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Le service public en ligne de mire de transfair CONGRÈS 2018 N° 3 AOÛT 2018 INDÉPENDANT. COURAGEUX. FIABLE. MAGAZINE LE JOURNAL DES MEMBRES TRANSFAIR.CH

MAGAZINE N° 3 AOÛT

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Le service public en ligne de mire de transfair CONGRÈS 2018

N° 3AOÛT2018

INDÉPENDANT.COURAGEUX.FIABLE.

MAGAZINE LE JOURNAL DES MEMBRESTRANSFAIR.CH

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Couverture© transfair

TABLE DES MATIÈRES

ADMINISTRATION PUBLIQUENégociations salariales 2018

transfair

Informations intéressantes 04Adieu 05Congrès 2018 06transfair journée région Est 20Brücke · Le pont «Travailler dans la dignité» 21Agenda 22Pour terminer «Pris la main dans le sac!» 23Cartoon 24

ADMINISTRATION PUBLIQUE

Des motions contreproductives au Parlement 09

TRANSPORTS PUBLICS

Rencontre de la communauté d’intérêtdes syndicats des transports européens 12

COMMUNICATION

CCT cablex 13Interview avecFrédéric Bracher de sovis 14

POSTE/LOGISTIQUE

Interview avec Markus Klopfenstein de PostLogistics 16Les filiales en question 18Hommage à Susanne Blank 19PostFinance supprime 500 emplois 19

TRANSPORTS PUBLICSNouvelle mobilité

COMMUNICATIONÉlections du conseil de fondation de comPlan

POSTE/LOGISTIQUECarPostal toujours dans le collimateur

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E D I T O R I A L«La seule constante dans l’univers est le changement.» (Héraclite)

Comme le signifie ce proverbe, le temps ne s’arrête jamais, tout se transforme. Ainsi, le moment où vous tenez entre vos mains le numéro 3 du magazine transfair, feuilletez ses pages et lisez nos articles, tout comme la fameuse «relâche estivale» 2018 font déjà partie du passé.

Mais en cette période estivale de vacances et de chaleur, transfair n’est pas resté totalement inactif: sa présidence a soumis au Conseil national plusieurs interpellations et motions importantes pour le syndicat.

Dans les négociations sur la convention collective avec les CFF, les partenaires sociaux ont avancé d’un pas. Dans la branche Administration publique, des négociations salari-ales ont eu lieu avec le Conseil fédéral et le Conseil des EPF. À l’issue des négociations sur la convention collective avec Swisscom, la branche Communication enregistre un nouveau succès: la convention collective progressiste de cablex est dans le sac depuis juin 2018. Concernant la branche Poste/logistique, les partenaires sociaux ont négocié les mesures d’accompagnement pour le projet de réorganisation «Victoria 2020».

Et des changements s’annoncent aussi chez transfair: trois collaborateurs du syndicat vont suivre une nouvelle voie professionnelle. transfair leur souhaite bonne chance!

Un été riche en événements touche lentement mais sûrement à sa fin et je peux vous assurer au nom de transfair que l’automne sera passionnant, varié et stimulant.

ALINE LEITNERCOLLABORATRICE COMMUNICATION

CHÈRE LECTRICECHER LECTEUR

page | 4

ImpressumEditeur: transfair, Hopfenweg 21, 3000 Bern 14, T 031 370 21 21, [email protected], www.transfair.ch, magazine du syndicat transfair; rédaction: Aline Leit-ner; annonces: transfair; prix: Inclus dans la cotisation; parution: 5 fois par année; traductions: Cécile Jacq, www.jacq.ch; Ivano Zannol, www.transterm.ch. Impri- merie: RITZ CROSSMEDIA AG, Bern; typographie: Nadine Lüdi, RITZ CROSSMEDIA AG, Bern. Images: alphaspirit/fotolia, Brücke · Le pont, Robert Kneschke/fotolia, Cartoon Robert Métrailler, Parlamentsdienste 3003 Bern, CarPostal, SBB CFF FFS, La Poste Suisse, Swiss-com, transfair. tirage certifié par la REMP 2017: 2’283 Ex. Nous déclinons la responsabilité des textes et photos non sollicités.

Réglementations des retraites des catégories particulières de personnel

transfair s’engage pour des solutions acceptables. transfair travaille avec l’Office fédéral du personnel

à une requête à soumettre au Conseil fédéral, qui décidera cet automne.

AFD: appartements de fonction La vérification des appartements de fonction de

l’Administration fédérale des douanes (AFD) provoque l’inquiétude. transfair s’est présenté à l’AFD et

continuera de suivre attentivement le processus.

Négociations salariales du domaine des EPF Le 22 août 2018 ont eu lieu les négociations

salariales du secteur des EPF. transfair a réclamé des mesures salariales similaires à celles demandées

pour le personnel de la Confédération.

ADMINISTRATION PUBLIQUE PLUS D’INFOS SUR transfair.ch

Avancée dans les négociations pour la CCT des CFFPour certains thèmes relatifs à la convention

collective, transfair constate actuellement une décrispation entre les parties en négociation.

Cela permet notamment à transfair de se recentrer sur les exigences mutuelles centrales. Dans le

domaine du temps de travail, des solutions acceptables sont par exemple envisageables.

Négociations de la CCT du Chemin de fer rhétique L’actuelle convention d’entreprise du Chemin de fer

rhétique court encore jusqu’au 31 mars 2019. Pour les négociations qui ont commencé en été 2018, transfair a posé des exigences, notamment

avec les priorités suivantes: conciliation entre vie professionnelle et familiale, défis posés

par la numérisation.

TRANSPORTS PUBLICS

Résolution et interpellation«transfair demande que les objectifs fixés à Swiss-

com par le Conseil fédéral ne conduisent pas à des pertes massives d’emploi». Cette résolution, approuvée par le congrès transfair, a fait l’objet

d’une interpellation à l’intention du Conseil fédéral par le président de transfair Stefan

Müller-Altermatt.

Shops de Suisse romande: retour au calme Suite aux graves problèmes dénoncés à la Direction

de Swisscom par transfair, des mesures ont été prises afin que le personnel puisse travailler dans

des conditions correctes. transfair demeure toutefois vigilant et reste à disposition du

personnel en cas de besoin.

COMMUNICATION

Bonnes nouvelles pour les collaborateurs de CarPostal

Suite aux différences d’interprétation de la convention collective, CarPostal a payé rétroactive-ment en juillet 2018 les heures supplémentaires et les indemnités de repas. Par ailleurs, dès janvier

2019, les contrôles internes de qualité seront désormais évalués uniquement au niveau

de l’entreprise et plus au niveau du personnel conducteur.

Résultats des accords salariaux de PostFinance Un paiement unique de jusqu’à 1000 CHF,

proportionnel au taux d’occupation, et des mesures salariales individuelles de 1 pour cent sont le

résultat des accords salariaux pour 2018. transfair estime que le présent résultat est bon.

POSTE/LOGISTIQUE

Présidence de transfair active à la session d’été 2018

Au congrès 2018, transfair a pris diverses résolu-tions, notamment concernant le service public et

les emplois dans les régions périphériques. La présidence de transfair, représentée au Conseil

national par Stefan Müller-Altermatt et Thomas Ammann, a soumis les interpellations et motions sur ce thème et d’autres thèmes

importants pour la branche.

transfair

INFORMATIONS INTÉRESSANTESBRÈVES INFORMATIONS SUR DES ACTIVITÉS IMPORTANTES DES BRANCHES; ELLES MONTRENT CE QUE transfair ENTREPREND ET RÉALISE POUR SES MEMBRES.

INDÉPENDANT.COURAGEUX.FIABLE.

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A D I E Utransfair

transfair DIT MERCI!

TEXTE: TANJA BRÜLISAUER, DIRECTRICE

«RIEN N’EST PLUS PERMANENT QUE LE CHANGEMENT» (HÉRACLITE)

Trois collaborateurs de transfair ont décidé de poursuivre leur carrière ailleurs et prennent leur envol. Au nom de transfair, je les remercie pour la bonne collaboration et leur souhaite bonne chance pour leur avenir!

Du 1er janvier 2017 au 31 août 2018, Tanja Schmied, collaboratrice de l’administration, a été la voix de transfair. Elle s’occupait en plusieurs langues du central téléphonique et de la hotline, fonction qui en faisait l’inter-locutrice principale des membres de transfair. Faisant partie de l’équipe de l’administration, Tanja était responsable de l’assurance protec-tion juridique et de la saisie des créditeurs.

Du 1er février 2017 au 31 juillet 2018, Stefan Marti a été un membre précieux pour la région Centre dans sa fonction de secrétaire régional. Stefan, qui avait déjà rassemblé une expérience professionnelle chez deux des partenaires sociaux, s’occupait des partenariats sociaux avec CFF Cargo, CFF Cargo International et PostFinance et défendait avec véhémence les intérêts des salariés. Il épaulait dans cer-tains cas les membres qu’il conseillait avec compétence et apportait un soutien substantiel pour les campagnes publicitaires.

Katiuscia Mortali a occupé le poste de secrétaire régionale de la région Centre du 1er août 2011 au 31 août 2018 où elle était responsable du suivi de certains partenariats sociaux. Par ailleurs, Katiuscia était aussi chargée d’apporter un conseil compétent et personnel dans certains cas particulier mais aussi d’organiser et de réaliser des campagnes publicitaires.

