Mardi 19 et mercredi 20 mai 2015

PHILHARMONIE DE PARISCONCERT ÉDUCATIF

LE VOYAGE DE MONSIEUR MONTEVERDIDE LA RENAISSANCE AU BAROQUE

LES ARTS FLORISSANTSPAUL AGNEW, DIRECTION, PRÉSENTATION

MARDI 19 MAI 2015 10H30

SALLE DES CONCERTS

MERCREDI 20 MAI 2015 15H30

AMPHITHÉÂTRE

LE VOYAGE DE MONSIEUR MONTEVERDI, DE LA RENAISSANCE AU BAROQUE

Claudio Monteverdi (1567-1643)

Lapidabant Stephanum (Sacrae cantiunculae, 1582)

Cantai un tempo, e se fu dolce il canto (Deuxième Livre de madrigaux à cinq voix, 1590)

Baci soavi e cari (Premier Livre de madrigaux à cinq voix, 1587)

Vattene pur, crudel (Troisième Livre de madrigaux, 1592)

Lasciatemi morire (à 6 voix) extrait du Lamento d’Arianna (Sixième Livre de madrigaux, 1614)

Lasciatemi morire (solo) extrait du Lamento d’Arianna (Sixième Livre de madrigaux, 1623)

Tempro la cetra (Septième Livre de madrigaux, 1619)SinfoniaTempro la cetraRitornelloRiedi ai teneri scherziSinfonia

Combattimento di Tancredi e Clorinda (extraits) (Huitième Livre de madrigaux, 1638)

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Tirsi & Clori (Ballo) (extraits) (Septième Livre de madrigaux, 1619)Per monti e per valli (Tirsi)Dolcissimo Tirsi (Clori)Già Clori gentile (Clori & Tirsi)Balliamo

MIRIAM ALLAN, SOPRANO

HANNAH MORRISON, SOPRANO

LUCILE RICHARDOT, CONTRALTO

PAUL AGNEW, TÉNOR

SEAN CLAYTON, TÉNOR

CYRIL CONSTANZO, BASSE

MUSICIENS DES ARTS FLORISSANTSPAUL AGNEW, DIRECTION, PRÉSENTATION

Le concert du 20 mai sera précédé d’un atelier de préparation à 13h30.

Ce concert est surtitré.

Ce concert s’inscrit dans le cadre d’une intégrale des madrigaux de Monteverdi par Les Arts Florissants et Paul Agnew, en partenariat avec la Cité de la musique / Philharmonie de Paris et le théâtre de Caen, entamée en 2011 et qui s’achève en 2015.

DURÉE DU CONCERT : 1H.

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Les voyages de Monteverdi dans l’Europe d’aujourd’hui.

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LE VOYAGE DE MONSIEUR MONTEVERDI, DE LA RENAISSANCE AU BAROQUE

Monteverdi, en fait, n’a pas beaucoup voyagé ! Né à Crémone, son premier voyage le conduisit, vers l’âge de 19 ans, à Mantoue qui se trouve à environ 65 km à l’est de sa ville natale. Après la mort du duc Vincenzo, il poussa son voyage un peu plus à l’est quand il s’installa à Venise, où il fut nommé Maître de Chapelle de la Basilique Saint-Marc. Il y resta jusqu’à sa mort. S’il a été, grâce au duc Vincenzo, plusieurs mois en Hongrie (en 1595) puis à Spa (dans les Flandres, en 1599), il a tout de même passé la plus grande partie de sa vie dans un périmètre restreint.

Si l’homme n’est finalement pas un grand voyageur, sa musique, en revanche, a effectué l’équivalent d’un tour du monde ! L’étude de la musique de Monteverdi est un véri-table périple, plein de découvertes et de rebondissements, cheminant de la tradition polyphonique de la fin de la Renaissance (qui a vu la naissance de Monteverdi) à la monodie et enfin à l’opéra. Sa musique évolue de la polyphonie à l’individualité de la ligne, des réflexions intimes à la pensée théâtrale.

