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U.E 2.9 S5 U.E 2.9 S5 Processus tumoraux Processus tumoraux ---- ---- Activit Activit é é physique adapt physique adapt é é e et Cancer e et Cancer Florent Florent Fouque Fouque Jeudi 15 janvier 2015

U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

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Page 1: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

U.E 2.9 S5U.E 2.9 S5 Processus tumorauxProcessus tumoraux

-------- ActivitActivitéé

physique adaptphysique adaptéée et Cancere et Cancer

Florent Florent FouqueFouque

Jeudi 15 janvier 2015

Page 2: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

IntroductionLes cancers les plus fréquents :

H : prostate‐

F : sein

poumon, côlon côlon, poumon

80 000 nouveaux  cas (2000)

Prévention représente un véritable enjeu de santé

publique

Activité

Physique Adaptée

(APA) pourrait jouer un rôle important :

en 

prévention (preuves 

établies 

pour 

côlon, 

sein, 

poumon  et prostate)

en accompagnement des ttt

460 000 femmes sont mortes de cancers du sein≈

610 000 h/f sont décédés de cancers colorectaux (OMS, 2008)

Page 3: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Qui pratique un sport ?

Qui pratique une activité

physique ?

Page 4: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Quelques définitions

Activité

physique (AP)

Tout 

mouvement 

corporel 

qui 

produit 

une 

augmentation 

marquée 

de 

la 

dépense 

énergétique 

par 

rapport 

à la 

dépense 

de  repos

Notions de dépense NRJ au cours de mouvements‐

AP est caractérisée par :

Type

Intensité

Durée

Fréquence

et contexte dans lequel elle est pratiquée

Page 5: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Ne se réduit pas à la seule pratique sportive‐

des activités de la vie quotidienne (AVQ) associées : 

aux tâches domestiques‐

au travail‐

aux transports‐

aux loisirs (dont activités sportives)

Explique pourquoi le lien AP et Santé

est en plein essor Augmentation de la sédentarité

car AP n’est plus liée …

«

Avoir une activité

physique est une nécessité

pour tous mais pratiquer un sport est un choix »

JF Toussaint

Page 6: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Aux activités professionnelles( du travail sédentaire)

Au XXèmes

Tertiaire (14% à

72%) 

Primaire (65% à 4%)

33,1 % des Français âgés  de 15 à 74 ans sont en 

moyenne assis  au moins  6 h/ j

(INPES 2005)

Page 7: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Regardez‐vous !!!

Page 8: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Quelle recommandation pour conserver son  potentiel santé

?

Réponse : 10 000 pas / jour

Moins de 5 000 pas/j inactifs

5 000 ‐

10 000 pas/j peu actifs

10 000 pas/j

actifsPlus de 12 500pas/j

très actifs

activité

quotidienne habituelle6 000 ‐

7 000 pas/jour

30’

AP modérée3 000 ‐

4 000 pas/jour

+

Page 9: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Combien de pas par jour pour un travailleur  sédentaire ou un collégien ?

Réponse : 3 000 à 5 000 pas

10‐16

2,4Km/jour

Aux déplacements de la  vie quotidienne

Page 10: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Aux activités récréatives(passives)

Les Français sont moins actifs le week‐end effectuent en moyenne 10% de pas en moins p/r à la semaine(7 805 pas/j le WE contre 8 337 pas/j la semaine)

Page 11: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Donc …

de la dépense énergétique

La pratique d’une AP dépend des  comportements/habitudes de vie :

modifiable (facilement ?)

motivation

éducation

Pour une personne sédentaire

Activité

physique sous toutes ses formes = 20 % à 25 % de la  dépense quotidienne d’énergie (DQE) 

Le reste ? 

Métabolisme de repos  65 % à 70 % DQE,

Thermogenèse alimentaire (digestion/stockage aliments)  10 %

Page 12: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

+ Malbouffe

des apports énergétiques

Sucre, graisses, sel

Grignotage

Page 13: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

•4ème

facteur de risque de mortalité

à

l’échelle mondiale

•3,2 millions de décès par an, dont 2,6 millions dans les pays à revenu faible ou intermédiaire,

•≈

670 000 décès prématurés (personnes de moins de 60 ans)

•≈

30% de la charge du diabète et des cardiopathies ischémiques

Sédentarité

et santé

Une des conséquences majeures   est maladies chroniques non 

transmissibles (MNT)

Page 14: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Augmentation des maladies chroniques non‐transmissibles

