MAGBOISSYSAINT-LÉGER

LE

DÉCEMBRE - JANVIER2018 154

POUR LA PAIX, LAUDA-KÖNIGSHOFENET BOISSY-SAINT-LÉGERSE SOUVIENNENT...

P. 16

L’actualité de votre ville

Votre agenda mensuel Boissy Sortir àl’intérieur

www.ville-boissy-saint-leger.fr Ville de Boissy-Saint-Léger Ville de Boissy-Saint-Léger Appli mobile Boissy 94

Directeur de la publicationRégis Charbonnier, Maire7 bd Léon Révillon94470 Boissy-Saint-Léger Tél : 01 45 10 61 61www.ville-boissy-saint-leger.fr

Ville de Boissy-Saint-Léger

Ville de Boissy-Saint-Léger

Appli mobile Boissy 94

Crédits photosServices municipaux

RédactionLe Maire, Régis CharbonnierR. Guillemard - M. FeugèreM.-P. Delong - S. Centofanti - V. Spotorno

MaquetteService des Relationspubliques -Dépôt légal à parution Imprimé avec des encres vé-gétales sur papier issu de lagestion durable des forêts

ImpressionImprimerie RAS 6 avenue des Tissonvilliers95400 Villiers-le-Bel

Tél :01 3933 0101

ÉDITO3

RETOUR EN IMAGES4

ACTUALITÉS8

CADRE DE VIE13

ENFANCE / JEUNESSE16

FOCUS20

VIE ASSOCIATIVE24

MÉMOIRES26

LIBRE OPINION28

INFOS PRATIQUES30

SOMMAIRE

Le m

arch

é de

Noë

l 4R

éun

ion

s pu

bliq

ues

:ce

qu

i s’e

st d

it 8

Le C

ente

nai

re d

e 14

-18

17Le

ren

ouve

llem

ent

du

Cen

tre

soci

al20

Voe

ux 2

019

à la

pop

ulat

ion

32

ÉDITO3

Un cri d’alarme peut-il être suivi d’uncri du cœur ?

Au moment où notre pays vient d’être ànouveau touché par le terrorisme, toutes lespensées des Boisséen.ne.s et de leurs élu.e.svont aux victimes de cette tuerie, à leurs fa-milles, aux nombreux blessé.e.s et à tous lesStrasbourgeois.es ainsi qu’à toutes les vic-times du terrorisme aux quatre coins dumonde.

Face à la haine et à l’horreur, nous nedevons rien céder...

Il ne faut pas chercher à diviser, il convientde ne pas opposer le besoin de protectionsociale des plus fragiles et celui d’ordre.

Il ne faut pas faire passer sous le tapis, les re-vendications légitimes des retraités, desjeunes, des personnes en situation de han-dicap, de celles et ceux qui attendent un tra-vail ou un logement digne depuis desannées, ou le besoin de services publics quenous défendons ; toutes ces demandes quisont portées par une France qui souffre sontlégitimes.

Il ne suffit pas d’écouter, il faut entendre,il faut comprendre et il faut répondre àtoute cette détresse et à toutes lesformes de précarité.

La justice sociale, la lutte contre toutes lesinégalités et les descriminations sont le meil-leur rempart contre tous les extrémismes etcontre l’exclusion qui fracture aujourd’huinotre société.

Il faut construire, avec toutes et tous, unnouveau pacte social démocratique et éco-logique car l’indispensable et l’urgente tran-

sition écologique ne pourra se réaliser sansune juste répartition de l’effort fiscal, des ri-chesses, sans égalité et sans justice salarialeet sociale.

Tous les maires qu’on n’associe plus le sa-vent, ce que veulent la grande majorité desFrançais.e.s, comme les Boisséen.ne.s, c’estdavantage de pouvoir d’achat et de l’éco-logie, c’est garder leurs services publicset trouver des réponses concrètes auxdifficultés grandissantes auxquelles ilssont confronté.e.s.

Au moment où nous nous apprêtons à vousrecevoir à la salle des Fêtes, le 18 janvier à19h, pour vous présenter nos vœux sur lethème retenu il y a plusieurs mois, de laLiberté, de l’Egalité, et de la Fraternité, il estplus que temps que les valeurs de notrebelle République reprennent leur placepour construire le “nouveau monde” dontnous pouvons tous rêver s’il est plus humainpour chacun et ne laisse personne sur lebord du chemin !

Belles et bonnes fêtes à tous.

Fidèlement,

CHÈRES BOISSÉENNES, CHERS BOISSÉENS,

Votre Maire,Régis CHARBONNIER« ... il est plus que

temps que les valeursde notre belleRépublique reprennentleur place ... »

RETOUR EN IMAGES4

Premiers pas vers NoëlGlisse d’artiste ou d’amateur, lesBoisséens ont pu virevolter sur lapatinoire installée pour le marchéde Noël, sans oublier de préparerles fêtes et les cadeaux et de dé-guster quelques gourmandises.

« Non » à la fermeture dela PosteLe 17 octobre, Régis Charbonnier,maire de Boissy-Saint-Léger, lesélus et les Boisséens ont manifestédevant le ministère des Finances àBercy et le 3 novembre, au seinde la commune pour dire « stop »à la casse des services publics et« non » à la fermeture du bureaude poste de la rue de Paris.

Ombre et Lumière sur la villeDu 13 au 18 octobre, le 14esalon d’arts plastiques Ombre etLumière s’est installé à la salle desfêtes de la Ferme. La ville a eu leplaisir d’accueillir les artistes pein-tres de Lauda-Königshofen, villejumelée avec Boissy-Saint-Léger etde pouvoir compter sur la pré-sence de M. Gérard Léger, néo-pointilliste et invité d’honneur.

À vos jouets !Comme chaque année, petits etgrands sont venus vendre ou acheterjeux, jouets, consoles vidéo et livresà la Bourse aux jouets organisée parla municipalité, au Centre social.

Jeunes diplômé(e)sLa municipalité a tenu à féliciter,en présence de Pierre-Jean Gra-velle Conseiller départemental, lescollégiens d’Amédée Dunois enleur organisant une grande céré-monie de remise du diplôme dubrevet et du Certificat de forma-tion générale à la salle des fêtes.Régis Charbonnier, maire de lacommune, Mme Marceau, princi-pale du collège, enseignants etparents d’élèves étaient présentspour les applaudir.

RETOUR EN IMAGES5

RETOUR EN IMAGES6

Parenthèses EnchantéesLe festival Les Enchantées a encoreémerveillé et fait bouger le jeunepublic boisséen ! Les petits et lesplus grands ont profité du concert« Je me réveille » de Mosaï et Vincent,de « Dana and the petits punks »,des nouvelles chansons d’Abel« Ploum Plouf » et du drôle et fan-tastique ciné-concert « Voyage aupays des fées » de Catherine Vin-cent. La suite des images dans leprochain Boissy Mag !

L’œil vers… l’Islande Le ciné-débat sur le film Woman atwar présenté dans le cadre du« Festival l’œil vers… » a donné lieuà d’intéressants échanges sur l’at-traction actuelle des touristes pourl’Islande et sur les réponses à ap-porter aux dégradations de la na-ture. Charlotte Sohm, coordinatricedu festival Pølar, a partagé sa pas-sion pour la culture nordique.

Soirée de la réussiteLa soirée du 20 octobre a mis àl’honneur les jeunes Boisséenspour leurs talents et leurs réus-sites, qu’elles soient scolaires,professionnelles, artistiques ousportives. Encore félicitations àtoutes et tous !

Marcher sur la LuneMercredi 21 novembre, ChristinaTowle de la Kivuko Compagnie,en résidence à Boissy-Saint-Léger,a présenté son solo chorégra-phique « Lune », dans une am-biance poétique et surréaliste pouratteindre la stratosphère.

Sur des rythmes brésiliensJazzonotes a réchauffé les Bois-séens en proposant un concertavec les virtuoses de la Bossa nova: « Ella Rabeson Quartet » ! La voixenvoûtante d’Ella Rabeson, lesnotes vanillées et jazzy de RichardRazaf, Gabrielle Randrian-Koel-hoeffer et Thierry Tardieu réson-nent encore au Forum.

RETOUR EN IMAGES7

ACTUALITÉ8

Les élu.e.s à votre écoute - Réunions publiques : ce qui s’est ditRetour sur les sujets qui ont animé la réunion publique du 27 septembre, dans le quartier du Bois-Clary, et celle du 18octobre 2018, dans le quartier Centre/Progrès.

La réunion du 27 septembre a permis à GPSEA de présenter leprojet de réfection de la voirie avenue des Châtaigniers.Ces travaux permettront de remettre en état le réseau d’assai-nissement, de réaménager et de mettre aux normes PMR (Per-sonnes à Mobilité Réduite) les trottoirs, d’améliorer le confortdes usagers (véhicules légers et bus), d’organiser et d’optimiserle stationnement, de mettre aux normes les arrêts de bus, derefaire l’ensemble de la voirie et de remplacer l’éclairage publicavec un éclairage leds plus économe. Le début du chantierest prévu pour janvier 2019 et durera quatre mois, avec unepremière phase pour l’assainissement et une seconde pour lestravaux de voirie.En fonction de l’avancement, l’accès voiture sera ponctuel-lement interdit entre 8 h et 17 h, du lundi au vendredi surla section en chantier. Une déviation sera prévue par la rueRoyale et la rue de Maison Blanche. L’accès piéton aux pro-priétés et l’accès pour les secours seront maintenus tout aulong du chantier et en dehors des heures de travaux. Le cour-rier sera distribué normalement et les déchets ménagers rele-vés les mêmes jours, seuls les horaires seront adaptés auchantier (avant 9 h).

La réunion a aussi permis de dresser un premier bilan des mo-difications du plan de circulation au Bois Clary, dans le butde sécuriser les accès à l’école. Pour rappel, depuis mars 2018,la rue Louis Wallé et la rue de Maison Blanche ont été misesen sens unique et un parvis sécurisé a été réalisé devantl’école, fin 2017. La situation semble s’être apaisée, même siquelques véhicules empruntent encore la rue de la MaisonBlanche en sens interdit. Après un vote des habitants à mainlevée et largement majoritaire, il a été décidé de conserver lasituation actuelle.

La réunion du 18 octobre a rassemblé les habitants du quartierCentre/Progrès pour discuter, dans un premier temps, des pro-chains projets urbains en cours de construction ou à venir : L’opération du 17-17 bis bd Léon Révillon, à proximité du

centre ancien, permettra la requalification de terrains enfriche, l’aménagement de 66 logements sociaux répartisdans 3 petits collectifs et de 66 places de stationnement en

sous-sol. Une nouvelle rue sera créée pour desservir les rési-dences et portera le nom de Simone Veil.

