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maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE PACTE COMPÉTITIVITÉ Des mesures pour les entreprises... p8 OPEN INNOVATION Ouvrez les frontières de votre entreprise... p17 INDUSTRIE MÉCANIQUE Un secteur innovant et dynamique... p14 N°166 AVRIL 2013 FRANCHISE LE RÉSEAU FAIT LA FORCE !

Maineeco n°166

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Maineeco Magazine de la CCI Le Mans Sarthe

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maine écoLE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

PACTE COMPÉTITIVITÉDes mesures pour les entreprises... p8

OPEN INNOVATIONOuvrez les frontières de votre entreprise... p17

INDUSTRIE MÉCANIQUEUn secteur innovant et dynamique... p14

N°166 AVRIL 2013

FRANCHISE

LE RÉSEAU FAIT LA FORCE !

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25 RUE D’ARCOLE AU MANS02.43.39.56.78

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1 380 apprentis formés, c’est nous

8 centres de formation, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, c’est nous

795 créations d’entreprises en 2012 (hors auto-entrepreneurs), c’est nous

1 500 porteurs de projet création d’entreprise accueillis en 2012, c’est nous 3 200 heures de permanence assurées par les conseillers CCI, les experts comptables et les avocats à la Maison de la création transmission d’entreprise + 500 000 e de prêts d’honneur accordés aux créateurs d’entreprise, c’est nous

400 dossiers de formation continue des commerçants, c’est nous

6 500 passagers gérés à l’aéoroport Le Mans-Arnage, c’est nous

+ 100 entreprises industrielles accompagnées dans le dispositif d’amélioration des performances Dinamic, c’est nous

5 900 formalités d’entreprises traitées, c’est nous

1 guichet unique pour la création transmission d’entreprise en Sartheréunissant 18 partenaires

1 guichet unique pour le développement des entreprises sarthoises à l’international

Ceci n’est qu’un échantillon de ce que nous faisons….

édito

À quoi ça sert une CCI ?

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

maine éco avril 2013 1

N° 166 - avril 2013

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd rené levasseur, BP 22385 72002 le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel ChevreulBénédicte HascoëtGilles KervellaJulien Proult

Photos :CCi - Droits réservés pour “la vie des entreprises” Couverture : avenue du Mans-ad'hoc photo

Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 [email protected]

Impression : auffret Plessix Tirage : 16 300 exemplaires iSSN : 1269-6633

Bien amicalement

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sommaire 4 Focus

8 Actualité Pacte pour la croissance et la compétitivité Des mesures dédiées aux entreprises

10 La vie des entreprises

14 Actualité industrie mécanique Un secteur innovant et dynamique… qui peine à recruter

17 Industrie Open innovation Comment innover avec des partenaires extérieurs ?

19 Entreprise iso 12931 Une norme pour lutter contre la contrefaçon

21 Entreprise GEiQ Handicap 72 Simplifier l'embauche d'un salarié handicapé

22 Juridique Négociation collective Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

24 DOSSIER Franchise le réseau fait la force !

30 International afrique Des marchés à conquérir

33 Conjoncture Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre l’Huisne sarthoise Solide et dynamique

39 Formation Sarth'Esthétique formation Former aux métiers de l’esthétique et du bien-être

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Jacques et vianney Bellanger, chocolatiers De la cabosse au nectar des dieux

44 Opportunités d’affaires annonces commerciales annonces industrielles

19

14

22

34

L'Iso 12931 lutte contre la contrefaçon

L'industrie mécanique fait face à la pénurie de main-d'œuvre

Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : négociations et sanctions

L'Huisne sarthoise :un territoire quivalorise ses atouts

2 maine éco avril 2013

Page 5: Maineeco n°166

agenda

Les franchises résistent mieux dans

le contexte économique difficile actuel.

À cela, une raison majeure :

ces réseaux disposent de moyens

financiers, humains et techniques

grâce auxquels ils évoluent et s’adaptent

très rapidement aux attentes d’un public

dont ils peuvent plus facilement

cerner les attentes. La notoriété

des marques, le besoin des

consommateurs de se sentir en pays

de connaissance font le reste.

DOSSIER 11 avril9 h 30 - 11 h 30 : Matinale juridique "Cessation du contrat d’agent : les réflexes à adopter et les pièges à éviter"Maison de l’international à la CCiContact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

11 avril18 h 30 : Réunion thématique du club d'entreprises Espace Entreprendre 72 à la CCiContact : CCI - Katy Rondeauau 02 43 21 00 37

11 avril19 h 30 : Soirée de clôture "Les entrepreneuriales"À la faculté de droit, d'économie et de gestion d'angersContact : CCI - Mickäel Lerouxau 02 43 21 00 10

16 avrilFormation : Les sécurités de paiement à l’international (1 jour)CCi Formation continueContact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

18 avril 9 h - 12 h : Réunion préfecture/CCILes enjeux de votre bassin d'emploiEntreprises, venez témoigner ! Saint-CalaisPour les autres dates et lieux (loué, Connerré, le Bailleul…)Contact : CCI - Lydie Javelleau 02 43 21 00 28

18 avril 19 h - 22 h : Conférence "Maîtriser ses transports internationaux" Organisée par Sarthe international et le club Clach à la CCiContact : Sarthe Internationalau 02 43 21 00 24

6-12 maiArtec, le festival des petits génies de la robotiquela Ferté-Bernardwww.festival-artec.fr

14 mai9 h - 11 h : Atelier "E-export" Maison de l’international à la CCi Contact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

17 mai8 h 45 - 10 h 15 : Breakfast in EnglishCCi Contact : Sarthe Internationalau 02 43 21 00 24

18-19 maiGrand prix de France MotoCircuit Bugattile Mans

24 mai Formation : Le transport à l’international (1 jour)CCi Formation continueContact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

24-25 maiIci les boîtes bougent !Place de la république - le Manswww.icilesboitesbougent.com

30 mai17 h - 21 h 30 : Visite du laboratoire d’acoustique LAUM / IRT Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 24

1er- 23 juinAnimation commerciale 24 Heures +Contact : CCI - Sylvie Bervasau 02 43 21 00 25

6 juin15 h - 18 h : 3e Rencontres de l'innovationCCiContact : CCI - Angélique Barré

13 juin9 h - 18 h : Sarthe Le Mans connectionSalon des solutions informatiques, numériques et e-businessPalais des congrès et de la culturele Manswww.sarthe-lemans-connection.com

13 juin 9 h - 20 h : Rencontres de l’international avec les partenaires de la Maison de l’international MMarenaContact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

22 - 23 juin 24 Heures du Mans

Franchise

Le réseau fait la force !

maine éco avril 2013 3

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[focus]

Un arrêté du 30 janvier 2013 prévoit de réduire l'empreinte de l'éclairage artificiel sur l'environnement nocturne. il précise les modalités de fonctionnement des installations d'éclairage des bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l'éclairage intérieur émis vers l'extérieur de ces bâtiments et l'éclairage des façades de bâtiments. ainsi, à compter du 1er juillet 2013, les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel doivent être éteints une heure après la fin de l'occupation de ces locaux et pour les illuminations des façades des bâtiments, au plus tard à 1 heure. les éclairages des vitrines de

magasins de commerce ou d'exposition doivent être éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin de l'occupation de ces locaux si celle-ci intervient plus tardivement. ils peuvent être allumés à partir de 7 heures ou une heure avant le début de l'activité si celle-ci s'exerce plus tôt. les illuminations des façades des bâtiments ne peuvent être allumées avant le coucher du soleil. rappelons que depuis juillet 2012, les publicités et pré-enseignes lumineuses doivent être éteintes entre 1 heure et 6 heures du matin, dans les agglomérations de moins de 800 000 habitants.

[À PARTIR DU 1er jUILLET 2013]

Éteignez vos éclairages la nuit

À l'occasion des 24 heures du Mans, l'animation commerciale "24 heures +" est reconduite du 1er au 23 juin prochains. Proposée par la cci à tous les commerçants sarthois, elle vise à créer une synergie autour de cette course mythique, et surtout à attirer les clients dans les magasins participants. chaque commerçant peut se procurer un kit de décoration sur le thème de la course automobile et peut faire gagner, grâce à un jeu avec tickets grattage, de nombreux

cadeaux à ses clients tels qu'un survol ducircuit en hélicoptère, une lithographie de François Bruère, des modèles réduits de voitures de course et divers autres cadeaux. Un concours de vitrine est également organisé, les vitrines lauréates seront filmées pour une diffusion sur LMTV durant la semaine des 24 heures.

Contact CCI : Sylvie Bervas au 02 43 21 00 25.

Le Medef Sarthe organise pour la 3e année consécutive, la manifestation "Ici, les boîtes bougent !", les 24 et 25 mai, place de la République au Mans. L'objectif est de promouvoir auprès du grand public, les entreprises sarthoises et de rassembler de nombreux acteurs locaux qui ont à cœur de montrer leur savoir-faire et le dynamisme du territoire. Près de 65 stands sont dédiés aux entreprises, un job dating est aussi organisé ainsi que des tables rondes sur les thèmes "Qu'est-ce que le cloud ?" ou encore "les clés d'une bonne sécurité sur Internet". Sur un plan plus récréatif, seront proposés : des animations sportives, des cours de cuisine avec les produits de la région et un tremplin musical. Il est encore temps de devenir entreprise partenaire et de participer à cette manifestation, différentes offres de partenariat sont possibles allant d'un stand à 350 € HT à une offre privilège à 3 000 € HT.

Plus d'information : www.icilesboitesbougent.com

[24 HEURES +]

Une animation commerciale pendant la course mythique

4 maine éco avril 2013

24 et 25 mai3e édition "Ici les boîtes bougent !"

L'IFA, Institut de formation des ambulanciers du Groupe CCI Formation, prépare chaque année des stagiaires au diplôme d’État d’ambulancier (DEA), indispensable pour exercer la profession. À l’issue du cycle de formation, ils sont ainsi capables d’assurer, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale, la prise en charge et le transport de

malades, de blessés, dans des véhicules de transport sanitaire adaptés, pour des raisons de soins ou de diagnostic.La formation se déroule sur quatre mois à temps plein ou dix mois en alternance au Groupe CCI Formation. L’organisation pédagogique de l’IFA repose sur les interventions de professionnels en activité : médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, aides-soignants et ambulanciers. En complément, les futurs ambulanciers bénéficient de quatre stages en milieu hospitalier et en entreprise de transport sanitaire. La promotion 2012 était composée de 40 stagiaires, 39 d’entre eux ont obtenu leur DEA, motivés par un métier de passion, riche en rapports humains. Un taux de réussite qui frôle les 100 % et qui s’accompagne d’un excellent taux d’insertion professionnelle à l’issue de la formation.

[DIPLôME D'ÉTAT D'AMBULANCIER]

Un taux proche de 100 % de réussite

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MATHÉMATICIEN DU XXe SIèCLE

Une exposition Mandelbrot à l'IsmansL'Ismans, école d'ingénieurs de la CCI,

présente une exceptionnelle exposition

de Benoît Mandelbrot (1924-2010), l'un

des plus grands mathématiciens du

XXe siècle pour la mise en évidence de

la géométrie fractale de la nature, de

l'infiniment petit à l'infiniment grand.

Comme les géants qui l’ont précédé,

Mandelbrot était un visionnaire qui a trouvé

de simples schémas harmonieux cachés

à l’intérieur de la complexité apparente de

la nature. Il est le père des fractales aux

propriétés fascinantes, qui se trouvent

désormais partout, aussi bien dans les

sciences naturelles que dans la production

informatique d’effets spéciaux pour le

cinéma.

Ce legs exceptionnel à l'Ismans

(médailles, livres, objets personnels, toges

universitaires) unique en Europe

- les universités américaines recevant le

reste - est la reconnaissance par Benoît

Mandelbrot et sa famille, du travail de

l'Ismans sur les fractales et sa capacité

à être un centre international de R&D à

finalité industrielle dans l’immense champ

d’application des fractales. Une chaire

et un Prix Mandelbrot créés par l’Ismans

récompenseront en juillet 2013 le meilleur

scientifique ayant apporté une contribution

remarquable dans les domaines de la

physique, de la chimie, de la biologie, des

mathématiques et de la philosophie. Cette

récompense sera décernée au Mans à

l'occasion d'une cérémonie internationale à

laquelle participeront plusieurs Prix Nobel.

Contact Ismans : Luc Chanteloup au 02 43 21 40 20

maine éco avril 2013 5

Mis en place l'an dernier à la CCi du Mans et de la Sarthe par l'équipe de CCi international Pays de la loire, l'atelier nouveaux exportateurs a pour objectif de présenter aux entreprises les questions essentielles à se poser et les principales étapes à aborder avant de se lancer à l'export. Pourquoi exporter ? Mon entreprise en a-t-elle la capacité ? Comment sélectionner et prospecter un marché ? Comment faire une offre ? Dois-je adapter mon produit ? Comment sécuriser mes paiements et gérer mes expéditions ? Comment financer mon développement international ? Quelles sont les aides ? Comment bien s'entourer en interne

et en externe ?... Tous ses points sont abordés au cours de cet atelier interactif où chaque participant peut présenter ses objectifs, ses attentes, ses contraintes, etc. Six entreprises sarthoises ont participé à l'atelier de février dernier. De la TPE à l'ETi de plus de 200 salariés, chacune est convaincue de l'intérêt de trouver des débouchés à l'international et est en phase de réflexion afin d'intégrer l'export dans sa stratégie d'entreprise. À l'issue de l'atelier, un Déclic export individuel gratuit leur a été proposé. Ce pré-diagnostic, réalisé par un conseiller CCi, permet de visualiser le besoin et la capacité d'exporter de l'entreprise (identification des points forts/points faibles et actions prioritaires à mettre en place). Très satisfaites, les entreprises participantes ont émis le souhait de se rencontrer ultérieurement pour continuer à partager leurs expériences. Un nouvel atelier est prévu prochainement, n'hésitez pas à vous renseigner.

Contact CCI : Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12

[ATELIER NOUVEAUX EXPORTATEURS À LA CCI]

Pour bien démarrer à l'export

La loi relative au contrat de génération votée le 14 février 2013 se fixe trois objectifs : permettre l'intégration durable des jeunes en emploi ; favoriser le maintien et le retour en emploi des seniors ; faciliter la transmission des compétences, dans un contexte de fort renouvellement de la population active. Si le contrat de génération concerne toutes les entreprises, elles n’ont pas toutes les mêmes leviers en matière d’emploi, ni les mêmes capacités de négociation, la mise en œuvre du contrat de génération est donc différenciée selon la taille des entreprises. Ainsi, les entreprises dont l'effectif est inférieur à 50 salariés (et n'appartenant pas à un groupe) ne sont pas obligées de

négocier un accord ou un plan d'action si, d'une part, elles embauchent en contrat à durée indéterminée un jeune de moins de 26 ans ou âgé de moins de 30 ans reconnu travailleur handicapé ; si d'autre part, elles maintiennent dans l'emploi un salarié âgé de 57 ans ou plus, ou d'au moins 55 ans au moment de son recrutement, ou d'au moins 55 ans reconnu travailleur handicapé. En contrepartie, l'entreprise pourra percevoir une aide d'un montant de 4 000 euros par an pour une durée de trois ans pour les embauches réalisées à compter du 1er janvier 2013.

Plus d'information : www.pays-de-la-loire.direccte.gouv.fr/-pays-de-la-loire-.html

CONTRAT DE GÉNÉRATION

Une aide pour les entreprises de moins de 50 salariés

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[focus]

Les chefs d'entreprise non salariés des

secteurs du commerce, de l'industrie et

des services, inscrits à l'Urssaf ou au RSI,

ainsi que les conjoints collaborateurs

inscrits au K-Bis, peuvent se faire

financer leur formation par l'Agefice. La

formation ne peut être inférieure à six

heures. Pour les formations "obligatoires"

(permis d'exploitation, habilitation

électrique, buraliste, HACCP/Hygiène…),

le dirigeant bénéficie de 700 euros

par an et par cotisant. Pour toutes les

autres formations, le montant maximum

s'élève à 1 000 euros ou 1 600 euros

pour les formations débouchant sur une

qualification officiellement reconnue

(diplôme d'État, ou titre inscrit au RNCP

- Répertoire national des certifications

professionnelles). La CCI sarthoise est le

point accueil de l'Agefice, les demandes

d'actions de formation sont à formuler

par le chef d'entreprise auprès de la CCI

qui se charge du traitement du dossier

jusqu'à sa finalisation.

