Magville - Avril 2013

N°30 le magazine gratuit du citadin curieux

Bourg-en-Bresse

Bonne table Téjérina

Olivia Ruiz

DS3 CabrioTrès glamour !

Prenez

Républiquedominicaine

Dans ce numéro

Avril 2013

Rando tropicale

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J’veux du soleil !Le printemps est annoncé partout àBourg : Printemps de Pérouges,Printemps de stars à Ainterexpo. Maisle printemps c’est pour quand ? Et puisil est où le soleil ? Voilà le sujet, avantmême les affaires Cahuzac ou Sarkozy,qui anime les discussions autour dupetit noir des bistrots bressans. SelonMétéo France, ce début d’année 2013 a été l’un des moins ensoleillés depuisune trentaine voire une cinquantained’années. A peine 15 heures d’ensoleil-lement pour tout le mois de janvierchez nos voisins dijonnais, soit un déficit de soleil de près de 80% parrapport à la moyenne habituelle. Et si cela ne suffisait pas, il a fait1,5°C de moins au mois de mars. Il faut remonter à 1987 pour trouverdes températures aussi basses ! Pas étonnant avec ce cocktail grisailleet températures froides qu’autant depersonnes souffrent du « Blues de l’hiver ». Moral en berne, teint grisâtre,fatigue et grande difficulté à se lever lematin…Heureusement Magville est deretour et promet de vous apporter unpetit rayon de soleil. Bonne lecture à vous. Bonne lecture à tous...

Ghislain Gros

En attendant l’ouverture à l’automne de la nouvelle salleEkinox, Ainterexpo termine « sa carrière » en beauté enproposant trois belles affiches : Olivia Ruiz, le JamelComedy Club et William Sheller. Pluie de stars égalementpour le Printemps de Pérouges avec Chimène Badi,Nolwenn Leroy ou Julien Clerc.

La « Téjérina family » à Polliat propose une cuisinesavoureuse entre tradition et modernisme.

Un printemps de stars

Explorez la route du café dans unerando tropicale en RépubliqueDominicaine. Découvrez les Monts d’Oren famille dans un cadre champêtreexceptionnel.

Yannick Goyon, capitaine du FCBP, a testé la versiondécouvrable de la DS3.

S O M M A I R E

Bonnes tables

Pages 16 & 17

Pages 8 à 15

Pages 18 à 21

ESCAPADES & VOYAGES !

DS3 Cabrio en attendant le soleil

Traits PORTRAITS Les Dieselles / Frédéric BouralyIls ont pour point commun l’humour et d’avoirlancé leurs carrières à Bourg-en-Bresse. Le pre-mier, Frédéric Bouraly, triomphe dans la sérieScènes de ménage sur M6. Les second, lesDieselles, ont conquis le public bressan, enattendant un décollage national. Pages 30 & 38

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Ça bouge à la Chambière

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- 9? Un week-end très rock’ n roll

à Attignat

> 11e Good rockin’ tonight. Les 26, 27 et 28 avril, au Château de Salvert à Attignat. Concerts de18 h jusqu’à 3 h du matin. Warm upfestival jeudi 25 avril au Buffalo grill à Viriat, de 18 h à 23 h. The Bressechicken party, le 28 de 11 h 30 à 15 hau restaurant Perréal à Attignat.

Brasserie, pizzas au feu de bois, grill,menu… l’assiette est généreuse et l’accueilchaleureux à « La Chambière », 51 rue desVareys à Viriat. Chantal Lenoir et Jean-PaulPhilibert se sont associés pour proposer unecuisine variée sur deux étages pouvantaccueillir jusqu’à 130 couverts. Le plat dujour est à 9,5 € avec le café et 13,5 € avecun dessert. Parking devant l’établissement.Ouvert du mardi au dimanche. Réservations au 04 74 51 23 36

11e édition du Goodrockin’tonight les 26, 27et 28 avril, au château

de Salvert à Attignat. Trois soirs deconcerts rock, rockabilly, country,hillbilly, rythm’n blues. Et à l’af-fiche, de grands noms du rock amé-ricain et anglais et une kyrielled’artistes qui marche dans leurstraces. Johnny Powers sera là,accompagné par le guitariste ChrisCasello, mais aussi Ray Campi,Rayburn Anthony, Rip Masters,Jimmie Lee Maslon, The Jets, etc.Au programme, de nombreuses ani-mations, bal monté, DJs, Burlesqueshows, Froggy afternoon pour lesjeunes groupes français, Bressechicken party le dimanche, guitarparty, cours de rock, présentation

de voitures américaines, standsd’objets vintage, coiffeur homme etfemme spécialisé années 50 etpeut-être un tatoueur spécialisédans les motifs fifties… Pour ladeuxième année, les plus jeunespourront découvrir avec quois’amusaient les enfants américainsdans les années 40 et 50 (hula-hoop, horse shoes, yoyo…). Unenouveauté cette année, l’associa-tion Blue Monday organise un Carboot sale. Tous ceux qui le souhai-tent peuvent venir vendre leursobjets, vinyles, vêtements, desannées 50.

✆ 06 87 01 33 24 / 09 60 37 45 09. E-mail : [email protected]

Nouvelle ambiance Tout nouveau, tout beau.Le salon de coiffure Y-Style,situé place Carriat, s’esttransformé pour offrir dans une nouvelleambiance un espace d’accueil encore pluschaleureux et confortable à ses clients.Ceux-ci pourront notamment découvrir unespace avec fauteuil massant… « Ecoute etconseils » sont les maîtres mots de l’équipeY-Style, composée de 8 personnes. Le touten prenant le temps du bien-être du client. Y-Style, coiffure mixte, écoute et conseilsvisagisme, 14 bis place Carriat, Bourg,Tél : 04 74 23 43 13

Si l’on en croit la locution latine,dans le vin se situe la vérité.Pour le vérifier, poussez la porte

du Comptoir Yummy, bar à vin ouvertdepuis le lundi 25 mars à l’angle de larue Lalande et de l’avenue Alsace-Lorraine. « Yummy signifie Miam-Miam », nous révèle le patron BenoîtBardon. Il est vrai qu’en ce templedédié à Bacchus, les clients dégustentdes nectars gouleyants et des mets dequalité irréprochable (charcuteriescorses, assiettes fromagères et tou-jours des produits de terroirs). Lesjeudis, vendredis et samedis soir lesamateurs peuvent déguster des vinsde 2,50 à 8 euros le verre. Et tous les midis, le plat du jour et la formule permettent aux gastronomes de manger une pièce duboucher ou un tartare de saumon. « Le but est le plaisir de dégus-ter » conclut avec modération le restaurateur.

18, rue Lalande - 01000 Bourg-en-Bresse - Fermé le dimanche

Le comptoir Yummy

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300m2 dédiés au vin. Style urbain à l’allure d’entrepôt indus-triel, plafond haut, béton brut, acier et parpaing, et une ter-rasse pour les beaux jours, le nouveau bar à vin La Buvette

ouvre ses portes le 10 mai prochain, 7 rue Guichenon au centre-ville de Bourg-en-Bresse. Associé à Pierre-Alexandre Voarick,caviste reconnu, Raphaël Reboux, quitte sa boutique « Le vin selonMarcellin » de la Place de la Grenouillère, pour trinquer directementavec les Burgiens mais conserve un espace consacré à la vente.L’occasion de passer un bon moment ou de goûter avant d’acheter,moyennant un droit de bouchon. Une carte mise à jour chaquesemaine, accompagnée de planches de charcuterie, fromage ouproduits de la mer, que des produits artisanaux. On y retrouvera ses900 références de vin, ses bières du Nord et de Belgique, des whis-kies, son épicerie fine… Un bar à vin digne de son nom pour uneclientèle d’amateurs.Ouvert du mardi au samedi de 10h à 23h.


BOURG-PÉRONNASEspace Sud - Route de Lyon

Tél. 04 74 21 50 44www.mobalpa.com

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La boutique de mode masculine Bello a dernièrement crééun nouvel espace. « C’est le premier corner IKKS’s men enFrance » précise Karim Del Bello, le patron du magasin de

la rue Maréchal-Joffre. « Nous exerçons depuis 20 ans de père enfils, notre enseigne est multimarques. Pour nous diversifier nousavons décidé de nous unir avec le groupe Zannier » ajoute-t-il.Le concept est tendance, la marque agence le corner au milli-mètre près, elle gère le stock et apporte une collection pourtous les âges et toutes les bourses. Le commerçant conclut élégamment « pour offrir plus de choix à notre clientèle nousproposons d’autres maisons prestigieuses : Burberry, HackettLondon, Lagerfeld, La Martina ou Edwin ».Bello 9, rue Maréchal Joffre - 01000 Bourg-en-Bresse. Tél : 04 74 45 32 55

Rendez-vous le 10 mai à La Buvette !

Bello, Bellissimo !!!!

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❘◗● Texte et photos JP Auray

Fermé depuis deux ans, le restaurant Le Port de By rouvre enfin.Un lieu magique, les pieds dans l’eau, avec une vue imprenablesur la Saône, l’embouchure de la Veyle et les monts du

Beaujolais et du Mâconnais qui s’enflamment au soleil couchant. Il aété racheté par des professionnels de la restauration, Léon Hyvernatet Philippe Beaumarty, qui entendent conserver l’esprit de cetendroit, où les grenouilles, la friture, la pochouse et les poissons engénéral, frétillent dans les cuisines d’Auguste Vincentdeau, le chef.

Port de By, les pieds dans l’eau

LICENCE IV GALERIE À consommer sans modération

Passionné et collectionneur d’art brut, François Grand voulaitdepuis longtemps ouvrir une galerie d’art. Propriétaire d’un lieuqui fût en son temps le temple du couscous et de la viande, cet

éleveur de chevaux de course exhausse depuis un mois son rêve.Licence IV Galerie existe. Sur deux niveaux et trois salles, le visiteur,en franchissant la porte, tombe sur feu un immense bar. Peintures etsculptures remplacent les bouteilles de champagne et de vins. Aurythme d’un artiste par mois, le maître des lieux accueille des pein-tres et des sculpteurs français professionnels inscrits à la Maison desArtistes, ainsi que leurs homologues marocains.

À déguster en avril, sans modération, l’envoûtant peintre collagisteJacques Deal qui vit depuis des années en Bresse.

Un Spot de dégustation

Tour de la France viticole, le Salon des vins, dorénavant auSpot, proposera cette année 115 appellations à la dégusta-tion (gratuite), dans un peu plus de 80 stands. Au chapitre

des nouveautés, les visiteurs livreront à leur palais, expert oudébutant, des Côtes de Duras ainsi que du Jurançon. Parmi lesalcools et spiritueux, les secrets de la fabrication de l’absinthevous seront livrés. De la gastronomie française, répartie dans unevingtaine de stands, permettra de se restaurer.Salon des vins

Le Spot au Parc des Expositions. Du 19 au 21 avril

5 € prix d’entrée avec un verre de dégustation gravé et millésimé. Dégustation gratuite. Tél : 03.85.21.30.44. www.concours-salons-vins-macon.com

Licence IV Galerie. 42 rue Dufour. 71000 Mâcon. Ouvert du mardi au samedi de 14 à 19 h (ou sur rendez-vous).

Tél : 03.85.38.11.68. [email protected]

La viande, à l’image d’une belle entrecôte de 300 g, a droit de cité,bien évidemment, sur la carte. Trois menus 13, 24 et 32 €, unebonne douzaine de choix tant dans les entrées, les plats que lesdesserts, de la friture fraîche servie avec l’apéro à prendre dehors,peinard entre amis sous les platanes… Vous l’avez compris, incon-tournable, à commencer pour la convivialité !

Restaurant le Port de By. Route de Saint-Laurent. 01290 Grièges. Tél : 03.85.19.22.01 ou 06.17.78.27.55

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Petrusseà LYON

❘◗● Texte Charlotte Vincent


Un camion-burgers made in Rhône-Alpes

Manger dans un restaurant seraitdevenu « has been » à en croire TheRolling Cantine. Cette caravane se

balade dans Lyon à l’heure du déjeuner pourvendre ses burgers maison. Le pain est fait parun boulanger de la Croix-Rousse et leslégumes viennent tout droit d’une ferme deSaint-Martin-en-Haut. C’est ce qu’on appelleun hamburger made in Rhône-Alpes !The Rolling Cantine : Lieux et horaires sur www.therollingcantine.com

Il est dorénavant possible de s’offrirune étole Petrusse à Lyon. La marquebordelaise très haut de gamme a

ouvert sa première franchise dans lacapitale des Gaules. Les étoles, foulards,châles ou plaids sont en laine, soie,cachemire, lin ou coton. Et les motifsreprennent des détails de tableauxd’Ingres ou de Manet. Comptez enmoyenne de 110 € pour un foulard.Petrusse : 4 rue Jean Marcuit, Lyon 9e

04 37 50 28 70

Green is better : 29 rue Joannes Carret, Lyon 9e - 04 78 64 52 17

L’ancien gardien de but de l’OL, Nicolas Puydebois,s’est reconverti dans la restaurantion en ouvrant« Green is better » à Vaise. Cette franchise est

tenue en famille, puisque Nicolas s’est associé à sonpère et travaille avec son épouse et sa cousine.

Du vert dans l’assiette

« Green is better » propose des salades, des pâtes etdes soupes fraîches et pas chères. Les formules, com-prises entre 8 et 10 €, sont constituées sur mesure,puisqu’on peut choisir les ingrédients et les sauces.Idéal pour déjeuner équilibré !

avec la famille Puydebois

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Et encore...

Le musée de Grenoble est lepremier en France à avoir acquisune pièce d’après-guerre d’AlbertoGiacometti, La Cage. Il présente,

jusqu’en juin, une exposition intituléeAlberto Giacometti, espace, tête, figure.70 sculptures, peintures, œuvres graphiques etphotographiques - détenues en majeure partie par laFondation Giacometti et d’autres faisant partie decollections privées en France et à l’étranger - sontexposées. Le parcours de l’exposition s’articule en 11 tableaux conçus autour de l’œuvre La cage. Les visiteurs découvriront ainsi des œuvres qui ontprécédé cette création et celles qui ont suivi, commeune descendance. Ainsi, Avant La cage : la Boule suspendue, Avant La cage : le nez, AvantLa cage : recherches parallèles….

L’objectif affiché par le musée est de permettre auxvisiteurs de comprendre chaque œuvre et la

démarche de celui qui fut l’un des sculpteurs majeursdu XXe siècle. Mais également de laisser la possibilité àchacun de se réapproprier chacune des pièces montrées,de leur permettre de les observer et de les admirer.

Des visites guidées, en famille, et pour les publics ensituation de handicap sont programmées. En parallèle del’exposition, le musée propose une série d’animations.Des ateliers de dessins pour tous sont organisés lessamedi et dimanche, ateliers dans lesquels les enfantspourront découvrir des notions chères à l’artiste etexplorées dans cette rétrospective : le rapport à l’espace,la notion d’échelle, la place du socle, la rencontre entredeux figures, l’immobilité… Mais aussi des conférences,des moments musicaux ou encore la projection du filmUn homme parmi les hommes : Alberto Giacometti.