L’opération au 10 rue de Valenton, pensée dans un stylearchitectural traditionnel, sera composée de 55 logements(16 logements sociaux et 39 logements en accession aidée)et de 64 places de stationnement en sous-sol.

L’opération immobilière du jardin des orchidées com-prend 319 logements : 74 logements sociaux, 77 logementsdans une résidence senior, 68 logements intermédiaires et99 logements en accession. Elle comptera également 7 lo-caux d’activités dont un supermarché, un jardin paysager encœur d’îlot et une nouvelle sente piétonne. La fin des tra-vaux est prévue pour le premier trimestre 2019.

La présentation s’est close sur les opérations immobilières del’entrée de la rue de Paris, non sollicitées par la ville : L’opération Naturea : 30 logements en accession avec 45

places de stationnement en sous-sol (livraison courant 2019). L’opération de Marignan : 53 logements dont 21 loge-

ments sociaux et 59 places de parking en sous-sol (travauxen cours, livraison en 2020).

Un point sur l’avancement du chantier de la déviation de laRN19 et des aménagements des espaces verts a été proposéau public. Pour rappel, un petit parking va être créé au niveaudu belvédère avenue Lacarrière, ainsi que quelques places de sta-tionnement en épi rues Mercière et Georges Picot. Une révisiondu parking de la Ferme est envisagée pour redonner à la villele même nombre de places de stationnement qu’avant les tra-vaux du tunnel (fin des travaux en décembre 2019).La réunion s’est achevée sur l’ouverture du parking de l’alléedu Béarn, accessible de 8 h du matin jusqu’à la fermeture dugymnase, avec un accès piéton direct vers les écoles, le collègeet le gymnase et sur la création d’une piste cyclable bidirec-tionnelle rue de Sucy (du rond-point du Bois-Clary jusqu’à lalimite avec la ville de Sucy-en-Brie) par le conseil départementau 2d semestre 2018 (travaux en cours). Les dates des prochaines réunions publiques pour l’année2019 seront communiquées très prochainement. Ne manquezpas ces rendez-vous citoyens et merci pour votre participationconstructive.

ACTUALITÉ9

Praticienne en hypnoseRécemment installéeau sein de notre com-mune, Mme Ferreira,praticienne en hyp-nose, reçoit adultes etenfants sur rendez-vous.

Après plus de dix ans de carrière en tantqu’infirmière en CHU, elle a choisi d’ac-compagner les patients autrement,avec plus d’empathie et d’humanité.Formée initialement à l'hypnose erickso-nienne, elle s’est ensuite intéressée àd’autres techniques de changements ra-pides comme l'AMPR et le RITMO. « Ne pas juger, ne pas savoir pour vous etfaire de chaque séance un momentunique est pour moi une ambition dechaque jour. Que ce soit pour arrêter defumer, gagner en confiance en soi, dépas-ser un événement traumatique ou touteautre chose, chaque séance est person-nalisée et vise à atteindre ce que voulez-vous à partir de maintenant », expliqueMme Ferreira.Elle répond à toutes vos questions par té-léphone ou sur son sitewww.hypnose-cf.com. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Pour la contacter : 07 69 60 92 44Mail : celia@hypnose-cf.comCabinet : 4 bis rue de ParisPrise de rendez-vous par téléphone ousur www.doctolib.fr

L’IME Armonia s’installe à Boissy-Saint-LégerPoint sur le service Passerelle del’Institut médico-éducatif (IME) Armo-nia implanté au sein de la commune.

Le service Passerelle, extension de l’IMEArmonia de Limeil-Brévannes, s’est récem-ment installé dans la ville, au 39 rue de laRépublique. Au moment de l’inauguration,en présence de Régis Charbonnier, mairede Boissy-Saint-Léger, l’équipe a tenu àremercier la municipalité pour son sou-tien.Ce service, géré par l’associationA.R.I.S.S.E. (Action et Ressources pour l’In-sertion Sociale par le Soin et l’Éducation)accueille sept jeunes adultes porteursde Troubles du Spectre de l’Autisme,âgés de 18 à 25 ans. Ces jeunes sont ac-compagnés par une équipe pluriprofes-sionnelle spécialisée et formée auxméthodes éducatives comportementales,recommandées par la Haute Autorité deSanté. Le projet du service Passerelle viseà créer des temps d’échanges, de par-tages d’activités et à favoriser l’orientation

de ces personnes dans les établisse-ments pour adultes de type Maisons d’Ac-cueil Spécialisé et Foyers d’AccueilMédicalisé. Le travail des équipesconsiste également à accompagner les fa-milles dans des démarches d’orientation.

Contact :Service Passerelle 18/25 ans IME Armonia39 rue de la RépubliqueMail : service.passerelle@arisse-asso.fr Tél : 01 84 75 03 45

Santé

Ouverture courantjanvier d’un nou-veau cabinet dekinésithérapie.

Marine Thébeaud, masseur-kinésithéra-peute vous accueillera, dès le mois dejanvier, sur rendez-vous, du lundi au ven-dredi, au 1 rue de Sucy à Boissy-Saint-Léger et nous lui souhaitons une bonneinstallation.

Le quartier du Progrès en fête

Convivialité et simplicité dans lequartier du Progrès.

En septembre, les habitants du quartierdu Progrès se sont retrouvés autour d’ungrand repas, square Fourcade, à l’occa-sion de la fête du quartier. Cet événementréunit chaque année les habitants du Pro-grès afin d’échanger, de faire connais-sance, de se souhaiter la bienvenue aux

nouveaux autour d’un pot de l’amitié etde petits plats préparés par chacun.L’association Le Quartier du Progrès, quiorganise l’événement depuis 2003, tientà remercier la municipalité pour le prêtdes tentes, des tables et des chaises,ainsi que les habitants pour leur partici-pation. Le prochain rendez-vous estdonné en janvier pour fêter la nouvelleannée autour d’une galette.

ACTUALITÉ10

Graines de championnesPortraits : trois Boisséennes ontbrillé lors du Championnat deFrance d’équitation 2018.

Léna Pierre, Églantine Recasens et ÉloïseRousseau, trois jeunes Boisséennes, ins-crites au Championnat de France d’équi-tation, sont rentrées de Lamotte-Beuvronavec, chacune, une place sur le podiumet une médaille. Les trois cavalières ducentre équestre Poney club de Sucy-en-Brie ont accepté de nous dire quelquesmots de leur expérience. La communeest fière de vous les présenter.

Le mot de Serge Lecomte, président dela FFE« Conquérir un titre ou une médaille lorsdu championnat de France est un événe-ment majeur dans la vie d’un cavalier etde son établissement équestre. Cetteperformance concrétise le travail quoti-dien mené par le club dans un but édu-catif et sportif. »

Léna Pierre, 7 ans, qui participe à cette com-pétition pour la 2e fois, a décroché la mé-daille d’argent dans la discipline « CSO* ».« Nous avons passé 3 superbes journées àla Motte-Beuvron ! Je suis très contented’être arrivée 2e et d’avoir pu y participeravec mon équipe : Charline, Léna D. etLaure. Catherine, ma monitrice d’équitationest super et mon poney Zibeline a été formi-dable. L’équitation est ma passion ! »

Églantine Recasens et Éloïse Rousseau sont mon-tées sur la 3e marche du podium au championnaten équipe, dans la discipline « CSO Carrousel-Voltige ».« Nous sommes passionnées d’équitation depuis7 ans. Nous avons participé à l’épreuve « CoupeCSO », constituée de quatre cavaliers et de troisdisciplines : le carrousel, la voltige et le saut d’obs-tacles. Ces quatre jours de compétition ont été in-tenses en émotion ! Nous sommes très contentesdu résultat. Merci à Igor et Twix, nos fidèles dou-bles poneys. »Bravo et félicitations à toutes les trois !

*Conours Saut d’Obstacles (CSO)

Grosbois : zoom sur la station apicoleRetour sur le travail des abeilles dela forêt régionale de Grosbois.

Cette année encore, le rucher situé dansla forêt régionale de Grosbois a été ouvertau public du 20 mai au 1er juillet 2018.Guidés par un fléchage, 129 visiteurs detous âges ont été accueillis par les adhé-rents ayant des ruches dans la stationapicole. La récolte effectuée début août apermis de mettre en pots 147 kg d’un ex-cellent miel.

Le savez-vous ?Chaque ruche accueille entre 20 000 et90 000 abeilles. La reine pond environ2 000 œufs par jour. L’abeille a une vi-tesse de pointe de 50 km/h et elle effec-tue 200 battements d’aile par seconde...et elle ne pèse que 0,1 gramme !Ce petit insecte visite 700 fleurs parheure et son rayon de butinage atteint les

3 km. Un kilo de miel, c’est 6 000 abeillesqui butinent 5 500 000 fleurs et parcou-rent 150 000 km !Rappelons l’importance de l’abeille pourla pollinisation des fleurs qui permet leurfécondation : les deux tiers de notre as-siette en dépendent.Plus d’informations sur http://gdsa94-gdsa75.orgGroupement syndical apicole - Groupe-ment de Défense Sanitaire des Abeilles,Val-de-Marne et Seine

Zoom sur MinilionsLa micro-crèche Minilions vousouvre ses portes pour toute visiteet renseignement.

Arrivé au printemps dernier à Boissy-Saint-Léger dans le quartier Centre, leréseau de micro-crèches Minilions pro-pose un accueil collectif régulier, occa-sionnel ou d’urgence à 10 enfants parjour, de 4 mois jusqu’à l’entrée à l’écolematernelle et ce, de 7 h 45 à 18 h 45.

Adresse : 4 bis rue de ParisAccès : l’entrée se fait de l’autre côté dela rue de Paris, sur l’avenue du GénéralLeclerc, dans la voie sans issue du cabi-net dentaire (5 av. du Gal Leclerc), encontre-bas du parking.

Informations et pré-inscriptions sur :www.minilions.fr

La commune décroche sa première abeille

ACTUALITÉ11

Label national APIcité : l’engage-ment de la ville en faveur desabeilles et de l’environnement a étérécompensé par l’UNAF.

