19
Forum National sur l’intégration de l’Equité l’Inclusion dans l’approvisionnement en Eau potable, l’Hygiène et l’assainissement Présentation: DNH Mai 2013 CICB-Bamako

Mai 2013 CICB-Bamako

  • Upload
    garry

  • View
    50

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Forum National sur l’intégration de l’Equité l’Inclusion dans l’approvisionnement en Eau potable, l’Hygiène et l’assainissement Présentation: DNH. Mai 2013 CICB-Bamako. PLAN DE PRESENTATION. 1 - Contexte 2 - Justification 3 – Politique et stratégie 4 – Principes - PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Page 1: Mai 2013 CICB-Bamako

Forum National sur l’intégration de l’Equité l’Inclusion dans

l’approvisionnement en Eau potable, l’Hygiène et l’assainissement

Présentation: DNH

Mai 2013

CICB-Bamako

Page 2: Mai 2013 CICB-Bamako

PLAN DE PRESENTATION1 - Contexte2 - Justification3 – Politique et stratégie4 – Principes5 – Le cadre légal et réglementaire6 - Le droit à l’eau dans la législation malienne en adéquation avec les traités et conventions internationaux7 – Obligations des états et droit à l’eau8 - La transversalité de L’EAU 9 – Quelques résultats obtenus au Mali10 – Contraintes11 - Opportunités12 - Défis13 - Conclusion

2

Page 3: Mai 2013 CICB-Bamako

1 - CONTEXTE GENERAL

SUPERFICIE: 1 241 238 km²

POPULATION: 14 517 176 hbts

RESSOURCES EN EAU RENOUVELABLES (MOYENNE):

EAUX DE SURFACE :

70 milliards de m3 par an

EAUX SOUTERRAINES:

66 milliards de m3 par an

Répartition irrégulière de l’eau dans l’espace et le temps

Page 4: Mai 2013 CICB-Bamako

2 - Justification

La dégradation des ressources naturelles dont l’eau par les effets des sécheresses des années 70;

La croissance continue et accélérée de la demande en eau en quantité et en qualité;

Malgré les acquis de l’application des stratégies sectorielles, des difficultés demeurent.

Là, est apparu nécessaire au Mali, de se joindre à toute la communauté internationale à travers un consensus pour mettre en œuvre la GIRE

La Politique Nationale de l’Eau fait suite à une réflexion impliquant l’ensemble des acteurs du domaine de l’eau.

Page 5: Mai 2013 CICB-Bamako

3 - Politique et Stratégie

L’objectif général de la politique nationale de l’eau est de contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement durable en apportant des solutions appropriées aux problèmes liés à l’eau.

La PNE s’articule autour de onze (11) orientations stratégiques intégrant cinq (5) objectifs spécifiques et neuf (9) principes directeurs.

Page 6: Mai 2013 CICB-Bamako

3 - POLITIQUE ET STRATEGIE (suite)

• Adoptée en 2006, la politique sert de cadre de référence pour une gestion durable des ressources en eau du pays, dans le respect de l’équilibre du milieu physique et des écosystèmes aquatiques.

• La politique nationale de l’eau s’inscrit dans le cadre des grandes orientations de la politique de développement socio-économique du pays

• La Stratégie nationale de développement de l’alimentation en eau potable de l’assainissement a pour objectif la mise en œuvre d’approches, de principes et de concepts appropriés pour contribuer au développement durable de l’approvisionnement en eau potable (Adoptée en 2000, relue en 2007)

Page 7: Mai 2013 CICB-Bamako

4 - PRINCIPES

Principe d’équité :Les différentes catégories de population doivent être traitées de façon équitable pour l'accès à l’eau potable. L'équité doit être recherchée dans la répartition des ressources en eau, leur utilisation économique ainsi que dans les dispositions prises pour la protection et la gestion de ces ressources en eau.Principe de protection des usagers et de la nature: La « protection des usagers et de la nature » est une mission régalienne des pouvoirs publics.- Elle nécessite la définition et le respect des normes réglementaires (eaux minérales, eaux destinées à la boisson, rejets polluants) pour prévenir les risques sanitaires ou les risques de dégradation des ressources en eau et des milieux associés. Ceci implique l’existence de la police de l’eau.

Page 8: Mai 2013 CICB-Bamako

4 – PRINCIPES (suite)

Principe de participation :Il consiste à faire participer les usagers, les planificateurs et les décideurs politiques à tous les niveaux, dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique nationale de l’eau, car permettant l’adhésion de l’ensemble des partenaires du secteur de l’eau à une meilleure application des politiques et stratégies définies.

Page 9: Mai 2013 CICB-Bamako

5 – Le cadre légal et règlementaire du DROIT A L’EAU

o En 2002, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (Nations unies) a proposé la définition suivante : “Le droit à l’eau

consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun”.

