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CHRISTIAN AFFOLTER Les institutionnels entrant dans le domaine des hedge funds ne sont pas près d’oublier leurs di- rectives issues de la gestion tradi- tionnelle. Il paraît ainsi logique qu’une taille importante d’un fonds garantit une bonne diver- sification du portefeuille, et fina- lement une meilleure répartition des risques. Un véhicule ayant beaucoup d’avoirs sous gestion ne devrait donc pas connaître de problèmes provoquant d’énor- mes performances négatives. Que les hedge funds disposant d’actifs supérieurs à un milliard de dollar réunissent plus de 80% de tout le montant investi dans cette industrie paraît ainsi une conséquence logique du proces- sus d’«institutionnalisation», qui s’est renforcé depuis fin 2008. Plus d’un tiers des nouveaux in- vestissements en 2011 ont été ré- coltés par seulement neuf fonds, sur environ 2600 gestionnaires! Des noms de marque censés ga- rantir la présence d’équipes im- portantes, de systèmes de gestion sophistiqués et de structures per- mettant de remplir toutes les exi- gences réglementaires actuelles et futures, minimisant les risques opérationnels. Le monde de la gestion alterna- tive regorge pourtant d’exemples prouvant que la taille peut repré- senter une source de préoccupa- tion. Paulson & Co, le gestion- naire que sa position contre le subprime a rendu célèbre en 2008, provoquant ainsi l’arrivée de milliards de nouveaux capi- taux, connaît en 2011 la pire an- née de son existence. Et Atticus Capital a dépassé les 20 milliards sous gestion en 2007 pour dispa- raître seulement deux ans plus tard. La star de cette année, John Thaler de JAT Capital Manage- ment, a décidé en septembre de ne plus accepter de nouveaux in- vestissements, avant de subir un revers avec son engagement dans Netflix. Plusieurs autres établis- sements ayant des milliards sous gestion ont également décidé de ne plus accueillir de nouveaux in- vestisseurs. Parmi eux se trouve même Third Point, qui a pour- tant su attirer énormément de nouveaux capitaux; il gère désor- mais 8 milliards, soit 3,4 milliards de plus qu’en janvier! L’un des plus grands, Brevan Howard, veut rendre deux de ses 27 mil- liards sous gestion aux investis- seurs, Caxton Associates (10 mil- liards) et SAC Capital Management (14 milliards), ayant aussi été fermés. La liste des ces fonds ne cesse de s’allonger. Le retour de ces barrières à large échelle, déjà très répandues avant la période difficile de 2008, force les institutionnels à chercher un peu plus loin. Avec le risque d’al- louer des sommes trop élevées pour être absorbées par la struc- ture existante. Un procédé d’au- tant plus dangereux que les hedge funds investissent souvent dans des titres peu liquides. L’exemple des vendeurs d’actions VW sou- dainement forcés à se couvrir, fai- sant grimper le prix du titre à des hauteurs irréelles en été 2008, a montré de manière caricaturale que le degré de liquidité dépend de la situation sur le marché. L’énorme délai dont certains hedge funds ont eu besoin pour rembourser les investisseurs ayant demandé de retirer leur argent suite au choc de 2008 illustre éga- lement que les estimations sont parfois très loin de la réalité, sur- tout en cas de mouvements for- cés. Pour garder la flexibilité et la liqui- dité, la croissance ne peut donc se gérer qu’en multipliant les posi- tions. Cela vaut même pour un fonds basé sur une stratégie quan- titative, qui peut s’appliquer à n’im- porte quelle échelle, du moins en théorie: «A partir d’une certaine taille, les transactions du fonds de- viennent visibles», a relevé Dariush Aryeh, co-créateur et CIO du sé- lectionneur genevois de hedge funds Fundana, qui ne reste dans des fonds d’une taille supérieure à 2 milliards que s’il compte parmi les investisseurs de ses débuts, lui procurant un accès privilégié au gestionnaire et aux informations. Cette visibilité des transactions va à l’encontre de l’intention de béné- ficier d’un mouvement de marché sans l’influencer directement. Du côté des gestionnaires travaillant sur une base discrétionnaire, «le seul moyen de réagir à une aug- mentation des encours est donc d’agrandir l’équipe en créant des groupes qui vont gérer chacun en- tre 1 et 2 milliards de dollars, sinon de stopper les souscriptions»», sou- ligne Dariush Aryeh. L’essentiel est ainsi de garder la profondeur de recherche nécessaire à leur stra- tégie initiale qui a fait ses premiè- res preuves, tout en adaptant le nombre de positions à la nouvelle taille. mardi 29 novembre 2011 13 MARCHÉS & PRODUITS PAGE Le présent document ne constitue ni une offre ni une incitation à la souscription de parts dans un fonds d’investissement Schroders. Les souscriptions de parts ne peuvent être effectuées que sur la base du dernier prospectus et d’une prise de connaissance des risques d’investissement. La documentation complète (le contrat du fonds, le prospectus et le prospectus simplifié (le cas échéant), les rapports annuel et semestriel) des fonds d’investissement enregistrés