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Actualit6s Premiere reunion du Club des Laboratoires : le GBEA 2 au coeur du debat L e Club des Laboratoires, imagine par le Departement BIP(1) des Editions Elsevier, souhaite rassembler des respon- sables de I'industrie du diagnostic in vitro, I'IDIV, qui en forment les membres permanents, et propo- ser un debat sur la biologie d'au- jourd'hui. Le Club invite des inter- venants exterieurs : representants de I'IDIV, biologistes de terrain, specialistes. Les sujets de debar sur la biologie ne manquent pas. Biologie qui dispose d'un avantage sur d'autres disciplines de sante : un code de bonnes pratiques et d'assurance-qualite, le GBEA 2. La premiere reunion du Club a donc consacre ce debat & la seconde edition du GBEA, dont les Editions Elsevier proposent une presentation exhaustive, annexe de I'Annuaire des labo- ratoires d'analyses medicales. Le GBEA 2 sur la sellette Cette reunion inaugurale s'est tenue le 15 juin (2), sous la forme d'un petit dejeuner-debat. Presi- dent du Club et ,< major ,, (anima- teur) de ce debat inaugural, Clau- de Naudin etait entoure du Pr Jean- Paul Seguela, redacteur en chef de la Revue Frangaise des Labo- ratoires, du Pr Paul Lafargue, presi- dent du Comite scientifique de RFL, et du Dr Alain Leblanc, colla- borateur de RFL et consultant du Club. Deux heures ont & peine suffi pour evoquer le fond, la forme et les non-dits du GBEA 2, outil desor- mais inseparable de la demarche d'assurance-qualite en biologie medicale. Le GBEA est << un triangle rec- tangle dont I'hypotenuse serait I'as- surance-qualite ,,. Invite du Club, le Dr Claude Grasmick (CH de Ca- hors), << sans etat d'&me ,,, le com- pare au Code de la route (ce n'est pas faux, car I'assuran- ce ne paraft chere qu'avant I'accident - NDLR). Le GBEA sous-tendrait ,, une contrainte repressive, voire une punition, privant le biolo- giste de tout sens de liberte ,, du fait d'une ,, demarche qualite impo- see par le jeu des tutelles ,,, pour Dominique Caillat, biologiste & Saint-Martin-d'Heres (Isere). Si les laboratoires doivent gagner leur accreditation, ne faun pas en appeler & I'expertise du COFRAC, qui constituerait ,, un excellent retour sur investissement ,,, selon Gilles Delaporte, biologiste & Glen. Nous publierons le compte-rendu integral de ce debat (3). Bienvenue au Club Le Club des Laboratoires souhaite dynamiser le dialogue sur le pre- sent et &venir de la biologie avec Claude Naudin, president du Club des Laboratoires. les responsables de communication de I'IDIV. Quatre petits dejeuners-debats sont prevus chaque annee, sur des themes d'actua- lit& Chaque de-bat sera anime par un major spe- cialiste du theme abor- de, le Club y invitant cinq ,, residents ,,, biologistes de terrain et specialistes. Prochaine reunion : 26 octobre 2000, sur le theme ,, drogues et dopage ,,, anime par le Pr Paul Lafargue. Pour I'avenir, formation, hygiene hospitaliere, lipides et obesite, diabete et virologie ont ete retenus. i = w a r - - (1) Biologie-lnfirmieres-Pharmacie (2) Etaient presents : Francine Kahn : Beckman Coulter ; R#gis Camis et Raphael Paulin : Biohit ; G~rard Ulrich et Fabrice Heurtin : BMD ; Jean-Jacques Bara : Diamed et son invit~e Anne Gruson (OH d~Arras) ; Jean-Charles Clouet : DPC ; Frederic Dural et Jean-Franqois Mollard : Roche Diagnostics/AVL (AVL vient de rejoindre Roche) ; Francois Pellet : Sebla. (3) Sous forme d'un supplement diffus~ aux abonnes de RFL. Marqueurs tumoraux : ce que I'oncologie Cet atelier, propos~ par Nichols Institute Diagnostics, a permis