Attignat A good rockin’tonight

FestivalUne ambiance résolument rock pour cette11e édition du Festival bressan. Un week-end avec des concerts, des show bur-lesques, un concours de pin-up, des crui-sing de voitures américaines, concours de rock pour de jeunes groupes français,des DJ internationaux pour faire danser les festivaliers, des stands d’objets et de

vinyls des années 50… Les 25, 26, 27 et 28 avril.

Au Château de Salvert à Attignat. Tél. 06 87 01 33 24

www.bluemonday01.com

Printemps de PérougesFestival

Le Festival, né dans l’Ain il y a une bonne dizained’années, refleurit à chaque fin d’hiver. Cettenouvelle édition débute le 15 mars avec du belcanto et se poursuit jusqu’en juillet avec unekyrielle d’artistes et des styles très variés, Gospelet soul avec Chimène Badi, chanson italienneavec Roberto Alagna, chanson française et pianoavec Julien Clerc, chanson française toujours avec

Nolwenn Leroy, Christophe, Émily Loizeau ouLes Ogres de Barback, Swing avec Maurane.

Jusqu’au 6 juillet, à l’Amphithéâtre de la Citéinternationale à Lyon ou au Parc des Oiseaux

à Villars-les-Dombes.www.festival-perouges.org

Ibrahim Maalouf QuintetMusique

Le jeune artiste a appris les techniquesclassiques avant de s’en affranchir et deproposer des musiques mêlant tout à la foisinfluences orientales, jazz, électro, rock.Dans ce concert entièrement jazz, accompa-gné par des artistes de talent, il interprètedes musiques de film imaginées.

Lundi 6 mai, à 20h30 au Théâtre de Villefranche-sur-Saône. 27 à 15 €. Réservation 04 74 68 02 [email protected]

La ContrebasseThéâtre

Clovis Cornillac se glisse dans la peaude ce personnage dépeint par PatrickSüskind. Le musicien raconte son ins-trument, le plus grand, le plus beau, leplus indispensable. Mais très vite, cetéloge devient reproche et l’on sent poin-dre la rancœur, la solitude de cet homme.L’acteur reprend avec brio le rôle qui futincarné par Jacques Villeret.

Mercredi 27 et jeudi 28 mars, à 20h30, au Radiant, à Caluire. 35/28 €. Tél. 04 72 10 22 10. www.radiant-bellevue.fr

Ain & RhôneVillefranche/Saône Caluire


❘◗● Caroline Guérin

• Jusqu’au 9 juin, au musée de Grenoble, 5 place Lavalette. 8 €, gratuit - 26 ans et pour tous le 1er dimanche du mois. Tél. 04 76 63 44 44 www.museedegrenoble.fr

Alberto Giacometti s’expose à Grenoble

SORTIRVOIRECOUTER

Grande femme IV, 1960-1961Bronze, 270 x 31,5 x 56,5 cm, Fonte 1980-1981, épreuve Fondation Alberto et Annette GiacomettiCollection Fondation Giacometti© Succession Alberto Giacometti (Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2013.

Le Nez, 1947 (version de 1949),Bronze, 80,9 x 70,5 x 40,6 cm, Fonte 1965

Collection Fondation Giacometti© Succession Alberto Giacometti (Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2013

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Avez-vous déjà glissé des speculoosdans un gâteau marbré, de lacrème de marrons dans un tiramisuou des sardines dans une pizza à lafigue et au gorgonzola ? Les recettesculte vous propose de redécouvrir unproduit connu de tous et présente 30façons de l’accommoder. Sucrées ousalées, selon le produit - vous serezparfois surpris - ces recettes sont trèsdétaillées. Les tout-petits de Marabout,c’est une collection (comme son noml’indique !) d’ouvrages de petite taille.Ils tiennent dans la main, sont colorés,jolis. Chaque recette est illustrée par unephoto qui vous mettra l’eau à la bouche.Les sardines peuvent être utilisées sousforme de rillettes, un apéritif original ettrès facile à faire. Mais, elles peuvent aussiêtre consommées en soupe, velouté, dansune tartelette, en mille-feuille, sous formede samosas, de makis, de rouleaux de prin-temps… Cet ouvrage offre un petit tour dumonde avec des idées culinaires originales,pour un pique-nique ou un vrai repas, desidées simples ou pour étonner. Les speculoos,petits biscuits à la cannelle, peuvent êtreconsommés seuls. Réduits en poudre ou cassésen morceaux et ajoutés à d’autres ingrédients,ils viendront parfumer certains desserts,gâteaux et crèmes. Vous pourrez les utiliser pourde petits moments gourmands ou pour les plusgrandes occasions, et confectionner des muffins

Tout le sujet de cet ouvrageaussi indispensable que tota-lement inutile se trouve dansle titre mais est aussi illustrépar une couverture expressivedessinée à la main par l’auteur. L’auteur, justement,Romain Dutreix a concocté cet ouvrage en partant duprincipe qu’en période de crise, il fallait faire preuvede pragmatisme pour réaliser des économies enmatière de BD : « j'ai réuni pour vous les personnagesles plus emblématiques de cet art mineur et populairedans un seul ouvrage pratique, ludique et à la portede toutes les bourses ». L’on retrouve donc ici les hérosles plus populaires de la BD franco-belge Spirou etFantasio, qui changent de dessinateur et de politiqueéditoriale, l’agent 212 devient un féroce Robocop,Boule ado boutonneux traine un Bill vieilli dans uneté6 de banlieue, un schtroumpf vit, façon Bergman ledrame existentiel du mariage interethnique, LuckyLuke se retrouve à l’asile tandis que Blake et Mortimerrisquent de pointer au chômage si leur série n’est pasreprise (on vous l’a dit, c’est la crise). Tandis qu’Astérixet Obélix, vaillants petits indiens d’Amazonie résistent àl’envahisseur portugais. Nous sommes loin des pastichesfaçon Brunel, ici le graphisme est revisité par le traitacide de Dutreix qui se lâche avec un plaisir évident dansun scénario iconoclaste et jubilatoire. C’est très irrévéren-cieux avec une pointe de sadisme mais c’est drôle (sou-vent) et les couvertures impossibles de la fin ajoutentune note déjantée supplémentaire. Les amoureux del’absurde apprécieront cet album très Fluide…Impostures, Romain Dutrex.Fluide Glacial, 56 pages, 14 €.

• La sélection BD de François Membre •

(Avril 2013• Ma(g)ville Bourg-en-Bresse (7)

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Sérial LECTEUR !Les recettes culte : idées étonnantes et originales

pêche et pistache, de la pâte de speculoosmaison, un tiramisu ou une panna cotta, unriz au lait, de la crème glacée, un cheese-cakeet même des billes de roquefort à la poire etaux speculoos…C’est fou ce que l’on peut faire avec un potde crème de marrons ! Des mini-madeleinesà la pastilla, de la charlotte aux trifleschoco-marron, des tartelettes brebis et châ-taignes au gâteau nuage au chocolatcorsé, en passant par la bûche, la glace, lemégacoulant choco-marron ou encore letrès appétissant cake à la crème de mar-rons. Que vous vouliez concocter un petitgoûter rapide et facile à faire, ou quevous ayez envie de mettre les petitsplats dans les grands, vous trouverezdes idées dans ce petit recueil.Sardines en boîte, les 30 recettesculte. Recettes de Garlone Bardel, pho-tographies de Valéry Guedes. Les tout-petits de Marabout, avril 2012. 3,50€.Speculoos Lotus, les 30 recettesculte. Recettes de Brigitte Namour,photographies de Lucie Cipolla. Lestout-petits de Marabout, juin 2011.3,50€.Crème de marrons, les recettesculte. Recettes de Sandra Mahut,photographies de Richard Boutin.Les tout-petits de Marabout,Novembre 2011. 3,50€.

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Belle propriété années 1930,comprenant : au RDC : entrée, bureau, cuisine équipée et salle à man-

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15 avril (21h)

Chimène Badi "Soul andGospel Tour"« Chimène Soul andGospel Tour n’est pasn’importe quelconcert : Chimène Badiprend son envol dansle gospel et la soul,genres qu’elle aimedepuis l’enfance, maisqu’elle n’avait jamaisabordés avec une telleambition. Portée parun chœur gospel, ellerevisite avec ferveur degrands standards améri-cains et des classiquesfrançais, des joyaux de la soul old style et des bijoux degroove francophone… »------------

Printemps de Pérouges • Amphithéâtre Cité Internationale •1 quai Charles-de-Gaulle • Lyon • Tél : 0826 30 24 68•www.festival-perouges.org • Tarif : de 25 € à 56 €.

Jeudi 18 avril (19h)

« L’Âge d'Or des RythmesNoirs »« L’Âge d'Or des Rythmes Noirs » est un cycled'écoutes/conférences proposé par Renaud BELIAH (DJBabaliah), collectionneur de disques vinyl rares et DJrésident au Galway. L'objectif est de faire (re)découvrirdes genres musicaux cachés ou oubliés des 50's, 60's ou70's, créés en Afrique de l'Ouest, aux Caraïbes ou enAmérique Latine ».------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Gratuit

ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS


Du 18/04/2013 au 19/04/2013 (20h)

Stars 80 - La Tournée« Revivez la magie des années 80 en concert ! Prépa-rez-vous à chanter, à danser. Présentée par LaurentPetitguillaume , enlive, avec : Jean-LucLahaye, Lio, PatrickHernandez, FrancoisFeldman & JonieceJamisson, Début deSoirée, Émile etImages, Jean Schul-theis, Cookie Din-gler, Léopold Nord& Vous, Jean-PierreMader, CarolineLoeb, Laroche Val-mont ...------------

Halle Tony Garnier • 20 place Docteurs Charles et ChristopheMérieux • Lyon 7e • Tél : 04 72 76 85 85 • www.halle-tony-garnier.com • Tarif : de 41 € à 56 €.

Vendredi 19 avril (20h30)

« Buzz sound Session »« Buzz sound Session », la soirée de l'engagementfestif, a été imaginée par un ensemble d'acteurs pour-suivant, à travers « Buzz de Printemps », le mêmeobjectif : mettre en valeur le lien qui peut unir jeuneset associations. De 17h30 à 20h en extérieur : discus-sions, rencontres, théâtre-forum autour de l'engagementassociatif. À partir de 20h30 dans la grande salle : pro-jection « Narcisse & Co » de l’association LaBs puis troiscollectifs de Bourg investiront la scène : Plake Tour-nante, Brainless et 2WAK (Where We Are Kollectif).------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Tarif : les 2 € sontreversés aux associations EMMAÜS et TREMPLIN

u MUSIQUE

« Tringles », c'est une énergie nouvelle, pleinede fraîcheur, infiniment plus « girly », ce qui n'in-terdit pas à nos rockeuses bressanes d'envoyer dugros son aux influences tellement anglo-saxonnes, post-punk et pop-garage. Et pourtant,rien ne prédisposait les filles à devenir musi-ciennes. À coup de « Quand on veut, on peut...», les nanas ont relevé les manches et les défis: « Au début, on ne savait pas jouer et encoremoins en groupe ». Et pourtant, « Tringles » voitle jour en juillet 2009, sous l'influence de Méla-nie (basse) et Franceline (batterie), très viterejointes par Aurélie (guitare) et Patricia (clavieret chant). Aujourd'hui, nos quatre rockeuses deBourg-en-Bresse répètent d'arrache-pied à la Tan-nerie, pour se produire partout en Rhône-Alpes.Elles envisagent même de traverser la Manchepour voir comment ça se passe à Londres, capi-tale mondiale du rock pop-garage. Mais, pour le

moment, elles sont àBourg-en-Bresse et onles garde !« Tringles » c'est dubon gros rock-garagecomme on aimerait enentendre plus souvent.Les compos déména-gent, déboîtent, dégon-dent, mais ne laissentpas indifférent. Les gui-tares sont saturées,ravageuses, distordues,la section rythmique est binaire et suffisammentlourde, les mises en place sérieuses et les voixont largement de quoi renvoyer « Barbie » auclub tricot de son quartier.Attention : écouter « Tringles » peut engendrer des« pogos » sauvages. À suivre avec grand intérêt.

Tringles Quand le rock garage devient plus « girly »...

Groupe

Prochains concerts : le 19 avril à la MJC de Saint-Priest et le 18 mai aux Monts-d'Or.8 titres en téléchargement gratuit sur : http://tringles.bandcamp.com

Samedi 20 avril (15h, 20h30)

Voidum

« Ce chœur d’hommes a été créé en septembre 2005 parChristian Caille, à partir des choristes de La Galère, aux-quels sont venus se greffer quelques voix extérieuresayant le désir d’intégrer un chœur masculin. Le groupe estcomposé de 53 membres, répartis en 4 pupitres. Arrange-ments et harmonisations sont signés par Christian Caille,sur supports musicaux ou a capella. Le répertoire est com-posé de variétés, mais aussi de chants de marins, dechants traditionnels ou régionaux, voire d'hymnes ».------------

Théâtre de Bourg-en-Bresse • 11 place de la Grenette • Bourg-en-Bresse • 04 74 50 40 00 • Le samedi 4 mai à Villerever-sure à 20h30 • www.arthemis-musique.fr

Mercredi 24 avril (14h30)

François Hadji Lazaro & Pigalle« Il n’y avait que François Hadji Lazaro et sa bande dePigalle, figure de proue de la scène rock alternative desannées 80-90, pour offrir, aux oreilles des plus jeunes,un aperçu de la multitude des styles musicaux qui fontla richesse de la scène musiques actuelles : ritournellesfolk, bluegrass/country, bourrée auvergnate, tango argen-tin, sons d’Orient, senteurs reggae, danses celtiques ».------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Spectacle pour enfants• Durée 1h10 Tarif : 8 €.

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Samedi 4 mai (20h30)

Le Zombie Circus Show« Pour la première fois en France, dans la plus pure tra-dition des soirées burlesques londoniennes, des com-pagnies de cirque, d'art de rue et un groupe de musiques'associent pour proposer un grand spectacle rock'n'rollet décalé : Le Zombie Circus Show. Acrobaties aérienneset roue Cyr par le "Cirque Hirsute", Fakirisme et clowntrash par les "Makadam Kanibal", Manipulations d'ob-jets et performances burlesques par la "Cie MonkeyStyle", Effeuilleuseeffrayante incarnéepar "Rack Fram-boise", Grandes illu-sions par la "PortezVous Bien ! Cie", letout accompagné parles chansons décaléeset les musiques de"Mac Abbé et leZombi Orchestra".Sous chapiteau,pelouses aux arrièresde Brou – En partena-riat avec l’ETAC Dansle cadre de « C’est pas sérieux ! » l’événement artistiqueet culturel 2013 de la Ville de Bourg-en-Bresse. ------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Durée : 3h Tarif : 15€

Lundi 6 mai (21h)

Roberto ALAGNA"Little Italy"« Little Italy – deux motsqui sonnent comme unemusique. Celle de ces immi-grés italiens venus s’instal-ler dans ce quartier de NewYork, avec, pour bagages,une tradition musicale riche,qui aura un impact considé-rable sur la culture populaire américaine et internatio-nale. Little Italy, le quartier où est né Jimmy Diana,arrière-grand-père de Roberto Alagna, jeune italo-amé-ricain fougueux et passionné d’opéra. Une passion quile mènera à rencontrer le mythique ténor Enrico Caruso,avec qui il se lia d’amitié. Un héritage chargé de senspour Roberto Alagna, qui, après son triomphal tour dechant sicilien, chante à présent l’Italie outre-Atlantique.Dans son nouveau spectacle, Roberto Alagna nous pré-sente sa petite Italie et rend hommage aux composi-teurs italo-américains qui ont façonné la musique duXXe siècle. Les incontournables Dean Martin et FranckSinatra, ainsi que les pionniers comme Mario Lanza oul’excentrique Louis Prima ».

