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Revue de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan www.aeria-ci.com Gratuit 1.572.000 Nouveau Record 2015 Le parcours du bâtisseur P12 P32 P6 AERIA marque son empreinte Christian ROGNONE SITA 2016 Mag N° 13 Mai - Juillet 2016

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Revue de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan N°13 Mai - Juillet

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Revue de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan www.aeria-ci.com

Gratuit

1.572.000Nouveau Record 2015

Le parcours du bâtisseurP12

P32

P6

AERIA marque son empreinte

Christian ROGNONE

SITA 2016

Mag N° 13 Mai - Juillet 2016

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AÉRIA NEWS & VIEW CELEBRATION DU NOUVEAU RECORD DE PASSAGER

AIRPORT CARBONACCREDITATION POURL’AEROPORT INTERNATIONALD’ABIDJAN

BURGER KING

M. Christian ROGNONE Le parcours du bâtisseur

UNE RETRAITE BIEN MERITÉE POUR M. KOFFI Néba

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR CÔTE D’IVOIRE et Ethiopian Airlines

DOSSIER SPÉCIALMODERNISATION DE L’AÉROPORTFÉLIX HOUPHOUËT –BOIGNY/GARE DE FRET ET SALON BUSINESSDE L’AÉROPORT D’ABIDJAN

FOCUSCGA

FLASH TECHNIQUEPARKING AEROPORT NOUVELLE TECHNOLOGIE

SITA 2016

MODEEloi SESSOU

ART ET CULTURESAMUEL NJAKWA

GAMBAS A LA PROVINCALE

GLOBE TROTTERSLA RUSSIE: UN PAYS DÉMESURÉ ET RICHE EN COULEURS!

TOMBOUCTOU, CARREFOURCULTUREL FASCINANT !

TOURISME

SASSANDRA

AERIA 07 BP 30 Abidjan 07

République de Côte d’Ivoire

Tél : (225) 21 75 79 00

Fax : (225) 21 75 79 03

Email: [email protected]

Site web: www.aeria-ci.com

Directeur de publication/Publisher

GILLES DARRIAU

Rédacteur en chef / Chief Editor

BANTI SANGARE

Editeur / Editor

FIRST MEDIA

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Tél : +225 21 35 69 53

Cel : +225 77 30 18 36

+225 77 43 54 08

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SOMMAIRE

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Avec 1.572.000 passagers en 2015, l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan donne un signal fort à ses concurrentsEn effet, les conséquences de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire sont derrière nous.

La croissance entamée dès 2012 se maintient depuis4 années successives. Une croissance à 2 chiffres qui fait de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, une plateforme majeure.

Bien évidemment, pour répondre efficacement à cette croissance, la Direction Générale d’AERIA s’est engagée à mettre à la disposition des passagers des infrastructures adaptées.

Avec toute l’équipe d’AERIA conduite par MonsieurGilles DARRIAU son Directeur Général, nous avons lancé et réalisé les travaux de rénovation au niveau de l’aérogare internationale. Nous avons :

•la dépose minute•la zone PIF•la zone Duty free•la salle d’embarquement•le salon Business.

Des travaux sont en cours pour aménager la salle arrivée.De nouvelles installations ont été déployées au niveau du parking autos pour le confort des voyageurs et des usagers de la plateforme.La compagnie nationale Air Côte d’Ivoire, par son développement spectaculaire contribue à ces résultats de trafic. Cette compagnie augure des lendemains prometteurs pour le hub d’Abidjan.Nous notons avec satisfaction, l’augmentation des fréquencesd’Ethiopian Airlines.

L’aéroport d’ABIDJANreprend la main.

ÉDITORIAL

Général Abdoulaye COULIBALYPrésident du Conseil d’Administration d’AERIA

Général Abdoulaye COULIBALYPrésident du Conseil d’Administration d’AERIA

Nous tenons à saisir l’opportunité de cette tribune afin de rendre un vibrant hommage à Monsieur Christian ROGNONE qui a été le catalyseur de la modernisation de l’Aéroport International d’Abidjan. Il a eu donc droit à une retraite bien méritée depuis décembre 2015.

Un clin d’œil est fait à Monsieur KOFFI Néba, acteur incontournable dans la réalisation de ces travaux. Il quitte donc AERIA, pour un repos bien mérité.

Au total, une bonne année 2015 et une année 2016 qui s’annonce sous les meille urs auspices.

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6 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

Nouveau record • Aéroport InternationalFélix Houphouët -Boigny d’Abidjan

Le Cap des 1.500.000passagers franchi !

Avec près de 30 compagnies présentes aujourd’hui, qui desservent plus de 30 destinations,

l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan est indubitablement une destination prisée avec plus de 1.500.000 passagers en 2015.

L’Aéroport international FHB après sa performance de passagers qui a atteint en 2014, plus de 1.300.000, a franchi le record des 1.500.000 passagers. Un record qui, de l’avis des responsables de la société concessionnaire Aéria, est à mettre à l’actif des autorités étatiques ivoiriennes dont le Président de la République , son ministre des Transports , Gaoussou TOURE.Mais aussi des Administrations et structures que sont entre autres l’Anac, organisme régalien qui œuvre pour la sécurité, la sûreté et qui adapte la réglementation aux standards internationaux avec des résultats plus que tangibles (rappel audits…).Egalement, la Sodexam qui gère les relations Concession AERIA, contrôle et motive pour améliorer le rendement ; L’Asecna sans laquelle, il n’y aurait pas de trafic. Il convient de féliciter la Police, la Gendarmerie, les Douanes, les Agents de santé et les Eaux et Forêts qui aident l’aéroport au maintien de l’ordre public, la suppression des trafics, l’hygiène et la prévention des maladies et enfin, la préservation du patrimoine ivoirien et de l’environnement. Il en va de même pour l’Avisecure et Securiport sûreté et l’immigration. Enfin, l’armée de l’air, voisin et ami d’Aéria avec qui, AERIA partage les infrastructures. Outre ceux-là, les opérateurs aériens ne sont pas en reste .Ce sont entre autres, le gestionnaire de l’aéroport, assistant en escale (arrivée de NAS), pool pétrolier (pas de pétrole, pas de vol), commerces (restauration

S e r v a i r , Duty free avec Dufry, etc.), acteurs aériens tels que :l’aviation légère, berceau incontestable du transport aérien .Le travail aérien et l’aviation d’affaires, vecteurs indispensables de l’économie ivoirienne (pétrole et gaz, plantations, déplacements d’affaires personnalisés et rapides) : Aerocorporate, NHV, Corporate Elite jet, Maxair , IAS et Ivoire hélicoptères. De plus, l’aviation dite commerciale, à savoir le Fret d’abord qui contribue à l’économie, tant en import qu’en export grâce aux logisticiens et transitaires, et qui bénéficie depuis peu, d’une belle et pratique aérogare. Et naturellement, le transport de passagers. Tous ont contribué fondamentalement à parvenir à ce record qui fait de la Côte d’ Ivoire, le troisième aéroport de la Sous-région o u e s t- a f r i c a i n e après celui d’Accra et de Dakar. La célébration des 1.500.000 passagers de l ’ a é ro p o r t

PUBLIREPORTAGE

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7Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

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8 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

international Félix Houphouët Boigny en 2015, à travers une somptueuse cérémonie, a enregistré la présence d’un parterre de personnalités dont le PCA d’AERIA, Général Abdoulaye COULIBALY, le Directeur Général d’AERIA, M. Gilles DARRIAU, celui de l’Anac , M. Sinaly SILUE, le Directeur de Cabinet du Ministre des Transports , représentant le ministre Gaoussou Touré, les hautes autorités de la Sécurité et de la Sûreté aéroportuaire.La projection du Directeur Général d’Aéria au cœur de l’activité aéroportuaire a permis à l’auditoire de mesurer l’ampleur et la qualité des travaux menés par Aéria, sous l’impulsion de son PCA, le Général Abdoulaye COULIBALYCela, pour faire de l’Aéroport

International Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan, «la première marche du podium des aéroports sous-régionaux », comme l’a souligné M. Gilles Darriau. Au nombre de ces gros œuvres qui donnent «une image moderne de l’aérogare » l’on note avec satisfaction, la réfection de la zone de restauration, le salon Business qui, sur une superficie de 500m², accueille désormais 200 personnes. Dans l’optique de fluidifier le trafic, Aéria a mis en œuvre une réfection de la Zone sûreté et police, ce qui permet aux passagers dans la file d’attente, d’y être dans des conditions optimales. En dépit de cette embellie remarquable, les responsables d’Aéria ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils envisagent, pour

le prochain challenge, un objectif de passagers encore plus haut, en 2016.Pour réussir ce pari, plusieurs investissements d’un montant global de 39 milliards de FCFA sont annoncés sur la période 2015-2019.

Au vu de tout ce qui a été fait dans cette plateforme aéroportuaire, le Général Abdoulaye COULIBALY, PCA d’AERIA s’est réjoui du travail abattu par ses collaborateurs qu’il a félicités par la même occasion.«Aéria, nous donne des raisons d’espérer que d’ici peu, il ravira la palme du Premier Aéroport Sous-Régional » a-t-il conclu.

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9Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

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10 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

A I R P O R T C A R B O N A C C R E D I T A T I O N

POUR L’AEROPORT INTERNATIONAL D’ABIDJAN

Un transport aérien « durable » doit s’inscrire dans une double logique d’économie des ressources énergétiques fossiles et de maîtrise de l’impact environnemental sur le climat (la

qualité de l’air). La démarche vers un transport aérien plus sobre énergétiquement sert à la fois le respect de l’environnement et la compétitivité de nos produits.C’est pourquoi, en tant qu’acteur majeur dans le développement de la Côte d’Ivoire, AERIA se veut exemplaire et ambitieux en matière de protection de l’environnement. Cette décision repose sur son système

de gestion de l’environnement basé sur la norme ISO 14001, qui traduit son engagement en matière de développement durable.Il est maintenant admis que les émissions de gaz à effet de serre produites par l’activité humaine sont une cause déterminante du changement climatique. Aujourd’hui l’activité aéronautique mondiale ne représente que 2 à 3% du total des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. (Aéronautique espace et environnement)

L’objectif de la profession est de stabiliser puis de faire décroître ce taux malgré l’augmentation du trafic aérien.Pour des aéroports plus verts un outil, Airport Carbon Accreditation (ACA) qui permet de comptabiliser et réduire les émissions de gaz à effet de serre a été mis en place par l’ACI (Airport Council International). Cet outil spécialement conçu donne aux aéroports participants, une flexibilité significative de compenser leurs émissions carbone afin d’atteindre la neutralité carbone. L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan s’est ainsi lancé dans le processus d’accréditation carbone depuis l’année dernière.

A cet effet, l’Airport Carbon Accreditation a été décerné à AERIA en Octobre 2015.