de dresser un bilan rapide de I'actualit& et du futur des mar- queurs tumoraux en clinique oncologique (autre nom de la can- c&rologie). E ntres en routine biologique, bien que restant des analyses medicales spe- cialisees, la recherche et le dosage des marqueurs tumoraux (MT) ont contribue & une avancee considerable en cancerologie, dans des situations cliniques tres diverses : differenciation des tumeurs, sensibilite diag- nostique, specificite par rapport & un type de tumeur, etc. A priori, ils seraient de bons candidats au depistage (systematique ou precoce), dans la mesure o~ la prevalence de certains can- cers ou la reconnaissance d'un terrain fami- lial & risque le justifieraient. Mais il n'y a pas encore la de consensus, sauf sur le PSA et le cancer de la prostate. Les MT ont cependant fait la preuve de leur valeur dans I'aide au diagnostic, dans I'aide au bilan initial de certaines tumeurs (beta- hCG et tumeurs placentaires ou testicu- lakes), pour I'orientation therapeutique, pour I'evaluation de I'impact du traitement (CA 125 et cancer de I'ovaire), la surveillance d'eventuelles recidives ou metastases. L'avance au diagnostic qu'ils permettent (mise en route therapeutique plus precoce) contribuerait & allonger la duree moyenne de survie dans plusieurs types de tumeurs mais, statistiquement, on n'en a pas la preuve... Un rappel Un MT est une biomolecule produite par un tissu tumoral, dont la concentration dans un fluide biologique (sang le plus souvent) est correlee au developpement de la tumeur dont il est issu. Simple, fiable et reproductible, le dosage des MT a evolue en specificite et sensibilite avec le developpement de I'automatisation du dosage, contribuant aux progres de la can- cerologie autant que les traitements antican- cereux, tant il est vrai que biologie et clinique sent inseparables. On peut definir deux types de MT, les mar- queurs de fonction : hormones (choriogona- dotrophines), enzymes (neuron specific enolase), cornposants cellulaires (keratines) et les marqueurs d'immunite : antigenes tumoraux tels CA 15-3 ou CA 125 (CA : can- cer antigen). dolt b ia biologie Un nouveau marqueur a recemment integre la liste non exhaustive des MT : la proteine S- 100beta, specifique du melanome malin. Connu en histo-pathologie, il a ete adapte au dosage en biochimie comme element pro- nostique (y compris en terme de survie) et temoin de suivi therapeutique. C'est le seul marqueur actuel du melanome malin. MARQUEURS TUMflRAUX : PII:GES ET PROBI.I~MES ANALYTIQUES (M.-J. Bugugnan~ F. Nerbenne-Bleten, CHI Poissy/Saint-Bermain-en-Laye) • PHASE PHI~-A§ALYTIQUE : - 6tat du patient : allongd, debout, Age, ~at physiologique ; - identitd, place duns la side, erreur de transvasemenL d'siiquo- tage ; - conservation du prdl~vement : tempirature, chatee du froid ; - caillot, bulles : risque de prdlLwement dJtectueux par I'auto- mate ; - prdlt~vement : anticoagulant, tube evac gel de sdpa~on, inhi- biteur de protdase ; - influence de rhdmoiyse, de la lactescence. • PHASE ANALYTIQUE : - validit~ de la s~rie de dosages : contri~le de qual~ ; - erreur penctuelle sup un dosage : variabil~ de la forme mold- culaire ; proportion variable de fornles libros ou li~es ; expres- sion de rantiflhe ; anticorps utilisds ; prJsence d'anticorps hitdrophiles ; effet crochet ; effet de matrice pour les carl- bronts, le diluent, le milieu biologiflue test6 ; errour miicanique. • PHASE POST-ANALYTIQUE : - erreur de transcription du rdsuHat ; - choix du seuil de d~ision. 1 2 RevueFran0aise des Laboratoires, juin/juillet2000, N ° 324