Le droit à l’eau est considéré comme un droit de l’Homme. La constitution du Mali La loi n° 02 - 006 / du 31 janvier 2002 portant Code de l’eau

( gestion, la protection de la ressource )

9

Page 10: Mai 2013 CICB-Bamako

6 - LE DROIT A L’EAU DANS LA LEGISLATION AU MALI EN ADEQUATION AVEC LES TRAITES ET CONVENTIONS INTERNATIONAUX

Au niveau international: la convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à

l’égard des femmes (1979); la convention relative aux droits de l’enfant (1989) une politique et stratégie relative à l’institutionnalisation du genre

dans le secteur eau (AMCOW - 2009)Au niveau régional et sous régional:o la Charte de l’eau conclue par les Etats membres de l’ABN (Bénin,

Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger ) en 2008;

o la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant (1990);o le protocole sur l’eau et la santé à la Convention de 1992 sur la

protection et l’utilisation des cours d’eau; etc.10

Page 11: Mai 2013 CICB-Bamako

8 – OBLIGATION DES ETATS - DROIT A L’EAU

Trois types d’obligations aux Etats: Respecter : L’État est notamment tenu de respecter ce droit. ( Par exemple,

couper l’approvisionnement en eau des populations).

Protéger : L’Etat doit empêcher les autres de nuire ( par exemple, empêcher la pollution de l’eau et augmenter de manière disproportionnée le prix de l’eau)

Mettre en œuvre : L’obligation de mettre en œuvre les politiques (par exemple, à travers l’adoption de mesures législatives, l’élaboration et la mise en œuvre de programmes et le suivi ).

11

Page 12: Mai 2013 CICB-Bamako

9 – Transversalité de l’eau

L’ OMS a a estimé que - 884 millions de personnes, sur une population de 6 milliards de

personnes n’ont pas accès à l’eau potable,

- 2,5 milliards de personnes n’ont pas d’assainissement adéquats. Les jeunes enfants et des personnes âgées meurent chaque jour de maladies évitables d’origine ( 4 000 pers.)

Cela a une conséquence sur la santé, l’éducation, la dignité et les

moyens d’existence sur les plus démunis

12

Page 13: Mai 2013 CICB-Bamako

9 – Transversalité de l’eau (suite )

Le droit à la vie : il n’y a pas de vie sans eau.

Le droit à l’alimentation : l’eau est une partie essentielle de la pratique de l’agriculture .

Le droit au logement .

Le droit à l’éducation.

Le droit de participer à la vie culturelle.

13

Page 14: Mai 2013 CICB-Bamako

10 - Quelques résultats obtenus l’amélioration du taux national d’accès à l’eau potable de 62% (fin

2003) à 76,1% (fin 2012): Milieu Rural : de 62,5% à 71,4% ; Milieu Urbain et Semi Urbain : de 66,7 % à 82% ; L’adoption du Plan d’action de Gestion Intégré des Ressources en

Eau (PAGIRE):

R6: La prise en compte du genre et de l’équité sociale est assurée ;

% population défavorisée bénéficiant de la facilité d’accès à l’eau;

% population défavorisée représentée dans les instances de décision;

Taux de participation des femmes/jeunes dans les instances de prise de décision et d’exécution de la GIRE.

Page 15: Mai 2013 CICB-Bamako

11 - Contraintes du secteur Eau

l’importance des besoins financiers : (environ 40 milliards de FCFA par an) pour réaliser les infrastructures d’eau potable en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement ;

la situation préoccupante pour les centres urbains du périmètre de la concession SOMAPEP.SA du fait des retards importants dans la réalisation du plan d’investissement prévu dans le contrat ;

la lenteur dans la mise en œuvre de programmes nationaux du fait de lourdeurs dans la conception des projets, les circuits administratifs et la mobilisation des financements ;

les difficultés liées à l’inadéquation des moyens mis à disposition des services techniques pour assurer leurs fonctions : budgets de fonctionnement, budgets d’investissement .

Page 16: Mai 2013 CICB-Bamako

10 - Opportunités du secteur Eau l’existence d’une Politique Nationale de l’eau ; une Vision et une stratégie bien définies tant pour la

connaissance et le suivi des ressources en eau que pour l’eau potable dans le cadre d’une GIRE;

le recentrage du rôle des services techniques de l’État ; le processus de décentralisation avec le renforcement de la

dynamique interne des Collectivités territoriales et le transfert de la maîtrise d’ouvrage de l’eau de l’État aux Collectivités Territoriales ;

l’émergence d’un secteur privé dynamique et le renforcement des capacités des acteurs ;

l’adoption du Plan National d’Accès à l’Eau Potable; la disponibilité des Partenaires Techniques et Financiers à

accompagner le Mali.

Page 17: Mai 2013 CICB-Bamako

12 - Défis

La mise en œuvre du Plan National d’Accès à l’Eau Potable 2004-2015 ;

La mise en œuvre du programme de renforcement des politiques et stratégies du secteur de l’eau pour poursuivre et affiner le cadrage des interventions des différents acteurs tout en initiant un dynamisme fort au sein de ces acteurs ;

La poursuite des réformes dans le secteur pour rendre plus efficaces les dispositifs en place.

Page 18: Mai 2013 CICB-Bamako

13 - CONCLUSION

La politique est le point de départ pour l’intégration de l’inclusion et l’équité dans l’accès à l’eau. Le gouvernement se doit de traduire son intention de corriger les inégalités et adopter une approche basée sur le genre.

Compte tenu de ce qui précède, il conviendrait d’entreprendre urgemment l’harmonisation des textes nationaux, avec les conventions et traités internationaux ratifiés par le Gouvernement.

18

Page 19: Mai 2013 CICB-Bamako

Merci d

e votre a

imable

attentio

n