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6-8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL Cedex - Tél. 01 56 93 22 33 Mel : [email protected] - www.idfo.fr Mars 2018 66 La réforme du baccalauréat Voie professionnelle et apprentissage Dispositif “devoirs faits” Défense des retraités

Mars 2018 • n° 66 - idfo.fr · Récupération du cahier de textes d’une année sur l’autre • Programmes tous niveaux et toutes filières ... synthétiques pour tous les espaces

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Mars 2018 • n° 66

La réforme du baccalauréatVoie professionnelle

et apprentissageDispositif

“devoirs faits”Défense

des retraités

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S Y N D I C A T I N D É P E N D A N T D E S P E R S O N N E L S D E D I R E C T I O N D E L ’ É D U C A T I O N N A T I O N A L E

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I N D É P E N D A N C E E T D I R E C T I O N

Un esprit, des convictionsUn esprit, des convictions

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sommaire

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1 Editorial

i .D.-Actualités - Rendez-vous avec le Ministre

i

i

.D.-Carrières - Les 10 ans du concours de personnel de direction

.D.-Témoignage - Coup d’œil à Saint-Barthélémy

.D.-Juridique - RGPD : Toujours plus responsable…

i

.D.-Pédagogie - Transformation de la voie professionnellei

.D.-Pédagogie - Dispositif “Devoirs faits”i

.D.-Carrières - Carrière des femmes personnel de direction

i .D.-Actualités - Réforme du bac

i

71113141618

2633

.D.-Retraites - Opinions sur la retraite de 2012 à 2017i34

Mars 2018 • n°66 1

suite page 4

Pour une confiance réciproque !

Mle Ministre, la confiance dans votre action que vous appelez de vos vœux n’est entendable que si vous avez vous-même vraiment confiance dans l’action des personnels de direction.

Depuis 2015 et la loi NOTRe, différents textes ont conforté la région comme acteur pivot en matière de programmation et de coordination de la formation professionnelle initiale et continue, ainsi qu’en matière d’orientation en les invitant à mettre en place un service public régional de l’orientation.

De manière concomitante, l’organisation administrative de l’Etat a évolué pour la faire coïncider avec celle des régions. Le décret du 10 décembre 2015 relatif aux régions académiques a créé au 1er janvier 2016, par regroupement d’académies, des régions académiques sous l’autorité d’un recteur de région académique. L’objectif est de mettre en place un dispositif de coordination garantissant un équilibre entre le souci de proximité avec les usagers et la volonté d’organiser un échelon nouveau de définition des stratégies de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Sans autorité hiérarchique sur ses collègues recteurs, le recteur de région académique doit assurer une coordination renforcée et une recherche de convergence des politiques académiques, notamment celles exigeant une coordination avec la région. Depuis, le décret n° 2017-1543 du 6 novembre 2017 relatif aux attributions des recteurs de région académique a été publié. Il ouvre la possibilité de confier au recteur de région académique l’administration des autres académies de la même région académique.

L’action publique régionale se caractérise ainsi par l’imbrication de programmes, de finan-cements croisés et une forte interdépendance

Philippe DONATIEN Secrétaire Général Proviseur des Lycées Antoine Bourdelle de Montauban Ordonnateur du GRETA MPO

Académie de Toulouse

Quel est l’enjeu final de toutes ces

évolutions ? Recréer une école qui contribue

à la réussite de tous les élèves, quelles que soient les voies et les

modalités de formation, ce qui suppose

qu’elles bénéficient d’une considération

équivalente.

S Y N D I C A T I N D É P E N D A N T D E S P E R S O N N E L S D E D I R E C T I O N D E L ’ É D U C A T I O N N A T I O N A L E

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Un esprit, des convictions

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EMPLOI DU TEMPS   Préparation de la rentrée et TRMD • Génération automatique des cours • Gestion de tous les types de contraintes pédagogiques et personnelles • Analyseur de contraintes • Gestion des groupes de salles • Gestion des matériels et des personnels non enseignants • Prise en compte des sites distants • Gestion des périodes • Placement automatique de plus de 98% des cours • Optimisation des emplois du temps • Réservation de ressources • Optimisation des permanences • Prise en compte des autorisations de sortie dans la gestion des permanences • Affectation automatique des élèves à leurs groupes • Gestion des ULIS • Grilles de plannings interactives • Édition des VS • Remontée des services vers STSWEB • Absences et remplacements des enseignants • Gestion des emplois du temps à la semaine • Planning des conseils de classes • Planning des rencontres parents-professeurs • Liste des élèves présents dans l’établissement • Répartitions des élèves dans les classes • Récapitulatif des absences non remplacées sur toute l’année

