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Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire -Rappels méthodologiques et résultats- Présentation au « groupe espèces » du CSRPN 4 décembre 2008 Rédigé par Benoît Marchadour (Coordination régionale LPO Pays de la Loire)

Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

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Mammifères, Amphibiens et Reptiles

prioritaires en Pays de la Loire

-Rappels méthodologiques et résultats-

Présentation au « groupe espèces » du CSRPN

4 décembre 2008 Rédigé par Benoît Marchadour (Coordination régionale LPO Pays de la Loire)

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SOMMAIRE INTRODUCTION ........................................................................................................................ 3

I. MÉTHODOLOGIE .......................................................................................................... 4

I.1. Démarche générale .................................................................................................... 4 I.1.1. Organisation du travail........................................................................................ 4 I.1.2. Processus d’évaluation........................................................................................ 7

I.2. Évaluation du statut de conservation régional ......................................................... 8 I.2.1. Les étapes de l’évaluation................................................................................... 8 I.2.2. L’application des critères.................................................................................. 11 I.2.3. Estimation de l’impact des populations conspécifiques voisines ..................... 15

I.3. Évaluation du niveau de priorité ............................................................................. 15 I.3.1. Définition des critères d’évaluation.................................................................. 16 I.3.2. Identification des espèces prioritaires............................................................... 18

II. RESULTATS................................................................................................................... 18

II.1. Liste rouge des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire.............. 18 II.1.1. Mammifères ...................................................................................................... 18 II.1.2. Amphibiens ....................................................................................................... 19 II.1.3. Reptiles ............................................................................................................. 20

II.2. Liste des especes prioritaires ................................................................................... 21 II.2.1. Liste des mammifères prioritaires..................................................................... 21 II.2.2. Liste des amphibiens et reptiles prioritaires ..................................................... 22

II.3. Les cas problématiques ............................................................................................ 22 II.3.1. Le Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus).................................................. 23 II.3.2. Le Rat noir (Rattus rattus) ................................................................................ 23 II.3.3. L’Hermine (Mustela erminea) .......................................................................... 24 II.3.4. Le Vison d’Europe (Mustela lutreola).............................................................. 24 II.3.5. Les Grenouilles rieuse (Pelophylax ridibunda) et verte (Pelophylax kl. esculenta) .......................................................................................................................... 25 II.3.6. La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) .......................................................... 26 II.3.7. La Vipère aspic (Vipera aspis) ......................................................................... 26

CONCLUSION ........................................................................................................................... 28 BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................... 29 ANNEXES ................................................................................................................................... 31

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INTRODUCTION

Dans le cadre de sa politique en faveur de la biodiversité, le Conseil régional des Pays de la Loire souhaite disposer d’outils permettant d’identifier les enjeux et de définir les stratégies de préservation du patrimoine naturel régional.

C’est dans cet objectif que la Région a confié à la Coordination régionale LPO Pays de la Loire la mission de définir les espèces de vertébrés représentant des enjeux de conservation.

Dans la continuité du travail qui a permis d’identifier les espèces d’oiseaux prioritaires en Pays de la Loire, la Coordination régionale LPO Pays de la Loire s’est concentrée sur l’évaluation des espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles.

L’évaluation et les résultats présentés dans ce rapport s’appuient sur une démarche

méthodologique rigoureuse mise en place grâce à la consultation d’experts régionaux et départementaux. Il est toutefois indispensable que ces résultats soient validés par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel afin qu’ils obtiennent la crédibilité scientifique nécessaire à la mise en place d’actions de conservation. Lors d’une première présentation en « groupe espèces », le 14 janvier 2008, les méthodes proposées, pour la réalisation de la liste rouge dans un premier temps, puis pour l’identification des espèces prioritaires, dans un deuxième temps, avaient été validées.

L’objet de ce rapport est de présenter la démarche et les résultats afin d’obtenir une validation

de la liste rouge régionale (mammifères, amphibiens et reptiles) et de la liste des espèces prioritaires. Cette première nécessite une attention particulière puisque, malgré l’application de critères objectifs, l’avis des naturalistes et des scientifiques demeure déterminant pour certaines espèces. D’ailleurs, quelques cas dits « problématiques » font l’objet d’une partie distincte afin qu’un débat est lieu lors de la présentation de ces résultats.

Quant à elle, la liste des espèces prioritaires est le résultat d’un « simple » croisement de critères objectifs, moins discutables.

Les méthodologies utilisées pour la liste rouge et pour la liste des espèces prioritaires sont

brièvement rappelées. Pour la liste rouge, les catégories, les critères ainsi que la démarche de leur application sont synthétisés. Vous trouverez, en document joint, les rapports de l’UICN détaillant précisément l’application de la méthodologie pour cette liste rouge régionale (UICN, 2001 et 2003).

Ensuite, les résultats pour ces deux listes sont présentés, suivis des quelques cas méritant une attention particulière.

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I. MÉTHODOLOGIE

La hiérarchisation des enjeux spécifiques pour les mammifères, les amphibiens et les reptiles nécessite l’application d’une démarche rigoureuse et d’une méthodologie objective. La contribution des naturalistes régionaux a constitué l’élément essentiel de cette démarche afin que ce travail reflète le plus fidèlement possible la situation le l’ensemble des espèces en Pays de la Loire.

La démarche engagée a nécessité la mise en place de deux comités de pilotage, un pour les mammifères et un deuxième pour les amphibiens et les reptiles. Leur rôle principal a été la validation d’une méthodologie de travail et l’évaluation des statuts de conservation régionaux permettant d’aboutir à l’identification des espèces prioritaires. La démarche choisie prévoit une évaluation en deux étapes :

-définition du statut de conservation des espèces en Pays de la Loire, ce qui correspond à établir une liste rouge régionale. La méthodologie utilisée est celle préconisée par l’UICN (UICN, 2001 et 2003).

-définition du niveau de priorité des espèces en Pays de la Loire grâce à l’intégration d’autres critères. La méthode définie s’inspire des travaux de KELLER & BOLLMANN (2001 et 2004), de KELLER et al. (2005) et surtout LOOSE & DELIRY (1999 et 1996) ainsi que HAFFNER & WELTZ (2000).

I.1. Démarche générale

I.1.1. ORGANISATION DU TRAVAIL

Le schéma suivant représente l’organisation générale du travail permettant d’identifier les espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles prioritaires à la conservation en Pays de la Loire (Fig. 1).

Conseil scientifique régional du patrimoine

naturel (CSRPN)

Instance référence Validation scientifique (méthodes et résultats)

PHASE SCIENTIFIQUE

Comité de pilotage

Membres experts Compétences naturalistes et méthodologiques

PHASE OPÉRATIONNELLE

Fiches espèces

Recherche de rédacteurs Rédaction Correction

Acquisition de données

Consultations départementales (personnes et structures ressources)

Coordination technique

Proposition Synthèse Vérification Communication Relais permanent

Coordination politique et financière

Conseil régional des Pays de la Loire Coordination LPO Pays de la Loire

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I111 Phase scientifique

• Comités de pilotage

Deux comités de pilotage ont été formés :

-le comité de pilotage mammifères, composé de neuf personnes : Jean-François ARCANGER (Fédération Régionale des Chasseurs), Jean-Luc BICHON (ONCFS 72), Bruno GAUDEMER (LPO Anjou), Benjamin MÊME-LAFOND (CPIE vallées de la Sarthe et du Loir), Didier MONTFORT, Franck NOËL (LPO Anjou), Etienne OUVRARD (Les Naturalistes Vendéens), Jean-Paul PAILLAT (Les Naturalistes Vendéens) et Frédéric TOUZALIN. -le comité de pilotage amphibiens/reptiles, composé de huit personnes : Jean-Pierre BARON, Benoît BAUDIN (Mayenne Nature Environnement), Dominique BERGEAL (Conservatoire du Patrimoine Naturel Sarthois), Didier FAUX (Les Naturalistes Angevins) Laurent GOURET (De mare en mare), Christian GOYAUD (Les Naturalistes Vendéens), Benjamin MÊME-LAFOND (CPIE vallées de la Sarthe et du Loir) et Jean SECONDI (Université d’Angers).

Le nombre de membres a été volontairement restreint afin de faciliter le travail de décision, de débat et de programmation de rencontres. Toutefois, les correspondants départementaux (salariés de la Coordination LPO) ont été associés au comité de pilotage afin de faire le lien entre le comité et les naturalistes de leur département. Ces membres ont été choisis pour leurs compétences naturalistes, méthodologiques et leurs connaissances sur ces groupes faunistiques au niveau départemental et même régional. Le comité a eu pour rôles : - de discuter et de valider la liste des espèces à évaluer ; - de discuter et de valider les méthodologies utilisées pour l’identification des espèces prioritaires ; - d’apporter les éléments nécessaires à l’évaluation ; - de participer à l’évaluation.

• Conseil scientifique régional du patrimoine naturel

Ce conseil est l’instance scientifique consultative, référence, en matière de patrimoine naturel en Pays de la Loire (loi du 22/02/2002 relative à la démocratie de proximité). Sous l égide de la direction régionale de l’Environnement (DIREN) et en lien direct avec le Conseil régional, cette instance a des compétences variées concernant la conservation du patrimoine naturel (inventaires, espèces protégées, Natura 2000, validation des plans de gestion des réserves naturelles nationales et régionales).

Afin d’apporter la crédibilité scientifique nécessaire à ce travail de hiérarchisation, la validation des méthodologies utilisées est une étape indispensable. Ce projet a donc été présenté au « groupe espèces » du CSRPN, le 14 janvier 2008. L’ensemble de la démarche ainsi que les méthodologies ont été validés à l’unanimité par les membres du conseil. La présentation au « groupe espèces » du 4 décembre prochain a pour but la validation des résultats et l’arbitrage de certains cas « problématiques ».

Figure 1 : schéma présentant l'organisation du travail.

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I112 Phase opérationnelle

• Comité technique

La coordination technique de ce projet a été assurée par le chargé de mission faune de la Coordination régionale LPO Pays de la Loire. Le coordinateur régional a également pu s’appuyer sur le réseau départemental de la coordination à savoir les salariés et les bénévoles des délégations de la LPO et de Mayenne Nature Environnement (Tabl. 1).

Les discussions et décisions d’ordre politique et/ou financière furent assurées pour tout ou partie par les directeurs et les membres du bureau de la Coordination régionale LPO Pays de la Loire.

Tableau 1 : coordinateurs régional et départementaux.

Département Nom et Prénom Structure Coordination régionale Benoît MARCHADOUR Coordination régionale LPO Pays de la Loire

Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée

Loire-Atlantique Fabien DORTEL LPO Loire-Atlantique Sarthe Frédéric LÉCUREUR LPO Sarthe

Mayenne Frédéric LEVÉ Mayenne Nature Environnement

L’ensemble du réseau de naturalistes de la Coordination LPO Pays de la Loire a été sollicité par l’intermédiaire des référents de chaque délégation. De nombreux éléments ont également été apportés par des naturalistes appartenant à d’autres structures via notamment les membres des comités de pilotage. Les consultations qui ont eu lieu dans les départements ont permis d’affiner les connaissances pour l’ensemble des espèces évaluées et de recueillir des avis sur les tendances d’évolution de ces espèces. Ces témoignages permettent ainsi de compléter l’information provenant des enquêtes, des publications, des bases de données et des atlas.

• Rédacteurs/relecture

Afin que des actions de conservation soient développées en Pays de la Loire, la décision de rédiger une monographie pour chaque espèce prioritaire a été prise par les comités de pilotage. Cette fiche décrira la situation régionale des populations de l’espèce (répartition, effectifs, tendances…) et les comparera avec les populations françaises et européennes. Le niveau de priorité figurera très clairement et un paragraphe préconisera des mesures de conservation après avoir exposé les menaces régionales pesant sur l’espèce.

Pour rédiger ces monographies, des spécialistes de la région sont actuellement sollicités en fonction de leurs compétences et surtout de leurs disponibilités. Ils apportent également un regard critique pour la relecture des monographies.

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I.1.2. PROCESSUS D’ÉVALUATION

L’identification des espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles prioritaires à la conservation nécessite la mise en place d’une démarche rigoureuse et progressive. L’inventaire d’expériences équivalentes, dans d’autres régions et pays, a permis de synthétiser un ensemble de méthodologies qui ont servi de base à ce projet.

D’une manière générale, le processus d’évaluation permettant d’aboutir à la hiérarchisation des enjeux adopte le schéma suivant (Fig. 2) :

Tout au long de ces trois phases, le comité de pilotage a été sollicité selon les missions qui lui ont été confiées : validation de la liste des espèces, validation des méthodes, évaluation du statut de conservation régional et identification des espèces prioritaires. Les naturalistes de la région ont également émis des avis et propositions importantes tout au long de ces trois phases.

2e étape

Évaluation du statut de conservation régional (liste rouge)

Statut de conservation européen ou national

Importance de la répartition régionale

1re étape

Liste des espèces à évaluer

3e étape

Identification des espèces prioritaires

Figure 2 : schéma du processus permettant d'identifier les espèces prioritaires.

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I.2. Évaluation du statut de conservation régional

I.2.1. LES ÉTAPES DE L’ÉVALUATION

La méthodologie choisie applique les catégories et critères définis par l’UICN (2003), en suivant les lignes directrices permettant leur déclinaison à un niveau régional (UICN, 2003). Cette méthode est applicable pour toute unité taxonomique au niveau de l’espèce ou à un niveau inférieur et pour n’importe quel type de taxons hormis les micro-organismes. Cette méthode a été utilisée pour la liste rouge française des amphibiens et reptiles [1]. Elle est actuellement appliquée pour l’ensemble des taxons français [2]. Elle a également servi pour l’évaluation de la faune vertébrée de la région Rhône-Alpes [3].

Ainsi, le choix de l’application des catégories et critères de l’UICN s’inscrit dans la continuité de la démarche nationale. Ce choix permet de comparer le statut des espèces en Pays de la Loire avec leur statut au niveau mondial, européen et national puisque ce sont les mêmes critères qui ont servi. Ce type de comparaison était impossible auparavant compte tenu du nombre élevé de méthodologies mises en œuvre. D’autre part, l’UICN reste l’organisme de référence au niveau mondial quant à la mise en place de méthodologies permettant d’évaluer le statut de conservation des taxons.

La réalisation d’une liste rouge régionale se divise en 3 étapes bien distinctes (Fig. 3)

Figure 3 : schéma général de la méthode d'évaluation d’une espèce, en vue de son classement en liste rouge.

Phase préliminaire

Phase d’évaluation : 2 étapes

1re étape : définir la liste des espèces à évaluer

À partir de la liste des espèces connues en Pays de la Loire

2e étape : évaluation des espèces

Selon les critères de la version 3.1 (UICN, 2001)

= liste rouge provisoire

3e étape : réévaluation des espèces

Évaluation de l’influence des populations extra régionales

= liste rouge finale

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les espèces à traiter

Tout d’abord, il est nécessaire d’établir une liste justifiée des espèces à évaluer. En effet, toutes les espèces identifiées comme faisant partie de la faune régionale ne doivent pas nécessairement être traitées. Selon l’UICN, les espèces ne pouvant être évaluées sont :

-celles se trouvant hors de leur aire de répartition naturelle (hormis celles résultant d’introductions bénignes) ;

-celles considérées comme erratiques (possibilité de définir un filtre) ; -celles en cours de colonisation, dont l’arrivée dans la région est trop récente ; -celles dont la présence est irrégulière même lorsqu’il y a reproduction.

Toutes ces espèces seront classées dans la catégorie NA « Non applicables »

I211 évaluation des espèces

Les catégories figurant dans le schéma (Fig. 4) sont celles utilisées pour les listes rouges régionales. La structure est similaire au schéma utilisé au niveau mondial (UICN, 2001) mais de nouvelles catégories apparaissent du fait de l’application de la méthode à un niveau inférieur. Pour les Pays de la Loire, le terme de disparition a été préféré à celui d’extinction.

Trois catégories de menace (encadrée en rouge dans la figure 4) permettent d’identifier les espèces dont le statut de conservation est défavorable : « En danger critique de disparition » (CR), « En danger » (EN) et « Vulnérable » (VU).

Cinq critères permettent de mettre en évidence la vulnérabilité d’une espèce en la classant dans l’une de ces 3 catégories. Ces critères, issus de la version 3.1 de l’UICN (UICN, 2001), détaillés en annexe 1 et résumé dans la figure 6, doivent être appliqués sans modifications ou adaptations. Ils utilisent volontairement un nombre élevé de paramètres, ce qui permet d’évaluer n’importe quel être vivant (hormis les micro-organismes). L’évaluation peut ainsi se baser sur les effectifs, les tendances d’évolution, les aires d’occurrence et d’occupation, la fragmentation des populations, la dégradation des habitats…

Lorsqu’une espèce ne remplit pas les critères des catégories de menace, elle est classée dans

la catégorie « Préoccupation mineure » (LC). Cependant, si elle tout proche de les remplir, la catégorie « Quasi menacé » (NT) doit être préférée. Enfin, lorsque les connaissances sont vraiment insuffisantes, l’espèce évaluée est classée dans la catégorie « Données

Figure 4 : structure des catégories au niveau régional (UICN, 2003).

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insuffisantes » (DD). Selon les préconisations de l’UICN, l’utilisation de cette catégorie ne doit pas être abusive.

Pour les espèces migratrices, les populations présentent dans la région, selon les différentes périodes biologiques, ne sont pas systématiquement les mêmes. Dans certains cas, il est souhaitable d’évaluer ces populations indépendamment des autres. Dans le cas des amphibiens, des reptiles et des mammifères, seules quelques chauves-souris sont concernées. Toutefois, le niveau de connaissance est trop faible pour pouvoir faire des distinctions entre les différentes populations. Ainsi, ces espèces ont été évaluées globalement.

Ces critères, utilisés au niveau mondial, sont valables pour la totalité des individus de l’espèce. Leur application aux populations régionales ne prend pas en compte les échanges possibles avec des populations conspécifiques présentent en dehors de la région. Une deuxième étape est donc nécessaire.

I212 réévaluation des espèces

Ne se limitant pas aux exigences administratives, les populations conspécifiques voisines peuvent échanger avec les populations présentes dans la région et ainsi influencer le risque de disparition déterminé par la première évaluation.

Au cours de cette deuxième évaluation, il s’agit d’évaluer si des échanges existent et d’estimer, le cas échéant, leur nature (Fig. 5). Si l’espèce évaluée bénéficie d’une immigration importante, il convient de la déclasser d’au moins une catégorie, car ce phénomène tend à diminuer les risques de disparition. De plus, d’autres paramètres sont à prendre en compte comme la dégradation des habitats, le statut de conservation (pour les populations voisines) et la biologie de l’espèce étudiée (par exemple, sa mobilité).

D’une manière générale, si des échanges existent, cette réévaluation correspond à la diminution d’un échelon. Toutefois, elle peut induire le déclassement de un ou plusieurs échelons selon la mobilité de l’espèce, la taille de la région et de sa configuration géomorphologique à savoir, l’existence ou non de barrières géographiques ou de corridors. Au contraire, cette réévaluation peut également induire un surclassement dans les cas exceptionnels où la population régionale est un puit démographique et que le statut des populations voisines est également défavorable.

Figure 5 : schéma de la procédure d'attribution d'une catégorie UICN pour la liste rouge à un niveau régional (UICN, 2003).

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Suite à cette deuxième étape de l’évaluation, les espèces ont un statut de conservation définitif.

I.2.2. L’APPLICATION DES CRITÈRES

Cinq critères permettent d’évaluer le statut d’une espèce : A- Réduction de la population B- Répartition géographique (zone d’occurrence et/ou zone d’occupation) C- Petite population et déclin D- Population très petite ou restreinte E- Analyse quantitative

Ces critères sont résumés dans la figure 6 ci-après. Ils sont par ailleurs détaillés en annexe 1.

Les principales données utilisées pour l’application des données sont présentées, puis, dans un deuxième temps, la démarche d’application des critères utilisés est exposée.

I221 Les données utilisées

Le niveau de connaissances est très hétérogène selon les groupes taxonomiques et les zones géographiques. D’une manière générale, les données les plus pertinentes et les plus fiables proviennent des atlas alors que souvent les données concernant la dynamique d’évolution des populations font défauts.

• Mammifères

La répartition géographique des mammifères est plus ou moins bien connue selon les groupes

taxonomiques et les départements. Les atlas disponibles concernent la Loire-Atltantique (LODÉ et al., 1988, CHOQUENÉ, 2006), le Maine-et-Loire (PAILLEY & PAILLEY, 1991), la Mayenne (COLLECTIF, 2003) et une petite partie de la Sarthe (DHUICQUE et al., 1998). Les deux premiers commencent à dater mais fournissent tout de même une base de connaissances non négligeable. De plus, une étude sur les micromammifères en Loire-Atlantique complète et met à jour l’atlas départemental pour ces espèces (TOUZALIN, 2003). Aucun atlas n’a été réalisé en Vendée.

Le réseau ONCFS et FRC a fourni d’autres éléments pour les espèces gibiers ainsi que pour les carnivores, les lagomorphes et certaines espèces protégées comme la Loutre et le Castor.

D’autre part, quelques espèces ont également bénéficié d’études ponctuelles permettant d’obtenir des connaissances plus précises sur l’évolution des populations et leur répartition géographique (notamment la Loutre, la Genette, le Castor, le Vison d’Europe et le Putois).

Enfin, le niveau de connaissance concernant les chiroptères est varié selon les espèces mais les atlas et les comptages réalisés par le Groupe Chiroptères des Pays de la Loire ont apporté de nombreux élément pour leur évaluation.

Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été pris en compte durant l’évaluation. Les bases de données des délégations départementales ont également contribuées à l’évaluation.

L’ensemble de la bibliographie utilisée figure à la suite de l’annexe 2.

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Figure 6 : résumé des critères permettant le classement des espèces dans les catégories de menace (UICN, 2001).

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• Amphibiens et reptiles La répartition géographique est l’élément le mieux connu pour les espèces d’amphibiens et de

reptiles. En effet, des atlas départementaux sont disponibles et d’autres sont en cours (BAUDIN, à paraître ; COLLECTIF, à paraître ; GOYAUD, 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005). En Sarthe, la connaissance reste lacunaire même si une répartition partielle est disponible sur le site Internet du Conservatoire du Patrimoine Naturel Sarthois [4].

De la même manière que pour les mammifères, des études sur quelques espèces ou quelques sites sont disponibles (Pélobate cultripède, Sonneur à ventre jaune, Crapaud calamite, Grenouille rousse, Vipère aspic, marais de Goulaine, Brière, Forêt de Chandelais…).

Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été pris en compte durant l’évaluation. Les bases de données des délégations départementales ont également contribuées à l’évaluation des espèces.

L’ensemble de la bibliographie utilisée figure à la suite de l’annexe 2.

I222 La démarche d’évaluation

Les espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont été confrontées à l’ensemble des critères même si, dans de nombreux cas, certains n’étaient pas applicables en raison notamment du manque de connaissances. De plus, certains sont mal adaptés aux taxons (par exemple : nombres d’individus mâtures pour les amphibiens). D’autre part, le critère E n’a jamais été utilisé car il nécessite un travail analytique important, reposant sur un nombre élevé de données.

Néanmoins, le nombre de critères est volontairement élevé, de telle manière qu’il suffit qu’un seul soit rempli pour classer l’espèce dans l’une ou l’autre des catégories de menace.

• Évaluation selon les critères B, C et D

L’évaluation selon ces trois critères a été possible grâce à l’estimation des aires de répartition

et des effectifs. Si dans quelques cas, ces estimations furent évidentes et relativement précises, dans la majorité des cas, il s’agissait d’estimer si l’effectif ou l’aire de répartition de la population régionale était inférieur aux seuils de vulnérabilité proposés par la méthodologie. Par conséquent, il n’y a pas eu d’estimation systématique de valeurs minimales et maximales. Dans le cas des espèces approchant ou dépassant le seuil pris en compte, une analyse plus précise a été réalisée afin d’affiner l’évaluation.

Selon les groupes taxonomiques évalués, certains critères ont été ainsi privilégiés en fonction de leur pertinence mais surtout du niveau de connaissances.

Pour les amphibiens et les reptiles, l’évaluation s’est principalement basée sur la répartition géographique (critère B). En effet, plusieurs atlas départementaux existent et permettent une analyse relativement fine à l’échelle régionale (BAUDIN, à paraître ; COLLECTIF, à paraître ; GOYAUD, 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005). Les effectifs ont permis de conforter le statut d’espèces rares comme le Pélobate cultripède (Pelobates cultripes) et le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata).

Pour les mammifères, la répartition géographique a également servi pour l’évaluation grâce à l’analyse des atlas (LODÉ et al., 1988, CHOQUENÉ ; 2006 ; PAILLEY a PAILLEY, 1991 ; COLLECTIF, 2003 ; DHUICQUE et al., 1998) et à la consultation d’autres structures (Groupe Chiroptères des Pays de la Loire, ONCFS, Fédération Régionale des Chasseurs). Dans plusieurs cas, l’évaluation a été complétée par l’analyse des effectifs notamment pour certaines espèces de Chiroptères et de gibiers.

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Afin de remplir les critères B et C, des conditions supplémentaires sont nécessaires, en plus des seuils discriminants (Fig. 6). Concernant la répartition géographique de l’espèce (critère B), au moins deux conditions supplémentaires doivent être remplies parmi les trois proposées : (a) fragmentation ou nombre de localités limité et/ou (b) déclin continu et/ou (c) fluctuations extrêmes. Les sous-critères les plus utilisés ont été le (a) et le (b). La fragmentation a été estimée selon cette définition : la notion de fragmentation est accompagnée du qualificatif "gravement". Aussi la situation sera considérée comme grave, lorsqu'un nombre significativement important (par rapport à la totalité) de stations se trouveront isolées des autres, ou lorsque quelques stations sont très éloignées d'un noyau principal. Le déclin continu a été mis en évidence par la réduction de l’aire de répartition mais également pas la diminution des habitats favorables. Les conditions supplémentaires pour remplir le critère C ont été appliquées selon les exigences de la méthodologie (Fig. 6).

• Évaluation selon le critère A

Le critère A est difficilement applicable car il demande un niveau de connaissance élevé de l’évolution de la population régionale, sur 10 ans ou trois générations selon les espèces (c’est la période la plus longue des deux proposées qui doit être prise en compte).

Cependant, la consultation des membres du comité de pilotage et d’autres naturalistes ont permis d’obtenir des avis communs qui dans certains cas ont forcé à la prudence. En effet, il est apparu, pour certaines espèces, qu’une réduction importante de la population a sans doute eu lieu, et a sans doute toujours lieu, sans que l’on soit en mesure de pouvoir en estimer l’ampleur, même approximativement.

