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Mardi 10 janvier 2017€¦ · l'exécution des lois de finances "sont les mêmes à chaque fois". En réponse aux députés, M. Babaammi a reconnu que le montant de la dette fiscale

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Revue de presse

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Mardi 10 janvier 2017

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Babaammi présente le projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la

commission des finances de l'APN (APS) .................................................................. 4 Fonds de régulation des recettes: près de 840 milliards DA de disponibilités à fin

2016 (APS) .................................................................................................................. 6 Loi de finances 2017: Des prix en hausse et un marché en berne (Le Quotidien

d’Oran) ........................................................................................................................ 6 Les faibles performances de l’année 2016 (Algérie Eco) ........................................... 9 L'ouverture du capital d'Algérie Telecom "pas du tout à l'ordre du jour" (APS) ..... 10

Recherche et développement : Convention Sonatrach - Enseignement supérieur

(APS) ......................................................................................................................... 12

Mal en point dans notre secteur des hydrocarbures : Rosneft veut céder ses actifs en

Algérie (Reporters) ................................................................................................... 13 Lancement en 2017 de plus de 20 grandes stations de distribution du carburant au

niveau national (APS) ............................................................................................... 14

Les cours du pétrole en baisse en Asie lundi (Algérie 1.com) .................................. 15 Début janvier, la Russie a abaissé sa production pétrolière de 100.000 bpj par

rapport à décembre 2016 (Maghreb Emergent) ........................................................ 15 Pétrole : les prévisions de hausse de la production américaine minent les cours

(TSA) ........................................................................................................................ 15

Les producteurs américains de pétrole de schiste tâtent le terrain (Algérie Eco) ..... 16 Le complexe sidérurgique de Bellara, l’autre poumon économique du pays (APS) 17

Unité de montage de véhicules industriels: Des camions Renault et Volvo sortiront

de Meftah (Le Quotidien d’Oran) ............................................................................. 19 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20

Selon le président de l'ABEF: Les banques se portent bien malgré tout (Le

Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 20 Financement dédié à l’économie nationale : L’ABEF dévoile ses priorités (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 21 Comment la Banque d’Algérie veut lutter contre les taux d’intérêt excessifs (TSA)

................................................................................................................................... 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 24

Boutarfa examine les opportunités de partenariat en énergie avec l'ambassadrice du

Canada (APS) ............................................................................................................ 24 Le ministre hongrois des AE en visite officielle aujourd’hui en Algérie : Évaluation

des relations bilatérales (El Moudjahid) ................................................................... 24 Veille ..................................................................................................................................................................... 25

La Chine prend le leadership mondial des énergies renouvelables (Algérie Eco).... 25

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Synthèse

La hausse des crédits accordés aux entreprises et le financement de

l’économie par les banques sont au centre de l’actualité économique de ce mardi. Malgré la baisse de liquidités dans le secteur bancaire, les crédits

alloués à l'économie ont augmenté de 17% en 2016, précise la presse.

Les prévisions 2017-2018 s'affichent dans les mêmes tendances, avec une hausse des crédits à l'économie. Les banques restent ainsi engagées pour

enregistrer un taux de croissance intéressant. Elles s’engagent également à s’impliquer davantage dans le nouveau modèle de diversification de

l’économie. Dans un autre chapitre, des quotidiens indiquent que les disponibilités du

Fonds de Régulation des Recettes ont été de près de 840 milliards de dinars à la fin décembre 2016. Le ministre des Finances, Hadji Babaammi

a fait savoir, à ce propos, que «les disponibilités de ce fonds seront utilisées pour couvrir le déficit de 2017». Par ailleurs, la presse rapporte

que l'ouverture du capital d'Algérie Telecom ou de l'une de ses filiales n'est pas envisagée actuellement. Même si des opérateurs de différents

pays ont émis le vœu d'entrer dans le capital du groupe, cette ouverture est écartée.

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A la une

Babaammi présente le projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la commission des finances de l'APN (APS)

Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a présenté lundi, devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale

(APN), le projet de loi portant règlement budgétaire de 2014 qui fait

ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et des recettes inscrites dans la loi de finances 2014.

Selon ce texte, les dépenses budgétaires réalisées effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards (mds) de DA dont 4.430,25 mds de DA pour

le fonctionnement, 2.545,5 mds de DA pour l'équipement et 169,5 mds de DA de dépenses imprévues, a fait savoir le ministre.

Le ministre s'exprimait lors d'une réunion présidée par le président de la commission, M. Mahdjoub Bedda, en présence du ministre délégué chargé

de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf, ainsi que la ministre des Relations avec le

parlement, Mme Ghania Dalia. Rappelant que la loi de finances (LF) de 2014 tablait sur 7.656,16 mds de

DA de dépenses, M. Babaammi a indiqué que les réalisations en matière de dépenses publiques ont atteint 93,3% à raison de 93,97% pour le

fonctionnement et 86,53% pour l’équipement.

Quant aux recettes budgétaires réalisées en 2014, elles ont été de 3.924 mds de DA contre 4.218,18 mds de DA dans la LF 2014, soit un taux de

réalisation de 93% également. Ainsi, le déficit budgétaire enregistré effectivement en 2014, dépenses

imprévues comprises, a été de 3.221,21 mds de DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 mds de DA), soit 18,72% du PIB.

Mais grâce aux prélèvements à partir du FRR (Fonds de régulation des recettes), lesquels ont atteint 2.151,11 mds de DA en 2014, le déficit

global du Trésor a atteint 1.334,3 mds de DA à la fin 2014, soit près de 8% du PIB, selon le projet de loi.

Pour ce qui est de la croissance économique, elle s'est affichée en baisse de 0,7 % en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8% au lieu

de 4,5%.

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Ce fléchissement a surtout résulté, explique le ministre, du recul de la

croissance des secteurs des hydrocarbures et de l'Agriculture. Le taux d'inflation a, par contre, connu une bonne tenue, atteignant

2,92% en 2014 contre 3,5% prévu.

Le taux de change du dinar par rapport au dollar a été de 79 DA pour un dollar alors que le cours moyen du baril de pétrole a été de 99,1 dollars en

2014. A la fin 2014, les réserves de change du pays étaient de 177,3 mds de

dollars alors que le FRR dégageait un solde positif de 6.245 mds de DA, rappelle M. Babaammi.

Les interventions des membres de la commission, qui ont suivi la présentation du ministre, ont été notamment axées sur la nécessité de

consacrer tous les moyens à même de récupérer les dettes fiscales impayées, de faire une évaluation de l'impact des exemptions fiscales

accordées aux investisseurs pour voir s'il s'agit réellement d'une démarche rentable, d'améliorer la gestion des transferts sociaux et de mieux

maîtriser les dépenses imprévues. D'autres membres se sont interrogés sur l'utilité de débattre d'une loi de

règlement qui traite l'exercice N-3 alors que des réformes ont été

introduites entre temps pour régler des imperfections enregistrées en 2014.

Un député a même estimé que ce débat était "inutile" puisque les observations et recommandations de la Cour des Comptes concernant

l'exécution des lois de finances "sont les mêmes à chaque fois". En réponse aux députés, M. Babaammi a reconnu que le montant de la

dette fiscale impayée, estimée à plus de 7.000 mds de DA, était lourd en soulignant que ce montant est, tout de même, le résultat d'un cumul

depuis 1962, en promettant que ce problème sera enfin pris en charge de façon efficace grâce à la modernisation de l'administration fiscale et ses

services. Pour ce qui est des dépenses imprévues, le ministre a estimé qu'elles ne

représentent qu'environ 6% des dépenses globales, ce qui est "acceptable du moment où ces dépenses ne dépassent pas 10% de l'ensemble des

dépenses".