TANJA SCHMIEDCOLLABORATRICE ADMINISTRATION

STEFAN MARTISECRÉTAIRE RÉGIONAL RÉGION CENTRE

KATIUSCIA MORTALISECRÉTAIRE RÉGIONALE RÉGION CENTRE

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CONGRÈS LE SERVICE PUBLIC EN LIGNE DE MIRETEXTE: ALINE LEITNER, COLLABORATRICE COMMUNICATION

page | 7transfair

LES EMPLOYEURS DOIVENT REDEVENIR CONSCIENTS DE LEUR RESPONSABILITÉ SOCIALE

Après l’allocution de bienvenue de Stefan Müller-Altermatt, Président de transfair et Conseiller national, les personnes présentes se sont concentrées sur les résolutions des branches et celles de transfair.

Résolutions 2018La résolution de transfair, adoptée à l’unani-mité, traite d’une problématique récurrente que le syndicat constate dans toutes les branches: la centralisation des emplois dans les régions fortement peuplées et la dispari-tion subséquente des emplois et des presta-tions dans les régions périphériques. L’accès à l’infrastructure et au service public est en effet d’une importance cruciale pour l’éco-nomie, l’attractivité des sites et l’existence des régions périphériques. Le syndicat consi-dère en l’occurrence qu’il est du devoir moral de la Confédération, propriétaire des entreprises concernées, de mener des réfle-xions stratégiques sur cette problématique. transfair s’est engagé fermement en ce sens en intervenant au plan politique avec une interpellation. Mais les entreprises doivent elles aussi assumer leur responsabilité. transfair exige que les employeurs repren-nent conscience de leur responsabilité so-ciale.

Albane Bochatay, collaboratrice scientifique, a présenté une nouvelle résolution de la branche Poste/Logistique pour 2018: en dépit d’accords salariaux satisfaisants, le person-

nel ne constate aucune amélioration de son pouvoir d’achat à cause de l’augmentation incessante des primes des caisses-maladie. Les primes des caisses-maladie engloutis-sent les salaires. La résolution concernée de-mande que l’augmentation des primes des caisses-maladies devienne un paramètre pris en compte dans les négociations salariales.

La branche Communication a elle aussi adopté une nouvelle résolution pour 2018. Avec «Halte au démantèlement de Swiss-com», transfair demande que le Conseil fé-déral repense les objectifs fixés pour Swiss-com et prennent conscience des conséquen- ces de ceux-ci sur le personnel de l’entrepri-se. Il est en effet intolérable que ces objec-tifs mènent à des licenciements collectifs. transfair souhaite que l’objectif financier «Swisscom garantit et augmente la valeur de l’entreprise à long terme» ne soit pas sys-tématiquement poursuivi à coup de suppres-sions de postes en augmentation exponen-tielle. Une interpellation à ce sujet a été déposée par Stefan Müller-Altermatt pen-dant la session d’été 2018.

Les résolutions de la branche Transports publics sur le thème «Voyager en sécurité – investir dans les collaborateurs» et de la branche Administration publique sur le thè-me «Caisse de pension PUBLICA: l’employeur doit aussi assumer!» ont été adoptées en 2017. Celles-ci sont toujours en vigueur.

Bien armés pour l’avenir grâce à la nouvelle stratégie Après un workshop stratégique, l’implication de la base et plusieurs remaniements, la nouvelle stratégie 2018 – 2022 présentée par Stefan Müller-Altermatt a été adoptée à l’unanimité. Avec cette nouvelle stratégie, transfair renforce ses valeurs en place et tra-ce une voie limpide pour l’avenir.

Travailler dans la dignité – en Amérique central L’exposé d’Andreas Jahn, responsable com-munication de Brücke · Le pont, a fait le point sur les divers projet de l’organisation caritative de transfair. Il a souligné l’énorme impact de l’engagement pour le projet «Tra-vailler dans la dignité» et exprimé la gratitu-de de Brücke · Le pont pour le soutien infle-xible. Vous trouverez un article détaillé sur le projet «Travailler dans la dignité» à la page 20 de ce magazine.

La recette du succès économique de la SuisseBoris Zürcher, chef de la direction pour le travail du secrétariat d’État à l’économie, a levé le voile dans son exposé sur le secret du succès économique de la Suisse: le progrès technologique est un moteur durable pour la croissance économique car il initie une mu-tation structurelle de la structure des emp-lois. Et comme la Suisse réussit à s’adapter à ces changements grâce à la démocratie directe, à la structure fédéraliste de l’État et aux partenariats sociaux, elle est l’un des pays les plus performants en matière d’éco-nomie.

Élections 2018Les élections 2018 ont eu lieu avant que s’achève ce congrès passionnant où les échanges ont été nombreux. Ursula Bürgi a été réélue à l’unanimité au comité de di- rection pour la branche Administration pu-blique. Elle est membre de transfair depuis 15 ans et une personnalité précieuse pour le comité de direction depuis 2014. La commis-sion de gestion qui contrôle les comptes annuels de transfair est à nouveau au complet: Karin Posch, responsable des res-sources du secrétariat d’État aux questions financières internationales a été élue à l’unanimité.

Le congrès transfair 2018 s’est déroulé le 25 mai à Berne. Les personnes pré-sentes ont notamment adopté la nou-velle stratégie du syndicat et pris une résolution de poids qui se concentre sur le maintien du service public dans les régions périphériques.

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SALAIRE BÉNÉFICE EN HAUSSE, AUCUNE AUGMENTATION?TEXTE: MATTHIAS HUMBEL, RESPONSABLE DE LA BRANCHE ADMINISTRATION PUBLIQUE

Dès la première session des entretiens sala- riaux en février 2018, tranfair avait exigé des mesures salariales à hauteur de 1,5 pour cent. Les syndicats ont maintenu cette exigence lors de la deuxième session du 5 juin 2018.

Des exigences raisonnablesUne exigence tout sauf déraisonnable sach-ant que les pronostics actuels pour l’année 2018 se fondent sur un renchérissement de 1 pour cent. L’augmentation des primes des caisses-maladie n’est pas incluse dans ce chiffre.

De plus, l’employeur s’est tenu à l’écart des mesures pour amortir les paramètres techni-ques de la PUBLICA. La caisse de pension a dû puiser dans ses propres réserves – et donc dans l’argent des assurés – pour sortir 160 millions de francs destinés à amortir les effets. Il faut donc compter avec des pertes de jusqu’à 5 pour cent sur les futures rentes. Par ailleurs, il reste sur la table la question de l’augmentation de 1 pour cent des cotisa-tions épargne de l’employeur.

Les finances fédérales sont en excellente santéLa situation économique plaide aussi en fa-veur d’une augmentation des salaires. En février 2018, la Confédération a présenté un excédent de 2,8 milliards pour 2017 – au lieu d’une perte budgétée de 250 millions. Le budget 2018 prévoit un excédent de 300 mil-lions de francs. Et fin juin 2018, le Conseil fédéral a présenté l’état prévisionnel pour 2019 avec un excédent prévu de pas moins de 1,3 milliard de francs. S’il n’y a pas assez d’argent maintenant pour des mesures sala-riales, quand est-ce que ce sera le cas?

La comparaison avec l’économie privée parle en faveur des revendications de transfair:

durant les cinq dernières années, les salai-res de l’administration fédérale ont été aug-mentés globalement de 2 pour cent alors que durant la même période, ceux de l’éco-nomie privée ont augmenté de plus du dou-ble avec 4,5 pour cent.

Pas de compensation des mesures salariales avec emploisDe nouveaux emplois seront créés en 2019, notamment dans les secteurs cybersécurité et migration. De nouveaux emplois doivent être créés dans les domaines où émergent de nouvelles missions, ou dans lesquels la charge de travail augmente. Ces créations de postes ne doivent néanmoins pas se faire au détriment des mesures salariales. transfair défendra les mesures adéquates lors du pro-chain entretien sur les salaires avec le Con-seiller fédéral Ueli Mauer en novembre 2018.

POUR 2019 DES MESURES SALARIALES DOIVENT ÊTRE ENVISAGEABLES!

Le deuxième entretien salarial avec le Conseiller fédéral Ueli Maurer a eu lieu le 5 juin 2018. Les syndicats exigent des mesures salariales fermes de 1,5 pour cent. Cette exigence n’est pas excessive étant donné le pronostic de renchéris-sement de 1 pour cent et un bénéfice budgétisé de 1,3 milliard de francs pour 2019.

Le 20 juin 2018, le Conseil fédéral a commu-niqué sous une forme légèrement cryptée sur les «Mesures visant une structure de classifi-cation cohérente», évoquant une révision des fonctions de toute l’administration fédérale. Cette annonce a provoqué l’inquiétude du personnel quant aux conséquences de cette décision, notamment sur le salaire.

Il n’y a fondamentalement aucune raison de s’inquiéter. Seules 20 fonctions hors du cata-logue de référence seront étudiées. Les fonc-tions existantes ne seront pas contrôlées. Le cas échéant, de nouvelles fonctions seront intégrées – mot clé: numérisation. Le plafond salarial par fonction sera par ailleurs con-traignant.

