotesquement outrés, les numéros musicaux sont chorégraphiés et tournés de manière virtuose, mettant en valeur l’entrain de Liza Minnelli (Oscar pour elle) et de Joel Grey (Oscar pour lui aussi), sinistre maître de cérémonie (Wilkommen, bienvenue, welcome ... ). » (Télérama)
Di 25 | 02 Luxembourg City Film Festival Programme détaillé : www.luxfilmfest.lu
Di 04 | 02 17h30 ! Kundun USA 1998 | vostf | 137’ | c | De : Martin Scorsese | Avec : Tenzin Thuthob, Gyurme Tethon
Tibet 1937. Un enfant très jeune, apparemment comme les autres, semble vivement intéresser les autorités religieuses du pays. Il est décrété que cet enfant est la 14e réincarnation du Bouddha ... « Film singulier, paradoxal, où le cinéaste déploie toutes les apparences d’une fresque historique, mais traque, en fait, l’invisible, l’immontrable, l’intem-
porel. C’est l’histoire d’une métamorphose inouïe : celle d’un enfant qui grandit en sortant littéralement de lui-même pour devenir une force spirituelle en action. Une épopée intérieure. » (Télérama)« Délaissant la Mafia, Martin Scorsese signe, avec Kundun, un opéra-poème. Un hymne à la tolérance. Un pur chef-d’œuvre. » (L’Express)
Di 18 | 02 75e anniversaire de l’exécution de Sophie Scholl Sophie Scholl : Les Derniers Jours Allemagne 2005 | vostf | 120’ | c | De : Marc Rothemund | Avec : Julia Jentsch, Fabian Hinrichs
Munich, 1943. Un groupe d’étudiants forme un mouvement de résistance, La Rose Blanche, appe-lant à la chute du 3e Reich. D’obédience pacifique, ces membres propagent des tracts antinazis ... « En donnant une place centrale à l’interrogatoire de Sophie Scholl mené par la Gestapo (grâce à des archives accessibles depuis quelques années, seu-
lement), le réalisateur fait résonner la voix de son héroïne dans une mise en scène dépouillée. Le film réussit à être rigoureux et grand public, politique et émouvant. Résistante ‘de l’intérieur’, Sophie Scholl affronte, aussi, le sens de sa vie. Ses adieux sereins au monde sont bouleversants. » (Télérama)
4746 Week-ends à la Cinémathèque | Les dimanches Les dimanches | Week-ends à la Cinémathèque
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Cinémathèque für Kinder Jeden Sonntag ist Cinema Paradiso-Zeit : das Kinderkino mit der « Extraportion » Poesie. Märchen, Träume und Fantasien werden ganz großgeschrieben, denn hier heißt es Qualitäts-Kino statt Popcorn-Filme, Leinwand-Zauber statt Flimmerkiste.
La Cinémathèque pour les enfantsLe Cinema Paradiso propose tous les dimanches un programme varié avec des séances pour les tout petits et les cinéphiles junior, des films d’animation à voir et à revoir et les grands classiques incontournables à savourer en famille.
Cinema ParadisoLeinwand-Zauber statt Flimmerkiste. Toute la magie du cinéma sur grand écran.
Alice Comedies
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Petite introduction au film par l’équipe Cinema Paradiso
Le petit GruffaloJapon, Pays-Bas, Suisse, Grande Bretagne 2012 | version française | 43’ | c | Programme de quatre courts métrages d’animation
Di 04 | 02 à 15h00Di 04 | 02 à 16h30 !
Ab 5 Jahren
Cinema Paradiso IN CONCERT Ciné-concert par l’Orchestre de Chambre d’Hôte
Avec petite introduction multilingue au film par l’équipe Cinema Paradiso
Alice ComediesUSA 1924-1927 | Programme de courts métrages muets de Walt Disney | 45’
Trésor d’inventivité, de drôlerie et de poésie, Alice Comedies est une série de courts métrages créés par Walt Disney dans les années 1920. Considérés comme ses premiers chefs-d’œuvre, ces films sont menés tambour battant par Alice, une petite héroïne en chair et en os, qui évolue dans un univers de dessin animé.