Ainsi, une espèce comme la Vipère aspic a une aire de répartition limitée mais en augmentation en Pays de la Loire. Selon le critère B, elle est considérée comme non menacée. Cependant, au regard du critère A, la prudence est de mise surtout que la tendance d’évolution doit être estimée sur une période de 3 générations (soit environ 30 ans). De plus, un consensus parmi les naturalistes tend vers une réduction importante des populations avec, localement, des disparitions. La destruction et dégradation de leurs habitats ainsi que l’augmentation du trafic routier sont les principales causes de régression. Cette espèce mériterait sans doute d’être classée dans une catégorie de menace mais il est impossible d’estimer l’ampleur de ce déclin. Par précaution, la Vipère aspic a été classée dans la catégorie « Données insuffisantes » avec l’idée qu’elle est sans doute menacée sans que l’on soit en mesure de préciser la catégorie.

Plusieurs espèces ont ainsi été classées dans la catégorie « Données insuffisantes » de cette manière, c'est-à-dire lorsqu’un consensus était établit et affirmait une régression importante durant une période de 10 ans ou trois générations.

Toutefois, l’UICN préconise d’éviter une utilisation abusive de cette catégorie. Seules les espèces dont la connaissance est vraiment lacunaire et celles dont une régression importante était présumée ont été intégrées à cette catégorie. Pour plusieurs espèces d’amphibiens, les populations ont été considérées en régression du fait de la diminution et de la dégradation généralisée des zones humides. Néanmoins, la majorité, si bien sûr les autres critères n’étaient pas remplis, a été considérée comme non menacée car la régression est présumée inférieure au 30 % en 10 ans.

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I.2.3. ESTIMATION DE L’IMPACT DES POPULATIONS CONSPÉCIFIQUES VOISINES

Cette estimation constitue la deuxième étape de l’évaluation du statut de conservation des

espèces. Il est évident qu’une analyse géographique fine est rarement possible. D’autres part, les éléments ne sont pas toujours disponibles et lorsqu’un doute persiste sur l’éventuel bénéfice d’une immigration, le classement de l’espèce n’a pas été modifié. Deux critères principaux ont été pris en considération pour estimer l’impact des populations conspécifiques voisines.

Le premier est géographique et concerne les possibilités d’échanges entre la population régionale et une population voisine. Ces éventuelles connexions ont été estimées grâce à la répartition régionale et extrarégionale (à partir des atlas). La mobilité des espèces a également été considérée pour évaluer les possibilités d’échanges car de grandes différences existent entre les groupes taxonomiques.

Le deuxième critère concerne le statut de conservation de l’espèce dans les régions voisines. Il est évident qu’une population extra régionale dont le statut de conservation est défavorable ne pourra, au mieux, que très peu influencer le statut de la population régionale lui aussi jugé défavorable.

D’autres paramètres ont retenu notre attention notamment pour les amphibiens et les reptiles. En effet, les Pays de la Loire représentent la limite méridionale de l’aire de répartition de plusieurs espèces. Compte tenu du réchauffement climatique, il est probable que l’aire de répartition de ces espèces se déplace vers le nord (ce qui est déjà le cas). Par conséquent, ce phénomène fragilisera sans doute la population régionale. Il est ainsi difficile d’admettre la possibilité d’une immigration favorable provenant de populations au nord de la région.

La fragmentation de l’aire de répartition régionale a également été prise en compte. Pour reclasser une espèce, il est préférable que l’ensemble de la population régionale bénéficie de l’immigration supposée. Or, certains noyaux de populations sont tellement isolés qu’aucun apport en provenance de populations conspécifiques voisines n’est envisageable.

I.3. Évaluation du niveau de priorité

La démarche permettant d’identifier les espèces prioritaires s’inspirent de différentes méthodologies. Elles se basent toutes sur le statut de conservation des espèces dans la région considérée. Seuls changent les autres paramètres intégrés à l’évaluation. D’une manière générale, les paramètres pris en compte priorisent les enjeux selon la vulnérabilité de l’espèce à d’autres échelles géographiques et l’importance que la région a dans la conservation de cette espèce dans sa globalité.

La méthode d’évaluation du niveau de priorité s’est inspirée de travaux français (LOOSE & DELIRY, 1996 et 1999 ; HAFFNER & WELTZ, 2000) et suisse (KELLER & BOLLMANN, 2001 et 2004 ; KELLER et al., 2005).

La méthode définie pour identifier les espèces prioritaires se base sur 3 paramètres ou

critères : -statut de conservation régional (liste rouge) ; -statut de conservation national ou européen ; -importance de l’aire de répartition régionale. Pour chaque critère, des notes ont été attribuées aux catégories des listes rouges ainsi qu’aux

classes de pourcentage définies pour mesurer l’importance de l’aire de répartition. Il a également été décidé de pondérer les notes concernant les catégories des listes rouges nationales et

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européennes afin de donner une priorité plus élevée aux espèces menacées à ces échelles. En effet, ces espèces doivent bénéficier de mesures prioritaires surtout si la population régionale est considérée comme non menacée. Dans ce cas, la responsabilité est d’autant plus importante.

I.3.1. DÉFINITIONS DES CRITÈRES D’ÉVALUATION

-Statut de conservation régional (= liste rouge) Ce statut correspond au risque de disparition d’une espèce en Pays de la Loire. Il a été défini

grâce aux catégories et critères de l’UICN (Cf. § I.2) Les notes attribuées sont réparties de la manière suivante (Tabl. 2) :

Tableau 2 : attribution des notes en fonction des catégories de la liste rouge régionale.

Catégories Notes

CR/EN 3

VU 2

NT/DD 1

LC 0

-Statut de conservation national ou européen (= liste rouge) De la même manière que le statut précédent (même méthode), il évalue le risque de

disparition d’une espèce à l’échelle nationale et européenne. Pour les amphibiens et les reptiles, le choix s’est porté sur la liste rouge française. En effet, les

statuts des espèces de France métropolitaine ont été évalués en 2008 à partir de la méthodologie UICN (UICN, 2003). L’ancienne liste rouge datait de 1994 (MAURIN & KEITH, 1994) et était devenue obsolète. D’autre part, la liste rouge mondiale [5] n’est pas discriminante dans notre cas et les dates d’évaluation ne sont pas récentes (antérieures à 2000 dans la plupart des cas).

Pour les mammifères, la liste rouge française date également de 1994 (MAURIN & KEITH, 1994). Les statuts nationaux sont en cours d’évaluation mais ne seront pas publiés avant l’année 2009. Par conséquent, c’est la liste rouge européenne qui a été choisie car elle a récemment été publiée (TEMPLE & TERRY, 2007). D’autre part, elle est plus discriminante que la liste rouge mondiale [5].

Les notes attribuées en fonction des catégories des listes rouges française et européenne ont été attribuées comme indiqué dans le tableau 3. Ces notes ont été multipliées par deux par rapport à celles de la liste rouge régionale afin les pondérer.

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Tableau 3 : attribution des notes en fonction des catégories des listes rouges française (amphibiens et reptiles) et européenne (mammifères).

Catégories Notes

CR/EN 6

VU 4

NT/DD 2

LC 0

-Importance de l’aire répartition régionale

Ce critère permet d’appréhender l’importance de la population régionale par rapport à la population biogéographique de l’espèce. L’idéal aurait été, de la même manière que pour l’avifaune, de comparer les effectifs régionaux avec ceux de l’ensemble de la zone biogéographique. Or, ce type de données est rarement disponible à l’échelle régionale et encore moins au niveau national ou européen pour les groupes taxonomiques évalués.

Par défaut, c’est donc l’importance de l’aire de répartition régionale qui a été utilisée même si un biais peut exister puisque la densité des populations n’est pas prise en compte. Toutefois, c’est ce critère qui a été choisi par le MNHN lors l’identification des vertébrés prioritaires en France métropolitaine (HAFFNER & WELTZ, 2000).

Ainsi, l’importance de la répartition régionale correspond au pourcentage qu’elle représente

par rapport à l’aire de répartition biogéographique de l’espèce (limitée à l’Europe). Pour les mammifères, l’aire de répartition biogéographique a été estimée à partir du site Internet « European Mammal Assessment » [6]. Pour les amphibiens la référence utilisée est le site Internet « Global Amphibian Assessment » [7] alors que pour les reptiles c’est l’atlas européen qui a servi de référence (GASC et al., 2004). Dans le cas des espèces ayant une aire très fragmentée, seule la zone en connexion avec les Pays de la Loire a été pris en compte (cas du Pélobate cultripède par exemple).

Des classes ont été définies afin de noter ce critère. Elles figurent dans le tableau 4.

Tableau 4 : attribution des notes en fonction des classes d’importance de l’aire de répartition régionale.

Importance de la répartition régionale (%)

Notes

> 6 3

4-6 2

2-4 1

0-2 0

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I.3.2. IDENTIFICATION DES ESPÈCES PRIORITAIRES

La hiérarchisation des espèces se fait par simple addition des trois notes correspondant aux trois critères définis auparavant (Cf. § I.3.1). Théoriquement, la note la plus faible est 0 alors que la plus élevée est 12. Cette dernière concernerait une espèce très menacée en Pays de la Loire ainsi qu’à l’échelle nationale et/ou européenne et dont l’aire de répartition régionale représenterait plus de 6 % de l’aire de répartition européenne. La note 12 représente donc le niveau de priorité le plus élevé. Aucune espèce n’y parvient, la note la plus élevée étant 9.

Une espèce est considérée comme prioritaire dès que sa note atteint 1. Cependant, ce niveau est relativement faible et concerne souvent des espèces dont le niveau de connaissance fait défaut à l’échelle régionale. Par conséquent, il a été décidé que seule les espèces ayant un niveau de priorité supérieur ou égal à 2 bénéficieront d’une monographie. Celles dont le niveau de priorité est de 1 seront brièvement traitées, par groupe, selon le critère engendrant leur classement.

II. RESULTATS

II.1. Liste rouge des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire

Les espèces de la liste rouge sont classées selon les catégories de la méthodologie UICN

(UICN, 2003). Les espèces suivies d’une astérisque demandent une attention particulière de la part des membres du « groupe espèces » du CSRPN (Cf. II.3).

II.1.1. MAMMIFÈRES CR – En danger critique de disparition DD – Données insuffisantes Rhinolophus euryale Myotis bechsteinii Nyctalus leisleri EN – En danger de disparition Barbastella barbastellus Neomys anomalus Pipistrellus nathusii Crocidura leucodon Plecotus auritus Mustela nivalis VU – Vulnérable Mustela erminea* Myotis myotis Glis glis Castor fiber Arvicola sapidus Crocidura suaveolens Rattus rattus* Muscardinus avellanarius NT – Quasi menacé Rhinolophus hipposideros RE – Disparu de la région Lutra lutra Mustela lutreola* ? Microtus gerbei Oryctolagus cuniculus* NE – Non évalué Suncus etruscus

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Les autres espèces sont classées dans les catégories LC et NA : LC – Préoccupation mineure Sciurus vulgaris Erinaceus europaeus Eliomys quercinus Sorex coronatus Clethrionomys glareolus Sorex minutus Microtus subterraneus Neomys fodiens Microtus arvalis Crocidura russula Microtus agrestis Talpa europaea Apodemus sylvaticus Rhinolophus ferrumequinum Mus domesticus Myotis daubentonii Micromys minutus Myotis mystacinus Lepus europaeus Myotis emarginatus Sus scrofa Myotis nattereri Cervus elaphus Eptesicus serotinus Capreolus capreolus Nyctalus noctula Pipistrellus kuhlii NA – Non applicable Pipistrellus pipistrellus Myotis alcathoe Plecotus austriacus Pipistrellus pygmaeus Vulpes vulpes Miniopterus schreibersii Meles meles Mustela vison Genetta genetta Rattus norvegicus Martes martes Ondatra zibethicus Martes foina Myocastor coypus Mustela putorius

II.1.2. AMPHIBIENS CR – En danger critique de disparition NT – Quasi menacé Bombina variegata Hyla meridionalis EN – En danger de disparition DD – Données insuffisantes Pelobates cultripes Pelophylax lessonae VU – Vulnérable NE – Non évalué Lissotriton vulgaris Pelophylax perezi Ichthyosaura alpestris Bufo calamita Rana temporaria

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Les autres espèces sont classées dans les catégories LC et NA : LC – Préoccupation mineure NA – Non applicable Salamandra salamandra Xenopus laevis Lissotriton helveticus Pelophylax kl. esculenta* Triturus marmoratus Pelophylax ridibunda* Triturus cristatus Alystes obstetricans Pelodytes punctatus Bufo bufo Hyla arborea Rana dalmatina

II.1.3. REPTILES VU – Vulnérable NE – Non évalué Zootoca vivipara Lacerta agilis Vipera berus DD – Données insuffisantes Vipera aspis* LC – Préoccupation mineure NA – Non applicable Lacerta bilineata Emys orbicularis* Podarcis muralis Trachemys scripta Anguis fragilis Hierophis viridiflavus Coronella ausriaca Zamenis longissimus Natrix maura Natrix natrix

Le détail de l’évaluation de toutes ces espèces (mammifères, amphibiens et reptiles) figure en annexe 2. Pour chaque espèce, la confrontation aux critères est reprise et un petit texte résume les éléments principaux ayant permis l’évaluation. Les espèces suivies d’un astérisque demandent une attention particulière de la part des membres du « groupe espèces » du CSRPN. Elles font l’objet d’une partie (Cf. II. 3).

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II.2. LISTE DES ESPECES PRIORITAIRES

II.2.1. LISTE DES MAMMIFÈRES PRIORITAIRES

Les mammifères prioritaires sont classés dans le tableau ci-après (Tabl. 5), par ordre décroissant de priorité. Les 3 critères permettant la hiérarchisation sont la liste rouge européenne (TEMPLE & TERRY, 2007), la liste rouge des Pays de la Loire et l’importance de l’aire de répartition en Pays de la Loire.

Tableau 5 : identification des mammifères prioritaires et classement en fonction de leur niveau de priorité.

Espèces LR

européenne (2007)

notes LR PDL (2008)

notes

Importance de l'aire de répartition régionale

notes Niveau

de priorité

Rhinolophus euryale VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Neomys anomalus LC 0 EN 3 > 6 % 3 6 Arvicola sapidus VU 4 DD 1 2-4 1 6

Myotis bechsteinii VU 4 DD 1 0-2 % 0 5 Barbastella barbastellus VU 4 DD 1 0-2 % 0 5

Microtus gerbei LC 0 NT 1 > 6 % 3 4 Rhinolophus hipposideros NT 2 NT 1 0-2 % 0 3

Oryctolagus cuniculus NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura leucodon LC 0 EN 3 0-2 % 0 3

Lutra lutra NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura suaveolens LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Genetta genetta NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Rhinolophus ferrumequinum NT 2 LC 0 0-2 % 0 2

Myotis myotis LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Castor fiber LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Mustela putorius NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Sorex coronatus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1

Crocidura russula LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Nyctalus leisleri LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Pipistrellus nathusii LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Plecotus auritus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Mustela nivalis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Mustela erminea LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Eliomys quercinus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1

Glis glis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Muscardinus avellanarius LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Rattus rattus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

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II.2.2. LISTE DES AMPHIBIENS ET REPTILES PRIORITAIRES

Les amphibiens et les reptiles prioritaires sont regroupés dans le tableau ci-dessous (Tabl. 6), par ordre décroissant de priorité. La liste rouge française (2008) [1], la liste rouge des Pays de la Loire et l’importance de l’aire de répartition en Pays de la Loire sont les trois critères ayant permis leur classification.

Espèces LR

française (2008)

notes LR PDL (2008 notes

Importance de l'aire de répartition régionale

notes Niveau

de priorité

Pelobates cultripes VU 4 EN 3 4-6 % 2 9 Bombina variegata VU 4 CR 3 0-2 % 0 7

Triturus marmoratus LC 0 LC 1 > 6 % 3 3 Pelophylax lessonae NT 2 DD 1 0-2 % 0 3 Lissotriton vulgaris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Ichthyosaura alpestris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Pelodytes punctatus LC 0 LC 0 4-6 % 2 2

Bufo calamita LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Rana temporaria LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Zootoca vivipara LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Vipera aspis LC 0 DD 1 2-4 % 1 2 Vipera berus LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Lissotriton helveticus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Alytes obstetricans LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Hyla meridionalis LC 0 NT 1 0-2 % 0 1

Natrix maura LC 0 LC 0 2-4 % 1 1

Au final, 12 espèces d’amphibiens sont prioritaires sur les 21 connues en Pays de la Loire soit 57 %. 4 espèces de reptiles sur 14 sont prioritaires en Pays de la Loire soit 29 %. Chez les mammifères, 27 espèces ont été identifiées comme prioritaires soit 40 % des espèces. Un tableau général (annexe 3) classe toutes les espèces, indépendamment des groupes taxonomiques, selon leur niveau de priorité.

II.3. Les cas problématiques

Pour certaines espèces, l’évaluation a posé quelques problèmes en raison principalement du

manque de connaissances. Dans ces cas, et lorsque cela était cohérent avec la méthodologie, la catégorie attribuée reflète au mieux l’avis des naturalistes consultés.

Par conséquent, la démarche d’évaluation est exposée de manière plus précise afin qu’une attention particulière leur soit portée. Pour ces quelques cas, l’avis du CSRPN est important afin de valider ou non le classement proposé.

L’évaluation, présentée en annexe 2, apparaît dans un encadré (se référer à l’annexe pour la légende) et quelques remarques supplémentaires sont apportées.

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II.3.1. LE LAPIN DE GARENNE (Oryctolagus cuniculus)

Selon les critères B, C et D, le Lapin de garenne est considéré comme non menacé, catégorie « Préoccupation mineure », en raison d’une répartition et des effectifs matures supérieurs aux seuils de la méthodologie (Cf. résumé de l’évaluation dans l’encadré ci-après).

Néanmoins, les populations ont diminué fortement ces 50 dernières années en raison de la destruction de son habitat mais également d’épidémies virales telles que la myxomatose (apparue en 1952) et plus récemment le VHD (fin des années 1980). En confrontant l’espèce au critère A, l’évaluation de la tendance d’évolution de la population régionale doit se faire sur ces 10 dernières années. Selon la Fédération Régionale des Chasseurs, les populations sont en augmentation ces trois dernières années alors que la tendance moyenne est négative sur 20 ans. Cependant, l’ampleur de ce déclin est difficilement évaluable. Seuls les prélèvements semblent démontrer une diminution puisqu’ils ont baissé de 25 % entre 1999-2005 à l’échelle régionale.

Le Lapin de Garenne a ainsi été classé dans la catégorie « Quasi menacé » selon le critère A

car la diminution de la population régionale est estimée proche des 30 % sur 10 ans. De plus, les maladies virales sont toujours actives. C’est le même statut qui lui a été attribué au niveau européen.

Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758) Lapin de garenne (A) Déclin [NT] – (B) (1) > 20 000 km² / (2) > nc – (C) > 10 000 ind. – (D) (1) > 1 000 ind. / (2) > 20 km² > L’influence de populations conspécifiques voisines n’a pas été évaluée (en cours) Autrefois très abondant, le Lapin de garenne est aujourd’hui beaucoup plus localisé. En raison de maladies telles que la myxomatose et le VHD, certaines populations sont décimées et fluctuantes en fonction des « vagues virales ». La FRC estime que les populations ont été en déclin ces 20 dernières années mais que l’on assiste à une stabilisation voire une augmentation des effectifs depuis 3 ans. Néanmoins les prélèvements entre les années 1999-2000 et 2004-2005 ont diminué de 25 % sans que l’on puisse affirmer que cette tendance soit rigoureusement identique à celle de la population régionale. D’autre part, ses habitats sont largement dégradés dans plusieurs parties de la région et le problème des infections virales n’est pas résolu. Par conséquent, le Lapin de garenne est classé dans la catégorie « Quasi menacée » en Pays de la Loire. Ref : BRETAGNE, 1991 ; COLLECTIF, 2003 ; FRC comm. pers. ; GUITTON & MARCHANDEAU, 2007 ; ONCFS comm. pers. ; PAILLEY & PAILLEY, 1991. Déclin NT

II.3.2. LE RAT NOIR (Rattus rattus)

Espèce historiquement commune, les données de Rat noir sont actuellement très rares. Il est sans doute très localisé. Un consensus parmi les membres du comité de pilotage tend à dire que la population régionale a fortement régressé sur une période supérieure à dix ans et même disparu de certaines localités. Il est difficile d’estimer si cette tendance s’est poursuivie ces 10 dernières années et, d’autre part, aucun élément objectif ne nous permet de classer l’espèce dans une catégorie de menace alors qu’il mériterait sans doute d’appartenir à la liste des espèces menacées en Pays de la Loire.

Par conséquent, le Rat noir a été classé dans la catégorie « Données insuffisantes ».

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Rattus rattus (Linnaeus, 1758) Rat noir (A) Déclin – (B) (1) nc / (2) nc – (C) nc – (D) (1) nc / (2) > 20 km² Autrefois très commun dans les habitations et les granges, le Rat noir est devenu rarissime. Aujourd’hui, les observations sont peu nombreuses, localisées et il est possible qu’il ait disparu de certains départements. Malheureusement peu d’éléments permettent de le classer dans une catégorie de menace surtout que le déclin est sans doute antérieur aux 10 dernières années. Ref : COLLECTIF, 2003 ; DHUICQUE et al., 1998 ; FAUGIER & PASCAL, 2006 ; LE LOUARN & QUÉRÉ, 2003 ; PAILLEY & PAILLEY, 1991 ; TOUZALIN, 2003. Déclin DD

II.3.3. L’HERMINE (Mustela erminea)

Le cas de l’Hermine ressemble à celui du Rat noir même si elle semble moins menacée. Au regard des cartes provenant des observations des agents de l’ONCFS, sa répartition parait hétérogène et le nombre d’indices est relativement faible par rapport à des régions où l’espèce est abondante. Cependant, le critère de répartition ne permet pas de la classer dans une catégorie de menace. Les effectifs ne sont pas quantifiables et la tendance d’évolution ne peut être estimée même si l’ensemble des naturalistes s’accorde sur une possible diminution.

Par conséquent, l’Hermine a été classée dans la catégorie « Données insuffisantes » car, dans

l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de la considérer comme non menacée. Mustela erminea Linnaeus, 1758 Hermine (A) (Déclin) – (B) (1) > 20 000 km² / (2) nc – (C) nc – (D) (1) nc / (2) > 20 km² L’Hermine semble être devenue rare en Pays de la Loire. Sans doute très localisée actuellement, les observations de cette espèce sont devenues ponctuelles. Bien répartie sur l’ensemble de la région, il est par contre difficile d’estimer le nombre d’individus. Les éléments sont insuffisants pour classer cette espèce qui est sans doute menacée. Par précaution, elle est classée dans la catégorie « Données insuffisantes ». Ref : COLLECTIF, 2003 ; DELATTRE P., 1987 ; FRC comm. pers. ; PAILLAT J.-P., 2005 ; PAILLEY & PAILLEY, 1991; RUETTE & ALBARET, 2004. Déclin DD

II.3.4. LE VISON D’EUROPE (Mustela lutreola)

Noté « En danger » dans la liste des espèces déterminantes des Pays de la Loire (COLLECTIF, 1999), son statut est à actualiser. Selon les informations disponibles (Cf. encadré ci-après), deux classements sont possibles : « Disparu au niveau régional » ou en « En danger critique de disparition ». Dans le premier cas, le Vison d’Europe ne sera pas pris en compte dans les espèces prioritaires. Dans le deuxième cas, on estime que sa présence en Pays de la Loire (ou plutôt en Vendée) est probable et par conséquent un niveau de priorité très élevé (9) lui sera attribué.

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Mustela lutreola (Linnaeus, 1761) Vison d’Europe (A) nc – (B) (1) 0 (2) 0 – (C) 0 – (D) (1) 0 / (2) 0 Le Vison d’Europe est le mammifère européen le plus menacé en Europe. Son aire de répartition en France ne cesse de diminuer depuis le début du siècle dernier. En Loire-Atlantique, la régression semble avoir commencé dans les années 1960 suivi sans doute de sa disparition dans les années 1980. Les dernières captures certaines faisant mention de ce Vison datent de 1972 (4 individus) et 1974 (3 individus). La dernière donnée concerne la découverte d’un cadavre sur la commune de Sévérac en 1992, au nord du département. En Vendée, les données se raréfient à partir des années 1960. Les plus récentes, fin des années 1980 et 1989, restent à confirmer. Par conséquent, il est fort probable que le Vison d’Europe ne soit plus présent en Pays de la Loire. Ce constat est renforcé par les campagnes de piégeage, initiées par la SFEPM (1981 à 1993) puis par le Ministère de l’Environnement (1992-1997), qui semblent confirmer son absence puisque aucun individu n’a été capturé. Toutefois, selon une carte extraite du bilan du Plan national de restauration, certains cours d’eau vendéen font partis des zones de présence potentielles même si les zones certaines de présence les plus proches se situent dans les 2/3 sud du département de la Charente-Maritime. Ref : DE BELLEFROID (coord.), 1997 ; FOURNIER et al., 2002[1], 2002[2] et 2003 ; GOMES, 2000 ; LODÉ, 1992, 1998, 2002 ; LODÉ et al., 2001 ; MISSION VISON D’EUROPE, 2003. RE

II.3.5. GRENOUILLE RIEUSE (Pelophylax ridibunda) ET GRENOUILLE VERTE (Pelophylax kl. esculenta)

Ces deux taxons ont été classés dans la catégorie « Non applicable ». En effet, la Grenouille rieuse est considérée comme allochtone dans notre région (PASCAL et al., 2006 ; PAGANO com. pers.). Son aire de répartition naturelle, pour sa partie ouest, se situe dans la région du Rhône. Par conséquent, son extension dans notre région, dont l’ampleur n’est d’ailleurs pas connue, est due à des introductions successives, volontaires et involontaires. Selon les directives de l’UICN, les critères de la méthode ne sont pas applicables. La Grenouille verte est apparue suite à l’apparition de la Grenouille rieuse puisqu’elle provient de l’hybridation de cette dernière avec la Grenouille de Lessona, autochtone dans notre région. Elle est ainsi évaluée de la même manière que la Grenouille rieuse (catégorie « Non applicable », d’autant plus que la méthodologie ne prévoit pas l’évaluation des hybrides.

Pelophylax ridibunda (Pallas, 1771) Grenouille rieuse (A) (Augmentation) - (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc Cette espèce originaire de l’est de l‘Europe est en augmentation dans notre région comme partout dans l’Ouest de la France. Son expansion naturelle est fortement douteuse dans notre région. L’espèce est ainsi considérée comme introduite. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; PAGANO et al., 2001 ; PASCAL et al., 2006. Augmentation NA

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Pelophylax kl. esculenta (Linnaeus, 1758) Grenouille verte (A) (Augmentation) - (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc La Grenouille verte est l’hybride entre la P. ridibunda et P. lessonae. Par conséquent, sa présence en Pays de la Loire n’est due qu’à l’introduction de P. ridibunda. Son évaluation n’est donc pas possible selon les critères UICN. Elle est sans doute en augmentation dans la région. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; PAGANO et al., 2001 Augmentation ? NA

II.3.6. CISTUDE D’EUROPE (Emys orbicularis)

Malgré un statut jugé « En danger » en Pays de la Loire (COLLECTIF, 1999), l’origine naturelle des individus observés reste à démontrer. En effet, les quelques données proviennent d’individus isolés sans doute relâchés suite à leur captivité. Aucune preuve d’une population viable n’existe en Pays de la Loire. De ce fait, la Cistude d’Europe ne peut pas être évaluée selon les critères de la méthodologie UICN.