Mais rien n’est encore définitif, les remanie-ments prévus nécessitent une modification de l’ordonnance sur le personnel de la Con-fédération. transfair s’engagera dans la con-sultation des offices nécessaire à cet effet.

SYSTÈME SALARIAL

page | 9ADMINISTRATION PUBLIQUE

BÉNÉFICE EN HAUSSE, AUCUNE AUGMENTATION?

Égalité salariale?!

À travail égal, salaire égal. Une évidence pour-rait-on croire. Et pourtant, les femmes gagnent toujours en moyenne 18 pour cent de moins que les hommes. 42 pour cent de cette différence ne se justifient pas par des critères objectifs tels que l’ancienneté ou le niveau de formation et sont par conséquent discriminatoires.

Depuis bientôt dix ans, Logib est un outil qui permet de contrôler l’égalité salariale. Mais l’économie ne suit pas. Lentement, la politique se met pourtant à réagir: en mai 2018, le Conseil des États a approuvé une modification minime de la Loi sur l’égalité selon laquelle les entrepri-ses d’au moins 100 salariés doivent contrôler les salaires tous les quatre ans.

La Confédération montre au moins l’exemple. Après que transfair a conclu un accord en 2010 avec l’administration fédérale sur le contrôle des salaires, les résultats de la deuxième étude sont disponibles. Sur l’ensemble de l’administration fédérale, les femmes gagnent 3,3 pour cent de moins. On ne parle de discrimination salariale qu’à partir de 5,0 pour cent.

Tout va bien alors? Peut-on croiser les bras avec satisfaction? transfair pense que non. Dans cer-tains offices fédéraux, les résultats approchent du seuil des 5 pour cent. Le syndicat demande par conséquent qu’une analyse approfondie soit effectuée et que des mesures soient envisagées partout où les valeurs dépassent 4,0 pour cent.

Matthias Humbel Responsable de la branche Administration publique

M O T I O N LE PERSONNEL FÉDÉRAL SOUS LA LOUPETEXTE: ALBANE BOCHATAY, COLLABORATRICE SCIENTIFIQUE

Les quatre motions préjudiciables ci-dessous ont été traitées par la CIP-E en juin 2018: • 17.3978: Loi fédérale sur le personnel. Abrogation

des dispositions relatives à la compensation du renchérissement• 16.3696: Obligation pour les employés de la

Confédération de lui remettre leur revenu. Reversement intégral à la caisse fédérale des indemnités qui découlent du rapport de travail

• 16.3973: Revoir le système de salaire au mérite

du personnel de la Confédération• 16.3974: Personnel de la Confédération.

Des salaires et des prestations sociales excessives

La commission a répondu aux attentes de transfair en se prononçant contre la révision du système salarial. Cependant, le syndicat avait espéré un rejet de l’ensemble des mo-tions.

Des arguments convaincants de transfairLe syndicat avait mis en avant toute une sé-rie d’arguments dans sa lettre adressée à la CIP-E. transfair avait ainsi souligné l’import-ance de la compensation du renchérisse-ment pour les négociations salariales et pré-cisé que la législation fédérale n’accordait déjà qu’une place relativement faible à la défense des intérêts du personnel fédéral à cet égard.

S’agissant de l’obligation de remettre à la caisse fédérale le revenu des activités en lien avec les rapports de travail (ex. siéger dans la caisse de pension PUBLICA) à la Con-fédération, transfair avait également soulig-né que l’Ordonnance sur le personnel de la Confédération prévoyait déjà des dispositi-ons claires et suffisantes. Les employés fé-déraux disposent des compétences néces-saires pour participer aux organes concernés.

Un système salarial satisfaisantLe système salarial du personnel fédéral a quant à lui déjà été évalué en 2017 et cer-tains points modifiés au besoin. Il n’est donc pas opportun de procéder à de nouveaux changements sur ce plan. L’étude externe a montré que le système salarial actuel est adéquat et de grande qualité, et qu’il foncti-onne bien. Les employés fédéraux aussi ont droit à la sécurité juridique!

transfair reste attentifLe Conseil national avait approuvé l’ensem-ble de ces quatre motions. transfair conti-nuera de suivre de près le traitement des objets dans la CIP-E et au Conseil des Etats en s’engageant à nouveau pour la défense de bonnes conditions de travail pour le per-sonnel fédéral!

transfair se réjouit que la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats (CIP-E) ait rejeté en juin 2018 deux motions préjudiciables au personnel fédéral et suspendu deux autres motions du même type. transfair s’était engagé pour le maintien de bonnes conditions de travail en écrivant aux membres de la CIP-E.

transfair S’ENGAGE POUR DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL!

COMMENTAIRE

page | 10

M O B I L E PROTÈGER LES AQUIS SOCIAUXTEXTE: BRUNO ZELLER, RESPONSABLE DE LA BRANCHE DES TRANSPORTS PUBLICS

page | 11TRANSPORTS PUBLICS

AUGMENTATION DE LA NUMÉRISATION DES CHAÎNES DE VALEUR ET OUVERTURE CONTINUE DU MARCHÉ DE LA MOBILITÉ.

Mobilité intelligenteLes processus de production du transport de voyageurs et de marchandises tout au long de la chaîne de mobilité sont de plus en plus automatisés. A cet effet, les équipes d’inno-vation des entreprises de transport étudient la mobilité du dernier kilomètre. Pour les clients, l’accès à la mobilité est toujours plus facile et de plus en plus numérique. Le progrès technique supplante ainsi l’engage-ment du personnel dans de nombreux processus partiels de la chaîne de valeur car le client travaille de plus en plus de manière «autonome». Il est clair que les professions évoluent dans le sens de ce développement. Il est difficile de savoir comment cette mobi-lité intelligente aura un impact réel sur les effectifs. Les premiers signes indiquent une diminution des effectifs.

Ouverture du marché de la mobilitéOutre les progrès technologiques, l’ouvertu-re incontrôlée du marché suisse de la mobi-lité pour les nouveaux arrivants menace d’un impact négatif sur les conditions d’en-gagement des entreprises de transport exis-tantes. Le fait que la protection des trans-porteurs nationaux et leurs emplois contre le dumping social et salarial de la part des concurrents étrangers doit être renforcée ici par des lois adaptées, est désormais évident pour l’ensemble du secteur des transports. Tout nouveau fournisseur de mobilité en Suisse devra s’adapter à ces exigences.

Pourquoi une cannibalisation de nos inves-tissements approuvés par le peuple dans les chemins de fer et les routes par une mobili-té à bas coûts devrait être admise, est in-compréhensible pour transfair. Nous ne dev-rions pas mettre nos infrastructures, dont nous assurons la maintenance avec l’argent des contribuables et que nous développons en fonction des prévisions de trafic, à la dis-position d’une nouvelle concurrence moins coûteuse. Une quelconque concurrence dans le marché de la mobilité n’est pas nécessai-re si elle conduit à une détérioration des conditions d’engagement ou à la suppressi-on d’emplois.

Les entreprises de transport ont besoin d’horizons de planification et d’investisse-ment fiables. La branche doit réfléchir à deux fois à la mesure dans laquelle les don-nées opérationnelles et les données com-merciales doivent être rendues accessibles à des tiers. Cela ne peut se produire que dans l’industrie et avec la plus grande retenue.

Un autre sujet est l’abolition éventuelle de l’interdiction du cabotage pour les transpor-teurs étrangers en Suisse. Cela aurait un ef-fet dévastateur sur les entreprises suisses, les transporteurs étrangers étant connus pour leurs opérations de dumping.

À toutes ces tendances d’ouverture suivent: l’autorité de concession et de réglementati-on doit évidemment redéfinir plus étroite-ment le cadre juridique de la politique.

Les conditions d’engagement sous pressionD’un marché de la mobilité plus intelligent et toujours plus ouvert, on peut s’attendre à des conséquences négatives sur les bonnes conditions d’engagement. transfair détecte de plus en plus dans les discussions et dans les négociations de CCT la nouvelle pression

concurrentielle à laquelle les sociétés de transport sont de plus en plus exposées. Résister à cette pression devient de plus en plus difficile et à l’avenir, cela pourrait se faire aux dépens des collaborateurs. Car sans un concept politique global et sans me-sures qui en découlent, la porte de l’érosion des acquis sociaux sera grande ouverte. C’est ce que veut empêcher transfair.

Sans défense ni renforcement des exigences légales, les conditions d’emploi et les places de travail existants dans les entreprises de transport suisses sont mis en danger. Tous sont maintenant appelés d’y faire face.

COMMENTAIRE

Smart et ouvert?

Le marché de la mobilité évolue. Bien entendu, la numérisation et l’automation ont créé de nou-veaux domaines d’activité qui doivent être étu-diés et intégrés avec de nouvelles offres.

Il s’agit en l’occurrence de création et de déve-loppement mais aussi de régulation, de défen-se et peut-être aussi de pertes. Et ce surtout si nous revendiquons les garde-fous et conditions cadres non politiques.

transfair ne veut pas en Suisse de concurrence et de cannibalisation des offres existantes ni de futurs investissements dans une mobilité bon marché sur les rails ou la route. Une ouverture «Smart» et irréfléchie cache des risques poten-tiels pour les entreprises de transport suisses et leur personnel. transfair est politiquement active, s’engage pour les collaborateurs sur le marché de la mobilité et lutte avec véhémence contre toute érosion des conditions de travail.