Quant aux fruits des exemptions fiscales, ou la dépense fiscale, ils ne peuvent être ressentis sur le terrain dans l'immédiat puisque le retour sur

investissements nécessite généralement plusieurs années pour être réalisé, a-t-il souligné en annonçant qu'une étude sera élaborée par le

ministère pour faire la première évaluation de l'impact de cette dépense. La commission a ensuite auditionné le Directeur général de la comptabilité

au ministère des Finances, M. Mohamed Larbi Ghanem, qui a présenté quelques détails du projet de loi ainsi que les grandes lignes de la réforme

de la comptabilité publique. Le projet de loi de règlement budgétaire pour 2014 sera présenté à l'APN

pour débat le 30 janvier.

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Fonds de régulation des recettes: près de 840 milliards DA de

disponibilités à fin 2016 (APS)

Les disponibilités du Fonds de Régulation des Recettes (FRR) ont été de près de 840 milliards de dinars (mds DA) à la fin décembre 2016, a révélé

lundi le ministre des Finances Hadji Babaammi. Ces ressources sont constituées de 740 mds DA, qui est un montant

bloqué dans ce fonds du fait qu'il représente le solde minimum obligatoire depuis juin 2016, et du surplus de la fiscalité pétrolière enregistré en

2016, à savoir 98 mds DA, a précisé le ministre en marge de la présentation du projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la

commission des Finances et du budget de l’APN. "Ces disponibilités seront utilisées pour couvrir le déficit de 2017", a fait

savoir le ministre. Pour rappel, la loi de finances 2017 a supprimé le seuil lié au solde

minimal obligatoire du Fonds, fixé à 740 mds DA, afin de pouvoir continuer à absorber partiellement le déficit du Trésor en 2017, en

conséquence du recul du surplus dégagé par la fiscalité pétrolière depuis

le second semestre de 2014. En 2015, la fiscalité pétrolière recouvrée a été de 2.273,49 mds DA

(contre 3.388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1.722,94 mds DA (contre 1.577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value

de 550,5 mds DA (contre 1.810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du FRR a été de 2.072,5 mds DA à fin 2015 contre 4.408,5

mds DA à fin 2014, soit une baisse de 120%.

Loi de finances 2017: Des prix en hausse et un marché en berne (Le Quotidien d’Oran)

L'année 2017 s'annonce sombre pour les ménages avec une tendance

inflationniste des prix, un pouvoir d'achat mis à rude épreuve et une ustérité contre-productive qui va précipiter l'économie dans sa chute et

aura un impact négatif sur l'activité économique et la création de l'emploi.

L'austérité budgétaire est un remède qui risque à moyen terme de tuer le malade. Les premiers effets de la loi de finance 2017, qui est entrée en

vigueur il y a quelques jours avec son lot de hausses (essence, taxes…), sont désormais ressentis par les ménages. Le gouvernement a promis de

légères hausses des prix après la révision à la hausse de la TVA, qui est passé de 7 à 9% pour le taux réduit et de 17 à 19% pour le taux complet,

mais les consommateurs assistent à une poussée inflationniste des prix des produits de large consommation et même ceux qui ne sont pas

concernés par cette taxe ont vu leurs prix revus à la hausse. «Il y a une majoration de 10% sur de nombreux produits de large consommation et

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même l'eau minérale n'échappe pas à ces nouvelles hausses. Le fardeau

de Lalla Khedidja coûte désormais 160 dinars au lieu de 150 et celui de Nestlé est passé de 160 à 170 dinars. Les hausses des prix varient entre

10 et 30 dinars pour les produits agro-alimentaires et ce n'est qu'un

début. Il y aura d'importantes hausses incessamment de tous les produits fabriqués à base de sucre et surtout les boissons en raison de la

suppression de la subvention sur le sucre pour les industriels. Une bouteille de Coca Cola de 2 litres coûtera 160 dinars au lieu de 140

aujourd'hui, soit une majoration de 20 dinars, alors que celle d'un litre verra son prix augmenté de 10 dinars», confie un gérant d'une supérette.

Le gouvernement avait décidé début décembre dernier de supprimer la subvention sur le sucre pour les industriels. Il a été ainsi décidé de vendre

le sucre aux industriels à son prix réel au lieu du prix subventionné. La consommation annuelle du sucre pour les industriels est estimée à 156

mille tonnes ce qui équivaut à 50% de la consommation nationale. Cette réforme fournira au Trésor public entre 60 et 70 millions de dinars par an.

Selon le ministère du Commerce, entre 2011 et 2015, plus de 9,3 milliards de DA ont été dépensés par le budget de l'Etat en subventions de

l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, soit une subvention

annuelle de 1,86 milliard de dinars. Les opérateurs étaient exonérés du paiement des droits de douane à l'importation du sucre roux et des

matières de base entrant dans la fabrication des huiles alimentaires (5%), de la TVA (17%) sur le sucre roux et les matières de base entrant dans la

fabrication des huiles alimentaires raffinées, et enfin, de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) sur l'activité de production et de traitement

(19%) et de distribution des huiles alimentaires et du sucre (25%). Le plus étonnant est qu'en dépit des compensations publiques et la chute des

prix du sucre sur les marchés internationaux, le consommateur final avait continué à payer le sucre au même prix. Les subventions ont ainsi profité

uniquement pour les plus riches. Pour revenir à la hausse des prix en ce début 2017, les observateurs avertis du marché estiment que la

majoration de la TVA est un arbre qui cache toute une forêt et que la hausse des prix serait due à d'autres facteurs plus déterminants et en

particulier la majoration des prix du carburant, les restrictions du

commerce extérieur, l'inflation soutenue de ces six dernières années et la spéculation. L'exemple le plus éloquent est celui des bananes et des

autres fruits exotiques dont le prix a quasiment triplé en quelques mois. Ainsi les bananes coûtent aujourd'hui entre 550 et 670 dinars le kilo.

L'autre preuve que la majoration de la TVA n'est pas directement responsable de la hausse des prix est la flambée des prix des fruits et

légumes qui atteignent des seuils insoutenables. Les oranges à 200 dinars le kilo, La pomme de terre à 65 dinars le kilo, les carottes à 80 dinars, des

haricots verts à 300 dinars… une petite poignée de menthe à 50 dinars ! «Les prix des produits alimentaires ne cessent d'augmenter ces derniers

mois. Il coûte aujourd'hui plus cher de remplir son panier. Il vous faut au minimum entre 2.000 et 3.000 dinars pour des petits achats de fruits,

légumes et viandes blanches. Outre les hausses sauvages des prix, certains marchands recourent à des moyens détournés pour faire plus de

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profits en réduisant le volume», déclare ce père de famille. Les ménages

subissent aussi des hausses des prestations de service et en particulier le transport vu que certains transporteurs ont commencé à revoir à la

hausse leurs tarifs. Le comble est qu'une bonne partie des transporteurs

roulent en gasoil ou en Sirghaz, ce dernier carburant n'a pas été touché par les majorations prévues par la LF 2017, alors que le gasoil a connu

une légère hausse de 2 dinars. «Le litre de GPL coûte encore 9 dinars, mais certains transporteurs ont profité de la conjoncture pour revoir à la

hausse leurs tarifs», regrette ce citoyen. La hausse des prix des biens de consommation est une réalité de tous les jours pour presque tous les

Algériens, mais du côté des services de contrôle on relève que les prix moyens des produits de large consommation de la région d'Oran ont

connu une «petite hausse de 1%» ! La loi de finances, un prétexte pour faire du profit supplémentaire