• ACI Europe a annoncé que 130 aéroports à travers les cinq continents sont devenus certifiés Airport Carbon Accreditation, la norme de gestion du carbone mondial pour le secteur de l’aéroport. Ces aéroports accueillent plus de 29% du trafic mondial de passagers aériens.

• L’impact en terme d’image de marque permet à l’aéroport d’accéder à de nouveaux marchés, ainsi que d’établir des relations de confiance avec ses clients et ses partenaires. Ce qui induit à terme une baisse des coûts de marketing et de relations publiques.

• ACA est aussi une réponse aux exigences légales et réglementaire en matière d’optimisation des ressources naturelles et de la préservation de la qualité de l’air.

L’ACA a été Approuvé et a déjà gagné les éloges de l’aviation civile internationale Organisation (OACI), le Groupe des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Union européenne (UE), la FAA (Federal Aviation Authority) des Etats-Unis et beaucoup d’autres.

Interêt d’ACA

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11Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

AEROPORT INTERNATIONAL D’ABIDJAN L’AWALÉ DEVIENT

BURGER KING

PUBLI REPORTAGE

C’était en présence de nombreux invités dont la communauté aéroportuaire et d’un parterre de personnalités au

nombre desquels le PCA d’AERIA, le Général Abdoulaye COULIBALY.Prenant la parole, M. Denis Hasdenteufel, PCA de Servair a exprimé sa gratitude aux invités pour leur présence, mais aussi à l’ensemble des autorités aéroportuaires qui ont accepté de voir naître ce restaurant de notoriété mondiale à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Il a réaffirmé l’engagement de l’entreprise qu’il dirige à contribuer au rayonnement de l’aéroport dans la sous-région.Le Général Abdoulaye COULIBALY a pour sa part indiqué que l’ouverture d’un Burger King montre l’ouverture de l’aéroport d’Abidjan au monde. Après la coupure du ruban par le Général Abdoulaye COULIBALY, les nombreux convives se sont délectés de burgers succulents offerts dans ce somptueux nouvel espace.Notons que Burger King est une grande chaîne américaine de restauration rapide installée dans plusieurs pays du monde parmi lesquels la Côte d’ivoire désormais avec Servair Abidjan comme exploitant officiel.

Le 2e Burger King d’Abidjan a ouvert ses portes à l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan le mercredi 30 Mars 2016 à l’initiative de Servair Abidjan, filiale d’Air France KLM et AERIA.

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12 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

M. Christian ROGNONE

COTÉ RESSOURCES HUMAINES

«»

M. Rognone, pouvez-vous vous présenter ?

Après une longue carrière consacrée au monde aéroportuaire, en tant qu’ingénieur puis exploitant, je conseille actuellement le Groupe Egis sur le

développement de son métier de gestionnaire d’aéroports.Avec la gestion de 14 aéroports sur plusieurs continents, le Groupe Egis est aujourd’hui, un acteur reconnu d’une activité à très fort potentiel . Le monde aéroportuaire en Afrique n’a plus de secret pour vous, pouvez-vous nous en dire plus? Les circonstances m’ont conduit à découvrir l’Afrique au tout début de ma carrière. Ce continent et ses habitants m’ont séduit au point que j’y ai réalisé une bonne partie de ma vie professionnelle. Les perspectives en matière de transport aérien y sont immenses. Pionnier au Gabon, en 1988 avec la mise en concession de l’aéroport de Libreville , nous avons poursuivi ensuite en Côte d’Ivoire et au Congo. Plusieurs nouveaux projets sont actuellement à l’étude sur le continent africain.

En 1996, vous êtes devenu le DG de l’Aéroport International d’Abidjan en Côte d’Ivoire… une belle aventure? Fort de notre expérience au Gabon, nous avons participé à l’appel d’offres pour la mise en concession de l’aéroport d’Abidjan en 1995. Après notre désignation, on m’a proposé de prendre la direction générale d’AERIA le 1er juillet 1996.Le challenge était immense de convaincre les Ivoiriens de nous suivre pour refaire de l’aéroport d’Abidjan, une porte d’entrée digne de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire.Les résultats ont été à la hauteur des espérances de tous .Personnellement , outre la grande expérience professionnelle que j’y ai vécue , j’ai fait la connaissance d’un pays magnifique et de son peuple

si attachant . Malgré la crise que ce pays a traversée pendant plus de 10 ans, les Ivoiriens n’ont jamais perdu l’espoir de voir leur pays repartir de l’avant. Une vraie belle aventure pour mon épouse et moi-même et beaucoup de tristesse au moment où nous en sommes partis après 9 belles années riches en humanité . Quel est aujourd’hui, votre regard sur AERIA ?Comme pour ses propres enfants l’un des plus beaux moments des projets que l’on bâtit est de les voir voler de leurs propres ailes. Grande est ma fierté aujourd’hui , plus de 10 ans après mon départ d’Abidjan , de voir AERIA poursuivre sa route avec un grand succès . Ralenti quelques années par la crise , Abidjan redevient , avec le developpement d’AERIA et d’Air Côte d’Ivoire , le premier Aéroport d’Afrique de l’Ouest. Les Ivoiriens qui ont participé au projet de 1996 partent maintenant à la retraite en transmettant à leurs enfants, le magnifique outil qu’ils ont construit. Il n’y a rien de plus beau. Le mot de la finL’avenir d’AERIA est assuré et c’est une de mes plus grandes fiertés .Bravo à cette belle équipe d’AERIA pour le travail qu’elle accomplit chaque jour.Ce projet est une référence en Afrique, qui donnera sans aucun doute des idées aux bâtisseurs africains qui veulent apporter leur contribution au developpement d’un continent aux ressources humaines immenses.Merci à tous ceux, qui m’ont permis d’y participer.

Plus de 10 ans après mon départ d’Abidjan , je vois AERIA poursuivre sa route avec un grand succès.

Interview

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13Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

Après une expérience enrichissante au Gabon, M. Christian ROGNONE dépose ses valises au bord de la lagune Ebrié. Un challenge immense l’y attend, « celui de moderniser l’aéroport international d’Abidjan pour en faire la vitrine de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire ». C’est le début d’un grand chantier…

Le parcours du bâtisseur

COTÉ RESSOURCES HUMAINES Zoom sur...

(1997) Pose de 1ère pierrepar le Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN et le ministre des Infrastructures économiques M. EZAN Akélé

(1997) Préparation du chantierM. Christian Rognone accompagnéde M. Koffi NEBA (Directeur de la maintenance)

Présentation de la maquette auPremier Ministre

M. Christian Rognone en compagnie du Directeur général du BNETD M. Tidjane THIAMet du Directeur général de l’ANAM M. Georges Ezaley

M. Christian Rognone en pleine explication

M. Christian Rognone présente la maquette du futur aéroport à M. Tidjane THIAM

Une vue partielle des travaux de l’aeorogare international

Vue des travaux de la piste

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14 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

Visite de l ’aéroport sous la houlettede M. Christian ROGNONE

M. Christian ROGNONE a toujours le regard attentif sur les projets de son bébé d’alors

Prix du Millionnième passager Célébration et remise du prix Millionnième Passager

M. Christian Rognone en compagnie du Pdt BONI YAYI, Président d ’alors de la BOAD(signature de contrat BOAD-AERIA)

Instigateur et organisateur de ACI Mondeen Côte d ’Ivoire. (2001)

M. Christian Rognone entouré de son équipe

Le bâtisseur en compagnie de son épouse, son soutien indéfectible (Mme Chris Rognone)

DIX ANSp l u s t a r d

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16 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

COTÉ RESSOURCES HUMAINES

Ingénieur des Travaux publics de l’ENSTP d’Abidjan

(Promotion 1978), Monsieur Koffi NEBA achève ses

études à L’Ecole des Ponts & Chaussées de Paris.

Rentré au pays, Il a travaillé au BCET (Bureau Central

d’Etude technique) avant de rejoindre la DCAC (Direction

Centrale de l’Aviation Civile).

Il intégrera en 1988, l’ANAM (Agence Nationale des

Aérodromes et de la Météorologie).

En 1996, il fut à la création de la société AERIA (Aéroport

International d’Abidjan) où il a occupé successivement les

fonctions de Directeur de la Maintenance, Directeur Général

Adjoint tout en assurant la Direction de la maintenance.

Depuis 2013 jusqu’au 31 Décembre 2015, il a cumulé le

poste de DGA et de Directeur des Grand projets.

Après 30 ans de bons et loyaux services à l’aviation

ivoirienne, il a fait valoir ses droits à la retraite.

AERIA et l’ensemble de la communauté aéroportuaire lui a

rendu un vibrant hommage, à l’occasion de la cérémonie

de vœux qui a vu la célébration du nouveau record de

passagers en 2015.

M. Koffi NEBAUne retraite bien méritée pour un grand de l’aviation ivoirienne

« »30 ans de bons et loyaux

services à l’aviation ivoirienne

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17Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

600 000 Passagersatteints en 2015

Air cote d’ivoire

COMPAGNIES AÉRIENNES

AIR Côte d’Ivoire, compagnie nationale ivoirienne vient de s’offrir un Bombardier Q400 du constructeur canadien. La cérémonie

de présentation de ce nouvel aéronef a eu lieu le vendredi 29 janvier 2016, à l’aérogare Sud de l’aéroport international d’Abidjan en présence du ministre des Transports Gaoussou TOURE, de Mme l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire SE Mme Patricia McCullagh et d’un parterre de personnalités.A l’entame de cette cérémonie, le PCA le Général Abdoulaye Coulibaly et son Directeur général, René

DECUREY ont salué les efforts du gouvernement et tout particulièrement du Président de la République qui ont permis à la compagnie de se positionner comme compagnie leader dans le secteur aérien ivoirien avec 600 000 passagers sur les 1 500 000 passagers atteint en 2015, à l’aéroport international d’Abidjan.Avec ses projets et objectifs pour 2016 (700 000 passagers), Air Côte d’Ivoire a par son PCA, a annoncé l‘arrivée en fin mars d‘un autre Bombardier 0400 et d‘un Airbus pour porter le nombre des aéronefs à 9. Le ministre Gaoussou TOURE a pour sa part, salué le chef de l‘Etat, Alassane Ouattara pour avoir permis la renaissance de la compagnie nationale.