L’Union Nationale de l’Apiculture Fran-çaise (UNAF) a institué le label nationalAPIcité pour les communes qui s’enga-gent à sensibiliser leurs habitants en fa-veur de la sauvegarde des abeillesdomestiques, des pollinisateurs sau-vages et de l’environnement. Créée en1945, l’UNAF représente aujourd’hui plusde 20 000 apiculteurs professionnels etde loisirs, soit près de 400 000 ruches.

Pour sa démarche en faveur de la protec-tion des pollinisateurs sauvages, et pourla qualité des pratiques du service mu-nicipal des Espaces Verts tendant à pré-server l’environnement et la biodiversité,le comité de labellisation de l’UNAF a re-

tenu favorablement la candidature deBoissy-Saint-Léger.

Le 21 novembre 2018, à l’occasion duSalon des maires à Paris, en présencedes représentants de nombreuses villes,Roger Guillemard, Premier adjoint aumaire, a reçu, au nom de la commune, lelabel APIcité – une abeille : démarchereconnue. Cette distinction sera signaléeaux entrées de la ville.

Ce label est attribué pour deux ans recon-ductibles. Selon les efforts consentis aucours de cette période, la commune peutprétendre au label deux abeilles : dé-marche remarquable, et même troisabeilles : démarche exemplaire.

Les abeilles et l’ensemble des pollinisa-teurs sauvages ont un rôle essentieldans la reproduction d’environ deux

tiers des espèces cultivées, soit près de35 % des ressources alimentaires mon-diales. Leur importance écologique, éco-nomique et sanitaire, est fondamentale etn’est plus à démontrer. Il est indispensa-ble de mettre un terme à tout ce quicontribue à dégrader notre environne-ment.

Intoxication au monoxyde de carbone : adoptons les bons gestes

Point sur les dangers du monoxydede carbone et les gestes simplespour les éviter.

Chaque année, au cours de la période dechauffe, plusieurs milliers de personnessont victimes d’une intoxication au mo-noxyde de carbone, peut-on lire sur le site

Santé publique France. Cette année, dansle département du Val-de-Marne, undécès est à déplorer, lié à une mauvaiseutilisation d’un groupe électrogène. Cesont aussi 68 cas d’intoxication qui y ontété recensés la saison dernière. Le mo-noxyde de carbone est un gaz très dange-reux car incolore, inodore, non irritant etdonc indétectable pour l’homme. L’intoxi-cation au monoxyde de carbone se produitaprès inhalation de ce gaz, issu de la com-bustion des matières organiques dans desconditions d’apport insuffisant en oxygèneet ce, quel que soit le combustible utilisé :bois, butane, charbon, essence, fuel, gaznaturel, pétrole, propane ou éthanol. Lamajorité des intoxications, potentielle-ment mortelles, a lieu pendant la saisonde chauffe, d’octobre à mars.

Pour limiter les risques d’intoxication, lesite Santé publique France rappelle lesrisques du monoxyde de carbone et lesmoyens de s’en protéger grâce à desgestes simples :

La vérification et l’entretien réguliersdes installations de chauffage et d’eauchaude et des conduits de fumée,

L’aération quotidienne des habitats, Le respect systématique des consignes

d’utilisation des appareils de chauffageet de cuisson : ne jamais faire fonctionnerles chauffages d’appoint en continu,

L’utilisation exclusive en extérieur desgroupes électrogènes.

De même, reconnaître rapidement lessymptômes de l’intoxication au mo-noxyde de carbone (maux de tête, nau-sées, vertiges) permettra à chacun deréagir vite par : L’ouverture immédiate des fenêtres et

portes du logement, L’arrêt des appareils de chauffage et de

cuisson, L’appel immédiat des secours.

Retrouvez toutes ces recommandationssur http://inpes.santepubliquefrance.fr etsur http://www.prevention-maison.fr

ACTUALITÉ12

Table-ronde contre la violenceRetour sur les échanges entre Bon-neuil et Boissy-Saint-Léger pourmettre fin aux violences.

De nombreuses familles ont expriméleurs angoisses jeudi 11 octobre, lors dela table-ronde Action-réaction, organiséepar la mairie de Bonneuil à l’espace Nel-son-Mandela, suite aux rixes entre desjeunes des villes de Bonneuil et deBoissy-Saint-Léger. Face à ces témoi-gnages, Patrick Douet, maire de Bonneuil,Régis Charbonnier, maire de Boissy-Saint-Léger, le commissaire divisionnaire de laPolice nationale et la directrice départe-mentale de la sécurité publique ont ré-pondu aux questions et ont avancéplusieurs propositions autour de la coédu-cation, de la parentalité et de la solidarité

des familles. « Nos villes respectives,vont œuvrer pour la réalisation d’un pro-jet commun pour les jeunes », ont sou-tenu d’une même voix Patrick Douet etRégis Charbonnier. Dans notre commune,plusieurs rencontres ont été organisées

avec les jeunes, les familles et leséquipes Jeunesse, au sein du Centre so-cial et du Club des jeunes 12/17 ans. Laville prévoit également des rencontressportives et un séjour santé-sport avec lesjeunes Bonneuillois et Boisséens.

Déjeuner officiel pour les élémentaires de J. Prévert

Pour célébrer l’inauguration du nou-veau restaurant scolaire pour les élé-mentaires de Jacques Prévert A et B,l’équipe municipale et les élèves ontpartagé un moment de convivialitépendant la pause de midi. Ce sontles enfants qui ont coupé le ruban,symbole de l’inauguratuion.

Plus de 217 écoliers de Jacques PrévertA et B ont pris leur déjeuner du 3 décem-bre 2018 en présence de Régis Charbon-nier, maire de Boissy-Saint-Léger, desadjoints au maire et de responsables deservices municipaux qui ont suivi cet in-

vestissement de 1,1 million d’euro.Ensemble, ils ont inauguré ce nouveaurestaurant scolaire, à l’ambiance mo-derne et épurée. Régis Charbonnier arappelé le soin apporté à la constructionavec son self-service, son traitementacoustique, son mobilier confortable,fonctionnel et absorbeur de son.Les enfants étaient ravi.e.s.

Piscine :fermeture exceptionnelle !

Grand Paris Sud Est Avenir procédera à la vi-dange de la piscine du lundi 24 décembre2018 au dimanche 6 janvier 2019 inclus,comme l’impose la réglementation del’Agence Régionale de la Santé. Durant cettepériode, la piscine sera fermée au public.Toutes les informations sur www.sudestavenir.fr

Nouveau city-stadeBoissy-Saint-Léger se pare d’untroisième city-stade !

À la fin du mois de décembre, la ville ins-talle un nouveau city-stade de 360 m²,sur le terrain de sport en bordure de l’ave-nue du Général de Gaulle et au débouchéde la rue Gaston Roulleau. Face au succèsdes city-stades des quartiers du Bois-Claryet de Savereau, la commune souhaite of-frir cet équipement public de proximité auplus grand nombre d’habitants, afin depratiquer des sports de ballon dans un es-pace dédié. Le coût de l’opération s’éle-vant à 121 351,20 €, ce projet a puaboutir grâce à une subvention importantedu Conseil Départemental de 79 823 €.

CADRE DE VIE13

Janvier 2019 :les gestes de tri se simplifient

Les emballages ménagers deviennent de nouvelles ressources pour la fabrication denouveaux produits, tout en générant un environnement économique plus vertueux, ets’inscrivent dans une dynamique locale, solidaire et créative, avec la création de cin-quante emplois en parcours d’insertion sur le centre de tri.

GPSEA instaure l’extension desconsignes de tri (ECT). Plus dequestions à se poser, tous lesemballages et tous les papierssont à mettre dans le bac jaune !

Questions à Régis Charbonnier, VicePrésident en charge de ce secteur :

De quoi s’agit-il ?Dès janvier 2019, Grand Paris Sud EstAvenir met en place un système de col-lecte innovant qui encourage l’actiondes habitants en faveur de l’environne-ment. Ce système élargit les consignesde tri à tous les emballages et tous lespapiers sur les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chen-nevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie, LePlessis-Trévise, Noiseau, Ormesson-sur-

Marne, Sucy-en-Brie. Les gestes de trisont ainsi considérablement simplifiés.Grâce à ces consignes, le bac jaune ac-cueille désormais tous les emballagesen plastique comme les pots de yaourt,les films et sacs plastiques, les blisters,les barquettes... et tous les papiers.

Pourquoi ?La Loi de Transition énergétique fixeun taux de recyclage annuel de 75 % desemballages à l’horizon 2022. En 2015,sur 5 millions de tonnes d’emballagesproduits par an en France, 1 million detonnes sont des emballages plastiques,dont seuls 24% sont recyclés.Depuis octobre 2016, GPSEA, précurseur

en matière de gestion durable des dé-chets, a expérimenté, en partenariat avecCITEO, l’élargissement des consignes detri à tous les emballages et tous les papierssur les communes d’Alfortville, Créteil etLimeil-Brévannes, anticipant ainsi l’obliga-tion d’extension sur le territoire natio-nal d’ici 2022. Le bilan est extrêmementpositif avec 737 tonnes de plastiquesupplémentaire triées (pour un objectiffixé à 350 tonnes). Cette simplification dugeste de tri a eu un effet d’entrainementsur le verre avec une hausse de 8,5 % desflux collectés et une baisse des refus de tri(déchets mis par erreur dans le bacjaune) de 12 %.

Vous avez une question ?01 41 94 30 00

CADRE DE VIE14

Les seniors en fêteRythmes brésiliens, danses desalon et mets de choix... Cetteannée encore, le banquet desseniors a rencontré un vif suc-cès. Retour sur ces deux joursde festivité.