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Printemps de Pérouges • Amphithéâtre Cité Internationale • 1 quai Charles-de-Gaulle • Lyon • Tél : 0826 30 24 68•www.festival-perouges.org • Tarif : de 35 € à 75 €.

ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZVOUS

Envoyer sur papier libre votre participation au jeu, en précisant vos :Nom, prénom, adresse, téléphone (obligatoire), mail et envoyer à :

Magville “Jeu Jamel” ou “Jeu Sheller”, 16, rue Lalande 01000 BOURG-EN-BRESSE----

Ou par internet sur notre site www.magville.fr rubrique “contactez-nous”,en précisant dans “Objet” “Jeu Jamel” ou “Jeu Sheller”

Mercredi 1er mai (20h30)

Sepultura + Hammercult

« Le groupe brésilien culte de métal SEPULTURA est deretour, accompagné du groupe israélien HAMMERCULT. Findes années 80 - début 90, Sepultura est l'un des groupesles plus influents du thrash, death et groove metal. Il aensuite évolué vers le hardcore avec l’arrivée de DerrickGreen au chant. Bien sûr, certains diront : « Ah mais,Sepultura, y a plus les frères Cavalera, c’est pas pareil ! »,et ils auront raison ! Mais le groupe a su se renouveler etenvoie toujours du pâté ! Les membres actuels sont PauloXisto Pinto Jr. à la basse – seul musicien présent dansSepultura depuis ses débuts –, Andreas Kisser à la guitare,Derrick Green au chant et Eloy Casagrande - jeune prodigeâgé de seulement 20 ans - à la batterie.------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Tarif : 25 à 28 €




Mercredi 8 mai (12h)

Fête ]décalée[ de la Tannerie « Concerts, brocante, miam-miam, glou-glou, anima-tions pour petits et grands ! La Fête de la Tannerie estdevenue un événement incontournable de la program-mation de la Tannerie et du paysage culturel burgien.Emmenez votre pique-nique et vos voisins ! Ambiancemusette – guinguette avec Christian Janaudy [accor-déon musette] et Mr Orange [chanson décalée] ».------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Gratuit • Pour la bro-cante, vous pouvez vous inscrire auprès de Béatrice Besset [email protected]

Samedi 11 mai (20h30)

Keny Arkana« Keny Arkana a la rage, larage de vivre, la rage dedénoncer, la rage de vivredans un monde meilleur.Premiers textes écrits à 12ans, la jeune marseillaisepasse son adolescence àfreestyler dans la rue,dans les radios, avec lesgroupes qui montent (la FF, Troisième Œil). Si le rap estune composante cruciale de l’enfance tourmentée deKeny, elle n’en est qu’une partie. Elle a aussi pris laroute pour nourrir son inspiration, voir ce qu’il se passeailleurs dans le monde, faire des rencontres. Avec son der-nier album, « Tout tourne autour du soleil », Kenyreprend la route, mais, cette fois, ce sera pour monter surscène et en formation inédite, avec des musiciens gui-tare, basse, batterie, claviers, mais aussi DJ et Backer ».------------

La Tannerie • 123 place de la Vinaigrerie • Bourg-en-Bresse •04 74 21 04 55 • www.la-tannerie.com • Tarif : 23 €

Mercredi 15 mai (20h30)

Thomas Fersen

« 20 ans ont passé depuis Le Bal des Oiseaux. Même voixéraillée, même langue travaillée, même univers décalé,Thomas Fersen, auteur-compositeur-interprète, demeurele talentueux trublion de la chanson française… à texte.Aujourd’hui, l’oiseau s’aventure dans le monde de la nuit,un monde plus sombre et plus morbide, peuplé de Dra-cula et autres légendes. Pour le bonheur de son public, ilglisse habilement quelques-unes des chansons qui ontcontribué à son succès. Ça chatouille les oreilles, ça titilleles neurones et on aime furieusement ça ».

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Le Radiant-Bellevue • 1 rue Jean Moulin • Caluire-et-Cuire • Tél :04 72 10 22 19 • www.radiant-bellevue.fr • Tarif : de 30 à 35 €

Le 23 mai (20h30)

William Sheller« Personnage atypiquedu paysage musical fran-çais, William Sheller pré-sente une carrière à lafois morcelée et éclec-tique ; chanteur, compo-siteur, pianiste, arrangeur,à cheval sur la variété, lerock, les influences classiques et la musique sympho-nique, William Sheller est un des rares chanteurs françaisà avoir construit son répertoire sur la base d'une excep-tionnelle formation classique. L'harmonie, le solfège et lecontrepoint n'ont aucun secret pour lui et écrire pour unorchestre symphonique est tout à fait dans ses cordes. Letout, pimenté selon l'humeur, de rock'n'roll ou de science-fiction, donne une oeuvre à la fois populaire, intime etsophistiquée. »------------

Ainterexpo • Bourg-en-Bresse • Tél : 04 74 50 40 00 •www.ainterexpo.com • Tarif : 43 €.

Samedi 25 mai 2013 à 20h30

Dany Brillant

« On a tous découvert Dany Brillant perdant la tête pour« Suzette », on a craqué sur « Y'a que les filles qui m'in-téressent ». Sa musique n'est autre qu'une invitation à lafête, à la célébration et même à la danse. Un savantmélange de jazz et de rock pour leur rythme frénétique,des envolées de bossa, de salsa et de mambo pour leurchaleur et leur passion. Il en a fait du chemin le petitcrooner, depuis ses timides débuts musicaux ! Sur scène,l'artiste est époustouflant ! Spontané, Dany Brillant sedéchaîne, se déhanche, invite son public sur scène, àchanter et à danser à ses côtés. Un vrai régal ! »------------

Amphithéâtre Cité Internationale • quai Charles-de-Gaulle •Lyon • Tél : 04 72 82 26 26 • Tarif : de 38 à 60 €.

Mercredi 29 mai (20h30)

Garou« Pierre Garand, alias Garou, est né le 26 juin 1972 àSherbrooke (Estrie), Québec (Canada). Son père, musi-cien et chanteur amateur, lui en donne le goût. En1992, Garou décroche un contrat de chansonnier. Puis,peu à peu, des musiciens viennent se joindre à lui, etensemble, ils fondent "Garou and The Untouchables".Garou chante aussi de la musique française et espa-gnole. Il gratte également à la guitare, joue du piano,ainsi que de la trompette. Ses influences sont notam-ment Joe Cocker, Harry Connick Jr., Frank Sinatra etJacques Brel, pour ne citer qu'eux. Luc Plamondon enten-dit parler de lui, alla l'écouter et... l'engagea pour jouer

Quasimodo dans "Notre-Dame-de-Paris". Enquelques mois, Garoupasse du stade de l'anony-mat à celui de star, pen-dant l'été 1998, grâce à lachanson "Belle", quiconnaît un succès sansprécédent. Notons que son nouvel impresario n'est autreque René Angélil, le mari et gérant de Céline Dion, avecqui il partage un duo sur son premier album « Seul », sortien novembre 2000 : le titre « Sous le vent ». Sur les 14chansons, il y en a une écrite spécialement pour Garou parBryan Adams et sept de Luc Plamondon. Une tournéedans la francophonie suivra au printemps 2001 ».------------

Amphithéâtre Cité Internationale • quai Charles-de-Gaulle •Lyon • Tél : 04 72 82 26 26 • Tarif : de 41,50 à 52,50 €.

Lundi 3 juin (19 h 30)

RIHANNA« L’artiste comptant le plus de fans Facebook avec plusde 62 millions de likes– arrive en Europeavec son “DIAMONDSWORLD TOUR”.Rihanna domineactuellement lescharts mondiaux avec"Diamonds", le singleconnaît le succès leplus fulgurant de toutesa carrière, avec une entrée à la première place du classe-ment ITunes dès les premières heures (nouveau record enFrance). “Diamonds” est le premier single de son nouvelalbum UNAPOLOGETIC, son 7ème album studio en seule-ment sept ans »Halle Tony Garnier • 20 place Docteurs Charles et ChristopheMérieux • Lyon 7e • Tél : 04 72 76 85 85• www.halle-tony-gar-nier.com•Tarif : de 51 € à 62 €.

Mercredi 19 juin (20 h 30)

THE VOICE TOUR 2013A l’issue de la compétition, les plus grandes voix de TheVoice saison 2 se produiront sur scène pour une sériede concerts exceptionnels !------------

Halle Tony Garnier • 20 place Docteurs Charles et ChristopheMérieux • Lyon 7e • Tél : 04 72 76 85 85• www.halle-tony-gar-nier.com•Tarif : de 35 à 45 €.



Olivia Ruiz revient avec un 4e album. Un opus qu’elle aécrit et composé seule (à l’ex-

ception de 2 titres). La chanteuse aaccepté de répondre à quelques ques-tions avant son concert à Bourg-en-Bresse, le 19 avril.

Vous avez presque entièrement écrit et com-posé Le calme et la tempête. Étiez-vous plusanxieuse à sa sortie ?À la veille de la première interview, j’ai eu ungros coup de flip. Je me suis dit oh là là, qu’est-ce que tu as fait ! Et à la fois c’était un douxvertige d’avoir la pleine responsabilité de cetalbum. Et puis le lendemain il y eu cette inter-view après une nuit blanche, avec un journa-liste assez connu pour être féroce. Il m’a ditavoir adoré l’album…Allez-vous désormais composer seule vosalbums ou continuerez-vous à faire appel àd’autres artistes parfois ?Je ne me pose pas ce genre de questions. Jefais toujours tout au feeling. Cette fois celas’est fait naturellement toute seule, cela se feranaturellement aussi. Qu’est-ce qui fait que vous vous êtes sentieprête à sauter le pas ?Je n’écris jamais des chansons en me disant queje vais faire un album. Sinon je ne ferais rien, jeserais paralysée par la peur et ma feuille reste-rait blanche. J’écris toujours des chansons pourle plaisir. Quand je suis rentrée de voyage j’aividé mon ordinateur en me disant je vais pren-dre tous les textes que je n’ai pas encore mis enmusique, je vais aller voir mes potes. Je me suis

rendue compte que j’avais 14 chansons sansmême m’en apercevoir et qu’il y en avait 12 quiétaient cohérentes.J’avais rencontré Tony (Tony Berg, producteuraméricain) par hasard à Los Angeles avec quij’avais eu un très bon contact. C’était commeune évidence.Vous avez voyagé ces derniers temps, Cuba,Los Angeles. Comment ces lieux ont-ilsnourri la musique ?La chanson LA Melancholy je ne l’aurais jamaisécrite si je n’étais pas partie à Cuba. Dans lesfamilles cubaines dans lesquelles je vivais, toutle monde me disait : « Ne te laisse pas draguerpar un cubain. Ils veulent tous sortir du pays.Ils ont des mauvaises intentions… » Cela asoulevé beaucoup de questions chez moi, leproblème du tourisme sexuel… J’ai rencontréun petit couple qui ne confirmait pas cetterègle… Cela a fait une chanson à la fois sur uneamour shakespearienne, sur le problème dulibre-arbitre, se dire qu’il ne faut pas juger lesautres quelque soit le contexte. Et Volver, si jene m’étais pas retrouvée, après un mois à nefaire que danser, faire la fête et rencontrer desgens à chaque minute, tout d’un coup touteseule à Los Angeles, je n’aurais pas écrit unmorceau comme celui-ci sur l’isolement. Quej’avais recherché d’ailleurs… Pouvez-vous nous parler de votre album?C’est un album qui est dans la continuité desprécédents. Un disque avec une musique trèsdansante, très enjouée, pleine de vie. Et enmême temps de nouveaux thèmes d’écriture

comme la pudeur des sentiments, la joie del’instant présent… des choses que je n’avaispas abordées avant Et c’est peut-être un disqueun peu plus vocal que les précédents.Cet album est un peu plus sombre que lesautres. C’était voulu ?Chacun doit ressentir les choses comme il en aenvie. Il y a un côté sombre dans ce disque.Mais pour moi il y a beaucoup moins de chan-sons sombres ou tristes que sur Miss Météores.Mais vous n’allez peut-être pas donner le mêmesens aux chansons que moi ! On arrive à fairevivre aujourd’hui sur scène toutes ces morceauxdans une atmosphère de fête. Et je me dis quesi cela avait été des chansons purement som-bres et tristes, on ne serait pas capable de lefaire… C’est un disque qui pour moi parle beau-coup de renaissance, d’énergie, de joie de larencontre, de cette joie d’entrer dans une nou-velle forme de vie.

Olivia Ruiz« Je fais tout au feeling »Vendredi 19 avril à 20 h 30 à Ainterexpo

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Ma(g)ville - Jeu Olivia Ruiz

Ils ont gagné leur rencontre avec Olivia Ruiz en VIP

Richard Brisepierre, Péronnas

Adeline Bailly, Bourg-en-Bresse

Caroline Thai, Bourg-en-Bresse

Angeline Soupe, Bourg-en-Bresse

Véronique Coudour, Bourg-en-Bresse

Vendredi 19 avril à 20 h 30 à Ainterexpo, à Bourg-en-Bresse. 30 € (frais de location en sus)28 € tarif réduit (frais de location en sus).Points de vente : Ainterexpo : 04 74 22 12 33 ;Office de tourisme de Bourg, Montbarbon, Oyonnaxtourisme, Fnac, Obillet, Tickenet.

• Propos recueillis par Caroline GuérinPhotos : JB Mondino




Dimanche 14 avril (14h, 17h15)

ABRACADABRA, en avantla magie !