Pour les nombreux économistes et observateurs interrogés, la loi de finances 2017 n'est qu'un prétexte pour les spéculateurs de tous bords

pour faire un profit supplémentaire. Cet état de fait ne dédouane par pour autant le gouvernement qui est accusé de provoquer une réaction de

panique dans un marché sans régulation et qui échappe quasiment à tout

contrôle. Le gouvernement aurait en fait livré le consommateur pieds et poings liés aux lobbys du marché. «Les dernières hausses des prix sont

souvent injustifiées vu que 80% du tissu économique n'est pas concerné par la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Les petites et moyennes

entreprises, les supérettes, les commerçants… payent en fait l'impôt forfaitaire unique (IFU)», précise une source autorisée à la direction

générale des Impôts. Le champ d'application de l'impôt forfaitaire unique avait été élargi en 2015 à tous les contribuables dont le chiffre d'affaires

est inférieur ou égal à 30 millions de dinars et ce, quelle que soit la nature de leur activité (commerçant, artisans ou professions libérales) ou leur

nature juridique (personnes physiques ou morales). L'IFU concerne aussi les sociétés et coopératives exerçant une activité industrielle,

commerciale, artisanale ou de profession non commerciale ainsi que les promoteurs d'investissement exerçant des activités éligibles à l'aide du «

Fonds National de Soutien à l'Emploi des Jeunes » ou du « Fonds National

de Soutien au Micro Crédit » ou de la « Caisse Nationale d'assurance Chômage ». Le taux de l'IFU applicable est de 5%, pour les activités de

production et de vente de biens, précise-t-on. Le président de la commission du Commerce dans la CCIO, qui est également importateur en

agroalimentaire, industriel et distributeur de produits fabriqués localement, Khaled Seghir, soutient que la majoration de la TVA n'a pas

un grand impact sur les prix de consommation. Il affirme que le marché est en berne et que la nouvelle majoration de la TVA est supportée par les

producteurs. Il estime que la suppression de la compensation publique sur le prix du sucre est une «bonne» décision vu que cette subvention ne

servait ni l'économie nationale ni le consommateur final. Sur sa lancée, il précise que les dernières restrictions du commerce extérieur et en

particulier le durcissement de l'octroi des franchises des droits de douanes dans le cadre de l'accord avec l'Union européenne devra encourager la

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production locale et réduire le transfert de devises. L'enthousiasme de cet

investisseur n'est pas partagé par de nombreux économistes qui redoutent que les poussées inflationnistes auront pour premier impact une réduction

de la consommation des ménages et un fléchissement de l'activité

économique. En d'autres termes, l'économie nationale risque de tomber dans le cercle vicieux de la stagnation avec un taux de chômage en

hausse, une croissance nulle et des déficits colossaux. Le gouvernement est ainsi devant un dilemme : casser sa tirelire pour relancer la croissance

ou gagner ses sous et perdre la paix sociale.

Les faibles performances de l’année 2016 (Algérie Eco)

Avec un produit intérieur brut nominal d’à peine 166 milliards de dollars

réalisé durant l’année 2016, l’Algérie est à l’évidence un pays qui crée très peu de richesses.

Ce qui est encore plus grave est que les surcroîts de richesses tirés du travail et des moyens de production sont lamentablement faibles en dépit

des capitaux colossaux que l’État injecte chaque année pour les besoins de la relance économique.

Selon les premières estimations le trésor public a dépensé à lui seul pas moins de 97 milliards de dollars en 2016 pour réaliser des équipements

publics, des dizaines de milliers de logements et diverses infrastructures de base, pour n’obtenir au bout du compte qu’environ 4% de croissance.

Cette faible croissance du produit intérieur brut est de surcroît essentiellement tiré par le secteur hors hydrocarbures qui contrairement à

ce qu’on pourrait croire évolue dans de meilleures conditions de productivité que celui des hydrocarbures qui au contraire continue depuis

2009 à régresser pour diverses raisons (chute des prix, peu

d’investissements, stagnation de la production et des quantités exportées).

Avec un produit national brut aussi faible et une population aussi importante (39,7 millions d’habitants) le Produit Intérieur Brut par

habitant ne peut, à l’évidence, qu’être lamentablement faible (4150 dollars)

La performance productive est non seulement très faible, mais aussi et surtout, nettement en dessous des capacités de production disponibles et

de la lourde contribution financière de l’État. Les experts sont en effet unanimes à reconnaître qu’avec autant de ressources injectées dans le

développement économique, l’Algérie aurait pu atteindre allégrement 7 à 8% de croissance en 2016.

Le Fond Monétaire International qui s’est exercé il y a quelques années à comparer notre Produit Intérieur Brut par habitant à celui des régions

MENA et Afrique du Nord exportatrices de pétrole, a calculé que la

moyenne des PIB/habitant de ces pays (environ 10.000 dollars) équivaut à un peu plus du double du chiffre algérien (415O dollars). Pour bien

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mettre en évidence la faiblesse de la performance productive algérienne,

le FMI cite le cas de l’Espagne dont le PIB/habitant a dépassé 25.000 dollars en 2015.

L’amère réalité de ces chiffres devrait interpeller les autorités algériennes

sur la nécessité d’entreprendre des réformes à la mesure du challenge qu’il faudra impérativement livrer pour éviter à notre économie et par

conséquent à notre peuple, de sombrer dans les abîmes du sous développement.

Il faut savoir, affirme notre interlocuteur du FMI, que si l’Algérie continue à évoluer avec des taux de croissance aussi bas, elle se condamne

inévitablement à la pauvreté relative (comparée aux pays qui créent davantage de richesses). Au rythme de 4% de croissance par année en

moyenne, ce dernier estime qu’il faudrait à l’Algérie au minimum 18 ans pour doubler notre PIB par tête et se rapprocher de la moyenne

actuellement réalisée par les pays exportateurs de pétrole de la région MENA. Pour atteindre le niveau de l’Espagne il faudrait, affirme t-il, pas

moins de 5O ans !!!! Le FMI, tout comme la plupart des experts en économie, ces très faibles

performances de l’économie algérienne à des problèmes de gouvernance

qui se répercutent sur le bon fonctionnement des entreprises et institutions du pays. Une situation qui n’est pas prés de s’arranger à brève

échéance puisque le gouvernement algérien ne dispose à ce jour ni d’une stratégie claire susceptible de relancer l’économie sur de nouvelles bases,

ni d’un climat des affaires suffisamment attractif pour les investisseurs et les entrepreneurs créateurs de richesses.

Pour remettre sur rails notre économie qui peine à sortir de ce mode de gouvernance anachronique et sclérosant, il faudrait à l’évidence un

nouveau régime de croissance, fondé sur une autre manière de conduire le développement, autrement que par le budget de l’Etat et la toute

puissance des bureaucrates, comme cela a toujours été le cas en Algérie. En cette période d’incertitude politique, un changement de cap aussi

important ne saurait malheureusement être espéré de sitôt.

L'ouverture du capital d'Algérie Telecom "pas du tout à l'ordre du

jour" (APS)

La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun, a affirmé lundi que l'ouverture du

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capital d'Algérie Telecom ou l'une de ses filiales "n'était pas du tout à

l'ordre du jour". "Il n'est pas question d'ouverture du capital d'Algérie Telecom ou de l'une

de ses filiales même si des opérateurs de différents pays ont émis le vœu

d'entrer dans le capital du groupe, a précisé la ministre lors du Forum de la Radio nationale, soulignant qu'"il y a eu probablement mauvaise

interprétation lorsque nous avons parlé d'ouverture du dernier kilomètre aux entreprises du secteur privé".

Rappelant l'approbation lors du dernier Conseil des ministres de l'avant-projet de loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux

communications électroniques, la ministre a mis l'accent sur l'importance qu'attache le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à

l'actualisation du dispositif législatif régissant le secteur et qui n'a pas été mis à jour depuis 2003.