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18 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

En prélude à la mise en ligne effective du Boeing 787 Daimler prévue pour le 27 mars 2016, la compagnie aérienne

Ethiopian Airlines a décidé de déployer la grosse batterie en ce début d’année 2016. Pour autant, a-t-elle sorti de ses manches, un appareil ultramoderne, de nouvelle génération, le Boeing 787 qui a atterrit pour la première fois, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, lundi 1er février 2016 avec à son bord de hautes personnalités, telles le président de la Banque africaine de développement (BAD) M. Akinwumi A Adesina, le ministre Essy Amara, l’ex-Directeur général de l’ADDR Hyacinthe Sarassoro qui ont participé au dernier sommet de l’UA à Addis-Abeba.C’est aux environs de 15h GMT que le gros porteur, le Boeing 787 Daimler a atterrit à l’aéroport international d’Abidjan en présence de hauts responsables de l’espace aéroportuaire ivoirien, dont le Directeur général d’ Aéria, M Gilles Darriau, visiblement ravi de constater que la Direction générale d’Ethiopian Airlines a décidé d’offrir de meilleures conditions de voyage aux usagers de l’espace aéroportuaire ivoirien.« Il faut féliciter les responsables de Ethiopian Airlines qui ont décidé de répondre aux attentes des usagers en mettant à leur disposition de gros porteurs comme le Boeing 787 qui vient d’atterrir. En tout cas, nous saluons cette initiative des responsables de Ethiopian Airlines. Cela va offrir aux usagers de meilleures conditions de voyage avec beaucoup plus de confort et de sécurité » disait le Directeur général de Aéria.

A l’instar de M Gilles Darriau, des passagers approchés ont, à l’unanimité ,affiché leur satisfecit quant aux excellentes conditions de voyage. Pouvait-il en être autrement ? Que nenni !car pour cette grande première (atterrissage du Boeing 787 en terre

ivoirienne), toutes les dispositions ont été prises par la Direction d’ Ethiopian Airlines et des responsables d’ Aéria et de l’ANAC.Même si, pour des contraintes de calendrier, les responsables de l’ANAC n’ont pu être présents physiquement pour être témoins de l’atterrissage du Boeing 787 d’ Ethiopian Airlines. Evidemment, l’arrivée de l’appareil susmentionné confirme la capacité de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, d’une part et des autorités de l’Aviation civile, d’autre part à recevoir de gros porteurs de dernière génération à l’image de ce qui fut pour l’Airbus A380.

Des avantages liés à l’arrivée du gros porteurAu demeurant, l’arrivée du B787 vient régler un certain nombre de problèmes, liés à la taille de la B 373 qui desservait la capitale économique (Abidjan) jusque-là. Souventes fois, cet appareil était contraint de laisser les bagages des usagers et attendre avant de les acheminer ultérieurement. Ce qui naturellement causait des désagréments aux passagers. Avec le B787, finit, toutes ces tracasseries.

Car, sa taille permettra de pallier définitivement ce problème. On peut le dire, l’acquisition de ce nouvel appareil traduit non

seulement la volonté de ladite compagnie aérienne d’offrir le confort et la sécurité aux usagers, mais aussi d’accompagner le travail titanesque abattu par les responsables locaux d’ Ethiopian Airlines à Abidjan qui, sans cesse, œuvrent pour la positionner comme une référence sous-régionale ouest africaine de par sa compétitivité.

De la spécificité du Boeing 787Entre autres caractéristiques du Boeing 787 Dreamliner, il révolutionne le transport aérien. Positionné sur le marché des avions de 200 à 300 passagers, le 787 peut parcourir des distances aujourd’hui réservées aux gros porteurs, tout en améliorant de manière significative, son impact sur l’environnement. Il consomme 20 % de carburant de moins que les bi-couloirs actuels, dégage 20% d’émissions de CO2 en moins et son empreinte sonore est réduite de plus de 60 % par rapport à ses concurrents.

Le lancement officiel de la mise en ligne du Boeing 787, sauf changement de dernière minute, a eu lieu le 27 mars 2016.

Ethiopian Airlines

COMPAGNIES AÉRIENNES

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D O S S I E R

SPECIALD O S S I E RSPECIAL

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20 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan visite le chantier et annonce la reprise des travaux, en janvier 2016.

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan accompagné des ministres des Transports, Gaoussou Touré et de celui du Budget, Cissé Abdourahmane, ainsi que du PCA d’AERIA, le Général Abdoulaye Coulibaly, du Directeur général d’AERIA, Gilles Darriau et du Directeur général de la Sodexam, Georges-Philippe Ezaley ont visité la gare fret de l’Aéroport international d’Abidjan FHB, le mercredi 30 décembre 2015.

Ce projet est financé par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 24 milliards de FCFA dont 7 milliards attendus commeparticipation de l’Etat de Côte d’ Ivoire, qui en a déjà dégagé la somme de 2 milliards de FCFA. Daniel Kablan Duncan et sa délégation ont eu droit à une visite guidée au

MODERNISATION DE L’AÉROPORT Félix HOUPHOUET–BOIGNY

Gare de Fret et Salon Business de l’Aéroport d’Abidjan

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21Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

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22 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 AERIA News & Views

cours de laquelle les raisons de l’arrêt des travaux au niveau de la gare de fret lui ont été expliquées par Georges Philipe Ezaley, Directeur Général de la Sodexam. Au terme de cette visite, Daniel Kablan Duncan a donné des assurances quant à la reprise des travaux dans la première quinzaine du mois de janvier 2016 : « il y a des choses qui avancent positivement à l’Aéroport FHB, mais il y a aussi des problèmes qu’il faut pouvoir régler parce qu’il y a un arrêt de chantier. Avec le ministre en charge du Budget, nous avons vu qu’il faut faire en sorte que le 16 janvier 2016 au plus tard, le gouvernement apporte sa contrepartie. Deux milliards (2) FCFA ont déjà été dégagés par le gouvernement, le reste, à savoir 5 milliards de FCFA seront dégagés en janvier 2016. »

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23Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016AERIA News & Views

Le chef du gouvernement a également rappelé l’importance du fret aérien, avant de dévoiler les perspectives de développement de l’aéroport d’Abidjan :« Nous sommes autour de 20000 tonnes de fret, mais l’objectif, c’est d’aller à 50.000 tonnes .Il était donc important que nous venons voir. Le Président de la République Alassane Ouattara veut que l’aéroport d’Abidjan soit l’un des plus compétitifs de l’Afrique de l’ouest. Il y a un bel aménagement qui a été fait au niveau du Salon business, mais il n’y a pas que cela. D’ici à 2019, il y aura une trentaine de milliards de FCFA d’investissements qui seront faits, ce qui permettra d’atteindre 15 millions de passagers. Le Président de la République a fixé comme objectif, 8 millions de passagers en 2020 .Nous sommes actuellement à 1 ,5 millions de passagers, il y a du chemin à faire. Et pour cela, il faut des infrastructures de qualité .

Au total, c’est près de 1000 milliards de FCFA d’investissements

qui seront faits sur AERIA ».La question des coûts élevés multiples au niveau de l’Aéroport d’Abidjan a été évoquée par le Premier ministre Daniel Kablan qui a promis avec la volonté du Chef de l’Etat, d’amenuiser lesdits coûts : « nous allons accélérer le mouvement pour que nous devenions le hub de la sous-région .Nous avons pris une décision avec le Président de la République pour baisser les coûts au niveau de l’aéroport d’Abidjan et améliorer sa compétitivité .D’ici à fin janvier 2016, notre aéroport sera peut-être le plus compétitif de l’Afrique de l’ouest ». Outre la gare fret, le Premier ministre ivoirien et sa délégation ont visité le Salon Business aménagé par AERIA. Il en a exprimé son entière satisfaction, quant à la qualité de l’aménagement dudit Salon qui répond aux normes internationales en la matière. « Il y a un bel aménagement qui a été fait au niveau du Salon business », a –t-il affirmé. Daniel Kablan Duncan a profité de cette visite, pour aborder

la volonté du gouvernement d’achever l’Aérocité qui est une ville dans la ville. « C’est plus de 1000 milliards de FCFA d’investissements qui vont se faire sur Aéria .Ce sont des gros dossiers que le Président a demandé d’accélérer », a informé le locataire de la primature.Le Premier ministre a clos son propos, en adressant ses

félicitations au ministre des Transports et aux responsables de l’aéroport International d’Abidjan, pour le travail abattu dans ce sens. Florent Emmanuel

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F O C U S

FOCUSFOCUS

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25Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016Focus

Dans le souci de l’amélioration continue et de la satisfaction client de l’aéroport international Félix

Houphouët-Boigny d’Abidjan, un Centre de gestion aéroportuaire (CGA) a été créé le 05 novembre 2015. En effet, ce centre, basé sur le modèle A-CDM (Airport – Collaborative Decision Making / prise de décision collaborative) qui est implanté dans 400 aéroports dans le monde et fortement recommandé par ACI MONDE, a pour but de veiller sur la qualité du service délivré au passager, à travers les objectifs suivants :1-La satisfaction du Client 2-La Ponctualité des avions3-Le Traitement efficient des bagages 4-Une meilleure coordination entre les acteurs pour un trafic fluide et efficaceDésormais, toutes les structures opérationnelles de la plateforme aéroportuaire (AERIA, AVISECURE, NAS, ASECNA, Police, Douane, Pool Pétrolier, SERVAIR,

INHP, Gendarmerie, AOC), sont amenées à travailler en totale synergie, pour atteindre les objectifs ci-dessus pour le bonheur du passager.Les réunions quotidiennes se déroulent de 14h00 à 15h00. Elles permettent de faire le débriefing des vols de la veille et le briefing des vols du soir. L’allocation des ressources matérielles et humaines de toutes les entités est clairement définie pour une bonne gestion des vols. Toute Information capitale de nature à impacter le bon traitement des vols est communiquée.

Mise en place d’un Centre de Gestion Aéropotuaire (CGA)à l’Aéroport International d’Abidjan

RETOMBEES

• Engagement de tous sur l’amélioration continue et la satisfaction client ;

• Suivi quotidien et régulier des actions des uns et des autres sur la plateforme aéroportuaire;

• Prise de décision collaborative.