500 000 insuffisants cardiaques (32 000 décès/an)

1,9 millions BPCO dont 600 000 sévères (17 000 décès/an)

3,5 millions diabète type I ou II

280 000 cancers (150 000 décès/an)

130 000 AVC

16 millions surpoids dont 6,9 millions obèses

AP 

interdites 

Du 

fait 

de 

l’état 

de  santé

De 

la 

fatigue 

Des 

risques 

d’aggravation ?

raison de

santé

Page 15: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Activité

physique Adaptée (APA)

Répond 

aux 

besoins 

spécifiques 

de 

santé

et 

d’inclusion 

de 

ces  personnes

l’AP doit être adaptée aux besoins de chaque personne (et non  l’inverse)

Dans PeC

APA, toute 

activité

physique 

de 

la 

vie 

quotidienne, 

de  loisir, 

ou 

sportive 

peut 

être 

utilisée 

et 

doit 

être 

adaptée 

aux 

besoins 

spécifiques 

d’une 

personne, 

le 

tout 

dans 

le 

respect 

de 

sa  sécurité

Moyen 

qui 

permet 

la 

mise 

en  mouvement 

des 

personnes 

qui, 

en 

raison 

de 

leur 

état 

physique, 

mental,  ou 

social, 

ne 

peuvent 

pratiquer 

une 

activité

physique 

dans 

des 

conditions  habituelles

Page 16: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Respect de la règle des 3R :

AP «

Régulière

»

au moins hebdomadaire

AP «

Raisonnée

»

bénéfices n’existent que si AP pratiquée  selon certaines caractéristiques (ex : %FC)

AP «

Raisonnable

»

(mettant à l’abri d’incident ou d’accident)

Quelle AP ?

L’APA 

= autonomisation du patient

= retour à une pratique d’AP en conditions ordinaires

Page 17: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Recommandations internationales (OMS)Adultes de 18 à 65 ans

AP de type aérobie

(endurance) :

d’intensité modérée

30’

x 5j/semaine (150’)

ou

d’intensité élevée

20’

x 3 j/semaine (75’)

ou

combinaison des 2 (ex : marcher d’un bon pas pendant

30’

x 2j/semaine + jogging 20’

x 2j/semaine)

Rem : Les activités de la vie courante d’intensité

modérée à élevée

10’

d’affilée sont comptabilisées pour atteindre le

niveau recommandé

(tâches ménagères, jardinage …)

Page 18: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

AP type renforcement musculaire

(travail contre résistance)

2 jours/semaine (non consécutifs)

utilisation des principaux groupes musculaires

8 à

12 répétitions/exercice

AP type souplesse

ts

les jours

Pour quels bénéfices ?

Page 19: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Académie Nationale de médecine (2012)

Page 20: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Bénéfices

AP régulière diminue la mortalité

AP conditionne la fonction musculaire

AP contribue à

l’acquisition et au maintien du capital osseux

l’activité

physique

AP contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et  constitue un élément important de leur ttt

AP entraîne des effets sur le système immunitaire

AP contribue au bon fonctionnement du cerveau

AP est un ttt

à

part entière de la BPCO

AP limite le gain de poids et participe à son contrôle

AP d’intensité

modérée contribue au bien‐être et à la qualité

de vie

AP réduit le risque de développer un cancer

Page 21: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Rationnel scientifique  de l’activité physique 

en cancérologie

Page 22: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

En prévention primaire

Diminution du risque de cancer

Page 23: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 24: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 25: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Cancer du côlon

43 

études 

sur 

51 

ont 

démontré

une 

diminution 

de 

40 

à 50 

du  risque chez les sujets actifs (Friedenreich

& Oreinstein, 2002)

25 

études 

sur 

29 

ont 

montré

un 

effet 

dose‐réponse 

(

AP 

risque)

Cet effet protecteur n’est pas retrouvé

pour le cancer du rectum

Caractéristiques AP:

I: modérée (3 met) ou intense (6 met) 

F: ts

les jours, tt au long de la vie (effet disparaît si AP cesse)

D: 30 à 60 min (selon I) ou plusieurs sessions >10min

les personnes en surcharge pondérale sont plus exposées (mais  AP  risque pour poids normal, surpoids ou obésité)

Page 26: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Interactions entre le niveau d’AP à long terme () et les  facteurs de risque du cancer du côlon (d’après Slattery

et Potter, 2002)

