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10 . Études complémentaires IDENTIFICATION DU PATRIMOINE IDENTIFICATION DES REZ DE CHAUSSÉE EN COMMERCE Etudes complémentaires Plan Local d’Urbanisme - MAGNAC-LAVAL 203

maGnac-LaVaL - Document d'urbanisme . netdocumentdurbanisme.net/FR/pdf/18/18_2015042017081507_1_9.pdf · 203. 10 . Études ... élément que le plan local d’urbanisme ou un document

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10 . Études complémentaires

IdentIfIcatIon du patrImoIne IdentIfIcatIon des rez de chaussée en commerce

etudes complémentaires

plan Local d’urbanisme - maGnac-LaVaL

203

10 . Études complémentaires

au tItre des artIcLes L123-1-5 III 2° / r421-17d / r421-28 du code de l’urbanisme

Identification et protection des patrimoines

plan Local d’urbanisme - maGnac-LaVaL

204

10 . Études complémentaires

Identification et protection des patrimoines

plan Local d’urbanisme de magnac-Laval

DOcUmEnT D’URbanIsmE ET PRésERvaTIOn DEs PaTRImOInEs

ARTICLES R421-17d, R421-28 du Code de l’Urba-nisme

Ces articles permettent aux communes de protéger leur patrimoine naturel et bâti mais avant tout de les identifier. Il s’agit d’établir une obligation de déclaration préalable avant tous travaux ou toute modification.

Le dernier article instaure le permis de démolir.

Travaux et changements de destination soumis à déclaration préalable Article R421-17-d

Doivent être précédés d’une déclaration préalable lorsqu’ils ne sont pas soumis à permis de construire en application des articles R*421-14 à *R. 421-16 les travaux exécutés sur des constructions existantes, à l’exception des travaux d’entretien ou de réparations ordinaires, et les changements de destination des constructions existantes suivants : [...]d) Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet de modifier ou de supprimer un élément que le plan local d’urbanisme ou un document d’urbanisme en tenant lieu a identifié, en application du 7° de l’article L. 123-1-5, comme présentant un intérêt

patrimonial ou paysager ;

Dispositions applicables aux démolitions Article R421-28

Doivent en outre être précédés d’un permis de démolir les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable tout ou partie d’une construction : [...]e) Identifiée comme devant être protégée par un plan local d’urbanisme, en application du 7° de l’article L. 123-1-5, située dans un périmètre délimité par le plan en application du même article ou, dans une commune non dotée d’un plan local d’urbanisme ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu, identifiée par délibération du conseil municipal, prise après enquête publique, comme constituant un élément de patrimoine ou de paysage à protéger et à mettre en valeur.

cette disposition permet à la commune de conserver des éléments participant à son identité. Les propriétaires privés de ces patrimoines doivent demander l’accord à la commune avant tout travaux ayant pour effet de changer l’aspect du bien. Elle use d’un droit de regard sur l’évolution de l’élément.

205

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgAncien Collège

n°1D 645

«Institution fondée en 1664 par Antoine de SALAGNAC, marquis de Magnac et de la Mothe Fénelon. Ce séminaire était à l’origine destiné à l’enseignement des clercs et avait comme principe la

gratuité. Les plus démunis pouvaient intégrer ce collège. En 1873 ce bâtiment devient un lieu de casernement pour les soldats puis

abrita la mairie, ainsi que les écoles publiques (maternelle et élémentaire garçons). Son clocheton recouvert de bardeaux de châtaignier est un chef d’oeuvre de compagnons charpentiers».

source: commune

Éléments remarquables: le clocheton, porche ouvert (côté rue des marais) avec arc en plein cintre, clé de voûte apparente, fenêtres à

croisillons, et série de lucarnes à pignon.

Matériaux employés: pierres de tailles, moellons de pierres, petites briques pour les linteaux et jambages des ouvertures ainsi que pour

les bandeaux, ardoises et tuiles plates pour la couverture.