« La Bande à Mickey prépare son retour avec un specta-cle de magie totalement inédit. Accompagnés de Dingo,Donald et leurs nouveaux amis magiciens, Mickey et Min-nie réalisent sous vos yeux des tours de magie sensation-nels, inspirés des plus grands classiques Disney. Mickeyen personne est votre maître de cérémonie ! Il revêt saplus belle cape pour faire découvrir la magie aux petitset grands avec la complicité de la Fée Marraine de Cen-drillon, du Chapelier fou d'Alice au pays des merveilles,et des princesses Belle, Blanche-Neige, Jasmine et Cen-drillon. La Fée Marraine transforme en un clin d'œil leshaillons de Cendrillon en une magnifique robe de bal. Laprincesse Jasmine d'Aladin lévite dans les airs et Min-nie s'élève au-dessus du sol à l'aide des balais dansantsde Fantasia. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! »------------

Le Sport• avenue Pierre Bérégovoy• Mâcon• 03 85 21 30 00• www.macon-evenements.com • Tarif de 18,50 à 41 €.

Jeudi 18 et vendredi 19 avril (20h30)

En QuêteCompagnie Melting Force

« Puisant son énergie dans des récits de vie, cette dansehip-hop joue avec l’apesanteur, mêlant l’émotion à laprouesse technique. Alliant recherche artistique etprouesse technique, la nouvelle création hip-hop de lacompagnie Melting Force explore le thème intemporel dudéracinement. Le chorégraphe et ses danseurs sont allésà la rencontre d’anonymes, femmes et hommes, immi-grés, touristes ou clandestins… Ils ont collecté leurstémoignages et se sont imprégnés de leurs interroga-tions, leurs angoisses, leurs espoirs et leurs illusions. S’in-ventant au rythme de ces récits, la danse a puisé sonénergie dans la force des propos, en cherchant à restituerleur émotion tout en travaillant l’espace, l’isolement, ledéséquilibre… Ainsi notre corps peut tousser, bégayer,crier et rire, tout en jouant avec l’apesanteur ». ------------

En famille à partir de 7 ansThéâtre de Bourg-en-Bresse • 11 place de la Grenette • Bourg-en-Bresse• 04 74 50 40 00• www.theatre-bourg.com• Dansehip-hop • Durée : 50 minutes • Tarif de de 16 à 24 €.

Ven 3 (20h), sam.4 (10h30, 14h, 17h30)

et dim. 5 mai (14h30)

L'AGE DE GLACE LIVE !« L'Age de Glace Live ! est un spectacle grandiose où voshéros préférés deviennent réels. Les irrésistibles ani-maux préhistoriques, accompagnés de nouveaux per-sonnages, entraînent le public dans une nouvelle aven-ture inédite et désopilante : de l’humour, de la gaité etdu “feel good” !Il s’agit du premier spectacle à combiner sur une bande-son originale, acrobaties aériennes, patinage de hautniveau, et les personnages du film. 40 artistes évoluentdans une mise en scène gigantesque, à l’échelle des per-sonnages comme Manny le mammouth qui mesure prèsde 4 mètres de haut !Le décor, unique, représente l’univers de l’Age de Glaceavec une harmonie terre/glace/air. Il combinera vidéo,effets spéciaux, grottes et icebergs.Guy Caron assure la mise en scène et la direction artis-tique du show (cofondateur du Cirque du Soleil et créa-teur de Kà). Ella Allaire et Martin Lord Ferguson écriventl’histoire et la musique (déjà réunis sur Alegria en par-ticulier) et Michael Curry réalise les costumes et les per-sonnages (à l’instar du Roi Lion notamment) ».

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Halle Tony Garnier • 20 place Docteur Charles et ChristopheMérieux • Lyon 7e • 04 72 76 85 85 • www.halle-tony-garnier.com • Tarifs de 24 à 79 €.

vendredi 10 mai (20h30)

Jamel Comedy Club« Plébiscitée par le public comme par la presse, cettetroupe, véritable écloserie des talents comiques dedemain, repérés par Jamel Debbouze, revientaujourd’hui à travers un nouveau spectacle collectif,fonctionnant selon la mécanique suivante : les artistesde stand-up sur scène enchaînent vannes, sketchs,chansons et happenings. L’aventure continue ! »------------

Ainterexpo • Bourg-en-Bresse • 04 74 22 12 33 • [email protected] • Tarifs : 28 à 30 €.

Mardi 14 mai (20h30)

De mémoire d’estomac« Une petite fille estnée, prête à aimer lavie, comme tous lesenfants du monde.Pourtant, il apparaîtrapidement qu’elle estdifférente. Heureuse-ment, notre héroïneva pouvoir compter

sur un allié extraordinaire : son estomac. Au fil des ren-contres, l’estomac, organe doué non seulement de parole,mais aussi de bon sens, d’expérience et de courage – par-fois contre son gré, mais toujours fidèlement – va aiderla petite fille bientôt adolescente et se révéler source desagesse et d’émotion. Peu à peu, la différence, qui enfer-mait la fillette dans un univers clos, va se muer en ins-trument de rapprochement et de partage… »------------

À voir en famille à partir de 10 ansThéâtre de Bourg-en-Bresse • 11 place de la Grenette • Bourg-en-Bresse • 04 74 50 40 00 • www.theatre-bourg.com• Théâtre • Durée : 1h15 • Tarifs : de 8 à 12 €.

Me 15 , Je 16, ve 17 (20h30)

sa 18 (15h, 21h) di 19 (14h,19h)

et lu 20 mai (15h)

1789, les amants de la Bastille« Venez découvrir dans votre ville, à l'occasion d'unetournée dans toute la France à partir de février 2013, lenouveau spectacle musical "1789, les Amants de laBastille" mis en scène par Giuliano Peparini et produitpar Dove Attia etAlbert Cohen.Dans la lignéedes « 10 Com-mandements »,du « Roi Soleil »et de « Mozart,l’opéra rock »,venez découvrirce nouveau spec-tacle qui vousemmènera à une époque où toute une génération rêvaitde changer le monde : la plus belle période de la Révo-lution Française, entre le printemps 1789 et le 26 août1789, date de la Déclaration des droits de l’homme etdu citoyen. Nos deux héros que tout oppose : lui, jeunepaysan révolutionnaire, elle, dame de compagnie deMarie-Antoinette, s’aimeront passionnément, jusqu'àl’émergence d’un monde nouveau, promesse de libertéet de fraternité entre les hommes. Cette histoired’amour, pure œuvre de fiction, va interagir avec l’His-toire. Ainsi, la vie de nos deux héros croisera celle deLouis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, Danton, CamilleDesmoulins et les autres héros de la Révolution ». ------------

Halle Tony Garnier • 20 place Docteur Charles et Christophe Mérieux • Lyon 7e • 04 72 76 85 85 • www.halle-tony-garnier.com • Tarifs de 39 à 75 €.

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uEmprunter une œuvred’art et l’installer chez soiC’est possible avec l’artothèque du MuséePaul Dini à Villefranche. Plus de 700œuvres d’artistes contemporains sont dis-ponibles, moyennant un abonnementannuel de 50 euros pour les particuliers.« Je choisis, j’emporte, j’accroche chez moi » : le concept,né en Allemagne, est peu développé en Rhône-Alpes. L’ar-tothèque de Villefranche, ouverte en 1984, fût l’une despremières créées en France. L’idée était de sensibiliser lepublic à l’art d’aujourd’hui, de permettre une vraie proxi-mité, de faire en sorte que tout un chacun puisse avoirchez lui une œuvre d’art à un prix accessible, explique Vir-ginie Grenard, aujourd’hui responsable de la collection ;une collection qui s’enrichit chaque année de dons etd’achats. En 2012 : une gravure sur bois grand format deDavid Delessalle, une gravure de Didier Hamey, une litho-gravure de Marc Desgrandchamps, une xylographie deSandrine Péron. Volontairement, la collection n’est pasdisponible sur Internet : « Nous préférons provoquer larencontre, le coup de cœur sur place. Nos abonnés vien-nent, feuillettent le catalogue, observent les œuvres expo-sées dans chaque casier… et repartent en voiture avec leurchoix ». L’œuvre est encadrée, un carton de transportfourni et à la demande, on peut emporter une biographieou un texte rédigé. Ce qui est proposé : plus de 700 créa-tions contemporaines. Essentiellement des lithographies,

Mode d’emploiAbonnement annuel (comprenant le pass-muséeannuel d’une valeur de 20 €) :• Particuliers : 50 €/an, permettant d’emprunter

une œuvre à la fois aussi souvent que voulu.• Écoles, associations, administrations : 55 €/an

permettant d’emprunter 5 œuvres à la fois, ou 110 €/an pour 10 œuvres à la fois.

• Entreprises, professions libérales : 76 € pour 5 œuvres à la fois, 152 € pour 10 œuvres à la fois.

• Œuvre supplémentaire hors abonnement : 8 €• Durée de chaque prêt : 2 mois maximum.

Prévenir son assureur.

quelques estampes et sculptures, une centaine de photo-graphies qui offrent une occasion unique de découvrirquelque 35 artistes différents, parmi lesquels WilliamKlein, Philippe Petremant, Aubanel, Calder, Matisse, Phi-lippe Favier, Christian Lhopital, Bram Van Velde, Ale-chinsky, Delaunay, Raine, Soulages, Di Rosa, Zao Wou-Ki,Hubert Munier… Sont représentés les principaux courantsartistiques en France depuis les années 50. Une chancequ’ont déjà saisie de nombreux établissements scolaires,

dont une vingtaine du département de l’Ain, auxquels ilest proposé des expositions itinérantes thématiques orga-nisées en réseau avec d’autres artothèques de la région :Soulage en 2012, le « and art » en 2013 ». L’artothèquede Villefranche a également établi des partenariats avecplusieurs entreprises, avec l’IUFM de Bourg-en-Bresse,avec la Maison d’arrêt de Villefranche. Portrait, abstrait,figuratif, nature morte : tous les goûts sont permis ! N’hésitez pas à surprendre vos amis ou vos clients et àprovoquer une belle occasion de dialogue !

Chantal Lajus

Renseignements au 04 74 68 33 70 (Musée Paul Dini) •www.musee-paul-dini.com


uLaurence CathalaLa Correspondance est le titre d’unerecherche plastique qui se déploie en plu-sieurs chapitres dans le travail de LaurenceCathala, autour du livre, des rapports dudessin et de l’écriture, du texte et del’image. Cette correspondance est d’abordun échange de lettres entre un artiste etun collectionneur fictifs, personnages quihabitent l’exposition sans être là.

Une sorte de faussaire est au travail, maisavec douceur et liberté, car si le simula-cre est convoqué dans ces pièces auxallures de documents, on reste sur le terri-toire du dessin, en semant indices et aveux.Ces documents sont faussement faux.

Exposition jusqu'au 25 mai Fondation Bullukian • 26 place Bellecour69002 LYON • Tél. 04 742 52 93 34 Entrée libre du mardi au samedi de 12 h à 19 h.

uSecrets d’abeillesPlongez dans lebourdonnement dela ruche pour butinerdes informations surcet insecte étonnant,sur la vie du rucher etles trésors qui ensont extraits. Décou-vrez également le

métier d'apiculteur et le rôle essentiel quel'abeille joue dans l'agriculture et l'environ-nement. Cette exposition dévoile tous lessecrets des abeilles et cela ne manque pasde piquant...

Exposition jusqu'au 19 juilletTechnopole Alimentec à Bourg-en-Bresse •Tél. 04 74 45 52 72 • [email protected] €/enfant et adulte.


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Il y a toujours des personnes pour vous rappe-ler que, du temps de vos parents, c’était commeci ou comme cela. C’est un vrai challenge ». Un challenge relevé avec succès. La Téjérinafamily réalise 350 à 400 couverts parsemaine. Une clientèle à 80% locale qui aretrouvé dans la cuisine de Stéphane lesavoir-faire de la bonne cuisine de terroir.« Nous avons conservé des plats à notre cartecomme le soufflé aux foies de volaille façongrand-mère. C’est la même recette « ances-trale »,sauf que nous avons modernisé la pré-sentation. Même chose pour la recette du pou-let de Bresse, du gratin dauphinois ou desgrenouilles… ». Mais Stéphane Téjérina ne secontente pas de reproduire les plats de sesaïeux. Ses voyages culinaires dans lesgrandes tables lui ont permis d’apporter satouche personnelle comme cette raie, servieavec des coquillages et une sauce au vin


«T ellement fière d’eux.» Emue, DanielleTéjérina a du mal à trouver les motspour décrire le plaisir de voir ses fils,

Stéphane et Philippe, s’épanouir dans le res-taurant familial à Polliat. Un établissementouvert en 1945 par les grands-parents Guille-maud, Marcelle et Robert, boulangers à Lyon,revenus s’installer au pays. Bien vite, le petitbistrot de campagne devient un incontourna-ble de la vie du village. Au fil des ans, il setransforme en hôtel et en restaurant réputésur le très fréquenté axe entre Bourg-en-Bresse et Mâcon. L’établissement est mêmel’un des premiers du département à recevoirle label Logis de France en 1962. Puis, après 30 ans à la tête de l’établissement,Danielle Téjérina et son mari Manuel transmet-tent le flambeau à leurs enfants comme euxl’ont reçu de leurs parents en 1969. Ces derniersont pris le temps de se former dans les grandsrestaurants de la région. Stéphane en cuisinechez Georges Blanc, à la Tour à Châtillon-sur-Chalaronne, aux Maritonnes à Romanèche-Tho-rins. Philippe à la réception à Vonnas, Picq àBourg et comme responsable de La BrasserieBlanc, place Bernard à Bourg. « Ils ont su gar-der la cuisine traditionnelle de leur grand-mère en l’adaptant au besoin, d’alléger lacuisine. Ils ont su aussi apporter leurtouche dans la présentation. C’est unsavoureux mélange de tradition et demodernisme » explique Danielle. « C’est un beau compliment, confie Sté-phane. Je ne pensais pas revenir à Polliat.Mais, en 1999, je suis venu donner un coupde main à mon père qui était fatigué. Ce n’estjamais évident de succéder à ses parents.

rouge ou cette marinade de homard au gin-gembre, servie avec des petits légumes ouencore ce blanc de poireaux en vinaigretted’herbes, lardon de saumon fumé. Et puis, ily a la carte des desserts, avec le fameux fon-dant au chocolat. C’est la création de Sté-phane. « Mon fondant est très travaillé encacao. Chocolat pur à 70% et je mets des pis-toles au milieu. Cela me permet de le monterhaut en goût, tout en gardant le moelleux »,explique le chef.

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Stéphane (à droite) et son frère Philippe font

perdurer avec talent la tradition familiale dans leur restaurant

à Polliat. Philippe assure la gestion

de la salle, il est aussi le spécialiste des vins.

Pour les papilles

Téjérina

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Chocolat caramel au sel de Guérande enrobé lait

Chocolat caramel à la mûre enrobé noir

Disponible à la vente du 12 avril au 17 maià la chocolaterie MONET Rue Bichat.

A deguster Le chocolat du mois


De haut en bas :• Marinade de homard au gingembre,

avec samoussa de volaille. • Raie avec coquillages et sauce au vin rouge.

• Fondant au chocolat, fruits frais et orangettes “maison”.