La nouvelle loi "consacre la souveraineté de l'Etat sur les infrastructures de communications et propose l'ouverture du dernier kilomètre aux

entreprises économiques en reliant les clients au système MSAN", a-t-elle dit.

Concernant les futurs projets d'Algérie Telecom, la ministre a annoncé le

lancement d'un projet pour relier un million d'abonnés au réseau Internet fixe (haut et très haut débits) en 2017, précisant que la mise en oeuvre

avait débuté dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah (ouest d'Alger) inaugurée récemment par le président de la République.

S'agissant d'une éventuelle augmentation des prix de la 3G et de la 4G suite au relèvement de la TVA, la ministre a assuré que celle-ci n'aura

aucune incidence sur les clients car il a été demandé aux trois opérateurs (Mobilis, Ooredoo, Djezzy) de la prendre en charge.

Evoquant la situation d'Algérie Poste (AP), Mme Feraoun a affirmé que cette entreprise "faisait face, ces dernières années, à de grandes

difficultés. Sans l'aide de l'Etat, celle-ci aurait fait faillite", précisant que la situation

de l'entreprise "s'est améliorée ces deux dernières années, en enregistrant en 2015 un produit brut de 7 milliards de dinars puis de 8 milliards de

dinars en 2016".

Algérie Poste "ne risque plus la faillite et a franchi de grands pas en matière de modernisation", a-t-elle estimé, citant le nouveau système

informatique utilisé depuis octobre dernier par l'entreprise et le lancement du paiement électronique.

Concernant la situation du réseau des distributeurs automatiques de billets de banques (DAB), la ministre a dit que ces équipements "étaient

acquis auprès de plusieurs sociétés puis installés sans en assurer la maintenance, mais avec la modernisation du système informatique,

l'entreprise a acquis l'année dernière 600 nouveaux DAB dont 550 ont été installés. Il est prévu l'acquisition de 440 autres en 2017.

S'agissant de la nouvelle carte d'Algérie Poste (carte Gold) qui permet d'effectuer des opérations de retrait et de paiement, la ministre a expliqué

que tous les usagers d'Algérie Poste "recevront leur carte durant les six prochains mois".

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Par ailleurs, Mme Feraoun a annoncé le lancement, durant le premier

semestre 2017, d'un satellite de télécommunications par l'Agence spatiale algérienne (ASA), précisant qu'il sera opérationnel fin 2017 et garantira la

sécurité de tout le réseau de communication.

Ce satellite "assurera la connexion Internet, en cas de coupure du câble sous-marin et même dans les régions isolées", a-t-elle ajouté.

Au sujet du câble sous marin Oran-Valence, la ministre a indiqué que la réception de ce projet, dont le coût est estimé à 26 millions d'euros, était

prévue durant le premier trimestre 2017, relevant un retard en raison de lourdeurs bureaucratiques.

Rappelant la création d'une filiale d'AT en Europe en vue de relancer ce projet, elle a affirmé que ce câble sera opérationnel en 2017.

Recherche et développement : Convention Sonatrach -

Enseignement supérieur (APS)

D

Le groupe Sonatrach, et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la

Recherche scientifique ont signé, hier à Alger, une convention-cadre dans le domaine de la recherche et le développement. Le document a été co-

paraphé par le directeur central de la recherche et développement de Sonatrach, M. Azzedine Adjeb, et le directeur général de la recherche

scientifique et du développement technologique auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Hafid Aourag.

Cette convention permettra l’échange d’expertise scientifique et technologique, la réalisation conjointe de projets de recherche-

développement et d'innovation, ainsi que la mutualisation des moyens

comme les laboratoires, les équipes de recherche et l'organisation commune d'évènements scientifiques, auxquels participeront des experts

des deux parties, explique Sonatrach dans un communiqué. Pour rappel, ce groupe pétrolier public a signé, en juillet dernier, des conventions-

cadres avec l'École nationale polytechnique, et l'École nationale supérieure de management. Ces conventions-cadres permettent aux activités et

filiales de Sonatrach de bénéficier de l'expertise et des moyens de ces deux grandes écoles, notamment la prise en charge des travaux d'études

et de recherche-développement, et l'intervention des enseignants-chercheurs de ces deux écoles dans l'expertise et le conseil auprès des

structures du groupe Sonatrach.

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Mal en point dans notre secteur des hydrocarbures : Rosneft veut

céder ses actifs en Algérie (Reporters)

En 2008, les deux groupes russes Rosneft et Stroïstransgaz avaient commencé à explorer des gisements de pétrole en Algérie avec pour

objectif le lancement de la production en 2011. La compagnie russe avait de l’ambition, le projet en question portant sur 3

importants blocs (Takouazet-Est et Ouest ainsi que Tesselit Nord). De plus, elle détenait (et détient toujours) la majorité (50%) dans ce projet,

sa compatriote Stroitransgaz dispose de 10% de parts, les 40% restant revenant à l’entreprise nationale Sonatrach. Aujourd’hui, contrariée,

semble-t-il, par la chute des cours du brut, et estimant que ces trois blocs ne sont pas rentables, Rosneft paraît mal en point en Algérie, souhaitant

se retirer de ce projet. Seulement, elle ne peut pas le faire, sans avoir à épurer ses actifs dans le pays. La législation pétrolière ne le lui permet

pas. Aussi, Rosneft veut revendre ses parts en Algérie. Mais encore faut-il qu’elle trouve preneur, c’est ce qu’a rapporté hier le journal russe

Kommersant. Pour l’instant, elle n’aura pas tout essayé. Il est vrai qu’elle

a entamé des négociations avec ses compatriotes, Stroitransgaz et Gazprom, mais qui ont tourné court, Rosneft plaçant haut la barre,

proposant 200 millions de dollars pour la cession de ses actifs. Mais rien n’est encore perdu ; il est fort possible que ses pourparlers avec

Sonatrach aboutissent à une solution qui arrange les deux parties. La compagnie nationale d’hydrocarbures a déjà été confrontée à de telles

situations. Il s’agit de deux compagnies publiques dont les grandes décisions se prennent souvent au sommet de la hiérarchie des deux pays.

Du coup, le côté politique s’en mêle forcément. Et de ce point de vue, l’horizon est dégagé entre Moscou et Alger. La Russie a beaucoup œuvré

pour la concrétisation de l’accord de l’Opep conclu à Alger en septembre dernier et entériné le 30 novembre à Vienne. Alger devrait lui renvoyer

l’ascenseur. Du reste, une rencontre entre les gouvernements algérien et russe, préparant des appels d’offre à 600 millions de dollars, a eu lieu, il y

a quelques mois, à en croire des informations données par l’agence

moscovite Interfax. Indépendamment de ces aspects, les entreprises russes n’ont pas encore trouvé les bons créneaux dans lesquels elles

peuvent être en partenariat avec Sonatrach. Gazprom qui a ouvert un bureau à Alger et qui devait coordonner toutes ses actions dans la sous-

région maghrébine n’a pas suffisamment investi dans le pays. La coopération en dehors de l’énergie est faite de projets réussis mai aussi

de ratés. L’Algérie demeure toutefois un partenaire clé de la Russie, non seulement en Afrique du Nord, mais dans tout le bassin méditerranéen et

les relations bilatérales se développent bien. Un développement qui concerne, toutes proportions gardées, de nombreux domaines. Mais il

reste beaucoup à faire en matière commerciale et économique.

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Lancement en 2017 de plus de 20 grandes stations de distribution

du carburant au niveau national (APS)

La réalisation de plus de 20 grandes stations de distribution du carburant

sera lancée en 2017 au niveau national, a annoncé, lundi à Tissemsilt, le Président directeur général de NAFTAL, Hocine Rizou.