Bruno Zeller Responsable de la branche Transports publics

page | 12 TRANSPORTS PUBLICS

Les réunions IeV sont organisées alternati-vement par les participants, le FCG vida d’Autriche, le SYPROLUX du Luxembourg et par transfair. Lors de l’échange de cette an-née, le président Werner Rüegg de transfair a noté que les chemins de fer avaient énor-mément évolué ces dernières années. L’ar-gent et les chiffres noirs sont le plus import-ant. Il est regrettable que le personnel et l’aspect humain soient de plus en plus ou-bliés. En raison de la numérisation et l’auto-matisation, de nombreux métiers du secteur ferroviaire subissent des changements et de nombreuses professions disparaîtront. Les syndicats doivent faire front ensembles sur ces thèmes, discuter entre eux, procéder à des comparaisons et rechercher des soluti-ons afin de préserver le plus d’emplois possible.

Il est important ici, que le personnel existant puisse se préparer aux nouveaux défis et aux nouveaux profils professionnels grâce à une formation prospective.

Un autre défi commun, auquel sont confron-tés les trois participants de l’IeV, est le recul du nombre de membres. Il est également de plus en plus difficile de trouver de nouveaux membres afin de les impliquer dans le tra-vail syndical. Il faut trouver des solutions pour recruter, mieux encadrer et impliquer les jeunes afin qu’ils puissent être convain-cus de la nécessité d’y adhérer.

Confirmation de la composition du comitéStatutairement, l’ensemble du comité devait être élu. Werner Rüegg a été réélu à la pré-sidence à l’unanimité. Les autres membres Andreas Roos de transfair, Karl-Heinz Eigent-ler de FCG-vida et Steve Watgen de SYPRO-LUX ont également été élus vice-présidents à l’unanimité.

Différences au niveau des problèmes au sein des trois différents paysEn Autriche, le nouveau gouvernement veut introduire une période de travail de 12 heu-res. À l’avenir, les preneurs d’emploi de- vraient pouvoir travailler jusqu’à 12 heures d’affilée. Cela équivaudrait pratiquement à

l’introduction d’une semaine de 60 heures. Le gouvernement a promis des mesures pour la protection du personnel. Cependant, rien n’est mentionné à ce sujet dans le projet de loi. De telles modifications déséquilibrées sont impossible à accepter de la part du IeV.

Au Luxembourg, on est très préoccupé par les changements toujours plus rapides de la réglementation et par les problèmes de for-mation qui en résultent. Le nouveau systè-me de rémunération et les ajustements pré-vus à compter du 1er janvier 2019 constituent également un sujet important et débou-chent sur de nombreuses discussions.

La délégation suisse a principalement infor-mé des négociations CCT avec les CFF et de l’attribution de concessions dans le trafic longue distance également pour les autocars.

La résolution met l’être humain au centreLes discussions portant sur les différents sujets dans les pays ont rapidement montré: des problèmes existent dans tous les pays. À partir de là, l’IeV a élaboré une résolution commune axée sur «l’être humain». En parti-culier, la formation et la formation continue ainsi que la protection du personnel dans le monde du travail numérisé jouent un rôle prépondérant.

L’IEV PLACE «L’ÊTRE HUMAIN» AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONS

transfair procède régulièrement à des échanges avec l’Autriche et le Luxembourg sur les différentes conditions de travail dans le transport ferroviaire, dans le contexte du groupe d’intérêt des syndicats européens du transport ferroviaire (IeV). Le 19 juin 2018, le temps était venu de mettre l’accent sur une résolution qui met «l’être humain» au centre des préoccupations.

ÉCHANGE AVEC LES SYNDICATS DES TRANSPORTSTEXTE: WERNER RÜEGG, PRÉSIDENT DE LA BRANCHE TRANSPORTS PUBLICSI E V

Le prochain congrès de branche se

déroulera le 15 novembre 2018 à Thoune.

Les invitations suivront en temps utile.

Ne pas oublier:

page | 13COMMUNICATION

ÉCHANGE AVEC LES SYNDICATS DES TRANSPORTS S U C C È S

transfair est satisfait de l’excellent résultat qui garantit au personnel de cablex de bonnes conditions de travail. En obtenant des améliorations substantielles en faveur des salariés, transfair a atteint ses objectifs. Et grâce aux dispositions qui ont été négociées, cablex peut se positionner comme une entreprise innovante, attractive et compétitive.

Un équilibre nécessaireL’une des priorités de transfair était de faire adopter des dispositions qui garantissent l’équilibre entre fa-mille et travail. transfair constate des améliorations dans les domaines suivants:

• Prolongement du congé de maternité de 17 à 18 semaines.• Prolongement du congé de paternité de 10 à 15 jours

(12 jours en 2019 et 15 jours dès 2020).• Un à deux jours de vacances supplémentaires pour la majorité des salariés.• Droit des salariés à ne pas être joignables pendant leurs congés ancré dans la nouvelle CCT.• Augmentation du temps mis à disposition pour

les membres des représentations du personnel.• Meilleure protection contre le licenciement abusif

des membres des représentations du personnel et des organes décisionnels internes.

• Augmentation du salaire minimal brut de 50 000 CHF à 52 000 CHF.

• La partie du trajet pour se rendre au travail supérieur à 30 minutes est considérée comme temps de travail (jusqu’à présent 45 minutes).

• Nouveau supplément pour le travail en tunnel: 15 CHF par jour.• Le travail à partir de 22 heures est désormais

considéré comme travail de nuit (jusqu’à présent 23 heures).

Cette énumération n’est bien entendu pas exhaustive. D’autres dispositions ont été élaborées et améliorées. La nouvelle CCT entre en vigueur le 1er janvier 2019, sa validité est d’au moins trois ans.

NOUVELLE CCT POUR CABLEX

BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL GRÂCE À UN BON PARTENARIAT SOCIAL.

TEXTE: ROBERT MÉTRAILLER, RESPONSABLE DE LA BRANCHE COMMUNICATION

cablex et les partenaires sociaux se sont mis d’accord sur une nouvelle convention collective de travail qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019. transfair se réjouit de cet excellent résultat qui garantit aux tra-vailleurs de bonnes conditions de travail.

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S O V I S

Pour tous ceux qui ne le savent pas: qu’est-ce que sovis?sovis est une fondation caritative d’utilité publique qui s’engage pour le bien-être des collaborateurs et des retraités de Swisscom. Elle a été fondée au milieu de l’année 2003 avec les partenaires sociaux pour succéder au Fonds de prévoyance pour le personnel de la Poste et de Swisscom. Le capital de la fon-dation sert à financer des fonds investis no-tamment pour le sport et la culture, la vie professionnelle, la famille et la santé.

Quelle sont les offres proposées par sovis et quelles sont les plus appréciées? Les collaborateurs apprécient tout particu-lièrement les offres sportives et culturelles de Move!

Ces dernières années, quelques projets ont été étudiés avec le service de gestion de la santé de l’entreprise et introduits définitive-ment à l’issue de plusieurs essais pilotes.

La Fondation propose aussi des prestations individuelles destinées aux personnes en difficulté financière. Notre interlocuteur est Care Gate (0800 680 860). Les fonds dispen-sent des prestations sous forme de contribu-tions à fonds perdu et d’accueil extrafamilial des enfants en complément à Childcare Basic et/ou de prêts. Nous aidons à amélio-rer durablement les situations financières précaires en proposant un conseil supplé-mentaire en budget et planification.

En votre qualité de président du conseil de fondation, quelles sont les problématiques qui vous touchent particulièrement?Nous privilégions en premier lieu les projets à caractère préventif et durable. Nous espé-rons réduire le nombre de collaborateurs dans des situations financières précaires en les conseillant par exemple sur la tenue de leur budget.

Nous souhaitons aussi sensibiliser sur la santé et aider individuellement les collabo-rateurs, avec les Health Checks par exemple.

Qu’est-ce qui vous plaît tout spécialement dans votre travail au conseil de fondation? J’aime que nous défendions tous les mêmes objectifs et nous engagions pour le bien-être des collaborateurs et des retraités. Per-sonnellement, je considère que la collabora-tion avec le directeur et les responsables des fonds est importante. Leurs idées et celles du Conseil de fondation ont pu être concrétisées ces dernières années dans dif-férents projets. Sovis a notamment co-fi-nancé l’étude de cas «Travailler dans un Call Center» dont les résultats ont incité Swiss-com a développé les programmes «Employa-bility@CUC» et «ready4future».

Autre exemple: les MBSR-Trainings proposés après le projet pilote financé par la Fondati-on sovis. Mindfulness-based Stress Reducti-on est une méthode de gestion du stress qui s’appuie sur la focalisation ciblée de l’atten-tion et le développement, l’entraînement et la stabilisation d’une vigilance accrue.

Quels sont les plans d’avenir de la fondation?Nous avons introduit quelques nouvelles offres au cours des dernières années. Nous voulons à présent faire d’autres expériences et procéder le cas échéant à des ajuste-ments. Nous sommes ouverts à toute nou-velle idée – sous réserve du respect des rè-glements. Celles-ci peuvent être soumises à Robert Métrailler, également membre du conseil de fondation de sovis.