L’édition 2018 du banquet a ravi lesinvités. Les 17 et 18 novembre,plus de 370 seniors se sont re-

trouvés dans la salle des fêtes de laFerme, parquet lustré et boule à fa-cettes accrochée.Cette année, la troupe de danseursbrésiliens du nom de Masala a en-flammé le parquet sur des rythmes desamba. Les costumes, les plumes et lesdéhanchés ont électrisé le public. Aprèsune démonstration de country, lesmembres de l’association EspaceDanse ont ouvert le bal avec un madi-son. Et c’est Éric, DJ d’Isa Music, qui asu faire danser les participants tout aulong du week-end.Pour régaler l’assemblée, Desco Trai-teur, retenu dans le cadre d’un appeld’offres, a proposé un menu de fêtesavec un triptyque de foie gras, suivid’un mijoté de veau avec sa timbale deriz et de jeunes légumes, et pour finir,

un trio de fromages et une assiettegourmande de petits desserts.L’émotion a envahi la salle au momentde la célébration des noces d’or. Félici-tations à M. et Mme Auberty, mariés le19 octobre 1968 à Saint-Maur-des-Fos-sés et M. et Mme Fraisse, unis le 21 dé-cembre 1968, dans la même commune.Chacun des couples s’est vu offrir unetoile réalisée par Josette Pascual etses acolytes de Peintres en Herbe. La

municipalité leur souhaite encore delongues années de bonheur.Après le repas, le CCAS et la municipa-lité ont remis un cadeau aux convives,un mug et sa petite cuillère, ainsi que lelivret de présentation des séjours 2019,avec au programme : la Corse du Sud etArdes-sur-Couze, dans le Puy-de-Dômeavec l’ANCV.Régis Charbonnier, maire de Boissy-Saint-Léger, a tenu à remercier MarieCurie, adjointe déléguée aux seniors,toute l’équipe du CCAS, ainsi que lesaides à domicile et Carole qui condui-sait la navette, pour l’organisation de cebanquet. « Le banquet restera un évé-nement complétement pris en chargefinancièrement par la ville et son CCASet demeurera gratuit pour vous », aconclu Régis Charbonnier.En attendant l'édition 2019, le rendez-vous est donné aux seniors, tout aulong de l'année, pour les voyages, lesanimations, les sorties, les ateliers etla Semaine bleue en octobre.

CADRE DE VIE15

Retour sur la matinée« Les troubles dys en question(s) »DYSLEXIE, DYSCALCULIE, DYSORTHOGRAPHIE : COMPRENDRE, REPÉRER, ACCOMPAGNER

Samedi 13 octobre, la média-thèque André Hellé organi-sait une matinée dédiée autroubles « dys ». Que s’est-ildit ?

Florence Vedel, de l’associationAPEDA DYS France a d’abordprésenté ce que sont et ne

sont pas les troubles dys, commentles repérer chez l’enfant, et quelssont les accompagnements possi-bles à mettre en place à la maison,en classe… Parents et enseignantsont ensuite eu l’occasion de poserleurs questions et d’échanger.Viviane Spotorno, directrice de lamédiathèque a présenté les res-sources mises à disposition à lamédiathèque André Hellé, ainsique dans les autres médiathèquesde GPSEA : livres sur le sujet, livres etlivres numériques adaptés aux en-fants dys (police adaptée, gra-phèmes, écriture syllabée…). La

médiathèque compte égalementplusieurs applications numériquesà visionner sur une tablette ou unsmartphone.La matinée s’est poursuivie dans leslocaux de la médiathèque, où édi-teurs et associations ont présentéleurs catalogues et leurs actions au-tour d’un verre amical. L’occasionpour certains de poursuivre les dis-cussions dans un cadre plus intime.

Vous êtes intéressé par ces res-sources ? N’hésitez pas à pousser laporte de la médiathèque, les biblio-thécaires vous informeront. Unebrochure éditée pour l’occasion re-cense toutes ces ressources. Elle estd’ores et déjà disponible en ligne surle site de la médiathèque (rubriqueaccessibilité)https://www.mediatheque.ville-boissy.fr/accessibilite

EXEMPLE D’UN TEXTE ÉCRIT,SOUS LA DICTÉE, PAR UN ENFANTDYSLEXIQUE (À LIRE À HAUTE VOIX)

Les titias épi erre von deupari achameaunit, la distemps cet deux 600 km lavoixtureconsso me10 litr raousan quilaumaître Ilfocon thé 12 € deux pé âged’aux toaurou tet 11 € dere papourdésjeun néleumidit les sens kou tes 1.5 €leli treu ilpar ta 8 eurehKélai laconso mas siodes sens ?qu’on bienk out levoi y age ?

ENFANCE / JEUNESSE16

Toujours plus de coups de pouceOuverture des clubs coup depouce pour l’année2018/2019.

Lesclubs coup de poucede l’année 2018-2019ont ouvert le 6 novem-

bre 2018 pour quatre écoles élémen-taires, à raison de cinq enfants parécole. Ils permettront aux enfants pres-sentis pour ces clubs de participer à desactivités ludiques après l’école, afinde les aider pour la lecture et l’écri-ture.En présence de M. Maugan, conseillerdélégué à l’enfance, de Mme Centofanti,responsable de la Politique de la ville, descoordinateurs et animateurs des clubs,des professeurs des écoles et d’un repré-sentant de l’éducation nationale, M. Nga-liema, délégué à la Politique de la ville a

présenté à l’assemblée le dispositif et sesmodalités. Il a rappelé aux parents l’im-portance de s’investir dans la scolaritéde leurs enfants.La cérémonie s’est close avec la si-gnature d’un contrat d’engage-

ment par le maire, les parents et leursenfants.En juin 2019, lors de la clôture des clubs,les familles se retrouveront pour faire lepoint sur l’année scolaire et constaterles progrès réalisés par les enfants.

Une année avec le Club des jeunes

Bilan 2018 des activités et desactions réalisées par le Clubdes jeunes 12/17 ans.

Accès aux loisirs et éducation à lacitoyenneté, le Club des jeunes12/17 ans dresse un bilan très po-

sitif de l’année 2018. L’accompagnementscolaire et les ateliers des pauses méri-diennes (expression artistique, théâtre deprévention, activités sportives...), en par-

tenariat avec les collèges Blaise Cen-drars et Amédée Dunois, ont portéleurs fruits. Plus de 660 jeunes ont béné-ficié d’une aide pour leur scolarité et 300ont pu participer aux ateliers.De la même manière, le concours d’or-thographe « J’épelle » a remporté unfranc succès auprès des collégiens, pourun apprentissage ludique de la languefrançaise. La première du concoursd’éloquence a également séduit une

trentaine de jeunes.Tout au long de l’année, les ateliers decuisine, d’improvisation théâtrale etd’expression musicale et les rencontresintergénérationnelles ont favorisé l’au-tonomie, la créativité, la confiance ensoi, la transmission et la sociabilitédes jeunes participants.Pour les moments de détente et de dé-couvertes, le Club des jeunes a organiséun séjour ski aux Arcs, une semaine àSète en juillet, des nuitées au centrede loisirs Marolles et de nombreuses ac-tivités lors des vacances scolaires (basede loisirs de Buthiers, randonnées VTT,Boissy Plage...), sans oublier la Fête desjeunes en musique et le goûter d’été.Les actions citoyennes et civiques,comme l’événement Pas d’pitié pourles déchets ou les chantiers éducatifsd’été ont permis de rassembler la jeu-nesse autour de la protection de l’envi-ronnement, du respect de la propreté,du travail et de l’implication de chacun.

FOCUS - MEMOIRES17

Les temps forts du Centenaire de14 -18 : quand France et Allemagne se retrouventautour de leur histoire

Retour en images, en mots eten chiffres sur les événementsdu Centenaire de 14-18 au seinde la commune.

La commémoration, pointd’orgue d’un vibrantmoment de fraternité

Dimanche 11 novembre 2018, ThomasMaertens, maire de Lauda-Königshofen,Régis Charbonnier, maire de Boissy-Saint-Léger, les conseils municipaux des deuxvilles jumelées, la délégation allemande,les deux comités de jumelage, les asso-ciations patriotiques, les collégiens, lesBoisséennes et les Boisséens ont commé-moré, avec grande émotion, le 100e an-niversaire de l’Armistice de 1918. Centans auparavant, les autorités françaiseset allemandes signaient la fin d’un terri-ble conflit de plus de quatre années.Ce matin de 11 novembre, de nom-breuses personnes se sont retrouvées de-vant l’hôtel de ville. Le cortège s’est ensuitedirigé vers le square Berthier pour débuterune commémoration empreinte de mé-moire, de jeunesse et de sentiments.Face au monument aux Morts, le nom etl’histoire de chacun des 33 soldatsboisséens disparus ont été lus parRoger Guillemard, en souvenir de leur sa-crifice. À leur tour, des membres de la dé-légation allemande ont rendu hommageaux 361 personnes mortes à Lauda-Königshofen et ont renouvelé leur em-pathie. Silence. Les gorges se sont serrées avant que lechant « Où sont les fleurs », interprétépar les collégiens français et les jeunesAllemands, sur la musique du BSL Or-chestra avec l’orchestre de Lauda-Kö-nigshofen, ne se fasse entendre.Thomas Maertens, Régis Charbonnieret des écoliers ont ensuite lâché co-lombes et pigeons, en signe de paix.« Nous sommes unis, c’est le plus beau

cadeau que nous puissions nous faire.C’est le seul cadeau assez digne pourceux que nous honorons aujourd’hui»,« le fait de vivre en paix depuis 70 ans n’estpas une garantie de paix éternelle. Ceciest une mission ! », ont conclu respective-ment Régis Charbonnier et Thomas Maer-tens en évoquant les souvenirs d’horreurde la Grande Guerre, l’hommage renduaux morts, le devoir de mémoire et la fra-ternité entre les deux nations.Sur ces paroles, le cortège s’est renduau square de Lauda-Königshofen pourplanter un olivier, symbole de « paix etde réconciliation, de victoire, de force etd’espérance, de fidélité et de longévité »,

a expliqué Jean-Pierre Villeneuve, prési-dent de l’Union Nationale des AnciensCombattants (UNC). Un lâcher de bal-lons blancs et « La Chanson de Craonne »interprétée brillamment par Myriam,élève au collège Blaise Cendrars, ont of-fert un moment intense de recueille-ment pour les deux pays.Enfin, les gerbes de fleurs ont été déposéesau cimetière de la commune, avantd’entendre une dernière fois la Marseillaisepour ce 11 novembre 2018. L’amitié franco- allemande, si chère àLauda-Königshofen et Boissy-Saint-Léger,restera le point d’orgue de cette com-mémoration exceptionnelle.

FOCUS - MEMOIRES18

En mémoire de cette cérémonie du Centenaire de14-18, Thomas Maertens, maire de Lauda-Königs-hofen a remis un tableau-souvenir à Régis Char-bonnier, maire de Boissy-Saint-Léger. Cette œuvrecollective, du peintre et photographe Dr Ulrich Jostde Bad Mergentheim et de l’artiste Norbert Gleich,

a pour thème :

La réconciliation au-delà des tombes. La porte de Brandebourg deBerlin, l’Obélisque et l’Arc de Triomphe de Paris, la colombe de laPaix et les silhouettes des présidents Helmut Kohl et François Mitterrandse tenant par la main en 1984 devant le mémorial d’un cimetièremilitaire allemand sont autant de symboles forts présents sur la toileet qui représentent l’amitié franco-allemande. La municipalité a ététouchée et impressionnée par ce présent, aujourd’hui accroché dansle hall d’entrée de l’hôtel de ville à la vue de tous.