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GUIDE AÉRIA

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28 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 Santé

Alors que nous n’en avons pas encore fini avec la Maladie

à Virus Ébola (MVE), voici que déjà un nouvel hôte du nom de ZIKA s’invite à notre table.Mais qu’est-ce que la Maladie à Virus ZIKA (MVZ) ?La MVZ a été identifiée pour la première fois, dans la forêt de ZIKA (d’où elle tire son nom) en OUGANDA chez des singes Bandar ou Rhésus, en 1947 puis chez l’homme , en 1952 toujours en OUGANDA et en TANZANIE. Quoiqu’elle se soit déjà manifestée sous formes sporadiques chez les humains en Afrique et en Asie du Sud, l’on relève des flambées épidémiques d’abord en 2007, dans le pacifique puis depuis 2013 encore dans le pacifique ouest, dans les Amériques et en Afrique. Le risque de propagation urbaine est très élevé du fait de la forte capacité d’adaptation des vecteurs (responsables de la transmission) qui sont les moustiques du genre Aèdes aegypti et Aèdes Albopictus encore appelés « moustiques tigre ». Le Virus ZIKA est un Flavivirus (du latin flavus : jaune) appartenant à la même espèce que les virus de la fièvre jaune, de la Dengue, des encéphalites japonaise et de Saint-Louis, du Nil occidental, du BYD

affectant le canard et du Chikungunya.La transmission se fait essentiellement du moustique infecté à l’homme. Quoique la transmission d’homme à homme soit rare, il a tout de même été révélé un cas de transmission par voie sexuelle et le virus a été aussi révélé actif dans la salive et les urines de certains sujets affectés.Environ 2 à 7 semaines après avoir été piqué par le moustique infecté, apparaissent alors :-Une fièvre légère ;-Des éruptions cutanées ;-De la conjonctivite ;-Des douleurs musculaires et articulaires ;-Des maux de tête avec un état de malaise à type de fatigue.Une des particularités de la MVZ est la possibilité de survenue de complications neurologiques à type de faiblesse musculaire, de fourmillement dans les bras et les jambes, de steppage, de paralysie des m u s c l e s respiratoires et d’une hypertension a r t é r i e l l e a v e c parfois des hallucinations, une psychose aigue ou des troubles du sommeil ; le tout évoluant invariablement vers la régression avec ou

sans séquelles. Ailleurs, on note aussi et surtout la microcéphalie des enfants nés des femmes enceintes affectées par la MVZ. La microcéphalie est une anomalie rare du nourrisson consistant à une petitesse excessive de la tête.Il n’existe hélas à ce jour, aucun traitement ni vaccin cependant, l’on peut se protéger de la MVZ en évitant de s’exposer aux piqûres de moustique (lutte anti vectorielle comme dans le cas du paludisme) : Dormir sous une moustiquaire, utiliser des produits répulsifs ou porter des habits qui couvrent le plus possible le corps, vider, nettoyer ou couvrir tout ce qui peut retenir de l’eau même en petite quantité tels que les caniveaux, les pneus, les pots de fleurs etc.Aussi bien pour les femmes enceintes que pour les voyageurs aériens, l’OMS ne recommande aucune

restriction, toutefois, le respect

r i g o u r e u x des mesures d’hygiène leur est conseillé.

Notre nouvel hôte

ZIKA

Dr Joseph OUEREGAMedecin Lieutenant-Colonel

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29Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016Bon à Savoir

Les bienfaits du poivre noir dépassent l’éta-gère à épices. Lisez la suite pour découvrir les trucs et astuces à faire avec du poivre noir pour soulager la congestion, raviver la lessive, arrêter de fu-mer, apaiser la douleur et plus encoreConserver les couleurs vives au lavage avec du poivre noir

Vos chemises de couleurs vives ternissent au lavage? La prochaine fois, saupoudrez 1 c. à café de poivre noir sur vos vêtements dans la machine à laver avant de commencer le cycle. Le poivre gardera l’éclat de vos couleurs et les empêchera de déteindre sur les autres vêtements.

Soulager une toux grasse avec le poivre noir

Combattez une toux qui s’accompagne de mucus avec une tasse d’infusion de

poivre noir et du miel, un remède issu de la médecine populaire de Nouvelle-Angleterre et de la médecine traditionnelle chinoise. Le poivre stimule la circulation sanguine et l’écoulement de mucus; le miel est un antitussif naturel et un antibiotique doux. Versez 1 c. à café de poivre noir fraîchement moulu et 2 c. à soupe de miel dans une tasse. Remplissez d’eau bouillante et laissez infuser 15 minutes. Tamisez et buvez à petites gorgées.

Un autre remède inusité contre la toux : saupoudrez un quartier de citron de poivre noir. Sucez le citron aussi longtemps que vous le supportez pour un soulagement rapide.

Facebook est le réseau so-cial le plus utulisé à travers le monde entier. par consé-quent il est important de savoir s’en servir de façon éfficace pour éviter des sur-prises désagreables.

1. Vous voulez savoir ce que Facebook sait de vous? Consultez les paramètres généraux du compte, cli-quez sur «Télécharger une copie de vos données sur Facebook».

2. Vous ne voulez probla-blement pas que le monde entier connaisse votre vie privée. Mais plusieurs para-mètres de publication sont réglés par défaut à «Pu-blic», et sont donc acces-sibles à tous. Facebook y gagne quand ses membres partagent leurs contenus avec la plus large audience possible… Et mise sur le fait que vous ne vous donnerez pas la peine de les changer. Allez sécuriser votre compte — c’est maintenant plus simple de le faire.

3.Vous ne voyez peut-être pas toutes les publications de vos amis dans votre fil de nouvelles, et inversement, ceux-ci ne sont pas forcé-ment au courant de tout ce que vous avez mis en ligne. Pour déterminer les priorités dans le fil d’actualités, Face-book utilise un algorithme qui tient compte de l’auteur, du nombre de réactions, du type de publication, etc. Bref, de tout ce qui pourrait vous garder devant l’écran le plus longtemps possible.

4.Pendant que vous êtes connectés à Facebook, nous épions votre navigation dans internet afin de noter chaque page web visitée qui compte un icone «J’aime» ou «Partager». Cela per-met notamment de savoir si vous avez déjà cliqué sur

ledit icone et de le mettre en plus pâle si c’est le cas. Le hic? Les membres ignorent ce que nous faisons ensuite avec ces données.

5.Attention! Si le paramètre de confidentialité de vos pu-blications est réglé sur«Pu-blic», d’éventuels voleurs sauront quand vous quittez la maison. Une compa-gnie d’assurances pourrait même utiliser l’information mise en ligne pour augmen-ter une prime ou refuser une réclamation.

6.Vous publiez une nou-velle, comme la naissance d’un enfant ou un mariage? Facebook le saura. Nous uti-lisons un outil de reconnais-sance linguistique pour dé-tecter ce type de messageet nous assurer qu’il s’affichera dans le fil d’actualités de vos amis jusqu’à ce qu’ils se connectent à nouveau.

7.Il peut être avantageux que nous en sachions beaucoup à votre sujet. Par exemple, si vous cliquez sur l’icone «J’aime» de votre commerce préféré, vous serez ravis qu’une fenêtre vous annonce la tenue de leur grande vente annuelle.

8. Pas assez de nouvelles de vos bons amis et trop de ceux dont vous vous sou-ciez peu? Réglez l’ordre de parution dans votre fil d’ac-tualités autrement: cliquez sur «Plus récentes» pour voir les publications en ordre chronologique et non selon leur degré d’intérêt calcu-lé par Facebook. Ensuite, intégrez vos amis dans la liste «Amis proches» et dé-sabonnez-vous des «amis» dont les mises à jour ne vous intéressent pas.

9. Facebook fait des profits en vendant de l’espace pu-blicitaire à des entreprises

qui lui donnent certaines ca-ractéristiques de leur clien-tèle cible, comme le niveau de scolarité ou le lieu de ré-sidence. Facebook place ces publicités dans les pages des utilisateurs qui corres-pondent à ces critères.

10.Plusieurs rubriques dans la section «Aide» sont ex-clusivement en anglais parce que ce sont les utili-sateurs et non Facebook qui en assurent la traduction. Pour une plateforme encore plus francophone, optez pour le français de France dans les paramètres géné-raux devotre compte.

11. L’historique personnel qui est intégré dans votre page Facebook ne disparaîtra pas de sitôt. On peut y partager des contenus plus efficace-ment. Elle est attirante sur le plan visuel et les entre-prises l’apprécient, car elle leur permet de mieux faire connaître leurs produits.

12.Vous pouvez destiner vos publications seulement à vos amis d’enfance, à ceux qui vivent dans votre ville, ou encore à vos collègues de travail. Une de vos mises à jour pourrait même être visible pour tous vos amis sauf votre patron. Cliquez sur les paramètres de confi-dentialité, en bas, à droite de la boîte de «Statut».

13. N’oubliez pas de vous déconnecter de Facebook quand vous quittez votre or-dinateur, surtout si vos col-lègues ou vos proches ont un sens de l’humour dou-teux. Vous ne voudriez pas retrouver «Je suis amou-reuse de Justin Bieber» écrit dans votre nouveau statut!

TRUCS & ASTUCES

Le PoivreNoir

Facebook

7ASTUCES

13 Véritésque Facebook ne

vous dira PAS

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30 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 Flash Technique

Mis en service en Août 1998, le parking de l’aéroport dispose de 610

emplacements dont 540 pour le grand parking appelé parking 1 et de 70 emplacements pour le parking 2.Le parking est accessible aux véhicules ayant une longueur maximale de 4.80 m. L’entrée des parkings à accès contrôlé de type automatique est rendue possible à l’aide d’une carte d’accès pour les abonnés ou d’un ticket horodaté pour les usagers horaires.Pour tenir compte de la politique de l’émergence initiée par les autorités ivoiriennes, la direction d’AERIA a doté le parking des

nouveaux équipements, depuis le 5 Février 2016.Depuis cette date, les abonnés bénéficient de badges sans contact à technologie mifare; cette technologie met l’accent sur le confort apporté à l’abonné, la vitesse, la fiabilité, la sécurité contre les fraudes.Désormais il existe aussi des tickets congrès encodés sur des tickets papier à piste magnétique.Ce type de ticket est destiné aux clients qui ne sont pas détenteurs de badges et qui souhaitent stationner leurs véhicules au parking de l’aéroport et le récupérer à leur retour de voyage. Un tarif est donc associé à la durée

qui varie de 3 à 29 Jours. Celle-ci pourrait être suffisante pour tout type de clients.

A SAVOIR

•L’abonné est celui qui souscrit à un « abonnement professionnel » à l’effet d’exercer ses activités lui donnant donc droit à une carte d’accès codée valable pour une période déterminée. Cette carte permet à l’abonné l’accès libre et le stationnement au parking.Le prix de l’abonnement varie selon l’option choisie par l’abonné.

•Les tickets horodatés sont des tickets papier à piste magnétique émis par la borne à la demande d’un usager et qui mentionne la date et l’heure, lors de l’entrée du véhicule au parking.

PARKING AÉROPORT

NOUVELLE TECHNOLOGIE

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31Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016Flash Technique

PARKING AUTOS AÉROPORT d’Abidjan en images...

Possibilité de laisser de votre véhicule au parking pendant votre voyage et bénéficier

de tarifs préférentiels...

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SITA 2016LA GRAND MESSE TOURISTIQUE

A TENU TOUTES SES PROMESSES !

Le SITA 2016, la sixième édition du genre, portant sur le thème« le Tourisme en Région, source de Richesses »est un appel lancé à toutes les régions ivoiriennes afin de développer le

Tourisme intérieur. D’ou le choix de la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur, à travers ses régions mais aussi par l’hommage à la ville historique, classée patrimoine mondiale de l’Unesco ainsi qu’aux événements tragiques qu’a connus cette ancienne capitale de notre pays, à savoir Grand-Bassam. Ce Salon international du Tourisme qui, au fil des années s’est s’imposé comme une plateforme d’échanges touristiques entre les opérateurs ivoiriens et ceux d’Afrique, marqué par des expositions, un forum économique, des spectacles et des activités économiques s’est tenu du 20 au 24 avril 2016 à l’Heden Golf Hôtel d’Abidjan, en présence des autorités ministérielles ivoiriennes dont celui du Tourisme , M. Roger Kacou, le Secrétaire général de l’OMT,(Or-ganisation Mondiale du tourisme ) M. RIFAÏ Taleb, M. Jean- Marie Somet, Directeur Général de Côte d’Ivoire Tourisme et bien d’autres personnalités. .