Page 27: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Cancer du sein

45 

études 

/64 

ont 

démontré

une 

diminution 

de 

30 

à 40 

du  risque chez l’ensemble des femmes actives (Kruk

& Aboul‐Enein, 2006)

20 études /23 ont montré

un effet dose‐réponse ( AP =  risque)

risque de 6% pour chaque heure d’AP ajoutée / sem

(Monninkhof et al., 2007)

risque + important pour femme ménopausée (20 à 80%)

pour femmes non‐ménopausées les preuves scq

sont limitées et  l’effet protecteur serait moindre (15‐20%)

Page 28: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

effet 

de 

l’intensité

de 

l’AP 

sur 

le 

risque 

(pas 

d’intérêt 

si 

9‐14  met h/sem)

effet du poids (imc) sur le risque des cancers du sein, côlon, rein,  œsophage, endomètre (Holcomb

et al. 2004; Williams, 2005) 

Perte de masse corporelle est associée à un effet protecteur

AP 

pendant 

tt 

la 

vie, 

mais 

période 

pubertaire 

importante 

effets bénéfiques à long terme (Marcus et al., 1999)

Page 29: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

En prévention secondaire et tertiaire

Amélioration symptomatique

Diminution des récidives

Page 30: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Sanft

& Irwin, 2012

Page 31: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Effets indésirables

Ness et al., 2006

Schmitz et al., 2012Wolin et al., 2010

Fafouti et al., 2010Ganz et al., 2004

Berger et al., 2012Hayes et al., 2008 et 2010

Belot et al., 2008HAS/INCa, 2010

D’après Aude‐marie Foucault

Page 32: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Si inactivité

physique

des sollicitations fonctionnelles

capacité

de l’organisme

de l’inactivité

Spirale de déconditionnement

+ repli social et  répercussions psychiques

+ fatigue, etc

Page 33: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Focus sur la fatigue

Reportée 

par 

70 

à 100% 

des 

patients 

sous 

traitement 

ou 

des  mois 

(des 

années) 

après 

la 

fin 

de 

la 

thérapie 

(Courneya

et 

al., 

2005; 

Midtgaard

et 

al., 

2005; 

van 

Weert 

et 

al., 

2006; 

Curt 

et 

al., 

2000; 

Cramp, 

2008; 

Velthuis,  2010; Duijts, 2011)

Hors de proportion p/r aux activités réalisées

Aucun traitement médicamenteux efficace sur ce symptôme

Fatigue 

est 

prédictible 

d’une 

mauvaise 

qualité

de 

vie 

ultérieure  (Dagnelli

et al., 2007; Midtgaard

et al., 2005; van Weert et al., 2006)

AP 

permet 

≈30% 

du 

niveau 

de 

fatigue 

(comparativement 

à l’absence d’AP) :

Quelque soit le moment de la prise en charge du cancer

Quelque soit le stade (localisé

ou métastatique)

Page 34: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Fatigue peut être est due à des causes connues comme :

stress émotionnel

douleur

sommeil perturbé

effets secondaires médication

hyperthyroïdisme

anémie

et déconditionnement physique

une des principales causes de la fatigue liée au cancer

Page 35: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Leucémie = 26% des cancers de ce publicAmélioration importante des ttt

:

taux de survie de 70%‐

mais aussi  des effets secondaires (court à long terme)

Focus sur cancer et enfant/adolescents

Fonctionnement  neuropsychologiquePerturbations 

motricesAltération de la 

croissance

Altération fct’ cardio‐respiratoire

ostéopénie obésité

sarcopénie

Page 36: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Effet 

catabolique 

des 

ttt

(corticostéroïdes, 

vincristine) 

(Belgaumi

et  al., 2003; Lucia et al.,  2003)

masse musculaire

(Hovi

et al., 1993; Gocha

et al., 2003)

perte de force

fct’

métabolique 

des 

fibres 

musculaires 

(

volume  mitochondrial, 

capillarisation) 

(Hickston

& Marone, 1993)

Muscle

Page 37: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

=

Altération fct’

motrice

=  activité

motrice quotidienne

dépense 

énergétique 

pendant 

ttt

(Reilly

et 

al.,    1998) 

ou 

après  (Warner et al.,  1998)

NB: 

Aggravée 

par 

sédentarité

actuelle 

de 

cette 

tranche 

d’âge 

(++ 

chez 

public  adulte)

=  fatigue dans AP quotidienne

Conséquences

Page 38: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Augmente les difficultés des muscles (altérés) à

fonctionner

débit 

cardiaque 

(anthracycline

cardiomyopathie) 