Plus d'information : www.agefice.fr

Contact CCI : Nathalie Ferrand au 02 43 21 00 20

FORMATION DES CHEFS D'ENTREPRISE

Une prise en charge par l'Agefice

[SARTHE LE MANS CONNECTION]

Salon des solutions informatiques, numériques et e-business

Sarthe Le Mans Connection est l'événement d'affaires dédié aux solutions informatiques, numériques et e-business, organisé par la Chambre de commerce et d'industrie, Sarthe développement et Le Mans développement.

Le jeudi 13 juin prochain, cette seconde édition se déroulera au Palais des congrès du Mans et de la culture, espace "Le Cénomans" de 9 h à 18 h. Au programme : des conférences sur les TIC et les services numériques et des rendez-vous d'affaires. Les participants, inscrits au préalable, rencontreront des fournisseurs, clients potentiels, futurs partenaires, dans le cadre de rendez-vous programmés de 25 minutes. Les organisateurs conçoivent les plannings

selon les souhaits exprimés par chacun. L'objectif affiché est de faire se rencontrer l'offre de solutions numériques proposée par les PME et PMI sarthoises et la demande (entreprises et collectivités) et ainsi renforcer cette filière dynamique sur le département.

Plus d'information et inscription : www.sarthe-lemans-connection.com

6 maine éco avril 2013

la Sarthe a besoin d'attirer de nouveaux entrepreneurs pour contribuer à la dynamique économique et à l'emploi local. ainsi, pour la première fois, les acteurs sarthois du développement économique se sont unis pour bâtir une communication forte et originale vers les entrepreneurs franciliens. Présents les 6 et 7 février au Salon des entrepreneurs de Paris sous le nom "Quittez Paris pour entreprendre", les structures participantes, dont la CCi, ont misé

sur un ton décalé et sur l’intelligence collective pour séduire et attirer en Sarthe les créateurs, repreneurs ou chefs d’entreprise à potentiel de développement ou d'innovation. l'opération se poursuit autour du concept dévoilé sur le stand qui invite tous les chefs d’entreprise sarthois qui se sentent "happy entrepreneurs" à témoigner pour convaincre les Franciliens d'entreprendre en Sarthe : www.happy-entrepreneurs.venez.fr(1) Offre publique d’accueil.

[LES SARTHOIS FONT UNE OPA(1) SUR LES PARISIENS]

"Quittez Paris pour entreprendre !"

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maine éco avril 2013 7

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actualité

Le gouvernement a présenté à l'automne 2012 son Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, annonçant plusieurs mesures en faveur des entreprises dans différents domaines : le financement, les délais de paiement, l'innovation, le développement international, les simplifications administratives et la création d'un crédit d'impôt pour la compétitivité.Interview d'André Marcon, président de la CCI de France.

Des mesures dédiées aux entreprisesPacTe PoUr La croissance eT La coMPéTiTiViTé

8 maine éco avril 2013

Le Pacte national présenté par le gouvernement est-ilune bonne nouvelle pour les entreprises ?

La conjoncture est encore tendue avec une croissance zéro, dans une zone euro en récession. Les entre-prises ont besoin du soutien des pou-voirs publics. Il leur faut des signaux positifs pour retrouver de la confiance. C’est capital en économie.En ce sens, le Pacte est évidemment une bonne nouvelle en mixant compé-titivité coûts et hors coûts. Mais on peut regretter que son application ne soit pas immédiate. Dans ce contexte, il ne faut pas perdre de temps.

Comment les CCI prendront-elles part à la mise en

œuvre de ce Pacte au profit du redressement économique du pays ?

Bravo pour votre article d’information sur ce Pacte auprès des entreprises de votre territoire. La pédagogie est essentielle. Pour qu’un dispositif nou-veau fonctionne, il faut qu’il soit bien compris et facile à utiliser par ses bénéficiaires, particulièrement nos PME et TPE. Notre réseau est à pied d’œuvre, notamment en faisant déjà la promotion du simulateur du CICE pour évaluer son impact en 2014 pour les entreprises concernées.

Les mesures sur l’accompagnement à l’international des entreprises et sur les

financements à l’export suffiront-elles à mettre fin au décrochage de la France dans la compétition internationale ?

Il est vrai que la France n’est plus en pôle position mais nous avons tou-jours bien des atouts et des savoir-faire. Rien n’est perdu. Le nouveau plan export présenté par la ministre du Commerce extérieur propose des pistes utiles : saisir les opportunités en orientant nos entre-prises vers les marchés à forte crois-sance et renforcer les financements à l’export. C’est nécessaire mais pas suffisant. L’internationalisation des entreprises, ça se prépare. Une entreprise ne sera performante et compétitive sur les marchés étrangers que si elle élabore un plan d’action stratégique et si elle s’en donne les moyens. Nos conseillers export sont là justement pour leur apporter un appui personnalisé avec des outils de dia-gnostics et des programmes qui ont fait leurs preuves.

Pensez-vous que le dispositif de garantie publique facilitant l’accès aux crédits de trésorerie aux PME-PMI (via le fonds de 500 millions et la BPI) et le renforcement du contrôle des délais de paiement peuvent véritablement soutenir la trésorerie des entreprises ?

Les difficultés de trésorerie sont un amplificateur de crise quand elles se diffusent dans l’économie. La disci-

pline introduite par la loi de moder-nisation de l’économie concernant les délais de paiement a connu, on le sait, un certain relâchement. Il est donc impératif d’être vigilant. Il faudra sans doute, comme c’est d’ailleurs prévu, amplifier les efforts et les sanctions pour les contrevenants, à l’occasion du projet de loi sur la consommation, dans l’intérêt des TPE et PME. Dans l’immédiat, comme ces entre-prises n’ont pas toujours accès au crédit à court terme ou à des condi-tions satisfaisantes de découvert au-torisé en banque, la mise à disposition de 500 millions d’euros de crédits de trésorerie par la BPI au travers d’un fonds de garantie spécifique immé-diatement opérationnel au guichet de proximité est une bonne nouvelle.J’espère que la refonte du fichage Banque de France pour les entrepre-neurs ayant déposé leur bilan, sera effective, comme annoncé récem-ment par la ministre en charge des PME. Le "droit au rebond" n’est pas encore suffisamment ancré dans notre culture. Faisons en sorte que ça change.

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actualité

Des mesures dédiées aux entreprisesUne banque publiqued'investissement en Pays de la LoireDepuis le 1er janvier 2013, la loi portant sur la création de la Banque publique d'investissement est publiée. cette BPi doit permettre aux TPe, PMe et eTi (entreprises de taille intermédiaire) innovantes ou industrielles de trouver, en un point unique, des solutions de financement en prêts, garanties et en fonds propres. La région des Pays de la Loire est en ordre de marche et a déjà installé sa BPi pour faciliter le financement des entreprises ligériennes. "La boîte à outils financiers déployée depuis 2009 préfigure largement le cahier des charges d'intervention de la future BPI", a souligné Jacques auxiette, président de la région des Pays de la Loire.

Les cibles de la BPi régionale :

- PMe de croissance et eTi qui peinent à lever des fonds pour financer leurs innovations, leur développement à l'export ;

- insuffisance de financement pour les PMe industrielles capitalistiques (déjà impactées en 2009) ;

- entreprises en difficulté (procédures judiciaires) mais à potentiel de rebond ;

- stratégies de filières : en soutenant les entreprises qui travaillent ensemble ("chasser en meute").

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Crédit d'impôt compétitivité et emploiMesure phare du Pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi du gouvernement, le crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi (cice) - voté dans la loi de Finances rectificative fin 2012 - se veut un outil de relance de l'investissement et de l'emploi, en jouant sur les bas salaires.

ainsi, depuis le 1er janvier 2013, le cice est ouvert à l’ensemble des entreprises employant des salariés, imposées à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu d'après leur bénéfice réel, quel que soit le mode d'exploitation (entreprise individuelle société de personnes, société de capitaux, etc.), et quel que soit le secteur d’activité (agricole, artisanal, commercial, industriel, de services…).

ce crédit d’impôt est assis sur le montant des rémunérations versées dans l’année, lorsqu’elles sont inférieures à 2,5 smic, sur la base de la durée légale du travail, augmentée, le cas échéant, des heures supplémentaires et complémentaires, mais sans prise en compte des majorations auxquelles elles donnent lieu. ces éléments (rémunération, valeur du smic) sont déterminés sur la base

des règles qui s’appliquent pour le calcul des cotisations de sécurité sociale et de l’allègement général. Pour bénéficier du crédit d’impôt, les rémunérations concernées devront être déclarées sur chacune des déclarations Urssaf. À cette fin, une ligne spécifique "crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi" (cTP 400) a été créée :

- le taux applicable pour ce cTP est de 0 %,

- le montant à reporter correspond au montant de la masse salariale éligible au crédit d’impôt (soit les rémunérations inférieures à 2,5 smic),

- la mention de l’effectif concerné est obligatoire.en cas d’erreur dans les données déclarées sur la ligne spécifique cice (cTP 400), la déclaration pourra être corrigée lors d’une prochaine échéance.

À noter que cette ligne spécifique ne doit pas affecter le montant des cotisations et contributions sociales dues par l’employeur. Les éléments déclarés auprès de l’Urssaf seront transmis à l’administration fiscale.

Le taux du crédit d’impôt sera de 4 % pour les rémunérations versées en 2013 puis 6 % à compter de 2014. Le coût de la mesure est estimé à 20 milliards d'euros par an en rythme de croisière.

Le gouvernement a mis en ligne un simulateur de calcul qui permet de déterminer le montant du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi : www.economie.gouv.fr/ma-competitivite/simulateur-credit-dimpot-pour-competitivite-et-lemploi

Source Urssaf

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Hannecard investit un million d'euros à La FlècheSpécialisée dans le garnissage de rouleaux industriels, l'usine de la Flèche va installer cet été une nouvelle ligne de mélangeage de caoutchouc. Un investissement qui va lui permettre d'augmenter ses capacités de production et d'améliorer la qualité des mélanges. Avec 125 salariés, le site sarthois du groupe belge Hannecard a réalisé un chiffre d'affaires de 18 millions d'eurosen 2012.

Datanaute déménageDatanaute quitte ses bureaux de la rue Marchande au Mans pour 200 m² sur la Zac de la Pointe à Sargé-lès-Le Mans. Créée en 2004 par Jean-Charles Després, l'entreprise de cinq personnes propose des prestations de mise en œuvre de réseaux télécom temporaire pour les événements sportifs. Avec son camion et ses liaisons satellite, elle intervient où il n'y a pas de réseau Internet. Datanaute a récemment équipé la Coupe d'Afrique des nations en réseau numérique.

Premiers pas au Canada pour Lenoir AssociésSpécialisé dans l'accompagnement des managers, le cabinet manceau Lenoir Associés a ouvert une filiale à Ottawa pour intervenir dans les entreprises françaises et canadiennes : Lenoir & Associates inc. Une ouverture internationale pour la TPE qui a fêté ses vingt ans d'activité en 2012. L'organisation de rencontres (organisation de séminaires pour répondre au développement stratégique des entreprises) et la formation (pour le développement personnel et le leadership) sont le cœur de son activité avec l'intervention de plus de 15 consultants français et internationaux.

Une année record pour Claas en 2012Avec 51 tracteurs assemblés par jour dans son usine mancelle, Claas a retrouvé la même activité qu'avant la crise de 2009. Grâce aux ventes auprès des grands céréaliers qui ont connu une bonne année 2012 et à la forte activité à l'export, notamment vers la Russie et les pays de l'est de l'Europe, l'entreprise allemande a immatriculé 22 000 tracteurs l'an dernier, dont 11 000 sortis des lignes du Mans. 700 salariés travaillent au Mans et au centre d'essais de Trangé, dont une centaine d'intérimaires.

la vie des entreprises

FOrÉziENNE MFlS

Le fabricant d'outilsde coupe ouvre unatelier-relais à Trangé

Spécialisé dans les outils de coupe pour l’industrie du bois, Forézienne MFLS va construire en 2013 un atelier-relais à Trangé. Ce sera le troisième pour cette entreprise d'envergure nationale et internationale, créée en 1976 par Christian Senegas à Épercieux-Saint-Paul dans la Loire. Une douzaine de personnes seront recrutées. Le bâtiment de 2 000 m² comprendra une uni-té d’assemblage de produits semi-ouvrés et un atelier de réparation et de service après-vente. Avec cet investissement de 1,5 million d'euros, l'entreprise souhaite se rapprocher de ses clients et accroître ses parts de marché dans l'ouest de la France. Les deux précédents ateliers ont été ouverts à Tonneins (Lot-et-Garonne) en 2008 et à Geudertheim (Bas-Rhin) en 2011. Avec 220 salariés, le fabricant de lames de scie à ruban, de scies circulaires et d’accessoires d’affûtage a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions en 2012. Ses exportations dans plus de 100 pays représentent 40 % de son chiffre d’affaires.

10 maine éco avril 2013

Bien connue sur les circuits d'endurance du monde entier, l'écurie française Oak racing de Jacques Nicolet, installée sur le Technoparc des 24 Heures depuis 2011, développe aussi son activité constructeur. associée avec Morgan Motor Company depuis début 2012, elle vend des prototypes lMP2 créés par Onroak automotive, son département constructeur. Cette année, l'écurie chinoise KCMG et l'équipe suisse Morand engagent une Morgan lMP2 respectivement en asian le Mans Series et aux 24 Heures du Mans, et en European le Mans Series. Oak racing

continue bien sûr à engager des prototypes : deux Morgan lMP2 en Championnat du monde Fia d'endurance, plus une troisième pour l'épreuve phare, les 24 Heures du Mans. Pour 2014, l'équipe travaille actuellement sur un prototype lMP1 adapté à la nouvelle réglementation. Souhaitant faire partager sa passion de l'automobile, l'écurie propose des stages incentives : pilotage d'un prototype, visite de l'usine, plus d'autres activités à la carte. Pour la troisième fois cette année, un package 24 Heures du Mans est disponible pour vivre la course avec l'équipe (réceptif haut de gamme, loge, accès aux stands, etc.). avec une quarantaine de salariés (dont une dizaine d'ingénieurs), Oak racing a réalisé un chiffre d'affaires de six millions d'euros au dernier exercice.

OaK raCiNG

Une écurie mais aussi un constructeur

Page 13: Maineeco n°166

la vie des entreprises

Spécialiste du stockage et de la ges-tion d’archives papier et de données informatiques, l’entreprise américaine

Iron Mountain a transféré son site du Mans sur la zone Ouest Park au Bailleul, dans le bâtiment de 30 000 m² vide depuis deux ans. Elle y loue une cellule de 6 000 m². Les deux entrepôts situés dans la zone du Panorama au Mans n’étaient plus aux normes du groupe. Ce nouveau site accueillera les données papier ou informatiques de ses clients : banques, assurances, entreprises industrielles ou encore professions médicales. Quatre sa-lariés, l'équipe du Mans, travaillent dans cet immense espace et devraient prochainement être rejoints par une personne supplémen-taire, voire deux. Créé en 1951 à Livingstone dans l'état de New York, Iron Mountain a com-mencé ses premiers stockages de données confidentielles dans une mine de fer, d'où son nom. La société est aujourd'hui leader du sec-teur des services de gestion des informations et compte plus de 150 000 clients répartis dans 39 pays sur les cinq continents. Elle em-ploie plus de 20 000 salariés pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards de dollars.

irON MOUNTaiN

La sociétéaméricainedéménage au Bailleul

Filiale des Transports Barré, implantés à vallet en loire-atlantique, Exfret 44 aménage une plateforme logistique de frais sur la zone Ouest Park au Bailleul. Elle a acheté au Smapad (syndicat

mixte pour l'aménagement et la promotion de Ouest Park) une parcelle de 10 000 m² pour y construire un entrepôt de 2 000 m². Spécialisée dans le transport de produits agroalimentaires, Exfret 44 disposera d’une flotte de camions frigorifiques. le Bailleul représente un site géographique stratégique plus proche de Paris pour livrer son client, une coopérative agroalimentaire qui a plusieurs entreprises situées en vendée, dans les Deux-Sèvres, le Choletais et le pays d’ancenis. la plateforme permettra de regrouper les marchan-dises pour optimiser le chargement des camions et reconstituer des véhicules complets. le démarrage de

l'activité est prévu pour le mois de mai. Dans un premier temps, huit embauches sont annoncées pour rejoindre deux salariés transférés d'un autre site. les Transports Barré emploient au total 180 personnes pour un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros en 2012.

ExFrET 44

Le transporteur ouvreune plateformelogistique au Bailleul

BaHiEr

Dix millions d'euros investisà Sceaux-sur-Huisne

maine éco avril 2013 11

L 'entreprise mancelle d'aide à la personne a obtenu le label Cap'handéo, délivré par l'enseigne Handéo, créé en 2007 sous

l'impulsion des associations, fédérations et unions nationales du handicap. Premier label handicap des services à la personne, il prend en compte la mise en œuvre de bonnes pratiques en entreprise liées aux

interventions auprès de personnes en situation de handicap : adaptation des services (horaires, sécurisation, etc.), professionnalisation des intervenants (for-mations sur les différents handicaps). Gérée par Marc Davy, Âge d'or Services compte 10 % de personnes handicapées parmi ses clients. La société emploie 30 personnes, dont 16 à temps plein.