Le classement proposé est la catégorie « Non applicable ».

Emys orbicularis Linnaeus, 1758 Cistude d’Europe (A) nc – (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc Quelques témoignages d’observations existent dans les départements de la Vendée, la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et plus récemment en Sarthe. Cependant, il n’y a eu aucune publication sur ces données et aucune preuve n’existe quant à l’existence d’une population se reproduisant en Pays de la Loire. Sa présence est sans doute due à des introductions ponctuelles et isolées. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 Évolution inconnue NA

II.3.7. VIPÈRE ASPIC (Vipera aspis)

La Vipère aspic a une longévité moyenne relativement élevée, proche des 10 ans dans la nature. Par conséquent, la dynamique d’évolution de la population régionale doit être estimée, selon le critère A, sur une période d’environ 30 ans. L’ensemble des naturalistes s’accorde sur une diminution des populations avec localement des disparitions. Sur l’échelle de ces trente dernières années cette diminution est sans doute élevée et proche des 30 %, voire plus. Or, il est impossible d’apporter des éléments objectifs justifiant l’importance de cette régression à l’échelle régionale. L’ampleur de cette régression n’est donc pas estimable.

Cependant, par précaution, la Vipère aspic a été classée dans la catégorie « Données

insuffisantes ».

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Vipera aspis (Linnaeus, 1758) Vipère aspic (A) Déclin – (B) (1) > 20 000 km² / (2) > 2 000 km² - (C) nc – (D) (1) > 1 000 ind. / (2) > 20 km². La Vipère aspic atteint en Pays de la Loire la limite septentrionale de son aire de répartition, qui a tendance à se déplacer vers le nord ces dernières décennies. Malgré une répartition en augmentation, cette vipère semble subir un déclin qui pourrait être important. La menace principale est la destruction et dégradation de son habitat. D’autre part, certaines observations de terrain tendent à montrer que l’expansion de la Couleuvre verte et jaune ne lui serait pas favorable. En effet, la compétition inter spécifique semble à l’avantage de cette dernière et les observations de terrain tendent à montrer une exclusion ou du moins une densité plus faible de la Vipère aspic dans ces zones. Cette diminution n’est pas quantifiable sur une durée de 3 générations, la Vipère aspic est donc classée dans la catégorie « Données insuffisantes ». Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; BONNET et al., 1999 ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; NAULLEAU, 2002 et 2003. Déclin DD

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CONCLUSION

La liste finale des mammifères, amphibiens et reptiles prioritaires résulte de l’application de méthodologies reconnues et objectives. Cette hiérarchisation des enjeux est indispensable pour la mise en place de plans d’actions et fournit des arguments forts pour les pouvoirs publics.

La Coordination régionale LPO Pays de la Loire s’est appuyée sur le réseau naturaliste et

s’est également concertée avec d’autres partenaires afin que l’ensemble des données disponibles à l’échelle régionale puisse être intégrée à l’évaluation. Ces groupes taxonomiques ne bénéficient pas d’un niveau de connaissance équivalent à celui de l’avifaune. Les avis des experts naturalistes régionaux ont parfois constitués les rares éléments disponibles pour certaines espèces. Les méthodologies employées se veulent les plus objectives, mais une part de subjectivité reste néanmoins présente lors de l’application des critères. L’objectif a donc été de réduire au minimum cette part de subjectivité.

Avant publication, ces résultats doivent être consultés par le Conseil Scientifique Régional du

Patrimoine Naturel afin que d’autres experts émettent un avis. La validation finale permettra d’assurer à la liste rouge régionale et à la liste des espèces prioritaires la crédibilité scientifique nécessaire.

Ce travail d’identification des mammifères, des amphibiens et des reptiles prioritaires aboutira

à la rédaction d’un rapport présentant brièvement la méthodologie. Les résultats seront exposés et les espèces prioritaires bénéficieront d’une monographie sur le modèle que celles de l’avifaune.

Par ailleurs, il semble essentiel que ce travail sur le statut de conservation et sur l’identification des espèces prioritaires soit valorisé et permette la réévaluation des espèces déterminantes afin que les collectivités, les maîtres d’ouvrages, les associations et autres structures puissent s’appuyer sur des résultats reconnus par l’État.

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Mammifères. Rapport CORA 38 pour le Conseil Régional Rhône-Alpes et le Conseil général de l’Isère, 108 p. -MAURIN H. & KEITH P. (dir.), 1994. Inventaire de la faune menacée de France, le livre rouge. Nathan, Muséum National d’Histoire Naturelle, WWF France, Paris, 176 p. -MOURGAUD G. & PAILLEY P., 2005. Atlas de répartition des Amphibiens (Urodèles, Anoures) et Reptiles (Chéloniens, Squamates) de Maine-et-Loire (France), 1990-2004. Anjou Nature, 1 : 5-53. -PAILLEY P & PAILLEY M., 1991. Atlas des mammifères sauvages du Maine-et-Loire. Mauges Nature, 2 : 112 p. -PASCAL M., LORVELEC O. & VIGNE J.-D., 2006. Invasions biologiques et extinctions. 11 000 ans d’histoire des vertébrés en France. Éd. Belin Quae, Paris, 335 p. -TEMPLE H.J. & TERRY A. (compilers), 2007. The status and Distribution of European Mammals. Luxembourg, Office for official publications of the European Communities, 48 p. -TOUZALIN F., 2003. Étude bio-géographique des micromammifères de Loire-Atlantique à partir de l'analyse des pelotes de réjection de l'effraie des clochers, Tyto Alba (Scopoli, 1769). Thèse, mémoire de diplôme, École Nationale Vétérinaire de Nantes, 122 p. -UICN, 2001. Catégories et critères de l’UICN pour la liste rouge : version 3.1. Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. UICN, Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni, 32 p. -UICN, 2003. Lignes directrices pour l’application, au niveau régional, des critères de l’UICN pour la liste rouge. Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. UICN, Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni, 26p. Liens Internet : [1] Liste rouge nationale amphibiens et reptiles : http://www.uicn.fr/Liste-rouge-reptiles-amphibiens.html [2] Projet de la liste rouge française : http://www.uicn.fr/IMG/pdf/Cp_UICN_France_Liste_rouge.pdf [3] Liste rouge des vertébrés de la région Rône-Alpes http://coraregion.free.fr/IMG/pdf/ListeRougeWeb.pdf [4] Site Internet du CPNS : répartition des amphibiens en Sarthe : http://www.sarthe.com/cpns/RUBRIQUE%202/AMPHIBIENS/RUB2Amphi.htm [5] Site Internet de la liste rouge mondiale (IUCN) : http://www.iucnredlist.org/ [6] Site Internet « European Mammal Assessment » : http://ec.europa.eu/environment/nature/conservation/species/ema/index.htm [7] Site Internet « Global Amphibian Assessment » : http://www.globalamphibians.org/

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ANNEXES Annexe 1 : catégories et critères de l’UICN ; version 3.1, 2001. Annexe 2 : détails de l’évaluation du statut de conservation régional des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire. Annexe 3 : les mammifères, les amphibiens et les reptiles prioritaires classés selon leur niveau de priorité

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Annexe 1: catégories et critères de la l’UICN ; version 3.1, 2001 LES CATÉGORIES ÉTEINT (EX) Un taxon est dit Éteint lorsqu’il ne fait aucun doute que le dernier individu est mort. Un taxon est présumé Éteint lorsque des études exhaustives menées dans son habitat connu et/ou présumé, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l’ensemble de son aire de répartition historique n’ont pas permis de noter la présence d’un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon. ÉTEINT À L’ÉTAT SAUVAGE (EW) Un taxon est dit Éteint à l’état sauvage lorsqu’il ne survit qu’en culture, en captivité ou dans le cadre d’une population (ou de populations) naturalisée(s), nettement en dehors de son ancienne aire de répartition. Un taxon est présumé Éteint à l’état sauvage lorsque des études détaillées menées dans ses habitats connus et/ou probables, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l’ensemble de son aire de répartition historique n’ont pas permis de noter la présence d’un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon. EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION (CR) Un taxon est dit En danger critique d’extinction lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie En danger critique d’extinction (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage. EN DANGER (EN) Un taxon est dit En danger lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie En danger (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage. VULNÉRABLE (VU) Un taxon est dit Vulnérable lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie Vulnérable (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. QUASI MENACÉ (NT) Un taxon est dit Quasi menacé lorsqu’il a été évalué d’après les critères et ne remplit pas, pour l’instant, les critères des catégories En danger critique d’extinction, En danger ou Vulnérable mais qu’il est près de remplir les critères correspondant aux catégories du groupe Menacé ou qu’il les remplira probablement dans un proche avenir. PRÉOCCUPATION MINEURE (LC) Un taxon est dit de Préoccupation mineure lorsqu’il a été évalué d’après les critères et ne remplit pas les critères des catégories En danger critique d’extinction, En danger, Vulnérable ou Quasi menacé. Dans cette catégorie sont inclus les taxons largement répandus et abondants. DONNÉES INSUFFISANTES (DD) Un taxon entre dans la catégorie Données insuffisantes lorsqu’on ne dispose pas d’assez de données pour évaluer directement ou indirectement le risque d’extinction en fonction de sa distribution et/ou de l’état de sa population. Un taxon inscrit dans cette catégorie peut avoir fait

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l’objet d’études approfondies et sa biologie peut être bien connue, sans que l’on dispose pour autant de données pertinentes sur l’abondance et/ou la distribution. Il ne s’agit donc pas d’une catégorie Menacé. L’inscription d’un taxon dans cette catégorie indique qu’il est nécessaire de rassembler davantage de données et n’exclut pas la possibilité de démontrer, grâce à de futures recherches, que le taxon aurait pu être classé dans une catégorie Menacé. Il est impératif d’utiliser pleinement toutes les données disponibles. Dans de nombreux cas, le choix entre Données insuffisantes et une catégorie Menacé doit faire l’objet d’un examen très attentif. Si l’on soupçonne que l’aire de répartition d’un taxon est relativement circonscrite, s’il s’est écoulé un laps de temps considérable depuis la dernière observation du taxon, le choix d’une catégorie Menacé peut parfaitement se justifier. NON ÉVALUÉ (NE) Un taxon est dit Non évalué lorsqu’il n’a pas encore été confronté aux critères.

CRITÈRES POUR LES CATÉGORIES EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION, EN DANGER ET VULNÉRABLE EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION (CR) Un taxon est dit En danger critique d’extinction lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage: A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes :

1. Réduction des effectifs ³ 90% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.

2. Réduction des effectifs ³ 80% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).

3. Réduction des effectifs ³ 80% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).

4. Réduction des effectifs ³ 80% constatée, estimée, déduite ou supposée, pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:

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1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 100 km2 et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures

2. Zone d’occupation estimée à moins de 10 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures C. Population estimée à moins de 250 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:

1. Un déclin continu estimé à 25% au moins en trois ans ou une génération, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU

2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 50 individus matures, OU ii) 90% au moins des individus matures sont réunis en une seule souspopulation. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population estimée à moins de 50 individus matures.

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E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage s’élève à 50% au moins en l’espace de 10 ans ou 3 générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans). EN DANGER (EN) Un taxon est dit En danger lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage: A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes: 1. Réduction des effectifs ³ 70% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.

2. Réduction des effectifs de 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).

3. Réduction des effectifs ³ 50% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (àpréciser).

4. Réduction des effectifs ³ 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:

1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 5000 km2 et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans cinq localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants : i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures

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2. Zone d’occupation estimée à moins de 500 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans cinq localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures C. Population estimée à moins de 2500 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:

1. Un déclin continu estimé à 20% au moins en cinq ans ou deux générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU

2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 250 individus matures, OU ii) 95% au moins des individus matures sont réunis en une sous-population. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population estimée à moins de 250 individus matures. E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage s’élève à 20% au moins en l’espace de 20 ans ou cinq générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans). VULNÉRABLE (VU) Un taxon est dit Vulnérable lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes:

1. Réduction des effectifs ³ 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels

Page 37: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

37

e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.

2. Réduction des effectifs ³ 30% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).

3. Réduction des effectifs ³ 30% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).

4. Réduction des effectifs ³ 30% constatée, estimée, déduite ou supposée,pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:

1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 20 000 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans dix localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures

2. Zone d’occupation estimée à moins de 2000 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans dix localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures

Page 38: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

38

C. Population estimée à moins de 10 000 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:

1. Un déclin continu estimé à 10% au moins en dix ans ou trois générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU

2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 1000 individus matures, OU ii) tous les individus matures sont réunis en une sous-population. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population très petite ou limitée, sous l’une ou l’autre des formes suivantes:

1. Population estimée à moins de 1000 individus matures. 2. Population dont la zone d’occupation est très réduite (en règle générale moins de 20 km2)

ou le nombre de localités très limité (en règle générale cinq au maximum) à tel point que la population est exposée aux impacts d’activités anthropiques ou d’événements stochastiques en une très brève période de temps et dans un avenir imprévisible. Par conséquent, elle pourrait devenir En danger critique d’extinction ou même Éteinte en un laps de temps très court. E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage est d’au moins 10% en l’espace de 100 ans.

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n ai

re d

e ré

part

ition

rég

iona

le s

erai

t inf

érie

ure

à 5

000

km² (

envi

ron

4 00

0). P

ar a

illeu

rs, i

l fau

t not

er q

u’el

le n

’a ja

mai

s ét

é re

trou

vée

en M

ayen

ne e

t en

Loi

re-A

tlant

ique

alo

rs q

u’un

e m

entio

n ex

iste

, pou

r cha

que

dépa

rtem

ent,

dans

les a

nnée

s 198

0.

Actu

elle

men

t, so

n ai

re d

e ré

part

ition

est

lim

itée

et a

ucun

e es

timat

ion

de te

ndan

ce à

par

tir d

’indi

ce d

’abo

ndan

ce n

’est

pos

sibl

e. C

epen

dant

, elle

sem

ble

avoi

r dis

paru

des

loca

lités

cité

es c

i-des

sus (

en 4

4 et

53)

et s

on m

ilieu

de

préd

ilect

ion

(boc

age

hum

ide)

est

en

régr

essi

on.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D, 2

004

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Déc

lin

EN

B1a

b(i,

iii)

Cro

cidu

ra s

uave

olen

s (P

alla

s, 1

811)

C

roci

dure

des

jard

ins

(A) n

c –

(B) (

1) <

5 0

00 k

m² /

(2) <

500

km

² + (a

) Loc

alité

s < 5

[NT]

– (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

< 5

[VU

] >

Sa ré

parti

tion

mal

con

nue

ne p

erm

et d

’est

imer

d’é

vent

uels

éch

ange

s ave

c de

s pop

ulat

ions

con

spéc

ifiqu

es v

oisi

nes (

pas d

e re

clas

sem

ent)

Mal

gré

la q

uant

ité é

levé

e de

pel

otes

dis

séqu

ées,

seul

emen

t 3 d

onné

es, a

ntér

ieur

es a

ux a

nnée

s 19

90, a

ttest

ent d

e la

pré

senc

e de

cet

te m

usar

aign

e da

ns

l’est

du

Mai

ne-e

t-Loi

re. A

ctue

llem

ent,

l’ana

lyse

de

nouv

elle

s pe

lote

s da

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e se

cteu

r hi

stor

ique

con

firm

e la

pré

senc

e de

l’es

pèce

dan

s la

val

lée

du L

oir.

Des

don

nées

non

vér

ifiée

s ex

iste

nt e

n M

ayen

ne.

En L

oire

-Atla

ntiq

ue u

n se

ul c

râne

a é

té i

dent

ifié

dans

les

ann

ées

1970

et

une

man

dibu

le v

ient

no

uvel

lem

ent d

’êtr

e at

trib

uée

à ce

tte e

spèc

e ce

tte a

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. Cep

enda

nt, l

e lo

t de

pelo

tes e

st a

ncie

n et

il n

’est

pas

pos

sibl

e de

le d

ater

. En

Sart

he, d

eux

crân

es

ont é

té id

entif

iés

en 1

982

à Va

lenn

es e

n lim

ite d

u Lo

ir-e

t-Che

r m

ais

les

rech

erch

es e

ffect

uées

dan

s le

s an

nées

199

0 n’

ont p

as p

erm

is d

e co

nfir

mer

cet

te

prés

ence

. Elle

aur

ait d

onc

disp

aru

de c

ette

régi

on.

Cet

te e

spèc

e n’

est p

eut-ê

tre

prés

ente

que

très

loca

lem

ent a

vec

des

effe

ctifs

pro

babl

emen

t trè

s fa

ible

s. M

oins

de

5 lo

calit

és s

ont c

onnu

es, e

lle e

st d

onc

cons

idér

ée c

omm

e m

enac

ée (V

U)

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D, 2

004

; LO

et a

l., 1

998

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

SCA

L et

al

., 20

05 ;

T OU

ZALI

N, 2

003.

Év

olut

ion

inco

nnue

V

U D

2

Page 43: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

43

Talp

a eu

ropa

ea L

inna

eus,

175

8 Ta

upe

d’Eu

rope

(A

) (D

éclin

) – (B

) : (1

) > 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

La T

aupe

est

lar

gem

ent

répa

rtie

dan

s ch

aque

dép

arte

men

t m

ais

sa p

opul

atio

n es

t sa

ns d

oute

en

dim

inut

ion

au r

egar

d de

ses

mili

eux,

les

pra

irie

s pe

rman

ente

s. Il

n’es

t pas

pos

sibl

e de

con

naîtr

e pr

écis

émen

t cet

te r

égre

ssio

n (s

ans

dout

e in

féri

eure

à 3

0 %

en

10 a

ns)

mai

s il

faut

not

er q

ue la

sur

face

to

ujou

rs e

n he

rbe

a di

min

ué d

e 34

% e

n 20

ans

en

Pays

de

la L

oire

. D’a

près

G. G

uedo

n du

FRE

DO

N, l

es p

opul

atio

ns s

erai

ent a

u m

oins

sta

bles

(mai

s tr

ès d

iffic

ile à

déf

inir

). Le

urs

plan

s d’

élim

inat

ion

ne p

erm

ette

nt p

as d

e l’é

radi

quer

et i

ls s

ont t

oujo

urs

appe

lés

pour

inte

rven

ir. S

on s

tatu

t n’e

st p

as ju

men

acé.

R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

D

éclin

L

C

Sunc

us e

trus

cus

(Sav

i, 18

22)

Pach

yure

étru

sque

(A

) nc

– (B

) (1

) nc

/ (2)

nc

– (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

nc

Une

seu

le d

onné

e ex

iste

pou

r ce

tte e

spèc

e en

Ven

dée,

prè

s de

la R

oche

-sur

-Yon

en

1942

. Le

crân

e ap

part

ient

à la

col

lect

ion

Geo

rges

Dur

and

qui a

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l’obs

erva

tion.

Il n

’est

act

uelle

men

t pas

pos

sibl

e d’

éval

uer l

e st

atut

de

cette

esp

èce.

R

ef :

JP P

ailla

t com

m. p

ers.

Évol

utio

n in

conn

ue

NE

R

hino

loph

us fe

rrum

equi

num

(Sch

rebe

r, 17

74)

Gra

nd R

hino

loph

e (A

) Sta

ble

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

²/ (2

) > 2

000

km

² – (C

) < 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Cha

que

hive

r, en

viro

n 5

000

indi

vidu

s so

nt c

ompt

és e

n Pa

ys d

e la

Loi

re. L

e no

mbr

e d’

indi

vidu

s m

âtur

es e

st v

rais

embl

able

men

t inf

érie

ur à

10

000.

Les

su

ivis

de

5 ca

ves

Nat

ura

2000

, rep

rése

ntan

t 1/5

des

effe

ctifs

com

ptés

, mon

tren

t une

sta

bilit

é de

s ef

fect

ifs s

ur 1

6 an

s. Le

s ef

fect

ifs s

embl

ent e

n lé

gère

au

gmen

tatio

n ré

cent

e en

Mai

ne-e

t-Loi

re e

t en

May

enne

. En

Vend

ée, l

e si

te d

e Sa

int-M

iche

l qui

acc

ueil

entr

e 80

0 et

1 0

00 in

divi

dus

selo

n le

s an

nées

est

en

aug

men

tatio

n de

puis

20

ans.

En B

reta

gne,

les

com

ptag

es e

ffect

ués

entr

e 20

00 e

t 200

7 m

ette

nt e

n év

iden

ce u

ne s

tabi

lité

des

effe

ctifs

rep

rodu

cteu

rs e

t hi

vern

ants

. La

tend

ance

sem

ble

être

iden

tique

en

Poito

u-C

hare

ntes

ces

5 d

erni

ères

ann

ées.

En p

ério

de d

e re

prod

uctio

n, p

lus d

e 1

000

fem

elle

s son

t com

ptée

s cha

que

anné

e m

ais l

es su

ivis

sont

trop

réce

nts p

our p

erm

ettr

e d’

estim

er u

ne te

ndan

ce.

Ref

: B

OIR

EAU

(coo

rd.),

200

8 ; B

RA

CC

O c

omm

. per

s. ; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES, 2

000

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Stab

le

LC

Page 44: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

44

Rhi

nolo

phus

hip

posi

dero

s (B

echs

tein

, 180

0)

Petit

Rhi

nolo

phe

(A) (

Aug

men

tatio

n) –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) <

2 5

00 in

d. [N

T] –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. [N

T]/ (

2) >

20

km²

> A

par

t en

Bre

tagn

e où

les

popu

latio

ns s

embl

ent s

tabl

es, l

’esp

èce

est c

onsi

déré

e co

mm

e fr

agile

dan

s le

s au

tres

régi

ons.

Une

imm

igra

tion

favo

rabl

e es

t di

ffic

ilem

ent e

nvis

agea

ble

surto

ut q

ue c

ette

esp

èce

a un

e fa

ible

cap

acité

de

disp

ersi

on (p

as d

e re

clas

sem

ent)

Le P

etit

Rhin

olop

he e

st p

rése

nt d

ans

chaq

ue d

épar

tem

ent d

e la

rég

ion.

Les

effe

ctifs

mât

ures

son

t est

imés

ent

re 1

000

et 2

500

indi

vidu

s à

part

ir d

es 5

00

fem

elle

s co

mpt

ées

en p

ério

de d

e re

prod

uctio

n et

des

700

indi

vidu

s co

mpt

és c

haqu

e hi

ver.

Le s

uivi

des

5 c

aves

N20

00 e

n M

aine

-et-L

oire

mon

tre

une

augm

enta

tion

des e

ffect

ifs d

e pl

us d

e 50

% e

n 16

ans

(1/7

des

effe

ctifs

régi

onau

x co

mpt

és).

Cep

enda

nt, a

ucun

e es

timat

ion

n’es

t dis

poni

ble

pour

le re

ste

de

la r

égio

n. E

n Br

etag

ne, l

es c

ompt

ages

hiv

erna

ux d

émon

tren

t une

sta

bilit

é de

s ef

fect

ifs d

epui

s 7

ans

alor

s qu

e l’e

spèc

e es

t en

légè

re a

ugm

enta

tion

en

Poito

u-C

hare

ntes

ces

5 d

erni

ères

ann

ées.

Ref

: B

OIR

EAU

(coo

rd.),

200

8 ; B

RA

CC

O c

omm

. per

s. ; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES, 2

000

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Aug

men

tatio

n ?

NT

R

hino

loph

us e

urya

le B

lasi

us, 1

853

Rhi

nolo

phe

eury

ale

(A) D

éclin

– (

B)

(1)

< 20

000

km

² /

(2) n

c (a

) Fr

agm

enta

tion

(b)

Déc

lin (

i) Zo

ne d

’occ

urre

nce

(ii)

Zone

d’o

ccup

atio

n (v

) Ef

fect

ifs m

âtur

es

[VU

B1a

b(i,

ii, v

)] –

(C) <

250

ind.

(2) D

éclin

+ (a

i) <

50 in

d. [C

R C

2(ai

)]–

(D) (

1) <

50

ind.

[CR

D1]

/ (2

) > 2

0 km

² >

L’es

pèce

est

men

acée

au

nive

au n

atio

nal e

t sur

tout

au

Nor

d de

son

aire

de

répa

rtitio

n. D

e pl

us, c

’est

une

esp

èce

séde

ntai

re (p

as d

e re

clas

sem

ent).

Se

uls

quel

ques

indi

vidu

s so

nt o

bser

vés

chaq

ue h

iver

dan

s qu

elqu

es c

aves

du

Mai

ne-e

t-Loi

re e

t de

la S

arth

e. S

a ré

part

ition

géo

grap

hiqu

e se

mbl

e do

nc

extr

êmem

ent l

imité

e pu

isqu

’il n

’a p

lus

été

obse

rvé

en M

ayen

ne d

epui

s 19

60 e

t une

seu

le o

bser

vatio

n es

t dis

poni

ble

pour

le d

épar

tem

ent d

e la

Ven

dée

(hiv

er 1

991-

1992

). La

rep

rodu

ctio

n de

l’es

pèce

en

Pays

de

la L

oire

n’e

st p

as à

exc

lure

mêm

e si

auc

une

preu

ve r

écen

te n

’est

dis

poni

ble.

Le

Rhin

olop

he

eury

ale

est a

u bo

rd d

e l’e

xtin

ctio

n.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES, 2

000

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y,

1999

; V

INC

ENT

(coo

rd.),

200

8.

Déc

lin

CR

C2(

ai),

D1

Page 45: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

45

Myo

tis m

yotis

(Bor

khau

sen,

179

7)

Gra

nd M

urin

(A

) Déc

lin –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) <

10

000

ind.

(1) D

éclin

10

% [V

U C

1] –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

> L’

imm

igra

tion

est

sans

dou

te l

imité

e en

pro

vena

nce

de l

a B

reta

gne

mal

gré

sa p

rése

nce

en L

oire

-Atla

ntiq

ue. E

n B

asse

-Nor

man

die

les

popu

latio

ns

sem

blen

t en

régr

essi

on (p

as d

e re

clas

sem

ent).

Le

Gra

nd M

urin

est

pré

sent

dan

s to

us le

s dé

part

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ts m

ais

il es

t bea

ucou

p m

oins

fréq

uent

en

Vend

ée. L

e no

mbr

e d’

indi

vidu

s m

âtur

es e

st e

stim

é en

tre

2 50

0 et

10

000

indi

vidu

s. En

viro

n 1

000

fem

elle

s son

t com

ptée

s cha

que

anné

e en

pér

iode

de

repr

oduc

tion.