D’une virtuosité technique impressionnante pour l’époque, ce pro-gramme inédit contient quatre films burlesques en noir et blanc : Le « Pestacle » de Far West, La Maison hantée, Alice chef des pompiers et Une journée à la mer.
Le duo de L’Orchestre de Chambre d’Hôte accompagne, au plus près, les aventures d’Alice qui navigue entre son monde des-siné et sa vie si trépidante de tous les jours. Dans l’esprit des sons cartoons, la flûte traversière virtuose et sensible suit le pétillant et la féminité d’Alice, tandis que la guitare électrique peint les atmos-phères et interagit avec les situations !
Di 11 | 02 à 15h00
A partir de 4 ans
Après le succès du Gruffalo, le monstre préféré des enfants revient mais cette fois-ci, il est devenu papa. Dorénavant, Gruffalo est inquiet et soucieux pour la sécurité de son petit qui rêve d’aventure et d’exploration. Rapidement, il met en garde son fils des dangers de la forêt et surtout de l’horrible créature qui y règne : la Grande Méchante Souris. Il lui déconseille de s’y aventurer seul. Le petit Gruffalo va-t-il résister à la tentation ?
En avant programme, trois courts métrages d’animation remplis de neige et de prédateurs font écho à l’esprit du Petit Gruffalo.
« C’est charmant, jamais niais, parfait pour éduquer en douceur nos petits monstres. » (Télérama)
« Cet ensemble de courts métrages aux images hivernales sublime-ment réalisées, tout en douceur et poésie, ravira les enfants, qui pourront venir se blottir au chaud contre les plus grands ! » (Benshi.fr)
L’Orchestre de Chambre d’Hôte
5150 Cinema Paradiso Cinema Paradiso
Kurze Einführung in den Film vom Team Cinema Paradiso
Lauras SternDeutschland 2004 | deutsche Fassung | 77’ | c | Zeichentrickfilm von : Piet De Rycker und Thilo Graf Rothkirch Bester Kinder- und Jugendfilm, Deutscher Filmpreis 2005
Nach dem Umzug in eine fremde Stadt fällt es der siebenjährigen Laura schwer, neue Freunde zu finden. Eines Tages entdeckt sie einen verletzten Stern, den sie liebevoll verarztet und wieder auf-päppelt. Doch ihr neuer Freund kann auf der Erde nicht überleben und so muss ihn Laura wieder zurück in den Himmel entlassen ...
« Der liebevoll gestaltete Zeichentrickfilm wendet sich im Erzähltempo sowie in der betont zauberhaften Atmosphäre ans jüngste Kino publikum. Dieses wird von der farbenprächtigen Handlung und den sympathischen Figuren mitgerissen und lernt in kindgerechter Form, dass das Zuhause-Gefühl immer auch eine Frage des ‘richtigen‘ Blicks auf die Welt ist. » (Lexikon des Interna-tionalen Films)
Les séances de la sélection jeune public du Luxembourg City Film Festival 2018 à la Cinémathèque
Des trésors plein ma poche FR-CH-GE-RU 2016-2017 | sans paroles | 40’ | c | Programme de courts métrages pour les tout petits
D’un petit bonhomme qui vit dans une valise à une mamie qui par-tage sa passion de tricoter avec une araignée en passant par une petite poule qui rêve de pouvoir voler, d’un dragon mélomane, de l’amitié d’un nuage et d’une baleine, jusqu’à l’écureuil qui découvre les plaisirs de la glisse grâce à une vieille luge, six courts métrages emmènent les plus petits dans leurs univers tendres, drôles et poétiques.