ÂGE D'Or SErviCES

Le Label Cap'handéo obtenu

L e fabricant de charcuterie Bahier prépare l'avenir en investissant dix millions d'euros pour moderniser son outil de production et recentrer ses activités à Sceaux-sur-Huisne. Située juste derrière son usine actuelle créée en 1971, la future plateforme de 4 500 m² (5 millions

d'euros) ouvrira fin septembre au plus tard. Le site loué à La Ferté-Bernard sera fermé. L'usine de rillettes va être agrandie de 400 m² et équipée de machines modernes pour optimiser l'outil indus-triel. Un investissement indispensable pour Bahier afin de rester compétitif dans un secteur d'activité qui subit la réduction de ses marges face à l'augmentation du prix des matières premières. L'entreprise va, par ailleurs, poursuivre sa politique d'innovation avec, notamment, le lancement de rillettes "100 % sarthoises", fabriquées à partir de porcs sarthois, et de "Tartinades", une gamme de snacks. Elle mise également sur l'export pour trouver de nouveaux débouchés. Actuellement, 1 % de la production est vendue en Allemagne. Bahier propose aujourd'hui cinq familles de produits : boudins (1er fabricant français), rillettes (2e fabricant français), cochonnailles, produits tripiers et produits de volaille. Elle emploie 380 salariés pour un chiffre d'affaires de 69 millions d'euros en 2012.

Page 14: Maineeco n°166

la vie des entreprises

Foussier quincaillerie agrandit son site à AllonnesOuvert en 2009 à Allonnes, le site de Foussier va être agrandi de 6 000 m². Ce distributeur de fournitures en quincaillerie, outillage et agencement pour les professionnels du bâtiment va étendre sa plateforme logistique et augmenter ses capacités de production sur mesure d'agencements. Cet investissement de 3,9 millions d'euros répond au développement de l'entreprise qui a vu son chiffre d'affaires progresser de + 5 % de 2009 à 2012 pour arriver à 102 millions d'euros. Sur la même période, ses effectifs ont atteint 470 salariés (dont 208 à Allonnes), soit + 40 %. Le recrutement de 30 personnes est annoncé sur trois ans. L'entreprise a reçu des aides financières de la Région (150 000 euros), du Département (75 000 euros) et de Le Mans Métropole (75 000 euros). La livraison est programmée pour fin 2013.

Portes ouvertes chez StructuraEntreprise familiale depuis 1980, Structura a organisé pour la première fois en janvier dernier des portes ouvertes sur son site de Champagné. L'occasion pour le dirigeant, Cédric Lorréard, de présenter son activité (location de structures, tentes, mobilier, décoration) via l'exposition de matériels et la visite de ses dépôts. Les structures exposées ont permis de visualiser des besoins : stockage, bâtiment industriel, bâtiment sportif, extension d’activité ou sinistre, etc. Cette manifestation a réuni 250 visiteurs sur deux jours. Un succès pour l'entreprise qui compte renouveler l'opération.

Niléo certifiée EnVolLe bureau d'études manceau est la première entreprise sarthoise à obtenir l'évaluation EnVol, une marque de reconnaissance de la démarche en faveur de l'environnement initiée en entreprise. Développée notamment par les CCI, EnVol est proposée par Afnor certification. Covoiturage, utilisation de transports alternatifs, télétravail ou tri des déchets figurent parmi les actions déjà mises en place. Une démarche cohérente avec l'activité de Niléo : prestations de services en matière d'environnement et de sécurité.

Installé au Mans depuis 2002, mais créé en 1983, le spécialiste de l'assistance mécanique et de l'entretien automobile Icare fête ses 30 ans d'activités. Dédiée tout d'abord à la commercialisation et la gestion des contrats d'entretien et de ré-paration automobile pour les flottes auto-mobiles, l'entreprise a élargi ses activités à la garantie panne mécanique. Filiale du groupe Europ Assistance depuis 2004, Icare accompagne les grandes marques automobiles, groupes de distribution, or-ganismes financiers et assureurs. Si son siège et ses services administratifs se situent à Boulogne Billancourt, sa partie opérationnelle est installée au Mans à Novaxis. Sa plateforme téléphonique, après analyse des devis, donne son accord aux demandes de dépannage, révision ou réparation et répond aux questions d'ordre contractuel. Avec près de 140 salariés (dont 69 au Mans), Icare a réalisé un chiffre d'affaires de 77,7 millions en 2011 et gère un portefeuille de 800 000 véhicules (véhicules particuliers, utili-taires, deux roues, poids lourds). Sur un marché concurrentiel mais en progression, Icare ambi-tionne d'étendre sa gamme de services et de s'ouvrir à de nouveaux marchés. Peu de particuliers ont un contrat d'assistance mécanique, il s'agit de les convaincre. Icare va notamment proposer des services dans le domaine de l'assistance pour accompagner le consommateur (rachat de franchise, bris de glace, etc.), lui proposer de souscrire un contrat directement.

iCarE

30 ans et de nouvelles ambitions

12 maine éco avril 2013

F abricant en sous-traitance de lingerie corsèterie haut de gamme et luxe, l'entreprise de Bonnétable a fêté ses

40 ans en mars dernier. l'aventure conti-nue pour Macosa durement touchée par les délocalisations dès le milieu des années 90.

Elle employait alors 250 salariés, une majorité de femmes. Son dirigeant, Philippe Hache, se bat aujourd'hui pour conserver l'activité et les emplois de ses 98 salariés. Cela passe par la mise en avant de la qualité de la fabrication française. l'entreprise souhaite obtenir la certification "Origine France garantie". Elle a su évoluer pour faire face : diversification des fabrications (maillots de bain, beachwear, gamme masculine, tee-shirts marins, etc.), productions en petites et très petites séries, recherche de nou-veaux clients (jeunes créateurs étrangers notamment), création d'un bureau d'études avec des modélistes. autre défi à relever : renouveler 30 % de ses effectifs d’ici à huit ans alors que recruter est difficile dans la profession. Pour attirer, Macosa va créer cette année une école interne. En 2012, elle a déjà eu une expérience positive de formation dans le cadre de la POE (préparation opérationnelle à l’emploi) avec le Greta du Mans qui a abouti à quatre recrutements.

MaCOSa

Le fabricant de lingerie-corsèterie fête ses 40 ans

Page 15: Maineeco n°166

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PAYS DE LA LOIRE

maine éco avril 2013 13

Page 16: Maineeco n°166

Un secteur innovant et dynami que… qui peine à recruter

actualité

inDUsTrie MécaniqUe

L 'image qui nous colle à la peau est que nos métiers et notre environnement sont pénibles,

bruyants et sales. Ce n'est pas la réalité !", tempête Michel Athimon, directeur général de la FIM, qui re-groupe 30 organisations profession-nelles. Afin de changer cette image, la Fédération a lancé, en 2012, une

campagne de communication natio-nale sur trois ans, baptisée "La méca-nique en France, bien plus qu'une industrie". Les premières assises de l'industrie mécanique ont réuni 500 participants (clients, pouvoirs publics, institutionnels) début février à Paris. Un manifeste, "Pourquoi concevoir et produire en France dans une écono-

mie globalisée", a été distribué à tous les acteurs et clients de la branche. "Cette campagne est accompagnée de rendez-vous directs, explique Michel Athimon. Nous allons au contact des acteurs nationaux et régionaux afin de parler, expliquer ce qu'est réellement l'industrie mécanique en donnant des exemples, en racontant de belles his-toires."

L'export : l'avenir dusecteur mécanique

Difficile de présenter en quelques mots la variété de l'industrie méca-nique française. "Cela va de la fabri-cation de montures de lunettes à la construction aéronautique en passant par les arts de la table, on ne peut pas réellement parler de filière méca-nique, précise Michel Athimon. Si ses produits sont connus, ce n'est pas le cas des entreprises qui les fabriquent." On dénombre 11 500 sociétés sur ce

Souffrant à la fois d'un déficit de notoriété et

d'image, révélé lors d'un récent sondage

Opinion Way, la Fédération de l'industrie

mécanique a décidé de réagir en lançant

une grande campagne de communication sur trois ans (2012-2014).

Et prend à bras-le-corps sa principale problématique : la

pénurie de candidats sur les postes

qualifiés d'usineurs.

actualité

14 maine éco avril 2013

Face à une pénurie de main-d'œuvre, neuf entreprises industrielles sarthoises (souriau, Dürr, alcoa, Deutsch, cema, Geslin, Faure herman, PMa et chastagner), soutenues par l'UiMs, ont choisi de mener une action collective. "L'idée est de mutualiser nos compétences et de communiquer de manière positive sur nos métiers", explique Marc Delille, patron de PMa. "Toute la filière souffre du manque de candidats", souligne christophe alfandari, directeur de l'afpi (centre de formation de l'industrie) du Mans, autour duquel le groupe s'est formé. "Tant sur des postes d'opérateurs ou usineurs que sur ceux de techniciens supérieurs et ingénieurs." rien que pour les neuf entreprises concernées, au moins 80 postes sont à pourvoir, essentiellement des

postes d'usineurs. D'où l'idée d'organiser plusieurs portes ouvertes à l'afpi afin de présenter ces métiers qui réclament un haut niveau de technicité. Les candidats peuvent ainsi échanger avec les professionnels et les apprentis en formation. Un speed alternance (concept du speed dating pour trouver un contrat en alternance) sera même organisé le 5 juin prochain. "Ce sont un peu les master-chefs de l'usinage, poursuit Marc Delille. L'objectif étant de recruter les meilleurs candidats afin de les former." Des modules experts seront ajoutés aux cycles de formations classiques afin de répondre aux besoins des industriels engagés dans cette démarche. "Ces entreprises sont prêtes à investir et souhaitent le montrer aux potentiels candidats", insiste christophe alfandari.

ENTREPRISES SARTHOISES CHERCHENT USINEURS à FORMER

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Page 17: Maineeco n°166

Un secteur innovant et dynami que… qui peine à recruter

actualité

secteur d'activités, réparties en trois "groupes" : les sites de transformation (sous-traitance, outillage), d'équipe-ment (machines, systèmes de produc-tion) et précision (optique, santé, etc.). Les deux premiers domaines repré-sentent à eux seuls 90 % d'une acti-vité dont le chiffre d'affaires 2012 est de 113 milliards d'euros (pour 110 en 2011), ce qui place la France au 6e rang mondial sur le secteur. Avec 620 000 salariés, la mécanique pèse à elle seule 20 % de l'emploi indus-triel. "Il y a une vraie méconnaissance de cette industrie, poursuit Michel Athimon. Dans le sondage que nous avons commandé à Opinion Way, il ressort que, pour une grande majorité de personnes, la filière automobile est prépondérante en mécanique, or elle ne pèse que 10 % de l'activité glo-bale..." Bien loin des zooms média-tiques sur les récents plans sociaux au sein de quelques grands groupes, l'industrie mécanique est constituée à près de 95 % de PME de moins de 150 salariés. "Des PME solides qui innovent, recrutent et offrent de belles perspectives de carrière..."

Un secteur négligépar les jeunes

"Il faut casser l'image un peu ringarde de nos métiers ! Nos entreprises font 50 % de leur CA à l'export, dont 41 % en direct, ce qui fait de la mécanique un des piliers du dynamisme industriel français. Il faut continuer à s'appuyer sur l'export qui est porteur de crois-sance, l'avenir du secteur repose sur sa compétitivité et sa réussite à l'international." Avec cinq centres de recherches technologiques (dont le plus important, le Cetim, est basé à Nantes), la mécanique française est également l'une des plus innovantes au monde. Pourtant, elle souffre d'un cruel manque d'intérêt chez les jeunes et peine à recruter depuis une

quinzaine d'années. Et ce problème tend à s'aggraver avec une moyenne d'âge des salariés proche de 50 ans et un manque de transfert des compé- tences. "Pour les cinq prochaines années, les besoins en termes de re-crutement seront de 40 000 par an", prévient le directeur général de la FIM. Avec 25 000 apprentis formés chaque année, on est bien loin du compte. Pour pallier ce déficit, des initiatives locales naissent (voir encadré page 14) et tout le secteur se mobilise. Les professionnels de la mécanique se déplacent sur les salons, ouvrent leurs portes aux établissements scolaires, l'alternance se développe..."Nous devons réussir à transmettre la passion de nos métiers qui demandent un haut niveau de qualification, conclut Michel Athimon. Et prendre les devants en créant de nouvelles formations qui feront émerger les compétences exi-gées, demain, sur le terrain."

◗ Bénédicte Hascoët

Plus d'informations sur www.bienplusqu1industrie.com

maine éco avril 2013 15

3 200 établissements métallurgiques, 104 000 salariés, région leader dans la construction navale, la fabrication de machines agricoles et forestières... les Pays de la Loire offrent une diversité et un maillage harmonieux de PMe sur l'ensemble de ses cinq départements qui en font la troisième région mécanicienne française derrière l'Île-de-France et rhône-alpes. Portant un regard positif sur son territoire, en termes d'activité et d'innovation, Marc Moreuil, président du comité régional de développement de la métallurgie (cDM), souligne, lui aussi, des "tensions sur les métiers d'usineurs, de chaudronniers, de

soudeurs..." malgré la perte de 11 000 emplois sur la région entre 2008 et 2011, une baisse qu'il estime à la fois "structurelle et conjoncturelle. La diversité des activités offre un bel équilibre territorial avec quelques concentrations comme l'aéronautique et le naval en Loire Atlantique, le nautisme en Vendée, l'automobile en Sarthe..." avec un réseau de PMe qui se développent et arrivent à taille d'eTi. "Notre région est reconnue pour son dynamisme industriel avec des entreprises qui investissent sur l'outil de production et la formation et affichent de bons résultats à l'international."

Pratique : le CDM régional, qui regroupe 140 adhérents industriels, conduit un programme d'animations techniques et économiques à destination des chefs d'entreprise. Il édite notamment des documents destinés à développer leurs compétences stratégiques. Https://cdm.reseaulia.com

Marc Moreuil, président du Comité régional de développement de la métallurgie (CDM).

LES PAYS DE LA LOIRE, 3E RÉgION MÉCANICIENNE FRANçAISE

Page 18: Maineeco n°166

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LE CRÉDIT MUTUELVOUS INVITE AUX RENCONTRES 2013

Caisse Fédérale du Crédit Mutuel MABN, société coopérative anonyme à capital variable, capital initial de 38 112 € - immatriculée sous le n° 556 650 208 RCS LAVAL 43, bd Volney 53083 Laval Cedex 09, contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP), 61 rue Taitbout, 75436 Paris Cedex 09.

Le Crédit Mutuel Maine-Anjou, Basse-Normandie est une banque coopérative régionale qui appartient à ses sociétaires-clients. Ils peuvent participer au fonctionnement de leur caisse locale en votant aux Assemblées générales. Ils élisent leurs représentants au conseil d’administration suivant le principe « un Homme, une voix ». C’est donc à ses sociétaires-clients que le Crédit Mutuel rend des comptes. Venez découvrir le fonctionnement d’une banque différente.

16 maine éco avril 2013

Page 19: Maineeco n°166

Comment innover avec des partenaires extérieurs ?

oPen innoVaTion

L 'innovation n'est pas le fait d'individus isolés. Elle est dis-tribuée sur un grand nombre

d'acteurs hétérogènes (centres de re-cherche publics, clients, concurrents) qui doivent collaborer, échanger des connaissances, etc.," explique Julien Pénin, professeur à la faculté des Sciences économiques de l'université de Strasbourg, présent le 6 juin. Le modèle de l'innovation "seul dans son coin" a semble-t-il vécu.

On distingue en fait deux modèles : l'innovation fermée quand les fron-tières de l'entreprise sont imper-méables ; l'innovation ouverte quand les frontières de l'entreprise sont perméables. Selon le modèle présenté par Henry Chesbrough en 2003, pro-fesseur et directeur du Center for open innovation à l'université de Berkeley, l'innovation ouverte a deux faces. D'un côté, l'outside-in qui permet d'impor-ter des connaissances développées en externe (licensing-in (1), spin-in (2), crowdsourcing (3), etc.). De l'autre, l'in-side-out qui encourage les entreprises à exporter, céder des connaissances et technologies développées en interne (spin-off (4), licensing-out (5), etc.). Les

modalités pratiques sont nombreuses pour les entreprises : collaborations et alliances, co-conception et co-déve-loppement, licensing-in et licensing-out, consortium de recherche, acquisi-tion d'entreprises, pools de brevet, et bien d'autres encore.

