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Comme chaque année au grand rendez-vous de l’in- dustrie, alternativement à Paris les années paires et Lyon les années impaires, ont été déposés des dossiers de candidatures aux Trophées, pour lesquels les organisa- teurs demandent que les produits présentés répondent à trois critères que sont l’innovation, l’interface homme- machine et la productivité. Parmi les 71 dossiers reçus, 15 ont été retenus que TraMetal présente ci-après. CINCINNATI VR : banc de perçage avec écran tactile Pendant des décennies, CINCINNATI a été le construc- teur de machines-outils occupant le premier rang mon- dial. Depuis plusieurs années, il a connu bien des chan- gements et a été vendu par départements à d’autres constructeurs, dont, par exemple, le groupe américain MAG. En 1992, CINCINNATI USA décide de vendre l’unité de production de Chambost-Allières qu’il avait acquis en 1959 de M. Chomienne, créant CINCINNATI-CHOMIENNE et rebaptisé CINCINNATI MILACRON en 1970, après la reprise de la totalité des parts. Après la création en 1992 de CIN- CINNATI DCLF à la suite de la vente par CINCINNATI USA, la nouvelle entité intègre le groupe CATO et devient CINCIN- NATI CA, mise en redressement judiciaire en 2007 et repri- se par ses dirigeants actuels que sont Guy Vincent et Patrice Rivier qui redémarrent l’entreprise sous le nom de CINCINNATI VR, avec l’aide de la communauté de communes de la Haute Vallées d’Azergues. La nouvelle entité emploie 13 personnes à l’usine et 7 agents com- merciaux répartis sur toute la France. La production est recentrée sur le métier historique de Cincinnati, à savoir la fabrication de perceuses industrielles. La gamme actuellement proposée comprend des perceuses pour des diamètres jusqu’à 40 mm, des tarau- deuses ayant une capacité de M0,5 à M24, des perceu- ses-fraiseuses et des affûteuses sensitives. Tous ces modèles peuvent avoir en option un variateur électro- nique ou mécanique de vitesse, un système d’arrosage standard ou par micro-pulvérisation, des systèmes multi- broches, des descentes oléopneumatiques, des équipe- ments numériques permettant, notamment, d’effectuer du taraudage rigide, des systèmes de prise rapide d’ou- til. Plusieurs machines peuvent être montées côte à côte pour créer des ensembles multipostes. Il est à noter qu’en 2001, la barre des 100000 machines vendues a été franchie…. Si l’idée de départ était d’éviter des tendinites aux opérateur de perceuses en automatisant l’axe Z de des- cente, l’expérience de constructeur de centres d’usinage a rapidement conduit à donner des moyens d’automati- ser les moyens de production pour produire mieux, plus facilement et plus vite, améliorant la rentabilité du matériel en place et le confort de travail des opé- rateurs. La durée de vie moyenne d’une perceuse est supérieure à vingt ans en usage intensif et, du fait que chaque perceuse fonctionne de manière autonome en monoposte, la nouvelle Cincinnati VR a cherché la solu- tion pour permettre la gestion de plusieurs perceuses et, ainsi, créer un banc de perçage automatique pour un surcoût très modique. Du fait qu’aujourd’hui, la part des terminaux tactiles dans les IHM (Interface Homme Machine) de l’industrie représente quelque 65% des ventes qui vont en progression, il a été tout naturel d’a- dapter cette solution au produit en associant donc un écran tactile PROFACE offrant les garanties de protection IP65, intégrant un automate embarqué et pouvant être uti- lisé en environnement sévère. Il bénéficie également d’une prise en main rapide, ne nécessitant pas plus d’un quart d’heure. En effet, l’aide intuitive permet à un opérateur non habitué aux commandes électroniques, d’être guidé à chaque étape d’utilisation de la machine. Cet écran peut être fixe ou portable. Il permet de syn- chroniser l’ensemble des têtes d’un banc de perçage, de les faire travailler simultanément ou de créer des cycles à l’infini. Il peut récupérer toutes sortes d’informations jugées utiles par l’utilisateur comme le temps de fonc- tionnement des broches, les temps de cycles, etc. Multilingue, multiprotocolaire, il peut aisément intégrer l’ensemble dans un processus existant ou rajouter facile- ment des éléments tel qu’un robot ou un plateau indexeur. Il peut également servir à la maintenance pré- ventive et curative. Les gains de productivité avec un banc de perça- ge automatisés sont estimés à 40%. Ces bancs de perçage sont actuellement vendus avec des têtes de perçage aux caractéristiques différentes et permettent d’effectuer manuellement différentes opérations. Leur automatisation où la pièce passe de poste en poste par 6 - Mars 2009 - TRAMETAL EXPOSITIONS Lyon d’Or INDUSTRIE LYON 2009 : Lauréats et “Nominés”

Lyon d’Or - TraMetal · 2011. 3. 7. · 1959 de M. Chomienne, créant CINCINNATI-CHOMIENNE et rebaptisé CINCINNATI MILACRON en 1970, après la reprise de la totalité des parts

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Comme chaque année au grand rendez-vous de l’in-dustrie, alternativement à Paris les années paires et Lyonles années impaires, ont été déposés des dossiers decandidatures aux Trophées, pour lesquels les organisa-teurs demandent que les produits présentés répondent àtrois critères que sont l’innovation, l’interface homme-machine et la productivité. Parmi les 71 dossiers reçus,15 ont été retenus que TraMetal présente ci-après.