Claudio Monteverdi se tient bien évidemment au cœur de cette révolution musicale : les madrigaux, qu’il composa tout au long de sa vie, retracent la route qu’emprunta sa musique dans un environnement musical en pleine transformation. Les textes dont se nourrissent ses compositions ont bien cheminé eux aussi, du petit poème aux douces sonorités jusqu’au texte théâtral.

Parallèlement, la polyphonie vocale à la ligne pure se modifie et devient homopho-nique à mesure que les textes prennent de l’ampleur et de l’importance. Quand les chanteurs se voient accompagnés par un continuo d’instruments, on assiste alors à l’émer-gence des voix de solistes. Peu à peu ces voix, de personnalités musicales deviennent de véritables personnages qui se mettent à chanter, puis à se répondre. Il ne manque plus que l’accompagnement des violons et des flûtes pour assister à la naissance du théâtre musical… L’opéra est né !

Destiné à guider l’auditeur de manière ludique, ce concert conçu pour tous les âges, décrit en paroles et en musique ce grand voyage qu’a effectué la musique de Monteverdi : le chant polyphonique a cappella des chanteurs est d’abord interrompu par les luths et le clavecin. Puis, une fois trouvée l’homogénéité entre les voix et cet accompagnement instrumental insolite, c’est l’étonnement général quand l’un des chanteurs ose enton-ner une ligne soliste… et la consternation quand deux solistes se mettent à converser ! Mais à peine les chanteurs commencent-ils à maîtriser leur nouveau mode d’expression qu’ils sont interrompus par l’arrivée des instruments à cordes. Nos choristes deviennent finalement des stars d’opéra et la métamorphose est complète…

PAUL AGNEW

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CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643)

Né en 1567 à Crémone dans le nord de l’Italie, le jeune Claudio Monteverdi reçoit l’enseignement musical du maître de chapelle de la cathédrale. Il apprend l’orgue, la viole et le contrepoint, c’est-à-dire la composition. Doué, il a à peine 20 ans quand ses premières pièces sont publiées. Parallèlement, il acquiert une solide formation humaniste : il accède ainsi aux littératures grecque et latine et, plus généralement, s’initie aux arts. En 1590, à 23 ans, il entre au service du duc de Mantoue, Vincent de Gonzague, comme chanteur et violiste puis, en 1601, comme maître de chapelle. Bien que Monteverdi soit un musicien de talent, il n’est pas considéré comme un artiste mais comme un simple serviteur du prince. Sa position et ses conditions de vie ne sont pas satisfaisantes mais lui permettent d’entrer en contact avec des personnalités de premier plan.

UN NOUVEL ÉQUILIBRE ENTRE LE POÈME ET LA MUSIQUE

En effet, les cours de Mantoue, de Venise et de Ferrare rivalisent de faste. Les familles ducales et leurs courtisans s’entourent de penseurs et d’artistes. L’art musical est au cœur des recherches de ces lettrés pétris de culture antique. La polyphonie vocale, qui connaît son apogée au XVIe siècle et dont l’écriture contrapuntique n’a fait que croître en complexité, empêche la compréhension du texte qu’elle met en musique. Or, conformément à la leçon des maîtres de l’Antiquité, l’intelligibilité du texte poétique doit être préservée car la musique n’a pas pour fin le pur plaisir des sens mais l’édifi-cation morale de l’auditeur. C’est pourquoi, au tournant des XVIe et XVIIe siècles, le style monodique s’impose. Rendant la première place à la musique, les compositeurs favorisent la mélodie accompagnée et puisent pour cela au répertoire profane de la chanson (frottole et canzone) mais aussi et surtout au madrigal, véritable « laboratoire » de la modernité musicale.