Lipshultz

et  al., 1991

capacité

pulmonaire 

(cyclophosphamide, 

irradiation, 

infections) 

=   transport d’O2 vers les tissus (Jenney

et al., 1995)

Système cardio‐respiratoire

Page 39: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

difficultés des muscles (altérés) à

fonctionner

fct’

musculaire + 

fct’

cardio‐respiratoire

=   VO2max  (‐6ml.kg‐1.min‐1

‐13%) (van Brussel et al., 2005)

Capacités physiques

VO2max :

le meilleur indicateur des capacités aérobies (OMS)

indicateur 

de 

santé

et 

prédicteur

de 

la 

mortalité

(public 

sain  ou pathologique) Myers et al., 2002

de la VO2 = 

de la qualité

de vie chez patients pathologiques  (Foster et al. 2001)

Page 40: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

VO2 max par ex d’endurance 

fct’

musculaire (Lucia et al., 2003; Ardies, 2002)

Effet de l’AP

atrophie musculaire réponses inflammatoires réponse immunitaire taux de synthèse des protéines activités enzymatiques antioxydants

La 

plasticité

et 

adaptation 

(en 

général) 

est 

meilleure 

chez 

les  enfants 

d’où

améliorations 

pourraient 

être 

meilleures 

(San Juan et l., 

2007; Marchese

et al., 2004; Shore & Shephard, 1999)

…chez adultes

Page 41: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Réduire les symptômes par l’AP ?

Page 42: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 43: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 44: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

APA & Soins

Oncologique de

Support

SOS 

ensemble 

des 

soins 

et 

soutiens 

nécessaires 

aux 

personnes  malades, parallèlement aux traitement spécifiques

2 RIR sur APA ‐

Rééducation et réadaptation :

Activité

physique et cancer

(2011)

Activité

Physique Adaptée, Rééducation et Cancer du sein

(2013)

déclinaison pratique des recommandations existantes

documents 

synthétiques 

(aide 

à la 

PeC, 

diagnostique, 

thérapeutique et de suivi)

destinés à harmoniser les pratiques habituelles en SOS

Élabore des Référentiels Inter‐Régionaux

en SOS

Page 45: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 46: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Constat 

Une 

diminution 

de 

la 

quantité

d’AP 

journalière 

peut  débuter 

dès 

l’annonce 

du 

cancer 

et 

persister 

tout 

au 

long 

de 

la 

prise en charge

Le patient patiente (examens, diagnosticsattente, immobilité)

Les risques ?

Dvp

des habitudes de sédentarité

(reste alité, en fauteuil)

Ennui

Dépréciation de soi‐même

Repli

Agressivité

Diminution interaction avec ses pairs

Page 47: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Amélioration de la fatigue conduit à : anxiété dépression Qualité

de vie

AP = alternative au ttt

médicamenteux 

HAS 

(2011) 

« Développement 

de 

la 

prescription 

de 

thérapeutiques 

non 

médicamenteuses validées. »

Parmi les mesures hygiéno‐diététiques, l’AP est mentionnée

ex 

: Programme 

de 

yoga améliore la qualité

du 

sommeil 

(et 

la prise de sédatif) Cohen et al. 2004

Page 48: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Quelques freins à la pratique d’une AP

Peut venir du patient, de son entourage, des soignants, du service

Peur 

de 

l’aggravation 

du 

cancer/des 

symptômes 

(ie, 

douleur,  fatigue, blessure)

Peurs du mouvement (kinésiophobie)

Peur d’une moins bonne efficacité

des traitements

Absence de connaissance du bénéfice attendu

Pas de structure/EAPA permettant de pratiquer une AP

Ces 

freins 

dépendent 

d’une 

pratique 

antérieure 

(AP 

ou 

sport),  méconnaissance de son niveau physique, difficultés émotionnelles  (anxiété, dépression...)

Page 49: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Pourtant la littérature sur cette thématique est abondanteet se développe +++

Page 50: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Impulsion internationale

Page 51: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

National

Page 52: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Expertise collectives et recommandations

Page 53: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Quelle AP ?