CINCINNATI VR :banc de perçageavec écran tactile

Pendant des décennies, CINCINNATI a été le construc-teur de machines-outils occupant le premier rang mon-dial. Depuis plusieurs années, il a connu bien des chan-gements et a été vendu par départements à d’autresconstructeurs, dont, par exemple, le groupe américainMAG. En 1992, CINCINNATI USA décide de vendre l’unité deproduction de Chambost-Allières qu’il avait acquis en1959 de M. Chomienne, créant CINCINNATI-CHOMIENNE etrebaptisé CINCINNATI MILACRON en 1970, après la reprisede la totalité des parts. Après la création en 1992 de CIN-

CINNATI DCLF à la suite de la vente par CINCINNATI USA, lanouvelle entité intègre le groupe CATO et devient CINCIN-

NATI CA, mise en redressement judiciaire en 2007 et repri-se par ses dirigeants actuels que sont Guy Vincent etPatrice Rivier qui redémarrent l’entreprise sous lenom de CINCINNATI VR, avec l’aide de la communauté decommunes de la Haute Vallées d’Azergues. La nouvelleentité emploie 13 personnes à l’usine et 7 agents com-merciaux répartis sur toute la France. La production estrecentrée sur le métier historique de Cincinnati, à savoirla fabrication de perceuses industrielles.

La gamme actuellement proposée comprend desperceuses pour des diamètres jusqu’à 40 mm, des tarau-deuses ayant une capacité de M0,5 à M24, des perceu-

ses-fraiseuses et des affûteuses sensitives. Tous cesmodèles peuvent avoir en option un variateur électro-nique ou mécanique de vitesse, un système d’arrosagestandard ou par micro-pulvérisation, des systèmes multi-broches, des descentes oléopneumatiques, des équipe-ments numériques permettant, notamment, d’effectuerdu taraudage rigide, des systèmes de prise rapide d’ou-til. Plusieurs machines peuvent être montées côte à côtepour créer des ensembles multipostes. Il est à noterqu’en 2001, la barre des 100000 machines vendues a étéfranchie….

Si l’idée de départ était d’éviter des tendinites auxopérateur de perceuses en automatisant l’axe Z de des-cente, l’expérience de constructeur de centres d’usinagea rapidement conduit à donner des moyens d’automati-ser les moyens de production pour produire mieux,plus facilement et plus vite, améliorant la rentabilitédu matériel en place et le confort de travail des opé-rateurs. La durée de vie moyenne d’une perceuse estsupérieure à vingt ans en usage intensif et, du fait quechaque perceuse fonctionne de manière autonome enmonoposte, la nouvelle Cincinnati VR a cherché la solu-tion pour permettre la gestion de plusieurs perceuses et,ainsi, créer un banc de perçage automatique pour unsurcoût très modique. Du fait qu’aujourd’hui, la part desterminaux tactiles dans les IHM (Interface HommeMachine) de l’industrie représente quelque 65% desventes qui vont en progression, il a été tout naturel d’a-dapter cette solution au produit en associant donc unécran tactile PROFACE offrant les garanties de protectionIP65, intégrant un automate embarqué et pouvant être uti-lisé en environnement sévère. Il bénéficie égalementd’une prise en main rapide, ne nécessitant pas plusd’un quart d’heure. En effet, l’aide intuitive permet à unopérateur non habitué aux commandes électroniques,d’être guidé à chaque étape d’utilisation de la machine.Cet écran peut être fixe ou portable. Il permet de syn-chroniser l’ensemble des têtes d’un banc de perçage, deles faire travailler simultanément ou de créer des cycles àl’infini. Il peut récupérer toutes sortes d’informationsjugées utiles par l’utilisateur comme le temps de fonc-tionnement des broches, les temps de cycles, etc.Multilingue, multiprotocolaire, il peut aisément intégrerl’ensemble dans un processus existant ou rajouter facile-ment des éléments tel qu’un robot ou un plateauindexeur. Il peut également servir à la maintenance pré-ventive et curative.

Les gains de productivité avec un banc de perça-ge automatisés sont estimés à 40%. Ces bancs deperçage sont actuellement vendus avec des têtes deperçage aux caractéristiques différentes et permettentd’effectuer manuellement différentes opérations. Leurautomatisation où la pièce passe de poste en poste par

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un système d’amenage permet de remplacer plusieursopérations par un seul cycle et l’écran principal portableva permettre de prendre en main n’importe quelle unitéde perçage. Réduction des coûts, facilité d’utilisation,respect de l’environnement (les écrans sont 100% recy-clables), augmentation de la productivité sont autant dequalités inhérentes à cet équipement, couronné à justetitre du Lyon d’Or à Industrie 2009. ❑

CONDAT :MECAGREEN 127,

nouvelle huile soluble polyvalenteLes nouvelles huiles MECAGREEN sont des microémul-

sions de formulations inédites qui ont nécessité deux ansde développement par les laboratoires CONDAT. La formu-lation de ces produits marque une évolution importanteen terme de chimie verte. A la différence des produits for-mulés à base d’huile minérable

(produit pétrolier), les nouvelles huiles MECAGREEN sontconstituées d’un assemblage d’huiles de base estéri-fiées 100% d’origine végétale. Exempt de moléculesnocives (chlore, DEA, nitrites, bactéricide libérateur de for-maldéhyde, dérivés phénoliques, métaux lourds et silico-nes), elles sont d’un grand confort d’utilisation pour lesopérateurs car non irritantes et non sensibilisantes.Côté consommation, leur vitesse d’égouttage est trèsrapide et le résiduel sur les pièces et copeaux est divisépar deux, en quelques secondes, minimisant ainsi lespertes de produit et permettant de réduire d’au moins30% la consommation de lubrifiant. De plus, les machi-nes deviennent propres rapidement car le MECAGREEN

glisse facilement sur les vitres et parois. Côté longévitédes outils, elle est considérablement améliorée grâce auxesters synthétiques d’origine végétale. Leur pouvoir lubri-fiant et leur mouillabilité limitent l’élévation de températu-re et améliore le contact du lubrifiant avec la pièce, avecpour conséquence, la durée de vie des outils allongéed’au moins 20%. Toutes ces caractéristiques permettentde réaliser des économies d’au moins 30% par rapport àune huile classique.