En

moy

enne

, prè

s de

800

indi

vidu

s hiv

erna

nts

ont é

té c

ompt

abili

sés

ces

5 de

rniè

res

anné

es à

l’éc

helle

rég

iona

le. L

e su

ivi d

es 5

cav

es N

2000

mon

tre

une

bais

se s

upér

ieur

e à

10 %

ces

10

dern

ière

s an

nées

. En

Bre

tagn

e, le

s te

ndan

ces

sont

miti

gées

sel

on le

s si

tes

et la

tend

ance

gén

éral

e se

mbl

e à

la s

tabi

lité.

Au

cont

rair

e, u

ne lé

gère

dim

inut

ion

est c

onst

atée

en

Poito

u-C

hare

ntes

ces

5 d

erni

ères

ann

ées.

Ref

: B

OIR

EAU

(coo

rd.),

200

8 ; B

RA

CC

O c

omm

. per

s. ; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES, 2

000

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; M

OR

AZE

, 199

9 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Déc

lin

VU

C1

Myo

tis d

aube

nton

ii (K

uhl,

1817

) M

urin

de

Dau

bent

on

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km²/

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² Le

s co

mpt

ages

hiv

erna

ux m

ette

nt e

n év

iden

ce l

a pr

ésen

ce d

e 60

0 in

divi

dus

chaq

ue a

nnée

. Cep

enda

nt, c

ompt

e te

nu d

e se

s m

œur

s, ce

chi

ffre

est

très

la

rgem

ent s

ous-

estim

é. E

n Ve

ndée

des

pro

spec

tions

sou

s l’e

nsem

ble

des

pont

s (1

370

) per

met

tent

d’e

stim

er la

pop

ulat

ion

dépa

rtem

enta

le à

plu

s de

2 5

00

indi

vidu

s m

âtur

es. E

n ex

trap

olan

t à l’

ense

mbl

e de

la r

égio

n, le

nom

bre

d’in

divi

dus

mât

ures

est

est

imé

à pl

us d

e 10

000

indi

vidu

s su

rtou

t que

l’es

pèce

ut

ilise

éga

lem

ent z

ones

boi

sées

(gîte

s) o

ù le

s chi

ffres

sont

méc

onnu

s.

Le M

urin

de

Dau

bent

on e

st tr

ès c

omm

un le

long

des

cou

rs d

’eau

et d

es z

ones

hum

ides

. C’e

st l’

une

des

espè

ces

les

plus

fréq

uent

es lo

rs d

es s

éanc

es d

e ca

ptur

e. P

ar c

ontr

e, il

est

diff

icile

d’e

stim

er u

ne te

ndan

ce.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES,

2000

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D, 2

004

; MO

RA

ZE, 1

999

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Page 46: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

46

Myo

tis a

lcat

hoe

Hel

vers

en &

Hel

ler,

2001

M

urin

d’A

lcat

hoe

(A) n

c –

(B) (

1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c (2

) nc

Cet

te e

spèc

e n’

est d

istin

guée

des

aut

res

Myo

tis q

ue d

epui

s 20

01. A

ctue

llem

ent,

des

indi

vidu

s on

t déj

à ét

é co

ntac

tés

en L

oire

-Atla

ntiq

ue, M

aine

-et-L

oire

, en

Sar

the

et V

endé

e m

ais

l’ide

ntifi

catio

n re

ste

diffi

cile

. Les

cri

tère

s de

la

mét

hodo

logi

e ne

son

t po

ur l

e m

omen

t pa

s ap

plic

able

s po

ur c

e ta

xon

trop

cem

men

t déc

ouve

rt.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

DES

DEU

X-S

ÈVR

ES,

2000

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D, 2

004

; MA

ILLA

RD

& M

ON

TFO

RT,

200

5 ; O

UV

RA

RD

et a

l., 2

006

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991.

Év

olut

ion

inco

nnue

N

A

Myo

tis m

ysta

cinu

s (K

uhl,

1817

) M

urin

à m

oust

ache

s (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) < 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

De

la m

ême

man

ière

que

pou

r le

Mur

in d

e D

aube

nton

, le

s ef

fect

ifs h

iver

naux

ne

sont

cer

tain

emen

t pa

s ré

véla

teur

s de

la

popu

latio

n ré

gion

ale

car

seul

emen

t 1

200

indi

vidu

s so

nt c

ompt

és a

nnue

llem

ent.

D’a

utre

par

t, tr

ès p

eu d

e co

loni

es d

e re

prod

uctio

n so

nt c

onnu

es, s

eule

men

t 200

fem

elle

s so

nt

com

ptab

ilisé

es c

haqu

e an

née.

Par

rap

port

au

Mur

in d

e D

aube

nton

, l’e

spèc

e es

t bea

ucou

p m

oins

pré

sent

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us le

s po

nts

et lo

rs d

es c

aptu

res

aux

filet

s. Pa

r co

nséq

uent

, le

nom

bre

d’in

divi

dus

mât

ures

est

est

imé

entr

e 2

500

et 1

0 00

0. L

a te

ndan

ce d

’évo

lutio

n de

s po

pula

tions

n’e

st p

as c

onnu

e m

ais

aucu

ne

dim

inut

ion

cons

éque

nte

ne se

mbl

e se

dég

ager

. R

ef :

BO

IREA

U (

coor

d.),

2008

; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ;

CO

LLEC

TIF,

200

3 ;

DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ;

GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E D

ES D

EUX

-SÈV

RES

, 20

00 ;

GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; O

UV

RA

RD

et a

l., 2

006

; MO

RA

ZE, 1

999

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Myo

tis e

mar

gina

tus

(E. G

eoffr

oy, 1

806)

M

urin

à o

reill

es é

chan

crée

s (A

) Aug

men

tatio

n –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) <

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² C

e M

urin

est

pré

sent

sur

l’en

sem

ble

de la

rég

ion

avec

des

effe

ctifs

rel

ativ

emen

t im

port

ants

en

hive

r (>

4 0

00 in

divi

dus

chaq

ue a

nnée

). En

pér

iode

de

repr

oduc

tion,

ce

sont

plu

s de

3 00

0 fe

mel

les q

ui so

nt c

ompt

ées c

haqu

e an

née

dans

des

col

onie

s im

port

ante

s. Le

nom

bre

d’in

divi

dus m

âtur

es e

st su

péri

eur

à 5

000

indi

vidu

s et

san

s do

ute

infé

rieu

rs à

10

000.

Dan

s ch

aque

dép

arte

men

t, le

s ef

fect

ifs s

ont e

n au

gmen

tatio

n. A

insi

, dan

s le

s ca

ves

N20

00, c

ette

pr

ogre

ssio

n es

t sup

érie

ure

à 40

%. L

a te

ndan

ce se

mbl

e êt

re la

mêm

e en

Bre

tagn

e et

en

Nor

man

die

mêm

e si

elle

est

moi

ns m

arqu

ée.

Tout

efoi

s, la

resp

onsa

bilit

é de

s Pay

s de

la L

oire

est

impo

rtan

te p

uisq

ue q

ue la

régi

on a

brite

plu

s de

20 %

des

effe

ctifs

nat

iona

ux c

oonu

s en

hive

r.

Page 47: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

47

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; O

UV

RA

RD

et

al.,

2006

; PA

ILLE

Y, 2

005

; MO

RA

ZE, 1

999

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999

; SÉC

HET

E. (

coor

d.),

2007

. A

ugm

enta

tion

LC

M

yotis

nat

tere

ri (K

uhl,

1817

) M

urin

de

Nat

tere

r (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) < 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Cet

te e

spèc

e fis

suri

cole

est

qua

sim

ent i

ndét

ecta

ble

lors

des

com

ptag

es h

iver

naux

qui

met

tent

en

évid

ence

une

cen

tain

e d’

indi

vidu

s ch

aque

ann

ée. D

ans

le

Che

r, un

e po

llutio

n da

ns u

ne c

ave

a tu

é 30

0 in

divi

dus a

lors

que

le m

axim

um d

’indi

vidu

s com

ptés

cha

que

anné

e ét

ait d

e 3

! En

pér

iode

de

repr

oduc

tion,

le

nive

au d

e co

nnai

ssan

ce e

st e

ncor

e pl

us f

aibl

e pu

isqu

e se

ules

que

lque

s fe

mel

les

sont

com

ptée

s. M

algr

é le

man

que

de

conn

aiss

ance

s, ce

tte e

spèc

e es

t con

sidé

rée

com

me

com

mun

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ec u

n no

mbr

e d’

indi

vidu

s m

âtur

es s

ans

dout

e co

mpr

is e

ntre

2 5

00 e

t 10

000.

En

effe

t, ce

tte e

spèc

e es

t l’u

ne d

es p

lus

fréq

uent

es s

ous

les

pont

s ap

rès

le M

urin

de

Dau

bent

on, l

es c

adav

res

dus

à la

mor

talit

é ro

utiè

re s

ont f

réqu

ents

et c

’est

l’e

spèc

e de

Mur

in l

a pl

us c

omm

une

dans

les

pel

otes

de

réje

ctio

n. D

e pl

us, e

lle e

st é

gale

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t fr

éque

nte

lors

des

cap

ture

s au

x fil

ets.

L’év

olut

ion

des

popu

latio

ns n

’est

pas

con

nue

mai

s auc

un in

dice

ne

sem

ble

indi

quer

un

décl

in p

roch

e de

s 30

% e

n 10

ans

. R

ef :

BO

IREA

U (

coor

d.),

2008

; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ;

CO

LLEC

TIF,

200

3 ;

DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ;

GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E D

ES D

EUX

-SÈV

RES

, 20

00 ;

GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; M

OR

AZE

, 199

9 ; O

UV

RA

RD

et a

l., 2

006

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Myo

tis b

echs

tein

ii (K

uhl,

1817

) M

urin

de

Bec

hste

in

(A) n

c –

(B) (

1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) >

20

km²

Les m

œur

s de

cette

esp

èce

sont

pro

ches

de

celu

i du

Mur

in d

e N

atte

rer.

Une

cin

quan

tain

e d’

indi

vidu

s son

t com

ptés

en

moy

enne

cha

que

hive

r mai

s auc

une

donn

ée r

égul

ière

de

fem

elle

alla

itant

e n’

est c

onnu

e en

pér

iode

de

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oduc

tion.

Cet

te e

spèc

e es

t san

s do

ute

bien

rép

artie

mai

s au

con

trai

re d

u M

urin

de

Nat

tere

r, le

Bec

hste

in s

embl

e be

auco

up m

oins

pré

sent

car

les

indi

ces

sont

moi

ns n

ombr

eux.

Il s

erai

t don

c tr

op h

asar

deux

de

le c

lass

er d

ans

la c

atég

orie

no

n m

enac

ée.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; P A

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

D

D

Page 48: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

48

Epte

sicu

s se

rotin

us (S

chre

ber,

1774

) Sé

rotin

e co

mm

une

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Cet

te e

spèc

e es

t pré

sent

e pa

rtou

t dan

s la

régi

on sa

ns q

ue l’

on p

uiss

e es

timer

le n

ombr

e d’

indi

vidu

s mât

ures

. Cep

enda

nt, e

n se

bas

ant s

ur le

s 500

fem

elle

s co

mpt

ées

annu

elle

men

t en

péri

ode

de r

epro

duct

ion,

chi

ffre

larg

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t sou

s-es

timé,

ain

si q

ue s

ur le

s no

mbr

eux

cont

acts

au

déte

cteu

r, l’e

ffect

if do

it êt

re

nette

men

t sup

érie

ur à

5 0

00.

Aucu

ne te

ndan

ce n

’est

est

imab

le m

ais l

e ca

ract

ère

anth

ropo

phile

de

l’esp

èce

ne p

erm

et p

as d

’env

isag

er u

n dé

clin

maj

eur d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; M

OR

AZE

, 199

9 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

N

ycta

lus

noct

ula

(Sch

rebe

r, 17

74)

Noc

tule

com

mun

e (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

Noc

tule

com

mun

e es

t méc

onnu

e en

term

e d’

effe

ctifs

mai

s ce

tte e

spèc

e, fa

cile

men

t ide

ntifi

able

au

déte

cteu

r, es

t pré

sent

e pa

rtou

t ave

c to

utef

ois

des

dens

ités

infé

rieu

res

à la

Sér

otin

e. L

e no

mbr

e d’

indi

vidu

s m

âtur

es e

st s

ans

dout

e co

mpr

is e

ntre

2 5

00-1

0 00

0 in

divi

dus.

Que

lque

soi

t l’e

stim

atio

n, a

ucun

clin

maj

eur n

’est

mis

en

évid

ence

pou

r cet

te e

spèc

e.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; P A

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Nyc

talu

s le

isle

ri (K

uhl,

1817

) N

octu

le d

e Le

isle

r (A

) nc

– (B

) (1)

nc

/ (2)

nc

– (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

nc

Cet

te e

spèc

e m

igra

tric

e es

t méc

onnu

e da

ns n

otre

rég

ion.

Sa

prés

ence

est

con

firm

ée e

n ét

é co

mm

e en

hiv

er e

t elle

doi

t san

s do

ute

se r

epro

duir

e da

ns la

gion

san

s qu

’auc

une

preu

ve n

e pu

isse

le c

onfir

mer

. En

rais

on d

e se

s gr

ands

dép

lace

men

ts, l

a N

octu

le d

e Le

isle

r do

it êt

re é

valu

ée d

iffér

emm

ent s

elon

le

s pér

iode

s bio

logi

ques

car

les p

opul

atio

ns re

prod

uctr

ices

, hiv

erna

ntes

et m

igra

tric

es so

nt c

erta

inem

ent d

iffér

ente

s.

Dan

s tou

s les

cas

, le

nive

au d

e co

nnai

ssan

ce e

st tr

op fa

ible

pou

r pou

rvoi

r l’é

valu

er.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; M

ON

TFO

RT,

200

7[1] ;

PAIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

Page 49: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

49

Bar

bast

ella

bar

bast

ellu

s (S

chre

ber,

1774

) B

arba

stel

le

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

/ (2)

> 2

000

km

² – (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

Bar

bast

elle

est

une

esp

èce

fore

stiè

re b

ien

répa

rtie

dan

s no

tre

régi

on. A

u ni

veau

des

effe

ctifs

, que

lque

s co

loni

es d

e re

prod

uctio

n so

nt c

onnu

es e

t en

viro

n 30

0 fe

mel

les

sont

com

ptée

s ch

aque

été

. En

hive

r, ce

son

t plu

s de

1 0

00 in

divi

dus

qui s

ont c

ompt

és d

ont l

a m

ajor

ité d

ans

un tu

nnel

ven

déen

. La

popu

latio

n re

ste

tout

e fo

is d

iffic

ile à

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imer

com

pte

tenu

du

man

que

de c

onna

issa

nces

con

cern

ant l

es p

opul

atio

ns fo

rest

ière

s m

ais

elle

est

cer

tain

emen

t su

péri

eure

à 1

000

indi

vidu

s mât

ures

. C

once

rnan

t l’é

volu

tion

de l

a po

pula

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régi

onal

e, i

l es

t di

ffici

le d

e do

nner

une

ten

danc

e m

ême

si a

u ni

veau

nat

iona

l un

déc

lin e

st c

onst

até

depu

is

plus

ieur

s an

nées

. En

rai

son

du m

anqu

e de

con

nais

sanc

e et

d’u

n st

atut

san

s do

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frag

ile,

la B

arba

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le e

st c

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ée d

ans

la c

atég

orie

Don

nées

In

suffi

sant

es.

Ref :

BO

IREA

U (

coor

d.),

2008

; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ;

CO

LLEC

TIF,

200

3 ;

DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ;

GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 20

04 ;

PAIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

Pi

pist

rellu

s na

thus

ii (K

eyse

rling

& B

lasi

us, 1

839)

Pi

pist

relle

de

Nat

husi

us

(A) n

c –

(B) :

(1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) n

c C

ette

Pip

istr

elle

est

une

gra

nde

mig

ratr

ice

dont

la

repr

oduc

tion

n’es

t pa

s co

nnue

en

Pays

de

la L

oire

. N

ous

ne p

ouvo

ns l

a co

nsid

érer

com

me

repr

oduc

tric

e ca

r au

cun

cont

act

n’es

t co

nnu

en p

ério

de e

stiv

ale.

Cep

enda

nt, c

e st

atut

n’e

st p

as à

éca

rter

. En

rais

on d

e sa

bio

logi

e, l

es p

opul

atio

ns

hive

rnan

tes

et m

igra

tric

es d

oive

nt ê

tre

éval

uées

sép

arém

ent.

Cec

i dit,

le n

ivea

u de

con

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sanc

e ne

per

met

de

lui a

ttrib

uer

un s

tatu

t de

cons

erva

tion

quel

que

soit

le st

atut

bio

logi

que

cons

idér

é.

Ref

: B

OIR

EAU

(coo

rd.),

200

8 ; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ;

PAIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

Pi

pist

rellu

s ku

hlii

(Kuh

l, 18

17)

Pipi

stre

lle d

e K

uhl

(A) n

c –

(B) :

(1) >

20

000

km²/

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Mal

gré

un m

anqu

e de

con

nais

sanc

e im

port

ant e

n te

rme

d’ef

fect

ifs, c

ette

esp

èce

est f

réqu

emm

ent c

onta

ctée

en

péri

ode

de r

epro

duct

ion

sur

l’ens

embl

e du

te

rrito

ire

régi

onal

. Auc

une

men

ace

ne se

mbl

e pe

ser s

ur c

ette

esp

èce

que

l’on

peut

con

sidé

rer c

omm

e no

n m

enac

ée.

Page 50: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

50

Ref

: B

OIR

EAU

(coo

rd.),

200

8 ; C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E N

OR

MA

ND

, 200

4 ; L

ÉGER

F.,

1992

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

999.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Pipi

stre

llus

pipi

stre

llus

(Sch

rebe

r, 17

74)

Pipi

stre

lle c

omm

une

(A) n

c –

(B) :

(1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

Pip

istr

elle

com

mun

e es

t pré

sent

e su

r to

ute

la r

égio

n av

ec d

es e

ffect

ifs s

upér

ieur

s à

10 0

00 in

divi

dus

mât

ures

. Env

iron

1 2

00 fe

mel

les

sont

com

ptée

s ch

aque

ann

ée e

n pé

riod

e de

rep

rodu

ctio

n et

ce

chiff

re e

st la

rgem

ent s

ous

estim

é. A

ucun

indi

ce n

e m

et e

n év

iden

ce u

n dé

clin

pro

che

de 3

0 %

ces

10

dern

ière

s ann

ées.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; M

OR

AZE

, 199

9 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

Pi

pist

rellu

s py

gmae

us (L

each

, 182

5)

Pipi

stre

lle p

ygm

ée

(A) n

c –

(B) (

1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) n

c C

ette

esp

èce

réce

mm

ent d

écri

te n

e pe

ut ê

tre

éval

uée

selo

n le

s cri

tère

s UIC

N.

Ref

: C

HO

QU

ENÉ

(coo

rd.),

200

6 ; K

ÖN

IG, 2

004.

Év

olut

ion

inco

nnue

N

A

Plec

otus

aur

itus

(Lin

naeu

s, 1

758)

O

reill

ard

roux

(A

) nc

– (B

) : (1

) nc

/ (2)

nc

– (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

nc

À pa

rtir

des

don

nées

de

capt

ure

au fi

let,

l’Ore

illar

d ro

ux p

rése

nte

sans

dou

te d

es e

ffect

ifs fa

ible

s da

ns n

otre

. Cep

enda

nt, l

e ni

veau

de

conn

aiss

ance

est

tr

op fa

ible

pou

r pou

voir

lui a

ttrib

uer u

ne c

atég

orie

. Re

f : B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; M

OR

AZE

, 199

9 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

Page 51: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

51

Plec

otus

aus

tria

cus

(Fis

cher

, 182

9)

Ore

illar

d gr

is

(A) n

c –

(B) :

(1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Les

donn

ées

disp

onib

les

sur

cet O

reill

ard

sont

plu

s no

mbr

euse

s qu

e po

ur l’

Ore

illar

d ro

ux. E

lles

dém

ontr

ent q

u’il

est p

rése

nt s

ur to

ute

la r

égio

n. L

es

effe

ctifs

sont

diff

icile

s à e

stim

er e

n ra

ison

du

man

que

de p

rosp

ectio

n (h

iver

nage

d’in

divi

dus i

solé

s en

bâti)

. Seu

les q

uelq

ues c

olon

ies d

e re

prod

uctio

n so

nt

conn

ues e

t le

nom

bre

d’in

divi

dus m

âtur

es e

st v

rais

embl

able

men

t sup

érie

ur à

5 0

00. D

’aut

re p

art,

aucu

ne m

enac

e ne

sem

ble

pese

r sur

son

habi

tat.

Ref

: B

OIR

EAU

(co

ord.

), 20

08 ;

CH

OQ

UEN

É (c

oord

.), 2

006

; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D,

2004

; M

OR

AZE

, 199

9 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

M

inio

pter

us s

chre

iber

sii (

Kuh

l, 18

17)

Min

iopt

ère

de S

chre

iber

(A

) nc

– (B

) (1)

nc

/ (2)

nc

– (C

) seu

lem

ent 1

indi

vidu

– (D

) La

pré

senc

e ré

cent

e du

Min

iopt

ère

en P

ays

de la

Loi

re s

embl

e se

rés

umer

à 1

seu

l ind

ivid

u co

ntac

té d

uran

t plu

sieu

rs h

iver

s en

Loi

re-A

tlant

ique

dep

uis

2001

. Une

aut

re d

onné

e co

ncer

ne d

eux

indi

vidu

s m

âles

cap

turé

s en

Ven

dée

à la

fin

de l’

anné

e 20

07, s

ans

dout

e de

s in

divi

dus

en d

ispe

rsio

n. C

ette

esp

èce

a ég

alem

ent é

té c

onta

ctée

deu

x fo

is e

n Sa

rthe

, dan

s une

cav

ité d

u co

teau

de

Luch

é-Pr

ingé

en

1983

et 1

986.

Il

n’y

a pa

s de

popu

latio

ns é

tabl

ies e

n Pa

ys d

e la

Loi

re, l

es ra

res d

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es c

once

rnen

t des

indi

vidu

s err

atiq

ues.

R

ef :

MA

ILLA

RD

& M

ON

TFO

RT,

200

5 ; M

ON

TFO

RT,

200

2 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

9.

Évol

utio

n in

conn

ue

NA

Vu

lpes

vul

pes

(Lin

naeu

s, 1

758)

R

enar

d ro

ux

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le R

enar

d ro

ux e

st p

rése

nt p

arto

ut e

n Pa

ys d

e la

Loi

re. C

es e

ffect

ifs s

ont s

upér

ieur

s à

10 0

00 in

divi

dus

et le

s co

mpt

ages

noc

turn

es m

ette

nt e

n év

iden

ce

une

augm

enta

tion

de la

pop

ulat

ion.

R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; F

RC

com

m. p

ers.

; ON

CFS

com

m. p

ers.

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991.

A

ugm

enta

tion

LC

Page 52: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

52

Mel

es m

eles

(Lin

naeu

s, 1

758)

B

laire

au e

urop

éen

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

La B

lair

eau

euro

péen

est

pré

sent

dan

s tou

s les

dép

arte

men

ts d

e la

régi

on a

vec

des d

ensi

tés h

étér

ogèn

es. L

es e

ffect

ifs d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e so

nt sa

ns

dout

e su

péri

eurs

au

seui

l des

10

000

indi

vidu

s. La

pop

ulat

ion

régi

onal

e es

t aug

men

tatio

n.

Ref

: B

RET

AG

NE,

199

1 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; FR

C c

omm

. per

s. ; O

NC

FS c

omm

. per

s. ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; R

UET

TE &

ALB

AR

ET, 2

004.

A

ugm

enta

tion

LC

Lu

tra

lutr

a (L

inna

eus,

175

8)

Lout

re d

’Eur

ope

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

< 2

0 00

0 km

² (11

000

km

²) / (

2) >

2 0

00 k

m² –

(C) <

10

000

ind.

[NT]

– (D

) (1)

< 1

000

ind.

[VU

D1]

/ (2

) > 2

0 km

² >L

a po

pula

tion

régi

onal

e bé

néfic

ie d

’une

imm

igra

tion

favo

rabl

e au

nor

d et

au

sud,

pro

vena

nt d

e po

pula

tions

ext

raré

gion

ales

via

bles

(dow

ngra

d1)

La lo

utre

est

pri

ncip

alem

ent p

rése

nte

en V

endé

e et

en

Loir

e-At

lant

ique

ain

si q

u’au

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-oue

st e

t sud

-est

du

Mai

ne-e

t-Loi

re. U

ne p

opul

atio

n a

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mm

ent

été

déco

uver

te su

r l’a

mon

t de

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ayen

ne. I

l fau

t éga

lem

ent a

jout

er q

uelq

ues i

ndic

es d

e pr

ésen

ce su

r la

Loir

e en

Mai

ne-e

t-Loi

re a

insi

qu’

une

donn

ée su

r la

Vèg

re e

n Sa

rthe

, qu

’il e

st r

aiso

nnab

le d

’impu

ter

à de

s in

divi

dus

erra

tique

s. So

n ai

re d

e ré

part

ition

res

te l

imité

e da

ns n

otre

rég

ion

mai

s el

le a

au

gmen

té c

es 2

0 de

rniè

res a

nnée

s.

Actu

elle

men

t cet

te d

ynam

ique

de

colo

nisa

tion

sem

ble

se s

tabi

liser

sur

les

fron

ts n

ord-

est d

e la

Loi

re-A

tlant

ique

ain

si q

u’au

sud

-oue

st d

u M

aine

-et-L

oire

. M

algr

é ce

tte d

ynam

ique

plu

tôt f

avor

able

, le

nom

bre

d’ef

fect

ifs m

âtur

es e

st in

féri

eur à

1 0

00, l

a po

pula

tion

régi

onal

e re

ste

donc

frag

ile.

Ref

: A

NO

NY

ME,

200

5; B

OU

CH

AR

DY

, 198

7 ; D

UC

HEN

NE,

200

0 ; F

RIE

DR

ICH

, 200

3 ; J

AC

QU

ES e

t al.,

200

5 ; L

EVÉ,

200

7 ; L

OD

É, 1

989

et 1

993

; LO

&

RO

SOU

X, 1

994

; LO

& L

AU

REN

CE,

200

0 ; S

IMM

ON

ET, 2

007

; TEI

LLET

& T

ESSI

ER, 2

001

; TEX

IER

& V

AR

ENN

E, 2

005

; VR

IGN

AU

LT, 2

005.