PUBLI-REPORTAGE

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33Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016

PUBLI REPORTAGE

Cette manifestation de grande envergure, qui s’est poursuivie jusqu’au 24 avril, s’inscrit dans une dy-

namique de promotion de l’activité touristique dans toutes ses dimensions et se veut une véritable vitrine de l’offre touristique, facteur de cohésion sociale pour les amoureux du patrimoine naturel et culturel du pays. Au cours de la cérémonie officielle d’ouverture, présidée par M. Roger Kacou, Ministre ivoirien du Tou-risme, le Directeur Général de Côte d’Ivoire Tourisme, M. Jean-Marie Somet, par ailleurs Commissaire Général du salon a, tout en saluant les membres de l’assistance et les opérateurs présents, tenu à remercier le gouver-

nement ivoirien, qui, en institutionnalisant le Salon In-ternational du Tourisme d’Abidjan, permet au SITA, de devenir un acteur majeur dans l’industrie touristique africaine et dans le monde. M. Roger Kacou, ministre du Tourisme de Côte d’Ivoire a, quant à lui, saluer la présence de la forte délégation des pays frères et amis de la C-I, pour leur présence et engagement à prendre part au SITA, preuve de leur engagement à soutenir le développement touristique. Le ministre a aussi saisi l’occasion, pour rappeler que le tourisme était une composante importante de l’éco-nomie et que le SITA a réussi à devenir un rendez-vous

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34 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 PUBLI REPORTAGE

annuel non seulement pour les professionnels des voyages et des loisirs mais aussi pour les touristes nationaux et internationaux. Avant d’ajouter que «l’organisation de tels événements touristiques offrent un soutien très important pour le tou-risme intérieur considéré comme pilier du tourisme national».

D’où le thème de ce SITA 2016,« le Tourisme en Région, source de Richesses », a –t-il dit.

Organisé par Côte d’Ivoire Tou-risme. Sous l’égide du ministère du Tourisme, ce Salon se veut une opportunité d’échanges et de ren-contres B to B pour les profession-nels du tourisme, ce que n’a pas manqué de souligner Jean-Marie Somet, Directeur Général de C-I Tourisme.Ce SITA 2016 fut un cadre d’échanges, d’expertise entre les professionnels du tourisme, créa-teurs du voyage et des experts qui ont animé durant 5 jours, confé-rences et panels.

Plus de 300 exposants, notam-ment l’ Office national marocain du tourisme, les délégations du Sé-négal et du Mali , des tour-opéra-teurs, des agences de voyages, des compagnies aériennes, des chaînes

hôtelières, loisirs et services ,des artisans , 11 régions de la C-I dont celle du Loh Djiboua, du Tchologo, du Sud-Comoe , de la Nawa, de San- Pedro, du Gbêké, du Bafing, du Kabadougou, du Poro, sans oublier Aéria, y ont pris une part active à cet événement touristique majeur. Le Sita a offert une opportunité aux exposants ivoiriens et étran-gers pour présenter leurs produits à environ 20.000 visiteurs qui y ont fait un saut sur cet espace paradi-siaque, fait d’un large plan d’eau la-gunaire pour le tourisme balnéaire ainsi que pour l’espace terrestre élégamment aménagé pour abriter les stands multiple. Au nombre des Stands d’exposition, celui d’Aéria, a cristallisé l’attention des visiteurs.

Aéria, marque de son empreinte son passage au SITA !

Avec son stand d’exposition agréa-blement aménagé, où de char-mantes hôtesses offraient des gadgets, dépliants et supports de l’Aéroport d’ Abidjan et autres sou-venirs aux différents visiteurs qui n’arrêtaient pas d’y défiler, Aéria était véritablement présent à ce SITA.Son enseigne lumineuse High Tech dernière génération, faisait défiler de manière continue la performance

2015 en nombre de passagers ayant transité par cette plate-forme aéroportuaire.A Savoir 1 572 000 passagers enre-gistrés ! Ce qui fait de l’Aéroport In-ternational Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, le 3ème de la sous région ouest-africaine après Dakar, au Sé-négal et Accra, au Ghana. L’on serait tenté d’affirmer qu’Aé-ria fait corps avec le glanement de lauriers , car , après avoir décroché le précieux Sésame qu’est la Certi-fication TSA, en avril 2015 dernier , celui-ci vient de franchir le cap des 1500000 passagers au terme de l’an 2015.Sans oublier qu’au nombre des œuvres majeures qui donnent un coup d’accélérateur remarquable à la modernisation d’ Aéria, l’on note avec satisfaction, la réfection de la zone de restauration, le salon Business qui, sur une su-perficie de 500m², accueille désor-mais 200 personnes. Aéria ne s’ar-rête pas là, c’est d’ailleurs pourquoi, dans un souci de fluidification du trafic, il envisage une réfection de la Zone sûreté et police, pour offrir plus de commodités aux passagers. Pour maintenir son envol, des in-vestissements considérables esti-més à près de 32 milliards de FCFA sont annoncés sur la période 2015-2019.Ce qui conforte la volonté de ce troisième Aéroport sous-régio-

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35Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016

PUBLI REPORTAGE

nal ouest-africain, qu’est Aéria, à aller toujours de l’avant.

Petit Topo sur la Côte d’Ivoire

En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est une des-tination privilégiée pour hommes d’affaires, voya-geurs en transit, mais aussi pour touristes à la recherche de sensations agréables. En effet, mar-quée par une frontière naturelle avec l’océan, longue de plus de 500 km de côtes, faite tantôt de plages au sable fin, tan-tôt de roches, s’alignant à l’infini, le pays s’ouvre à l’intérieur à une visite pleine d’émotion.Ses quatorze aires pro-tégées, constituées de 8 parcs nationaux, dont certains sont classés Patrimoine Mondial de l’UNESCO et RAMSAR ; ses 6 réserves naturelles, tel que promus par l’OIPR (Office ivoirien des parcs

et réserves) présent à ce Sita 2016, invitent à l’aventure, tan-dis que son peuple, aux mille rituels issus des coutumes, toutes aussi riches que variées, vous accueille dans sa simpli-cité. Au plan économique, 1er producteur mondial du cacao, la Côte d’Ivoire offre au visiteur, un réseau routier dense, des lignes aériennes intérieures, des aéroports et des ports aux normes internationales et des infrastructures et ré-ceptifs hôteliers de quali-tés. Le Salon International du Tourisme d’Abidjan, vous amène à la décou-verte des différentes fa-cettes de la Côte d’Ivoire, riche de cette diversité naturelle, culturelle et re-ligieuse !

Le Sita, véritable lucarne du Tourisme ivoirien

La part du Tourisme dans le produit intérieur Brut, PIB, avec une contribu-tion de plus de 580 mil-

liards en 2014 et en dou-blement depuis 2011, est réelle et ne souffre d’au-cune contestation. Cette vérité indéniable confère au tourisme une place de choix. Ce qui a valu au SITA son institutionnalisa-tion par l’Etat Ivoirien. La Côte d’Ivoire a enregistré une évolution rapide dans le secteur du tourisme avec un taux de fréquen-tation de 69% en 2014 contre 58%en 2012 soit une augmentation de 11% au cours de ces deux der-nières années .Aujourd’hui , avec l’augmentation du PIB qui est passé de 1,6% en 2012 à 4,8% en 2014, la Côte d’Ivoire présente un climat propice dans le secteur du Tourisme d’où l’importance de la valeur ajoutée de ces grands groupes. Notons que ce genre de rencontres comme le SITA sont des puissants canaux de pro-motions des potentialités touristiques et aussi un marché de rencontre éco-nomique pour des par-

tenariats d’affaires afin de booster l’industrie du Tourisme ivoirien. L’émer-gence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 passera par la forte industrialisa-tion du Tourisme.

Tous au Rendez-vous du SITA 2017, pour une autre aventure touristique enri-chissante !

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36 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 ART & CULTURE

Artiste-Photographe

SamuelNJAKWA

SAMUEL NJAKWA, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

Bonjour, je suis photographe. J’ai suivis des étude de science politique à l’université du Québec à Montréal ensuite j’ai travaillé comme journaliste pour les magazines Les Nouvelles de la Francophonie, Africultures, Planète Jeunes, Diagonale, Créola. Je fais de la photographie depuis une vingtaine d’années mais images ont été publiées dans les magazines Jazzman, Jazz Hot, Télérama, Jeune Afrique, Elle. Et j’ai publié deux livres photos à titre personnel : « Minorité Visible cinéma invisible » aux éditions Dagan en 2011 et « Route du Jazz » aux éditions Duta en 2014

SAMUEL NJAKWA est un éminent artiste-photographe à la dimension internationale, qu’est-ce qui fait la spécificité de son style dans le domaine des arts en général et de la photographie en particulier ?

Comme je le disais, je suis photographe depuis une vingtaine d’années et j’ai exposé mes œuvres un peu partout dans le monde. Le travail qui me colle le plus à la peau est celui sur le jazz. On m’assimile le plus souvent à mes portraits d’icône du jazz. Il faut dire que je suis l’un des rares Africains à avoir fait un travail photographique aussi important. Mes portraits sont essentiellement en noir et blanc. Mais depuis quelques années je fais aussi des portraits en couleur.

« ROUTE DU JAZZ » est un livre photos de jazz .En tant que photographe-journaliste Samuel Nja Kwa, qu’est-ce que ce livre inspire et quel en est son message clé ?Je suis parti d’un projet de l’unesco intitulé La route de l’esclavage. C’est ce projet qui m’a inspiré mon livre ainsi que l’exposition photographique qui l’accompagne. J’ai donc pris comme prétexte la musique, en l’occurrence le jazz pour parler de l’esclavage. Les images sont accompagnées de textes. Il s’agit d’entretiens que j’ai réalisés. Chaque musicien, qu’il soit Afro-Américain, Afro-cubain, Afro- Brésilien etc. parle de sa relation avec l’Afrique. Chacun parle de la manière dont il exprime l’Afrique à travers sa musique. C’est le voyage du rythme qui part de l’Afrique vers d’autres continents.

En 1996, Samuel Njakwa s’intéresse de plus près au Jazz, aux musiques mandingues et réalise plusieurs portraits d’icônes du Jazz et des musiques africaines. Pourquoi un tel choix culturel et musical ?le jazz et vous ? Qu’en retenir ?