Monteverdi personnifie les innovations de cette période charnière. Il est l’un des acteurs de cette réforme esthétique qui conduit de l’écriture polyphonique à la déclamation accompagnée. Ses premiers madrigaux sont de courtes pièces pour 3, 4 ou 5 voix qui s’appuient sur des poèmes galants issus de la littérature pastorale alors très en vogue. Le genre met à l’honneur les poètes italiens, porte-parole des préoccupations contemporaines autour de la question de la codification et de l’uniformisation nationale de la langue. Le madrigal apparaît ainsi comme le lieu de l’affirmation du génie italien, se distinguant des pièces en contrepoint savant hérité des compositeurs franco-flamands que l’Italie a accueillis nombreux dès le XVIe siècle. Il n’est cependant pas question d’une rupture brutale mais plutôt d’une rénovation des formes du passé. D’ailleurs, les Franco-Flamands eux-mêmes s’enthousiasment bientôt pour ce genre raffiné.

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LA MUSIQUE, DU THÉÂTRE EN PUISSANCE

Les huit Livres de madrigaux publiés par Monteverdi sont un témoignage de l’évolution du madrigal vers plus d’expression poétique d’abord et plus théâtralité ensuite. Les premiers Livres présentent des pièces déjà sensibles aux émotions véhiculées par le texte mais où toutes les voix occupent une place égale dans la polyphonie. Progressivement, la voix supérieure prend de l’importance et l’harmonie, autrement dit la dimension verticale du discours musical, contribue, par des couleurs jusque-là inouïes, à restituer la teneur affective du poème. De la sorte, le madrigal tend de plus en plus vers la monodie accompagnée.

Parallèlement à cette production musicale intimiste, Monteverdi compose pour le duc Vincent de Gonzague des partitions de plus grande ampleur. Conformément à leur volonté de rayonnement, les cours italiennes organisent des divertissements au luxe spectaculaire où musique, danse et machinerie se conjuguent. L’Orfeo, représenté en 1607 devant un public choisi, noble et uniquement masculin, est l’un des premiers spécimens du genre nouveau qu’on appelle drame en musique. Inspirée du mythe d’Orphée tel qu’Ovide et Virgile l’ont raconté, l’œuvre est une allégorie du pouvoir ducal. Mais au-delà de ses résonances politiques, elle délivre également un message de tempérance des passions humaines. L’année suivante, il compose un deuxième opéra intitulé Arianna. Seul son poignant Lamento, inséré en 1614 dans son Sixième Livre de madrigaux, en a été conservé.

L’INVENTION DE L’OPÉRA MODERNE

En 1613, Monteverdi quitte Mantoue pour occuper le prestigieux poste de maître de chapelle de la cathédrale Saint-Marc de Venise. La République connaît justement une reconversion de son économie. Ayant perdu son influence commerciale en Méditerranée, les patriciens se lancent dans l’économie des spectacles et ouvrent leurs théâtres à tous ceux qui pourront s’acquitter d’un droit d’entrée, c’est-à-dire d’un billet : c’est l’inven-tion du théâtre public payant. Dans les années 1630, alors que les théâtres vénitiens fleurissent, Monteverdi se tourne de nouveau vers le genre de l’opéra. Ses deux derniers ouvrages, s’adressant à un nouveau type de public, présentent des traits plus réalistes et comportent même des épisodes comiques.

Au moment de son entrée en fonction à Venise, le compositeur s’est évidemment dédié à la musique liturgique mais il n’abandonne pas pour autant la composition de musique profane. Outre ses opéras, Monteverdi poursuit l’approfondissement du genre du madri-gal. La déclamation chantée bridait déjà le son selon le rythme naturel de la langue dans les premiers Livres. Les derniers dramatisent encore la mise en musique des textes

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choisis par des combinaisons renouvelées des chanteurs et des instrumentistes jusqu’à faire de certains madrigaux de véritables opéras miniatures. Le Combat de Tancrède et Clorinde (Combattimento di Tancredi e Clorinda), issu du huitième et dernier Livre et composé pour trois chanteurs et six instrumentistes, donne à entendre le drame amoureux des deux protagonistes commenté par un récitant, souvenir du chœur de la tragédie antique.

Le programme conçu par Les Arts Florissants nous proposent une traversée de l’uni-vers musical et poétique d’un compositeur dont la sensibilité artistique doit encore à la Renaissance et dont la qualité émotionnelle et dramatique des œuvres fait entrer de plain-pied l’art des sons dans l’ère baroque.