A

ugm

enta

tion

NT

(VU

) D1

Gen

etta

gen

etta

(Lin

naeu

s, 1

758)

G

enet

te c

omm

une

(A) S

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e –

(B) (

1) <

20

000

(13

000)

/ (2

) > 2

000

km

² – (C

) < 1

0 00

0 –

(D) (

1) >

1 0

00 [N

T] /

(2) >

20

km²

>La

popu

latio

n ré

gion

ale

béné

ficie

d’u

ne im

mig

ratio

n fa

vora

ble

au su

d, p

rove

nant

de

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latio

ns e

xtra

régi

onal

es v

iabl

es (d

owng

rad1

) La

pop

ulat

ion

régi

onal

e de

Gen

ette

est

con

finée

au

sud

de l

a Lo

ire

dans

les

dép

arte

men

ts d

e M

aine

-et-L

oire

, de

la

Vend

ée e

t de

Loi

re-a

tlant

ique

. C

erta

ines

don

nées

au

nord

de

la L

oire

son

t à a

ttrib

uer

à de

s in

divi

dus

erra

tique

s. La

dyn

amiq

ue d

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ulat

ion

sem

ble

au m

oins

sta

ble

dans

la r

égio

n.

Les

pros

pect

ions

réa

lisée

s en

Ven

dée

mon

tren

t des

den

sité

s d’

indi

vidu

s pa

rfoi

s im

port

ante

s qu

i per

met

tent

d’e

stim

er le

nom

bre

d’in

divi

dus

à pl

us d

e 1

000.

Cep

enda

nt, l

’effe

ctif

rest

e lim

ité e

t san

s do

ute

proc

he d

u se

uil.

Cet

arg

umen

t jus

tifie

son

cla

ssem

ent d

ans

la c

atég

orie

Qua

si M

enac

é (N

T) m

ais

la

Gen

ette

est

de

tout

e m

aniè

re d

écla

ssée

en

rais

on d

es a

ppor

ts e

xtra

régi

onau

x.

Page 53: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

53

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; LIV

ET &

RO

EDER

, 198

7 ; L

E JA

CQ

UES

& L

OD

É, 1

994

; LO

DÉ,

199

0 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 1

990;

PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; R

UET

TE &

ALB

AR

ET, 2

004

; TES

SIER

& P

AIL

LAT,

200

1.

Stab

le

LC

(NT)

M

arte

s m

arte

s (L

inna

eus,

175

8)

Mar

tre d

es p

ins

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) <

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

Mar

tre

est p

rése

nte

sur l

’ens

embl

e de

la ré

gion

et n

’est

pas

stri

ctem

ent c

onfin

ée a

ux g

rand

s mas

sifs

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sés.

Le n

ombr

e d’

indi

vidu

s mât

ures

est

diff

icile

à

estim

er p

our

cette

esp

èce

peu

conn

ue m

ais

il es

t vra

isem

blab

lem

ent c

ompr

is e

ntre

1 0

00 e

t 10

000.

L’é

volu

tion

de la

pop

ulat

ion

n’es

t pas

con

nue

mai

s au

cune

men

ace

ne se

mbl

e af

fect

er so

n ha

bita

t. Le

s pop

ulat

ions

sont

en

augm

enta

tion

d’ap

rès l

a Fé

déra

tion

Régi

onal

e de

s Cha

sseu

rs.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; F

RC

com

m. p

ers.

; LA

BR

ID, 1

986

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991;

RU

ETTE

& A

LBA

RET

, 200

4.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

M

arte

s fo

ina

(Erx

lebe

n, 1

777)

Fo

uine

(A

) Sta

ble

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

La F

ouin

e es

t le

mus

télid

é le

plu

s pr

ésen

t et l

e pl

us c

omm

un e

n Pa

ys d

e la

Loi

re. L

a po

pula

tion

régi

onal

e se

mbl

e st

able

et c

ompr

end

plus

de

10 0

00

indi

vidu

s m

âtur

es e

stim

és à

par

tir d

es 4

000

ind

ivid

us p

réle

vés

annu

elle

men

t pa

r le

s pi

égeu

rs.

D’a

près

la

Fédé

ratio

n Ré

gion

ale

des

chas

seur

s, le

s po

pula

tions

sont

stab

les.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; F

RC

com

m. p

ers.

; LO

DÉ,

199

4[2] ;

PAIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1; R

UET

TE &

ALB

AR

ET, 2

004.

St

able

L

C

Mus

tela

niv

alis

Lin

naeu

s, 1

766

Bel

ette

d’E

urop

e (A

) (D

éclin

) – (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

Bel

ette

est

pré

sent

e su

r l’e

nsem

ble

du t

erri

toir

e m

ais

les

dens

ités

vari

ent

énor

mém

ent

d’un

sec

teur

à u

n au

tre.

Si

des

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latio

ns s

ont

enco

re

impo

rtan

tes s

ur le

litto

ral p

ar e

xem

ple,

le fa

ible

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bre

d’in

dice

s réc

olté

s (ob

serv

atio

ns e

t mor

talit

é ro

utiè

re) d

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es zo

nes d

e bo

cage

tend

à d

émon

trer

un

e ré

gres

sion

de

l’esp

èce.

Cep

enda

nt, i

l n’e

st a

ctue

llem

ent p

as p

ossi

ble

d’es

timer

l’am

pleu

r de

ce

décl

in c

es 1

0 de

rniè

res

anné

es. D

e pl

us, l

e no

mbr

e d’

indi

vidu

s mât

ures

est

diff

icile

à e

stim

er. D

ans l

e do

ute,

la B

elet

te e

st c

lass

ée d

ans l

a ca

tégo

rie

« D

onné

es In

suffi

sant

es »

.

Page 54: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

54

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DEL

ATT

RE

P., 1

987

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; F

RC

com

m. p

ers.

; LO

DÉ,

199

4 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1; R

UET

TE &

ALB

AR

ET,

2004

. D

éclin

D

D

Mus

tela

erm

inea

Lin

naeu

s, 1

758

Her

min

e (A

) (D

éclin

) –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) >

20

km²

L’H

erm

ine

sem

ble

être

dev

enue

rar

e en

Pay

s de

la L

oire

. San

s do

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très

loca

lisée

act

uelle

men

t, le

s ob

serv

atio

ns d

e ce

tte e

spèc

e so

nt d

even

ues

très

po

nctu

elle

s. En

core

une

fois

, il e

st d

iffic

ile d

’est

imer

le n

ombr

e d’

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vidu

s m

âtur

es m

ais

celu

i-ci e

st s

ans

dout

e co

mpr

is e

n 1

000

et 1

0 00

0. N

éanm

oins

le

s élé

men

ts so

nt in

suffi

sant

s pou

r cla

sser

cet

te e

spèc

e qu

i est

sans

dou

te m

enac

ée. P

ar p

réca

utio

n, e

lle e

st sa

ns la

cat

égor

ie «

Don

nées

insu

ffisa

ntes

».

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DEL

ATT

RE

P., 1

987

; FR

C c

omm

. per

s. ; P

AIL

LAT

J.-P.

, 200

5 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1; R

UET

TE &

ALB

AR

ET, 2

004.

D

éclin

D

D

Mus

tela

put

oriu

s Li

nnae

us, 1

758

Puto

is d

’Eur

ope

(A) (

Stab

le) –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

pop

ulat

ion

régi

onal

e de

Put

ois

d’Eu

rope

sem

ble

regr

oupe

r de

s ef

fect

ifs im

port

ants

, sup

érie

urs

à 10

000

indi

vidu

s m

âtur

es. M

algr

é un

nom

bre

élev

é de

cap

ture

, plu

s 2 0

00 in

divi

dus,

la p

opul

atio

n ré

gion

ale

sem

ble

stab

le o

u du

moi

ns a

ucun

e ré

duct

ion

maj

eure

des

effe

ctifs

n’e

st d

émon

trée

. R

ef :

BA

GH

LI A

. & V

ERH

AG

EN R

., 20

05 ;

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; FR

C c

omm

. per

s. ; L

OD

É co

mm

.per

s. ; L

OD

É, 1

989,

199

4[1] , 1

995,

19

96, 1

997,

199

8, 2

000,

200

1, 2

003

et 2

006

; LO

et a

l., 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991;

RU

ETTE

& A

LBA

RET

, 200

4.

Stab

le ?

L

C

Mus

tela

lutr

eola

(Lin

naeu

s, 1

761)

V

ison

d’E

urop

e (A

) nc

– (B

) (1)

0 (2

) 0 –

(C) 0

– (D

) (1)

0 /

(2) 0

Le

Vis

on d

’Eur

ope

est l

e m

amm

ifère

eur

opée

n le

plu

s men

acé

en E

urop

e. S

on a

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de ré

part

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en

Fran

ce n

e ce

sse

de d

imin

uer d

epui

s le

débu

t du

sièc

le

dern

ier.

En L

oire

-Atla

ntiq

ue, l

a ré

gres

sion

sem

ble

avoi

r co

mm

encé

dan

s le

s an

nées

196

0 pr

ovoq

uant

san

s do

ute

sa d

ispa

ritio

n de

s an

nées

198

0. L

es

dern

ière

s ca

ptur

es c

erta

ines

fais

ant m

entio

n du

Vis

on d

aten

t de

1972

(4 in

divi

dus)

et 1

974

(3 in

divi

dus)

. La

dern

ière

don

née

la p

lus

réce

nte

conc

erne

la

déco

uver

te d

’un

cada

vre

sur l

a co

mm

une

de S

évér

ac e

n 19

92, a

u no

rd d

u dé

part

emen

t. En

Ven

dée,

les d

onné

es se

raré

fient

à p

artir

des

ann

ées 1

960.

Les

pl

us ré

cent

es, f

in d

es a

nnée

s 198

0 et

198

9 re

sten

t à c

onfir

mer

.

Page 55: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

55

Par

cons

éque

nt, i

l es

t fo

rt p

roba

ble

que

le V

ison

d’E

urop

e ne

soi

t pl

us p

rése

nt e

n Pa

ys d

e la

Loi

re. C

e co

nsta

t es

t re

nfor

cé p

ar l

es c

ampa

gnes

de

piég

eage

initi

ées

par

la S

FEPM

(19

81 à

199

3) p

uis

par

le M

inis

tère

de

l’Env

iron

nem

ent (

1992

-199

7) s

embl

ent c

onfir

mer

son

abs

ence

pui

sque

auc

un

indi

vidu

n’a

été

cap

turé

. Tou

tefo

is, s

elon

une

car

te e

xtra

ite d

u bi

lan

du P

lan

natio

nal d

e re

stau

ratio

n, c

erta

ins

cour

s d’

eau

vend

éen

font

par

tis d

es z

ones

de

pré

senc

e po

tent

ielle

s mêm

e s’

il es

t pri

ncip

alem

ent p

rése

nt d

ans l

es 2

/3 su

d du

dép

arte

men

t de

la C

hare

nte-

Mar

itim

e.

Ref

: D

E B

ELLE

FRO

ID (

coor

d.),

1997

; FO

UR

NIE

R e

t al.,

200

2[1] , 2

002[2

] et 2

003

; GO

MES

, 200

0 ; L

OD

É, 1

992,

199

8, 2

002

; LO

et a

l., 2

001

; MIS

SIO

N

VIS

ON

D’E

UR

OPE

, 200

3.

???

Sciu

rus

vulg

aris

Lin

naeu

s, 1

758

Écur

euil

roux

(A

) (St

able

) – (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

L’Éc

ureu

il ro

ux e

st p

rése

nt d

ans

tout

e la

rég

ion

avec

des

effe

ctifs

sup

érie

urs

à 10

000

indi

vidu

s m

âtur

es. A

ucun

e m

enac

e ne

pès

e su

r l’e

spèc

e do

nt la

te

ndan

ce d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e se

mbl

e st

able

, voi

re e

n au

gmen

tatio

n.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1.

Stab

le

LC

C

asto

r fib

er L

inna

eus,

175

8 C

asto

r d’E

urop

e (A

) Aug

men

tatio

n –

(B) (

1) <

5 0

00 k

m² (

2 00

0 km

²) / (

2) <

500

km

² (60

km²)

– (C

) < 2

50 in

d. (7

0 in

d.) [

NT]

– (D

) (1)

< 2

50 in

d. (7

0 in

d.) [

EN D

1]/

(2) >

20

km²

> La

pop

ulat

ion

régi

onal

e bé

néfic

ie d

’une

imm

igra

tion

favo

rabl

e en

am

ont d

e la

Loi

re, p

rove

nant

de

popu

latio

ns e

xtra

régi

onal

es v

iabl

es (d

owng

rad1

) Le

Cas

tor

est p

rése

nt s

ur u

ne g

rand

e pa

rtie

de

la L

oire

pui

sque

des

indi

ces

exis

tent

jusq

u’à

Nan

tes.

Il es

t éga

lem

ent i

nsta

llé s

ur d

’aut

res

afflu

ents

tels

le

Loir

, le

Layo

n et

le T

houe

t. 36

terr

itoir

es s

ont e

stim

és. P

ar c

onsé

quen

t la

popu

latio

n ré

gion

ale

est c

ompr

ise

entr

e 20

0 et

300

indi

vidu

s. C

epen

dant

, le

nom

bre

d’in

divi

dus

mât

ures

est

d’e

nvir

on 7

0, d

onc

infé

rieu

r au

seu

il de

s 25

0. L

a po

pula

tion

régi

onal

e re

ste

donc

fra

gile

mêm

e si

elle

est

en

augm

enta

tion

cons

tant

e su

r l’e

nsem

ble

du te

rrito

ire.

R

ef :

F UST

EC &

CO

RM

IER

, 200

7 ; F

UST

EC e

t al.,

200

1 et

200

3 ; G

AU

DEM

ER &

TH

AR

RA

ULT

, 200

8 ; G

REM

ILLE

T, 1

999

; LE

JAC

QU

ES, 1

996

; LE

JAC

QU

ES,

1997

; L E

JAC

QU

ES &

LO

DÉ,

199

6 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991,

199

2 et

199

5 ; R

OU

LAN

D et

al.,

200

3.

Aug

men

tatio

n V

U (E

N) D

1

Page 56: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

56

Glis

glis

(Lin

naeu

s, 1

766)

Lo

ir gr

is

(A) n

c –

(B) :

(1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) n

c Le

Loi

r es

t une

esp

èce

méc

onnu

e en

Pay

s de

la L

oire

, seu

les

quel

ques

don

nées

met

tent

en

évid

ence

sa

prés

ence

dan

s ch

aque

dép

arte

men

t hor

mis

la

Loir

e-At

lant

ique

. Cet

te e

spèc

e es

t san

s do

ute

rare

voi

re q

uasi

men

t abs

ente

de

cert

ains

dép

arte

men

ts m

ais

le n

ivea

u de

con

nais

sanc

e es

t tro

p fa

ible

pou

r po

uvoi

r éva

luer

son

stat

ut.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

El

iom

ys q

uerc

inus

(Lin

naeu

s, 1

766)

rot

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

? –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le L

érot

est

rép

andu

sur

l’en

sem

ble

de la

rég

ion

avec

des

effe

ctifs

san

s do

ute

supé

rieu

r à

10 0

00 in

divi

dus

mât

ures

. Auc

un s

igne

de

régr

essi

on n

’est

co

nnu,

la p

opul

atio

n se

mbl

e st

able

mêm

e si

auc

un su

ivi n

e pe

rmet

de

l’affi

rmer

ave

c ce

rtitu

de.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

M

usca

rdin

us a

vella

nariu

s (L

inna

eus,

175

8)

Mus

card

in

(A) n

c –

(B) (

1) n

c / (

2) n

c –

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) n

c La

pré

senc

e du

Mus

card

in e

st c

erta

ine

dans

tous

les

dépa

rtem

ents

hor

mis

en

Mai

ne-e

t-Loi

re. L

e no

mbr

e de

don

nées

n’e

st p

as s

uffis

ant p

our

délim

iter

sa

zone

d’o

ccur

renc

e en

Pay

s de

la L

oire

. De

la m

ême

man

ière

que

le L

oir,

aucu

ne e

stim

atio

n d’

effe

ctifs

n’e

st d

ispo

nibl

e, il

n’e

st a

ctue

llem

ent p

as p

ossi

ble

d’év

alue

r son

stat

ut e

n Pa

ys d

e la

Loi

re m

ême

si l’

on p

eut s

uppo

ser q

u’il

est r

are

et lo

calis

é.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; PA

PILL

ON

et a

l., 2

000

; RO

S, 1

998

; TO

UZA

LIN

, 20

03.

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

C

leth

riono

mys

gla

reol

us (S

chre

ber,

1780

) Myo

des

glar

eolu

s C

ampa

gnol

rous

sâtre

(A

) nc

– (B

) : (1

) > 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Page 57: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

57

Le C

ampa

gnol

rou

ssât

re e

st p

rése

nt s

ur l’

ense

mbl

e de

la r

égio

n av

ec d

es e

ffect

ifs s

upér

ieur

s à

10 0

00 in

divi

dus

mât

ures

. La

tend

ance

d’é

volu

tion

des

popu

latio

ns n

’est

pas

con

nue

mai

s auc

une

men

ace

ne p

èse

sur s

on h

abita

t et a

ucun

indi

ce n

e pe

rmet

d’e

stim

er u

ne ré

gres

sion

impo

rtan

te.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

A

rvic

ola

sapi

dus

Mill

er, 1

908

Cam

pagn

ol a

mph

ibie

(A

) (D

éclin

) – (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² Le

Cam

pagn

ol a

mph

ibie

est

pré

sent

dan

s to

us le

s dé

part

emen

ts a

vec

des

dens

ités

impo

rtan

tes

dans

cer

tain

es z

ones

hum

ides

rel

ativ

emen

t bie

n pr

éser

vées

te

lles

la B

rièr

e et

le M

arai

s br

eton

. Cep

enda

nt, d

ans

d’au

tres

sec

teur

s, co

mm

e da

ns le

Mar

ais

poite

vin

et s

ur l’

île d

e N

oirm

outie

r, le

s po

pula

tions

ont

fo

rtem

ent r

égre

ssé.

Dan

s les

aut

res d

épar

tem

ents

, il e

st d

iffic

ile d

’éta

blir

une

tend

ance

car

le n

ivea

u de

con

nais

sanc

e es

tbea

ucou

p tr

op fa

ible

. M

ême

si o

n le

trou

ve p

arfo

is d

ans d

es m

ilieu

x fo

rtem

ent m

odifi

és (b

assi

ns d

e ré

tent

ion

par e

xem

ple)

, le

Cam

pagn

ol a

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ibie

subi

t la

mod

ifica

tion

de so

n ha

bita

t de

puis

une

tre

ntai

ne d

’ann

ées

ains

i qu

e la

com

pétit

ion

d’es

pèce

s ex

ogèn

es t

els

le R

at m

usqu

é et

le

Rat

surm

ulot

. To

utef

ois,

il es

t di

ffici

le

d’af

firm

er q

u’il

y a

eu u

ne r

éduc

tion

d’au

moi

ns 3

0 %

ces

10

dern

ière

s an

nées

(po

ssib

le m

ais

sur

un p

as d

e te

mps

plu

s lo

ng).

En r

aiso

n du

dou

te q

ui

pers

iste

, le

Cam

pagn

ol a

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ibie

est

cla

ssé

dans

la c

atég

orie

« D

onné

es In

suffi

sant

es »

. R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ;

DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ;

LE L

OU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ;

MO

NTF

OR

T, 2

007[2

] ; N

OB

LET,

200

5 ;

PAIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 19

91 ;

TOU

ZALI

N, 2

003.

D

éclin

D

D

Mic

rotu

s su

bter

rane

us (d

e Sé

lys-

Long

cham

ps, 1

836)

C

ampa

gnol

sout

erra

in

(A) n

c –

(B) (

1) <

20

000

km² (

19 0

00 k

m²)

/ (2)

> 2

000

km

² (b)

Déc

lin (i

ii) H

abita

ts [N

T] –

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le C

ampa

gnol

sou

terr

ain

est c

onnu

dan

s le

s 4

dépa

rtem

ents

au

nord

de

la L

oire

qui

d’a

illeu

rs c

onst

itue

sa li

mite

mér

idio

nale

dan

s la

rég

ion.

Il e

st s

ans

dout

e ab

sent

en

Vend

ée o

u d’

une

très

gra

nde

rare

té. A

ucun

sui

vi n

e pe

rmet

d’a

ffirm

er u

ne r

éduc

tion

de la

pop

ulat

ion

mai

s de

la m

ême

man

ière

que

la

Taup

e, le

s pra

irie

s son

t en

régr

essi

on a

lors

qu’

elle

s sem

blen

t con

stitu

er so

n ha

bita

t maj

eur.

Cep

enda

nt l’

espè

ce o

ccup

e de

s mili

eux

vari

és e

n Br

etag

ne e

t se

mbl

e po

uvoi

r rel

ativ

emen

t bie

n s’

adap

ter.

Mal

gré

une

aire

de

répa

rtiti

on li

mité

e, c

e ca

mpa

gnol

n’e

st sa

ns d

oute

pas

men

acé.

R

ef :

BU

TET

com

m. p

ers.

; CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

, 199

0 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; Q

UÉR

É co

mm

. per

s. ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Page 58: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

58

Mic

rotu

s py

rena

icus

ger

bei (

Ger

be, 1

879)

C

ampa

gnol

de

Ger

be

(A) n

c –

(B) (

1) <

20

000

km² (

13 0

00 k

m²)

/ (2)

> 2

000

km

² (a)

Fra

gmen

tatio

n [N

T] –

(C) <

nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² >

Le m

anqu

e de

con

nais

sanc

es n

e pe

rmet

d’e

stim

er le

bén

éfic

e d’

une

éven

tuel

le im

mig

ratio

n (p

as d

e re

clas

sem

ent).

Le

Cam

pagn

ol d

e G

erbe

est

pri

ncip

alem

ent

prés

ent

au s

ud d

e la

Loi

re. L

es i

nven

tair

es r

éalis

és e

n Lo

ire-

Atla

ntiq

ue e

t en

Mai

ne-e

t-Loi

re m

ette

nt e

n év

iden

ce u

ne d

ensi

té p

lus

faib

le q

ue p

our

le C

ampa

gnol

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terr

ain

et u

ne r

épar

titio

n no

n ho

mog

ène

(plu

sieu

rs lo

calit

és).

Il es

t éga

lem

ent p

rése

nt e

n Ve

ndée

mai

s sa

rép

artit

ion

n’es

t pa

s co

nnue

. Au

cune

ten

danc

e n’

est

estim

able

à p

artir

de

donn

ées

surt

out

qu’il

sem

ble

utili

ser

un l

arge

spe

ctre

d’

habi

tats

. Son

air

e de

répa

rtiti

on li

mité

e ai

nsi q

ue la

frag

men

tatio

n de

s pop

ulat

ions

con

duis

ent à

le c

lass

er d

ans l

a ca

tégo

rie

« Q

uasi

men

acée

».

Ref

: B

UTE

T co

mm

. per

s. ; 1

998

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

, 199

0 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; Q

UÉR

É co

mm

. per

s. ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

Év

olut

ion

inco

nnue

N

T

Mic

rotu

s ar

valis

(Pal

las,

177

8)

Cam

pagn

ol d

es c

ham

ps

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² Le

Cam

pagn

ol d

es c

ham

ps e

st u

ne e

spèc

e om

nipr

ésen

te e

n Pa

ys d

e la

Loi

re. A

ucun

e m

enac

e pa

rtic

uliè

re n

’est

con

nue,

l’es

pèce

est

non

men

acée

. À n

oter

to

utef

ois

que

les

popu

latio

ns d

e pl

aine

(not

amm

ent e

n Ve

ndée

) ont

vu

leur

s ef

fect

ifs te

llem

ent d

imin

uer

que

le c

arac

tère

cyc

lique

des

pul

lula

tions

n’e

st

quas

imen

t plu

s res

sent

i. R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; MO

NN

AT,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

M

icro

tus

agre

stis

(Lin

naeu

s, 1

761)

C

ampa

gnol

agr

este

(A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le C

ampa

gnol

agr

este

est

une

esp

èce

omni

prés

ente

en

Pays

de

la L

oire

. Auc

une

men

ace

n’es

t con

nue,

l’es

pèce

est

non

men

acée

. R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Apo

dem

us s

ylva

ticus

(Lin

naeu

s, 1

758)

M

ulot

sylv

estre

(A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Prés

ent d

ans t

ous l

es d

épar

tem

ents

, le

Mul

ot sy

lves

tre

utili

se d

e no

mbr

eux

habi

tats

. Il e

st n

on m

enac

é

Page 59: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

59

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

M

us d

omes

ticus

(Sch

war

z &

Sch

war

z, 1

943)

So

uris

gris

e (A

) nc

– (B

) : (1

) > 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Très

lié

e à

l’hom

me

cette

esp

èce

est

prés

ente

par

tout

. Il

n’es

t pa

s po

ssib

le d

e dé

term

iner

de

tend

ance

mai

s au

cune

men

ace

séri

euse

ne

pèse

sur

la

popu

latio

n ré

gion

ale.

R

ef :

CO

LLEC

TIF,

200

3 ; D

HU

ICQ

UE

et a

l., 1

998

; FA

UG

IER

et a

l., 2

002

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Mic

rom

ys m

inut

us (P

alla

s, 1

771)

R

at d

es m

oiss

ons

(A) n

c –

(B) :

(1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² Le

Rat

des

moi

sson

s es

t pré

sent

dan

s to

us le

s dé

part

emen

ts d

es P

ays

de la

Loi

re. S

i une

par

tie d

e so

n ha

bita

t (pr

airi

es h

umid

es) a

fort

emen

t rég

ress

é ce

s de

rniè

res a

nnée

s, sa

cap

acité

d’a

dapt

atio

n lu

i per

met

de

se m

aint

enir

dan

s de

bonn

es c

ondi

tions

. R

ef :

BU

TET

& P

AIL

LAT,

199

8 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; L

E LO

UA

RN

& Q

UÉR

É, 2

003

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991

; TO

UZA

LIN

, 200

3.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

R

attu

s ra

ttus

(Lin

naeu

s, 1

758)

R

at n

oir

(A) D

éclin

– (B

) (1)

nc

/ (2)

nc

– (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

> 2

0 km

² Au

tref

ois

très

com

mun

dan

s le

s ha

bita

tions

et

les

gran

ges,

le R

at n

oir

est

deve

nu r

aris

sim

e. A

ujou

rd’h

ui,

les

obse

rvat

ions

son

t pe

u no

mbr

euse

s et

lo

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ées

et il

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pos

sibl

e qu

’il a

it di

spar

u de

cer

tain

s dé

part

emen

ts. M

alhe

ureu

sem

ent p

eu d

’élé

men

ts p

erm

ette

nt d

e le

cla

sser

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s un

e ca

tégo

rie

de

men

ace

surt

out q

ue le

déc

lin e

st sa

ns d

oute

ant

érie

ur a

ux 1

0 de

rniè

res a

nnée

s.