BourgCadran Solaire

n°2

D 630

«En forme de cœur et surmonté d’un médaillon, il est situé sur le pignon d’une ancienne demeure. Il date du XVIIIe siècle». source:

commune

Crépis par un enduit lisse et clair, le cadran contraste avec son support (mur en moellons de pierres partiellement enduit).

De grande dimension (2,40 m x 1,80 m), il serait l’un des plus grand de la Haute-Vienne.

206

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgFaçades avec

modillons

n°3

D 618

«Maison Fayaud. Cette surprenante maison construite au début du XXe siècle dans le style néo-roman abrite une boulangerie. Les modillons de granit ne sont pas des réemplois romans,mais en fait l’oeuvre contemporaine de M. Marcel Gablain». source: syndicat

d’initiative du canton de Magnac-Laval_J-P Allély

Cette façade, la plus remarquable par ses détails, appartient à un ensemble bâti sur un plan carré.

Elle est percée par une fenêtre à meneaux au rez de chaussée. Cette ouverture est de type meurtrière jumelée. Le premier étage est composé d’une ouverture dont le linteau et l’appui saillant sont en granit clair monolithe. Les jambages sont disposés façon carreau-

boutisse. La fenêtre est à croisillons. Le dernier étage se démarque par son bandeau en encorbellement

(saillant) composé de pierres de tailles et maintenu par les modillons. Cette unité est percée par une fenêtre circulaire dont le bandeau respecte la courbe par un arc en plein cintre à claveaux réguliers. La façade est terminée par un triple bandeau strié composé de

briques rouges. Le pan de la toiture présente une légère élévation.

CimetièreChapelle

n°4

G 97Cette chapelle fut construite sur le même modèle architectural que la

maison à modillon présentée ci dessus (n°3).

207

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgTour circulaire

n°5

D 754

«Vestige de l’enceinte fortifiée qui séparait la ville « ecclésiastique » de la partie réservée au seigneur de Magnac (signe caractéristique de la ville

féodale au moyen-âge)». source: commune

Tour circulaire datant du XVe siècle, elle a été édifiée à la période du Bas Moyen-Âge. Elle est constituée d’une ouverture à terre avec une porte et un linteau en bois, et d’une ouverture à l’étage dont l’encadrement et en bois

également. Les murs ont été maçonnés avec des moellons de pierres (granit) qui sont rejointoyés, et pour un partie, partiellement enduits.

La toiture à un pan couvre la tour en débordant légèrement sur l’avant et laissant apparaître les chevrons.

BourgPorte de la Maison du Procureur

n°6

D 1890

«Au n° 22 de la rue Fenelon, la Maison du Procureur Fiscal du Duché de Laval. » source: syndicat d’initiative du canton de Magnac-Laval_J-P Allély

Architecture typique de la Renaissance, cette porte a été édifiée entre la fin du XVe jusqu’au XVIIe siècle. Elle présente un double encadrement. Elle présente un encadrement extérieur riche en pierres de taille:

- avec des jambages en pierres de taille montrant une superposition d’élément : pieds, partie centrale et chapiteaux qui prennent une forme

«dorique romain»- avec un linteau monolithe qui fait la jonction avec les deux chapiteaux

- avec un second linteau percée par un oeil de boeuf- et ornementé par un fronton triangulaire montrant un tympan creusé. L’encadrement intérieur de la porte est composé de jambages en pierre de taille, et d’un arc en plein cintre à claveaux réguliers et clé de voûte

apparente.

Au second étage, une lucarne avec fronton est présent.

208

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgAncienne Séné-

chalerie

n°7

D 779

« Par l’ouverture sur la rue Fénelon, vue sur la place Laval, ancienne place de l’Audience. Maison construite à la fin du XVIIe siècle par Antoine de Fénelon pour y installer la Sénéchaussée (Tribunal en pays occitan) ».

source: syndicat d’initiative du canton de Magnac-Laval_J-P Allély

Le rez de chaussée est dédiée à l’usage commercial. Actuellement, le commerce est vacant. Le premier bandeau comme la façade ont été enduits

ce qui cachent les éléments de maçonnage et les matériaux utilisés à l’époque pour édifier l’ancien tribunal. Les encadrements des ouvertures du

1er étage ne sont plus visibles. Le dernier bandeau est constitué d’une frise de briques rouges.