pour la distribution en Suisse peut être commandé sans frais à Schroder Investment Management (Switzerland) AG, Central 2, CH-8001 Zurich. w40756 TRUSTED HERITAGE ADVANCED THINKING www.schroders.ch Avec vous sur le long terme Aujourd’hui, sur les marchés financiers, il est impératif de trouver un équilibre entre savoir-faire et perspective. C’est précisément ce que Schroders vous propose. Société de gestion d’actifs affichant 200 ans d’expérience de l’investissement, nous sommes fiers de notre indépendance. Depuis la création de la société au Royaume-Uni, nous avons pris une ampleur véritablement mondiale, et gérons CHF 277 milliards pour le compte de nos clients internationaux. Dotés de ressources amples et d’une vaste expérience, nous sommes à même d’identifier des idées de placement très persuasives pour tous les environnements de marché. Alors sélectionnez un fonds qui convient à vos besoins, parmi la large gamme que vous propose Schroders. Nous sommes avec vous sur le long terme. Structures adaptées à la croissance HEDGE FUNDS. Une présence devenue visible est souvent fatale. Les positions doivent rester sur une taille garantissant la confidentialité. BarclayHedge ACTIFS SOUS GESTION DE L’INDUSTRIE DE HEDGE FUNDS Le retour des investisseurs institutionnels ne suffit pas pour porter le volume de l’industrie au niveau de 2007. Les privés, très importants avant 2008, sont toujours réticents à revenir dans la gestion alternative. 2500 2000 1500 1000 500 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 En milliards de dollars 1228.3 1360.7 1713.1 2136.8 1457.9 1554.1 1693.9 1717 WHISKY. Il est probable qu’une bouteille acquise pour 300 francs puisse atteindre le double dans quelques années. Pour les amateurs, le whisky ne vaut pas uniquement pour ses qualités gustatives, mais aussi en tant qu’investissement promet- teur. Alors que les marchés d’ac- tions sombrent, le précieux li- quide ambré peut représenter une alternative. Mais sans connaissan- ces, le jeu reste risqué. Depuis l’éclatement de la crise financière en 2008, les marchés actions re- doublent de volatilité. Une situa- tion qui contraint certains petits investisseurs à se tourner vers des placements alternatifs, comme par exemple le whisky, un alcool qui subit un véritable boom de- puis une dizaine d’années. Le whisky ne connaît visiblement pas la crise et attire non seulement les amateurs, mais aussi les inves- tisseurs. «Ces dix dernières année, les prix ont augmenté de manière mar- quante», relève Thomas Ide un spécialiste du whisky. Le phéno- mène a aussi contribué à de forts rendements. La valeur de certai- nes bouteilles a ainsi décuplé ces dernières années. Un whisky de douze ans d’âge s’est ainsi négo- cié en 2002 à près de 40.000 francs. Toutefois, il reste bien dif- ficile d’estimer le rendement moyen des whiskies, note M. Ide. «Alors que certaines bouteilles ont fortement renchéri, d’autres ont vu leur prix stagner», selon le né- gociant. Ce dernier estime qu’il vaut mieux investir dans des bou- teilles de cet alcool fort, le plus vendu au monde, valant jusqu’à 1000 francs. Il est probable qu’une bouteille acquise actuellement pour 300 francs puisse atteindre le double, selon M. Ide. Peter Siegenthaler, importateur de whisky pour le compte de la société Cadenhead’s à Baden (AG) est aussi d’avis que les ren- dements peuvent fortement va- rier, à l’image du marché de cet alcool. «Des whiskies très deman- dés actuellement, n’avaient pas la cote il y a quelques années», pré- cise-t-il. De manière générale, les spécia- listes recommandent d’investir uniquement dans la catégorie des whiskies single malts, lesquels sont produits par une seule distil- lerie, contrairement aux blends, qui représentent des assemblages. La règle principale reste de pri- vilégier les crûs les plus âgés. De nombreux clients sont ainsi à l’af- fût de bouteilles datant de leur an- née de naissance, confie M. Sie- genthaler. – (ats) L’alternative ultime Nordea lance un fonds marchés émergents avec Hexam Nordea a annoncé avoir conclu un partenariat exclusif avec Hexam Capital Partners LLP, pour la ges- tion d’un nouveau fonds d’actions dédié aux marchés émergents, Nor- dea 1 – Global Emerging Market Equity Fund. Dirigée par Bryan Collings, fondateur de la société et spécialiste des marchés émer- gents, l’équipe d’investissement d’Hexam suit un processus d’inves- tissement reposant sur le modèle GLCMV (Growth, Liquidity, Cur- rency, Management and Valua- tion). Le gestionnaire utilise exten- sivement ce modèle pour découvrir les potentiels de bénéfices, qui ne sont pas encore reconnus ou qui sont sous-évalués par le marché. Grâce à la combinaison des appro- ches top-down et bottom-up, le ges- tionnaire est en mesure d’identifier avant le consensus les titres ou les pays susceptibles de bénéficier de fortes révisions à la hausse. Confor- mément aux dispositions de cet ac- cord, Nordea dispose désormais de l’exclusivité des services de conseil en investissements d’Hexamdans toute l’Europe. – (NewsManagers)