Dans un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Tissemsilt, M. Rizou a indiqué que cette opération s’inscrit dans le

cadre du programme de développement et de modernisation de son entreprise portant sur la réalisation de 136 grandes stations service dans

le pays à l’horizon 2030, rappelant le lancement au titre de ce programme

de la réalisation de 6 grandes stations de distribution du carburant dans plusieurs régions du pays en 2016.

Le Pdg de Naftal a souligné que ce programme permettra de satisfaire les besoins croissants en carburant surtout et d'améliorer les prestations au

niveau des stations service. Par ailleurs, M Rizou a annoncé que Naftal a réceptionné, à ce jour, 30

stations de distribution du carburant (stations service) au niveau de l’autoroute-est ouest réalisées selon de normes internationales, ajoutant

que 17 autres stations sont en cours de réalisation le long de cette autoroute dont 12 ou la totalité seront réceptionnés cette année.

Pour ce qui est du stockage du carburant, le même responsable a souligné que Naftal œuvre à réaliser une autosuffisance au lieu de stock de 12

jours actuellement, signalant que la capacité de stockage globale du carburant est actuellement de 700.000 tonnes.

Il a ajouté qu’il est prévu d’atteindre une capacité de stockage de 2,2

millions de tonnes en 2021 à la faveur des projets de réalisation de centres de stockage du carburant dont un à El Khroub (Constantine) d'une

capacité de 160.000 tonnes et un autre de 230.0000 t à Sidi Bel-Abbès. Par ailleurs, le même responsable a indiqué que Naftal a pris des

dispositions pour garantir l’approvisionnement des zones éloignées en bonbonnes de gaz butane en période hivernale. La capacité de stockage

de ce produit énergétique est actuellement de 1 million de bonbonnes. En outre, M. Rizou a annoncé le lancement du programme de réalisation

de 1.000 stations de distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) "Sirghaz" dans les prochaines années, tout en prévoyant la réalisation de plus de

200 stations cette année. La visite du Pdg de Naftal dans la wilaya de Tissemsilt a été marquée par

l'inspection de deux stations service dans les villes de Theniet El Had et Khemisti, d'un centre de stockage de produits pétroliers au chef-lieu de

wilaya, d'un centre enfuteur de gaz butane, de la station service de

Tissemsilt, en plus d'une virée touristique dans la commune de Sidi Slimane.

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Les cours du pétrole en baisse en Asie lundi (Algérie 1.com)

Les prix du pétrole étaient en baisse lundi dans le continent Asiatique. En

effet, aux alentours de 04h15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, cédait 27 cents à

53,72 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Les cours du baril de Brent, référence européenne, pour livraison au mois

de mars, perdait 21 cent à 56,89 dollars.

L'Opep et ses partenaires ont conclu un accord -déjà en vigueur- pour la réduction de la production pétrolière afin de permettre aux marchés de se

rééquilibrer. Vendredi dernier, le WTI avait pris 23 cents à 53,99 dollars le baril au New

York Mercantile Exchange. A Londres, le prix du baril de Brent avait augmenté de 21 cents à 57,10

dollars à l'Intercontinental Exchange.

Début janvier, la Russie a abaissé sa production pétrolière de

100.000 bpj par rapport à décembre 2016 (Maghreb Emergent)

Selon le ministre de l'Energie Alexandre Novak cité par Reuters, son pays

compte réduire sa pétrolière de production de 200.000 bpj au 1rt trimestre puis de 300.000 bpj, comme convenu avec l'Opep.

La Russie a abaissé sa production pétrolière de 100.000 barils par jour

(bpj) environ début janvier, par rapport à son niveau en décembre 2016, rapporte Reuters citant deux sources dans le secteur de l'énergie russe.

Cet abaissement, ont expliqué ces dernières à l’agence de presse internationale, a été effectué conformément à l’accord passé avec l'Opep

et destiné à stabiliser les prix du brut, en chute depuis juin 2014. La production russe de pétrole et de condensats, indique Reuters citant

ces deux sources, a été de 11,1 millions bpj en moyenne du 1er au 8 janvier, contre 11,21 millions en décembre et 11,247 millions en octobre.

Selon le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, cité également par Reuters, son pays compte réduire sa production pétrolière de 200.000 bpj

au 1er trimestre puis de 300.000 bpj plus tard. L'Arabie saoudite, membre le plus important de l’OPEP dont la production

est proche de celle de la Russie, aurait produit en janvier 486.000 bpj de moins à 10,058 millions, et ce, en application de l’accord Opep-non-OPEP.

Pétrole : les prévisions de hausse de la production américaine minent les cours (TSA)

Le marché pétrolier est en nette baisse (-1,5%), ce lundi 9 janvier, avec

un baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) à 55,99 dollars

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à la bourse de Londres. Ce recul est lié aux inquiétudes d’une forte reprise

de la production américaine de brut. L’accord de l’Opep en péril

Ces anticipations viennent largement contrebalancer l’optimisme du

marché, porté par un respect de l’accord de réduction de l’extraction de pétrole conclu entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole

(Opep) et 11 autres producteurs majeurs. En effet, la Russie a annoncé le retrait de 100 000 barils par jour (bpj) au

mois de janvier et s’engage à poursuivre cette baisse, devant atteindre 200 000 bpj au premier trimestre, puis 300 000 bpj, conformément à

l’accord. Dans le même temps, l’Arabie saoudite, principal producteur mondial, a également réduit sa production de 486 000 bpj ce mois-ci.

Ainsi, ces annonces ne semblent plus suffire à rassurer les marchés, tant la nouvelle d’une hausse sensible du nombre de forages aux États-Unis,

annoncée vendredi dernier, pèse sur les cours mondiaux du pétrole.

Les producteurs américains de pétrole de schiste tâtent le terrain

(Algérie Eco)

C’était prévisible et annoncé par les experts, la hausse des prix du baril ont réamorcé la production des hydrocarbures de schiste américain. Et

pour cause, les gisements les plus faciles à exploiter ont repris avec prudence leurs exploitation « Je pense qu'ils attendent encore des preuves

plus tangibles avant de sortir du bois, estime David Pursell, directeur chez Tudor, Pickering, Holt & Co, une banque d'investissement spécialisée dans

l'énergie.

Au demeurant, la reprise de la production du pétrole de schiste des Etats unis a atteint la semaine dernière les 8,8 millions de barils par jour, et ce

après avoir affiché une production de 9,6 millions de barils par jour en 2015. Dans ce sens il est utile de rappeler que le nombre de puits au

Texas vient d’atteindre 267 forages, soit une augmentation de 58 puits en une année, selon les services pétroliers Bakers Hughes.

Par ailleurs, cette situation est la résultante de la concrétisation de l’accord d’Alger, sur la réduction de la production pétrolière des

producteurs OPEP et non OPEP, qui ont hissé le prix du baril à New York à la barre de 54 dollars ce vendredi. D’autre part, l’élection de Donald

Trump, et la nomination de l’ex P-dg d’Exxon Mobil comme secrétaire d’Etat, et l’éventuel désignation de Scott Pruitt à la tète de l’agence de

protection de l’environnement, ont contribué à la redistribution des cartes. Ceci étant, l’agence internationale de l’énergie, déconseille aux américains

de s’aventurer sur ce terrain, « Cette décision doit toutefois encore se

concrétiser et elle n'est valable que pour six mois. Les producteurs dont les coûts sont élevés ne doivent pas penser qu'ils ont reçu carte blanche

pour augmenter leur production. Ils doivent y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans de nouveaux investissements» précise l’AIE.

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A cela s’ajoute plusieurs facteurs qui nourrissent cette incertitude, tels que

la croissance de la consommation aux USA, le rétablissement de la consommation énergétique en Inde, et les indications sur la santé

économique chinoise.

