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Marc-Alain DESCAMPS

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Marc-Alain DESCAMPS.

Marie-Madeleine DAVY, Jampa THARTCHIN et Eva de VITRAY-MEYEROVITCH

avec la collaboration de

Pierre LAMBERT et Jean-Claude VIREMOUNEIX

Dessins exécutés par Thubten Kunga

Editions TRISMÉGISTE 26 rue Villeneuve 81500 Lavaur

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Le Transpersonnel :

Le Transpersonnel est un niveau d'Être qui transcende l'égo ou le moi individuel, dépasse la notion de « personne » dans des états d'expansion non ordinaires de conscience, et atteint le Soi (Jung), le Surconscient, l'Ultra-Humain (Teil- hard de Chardin), le Surhumain (Sri Aurobindo), la Nature de Bouddha... Il s'exprime à travers les Mythes, les Symbo- les, les Expériences de Sommets...

Le mouvement Transpersonnel, né aux Etats Unis au sein de la Psychologie Humaniste, réalise la jonction de la science et de la spiritualité et constitue, pour l'humanité, une nou- velle Renaissance.

© Editions Trismégiste ISSN 0985-1178 ISBN 2-86509-032-9

Dépôt légal 3 trimestre 1989

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Avant-Propos

HISTOIRE DE L 'AMOUR

L'Amour est un sentiment universel, il est de tous les temps et de toutes les civilisations. Sur la terre les comportements humains sont fort divers (langues, habitations, vêtements, alimentation...), mais les sentiments sont partout identiques (honneur, fidélité, jalou- sie, haine, ambition...). De tous les sentiments l'amour est celui dont vit tout être humain et dont nul ne peut se passer. Lorsque quelqu'un se ferme à l'amour, il entre dans le désespoir et sa vie se traîne lamentablement ou s'enfonce dans le mal.

Pourtant il paraît relativement peu de livres sur l'amour et nous manquons cruellement d'une histoire mondiale de l'amour. Nous ne pouvons ici qu'en esquisser le plan ; le lecteur intéressé pourra par la suite le compléter par ses lectures. Dès le début on a dis- tingué l'amour idéal désintéréssé (sans lequel on ne peut pas vivre) et sa réalisation humaine, qui tout en tentant de se rapprocher de cet idéal, s'en éloigne nécessairement. Tout le travail de l'huma- nité est d'unir les deux : comment faire pour que l'amour divin règne dans les amours humaines ?

Les Grecs avaient déjà deux déesses de l'amour : Aphrodite Ourania (céleste) et Aphrodite Pandémos (vulgaire). La pensée grec- que va être dominée par la fulgurante réflexion de Platon étudiant les diverses facettes de l'amour dans Lysis, Le Banquet, Le Phè-

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dre... Par la suite il ne restera à Aristote, à Epicure, aux Cyniques et aux Stoïciens qu'à détailler les variantes de l'amitié. Déjà, pour Plutarque, le couple de Cratès le Cynique et d'Hipparchie reste un modèle et il essaie de montrer comment le mariage peut être une participation aux Mystères.

Les Romains s'éloigneront de l'amour platonique dans l'attrait des amours multiples, avec Les Amours d'Ovide, pour sombrer dans le Satiricon de Pétrone. Face à cela les penseurs romains et Stoïciens maintiendront la valeur et la pureté de l'amour idéal.

Les Juifs, à partir du Cantique des Cantiques, développeront une recherche sur l'amour passionné de Dieu à travers le Zohar, la Kabbale et surtout les textes hassidiques.

Avec le message d'amour de Jésus, les Chrétiens vont détail- ler une théologie de l'amour divin qui produira ces phares de l'humanité que sont les grands mystiques. L'amour divin devient le modèle des amours humaines et il sera proposé par tous les Pères de l'Eglise grecque et latine jusqu'à Saint Augustin. Mais la disso- ciation sociale s'établit et l'amour pur semble se réfugier dans les monastères.

Dès le début de la littérature française, la séparation semble irrémédiable. Le Roman de Tristan et d'Yseult (XIIème siècle) situe l'amour, hors du mariage et du social, dans une passion maudite qui ne peut mener qu'à la mort. Le Roman de la Rose est un exposé scolastique sur l'amour, personnifiant chaque sentiment dans une fiction littéraire ; et pourtant cette allégorie cache un parfait code de l'amour courtois. Une synthèse a en effet cherché à s'éta- blir entre l'amour chevaleresque, qui se veut l'héritier des Celtes, le culte de la Princesse Lointaine des Musulmans et le pur amour prêché par les Cathares. Elle va aboutir, selon Denis de Rouge- mont, à l'invention de l'amour aux XIIème et XIIIème siècles par les trouvères et troubadours des Cours d'Amour de l'Occitanie.