mardi 29 novembre 2011 PAGE 13 Structures adaptées à la ...Thaler de JAT Capital Manage-ment, a décidé en septembre de ne plus accepter de nouveaux in- ... Le retour des investisseurs

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Page 1: mardi 29 novembre 2011 PAGE 13 Structures adaptées à la ...Thaler de JAT Capital Manage-ment, a décidé en septembre de ne plus accepter de nouveaux in- ... Le retour des investisseurs

CHRISTIAN AFFOLTER

Les institutionnels entrant dansle domaine des hedge funds nesont pas près d’oublier leurs di-rectives issues de la gestion tradi-tionnelle. Il paraît ainsi logiquequ’une taille importante d’unfonds garantit une bonne diver-sification du portefeuille, et fina-lement une meilleure répartitiondes risques. Un véhicule ayantbeaucoup d’avoirs sous gestionne devrait donc pas connaître deproblèmes provoquant d’énor-mes performances négatives.Que les hedge funds disposantd’actifs supérieurs à un milliardde dollar réunissent plus de 80%de tout le montant investi danscette industrie paraît ainsi uneconséquence logique du proces-sus d’«institutionnalisation», quis’est renforcé depuis fin 2008.Plus d’un tiers des nouveaux in-vestissements en 2011 ont été ré-coltés par seulement neuf fonds,sur environ 2600 gestionnaires!Des noms de marque censés ga-rantir la présence d’équipes im-portantes, de systèmes de gestionsophistiqués et de structures per-mettant de remplir toutes les exi-gences réglementaires actuelleset futures, minimisant les risquesopérationnels.Le monde de la gestion alterna-tive regorge pourtant d’exemplesprouvant que la taille peut repré-senter une source de préoccupa-tion. Paulson & Co, le gestion-naire que sa position contre lesubprime a rendu célèbre en2008, provoquant ainsi l’arrivéede milliards de nouveaux capi-taux, connaît en 2011 la pire an-née de son existence. Et AtticusCapital a dépassé les 20 milliards