Dans cette interview, Frédéric Bracher, président du conseil de fondation de sovis, développe sur le travail de la fondation, sa vision d’avenir et l’offre la plus appréciée.

INTERVIEW AVEC LE PRÉSIDENT

SOVIS S’ENGAGE POUR LE BIEN-ÊTRE DES COLLABORATEURS ET DES RETRAITÉS DE SWISSCOM.

TEXTE: ROBERT MÉTRAILLER, RESPONSABLE DE LA BRANCHE COMMUNICATION

FRÉDÉRIC BRACHER

page | 15COMMUNICATION

L’organe suprême de la caisse de pension de Swisscom, comPlan, va être réélu! Les candidats de transfair disposent d’une compétence et d’une expérience convain-cante. Élisez transfair en septembre 2018 dans le conseil de fondation de comPlan!

La caisse de pension comPlan assure plus de 19 000 collaborateurs et 8000 retraité.e.s de Swisscom. Le conseil de fondation est l’organe suprême et se compose paritaire-ment de sept représentant.e.s de l’employ-eur et sept représentant.e.s des salariés. Le conseil de fondation définit les objectifs de performance, promulgue et modifie les rè-glements et détermine le niveau des para-mètres techniques.

transfair séduit pour sa compétence et son expérience de longue date Le conseil de fondation est donc détermin-ant pour l’avenir de vos rentes! Posséder un siège dans cet organe implique une grande responsabilité. Les candidats de transfair sont le choix optimal pour ce mandat. Tous les cinq disposent d’un trésor d’expériences professionnelles et pratiques ainsi que de connaissances professionnelles solides qui leur permettent de s’engager efficacement pour défendre les intérêts des salariés. Les aspects suivants sont prioritaires:• rentes équitables pour tous,• répartition des tâches socialement

acceptables et transgénérationnelle et,• politique de prévoyance durable.

Votez pour transfair!Vous recevrez les documents pour les électi-ons en ligne du conseil de fondation de comPlan mi-août 2018. Vous pouvez voter pour la liste A de transfair avec votre accès en ligne du 10 au 23 septembre 2018.

ÉLISEZ transfair DANS LE CONSEIL DE FONDATION DE COMPLAN!

ÉLECTION transfair DANS LE CF DE comPLAN TEXTE: ALINE LEITNER, COLLABORATRICE COMMUNICATION

«COMPÉTENTE.FIABLE.

ENGAGÉE.»

SUSANNA MONIKA WALKER1960,(À CE JOUR) CASE MANAGER

«PRAGMATIQUE.FOCALISÉ.

EXPÉRIMENTÉ.»

PETER KEMPF1961

SENIOR FTTX MANAGER

LISTEÉLECTORALE

A

«JEUNE.INTÉRESSÉ.ENGAGÉ.»

THOMAS HOFSTETTER1987, (À CE JOUR)

BUSINESS ANALYST, BSC IN BETRIEBSÖKONOMIE FH

«FOCALISÉ.CONNECTÉ.

EXPÉRIMENTÉ.»

DANIEL AESCHLIMANN1962

BUSINESS PROCESS OPERATIONS OPERATOR TAX AND REGULATIONS

«ENGAGÉE.HONNÊTE.FIABLE.»

LUCIANA STORNIG 1960, (À CE JOUR)

SOLUTION DESIGNER

DÉCOUVREZ MAINTENANT LE PORTRAIT DES CANDIDATS DE transfair.

SUSA

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DAN

IEL

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Joachim Hermann, chef de groupe chez Post-Logistics, membre du comité de branche de transfair et président de la section de Bâle, s’exprime positivement à propos de «mytime»: «L’ancien système était injuste car le temps de calcul était beaucoup trop long, il ne prenait en compte que cinq jours de référence et d’autres facteurs influençaient les résultats. Le nouveau système permet à chacun de recevoir chaque mois un décompte qui affiche exactement le temps de travail. Quelques erreurs concernant la saisie des données doivent encore être cor-rigées et les chefs d’équipe sont confrontés aux «maladies de jeunesse» du système. Mais nous arriverons à gérer tout cela.»

L’AVIS DE transfair SUR «MYTIME»

M Y T I M E NOUVEAU SYSTÈME DE POINTAGETEXTE: FRITZ BÜTIKOFER, RESPONSABLE RÉGION CENTRE

Markus Klopfenstein, pourquoi remplacer «AZB2.0»?Depuis un certain temps, il était évident pour la Poste et les syndicats que le calcul du temps de travail devait être adapté aux conditions actuelles. Nous avons donc com-mencé à chercher une solution commune. Les exigences étaient multiples. Le nouveau système de pointage doit prendre en compte les exigences actuelles de la logistique de palettes qui englobent les variations de quantité et de transport en fonction des saisons et la modification à court terme du volume de travail. Sur un marché des colis totalement libéralisé, notre préoccupation centrale était de trouver un système à la fois équitable et économique. Nous sommes convaincus aujourd’hui qu’en choisissant «mytime» nous avons opté pour la meilleure solution pour PostLogistics et le personnel.

Et quelles sont les nouveautés qu’apporte «mytime»?«mytime» répond aux exigences de simplici-té, de transparence accrue, d’adaptation aux aînés réclamées par les syndicats et permet une application uniforme au niveau natio-nal. Il vaut pour tous les collaborateurs de la production, à l’exception du personnel administratif. Le temps de travail crédité comprend toujours les heures variables cal-culées et enregistrées, les heures moins fi-xes et les enregistrements individuels. En nouveauté, les heures variables sont calcu-lées mensuellement par tour sur la base d’au moins cinq jours de référence.

Quels sont les avantages de «mytime»? «mytime» exige une direction plus resserrée de la part des cadres, replaçant la relation au personnel au centre. Le nouveau rapport mensuel des temps de travail crée davanta-ge de transparence pour chaque collabora-

teur ou collaboratrice et réduit par consé-quent les incertitudes relatives aux soldes horaires. Les véhicules de transport de nos coursiers sont désormais équipés d’une uni-té embarquée qui saisit automatiquement le temps de trajet, le retour à la base ainsi que le dernier point de livraison. Si un colla-borateur ou une collaboratrice n’est pas d’accord avec le temps de travail, il existe un processus d’escalade identique pour tous les collaborateurs. En outre, les collabora-teurs de longue date d’un certain âge peu-vent si besoin être déchargés.

Le passage au nouveau système est-il réussi?Le changement de système est un succès. Des réunions d’information et des formati-ons avaient été proposées au préalable à toutes les personnes concernées. Les repré-sentants des syndicats pouvaient assister à ces réunions d’information. Et comme il est courant lors du changement d’un système de cette ampleur, nous sommes en train d’améliorer les erreurs et les incertitudes.

«LE NOUVEAU RAPPORT MENSUEL AUGMENTE LA TRANSPARENCE.»

Au 1er juillet, les coursiers sont passés du système de pointage «AZB2.0» à «mytime». transfair a interrogé Markus Klopfenstein, l’un des res-ponsables de PostLogistics, sur les améliorations réalisées et les premiers résultats obtenus depuis le change-ment de système.

MARKUS KLOPFENSTEIN

page | 17POSTE/LOGISTIQUE

AFFAIRE

Répliques à tous les niveauxMême si le rapport du groupe d’experts ex-ternes est maintenant disponible, l’affaire n’est de loin pas encore terminée. L’Office fé-déral de la police mène l’enquête pénale. Les infractions pénales possibles comprennent la gestion déloyale, l’administration déloyale, la falsification et la fraude. Au niveau politique, il y aura d’autres interventions. transfair suiv-ra de près les affaires politiques.

À chacun son métierLa presse, la politique et d’autres têtes brû-lées exigent que des têtes tombent et cer-tainement de très nombreuses. Elles deman-dent également la démission de l’ensemble du conseil d’administration. Pour être cohér-ents, ce serait aussi l’ensemble de la direc-tion du groupe, le conseil fédéral, les admi-nistrations fédérales, le surveillant des prix

et les instances de révision qui ont failli qui auraient tous dû démissionner. Finalement même le Conseil National et les Conseil des États mais aussi le pape!?

Et quel rôle a joué la presse que l’on a sur-nommée à juste titre le quatrième pouvoir ou l’Office fédéral des transports, ultérieure-ment on l’apprendra probablement. Seule-ment cela n’aura plus pour but de faire les gros titres

Présomption d’innocence jusqu’à la finÀ ce jour, aucune personne impliquée n’a été condamnée par un tribunal. Donc, il y a tou-jours la présomption d’innocence.

Merci, à veux qui méritent les remerciements La mission de transfair est de défendre les intérêts des collaborateurs. Cela a fait l’ob-jet de la résolution présentée le 14 mai 2018 à Thomas Baur, chef de CarPostal ad interim.

Malgré cette période turbulente, les conduc-trices et les conducteurs garantissent les excellentes prestations de service de Car-Postal, ils restent aimables et serviables, dans l’esprit du service public! Des remercie-ments particuliers leurs reviennent.

Lorsque, en février 2018, on a appris que CarPostal SA avait violé la loi sur les subventions, il s’agissait d’un acte impressionnant pour tous. L’incident est en cours d’investigation. transfair se concentre sur la représentation des intérêts des employés de CarPostal.