Trois produits ont été développés en fonction de lapièce à usiner et de type de métal utilisé: MECAGREEN 127

est une huile soluble polyvalente destinée aux usina-ges moyennement difficiles pour tous types de métaux(fonte, acier, inox, cuivreux, aluminium) et pour laquelleCondat est Lauréat du Lyon d’Or INDUSTRIE LYON 2009-MECAGREEN 400 est une huile soluble destinée aux usi-nages difficiles pour l’acier, l’inox, l’aluminium et lescuivreux. MECAGREEN 500 est l’huile soluble la plus per-formante pour l’usinages très difficiles des inox etaluminium. ❑

CREAFORM :Scanneur laser 3D MAXscan

a main portableJusqu’à maintenant et avec les technologies de

numérisation conventionnelles, maintenir une exactitudeélevée lors de la numérisation 3D de grandes, voire detrès grandes pièces comme une voiture complète ou unavion, a toujours représenté un sérieux défi. Avec MAX

scan, dernier-né de la gamme des scanneurs laser porta-ble de CREAFORM, c’est désormais possible. Cet appareilest doté de la technologie Handyscan 3D combinée àdes fonctionnalités d’optimisation de photogrammétriegrande échelle.

Les scanneurs lasers de la gamme Handyscan 3Dn’ont pas besoin de système de positionnementexterne ou de repérage et offrent une liberté complè-te de moucement. L’apprentissage est rapide et lerendu 3D en temps réel. L’investissement est limité, nenécessitant aucun équipement ou dispositif supplémen-taire. Leur installation est rapide. Portables, ils se rangentdans une mallette de la taille d’un bagage à main. Ils per-mettent la numérisation de pièces de toutes tailles,couleurs et textures. La gamme est large et répond àde nombreux besoins d’acquisition de données 3D et demétrologie.

Volume, superficie, longueur. Lorsque ces mesu-res sont très élevées pour une pièce donnée, leMAXscan porte l’acquisition des données de grandespièces au niveau d’exactitude maximale jamais atteintavec un appareil 2 en 1. Il permet la rétro-ingénierieavec reconstruction de surface, modélisation 3D,conception d’outillage et de gabarits, entretien, répara-tion et révision, analyse par éléments finis. Il autoriseégalement l’inspection sans contact, de premières piè-ces, de la “qualité fournisseur” de pièce CAO, de l’éva-luation de la conformité de modèles 3D par rapport auxpièces d’origine/outillage de production, de l’évaluationde la conformité des pièces produites par rapport auxpièces originales. Ses autres applications comprennentl’archivage 3D, l’acquisition de formes complexes, l’ar-chivage de mesures, l’évaluation des dommages, lacréation de modèles/maquettes numériques et le proto-typage rapide.

Ses avantages sont une grande exactitude de don-nées avec les pièces de grande taille, grâce à ses fonc-tionnalités de photogrammétrie intégrées; un volumede travail sans limite; un processus sans fusion en uneétape car aucun post-alignement n’est requis puisqueles numérisations sont acquises directement en positiondans le modèle de positionnement; vraiment portable caril ne pèse que 1,27 kg et se range dans une mallette;

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liberté de mouvement maximale du fait qu’aucundispositif externe de suivi ou de positionnement n’estrequis. Les fluctuations dans l’environnement immédiatn’ont aucun impact sur la vitesse ou l’exactitude de l’ac-quisition des données. A l’aide du curseur coulissant“Décimation des triangles”, il est possible de conserverune plus grande densité de triangles dans des zones de

forte courbure et de produire des triangles plus gros surdes plans, ce qui permet de produire des fichiers STL pluslégers. De plus, il est ergonomique, polyvalent etconvivial. C’est le premier scanner à main autoposition-né combinant de la photogrammétrie avec une résolutionen X, Y et Z de 0,1 mm et une précision jusqu’à 50microns. ISO 20 microns + 25 microns/m. Il autorise18 000 mesures/s. ❑

DUWE-3D AG :PolyWorks V11,

solution d’inspection de nuages de points

Sous la désignation PolyWorks V11, DUWE-3D AG offreune solution logicielle de pointe pour le contrôledimensionnel et l’ingénierie par nuages de points de

haute densitéobtenus par lescapteurs 3D etles points mesu-rés par palpageavec contactafin de contrôlerla qualité de piè-ces et d’outils àtoutes les éta-pes du procédéi n d u s t r i e l .PolyWorks sup-porte une vastegamme de cap-teurs optiques

3D, de systèmes de palpeurs sur bras articulé, de palpeursmanuels, d’appareils de photogrammétrie et de traqueurslasers, permettant ainsi des applications de métrologiehybrides. Des grands constructeurs automobiles et aéro-nautiques ainsi que leurs fournisseurs de premier rang ontchoisi PolyWorks/ inspector à titre de solution logiciellestandard pour l’inspection de prototypes, de pièces usi-nées et de pièces assemblées.

La création de surfaces NURBS et de modèles polygo-naux de classe A pour des applications industrielles, parPolyWorks/Modeler V11 permet une véritable interopéra-bilité entre les modèles polygonaux numérisés et lesapplications CAO/FAO. Il dispose d’une technologie desurfaçage rapide qui permet la création de surfacesNURBS les plus faciles à utiliser à l’intérieur de logicielsCAO tels que CATIA et UG.

PolyWorks V11 dispose d’un viewer gratuit permet-tant de distribuer dans l’entreprise les résultats de l’a-nalyse statistique de procédés réalisée à partir desmesures en série. Les données sont scannées puis trai-tées dans PolyWorks V11. Il devient donc possible deréaliser les mesures puis de les traiter dans le mêmeenvironnement, ce qui élimine le besoin d’exporter versdes fichiers et des applications spécifiques. On peutestimer de 20% à 50% le gain de productivité réaliségrâce au stockage des données de mesure et d’analyseSPC dans un projet unique. Ce logiciel est complété parun nouveau plug-in pour les machines à mesurermanuelles. La gestion de systèmes de coordonnéesmultiples, un enregistrement automatique de l’histo-rique d’alignement et la prise en charge de différentespositions de capteurs font partie des nouvelles fonc-tionnalités. Ces améliorations permettront d’utiliserPolyWorks V11 tant pour les capteurs optiques quepour les machines à mesurer manuelles. ❑