Ref

: C

OLL

ECTI

F, 2

003

; DH

UIC

QU

E et

al.,

199

8 ; F

AU

GIE

R &

PA

SCA

L, 2

006

; LE

LOU

AR

N &

QU

ÉRÉ,

200

3 ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1 ; T

OU

ZALI

N, 2

003.

D

éclin

D

D

Page 60: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

60

Lepu

s eu

ropa

eus

Palla

s, 1

778

Lièv

re d

’Eur

ope

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le L

ièvr

e d’

Euro

pe e

st p

rése

nt d

ans

tout

e la

rég

ion

avec

des

den

sité

s to

ut d

e m

ême

vari

able

s. C

epen

dant

, grâ

ce a

ux p

lans

de

gest

ion

mis

en

plac

e la

po

pula

tion

régi

onal

e es

t en

augm

enta

tion.

R

ef :

BR

ETA

GN

E, 1

991

; CO

LLEC

TIF,

200

3 ; F

RC

com

m. p

ers.

; ON

CFS

com

m. p

ers.

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991.

A

ugm

enta

tion

LC

O

ryct

olag

us c

unic

ulus

(Lin

naeu

s, 1

758)

La

pin

de g

aren

ne

(A) D

éclin

[NT]

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > n

c –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² >

L’in

fluen

ce d

e po

pula

tions

con

spéc

ifiqu

es v

oisi

nes n

’a p

as é

té é

valu

ée (e

n co

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Au

tref

ois

très

abo

ndan

t, le

Lap

in d

e ga

renn

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t au

jour

d’hu

i be

auco

up p

lus

loca

lisé.

En

rais

on d

e m

alad

ies

telle

s qu

e la

myx

omat

ose

et l

e VH

D,

cert

aine

s po

pula

tions

son

t dé

cim

ées

et f

luct

uant

es e

n fo

nctio

n de

s «

vagu

es v

iral

es »

. La

FRC

est

ime

que

les

popu

latio

ns o

nt é

té e

n dé

clin

ces

20

dern

ière

s ann

ées m

ais q

ue l’

on a

ssis

te à

une

stab

ilisa

tion

voir

e un

e au

gmen

tatio

n de

s effe

ctifs

dep

uis 3

ans

. Néa

nmoi

ns le

s pré

lève

men

ts e

ntre

les a

nnée

s 19

99-2

000

et 2

004-

2005

ont

dim

inué

de

25 %

san

s qu

e l’o

n pu

isse

affi

rmer

que

cet

te te

ndan

ce s

oit r

igou

reus

emen

t ide

ntiq

ue à

cel

le d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e. D

’aut

re p

art,

ses

habi

tats

son

t lar

gem

ent d

égra

dés

dans

plu

sieu

rs p

artie

s de

la r

égio

n et

le p

robl

ème

des

infe

ctio

ns v

iral

es n

’est

pas

rés

olu.

Pa

r con

séqu

ent,

le L

apin

de

gare

nne

est c

lass

é da

ns la

cat

égor

ie N

T en

Pay

s de

la L

oire

. R

ef :

BR

ETA

GN

E, 1

991

; CO

LLEC

TIF,

200

3 ; F

RC

com

m. p

ers.

; GU

ITTO

N &

MA

RC

HA

ND

EAU

, 200

7 ; O

NC

FS c

omm

. per

s. ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1.

Déc

lin

NT

Su

s sc

rofa

Lin

naeu

s, 1

758

Sang

lier

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Le S

angl

ier e

st e

n co

nsta

nte

augm

enta

tion

sur l

’ens

embl

e de

la ré

gion

com

me

en a

ttest

e le

nom

bre

des p

rélè

vem

ents

ain

si q

ue le

s déc

lara

tions

de

dégâ

ts.

Ref

: B

RET

AG

NE,

199

1 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; FR

C c

omm

. per

s. ; O

NC

FS c

omm

. per

s. ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1.

Aug

men

tatio

n L

C

Page 61: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

61

Cer

vus

elap

hus

Linn

aeus

, 175

8 C

erf é

laph

e (A

) Aug

men

tatio

n –

(B) (

1) <

20

000

km² /

(2) <

2 0

00 k

m² –

(C) <

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² L’

aire

de

répa

rtiti

on d

u C

erf e

st li

mité

e da

ns n

otre

rég

ion

puis

qu’il

occ

upe

les

prin

cipa

ux m

assi

fs fo

rest

iers

. De

plus

, moi

ns d

e 10

000

indi

vidu

s m

âtur

es

sont

pré

sent

s m

ais

l’effe

ctif

régi

onal

est

en

cons

tant

e au

gmen

tatio

n. P

lus

de 1

000

cer

fs o

nt é

té p

réle

vés

en 2

006/

2007

et l

a po

pula

tion

natio

nale

a é

mul

tiplié

e pa

r 4 e

n 20

ans

. R

ef :

BR

ETA

GN

E, 1

991

; CO

LLEC

TIF,

200

3 ; F

RC

com

m. p

ers.

; ON

CFS

com

m. p

ers.

; PA

ILLE

Y &

PA

ILLE

Y, 1

991.

A

ugm

enta

tion

LC

C

apre

olus

cap

reol

us (L

inna

eus,

175

8)

Che

vreu

il eu

ropé

en

(A) A

ugm

enta

tion

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² – (C

) > 1

0 00

0 in

d. –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

De

la m

ême

man

ière

que

le S

angl

ier,

le C

hevr

euil

est p

rése

nt p

arto

ut e

t la

popu

latio

n ré

gion

ale

est e

n co

nsta

nte

augm

enta

tion.

Plu

s de

17

000

indi

vidu

s on

t été

pré

levé

s en

2006

/200

7.

Ref

: B

RET

AG

NE,

199

1 ; C

OLL

ECTI

F, 2

003

; FR

C c

omm

. per

s. ; O

NC

FS c

omm

. per

s. ; P

AIL

LEY

& P

AIL

LEY

, 199

1.

Aug

men

tatio

n L

C

A

MPH

IBIE

NS

Sala

man

dra

sala

man

dra

(Lin

naeu

s, 1

758)

Sa

lam

andr

e ta

chet

ée

(A) n

c - (

B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C)

nc -

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

La S

alam

andr

e ta

chet

ée e

st r

épan

due

sur

l’ens

embl

e de

la r

égio

n à

l’exc

eptio

n du

litto

ral e

n Ve

ndée

et d

e ce

rtai

nes

plai

nes

culti

vées

. L’é

volu

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de la

po

pula

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régi

onal

e n’

est p

as c

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ais

les

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aces

son

t san

s do

ute

plus

impo

rtan

tes

dans

les

zone

s bo

cagè

res.

Néa

nmoi

ns, l

’esp

èce

est c

onsi

déré

e co

mm

e no

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enac

ée.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Page 62: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

62

Liss

otrit

on v

ulga

ris (L

inna

eus,

175

8)

Trito

n po

nctu

é (A

) (D

éclin

) –

(B) (

1) <

20

000

km² (

15 6

00 k

m²)

/ (2)

< 2

000

km

² (a)

Fra

gmen

tatio

n +

(b)

Déc

lin (

i) O

ccur

renc

e, (

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ccup

atio

n, (

iii)

Hab

itats

, (iv

) Lo

calit

és [V

U B

1/2

ab(i,

ii,iii

,iv)]

– (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² >

Imm

igra

tion

peu

prob

able

ou

limité

e, st

atut

frag

ile d

ans l

es a

utre

s dép

arte

men

ts (6

1, 3

5, 3

7, 4

1) ;

(pas

de

recl

asse

men

t Pr

ésen

t il y

a m

oins

de

20 a

ns e

n Ve

ndée

, la

limite

mér

idio

nale

de

la z

one

d’oc

curr

ence

du

Trito

n po

nctu

é se

mbl

e re

mon

ter

vers

le N

ord.

Son

air

e de

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ition

régi

onal

e es

t don

c en

régr

essi

on c

e qu

i est

éga

lem

ent l

e ca

s du

nom

bre

de lo

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és. L

’am

pleu

r de

ce d

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n’e

st c

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dant

pas

est

imab

le. E

n M

aine

-et-L

oire

et

en L

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-Atla

ntiq

ue,

cette

esp

èce

fréq

uent

e pr

inci

pale

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t le

s va

llées

allu

vial

es (

Loir

e et

Bas

ses

Vallé

es A

ngev

ines

) où

les

sou

s po

pula

tions

ne

sem

blen

t pas

frag

men

tées

hor

mis

cel

les

prés

ente

s à

prox

imité

de

la B

rièr

e. A

u co

ntra

ire,

les

sous

pop

ulat

ions

des

dép

arte

men

ts d

e la

Sa

rthe

et d

e la

May

enne

sont

isol

ées.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

D

éclin

V

U B

1ab(

i,ii,i

ii,iv

) + 2

ab(i,

ii,iii

,iv)

Liss

otrit

on h

elve

ticus

(Raz

oum

owsk

y, 1

789)

Tr

iton

palm

é (A

) nc

- (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

- (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² Le

Tri

ton

palm

é es

t l’e

spèc

e de

tri

ton

la p

lus

répa

ndue

et

la p

lus

fréq

uent

e au

niv

eau

régi

onal

. Auc

une

men

ace

ne s

embl

e dé

grad

er s

es m

ilieu

x de

m

aniè

re si

gnifi

cativ

e.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

nc

L

C

Icht

hyos

aura

alp

estr

is (L

aure

nti,

1768

) Tr

iton

alpe

stre

(A

) (D

éclin

) – (B

) (1)

< 2

0 00

0 km

² (10

500

km

²) / (

2) n

c (a

) Fra

gmen

tatio

n (b

) Déc

lin (i

ii) H

abita

ts [V

U B

1ab(

iii)]

– (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) >

20 k

> Es

pèce

pré

sent

e en

con

tinue

au

sud

de l’

Orn

e, d

épar

tem

ent d

ans

lequ

el le

Trit

on a

lpes

tre e

st c

omm

un m

ais

aucu

ne te

ndan

ce n

’est

dis

poni

ble.

Mal

gré

cette

pro

xim

ité, i

l est

diff

icile

d’e

nvis

ager

une

imm

igra

tion

favo

rabl

e co

mpt

e te

nu d

u fa

ible

rayo

n de

dép

lace

men

t de

cette

esp

èce

et d

e la

frag

men

tatio

n de

ses

mili

eux.

De

plus

, le

phén

omèn

e de

réc

hauf

fem

ent c

limat

ique

pou

rrai

t eng

endr

er u

n dé

plac

emen

t de

son

aire

de

répa

rtitio

n ve

rs le

nor

d (p

as d

e re

clas

sem

ent)

En l

imite

de

son

aire

de

répa

rtiti

on,

la z

one

d’oc

curr

ence

du

Trito

n al

pest

re e

st f

ragm

enté

e en

deu

x pa

rtie

s pr

inci

pale

s : l

’une

à l

’oue

st e

n Lo

ire-

Atla

ntiq

ue o

ù le

s po

pula

tions

sem

blen

t fai

bles

et l

’aut

re a

u no

rd-e

st, p

rinc

ipal

emen

t en

Sart

he e

t en

May

enne

Il f

aut é

gale

men

t ajo

uter

un

noya

ux e

n

Page 63: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

63

Mai

ne-e

t-Loi

re.

Si l

es s

ous

popu

latio

ns s

ont

bien

rép

artie

s et

con

tinue

s en

Sar

the,

elle

s se

mbl

ent

plut

ôt d

écon

nect

ées

en M

ayen

ne.

Le d

éclin

des

po

pula

tions

, bie

n qu

e no

n es

timé

quan

titat

ivem

ent,

est p

roba

blem

ent r

éel d

ans

les

zone

s bo

cagè

res

rela

tivem

ent b

oisé

es. E

n m

ilieu

fore

stie

r, l’e

spèc

e se

mbl

e se

mai

nten

ir à

des

niv

eaux

con

vena

bles

. La

frag

men

tatio

n de

son

aire

frag

ilise

d’a

utan

t plu

s la

surv

ie d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e.

Ref

: A

RU

AJO

et a

l., 2

006

; BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Déc

lin

VU

B1a

b(iii

) + 2

ab(ii

i)

Tritu

rus

mar

mor

atus

(Lat

reill

e, 1

800)

Tr

iton

mar

bré

(A) (

Déc

lin) -

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c - (

D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Cet

te e

spèc

e es

t trè

s pr

ésen

te d

ans

les

dépa

rtem

ents

litto

raux

ave

c de

s de

nsité

s pa

rfoi

s im

port

ante

s. U

n dé

clin

est

sup

posé

en

rais

on d

e la

des

truc

tion

et

de la

dég

rada

tion

de s

on h

abita

t. Pa

r ai

lleur

s, il

sem

ble

loca

lem

ent s

ubir

la c

oncu

rren

ce d

u Tr

iton

crêt

é lo

rsqu

e ce

lui-c

i est

abo

ndan

t. N

éanm

oins

, sa

larg

e ré

part

ition

n’e

n fa

it pa

s une

esp

èce

men

acée

. R

ef :

AR

NTZ

EN, 1

998

; BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Déc

lin

LC

Tr

ituru

s cr

ista

tus

(Lau

rent

i, 17

68)

Trito

n cr

êté

(A) (

Déc

lin) -

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c - (

D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

L’es

pèce

est

rel

ativ

emen

t bie

n ré

part

ie s

ur l’

ense

mbl

e de

la r

égio

n à

l’exc

eptio

n de

la V

endé

e où

cer

tain

s no

yaux

d’in

divi

dus

sont

déc

onne

ctés

du

rest

e de

la p

opul

atio

n ré

gion

ale.

Com

me

pour

le T

rito

n m

arbr

é, so

n ha

bita

t sem

ble

régr

esse

r mai

s l’a

mpl

eur d

e ce

tte d

imin

utio

n n’

est p

as c

onnu

e.

Ref

: A

RN

TZEN

, 199

8 ; B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

D

éclin

L

C

Aly

tes

obst

etric

ans

(Lau

rent

i, 17

68)

Aly

te a

ccou

cheu

r (A

) (D

éclin

) - (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² (28

000

km

²) / (

2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c - (

D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Prés

ent

sur

l’ens

embl

e de

la

régi

on,

sa r

épar

titio

n se

mbl

e m

orce

lée

nota

mm

ent

vers

l’o

uest

. En

Ven

dée,

une

dis

cont

inui

té e

st a

ppar

ue e

ntre

les

po

pula

tions

litto

rale

s et c

elle

s plu

s con

tinen

tale

s. D

ans c

e dé

part

emen

t, l’e

spèc

e se

mbl

e en

régr

essi

on lo

cale

men

t. Ai

lleur

s, l’e

spèc

e re

ste

asse

z com

mun

e m

ais s

ouve

nt lo

calis

ée e

t auc

un é

lém

ent n

e m

et e

n év

iden

ce u

ne ré

gres

sion

sign

ifica

tive.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Page 64: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

64

Déc

lin

LC

Pe

lody

tes

punc

tatu

s (D

audi

n, 1

802)

lody

te p

onct

(A) n

c - (

B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c - (

D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Sa r

épar

titio

n su

it ce

lles

des

gran

des

zone

s hu

mid

es d

e la

rég

ion

tels

que

les

mar

ais

et le

s pl

aine

s al

luvi

ales

. Il s

embl

e pl

us lo

calis

é en

Sar

the

et e

n M

ayen

ne. L

a dy

nam

ique

de

cette

esp

èce

est m

écon

nue

mai

s elle

subi

t san

s dou

te la

dég

rada

tion

de se

s mili

eux.

Tou

tefo

is, a

ucun

déc

lin si

gnifi

catif

n’a

été

m

is e

n év

iden

ce.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

; VER

GER

, 200

6 Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Bom

bina

var

iega

ta (L

inna

eus,

175

8)

Sonn

eur à

ven

tre ja

une

(A)

Déc

lin -

(B) (

1) <

100

km

² / (

2) n

c² (

a) F

ragm

enta

tion

+ (b

) D

éclin

(i)

Occ

urre

nce,

(ii)

Occ

upat

ion,

(iv

) Lo

calit

és [

CR

B1

ab(i,

ii,iv

)] -

(C

) 25

0-2

500

ind.

(2) D

éclin

(a) S

ous-

popu

latio

n (i)

< 2

50 in

d. [E

N C

2 a(

i)] –

(D) (

1) <

1 0

00 in

d. /

(2) <

20

km² [

VU

D1/

D2]

>

Pas d

’imm

igra

tion

favo

rabl

e co

nnue

(pas

de

recl

asse

men

t) Il

ne su

bsis

te p

lus q

ue q

uelq

ues n

oyau

x d’

indi

vidu

s en

Sart

he a

vec

des e

ffect

ifs tr

ès ré

duits

. L’e

spèc

e ét

ait e

ncor

e pr

ésen

te e

n M

ayen

ne à

la fi

n de

s ann

ées

1980

et n

’a p

lus é

té e

nten

due

sur l

e de

rnie

r site

ang

evin

dep

uis 2

005.

L’

ampl

eur

du d

éclin

n’e

st p

as c

onnu

e m

ais

doit

être

à l’

imag

e du

déc

lin d

e so

n ai

re d

e ré

part

ition

et d

’occ

upat

ion.

Cet

te e

spèc

e es

t don

c «

En d

ange

r cr

itiqu

e d’

extin

ctio

n »

dans

not

re ré

gion

surt

out q

u’el

le n

e bé

néfic

ie d

’auc

une

imm

igra

tion

des r

égio

ns v

oisi

nes.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

DA

UM

, 198

3 ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; KÉR

IHU

EL, 1

999

; LÉC

UR

EUR

, 200

7 ;

MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ; V

ASL

IN, 2

005

Déc

lin

CR

B1

ab(i,

ii,iv

) B

ufo

cala

mita

Lau

rent

i, 17

68

Cra

paud

cal

amite

(A

) (D

éclin

) – (B

) (1)

< 2

0 00

0 km

² (12

800

km

²) / (

2) <

2 0

00 k

m² (

a) F

ragm

enta

tion

(b) D

éclin

(ii)

Occ

upat

ion,

(iii)

Hab

itats

, (iv

) Loc

alité

s [V

U B

1/2

ab(i

ii,iii

,iv)]

– (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

². >

Espè

ce tr

ès ra

re e

n N

orm

andi

e et

en

régr

essi

on e

n Lo

ir-et

-Che

r, so

n st

atut

n’e

st p

as c

onnu

en

Indr

e-et

-Loi

re (p

as d

e re

clas

sem

ent)

Page 65: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

65

Dan

s la

rég

ion,

cet

te e

spèc

e es

t pri

ncip

alem

ent l

iée

au li

ttora

l, au

x va

llées

allu

vial

es (

Loir

e, lo

ir, B

VA)

et d

e m

aniè

re p

lus

loca

lisée

aux

car

rièr

es. U

n dé

clin

est

env

isag

eabl

e po

ur c

ette

esp

èce

du fa

it de

la

dégr

adat

ion

et m

ême

la d

ispa

ritio

n de

ces

mili

eux

sur

le l

ittor

al a

insi

que

la

reco

nver

sion

et

l’aba

ndon

de

cert

aine

s car

rièr

es. A

par

t en

vallé

e al

luvi

ale

ou e

n ba

sse

Loir

e, le

s pop

ulat

ions

de

Cra

paud

cal

amite

sont

déc

onne

ctée

s les

une

des

aut

res.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

D

éclin

V

U B

1ab(

i,ii,i

ii,iv

) + 2

ab(i,

ii,iii

,iv)

Buf

o bu

fo (L

inna

eus,

175

8)

Cra

paud

com

mun

(A

) nc

- (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

- (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² L’

espè

ce e

st b

ien

répa

rtie

sur

l’en

sem

ble

de la

rég

ion.

La

dyna

miq

ue d

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e n’

est p

as c

onnu

e m

ême

si, l

ocal

emen

t, la

mor

talit

é es

t im

port

ante

à p

roxi

mité

des

site

s de

pont

e. C

erta

ins s

ites m

ajeu

rs fo

nt d

’aill

eurs

l’ob

jet d

e m

esur

es d

e pr

otec

tion.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

H

yla

arbo

rea

(Lin

naeu

s, 1

758)

R

aine

tte a

rbor

icol

e (A

) (D

éclin

) - (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

- (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

² La

dég

rada

tion

et la

dis

pari

tion

de s

on h

abita

t son

t des

men

aces

pas

sées

et t

oujo

urs

d’ac

tual

ités.

On

peut

sup

pose

r qu

e la

pop

ulat

ion

régi

onal

e es

t en

décl

in m

ais

son

ampl

eur

n’es

t pas

est

imab

le. C

eci d

it, l’

espè

ce e

st la

rgem

ent r

épan

due

et d

’impo

rtan

tes

popu

latio

ns s

ont p

rése

ntes

sur

l’en

sem

ble

de la

gion

. R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Déc

lin

LC

H

yla

mer

idio

nalis

Boe

ttger

, 187

4

Rai

nette

mér

idio

nale

(A

) (St

able

) – (B

) (1)

< 1

00 k

m² /

(2) <

500

km

² – (C

) nc

– (D

) (1)

nc

(2) <

20

km² [

VU

D2]

>

En c

onne

xion

ave

c de

s pop

ulat

ions

ext

ra-r

égio

nale

s via

bles

(dow

ngra

de 1

) La

pop

ulat

ion

régi

onal

e pr

ésen

te e

n Ve

ndée

est

la li

mite

sep

tent

rion

ale

de c

ette

esp

èce

en F

ranc

e. L

’air

e de

rép

artit

ion

de l’

espè

ce n

e se

mbl

e ni

en

exte

nsio

n, n

i en

régr

essi

on m

ais

plut

ôt s

tabl

e. C

epen

dant

, en

rais

on d

’une

zon

e d’

occu

rren

ce li

mité

e en

Pay

s de

la L

oire

, le

risq

ue d

’ext

inct

ion

de la

po

pula

tion

exis

te m

ais c

elui

-ci e

st li

mité

par

l’im

mig

ratio

n pr

oven

ant d

u dé

part

emen

t de

Cha

rent

e-M

ariti

me.

Il c

onvi

ent d

ont d

e dé

clas

ser l

’esp

èce

d’un

e ca

tégo

rie.

Page 66: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

66

A no

ter q

ue la

pet

ite p

opul

atio

n dé

couv

erte

en

Loir

e-At

lant

ique

n’a

pas

été

pri

se e

n co

mpt

e du

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d’un

e in

trod

uctio

n sa

ns d

oute

d’o

rigi

ne a

nthr

opiq

ue.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

; TH

OM

AS,

200

6.

Stab

le

NT

(VU

) D2

Pelo

bate

s cu

ltrip

es (C

uvie

r, 18

29)

Pélo

bate

cul

tripè

de

(A) D

éclin

– (B

) (1)

< 5

000

km

² / (2

) nc

(a) F

ragm

enta

tion

+ (b

) Déc

lin (i

) Occ

urre

nce,

(ii)

Occ

upat

ion,

(iii)

Hab

itats

, (iv

) Loc

alité

s [EN

B1

ab(i,

ii,iii

,iv)]

(C) <

2 5

00 in

d. (2

) déc

lin (a

) Sou

s-po

pula

tion

(i) <

250

ind.

[EN

C2a

(i)] –

(D) (

1) <

1 0

00 ?

/ (2

) nc

> Pa

s de

conn

exio

n av

ec d

es p

opul

atio

ns e

xtra

régi

onal

es v

iabl

es (p

as d

e re

clas

sem

ent)

Dan

s la

rég

ion,

cet

te e

spèc

e es

t loc

alis

ée s

ur l’

ense

mbl

e du

litto

ral v

endé

en m

ais

de m

aniè

re d

isco

ntin

ue. I

l y a

don

c un

ens

embl

e de

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ulat

ions

isol

ées

et d

ont l

es e

ffect

ifs s

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aibl

es. S

eul l

e si

te d

e la

Bel

le H

enri

ette

abr

ite d

es e

ffect

ifs im

port

ants

pui

sque

140

indi

vidu

s on

t été

obs

ervé

s si

mul

tané

men

t en

1999

. Dan

s les

ann

ées 1

980

et 1

990,

l’es

pèce

éta

it pr

ésen

te su

r deu

x si

tes e

n Lo

ire-

Atla

ntiq

ue.

Ref

: B

AU

DIN

(co

ord.

), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (

à pa

raîtr

e) ;

GO

YA

UD

(co

ord.

), 20

05 e

t 20

06 ;

MO

NTF

OR

T, 1

999

; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y,

2005

; T H

IRIO

N, 2

006

; TH

IRIO

N e

t al.,

200

2.

Déc

lin

EN

B1

ab(i,

ii,iii

,iv) ;

C2

a(i)

Ran

a da

lmat

ina

(Bon

apar

te, 1

840)

G

reno

uille

agi

le

(A) n

c - (

B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c - (

D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

L’un

e de

s es

pèce

s le

s pl

us c

omm

unes

en

Pays

de

la L

oire

. La

dyna

miq

ue d

e la

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ulat

ion

régi

onal

e n’

est p

as c

onnu

e m

ais

son

cara

ctèr

e ub

iqui

ste

lui

perm

et sa

ns d

oute

de

s’ad

apte

r aux

mod

ifica

tions

des

mili

eux.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

R

ana

tem

pora

ria (L

inna

eus,

175

8)

Gre

noui

lle ro

usse

(A

) (D

éclin

) – (B

) (1)

< 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² (a)

Fra

gmen

tatio

n (b

) Déc

lin (i

) Occ

urre

nce,

(ii)

Occ

upat

ion,

(iii)

Hab

itats

, (iv

) Loc

alité

s [V

U B

1 ab

(i,ii,

iii,iv

)] –

(C) >

10

000

ind.

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

(2) >

20

km².