Importer et exporterdes idées

La méthode est-elle nouvelle ? Pour Julien Pénin, "certains aspects de l'in-novation ouverte sont connus et prati-qués depuis longtemps. Si l'outside-in est peu nouveau, l'inside-out l'est réel-lement par contre. On assiste égale-ment à l'émergence d'un marché des idées et des technologies, avec l'appa-rition d'intermédiaires ou de nouvelles structures de marché. Et surtout, avec les NTIC, le phénomène d'innovation ouverte prend de l'ampleur."

L'innovation ouverte ne doit pas exister sans l'appui d'un système de propriété intellectuelle fort "car les brevets per-mettent de protéger les entreprises, facilitant ainsi les interactions avec des partenaires. La PI permet éga-lement de formaliser et de structurer les échanges. Par exemple, lorsqu'une entreprise est protégée par un brevet, elle aura plus facilement tendance à coopérer car elle se sait protégée des risques de pillage par ses partenaires".

Innover, Jacky Taffin du groupe Delta à La Ferté-Bernard, également témoin le 6 juin, l'a toujours fait. "C'est la base de ma stratégie d'entreprise". D'autant plus quand l'activité de son entreprise s'est subitement effon-drée. "En quelques mois, tous mes clients du marché de l'électronique ont disparu alors que nous connais-sions une croissance à deux chiffres. Que faire ? Baisser les bras ou analy-ser la situation… Nous avions un bel

outil industriel, nous avons cherché des idées, des pistes pour trouver de nouveaux usages en adaptant les pro-cess et nous avons réussi". Delta est en effet passé du perçage de trous pour fabriquer des circuits imprimés à des applications pour l'aéronau-tique, le secteur du luxe, l'emballage, la décoration et est devenu l'atelier le plus important d'Europe en matière de micro-perçage. "Pour moi, l'innovation ouverte passe d'abord par la tête, en étant réceptif et ouvert aux autres ainsi qu'à notre environnement. De multiples opportunités peuvent se présenter via nos salariés, clients, partenaires divers et multiples rencontres. Il faut pouvoir les trier mais aussi savoir les prolonger. Une idée confinée à un contexte donné peut sembler banale, mais développée dans un autre contexte, elle peut prendre une dimension très intéressante".Si Jacky Taffin a toujours eu l'esprit ouvert pour regarder ce qui se faisait ailleurs et saisir des opportunités, il a aujourd'hui décidé de créer un poste pour une recherche plus systématique d'idées nouvelles. Pour ne rien laisser au hasard en quelque sorte…

◗ Karine Méteyer

(1) Acquisition de brevets déposés par d'autres entreprises (via des accords de licence géné-ralement).

(2) Acquisition d'autres entreprises, généralement des start-up.

(3) Externalisation d'une activité à une foule d'individus, c'est-à-dire à un grand nombre d'anonymes.

(4) Création d'une start-up afin de prolonger en dehors des frontières de l'entreprise un projet initié en son sein.

(5) Cession à d'autres des brevets inventés et déposés par une entreprise.

Contact CCI : Angélique Barré, service Industrie au 02 43 21 00 31

Pour la troisième année consécutive, la CCI organise avec les

partenaires sarthois de l'innovation (Émergence,

Prim's, université du Maine, CTTM, Institut

automobile du Mans et Oséo), les Rencontres

de l'innovation le 6 juin prochain.Au programme

cette année : l'open innovation.

maine éco avril 2013 17

L'innovation est la base de la stratégie d'entreprise de Jacky Taffin. Le groupe Delta est ainsi devenu l'atelier de micro-perçage le plus important d'Europe.

industrie

Page 20: Maineeco n°166

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Page 21: Maineeco n°166

entreprise

Une norme pour lutter contre la contrefaçon

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P arfums, tabac, dictionnaires, logiciels, CD/DVD, jouets, outil-lage, électroménager, produits

d'entretien, textile, maroquinerie, vais-selle, pièces détachées d'automobile, médicaments… les articles contrefaits se comptent par millions et constituent l'une des principales activités du crime organisé. Un véritable fléau, dangereux pour le consommateur et l'environne-ment, qui couterait 30 000 emplois et 6 milliards d'euros par an à la France, selon une étude de l'OCDE. Une entre-prise sur deux s'estime confrontée au problème !

Pour faire face, la nouvelle norme internationale Iso 12931, à laquelle la France a fortement contribué via l'Afnor, a été adoptée. Elle offre aux entreprises

un ensemble de critères d'analyse pour mettre en œuvre la meilleure solution d'authentification pour leurs produits.

Des solutions diversifiées Hologramme, étiquette anti-effraction, nanoparticules, plusieurs solutions sont disponibles sur le marché. La norme permet aux entreprises de choisir le mar-quage le mieux adapté pour lutter contre la contrefaçon de leurs produits. "Elle définit les critères de performance de solutions d’authentification dédiées, des-tinées à fournir des éléments de preuve fiables facilitant l’appréciation du carac-tère authentique ou falsifié de biens ma-tériels", précise l'Afnor. Les entreprises ne sont pas confrontées aux mêmes problèmes selon ce qu'elles fabriquent.

En complément de l'Iso 12931, "Afnor Compétence (filiale du groupe Afnor) propose aux entreprises une formation Dire d’expert", indique Nicolas Scuto, chef de projet Afnor Normalisation. Animée par Jean-Michel Loubry, pré-sident de la commission de normali-sation, elle se déroule sur une journée (coût 750 € HT). Cette formation répond aux objectifs suivants : connaître les tendances, enjeux et formes de la contrefaçon sur le marché intérieur et international, savoir analyser les risques et conséquences pour son entre-prise et maîtriser la norme Iso 12931 pour mettre en œuvre des solutions d’authentification efficaces (voir le pro-gramme ci-contre). "Par ailleurs, la commission de norma-lisation travaille sur un nouveau projet déposé à l’Iso en 2013. Il s’agirait d’un guide aux PME pour les aider à définir et évaluer les mesures de protection des biens matériels les plus perti-nentes et efficaces (déjà déployées ou envisagées)", ajoute Nicolas Scuto. Les travaux de l'Afnor se poursuivent donc inlassablement pour renforcer la lutte contre la contrefaçon et les fraudes. Un engagement plus que nécessaire vu l'ampleur du phénomène.

◗ Karine Méteyer

Contact : Afnor, Nicolas Scuto au 01 41 62 88 91 [email protected]

La nouvelle norme internationale Iso 12931 va aider les entreprises à mieux protéger leurs produits. Elle apporte une méthodologie et des critères pour évaluer les différentes solutions d'authentification possibles des biens matériels.

La contrefaçon aujourd’hui en France et dans le monde • Qu’est-ce que la contrefaçon ? Quelles sont ses différentes formes ? • Quels enjeux pour les entreprises ? • Panorama : chiffres et tendances

La protection contre la contrefaçon, une démarche stratégique • Savoir analyser le risque • Bien connaître les conséquences juridiques et techniques (intervention d'un expert et d'un cabinet d'avocats)

Introduction à la norme ISO 12931• Origine de la norme, objectifs et principes généraux • Architecture d'une solution

Iso 12931 : tour d’horizon des critères de performances • Identifier les familles de "marqueurs" • Quels outils utiliser ? • Réussir la mise en opération

Iso 12931 : comment évaluer l’efficacité des solutions mises en place ?Performance des outils de protection contre la contrefaçon : quels apports de la norme pour les industries électriques, électroniques et de communication dans leur lutte contre la contrefaçon ?

SE FORMERà L'ISO 12931

maine éco avril 2013 19

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Page 23: Maineeco n°166

entreprise

Simplifier l'embauche d'un salarié handicapé

Geiq hanDicaP 72

J e réfléchissais à l'embauche d'un salarié handicapé pour notamment répondre au quota

d'embauche des personnes reconnues handicapées (DOETH), lorsque j'ai appris l'existence du GEIQ Handicap Alternance 72, explique Jean-Pascal Maudet, dirigeant de Maudet SAS à Beaumont-sur-Sarthe (1). J'emploie une quarantaine de salariés, mais j'avoue que je ne me sentais personnellement pas très armé pour recruter, accompa-gner et encadrer un salarié en difficulté d'accès à l'emploi. Le GEIQ simplifie tout car c'est lui l'employeur, et les salariés du groupement bénéficient d'un accompagnement social qui leur permet de surmonter leurs difficultés personnelles, poursuit le dirigeant. Aujourd'hui, j'accueille une personne avec un handicap physique qui travaille à l'accueil-vente en magasin. Le GEIQ se charge de lui trouver sa formation qualifiante et je suis son tuteur profes-sionnel. Si tout se passe bien, l'objectif est bien évidement de garder la per-sonne à l'issue du contrat".

Une insertionprofessionnelle durable

"Le rôle du GEIQ est de recruter des per-sonnes en difficulté éloignées de l'emploi (TH, RSA…), en contrat de profession-nalisation la plupart du temps, avec un programme de formation qualifiante ou diplômante pour les mettre en adéqua-tion avec les besoins de main-d'œuvre des entreprises", explique Wilfrid Grison, directeur du GEIQ Handicap Alternance 72.

La proximité du GEIQ Handicap 72 avec les partenaires territoriaux (Opca, Pôle emploi, missions locales, Cap emploi, associations spécialisées…) lui permet de mobiliser les compétences complé- mentaires afin d'optimiser l'efficacité de cet accompagnement social et profes-sionnel. "Concrètement, la personne passe 20 à 25 % de son temps en formation, le reste en entreprise. Nous assurons un accompagnement renforcé tout au long du contrat de professionnalisation, précise Laurence Percheron, chargée de mission au groupement. Il n'est facturé à l'entre-prise adhérente que le coût horaire HT de présence en entreprise, sur la base d'un Smic 35 heures ajusté en fonction de la convention de l'entreprise."

Handicap Alternance 72 a obtenu le label national en juillet 2012 qui garantit sa reconnaissance par l'État, les acteurs de l'emploi et de la formation profes-sionnelle. Les personnes ainsi mises à disposition par le GEIQ comptent pour le quota d'alternance et le quota DOETH.

Le GEIQ Handicap Alternance 72 compte aujourd'hui une dizaine d'en-treprises adhérentes multisectorielles : grande distribution, logistique, banque/assurance, industrie sous-traitante et

agroalimentaire. L'objectif affiché est de monter à une vingtaine d'adhérents pour assurer la pérennité du dispositif.

◗ Maryse Gauthier (1) négoce agricole, matériaux de construction, combustible, jardinerie-bricolage.

Pour recruter une personne en situation

de handicap, les entreprises peuvent

avoir recours en Sarthe au Groupement

d'employeurs pour l'insertion et la

qualification (GEIQ) de travailleurs handicapés : Handicap alternance 72. Une formule appréciable

pour les entreprises car le groupement

gère le recrutement, le plan de formation et le suivi du salarié.

DéfinitionLe GEIQ est une association à

but non lucratif à laquelle les

entreprises adhèrent. Il recherche

des candidats potentiels, les recrute

sur des parcours d'alternance

(contrat de professionnalisation

majoritairement) et les met à

disposition des adhérents pour une

tarification horaire fixée à l'avance.

Le GEIQ gère les contrats de

travail et organise des parcours

de formation adaptés aux besoins

des entreprises. Après une période

d'accompagnement et de mise

à disposition de 6 à 24 mois,

les entreprises ont la possibilité

d'embaucher directement le salarié.

La spécificité des GEIQ permet

de mettre en œuvre des parcours

d'insertion et de qualification

débouchant vers l'emploi.

En 2011, 368 personnes ont ainsi été

embauchées en Pays de la Loire.

79,40 % des salariés ont trouvé

un emploi en CDD ou CDI à

la sortie de leur contrat de

professionnalisation. Enfin, le

taux d'obtention de qualification

a atteint 92,86 % dans la région.

maine éco avril 2013 21

Jean-Pascal Maudet, dirigeant de Maudet SAS à Beaumont-sur-Sarthe, accueille une personne avec un handicap par l'intermédiaire du GEIQ.

Page 24: Maineeco n°166

Égalité professionnelle entreles femmes et les hommes

néGociaTion coLLecTiVe

L employeur ne doit pas prendre en considération le sexe de ses employés, sauf nécessité de

l’emploi. Il s’agit d’une illustration du principe de non-discrimination tel que porté par la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 (article L.1132 du Code du tra-vail). Pour comprendre les obligations de l’employeur, il faut distinguer l’effectif de l’entreprise.Attention ! Sont concernées les entre-prises où sont constituées une ou plu-sieurs sections syndicales d’organisa-tions représentatives.Dans une entreprise de moins de 50 sa-lariés, l’employeur est tenu de prendre en compte les objectifs en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’entreprise ainsi que les mesures pour les atteindre (article L.1142-5 du Code du travail).

L’obligation de négocier dans une entreprise de 50 à

moins de 300 salariés

L'employeur a deux obligations :1. Intégrer dans le rapport annuel de la situation économique de l’entreprise des données comparées sur la situation des femmes et des hommes dans la structure (analyse des données chif-frées par catégorie professionnelle en matière d'embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualifi-cation, de classification, de conditions de travail, de rémunération effective et d'articulation entre l'activité profession-nelle et l'exercice de la responsabilité familiale). L’employeur doit aussi y faire figurer les mesures prises au cours de l'année écoulée en vue d'assurer l'éga-lité professionnelle, le bilan des actions

de l'année précédente lorsqu'un plan d'actions a été antérieurement mis en œuvre, l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs sur la base des indicateurs retenus et les explica-tions sur les actions prévues non réa-lisées. On y retrouve enfin les objectifs de progression pour l'année à venir et les indicateurs associés. Ce rapport est ensuite soumis à la consultation du comité d’entreprise (CE) ou à défaut des délégués du personnel. Il est tenu à la disposition de l’inspecteur du travail avec l’avis des représentants du per-sonnel dans le délai de 15 jours suivant la réunion.

2. Conclure un accord d’entreprise destiné à assurer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L’employeur doit ainsi engager, chaque année, une négo-

L'égalité professionnelle entre les femmes et

les hommes s’apprécie tant au moment de

l’embauche que dans l’exécution du contrat

de travail (rémunération, déroulement de carrière

par exemple). Mais particularité imposée

par le législateur, cette égalité se traduit

également par une négociation collective et par des sanctions

spécifiques en cas de non-respect de

cette mesure.

juridique

22 maine éco avril 2013

Page 25: Maineeco n°166

juridique

ciation sur ce thème. Sont notamment au cœur de la négociation les conditions d’accès à l’emploi, la formation profes-sionnelle, la promotion professionnelle, les conditions de travail et d’emploi, l’articulation entre la vie professionnelle et les responsabilités familiales. Cette négociation a lieu tous les ans tant qu’un accord n’a pas été conclu dans l’entreprise. Une fois qu’un accord a été conclu, la négociation a alors lieu tous les trois ans. Cet accord doit être dépo-sé auprès de la Dirrecte dans le ressort de laquelle il a été conclu.

À défaut d’accord collectif, l’employeur peut élaborer un plan d’action afin de déterminer les objectifs de progression prévus pour l'année à venir, les actions permettant de les atteindre et l'éva-luation de leur coût. Ce plan d'action est déposé auprès de la Dirrecte. Une synthèse de ce document est portée à la connaissance des salariés par l'employeur, par voie d'affichage sur les lieux de travail et, éventuellement, par tout autre moyen adapté aux conditions d'exercice de l'activité de l'entreprise. Elle est également tenue à la disposi-tion de toute personne qui la demande et publiée sur le site Internet de l'entre-prise lorsqu'il en existe un. Les délé-gués syndicaux reçoivent communi-cation de ce rapport dans les mêmes conditions que les membres du comité d'entreprise.

Remarque : l’accord collectif ou, à dé-faut, le plan d’action, fixe les objectifs de progression et les actions permettant de les atteindre portant sur au moins trois des domaines d’action suivants pour les entreprises de moins de 300 salariés et sur au moins quatre de ces domaines pour les entreprises de 300 salariés et plus : embauche, formation, promotion professionnelle, qualification, classifica-tion, conditions de travail, rémunération effective, articulation entre l’activité pro-fessionnelle et l’exercice de la respon-sabilité familiale. Ces objectifs et ces actions sont accompagnés d’indica-teurs chiffrés. La rémunération effective est obligatoirement comprise dans les domaines d’action retenus par l’accord collectif ou, à défaut, le plan d’action.