SOUVENIR

La participation, clé du devoir de mémoire

Exposition participative &actions avec la jeune géné-ration

La Grande Guerre s’est dévoilée entrehistoires locale et internationale lorsde l’impressionnante exposition par-ticipative « Mémoires de 14-18 Boissy-Saint-Léger Lauda-Königshofen »,organisée du 5 au 11 novembre à lasalle des fêtes de la Ferme. Grâce à lacontribution des services de la com-mune, des habitants des deux villes ju-melées, des élèves, des collégiens et desassociations de part et d’autre du Rhin,une exposition riche en témoignages avu le jour. En travaillant main dans lamain, objets du front et de poilus, do-cuments, lettres, journaux intimes, pho-tographies, appartenant aux famillesboisséennes et allemandes ont été ras-semblés et présentés au public avecbeaucoup d’émotion.Le 5 novembre, l’inauguration de l’ex-position a été marquée par les lecturesd’Annie Gérardmer, de Nathalie Biguetet d’André Verlant, par la visite guidéede Roger Guillemard et par le concertdu BSL Orchestra.

FOCUS - MEMOIRES19

Exposition 130 visiteurs à l’inauguration

437 enfants des écoles et des ac-cueils de loisirs

150 visites libres

50 visites guidées tout public

Programmation

200 participants à la cérémoniecommémorative

156 personnes à la projection dufilm Adama

82 participants aux ateliers Mash-up

166 personnes aux sorties etspectacles

LE CENTENAIRE EN CHIFFRES LES CONTRIBUTIONSCasques, obus, baïonnettes, objets du quotidien (brosse à dent, savon, bri-quet), cahier de chanson, harmonica, livre de prière, bulletin de santé mili-taire, citation à division, photos, cartes postales, médailles, canne… Les principaux contributeurs : André Verlant, Annie Gérardmer, André Bignard,Luc Mainsant, le collège Blaise Cendrars,Dont les élus : Pierre Chavinier, Claire Gassmann, Claire Chauchard, RogerGuillemard et Mauricette Hubner, Et les associations : ABJ, Arc-en-Ciel, UNC, ACPG-CATM, ONAC, le Mouve-ment de la Paix, la Main de Massiges, BSL Orchestra, Ombre et Lumière, lemessager de Boissy, Femmes de Boissy.

La ville a également mis en place desactions culturelles interactives, demanière à immerger et sensibiliser lesplus jeunes à cette période. À partird’archives de guerre et d’une tablemash-up, le jeune public s’est initié aumontage d’un film autour du livre Abé-cédaire de la Grande Guerre, en parte-nariat avec la médiathèque André Hélléet le cinéma Le Forum.

La projection du film Adama, histoired’un jeune Africain qui part au front en1916, a provoqué de nombreux échangesentre les élèves, tout comme la sortie àl’Historial de Péronne, premier muséed’histoire comparée.Ainsi, chacun a pris sa part du devoirde mémoire, primordial pour tous.

Le temps d’un week-endLa venue de la délégation allemande,intégrant le conseil municipal de Lauda-Königshofen, a été l’occasion d’organi-ser un week-end bien particulier. Cedernier a débuté avec une présentationgénérale de l’exposition, à travers plu-sieurs thèmes traduits par Claire Gass-mann, adjointe au maire en charge dujumelage, puis, la musique a pris placeavec le concert du Tombeau de Couperin.Ce moment solennel, mais convivial apermis aux Allemands de découvrircette exposition participative.Le lendemain, après une visite de Paris,Allemands et Boisséens se sont retrouvéspour une soirée amicale organisée parla municipalité et l’association BoissyJumelage ABJ, et animée par la fanfaredu quartier de Heckfeld à Lauda-Königs-hofen. Lors de cette soirée, la main a étépassée entre Heinz-Jürgen Kluger et Clau-dia Heydrich, qui devient la nouvelle pré-sidente du comité de jumelage allemand.Ce moment de joie et de fête partagée abien reflété le dynamisme de notre jume-lage. L’amitié Franco-allemande, la frater-nité au-delà des cultures, des générationset de la condition sociale de chacun.e a,une fois encore, resserré les liens entreles deux communes et nos nations.

FOCUS20

Renouvellement du projet ducentre social Michel Catonné

En 2019, le centre social MichelCatonné se renouvelle pourconstruire un projet qui vousressemble et répond toujoursmieux à vos attentes.

Afinde mettre en placeson programme d’ac-tions, le centre social

élabore tous les quatre ans un « projetsocial ». Il s’agit d’un diagnostic de ter-ritoire partagé pour déterminerquelles sont les problématiques duquartier et de ses habitants, et pourproposer des actions en réponse auxbesoins de la population.

L’année 2019 sera donc pour le centresocial Michel Catonné l’année du re-nouveau avec son futur projet social.

Vous serez, en tant qu’ha-bitant, associé aux diffé-rentes étapes du projet : De janvier à mars : évaluation duprojet social 2015-2019. Le centre sociala-t-il répondu aux attentes des habitantset rempli ses missions ? De mars à juin : diagnostic du quar-tier de la Haie Griselle. Quelles sont lesproblématiques du quartier ? Quellessont les difficultés rencontrées au quo-tidien par ses habitants ?

FOCUS21

Le centre social vousdonne la paroleAfin de recenser vos avis, envies et idées,des réunions seront proposées tout aulong de l’année 2019, la première auralieu le 25 janvier 2019. Le centre social iraégalement à votre rencontre, aux sortiesdes écoles, au centre commercial et dansdifférents équipements du quartier.

Vous pourrez également vous adresserdirectement au centre social à l’adressesuivante, rue Gaston Roulleau ou au 0145 69 70 33, ou encore en laissant unmot dans la boîte à idées. Le nouveauprojet social sera présenté en fin d’année2019 à l’occasion d’une soirée conviviale.

QU’EST-CE QU’UN CENTRE SOCIAL ?

Un centre social est tout d’abord unlieu de vie, ouvert à l’ensembledes habitants. Le centre social est unfoyer d’initiatives portées par leshabitants appuyés par des profes-sionnels, capables de définir et demettre en œuvre un projet de dévelop-pement social pour toute la popula-tion d’un territoire. Les habitantsjouent un rôle central dans leschoix et les orientations de cet équipe-ment de proximité. Se plaçant dans lemouvement de l’éducation populaire,les centres sociaux réfèrent leurs ac-tions et leur expression publiques auxvaleurs et principes suivants :- Le respect de la dignité humaine,- La laïcité, la neutralité et la mixité,- La solidarité,- La participation et le partenariat.

Afin d’être reconnu « centre social »par la CAF* et de bénéficier d’unagrément, les centres sociaux doiventrépondre à plusieurs critères, les plusimportants étant : - D’être un lieu de proximité à voca-

tion sociale globale, familiale et in-tergénérationnelle,

- D’accueillir toute la population enveillant à la mixité sociale,

- D’être un lieu d’animation de la viesociale permettant aux habitants des’exprimer, de concevoir et de réali-ser leurs projets.

*Caisse d’allocations familiales

FOCUS22

Célia et Georgia nous parlentd’Au Nom de Mon Père, expérience digitale unique

Nous avons rencontré lessœurs Lessalle, Célia et Geor-gia, de l’association bois-séenne Afroduction. Elles ontaccepté de nous parler de leursérie digitale Au Nom de MonPère, soutenue par la com-mune, de l’originalité de cettecréation, de leurs choix et deleurs coups de cœur.

Bonjour Célia, bonjour Georgia,Qui êtes-vous Célia et Georgia ?C.L. : Bonjour, merci de nous recevoir.Je suis Célia Lessalle et je suis diplômée

d’un master E-Business.G.L. : Bonjour, je suis Georgia Lessalle,je suis titulaire d’une licence de Cinémaet Audiovisuel et professeure des écoles.

Comment vous est venue l’idée decréer la série digitale Au Nom deMon Père ?Un événement déclencheur ?C.L. : Je regarde beaucoup de sériesaméricaines, qui présentent de nom-breuses histoires, où chacun peuts’identifier. C’est pour cela que j’ai fondéAfroduction en 2016, dans le but decréer des contenus audiovisuels et

transmédia. Puis, j’ai demandé à masœur de me rejoindre dans ce projet. Ças’est fait sur un coup de tête !G.L. : Étant fan de cinéma, c’est avec plai-sir que j’ai décidé de suivre Célia dans ceprojet. Il n’y a rien de mieux pour moique d’imaginer des personnages, deshistoires et de pouvoir les voir à l’écran.

De quoi parle-t-elle en quelques mots ?Quels sont les messages ?C.L. : Au Nom de Mon Père parle deschoix que chacun peut être amené àfaire dans sa vie et comment ces choixpeuvent impacter notre entourage.

© U

rban

Str

eet R

epor

ter

FOCUS23

C’est l’histoire d’une famille française enquête de réussite, mais dans une réalitéqui est difficile. Les trois personnages Roli,Naïa et Racine vont vivre des épreuves.G.L. : Au Nom de Mon Père, c’est uneremise en question, peu importe le mi-lieu social, le statut... Et de se dire unjour, que vais-je laisser en héritage àmes enfants, à ma famille, à mes amis ?C’est l’histoire d’un drame qui peut tou-cher n’importe qui, c’est l’histoire d’unefamille unie, qui se brise.C.L. : Le premier épisode pose les basesde l’histoire, puis nous retrouvons la fa-mille cinq ans après, je ne vous en dispas plus… !

À quel public s’adresse cette série ?C.L. : La série cible les 15/35 ans. Jepense cependant que ma mère pourraittout à fait la regarder (rires) ! Donc, jedirais qu’on cible les 15/35 ans, maisaussi au-delà.

Sur quels supports sera-t-elle diffusée ?C. L. : Nous ciblons les plateformes destreaming, type Netflix. Cependant, jepense que cette série pourrait tout à faitêtre programmée à la télévision.

Ce programme est caractérisé par unedimension musicale importante. Quelrôle tient la musique, selon vous ? Unrôle de narration ? Quels effets sontattendus ?C.L. : La dimension musicale est impor-tante par l’intermédiaire de Racine quisouhaite devenir rappeur. On va doncsuivre ce personnage dans sa quête ar-tistique.Dans Au Nom de Mon Père, la musiqueest caractérisée par des morceaux écritset composés spécialement pour desscènes. Le côté narratif est de fait très fortet important pour nous. La musique est àla fois complémentaire et indépendantede la série. Avec la réalisation de clips (descourts-métrages), les spectateurs pour-ront en savoir plus sur la série.