EDM SERVICE :Broche ultra-rapide pour

machines-outilsLa société EDM SERVICE - 15 personnes, 5 millions

d’euros de chiffre d’affaires - propose des solutionspour les secteurs de l’électroérosion avec des compo-sants et des systèmes de fixation de pièces et pour l’in-dustrie avec les systèmes de bridage HIRRSCHMANN etles broches NAKANISHI. Elle a, en outre, une activité defabrication d’électrode en graphite. A l’occasiond’INDUSTRIE LYON 2009, une nouvelle gamme de bro-ches électriques 80000 t/mn, 350 W est mise sur lemarché français permettant une amélioration des per-formances de machines-outils types fraiseuses,centres d’usinage, rectifieuses, tours à décolleter,machines spéciales et robots. Autour d’un boîtier decommande commun, désigné NE-260, trois types debroches sont proposés: la broche compacte HES-810

pour le fraisage, montée sur cône, et un système modu-laire (cylindrique) avec un moteur EM-3080J qui entraînesoit une broche sur roulements céramique NR-3080S,soit une broche sur palier à air comprimé NRAF-5080. Leur faux-rond de rotation est inférieur à 1micron. Ces broches se montent sur toutes machinespour permettre une vitesse de rotation des outils varia-ble de 20000 à 80000 t/mn.

La broche E3200 sur palier à air est idéale pour réali-ser des opérations complémentaires sur des tours àdécolleter, nécessitant de faire appel à de petits outilset de tourner à grande vitesse. Elle peut égalementréaliser des opérations de rectification. Équipée d’unmoteur sans balai, elle fait appel au même variateur etmoteur que la broche HES810 destinée à équiper des frai-seuses et centres d’usinage. Ces broches admettent

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des outils d’un diamètre inférieur à 3 mm. Du fait de leurgrande stabilité de fonctionnement sans vibrations, sanséchauffement, la durée de vie des outils peut être multi-pliée par 5. La casse des outils due la dilatation des bro-ches classiques est supprimée. A 80 000 t/mn, les vites-ses d’avance peuvent être multipliées par 4 donc, les

temps d’usinage diminués d’autant. Le très faible bruitde ces broches réduit le bruit dans l’atelier et ajoute doncau confort des opérateurs.

Il est à noter également, que Nakanishi possède unegamme importante de broches dont l’ABSF-1600 tournantà 160000 t/mn, délivrant une puissance de 70 W, lesE4000 offertes pour des vitesses de rotations de 20000 ou40000 t/mn (400 W), la broche manuelle d’ultra-précisionpour de la micro-rectification EVOlution pour ne citer queles derniers développements de ce fabricant. ❑

EMCI :Optifive, Système de mesure et

calibration pour machine-outil 5 axesÉlaboré par

EMCI, Optive© estun produit quipermet de réali-ser des mesureset de calculerles nouvellesvaleurs sur lesmachines 5axes. Créée en1997, EMCI estune entreprisesde trois per-sonnes et aréalisé un chif-fre d’affaires de270 000 eurosen 2008. Spé-cialisée dansla mesure et

calibration par interféro-mètre laser, diagnostic par Ballbar, contrôle géométriquevérification et étalonnage de banc de mesure, elle a

développé Optifive©, pour la mesure et l’optimisation demachines 5 axes.

Le système fait appel à un outil boule de calibration,des palpeurs de mesure à 90°, une interface d’acquisi-tion, un panel PC à écran tactile, un logiciel de gestiondes mesures, un algorithme de calcul. La prestation pro-posée par EMCI est le diagnostic de la machine avant lapremière mise en service. Ce système est utilisable surtous types de configuration de tête. Il est doté de troiscapteurs reliés à l’interface tactile. Le logiciel associépermet de connaître la précision de la machine et decalculer les nouveaux paramètres du point pivot.Avec le logiciel Optive©, il est possible de configurer letype de cinématique de la machine et les courses desaxes circulaires. Le logiciel génère le programme dedéplacement des axes qui doit être chargé dans la com-mande numérique. L’acquisition des données s’exécuteautomatiquement, les nouveaux paramètres du pointpivot sont calculés. Suivant les modèles, ces paramètressont ensuite modifiés dans la commande numérique.L’utilisation est simple. Le système peut être utilisé parl’opérateur de la machine de façon préventive ou avantchaque usinage de pièces à forte valeur ajouté ❑

ESPRIT by DP TECHNOLOGY :Technologie “Spinning Turning Tool”

L’innovateur industriel DP TECHNOLOGY, créateur deESPRIT®, a récemment réussi le test de coupe, avec, pourla première fois, la nouvelle technologie de tournageavec outil rotatif “Spinning Turning Tool”, conçue pourdisperser la chaleur et l’usure avec plus d’efficacitéqu’un outil de tournage traditionnel et développée encollaboration avec le constructeur de machines-outilsjaponais MORI SEIKI et le carburier américain KENNAMETAL

La technologie “Spinning Turning Tool”, “Tournage avecoutil rotatif” permet d’accroître la productivité de500 % et la durée de vie des outils de 2 000 % !

L’avantage de l’outil rotatif est qu’il n’y a pas qu’unseul point sur l’outil en contact permanent avec la piècece qui est utile à la dissipation de la chaleur et la duréede vie de l’outil. Les conditions d’usinage ne sont alorsplus limitées par l’échauffement généré par le processusmais juste par la puissance fournie par la machine. Avecles outils à chargeaxiale, commel’outil de SpinningTurning, presquetoute la force d’u-sinage est concen-trée dans la brocheet cela réduit lesvibrations. Cetteoption permetdonc de réduirevibrations et brou-tements mais aussid’accroître la pro-ductivité et ladurée de vie desoutils dans les pro-portions indiquées ci-dessus. Pour l’usinage de l’ébau-che initiale, l’outil rotatif est incliné à 20° ce qui, selon lelaboratoire MTL de Mori Seiki à Chicago, est l’angle per-

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Z.A.C. de la Cobrelle - Rue de la Cobrelle BP 43 - 88150 CHAVELOTTél. 03 29 81 14 00Fax. 03 29 34 14 01E-mail. [email protected]

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mettant la meilleure évacuation de la chaleur dans cetteapplication. L’outil de tournage rotatif est aussi bienadapté pour usiner en aller-retour et cette capacité a ététestée également sur des dépouilles et des arcs, avecdes résultats impressionnants. L’outil est proche de lapièce tout au long de l’usinage et nul besoin de reposi-tionnement comme c’est le cas avec des outils de tour-nage “point simple”.