L’obligation de négocier dans une entreprise de plus

de 300 salariés

L'employeur présente pour avis au CE ou, à défaut, aux délégués du personnel un rapport écrit sur la situation compa-rée des conditions générales d'emploi et de formation des femmes et des hommes dans l'entreprise. Ce rapport est ensuite soumis à la consultation du comité d’entreprise ou à défaut des délégués du personnel. Il est tenu à la disposition de l’inspecteur du travail avec l’avis des représentants du per-sonnel dans le délai de 15 jours suivant

la réunion. Il doit également conclure un accord collectif à déposer à la Dirrecte (cf. supra). En cas d’échec des négocia-tions, un procès-verbal de désaccord doit être rédigé. À défaut d’accord col-lectif, un plan d’action doit être adopté.

Depuis le 1er janvier 2012, lorsqu’une entreprise contrôlée n’est pas couverte par un accord collectif, ou à défaut d’ac-cord, par un plan d’action, elle est mise en demeure de régulariser sa situation dans un délai de six mois. À l’issue de ces six mois, et si rien n’a été fait, une pénalité financière peut être appliquée à l’entreprise.

Le montant de la pénalité

Le montant de cette pénalité est fixé au maximum à 1 % des rémunérations et gains versés aux travailleurs salariés ou assimilés au cours des périodes au titre desquelles l’entreprise ne sera pas cou-verte par l’accord ou le plan d’action. Le montant applicable à l’entreprise est fixé par le directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dirrecte). Il sera alors notamment tenu compte :- des mesures prises en la matière par l’employeur, - des événements extérieurs qui ont pu impacter la mise en place de ces objectifs,

- des problèmes économiques rencon-trés par la société,- de la bonne foi de l’employeur.La pénalité n’est pas rétroactive. Elle n’est applicable à l’entreprise qu’à compter de la décision de notification du taux à l’employeur.

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.entreprises.ccip.fr/web/reglementation

Pour en savoir plus : www.ega-pro.fr

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Page 26: Maineeco n°166

S elon l’étude annuelle publiée par la Fédération française de la franchise, il existait 1 659

réseaux actifs de franchiseurs en 2012, soit 90 de plus que l’année précédente, tandis que le nombre de franchisés s’élevait à 66 359 contre 62 041 un an auparavant. Apparu dans les années 70, le concept de franchise poursuit une expansion dont le rythme s’est encore accéléré depuis la première moitié des années 2000 (le nombre de réseaux était trois fois moins important à la fin du siècle dernier).

Ces réseaux se répartissent à part quasi-égale entre les commerces et les services et sont présents dans la plupart des secteurs de consomma-tion, à commencer par l’équipement de la personne, les services à la per-sonne, le commerce, la coiffure et l’esthétique, l’alimentaire, la restau-ration et jusque dans l’immobilier, la formation, les voyages… En moyenne, un réseau compte 87 points de vente, dont 60 en franchise.Cette augmentation constante des en-treprises et commerces sous franchise

met parfaitement en évidence l’attrac-tivité de ce modèle commercial qui, selon les statistiques, résiste mieux à la crise. Pour preuve : 48 % des fran-chisés ont créé au moins un emploi en 2012, malgré un chiffre d’affaires mé-dian qui a quelque peu marqué le pas.

Premier atout :la notoriété et la crédibilité

Si les raisons de cette relative bonne santé du concept sont diverses, la notoriété et la crédibilité qu’offrent ces

enseignes aux franchisés sont les pre-mières d’entre elles, comme le prouve l’enquête annuelle de la Fédération française de la franchise. Ainsi, François Ledu, propriétaire de l’hôtel Ibis Le Mans Est Pontlieue assure qu’"une majorité des consommateurs surtout sur le seg-ment des commerciaux et hommes d’af-faires - notre cœur de cible - ne recherche pas la surprise mais, au contraire, privilé-gie des produits qu’elle connaît bien et dont elle est sûre qu’ils ne la décevront pas. C’est le cas dans l’hôtellerie où les commerciaux itinérants, qui constituent

Franchise

Les franchises résistent mieux dans le contexte économique difficile actuel.

À cela, une raison majeure : ces réseaux disposent de moyens financiers, humains et techniques grâce auxquels ils évoluent

et s’adaptent très rapidement aux attentes d’un public dont ils peuvent plus facilement cerner les attentes. La notoriété des marques, le besoin des consommateurs de se sentir en pays de connaissance font le reste.

Dossier

Le réseau fait la force !

24 maine éco avril 2013

Page 27: Maineeco n°166

le cœur de notre clientèle, préfèrent optimiser leur temps en restant fidèles à une chaîne dont ils savent que tous les établissements, dans n’importe quelle ville, leur garantiront le confort recher-ché." Dans ce même esprit, Stéphanie Briant, qui gère avec son mari la bou-tique L’Occitane en Provence située rue Marchande au Mans, constate que la forte implantation de son enseigne en Extrême-Orient lui vaut les faveurs de la communauté asiatique sarthoise.De surcroît, il est incontestablement plus facile de revendre un commerce

Le réseau fait la force !

maine éco avril 2013 25

[Témoignage]

Christian Térouanne, gérant des deux restaurants La Tagliatella au Mans

"En théorie, rejoindre un réseau de franchisés permet de limiter les risques financiers inhérents à la création d’un commerce ou d’une entreprise. En effet, la notoriété de l’enseigne rassure les consommateurs qui, dès l’ouverture, n’hésitent pas à franchir les portes de la boutique, du restaurant, de l’hôtel… préservant ainsi l’entrepreneur de trop mauvaises surprises. Pour ma part, je me suis lancé dans un challenge inverse en ouvrant d’emblée les deux premiers restaurants d’une franchise encore inconnue en France ! Par conséquent, je ne bénéficie pas du renom d’une marque implantée sur le sol français tout en me pliant aux contraintes qu’impose tout franchiseur, explique christian Térouanne qui, jusqu’à présent, n’avait pas goûté au commerce en réseau (1). Ce pari se révèle très instructif et indéniablement positif. En deux ans, les deux établissements ont déjà conquis une clientèle fidèle, même si nous disposons encore d’une bonne marge

de développement, et la collaboration avec le franchiseur est très constructive".Les dirigeants de l’enseigne La Tagliatella, qui compte plus de 130 restaurants en espagne, collaborent très étroitement avec christian Térouanne. "Ils sont attentifs à mes remarques et ont, par exemple, pu constater combien le droit du travail est différent en France et en Espagne. Ils m’ont aussi laissé personnaliser la carte des vins en fonction des goûts de ma clientèle. Ensemble, nous faisons évoluer le concept pour l’adapter au marché français. C'est une expérience enrichissante."Pour autant, christian Térouanne respecte à la lettre le volumineux cahier des charges défini par son franchiseur. "Les procédures que l'on nous demande de suivre sont extrêmement précises et rigoureuses, tout particulièrement en matière d'hygiène sanitaire où les contrôles sont fréquents. De même, la préparation de chaque plat est décrite dans les moindres détails, poursuit le

gérant des Tagliatella sarthoises, constatant que le franchiseur a les moyens de financer le travail d'experts entièrement dédiés à l'évolution des produits. Ainsi, nous progressons rapidement et sommes en capacité de proposer des services originaux. Par exemple, des fiches techniques ont été créées pour nous permettre d’adapter un plat lorsqu’un client est allergique à un produit."Déjà, depuis l'ouverture des établissements manceaux, trois autres La Tagliatella ont ouvert en France, dont deux sous franchise.

(1) Christian Térouanne a successivement fondé, au Mans, le bar Le Sherlock Holmes (aujourd’hui Le Comptoir), puis les restaurants Le Daky (aujourd’hui Le Venezia) et Le Village Hollandais. Il vient de racheter le bar-brasserie Le Terminus.

Page 28: Maineeco n°166

ou une entreprise appartenant à un réseau renommé.

Des liens solides entre franchiseurs et franchisés

L’étude de la Fédération française de la franchise met également en exergue un autre atout des réseaux : l’enca-drement, le suivi, l’assistance offerte par le franchiseur. "On sait que l’on peut faire appel à la maison mère en cas de difficultés", affirme Stéphanie Briant, soulignant aussi la qualité des formations qui lui sont proposées, à elle comme à son personnel (99 % des franchisés ont suivi une formation initiale prodiguée par le franchiseur). "Des formules, des logiciels et des accompagnements sophistiqués ont été développés pour nous permettre d’opti-

miser notre remplissage en adaptant nos prix selon le taux d’occupation de l’hôtel. Cet atout est complété par l’adhésion à une centrale d’achat qui permet d’ache-ter nos denrées et services qualitatifs à des tarifs compétitifs ", ajoute François Ledu.Plus globalement, les réseaux garan-tissent à leurs membres des moyens humains et techniques qui font toute la différence, tout en sachant faire preuve de flexibilité. Cette force de frappe se traduit à tous les niveaux : dans la capacité de l’enseigne à décrypter les tendances et à anticiper l’évolution de la demande pour concevoir et com-mercialiser des produits correspon-dant précisément aux attentes, dans le développement de campagnes de promotion à grande échelle, dans la mise en place d’outils d’animation,

Dossier

26 maine éco avril 2013

Franchise expo, Paris.

Statut Obligation du commerçant ou entrepreneur Contrepartie financière

De quoi le commerçant ou entrepreneur

est-il propriétaire ?

Franchise

Le franchiseur et le franchisé sont deux entités bien distinctes liées par un contrat à durée déterminée (renouvellement tacite ou négocié). apport du savoir-faire du franchiseur (concept, méthodes de vente, formations, accompagnement tout au long du contrat).

respect des normes et du concept (produits, développement commercial…) du franchiseur. il peut y avoir clause d’exclusivité territoriale.

Le franchisé paie un droit d’entrée et un pourcentage de son chiffre d’affaires.

Fonds de commerce et stock.

Concession (secteur

automobile surtout)

Le réseau accorde le droit de vendre les produits de la marque, pour une durée déterminée. Pas de transmission de savoir-faire. Juste une assistance technique au concessionnaire.

respect des normes et du concept (produits, développement commercial…) du concédant. exclusivité territoriale accordée par le réseau.

Le concessionnaire paie un droit d’entrée et un pourcentage de son chiffre d’affaires, mais ces conditions ne sont pas impératives.

Fonds de commerce et stock.

Commerce associé

Les commerçants associés sont membres et actionnaires du réseau. ils forment très souvent une coopérative.services et moyens communs (financement, formation, informatique, etc.).

obligation de participer au capital et à la gestion du réseau.

Le commerçant associé a l’obligation d’être actionnaire du réseau. il verse également une contribution annuelle forfaitaire ou proportionnelle à son chiffre d’affaires.

Fonds de commerce et stock.

Commission-affiliation

Le réseau et le commerçant affilié sont liés par un contrat commercial, sans transfert de savoir-faire. assortiment et collections imposés.

respect des normes et du concept (produits, développement commercial…) du franchiseur.

Le commerçant est rémunéré par le réseau sous forme de commission proportionnelle au montant des ventes (de 30 à 50 %). Le stock reste propriété du réseau. Le risque financier est, par conséquent, très limité pour le commerçant.

Fonds de commerce uniquement.

PETIT LExIqUE POUR MIEUx COMPREnDRE

Franchise, commerce associé, concession, commission-affiliation… les formules proposées de partenariat entre les enseignes et les commerçants ou entrepreneurs sont diverses, au point que les acteurs économiques s’y perdent eux-mêmes, ayant parfois du mal à définir précisément leur statut. Un court lexique rappelant les caractéristiques de chaque concept semblait donc s’imposer…

Page 29: Maineeco n°166

dans l’accompagnement à la mise en place des nouvelles normes et, bien évidemment, dans sa faculté à propo-ser des prix attractifs en produisant en grande quantité… "L’enseigne a, par exemple, mis au point un dispositif consistant de fidélisation de la clien-tèle, ainsi que des offres avantageuses pour les associations qui se déplacent le week-end pour des rencontres spor-tives ou des événements culturels, poursuit François Ledu. Les équipes du siège ont, en outre, anticipé depuis plusieurs années l’application de la loi sur l’accessibilité des lieux publics aux personnes en situation de handi-cap. Nos établissements, standardisés, répondent dès à présent aux exigences du législateur."Roger Chevreau, propriétaire du maga-

sin Cuisines Schmidt situé sur la Zac des Portes de l’Océane à Saint-Saturnin, fait aussi l’éloge du modèle de réseau auquel il adhère à titre de conces-sionnaire, qui compte aujourd’hui 634 établissements dans le monde (250 en France) et dont le chiffre d’affaires a augmenté de 17 % à l’échelle natio-nale entre 2010 et 2012. "Tout est mis en œuvre pour satisfaire au mieux le client à travers des services sans cesse renouvelés. Nous proposons des produits sur mesure, innovants et de qualité fabriqués directement par le franchiseur, ce qui nous permet de garantir des prix vraiment attractifs. La marque dispose d’une réelle force de frappe qu’elle met à profit pour évoluer et financer des outils de communica-tion d’envergure et efficaces."

L’aptitude du franchiseur à renouveler et à élargir ses gammes, mais égale-ment à investir des niches porteuses est également une qualité à porter au crédit du commerce en réseau, comme le rappelle Stéphanie Briant qui a choisi de rejoindre l’enseigne L’Occitane en Provence pour la qua-lité des produits de la marque, plus que pour le statut de concessionnaire qui est le sien. "J’aurais préféré être commerçante affiliée afin d’être dé-chargée des contraintes de gestion et

me consacrer encore plus totalement à la vente. Cependant, j’entretiens des liens de confiance avec la direction na-tionale du réseau, ce qui nous permet, ensemble, de faire évoluer l’approche commerciale de la marque."

De son côté, François Ledu, lui-même ancien affilié, trouve beaucoup d’avan-tages au modèle de la franchise : "Ce statut permet d’avoir une vision globale de la gestion financière et du management de l’établissement : c’est beaucoup plus motivant !"

Dans tous les cas, les adhérents aux différents réseaux semblent parfaite-ment trouver leur compte dans la fran-chise ou la concession. Ces formules leur permettent en effet de conserver leur indépendance de gestion, de de-meurer proches de leur clientèle pour mieux la satisfaire, tout en tirant plei-nement profit des services développés par le franchiseur.

De nouveaux défis à relever

Pour autant, le système présente quelques contraintes et principalement l’investissement de départ (que l’on peut qualifier de droit d’entrée) qui peut constituer un obstacle pour des candi-dats disposant de peu de moyens. Dans ce cas, la commission-affiliation peut faire office de solution intermédiaire dans la mesure où elle restreint gran-dement les risques financiers pris par le commerçant ou l’entrepreneur… en contrepartie d’une liberté plus limitée en matière de gestion.

Aujourd’hui, même si les résultats ob-tenus par les franchisés démontrent la pertinence du modèle, tout particuliè-rement dans un contexte économique difficile, il est important de rappeler que tous les réseaux ne sont pas logés à la même enseigne, selon leur ancienneté, leur déploiement géographique, leur manne financière… Aucun d’entre eux n’est à l’abri d’un revers, même si leur modèle de gestion les protège plus des aléas conjoncturels. Pour assurer leur pérennité, les franchiseurs ont d’abord

Roger Chevreau, Cuisines Schmidt à Saint-Saturnin, fait l'éloge de ce type de réseau.

maine éco avril 2013 27

Le profil du franchisé

L’étude annuelle de la franchise met l’accent sur la féminisation de la population des franchisés qui est désormais composée à 44 % de femmes (contre 36 % en 2009). en outre, 50 % des franchisés vivant en couple sont aidés dans leur activité par leur conjoint et ils emploient, en moyenne, entre 2 et 5 salariés (28 % ont plus de 10 salariés).L’âge médian d’ouverture du premier point de vente est 35 ans et cet événement a lieu au sein du département de résidence dans 62 % des cas. sans surprise, près de deux tiers des points de vente sont implantés en centre-ville(49 % sur des emplacements 1 et 1 bis).notons également que la moitié de ces entrepreneurs a suivi des études au minimum deux ans après le baccalauréat et que leur revenu annuel moyen est de 35 000 € (un chiffre stable, même si seulement 47 % ont vu leur chiffre d’affaires augmenter l’an passé). enfin, il faut souligner que 64 % de ces franchisés s’impliquent dans la vie locale (association, mécénat, fonction élective…), conformément au conseil de rené Prévost, président de la Fédération française de la franchise (voir son interview page 28).

Stéphanie Briant a choisi de rejoindre l’enseigne L’Occitane en Provence.