Entrée, plat et dessert du jour et une carte,qui change trois ou quatre fois par an, sontproposés. Le plat du jour est confectionné« en fonction de l’humeur du chef et des pro-duits de saison ». Mais l’important c’est « lefait maison ». « Nous sommes six en cuisine.Les poulets, les poissons arrivent entiers…c’est un gros investissement et cela demandedes bras... Avec mon second, nous sommesdes formateurs dans l’âme. Et puis l’ambiancedans un restaurant est capitale. Cela se ressentdans la cuisine. Je ne dois pas être trop péni-ble, car mon équipe est la même depuis plu-sieurs années. Et puis nous essayons de fairedes choses en dehors du travail », confie Sté-phane. Comme la course à pied où Stéphaneet Philippe ont réussi à entraîner leur person-nel sur les 100 kilomètres de Millau ! « Ça faitdu bien de décompresser. C’est notre échappa-toire parce que notre métier est beau, mais pre-nant », soulignent Philippe et Stéphane.Reste à savoir si la prochaine génération desTéjérina continuera à faire perdurer l’affairefamiliale. « C’est encore trop tôt pour lesavoir. Nos enfants (un garçon et une fillechacun) n’ont pas encore décidé de leur ave-nir. Mais comme nos parents l’ont fait avec

Hôtel - Restaurant Téjérina 51 place de la Mairie, 01310 Polliat

Tél. 04 74 30 40 19• Fermé les dimanches soirs et lundis

• Menus de 19 à 62 €Menu affaires à 19 € (entrée, plat du jour, fromages

ou dessert), menu bistrot à 27 € (avec fromages et dessert), menu Logis de France à 33 € (soufflé

aux foies de volailles façon grand-mère), Menu deuxplats à 40 € (marinade de homard au gingembre,samoussa de volaille), menu trois plats à 52 €

(matelote de raie, nage de Saint-Jacques au safran)et menu dégustation à 62 € (4 plats selon la propo-

sition du chef) servi pour tous les convives d’une même table.

Hôtel de la Place, petit hôtel familial comprenantsept chambres situées à l’étage.

Chambre à partir de 52 € pour une personne.

nous, nous ne leur mettrons pas de pression.Ça sera leur choix comme cela a été le nôtre »,assurent les deux frères sous le tendre regardde leur maman.

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On peut aller en RépubliqueDominicaine sur un vol char-ter pour une semaine de

plage en formule "all inclusive" dansun hôtel de Punta Cana ou Baya-hibe,... ou bien partir sur un vol versla capitale Santo Domingo, traverserle pays en bus local et séjourner à LasTerrenas afin de concilier plage etrandonnées pédestres... C'est ce quenous vous suggérons aujourd’hui.

Au départ de Lyon, des vols conduisent à SantoDomingo via Madrid et permettent d’atterrir enfin d’après-midi à la capitale dominicaine.Après un passage au bureau de change pour yrécupérer des “pesos“ et acheter votre carte deséjour (10 dollars), vous n’aurez d’autre choixque de prendre un taxi, pour vous conduiredans un hôtel du quartier dit “colonial”, au

Texte et Photos • Yves Ducongé

cœur de la ville. L’hôtel Europa est idéalementsitué tout près de la place de la Hispanidad età un prix raisonnable.

Pour votre dîner, à deux pas de l’hôtel, voustomberez sur un alignement de restaurants sur-plombant la place, où s’élève le palais illuminéde Diego Colomb, fils de Christophe. Vous pas-serez un agréable moment à déguster, un"Ceviche de pulpo", accompagné par un"mojito", confortablement installé à la table durestaurant. Vous êtes sous les tropiques, la tem-pérature est douce, quelques réverbères pâli-chons illuminent la place... que du bonheur !Le lendemain, vous partirez à la découverte dela zone coloniale, protégée par l’UNESCO. Pointde départ : l’"Alcazar de Colon" pour atteindrela "calle de las Damas", magnifiquement res-taurée. Elle est bordée par le "Panthéon Natio-nal", quelques "casas" de célébrités, un énormecadran solaire entouré de canons d’époque,l’ambassade de France, et une ancienne forte-

resse. Ensuite la rue piétonne El Conde vousplongera dans une atmosphère plus commer-ciale avec ses boutiques de souvenirs, cireursde chaussures et terrasses de cafés. A l’ap-proche de midi, départ en taxi, pour la stationde bus interurbains d’où vous partirez pour unetraversée Sud-Nord de l’île de Saint-Domingue.Durant quatre heures, ce sera un plaisir dedécouvrir les paysages : campagnes et mon-tagnes verdoyantes, villages constitués dequelques maisons. A l’approche de San Francisco de Macoris, la région semble vouée à l’agriculture. Se succèdent, bananeraies,champs de riz, vaches paissant sous des coco-tiers. Tout ceci, à l’origine de la prospérité bienvisible de quelques propriétaires d’haciendas.Vous devrez quitter le bus dans la petite villede Sanchez au fond de la baie de Samana, pourrejoindre en taxi le village de Las Terrenas où setrouvent de nombreux hôtels de toutes catégo-ries, ainsi que des formules locatives.

De gauche à droite : • l'Alcazar de Colon(Colomb): l'édifice

a été construit en 1510 pour le filsde Christophe, Diego

• La Statue deChristophe Colomb,

à Saint-Domingue• La "Calle de las

Damas”

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La Route du café en randoPour randonner dans les montagnettes quibordent la presqu’île de Samana, ne cherchezpas de cartes au 25 000e ou d’itinéraires bienfléchés, vous n’en trouverez pas. La solution,c’est de vous adresser à Nicolas et Monika, deuxjeunes Français qui ont ouvert une "agenced’excursions nature" au cœur de Las Terrenas.Ils proposent cinq randonnées guidées. En voiciune, testée pour vous. Nous partons dans unminibus spécialement affrété pour notre pro-gramme du jour. Dix minutes de route et leminibus nous dépose au départ d’une piste.Nous marchons plusieurs heures en pleinenature, à travers les collines cultivées ou boi-sées et des villages. Une halte "chez l’habitant"sera l’occasion d’assister à la fabrication d’uncafé dominicain : grillage, moulage, chauffagede l’eau au bain-marie, passage dans uneespèce de chaussette et dégustation. Nous pas-sons un bon moment en compagnie d’Eléna.Elle nous prépare un dessert : banane coupéeen morceaux, recouverte de cacao râpé, mélan-gée à du sucre de canne et imbibée d’unegoutte de rhum. Délicieux !

Voyages

Pratique• Hébergements et informations générales :Office de Tourisme de République Dominicaine :

11 rue Boudreau - 75009 ParisTél : 01 43 12 91 91

Site : www.godominicanrepublic.comCourriel : [email protected]

• Billet d’avion : www.govoyages.com• Bus en République Dominicaine :

www.caribetours.com.do• Agence de randonnées et hébergement

en petite hôtellerie à Las Terrenas :www.flora-tours.net

Bon à savoir De janvier à mars, ne pas manquer

le passage des baleines à bosses dans la baie de Samana. Elles viennent s’y reproduire

et accoucher leurs petits baleineaux dans les eauxabritées par la barrière de corail.

Pour les petits déplacements, tentez les motos-taxis – 2 passagers plus le chauffeur, c’est courant ! Et les taxis collectifs

appelés "guagua" (prononcez "ouaoua"). Là, on s’entasse dans des 4x4 pick-up

ou des minibus. Des expériences à vivre dans la bonne humeur !

A deux pas, l’homme de la maison nous faitdécouvrir un cacaotier. Des gousses jaunes etrouges, en forme de petits ballons de rugby,sont suspendues au tronc et aux branches. LesDominicains de la campagne se regroupent encoopérative pour proposer à la vente du café etdu chocolat sous un label "Commerce Equita-ble". En vente aussi sur place du miel de fleursde café et des bouteilles de Mamajuana. De quois’agit-il ? Dans des bouteilles de récupération,des morceaux de différentes plantes et arbustesont été insérés. Ces plantes ont bien entendutoutes des vertus médicinales.Le paysage est verdoyant avec des cocotiers àperte de vue, et de nombreux arbres fruitierstels que manguiers, orangers, bananiers, arbres-à-pain. A plusieurs reprises, nous avons tra-versé des hameaux de maisons en bois peint decouleur pastel entourée de petits jardins. Il n’estpas rare d’y trouver écoles, églises, épicerie etbaraque de loterie. Retour en minibus à notrepoint de départ, même pas fatigué !

Mincissez intelligemment… et là, vous stabiliserez

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Promenades des dimanchesen famille de nombreuxlyonnais, le massif des« Monts d'Or » combinel'avantage d'être très proche

de la ville, avec un vaste cadre cham-pêtre. Bien exposé, vallonné, et tra-versé par la Saône, sa situation enfait un endroit de charme

Les Monts d'Or sont situés au nord-ouest deLyon, limités par la Saône et les Monts duLyonnais. Ils regroupent plusieurs communesau riche passé géologique et historique. Eneffet, depuis le néolithique, l'endroit estoccupé. Les Romains s'y sont installés, y ontconstruits des ouvrages d'art encore visibles. Ilreste quelques vestiges de l’aqueduc romain àCouzon-au-Mont d'Or, et quelques traces surles communes de Curis, Poleymieux, Albigny,

Saint-Romain, et Saint-Didier. Les siè-cles suivants ont vu venir des agricul-teurs et viticulteurs, puis, des exploi-tants de carrières, et aujourd'hui, des Lyonnais souhaitant s'éloigner dutumulte de la ville. Au départ de nombreuses communes desMonts d'Or, se trouve un sentier pédestreou à thème qui vous permettra derejoindre les monts alentours. Le MontThou, le Mont Verdun, (le plus haut dumassif 625 m), le Mont Cindre, la CroixRampau, le Mont Narcel, le Crêt d'Albignyou encore la Crête de Saint-Fortunat. Unvaste panorama est offert avec la vallée de laSaône, puis Lyon, les Monts du Lyonnais etles Alpes d'un côté, et une large vue sur ledébut du Beaujolais de l'autre.

Texte et Photos : Sylvie Cheuzeville

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Derrière le Mont Cindre, débute le Sentier desRapaces, fléché et équipé de bornes interac-tives pour un parcours ludique et attentif àla faune des environs. De quoi passer unagréable moment à jouer les guetteurs.Les amateurs de fossiles optimistes, chanceux,et patients, peuvent également trouver leurbonheur dans ce massif, qui ne cesse de met-tre à jour ammonites et autres bélemnites.Quant aux passionnés d'histoire, ils ne man-queront pas le Musée de l'électricité avec laMaison d'André-Marie Ampère à Poleymieux,ou celui de l'automobile à Rochetaillée. Ceuxqui aiment l'Art Contemporain choisiront laDemeure du Chaos (DDC), à Saint-Romain-au-Mont-d'Or. Après un tel bol d'air et une petitefaim, l'envie de dîner avec une vue imprena-ble sur Lyon et les Alpes, “Aux montagnards”à Saint-Didier, saura vous plaire. En placedepuis 1905 dans un ancien relais de chasse,il propose de quoi se restaurer simplement :Assiette de charcuterie, omelette aux herbeset demi saint-marcelin. Quoi de mieux après

une bonne randonnée, l'été sur la terrasse, ou l'hiver au coin du feu, de

partager un moment convivial etréconfortant.

• Maison d'Ampère,Poleymieux-au-Mont-d'Or

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Pour les rapaces, les Monts d'Or constituent un site exception-nel qui offre calme, relief, diversité des milieux et desproies... Situé sur la commune de St-Cyr-au-Mont-d'Or, derrièrele Mont Cindre, le sentier des rapaces permet de découvrir autravers de panneaux d'informations et de bornes interactives,les différentes espèces de rapaces présents dans les Monts d'Or.

Les rapaces sont des oiseaux de proieà la vue développée qui se reconnais-sent à leur bec crochu et à leurs doigtspourvus de solides griffes recourbéesappelées « serres ».• Les espèces remarquables • Des rapaces actifs jour et nuit• Les migrations• Leur régime alimentaire• L'exemple de l'Effraie des ClochersUne plaquette sur le Sentier desRapaces (éditée par le Syndicat Mixtedes Monts d'Or, en partenariat avec leCentre Ornithologique Rhône-Alpessection Rhône), et des animationsdécouvertes pour les scolaires sontfinancées par le Syndicat Mixte desMonts d'Or. Ces actions font partie dela politique du Syndicat Mixte et deses partenaires et traduisent lavolonté d'associer gestion, préserva-tion et connaissance du patrimoinedes Monts d'Or.

Pour de plus amples informations, cette brochure est disponibledans les mairies de Limonest : 04 72 52 25 80, St-Cyr-au-Mont-d'Or : 04 78 47 20 01, Cora (Centre Ornithologique Rhône-Alpes) : 04 72 77 19 85.

Pratique• Office du Tourisme Lyon

Place Bellecour, 69002 Lyon Tél. 04 72 77 69 69

• Maison d'Ampère 300, route d'Ampère - D7369250 Poleymieux-au-Mont-d'Or Ouverture : samedi de 14h à 18h,dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18hUn parking est à la disposition des visiteurs. Pour les groupes : possibilité de visite guidée.Ouverture tous les jourssur rendez-vous au 04 78 91 90 77

• Demeure du Chaos : ouvert chaque week-endet jours fériés l'après-midi.

Depuis Bourg-en-Bresse : compter 50 mn environ,55 km en voiture.

Sentier des rapaces

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Agnès George et Joël Brunetsont cinéastes photographesnaturalistes. Deux passions,l'image et la nature, les lientau quotidien. Ils ont entamé,depuis 2 ans, un projet fou :réaliser un film-documentairequi sera un véritable hymne à la nature, portant un nou-veau regard sur la relationhommes-prédateurs et démon-trant les bienfaits biologiquesde ces prédateurs.

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(22) • Magville Bourg-en-Bresse • Avril 2013)

dans le Bugey

Le projet est ambitieux, le couple tra-vaille depuis 4 ans sur ce documentaire.Agnès et Joël habitaient en Lorraine, ils

étaient déjà préoccupés par la nature et seschangements : sous l'emprise de l'agriculture,les prairies devenaient des champs de cul-ture. Pour cette raison, le biotope du chatforestier, entre autres, changeait et il deve-nait de plus en plus difficile de les rencon-trer, de les observer et de les filmer. Le frèrede Joël habitant dans le Bugey, le coup defoudre du couple a été immédiat, ils s'instal-lent sur le plateau d'Hauteville. Joël photo-graphie la faune depuis 20 ans, Agnès estvidéaste depuis 5 ans. En 2010, elle obtient,pour sa première participation, le Prix de lameilleure image au Festival nature de Namur,pour son film “Le petit monde du chat fores-tier”. En 2011, c'est sous leur deux nomsqu'Agnès et Joël participent à nouveau aumême Festival et ils obtiennent le Prix Spé-cial du Jury pour “Songe d'une vie”, sur lerenard roux. Agnès monte son auto-entre-prise en novembre 2011, Bugey Vision Nature(http://www.bugeyvisionnature.com/). Leprojet de ce film-documentaire s'appellera“Des prédateurs et des hommes”. Le projet aété mis sur les rails en discutant avec lespaysans et en découvrant que les prairiesétaient saccagées par les campagnols.