Les combles sont percées par une série de lucarnes avec des frontons qui alternent forme triangulaire et forme arrondie. Ces tympans sont composés

de briques rouges tout comme les encadrements de ces lucarnes.

BourgDemeure de

maîtrePlace

H. Normand

n°8

D 812

Demeure édifiée à la fin du XVIIe siècle (1693). La façade du rez de chaussée, bien qu’elle a été enduite, montre les

encadrements des ouvertures en pierres de tailles monolithes (granit). Les fenêtres sont toutes à croisillons. L’entrée montre un arc en plein cintre avec claveaux réguliers et clé de voûte apparente qui fait la liaison avec le ban-

deau inférieur constitué de briques. Le 1er étage est percé par 4 ouvertures dont 3 resserrées à droite, avec un encadrement identique constitué d’une assise monolithe en pierre, d’un jambage et d’un linteau en briques rouges. Les bandeaux intermédiaire et supérieur sont aussi composés en briques. Les combles sont percées par 3 lucarnes pignons en briques rouges avec

frontons triangulaires. La toiture est en ardoises.

209

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

Bourg Demeure de maître

Rue de Magister

n°9

G 144

Demeure édifiée à la fin du du XIXe siècle (même époque de construction que le château de Couronnel (Lycée Agricole).

Elle s’est implantée hors des remparts, dans le faubourg. Cette demeure de maître montre une façade enduite et des chaînages d’angle en pierres de taille (granit gris) disposées façon carreau-boutisse. Les encadrements

des ouvertures sont en pierres de taille. La toiture mansardée est couverte d’ardoises et les combles sont percées par 3 lucarnes dont les encadrements sont en briques et chapeautés par un fronton

triangulaire.

BourgMoulin

Rue du Pont du Gué sur les berges de la

Brâme

n°10

D 706

Demeure probablement édifiée au XVIIIe siècle, sur les vestiges d’un château, ruiné à la Révolution. A l’époque du Château, le cours de la Brame a été modifié

pour créer un miroir d’eau. Ce moulin montre une façade enduite et des chaînages d’angle en pierres de taille (granit gris) disposées façon carreau-boutisse. Les encadrements des ouvertures sont en pierres de taille. Sur le mur pignon, une ouverture a été

comblée. La toiture à 4 pans est en tuiles plates. Les façades sont séparées par la toiture

par un triple bandeau en briques.

BourgVilla Cheix

n°11

D 677-678-679

Ancien Villa Cheix. Ce bâtiment imposant se situe à l’entrée du bourg de Magnac-Laval, implanté avant le pont et après la caserne. Les façades ont été enduites mais laissent

supposer des assises en pierres de tailles. Elles montrent de nombreuses ouver-tures dont les encadrements (appui, jambage et linteau) sont en granit monolithe. Quelques ouvertures sur les 4 pans présentent un linteau arrondi par un arc en

plein cintre. Les chaînages d’angles sont en pierres de tailles disposées en carreau-boutisse.

La toiture est en ardoise.

210

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgDemeure de

maîtreSur les berges de la Brame, en contrebas du pont vers l’ancienne caserne

n°12

D 664

Édifiée dans le lit de la Brame, cette demeure est concernée par le risque d’inon-dation. Les façades ont été enduites mais les soubassements montrent des

signes d’humidité. Les ouvertures sont situées au 1er étage et dans les combles pour la partie se trouvant les «pieds» dans l’eau. Les encadrements du 1er étage sont diversifiés avec un appui en pierre, des jambages en briques et un linteau en bois. La toiture mansardée est en tuiles plates et percées de 5 ouvertures

visibles depuis le domaine public (pont).