Page 30: Maineeco n°166

René Prévost Président de la Fédération française de la franchise

interview

Quelles sont les missions de la Fédération française de la franchise ?La Fédération française de la franchise rassemble plus de 150 réseaux de franchisés, représentant près de 45 % des points de vente français. Fondée il y a40 ans, employant huit permanents, notre organisation a trois missions principales : promouvoir et défendre la franchise, pérenniser la franchise et la faire évoluer mais également représenter et servir ses adhérents. en ce sens, nous sommes les interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics et des élus, nous informons et développons des outils de communication pour nos adhérents, favorisons les échanges de bonnes pratiques, mettons en place des formations... nous participons régulièrement à des forums régionaux et organisons deux salons nationaux annuels, l'un à Paris au mois de mars, réunissant 480 enseignes exposantes issues de 75 secteurs d’activités, l’autre à Marseille en novembre. édition après édition, Franchise expo Paris, lieu d'échanges et de contacts, prend de plus en plus d'ampleur, démontrant l'intérêt croissant que suscite la franchise.

Quels sont, d'après vous, les principaux atouts de la franchise ?La franchise présente l'avantage de

proposer au commerçant un cadre qui lui permet de ne plus être isolé. elle repose sur le concept d’une enseigne de notoriété régionale, nationale, voire internationale, mis en place par le commerçant franchisé, garant du développement de l’activité au niveau local. Le franchisé peut sereinement se concentrer sur le cœur de son métier, se consacrer pleinement à son client, en sachant qu'il peut s'appuyer sur la puissance d'un réseau d'achat, bénéficier de campagnes de promotion et de sessions de formation pour le soutenir dans son développement.De plus, la franchise est un facteur d'ascension sociale et de reconversion professionnelle. Pour preuve : 69 % des commerçants franchisés sont d'anciens salariés.

Quelles sont les caractéristiques qui distinguent la franchise des autres réseaux commerciaux ?Le franchisé bénéficie d’un véritable accompagnement dans le développement et l’animation de son point de vente, avec une notoriété de marque plus homogène sur l’ensemble du territoire. La franchise est un système plus souple et moins contraignant que la coopérative

car il n’est pas demandé la même implication dans la vie du réseau.

Pour faire face à la crise économique, quels conseils adresseriez-vous aux franchiseurs et aux franchisés ?avant tout, franchiseurs et franchisés ont le devoir de faire évoluer leur concept, ensemble et en permanence pour satisfaire les attentes des consommateurs.Dans cet esprit, afin de comprendre aux mieux les besoins, l’entrepreneur franchisé a l’obligation de s’imposer comme un acteur de l’économie locale. en ce sens, je l’encourage vivement à s’engager dans les associations communales ou de quartier. enfin, en cette période de crise, plus que jamais, la solidarité et le partage d’expériences représentent la force première des réseaux de franchisés. c’est grâce à cette mutualisation des connaissances que la franchise résiste mieux aux difficultés conjoncturelles.

Dossier

l’obligation de développer sans cesse de nouveaux produits et services. Ils ont également tout intérêt à favoriser l’ouverture de nouveaux points de vente pour prendre des parts de marché sup-plémentaires et assurer l’écoulement de leurs stocks.

L’intégration croissante des nouvelles technologies (tout particulièrement Internet) pour optimiser la gestion du réseau, développer des outils de pro-motion… est un autre défi à relever. Ainsi, 46 % des franchiseurs avaient l’intention d’investir dans les nouvelles

technologies pour cette année 2013.Enfin, les réseaux doivent contribuer à maintenir l’équilibre entre centre-ville et périphérie. Faut-il être partout ou faut-il se réserver pour certains quartiers pour mieux cibler la clientèle, telle est, sans doute, l’une

des questions majeures que devront se poser franchisés et franchiseurs, en particulier au Mans, dans les prochaines années.

◗ Emmanuel Chevreul

28 maine éco avril 2013

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A vec une réelle croissance hors des secteurs pétrolier et minier, une démocratisa-

tion en marche, une classe moyenne qui émerge, un environnement des affaires qui s'améliore… l'Afrique suscite, à juste titre, bien des commen-taires positifs. Reste que les défis à relever sont à la taille du continent : éducation, maîtrise de l'urbanisation, meilleure répartition des richesses, réduction de la pauvreté… le tout lié à l'évolution de la situation politique et aux règlements des conflits.Il faut aussi considérer l'Afrique comme un ensemble hétérogène. Avec 54 pays, la situation est diversifiée. Les taux de croissance, niveaux de développement, taux d'alphabétisa-tion connaissent d'importants écarts dont il faut tenir compte pour espérer réussir sur le continent. L'Afrique est

un marché porteur, la progression de ses importations le prouve. Le rapport CIAN 2012, publié par le Moci, indique que sur les six premiers mois de l'an-née 2012, beaucoup de pays africains affichaient des progressions de leurs achats très dynamiques (selon la base de données Global Trade Navigator de la société GTIS). L'Afrique du Sud, pre-mier marché d'import africain (+ 14 %), l'Égypte, deuxième marché d'import (+ 29 % malgré le contexte politique), le Kenya (+ 23,1 %), le Ghana (+ 35,2 %), le Sénégal (+ 33,8 %) et la Côte d'Ivoire (+ 137,2 %) illustrent significativement cette tendance. Par contre, l'Afrique du Nord semble ressentir les effets de la mauvaise conjoncture euro-péenne avec + 2,2 % pour l'Algérie et + 8,17 % pour le Maroc. Le Nigéria, 3e marché d'import, est aussi moins dynamique avec + 2 %.

Plus d'exportationsfrançaises mais un recul

des parts de marché

La France profite de ce contexte favo-rable avec une hausse des exporta-tions de 6,03 % en 2011, soit 28,2 milliards d'euros. L'Afrique représente 17 % des exportations françaises. Les ventes ont toutefois baissé vers certains pays, en Libye notamment vu le contexte l'an dernier. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie sont les desti-nations phares des exportations fran-çaises. Le Nigéria, le Sénégal et la Côte d'Ivoire sont les premières des-tinations au sud du Sahara. Les parts de marché de la France reculent cependant dans un contexte de vive concurrence. La place de l'Asie s'accroît significativement, Chine en tête, suivie de l'Inde. Il est vrai

international

Des marchés à conquériraFriqUe

L'Afrique est un continent en pleine mutation. Si elle connaît encore de nombreux problèmes de sécurité et de pauvreté, son taux de croissance moyen s'est élevé à 5 % en moyenne de 2000 à 2011. Bien sûr la situation est fortement contrastée d'un pays à l'autre, mais les opportunités d'affaires sont une réalité.

30 maine éco avril 2013

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Page 33: Maineeco n°166

qu'au XIIIe siècle déjà, les échanges commerciaux entre ces deux grands continents étaient très nombreux. Les Occidentaux ont tendance à oublier qu'il n'y avait pas que la Route de la soie à l'époque. Véritable grenier de matières premières, l'Afrique a au-jourd'hui des échanges équilibrés avec la Chine et bénéficiaires avec l'Inde.D'autres acteurs, qui ont longtemps délaissé ce continent, sont désormais très actifs. Les États-Unis entendent devenir un partenaire majeur. Ils attirent déjà dans leurs universités les enfants des élites africaines au détriment de la France. Brésil, Proche-Orient et autres pays émergents, sans oublier les Européens (Allemagne, Italie, Espagne principalement) accen-tuent leur présence. Or, les entreprises françaises ont leur carte à jouer, en s'appuyant notamment sur les entre-prises hexagonales déjà bien ancrées en terre africaine. Implantées depuis longtemps, elles ont acquis de solides compétences.Alors que 800 millions d'Africains sont francophones, la présence française

est jugée trop faible même si les IDE ont presque doublé en 2011, passant de 2,6 milliards d'euros en 2010 à 4,4 milliards d'euros en 2011. S'ils ont fortement chuté (- 68 %) en Afrique du Nord l'an dernier vu le contexte politique, les IDE ont par contre lar-gement augmenté au sud du Sahara pour des projets d'infrastructures ou d'exploitation de matières premières. Les investissements français ont lar-gement progressé au Congo, Angola, Gabon et Nigéria.

Vif intérêt de Serac pour l'Afrique

Fabricant de machines de remplissage-bouchage à La Ferté-Bernard, le groupe Serac mise depuis toujours sur l'ex-portation pour se développer. Résultat : 83 % du CA réalisé à l'export, des sites de production également à Chicago, à Sao Paulo et en Malaisie, onze bureaux de représentation dans le monde pour cette ETI de 490 salariés (285 à La Ferté). Après avoir effectué des ventes ponctuelles en Afrique, deux machines

vendues au Kenya il y a quinze ans par exemple, Serac a désormais une démarche pro-active vers ce continent. "Aujourd'hui, l'Afrique représente en-viron 10 % de notre activité, explique Marc Binet, directeur général de Serac France. Nous nous intéressons à tous les pays d'Afrique. Au Maghreb, nous sommes bien placés. Les liens histo-riques de ces pays avec la France sont un atout pour pénétrer ces marchés." Depuis cinq ans, Serac France vend dans treize pays : Algérie, Maroc, Sénégal, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Kenya et Lybie principalement. "On dé-marre souvent par la commercialisation de petites machines qui nous permet de prendre pied pour ensuite vendre des matériels plus imposants. Beaucoup de nos ventes sont réalisées dans des pays riches en gaz et pétrole. Ceux qui ont beaucoup de ressources pour investir dans des outils de production."

Serac France à La Ferté pilote les ventes vers l'Afrique. "Nous avons un commer-cial pour cette zone, hors Égypte ratta-chée au Moyen-Orient, soutenu par un réseau d'agents qui couvrent les pays les plus importants. Sur cette partie du continent, la plupart des ventes se font via de grands groupes - français ou autres - implantés là-bas. Avec notre commercial, nous comptons trouver des agents dans les pays intéressants. Pour l'Afrique du Sud, un pays à part sur ce continent où les opportunités sont nom-breuses, nous mettons en place un VIE."

Serac participe aussi à des salons. "C'est un bon moyen de se faire connaître, d'avoir une vision du marché et de trou-ver des agents. Nous exposons souvent sur le pavillon Adepta (1)." Serac s'appuie sur le réseau français : les institutionnels et ses contacts d'affaires. "Le réseautage

fonctionne bien dans cette partie du monde comme ailleurs". Si Marc Binet reconnaît qu'il faut des commerciaux un peu "baroudeurs" car certains pays sont difficiles, il se félicite de ne pas rencon-trer de tracasseries administratives, ni de problèmes de paiement… à condition de disposer d'une équipe compétente en interne pour tous ces sujets.

◗ Karine Méteyer

(1) Créée en 1977 avec l’appui du ministère de l’Agriculture et de la pêche, l'Association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires, accompagne le développement international des constructeurs d’équipements, des fournisseurs d’intrants, des experts et des bureaux d’étude pour l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire.

Sources : CIAN (Conseil français des investisseurs en Afrique), Accomex, Moci, CCE International.

Contact CCI : Holger Menkhausau 02 43 21 00 12

international

[Chiffres-clés]Superficie : 30,2 millions de km²

Population : 1 Md d'habitants (15 % de la population mondiale)

Taux de croissance 2012 : + 7,1 % (pays exportateurs de pétrole), + 3,5 % (pays à revenu intermédiaire), + 5,9 % (pays à faible revenu)

Premiers marchés d'importations 2011 : Afrique du Sud (71,8 Mds e), Égypte (44,7 Mds e), Nigéria (37,8 Mds e), Algérie (33,9 Mds e)

Sources : Moci, FMI

maine éco avril 2013 31

Serac s’intéresse à tous les pays d’Afrique et a désormais une démarche pro-active vers ce continent.

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32 maine éco avril 2013

Centre Peugeot Professionnel

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maine éco janvier 2010 33maine éco janvier 2010 33

Consommation des ménages en GMS

TENDaNCES

126,11 : En janvier 2013, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,5 %, après une hausse de 0,3 % en décembre. Sur un an, il augmente de 1,2 % (+ 1,3 % en décembre). Hors tabac, l’indice diminue également de 0,5 % (+ 1,1 % sur un an). Corrigé des varia-tions saisonnières, l’IPC croît de 0,1 % (+ 1,2 % sur un an). Le recul des prix au mois de janvier s’explique pour l’essentiel par la baisse des prix de produits manu-facturés en lien avec les soldes d’hiver. Il est atténué par un rebond des prix de l’énergie et les revalorisations des tarifs de certains services qui interviennent habituel-lement en janvier. Les prix de l’alimentation se replient légèrement en janvier.

9,43 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2013) soit un brut mensuel de 1 430,22 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail).

0,04 % : Le taux de l'intérêt légal a été fixé à 0,04 % pour l'année 2013, un taux historiquement bas. Il sert de référence notamment pour le calcul des pénalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

- 0,8 % : En janvier, les dépenses de consommation des ménages en biens reculent de 0,8 % en volume, après avoir augmenté de 0,2 % en décembre. Cette baisse est principalement imputable au recul des achats d’automobiles.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Février 2013)

L'analyse de février

indicateurs économiques

Début d’année compliqué côté consommation des ménages.

Après un mois de janvier atone, les dépenses en grandes et moyennes surfaces repartent à la baisse en février.

Le budget moyen des foyers (304 €) perd ainsi 3 % par rapport à l’année précédente, pour revenir quasiment au niveau qui était le sien en février 2011.

Ce recul peut et doit cependant être relativisé car il est en partie lié à l’aléa calendaire.

En effet, le jour ouvré en moins versus février 2012 impacte négativement l’assiduité des ménages aux points de vente (- 1,6 %). Cette baisse de la fréquence de visites n’est nullement compensée par le ticket de caisse moyen. Au contraire, celui-ci affiche la même tendance (- 1,7 %), avec des volumes en régression.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en février 2013, la conjoncture dans l’industrie s’améliore. L’indicateur synthétique du climat des affaires est en progression de trois points par rapport au mois précédent mais demeure nettement inférieur à sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement se situe dans la zone neutre. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière restent pessimistes quant à leur activité passée ; le solde correspondant est stable à un niveau très bas. En revanche, leurs perspectives personnelles de production dans les trois prochains mois s’améliorent, même si le solde correspondant reste inférieur à son niveau moyen. Alors que les carnets de commandes étrangers se sont nettement regarnis, les carnets de commandes globaux sont considérés quasi stables : néanmoins, ils restent tous deux jugés comme étant très peu fournis. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, sont quasi stables par rapport au mois précédent ; ce solde demeure à un niveau très bas. Enfin, les stocks de produits finis sont en légère progression mais leur niveau est encore jugé inférieur à la moyenne de longue période.

(Source Insee)

-4 % -4 % -3 %-5 %-7 %

20132012

juil.-12 août.-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 déc.-12 janv.-13 fév.-13fév.-12 mars.-12 avril.-12 mai.-12 juin.-12

303€

352€

348€

421€350€

312€ 304€314€

332€

296€

346€ 332€

324€

Méthodologie du baromètre Marketingscan : Calculé mensuellement, pour les 9000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans l’ensemble des GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 13 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- l e panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

conjoncture

maine éco avril 2013 33

Page 36: Maineeco n°166

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2012

Solide et dynamiqueL’hUisne sarThoise

S ocopa, Bahier, Prestiges de la Sarthe, Agem, Ziegler, Thiriet… Elles sont nombreuses les

entreprises sarthoises de renom à être installées sur la communauté de communes de l’Huisne sarthoise. Agroalimentaire, automobile, méca-nique de précision, imprimerie… le tissu diversifié d’entreprises garantit

au territoire, même en période de ralentissement de l’activité, un dyna-misme économique certain, d’ailleurs érigé en priorité par les acteurs locaux."Nous avons un leitmotiv : favoriser l’im-plantation d’entreprises pour créer de l’emploi", explique Frédéric Repusseau, directeur général des services de la communauté de communes.

Pour y parvenir, la collectivité a fait le choix de mesurer le champ de ses compétences, afin d’axer essentielle-ment son action sur le développement économique. "Il ne s’agit pas de trans-férer pour transférer. Chaque décision fait l’objet d’une phase de réflexion approfondie. La question est de savoir quel est l’échelon le plus pertinent pour assurer au mieux un service donné, souligne Frédéric Repusseau. Nous avons fait le choix d’une structure à taille raisonnable, mais capable d’une action concrète dans les compétences transférées".