Page 67: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

67

> Es

pèce

com

mun

e da

ns l’

Orn

e, m

ais t

enda

nce

non

conn

ue. D

es é

chan

ges s

ont p

ossi

bles

en

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ave

c le

nor

d de

la S

arth

e et

de

la M

ayen

ne. C

epen

dant

, co

mm

e po

ur le

Trit

on a

lpes

tre, l

e ré

chau

ffem

ent c

limat

ique

pou

rrai

t acc

entu

er le

déc

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e la

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ulat

ion

régi

onal

e. D

e pl

us, a

ucun

e im

mig

ratio

n fa

vora

ble

n’ex

iste

en

fave

ur d

es p

opul

atio

ns is

olée

s en

en

Loire

-Atla

ntiq

ue e

t en

Mai

ne-e

t-Loi

re. U

ne p

opul

atio

n au

sud

de

la V

endé

e se

mbl

e en

con

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on a

vec

une

popu

latio

n ch

aren

tais

e m

ais c

ette

der

nièr

e es

t éga

lem

ent i

solé

e (p

as d

e re

clas

sem

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La G

reno

uille

rou

sse

est

très

com

mun

e da

ns l

e dé

part

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t de

la

May

enne

et

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e da

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erta

ins

sect

eurs

boc

ager

s et

for

estie

rs d

e la

Sar

the

nota

mm

ent d

ans

les

part

ies

nord

elle

est

fréq

uem

men

t obs

ervé

e en

zon

e bo

cagè

re. D

ans

les

autr

es d

épar

tem

ents

, les

pop

ulat

ions

se

cant

onne

nt à

des

m

ilieu

x bo

isés

fort

emen

t is

olée

s. C

ette

frag

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tatio

n fr

agili

se c

es p

opul

atio

ns p

lus

mér

idio

nale

s ca

r en

cas

de

disp

ariti

on, i

l est

peu

pro

babl

e qu

e ce

s si

tes s

oien

t rec

olon

isés

spon

tané

men

t. R

ef :

AR

UA

JO e

t al.,

200

6 ; B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

D

éclin

N

T (V

U) B

1 ab

(i,ii,

iii,iv

) Pe

loph

ylax

less

onae

(Cam

eran

o, 1

882)

G

reno

uille

de

Less

ona

(A) (

Déc

lin) -

(B) (

1) n

c / (

2) n

c - (

C) n

c - (

D) (

1) n

c / (

2) n

c En

rai

son

des

hybr

idat

ions

pos

sibl

es a

u se

in d

u co

mpl

exe

des

gren

ouill

es v

erte

s, il

devi

ent q

uasi

men

t im

poss

ible

d’a

uthe

ntifi

er s

on id

entif

icat

ion

sans

an

alys

e gé

nétiq

ue. D

e ce

fait,

le n

ivea

u de

con

nais

sanc

e es

t trè

s fa

ible

pou

r ce

tte e

spèc

e au

toch

tone

. De

plus

, le

phén

omèn

e d’

hybr

idog

énès

e av

ec P

. ri

dibu

nda

est f

orte

men

t nég

atif

pour

P. l

esso

nae

qui e

st s

ans

dout

e en

déc

lin s

ans

que

l’on

puis

se e

stim

er s

on a

mpl

eur.

Elle

est

cla

ssée

dan

s la

cat

égor

ie

« D

onné

es In

suffi

sant

es »

car

cet

te ré

gres

sion

est

sans

dou

te si

gnifi

cativ

e.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

; PA

GA

NO

et a

l., 2

001

Déc

lin

DD

Pe

loph

ylax

ridi

bund

a (P

alla

s, 1

771)

G

reno

uille

rieu

se

(A) (

Aug

men

tatio

n) -

(B) (

1) n

c / (

2) n

c - (

C)

nc -

(D) (

1) n

c / (

2) n

c C

ette

esp

èce

orig

inai

re d

e l’e

st d

e l‘E

urop

e es

t en

augm

enta

tion

dans

not

re ré

gion

com

me

part

out d

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’Oue

st d

e la

Fra

nce.

Son

exp

ansi

on n

atur

elle

est

fo

rtem

ent d

oute

use

dans

not

re ré

gion

. L’e

spèc

e es

t ain

si c

onsi

déré

e co

mm

e in

trod

uite

. R

ef :

BA

UD

IN (

coor

d.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

para

ître)

; G

OY

AU

D (

coor

d.),

2005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ; P

AG

AN

O e

t al.,

200

1 ;

PASC

AL

et a

l., 2

006.

A

ugm

enta

tion

NA

Page 68: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

68

Pelo

phyl

ax k

l. es

cule

nta

(Lin

naeu

s, 1

758)

G

reno

uille

ver

te

(A) (

Aug

men

tatio

n) -

(B) (

1) n

c / (

2) n

c - (

C) n

c - (

D) (

1) n

c / (

2) n

c

La G

reno

uille

ver

te e

st l’

hybr

ide

entr

e la

P. r

idib

unda

et P

. les

sona

e. P

ar c

onsé

quen

t, sa

pré

senc

e en

Pay

s de

la L

oire

n’e

st d

ue q

u’à

l’int

rodu

ctio

n de

P.

ridi

bund

a. S

on é

valu

atio

n n’

est d

onc

pas p

ossi

ble

selo

n le

s cri

tère

s UIC

N. E

lle e

st sa

ns d

oute

en

augm

enta

tion

dans

la ré

gion

. R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ; P

AG

AN

O e

t al.,

200

1 A

ugm

enta

tion

? N

A

Pelo

phyl

ax p

erez

i (Se

oane

, 188

5)

Gre

noui

lle d

e Pe

rez

(A) n

c - (

B) (

1) n

c / (

2) n

c -

(C) n

c - (

D) (

1) n

c / (

2) n

c

Cet

te e

spèc

e m

érid

iona

le a

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l’obj

et d

e m

entio

ns d

ans

le d

épar

tem

ent d

e la

Ven

dée

sans

que

ces

don

nées

n’a

ient

pu

être

vér

ifiée

s. C

epen

dant

, une

ca

mpa

gne

de c

aptu

re r

éalis

ée p

ar le

Lab

orat

oire

d’É

colo

gie

anim

ale

atte

ste

de s

a pr

ésen

ce a

u Sa

ble

d’O

lonn

e (p

ar a

naly

ses

géné

tique

s).L

a G

reno

uille

de

Gra

f (P.

gra

fi) e

st é

gale

men

t à re

cher

cher

pui

squ’

elle

est

l’hy

brid

e en

tre

P. ri

dibu

nda

et P

. per

ezi.

Mal

gré

cette

pre

uve,

son

stat

ut n

’est

pas

éva

luab

le.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

; PA

GA

NO

et a

l., 2

001

Évol

utio

n in

conn

ue

DD

RE

PTIL

ES

Emys

orb

icul

aris

Lin

naeu

s, 1

758

Cis

tude

d’E

urop

e (A

) nc

– (B

) (1)

nc

/ (2)

nc

- (C

) nc

- (D

) (1)

nc

/ (2)

nc

Q

uelq

ues

tém

oign

ages

d’o

bser

vatio

ns e

xist

ent d

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les

dépa

rtem

ents

de

la V

endé

e, la

Loi

re-A

tlant

ique

, de

Mai

ne-e

t-Loi

re e

t plu

s ré

cem

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t en

Sart

he.

Cep

enda

nt, i

l n’y

a e

u au

cune

pub

licat

ion

sur

ces

donn

ées

et a

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e pr

euve

n’e

xist

e qu

ant à

l’ex

iste

nce

d’un

e po

pula

tion

se r

epro

duis

ant e

n Pa

ys d

e la

Lo

ire.

Sa

prés

ence

est

sans

dou

te d

ue à

des

intr

oduc

tions

pon

ctue

lles e

t iso

lées

. R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 Év

olut

ion

inco

nnue

N

A

Page 69: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

69

Trac

hem

ys s

crip

ta S

choe

pff,

1792

Tr

aché

myd

e éc

rite

ou T

ortu

e de

Flo

ride

(A) n

c –

(B) (

1) n

c / (

2) n

c -

(C) n

c - (

D) (

1) n

c / (

2) n

c

Cet

te e

spèc

e es

t pré

sent

e da

ns to

us le

s dé

part

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ts e

t son

ori

gine

pro

vien

t d’in

trod

uctio

ns p

onct

uelle

s. Le

s cr

itère

s ne

son

t pas

app

licab

les

pour

cet

te

espè

ce e

xogè

ne.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

Évol

utio

n in

conn

ue

NA

La

cert

a ag

ilis

Linn

aeus

, 175

8 Lé

zard

des

souc

hes

(A) n

c –

(B) n

c / n

c –

(C) n

c –

(D) n

c C

ette

esp

èce

dans

une

ZN

IEFF

du

nord

de

la S

arth

e (V

allé

e du

Rut

in e

t pla

teau

de

Tess

e. C

epen

dant

, l’é

valu

atio

n n’

a pa

s ét

é ef

fect

uée

car

les

donn

ées

n’on

t pas

pu

être

vér

ifiée

s et n

ous n

e sa

vons

si c

ette

esp

èce

est t

oujo

urs p

rése

nte.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ? N

E

Lace

rta

bilin

eata

Dau

din,

180

2 Lé

zard

ver

t (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

m² -

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Cet

te e

spèc

e es

t tr

ès p

rése

nte

sur

l’ens

embl

e de

s Pa

ys d

e la

Loi

re a

vec

parf

ois

des

dens

ités

impo

rtan

tes.

Aucu

ne t

enda

nce

n’es

t co

nnue

con

cern

ant

l’évo

lutio

n de

la p

opul

atio

n ré

gion

ale.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Zoot

oca

vivi

para

(Von

Jac

quin

, 178

7)

Léza

rd v

ivip

are

(A) (

Déc

lin) –

(B) (

1) <

20

000

km² (

11 7

00 k

m²)

/ (2)

nc

(a) F

ragm

enta

tion

(b) D

éclin

(i) O

ccur

renc

e (ii

) Occ

upat

ion

(iii)

Hab

itats

(iv)

Loc

alité

s [V

U B

1 ab

(ii,ii

i,iv)

] - (D

) (1)

nc

/ (2)

> 2

0 km

² >

Le L

ézar

d vi

vipa

re e

st tr

ès p

rése

nt a

u su

d de

l’O

rne

où il

est

con

sidé

ré c

omm

e co

mm

un m

ais

aucu

ne te

ndan

ce n

’est

con

nue.

Les

pop

ulat

ions

son

t san

s do

ute

conn

ecté

es m

ais s

a po

sitio

n en

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ite d

’aire

de

répa

rtitio

n fr

agili

se so

n st

atut

dan

s not

re ré

gion

(pas

de

recl

asse

men

t)

Page 70: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

70

Le L

ézar

d vi

vipa

re e

st s

urto

ut p

rése

nt e

n M

ayen

ne, e

n Sa

rthe

et d

ans

une

moi

ndre

mes

ure

en L

oire

-Atla

ntiq

ue. O

n le

trou

ve lo

cale

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t dan

s le

s au

tres

part

emen

ts s

auf e

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ndée

. L’e

stim

atio

n de

sa

zone

d’o

ccur

renc

e le

cla

sse

« Vu

lnér

able

» m

ais

une

anal

yse

de s

a su

rfac

e d’

occu

patio

n le

cla

sser

ait

peut

êtr

e en

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ger.

En e

ffet,

il es

t sou

vent

très

loca

lisé

sur d

es si

tes d

e fa

ible

surf

ace

(sau

f en

Loir

e-At

lant

ique

) et p

artic

uliè

rem

ent m

enac

és e

t dég

radé

s. Re

f : B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

DU

SSA

IX, 2

003

; GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005

Déc

lin

VU

B1

ab(ii

,iii,i

v)

Poda

rcis

mur

alis

(Lau

rent

i, 17

68)

Léza

rd d

es m

urai

lles

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

C’e

st l’

espè

ce d

e lé

zard

la p

lus

com

mun

e, r

épar

tie s

ur l’

ense

mbl

e de

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égio

n. L

a te

ndan

ce d

’évo

lutio

n de

la p

opul

atio

n ré

gion

ale

n’es

t pas

est

imab

le

mai

s auc

une

men

ace

sign

ifica

tive

n’es

t con

nue.

R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Ang

uis

frag

ilis

Linn

aeus

, 175

8 O

rvet

frag

ile

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km²

Mal

gré

sa d

iscr

étio

n, le

s at

las

dém

ontr

ent u

ne r

épar

titio

n su

r l’e

nsem

ble

du te

rrito

ire

mêm

e si

que

lque

s la

cune

s pe

rsis

tent

. Elle

s so

nt s

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dout

e du

es à

un

man

que

de p

rosp

ectio

n. L

’évo

lutio

n de

s pop

ulat

ions

n’e

st p

as c

onnu

e à

l’éch

elle

de

la ré

gion

. R

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BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Hie

roph

is v

iridi

flavu

s (L

acép

ède,

178

9)

Cou

leuv

re v

erte

et j

aune

(A

) Aug

men

tatio

n –

(B) (

1) <

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² (

a) fr

agm

enta

tion

[NT]

– (C

) : n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) >

20

km²

> En

con

nexi

on a

vec

des p

opul

atio

ns e

xtra

régi

onal

es v

iabl

es (d

owng

rade

1)

La l

imite

sep

tent

rion

ale

de s

on a

ire

de r

épar

titio

n se

dép

lace

ver

s le

nor

d au

niv

eau

natio

nal

et c

ela

se v

érifi

e da

ns l

es P

ays

de l

a Lo

ire.

Elle

est

pr

inci

pale

men

t pré

sent

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l’est

de

la V

endé

e et

au

sud

du M

aine

-et-L

oire

ain

si q

u’en

Loi

re-A

tlant

ique

les

popu

latio

ns s

embl

ent i

solé

es d

u re

ste

de la

po

pula

tion

régi

onal

e (fr

agm

enta

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. D

u fa

it d’

une

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d’o

ccur

renc

e lim

itée

et d

e ce

tte f

ragm

enta

tion

loca

lisée

, la

Cou

leuv

re v

erte

et

jaun

e es

t

Page 71: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

71

quas

imen

t m

enac

ée.

Cep

enda

nt,

la p

opul

atio

n ré

gion

ale

béné

ficie

d’u

ne i

mm

igra

tion

prov

enan

t de

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ulat

ions

ext

raré

gion

ales

via

bles

. El

le e

st

logi

quem

ent d

écla

ssée

et d

onc

non

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acée

. R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ; N

AU

LLEA

U, 2

003.

A

ugm

enta

tion

LC

(NT)

C

oron

ella

aus

tria

ca L

aure

nti,

1768

C

oron

elle

liss

e (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

– (D

) (1)

nc

/ (2)

> 2

0 km

². D

ans

les

atla

s dé

part

emen

taux

, la

répa

rtiti

on d

e ce

tte e

spèc

e pr

ésen

te d

e no

mbr

euse

s la

cune

s. C

eci d

it, e

lle e

st tr

ès d

iscr

ète

et tr

ès p

eu d

étec

tée

lors

des

in

vent

aire

s. Le

nom

bre

de m

aille

s, où

la C

oron

elle

est

pré

sent

e, e

st la

rgem

ent s

ous-

estim

é. L

a dy

nam

ique

de

la p

opul

atio

n ré

gion

ale

n’es

t pas

con

nue

mai

s en

rais

on d

e sa

larg

e ré

part

ition

, elle

sem

ble

non

men

acée

. R

ef :

BA

UD

IN (c

oord

.), (à

par

aître

) ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

Za

men

is lo

ngis

sim

us (L

aure

nti,

1768

) C

oule

uvre

d’e

scul

ape

(A) n

c –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) n

c –

(D) (

1) >

1 0

00 in

d. /

(2) >

20

km².

Cet

te e

spèc

e se

mbl

e as

sez

bien

rép

artie

dan

s l’e

nsem

ble

des

dépa

rtem

ents

à p

art e

n Ve

ndée

des

popu

latio

ns s

ont i

solé

es. D

e pl

us, e

lle s

embl

e ab

sent

e du

litto

rale

. En

Sart

he, s

a ré

part

ition

est

sans

dou

te p

lus i

mpo

rtan

te m

ais l

e m

anqu

e de

don

nées

ne

perm

et p

as d

e l’a

ffirm

er.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

BO

NN

ET e

t al.,

199

9 ; C

OLL

ECTI

F, (à

par

aître

) ; G

OY

AU

D (c

oord

.), 2

005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5.

Évol

utio

n in

conn

ue

LC

N

atrix

mau

ra (L

inna

eus,

175

8)

Cou

leuv

re v

ipér

ine

(A) (

Déc

lin) –

(B) (

1) >

20

000

km² /

(2) >

2 0

00 k

m² -

(C) :

nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

². C

ette

cou

leuv

re e

st p

rése

nte

sur

l’ens

embl

e de

s dé

part

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ts. E

n Sa

rthe

, la

répa

rtiti

on e

st à

com

plét

er m

ais

l’esp

èce

est p

rése

nte

au s

ud d

ans

la v

allé

e du

Loi

r. Au

tref

ois

abon

dant

e, le

s po

pula

tions

sem

blen

t en

décl

in m

ais

le n

ivea

u de

con

nais

sanc

e ne

per

met

pas

d’é

valu

er s

on a

mpl

eur.

Mal

gré

tout

, ce

décl

in n

e se

mbl

e pa

s sig

nific

atif.

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72

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

D

éclin

L

C

Nat

rix n

atrix

(Lin

naeu

s, 1

758)

C

oule

uvre

à c

ollie

r (A

) nc

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

². La

Cou

leuv

re à

col

lier

est r

épar

tie d

e fa

çon

hom

ogèn

e su

r l’e

nsem

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des

dépa

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ents

. En

Sart

he, m

algr

é le

man

que

de d

onné

es, o

n pe

ut a

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er

qu’e

lle y

pré

sent

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r l’e

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du te

rrito

ire.

La

tend

ance

d’é

volu

tion

de la

pop

ulat

ion

régi

onal

e es

t inc

onnu

e.

Ref

: B

AU

DIN

(coo

rd.),

(à p

araî

tre) ;

CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre) ;

GO

YA

UD

(coo

rd.),

200

5 et

200

6 ; M

OU

RG

AU

D &

PA

ILLE

Y, 2

005.

Év

olut

ion

inco

nnue

L

C

Vipe

ra a

spis

(Lin

naeu

s, 1

758)

V

ipèr

e as

pic

(A) D

éclin

– (B

) (1)

> 2

0 00

0 km

² / (2

) > 2

000

km

² - (C

) nc

– (D

) (1)

> 1

000

ind.

/ (2

) > 2

0 km

². La

Vip

ère

aspi

c at

tein

t en

Pays

de

la L

oire

la li

mite

sep

tent

rion

ale

de s

on a

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de r

épar

titio

n qu

i a te

ndan

ce à

se

dépl

acer

ver

s le

nor

d ce

s de

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res

déce

nnie

s. M

algr

é un

e ré

part

ition

en

augm

enta

tion,

cet

te v

ipèr

e se

mbl

e su

bir

un d

éclin

qui

pou

rrai

t êt

re i

mpo

rtan

t. La

men

ace

prin

cipa

le e

st l

a de

stru

ctio

n de

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hab

itat.

D’a

utre

par

t, ce

rtai

nes

obse

rvat

ions

de

terr

ain

tend

ent à

mon

trer

que

l’ex

pans

ion

de la

Cou

leuv

re v

erte

et j

aune

ne

lui s

erai

t pa

s fa

vora

ble.

En

effe

t, la

com

pétit

ion

inte

r sp

écifi

que

sem

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à l’a

vant

age

de c

ette

der

nièr

e et

les

obs

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tions

de

terr

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tend

ent

à m

ontr

er u

ne

excl

usio

n ou

du

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ns u

ne d

ensi

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lus f

aibl

e de

la V

ipèr

e as

pic

dans

ces

zone

s.

Cet

te d

imin

utio

n n’

est p

as q

uant

ifiab

le su

r une

dur

ée d

e 3

géné

ratio

ns, l

a Vi

père

asp

ic e

st d

onc

clas

sée

dans

la c

atég

orie

« D

onné

es In

suffi

sant

es »

. Re

f : B

AU

DIN

(co

ord.

), (à

par

aître

) ; B

ON

NET

et a

l., 1

999

; CO

LLEC

TIF,

para

ître)

; G

OY

AU

D (

coor

d.),

2005

et 2

006

; MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ;

NA

ULL

EAU

, 200

2 et

200

3.

Déc

lin

DD

Vi

pera

ber

us (L

inna

eus,

175

8)

Vip

ère

pélia

de

(A) D

éclin

– (B

) (1)

< 2

0 00

0 km

² / (2

) nc

(a) F

ragm

enta

tion

(b) D

éclin

(i) O

ccur

renc

e, (i

i) O

ccup

atio

n, (i

ii) H

abita

ts, (

iv) L

ocal

ités

[VU

B1

ab(i,

ii,iii

,iv)]

(C) n

c –

(D) (

1) n

c / (

2) >

20

km²

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73

> Sa

répa

rtitio

n en

Bre

tagn

e n’

est p

as c

onnu

e. E

n N

orm

andi

e, c

ette

vip

ère

est a

ssez

rare

et s

eule

men

t que

lque

s ob

serv

atio

ns o

nt é

té fa

ites

à pr

oxim

ité d

e la

May

enne

et d

e la

Sar

the

mai

s il

est d

iffic

ile d

’aff

irmer

l’ex

iste

nce

d’un

e im

mig

ratio

n fa

vora

ble.

De

plus

, ses

mili

eux

sont

éga

lem

ent e

n dé

clin

dan

s le

s ré

gion

s vo

isin

es, e

t sa

posi

tion

en li

mite

d’ir

e de

rép

artit

ion

rend

san

s do

ute

son

stat

ut d

éfav

orab

le fa

ce a

ux c

hang

emen

ts c

limat

ique

s an

nonc

és (

pas

de

décl

asse

men

t).

À l’i

nver

se d

e la

Vip

ère

aspi

c, la

Vip

ère

pélia

de e

st e

n lim

ite m

érid

iona

le d

e so

n ai

re d

e ré

part

ition

en

Pays

de

la L

oire

. Cet

te li

mite

tend

à re

mon

ter v

ers

le n

ord

nota

mm

ent s

ur le

s zon

es d

e co

ntac

t ave

c le

Vip

ère

aspi

c. S

on a

ire

de ré

part

ition

est

rela

tivem

ent l

imité

e et

mal

con

nue

nota

mm

ent e

n Sa

rthe

. Cec

i di

t, la

pop

ulat

ion

de l’

espè

ce se

mbl

e en

régr

essi

on e

t de

nom

breu

ses p

opul

atio

ns so

nt is

olée

s. R

ef :

BA

UD

IN (

coor

d.),

(à p

araî

tre) ;

BO

NN

ET e

t al

., 19

99 ;

CO

LLEC

TIF,

para

ître)

; G

OY

AU

D (

coor

d.),

2005

et

2006

; G

UIL

LIER

& L

EGEN

TILH

OM

ME,

20

06 ;

MO

UR

GA

UD

& P

AIL

LEY

, 200

5 ; N

AU

LLEA

U, 2

003.

D

éclin

V

U B

1 ab

(i,ii,

iii,iv

)

Bib

liogr

aphi

e de

l’év

alua

tion

-AC

EVA

M c

oll.,

DU

QU

ET R

. & M

ELK

I F.,

2003

. Les

Am

phib

iens

de

Fran

ce, B

elgi

que

et L

uxem

bour

g. C

olle

ctio

n Pa

rthén

ope,

édi

tions

Bio

tope

, Mèz

e (F

ranc

e), 4

80 p

. -A

NO

NY

ME,

200

5. É

tat d

’ava

ncem

ent d

e l’e

nquê

te L

outre

. La

Lettr

e de

s Nat

ural

iste

s Ven

déen

s, 27

: 11

2.

-AR

AU

JO M

.B.,

THU

ILLE

R W

. & P

EAR

SON

R.G

., 20

06. C

limat

e w

arm

ing

and

the

decl

ine

of a

mph

ibia

ns a

nd re

ptile

s in

Eur

ope.

Jou

rnal

of B

ioge

ogra

phy,

33

: 171

2-17

28.

-AR

NTZ

EN P

., 19

98. L

es T

riton

s en

May

enne

. Bio

tope

s 53,

16

: 61-

67.

-BA

GH

LI A

. & V

ERH

AG

EN R

., 20

05. A

ctiv

ity p

ater

ns a

nd u

se o

f res

ting

site

s by

pole

cats

in a

n en

dang

ered

pop

ulat

ion.

Mam

mal

ia, 6

9 (2

) : 2

11-2

22.

-BA

UD

IN B

. (co

ord.

), (à

par

aître

). At

las d

es a

mph

ibie

ns e

t des

rept

iles d

e M

ayen

ne, v

ersi

on p

rovi

soire

. May

enne

Nat

ure

Envi

ronn

emen

t. -B

AU

DIN

B.,

2006

. Déc

ouve

rte d

’une

deu

xièm

e st

atio

n de

Cra

paud

cal

amite

Buf

o ca

lam

ita d

ans l

e dé

parte

men

t de

la M

ayen

ne. B

ioto

pes 5

3, 2

4 : 2

9-31

. -B

OIR

EAU

J. (c

oord

.), 2

008.

Pla

n de

rest

aura

tion

natio

nal C

hauv

es-s

ouri

s, ob

serv

atoi

re d

es p

opul

atio

ns d

e C

hiro

ptèr

es e

n Br

etag

ne. B

ilan

des c

ompt

ages

es

tivau

x et

hiv

erna

ux d

e 20

00 à

200

7. G

MB

, Bre

tagn

e V

ivan

te, D

iren

Bre

tagn

e, 4

3 p.

Page 74: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

74

-BO

NN

ET X

., N

AU

LLEA

U G

. & S

HIN

E R

., 19

99. T

he d

ange

rs o

f lea

ving

hom

e : d

ispe

rsal

and

mor

talit

y in

snak

es. B

iolo

gica

l Con

serv

atio

n, 8

9: 3

9-50

. -B

OU

CH

AR

DY

C.,

1987

. Sta

tut d

e la

Lou

tre d

’Eur

ope

et é

volu

tion

réce

nte

des

popu

latio

ns. I

n La

lout

re, t

émoi

n de

la d

égra

datio

n de

s zo

nes

hum

ides

. Er

min

ea, 5

: 5-

12.

-BR

ETA

GN

E G

., 19

91. D

ensi

té e

t abo

ndan

ce d

e la

pop

ulat

ion

de B

laire

aux

dans

un

sect

eur m

ayen

nais

. Bio

tope

s 53,

°8-9

: 93

-97.

-B

UTE

T A

. & P

AIL

LAT

G.,

1998

. Ins

ectiv

ores

et r

onge

urs d

e Fr

ance

: le

Rat

des

moi

sson

s – M

icro

mys

min

utus

(Pal

las,

1771

). Ar

vico

la, 1

0 (2

) : 2

9-42

. -C

HO

QU

ENÉ

G.-L

. (co

ord.

), 20

06. L

es C

hauv

es-S

ouri

s en

Bret

agne

. Pen

ar B

ed, 1

97-1

98 :

1-68

. -C

OLL

ECTI

F, 2

003.

Mam

mifè

res s

auva

ges e

n M

ayen

ne. S

iloë,

288

p.

-CO

LLEC

TIF,

(à p

araî

tre).

Atla

s des

am

phib

iens

et r

eptil

es d

e Lo

ire-

Atla

ntiq

ue. D

e m

are

en m

are.

-D

AU

M, 1

983.

Le

crap

aud

à pi

eds é

pais

(Bom

bina

var

iega

ta) :

1èr

e obs

erva

tion

en M

ayen

ne. B

ioto

pes 5

3, 2

: 46

-47.

-D

E B

ELLE

FRO

ID M

. N. (

coor

d.),

1997

. Le

Viso

n d’

Euro

pe. S

tatu

t, ré

part

ition

et d

even

ir e

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itou-

Cha

rent

es e

t dan

s le

s zo

nes

limitr

ophe

s. Pr

o Lu

tra,

PIM

P, 6

5 p.

-D

ELA

TTR

E P.

, 198

7. L

a Be

lette

(M

uste

la n

ival

is, L

inna

eus,

1766

) et

l’H

erm

ine

(Mus

tela

erm

inea

, Lin

naeu

s, 17

58).