Marqueurs tumoraux : ce que l'oncologie doit à la biologie

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Actualit6s

Premiere reunion du Club des Laboratoires : le GBEA 2 au coeur du debat

L e Club des Laboratoires, imagine par le Departement BIP(1) des Editions Elsevier,

souhaite rassembler des respon- sables de I'industrie du diagnostic in vitro, I'IDIV, qui en forment les membres permanents, et propo- ser un debat sur la biologie d'au- jourd'hui. Le Club invite des inter- venants exterieurs : representants de I'IDIV, biologistes de terrain, specialistes. Les sujets de debar sur la biologie ne manquent pas. Biologie qui d ispose d'un avantage sur d'autres disciplines de sante : un code de bonnes pratiques et d'assurance-qualite, le GBEA 2. La premiere reunion du Club a donc consacre ce debat & la seconde edition du GBEA, dont les Editions Elsevier proposent une presentat ion exhaustive, annexe de I'Annuaire des labo- ratoires d'analyses medicales.

Le G B E A 2 s u r la s e l l e t t e Cette reunion inaugurale s'est tenue le 15 juin (2), sous la forme d'un petit dejeuner-debat. Presi- dent du Club et ,< major ,, (anima- teur) de ce debat inaugural, Clau- de Naudin etait entoure du Pr Jean- Paul Seguela, redacteur en chef de la Revue Frangaise des Labo- ratoires, du Pr Paul Lafargue, presi- dent du Comite scientifique de RFL, et du Dr Alain Leblanc, colla- borateur de RFL et consultant du Club. Deux heures ont & peine suffi pour evoquer le fond, la forme et les non-dits du GBEA 2, outil desor- mais inseparable de la demarche d'assurance-qualite en biologie medicale. Le GBEA est << un triangle rec- tangle dont I'hypotenuse serait I'as- surance-qualite ,,. Invite du Club, le Dr Claude Grasmick (CH de Ca- hors), << sans etat d'&me ,,, le com-

pare au Code de la route (ce n'est pas faux, car I'assuran- ce ne paraft chere qu'avant I'accident - NDLR). Le GBEA sous-tendrait ,, une contrainte repressive, voire une punition, privant le biolo- giste de tout sens de liberte ,, du fait d'une ,, demarche qualite impo- see par le jeu des tutelles ,,, pour Dominique Caillat, biologiste & Saint-Martin-d'Heres (Isere). Si les laboratoires doivent gagner leur accreditation, ne faun pas en appeler & I'expertise du COFRAC, qui constituerait ,, un excellent retour sur investissement ,,, selon Gilles Delaporte, biologiste & Glen. Nous publierons le compte-rendu integral de ce debat (3).

B i e n v e n u e a u C l u b

Le Club des Laboratoires souhaite dynamiser le dialogue sur le pre- sent et &venir de la biologie avec

Claude Naudin, president du Club des Laboratoires.

les responsables de communication de I'IDIV. Quatre petits dejeuners-debats sont prevus chaque annee, sur des themes d'actua- lit& Chaque de-bat sera anime par un major spe- cialiste du theme abor- de, le Club y invitant

cinq ,, residents ,,, biologistes de terrain et specialistes. Prochaine reunion : 26 octobre 2000, sur le theme ,, drogues et dopage ,,, anime par le Pr Paul Lafargue. Pour I'avenir, formation, hygiene hospitaliere, lipides et obesite, diabete et virologie ont ete retenus. i = w a r - -

(1) Biologie-lnfirmieres-Pharmacie (2) Etaient presents : Francine Kahn : Beckman Coulter ; R#gis Camis et Raphael Paulin : Biohit ; G~rard Ulrich et Fabrice Heurtin : BMD ; Jean-Jacques Bara : Diamed et son invit~e Anne Gruson (OH d~Arras) ; Jean-Charles Clouet : DPC ; Frederic Dural et Jean-Franqois Mollard : Roche Diagnostics/AVL (AVL vient de rejoindre Roche) ; Francois Pellet : Sebla. (3) Sous forme d'un supplement diffus~ aux abonnes de RFL.