Des compétences bien délimitées

Outre le développement économique, la communauté de communes a donc au-jourd’hui en charge la gestion de deux établissements culturels (La Laverie à La Ferté-Bernard, et la résidence d’ar-tistes de Prévelles) et de deux salles de sports (à Tuffé et au Luart), la collecte et le traitement des ordures ménagères, la gestion des aires d’accueil des gens du voyage, la fourrière animale, et les trans-ports pour les élèves des écoles vers les établissements communautaires. La stratégie a notamment porté ses fruits grâce à deux atouts : la proximité avec l’autoroute A11 (Paris/Nantes/Rennes) et la ligne ferroviaire Paris/Nantes, ser-vie par trois gares (La Ferté-Bernard, Sceaux-sur-Huisne/Boëssé-le-Sec et Connerré/Beillé).Des infrastructures qui ont facilité le développement d’un tissu varié d’en-treprises sur le territoire. "Le point fondamental, c’est que nous n’avons pas que de l’agroalimentaire, même si c’est un secteur important, note Bruno Fléchard, secrétaire du club des indus-triels de l’Huisne sarthoise. Industrie, équipement automobile, imprimeries, PME artisanales… l’ensemble des secteurs d’activité est représenté. Ce qui permet à l’Huisne sarthoise de tirer son épingle du jeu".

d'une communauté de communes…

34 maine éco avril 2013

Territoire regroupant plus de 25 000

habitants autour de La Ferté-Bernard,

la communauté de communes de l’Huisne sarthoise a su profiter de sa

situation géographique privilégiée entre

Le Mans et Paris, servie par des infrastructures

ferroviaire et autoroutière idéales, pour développer son

potentiel économique. Avec un leitmotiv

- favoriser l’implantation d’entreprises - et une

garantie de solidité - la diversité de ses

activités.

Page 37: Maineeco n°166

à l'autre

Notamment La Ferté-Bernard, dont l’aire urbaine s’est suffisamment déve-loppée pour proposer un niveau de ser-vices attractif. "Les entreprises s’ins-tallent ici grâce aux infrastructures et aux capacités de l’aire urbaine, indique Frédéric Repusseau. La qualité d’un territoire se mesure aussi sur ces cri-tères". L’Huisne sarthoise compte ainsi un hôpital, trois lycées, deux collèges, et plusieurs centres commerciaux.

Lien étroit avec le club des industriels

Pour être au plus près des besoins des entreprises, la communauté de

communes travaille en lien étroit avec le club des industriels locaux (voir page 36). "Les industriels se réunissent autour de problématiques communes, et, de notre côté, nous réglons les problèmes liés, notamment, à l’exploitation des zones d’activités".La collectivité a ainsi pour projet d’élar-gir, d’ici 2014, le parc d’activités du Coutier, situé en bordure de l’A11 sur la commune de Cherré. D’une super-ficie actuelle de 55 hectares, la zone accueille aujourd’hui une petite dizaine d’entreprises. Dix hectares sont en cours de commercialisation et l’achat de 40 hectares supplémentaires est programmé. "C’est une zone particu-lièrement bien exposée, à 80 km de Chartres, 1 h 30 de Paris et 45 mn du Mans", souligne Frédéric Repusseau.La communauté de communes entend également poursuivre la commerciali-sation de l’espace économique commu-nautaire Val Activ, à Sceaux-sur-Huisne. Une première entreprise y a pris ses quartiers (M le bois, chalets, maisons et terrasses en bois). Reste désormais à commercialiser les lots restants, sur 6 000 à 7 000 m2.Autre projet d’envergure de l’Huisne sarthoise : la préparation de la future sortie autoroutière de Connerré/Beillé, dont la mise en service est prévue à la mi-2017. D’un coût estimé à 17 mil-lions d’euros (répartis entre le Conseil

régional, le Conseil général et l’exploi-tant Cofiroute), le projet contribuera au dynamisme local en palliant l’absence de sortie sur l’A11 entre Le Mans et La Ferté-Bernard."Les élus des deux communautés de communes concernées ont décidé de réaliser une étude de faisabilité sur la création éventuelle d’un parc d’acti-vités aux portes de la sortie, indique Frédéric Repusseau. La gestion de la zone serait confiée à un syndi-cat regroupant des élus de l’Huisne sarthoise et de la communauté de communes voisine du Pays des Brières et du Gesnois".

Des commercescomplémentaires

Autre signe de la solidité de l’Huisne sarthoise : le maintien de l’activité commerciale, notamment de proxi-mité. Si, comme partout ailleurs, la conjoncture morose complique la situation, La Ferté-Bernard peut s’enorgueillir de ne compter quasi-ment aucune friche commerciale. "Des commerces ferment, mais ils sont repris", explique Luc Grodwohl, chargé des relations extérieures à l’Union des commerçants, artisans et industriels du bassin fertois (UCAI), forte de 75 adhérents. Pour maintenir son activité, le centre-ville fertois peut s’appuyer sur certaines enseignes connues (les chaussures Bochet, le prêt-à-porter Silhouette, La cave fertoise et, depuis, peu l’Instant chocolat du chocolatier de Bellême, Charles Bataille) prisées, notamment de la clientèle disposant d’une résidence secondaire dans le secteur. "Les commerçants sentent l’impact de la clientèle parisienne, au pouvoir d’achat plus important, sur-tout pendant les week-ends et les va-cances. D’où l’existence d’enseignes plus haut de gamme dans le centre", souligne Luc Grodwohl, de l’épicerie fine Au pays des saveurs.La communauté de communes a pour projet d'élargir, d'ici à 2014, le parc d'activités du Coutier.

maine éco avril 2013 35

Bientôt un site Internet et un plan d’actions pour l’UCAI

Pour promouvoir ses manifestations (braderies en février et juillet, salon de l’habitat en mars, "salon de tout ce qui roule" en mai), l’Ucai va se doter prochainement d’un site internet. autre initiative en cours, la signature d’une convention avec la municipalité de La Ferté-Bernard, la chambre de commerce et d’industrie (cci) et la chambre de métiers de la sarthe. "L’objectif est de faire un état des lieux de la santé du commerce dans le bassin fertois, et d’engager un plan d’actions pour le renforcer", indique Luc Grodwohl qui se félicite du soutien constant de la municipalité à ses actions.

Jean-Carles Grelier, président de la communauté de communes de l'Huisne sarthoise.

Luc Grodwohl (épicerie Au pays des saveurs) et Frédéric Voisin (JouéClub), membres de l'UCAI.

Page 38: Maineeco n°166

Inverser la fuite vers Le Mans

L’offre commerciale de l’Huisne sar-thoise repose également sur les zones de périphérie accueillant l’hypermarché Leclerc, à Cherré, et sept enseignes aux Récollets, à La Ferté-Bernard. "Il y a une complémentarité entre Leclerc et les boutiques des Récollets", juge Frédéric Voisin, membre de l’UCAI et gérant du magasin JouéClub, situé zone des Récollets. Celle-ci a notamment un mérite, selon Frédéric Voisin, celui de freiner l’évasion des Fertois vers Le Mans. "On inverse une tendance, les Récollets drainent de la clientèle sur un périmètre d’une quarantaine de kilo-mètres, affirme-t-il. Les jeunes généra-tions sont heureuses de ne plus avoir à

aller au Mans pour faire une partie de leurs achats le week-end".

Un tourisme de patrimoine

Pôle touristique majeur du Pays du Perche sarthois, l’Huisne sarthoise se distingue par une offre patrimoniale qui a contribué, dès 1998, à la label-lisation du Pays du Perche sarthois en "Pays d’art et d’histoire", le premier de la région Pays de la Loire.Ses atouts s’articulent autour de deux pôles majeurs : le centre ancien de La Ferté-Bernard et ses canaux, et la Transvap, le train touristique parcou-rant un tronçon de l’ancienne ligne du Mamers/Saint-Calais."Les nombreux canaux du secteur sont valorisés par les parcours en barques

électriques qui attirent beaucoup de monde l’été", indique Philippe Galland, président de l’office de tourisme. En 2012, ces bateaux ont ainsi attiré près de 8 000 passagers, notamment dans le cadre de visites à la journée, organi-sées avec le Pays du Perche sarthois, comprenant également une balade et un déjeuner dans les rues de La Ferté-Bernard.

Artec et autres festivals

Plus largement, c’est toute l’Huisne qui se prête à diverses formes de balades en canoë, notamment entre Avezé et La Ferté-Bernard. Une mise en valeur qui a permis au territoire d’obtenir le label régional "Balades et randonnées nautiques en Pays de la Loire" en 2013. Le patrimoine se dévoile aussi par le chemin de fer. Au départ de Beillé vers Bonnétable, la Transvap met en lumière les communes locales et leurs caractéristiques : Tuffé et son plan d’eau, ou encore Prévelles et ses poteries, à l’affiche tous les deux ans des Biennales de la céramique.

Autre festival de l’Huisne sarthoise, celui de la peinture à La Ferté-Bernard, organisé chaque année en septembre. Pour sa cinquième édition, la manifes-tation aura cette année pour invitée d’honneur l’Ukraine.Enfin, on ne présente plus le Festival

Artec. La Coupe de France de robo-tique, qui rassemble chaque année à La Ferté-Bernard les meilleurs élèves ingénieurs d’Europe, célébrera cette année son 20e anniversaire en mai. Preuve que la longévité participe aussi du dynamisme local.

◗ Julien Proult

d'une communauté de communes…

[En bref]

Les communes de la communauté de communes de l’Huisne sarthoise : Avezé, Beillé, Boëssé-le-Sec, La Bosse, Bouër, La Chapelle-du-Bois, La Chapelle-Saint-Rémy, Cherré, Cherreau, Cormes, Dehault, Duneau, La Ferté-Bernard, Le Luart, Préval, Prévelles, Saint-Aubin-des-Coudrais, Saint-Denis-des-Coudrais, Saint-Hilaire-le-Lierru, Saint-Martin-des-Monts, Sceaux-sur-Huisne, Souvigné-sur-Même, Théligny, Tuffé, Villaines-la-Gonais, Vouvray-sur-Huisne.

36 maine éco avril 2013

La solidité économique de l’huisne sarthoise s’explique aussi par la collaboration étroite entre la communauté de communes et le club des industriels. "Nous sommes en relation permanente avec la communauté de communes. Quand elle démarche des entreprises extérieures, elle s’appuie toujours sur les industriels existants, afin que se tissent des liens", explique Bruno Fléchard, secrétaire du club.Fort d’une trentaine de membres (de l’entreprise artisanale au grand groupe), le club garantit "ce dynamisme local permettant aux industriels de continuer

à exister, de se rencontrer et de monter des projets", se félicite Bruno Fléchard, directeur de l’entreprise de travaux publics du même nom, qui insiste sur "l’esprit de groupe" régnant sur le territoire.Une convergence de vues qui aide aussi à passer au mieux les cycles économiques délicats. "On sent bien un ralentissement de l’activité, les carnets de commande sont un peu moins garnis. Mais nous ne versons pas pour autant dans le pessimisme, indique Bruno Fléchard. N’oublions pas que nous sommes l’un des pôles les plus dynamiques du département".

Une relation permanente avec les industriels

Grégory Pottier, chargé de mission tourisme au Pays du Perche sarthois, Sabine Lohmann, directrice de l'office de tourisme de l'Huisne sarthoise, et Philippe Galland, président de l'office.

Un atout : le train touristique la Transvap.©

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L e marché du Spa et du bien-être est en pleine expansion, il touche non seulement les instituts de

beauté mais aussi de nombreux autres secteurs d'activité comme les centres de loisirs, les clubs de vacances, l'hô-tellerie, les chambres d'hôtes, l'hôtel-lerie de plein-air, les établissements de thalassothérapie, les résidences d'accueil… explique Jean-Marc Laffay, président de Sarth'Esthétique, égale-ment élu de la CCI. D'où cette volonté de la Chambre de commerce et d'in-dustrie de développer un projet global de formations artistiques et touristiques, en synergie sur un même site, dans un cadre agréable de cinq hectares boisés !" Car rappelons qu'à la même adresse, au 185 rue Henri Champion au Mans, la CCI dispose aussi d'une école, The Village Grand Ouest, dédiée aux métiers de l'animation et des tech-niques d'ambiances pour répondre aux demandes très spécifiques des villages et clubs vacances en recherche d'ani-mateurs professionnels.

Une formation Spa

"Nous avons ouvert une formation de manager spa et bien-être en 2009 pour répondre à la demande des

professionnels qui recherchent des praticiens du bien-être qualifiés aux compétences pluridisciplinaires, pré-cise Isabelle Le Gentil, directrice de Sarth'Esthétique. Pour cela nous avons fait venir tout le matériel de Bali pour offrir aux stagiaires les conditions nécessaires à la pratique des arts traditionnels de massages orientaux". L'école propose ainsi une formation longue, des formations spécialisées, des stages à la carte pour se former aux arts et techniques du monde : Chine (Qi Qong), Japon (Shiatsu), Indonésie, Inde, Thaïlande, Hawaï, Vietnam, Tuina, pierres chaudes et cristaux… Ces formations spa sont considérées comme de la formation continue et peuvent faire l'objet d'une prise en charge par un organisme pari-taire collecteur (Opca, FAF, Dif, Fafcea).

L'image et le métier de l'esthéticienne ont beaucoup évolué par rapport aux techniques de soin du corps, mais les cosmétiques/esthétiques représentent toujours un véritable secteur écono-mique en croissance. On dénombre en France 27 000 établissements dans l'esthétisme dont un peu plus de 16 000 instituts (hors spa) et 25 200 fournisseurs appartenant à des grands

réseaux de distribution. L'effectif des secteurs cosmétiques et esthétiques pèse environ 50 000 salariés. "Nos jeunes stagiaires des formations diplô-mantes esthétique-cosmétique n'ont aucun souci d'insertion profession-nelle", souligne Isabelle Le Gentil, qui peut s'enorgueillir d'excellents taux de réussite aux examens : 100 % au CAP et 86 % au bac professionnel ! "Nous sommes d'ailleurs centre d'examen pour le département et accueillons à ce titre près de 200 candidates chaque année", gage de la qualité des ensei-gnements dispensés par cet institut de beauté pédagogique. "La diversité dans le domaine du spa et du bien-être offre de nouvelles opportunités de for-mation sur lesquelles nous travaillons déjà pour les prochaines rentrées", conclut la directrice.

◗ Maryse Gauthier

Plus d'information : www.sarthesthetiqueformation.fr

Former aux métiers de l’esthétique et du bien-être

sarTh'esThéTiqUe ForMaTion

Association loi 1901 depuis 2006,

Sarth'Esthétique forme par an 130

stagiaires aux métiers de l'esthétique, du Spa

et du bien-être, en formation diplômante et continue. Dans un secteur en constante

croissance, l'école a su faire sa place auprès

des professionnels de la beauté et évoluer

en fonction des nouvelles demandes des consommateurs.

formation

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FORMATIONS DIPLôMANTES - caP/BP/bac pro esthétique

cosmétique - parfumerie- BTs esthétique - cosmétique

FORMATION CONTINUE- extension de cils- Pose d'ongles- spa et bien-être

LES LOCAUX - 2 salles de 38 m2 pour les soins, l'épilation et les

modelages esthétiques- 1 salle de maquillage spécialement aménagée de 30 m2

- 1 espace "clientes" de 25 m2 composé de 4 cabines dont 1 cabine UV

- 1 espace accueil-vente de 21 m2

- 12 salles de formation dont 1 salle informatique et 1 espace spa et bien-être

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Lu pour vous dans la presse

Coup de frein sur les échanges commerciaux avec l'Europe Les Échos - 8 février 2013

À 67 milliards d'euros l'an dernier, le déficit commercial de la France a reculé de 7 milliards par rapport à une année 2011 record. L'embellie s'explique par de meilleures performances à l'exportation de l'aéronautique, de la pharmacie et de l'agroalimentaire. Mais le net ralentissement des importations compte aussi pour beaucoup. Les plans de rigueur en Europe pèsent sur l'export.

Associé : comment trouver et choisir le bon ?Chef d'entreprise - N° 76 Mars 2013

Comme en amour, difficile de tomber sur l'associé qui fera de votre aventure entrepreneuriale une histoire qui dure. Complémentarité des compétences, valeurs communes, capacité à travailler ensemble…Afin de dénicher la perle rare, quelques prérequis s'imposent.

La France a perdu plus d'un millier d'usines depuis 2009 Les Échos - 5 février 2013

Le rythme des fermetures d'usines a augmenté de 42 % en France l'an dernier, selon les estimations du cabinet Trendeo.

Pénalisée par le rebond de l'euro et la faiblesse de la demande en Europe, l'industrie manufacturière a perdu près de 24 000 emplois en 2012. L'automobile, la pharmacie, la papeterie et la fabrication de meubles sont en première ligne. Les secteurs de l'aéronautique et du luxe continuent en revanche de recruter.

Pays-Bas, haut lieu du businessL'Entreprise - N° 320 Mars 2013

Ce petit pays de 17 millions d'habitants est devenu une véritable plaque tournante du commerce européen. L'environnement y est très propice aux affaires. Son PIB est lié à hauteur de 60 % aux importations et aux exportations.

Pour protéger son patrimoine : EIRL ou EURL ? Les Échos 8 février 2013

Le législateur a créé, en 2010, l'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).Cette formule, censée encourager les artisans et commerçants à protéger leur patrimoine, connaît des débuts timides. Seulement 1,5 % des entreprises individuelles l'ont adoptée. Ce démarrage difficile peut s'expliquer par un déficit d'information, mais il semble que l'EURL présente encore beaucoup d'avantages sur l'EIRL.