Le nouvel add-in ESPRIT Tournage avec outil rotatifrend plus facile l’utilisation de la technologie SpinningMori Seiki. Il comprend une nouvelle interface pour défi-nir la taille et la forme de l’outil utilisé mais, aussi, de nou-veaux paramètres d’usinage pour toutes les opérationsstandard de tournage dans ESPRIT. Ces derniers permet-tent à l’utilisateur de définir la vitesse de rotation de l’ou-til-broche, ainsi que l’angle d’inclinaison de la face à usi-ner. Pour les opérations de tournage avec outil rotatif, ilest normal de paramétrer les vitesses de rotation équiva-lentes entre la broche et l’outil rotatif. L’utilisateur a nonseulement la possibilité de créer le parcours d’outilsdans +Y ou -Y sur le plan YZ mais, aussi, de faire pivoterla surface à usiner par rapport à l’axe Z, pour permettrel’usinage au-dessus ou au-dessous de la ligne centrale.L’inclinaison de l’outil est programmée à l’aide d’un para-métrage standard utilisable pour toute opération de tour-nage ESPRIT qui permet également la simulation intégraledu parcours d’usinage ainsi que la détection des colli-sions. Ce complément comprend aussi des post-proces-seurs actualisés pour les machines Mori Seiki. ❑

HEIDENHAIN :Palpeur pièce écologique

sans batterieSous la désignation TS444, HEIDENHAIN sublime la pro-

ductivité avec élégance. En effet, ce palpeur permet,moyennant un faible investissement initial, d’automati-

ser la production de manière conséquente car il per-met un gain de temps précieux en dégauchissant etmesurant automatiquement une pièce avec précisionet fiabilité, sans intervention manuelle de l’opérateur.Ce gain est d’autant plus important avec les palpeursHeidenhain que les copeaux de la pièce usinée sont éva-cués sans interruption de fonctionnement, grâce à unsoufflage haute pression (air ou eau) juste avant lecontact palpeur-pièce.

La vraie innovation du TS444 est qu’il fonctionne sansbatterie. L’air comprimé qui arrive dans le palpeur pour

l’opération de nettoya-ge du plan de travailsert, désormais, aussià recharger le palpeur.L’énergie électriquenécessaire au fonc-tionnement du palpeurest générée par la rota-tion d’une turbine àl’arrivée de l’air etstockée dans descondensateurs à gran-de capacité. Cecireprésente une écono-mie substantielle (plusde batterie à acheter),une vraie innovationécologique (plus debatterie à jeter), un fonctionnement en continu (plus debatterie à changer à des moments parfois inopportuns)et une fiabilité sans précédent, puisqu’il n’y a plus derisque de faux contacts de batterie et que l’électroniqueest désormais entièrement scellée et donc parfaitementétanche (norme IP67).

Le TS444 peut être utilisé dans toutes applicationsd’un palpeur pièce classique dont le but est de mesu-rer, contrôler et dégauchir la pièce. Il peut aussi servirà contrôler ou corriger automatiquement la cinéma-tique de la machine à l’aide des cycles prédéfinis. Outreles avantages d’un palpeur classique, tels que le gain detemps en dégauchissage - jusqu’à 30% sur les grandespièces -, la précision des points mesurés de l’ordre dudixième de micron, pour son fonctionnement le TS444 nenécessite aucun aménagement supplémentaire sur unemachine neuve. En règle générale, avec une pression de5,5 bars, le palpeur sera entièrement chargé au boutd’environ 3 secondes seulement, ce qui suffit pour unecycle de mesure de 2 minutes. ❑

HYDELEC :Connecteur numérique pour

hydrauliqueIl s’agit d’un système numérique ultra-compact

pour le contrôle des composants proportionnels,programmable par connexion infrarouge intégrant demultiples possibilités de contrôles par une connec-tique simplifiée et son indice de protection IP65. Il

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peut être utilisé pour tous systèmes hydrauliques propor-tionnels déjà existant en analogique pour valves sans reco-pie de position. Son prix est identique aux anciennes cartesanalogiques de même type. Il offre des possibilités multi-ples de types de contrôles et de consignes réservées à cejour à des interfaces plus complexes comme la gestion dela puissance constante ou des consignes internes. Il peutêtre livré sous forme de kit comprenant EPC avec logiciel,câble, licence et formation. Sa programmation est simpli-fiée grâce au logiciel synoptique. Il autorise la traçabilité parla possibilité de nommer les connecteurs individuellement.Aucun déréglage n’est à craindre du fait de l’absence depotentiomètres ou autres trimmers internes. ❑

KALLISTO :Système de numérisation 3D

sans contactCréée en 1999 à Toulouse, KALLISTO assure à la fois

une partie de distribution d’équipements 3D - scannerssans contact de marque KONICA, MINOLTA et KALLISTO, sys-tème de sculpture numérique SENSABLE, machines deprototypage rapide 3D SYSTEMS et de fraisage ISEL, logi-ciels de CFAO, consommables et une partie de prestationde service numérique et de maîtrise d’ouvrage.