Le complexe sidérurgique de Bellara, l’autre poumon économique

du pays (APS)

Projet d’importance et d’intérêt nationaux, le futur complexe sidérurgique de la zone de Bellara, à El Milia, au sud-est de Jijel, est l’autre poumon

économique du pays et dont la portée stratégique est de mettre fin à l'importation de l’acier.

Lancé en réalisation en 2015, ce projet de l’Algerian Qatar Steel (AQS),

fruit de partenariat entre l’Algérie qui détient 51% et le Qatar avec 49 % du capital, est appelé à "révolutionner" l’industrie nationale en offrant un

marché d’acier équilibré, régulier et compétitif. La pose des premiers pieux constituant l’ossature du laminoir de ce méga

projet a confirmé le début de concrétisation d’un vieux rêve transformé, grâce à la détermination des hommes, en une réalité.

Le taux d’avancement des travaux de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara a atteint plus de 60 %, ont affirmé des

responsables de l’AQS, propriétaire du projet. Les travaux du premier laminoir sur les trois prévus dans ce grand

complexe industriel sont actuellement à 70 %, ont, de leur côté, souligné à l’APS les responsables du groupe italien Danielli, chargé de la

construction de cet ensemble sidérurgique. S’étendant sur une superficie avoisinant les 216 ha de la zone industrielle

Bellara, le complexe tant attendu "balayera d’un revers de main" la

dépendance aux importations d’acier, a soutenu le directeur général adjoint de l’AQS, Sofiane Chaib Setti, qui a mis l’accent sur l’importance

de cet investissement dans la mise en place d’une industrie algérienne développée et compétitive.

Devant entrer en exploitation courant 2017, le complexe sidérurgique de Bellara, qui sera doté de deux aciéries et de trois laminoirs, est l’un des

plus importants projets d’investissement dont a bénéficié le secteur économique national au titre de la grande dynamique de développement

tous azimut en cours en Algérie depuis plus d’une décennie.

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A ce jour, plus de 800 pieux et une quarantaine de piliers pour les 3

laminoirs du futur complexe sidérurgique de Bellara ont déjà été posés. Le chantier "grouille" d’équipes, tous les moyens humains et logistiques

nécessaires ayant été mobilisés avec la détermination de parachever,

dans les délais impartis, l’un des projets "phares" de l’industrie nationale. D’un coût de 170 milliards de dinars, le chantier du complexe sidérurgique

de Bellara offre actuellement 3000 postes de travail. En phase d’exploitation, ce complexe proposera 1500 emplois directs et pas moins

de 10 000 indirects et métamorphosera toute la région de Bellara. Une capacité prévisionnelle de 4 millions de tonnes/an

Avec une capacité de production, dans une première phase, de 2 millions de tonnes d’acier par an, puis 4 millions de tonnes dans une deuxième

phase, le complexe sidérurgique produira l’acier plat et des aciers spéciaux, et accompagnera l’évolution des différentes filiales industrielles,

celle ferroviaire et du secteur automobile notamment, a tenu à souligner le DG adjoint de l'AQS.

Ce projet sidérurgique ouvrira de nouvelles perspectives de développement socio-économique pour Jijel en particulier et pour toute

l’Algérie, ont souligné le responsables concernés, qui ont fait part de l’effet

"domino" qu’aura ce projet sur tous les secteurs. Combiné au dynamisme du port de Djenjen à la faveur du parachèvement

du projet de la pénétrante autoroutière entre Jijel et la ville d’El Eulma (Sétif), cet investissement sera d’un impact certain sur l’économie

régionale et nationale, affirme-t-on Une méga centrale électrique pour consolider le pôle industriel de Bellara

Dans la zone de Bellara, un immense terrain, au détour d'un passage à proximité de la commune d'El Milia, entre Jijel et Constantine, au site qui

porte le nom du Chahid de la Révolution, Mahmoud Bellara, une centrale électrique, un autre méga projet, est en voie de parachèvement.

La centrale électrique pour laquelle un investissement de 89 milliards de dinars a été consenti, implantée à proximité immédiate du complexe,

devra assurer une alimentation constante en cette énergie vitale pour cette industrie capitale.

D’une capacité de près de 1.400 méga watt (1.398,29 MW), cette centrale

électrique, réalisée dans le cadre du projet du complexe sidérurgique algéro-qatari de Bellara, sera d’un impact considérable dans le

développement de cette industrie "de première importance sur le tableau de bord de l’économie nationale", escompte-t-on.

Le tiers de la capacité globale de cette centrale électrique, soit environ 400 méga watts, dont la réception est prévue pour 2018, sera consommé

par le complexe Bellara, a indiqué Chaib Setti, précisant qu’une amenée énergétique de 440kv était en cours depuis la station d’Oued El Athmania

(Mila) pour permettre à cette usine sidérurgique d’effectuer, sans la moindre contrainte, ses premiers essais.

Il s’agit là d’une stratégie de fond, inspirée d’une vision intégrée qui devra permettre une meilleure exploitation de ce complexe sidérurgique en

assumant toutes les perspectives de développement ou d’extension envisageable dans l’avenir, confirme encore M. Setti.

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Sur le plan environnemental, toutes le dispositions techniques nécessaires

ont été prévues pour réduire les nuisances sonores ou les effluents liquides, a-t-on assuré.

Unité de montage de véhicules industriels: Des camions Renault et Volvo sortiront de Meftah (Le Quotidien d’Oran)

La cérémonie de la pose symbolique de la première pierre de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault et Volvo aura lieu

demain à Meftah, dans la wilaya de Blida, en présence des cadres des deux constructeurs et du ministre de l'Industrie et des Mines. Ce projet

fait partie des trois, voire quatre contrats signés avec des partenaires algériens pour la création d'usines de montage de camions. Pour le

constructeur au Losange, le lancement de cette unité vise à développer et renforcer sa présence en Algérie, lui qui est déjà implanté à Oran pour le

montage de la Symbol et de la Dacia Logan. «Renault Trucks a une longue

histoire en Algérie et le parc roulant de camions européens le plus important.

Un partenaire local fort nous permettra de consolider nos relations avec les acteurs de ce marché qui est essentiel pour Renault Trucks et le

groupe Volvo», avait indiqué Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. L'unique constructeur français de poids lourds, filiale du groupe Renault,

avait annoncé, en septembre 2016, qu'un pacte d'actionnaires pour la création d'une joint-venture avec le groupe BSF Souakri a été conclu le 25

août à Lyon suite au protocole d'accord signé à Alger le 10 avril 2016 au cours du 3e Forum de partenariats algéro-français. Le communiqué du

constructeur français avait précisé que «cet investissement contribuera au développement d'un outil industriel compétitif permettant la production et

la commercialisation de véhicules Renault Trucks et Volvo Trucks». Cette unité sera en concurrence avec le constructeur automobile suédois Scania,

partenaire du groupe Mezoughi, le dépositaire de sa marque à l'ouest du

pays pour une usine de montage de camions à Mascara qui entrera en production à la fin 2017.

La future usine sera localisée dans la nouvelle zone industrielle de la commune de Oggaz, au nord de la wilaya. Le coût du projet est estimé à

1,5 milliard de dinars dont 30% provenant d'un autofinancement du groupe. L'usine prévoit la production de 1.200 camions dans les première

et deuxième années et d'accroître la production selon la demande. Une partie de la production sera destinée à l'exportation vers des pays

africains avoisinants, indiquent encore les promoteurs du dossier. Le groupe Mezoughi compte également bénéficier du réseau de sous-traitants

qui se développe dans la région afin d'accroître progressivement le taux d'intégration nationale de l'usine de camions.