J’aime la musique dans sa globalité. Le jazz fait partie de mon éducation. J’écoute cette musique depuis ma naissance. Lorsque mon père était étudiant en France, il me faisait

écouter des musiciens comme Jimmy Smith, Art Blakey, Miles Davis, John Coltrane Dinah Washington etc., je ne pouvais qu’aimer cette musique. Ayant étudié au Canada, j’ai aussi commencé à fréquenter des musiciens de jazz le soir après les cours. J’ai voulu en savoir plus, et je partage ce que j’ai reçu. En ce qui concerne la musique mandingue, c’est en étudiant le jazz que j’ai découvert cette musique. Elle m’a tout de suite parlée. Elle fait aussi partie des grandes musiques classiques africaines. Et tous les jours, au contact des musiciens, des populations, j’en apprends davantage sur son origine, son évolution.Oh ça ne s’explique pas, ça fait partie de moi. J’ai toujours pratiqué la photographie. C’est une autre forme d’écriture. Je n’y ai pas vraiment réfléchis c’est venu tout naturellement. Je n’ai pas fait d’école de photos, j’ai longtemps pratiqué et observé pour trouver mon style.

vous proposez, apres un sejour au japon, une exposition, denommée « visions du japon, qui se tient à la mjc de montrouge.», parlez-nous-en ?

ça fait bien longtemps. C’était une de mes premières expositions au retour d’un voyage au japon. Je me suis rendu au Japon suite à l’invitation du Ministère des Affaires étrangères du japon. J’étais à Tokyo, Hiroshima, Kyoto, j’y

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37Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016ART & CULTURE

suis resté 3 semaines, j’ai adoré et j’ai voulu montrer ce que j’avais vu. Ça tombait bien, c’était l’année du Japon en France.

Aujourd’hui, la photographie enregistre une panoplie de talentueux jeunes artistes photographes. Quel regard portez-vous sur cette jeune génération et quels conseils d’usage pourriez-vous leur prodiguer pour qu’ils puissent véritablement éclore ?L’Afrique regorge de talents et c’est vrai qu’en matière de photographie, les jeunes sont de pus en plus créatifs. J’aime leur esprit de liberté et le regard qu’ils portent à la fois sur leur art et sur le continent. L’unique conseil que j’ai à donner est de persévérer. Ne jamais abandonner.

Vous avez été recemment en pleine exposition au SOFITEL HOTEL IVOIRE, c’est quoi la thématique de cette exposition ? Parlez-nous-enJe viens d’en parler longuement. Jazz et esclavage.

Votre mot de finMerci et comme disait Ali Farka Touré, « le miel n’est pas bon dans la bouche d’une seule personne. » Alors je partage mon art.

A R T C U L I N A I R E

Gambas à la Provincale

(POUR 4 PERSONNES)Temps de cuisson : 20 minType de plat : Plat chaud INGRÉDIENTS 800g de gambas 1 Citron1 Oignon émincé1 Gousse d’ail Haché3 Cuillerée d’huile d’olive viergeSelPoivrePersil haché PREPARATION

1-Passer les gambas à l’eau froide et essuyer-les. Dans un plat recouvrez-les d’ail, d’oignon, de persil et d’huile d’olive. Laisser mariner 15 minutes.2-Mettre les gambas à cuire avec la marinade pendant 5 minutes. Quand les gambas prennent une belle couleur orangée, salez et poivrez.3-Arrêtez acti-fry et attendez 2 minutes avant de servir.

RESTAURANT AUBERGE DE LA CITÉPlateau Imm les Harmonies

tel: +225 20 22 87 58 • cel: +225 03 50 44 53

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38 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 Mode

Eloi SESSOUstyliste-modeliste

Eloi SESSOU est un créateur ivoirien présent sur la scène de la mode, depuis un peu plus de 10 ans.

Son style est une symbiose entre le vêtement africain, et celui de l’occident.

Le classique et la créativité se rencontrent pour donner une singularité propre à ce créateur soucieux du vêtir de toutes les personnes sachant apprécier et interpréter le vêtement a sa juste valeur.Les grandes scènes de fashion show et de célébration de la beauté sont devenues ses compagnons de route.

Ainsi donc, Miss Côte d’Ivoire, Miss CEDEAO, lui font confiance pour la mise en beauté de leurs postulantes depuis plusieurs années.

ELOI SESSOU fait partie de cette génération de créateur ivoirien et africain qui par son travail et son courage s’attelle sûrement à montrer une facette positive de la jeunesse africaine à qui, il répète très souvent, que la réussite dans tous les secteurs d’activités comme celui-là réside dans l’amour du travail bien fait.

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39Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016Globe Trotters

RUSSIE

Un pays démésuréet Riche en Couleurs

la

La Russie est tout simplement le plus grand Etat constitué du monde, dont les frontières cohabitent aussi bien avec des pays de l’Union européenne pour se terminer aux confins de la Chine puis de la Mer de Bering !

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40 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 Globe Trotters

Ce territoire totalement démesuré est principalement peuplé dans sa partie

occidentale, où l’on retrouve les grandes métropoles russes que sont Moscou ou Saint-Pétersbourg. C’est ici que s’est déroulée l’épopée russe au fil des siècles, nourrie de nombreuses péripéties entre grands empires et révolutions... On pénètre ensuite dans les immensités de la taïga, épaisse forêt boréale qui laisse place aux vastes steppes désertiques et glacées de la Sibérie...Et surtout, qui n’a pas un jour rêvé de traverser la Russie à bord du mythique Transsibérien, revivre la prose de Blaise Cendrars ?Bref, difficile de rentrer dans le détail

avec un territoire de cette envergure ! Saint-Pétersbourg et Moscou demeurent en tête lorsqu’il s’agit de partir en Russie. Dans un autre registre, le célèbre Transsibérien n’en finit pas de faire rêver les voyageurs... et que dire d’une croisière arctique, sur un brise-glace, direction le Pôle Nord !Moscou, la capitale de la Russie à l’ère de la compétition métropolitaine.Confrontée à l’économie de marché,

la ville est devenue un réceptacle d’une mutation économique anarchique en même temps qu’un laboratoire du changement. La mondialisation constitue un puissant facteur de refondation urbaine, tout

particulièrement dans les quartiers centraux de Moscou. Cette ambition n’empêche pas, bien au contraire, de réintroduire des signes de « russité » tant le désir des autorités est grand pour tenter d’enraciner leur légitimité dans le passé. Phénomène récurrent en Russie, à chaque changement

de régime. Ainsi , tandis que Moscou s’internationalise, elle se doit de marquer l’espace urbain de signes typiquement russes. L’Economie RusseSi la Russie n’est plus une des premières puissances économiques mondiales comme au temps de l’Union soviétique, elle demeure aujourd’hui une des 10 économies les plus importantes au niveau

international (en 2014, 9° rang1), avec des ressources naturelles inégalées, une population de plus de 140 millions d’habitants, des compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées au monde, et une croissance économique forte depuis l’année 1999.La reprise économique de la Russie sous Vladimir Poutine et actuelleEntre 1999 et 2005, la Russie a connu une croissance économique moyenne supérieure à 6,7 %. Grâce aux prix de plus en plus élevés de l’énergie qui assure une rente en devise, la demande intérieure se développe rapidement et une croissance du PIB de l’ordre de 6 à 8 % par an se maintient jusqu’en 2008.En 2007, le FMI tablait sur le maintien de la croissance russe dans les années à venir. Cependant, la crise économique mondiale née aux États-Unis en 2008, a entraîné une courte période de récession (-7,8% en 2009), avant un retour de la croissance l’année suivante (+4,5% en 2010) qui s’effrite à partir de 2013, une récession étant attendue en 2015 suite notamment à la baisse des cours du pétrole et aux conséquences de sanctions économiques liées à la crise ukrainienne.

En 2015, la Russie connaît une crise économique sérieuse résultante de la faiblesse du prix des matières premières, source de revenu vitale pour le pays. La monnaie a chuté lourdement tout au long de l’année, perdant environ 20% de sa valeur par rapport au dollar et dépassant les 80 roubles pour un euro. Ceci alimente une inflation à deux chiffres, empêchant la banque centrale de baisser son taux directeur pour

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soutenir l’économie. Durant l’année, pour faire face au 3.8 % de baisse du PIB, l’État a procédé à des coupes importantes dans les administrations et le secteur de la santé. Les trois moteurs de la croissance économique sont à l’arrêt, que ce soit les exportations, la consommation des ménages ou les investissements privés ou publics.

LES TRANSPORTS AÉRIENSLe secteur du transport aérien est partagé entre 2 groupes importants, que le kremlin espère regrouper en un seul groupe plus solide depuis quelques années. La crise économique de 2008 semble accélérer le processus d’intégration. Le nombre de passagers aériens a été divisé par 3 depuis la fin de l’URSS. Il ne remonte que lentement, en raison du coût considérable des vols,

et de la raréfaction des subventions publiques.•Le transporteur historique, fondé en 1923, est la compagnie nationale Aeroflot dont l’État russe détient 51 % du capital et qui a survécu à la chute de l’URSS. Mais cette compagnie, qui desservait près de 100 États sur tous les continents, est devenue une compagnie dont le réseau est centrée sur l’Eurasie (moins de 50 États desservis). Les avions d’Aeroflot ont transporté 8,16 millions de passagers en 2007, plus de 10 millions en comptant les filiales. Au 30 septembre 2008, la compagnie exploitait 149 avions, 72 avions russes, 40 Airbus, 29 Boeing et 8 avions cargos. (Chiffre d’affaires pour 2007: 3,8 milliards de dollars).•Sibir (ou S7 Airlines), une ancienne filiale régionale d’Aeroflot à l’époque

de l’URSS, a été privatisé en 1992. L’État russe détient cependant, 25 % du capital de Sibir, face à les actionnaires majoritaires, le directeur général Vladislav Filev et son épouse (63 % du capital). C’est la principale compagnie russe de vols intérieurs, elle a transporté 5,7 millions de passagers en 2007. En 2007, Sibir possédait 66 avions, 36 avions russes, 21 Airbus dont 5 anciens A 310 et 7 Boeing. (Chiffre d’affaires: 755 millions d’euros).•Le nouveau groupe public Russian Airlines, fondé en 2008, entend aider financièrement et encourager la fusion de 11 compagnies russes de transport aérien: Aeroflot, Transaero… mais pas encore Sibir.•Le plus important aéroport de la

Fédération de Russie est Cheremetyevo, à une trentaine de kilomètres au Nord de Moscou. C’est une société anonyme dont le principal actionnaire est le groupe MASH. En 2004, le trafic a dépassé 12 millions de voyageurs.