sous gestion en 2007 pour dispa-raître seulement deux ans plustard. La star de cette année, JohnThaler de JAT Capital Manage-ment, a décidé en septembre dene plus accepter de nouveaux in-vestissements, avant de subir unrevers avec son engagement dansNetflix. Plusieurs autres établis-sements ayant des milliards sousgestion ont également décidé dene plus accueillir de nouveaux in-vestisseurs. Parmi eux se trouvemême Third Point, qui a pour-tant su attirer énormément denouveaux capitaux; il gère désor-mais 8 milliards, soit 3,4 milliardsde plus qu’en janvier! L’un desplus grands, Brevan Howard,veut rendre deux de ses 27 mil-liards sous gestion aux investis-seurs, Caxton Associates (10 mil-liards) et SAC CapitalManagement (14 milliards), ayantaussi été fermés. La liste des cesfonds ne cesse de s’allonger.Le retour de ces barrières à largeéchelle, déjà très répandues avantla période difficile de 2008, forceles institutionnels à chercher un

peu plus loin. Avec le risque d’al-louer des sommes trop élevéespour être absorbées par la struc-ture existante. Un procédé d’au-tant plus dangereux que les hedgefunds investissent souvent dansdes titres peu liquides. L’exempledes vendeurs d’actions VW sou-

dainement forcés à se couvrir, fai-sant grimper le prix du titre à deshauteurs irréelles en été 2008, amontré de manière caricaturaleque le degré de liquidité dépendde la situation sur le marché.L’énorme délai dont certainshedge funds ont eu besoin pourrembourser les investisseurs ayantdemandé de retirer leur argentsuite au choc de 2008 illustre éga-lement que les estimations sontparfois très loin de la réalité, sur-tout en cas de mouvements for-cés.Pour garder la flexibilité et la liqui-dité, la croissance ne peut donc segérer qu’en multipliant les posi-tions. Cela vaut même pour unfonds basé sur une stratégie quan-titative, qui peut s’appliquer à n’im-porte quelle échelle, du moins enthéorie: «A partir d’une certainetaille, les transactions du fonds de-viennent visibles», a relevé DariushAryeh, co-créateur et CIO du sé-

lectionneur genevois de hedgefunds Fundana, qui ne reste dansdes fonds d’une taille supérieureà 2 milliards que s’il compte parmiles investisseurs de ses débuts, luiprocurant un accès privilégié augestionnaire et aux informations.Cette visibilité des transactions vaà l’encontre de l’intention de béné-ficier d’un mouvement de marchésans l’influencer directement. Ducôté des gestionnaires travaillantsur une base discrétionnaire, «leseul moyen de réagir à une aug-mentation des encours est doncd’agrandir l’équipe en créant desgroupes qui vont gérer chacun en-tre 1 et 2 milliards de dollars, sinonde stopper les souscriptions»», sou-ligne Dariush Aryeh. L’essentielest ainsi de garder la profondeurde recherche nécessaire à leur stra-tégie initiale qui a fait ses premiè-res preuves, tout en adaptant lenombre de positions à la nouvelletaille.�

mardi 29 novembre 2011 13MARCHÉS & PRODUITS PAGE

Le présent document ne constitue ni une offre ni une incitation à la souscription de parts dans un fonds d’investissement Schroders. Les souscriptions de parts ne peuvent être effectuées que sur la base du dernier prospectus et d’une prise de connaissance des risques d’investissement. La documentation complète (le contrat du fonds, le prospectus et le prospectus simplifié (le cas échéant), les rapports annuel et semestriel) des fonds d’investissement enregistrés pour la distribution en Suisse peut être commandé sans frais à Schroder Investment Management (Switzerland) AG, Central 2, CH-8001 Zurich. w40756

T R U S T E D H E R I T A G E A D V A N C E D T H I N K I N G

www.schroders.ch

Avec vous sur le

long termeAujourd’hui, sur les marchés financiers, il est impératif de trouver un équilibre entre savoir-faire et perspective. C’est précisément ce que Schroders vous propose.

Société de gestion d’actifs affichant 200 ans d’expérience de l’investissement, nous sommes fiers de notre indépendance. Depuis la création de la société au Royaume-Uni, nous avons pris une ampleur véritablement mondiale, et gérons CHF 277 milliards pour le compte de nos clients internationaux.

Dotés de ressources amples et d’une vaste expérience, nous sommes à même d’identifier des idées de placement très persuasives pour tous les environnements de marché. Alors sélectionnez un fonds qui convient à vos besoins, parmi la large gamme que vous propose Schroders. Nous sommes avec vous sur le long terme.