A Batna, le projet de l'usine Hyundai du groupe Global Motors, initié dans le cadre d'un partenariat algéro-sud-coréen, devra entrer en production

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«très prochainement». L'Algérie assure le financement du projet à hauteur

de 100% alors que le partenaire étranger se charge d'apporter le savoir-faire et l'expérience. Pour rappel, le processus retenu dans une première

étape est l'assemblage en SKD et plus tard en CKD et l'évolution du taux

d'intégration à 40% au bout de 5 années d'activité. Cette usine, d'un investissement de sept milliards de dinars, aura une capacité de

production de 30 à 55 camions par jour, soit près de 20.000 véhicules par an.

Banque/bourse/Assurance

Selon le président de l'ABEF: Les banques se portent bien malgré

tout (Le Quotidien d’Oran)

En dépit d'une situation financière difficile du fait de la baisse drastique des recettes de pétrole, les crédits à l'économie ont enregistré en 2016

une hausse de 17%. ‘ ‘’Les crédits à l'économie en 2016 termineront avec

un taux de croissance de 17% contre 17,8% de croissance en 2015'', a affirmé, hier lundi, à la radio nationale le président de l'Association des

banques et établissements financiers Bouâalem Djebbar. ‘'Cette tendance est enregistrée malgré la situation que vit le pays, avec la baisse de

liquidités dans le secteur bancaire'', a-t-il dit. Selon le président de l'ABEF, ‘'les prévisions 2017-2018 s'affichent dans les mêmes tendances'', avec

une hausse des crédits à l'économie. Selon lui, ‘'les banques restent engagées pour enregistrer un taux de croissance intéressant'', affirmant

que ‘'les banques ne sont pas en difficulté, (car) la baisse de liquidités est un phénomène tout à fait normal'', explique-t-il. En outre, ‘'la surliquidité

des banques est absorbée au fur et à mesure de la hausse du taux de croissance de crédits, et on a eu une moyenne de croissance de 20% au

cours de ces trois dernières années, ce qui a permis d'absorber ces liquidités.'' Pour M. Djebbar, ‘'les crédits consommés en 2016, cela permet

d'absorber de la liquidité, et cela provient de la baisse des recettes des

hydrocarbures, qui sont versées dans les banques.'' Mais, malgré cela, ‘'le secteur bancaire reste engagé en matière d'octroi de crédits, car il y a

toujours, quand les banques ont besoin de liquidités, des moyens de s'en procurer'', affirme M. Djebbar, par ailleurs P-DG de la BADR. En 2016, les

crédits à l'économie ont dépassé les 8.000 milliards de dinars d'encours, a-t-il souligné, et cela concerne autant les entreprises, le secteur public

que les ménages confondus. ‘'Les crédits à la consommation sont en train de prendre de l'ampleur», a-t-il dit, car ‘'c'est un instrument, qui a été

privilégié pour stimuler la production made in Algeria». ‘'Les axes de financement sont notamment l'agriculture, l'industrie, le tourisme. Il s'agit

de segments d'activité privilégiés, car créateurs de richesse et il faut diversifier les recettes hors hydrocarbures'', explique-t-il. Le président de

l'ABEF ajoute que ‘'la structure des crédits à louer à l'économie est à 75%

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des crédits accordés à moyen et long terme, c'est-à-dire des crédits

productifs, le reste, 25%, sont des crédits d'exploitation, dont des financements d'intrants pour financer la machine industrielle.'' En fait,

ajoute-t-il, ‘'les banques sont attentives aux enjeux économiques de

l'heure, elles encouragent les exportateurs à aller vers des marchés extérieurs. Nous le faisons dans le seul but d'assurer à l'économie une

croissance pour aller de l'avant et diversifier les recettes hors hydrocarbures.'' Il a estimé d'autre part que ‘'la moyenne de la durée

d'octroi des crédits reste raisonnable, car les dossiers doivent être mieux maturés, toutes les banques travaillent pour réduire les délais d'octroi de

crédits d'investissement.'' Le gouvernement a, à plusieurs reprises, appelé les banques à réduire ce délai, en moyenne de plus d'un mois. Sur

l'opération emprunt national, qui a permis de couvrir 18% du déficit du Trésor, il a affirmé que ‘'les objectifs fixés ont été réalisés», avançant le

chiffre de 500 milliards de dinars collectés par les banques. Ce dispositif a été clôturé et a pris fin en octobre dernier. Quant au programme de mise

en conformité fiscal, il sera reconduit en 2017, comme l'a spécifié la loi de finances, alors que ‘'les banques reprendront leur dynamique pour

sensibiliser leur clientèle à adhérer à ce dispositif'', a-t-il par ailleurs

indiqué, et ‘'cela a atteint les objectifs arrêtés par les pouvoirs publics''. Sur les prêts ‘'sans intérêts'' ou les crédits dits ‘'participatifs'', M. Djebbar

a annoncé que ce dispositif, évoqué récemment par le ministre des Finances, est ‘'en train d'être préparé au niveau des banques publiques.

C'est un produit soumis à l'autorisation de la Banque d'Algérie'', a-t-il nuancé, et ‘'il sera disponible en 2017''. Seules les banques pratiquant la

‘ «mourabaha», les banques islamiques, fonctionnent sur ce système de crédits participatifs. Enfin, sur le transfert des devises à l'étranger, il a

botté en touche en ce qui concerne les ménages qui voudraient envoyer de l'argent, hormis les étudiants et les opérateurs économiques, autorisés

par la réglementation de la Banque d'Algérie.

Financement dédié à l’économie nationale : L’ABEF dévoile ses

priorités (El Moudjahid)

Prépondérant est incontestablement le rôle des banques publiques dans la concrétisation du nouveau modèle de relance économique prôné par les

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hautes autorités de l’État, et obéissant au principe de la diversification et

de la consécration de l’indépendance à l’égard des hydrocarbures. C’est là une orientation devant se confirmer de manière très visible au

courant de cette année 2017. Et, dans cette optique, les institutions

bancaires ont d’ores et déjà défini leurs priorités en termes de financement de l’économie. «Les axes stratégiques bénéficiant des crédits

attribués aux entreprises publiques et privées sont ceux de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, parce que considérés comme productifs et

créateurs de richesse», affirme le président de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. Intervenant

hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, il a manifestement fait valoir dans ses propos l’engagement des banques à

s’impliquer énergiquement dans le nouveau modèle de diversification de l’économie.

En effet, M. Djebbar, qui fait état d’une hausse de l’ordre de 17% enregistrée en 2016 en matière de crédits attribués au financement de

l’économie, assure que ce rythme de financement sera maintenu. «Les banques restent engagées à contribuer à relancer l’économie», a-t-il

appuyé. Ce qui ressort en outre de l’intervention du président de l’Abef,

hier à la radio, c’est surtout son argumentaire qui sonne comme une caution supplémentaire aux propos tenus par le Premier ministre,

Abdelmalek Sellal, lors de son passage, fin décembre dernier, sur le plateau de la télévision nationale. En effet, si Boualem Djebbar a fait

comprendre clairement que le montant de 8.200 milliards DA débloqué en 2016 au profit des entreprises sera davantage consolidé en 2017, cela

s’inscrit dans la même lignée des prévisions déjà annoncées par le Premier ministre. «Les crédits accordés aux entreprises économiques

devraient atteindre les 11.400 milliards de dinars, en 2017», a en effet indiqué Abdelmalek Sellal, lors de l’émission spéciale de la télévision

nationale, assurant ainsi d’une amélioration continue du financement a l’économie. Faut-il juste relever que ce montant, qui sera consacré au

financement de l’économie, représente plus que le double de ce qui a été débloqué en 2015, où ce type de financement était chiffré tout juste à

5.000 milliards de DA. Une telle évolution dénote la ferme volonté des

pouvoirs publics de replacer l’entreprise productive au centre de la nouvelle dynamique de relance économique devant certifier

inéluctablement d’une rupture avec «l’ère de la rente». C’est là un objectif qui non seulement manque de réalisme, mais aussi si bien

planifié à court et moyen terme, soit en 2019, où il est attendu de hisser l’économie nationale au rang d’une économie émergente. Il reste que ce

qui est surtout exigé pour relever le défi de la diversification économique, voulu à la fois productive et compétitive, c’est surtout la rationalisation

des dépenses. Il s’agit de l’impératif d’assurer une exploitation plus efficiente des ressources financières mises à la disposition des entreprises,

appelées, pour leur part, à un meilleur rendement en termes de création de richesse, d’emploi et de valeur ajoutée. Il est également nécessaire,

comme l’avait souligné le Premier ministre, « de lutter contre la bureaucratie, à travers l’allégement des dossiers administratifs et le

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recours à la numérisation de l'Administration, notamment en termes de

procédures d'investissement».