Sortie de BourgAncienne Caserne

n°13

D 1856

«Elle a notamment abrité le 138e régiment d’infanterie, qui s’est illustré pendant les guerres napoléoniennes puis sur le front de l’Artois en 1915»

source: le-point

Construite après 1875, pour le Comte de Couronnel cet édifice est remarquable par sa longueur et par le nombre important d’ouverture sur la façade principale.

Un soldat du 138ème a d’ailleurs dit «superbe château, beau style mais trop d’ouverture». La façade montre en soubassement apparent en moellons de pierre. Il y a 42 (3 rangées de 14) ouvertures à croisillons sur cette façade

avec appui en pierre et linteau et jambages en briques. Les chaînages d’angle alternent pierres de taille et briques. Les chevrons sont apparents entre le 2e

étage et les combles. La toiture en croupe recouverte de tuiles plates et d’ardoises est percée par 14

lucarnes à deux pans dite jacobine et par 6 cheminées.

211

10 . Études complémentaires

Localisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

Sortie de BourgChâteau du

Lycée Agricole

n°14

D 1053

«Le château fut construit entre 1874 et 1887 par le Comte de COURONNEL (dernier descendant des Laval) avec l’aide de l’architecte

LAMBERT. En 1916, M. Henri BANCEL, entrepreneur de travaux publics de la région parisienne le rachète ainsi que les domaines attenants. De 1942 à 1953, il est le premier magistrat de Magnac-Laval. A sa mort, en 1955,

un de ses fils, Roger BANCEL prend les rênes du château. Il y aménage un zoo qui abrite des animaux exotiques, des loups, des lions, des serpents,

des crocodiles ... pendant 3 ans.En 1962, le château et le domaine de la Ménagerie sont vendus pour y

installer une école d’agriculture.» source: commune

Éléments remarquables: Deux tourelles accolées*, fenêtres à croisillons, frontons sculptés des lucarnes, bandeau avec saillie concave, corbeaux

doucine (éléments de soutien des balcons

Matériaux employés: pierres de taille (granit clair et foncé), briques, ardoises

* dont l’une sur la façade principale est de style néo-renaissance flamande. Elle ressemblerait à un petit beffroi : structure posée sur des corbeaux

ménagés dans la construction de la tour, et s’élève en se rétrécissant vers le sommet.

BourgPigeonnier

Porche4 avenue J.

Curie

n°15

D 1442

Les deux photographies ont été prises à des dates différentes et montrent le travail de restauration réalisé sur le pigeonnier porche (toit et cases du

pigeonnier). L’appareillage du mur est en moellons de pierres rejointoyés.

Le porche est constitué d’un arc en plein cintre avec des claveaux à crossettes.

L’armature du pigeonnier est couvert d’un bardage en bois. Les cases ont été recentrées et comblées. Il n’est plus possible pour les pigeons d’y accéder. La toiture est composée de tuiles plates et de tuiles canal pour le faîtage.

avanT aPRès

212

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

BourgVilla Irène

Avenue Victor Hugo

n°16

D 472

Demeure probablement édifiée à la fin du XIXe siècle. Elle s’est implantée hors des remparts, dans le faubourg.

Elle est basée sur le même modèle que celle rue du Magister. Cette demeure de maître montre une façade enduite et des chaînages

d’angle en pierres de taille disposées façon carreau-boutisse. Les encadrements des ouvertures sont en pierres de taille.

La toiture mansardée est couverte d’ardoises et les combles sont percées par 8 lucarnes dont les encadrements sont en briques et chapeautés par un fronton triangulaire. Le sommet de la toiture est ornementé par deux épis de

faîtage.

Place de la Gare Ancienne Gare

n°17

G 1640

Gare en activité jusqu’en 1994, elle est actuellement un point de rencontre pour la Maison des Associations. C’est un bâtiment communal.

Le bâtiment présente une partie centrale et deux extensions identiques de par et d’autre.