LA CULTURE RUSSELa culture russe désigne l’ensemble des productions artistiques (au sens large) ayant vu le jour en Russie ou nées d’auteurs russophones. En raison de l’immensité de son territoire, de son décentrement géographique, de son développement culturel tardif et de l’autoritarisme de ses régimes politiques, la Russie a donné naissance à des œuvres culturelles originales, dont certaines ont marqué bien au-delà de ses frontières : les romans de

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Fiodor Dostoïevski ou ceux de Léon Tolstoï, le théâtre d’Anton Tchekhov, les poèmes de Alexandre Pouchkine ou de Sergueï Essénine, la musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, d’Igor Stravinski, la peinture de Vassily Kandinsky ou de Marc Chagall… Conduite sous la férule du Parti communiste, inspirée par le « réalisme socialiste », la culture soviétique a toutefois été marquée par des œuvres comme Le Don paisible de Mikhaïl Cholokhov ou celle d’Alexandre Soljenitsyne, celle du compositeur Dmitri Chostakovitch ou certaines réalisations du cinéma soviétique, comme Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein…Par ailleurs, un système de formation extrêmement exigeant a permis l’éclosion de nombreux talents artistiques de premier plan, reconnus internationalement, à commencer par les compagnies de ballet du théâtre Bolchoï ou du Mariinsky.Conseils aux voyageurs

Une assurance voyage est indispensable pour obtenir le visa touristique russe... pensez-y !De même, n’attendez surtout pas le dernier moment pour faire votre demande de visa : un dossier complet est à déposer au consulat, et les formalités sont nombreuses, fastidieuses... parfois kafkaïennes ! Gardez patience si vous souhaitez vraiment partir en Russie.Restauration et hébergement à la russeAttention, restauration comme hébergement affichent des prix élevés, surtout dans les grandes villes russes ; à ce titre, Moscou est l’une des villes les plus chères au monde, vous êtes prévenus !

CLIMAT EN RUSSIELe climat de la Russie occidentale est continental, avec des saisons contrastées. Les hivers sont rigoureux, froids et neigeux, les températures descendent bien en-dessous de zéro. L’été, le climat se réchauffe, il n’est pas rare de connaître des périodes de

canicule !Fiche d’identitéForme de l’Etat: République fédéralePopulation : environ 143 millions d’habitantsCapitale: MoscouGentilé: RusseMonnaie : roubleLangue : russe, alphabet cyrillique. Tout le monde ne parle pas anglais...Visa : visa touristique valable 3 moisIndicatif téléphonique: + 7aider financièrement et encourager la fusion de 11 compagnies russes de transport aérien: Aeroflot, Transaero… mais pas encore Sibir.•Le plus important aéroport de la Fédération de Russie est Cheremetyevo, à une trentaine de kilomètres au Nord de Moscou. C’est une société anonyme dont le principal actionnaire est le groupe MASH. En 2004, le trafic a dépassé 12 millions de voyageurs.

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Tombouctoucarrefour culturel fascinant !

Cité millénaire au milieu du désert, «capitale» des nomades, Tombouctou, «cité des 333 Saints» inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, a été désignée «

capitale de la culture islamique » pour l’Afrique en 2006.Endroit mythique de la planète qui a fait fantasmer bien des routards, Tombouctou (36 000 hab.), cette ville dont la légende dit qu’elle fut fondée par une femme (Bouctou) autour d’un puits (tim en touareg), reste un lieu de passage des caravanes de sel venues de Taoudéni et un carrefour ethnique fascinant.

Tombouctou (Timbuktu ou Tin-Buktu en tamasheq) est une commune du Mali, située sur le fleuve Niger et chef-lieu du cercle de Tombouctou et de la région deTombouctou. Surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », sa visite en 1828 par le Français René Caillé a fait grand bruit à l’époque en Europe. Elle est aujourd’hui classée par l’UNESCO à plusieurs titres au patrimoine mondial de l’humanité.Tombouctou est située au sommet de la boucle du fleuve Niger, au point où celui-ci se rapproche le plus du Sahara. Elle était reliée au fleuve par des canaux qui ne sont plus fonctionnels aujourd’hui, et est desservie par le port de Kabara, à 12 km plus à l’est.Depuis plusieurs années, la ville est menacée par l’avancée des dunes (ensablement). Sous

l’impulsion de l’UNESCO, des travaux de stabilisation des dunes ont été entrepris. En 1988, Tombouctou est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour ses richesses culturelles (mosquée, mausolées et manuscrits) et historiques.ÉtymologieLe nom «Tombouctou» viendrait du tamasheq, langue des Touareg qui auraient fondé la ville au XIe siècle, de Tin (ou Tim), qui signifie « puits » ou « lieu », et de Bouctou, nom donné à la femme présente à l’arrivée des Touareg, gardienne d’un puits, et qui désignerait une personne originaire d’Essouk – ce qui donne « le lieu de Bouctou ». À cette étymologie proposée par Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle dans son Tarikh es-Sudan (Histoire du Soudan), l’explorateur allemand Heinrich Barth au XIXe siècle, lui, oppose une origine songhaï du mot Tombouctou qui désignerait une « dépression entre les dunes ».DémographieTombouctou avait une population estimée à 32 000 personnes en 2006. Cependant, au faîte de sa grandeur au XVe siècle, la ville comptait environ 100 000 habitants dont 25 000 étudiants pour la seule université de Sankoré. Les trois groupes ethniques principaux de Tombouctou sont les Touareg, les Songhaï et les Arabes.CultureLe vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de

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près de cent mille manuscrits datant de la période impériale ouest-africaine (au temps de l’Empire du Ghana, de l’Empire du Mali et de l’Empire songhaï) détenus par les grandes familles de la ville2.

Ces manuscrits, dont certains datent de l’époque préislamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l’ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l’astronomie, de la musique, de la botanique… Des manuscrits plus récents couvrent les domaines du droit, des sciences, de l’histoire (avec d’inestimables documents comme le Tarikh el-Fettash (Chronique du chercheur) de Mahmud

Kati sur l’histoire du Soudan au XVe siècle et le Tarikh es-Sudan (Chronique du Soudan) d’Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle), de la religion, du commerce.

Certains de ces textes gardent la trace de la tradition des grands jurisconsultes de l’Islam de l’Empire du Mali : Ahmed Baba - l’un des intellectuels les plus réputés du XVIe siècle - est l’auteur d’un dictionnaire daté de 1596 présentant en particulier le fonctionnement des écoles et universités qui réunissaient 25 000 élèves et étudiants dans la ville de Tombouctou.Un recueil sur «les bons principes de gouvernement» rédigé par Abdul Karim Al Maguly remonte au règne de l’empereur Askia Mohammed (1493-1528). Ce document atteste de l’existence d’institutions étatiques très développées. Il introduit les règles du procès équitable qui préfigurent les grands textes du XXe siècle :

« L’impartialité du souverain doit être faite dans le cas notamment du jugement à rendre entre deux personnes opposées par un différend : Il faut être juste dans chacun des actes, allant de la façon de recevoir les personnes opposées jusqu’au moment de trancher. Même si l’un des protagonistes tentait un rapprochement avec le souverain-juge, il faudrait éviter toute amitié. »«Le temps de plaidoirie doit être également équitable. L’équité veut qu’il n’admette pour témoins que des personnes à la moralité avérée. »« Les hommes de droit qui entourent le Roi ne doivent accepter de pots-de-vin ni avant, ni après le procès. Aucun cadeau des plaignants ne doit non plus être accepté. »Le centre de documentation et de recherches Ahmed-Baba (Cedrab), fondé en 1970 par le gouvernement avec l’aide de l’UNESCO, recueille certains de ces manuscrits pour les restaurer et les numériser. Si déjà plus de 18 000

manuscrits ont été collectés par le seul centre Ahmed Baba, on estime qu’il existerait jusqu’à 300 000 manuscrits dans l’ensemble de la zone touarègue. Environs 60 à 80 bibliothèques privées existent aussi dans la ville, parmi lesquelles la

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45Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016Globe Trotters

Cité millénaire au milieu du désert, «capitale» des nomades, Tombouctou, «cité des 333

Saints» inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, a été désignée « capitale de la culture islamique » pour l’Afrique en 2006.Endroit mythique de la planète qui a fait fantasmer bien des routards, Tombouctou (36 000 hab.), cette ville dont la légende dit qu’elle fut fondée par une femme (Bouctou) autour d’un puits (tim en touareg), reste un lieu de

passage des caravanes de sel venues de Taoudéni et un carrefour ethnique fascinant.

Tombouctou (Timbuktu ou Tin-Buktu en tamasheq) est une commune du Mali, située sur le fleuve Niger et chef-lieu du cercle de Tombouctou et de la région deTombouctou. Surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », sa visite en 1828 par le Français René Caillé a fait grand bruit à l’époque en Europe. Elle est aujourd’hui classée par l’UNESCO à plusieurs titres au patrimoine mondial de l’humanité.Tombouctou est située au sommet de la boucle du fleuve Niger, au point où celui-ci se rapproche le plus du Sahara. Elle était reliée au fleuve par des canaux qui ne sont plus fonctionnels aujourd’hui, et est desservie par le port de Kabara, à 12 km plus à l’est.Depuis plusieurs années, la ville est menacée par l’avancée des dunes (ensablement). Sous l’impulsion de l’UNESCO, des travaux de stabilisation des dunes ont été entrepris. En 1988, Tombouctou est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour ses richesses culturelles (mosquée, mausolées et manuscrits) et historiques.ÉtymologieLe nom «Tombouctou» viendrait du

tamasheq, langue des Touareg qui auraient fondé la ville au XIe siècle, de Tin (ou Tim), qui signifie « puits » ou « lieu », et de Bouctou, nom donné à la femme présente à l’arrivée des Touareg, gardienne d’un puits, et qui désignerait une personne originaire d’Essouk – ce qui donne « le lieu de Bouctou ». À cette étymologie proposée par Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle dans son Tarikh es-Sudan (Histoire du Soudan), l’explorateur allemand

Heinrich Barth au XIXe siècle, lui, oppose une origine songhaï du mot Tombouctou qui désignerait une « dépression entre les dunes ».DémographieTombouctou avait une population estimée à 32 000 personnes en 2006. Cependant, au faîte de sa grandeur au XVe siècle, la ville comptait environ 100 000 habitants dont 25 000 étudiants pour la seule université de Sankoré. Les trois groupes ethniques principaux de Tombouctou sont les Touareg, les Songhaï et les Arabes.CultureLe vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de près de cent mille manuscrits datant de la période impériale ouest-africaine (au temps de l’Empire du Ghana, de l’Empire du Mali et de l’Empire songhaï) détenus par les grandes familles de la ville2. Ces manuscrits, dont certains datent de l’époque préislamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l’ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l’astronomie, de la musique, de la botanique… Des manuscrits plus récents couvrent

les domaines du droit, des sciences, de l’histoire (avec d’inestimables documents comme le Tarikh el-Fettash (Chronique du chercheur) de Mahmud Kati sur l’histoire du Soudan au XVe siècle et le Tarikh es-Sudan (Chronique du Soudan) d’Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle), de la religion, du commerce.Certains de ces textes gardent la trace de la tradition des grands jurisconsultes de l’Islam de l’Empire du Mali : Ahmed