Comment la Banque d’Algérie veut lutter contre les taux d’intérêt

excessifs (TSA)

La Banque d’Algérie (BA) a donné instruction aux banques et

établissements financiers afin de limiter les taux d’intérêt trop élevés et éviter qu’ils ne deviennent « excessifs ». Le président de l’Association des

banques et établissements financiers (Abef) déclarait hier, dimanche 8 janvier, que les modalités de fixation de ces taux sont « en voie de

finalisation ». Comment calculer ces taux excessifs ?

Des discussions sont en cours entre la banque centrale du pays et les

établissements de la place, notamment à travers l’organisation de journées d’études, afin d’apporter des éclaircissements aux banques du

pays sur les modalités d’application, indique une source proche du dossier contactée par TSA.

Dans son instruction datée du 1er septembre, la BA fixe certaines des règles et des indicateurs (formules mathématiques) pour déterminer des

taux d’intérêt à ne pas dépasser. Elle travaille justement pour fixer ce seuil, indique une source bancaire.

Pour l’instant, ils ne sont pas encore définis, affirme la même source. Il faut tout d’abord déterminer les données du taux annuel effectif global

(TAEG). C’est-à-dire que les banques et l’institution monétaire nationale doivent se mettre d’accord sur le mode de calcul et les éléments

constitutifs des taux de chaque banque (différent d’un établissement à l’autre).

Par la suite, la BA travaillera à déterminer « un taux excessif ». Selon nos

informations, la banque centrale calculera une moyenne des taux appliqués par les différents établissements financiers. Elle communiquera

ensuite ce taux, avec un « gap » (soit une marge). Les banques devront alors se conformer à ce maximum, qu’il ne faudra pas dépasser, précise

notre source. L’institution monétaire procédera alors à une actualisation semestrielle de ces taux, conclut-elle.

Le type de crédits concernés L’instruction de la Banque d’Algérie va plus loin et détermine les

catégories d’opérations concernées par ce « plafonnement » de taux d’intérêt. Il s’agit des découverts ; des crédits à la consommation ; les

crédits à court, moyen et long terme ; les crédits de financement à l’habitat ainsi que le leasing, détaille la BA.

Ainsi, lorsqu’un client se présentera à une banque pour demander un prêt pour l’achat d’un véhicule (éligible au crédit à la consommation), ou un

logement, les taux d’intérêt ne pourront excéder un certain niveau,

déterminé par la Banque d’Algérie.

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Il en sera de même pour une entreprise, par exemple, qui contractera un

crédit pour le financement de ces investissements ou pour une avance sur trésorerie. Une manière pour la Banque d’Algérie de protéger le

consommateur et l’économie en général contre des pratiques abusives.

Coopération

Boutarfa examine les opportunités de partenariat en énergie avec

l'ambassadrice du Canada (APS)

Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, et l'ambassadrice du

Canada à Alger, Mme Isabelle Roy, ont évoqué lundi les opportunités de partenariat dans le domaine énergétique dont essentiellement les énergies

renouvelables, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de cet entretien, les deux parties ont passé en revue les relations de

coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine énergétique ainsi que les opportunités d'affaires et les perspectives

futures d'investissements dans des projets structurants en Algérie notamment en matière des énergies renouvelables, précise la même

source.

A cet effet, le ministre a présenté à l'ambassadrice canadienne les grands axes du programme national de développement des énergies

renouvelables en faisant part de la volonté du gouvernement de diversifier les sources d'énergie et de développer le volet industriel lié à ce

programme. M. Boutarfa a ainsi invité les entreprises canadiennes à répondre à l'appel

à investisseurs que le secteur s'apprête à lancer et qui offre des opportunités de partenariat mutuellement bénéfiques à partager sur le

long terme. Cet appel à investisseurs consiste à réaliser des installations de production

d'électricité à partir de sources renouvelables d'une capacité de 4.000 MW/an à raison de 800 MW/an, qui sont conditionnées par la réalisation

d'investissements dans le domaine industriel, rappelle le ministère. Les deux parties ont aussi abordé les différents domaines dans lesquels

les deux pays peuvent échanger leurs expériences et développer des

solutions à des préoccupations communes.

Le ministre hongrois des AE en visite officielle aujourd’hui en

Algérie : Évaluation des relations bilatérales (El Moudjahid)

Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur,

Peter Szijjarto, effectuera aujourd’hui une visite officielle en Algérie, à

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l'invitation du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la

Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le MAE hongrois sera accompagné de M. Szilvester Bus, secrétaire d'Etat

adjoint, qui a séjourné récemment en Algérie dans le cadre de la préparation de cette visite.

Il est attendu que M. Lamamra procède avec son homologue hongrois à l'"évaluation des relations bilatérales à la lumière de la dynamique qui les

caractérise ces dernières années", note le communiqué. "Cette dynamique a permis la tenue de la première session de la Commission

mixte bilatérale en septembre 2015 à Budapest et le lancement des négociations sur plusieurs projets d'accords dans les différents domaines

ainsi que la finalisation d'autres instruments juridiques dans les domaines de la formation professionnelle, de l'agriculture, de la culture, des

archives, des TIC et des sports", explique la même source. "La Hongrie accorde une importance particulière à la consolidation de ses relations

avec notre pays, eu égard au rôle qu'il joue en matière de règlement des conflits par les moyens pacifiques et de promotion des valeurs de paix et

de non-intervention étrangère dans les affaires intérieures des autres

pays", souligne le MAE. Dans ce cadre, il est attendu que le deux ministres évoquent "les questions internationales d'intérêt commun".

Veille

La Chine prend le leadership mondial des énergies renouvelables

(Algérie Eco)

361 milliards $ d’investissement dans les énergies renouvelables d’ici à

2020. C’est ce que prévoit le nouveau plan quinquennal pour l’énergie publié par l’Agence nationale de l’énergie chinoise.

L’injection de ces fonds permettra de faire passer la capacité installée de centrales solaires de 43 GW en 2015 à 110 GW, en 2020, tandis que les

centrales éoliennes verront leur puissance passer de 29 MW en 2015 à 210 GW sur la même période.

De façon globale, les deux tiers des nouvelles installations électriques seront alimentés grâces aux ressources non fossiles et au gaz. 13 millions

de nouveaux emplois seront également créés dans la mêlée qui permettra

de faire passer la part des ressources non fossiles dans le mix énergétique de 12% en 2015 à plus de 15% en 2020.

En outre, selon une étude de l’Instute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA), le pays a investi au cours de l’année 2016, plus de 32

milliards $ dans les énergies renouvelables à l’extérieur de son territoire national. Ce montant supérieur de 60% à celui injecté, en 2015, vient

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affirmer, selon l’institut, le rôle de leader du pays dans le secteur des

énergies propres. La Chine détient la plus importante ambition en termes de réduction

d’émission de gaz à effet de serre avec 54% d’émission en moins, en

2030, par rapport au niveau de 2010.