Les chaînages d’angle de la bâtisse alternent pierres de taille et briques comme pour la caserne. Cette alternance se retrouve dans les jambages et

les linteaux des ouvertures. La toiture est couverte en ardoises.

Face place de la Gare Oratoire

n°18

G 105

Vierge Marie dans sa niche en béton, entreposée sur un socle en moellons de pierres assisés et rejointoyés.

Une croix templière et une inscription sont sculptées dans la roche:«1954

MissionAnnée Martyr».

Relation étonnante entre la croix des templiers et la date inscrite.

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10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

Bourg Square Jean

MoulinSéquoia

n°19

D 921

Espèce : séquoia gigantea (conifère)D’une hauteur de plus de 8m, son port est massif, conique, non en pointe

mais arrondi. Il ne pousse pas en situation isolée, il perd rapidement ses branches basses

à cause de l’ombrage provoqué par les arbres voisins, ce qui explique l’absence de branches sur la hauteur basse.

La VillatteDeux arbres

n°20

G 1482

Espèce : robinia pseudoacacia (feuillus)Le tronc est gris-brun avec une écorce épaisse profondément crevassée

dans le sens longitudinal.Les branches sont lisses avec des rameaux anguleux et les feuilles sont im-paripennées (nombre impair de folioles) de neuf à vingt-cinq folioles ovales.

214

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

La ValetteAncien corps de

ferme

n°21

G 1785

Ancien bloc à terre reconverti en maison d’habitation. Cette unité bâtie est décomposée en 3 parties. La partie Ouest était une ancienne grange avec une grande ouverture au sol et une plus petite disposée juste au dessus

pour faciliter la rentrée du foin. La partie centrale était également une grange avec une grande ouverture au sol et une plus restreinte sur son côté. La

partie située à l’Est était le logis du fermier. La façade est en moellons peu apparents enduits, percée par 4 ouvertures dont deux au sol. Chaque enca-drement est monté avec des jambages en briques, un appui en pierre et un linteau en bois. Une lucarne à deux pans dite jacobine apporte de la lumière

dans les combles.

Le point remarquable de ce bâti est la couleur jaune safran de son enduit qui éclaire l’ensemble.

La parcelle est délimitée par une petite clôture en pierre.

ChercoratChâteau

n°22

H 792

En 1848 René Eugène d’Abbadie possédait le château de Chercorat. Référencé sur le cadastre napoléonien_édition 1837, le château est aussi localisé sur les cartes de Cassini, dont la levée topographique remonte à la

mi-XVIIIe siècle. Le Château de Chercorat a donc, été édifié avant 1750, pro-bablement à la fin du XVIIe siècle (fin Renaissance). L’ensemble bâti montre un assemblage de plusieurs parties présentant des élévations différentes.

Éléments remarquables: une tour carrée accolée à l’arrière, 3 tourettes (2 circulaires et 1 à base carrée), 5 ouvertures type oeil de boeuf, des entrées avec arc en plein cintre, 4 lucarnes rampante avec tympan percée d’une

meurtrière et surmontée d’une croix.

Matériaux employés: pierres de taille (granit gris), ardoises, briques (cheminées), et tuiles canal pour une annexe du château.

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10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

Cimetière Chapelle

n°23

G 98

LA CHAPELLE DES BEAUGAY Construit avant la fin du XVIème siècle, cet édifice occupait une place centrale

dans le cimetière. Dès 1577, on y dépose le cœur de Louis de Cressac, secrétaire de l’Amirauté

de France alors que son corps est enseveli dans l’église Saint Séverin de Paris.

Cette chapelle funéraire est une initiative de deux familles de Magnac : Beaugay et Fournier.

Il y eut de nombreuses inhumations à l’intérieur (on en recense 22 entre 1643 et 1664), notamment celle de Vincent Fournier en 1693 en

pleine terre au pied de l’autel. On note la présence de pierres tombales gravées dans cette chapelle et particulièrement celle d’un personnage revêtu de son armure qui serait Antoine de Neuville. Lors de son décès, il avait été enterré dans l’église paroissiale puis la pierre a été transférée dans la chapelle du cimetière.