L'illustration dans la vie en sera donnée par les amours célèbres d'Abélard et Héloïse, de Dante et Béatrice, de Pétrarque et Laure de Noves... Ajoutons qu'à la même époque devaient déjà circuler tous les Contes de Fées, fixés plus tard par Perrault ; nous y trou- vons les techniques, devançant la psychanalyse, pour échapper par la sublimation aux pièges de l'amour.

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La Renaissance, en s'opposant à l'amour chrétien présente sur- tout des amours païennes, mais on ne saurait la réduire aux Amours de Ronsard. Des auteurs comme Baïf, du Bellay et surtout Louise Labbé ou Agrippa d'Aubigné font entendre un autre son. D'ail- leurs l'analyse de l'amour divin continue à s'affiner et à se préci- ser avec François d'Assise et François de Salles.

Les femmes continuent à piloter la recherche sur l'amour et après les Cours d'Amour ce sont elles qui vont inventer, au dix- septième siècle, l'Amour Précieux. On y retrouve les subtilités des grands rhétoriqueurs du Moyen-Age, que certains hommes trou- vent ridicules. Plus que dans les bergeries d'Honoré d'Urfé, c'çst dans La Princesse de Clève s, le chef-d'œuvre de Mme de Lafayette que l'on trouve un accent plus vrai. Mais une fois de plus le grand amour n'est pas de ce monde et ne peut mener qu'à la mort. On opposera Corneille qui essaie de lier l'amour et l'honneur à Racine qui met en scène les dangers. Le pur amour « sans intérêt ni crainte ni espèrance » de Mme Guyon et de Fénelon va engendrer la que- relle du Quiétisme, qui secoue cette fin de siècle.

Le dix-huitième siècle continue l'analyse fine des amours humaines avec Marivaux, même si certains ne voient dans son oeuvre qu'une galanterie subtile qu'ils ont nommé « marivaudage ». Il est vrai qu'avec le Régent on tombe très vite dans l'amour des Liber- tins, préparé par Ninon de l'Enclos, pour sombrer dans une Révo- lution qui préfère la Terreur à l'amour. Finalement les amours du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, ceux de Paul et Virgi- nie ou de la Nouvelle Héloïse ne font que répéter Tristan : l'amour passion n'est pas vivable, il n'est grand que dans la mort. Pour- tant Rousseau a tenté de construire un amour légitime et social entre Emile et Sophie. Grignon de Monfort montre combien la vraie dévotion est tendre.

Une nouvelle forme d'amour, l'Amour Romantique, éclate au début du dix-neuvième siècle. Cette exaltation romantique est toujours tragique car pour elle «les chants les plus désespérés sont les chants les plus beaux». Chateaubriand, Musset, Vigny, Hugo... en seront les chantres, alors que Lamartine inaugurera une nou- velle forme d'amour impossible avec Graziella. Cet amour à l'étran- ger, ou amour de voyage, fera la fortune des romans de Loti avec

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Madame Chrysanthème et la suite. Mais la réaction ne se fera pas attendre et l'amour romantique sera ridiculisé par Madame Bovary, désormais il ne sera plus de bon ton d'être amoureux. Le réalisme et le cynisme de l'école naturaliste cherchent à bafouer l'amour sans toujours y arriver car on le retrouve à travers Le lys dans la vallée, Salambo ou Colomba.

Au vingtième siècle l'amour renaît et redevient la grande affaire de ce chef-d'oeuvre qu'est Le Grand Meaulnes d'Alain Four- nier. Mais ensuite pour lui donner plus de piment il lui faut le cadre des voyages, des beautés de la nature, du sport, des dangers ou des intrigues policières. Il y a de tout dans ce siècle : depuis La Porte étroite de Gide, jusqu'à l'amour libertin de Sagan ou l'amour à l'eau de rose de la presse du coeur. Seuls les Surréalis- tes réussiront à inventer une nouvelle forme d'amour : l'Amour

Fou. Et le siècle s'achève sur la révolution culturelle totale des Hip- pies qui tentent de substituer l'amour à la violence comme fonde- ment de la civilisation « make love, not war ». Le « Flower Power » va être la préfiguration du Nouvel Age et prépare le renouveau de l'Amour Transpersonnel.

Mais il n'y a pas d'amour qu'en France, c'est une affaire euro- péenne et mondiale. Les Anglais apportent leur contribution depuis Shakespeare (Roméo et Juliette, le Songe d'une nuit d'été), les sœurs Brontë (Les Hauts de Hurlevent) et Chatterton, jusqu'au roman américain d'Autant en emporte le vent.

Les Espagnols se sortent de Don Quichotte ou de Don Juan pour nous donner Carmen et l'amour de Dali et Gala , sans oublier les analyses de l'amour divin avec Thérèse d'Avila et Jean de la Croix.