Et le casting ? Comment avez-vouschoisi les acteurs ?C.L. : Nous avons fait plusieurs sessions decasting et avons choisi les comédiens parcoup de cœur. J’ai laissé ma sœur choisir.

EN SAVOIR PLUS

Si vous voulez en savoir plus, rejoindre le collectif Afroduction ou faire la rencontredes esprits créatifs et énergiques qui la constituent, venez découvrir le pilote de la sérieAu Nom de Mon Père au cinéma le Forum et rencontrer l’équipe de production !

Vendredi 25 janvier - À partir de 20 hPremière Au Nom de Mon PèrePrésentation du premier épisode par les créa-trices de la série, Célia et Georgia Lessalle,en présence de membres du casting, suivied’un moment d’échanges, puis d’un cocktail.

Tarif : gratuit Accès : cinéma Le Forum – place du Forum Nombre de places limité -Inscription : contact@afroduction.fr ou culturel@ville-boissy.fr

© A

frod

uctio

n/A

genc

e Ka

lam

un S

tudi

o/EH

TYM

G.L. : J’ai préféré prendre les acteurs quis'identifiaient vraiment au personnage,par l’hisoire de leur vie, par leur discourset par ce qu’ils dégageaient. C’est d’ail-leurs un pari réussi, car nous sommesdevenues très proches, comme une vé-ritable famille.

D’autres supports et vecteurs (livre,comptes Facebook, album musical)vont graviter autour de la série pourdonner une nouvelle dimension,presque expérimentale. Pouvez-vousnous en parler ?C.L. : Nous avons plein d’idées pourdonner une dimension inédite et origi-nale à la série. À travers tous ces formats,nous souhaitons immerger le spectateurdans un univers presque réel.Nous souhaitons, par exemple, écrire etéditer l’autobiographie du père, tou-jours dans un objectif de complémenta-rité, car bien sûr l’histoire du père estindépendante de celle des enfants. Lespectateur pourra en savoir davantage.

Et vous ? Votre « relation » aux séries ?Des coups de cœur qui vous inspirent ?C.L. : J’adore les séries !Je suis fan d’Empire (2015 – d’I. Chaikenet L. Daniels), pour le côté musical, lasérie Murder (2014 – de P. Nowalk), ouencore dans un autre genre, Mr. Robot(2015 – de S. Esmail). Je n’ai pas degenre en particulier, car je m’inspire dedifférents styles. D’ailleurs, un de mesfilms préférés est Harry Potter (rires) !

G.L. : J’ai été bercée par les films d’Al-fred Hitchcock et de Quentin Tarantino.Pendant mes études, j’ai eu la chancede découvrir toute l’histoire du cinémafrançais et étranger, ce qui m’a permisde découvrir ce que j’aimerais montrerdans mes films.Côté série, ma sœur me guide souvent.Elle sait ce qui va me plaire. Je suis parti-culièrement fan des séries produites parShonda Rhimes, Grey’s Anatomy (2005 -de B. Beers et K. Vernoff), Murder, Scandal(2012 – de S. Rhimes), Station 19 (2018 –de S. McKee), et son côté girl power ! C’estun modèle de réussite pour nous.

Quelle est l’actualité pour Au Nom deMon Père ?C.L. : Nous avons remporté le prix dupublic du prix de l’initiative numériqueorganisé par Audiens. Nous avons étésélectionnées dans cinq festivals dontquatre en Amérique de Nord. Celamontre le fort potentiel de cette série àl’étranger et nous encourage à conti-nuer dans cette lancée.

Comment peut-on vous soutenir etsuivre de près vos projets ?C.L : Nous organisons une projectionavec les membres de l’équipe au ci-néma Le Forum, que la ville met gra-cieusement à notre disposition, le 25janvier à 20 h. Venez nombreux ! Suiveznotre actualité sur les pages FacebookAfroduction ou Au Nom de Mon Père.

VIE ASSOCIATIVE24

Danse et lots gagnants pourLes Amis de Léo

Marie Curie, présidente des Amis de Léo - Mail : curie.marie94@gmail.com - Site : www.stleger.info

Retour sur les deux temps forts de l’année pourLes Amis de Léo.

Lorsdu thé dansant du 7 octobre, le parquet dela salle des fêtes de la Ferme a vu défilerplus de 230 danseurs amateurs et profes-

sionnels sur les rythmes du madison, de la valse, du tango ouencore du disco. Pendant cinq heures, fidèles et nouvelles re-crues ont exécuté leurs pas de danse avec plaisir, en s’accor-dant une petite pause boissons et pâtisseries. Merci auxmusiciens de Joël Olmedo et aux trois taxis danseurs qui « ontmis le feu », relate Marie Curie, présidente de l’association.

Après la danse, le jeu. Le 27 octobre, 240 personnes ont parti-cipé au loto des Amis de Léo pour tenter leur chance avec neufjeux et vingt-trois tirages. « Merci aux bénévoles d’avoir donnéde leur temps pour la préparation de la collation et l’organisa-tion générale, aux commerçants boisséens pour les bonsd’achats et à tous d’avoir fait de cet événement une réussite »,a conclu Marie Curie.

Qui sont les Saint-Léger ?La grande famille des Saint-Léger de France et d’ailleurs est néeen mai 1996, à Saint-Léger-sous-Cholet (Maine-et-Loire) à l’oc-casion du premier rassemblement des communes adhérentes.

Depuis, la découverte et les visites des villes en « Saint-Léger »ne se sont jamais arrêtées : Saint-Léger-le-Guérétois (Creuse), Saint-Léger-près-Troyes (Aube), Saint-Léger-de-la-Martinière (DeuxSèvres), Saint-Léger-lès-Paray (Saône et Loire), Saint-Léger-en-Gaume (Belgique), et bien d’autres encore.De son côté, Boissy-Saint-Léger a rejoint l’association en 2008,a créé Les Amis de Léo en Val-de-Marne en 2009 et a organiséle grand rassemblement des Saint-Léger au sein de la com-mune en 2013.Léo, un sympathique sanglier, en est la mascotte. Il figure surle blason de la commune de Saint-Léger-sous-Cholet. Son pré-nom est le diminutif de Leodegarius, nom latin du saint Léger,évêque d’Autun au VIIe siècle.L’association Les Amis de Léo a créé, au fil des années, un ré-seau d’amitiés et de rencontres. Les objectifs sont de créer,entre les 73 Saint-Léger de France et d’ailleurs, des échangesculturels, touristiques, sportifs et scolaires et d’organiser les ras-semblements.

VIE ASSOCIATIVE25

Amical Poker Clubjoue carte sur tableL’association Amical Poker Club,installée à Boissy-Saint-Léger, vousinvite à participer à son champion-nat de poker. N’attendez plus etfaites vos jeux !

Vous souhaitez vous amuser, dé-couvrir et progresser au poker ?La nouvelle association bois-

séenne Amical Poker Club convie les ha-bitants à s’inscrire à son championnatamateur, organisé les vendredis soir de

l’année, à l’espace Calès. Chaqueannée, une cinquantaine de joueuses etjoueurs de la région participent à cettecompétition composée de 20 manches.Quinze tournois sont organisés sur uneseule soirée et 5 autres sur deux soiréesconsécutives. Le championnat 2017/2018 a rassemblé 50 personnes. Le clubpropose également à ses adhérents deprendre leur licence pour l’associationUPKRA (Union du poker amateur), àportée nationale avec des compétitions

Sport et visites à Lauda-Königshofen pour le club Boissy Cross.

Fidèle au rendez-vous, le 14 septembre, l’association Boissy Crossa participé à la course organisée par la ville de Lauda-Königsho-fen, en Allemagne, commune jumelée avec Boissy-Saint-Léger.

Les coureurs boisséens ont été applaudis pour leur participation et leurperformance. Bravo à Luc Toussaint (21 km) et à Shamsia Mouhamad,Shahul Mouhamad, Paul-Jean Fradétal et Christophe Fogel (10 km) !Après l’effort, le réconfort. En plus d’être reçus chaleureusement, les sportifsont profité de l’immense fête foraine de Königshofen et d’une visite guidéede la vieille ville par Jürgen Kluger, membre du comité de jumelage. « Merci à tous pour votre accueil et votre gentillesse, vivement l’année prochaine, un an pour s’entraîner ! », a déclaré GenevièveFesneau, secrétaire du club, avant le départ.

à Saint-Maur-des-Fossés, qualificativespour un festival d’une semaine en juin2019. L’année 2018 s’est soldée avec lavictoire d’un joueur du club au premiertournoi UPKRA.L’association Amical Poker Club est néeen 2012 après de nombreuses partiesde poker dans un garage entre copains.Au fil du temps, d’autres membres ontrejoint l’Amical, jusqu’à ce que le ga-rage ne soit plus assez grand !

Amical Poker Club Ville de BoissyEspace Calès - 11 rue de Brévannes Les vendredis, avec un début de par-tie à 20h30, de septembre à juin.Débutants acceptés pour une initiation.

Plus d’informations surwww.amicalpokerclub.jimbo.com ouAPC Ville de Boissy sur Facebook.Le président du Club, Florian Cordier,répond à toutes vos questions au 06 50 43 72 55 ou suramicalpokerclub@gmail.com

Boissy-Saint-Léger court à Lauda

- Être majeur(e)- S’acquitter d’une cotisation de 50 €- S’inscrire obligatoirement surhttps://amicalpokerclub.jimdo.com/infos/inscription-partie-du-vendredi/- Possibilité de faire une premièrepartie test et libre pour une appré-ciation de l’ambiance du club(jusqu’à fin janvier 2019).

POUR PARTICIPER AU CHAM-PIONNAT DE POKER AMATEUR

MÉMOIRES26

L’école des Sacrés CœursCoiffées de leurs chapeaux defeutre, les épaules couvertes deleur pèlerine noire, elles portenttoutes un grand tablier noir surleur robe noire. Ce sont lesjeunes filles du pensionnat desSacrés Cœurs, « situé dans l’en-droit le plus élevé, le plus ou-vert et le plus salubre deBoissy-Saint-Léger, à proximitédes magnifiques allées du parcde Grosbois et de la forêt quil’environne… et dont la cour etles jardins qui servent aux ré-créations sont vastes et ombra-gés en été ». L’hiver, ellesdoivent porter un manteaunoir ; l’été, un chapeau depaille ; et en toutes saisons,avoir un parapluie.