(source J. DAUGE)

ArcoulanChâteau

n°24

B 931

Plutôt une maison de maître qu’un château, cette bâtisse remarquable n’est plus visible du domaine public, caché par une barrière végétale.

L’architecture a pu évolué depuis la prise photographique ci-contre qui date du début du XXe siècle.

Les façades de la maison sont recouvertes de briquettes et chaque ouverture dispose d’un linteau, de jambages et d’un appui en pierre de taille (calcaire).Les pierres et la disposition des chaînages d’angle de la maison font écho

aux jambages des ouvertures. La toiture mansardée est couverte d’ardoises et les combles sont percées

par au moins 4 lucarnes jacobines dont les encadrements sont en pierres de taille.

216

10 . Études complémentairesLocalisation et n° sur planche

graphique

Références cadastrales

Description Photographie

Le Château CourronelMaison

Miniature

n°25

D 1149

Actuellement écroulée, cette maison miniature représentée sur la photo n’existe plus.

Sur une base octogonale, ce petit édifice était chapeauté par une toiture conique à 8 pans. Elle était terminée par une pointe.

Pour redonner vie à cet élément patrimonial, il est possible de mettre en place une action visant à reconstruire l’édifice d’après le modèle de la

photographie. Cette initiative pourrait être mise en place dans le cadre d’un projet éducatif par exemple en impliquant les élèves du lycée agricole.

217

10 . Études complémentaires

Identification des commerces en rez de chaussée

plan Local d’urbanisme - maGnac-LaVaL

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10 . Études complémentaires

Identification des commerces en rez de chaussée

plan Local d’urbanisme de magnac-Laval

La municipalité de magnac-laval a pris la décision que certains rez-de-chaussée dans le centre ville conserveraient leur fonction de commerce.

Une zone spécifique a été définie dans le règlement graphique. Dans cet espace, le règlement écrit in-terdit tout changement de destination de ces rez-dechaussée. La municipa-lité ne souhaite pas autoriser la trans-formation de ces rez-de- chaussée en habitation.

La commune souhaite, ainsi, conserver ses vitrines, favoriser la reprise et l’installation de nouveaux commerces dans ces lieux vacants, et redonner une dynamique au centre ville .

En attendant la reprise de certains commerces, la municipalité peut mettre en valeur ces commerces vacants par la décoration des vitrines (exemple de la vitrine au 9 rue fénélon en novembre 2014). ces décorations peuvent être thématiques: centenaire de la guerre, magnac-Laval au début du xxe siècle, Le lycée agricole de magnac-Laval, d’hier à aujourd’hui....

Exemples d’un ancien commerce en rez-de-chaussée transformé en habitation (rue Fénelon)

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10 . Études complémentaires

Zone où la transformation des rez-de-chaussée identifiés comme commerce en habitation sera interdite dans le PLU• Place Jean Fayaud• Place Laval• Place de la vierge• Rue Fénelon• Rue georges guingouin (n°1 à 5)• Rue saint maximin• Rue jean sébastien• Rue de l’Eglise• Rue de la Tour

220

10 . Études complémentaires

8 rue Fénélon

221

10 . Études complémentaires

9 rue Fénélon

vitrine «nue»

vitrine «habillée»

222

10 . Études complémentaires

Place Laval / ancienne sénéchalerie

223

10 . Études complémentaires

14 rue Fénélon

224

10 . Études complémentaires

19 rue Fénélon

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10 . Études complémentaires

21 rue Fénélon

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10 . Études complémentaires

3 rue saint maximin

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10 . Études complémentaires

1 rue georges guingouin

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10 . Études complémentaires

5 rue georges guingouin

229

10 . Études complémentaires

Rue Fénelon

vue d’ensemble des rez-de-chaussée «commerces» à conserver

9 rez-de-chaussée identifiés qui conser-veront leur vocation de commerces. La majorité d’entre eux se situe le long de la rue Fénelon

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