ELSA SIFFERT

PETIT LEXIQUEHomophonie : musique polyphonique dont les mélodies qui la composent évoluent plus ou moins au même rythme. On distingue parmi les musiques homophoniques les musiques homorythmiques (les différentes parties ont strictement le même rythme) et les musiques où mélodie et accompagnement sont clairement différenciés. Humanisme : courant intellectuel de la Renaissance qui vise une meilleure compréhension du monde et l’épanouissement de l’homme. L’Antiquité y fait figure de référence.Maître de chapelle : Désigne celui qui est chargé de composer, diriger et enseigner la musique dans une église.Polyphonie vocale : « Polyphonie » désigne une superposition de plusieurs parties différentes. Dans une polyphonie vocale, chaque chanteur a donc une mélodie différente et indépendante des autres.Écriture contrapuntique : Manière d’écrire la musique en superposant des mélodies qui sont d’égale importance et dont les entrées peuvent être décalées les unes par rapport aux autres (on appelle cela l’imitation et le canon en est un exemple

très connu).Mélodie accompagnée : Signifie qu’une voix se détache par rapport aux autres parties (vocales ou instrumentales), qui jouent alors plutôt le rôle d’accompagnateur. Le texte est ainsi plus facilement compréhensible.Littérature pastorale : Littérature mettant en scène des bergers et évoquant les mœurs champêtres.Chœur de la tragédie antique : Le chœur de la tragédie antique pouvait aussi bien être un narrateur/spectateur d’une tragédie qu’un personnage à part entière. Il pouvait donc introduire l’action, l’interrompre ou la commenter lors de changement de décors ou de costumes, ou encore dialoguer avec les acteurs.

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PAUL AGNEW

Né à Glasgow, Paul Agnew débute son éducation musicale au sein de la chorale de la cathédrale de Birmingham. Puis, il intègre le Magdalen College d’Oxford où il poursuit ses études musicales. Il devient membre du Consort of Musicke et interprète les musiques de la Renaissance italienne et anglaise. En 1992, alors que s’achève la tournée triomphale d’Atys, il est auditionné par William Christie. Il devient alors l’interprète privilégié des rôles de haute-contre du répertoire baroque français aux côtés de William Christie. Il est applaudi dans les opéras de Rameau (Les Fêtes d’Hébé, Les Boréades, Les Indes galantes), de Charpentier (Médée, Actéon), de Haendel (Acis et Galatée, L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato) et de Purcell (King Arthur, Didon et Énée). Il se produit sous la direction de chefs renommés – Marc Minkowski, Ton Koopman, Paul McCreesh, Jean-Claude Malgoire, Sir John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe ou encore Emmanuelle Haïm – et chante fréquemment avec les Berliner Philharmoniker, l’Orchestre Symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre de la Komische Oper de Berlin, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool, l’Orchestra of the Age of Enlightenment et les Gabrieli Consort and Players. Il a incarné les rôles-titres dans Thésée de Lully (Théâtre des Champs-Élysées, Paris) et Platée de Rameau dans une mise en scène de Laurent Pelly, à l’Opéra de Paris. En 2007, la carrière de Paul Agnew prend une nouvelle direction ; il commence en effet à assurer la direction musicale de certains projets des Arts Florissants. Son premier programme en tant que chef invité est dédié aux Vêpres de Vivaldi (à la Cité de