Baba - l’un des intellectuels les plus réputés du XVIe siècle - est l’auteur d’un dictionnaire daté de 1596 présentant en particulier le fonctionnement des écoles et universités qui réunissaient 25 000 élèves et étudiants dans la ville de Tombouctou.Un recueil sur «les bons principes de gouvernement» rédigé par Abdul Karim Al Maguly remonte au règne de l’empereur Askia Mohammed (1493-1528). Ce document atteste de l’existence d’institutions étatiques très développées. Il introduit les règles du procès équitable qui préfigurent les grands textes du XXe siècle :« L’impartialité du souverain doit être faite dans le cas notamment du jugement à rendre entre deux personnes opposées par un différend : Il faut être juste dans chacun des actes, allant de la façon de recevoir les personnes opposées jusqu’au moment de trancher. Même si l’un des protagonistes tentait un rapprochement avec le souverain-juge, il faudrait éviter toute amitié. »«Le temps de plaidoirie doit être également équitable. L’équité veut qu’il n’admette pour témoins que des personnes à la moralité avérée. »« Les hommes de droit qui entourent le Roi ne doivent accepter de pots-de-vin ni avant, ni après le procès. Aucun

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46 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 Globe Trotters

cadeau des plaignants ne doit non plus être accepté. »Le centre de documentation et de recherches Ahmed-Baba (Cedrab), fondé en 1970 par le gouvernement avec l’aide de l’UNESCO, recueille certains de ces manuscrits pour les restaurer et les numériser. Si déjà plus de 18 000 manuscrits ont été collectés par le seul centre Ahmed

Baba, on estime qu’il existerait jusqu’à 300 000 manuscrits dans l’ensemble de la zone touarègue. Environs 60 à 80 bibliothèques privées existent aussi dans la ville, parmi lesquelles la bibliothèque commémorative Mamma Haidara et la bibliothèque Mahmoud-Kati. Couvrant l’ensemble des domaines du savoir, les manuscrits sont menacés par les mauvaises conditions de conservation et surtout par le trafic dont ils font l’objet au profit de riches collectionneurs.L’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba, a été inauguré en janvier 2009 par le président malien Amadou Toumani Touré, le président sud-africain, Kgalema Motlanthe et son prédécesseur Thabo Mbeki. Le coût des travaux d’un montant de 2,5 milliards de Francs CFA a été financé par l’Afrique du Sud. Construite sur la place Sankoré, sur le site de l’ancienne université Sankoré, les locaux de 4 800 m2 comprennent notamment un amphithéâtre de 500 places, une salle de conférence de 300 places et une bibliothèque.Tombouctou est aujourd’hui, plus connue par sa légende que par les différents sites présents. Cependant, différents lieux sont dignes d’intérêt. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

Première caractéristique de la ville, le désert est très proche des premières maisons. On trouve à différents endroits plusieurs zones de culture en terrasse, disposées en entonnoir autour d’un puits ou d’un point d’eau. Ces puits de Bouctou sont un bel exemple de culture dans un environnement difficile. L’ensemble des maisons est construit en banco mais à Tombouctou le crépi

est remplacé par un parement en pierres. Les trois mosquées de la ville, Djingareyber, Sidi Yahiya et Sankoré, sont la mémoire de l’apogée de la ville. Seule la première se visite. On peut aussi visiter les restes des maisons qui abritèrent René Caillé, le major Alexander Gordon Laing et le docteur Heinrich Barth, dont certaines ont été

transformées en musée.Une place abrite le monument «de la Flamme de la Paix» qui symbolise la fin de la rébellion touarègue, le 26 mars 1996. La cérémonie commémorative a lieu tous les ans.En 2007, Tombouctou a également été en compétition pour obtenir le titre de Merveille du Monde moderne, mais elle n’a pas été retenue dans le choix final.Le 1er juillet, sept des seize mausolées érigés pour certains des 333 saints que compte la ville sont déjà détruits, malgré l’indignation internationale. À partir de janvier 2015, l’UNESCO lance des travaux pour la restauration des 14 mausolées.Manifestations culturellesLe Festival au désert se déroule chaque année à Essakane, à deux heures de piste de la ville de Tombouctou, au mois de janvier.AdministrationLe cercle de Tombouctou comprend les communes d’ Alafia, Ber, Bourem-Inaly, Lafia, Salam et Tombouctou. Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré et d’autres medersa, Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle et un centre de propagation de l’islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d’or.

Bien que restaurés au XVIe siècle, ces monuments sont aujourd’hui menacés par l’avancée du sable.Transport et économieCampement saisonnier créé par des nomades touareg, Tombouctou devint une plaque tournante du commerce et, au XVe siècle, un centre d’enseignement islamique. Mais, avec le développement des ports maritimes d’Afrique de l’Ouest, le commerce des caravanes décline. C’est encore un centre de négoce de produits de base, particulièrement du sel, qui est extrait des mines de Taoudeni à 700 km plus au nord et amené lors de l’Azalaï à Tombouctou. Ce transport, des plaques de sel de 40 kg chacune, se fait de moins en moins à dos de dromadaires, et de plus en plus à bord de camions. La ville travaille également le textile, le cuir, et divers objets d’artisanat touareg.La ville est le centre administratif de la région du même nom. Elle abrite les principaux services publics et est aussi le siège des ONG qui travaillent dans la zone. Centre touristique, Tombouctou abrite deux hôtels et plusieurs agences de voyages.L’accès de la ville se fait par avion par l’aéroport international de Tombouctou (vol hebdomadaire, via Mopti, lorsque le nombre de passagers est suffisant), en voiture par une piste difficile en provenance de Douentza et en empruntant le bac pour franchir le Niger ou bien en caravane par le désert. Un canal, qui avait disparu à cause de l’ensablement, reliait la ville directement au fleuve Niger. Le gouvernement libyen ayant accordé un financement pour son curage, son rétablissement est effectif depuis septembre 2007. JumelagesLa ville de Tombouctou est jumelée avec :• Saintes (France)•Château-Chinon (Ville) (France)• Chemnitz (Allemagne)•Hay-on-Wye (Royaume-Uni)•Kairouan (Tunisie) depuis 1986• Marrakech (Maroc)•Tempe (États-Unis)

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47Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016TOURISME

SassandraC ô t e d ’ i v o i r e

un havrede tranquilité

Au bord du golf de Guinée à l’embouchure du fleuve Sassandra, alanguie au bord de

cette étendue impressionnante d’eau, la ville de Sassandra est un havre de tranquillité.L’ambiance y est détendue et l’atmosphère chaleureuse.

SASSANDRA, la paisible : Sassandra est une des destinations incontournables de la Côte d’Ivoire, tant la ville belle à couper le souffle offre des nombreuses opportunités d’activités touristiques variées voire infinies.Jadis prisée pour sa situation géographique et son fleuve éponyme qui permet de transporter le bois des forêts situées plus au nord, la cité prospère aujourd’hui en tant que port de pêche et grâce à ses ressources naturelles. Tableau pittoresque: Véritable théâtre naturel on assiste sur la plage à des scènes qui rythment quotidiennement la vie des populations au gré des retours de pêche. Des acheteuses de poissons qui s’invectivent copieusement

autour des pirogues aux couleurs vives qui viennent d’accoster, des enfants qui ramassent les poissons tombés sur le sable, des oiseaux qui essayent de tirer leur part de butin, des pêcheurs, pour la plupart d’origine ghanéenne reprisent

leurs filets soumis à rude épreuve pendant la pêche.Tout ce ballet est soutenu par la symphonie des cris proches ou lointains et le grondement puissant des vagues,en fond de scène une mer grandiose aux vagues diffusant un embrun qui recouvre toute cette vie.La baie est splendide. D’un côté,

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48 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 TOURISME

elle s’ouvre vers la passe du fleuve, de l’autre elle est fermée par l’aplomb de la falaise couverte de végétation, aucentre, le wharf ; le spectacle est là !Des sites historiques intéressants : De taille modeste, Sassandra se visite à pied. On peut aisément flâner d’un endroit à un autre. A voir absolument, le port Fanti, l’ancien gouvernorat dont la relative modestie contraste avec le sentiment de puissance que procure sa position. Al’extérieur de la ville, passez sur le pont Weygand, construction française du xix siècle, et arpentez les plantations de citrons et de bergamotes.A quelques kilomètres, à Drewen, observez les vestiges de l’une des premières usines

de cacao de la région.Des plages dignes d’un paradis et des loisirs nombreux… :Les plages sont parmi les plus belles du pays :Batélébré, Niezeko ;Lateko, Poly plage, Niega.Toujours adossées à une végétation dense, ces criques sont des lieux de baignade forts prisés, mais l’océan est partout dangereux. Prudencedonc. Un peu plus loin, c’est Monogaga et ses pêcheurs de langoustes ou Dagbego et son spot de surf secret. Pas vraiment le temps de s’ennuyer à Sassandra ;Pêche sportive, surf casting, plongée sous-marine, excursion en pirogue, balade à cheval…la liste des activités proposées par les hôteliers est longue. Mais c’est globalement tout le littoral de la région de Sassandra qui jouit de conditions optimales pour les loisirs outdoor, avec une succession de falaises rocheuses et de criques sableuses. Un vrai paradis pour les baigneurs, les surfeurs et les pêcheurs. Et les baies abritées de la régionsontdes mouillages idéaux pour les plaisanciers au long cours et nombreux sont les voiliers européens qui, après avoir longé la côte africaine en direction du sud, s’arrêtent dans des sites paradisiaques comme la Baie des Sirènes ou le lac de Digboué. Le temps d’une halte, les voyageurs en profitent alors pour découvrir cette région dont les atouts en font un coin de paradis en Afrique de l’ouest.

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Air Côte d’ivoire + 225 29 25 10 30 / 31Air Algerie + 225 20 32 56 51Air Burkina + 225 20 32 89 19Air Mali + 225 20 32 08 07Arik Air + 225 21 21 97 32Asky Airlines + 225 20 25 00 53Brussels Airlines + 225 21 21 38 70 Camair Co. + 225 20 25 94 30 • + 225 03 59 18 15Cargolux + 225 22 44 89 66 • + 225 05 64 66 22Ceiba Intercontinental + 225 21 35 48 83Corporate Elite Groupe + 225 20 21 22 00 • + 225 57 49 74 58Corsair + 225 21 21 29 09 • + 225 20 32 15 09Dhl Express + 225 21 75 66 30EgyptAir + 225 20 21 09 64 / 69Emirates Airlines + 225 21 58 79 75Ethiopian Airlines + 225 21 21 88 19Kenya Airways + 225 20 30 31 10Mauritania Airlines + 225 20 22 18 11

Middle East Airlines + 225 21 25 51 98 • + 225 21 25 50 21Royal Air Maroc + 225 20 21 28 11South African Airways + 225 20 22 45 40 /42/43Turkish Airlines + 225 20 08 83 11/63

CONTACTSdes compagnies aériennes en Côte d’ivoire

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50 Mag de l’Aéroport d’Abidjan• n°13 -2016 DETENTE

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