Les Allemands ont apporté les bases de la pensée européenne avec l'Ecole de l'amour mystique qui nous fournit la plus exacte description de ce qu'est l'Amour Transpersonnel. On la retrouve dans la Théologie germanique, le Romantisme allemand, du Wer- ther de Gœthe à Wagner, et même chez les grands philosophes de Kant à Nietzsche.

Les Italiens sont aussi à l'origine de l'amour mystique avec François d'Assise et Sainte Claire, Catherine de Sienne, Dante, Pétrarque... jusqu'à Manzoni, Leopardi ou Tomasi di Lampedusa.

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Non seulement les Russes ont donné Anna Karénine de Tols-

toï ou les analyses de Tchekhov, mais ils ont des oeuvres mysti- ques admirables comme Les Trois récits du pélerin russe ou la vie de Séraphin de Sarov.

L'apport des musulmans à l'amour ne saurait être sous-estimé. Nous connaissons surtout les histoires des Contes des Mille et une Nuits. Mais les peuples de Perse et de Turquie sont nourris des grandes tragédies d'amour de Wis et Ramin au XIème siècle, de Khosrow fils de l'Empereur de Perse et de Chirine nièce de la reine d'Arménie, de Leyli et Madjnoum (le Fou d'Amour) ou de You- souf et Zalikha. De nombreux poètes ont chanté l'amour : Rou- dahi, Saadi, Hafiz... en tentant de faire la jonction entre les amours humaines et l'amour divin vécu par tous les Soufis : Sanaï, Attar, Rumi, Ibn Arabi ou Al Hâllaj...

La civilisation hindoue fournit une contribution importante en réunissant cette union de l'amour divin et des amours humaines. Les histoires divines sont des modèles variés à réaliser dans sa vie. Les aventures de Shiva et Parvati, de Krishna et Rada, de Râma et Sita... sont des exemples pour tous. De nombreux poètes comme Rabindranath Tagore, Kabir, Chaïtanya ou Akka Maha Devi ont voué leur vie à l'amour. Et tous les troubadours itinérants encore

vivants aux Indes, les Bauls, ne chantent que cela. De plus les Hin- dous ont pu trouver la forme la plus proche de l'amour divin dans la relation maître/disciple, comme en témoigne ce texte du Dr. Alpert : « Ce qu'il regarde quand il me voit, c'est cet endroit en moi qui est ici dans l'amour. Nous sommes amour. C'est là qu'il demeure. Et dès que j'ai réalisé cela, j'ai su comment il pouvait regarder cet être ignoble et impur et toujours l'aimer à ce point. Personne n'avait jamais fait cela avant lui. Tout le monde disait "Je t'aime si ...". Et lui disait : "Là où tu es vraiment, si tu me suis vraiment, nous sommes amour". En sa présence je connaissais l'amour ».

Enfin l'Orient a un double apport. L'amour est étudié dans toute la littérature chinoise (Yun de Chen Fu) ou japonaise (Konko, Le roman de Genji, les contes d'Isé, et bien des pièces du Nô ou du Kabuki). Mais il est de plus présent dans les religions taoïste, shintoïste, bouddhiste. Plus particulièrement il est cultivé dans les

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écoles japonaises Shingon, Tendaï, dans la voie d'Amitaba et des Terres pures, dans le culte de la Kwan-Yin en Chine ou Kwannon au Japon.

Pour préciser tous ces apports il convient maintenant d'étu- dier plus en détail la Psychologie de l'Amour afin d'apprendre à aimer.

Puis seront abordés quatre courants : - l'amour chrétien avec la présentation de l'Ecole rhénane et de sa préparation par le courant féminin des Béguines, - l'amour dans le monde musulman avec la voie des Soufis, - l'amour aux Indes en liason avec les Ecritures et le Yoga, - l'amour universel dans le Bouddhisme.

Tous ces courants cherchent à faire régner l'amour dans le monde, ce qui ne peut se faire que par une épuration faisant passer du désir égoïste à l'amour désintéressé et généreux.

Ces textes sont issus du quatrième Congrès de l'Association fran- çaise du Transpersonnel qui s'est tenu du 1er au 3 juillet 1988 à Lavaur, haut lieu du pur Amour cathare, au Chateau d'En Clau- sade, siège de l'Institut bouddhique Vajra Yogini, sur le thème « L'amour et le Sacré ».

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I.

APPRENDRE A AIMER

L'amour ? Quelle équivoque et quels quiproquos ! On ne peut que déplorer le réalisme de l'homme occidental qui a un nom spé- cial pour chaque type d'automobile, mais qui n'a que le seul mot « aimer » pour désigner toutes les variétés de l'expérience affective. Au moins l'anglais distingue-t-il « to love » et « to like » et l'alle- mand « lieben » et « gern haben ».