Di 18 | 02 à 15h00
Ab 5 Jahren
Di 25 | 02 à 11h00
A partir de 3 ans
Mia schläft woanders Siv sover vilse Schweden-Niederlande 2016 | Schwedische Originalfassung, auf Luxemburgisch eingesprochen | 79’ | c | Von : Catti Edfeldt, Lena Hanno Clyne | Mit : Astrid Lövgren, Lilly Brown, Henrik Gustafsson, Sofia Ledarp
Die kleine Mia übernachtet zum ersten Mal bei ihrer neuen Freundin Cerisia. Zunächst ist Mia ganz aus dem Häuschen, doch je später es wird, desto seltsamer und geheimnisvoller wird es im Haus ihrer Freundin, das so anders ist als ihr eigenes. Glücklicherweise tauchen in der Nacht zwei gesprächige und streitlustige Dachse auf, die Mia in ein nächtliches Abenteuer begleiten und ihr helfen, Unterschiede zu schätzen und sich selbst kennen zu lernen.
Jazzoo Suède 2017 | sans paroles | 35’ | c | De : Adam Marko-Nord | Programme de courts métrages d’animation pour les tout petits
Un hippopotame volant à la recherche de l’étang le plus proche. Un poisson au volant tentant d’échapper à un requin. Et un petit koala qui veut sauter plus haut qu’un kangourou ! On ne s’ennuie jamais dans ces histoires en provenance du royaume animal portées par la bande son groovy jazzy signée par le quintet suédois Oddjob. L’animation fait corps avec la musique pour créer des histoires débordantes d’énergie !
Dans la forêt enchantée de Oukybouky Dyrene i Hakkebakkeskogen Norvège 2016 | vf | 72’ | c | Film d’animation de Rasmus A. Sivertsen
Il fait bon vivre dans la forêt de Oukybouky. Pourtant, les souris Lucien et Sam-la-Vadrouille, Maître Lièvre et la famille Ecureuil doivent rester prudents car certains voisins ont parfois le ventre creux et les dents longues. Quand Marvin le Renard et Horace le Hérisson tentent de croquer Lucien et sa grand-mère, les habitants de la forêt décident d’agir. Mais comment persuader Marvin et Horace qu’ils devront désormais remplir leurs assiettes avec des noisettes ?
Di 25 | 02 à 15h00
Ab 5 Jahren
Di 04 | 03 à 11h00
A partir de 3 ans
Di 04 | 03 à 15h00
A partir de 5 ans
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5352 Cinema Paradiso Cinema Paradiso
Remerciements Renée Aakrann, Tarek Alnabhan (Arabic Association for Cultural Exchange) ; Julie Aubron (Malavida Films) ; Jack Bell, Morgane Cadot (Park Circus) ; Alain Bergala (FEMIS) ; Joseph Coché, Julie Govaerts (Libération Films) ; Marc Deloge (Help/Croix-Rouge) ; Franck Dupont ; Tamer El Said ; Antoine Ferrasson (Tamasa Distribution) ; Fränz Hausemer ; Marianne Hautot, Virginie Richard (OCH) ; Hayder Helo ; Paul Lesch (Centre National de l’Audiovisuel) ; Annemie Maquil (Ville de Luxembourg) ; Hughes Maréchal ; Adeline Margueron, Gauthier Jacquinet (Le Parc Distribution) ; Nicola Mazzanti, Regina De Martelaere (Cinematek) ; Pierre Menahem (Still Moving) ; Elisabete Moreira, Brigitte Bourg, Claudia Cardoso, Sandy Odem (Service Seniors, VDL) ; Glynnis Ritter, Emma Anckar (WG Film) ; Marc Schoentgen, Kim Nommesch (Zentrum fir politesch Bildung) ; Victoria Stevenson (20th Century Fox) ; Diane Tobes, Gloria Morano, Pol Felten (Luxembourg City Film Festival) ; Gian Maria Tore (Université du Luxembourg) ; An Volckaert (The Walt Disney Company) ; Claudio Walzberg (Attac Luxembourg) ; Katharina Zilm, Pascal Hus (PADEM) ; Jean-Sébastien Zippert (etika)
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Poster #125 : The Creature Walks Among Us (USA 1956)Film de John Sherwood | affiche 50 x 32 cm
Musée du cinéma.
Abonnement programme 54
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« With sound in film you can make the audience suffer. »Peter Strickland