Forte de son expérience en équipements de numérisa-tion et à l’écoute de ses clients, KALLISTO a développé etfabriqué en interne le premier scanner industriel 3Doffrant un si large panel d’utilisations, grâce à l’ensemblede ses fonctions et qu’il a appelé IND-E. Il s’agit, en fait, d’unscanner à main compact, léger et portable (5kg), équipéde poignées ergonomiques. Son design et sa maniabilitéen font un scanner idéal pour des numérisations en milieuxdifficiles. Pour un maximum de confort et de précision, ilpeut être installé sur un trépied à tout moment. Destiné àmigrer vers une version sans fils (batterie intégrée à venir), ilsera un scanner autonome permettant de scanner sanscontrainte. Il est équipé d’un PC intégré incluant les logi-ciels Windows XP Pro et Geomatic. Ce dernier s’est vu gref-fé des développements spécifiques industriels permettantl’assemblage simultané des vues. Leds nuances de pointssont triangulés puis alignés à la volée. Grâce à “Geomaticfor IND-E”, ce scanner enregistre automatiquement lesacquisitions. Les fichiers rendus sont de format universelSTL et le stockage des fichiers pourront se faire sur supportclé USB. Il propose une amplitude importante de numérisa-tion de surfaces allant de 200 x 300 mm jusqu’à 1 200 x800 mm. D’une précision (0,05 à 0,2 mm) et d’une

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résolution (480 x 640 pts), il offre une haute qualité denumérisation. rapide, sa vitesse d’acquisition est compriseentre 0,04 et 6 secondes selon les réglages effectués,pour un temps de stockage inférieur à 0,1 seconde. ❑

MAHR :Rugosimètre portable

Partout où l’état de surface influe sur la fonction, leprocess d’usinage ou l’aspect d’un composant ou pro-duit fini, un contrôle poussé est primordial. Avec MarSurfM300, MAHR met en œuvre la technologie Bluetooth quiprocure une grande flexibilité d’utilisation. L’appareil etson unité de palpage communiquent san fil jusqu’àune distance de 4 mètres.

Le paramétrage de l’appareil utilise le principe bienconnu du catalogue de fonctions. Il permet d’accédertrès simplement et efficacement aux réglages des condi-tions de mesure et d’analyse, de langue et contenu durapport. MarSurf M300 permet ainsi de calculer et docu-menter 35 paramètres de rugosité usuels standarddéfinis par les normes NF/DIN/ISO/JIS/CNOMO. Son impri-mante graphique intégrée permet de documenter lesrésultats au poste de mesure en leur associant diagram-mes de profil et courbes. Son écran couleur rétro-éclairégarantit une lecture toujours confortable et juste desvaleurs, même en très mauvaises conditions d’éclairage.

De plus, l’appareil dispose d’une mémoire permettantd’enregistrer 40 000 résultats et 30 profils, d’une fonctionde surveillance des tolérances, de réglage pour leséchelles graphiques verticales et de lignes de coupe asy-métriques. ❑

METRIS :Scanner laser numérique

Équipé d’un puissant module de traitement desdonnées intégrées, le scanner LC60D développé parMETRIS appartient à une nouvelle génération numé-rique et triple largement la vitesse d’acquisition. Il sedistingue par sa supériorité tant au point de vue de laproductivité, de sa robustesse que des performances. Ilpermet de renforcer et d’accélérer le processd’inspection numérique en scannant les pièces et enintégrant leurs géométries et les données dans unflux de données allant de la conception à la fabrica-tion. ll permet de scanner tous les types de surface à desvitesses jamais atteintes, sans réglage manuel du pal-peur. Il s’adapte à toutes les marques de machines demesure tridimensionnelle (MMT) et peut être utilisé encombinaison avec différents bras de mesure manuels.Afin de scanner des surfaces de différentes couleurs ouavec une grande réflectivité, Metris présente la troisièmegénération de l’ESP3 (Enhanced Sensor Performance).Grâce à une adaptation dynamique de l’intensité de lasource laser et à une caméra sensitive CMOS, le LC60Dpeut capturer automatiquement n’importe quel change-ment progressif ou brutal des caractéristiques de surfa-ce. Il est également compatible sur bras de mesure etavec des logiciels de traitement de nuage de points ducommerce.

Le LC60D a une plus grande vitesse d’acquisition del’image avec une fréquence qui passe de 25 à 75 Hz.Ajoutée à une augmentation de la largeur de faisceau de15% (50 mm pour 30 lignes par seconde) et à une amé-lioration de la résolution du point de 17%, la vitessed’acquisition du scan du LC60D atteint la surprenantevaleur de 75 000 points non interpolés par seconde ! ❑

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OMNITECHNIQUE :Système de palpage de température

sur centre d’usinage verticalImplantée en régions parisienne et lyonnaise, OMNI-

TECHNIQUE a été créée en 1981 et emploie aujourd’hui 25personnes dont 10 techniciens pour le service techniqueréalisant un chiffre d’affaires 2008 de 10 millions d’euros.La commercialisation et l’installation de moyens d’usina-ge représentent le cœur de son activité avec des parte-naires comme JOHNFORD et GOODWAY (Taiwan)), FAMAR,

LINEA et Groupe PARPAS (Italie) ou SAMAG (Allemagne),MAG FADAL et MAG CINCINNATI (USA), KIRA et NTC (Japon).Il est à noter qu’un nouveau bâtiment est en cours deconstruction à Linas-Montléry dont l’inauguration estprévue pour la fin du premier semestre. Un pont de 20tonnes y sera installé.

La présentation aux Trophées Lyon d’Or parOmnitechnique répondait à une demande client pourréaliser la compensation automatique de dilatationde pièce. La compréhension des différents paramètresd’usinage permet d’améliorer continuellement la qualitéet la productivité. Les ateliers de production sont rare-ment équipés de systèmes de régulation de températu-re, par conséquent les pièces sont soumises à des varia-tions de température qui peuvent être importantes sui-vant les situations climatiques. Afin de palier ces varia-tions, les utilisateurs de machines-outils procèdent à desmesures de température sur la surface de la pièce. A l’ai-

de des températures mesurées et de tableau thermomé-trique préalablement créé par l’utilisateur, la dilatation dela pièce est connue avec précision.

Illustrant sa philosophie d’adapter les machines“catalogues” aux besoins clients suivant leur cahierdes charges, Omnitechnique a intégré à l’aide de sespartenaires SIEMENS et RENISHAW un système de palpagede température sur un centre d’usinage vertical JohnfordSV-41. Jusqu’à présent, la température était mesuréemanuellement et la correction se faisait via un tableau decorrection thermométrique. Puis la valeur de correctionétait saisie dans la machine manuellement. Le palpagede température permet de réaliser des cycles automa-tiques de mesure en plusieurs points de la pièce et deréaliser les corrections automatiquement. Le systèmepermet d’éviter les erreurs humaines de mesure de tem-pérature, de saisie d’informations sur la machine et dedégager l’opérateur de cette tâche.