Absence 

d’effet 

secondaire 

lié

à

l’exercice 

physique

(Conn 

et 

al., 

2006;  McNeely

et al., 2006; Marchese

et al., 2004; Shore et shepard, 2000)

Page 54: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 55: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Absence d’effet secondaire lié

à

l’exercice physique…Mais précautions à

prendre

La prescription doit être appropriée afin de circonscrire  et prévenir les risques

Ex 

anciennes 

patientes 

atteintes 

d’un 

cancer 

du 

sein 

avec 

des  atteintes 

osseuses 

ou 

des 

métastases 

doivent 

plutôt 

pratiquer 

la 

natation

(éviter les AP avec choc ostéopénieostéoporose)

Éviter 

aussi 

les 

AP 

à chocs 

pour 

patient 

leucémique 

(même  raisons) 

mais 

éviter 

aussi 

la 

natation

car 

du 

risque 

d’une 

infection bactérienne (si num. plaquettaire <0.5x10‐9/l)

Intensité

doit 

être 

adaptée 

en 

fct’

de 

l’état 

de 

fatigue 

(intensité très modérée pour fatigue élevée)

Page 56: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Sur l’intensité

Page 57: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Intensité1) Métabolisme de repos MET (Equivalent Métabolique )

Méthode très répandue

Si AP d’intensité

= à

5 METs

dépense NRJ équiv. à

5 x celle de repos

MET

INTENSITE1

Intensité

faible

3 Légère

3-6 Modérée+6

Intense 0,9 MET 23 METs

(22,5km/h)4 METs(6,5km/h)

Page 58: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

2) La fréquence cardiaque

3) La perception de l’effort (échelle de Borg)

traduit l'effort tel qu'il est ressenti par la personne

fait appel à

un score de 6 à

20 points

6-7 très très

léger

18-20 extrêmement pénible

10-11 très léger

12-13 modérément pénible

14-15 pénible

16-17 très pénible

Page 59: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
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Page 61: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Cramp et al., 2012Schmitz et al., 2010

Duijts et al., 2011Mishra et al., 2012Daley et al., 2007

Kim et al, 2009Ligibel et al., 2010

Courneya et al., 2007

Kim et al., 2009Markes et al., 2006

Ballard-Barbash et al., 2012Loprinzi et al., 2012Davies et al., 2011

Quels bénéfices ?

D’après Aude‐marie Foucault

Page 62: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique
Page 63: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Ex : Etude WHEL avec intervention diététiqueMortalité

44%

AP et survie

Pierce et al. 2007

Survie à 10 ans :5 F&L/j + marche 30min 6j/sem

93%

autres groupes87%

Bénéfice en survie +4%

à 5 ans, +6%

à 10 ans

Page 64: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Cancer du sein

AP 

type 

marche 

(3 

à 5h/sem) 

risque 

de 

décès 

par 

cancer 

ou  récidive de 20 à 50% chez sujets préalablement traités pour cancer  (stade I, II ou III) (Holmes et al., 2005)

Page 65: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Vers une prescription médicale ?Propose d’adopter « de nouvelles dispositions 

réglementaires » pour organiser la prise en  charge du « sport santé

»

par l’assurance‐maladie 

« dans le cadre de sa politique de prévention », « en association avec les mutuelles et les 

assurances privées »

Rédigée « selon les règles de toute  prescription médicamenteuse et être 

expliquée au patient avec la même  rigueur »

Nature et contexte de la pratique,  intensité, durée et fréquence des 

séances, mesures associées, suivi et  contrôles médicaux à

observer)

Page 66: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Étude pilote à Strasbourg « sport sur ordonnance » (2012)

Page 67: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Mais qui prescrit ?Or thématique AP et santé

pas abordée dans les contenus de 

formations des médecins

Page 68: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

Informer sur l’intérêt de l’AP

Encourager sur la pratique d’AP

Dépister les facteurs limitants

Etablir le certificat d’aptitude

Suivre le déroulement ou le cheminement de l’AP préconisée

Rôles des médecins dans l’AP

Prescription vs.

Recommandations

Page 69: U.E 2.9 S5 Processus tumoraux ---- Activité physique

En fait, dès le diagnostic :

pour prévenir et/ou lutter contre le déconditionnement

sensibiliser sur les bénéfice de l’AP en terme de survie, prise de  poids, fatigue

éducation thérapeutique

Pendant ttt

Patients très déconditionnés

stage de réadaptation physique  en SSR ou sur prescription en ambulatoire (kiné, EAPA ?)

Patients peu déconditionnés

rejoindre des groupes de  patients organisés localement avec EAPA

A terme  rejoindre les structures associatives sportives ou de  loisirs (autonomisation)

Après ttt