2 000 heures de rushsAgnès et Joël ayant une passion pour les pré-dateurs et les mammifères, il n'en fallut pasplus pour les aiguiller sur ce thème, unemanière pour eux d'expliquer que la natureest faite de telle sorte que, si on laisse lesprédateurs faire leur office, la nature serégule d'elle-même : un renard mange 6 à8 000 campagnols par an. Joël et Agnès l'ex-pliquent sans détours : « On essaye de prou-ver par nos images la régulation de la nature,sa beauté et son utilité simple ». Ils ont envi-ron 2 000 heures de rushs et continuent defilmer chats forestiers, hermines, renards etautres martres qui pointent le bout de leurnez. Ils enregistrent tout ce que la natureleur offre, et pour réussir, chacuna son rôle : Agnès est à l'affût etJoël privilégie l'approche, deuxméthodes différentes, mais com-plémentaires. Ils ont déjà réussi àréunir une partie de leur budget,grâce au soutien financier duConseil Général de l’Ain et recher-chent des financements pour sortirleur DVD en ce début d'été 2013,notamment par le site Ululehttp://fr.ulule.com/dp-dh/ qui per-met aux internautes de participer aufinancement de projets créatifs et

innovants, tout en recevant des contrepartiesexclusives. Parallèlement, Agnès et Joëlorganisent des sorties nature avec desthèmes comme la découverte des empreintesd'animaux, voir sans être vu ou à l'écoute dela nuit. Ces sorties s'adressent aussi bien auxenfants qu'aux adultes. En même temps,Bugey Vision Nature assure l'organisationlogistique du Festival Nature d'Hauteville-Lompnes du 3 au 5 mai 2013. Une vingtained'artistes européens sera présente, qu'ilssoient photographes, réalisateurs ou sculp-teurs. Tout le week-end, les amoureux de lanature, les amateurs de photographie, les pas-sants, pourront se rendre à la salle des fêtesd'Hauteville pour partager un moment unique.

22 MAGV 30 BUGEY PHOTOS p22_MEP MAG VILLE 05/04/13 14:02 Page1

23 Krys p23_MEP MAG VILLE 03/04/13 16:26 Page1


« Ne mets pas tespatates avant lesSaints Glaces ! »Et chaque soir après le boulot,c’est par son lopin que Sophiepasse ramasser quelquestomates, arracher trois mau-vaises herbes ou juste respirer.« L’année dernière, j’y allais avecun panier et je revenais toujoursavec quelque chose dedans. »Pourtant sans expérience durâteau et de la grelinette à sonarrivée. « J’ai appris avec leslivres, Internet et mes voisins dejardin », avoue-t-elle. Et au-delà de la bulle d’oxy-gène, le jardin ouvrier, c’est aussi de grandsmoments et des rencontres. « Le dimanche, il y aplein de monde. Les gens se retrouvent autour duthé, ou à pique-niquer sur les tables de jardin. Il ya tous les âges, des jeunes, des familles, desanciens et toutes les origines. On se prête desoutils. On s’échange des conseils. Les anciens nous

soufflent leurs trucs comme « Ne mets pas tespatates avant les Saints de Glace ! ».• Texte et photo : Marion Villeminot

Association des jardins ouvriers de Bourg-en-Bresse,04 74 45 34 02.

UN JARDINDANS LA VILLESophie, 28 ans, jardinière et citadine

C’est décidé, cette année, on se met au vert ! Et pour ceux qui ont décidé de mettre

les mains dans le terreau, il estgrand temps de potasser. Voicideux ouvrages qui vous aideront àpréparer votre potager et à choi-sir, voire cuisiner vos légumes.

Réussir son potagerChoisir l’emplacement de son pota-ger et sa disposition, le type de cul-ture que l’on va pratiquer (biolo-

gique, biodynamique ou sylvestre),les outils et le matériel depuis les plus

petits jusqu’à la cabane de jardin, à la cageà fruits et à la serre, tout cela est expliqué en détailsdans ce livre. Les deux parties suivantes sont consa-crées à la Culture du potager et à Une année au pota-ger. Chaque étape est expliquée de manière précise.Les jardiniers apprendront comment améliorer le sol,nettoyer le terrain, désherber ou encore commentrécolter et conserver les légumes récoltés. Un cata-logue des plantes aidera les lecteurs à choisir cellesqu’ils souhaitent voir pousser dans leur jardin, maisaussi qui se plairont le mieux dans leur terrain(légumes, fruits, plantes comestibles ou non). Le livrecontient de nombreuses photographies, des encadrésprésentant des astuces, des données chiffrées, des

conseils pratiques. Et dès la première récolte, les cui-siniers trouveront quelques recettes de saison (pain decourgettes, pickles du potager, confiture de reine-claudes, chutney de potiron…).Réussir son potager, Andi Clevely. Éditions Larousse, collection Les pas à pas. 12,90 €.

Les meilleures variétés du potagerCourge, courgette, fenouil, mesclun, tomate, chou,angélique, aneth, capucine, carottes… quelle planteou légume choisir pour son potager ? Pour PhilippeBlonduel, cette sélection se fait en fonction de ceque l’on souhaite trouver dans son jardin et des varié-tés qui conviendront au terrain. Il vaut mieux ne pasêtre trop ambitieux pour une première tentative. L’ou-vrage débute par quelques conseils préliminaires.dans ces pages, l’auteur détaille les premiers pas aupotager.50 variétés de légumes sont présentées. Et pour cha-cune est rédigée une fiche qui comprend les meil-leures variétés, plants ou graines, l’installation, l’en-nemi (maladies, bestioles…), la récolte et unerubrique intitulée À table. Ce livre est agréable àfeuilleter. Il contient des photos qui illustrent les dif-férentes étapes et toutes sortes de conseils utiles.Les meilleures variétés du potager, Philippe Bonduel.Éditions Larousse, collection Les pas à pas. 9,90 €.

BIBLIONATUREJardiner, c’est facile !

La campagne ou la ville, dilemme. SophieMoreno, 28 ans, originaire de Lorraine, elle,a choisi la campagne à la ville. Pour la troi-

sième année, elle cultive son jardin ouvrier à deuxpas des vrombissements urbains. « Je suis arrivéeà Bourg il y a deux ans et je n’ai pas eu à chercherune maison avec jardin ou un appartement avec ter-rasse. » Quelques mètres carrés de potager ontrésolu le dilemme et permis de mieux vivre sonappartement de centre-ville. Locataire d’une par-celle du Jardin de la Providence, géré par l’associa-tion des jardins ouvriers de Bourg-en-Bresse, ellea appris à faire pousser les salades et rougir lestomates. Des concombres, betteraves, courges,carottes, pommes de terre, « exceptionnellementbons » jure la jeune jardinière, juriste de profes-sion. Elle a même produit son propre sirop dementhe. « Je voulais avoir un coin vert à moi »,confie-t-elle. Un bout de terre de 50 m2 sans pes-ticides ni engrais chimiques, puisque les jardins dela Providence répondent à la charte de développe-ment durable, qui lui coûte 68 euros l’année, eaucomprise. Une alternative qui attire de plus en plusde jeunes générations.

24 MAGV30_ LIVRES p24_MEP MAG VILLE 05/04/13 14:43 Page1

Escaliers sur cours, et petit cours sur les escaliers....

Patr

imoi

ne Notre environnement citadin foisonne de trésors du XVe au XVIIIe siècles, ou plus tardifs,

que sont les escaliers et cours intérieures des immeubles. Pour qui sait les débusquer,

organiser un parcours à leur recherche est des plus intéressants.

Certains sont privés ou accessibles sur demande, d'autres sont ouverts à tous, etoffrent l'occasion d'une visite en famille. Toutefois, un petit cours s'impose pour lesreconnaître.

L'escalier à vis, souvent appelé « escalier en colimaçon » en raisonde sa forme, est aussi dénommé « en spirale ». De conception sim-ple, les marches tournent autour d'un axe médian, et rétrécissentau centre. Un des plus beaux exemples dans l'Ain est celui de l'an-cien Hôtel des Ducs de Savoie à Belley, occupé aujourd'hui parl'Office de Tourisme et propriété de la Communauté de Communesdu Bas Bugey. Construit au XVe siècle, il est composé de pierres de

la région, et représente un chef-d’œuvrearchitectural encore visible. Dans Bourg-en-Bresse, on peut en admirerun peu partout, dans les édifices ouverts aupublic ou à l'occasion d'une visite guidée :l'Hôtel du Gouvernement, la demeure des Sieurs de Meillonnas, ouencore la mairie, sont autant de lieux qui recèlent les talents desbâtisseurs.

L'escalier à double révolution est constitué de deux escaliers en un,comporte deux hélices imbriquées l'une dans l'autre, sans

jamais se croiser. Le deuxièmeescalier suit donc le premier dansl'intervalle ainsi laissé. L'illusionest totale lorsque deux personnesprennent chacun un accès. Le châ-teau de Chambord en possède unexemple fameux. Plus près denous, il est possible d'en voir un audépart de l'Esplanade de la

Basilique à Ars, pour accéder à Notre-Dame de la Miséricorde.Construit dans les années 60, il est l’œuvre de l'architecte Pinsard.

Châtillon, Pont-de-Veyle, Pont-de-Vaux, Pont-d'Ain, Trévoux,Pérouges, et bien d'autres communes de l'Ainpossèdent de magnifiques escaliers et coursintérieures ; les connaissez-vous ?

25 ESCALIER p25_MEP MAG VILLE 09/04/13 11:34 Page1

(26) Magville Bourg-en-Bresse • Avril 2013)

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• Texte et photos : Didier Palissier

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Les objets du mois


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01 Team, c’est le cercle des10 partenaires privilégiés dela JL Bourg Basket. Chaquemois, Magville vous présentel’un d’entre eux. Aujourd’hui,Nicolas Roux, PDG dugroupe Europe Garage.

Nicolas Roux, 48 ans, est à la tête d’EuropeGarage depuis une vingtaine d’années. Uneaffaire créée par son grand père et reprisepar son père Gérard en 1964. Le groupe estconstitué des marques Volkswagen, Audi,Skoda et Seat, auxquelles, depuis un an,

sont venues s’ajouter Kia, Honda et Mitsubishi. L’entre-prise représente aujourd’hui 130 personnes et 60 mil-lions de CA.

Passionné de sports, Nicolas Roux a étéséduit par le projet de la JL Bourg. Un club« sain et familial » dans lequel il apprécie les

rencontres avec les dirigeants. « Le sport engénéral véhicule une bonne image. La

camaraderie, les règles, mais égalementla compétition. J’apprécie dans le bas-ket le fait que jamais rien n’est acquis.En quelques secondes, une équipe peutrenverser la situation. Et puis, c’est unsport en salle et convivial ». Aussi, quand le président de la« Jeu » Julien Desbottes lui a pro-

posé d’intégrer 01Team, Nicolas Roux a tout de suiteaccepté. « J’apprécie son projet autant sur le volet spor-tif avec la perspective de retrouver la Pro A, que sur levolet entreprise avec la participation des salariés et deleurs enfants à la vie du club ».Partenaire de la JL Bourg depuis plus d’une dizaine d’an-nées, d’abord avec la marque Skoda, puis Seat et main-tenant Kia, Nicolas Roux propose notamment la mise àdisposition de voitures aux joueurs de l’équipe profes-sionnelle. « Le basket colle parfaitement à l’image deKia. C’est une marque jeune, dynamique et qui bougecomme le basket. Nos voitures tournent dans Bourg,elles sont visibles. On les voit et on m’en parle. C’est unvrai partenariat visuel », apprécie Nicolas Roux. Ce dernier a hâte de découvrir la nouvelle salle Ekinox

qui devrait, selon lui, marquer un véritabletournant dans l’histoire du club. Unpeu comme celui qu’il s’apprête àvivre avec le prochain transfert deson garage Audi sur le rond-point des Arcuires courant2014. Avec, dans les deux cas,

la volonté commune d’appor-ter un meilleur accueil à sesclients.

Les joueurs de la JL Bourg roulent en Kia

Nicolas Roux


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Beauté - Bien-être - Détente

Quels sont les ennemis de l’hy-dratation ? Le froid, le vent, le soleil,le chauffage, la climatisation, le tabac etl’alcool, les produits dépilatoires et…l’eau calcaire… Ces agresseurs rompentl’équilibre du film hydrolipidique grâceauquel la peau maintient son hydratation.

Comment réhydrater votrepeau ? Dans Tout savoir sur vos produitsde beauté, le Dr Myriam Cohen conseille «les émulsions “huile dans l’eau“, fluides,faciles à étaler et qui procurent une agréa-ble sensation de fraîcheur ». Celles dites“eau dans huile“ pour leur part, laissenten surface un film huileux plus ou moinsépais. C’est plus ou moins agréable selonles circonstances, mais elles présententl’avantage d’agir plus longtemps.

Si vous avez la peau encoresèche. Si malgré l’application d’un pro-duit hydratant, votre peau tiraille tou-jours, vous devrez lui apporter des lipides.Vous devrez donc recourir à des crèmes“ relipidantes“.

Des soins, oui, mais sansoublier l’hygiène de vie. Les meilleurs cosmétiques ne font pastout ! Pour la santé de votre peau, atta-chez vous donc à respecter quelquesrègles de bon sens. Protégez-la du soleil,adoptez une alimentation saine et équili-brée, buvez de l’eau en abondance, rédui-sez votre consommation d’alcool, et bienentendu, pas de tabac. Veillez enfin à nepas jouer au yoyo avec votre poids.


• Source destinationsante.com

Le corps aussi, a besoin d’être hydratéTout comme la peau de votre visage,celle de votre corps mérite votreattention. La principale menace quipèse sur elle, c’est la déshydrata-tion. Avec à la clef des sensations detiraillement, une peau terne, rêche,parsemée de squames. Nos astucespour retrouver une peau à la foislisse et ferme.Pourquoi protéger son épi-derme ? L’épiderme, c’est la surface dela peau, qui nous protège des agressions.Il est constitué de kératinocytes, des cel-lules contenant une substance particuliè-rement résistante, la kératine qui est à labase de la composition des cheveux oudes ongles, par exemple…Outre sa fonc-tion protectrice, l’épiderme garantit unbon degré d’hydratation et, en favorisantla formation d’une couche lipidique, elledonne à la peau son aspect et sa douceur.

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Un petit verre de vin blanc, la phraserituelle secrète, les Diesellesentrent en scène… et depuis 10ans, ça fonctionne. « Nos voix s’ac-cordent vraiment bien, il parait que

c’est pas si courant » expliquent d’une voix Caro-line Nallet et Christine Larivière. Pas juste une his-toire de cordes vocales, entre les deux comé-diennes burgiennes, leur monologue à deux voixremonte un fil rouge qui rapièce des portraits defemmes au fil du temps, « d’Eve à la méno-pause ! ». En 2006, leur première pièce « Histoirede pauv’filles et drôles de dames » brodée autourde textes d’auteurs les révèle au public.