Structures adaptées à la croissanceHEDGE FUNDS. Une présence devenue visible est souvent fatale. Les positions doivent rester sur une taille garantissant la confidentialité.

BarclayHedge

ACTIFS SOUS GESTION DE L’INDUSTRIE DE HEDGE FUNDS

Le retour des investisseurs institutionnels ne suffit pas pour porter le volume de l’industrie au niveau de 2007. Les privés, très importants avant 2008, sont toujours réticents à revenir dans la gestion alternative.

2500

2000

1500

1000

500

0

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

En milliards de dollars

1228.31360.7

1713.1

2136.8

1457.9 1554.11693.9 1717

WHISKY. Il est probablequ’une bouteille acquisepour 300 francs puisseatteindre le doubledans quelques années.

Pour les amateurs, le whisky nevaut pas uniquement pour sesqualités gustatives, mais aussi entant qu’investissement promet-teur. Alors que les marchés d’ac-tions sombrent, le précieux li-quide ambré peut représenter unealternative. Mais sans connaissan-ces, le jeu reste risqué. Depuisl’éclatement de la crise financièreen 2008, les marchés actions re-doublent de volatilité. Une situa-tion qui contraint certains petitsinvestisseurs à se tourner vers desplacements alternatifs, commepar exemple le whisky, un alcoolqui subit un véritable boom de-puis une dizaine d’années. Lewhisky ne connaît visiblementpas la crise et attire non seulementles amateurs, mais aussi les inves-tisseurs.«Ces dix dernières année, les prixont augmenté de manière mar-quante», relève Thomas Ide unspécialiste du whisky. Le phéno-mène a aussi contribué à de fortsrendements. La valeur de certai-nes bouteilles a ainsi décuplé cesdernières années. Un whisky dedouze ans d’âge s’est ainsi négo-

cié en 2002 à près de 40.000francs. Toutefois, il reste bien dif-ficile d’estimer le rendementmoyen des whiskies, note M. Ide.«Alors que certaines bouteilles ontfortement renchéri, d’autres ontvu leur prix stagner», selon le né-gociant. Ce dernier estime qu’ilvaut mieux investir dans des bou-teilles de cet alcool fort, le plusvendu au monde, valant jusqu’à1000 francs. Il est probable qu’unebouteille acquise actuellementpour 300 francs puisse atteindrele double, selon M. Ide.Peter Siegenthaler, importateurde whisky pour le compte de lasociété Cadenhead’s à Baden(AG) est aussi d’avis que les ren-dements peuvent fortement va-rier, à l’image du marché de cetalcool. «Des whiskies très deman-dés actuellement, n’avaient pas lacote il y a quelques années», pré-cise-t-il.De manière générale, les spécia-listes recommandent d’investiruniquement dans la catégorie deswhiskies single malts, lesquelssont produits par une seule distil-lerie, contrairement aux blends,qui représentent des assemblages.La règle principale reste de pri-vilégier les crûs les plus âgés. Denombreux clients sont ainsi à l’af-fût de bouteilles datant de leur an-née de naissance, confie M. Sie-genthaler. – (ats)

L’alternative ultime

Nordea lance un fondsmarchés émergents avec Hexam Nordea a annoncé avoir conclu unpartenariat exclusif avec HexamCapital Partners LLP, pour la ges-tion d’un nouveau fonds d’actionsdédié aux marchés émergents, Nor-dea 1 – Global Emerging MarketEquity Fund. Dirigée par BryanCollings, fondateur de la sociétéet spécialiste des marchés émer-gents, l’équipe d’investissementd’Hexam suit un processus d’inves-tissement reposant sur le modèleGLCMV (Growth, Liquidity, Cur-rency, Management and Valua-tion). Le gestionnaire utilise exten-sivement ce modèle pour découvrirles potentiels de bénéfices, qui nesont pas encore reconnus ou quisont sous-évalués par le marché.Grâce à la combinaison des appro-ches top-down et bottom-up, le ges-tionnaire est en mesure d’identifieravant le consensus les titres ou lespays susceptibles de bénéficier defortes révisions à la hausse. Confor-mément aux dispositions de cet ac-cord, Nordea dispose désormais del’exclusivité des services de conseilen investissements d’Hexamdanstoute l’Europe.– (NewsManagers)