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Le coût du développement est estimé à quelque20 000 euros. Il est destiné à une application de mesurede température de carter d’échappement dans l’aéro-nautique. Ce développement permet de ne plus inter-rompre le process, le palpage étant automatisé. Le gainde productivité est évident car la prise de températureen mode manuel avant le départ du cycle d’usinagecorrespondait à 1 minute par point, soit une durée de 8minutes pour 8 points de mesure. Pour réaliser la prisede température en cours de cycle, 2 minutes supplé-mentaires sont nécessaires pour accéder à la pièce.Avec l’installation de ce système de palpage automati-sé, il n’est plus besoin que de 1 minute 30 secondespour 8 points et l’opérateur n’est plus sollicité poureffectuer ce travail. Actuellement ce système peut êtremonté sur toutes les machines équipées d’une CNSiemens 840D et les études sont en cours de dévelop-pement pour les machines équipées en Fanuc.L’intégration d’un palpeur de température dans unemachine-outil est une réelle innovation qui permetd’augmenter la productivité, fiabilité, rentabilité dela machine et optimiser la précision de la pièce usi-née quelle que soit sa température. ❑

TRUMPF :Presse-plieuse électrique

Il n’est plus besoin de présenter le constructeur demachines-outils - essentiellement dédiées au travail desmétaux en feuilles - qu’est TRUMPF, numéro 1 mondial

du classement des constructeurs de machines-outilsmondiaux, avec quelque 7955 employés, 57 filiales, 21sites de production, une moyenne de 7% du chiffres

d’affaire annuel (2,14 milliards d’euros en 2007/2008)consacrés à la R&D. Les activités de Trumpf s’étendentégalement dans les domaines de la technologie Laser,électronique et le médical.

Avec sa dernière innovation constituée par la presse-plieuse entièrement électrique TruBend 7036, Trumpfréalise la parfaite synergie entre l’homme et la machi-ne. En effet, lorsque l’opérateur d’une presse-plieuse estfatigué, la quantité et la qualité des pièces produites s’enressentent. Dans le but de prévenir la baisse de pro-duction, Trumpf a mis en avant, lors du développementde la TruBend série 7000, un concept qui repose surune ergonomie bien étudiée. Le travail de l’opérateurpeut se faire en position assise, ce qui le rend plus agré-able et exempt de fatigue. La hauteur et l’inclinaison durepose-pieds sont réglées via des pédales avec com-pensation par vérins à gaz. Le support-bras est égale-ment ajustable en hauteur afin que chaque opérateurpuisse régler de façon individuelle son poste de travail.

L’inclinaison motorisée de l’écran de la commandeTASC6000 se règle en fonction de la position de l’opérateur- assise ou debout. L’éclairage LED (diodes électrolumi-nescentes) - technologie éprouvée dans le médical -peut être installée devant et derrière le coulisseau. Ilassure une luminosité optimale à l’endroit précis du plia-ge, sans émission de chaleur. De plus, un faisceau lasermatérialise la ligne de pliage sur la surface de la tôle,assurant ainsi un positionnement précis de la pièce àplier sur la butée arrière.

Le temps de pliage dépend, d’une part de la vitessede déplacement du coulisseau et, d’autre part, de la rapi-dité de positionnement de la butée arrière. Les concep-teurs de la TruBend Série 7000 ont, là aussi, fait preuved’imagination: la butée arrière est fabriquée en fibres decarbone, ce qui lui confère plus de légèreté. Les surfacesde contact entre la pièce pliée et le doigt de butée sonten acier trempé. Ces machines se caractérisent par leurdynamique, tout en fournissant des résultats d’unehaute précision. Le moteur couple électrique qui entraî-ne le coulisseau permet une vitesse plus élevée. Il assuredes mouvements d’axes plus dynamiques et ne nécessi-te pas d’entretien.

Le modèle TruBend 7036 offre une force de pliage de350 kN, une longueur de pliage de 1 020 mm, un passa-ge libre entre montants de 932 mm, une distance maxi-male table-coulisseau de 420 mm, un passage libre pouroutils de 300 mm et une profondeur du col de cygne de150 mm. Les vitesses de déplacement programmableslibrement en Y (descente rapide) sont de 220 mm/s, en Xet Z de 1 000 mm/s, en R de 330 mm/s. La vitesse de tra-vail de l’axe Y, en fonction de l’ouverture de la matricesélectionnée et du cycle de fonctionnement peut allerjusqu’à 25 mm/s. La précision atteinte des écarts depositionnements sont, respectivement de 0,002 mm enY, 0,04 mm en X et 0,06 mm en Z. Ces machines sontadaptées pour des pièces dont les dimensions nedépassent pas le format A3.

A titre d’exemple on indiquera que le gain en pro-ductivité dans le processus de pliage de la TruBend7036 par rapport à la TruBend Série 5000 est de 40%pour une pièce en acier de 1 mm avec 7 plis et de 33%pour une pièce en inox de 1,25 mm avec 12 plis. Avecces machines, la productivité est donc améliorée, nonseulement par la mise en œuvre de moteurs électriques,mais aussi par une ergonomie bien étudiée de la position

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de travail qui limite la fatigue de l’opérateur. Cette nou-velle gamme de machines fait d’ailleurs l’objet, en pre-mière mondiale, d’un certificat d’ergonomie. ❑

WILLEMIN-MACODEL :Unité de reprise

multifonctions sur centre d’usinage 6 à10 axes à partir de barres

Le centre d’usinage pour pièce à partir de barresd’un diamètre de 42 mm, modèle 508MT de WILLEMIN-MACODEL peut être équipé d’une unité de reprise mul-tifonctions montée sur une tourelle à trois positionsde travail pouvant recevoir simultanément une bro-che de reprise (fraisage/tournage jusqu’à 6000 t/mn),un étau auto-centrant et une contre-pointe.