CARPOSTAL AU CENTRE DE L’ACTUALITÉ

LES REMERCIEMENTS DE transfair S’ADRESSENT À TOUTES LES EMPLOYÉS!

TEXTE: RENÉ FÜRST, RESPONSABLE DE LA BRANCHE POSTE/LOGISTIQUE

Les négociations se poursuivent

Depuis que les petits arrangements financiers de CarPostal ont été rendus publics début fév-rier 2018, il ne se passe pas un jour sans que les médias parlent de CarPostal ou de la Poste Suisse SA. CarPostal doit relever un énorme défi: tous les membres de la direction doivent être remplacés, la structure organisationnelle doit être complètement remaniée et les processus comptables rigoureusement corrigés. Il faut gé-rer dans le même temps la tempête politique et médiatique d’indignation mais aussi la déception des collaborateurs et de la population.

En dépit de ces événements et des mutations de personnel, le dialogue se poursuit avec les partenaires sociaux. Dans les négociations et les discussions en cours, transfair s’engage pour que les économies ne se fassent pas sur le dos des salariés, notamment en prévision de l’ap-plication de la révision de la loi sur le temps de travail. Le syndicat applaudit les mesures mises en œuvre permettant d’établir uniformément et de contrôler les processus au niveau national et espère une meilleure transparence pour tous les partenaires et collaborateurs de CarPostal.

Ces nouvelles dispositions doivent être appli-quées indépendamment dans toutes les entre-prises CarPostal et chez CarPostal. L’objectif de transfair est qu’à l’avenir les collaborateurs des entreprises CarPostal soient soumis à cette CCT pour pouvoir profiter de bonnes conditions de travail.

Urs Jungen Secrétaire régional région Est

NOUVEAU SYSTÈME DE POINTAGE

COMMENTAIRE

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LES FILIALES EN QUESTION

TEXTE: SUSANNA MEIERHANS, SECRÉTAIRE RÉGIONALE RÉGION CENTREP O S T E

Les partenaires sociaux rencontrent deux à trois fois par an les directions des filiales pour un dialogue ouvert. transfair transmet les requêtes et les questions des membres et des collaborateurs qui nécessitent une explication. La personne responsable chez transfair est accompagnée par un membre considéré comme une personne de confian-ce dans la filiale.

Immobilien Management et Services (IMS)Dans le secteur du nettoyage, les comman-des reculent à cause de la fermeture des bu-reaux de poste. Afin de limiter au minimum les licenciements, IMS propose un plan de retraite anticipée aux collaborateurs de plus de 58 ans.

Secure PostSuite à un plan d’assainissement, Secure Post est sous pression mais reste dans les limites du budget. Les divers sites sont progressive-ment équipés avec de nouveaux systèmes.

La qualité de l’air dans les Cash Centers res-te un sujet préoccupant. transfair s’engage pour des contrôles réguliers à intervalles rap-prochés. Dans le domaine de la vidéosurveil-lance, il reste aussi à faire. Le syndicat a in-formé la direction sur la nécessité d’élaborer un règlement relatif à la vidéosurveillance.

LES RÉUNIONS DES COMMISSIONS TECHNIQUES SONT CRUCIALES.

L’énorme pression exercée sur les coûts se répercute directement sur les colla-borateurs des filiales de la Poste. Les commandes reculent, les processus de travail sont automatisés ou externalisés. Dans le même temps, la direction exige une flexibilité accrue pour les interven-tions. Les conditions de travail garanties par la CCT s’érodent progressivement.

Swiss Post Solutions (SPS)transfair exige régulièrement le respect des conditions de travail selon la CCT. La gestion mensuelle des heures supplémentaires man- quantes en fait partie, tout comme un envi-ronnement relationnel valorisant.

Le 1er juin 2018, une partie de l’exploitation de PostFinance a été confiée à SPS. D’après les retours, cette transmission s’est bien passée.

Document Output, le centre d’impression de SPS, indique que les volumes de commandes accusent un fort recul et que le chiffre d’af-faires baisse. La direction veut optimiser en passant à des solutions automatisées et des systèmes plus rapides. Les grandes dispari-tés de salaires entre collaborateurs restent un sujet brûlant qui occupera encore long-temps transfair, dans ses négociation.

Presto/Epsilon Les négociations relatives à la CCT se pour-suivent depuis un an et n’avancent pas. Le principal point d’achoppement des di-scussions concerne l’adaptation du salaire minimal des porteurs et porteuses à 20 CHF minimum comme salaire de base. À cause du fort recul des commandes de portage de médias imprimés, les organisations de por-tage luttent pour se maintenir sur le marché et refusent toute augmentation des coûts. La CCT de Presto a donc été prolongée une nouvelle fois d’un an jusqu’au 31 janvier 2019.

Sur les sites de Bâle et Zurich, les élections des comités d’entreprises sont en cours. Les membres de ces comités traitent les requê-tes d’intérêt supérieur des collaborateurs. Elles dialoguent directement avec la direc-tion du site.

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UN HOMMAGE À SUSANNE BLANK

POSTFINANCE SUPPRIME 500 POSTES

TEXTE: RENÉ FÜRST, RESPONSABLE DE LA BRANCHE POSTE/LOGISTIQUE

TEXTE: RENÉ FÜRST, RESPONSABLE DE LA BRANCHE POSTE/LOGISTIQUE

transfair remercie le membre démissionnaire du conseil d’administration Susanne Blank. Le 26 juin 2018, Susanne Blank en a tiré les conséquences et elle a annoncé sa démission volontaire du mandat d’administrateur de la poste. transfair aimerait remercier Susanne Blank pour son engagement durant de longues années en faveur des salariés.

Des négociations difficiles entre les partenaires sociaux entraînent une escalade et des mesures d’accompagnement.Le dialogue de partenariat social a récemment été gravement compromis par les négociations salariales de 2018 et du projet «Victoria 2020». Cependant, il y a une lumière en vue au bout du tunnel.

M E R C I

P F F F F

Susanne Blank, la représentante du person-nel transfair, est membre du conseil d’admi-nistration de la Poste depuis juin 2008. L’éco- nomiste et responsable de longue date de la politique économique chez Travail.Suisse, avait de 2010 à 2014 un siège dans le Comité du Conseil d’administration «Audit and Risk» puis de 2014 à 2018, au sein de la Commissi-on «organisation, nomination et rémunéra-tion».

Dans le contexte du scandale CarPostal, des allégations injustifiées ont été formulées. L’impulsion était une note d’août 2013, qui ne lui a manifestement jamais été remise. Avec sa démission volontaire elle a fait ces-

Alors que PostFinance a été discret ces der-nières années, il est désormais dans l’œil du cyclone avec «Victoria 2020». 500 postes de travail doivent être supprimés. Peu importe que le CEO Housi Köng justifie que 1000 pos-tes de travail aient été supprimés au cours de ces dernières années. Pour transfair c’est une évidence: les personnes touchées re-stent touchées.

La période de consultation concernant les suppressions de postes de travail prévues a

ser les spéculations erronées et ainsi permit à la poste de prendre un nouveau départ.

Le président de transfair Stefan Müller- Altermatt lui adresse les remerciements au nom du syndicat «Susanne Blank a été une représentante du personnel remarquable qui a rapporté les préoccupations du personnel avec engagement et verve au Conseil d’ad-ministration de la Poste. Cet engagement fera cruellement défaut dans la situation actuelle de la Poste».

transfair regrette profondément cette déci-sion et souhaite à Susanne Blank le meilleur pour l’avenir.

expiré le 16 juillet 2018. Diverses propositi-ons ont été soumises. Le crédo de transfair consistait à amortir au mieux l’impact des suppressions. Ceci avec des mesures d’ac-compagnement, qui constituent un filet de sécurité supplémentaire sur le plan social.

Jusqu’au moment de la clôture de la rédac-tion il est connu que la direction de PostFi-nance AG prendra la décision finale sur la mise en œuvre de «Victoria 2020» en août 2018 et décidera des mesures d’accompag-

SUSANNE BLANK

EN SAVOIR PLUS SUR LES RÉSULTATS DES NÉGOCIATIONS SALARIALES 2018 ICI!

nement. Dès que les décisions définitives seront disponibles, transfair vous en infor-mera. Les personnes touchées sont priées de contacter les secrétariats régionaux pour obtenir des conseils et une assistance.

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transfair JOURNÉE RÉGION ESTTEXTE: URS JUNGEN, SECRÉTAIRE RÉGIONAL RÉGION ESTRÉUNION

Il s’agissait d’abord et avant tout d’échan-ger et d’obtenir des informations sur trans-fair et les deux branches. Après avoir passé en revue les derniers mois et les succès ob-tenus, tels que la nouvelle CCT Swisscom, les participants ont échangé leurs points de vue sur les défis omniprésents en suspens.

Ainsi le monde professionnel est en constan-te évolution et les réorganisations font pres-que partie du quotidien. Il est d’autant plus important que transfair continue de promou-voir de bonnes conditions de travail, à savoir de bonnes conventions collectives et des plans sociaux. Dans un monde de travail ca-ractérisé par la numérisation et la réorganisa-tion, le maintien et l’accroissement de l’emp-loyabilité constituent l’un des principaux objectifs de transfair. Si quelqu’un doit trou-ver une nouvelle orientation en raison d’une réorganisation, les compétences spécifiques liées aux employeurs sont loin d’être suffisan-tes. Ce sont les preuves de maîtrise externes correspondantes et l’initiative personnelle qui augmentent l’employabilité individuelle.