Un trucLe dénouement d’une rencontre à partir delaquelle tout commence en fait. Car siaujourd’hui, l’une évoque l’autre, le duo n’a riend’un ourlet à la machine, pas vraiment brodé defil blanc... C’est par simple économie de carburantque leur destin s’est tissé. « On a fait du co-voi-turage ! » Un projet de spectacle amateur de laCompagnie Ariadne en 2003, l’une comme l’autrey participent mais n’y connaissent pas grand-chose. Elles se retrouvent dans la même voiture,

le courant passe naturellement, facile. Les deuxnéo-comédiennes amatrices, l’une journaliste,l’autre prof de physique, vont se revoir. Au Bémol13, bistrot burgien, elles participent aux soiréesdes Notes et des Mots, rendez-vous littéraireamateur, en juin 2004. « Un truc qui engageaitpas, qu’on croyait ! » Premières lectures à deuxvoix qui devront les mener aux planches. Car lesgens ont tout vu, tout entendu, il est trop tardpour faire marche arrière. « Ils nous disaient : fautfaire un spectacle ! »

BémolLa brune et la blonde s’accordent, collent destextes bout à bout, des portraits de femme, dusecond degré, « de l’humour féroce comme onaime bien », un peu provoc’. « Histoire depauv’filles et drôles de dames » se prépare. Il fautun nom au duo tout neuf. Ce sera les Dieselles.« Un clin d’œil au Bémol 13. Rien à voir avec lecarburant… » Février 2006, première représenta-tion. « Le truc prend, il se passe quelque chose. »Elles jouent, on leur propose des dates. Christineet Caroline parcourent les festivals, leur agendase remplit. Chez elles, elles vont jusqu’à créer leurfestival de spectacles vivants, « Carbur’en


Les femmes du moisFe

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Les Dieselles,mine de rien

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Scène », devenu un évènement incontournable.Leur duo bourlingue jusqu’au Québec, un festi-val international. D’abord comme jury en 2009.Puis, deux ans plus tard comme comédiennes.Si à Bourg, il ne faut pas toucher aux Diesellesdésormais une AOC, c’est inconnues là-basqu’elles raflent le prix du public avec leurs histoires de femmes.

FéministesDes histoires pas choisies au hasard. « Hystériqueet utérus, aucun lien vraiment ? » grincent les iro-niques. Féministes les Dieselles ? Elles l’assu-ment. « Non pas que les hommes soient descons ! », entendons bien, « les hommes ne peu-vent pas se passer des femmes et les femmes nepeuvent pas se passer des hommes, on est biend’accord » concèdent-elles. Mais dans la tête desDieselles, il reste du chemin à faire. « Comme sisur le chemin de l’égalité dessexes, les femmes dans la sociétéactuelle en étaient à mi-par-cours. » Elles militent pour legenre neutre. Enfant, l’une s’in-terrogeait déjà à la messe : « etpourquoi pas au nom de la mèreet de la fille. » Pour sa partenaire, la questions’est posée au fil du temps, des choses vécues,

avec l’expérience et en approfondissant le sujet.Aujourd’hui, l’écho de deux voix qui, lui, a fait duchemin. Devenues professionnelles en 2011, ellesplaquent tableau noire et stylos et se lancent. Unpari commun.« On est différente mais on se complète bien »,l’une chante comme une casserole, l’autre parlebeaucoup et avec les mains. Les complices quiont développé un langage quasi monozygote, separtagent la plume et la mise en scène, chacuneavec son tempérament. Et mine de rien, ellestitillent, elles provoquent, elles en mouchent deces hommes du 21e siècle. « Oui, y a des hommesqui changent les couches, on devrait leur donnerune médaille ? » sifflent les trublionnes. « On estun peu des guerrières, avouent-elles, mais on n’estpas que des filles ! »• Texte : Marion Villeminot, photos : Claude Van Ryssel


« On est différente maison se complète bien »

“ Merci, Simone ”Actuellement, les comédiennes rôdentleur dernier spectacle sur scène, le fruitd’une création totale, écriture et mise en scène 100% Dieselles, mis en musiquepar la violoncelliste des Têtes Raides,Anne-Gaëlle Bisquay.

Inspirée comme à leur habitude de cettesource intarissable : les femmes, « MerciSimone » s’imprègne du manueld’économie domestique des années 60, leguide de toute bonne ménagère del’époque grâce auquel nos grands-mèresapprenaient à être femme. Ou commentattendre son mari, le repas bien auchaud… Des perles et un trésor jubilatoirepour le duo, à retrouver sur scène.

www.diesellescompagnie.fr

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L’invité du mois

• Robe rose et imprimé marguerite, particulièrementagréable à porter. Un modèle signé par la maison italienne de Max Mara, chez Emma by Paul, 237 €

«Accroc à la mode.». Le basketteur de laJL Bourg, Saidou N’Joya confessevolontiers son péché mignon. « J’aime

la mode et je me tiens informé des tendances.Je n’aime pas une marque en particulier. Maisquand je flashe sur un vêtement, je le veux ». Etquand Saidou aime, il ne compte pas…commeses paires de basket Jordan. « C’est vrai, éclatede rire Saidou. Les Jordan, c’est spécial. Je peuxen mettre une paire un jour et ne pas la remet-tre de l’année ». Le mannequinat aurait pu letenter à un moment de sa vie. D’ailleurs, àParis et à Nancy, il s’est souvent prêté au jeupour différentes marques. Pour notre pagemode, Saidou s’est glissé dans les vêtementsdu magasin Culture Urbaine, place de la Vizi-rette. Ambassadeur de charme du club burgien,Saidou s’est bien amusé face à l’objectif denotre photographe Corinne Bertrand. D’autantque, pour cette séance photo, il était accompa-

gné d’Estelle, notre mannequin de l’agenceVIP Models, habillée par Emma By Paul

boutique, place de l’Hôtel de Ville.

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by Paul et Culture Urbaine, ont pris la pause place dela “Vizirette“ ou dans la cour de l’Hôtel de Meillonnas.

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Les 3 points forts et spécificités de ROZIER

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Le spécialiste du MARIAGELe salon Rozier a fait de la coiffure mariée une de ses spécia-lités et propose un large choix de formules coiffure avecesthétique pour votre mariage

Les lissages Le salon ROZIER est un véritable spécia-liste du lissage en Rhône Alpes. Le lissageest pratiqué dans les règles de l’art avecdes marques reconnues pour leur fiabilité.Le coiffeur est capable de répondre àtoutes vos interrogations sans hésitations.En cas de doute, une mèche d’essai estréalisée (service gratuit).

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La Biosthétique repose sur le concept de Beauté Totale qui est l'association de produits cosmétiquesnovateurs pour coller aux tendances de coiffure, esthétique et maquillage.Leur conception s'appuie sur les découvertes scientifiques les plus récentes et répond aux normesqualitatives les plus strictes. Les résultats obtenus avec l’utilisation de ces produits à la pointe de l’in-novation sont spectaculaires.

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Le salon Rozier, dont la réputation n’est plus à faire, estdevenu en quelques années un des lieux incontournablesde la coiffure, dont le rayonnement va bien au delà dubassin Burgien. Martine et Jean Brice Rozier viennent delui donner un souffle de modernité avec la mise en placed’un nouveau concept beauté. Des forfaits beauté globale seront proposés, ils intégre-ront des prestations de coiffure et de remise en beauté.

Ce nouveau concept sur Bourg sera inauguré les 14 et 15 mai et parrainé par KEVIN YOULA, ancien mannequininternational et conseiller en image (chroniqueurFrance 2 « Toute une histoire » (Sophie Davant) et surRadio espace le mercredi soir). Pendant ces deux joursdes remises en beauté seront proposées, sur rendez-vous.

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Retrouvez-nous sur la page Culture Urbaine Shop


souvenir sur le planpersonnel puisqu’ilrepart de Suède « papad’un garçon qui va avoir 5ans », mais sans sa mèresuédoise « mais pas uneblonde », précise-t-il avecun éclat de rire.

La ProDe retour à Nancy et engrâce, il termine sa dernièreannée Espoirs et signe sonpremier contrat professionnelen 2009. Puis il est appelé parSylvain Lautié à Boulazac pourla saison 2011/12, en ProB.« C’est la première année oùj’avais vraiment un rôle majeurdans une équipe ». Il côtoie l’an-cien bressan Thomas Dubiez « unbon grand frère », qui n’hésite pas àle mettre en confiance et à lui don-ner les clés de l’équipe. Cette année,qui se terminera par la montée, reste

ancrée dans sa tête par le respect de sescoéquipiers, la proximité des supporters quirestent en relation, même si elle n’a pas pu sepoursuivre plus longtemps. « Aujourd’hui, avecle recul, je ne peux pas avoir de regrets. Le staffde Boulazac a fait des choix. Je n’en faisais paspartie. C’est le business. » Arrivé à Bourg, Sei-dou vit une saison délicate qu’il voit commeune expérience nécessaire pour s’endurcir.Aussi, cette pause est un entracte pour ungarçon passionné de musique mais qui a déjàvécu à Nancy une expérience avec une marquede vêtements plus destinée au rugby.

Très étonné d’avoir été choisi pour seretrouver sous les projecteurs, SeidouN’Joya se rappelle qu’il lui arrivait, dans

son Cameroun natal, d’être “habillé classe”pour se rendre à l’école parce qu’il était d’unefamille peu ordinaire.Un oncle Sultan, c’est déjà peu commun. Maisce qui est à la fois étonnant pour des euro-péens, mais plus habituel en Afrique, son« (mon) grand-père avait une dizaine defemmes » et si lui est fils unique, c’est parceque sa grand’mère n’avait qu’une fille et quesa mère n’a eu que lui. A côté, il compte envi-ron 45 cousins… Seidou passe toute sajeune enfance dans son pays, mais quitte leCameroun à 13 ans, un an après que sa mèresoit partie se faire soigner en France, d’unehépatite C contractée dans la maternité àsa naissance et dépistée après 12 années.Pendant sa scolarité camerounaise, il joueau basket, mais un basket de rue, pour« tripoter le ballon », en regardant avecenvie celui qui est son idole Allen Iverson(joueur américain qui a fait carrière en NBAdans les clubs de Philadelphie, Denver,Detroit, Memphis entre 1996 et 2010. Ce meneur a réalisé l’exploit de marquer 60 points le 12 février 2005 avec son équipedes 76ers de Philadelphie contre Orlando). De quoi faire rêver.

Le départ dans la carrièreInstallée à Paris avenue de Wagram, sa mère,qui avait fait ses études à la Sorbonne, l’en-voie, dès son arrivée en France, chez des amisà Tournon-sur-Rhône, pour lui éviter la vieparisienne. Il intègre le sport-étude à St Val-lier lors de ses années minime, puis son choix

se porte sur Nancy où il poursuit son cursuspendant 5 ans au Centre de Formation duSLUC. A 18 ans, alors que Nancy ne lui proposepas de poursuivre dans le club, il part faire unepige au Nörrkoping Dolphins en Suède sur lesconseils de Narcisse Ewodo (camerounaisnaturalisé, né en 1972, a joué à Toulouse,Pau, Cholet, Le Havre et actuellement à Fron-tignan), dans l’équipe qu’il avait fréquentée.Cette expérience sera de courte durée, maispleine de conséquences. Considéré commejoueur étranger, la réussite n’étant pas au ren-dez-vous, Seidou est le premier fusible à sau-ter. Mauvais souvenir professionnel, mais bon

Seidou ’JoyaN

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L’homme du mois


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du théâtre de Bourgau succès national

FrédéricBouralySa maman vit à ReplongesMoulinois d’origine, l’acteur de 46ans n’est pas étranger au départe-ment de l’Ain. Il n’y a jamais réelle-ment vécu mais y passe souvent pour se res-sourcer. Y voir sa famille, Monique et Georges,sa maman et son beau-père, qui vivent depuisplusieurs années à Replonges. « Je connaisbien le département, ayant notamment jouédeux pièces au Théâtre de Bourg-en-Bresse, dutemps où Dominique Ferrier était le directeur.Je suis même resté assez longtemps, puisque j’aivécu quelque temps dans la Ville », confie Frédé-ric Bouraly. A son retour dans le domicile fami-lial, il évite néanmoins de « trop sortir ». La ran-çon de la gloire. Un succès impensable il y a quelques années.« On ne se prépare jamais à un tel triomphe »,confirme l’acteur. Et pourtant. Dès la première

«Ason pépère ! » Il est 20 h 10. Les principalesinformations sont pas-sées sur les deux pre-mières chaînes. La sériede la trois ne vous pas-sionne guère. Vous zap-

pez sur la six. « Scènes de Ménages » com-mence. Une demi-heure de détente encompagnie de quatre couples. Liliane et José sont l’un d’eux. Elle, maniaque compulsiveet dépressive à souhait. Lui, « immature,angoissé. Il est plein de bonne volonté mais, il estmaladroit. » Un côté plaisant, attachant. Maisderrière le rôle se cache un homme. FrédéricBouraly n’a que peu de ressemblance avec José,et pourtant il le porte dans son cœur. « AvecValérie Karsenti (Liliane), on aime nos person-nages, c’est très important », confirme-t-il.

semaine, « Scènes de Ménages » rassemble.De tout âge, la demi-heure de bonne humeurquotidienne séduit et propulse les acteurs aurang de vedettes du petit écran. Pis, aprèstrois ans et demi, l’essoufflement n’a pas eulieu. « C’est un miracle. C’est très impression-nant, s’exclame Frédéric. Pourquoi craindre un

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essoufflement aujourd’hui ? » Il est vrai que,malgré la concurrence féroce proposée par lesautres chaînes à cette heure de grande écoute,la résistance perdure et se renforce de jours enjours. Pour le Bressan d’adoption, les raisonsd’un tel engouement sont toutes trouvées.« C’est une série intergénérationnelle. Les gensse reconnaissent dedans. Et puis, c’est lié auquotidien, il n’y a aucune caricature. » Maiscela vient récompenser une équipe qui seremet perpétuellement en question. « Ce n’estpas parce que cela marche que c’est bien.C’est un principe. Lesgens qui viennentnous voir sur le pla-teau sont toujourssurpris de la préci-sion du détail. »Pas de place auhasard donc, ce qui permet à la sériede ne pas tourner en rond. « C’estgénial de pouvoir continuer de peaufi-ner nos personnages au fur et àmesure des émissions. »Au rythme de 30 à 40 jours de tour-nage annuel, le temps restant estbénéfique pour Frédéric Bouraly. Aumenu de ses futurs projets, un spec-tacle. « Il est en plein chantier. Maisj’espère pouvoir le jouer cette année. »

De la scène, mais aussi la scénarisation d’unesérie que l’acteur écrit actuellement. Puis,direction le cinéma sous la houlette d’HervéAdmar. Pas le temps de s’ennuyer. Un recul sur un succès démentiel qui offre àJosé (Frédéric, pardon !) un plaisir non feint àjouer un personnage devenu incontournable.Bière et télécommande à la main, il peut serasseoir devant sa télévision, Liliane à sescôtés et lâcher son célèbre « A son pépère ! »• Texte : Laurent Mazure

« Il y a toujours une partde nous-mêmes dans notre

personnage. »

« Avec Valérie Karsenti(Liliane), on aime nos per-sonnages, c’est très impor-tant. On fait beaucoup deconneries. Par exemple, Joséest immature, angoissé. Il estplein de bonnes volontésmais il est maladroit. C’est cecôté qui plaît tant àLiliane.» explique FrédéricBouraly

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BMW R 1200 GS

Descendant de mon minimaliste et rugueux« Fat Boy » (Harley), je me dis que je pars à larencontre du troisième type, avant de chevau-cher la petite dernière sortie des ateliers deBMW Motorrad, cadette de la longue et respec-table lignée des GS. Aussi célèbre et mythiqueque ma bécane made in USA ou que la GSXR dechez Suzuki, cette R 1200 GS demande, avantd’en prendre les commandes, un quart d’heured’explications.Lignes épurées, look moderne et agressif, impo-sante, la belle renferme dans sa nouvelle partiecycle au cadre principal plus rigide, les dernièrestechnologies en matière d’assistance au pilotagepar électronique. Attentif, j’enregistre lecopieux mode d’emploi.Attention, me dit le vendeur de chez BMW, lapoignée des gaz, d’une sensibilité extrême, n’estplus commandée par un câble, mais électroni-quement. De l’autre côté du guidon, innovationitou, l’embrayage, dorénavant en bain d’huile,intègre une fonction anti-dribble pour unpassage encore plus en souplesse des 6 rap-ports du légendaire « boxer » bicylindre àplat quatre temps de 1170 cm3, déve-loppant 125 ch en version d’origine,pour un couple maximal de 125 Nm.