Après la disparition de Louis-Achille en 1878, puis de son filsPaul-Louis en 1882, la maison

des Brocot, 2 rue de l’Église, reste la pro-priété de sa veuve Cyprienne Thabourinjusqu’à son décès en 1890. Avec euxs’éteignent trois générations de cesgrands horlogers habiles artisans et né-gociants de la Pendule de Paris, tout aulong du XIXème siècle.

En 1891, Marie-Louise Brocot, la fille deCyprienne, vend la propriété à StanislasRévillon. En 1894, la maison est louée àdes Pères Blancs. Pour accueillir ces 42missionnaires d’Afrique, la belle de-meure bourgeoise est surélevée d’un se-cond étage mansardé où sont installésdeux dortoirs.

Le pensionnatÀ son décès en 1895, Stanislas Révillonlègue la maison à son épouse Marie Ma-deleine Evrard. Sur les conseils de l’abbé

Fortier, curé de Boissy-Saint-Léger, ma-dame Révillon loue la propriété pour 18ans, le 18 janvier 1896, à la Congréga-tion de la Sainte Enfance. Celle-ci est au-torisée, le 1er juillet 1896, par le Conseildépartemental de l’enseignement pri-maire, à ouvrir une école privée pourjeunes filles, en internat et en externat.Mademoiselle Becheret (sœur Cécile),puis mademoiselle Marie-Josèphe Ca-zammajou (sœur Marie-Raymond) enassure successivement la direction. Il estprévu d’accueillir 16 élèves, en internat,et une vingtaine d’élèves en externat.

La loi du 29 mars 1882 avait rendu l’en-seignement primaire obligatoire pourles enfants âgés de 6 à 13 ans. L’instruc-tion morale et civique s’est substituée àl’instruction religieuse qui demeure fa-cultative en dehors de l’établissementscolaire. Certains parents, soucieux queleurs jeunes filles reçoivent une instruc-tion religieuse, avaient créé des écoles

MÉMOIRES27

privées, l’une 40 rue de Paris, en 1886,tenue par madame Drouhot, l’autre ruede Wagram, en 1890, tenue par ma-dame Grosgurin.

En 1897, Marie Madeleine Evrard lèguela maison à sa belle-sœur Julienne Cé-lina Révillon, veuve d’Alexandre Breton.Cette dernière, décédée en 1900, laissepour héritières sa fille Madame Perraultet sa petite fille Marcelle Perrault, fille deCécile Breton, décédée en 1882 et pre-mière épouse d’Albert Perrault.

Quand on est pensionnaire, on portel’uniforme et l’on doit aussi fournir toutun trousseau : des draps, une couver-ture et un couvre-pieds, des serviettes detoilette et de table, des chemises de jouret de nuit, des bonnets de nuit, des pan-talons, des peignoirs d’été, d’hiver et debains, des bas de laine et de coton, descamisoles, des jupons, des corsets, des fi-chus, des mouchoirs et des paires dechaussures ; un couvert d’argent ou deruolz, une timbale, un couteau de tableà bout rond et un rond de serviette.

Sous les toits, au centre des dortoirs, surtoute leur longueur, une immense tablesupporte des petits brocs et des cu-vettes en porcelaine blanche.

Le 6 rue de l’ÉgliseEn 1900, Marie-Claire Pécuchet, Supé-rieure générale des Sœurs des SacrésCœurs, à Paris, rue de Picpus, est frappéed’une petite attaque d’apoplexie. Elle s’enremet assez vite, mais il lui est désormaisdifficile d’écrire. Le médecin lui préconise« de ne plus vivre à Paris et de demeurerà la campagne, au moins aussi loin queBoissy-Saint-Léger, où l’air est bon ».

Les religieuses trouvent d’abord une pe-tite maison en bas de la côte, près de lagare… juste en face de l’auberge duTohu-Bohu, dont « l’orgue mécaniquecriard dispense à profusion des airs deguinguette pour distraire ses clients ».Elles apprennent alors que l’abbé For-tier, curé de la paroisse, a acheté, le 6septembre, à Madame Marie-SophieCarlhian, la belle maison bourgeoise du6 rue de l’Église et son terrain de 11 140

mètres carrés. Le 20 octobre, l’abbé leurloue pour neuf ans la propriété, ses dé-pendances, le parc et le potager. Deuxà six religieuses de la Congrégationviennent régulièrement s’y reposer au-près de Marie-Claire Pécuchet.

L’abbé Fortier vendra la propriété en1906 à Auguste Rocher demeurant àAlençon, lequel donnera, en 1907, pou-voir à Mademoiselle Pécuchet pour l’en-tretien et la conservation de lapropriété.

L’école privée Après la loi du 1er juillet 1901, qui règle-mente le statut des associations, dans leclimat de lutte anticléricale que connaitl’époque, les congrégations sontd’abord soumises au régime de l’autori-sation législative, puis supprimées par laloi du 7 juillet 1904.

Six religieuses de la Congrégation desécoles chrétiennes de la Sainte Enfanceenseignent alors à l’école primaire defilles. La directrice est invitée à fermer lesportes de son établissement le 1er août1903. Une école privée, comportant unpensionnat de jeunes filles et une classeenfantine, est rouverte le 1er septem-bre. Elle accueille 27 élèves. Les sœursdoivent abandonner le costume reli-gieux et s’habiller en civil.

En 1913, Albert Perrault, alors maire deSucy-en-Brie, et son épouse GabrielleBreton, vendent le 2 rue de l’Église àl’abbé Henri Bregé, curé de Mandres,qui s’oblige à poursuivre le bail consentià Mademoiselle Leblond, institutrice,jusqu’au 1er janvier 1914. Les Sœursdes Sacrés Cœurs achèteront la pro-priété en 1928.

Colette raconte : « Ma vie d’écolière nefut guère gaie les premières années,mais il semblait qu’il ne pouvait y enavoir d’autre. L’habitude prise, la vie pa-raissait moins triste, dans notre uni-forme, enveloppée d’une blouse noireplissée en coton brillant, sans ornement,ni fanfreluche. Chaque année, en octo-bre, nous retrouvions, un peu émues,les fournitures nouvelles, les plumes ser-

gent-major qui servaient à contraster lespleins et les déliés, l’odeur de l’encre vio-lette, les pupitres grattés et cirés par nossoins avant les vacances, ces pupitres basà cinq places si incommodes et sur les-quels nous aurions dû devenir bossues…La récréation n’avait lieu que dans lacour limitée par les bâtiments, le grandséquoia à l’entrée du parc et les toilettes- des maisonnettes en bois blotties pudi-quement derrière une haie de fusains…Nous n’allions dans le parc des Sœursqu’à l’occasion de la fête du Sacré-Cœur.Ce jour-là, la directrice nous offrait unepoignée de cerises de l’énorme cerisierqui trônait dans le potager… »

L’école des Sacrés-Cœurs n’a plus ac-cueilli d’internes à partir de 1968 ; elle afêté le centenaire de sa création le 1erjuin 1996.

Roger Guillemard

Sous le jardin d’agrément, dessiné àl’anglaise, où l’on trouve une serre, unbassin, un rocher, une pièce d’eau etun puits, s’ouvre l’entrée d’une caveen forme de souterrain d’environ 30mètres de long, accessible depuis lacour. La porte en demeure close. Quelmystère pouvait-elle cacher ? Parmiles élèves, mais pas seulement ! On yvoit la sortie secrète d’un tunnel ve-nant de Grosbois. La légende estbelle… mais reste une légende !Cette cave était une glacière, commeil y en avait dans certaines maisonsbourgeoises, où on entreposait, l’hi-ver, de la glace qu’on recouvrait depaille, pour la conservation des pro-duits du jardin, au mieux jusqu’à labelle saison, un réfrigérateur natureldans la terre. C’est aussi dans cette cave que deshabitants du quartier, et les pension-naires, ont passé quelques nuitsblanches, au printemps de 1944, pen-dant que les avions alliés bombar-daient la gare de triage deVilleneuve-Saint-Georges. Dans la nuitdu 4 au 5 juillet, vers une heure dumatin, quelques bombes perduesétaient tombées dans les jardins,sente des Pressoirs et dans la plaineprès de la voie du chemin de fer.

LIBRE OPINION28

Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSYDEMAINGroupe PS de la majorité municipale

Fallait-il supprimer l’ISF pour faire 3 mil-liards d’euros de cadeau au 3 000 foyersfiscaux les plus riches de France, quandle plan pauvreté annoncé par le Prési-dent Macron n’annonce que 2,5 mil-liards d’euros aux 3 millions des plusdémuni.e.s. Bien sûr que non !Fallait-il geler les retraites et faire sup-porter aux retraité.e.s une hausse de laCSG ? Bien sûr que non !Comment peut-on vivre avec 700, 900ou 1 280 €/mois (montant moyen desretraites) quand les loyers augmentent,le coût de la vie et de l’énergie (carbu-rants, électricité, gaz) flambent ?Fallait-il baisser les APL et libérer lesloyers ? Bien sûr que non !Si nous ne cautionnons pas les vio-lences qui y sont associées, il faut biendire que le mouvement des gilets jauness’explique ! Quand les plus faibles oufragiles voient leur situation se dégraderet les pus riches s’enrichir davantage, ilne faut pas s’étonner qu’ils se rebellentet défendent leur pouvoir d’achat etnous les soutenons !D’autres choix sont possibles avec unejuste répartition de l’effort pour financerl’indispensable transition écologique.C’est pourquoi nous demandons augouvernement l’organisation d’uneconférence nationale sur le pouvoird’achat et le financement de la transi-tion écologique qui associe toutes lescomposantes économiques, sociales etpolitiques du pays.L’écologie n’est pas l’adversaire de lajustice sociale, elle doit au contrairecontribuer à réduire les inégalités.Les Boisséen.ne.s n’ont pas à choisirentre l’écologie ou le pouvoir d’achat,entre les impôts et les taxes ou les ser-vices publics.Ils ont besoin de vivre dignement avecdavantage de pouvoir d’achat, d’écolo-gie et de services publics !