La flexibilité qu’offre cette unité de reprise appor-te un confort d’utilisation exceptionnel tout engarantissant une très haute précision de transfert decote radiale et axiale. L’usinage de la 6ème face est

possible car un des composants de l’unité de reprisemaintient la pièce pendant le tronçonnage. Après cetteopération, l’unité se déplace en position de travail poureffectuer l’usinage de la face arrière. La pièce finie estdéchargée dans un panier de récupération ou évacuéepar un bras manipulateur automatique. Le soutien delongues pièces peut s’effectuer par tous les composantsde la tourelle (broche, étau ou contre-pointe) en fonctiondes opérations à réaliser (tournage ou fraisage). La flexi-bilité est accrue grâce à la rotation de la tourelle per-mettant les positions horizontale et verticale de labroche de reprise et de l’étau, la position pour contre-pointe et une position libre pour le passage de brocheavec l’axe B à 90°. Le mode en synchronisation avec labroche de reprise rigidifie l’ensemble pièce/dispositif deserrage et diminue ainsi la torsion des pièces fines etlongues. L’unité de reprise multi-fonctions montée sur latourelle à 4 positions, dont 3 positions utiles, avec ver-rouillage mécanique de haute précision, offre une plusgrande flexibilité. Cette unité peut être équipée selon les3 configurations suivantes :

- broche/diviseur de reprise, tournage/fraisage,vitesse maximale de 6 000 t/mn, utilisable en positionhorizontale ou verticale + étau auto-centrant + contre-pointe,

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Un salon volontaristeEn cette période délicate pour beaucoup

d’exposants et de visiteurs, La division EXPO-INDUS de GL Events a choisi de contre-atta-quer au lieu de subir.

Avec l’appui d’organisations comme leCETIM ou le SYMOP, il a été décidé de transcri-re dans les faits plusieurs demandes desexposants et de créer des pôles d’attractivitépour les visiteurs dont on pourrait penser qu’ilspourraient disposer de plus de temps sur lesalon en période de charge réduite...

Le salon a fait le plein en MOCN et enacteurs de la Robotique au sens large. Lescontacts sont bons avec les Carburiers aveccomme conséquence une “Place des OutilsCoupants” qui sera testée cette année.

Le Soudage sera aussi plus présent avecégalement une progression dans le Formage.

Le salon STIM sera cette fois intégré dansINDUSTRIE 2009 pour bénéficier de la synergieconstatée dans les allées du Midest. Il estaussi espéré que, la sous-traitance étant plusporteuse politiquement qu’un salon classique,saura attirer des élus locaux et des politiquesrégionaux... L’animation “Business Dating” deStim est conservée.

Nouveauté 2009, la Plate-forme de l’Emploiconjointement avec la FIM et l’ANPE. Uneméthode innovante de recrutement par simula-tion sera testée avec trois exercices possibles.Ce type de recrutement s’adressant surtoutaux jeunes et personnes peu ou pas qualifiées.La “Ligne Verte” va être relancée toujours avecl’ADEME via un stand éco-conçu et ses exem-ples de démarches de développement dura-ble.

La Manifestation des Robots est organiséeavec le Symop, les “Travaux Pratiques” serontencore là et il faut noter la Fête de l’Industrie le12 mars.

Industrie 2020 débattra de 5 thèmes:- le Forage Profond- l’Automatisation,- Mécafuture- la Fabrication Rapide par procédés lasers et

le Développement Durable.Regret de l’organisateur, la difficulté qu’il y a

en France à voir le monde de l’université et lespôles de compétitivité s’impliquer sur desstands comme on peut le voir Outre-Rhin.Enfin, la FIM animera le village Mécasphère.

Un point sur la conjoncture sera sans doutefait à l’occasion du salon. Rappelons toutefoisque, pour l’instant, des secteurs comme l’aé-ronautique, les transports, l’énergie (nucléaire,pétrole, turbines) restent à pleine charge ainsique le machinisme agricole. ❑

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- Broche/diviseur de reprise mentionnée + 2 positionsavec étau-centrant,

- 2 positions avec étau auto-centrant + contre-pointe.

Les broches haute vitesse (30 000 t/mn) et laconception de la machine permettent l’adaptation d’unoutil de tourbillonnage pour l’usinage de filets exté-rieurs. L’outil de tourbillonnage extérieur est un anneausur lequel sont disposées des plaquettes de coupe inté-rieur. ll se positionne de manière excentrique par rap-port à la pièce et tourne sur lui-même à vitesse élevéeautour de la pièce à usiner qui tourne, elle-même, àvitesse lente dans le sens opposé. Cet outil peut êtrepositionné automatiquement afin de s’incliner en fonc-tion de l’angle du filet de vis. L’inclinaison du tourbillon-neur et son avance par tour de pièce fixent le pas etl’angle du filet. Le tourbillonnage présente l’avantaged’engendrer de faibles forces de coupe sur la pièce etpermet ainsi d’usiner des filets sur des pièces ayantun rapport longueur/diamètre élevé avec un excellentétat de surface. Des canons de guidage peuvent être

adaptés pour le soutien de pièces particulièrement lon-gues. Le centre d’usinage 508MT offre l’avantage d’usi-ner des tête de vis très complexes, sur la vis même,nécessitant un grand nombre d’opérations de fraisage.On notera encore les courses X, Y et Z, respectivement,de 450 x 200 x 425 mm, les mouvements A-B de360°/115°, les avances rapides de 40 m/mn et accéléra-tions de 10 m/s2 de cette machine, dotée d’une brocheau cône d’outil HSK-E40 tournant de 500 à 30 000 t/mn,délivrant une puissance de 10 kW et un couple de 8 Nm,pour ne citer que les caractéristiques techniques princi-pales de ce modèle qui autorise une production à la foisde qualité et précise tout en améliorant les performan-ces de productivité. ❑

Tous les produits cités ont fait l’objet d’une nomi-nation aux Trophées des Lyon d’Or INDUSTRIE 2009. Ilsne représentent qu’une faible part de ce que le visiteurpourra découvrir au fil des allées et que TraMetal nemanquera pas de mentionner lors de ses prochaineséditions. ❑

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