Du tramway à traction hippomobile au tram autonome?À la fin de la manifestation, les participants ont visité le musée du tram à Zurich. En 1900, époque du tramway à traction hippo-mobile, l’exploitation du tram était très exi-geante en personnel.

Les contrôleurs, qui au départ ne contrôlai-ent pas les passagers, mais les conducteurs du tram, afin que le bouton supérieur de l’uniforme soit correctement mis, étaient autorisés à vendre des billets après un cer-tain temps et à s’assurer que personne ne se trouvait à bord sans billet. Sur chaque tram il y avait également en plus du conduc-teur un contrôleur/chef de train. Ce dernier était également responsable de la sécurité des passagers. Il donnait au conducteur des instructions pour s’arrêter et démarrer. Au fil du temps, en raison de l’augmentation du nombre de passagers et des progrès techni-ques, les contrôleurs ont disparu.

Les contrôleurs sont aujourd’hui, selon l’employeur, conseiller respectivement con-seillère à la clientèle ou contrôleur respecti-vement contrôleuse ponctuels. Non seule-ment les noms ont changé – les exigences ont également évolué. Aujourd’hui, un con-trôle nécessite plus d’une personne et la capacité à réagir de manière appropriée in situ est d’une signification centrale. Actuel-lement, la conductrice respectivement le conducteur dirige seul le tram à travers les rues.

Mais, jusqu’à quand? Il y a déjà des voitures, des autobus, des métros, etc. qui roulent de manière autonome. Y aura-t-il encore des points de vente desservis et des automates exploités dans le futur? Nous ne pouvons pas arrêter les changements dus aux nou-velles possibilités techniques et aux habitu-des des clients. transfair peut cependant veiller à ce que les changements soient mis en œuvre de manière socialement supporta-ble et que chaque individu puisse préparer activement et de manière préventive son avenir.

Le 15 juin 2018, environ 30 membres des sections Poste/Logistique et Communication de la région Est se sont rencontrés et ils se sont posé des ques-tions intéressantes. Les nombreuses idées précieuses seront intégrées dans le travail quotidien par transfair.

L’INITIATIVE PERSONNELLE AUGMENTE L’EMPLOYABILITÉ!

page | 21transfair

KANTONE FORDERN AUFSTOCKUNGTEXT: MATTHIAS HUMBEL, BRANCHENLEITER ÖFFENTLICHE VERWALTUNGLE PONT

Les conditions de travail dans les usines de textile au Salvador sont catastrophiques: Les femmes et les hommes ne reçoivent que des contrats à durée déterminée, des heures supplémentaires non rémunérées, du man- que de prestations sociales et souffrent sou-vent de problèmes de santé chroniques dus à des activités répétitives. Les femmes sont souvent harcelées sexuellement et licencié-es en cas de grossesse.

Les tribunaux chargés d’enquêter sur ces af-faires travaillent lentement et de manière incompétente. Afin de défendre les droits des victimes escroquées, Brücke · Le pont s’engage en leur faveur avec le procureur gé-néral et le ministère du travail. Un point de contact professionnel a été créé. Ainsi, les procès peuvent être conclus plus rapide-ment et plus équitablement.

Un succès completLe projet est un succès complet Les prestati-ons de service du bureau du procureur géné-ral se sont considérablement améliorées et dans la majorité des cas, un accord a été con-clu. Grâce aux exécuteurs judiciaires déploy-és par Brücke · Le Pont, 560 salariés à travers le pays ont bénéficié de remboursements de salaires et avantages sociaux totalisant en-viron 1,2 million de francs en 2017. Ceci est un résultat sensationnel; L’année précédente, il n’y avait encore que 310 personnes indemni-sées avec environ un demi-million de francs.

La voie juridique devient plus attractiveBien que de nombreuses affaires en justice aient été gagnées jugées, les arrêts n’ont pas été exécutés car per-sonne n’était responsable de cela. Les entreprises fautives n’ont pas pris la peine de payer leurs factures. Le déploie-ment des quatre exécuteurs judiciaires a été à cet égard un grand atout à la fois pour le ministère public et pour le personnel de l’usine: Les premiers voient maintenant que leurs jugements sont appliqués et ils ont ainsi renforcé leur position. Et pour les tra-vailleurs, la motivation est maintenant plus marquée de s’impliquer dans la procédure d’une action en justice, si les chances d’ob-tenir de l’argent augmentent effectivement. Contre la discrimination des sexesUne autre réalisation du projet est l’améliora-tion de la coopération du département sur les questions de droit du travail avec la Section de la parité des sexes au sein du ministère public.

Au Salvador, des ouvriers d’usine escroqués et maltraités obtiennent leurs droits grâce à un projet Brücke · Le Pont. La coopération fructueuse avec le procureur général est déterminante pour une collaboration fructueuse.

TRAVAIL EN DIGNITÉ

GRÂCE À BRÜCKE · LE PONT LES OUVRIERS D’USINE REÇOIVENT PLUS D’UN MILLION DE FRANCS DE REMBOURSEMENTS!

TEXTE: ANDREAS JAHN, BRÜCKE · LE PONT

Ceci est important parce que les femmes sont souvent particulièrement désavanta-gées dans le travail en usine – par exemple, par le biais d’un licenciement immédiat en raison d’une grossesse ou d’une inégalité salariale liée au sexe.

FAITES UN DON!

Souhaitez-vous vous engager en faveur de tra- vailleurs défavorisés de l’hémisphère sud? Alors faites un don et soutenez le programme «Tra-vail en dignité», pour que des personnes qui travaillent dur reçoivent le salaire qu’elles mé-ritent, comme par exemple au Salvador!

CCP pour les dons: 90-13318-2. Merci!

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ACTUELLEMENT INFORMÉÉVÉNEMENTS DES BRANCHES

AGENDA

AOÛT / SEPTEMBRE / OCTOBRE 2018 JANVIER / FÉVRIER 2019

transfairCours d’informatique pour les retraitésIls rencontrent un vif intérêt et transfair proposera aux retraités les cours d’informatiques (toute la journée: le matin Word, l’après-midi Excel) suivants:

Berne: mardi 9 octobre 2018mercredi 28 novembre 2018

St-Gall: vendredi 28 septembre 2018lundi 1er octobre 2018

Zurich: vendredi 12 octobre 2018vendredi 19 octobre 2018

Lucerne/Sursee: mercredi 31 octobre 2018jeudi 15 novembre 2018

Yverdon-les-Bains: jeudi 22 novembre 2018vendredi 30 novembre 2018

Ceux qui ont déjà signifié leur intérêt seront contactés personnellement.

Pour tous les autres: renseignements et inscription avant le 15 septembre 2018 à:Gaby Möhl, [email protected].

TOUTES LES BRANCHESPensionierte BernWanderung in der Region Bern (West)Mittwoch, 12. September 2018Route: Niederscherli-Thörishaus/Station; ca. 2 1/2 Stunden. Stöcke mitnehmen. Treffpunkt um 9.20 Uhr im Bahnhof Bern. Bern ab 9.36 Uhr, Bern an 14.40 Uhr. Billett: Bern-Niederscherli und Thörishaus/Sta-tion-Bern.

Auskunft bei zweifelhafter Witterung ab 7 Uhr:André Bumann, T 031 931 75 86 oder Armin Walter, T 031 941 29 34.

FreizeitkommissionAbschlusswanderungDonnerstag, 4. Oktober 2018Treffpunkt um 10 Uhr beim Bahnhof Willisau(LU), Wanderung (2 Stunden) entlang der Wigger (Planetenweg) via Alberswil nach Ettiswil (Kaffeehalt in Burgrain). Mittagessen Restaurant Ilge Ettiswil.

Anmeldungen an: Marcel Tröndle, T 041 370 39 60, [email protected].

Pensionierte BernWanderung an der AareMittwoch, 17. Oktober 2018Route: Murgenthal-Aarwangen; ca. 2 Stunden. Treffpunkt um 9.25 Uhr im Bahnhof Bern. Bern ab 9.39 Uhr, Bern an 15.21 Uhr. Billett: Bern-Murgenthal und Aarwangen/Schloss-Bern.

Auskunft bei zweifelhafter Witterung ab 7.00 Uhr:André Bumann, T 031 931 75 86 oder Armin Walter, T 031 941 29 34.

Freizeitkommission58. Alpine Skiwoche Grindelwald27. Januar bis 2. Februar 2019Die alpine Skiwoche 2019 findet in Grindelwald statt.

Detaillierte Programme können ab sofort verlangt werden bei:Hermann Fässler, T 079 633 84 22, [email protected].

POSTE/LOGISTIQUE Pensioniertengruppe Zürich PostWanderung Eglisau-Buchberg-EglisauDonnerstag, 23. August 2018Treffpunkt um 9.20 Uhr beim Zürich HB, Abfahrt 9.37 Uhr. Wanderzeit 3 Stunden (mit leichter Steigung ). Einzelbillett/Tageskarte: CHF 10.80 oder ZVV-9-Tagespass CHF 13.00 für ganzes Verbundgebiet. (Preise November 2017).