Contact : boissy.ps@gmail.com

Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSYDEMAIN

Groupe PCF de la majorité municipale

C. Mâche - L. NormandFacebook : pcfboissysaintléger

GROUPE BOISSY AVENIRGroupe divers gauche de l’opposition

Commune, Syndicat de communes, Grand ParisSud Est Avenir, Département, Métropole duGrand Paris, Région, qui se charge de quoi ?Quelques exemples des compétences :A Boissy-Saint-Léger, tailler les arbres, entretenirles écoles et beaucoup d’autres compétences,mais de moins en moins, dépendent encore de lacommune.La préparation des repas pour les élèves du pri-maire ou les bénéficiaires du portage des repas estassurée par un syndicat intercommunal, le SIRM,qui fournit aussi Bonneuil et Villeneuve-St-Georges.L’entretien des routes empruntées par les bus estde la responsabilité du Territoire, le GPSEA,comme l’urbanisme, les piscines et les média-thèques, la collecte des déchets.Les collèges dépendent du département, commel’APA ou le RSA.La Métropole du Grand Paris se charge de… quoi aufait ? A oui, au moins la ZFE, la zone de faible émission,qui sera interdite aux véhicules les plus polluants.La Région a en charge les lycées, la formation pro-fessionnelle.Une collaboration et des moyens en communsindispensablesNous pensons que mutualiser les moyens, répartirplus équitablement les efforts et les recettes, rom-pre les souverainismes et les baronnies locales,obliger les élus à discuter et à trouver des solu-tions d’intérêt général est une bonne chose.Une complexité incroyable, et un éloignementdes citoyens qui s’y perdentMais que tout cela est compliqué pour les simplescitoyens qui s’interrogent sur le passage deséboueurs, l’entretien des routes, les horaires desbus, etc. D’autant plus que la forme même de laMGP, des 12 Territoires qui la composent, etmême des départements, est contestée et quetout cela risque de changer dans les années quiviennent.

N. Georges - T. Lefèvre - C. LargerCourriel : boissyavenir@gmail.com

Texte non communiqué

LIBRE OPINION29

Les propos tenus dans ces colonnesn’engagent que leurs auteurs.

Liste MIEUX VIVRE A BOISSY-SAINT-LEGERGroupe d’union de la droite et du centre

BILAN 2018 à Boissy-Saint-Léger

Encore une année qui se termine avec sesjoies, ses peines, ses espoirs déçus…La ville de Boissy n’est pas épargnée. Untaux de chômage plus élevé que dans lesvilles environnantes. Une raréfaction desmédecins sur notre commune : mais oùpeut-on aller se faire soigner quand sonmédecin part en retraite ? Une ville tou-jours aussi sale de détritus qui volent augré du vent hivernal. Une sécurité tou-jours défaillante. Un bétonnage outran-cier et des travaux incessants qui agacentles Boisséens. ON RECLAME UN MORA-TOIRE : STOP AUX CONSTRUCTIONS quidéshumanisent notre ville ! Les nou-veaux enfants n’auront plus de place àl’école, déjà qu’il faut modifier les secteursscolaires tous les deux ans.

Un bilan que nous dénoncions dès2008 dans le bulletin municipal : « une viedes quartiers délaissée, des constructionsqui poussent comme des champignons,des herbes folles à foison, une entrée deville à reculons, des incivilités à répétition,une sécurité en déperdition ».

Aujourd’hui, c’est la trêve des confiseurs,la fête des enfants : on attend le Père-Noël, mais que peut-il nous apporter ? Etdemain c’est la période des vœux. Vosélus vous souhaitent d’excellentes fêtesde fin d’année et espèrent pour vous, vosfamilles et vos amis une année 2019pleine de joie, de réussite et une trèsbonne santé.

C. Fogel, Centriste - C. De Sousa,J. Blanville, D. Attenti, Les Républicainswww.agissons-pour-boissy.fr

Liste Rassemblement Citoyen pourBoissyGroupe divers de l’opposition

L’action politique locale a-t-elle du sens ?En cette période de fêtes de fin d’année, l’équipede Rassemblement Citoyen pour Boissy a unepensée particulière pour les personnes qui viventdes périodes pénibles et douloureuses et les assurede son soutien et de sa solidarité. L'impact de la crise fragilise une partie de nos conci-toyens. L’action politique locale, c’est aussi le re-gard sur la vie quotidienne et l’aide à nosconcitoyens pour leur permettre d’espérer desjours meilleurs. Les difficultés de retour à l'emploivont souvent de pair avec la qualité de l’accompa-gnement. Les chances de retrouver un travail sontinfluencées par différents facteurs socio-démogra-phiques et le soutien que le demandeur d’emploitrouve pour se maintenir dans un réseau. L’actionpolitique locale, en cette matière, est importante.À la suite du transfert de la compétence « Dévelop-pement Économique et Insertion » au territoire,Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA), les deman-deurs d’emploi boisséens se trouvent pourtant,livrés à eux mêmes. En effet, depuis près d’un an,la ville a fermé son bureau sans se donner lesmoyens d’une transition douce avec GPSEA, ne se-rait-ce qu’avec une permanence dans la commune.Le Territoire GPSEA, fort de l’expérience de la villede Créteil et de la communauté d’agglomérationde la Plaine Centrale, dispose d’une force de frappeexemplaire, en matière d’accompagnement desdemandeurs d’emploi. Or, malgré la mise en com-mun de la compétence emploi, les boisséens n’ontrien vu venir pour les aider, alors qu’ils ont subi im-médiatement la perte du service emploi de la ville. Nous pouvons légitimement nous poser la questionsur le sens de cette mutualisation au sein du territoire,si la ville ne fait aucune demande pour que cettecompétence regarde enfin dans notre direction.Quand allons-nous, à Boissy, reprendre le combatpour l’emploi des boisséens ? L’équipe de Rassemblement Citoyen pour Boissyvous souhaite de passer de bonnes fêtes de find'année.

M. Jendoubi - M. Hubner - C. Michelwww.rassemblementcitoyenboissy.frContact : 06 61 92 43 38

Liste Un nouveau cœur pour BOISSYGroupe divers droite de l’opposition

M. Michel - A. Gureghian -L. Manzella

Texte non communiqué

INFOS PRATIQUES30

Gardes de jour, dimanches et jours fériésDécembre23 - 140 rue du Gen. De Gaulle - Sucy-en-Brie - 01 45 90 18 0825 - 49 rue de Paris - Boissy-Saint-Léger - 01 45 98 19 99 30 - 23 place de la Fraternité - Sucy-en-Brie - 01 45 90 18 72

Janvier01 - 14 place Arthur Rimbaud - Limeil-Brevannes 01 56 32 00 4106 - CCAL Boissy 2 - Boissy-Saint- Leger - 01 45 69 72 2213 - 136 rue de Boissy - Sucy-en-Brie - 01 45 90 44 0820 - 39 rue de Falkirk - Creteil - 01 43 99 44 7227 - CCAL du Clos de Pacy - Sucy-en-Brie - 01 45 90 28 32

Février03 - 4 rue Julie Victoire Daubie - Limeil-Brévannes- 01 43 86 54 7310 - 26 av de Verdun - Limeil- Bevannes - 01 45 69 62 3717 - 55 av de Choisy - Villeneuve-st-Georges - 01 43 89 01 88 24 - 4 allée des Marchands - Marolles-en-Brie - 01 45 99 31 11

NAISSANCESSeptembre : DA SILVA Tiago, MBODJI Fatimata, VOISET Victoire.

Octobre :AUBRY Marin, HABABOU Roy, HOUY HISADA Sola, BUSHARAYAHYA Nassour, BAHLOUL Souleymen, MENDES SOARES Nai-liz, DAHOUE Ismaël, HACHEMI Jena, DOUVILLE Victoire, VA-RELA TAVARES Camilla, CHRETIEN Jules, ELARRAS Adnan,RIMA BRUNO Jérémie.

Novembre : ORESTE Noa, JOSEPH TOURÉ Samory, MIAH Ichal, GIROTLouis.

MARIAGESOctobre : NACIMENTO Steve et YOUSFI Kenza.

Novembre : HAFIDHOU Naïma et ASSOUMANI Hachim.

PACSNovembre : BRIARD Benjamin et NADJAR Charlotte, BOURRY Ludovic etCAZOULAT Lucie

DÉCÈSOctobre : DESROZIERS Patrick, GRASSIEN Jean-Pierre, CANTOUNAT JeanDAS NEVES SIMAO Manuel, LOGNON Hélène, COHEN GAR-ZON Samuel, LAKHDARI Jeanine, TAGHIPOUR Hoseyn.

Novembre :PLECHE Philippe, OUARAB Ouiza, RAINOT Robert, AOUES Jac-queline, CELSO Christophe.

Pharmacies Etat-civil

Permanences info-énergieVous avez besoin de conseils ? Réduire votre factured’énergie ? Engager des travaux de rénovation thermique ?Utiliser des énergies renouvables ? S’informer sur les aidesfinancières ?Des permanences gratuites se tiennent dans votre ville auxdates et lieux suivants :- Mercredi 9 janvier de 14h à 17h au CTM, Service Urbanisme,3 rue de la Pompadour, Parc d'activité de la Haie Griselle.

- Mercredi 6 février de 14h à 17h, en Mairie, salle des mariages

Rendez-vous exclusivement sur réservation au 01 41 94 31 06ou devdurable@gpsea.fr ou en ligne sur http://sudestavenir.fr/info-energie

Développement durable

Consultation juridique gratuiteAssurée par des avocats du barreau de Créteil.Salle 17 (à côté du service État civil) - 4 boulevard Léon RévillonSur rendez-vous, le samedi matin de 9h à 10h40, sauf pendantles vacances scolaires.Prochaines dates : 12, 19 et 26 janvier - 2, 9 et 16 févrierContact : 01 45 10 61 24

APCE 94 au CCASL’APCE94 propose une permanence au CCAS - 7 bd Léon Ré-villon, pour vous conseiller sur la gestion budgétaire, les droitssociaux, l’orientation et l’accompagnement social, l’instructionde dossiers F.S.H., l’aide dans l’élaboration de dossiers de suren-dettement…La conseillère en économie sociale et familiale vous reçoit deuxdemi-journées par mois : le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30.Sur rendez-vous au 01 42 07 49 74

Conciliateur de justice

M. Gilles Feliho, conciliateur de justice, intervient sur rendez-vous au CCAS tous les 1ers jeudis de chaque mois, de 13 h30 à 17 h.Rendez-vous au CCAS - 7 bd Léon Révillon 01 45 10 61 32 M. G. Feliho : 06 75 63 70 73 Mail : gilles.feliho@conciliateurdejustice.frProchaines permanences : 3 janvier et 7 février 2019.

Permanences