Déménager son site web sans casseChef d'entreprise - N° 75 Février 2013

Votre site est en retard au niveau technologique, votre hébergeur est défaillant, le service client laisse à désirer, le contrat n'est plus compétitif… les raisons qui poussent à déménager un site Internet sont aussi nombreuses que la migration est délicate.

Autoentreprise : ce qui change Les Échos - 8 février 2013

Depuis le 1er janvier, les autoentrepreneurs payent plus de cotisations sociales. Selon les calculs réalisés par la Fédération des autoentrepreneurs, un consultant pourrait verser jusqu'à 1 000 euros de cotisations sociales en plus chaque année et un peintre jusqu'à 1 630 euros, dès lors qu'ils atteignent le plafond annuel de chiffre d'affaires autorisé par le statut.

Viande de cheval : péril sur la filière ?Points de vente - N° 1131 11 mars 2013

Du cheval dans les lasagnes. La fraude a ébranlé la filière et frappé, de plein fouet, l'industrie agroalimentaire. Faisant la lumière sur une chaîne complexe et souvent internationale, elle a réveillé les

soupçons des consommateurs. C'est toute la sécurité d'un système et ses fondements qui posent la question : jusqu'où peut-on aller pour vendre de la viande à petit prix ?

Faillite : enfin le droit au rebond pour le créateur d'entreprise ! Les Échos - 8 février 2013

Demande récurrente des organisations patronales, le " fichage " des chefs d'entreprise à la Banque de France, en cas de défaillance de leur société, va être modifié. C’est Fleur Pellerin, ministre déléguée aux Petites et moyennes entreprises, qui l'a annoncé lors du Salon des entrepreneurs. "Il y a un vrai problème pour les chefs d'entreprise qui ont déposé le bilan et qui veulent redémarrer une activité. La France se classe dans les pays où on met le plus de temps à se remettre d'un échec", a-t-elle déploré.

Faut-il avoir peur d'ouvrir son capital ?Chef d'entreprise - N° 76 Mars 2013

Même si "ouvrir son capital" n'est plus un acte tabou et fait désormais partie des mœurs entrepreneuriales, cette démarche nourrit encore moult fantasmes et inquiétudes dans l'imaginaire des dirigeants de PME. Les entrepreneurs craignent qu'un investisseur ne vienne leur dicter leur stratégie, les soumette au diktat du cash et du court terme ou, pire, les

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mette à la porte de leur propre boîte. Quelle est la part du vrai dans ces craintes ? Quelles sont les précautions à prendre pour sécuriser cette union par nature limitée dans le temps ?

Les aides à la création d'entreprises épinglées Les Échos - 15 février 2013

La France est le numéro un européen en nombre de créations annuelles d'entreprises. Mais la durée de ces jeunes entreprises est courte. La Cour des comptes critique un "millefeuille illisible" de dispositifs d’aides à la création. L’absence de stratégie d'ensemble est aussi avancée. L'Agence pour la création d'entreprises (APCE) doit donc se restructurer.

Le bricolage marque le pasLSA - N° 2264 7 mars 2013

Les ventes de bricolage ralentissent et semblent prendre le chemin d'autres secteurs du non-alimentaire, comme l'ameublement. Les reports d'achats et la mauvaise tenue de l'immobilier sont une nouvelle fois en cause et sèment le trouble dans un domaine traditionnellement prospère.

Le prêt-à-porter français sauvé par les exportations

Les Échos - 20 février 2013

Alors qu'en France, les dépenses d'habillement féminin ont reculé pour la cinquième année consécutive(- 2,8 %), la dynamique des exportations a sauvé l'année. Les marques de mode tricolores ont vu leurs exportations progresser de 3,4 % en 2012. Les États-Unis et la grande Chine sont devenus les principaux clients. Les importations, elles, sont en recul de 3,3 %, après deux ans de hausse. La Chine qui reste, de loin, le premier fournisseur d'habillement féminin, devant l'Italie, a vu son poids légèrement diminuer (- 0,4 point). En revanche, le Bangladesh et la Roumanie progressent.

Les petits patrons gagnent en moyenne 4 248 euros par mois Les Échos - 15 février 2013

Le salaire des chefs d'entreprise de moins de 20 salariés est peu élevé. Leur salaire annuel s'établit à 50 980 euros, soit 4 248 euros par mois. Il a néanmoins progressé de 8,9 % en 2010. Les rémunérations varient aussi fortement selon les secteurs d'activité. 96 440 euros dans les activités financières, 39 500 euros pour les petits patrons de la construction.

Emploi : les formations en alternance ont résisté à la crise en 2012

Les Échos - 26 février 201

Quelque 450 000 contrats de formation en alternance ont été enregistrés, soit 10 000 de moins qu'en 2011. C’est du côté des contrats de professionnalisation qu'est venu le repli. D'une durée plus courte, ils sont très sensibles à la conjoncture. L'apprentissage s'est lui bien tenu : le nombre de contrats enregistrés a été légèrement supérieur en 2012. Le ministre délégué à la Formation, Thierry Repentin, a promis un projet de loi sur la formation professionnelle et l’apprentissage pour le début de l'été.

Le crédit-bail, un mode de financement malinL'Entreprise - N° 320 Mars 2013

Le crédit-bail est relativement méconnu des PME et des TPE. Pourtant, il constitue un excellent moyen de financer leurs biens d'exploitation. Il permet de financer tout équipement, y compris de montant modeste, de préserver la trésorerie en étalant la dépense jusqu'à soixante mois et d'éviter d'avancer la TVA.

Le tourisme résiste à la crise grâce à la clientèle étrangère Les Échos - 18 février 2013

En 2012, le tourisme français s'en sort bien par rapport à d'autres

secteurs. Sa balance des paiements s'est améliorée (pour s'établir à 11,2 millions d'euros) en particulier grâce à l'afflux de touristes étrangers non-européens (notamment Chinois et Américains). Entretien avec Sylvia Pinel, ministre du Tourisme : "Il faut que les territoires soient fédérés à l'international sous la marque France."

Recyclage du papier : la solution anticriseEnvironnement magazine - N° 1715 Mars 2013

Le recyclage peut-il donner un second souffle à un secteur papetier plongé dans la crise ?Pas si simple. L'optimisation de la filière est néanmoins attendue par tous. Pour réduire les coûts de la matière recyclée et améliorer la qualité du gisement, tous les maillons de la chaîne seront mis

à contribution : des fabricants de pâte aux centres de surtri des vieux papiers.

Les industriels ne prévoient pas de couper dans leurs investissements

Les Échos - 11 février 2013

Les industriels prévoient de stabiliser leurs investissements en 2013. L’investissement des entreprises ne représente qu’un quart des dépenses de l’ensemble des entreprises mais joue un rôle moteur.Des taux d’emprunt attractifs et la nécessité de moderniser et de rationnaliser un outil de production vieillissant pourraient expliquer cette stabilité.

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INFOSCOPE

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De la cabosse au nectar des dieuxJacqUes eT Vianney BeLLanGer, chocoLaTiers

C réée au Mans par M. et Mme Béline en 1968, la chocolaterie éponyme s’installe en 1977

place Saint-Nicolas, où elle se trouve toujours. Elle se positionne déjà comme le fleuron de la confiserie sarthoise. De son côté, Jacques Bellanger entre à 16 ans en apprentissage chez M. Guilloux, pâtissier à Laval où il obtient son CAP, puis son brevet de maîtrise à Paris. La maison Béline, il la connaît bien pour y avoir travaillé quelque temps comme commis, avant de franchir l’Atlantique pour mettre

en place la section chocolaterie de la célèbre Pâtisserie de Gascogne à Montréal. Il faut dire que le métier de chocolatier est récent. Il y a encore une trentaine d’années, il était intégré à celui de pâtissier, avant de prendre son indépendance. Il était devenu nécessaire qu’il en fut ainsi tant les techniques que requiert le travail du chocolat sont complexes et diverses ! Jacques Bellanger rentre ensuite sur le Vieux Continent où il prend la direction de l’école Barry Callebaut à Meulan (Yvelines).

En vingt ans, beaucoup de chocolat ayant coulé dans les moules, les Béline décident de transmettre leur entre-prise en 1998 à leur ancien commis, devenu Meilleur ouvrier de France en 1982. Les nombreuses médailles qu’il a obtenues ne sont pas en chocolat. On retiendra, parmi tant d’autres, celle du Premier prix du Cinquantenaire de la gastronomie française en 1980 ou celle du Meilleur chocolatier du Guide Pudlo en 2004.En 2007, les Bellanger décident de faire construire un nouveau laboratoire

Depuis longtemps, le chocolat tient une place de choix, précédé de tout un imaginaire qui fait de lui un produit à part, un peu magique. Au Mans, deux hommes, un père et un fils, explorent quotidiennement les infinis pouvoirs de cet étrange fruit venu d’ailleurs.

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Dernière phase de préparation des macarons.

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De la cabosse au nectar des dieux

maine découvertes

de 500 m², au numéro 1 de la rue Offenbach, en périphérie du Mans. Un magasin de vente y est parallèle-ment intégré. Jacques Bellanger est un homme qui ne se contente pas de couler du chocolat dans des moules, il cherche de nouvelles manières de travailler ce fruit exotique. Il se fait connaître localement mais aussi au plan national. Il met au point diverses inno-vations comme les raisins macérés au vin de Sauternes enrobés de chocolat, les grains de caviar de cacao (éclats de fève de cacao du Venezuela enrobés de chocolat), les bouchées Bélinor (praliné, amande et nougatine) ou les bouchées Schubert (ganache, orange et amande au Cointreau). Bien d’autres recettes sont dans les cartons tant les possibi-lités offertes par les étonnantes graines du cacaoyer sont infinies.

Vianney et la chocolaterie

Dans la famille Bellanger, il y a aussi le fils, Vianney, passionné depuis sa plus tendre enfance par l’univers du choco-lat. Comme il est de (bonne) coutume, il est passé par toutes les étapes de fa-brication avant de devenir actionnaire de l’entreprise familiale et d’y assumer, depuis 2009, le rôle de responsable

d’exploitation. Cet ingénieur chimiste de formation aurait pu devenir un "nez" dans le monde du parfum. Ses prédis-positions sensorielles le destinaient tout naturellement à travailler dans un métier de bouche. L’expérimentation et l’innovation sont ses domaines de prédilection. Et c’est avec une réelle complicité que père et fils testent de nouvelles recettes qui feront s’écar-quiller de futurs yeux gourmands. Ils participent ainsi au Salon des Coqs d’or, et Vianney est devenu Super coq d’or en 2010, titre qui récompense la continuité de l’excellence dans une entreprise familiale. Il a également été admis à Relais desserts international en 2012, association qui rassemble l’élite mondiale de la haute pâtisserie française afin de la faire rayonner aux quatre coins du globe.Le travail du chocolat est l’une des disciplines culinaires les plus exi-geantes. Température, dosage, temps de chauffe et de refroidissement doivent être respectés au plus près des nécessités mécaniques et gusta-tives de ce produit fragile et délicat. Pour ce faire, une organisation quasi militaire doit être appliquée au labora-toire. Les gestes sont précis, rapides et s’exécutent sans affolement, sans tâtonnement. On y a l’étrange impres-sion d’assister à un ballet silencieux au sein duquel le chef d’atelier envoie ses consignes par gestes ou au moyen de quelques mots rigoureux. Là, on table le chocolat blanc sur une plaque de marbre pour le refroidir, ici, on coule du noir dans de petits moules ou l’on pose un à un les chapeaux des très pri-sés macarons multicolores. De petites mains distribuent avec une dextérité éprouvée les fruits confis sur les barres Sybille, une des deux cents références de la maison Bellanger.

C’est en 2012 que la famille Bellanger décide de signer de son nom propre ses créations. La Chocolaterie Béline devient Chocolaterie Bellanger. Il faut un certain temps pour transgresser les effets d’habitudes vieilles de qua-rante ans, c’est pourquoi le nom Béline restera toujours accroché à la façade du magasin de la place Saint-Nicolas. Un nouveau logo et de nouvelles cou-leurs donnent toutefois désormais une

identité propre au travail de l’équipe de Jacques et de Vianney Bellanger. Et, par concession de marque, leurs produits sont à présent vendus au Palais Gourmet à Sainte-Geneviève-des-Bois (91).

◗ Gilles Kervella

Jacques et Vianney Bellanger.

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après avoir détaché les cabosses du cacaoyer et les avoir fendues, on sépare la pulpe blanche des fèves qui sont ensuite étalées afin de les faire macérer entre 6 et 7 jours sous des feuilles de bananier. cette opération est primordiale car c’est elle qui permettra aux arômes de se développer. celle-ci terminée, on procède au séchage au soleil durant 5 ou 6 jours en les remuant, afin que le taux d’humidité soit homogène (3 %). Puis les fèves sont conditionnées dans des sacs de 50 kg et rejoignent les marchés de gros. À l’instar du raisin, chaque lot de graines correspond à un cru. comme lui, elles seront assemblées au gré des goûts des transformateurs. Les fèves africaines sont réputées pour leur puissance alors que leurs sœurs d’amérique latine ou d’asie sont connues pour leurs arômes subtils. ensuite, elles sont torréfiées dans de grands fours pour leur ôter les dernières traces d’humidité, pour en durcir l’enveloppe et pour en concentrer les arômes. Puis vient la phase de broyage, opération qui fait monter la température, favorisant la fonte des matières afin d’obtenir

une liqueur de cacao qui elle-même sera filtrée pour obtenir le beurre de cacao, l’élément de base du chocolat. Pour faire du chocolat noir, les chocolatiers ajoutent au beurre de cacao de la liqueur de cacao et du sucre. D’autres étapes incontournables doivent impérativement être franchies pour arriver au niveau d’excellence que se sont fixé Jacques et Vianney Bellanger. Le malaxage, le conchage (long pétrissage) ou le tempérage (action de descendre la température des pâtes sur une plaque de marbre) sont les principales, les autres sont… dans les yeux du père et du fils.

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PARCOURS D’UnE FèVE DE CACAOyER

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723H1544RESTAURANT-CRÊPERIEVds dans secteur touristique, affaire installation récente en parfait état. Belle terrasse. Possibilité achat murs. Prix fonds 110 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

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721C1975PAS-DE-PORTESurface vente 50 m2 + réserve 50 m2. Bel agencement idéal activité décoration, cadeaux, gadgets... Prix 60 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2202BOULANGERIE-PÂTISSERIEAffaire de quartier, dans petit centre commercial dans quartier résidentiel. Matériel complet. Idéal 1ère installation. Beau logement F4 + garage. Prix 137 600 €. FAI.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

721C2205PAS-DE-PORTESur ligne tramway dans quartier très commerçant vds immeuble avec en RDC surface commerciale de 50 m2 + réserve 20 m2. Vitrine en angle 7 ml. Logement F2. Prix murs et pas-de-porte 200 000 €.Me Fournier Jérôme Tél. 02 43 24 37 15

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724C2206BOUCHERIE-CHARCUTERIE-ÉPICERIEVds affaire à redynamiser idéale pour couple. Surface 50 m2+ labo. Logement F4 en bon état. Prix fonds 67 000 € FAI. Achat murs possible.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

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C45817 Le Mans Sud, société de négoce de véhicules industriels et pièces détachées d'occasion toutes marques. Un des leaders du marché. CA : 2,4 M€ (76 % France,24 % export). Grand potentiel de croissance. Effectif : 6 personnes. Personnel fidèle et de qualité.

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BTP :

C41791 Maine-et-Loire, à céder entreprise de pose de fermeture, ravalement, isolation extérieure. Effectif : 6 poseurs, 1 métreur, 3 commerciaux. CA annuel : 900 K€, valorisation :165 K€, disposer de 50 K€

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C3716 Maine-et-Loire, à céder cause retraite en 2014, SARL de second œuvre bâtiment, activité de ponçage de sol bois et pierre. Clientèle de particuliers, agents immobiliers, syndics, sur une zone géographique départements 44 et 49. Bonne renommée, fichier clientèle régulièrement mis à jour.CA : 50 K€. Cédant travaillant seul mais matériel disponible pour 2.Prix de cession 40 000 €. Formation assurée par le cédant, pas de compétences particulières nécessaires.

C12363 Sarthe, à céder entreprise de travaux publics. CA : 1 800 K€. Effectif : 17 salariés.

Agro-alimentaire :

C87941 Activité de charcuterie artisanale "Produits du terroir". Niveau d'activité > de 500 K€.Effectif : 7 collaborateurs. Cession de l'immobilier et exploitation. Affaire à fort potentiel. Possibilité de CBI sur l'immobilier.

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