Ency

clop

édie

des

car

nivo

res

de

Fran

ce, S

FEPM

, 75

p.

-DH

UIC

QU

E V

., R

IDEA

U C

. & V

ITTI

ER J.

, 199

8. L

es M

amm

ifère

s sau

vage

s du

Perc

he e

t de

la v

allé

e du

Loi

r. Pe

rche

Nat

ure,

140

p.

-DU

CH

ENN

E B

., 20

02.L

es d

onné

es d

e la

Lou

tre L

utra

lutr

a en

May

enne

. Bio

tope

s 53,

20

: 78-

81.

-DU

SSA

IX C

., 19

91. L

e st

atut

anc

ien

et a

ctue

l des

Bat

raci

ens e

t des

Rep

tiles

de

la S

arth

e. L

e Tr

oglo

dyte

, 6 :

19-2

3.

-DU

SSA

IX C

., 20

03. D

écou

verte

du

Léza

rd v

ivip

are

(Lac

erta

viv

ipar

a) à

Lou

don

(Par

igné

-L'E

vêqu

e -7

2). L

e Tr

oglo

dyte

, 17

: 35-

37.

-ÉV

RA

RD

P. &

DA

UM

T.,

1982

. La

répa

rtitio

n de

s am

phib

iens

en

May

enne

. Bio

tope

s 53,

1 :

27-3

3.

-HA

RO

UET

M. &

MO

NTF

OR

T D

., 19

94. S

truct

ure

d’un

peu

plem

ent d

e C

hiro

ptèr

es a

u no

rd d

es m

arai

s du

Briv

et (L

oire

-Atla

ntqu

e). E

rmin

ea, 1

8 : 1

-15.

Page 75: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

75

-KÖ

NIG

C.,

2004

. Obs

erva

tion

de la

Pip

istre

lle so

pran

o en

Ven

dée.

La

lettr

e de

s Nat

ural

iste

s Ven

déen

s, 20

: 1.

-F

AU

GIE

R C

. & P

ASC

AL

M.,

2006

. Ins

ectiv

ores

et r

onge

urs d

e Fr

ance

: le

Rat

noi

r – R

ATTU

S RA

TTU

S Lin

né, 1

758.

Arv

icol

a, 1

7 (2

) : 4

2-53

. -F

AU

GIE

R C

., C

AU

SSE

M.,

BU

TET

A. &

AU

LAG

NIE

R S

., 20

02. L

a So

uris

dom

estiq

ue –

Mus

mus

culu

s dom

estic

us R

utty

, 177

2. A

rvic

ola,

14

(2) :

37-

56.

-FO

UR

NIE

R C

., FO

UR

NIE

R P

. & L

ÉGER

F.,

2003

. Vis

on i

nfos

. Bul

letin

d’in

form

atio

n du

pla

n na

tiona

l de

res

taur

atio

n du

Vis

on d

’Eur

ope.

N°3

. Dire

n A

quita

ine,

6 p

. -F

OU

RN

IER

C.,

FOU

RN

IER

P. &

LÉG

ER F

., 20

02. V

ison

inf

os. B

ulle

tin d

’info

rmat

ion

du p

lan

natio

nal

de r

esta

urat

ion

du V

ison

d’E

urop

e. N

°2. D

iren

Aqu

itain

e, 6

p.

-FO

UR

NIE

R C

., FO

UR

NIE

R P

. & L

ÉGER

F.,

2002

. Vis

on i

nfos

. Bul

letin

d’in

form

atio

n du

pla

n na

tiona

l de

res

taur

atio

n du

Vis

on d

’Eur

ope.

N°1

. Dire

n A

quita

ine,

6 p

. -F

RIE

DR

ICH

T.,

2003

. La

Lout

re d

’Eur

ope

Lutr

a lu

tra

dans

le d

épar

tem

ent d

e la

May

enne

. Bio

tope

s 53,

21

: 113

-119

. -F

UST

EC J

. & C

OR

MIE

R J

.-P.,

2007

. Util

isat

ion

of w

oody

pla

nts

for

lodg

e co

nstru

ctio

n by

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opea

n be

aver

(C

asto

r fib

er)

in th

e Lo

ire v

alle

y, F

ranc

e.

Mam

mal

ia: 1

1-15

. -F

UST

EC J.

, CO

RM

IER

J.-P

. & L

OD

É T.

, 200

3. B

eave

r lod

ge lo

catio

n on

the

upst

ream

Loi

re R

iver

. C.R

. Bio

logi

es, 3

26 :

192-

1999

. -F

UST

EC J.

, LO

T., L

E JA

CQ

UES

D. &

CO

RM

IER

J.-P

., 20

01. C

olon

izat

ion,

ripa

rian

habi

tat s

elec

tion

and

hom

e ra

nge

size

in a

rein

trodu

ced

po

pula

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of E

urop

ean

beav

ers i

n th

e Lo

ire. F

resh

wat

er B

iolo

gy, 4

6 : 1

361-

1371

. -G

AU

DEM

ER B

& T

HA

RR

AU

LT J.

(à p

araî

tre).

Act

ualis

atio

n de

la ré

parti

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du C

asto

r (C

asto

r fib

er) d

ans l

e M

aine

-et-L

oire

. Anj

ou N

atur

e, 2

. -G

REM

ILLE

T C

., 19

99. H

isto

ire d

u C

asto

r d’E

urop

e (C

asto

r Fib

er).

Erm

inea

, 28

: 6-1

1.

-GR

OU

PE M

AM

MA

LOG

IQU

E D

ES D

EUX

-SÈV

RES

, 200

0. M

amm

ifère

s sa

uvag

es d

es D

eux-

Sèvr

es, a

tlas

1995

-200

0. D

eux-

Sèvr

es N

atur

es E

nviro

nnem

ent,

Nio

rt, 1

07 p

. -G

RO

UPE

MA

MM

ALO

GIQ

UE

NO

RM

AN

D, 2

004.

Les

Mam

mifè

res s

auva

ges d

e N

orm

andi

e : s

tatu

t et r

épar

titio

n. N

ouv.

éd.

revu

e et

aug

men

tée,

GM

N, 3

06 p

. -G

OM

ES R

., 20

00. L

e V

ison

d’E

urop

e (M

uste

la lu

treo

la) e

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ire-A

tlant

ique

. Bul

l. So

c. S

c. N

at. d

e l’O

uest

de

la F

ranc

e, 2

2 (2

) : 1

-76.

Page 76: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

76

-GO

YA

UD

C. (

coor

d.),

2005

. Rép

artit

ion

des A

mph

ibie

ns d

e V

endé

e. E

nquê

te 1

998-

2005

. Le

Nat

ural

iste

Ven

déen

, 5 :

37-4

6.

-GO

YA

UD

C. (

coor

d.),

2006

. Rép

artit

ion

des L

ézar

ds e

t Ser

pent

s de

Ven

dée.

Enq

uête

199

8-20

05. L

e N

atur

alis

te V

endé

en, 6

: 47

-54.

-G

UIL

LIER

G. &

LEG

ENTI

LHO

MM

E G

., 20

06. I

mpa

ct d

es p

ratiq

ues a

gric

oles

sur u

ne p

opul

atio

n de

Vip

era

beru

s L. e

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ire-A

tlant

ique

. Bul

l. So

c. S

c. N

at.

de l’

Oue

st d

e la

Fra

nce,

28(

2), 7

3-82

. -G

UIT

ON

J.-S

. & M

AR

CH

AN

DEA

U S

., 20

07. V

acci

natio

n de

s Lap

ins d

e ga

renn

e en

nat

ure

: où

en so

nt le

s rec

herc

hes ?

Fau

ne S

auva

ge, 2

76 :

38-4

5.

-HA

BER

L W

., 20

02. F

ood

stor

age,

pre

y re

mai

ns a

nd n

otes

on

occa

sion

al v

erte

brat

es in

the

diet

of t

h Eu

rasi

an w

ater

shre

w, N

eom

ys fo

dien

s. Fo

lia Z

ool.,

51

(2):

93-1

02.

-JA

CQ

UES

H.,

LEB

LAN

C F

. & M

OU

TOU

F.,

2005

. Con

serv

atio

n de

la L

outr

e. S

FEPM

/GM

HL,

Lim

oges

, 200

p.

-KÉR

IHU

EL C

., 19

99. D

écou

verte

d’u

n si

te d

e re

prod

uctio

n du

Son

neur

à v

entre

jaun

e da

ns la

Sar

the.

Le

Trog

lody

te, 1

3 : 2

3-24

. -K

RU

SHIN

SKA

N. L

., R

YC

HLI

K L

. & P

UC

EK Z

., 19

94. A

goni

stic

inte

ract

ions

bet

wee

n re

side

nt a

nd im

mig

rant

sym

patri

c w

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shr

ews:

Neo

mys

fodi

ens

and

N. a

nom

alus

. Act

a Th

erol

ogic

a, 3

9 (3

) : 2

27-2

47.

-LA

BR

ID M

., 19

86. L

a M

artr

e (M

arte

s mar

tes L

inna

eus,

1758

). En

cycl

opéd

ie d

es c

arni

vore

s de

Fran

ce, S

FEPM

, 22

p.

-LEC

HA

T I.,

199

4. L

e ré

gim

e al

imen

taire

du

Ren

ard

roux

(Vul

pes v

ulpe

s) d

ans l

’agg

lom

érat

ion

nant

aise

. Erm

inea

, 20

: 8-1

3.

-LEC

HA

T I.,

199

6. L

e R

enar

d ro

ux (V

ulpe

s vul

pes)

en

mili

eu u

rbai

n et

subu

rbai

n. E

rmin

ea, 2

2 : 4

-9.

-LÉC

UR

EUR

F.,

2007

. Une

stat

ion

de S

onne

ur à

ven

tre ja

une

en S

arth

e. T

arie

r pât

re, 7

: 2-

12.

-LÉG

ER F

., 19

92. S

ur la

pré

senc

e de

la P

ipis

trelle

de

Kuh

l Pip

istr

ellu

s kuh

li (K

hul,1

819)

, en

Eure

-et-L

oir,

Loir-

et-C

her e

t Sar

the.

Soc

. Am

is M

us. C

hart

res

Nat

. Eur

e-et

-Loi

r, 11

: 2-

5.

-LE

JAC

QU

ES D

., 19

96. L

’évo

lutio

n de

s pop

ulat

ions

de

Cas

tor (

Cas

tor f

iber

). Er

min

ea, 2

3 : 7

-11.

-L

E JA

CQ

UES

D.,

1997

. Aux

con

fins

de la

vie

aqu

atiq

ue e

t ter

rest

re, l

e C

asto

r (C

asto

r fib

er),

son

mod

e d’

expl

oita

tion

de l’

habi

tat d

ans

le M

aine

-et-L

oire

. Er

min

ea, 2

5 : 5

-9.

Page 77: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

77

-LE

JAC

QU

ES D

. & L

OD

É T.

, 199

4. L

’alim

enta

tion

de la

Gen

ette

d’E

urop

e G

enet

ta g

enet

ta L

. 175

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ns u

n bo

cage

de

l’oue

st d

e la

Fra

nce.

Mam

mal

ia, 5

8 :

127-

134.

-L

E JA

CQ

UES

D. &

LO

T., 1

996.

Situ

atio

n du

cas

tor

d’Eu

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tor

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rég

ion

des

Pays

de

la L

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. DIR

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de la

Loi

re, E

rmin

ea,

46p.

-L

E LO

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H. &

QU

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J.-P.

, 200

3. L

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urs d

e Fr

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. Fau

nist

ique

et b

iolo

gie.

Inra

Édi

tions

, Par

is, 2

56 p

. -L

EVÉ

F., 2

007.

Rép

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ion

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Lou

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(Lut

ra lu

tra)

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e ba

ssin

ver

sant

de

la ri

vièr

e la

May

enne

. Bio

tope

s, 23

: 27

-34.

-L

IBO

IS R

., 19

86. B

iogé

ogra

phie

et é

colo

gie

des c

ross

opes

(gen

re N

eom

ys, K

aup

1889

). C

ahie

r d’É

thol

ogie

App

liqué

e, 6

: 10

1-12

0.

-LIV

ET F

. & R

OED

ER J.

-J.,

1987

. La

Gen

ette

(Gen

etta

Gen

etta

Lin

naeu

s, 17

58).

Ency

clop

édie

des

car

nivo

res d

e Fr

ance

. SFE

PM, 3

3p.

-LO

T., 1

989.

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ogén

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de

préd

atio

n et

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de

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érie

nce

alim

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hez

Mus

tela

put

oriu

s. M

amm

alia

, 53:

597

-509

. -L

OD

É T.

, 199

0. N

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s de

la G

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te G

enet

ta g

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ta d

ans l

e M

aine

-et-L

oire

(Fra

nce)

. Erm

inea

, 11:

9-1

2.

-LO

T., 1

994[1

] . Env

ironm

enta

l fac

tors

influ

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ng h

abita

t exp

loita

tion

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e po

leca

t Mus

tela

put

oriu

s in

wes

tern

Fra

nce.

Jou

rnal

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oolo

gy, 2

34: 7

5-88

. -L

OD

É T.

, 199

4[2] . F

eedi

ng h

abits

of t

he s

tone

mar

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Mar

tes

foin

a an

d en

viro

nmen

tal f

acto

rs in

wes

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Fra

nce.

Zei

tsch

rift

für

Säug

etie

rkun

de, 5

9 : 1

89-

191.

-L

OD

É T.

, 199

5. A

ctiv

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atte

rn o

f pol

ecat

s Mus

tela

put

oriu

s L. i

n re

latio

n to

food

hab

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nd p

rey

activ

ity. E

thol

ogy,

10:

295

-308

. -L

OD

É T.

, 199

6. P

reda

tion

of E

urop

ean

pole

cat u

pon

frog

and

toad

pop

ulat

ions

at b

reed

ing

site

s in

wes

tern

Fra

nce.

Eth

olog

y, E

colo

gy, E

volu

tion,

8 :

115-

124.

-L

OD

É T.

, 199

7. T

roph

ic st

atus

and

feed

ing

habi

ts o

f the

Eur

opea

n Po

leca

t Mus

tela

put

oriu

s L.,

1758

. Mam

mal

Rev

iew

, 27

: 177

-184

. -L

OD

É T.

, 199

8. G

enet

ic h

eter

ozyg

osity

in p

olec

at M

uste

la p

utor

ius f

rom

wes

tern

Fra

nce.

Her

edita

s, 12

9 : 2

59-2

61.

-LO

DÉ,

T. 1

989.

La

lout

re e

n Lo

ire-A

tlant

ique

. Bul

l. So

c. S

c. N

at. d

e l’O

uest

de

la F

ranc

e,°1

1 (2

) : 6

9-76

.

Page 78: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

78

-LO

T, 1

992.

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urop

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Soc.

Sc.

Nat

. Oue

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e, 1

4 : 7

3-80

. -L

OD

É T.

, 199

3. S

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ion

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des

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de

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des

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s de

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et L

oire

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tlant

ique

). Er

min

ea, 1

8 : 2

0-21

. -L

OD

É T.

, 199

8. L

e V

ison

d’E

urop

e (M

uste

la lu

treol

a), é

volu

tion

réce

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des

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n gé

nétiq

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’un

Car

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re m

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ctio

n.

Erm

inea

, 27

: 10-

17.

-LO

T., 1

999.

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Mus

tela

lutr

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. Ita

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, 66:

351

-353

. -L

OD

É T.

, 200

0. F

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n of

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by

Euro

pean

pol

ecat

Mus

tela

put

oriu

s. Au

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logy

, 25

: 223

-231

. -L

OD

É T.

, 200

1. M

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stem

and

gen

etic

var

ianc

e in

a p

olyg

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s mus

telid

, the

Eur

opea

n po

leca

t. G

enes

and

Gen

etic

Sys

tem

s, 76

: 22

1-22

7.

-LO

T., 2

002.

End

ange

red

spec

ies

as in

dica

tor

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resh

wat

er q

ualit

y : f

ract

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isgn

osis

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frag

men

tatio

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ithin

a E

urop

ean

min

k, M

uste

la lu

treo

la,

popu

latio

n. A

rch.

Hyd

robi

ol, 1

55 (1

): 16

3-17

6.

-LO

T., 2

003.

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ual d

imor

phis

m a

nd tr

ophi

c co

nstra

ints

: pr

ey se

lect

ion

in th

e Eu

rope

an p

olec

at M

uste

la p

utor

ius.

Ecos

cien

ce, 1

0 : 1

7-23

. -L

OD

É T.

, 200

6. C

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w d

ensi

ties

of c

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s re

sult

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tion

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n in

vest

igat

ion

with

in F

renc

h po

leca

t pop

ulat

ions

. J. A

nim

. Bre

ed.,

123

: 15

2-15

8.

-LO

T. &

RO

SOU

X R

., 19

94. S

ituat

ion

de la

lout

re L

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a da

ns le

s dé

part

emen

ts d

e Lo

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Atla

ntiq

ue e

t de

Vend

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rmin

ea e

t Pro

Lut

ra, r

appo

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la D

.I.R

.E.N

Pay

s de

la L

oire

, 62

p.

-LO

T. &

LA

UR

ENC

E S.

, 200

0. S

ituat

ion

de l

a Lo

utre

d’E

urop

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utra

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ans

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allé

e de

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Loir

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nger

s à

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re A

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ne e

t Lab

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oire

d’é

colo

gie

anim

ale

de la

Fac

ulté

d’A

nger

s. 42

p.

-LO

T., N

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-GU

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P. &

SA

INT-

GIR

ON

S M

.C.,

1988

. Atla

s des

mam

mifè

res t

erre

stre

s de

Loire

-Atla

ntiq

ue. M

NH

N, P

aris

, fas

cicu

le 5

0, 1

50 p

. -L

OD

É T.

, CO

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IER

J.-P

. & L

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CQ

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D.,

2001

. Dec

line

in e

ndan

gere

d sp

ecie

s as

an

indi

catio

n of

ant

hrop

ic p

ress

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: the

cas

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ink,

M

uste

la lu

treo

la, w

este

rn p

opul

atio

n. E

nvir

onne

men

tal M

anag

emen

t, 28

(4) :

727

-735

.

Page 79: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

79

-LO

T., P

EREB

OO

M V

. & B

ERZI

NS

R.,

2003

. Im

plic

atio

ns o

f an

ind

ivid

ualis

tic l

ifest

yle

for

spec

ies

cons

erva

tion:

les

sons

fro

m j

ealo

us b

east

s. C

. R.

Biol

ogie

s, 32

6 : S

30-S

26.

-MA

ILLA

RD

W.

& M

ON

TFO

RT

D.,

2005

. Pr

emie

r si

gnal

emen

t du

Mur

in d

’Alc

atho

e, M

yotis

alc

atho

e H

elve

rsen

& H

elle

r, 20

01 e

n Lo

ire-A

tlant

ique

(F

ranc

e), e

t nou

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s ob

serv

atio

ns d

u M

inio

ptèr

es d

e Sc

hrei

bers

, Min

iopt

erus

sch

reib

ersi

i (K

uhl,

1917

). Bu

ll. S

oc. S

c. N

at. O

uest

de

la F

ranc

e, to

me

27

(4) :

196-

198.

-M

ISSI

ON

VIS

ON

D’E

UR

OPE

, 200

3. P

lan

natio

nal d

e re

stau

ratio

n du

Vis

on d

’Eur

ope

Mus

tela

lutre

ola

(Lin

naeu

s, 17

71).

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n. M

issi

on V

ison

d’E

urop

e,

Dire

n A

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114

p.

-MO

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J.-Y

., 19

98. L

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mpa

gnol

des

cha

mps

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rotu

s arv

alis

) en

Bre

tagn

e. E

lona

, 1 :

31-4

2.

-MO

NTF

OR

T D

., 19

87. I

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êt h

alie

utiq

ue d

es m

arai

s du

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u B

rivet

. In

La lo

utre

, tém

oin

de la

dég

rada

tion

des z

ones

hum

ides

. Erm

inea

, 5 :

13-3

0.

-MO

NTF

OR

T D

., 19

99. R

iche

sses

et p

oten

tialit

és b

atra

chol

ogiq

ues

de la

sal

ine

de la

par

oiss

e et

de

ses

alen

tour

s. Le

cas

par

ticul

ier d

u Pé

loba

te c

ultri

pède

. Bu

ll. S

oc. S

c. N

at. O

uest

de

la F

ranc

e, 2

1 (1

) : 1

9-23

. -M

ON

TFO

RT

D.,

2002

. Pre

miè

re m

entio

n du

Min

iopt

ère

de S

chre

iber

s Min

iopt

erus

sch

rebe

rsii

(Kuh

l, 18

17) e

n Lo

ire-A

tlant

ique

. Bul

l. So

c. S

c. N

at. O

uest

de

la F

ranc

e. N

°24(

1), p

.10-

11.

-MO

NTF

OR

T D

., 20

06. A

mph

ibie

ns, r

eptil

es e

t mam

mifè

res d

e B

rière

: si

tuat

ion

cont

empo

rain

e de

que

lque

s esp

èces

bio

indi

catri

ces.

Aetu

aria

, 10

: 77-

94.

-MO

NTF

OR

T D

., 20

07[1

] . Pre

mie

rs s

igna

lem

ents

de

la N

octu

le d

e Le

isle

r, N

ycta

lus

leis

leri

(K

hul,

1917

) (M

amm

alia

, Chi

ropt

era,

Ves

perti

lioni

dae)

en

Loire

-Atla

ntiq

ue (4

4), F

ranc

e. B

ull.

Soc.

Sc.

Nat

. Oue

st d

e la

Fra

nce,

tom

e 29

(1) :

46.

-M

ON

TFO

RT

D.,

2007

[2] . L

e C

ampa

gnol

am

phib

ie e

n Lo

ire-A

tlant

ique

. Mam

mi’B

reiz

h, 1

4 : 5

. -M

OR

AZE

B.,

1999

. Inv

enta

ire e

t sta

tut d

es p

opul

atio

ns d

e C

hauv

es-s

ouris

dan

s la

rég

ion

du H

aut M

aine

et P

ail,

pros

pect

ion

en m

ilieu

bât

i – é

té 1

999.

Bi

otop

es 5

3, 1

9 : 1

18-1

38.

-MO

UR

GA

UD

G.,

1990

. La

Gen

ette

en

Mai

ne-e

t-Loi

re. B

ulle

tin d

e sy

nthè

se d

e M

auge

s Nat

ure,

1 :

49-5

9.

-MO

UR

GA

UD

G. &

PA

ILLE

Y P

., 19

90. L

a G

enet

te (G

enet

ta g

enet

ta) e

n M

aine

-et-L

oire

. His

toriq

ue, r

épar

titio

n et

régi

me

alim

enta

ire. E

rmin

ea, 1

2 : 3

-9.

Page 80: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

80

-MO

UR

GA

UD

G. &

PA

ILLE

Y P

., 20

05. A

tlas

de r

épar

titio

n de

s A

mph

ibie

ns (

Uro

dèle

s, A

nour

es)

et R

eptil

es (

Ché

loni

ens,

Squa

mat

es)

de M

aine

-et-L

oire

(F

ranc

e), 1

990-

2004

. Anj

ou N

atur

e, 1

: 5-

53.

-NA

ULL

EAU

G.,

2002

. Boc

age

et d

ynam

ique

des

pop

ulat

ions

de

Rep

tiles

. In

Col

lect

if. J

ourn

ées

d’ét

udes

eur

opée

nnes

sur

les

boca

ges.

Act

es d

u co

lloqu

e,

Cer

izay

: 32

-39.

-N

AU

LLEA

U G

., 20

03. É

volu

tion

de l’

aire

de

répa

rtitio

n en

Fra

nce,

en

parti

culie

r au

cent

re o

ust,

chez

trio

s se

rpen

ts :

exte

nsio

n ve

rs le

nor

d (la

Cou

leuv

re

verte

et j

aune

, Col

uber

vir

idifl

avus

Lac

eped

e et

la V

ipèr

e as

pic,

Vip

era

aspi

s Li

nné)

et r

égre

ssio

n ve

rs le

Nor

d (V

ipèr

e pé

liade

, Vip

era

beru

s Li

nné)

. Bi

ogeo

grap

hica

, 79(

2) :

59-6

9.

-NO

BLE

T J.-

F., 2

005.

Sau

vons

le c

ampa

gnol

am

phib

ie. N

atur

e et

Hum

anis

me,

24p

. -N

OËL

F. &

BO

NIC

P.,

1999

. Cha

uves

-sou

ris h

iver

nant

en

May

enne

: pr

emie

r éta

t des

lieu

x. B

ioto

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Page 81: Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire · 2011-03-28 · Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée Loire-Atlantique Fabien

81

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82

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83

Annexe 3 : les mammifères, amphibiens et reptiles prioritaires classés selon leur niveau de priorité

Espèces LR

européenne (2007)

notes LR PDL (2008)

notes

Importance de l'aire de répartition régionale

notes Niveau

de priorité

Pelobates cultripes VU 4 EN 3 4-6 % 2 9 Rhinolophus euryale VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Bombina variegata VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Neomys anomalus LC 0 EN 3 > 6 % 3 6 Arvicola sapidus VU 4 DD 1 2-4 1 6

Myotis bechsteinii VU 4 DD 1 0-2 % 0 5 Barbastella barbastellus VU 4 DD 1 0-2 % 0 5

Microtus gerbei LC 0 NT 1 > 6 % 3 4 Triturus marmoratus LC 0 LC 1 > 6 % 3 3 Pelophylax lessonae NT 2 DD 1 0-2 % 0 3

Rhinolophus hipposideros NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Oryctolagus cuniculus NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura leucodon LC 0 EN 3 0-2 % 0 3

Lutra lutra NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura suaveolens LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Genetta genetta NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Rhinolophus ferrumequinum NT 2 LC 0 0-2 % 0 2

Myotis myotis LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Castor fiber LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Mustela putorius NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Lissotriton vulgaris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Ichthyosaura alpestris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Pelodytes punctatus LC 0 LC 0 4-6 % 2 2

Bufo calamita LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Rana temporaria LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Zootoca vivipara LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Vipera aspis LC 0 DD 1 2-4 % 1 2 Vipera berus LC 0 VU 2 0-2 % 0 2

Sorex coronatus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Crocidura russula LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Nyctalus leisleri LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Pipistrellus nathusii LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Plecotus auritus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Mustela nivalis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Mustela erminea LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Eliomys quercinus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1

Glis glis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Muscardinus avellanarius LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

Rattus rattus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1

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84

Espèces LR

européenne (2007)

notes LR PDL (2008)

notes

Importance de l'aire de répartition régionale

notes Niveau

de priorité

Lissotriton helveticus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Alytes obstetricans LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Hyla meridionalis LC 0 NT 1 0-2 % 0 1

Natrix maura LC 0 LC 0 2-4 % 1 1