la musique de Paris, au Théâtre de Caen et au Konzerthaus de Vienne). Suivent en 2008 les Odes et Anthems de Haendel, puis Lamentazione, un concert consacré aux polyphonies baroques italiennes. En 2010, il dirige à nouveau l’ensemble dans The Indian Queen de Purcell, puis lance une intégrale des madrigaux de Monteverdi, un projet qui l’amènera à diriger une centaine de concerts à travers toute l’Europe jusqu’en 2015. Lors de la saison 2013-2014, Paul Agnew est nommé directeur musical adjoint des Arts Florissants, et dirige la reprise du ballet Doux Mensonges au Palais Garnier à Paris ainsi que la création de Platée au Theater an der Wien, à l’Opéra-Comique (Paris) et au Lincoln Center (New York). En 2014-2015 paraissent, aux Éditions Arts Florissants, Mantova et Cremona, deux CD consacrés à l’intégrale des madrigaux de Monteverdi. Paul Agnew est aussi codirecteur du Jardin des Voix, l’Académie des Arts Florissants pour les jeunes chanteurs. Cet intérêt pour la formation des nouvelles générations de musiciens l’a amené à diriger à de nombreuses reprises l’Orchestre Français des Jeunes Baroque. Il a aussi donné plusieurs concerts à la tête d’orchestres sur instruments modernes : l’Orchestre Philharmonique de Liverpool, l’Orchestre Symphonique National d’Écosse, l’Orchestre de Chambre de Norvège...

LES ARTS FLORISSANTS

Ensemble de chanteurs et d’instrumentistes voués à la musique baroque, fidèles à l’interprétation sur instruments anciens, Les Arts Florissants sont dans leur spécialité l’une des formations les plus réputées au

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monde. Fondés en 1979 et dirigés depuis lors par le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie, ils portent le nom d’un petit opéra de Marc-Antoine Charpentier. Depuis Atys de Lully à l’Opéra-Comique à Paris en 1987, c’est la scène lyrique qui leur a assuré les plus grands succès. Ils ont mis en place ces dernières années plusieurs actions de transmission et de formation de jeunes interprètes, dont Le Jardin des Voix. En 2012, William Christie et Les Arts Florissants ont créé le festival Dans les Jardins de William Christie, qui réunit les artistes des Arts Florissants, des élèves de la Juilliard School of Music de New York et les lauréats du Jardin des Voix, pour des concerts et des promenades musicales dans les jardins créés par William Christie à Thiré (Vendée). En 2013, Les Arts Florissants ont lancé leur propre label discographique, Les Éditions Arts Florissants, et y ont publié Mantova et Cremona (consacrés aux madrigaux de Monteverdi), Belshazzar, Le Jardin de Monsieur Rameau et Music for Queen Caroline de Haendel. La saison 2014-2015, qui s’achèvera avec la quatrième édition du festival Dans les Jardins de William Christie, du 22 au 29 août 2015, est riche en rendez-vous : janvier 2015, pour l’ouverture de la Philharmonie de Paris, le Te Deum de Charpentier, In exitu Israel de Mondonville et Les Sauvages de Rameau ; différentes tournées (Les Fêtes vénitiennes de Campra, Un jardin à l’italienne avec les lauréats du Jardin des Voix, les Madrigali Guerrieri et les Madrigali Amorosi du Huitième Livre des madrigaux de Monteverdi, Le Voyage de Monsieur Monteverdi, de la Renaissance au baroque, le deuxième volet du programme Airs sérieux et à boire) ; une promenade imaginaire à la cour de Louis XIV avec La Nuit de Louis

XIV ; un programme de Cantates de Bach (W. Christie) et Cremona (P. Agnew), un programme Monteverdi accompagnant la sortie du CD aux Éditions Arts Florissants. En 2014, Les Arts Florissants ont créé Les Amis des Arts Florissants, qui permet à leurs fidèles spectateurs de les soutenir tout en participant à de nombreuses activités : répétitions générales de concert, visites de coulisses, achat de CD et DVD à tarif préférentiel, etc.

Les Arts Florissants – formation associée à la Philharmonie de Paris – sont soutenus par le ministère de la Culture et de la Communication, la ville de Caen et la région Basse-Normandie. Ils sont en résidence au théâtre de Caen.

imerys et alstom sont Mécènes des Arts Florissants.

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Ensemble instrumental

ViolonMyriam GeversSophie Gevers-Demoures

AltoGalina Zinchenko

Viole de gambeJuliette Guignard

LuthMassimo Moscardo

ClavecinFlorian Carré

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