Voilà deux mille ans que la civilisation chrétienne diffuse le message d'amour de Jésus « Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé. C'est à cela que l'on vous reconnaîtra comme mes disciples, à ce que vous vous aimez les uns les autres » (J. 13). Hélas à ce titre il y a bien peu de chrétiens ! Heureusement le message a été vécu et répercuté au fil des siècles par quelques dis- ciples, comme François d'Assise. Mais le scandale est tellement grand de toutes ces haines, ces dissensions, ces bûchers, ces conversions forcées et ces guerres faites au nom de l'amour chrétien, que main- tenant ce mot galvaudé a mauvaise presse. « C'est le mot de passe qui permet d'ouvrir les coeurs, les sexes, les sacristies... Il couvre d'un voile prétendument désintéressé, voir transcendant, la recherche de la dominance... C'est un mot qui ment à longueur de jour- née » écrit H. Laborit. C'est même devenu un thème publicitaire que les publicistes essaient de temps en temps, et l'on cherche à

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nous vendre le café de la marque « Grand-Mère » en prétendant faussement qu'il est meilleur car il a été fabriqué avec beaucoup d'amour. N'importe quoi !

Et de fait nous ne savons toujours pas aimer. Le coté physi- que a pris tellement d'importance que pour certains l'amour en est venu à désigner un rapport sexuel sans aucun amour. Le « Bhakti-Yoga » ou yoga de l'amour est la voie la plus directe pour parvenir à la Réalisation par l'amour. Mais bien peu peuvent la suivre car nous ne savons pas aimer. Nous sommes dans une civi- lisation où l'on cherche à réhabiliter et à réintégrer les handica- pés. Mais le plus grand des handicaps est celui du coeur. Et nous sommes presque tous des handicapés du coeur. Mais comment saurions-nous aimer ? Personne ne nous l'a appris. Et le Bhakti- Yoga doit d'abord commencer par la rééducation de l'amour. Pour cela la psychologie et la psychanalyse sont d'une grande aide en nous révélant tous les pièges de l'amour.

A. Les pièges de l'amour.

Notre nature ne nous mène pas automatiquement à l'amour pur et désintéressé. Avant, que de formes dévoyées de l'amour faut- il franchir ou éviter !

1. L'Amour-cannibale.

La première forme instinctive de l'amour est l'amour dévo- rant. Bien des êtres aiment encore les autres, comme ils aiment

une plaque de chocolat. Aimer c'est dévorer et leur amour est des- tructeur. Quand ils ont aimé quelqu'un ou quelque chose, il n'en reste plus rien. Ils mangent les êtres comme une plaque de choco- lat qu'ils aiment tant ; ils ne cherchent qu'à tout croquer comme un bonbon. Et en fait nous avons tous commencé par là. Nous

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Association Francaise du Transpersonnel

16, rue Berthollet. 75005 - PARIS

L'A.F.T. est une association scientifique, qui se veut un centre de rencontre et une facilitation de communication pour les individus et les groupes qui s'occupent des divers aspects de la renaissance spirituelle et corporelle.

Son Comité d'Honneur est formé de : Marie-Madeleine

Davy, Léon-Jacques Delpech (décédé), Robert Gérard, Léo Matos, Pierre Weil.

Elle est en liaison avec l'International Transpersonal Asso- ciation (I.T.A.) qui a tenu ses Congrès sur tous les conti- nents, avec l'Association of Transpersonal Psychology, qui publie depuis 1969 le Journal of Transpersonal Psychology et avec le Réseau Eurotas Européen.

L'A.F.T. publie pour ses membres le Bulletin du Trans- personnel. Elle organise un Colloque annuel, qui regroupe les chercheurs concernés par le thème annuel : 1985 Qu'est- ce le Transpersonnel ?, 1986 Le Rêve et le Transpersonnel, 1987 Le Transpersonnel en Psychothérapie, 1988 De la Mysti- que au Transpersonnel... Elle organise ou participe aux Con- grès Français du Transpersonnel (1985. Sainte-Baume, 1986 et 1987 Karma Ling près de Grenoble, 1988 Institut Vajra Yogini à Lavaur...) ainsi qu'aux Congrès européens (Bruxel- les 1984) et est chargé de l'organisation du Congrès euro- péen du Transpersonnel à Strasbourg en Aout 1990.

Ses diverses commissions étudient les différents aspects du Transpersonnel : Groupe de partage des expériences trans- personnelles, la vie mystique, le Transpersonnel et la psycho- thérapie, la psychiatrie transpersonnelle, le Transpersonnel dans les organisations, l'art transpersonnel, l'éducation...

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