Marqueurs tumoraux : ce que I 'oncologie Cet atelier, propos~ par Nichols Institute Diagnostics, a permis de dresser un bilan rapide de I'actualit& et du futur des mar- queurs tumoraux en clinique oncologique (autre nom de la can- c&rologie).

E ntres en routine biologique, bien que restant des analyses medicales spe- cialisees, la recherche et le dosage

des marqueurs tumoraux (MT) ont contribue & une avancee considerable en cancerologie, dans des situations cliniques tres diverses : differenciation des tumeurs, sensibilite diag- nostique, specificite par rapport & un type de tumeur, etc. A priori, ils seraient de bons candidats au depistage (systematique ou precoce), dans la mesure o~ la prevalence de certains can- cers ou la reconnaissance d'un terrain fami- lial & risque le justifieraient. Mais il n'y a pas encore la de consensus, sauf sur le PSA et le cancer de la prostate. Les MT ont cependant fait la preuve de leur valeur dans I'aide au diagnostic, dans I'aide au bilan initial de certaines tumeurs (beta- hCG et tumeurs placentaires ou testicu- lakes), pour I'orientation therapeutique, pour I'evaluation de I'impact du traitement (CA 125 et cancer de I'ovaire), la surveillance d'eventuelles recidives ou metastases. L'avance au diagnostic qu'ils permettent

(mise en route therapeutique plus precoce) contribuerait & allonger la duree moyenne de survie dans plusieurs types de tumeurs mais, statistiquement, on n'en a pas la preuve...

U n r a p p e l Un MT est une biomolecule produite par un tissu tumoral, dont la concentration dans un fluide biologique (sang le plus souvent) est correlee au developpement de la tumeur dont il est issu. Simple, fiable et reproductible, le dosage des MT a evolue en specificite et sensibilite avec le d e v e l o p p e m e n t de I'automatisation du dosage, contribuant aux progres de la can- cerologie autant que les traitements antican- cereux, tant il est vrai que biologie et clinique sent inseparables. On peut definir deux types de MT, les mar- queurs de fonction : hormones (choriogona- dotrophines), enzymes (neuron specif ic enolase), cornposants cellulaires (keratines) et les marqueurs d'immunite : antigenes tumoraux tels CA 15-3 ou CA 125 (CA : can- cer antigen).

dolt b ia biologie

Un nouveau marqueur a recemment integre la liste non exhaustive des MT : la proteine S- 100beta, specifique du melanome malin. Connu en histo-pathologie, il a ete adapte au dosage en biochimie comme element pro- nostique (y compris en terme de survie) et temoin de suivi therapeutique. C'est le seul marqueur actuel du melanome malin.

MARQUEURS TUMflRAUX : PII:GES ET PROBI.I~MES ANALYTIQUES (M.-J. Bugugnan~ F. Nerbenne-Bleten,

CHI Poissy/Saint-Bermain-en-Laye)

• PHASE PHI~-A§ALYTIQUE : - 6tat du patient : allongd, debout, Age, ~at physiologique ; - identitd, place duns la side, erreur de transvasemenL d'siiquo-

tage ; - conservation du prdl~vement : tempirature, chatee du froid ; - caillot, bulles : risque de prdlLwement dJtectueux par I'auto-

mate ; - prdlt~vement : anticoagulant, tube evac gel de sdpa~on, inhi-

biteur de protdase ; - influence de rhdmoiyse, de la lactescence. • PHASE ANALYTIQUE : - validit~ de la s~rie de dosages : contri~le de qual~ ; - erreur penctuelle sup un dosage : variabil~ de la forme mold-

culaire ; proportion variable de fornles libros ou li~es ; expres- sion de rantiflhe ; anticorps utilisds ; prJsence d'anticorps hitdrophiles ; effet crochet ; effet de matrice pour les carl- bronts, le diluent, le milieu biologiflue test6 ; errour miicanique.