VIE SCOLAIRE Notes et compétences • Absences, retards et dispenses • Incidents, punitions et sanctions • Relevés de notes • Bulletins et bilans périodiques • Bilans par classe et par niveau • Bilan annuel • Parcours éducatif • Fiche brevet • Livret scolaire • Suivi pluriannuel • Feuille d’appel enrichie • Appels en permanence et au CDI • Dossier complet de l’élève • Gestion des stages • Suivi de l’absentéisme • Tableau de bord du CPE • Consolidation en temps réel de toutes les feuilles d’appel • Tableaux statistiques configurables • Échanges avec les applications du Ministère de l’Éducation Nationale : PARCOURSUP, LSU, SIECLE, STSWEB • Mode dédié aux conseils de classe • Récapitulatifs sur les connexions des parents • Intégration avec tous les ENT • Prévisionnel des repas à préparer à la cantine • Absences à la demi-pension et à l’internat • Contact direct avec les enseignants via «Contacter la vie scolaire» • Trombinoscope des élèves et équipes pédagogiques • Réservation de salles et de matériels • Espace Entreprise • Dépôt d’offres de stage

ENSEIGNEMENTÉdition de QCM personnalisables par les enseignants • QCM d’entraînement ou comptant comme une note • Rendu de copie numérique • Cahier de textes avec affichage de la progression de plusieurs séances • Récupération du cahier de textes d’une année sur l’autre • Programmes tous niveaux et toutes filières intégrés • Grilles de compétences par matière et par domaine des cycles 2, 3, 4 intégrées • Éléments de programmes intégrés • Grilles de compétences transverses intégrées • Grilles personnalisables par domaine et par matière • Mise à disposition de corrigés accessibles depuis les notes • Dépôt de devoirs sur l’Espace Élèves • Éditeur d’exercices interactifs exécutables sur tablettes et mobiles • Gestion des vœux d’orientation et statistiques • Programmation des DS • Gestion des EPI et des parcours éducatifs • Accès aux évaluations des années précédentes • Évaluation de la charge de travail • Cahier de textes personnalisable par élève ou groupe d’élèves • Accès direct du remplaçant au cahier de textes et à la feuille d’appel • Devoirs et évaluations coefficientés • Choix de la période de prise en compte des évaluations • Accès direct depuis le cahier de textes aux ressources numériques • Récapitulatif par matière de toutes les ressources numériques utilisées

COMMUNICATION Messagerie • Listes de diffusions statiques et dynamiques • Notifications • Sondages vers les familles et les personnels • Agenda de l’établissement • Publipostages • Gestion de courriers et SMS types • Courriers dématérialisés avec Maileva • Carnet de liaison • Casiers numériques • Intendance : gestion des demandes de travaux et planification • Dispositif d’alertes vers les enseignants et réciproquement • Prise en compte des dispositifs d’accompagnement : PAI, PAP, PPRE, etc. • Envoi de SMS avec prévisualisation • Convocation à la vie scolaire diffusée vers les feuilles d’appels • Accès aux clouds privés • Pages d’accueil synthétiques pour tous les espaces • Application mobile • Menus de la cantine et actualités affichés en page d’accueil • Signalisation de l’absentéisme • Archivage des courriers • Accès direct aux bulletins des années précédentes

INTERCONNEXIONS Agatenet • ARD - Portail GEC • Britannica Edulib • Educ’Arte • Encyclopædia Universalis • E-sidoc • Génération 5 • iManuels Nathan • INCB -Turboself • KNÉ - Hachette Livre • Le Livre Scolaire • Maileva

HÉBERGEMENT DES DONNÉES Sécurité • Performance • Réversibilité • Services exclusifs • Clouds privés • Accès en consultation aux données des 5 années précédentes

120 000 400 000

4,5 millions 8 millions

personnels

d’élèves

enseignants

de parents

Pour répondre aux besoins de tous

INDEX-EDUCATION.COM FAISONS AVANCER L 'ÉCOLE

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BULLETIN DU SYNDICAT INDÉPENDANT DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALESiège social : 6-8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL Cedex - Tél. 01 56 93 22 33 - [email protected]

Servi gratuitement aux adhérents - Numéro d’enregistrement à la Commission Paritaire : 0618 S 06071 - ISSN : 1637 - 7389Directeur Publication : Philippe Donatien

Comité éditorial : Nathalie Colle, Jean-Jacques Courtiau, Didier Laffeach, Philippe Roche, Monique WarmanImpression : E.T.C - BP 198 - Sainte-Marie des Champs - 76196 Yvetot - Tél. 02 35 95 06 00

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BULLETIN DU SYNDICAT INDÉPENDANT DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALESiège social : 6-8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL Cedex - Tél. 01 56 93 22 33 - [email protected]

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des acteurs politiques et institutionnels.