Sektion SäntisBesichtigung TyporamaSamstag, 15. September 2018«Im Typorama wird erlebt und produziert». Zu sehen gibt es bei der Besichtigung mit Führung eine Handsetzerei mit hunderten von Schriftgarnitu-ren, verschiedene Typen Bleisetzmaschinen, die voll einsatzbereit sind, Fotosatzgeräte, sowie eine komplette Buchbinderei. Zu dieser Führung treffen wir uns direkt beim Typorama an der Fabrikstrasse 30a in 9220 Bischofszell.

Besammlung ist um 14.50 Uhr, Beginn der Führung um 15 Uhr und dauert 1 3/4 Stunden mit anschliessen-dem offerierten Apéro. Pro Sektionsmitglied kann eine weitere Begleitperson angemeldet werden. Ist diese Person aktive/r Pöstler/in, ist sie ebenfalls eingeladen, für «postfremde» Personen wird ein Selbstkostenpreis von CHF 25 an der Veranstaltung eingezogen. Die Gesamtzahl der Teilnehmer ist auf 60 Personen beschränkt. Es wird die Reihenfolge der Anmeldung berücksichtigt.

Anmeldung bis 31. August 2018 an:Herbert Solenthaler, T 079 561 79 91, [email protected].

POSTE/LOGISTIQUECOMMUNICATIONPensioniertenvereinigung BaselJahresausflug ZugerbergMontag, 3. September 2018Besammlung um 7.45 Uhr beim Bahnhof, Meret Oppenheimerstrasse. Von dort aus fahren wir mit Frei Reisen nach Densbüren und machen einen Kaffeehalt. Nachher geht’s weiter nach Schönegg (ZG) um mit der Zugerbergbahn ins Restaurant Zugerberg zu gelangen. Dort nehmen wir um 11.30 Uhr das Mittagessen ein. Anschliessend gibt’s eine Schifffahrt auf dem Zugersee nach Arth. Dort wartet der Bus auf uns und weiter geht’s nach Wolhusen wo wir das obligate Feierabendbier einnehmen.

Anmeldung bis 29. August 2018 an:Edy Schmidiger, T 061 461 55 37, [email protected] (abwesend vom 22. bis 26. August 2018).

INFO MAGAZINE 2018

PROCHAINE PARUTIONN° 4, 8 octobre 2018

DÉLAI D’INSERTION4 semaines avant la parution

transfair

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WWW.METTONS-LA-PRESSION.CH.

TEXTE: STEFAN MÜLLER-ALTERMATT, PRÉSIDENT DE transfair

ET CONSEILLER NATIONAL

ATTRAPÉ!C’est pourquoi ils sont décrits depuis des années comme une «ligne rouge» dans les négociations de la Suisse avec l’UE, qui portent sur le développement de traités bilatéraux. Sur ce point, les employeurs et les employés étaient entièrement d’accord: La protection du marché suisse du travail contre le dumping salarial et social venant de l’étranger n’est pas négociable!

Les conseillers fédéraux Ignazio Cassis et Johann Schneider Ammann ont plus que juste remis en cause cette ligne rouge en public au cours de ces derniers mois. Au lieu de discuter avec les partenaires sociaux pour savoir s’il est possible de réduire la bureaucratie liée à l’envoi de travailleurs étrangers en Suisse, ils s’interrogent simplement sur la règle des huit jours. Cela permet aux cantons resp. aux partenaires sociaux d’organiser des contrôles dans les exploitations pour vérifier si l’entreprise étrangère maintient un niveau de salaire approprié pour la Suisse et fournit les avantages sociaux.

Le résultat: La position de négociation de la Suisse est affaiblie, les partenaires sociaux sont contrariés et des solutions possibles avec l’UE pour un accord-cadre, tout en maintenant le niveau de protection des travailleurs suisses sont plus éloignées qu’auparavant. Franchir une ligne rouge pas pour moi, pas pour toi, dans l’espoir que les personnes touchées ne le remarqueront pas, cela ne fonctionne certainement pas. transfair vous a attrapé, Monsieur le conseiller fédéral!

Pensioniertenvereinigung BaselWanderung RodersdorfMontag, 8. Oktober 2018Wie letztes Jahr gehen wir ins Buurestübli nach Rodersdorf. Treffpunkt um 14.20 Uhr bei der BLT-Endstation (Tramlinie 10) in Rodersdorf. Wir wandern in 40 Minuten ins Burestübli Sonnenhof und wieder zurück. Achtung Tram fährt nur alle 30 Minuten bis nach Rodersdorf.

Auskünfte gibt es bei: Hugo Wicki, T 061 711 18 63, M 079 711 67 18

Pensioniertenvereinigung BaselKraftwerk BirsfeldenMontag, 5. November 2018Treffpunkt um 13 Uhr in der Breite Basel beim Breite Hotel. Von da aus wandern wir 20 Minuten bis zum Flusskraftwerk Birsfelden. Die Führung geht etwa eine Stunde ohne Film. Anschliessend zu Fuss ca. 30 Minuten bis zum Restaurant Hard Birsfelden, Endstation 3er. Nichtwanderer kommen direkt zum Restaurant Hard um 15.30 Uhr.

Infos gibt es bei:Hugo Wicki, T 061 711 18 63, M 079 711 67 18.

POSTE/LOGISTIQUETRANSPORTS PUBLICSPensioniertenvereinigung St. GallenBesichtigung Appenzeller AlpenbitterDienstag, 11. September 2018Wir treffen uns um 14.30 Uhr an der Weissbadstrasse 27 in 9050 Appenzell. Die Besichtigung der Produktion dauert ca. 1 1/2 Stunden. 1902 schuf Emil Ebneter in Appenzell ein alkoholisches Getränk, dessen Rezept bis heute in Familienbesitz ist. Bekannt sind einzig die Zutaten: 42 Kräuter und Gewürze. Das Rezept des Appenzeller Alpenbitters ist seither unverändert. Er wird zu 100 Prozent aus natürlichen Rohstoffen und ohne chemische Zutaten hergestellt.

St. Gallen ab 13.10 Uhr, Appenzell an 13.57 Uhr, Appenzell ab 16.08 Uhr, 16.34 Uhr, 17.08 Uhr, 18.08 Uhr, 18.34 Uhr. Autoparkplatz vorhanden.

Anmeldungen (bis 8. September 2018) und Auskünfte: Bruno Koller, T 071 855 47 11, [email protected], www.rutishauser.li/transfair.

TRANSPORTS PUBLICSPensionierte Sektion BaselWanderung vom Paradies nach der HöllMittwoch, 12. September 2018Besammlung um 7.30 Uhr Schalterhalle SBB Basel, Basel ab 7.47 Uhr, Zürich an 8.52 Uhr, ab 9.05 Uhr, Schaffhausen an 9.43 Uhr, Kaffeehalt, Schaffhausen ab 10.31 Uhr, Langwiesen an 10.35 Uhr. Wanderung über Paradies, Schaaren nach St. Katharinental, ca. 2 Stunden, alles flach dem Rhein entlang. Mittagessen im Restaurant der Reha-Klinik um 13 Uhr. Nichtwan-derer nehmen den Zug um 12.31 Uhr nach St. Katharinental. Fussmarsch ca. 15 Minuten. Rückfahrt laut Mitteilung.

Anmeldungen bis 9. September 2018 an:Noldi Rappo, T 061 761 67 86.

Pensionierte Sektion BaselPensioniertenausflug in die MythenregionDienstag, 9. Oktober 2018Treffpunkt in der Schalterhalle Basel SBB, Basel ab 7.04 Uhr, Schwyz an 9 Uhr, Kaffeehalt im Cafe Schelbert, anschliessend um 10.20 Uhr mit Postauto Nr. 5 bis Rickenbach, Handgruobi. Wanderer können 1-2 Haltestellen eher aussteigen und treffen in ca. in 3/4 Stunden im Bergrestaurant Hand ein. Anschlies-send: Diverse Mitteilungen und um 15.24 Uhr mit Nr.5 nach Schwyz mit Anschluss nach Basel und Zürich.

Anmeldungen bis 6. Oktober 2018 an:Ernst Kottmann, T 061 811 19 75.

transfair FELICITATIONS!

CHRISTELLE ESCHMANN & SIMON HUG

DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE DE NUMÉRISA-

TION, DES CHÈQUES-CADEAUX REKA D’UNE

VALEUR DE CHF 100 SONT TIRÉS AU SORT TOUS

LES DEUX MOIS. EN MAI 2018, CHRISTELLE

ESCHMANN A GAGNÉ. ELLE EST MEMBRE DEPUIS

2014 ET TRAVAILLE À L’OFFICE FÉDÉRAL DE LA

STATISTIQUE À NEUCHÂTEL. EN JUILLET 2018,

SIMON HUG A GAGNÉ. IL TRAVAILLE AUX CFF.

CE COMMENTAIRE SE RÉFÈRE AU DESSIN ANIMÉ DE LA PAGE 24

POUR FINIR

LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS EST L’ÉLÉMENT CLÉ POUR ASSURER LES ACCORDS BILATÉRAUX AVEC L’UNION EUROPÉENNE AUPRÈS DE LA POPULATION SUISSE.

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Amm

ann en route pour négocier les m

esures d’accompagnem

ent avec l’union européenne.