Bouton « Mode »Puis, il me montre un bouton grismarqué « Mode ». Quid de ce der-nier ? C’est simple, en roulant ,vouschangez à votre gré de style demoto. Road, pour rouler classique-ment. Rain, offre une transmission de

la puissance à la roue arrière plus progressive,plus en douceur, plus en sécurité. Dynamisme,quand vous ressentez l’appel des lacets duBerthiand pour des sensations fortes garanties,avec un trail résolument sportif. J’ai testé, c’estle grand pied ! Enduro, pour avaler les grandsespaces, car cette GS s’avère réellement polyva-lente et capable de négocier tous les types deterrain.Et puis, merveille des merveilles, la suspensionoptionnelle ESA dynamique. Avec l’électronique,elle adapte le guidage des roues et l’amortisse-ment en fonction du revêtement. J’ai roulévolontairement dans un trou de la chaussée,extraordinaire, vous ressentez tout juste uneinfime vibration dans le guidon. Sécurité maxi-male une nouvelle fois.Je m’impatiente ! Désolé, me dit l’homme dechez BMW, mais elle dispose aussi de l’ABS desérie, de l’antipatinage ASC, du régulateur devitesse, de l’allumage des phares automatiques,

d’un GPS (option) qui vous indique, lorsque levoyant de la réserve s’allume, la station la plusproche. Sans oublier, nouveauté encore, undorénavant refroidissement pour 65 % par air et35 % par eau. Et puis aussi les poignées chauf-fantes, le réglage manuel de la bulle et de laselle en 4 positions…Youpi ! J’enclenche la première, me méfie de lapoignée d’accélérateur. Première sensation, salégèreté et sa maniabilité. Deuxième sensation,je me sens en totale sécurité. La GS absorbetous les défauts de la route, confort maximal.Côté freinage, uniquement de l’avant, fabuleux,une petite pression suffit, même fort, la motogarde son cap. Direction le Revermont et lescélèbres « S » de Treffort. Mode dynamisme, déjàtrès vivace en version road, la belle révèle uncaractère sportif affirmé, agrémenté d’uneagréable mélodie dans les graves.Sans vice caché, sécurisante à l’extrême, cou-pleuse, puissante et pétulante, elle est, onaurait tendance à l’oublier, un « trail que rienn’arrête ». En conclusion, tout simplement unepure merveille…

Fiche TECHNIQUE

La cadette de la mythique série desGS, 30 ans déjà, se résume en deuxmots, « pure merveille ». Polyva-lente à l’extrême, elle allie sécurité,performance et concentré d’électro-nique. Du jamais vu !

Une pure merveille !

Marque : BMW Modèle : R 1200 GSMotorisations : Bicylindre à plat 4 temps (boxer)refroidi par air/liquide, 2 arbres à came en tête

Boite : 6 rapports Poids : 238 kg Réservoir :20 l dont 4 l de réserve

Prix : 15 150 € avec ABS de série à 18 174 € et plus suivant options

A découvrir chez votre concessionnaire BMW Viriat

Tél 04 74 22 62 55 - www.patrickmetz-sa.fr

LA PASSION, MOTEUR DE L’EXCELLENCE.

J.P. AURAY

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L Une vraie petite « bombe » cette DS3cabrio ! Extérieurement Citroën a su préser-ver, à sa déclinaison Cabrio, le style de la

DS3. Les dimensions ne varient pas de l’original.Soit 3.95 m de long, 1.71 m de large et 1.46 m dehaut. « Les nageoires de requin » qui servent demontants apparaissent également à l’identique.Et dans notre version testée « Sport chic » lamarque aux chevrons a ajouté des sublimes feuxarrière à effet 3D. De quoi taper dans l’œil ducapitaine du FCBP, Yannick Goyon, enthousiaste àl’idée de tester la petite der-nière du constructeur français. Bien évidemment, c’est enmode décapotable quela DS3 Cabrio révèle soncôté « glamour ». Il suffitde seulement 16secondes pour réaliserl’ouverture totale de latoile. La manoeuvre estentièrement automatiqueet se commande par un boutonplacé au plafonnier. Plusieurs positionssont présélectionnées : une ouverture par-tielle ne découvrant que les places avant, uneposition "toit seul" replié avec la lunette en placeet, enfin, l'escamotage intégral.

Une manœuvre qui peut s'effectuer en roulantjusqu'à 120 km/h ! Un plus par rapport à laconcurrence.Quand la capote est entièrement relevée, l'ou-verture du couvercle de malle est alors interdite.Mais la capote se relève automatiquementlorsque l'on actionne le bouton d'ouverture ducoffre. « Astucieux », souligne Yannick Goyon quijuge néanmoins le coffre un peu juste pour logerles valises d’une grande famille. Car la DS3 Cabrioest l’une des rares de sa catégorie a proposercinq places. Son volume de coffre est tout demême de 245 l soit plus grand que celui d’uneFiat 500 (180 l) ou d’une Mini (125 l). Pour tester la DS3 Cabrio, Yannick Goyon aemprunté la départementale 1075 entre Bourg-en-Bresse et Mâcon. Une route qu’il connaît parcœur ayant effectué de nombreuses années lechemin entre le stade municipal de Péronnas et ledomicile de ses parents à Cruzilles-les-Mépillat.Confortablement installé dans un siège épousantparfaitement son corps, le capitaine bressan a

apprécié la qualité et l’élégance del’’ensemble des matériaux

composant l’habitacle. La

couleur de la planche de bord, du pommeau delevier de vitesses et de la coque de rétroviseursont en harmonie avec la couleur retenue pour letoit. Citroën vous donne d’ailleurs la possibilitéde passer à l’ultra personnalisation grâce à unecollection très créative de décors de toit quirépondra à toutes vos envies. Doté d’une motorisation essence 1.6 THP 155chevaux, notre modèle s’est révélé à la fois per-formant au moment de monter les rapports lorsd’un dépassement et agréable, affirmant lesavoir-faire du constructeur français, référencedans les trains roulants. Autre point à signaler leconfort acoustique, presque identique à celuique l’on connaît à bord de la berline. « Jeretrouve de très bonnes sensations de conduite.Le véhicule répond rapidement. Le freinage estefficace malgré la chaussée humide. C’est unevoiture très agréable aussi bien pour un hommeque pour une femme. Elle possède à la fois lapuissance et l’élégance » conclut, ravi de sonessai Yannick Goyon. Et d’après les spécialistes Citroën devrait conti-nuer de surfer sur la réussite de son modèle enétendant prochainement sa gamme avec un SUVet une grande berline.

Fiche TECHNIQUEMarque : CITROËN

Modèle : DS3 Cabrio sport Chic 155 chMotorisations : essence 1.2 VTi 82 ch ,1.6 VTi120ch en boîte mécanique et automatique et THP155ch en BVM6. Un Diesel 1.6 e-HDi 90 ch.Boite : manuelle et automatique 6 rapports.

Finitions : 3 niveaux : Chic, So Chic et Sport Chic.

Volume du coffre : 245 l. Prix : De 18 800€ à 25 300€

Garantie : 7 ans !

Quelle idée que d’essayer la DS3Cabrio par un temps pluvieux ! Maissans l’ivresse d’avoir les cheveux auvent, nous avons pu nous concentrersur l’essentiel et découvrir que cetteDS3 Cabrio n’est pas seulement unevoiture très glamour, mais surtoutqu’elle n’a rien perdu des qualités dela berline.

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Un LOOK très GLAMOUR


DS3 CabrioCITROËN

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(Octobre 2012 • Ma(g)ville Bourg-en-Bresse (31)(Avril 2013• Magville Bourg-en-Bresse (43)

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Sur le terrain comme dans la vie le capitaine du football club de Bourg Péronnas Yannick Goyon parle toujoursavec les mots justes. Ceux des anciens dont il perpétue fièrement la tradition dans le vestiaire bressan. Il faut

dire que Yannick connaît bien la maison. Formé au club et lancé très jeune ( moins de 20 ans) dans le bain dufootball par Jacky Lemée. Le premier entraîneur à avoir pensé à le replacer du poste d’avant-centre à celui de défen-seur central ! Un changement radical qui lancera sa carrière. Après une parenthèse d’une dizaine d’années sur les

routes de Limoges à Besançon en passant par Orléans,le « petit » fait son retour au bercail lors de la saison2010/2011 avec comme objectif de stabiliser ladéfense et d’encadrer la nouvelle génération desBleus. Deux montées consécutives, deux formidablesparcours en Coupe de France (avec un huitième definal contre Marseille) prouvent que les dirigeants duFCBP ont vu juste. Et quand le capitaine des Bleusprend le volant de la DS3 Cabrio, on retrouve lesmêmes qualités : contrôle, anticipation, accéléra-tion…Pas attaché à une marque en particulier, Yan-nick aime les voitures stylées et racées. Il vient dechanger son Volkswagen Scirocco contre un FordKuga dans l’attente d’un heureux événement. « Uneopportunité qui nous donnera davantage de

place pour installer un siège bébé », confie-t-il. Et cette DS3 Cabrio ? « Une voiture très sympa, même par tempsde pluie. On sent la puissance du moteur, la suspension est très bonne et je suis bien installé dans ce siège enve-loppant et réglable. Vraiment une belle voiture », termine Yannick Goyon.

Yannick Goyon Capitaine du FCBP

Une simple pression suffit pour que la toile se replie,tel un accordéon.

Pour personnaliser votre Citroën DS3 et composer l’harmonie qui vous ressemble le mieux entre la carrosserie et le toit, un large nuancier de couleurs est mis à votredisposition. Autant de possibilités qui feront de Citroën DS3, une voiture au design unique.

La console centrale.

Feu arrière effet 3D.

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Marché des AOC : la presse aux fourneaux• Samedi 23 marsAinterexpo Bourg-en-Bresse

MENSUEL GRATUIT édité par HCR

Tirage : 10 000 exemplairesDirecteur de la Publication :Bernard BienvenuRédacteur en chef : Ghislain Gros •[email protected]é Ma(g)villeMarie Pagès • [email protected] - 04 74 23 80 78 / 06 01 44 15 69Publicité Voix de l’Ain & Ma(g)villeMarie Pilar Martinez • [email protected]éverine Vavrille • [email protected] Vanden Steene • [email protected] Cazanove • [email protected]

Ont collaboré à ce numéro Jean Philippe Auray, Serge Blanc, CharlotteVincent, Caroline Guerin, Sylvie Cheuzeville,Marion Villeminot, François Membre, AlainLelandais, Didier Palissier, Yves Ducongé,Lydie Pinon, Vincent Janiaud.Photos : Corinne Bertrand.Siège social : 16, rue Lalande • 01000Bourg-en-Bresse Impression : AGBListe des points de diffusion et précédentsn° consultables sur www.magville.frRetrouvez-nous aussi sur

Vive le bien-manger et vive les produits du terroir !A Ainterexpo, on a été plutôt bien servi avec legrand marché des AOC qui a présenté une nouvellefois les meilleurs produits du terroir rhônalpin. Maiségalement des spécialités auvergnates, jurassiennes,bourguignonnes, suisses avec en prime, deux invi-tées exceptionnelles cette année : la Corse et la pro-vince de Liège. Deux stands furent particulière-ment remarqués celui du conseil général de l’Ain etcelui du département voisin du Jura. Côté exposant,l’heure était à la satisfaction à l’issue du marché. Lepublic était au rendez-vous et les représentants de lapresse ont mesuré leur talent culinaire.

Les gagnants :• Concours inter-journalistes : Michel Godet (Lyon

Saveurs) et Yves Rouèche (Almanach Gourmand) • Concours professionnels/amateurs : Guillaume

Lacroix (Conseil général de l'Ain), DelphineZentout (comédienne) et Cédric Chabaudie (chef àl'Assemblée Nationale)

Vincent Duluc, responsable de la rubrique football au journal l’Equipe etœnologie averti a fait un aller-retour TGV pour participer au concours desjournalistes cuisiniers.

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On peut tout connaître du footet ne pas dédaigner de temps entemps un « ballon » de rouge.

La nouvelle Octavia à La Neuve• Vendredi 22 mars Europe Garage Bourg-en-Bresse

Europe Garage a présenté sa nouvelle Octavia de lamarque Skoda sur le parking de La Neuve à Viriat.Une journée découverte sympathique en partenariatavec la chocolaterie Roland Réauté nouvellement ins-tallée dans la zone.Après l’essai effectué, les visiteurs ont eu le plaisir derecevoir un petit ballotin de chocolats !Une façon originale d’associer la découverte d’unenouvelle voiture dans un autre lieu qu’un garage et leplaisir de déguster quelques douceurs !Opération à renouveler…

Un nouveau directeur à Citroën Dara• Vendredi 5 avril Citroën DARA Bourg-en-Bresse

A l’occasion du lance-ment de la dernière-née de la ligne DS,Jean-Luc Meissonnier,le directeur de CitroënDara, a fêté son départet accueilli son succes-seur Jacques Robin.Jean-Luc Meissonnierreste dans le groupeavec d’autres respon-sabilités à Annecy.

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Magville - Avril 2013