• PHASE POST-ANALYTIQUE : - erreur de transcription du rdsuHat ; - choix du seuil de d~ision.

1 2 Revue Fran0aise des Laboratoires, juin/juillet 2000, N ° 324

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Sur un plan pratique, le dosage des MT dolt eviter certains pieges de procedure & la pha- se pre-, per- et post-analytique (voir enca- dre).

Perspectives Les MT ont connu deux epoques : une perio- de ,, euphorique ,,, marquee par I'apparition repetee de nouveaux marqueurs, suivie d'une epoque de rigueur pour evaluer leur interet. De ce fait, seule une dizaine de marqueurs ont fait la preuve aujourd'hui de leur utilite en

clinique oncologique, et leurs indications sont bien cadrees. Parallelement, la biologie a progresse en rapidite (dosage en moins d'une heure), en sensibilite (dosage en nanogrammes), en reproductibilite, en recherche de nouveaux temoins moleculaires (marqueurs d'apopto- se, de proliferation). On peut ya jou te r la genetique des cancers avec les possibilites que pourrait offrir le decryptage du genome humain, en vole d'achevement. Une vision optimiste, mais les progres de I'in-

dustrie du diagnostic in vitro permettent d'envisager que la biologie oncologique ,, sorte ,, des laboratoires tres specialises pour devenir une biologie de routine, encore mieux adaptee & la prevalence des cancers dans la population.

J.-M. M.

Sources : D'apres les communications de J. Rou~sse (centre Ren~-Huguenin, Saint-Cloud), J.M.G. Bonfrer (Netherlands Cancer Institute, Amsterdam), M.-J. Bugugnani et F. Nerbone (CHI Poissy/Saint- Germain-en -Lave), J.-M. Bidart (Gustave-Roussy, Villejuif).

Pas de brevets sur les genes : appel f ranco-a l lemand

D eputes europeens, le Pr Jean-Frangois Mattei, geneticien, et le Dr Wolf-

gang Wodarg, medecin, en appel- lent & leurs collegues europeens et internationaux contre ,, la breve- tabilite des genes humains -. Les deux parlementaires veulent attirer I'attention sur un risque de devia- tion des technologies utilisant le vivant comme matiere premiere, qui tentent de ,, s'approprier la de- couverte de ce qui existe dej& et qui est commun & tout Homme ,,. Le genome humain est un patri-

moine de I'humanite, non aliena- ble, et ,, nombre de textes interna- tionaux reaffirment ces principes d'indisponibilite et de non patrimo- nialit&.. Qui peut en effet se decla- rer seul et unique proprietaire des elements constitutifs du genre humain ? ,,. J.-E Mattei et W. Wodarg souhai- tent suspendre la directive euro- peenne 98/44/CE, qui ,, etablit qu'un gene est brevetable s'il est separe du corps humain ,, (sic). IIs ajoutent : ,, Si la directive reconnaft les grands principes ethiques, elle

cede en fait & la pression de I'Office europeen des brevets qui a dej& decide qu'un element natu- rel isole de son milieu.., devenait brevetable ,,. Ceci conduirait ,,ine- xorablement a la confiscation du savoir genetique, faisant fi des ,, grands principes ,,. On trouve sur I'internet* le texte de la directive (Journal officiel des Communautes europeennes, 30.7.1998) ,, relative & la protec- tion juridique des inventions bio- technologiques ,,. J.-E Mattei et W. Wodarg, dans

leur appel, reclament un debat public et transparent sur la ques- tion. Debat periodiquement relan- ce par des ,, biotechs ,, francs- tireurs qui effectuent leur propre decryptage en marge du program- me mondial de decryptage du ge- nome humain (programme HU- GO), se proposant de breveter chaque gene identifie pour prote- ger la future decouverte de sa fonction et de la proteine operante.

J.-M. M. m m m r - -

*http://www.respublica.lr/sos.humange- nome/Index.html

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