Ce changement d’échelle n’est pas sans conséquences sur les processus d’élaboration de l’offre de formation. Les services régionaux (services des rectorats de région et des conseils régionaux) sont conduits à réinterroger les modes de concertation permettant d’arrêter une ligne stratégique commune à l’ensemble des acteurs institutionnels de la région. Dans ce cadre nouveau, la dimension inter-académique ne doit pas se traduire par la simple juxtaposition des cartes de formations existantes, mais doit permettre aussi de trouver un équilibre dans la prise en compte de chacun des territoires qui composent la région.

Si l’on se réfère à la situation existante dans les académies qui coexistaient dans une même région, on observe qu’aucune procédure organisée de mise en cohérence des politiques académiques n’existait en matière de pilotage et/ou de régulation de l’offre de formation.

Sur cet enjeu majeur du pilotage de l’offre de formation entre les régions et l’Etat dans le contexte de la nouvelle organisation territoriale, où en est-on en ce début d’année 2018 ? Le moins qu’on puisse dire est que cette réorganisation des nouvelles régions n’a toujours pas délivré l’ensemble des modalités de fonctionnement dans tous les domaines. Les effets n’en sont pas maîtrisés voire quelquefois chaotiques. Dans ce contexte, il est intéressant aussi d’observer les initiatives de fusion des conseils régionaux avec des conseils départementaux (Guyane, Martinique, Corse, projet en Ile-de-France), afin d’analyser l’ensemble des réorganisations entreprises et pouvoir en mesurer les effets à terme.

Dans le même temps, le Ministère de l’éducation nationale entreprend la même démarche à travers le décret n° 2017-1543 du 6 novembre 2017. Le Ministre, lors de l’audience d’Indépendance et Direction du 1er

décembre 2017, a confirmé que les académies de Caen et Rouen sont devenues un laboratoire expérimental en vue de proposer un schéma général d’une académie par région. Il a précisé par ailleurs qu’elles devront faire l’objet

de treize organisations différentes adaptées aux contextes territoriaux. La question du rôle et de la place des Inspections d’académies dans cette nouvelle organisation reste majeure mais non définie à ce jour. Ce qui laisse en suspens la même question pour les EPLE au sein de ce nouvel organigramme et par conséquence, le cadre de référence des personnels de direction.

La question du pilotage partagé des EPLE entre collectivités territoriales et Etat est donc sans réponse à ce jour. Il est urgent d’attendre la fin des restructurations des régions et de mettre en œuvre la fusion des académies sur l’ensemble du terr i to ire pour imaginer les nouveaux mécanismes et règles de fonctionnement. i.D. se félicite ici de son combat clairvoyant et prudent contre la mise en place des Contrats d’Objectifs Tripartites proposés par le code de l’éducation face à l’immensité des incertitudes actuelles. L’angélisme simpliste consistant à penser que ce type de contrat suffisait ou suffirait pour que tout fonctionne dans un monde idéal n’est pas une position à la hauteur de la mesure des incidences sur le métier de personnels de direction. Les conditions d’exercice de notre métier et de nos responsabilités supposent des accords d’une autre nature, et fondés sur un autre niveau d’engagement.

Les projets de réforme de la voie professionnelle et de l’apprentissage viennent encore renforcer cette démarche et cette analyse. En effet, ce dossier fait surgir une opposition entre les régions et les branches professionnelles pour la gestion de la taxe d’apprentissage notamment. Les premiers travaux ont mis en évidence un “point d’attention” sur la cohabitation entre EN et Régions. Cette «bicéphalie» fait craindre des intérêts potentiellement divergents

en cas de concurrence entre un lycée professionnel et un CFA. Un autre point de vigilance porte sur l’objectif de donner plus de places aux branches professionnelles dans la gouvernance du système.

Là encore, i.D. observe que son combat pour défendre les conditions d’exercice du métier de personnel de direction en lycée professionnel trouve des éléments de réponse, notamment

s u r l a vo lo n t é d e l’institution d’organiser la voie professionnelle sous statut scolaire et par apprentissage sans en avoir réellement les moyens. Ce qui toutefois n’apporte pas de réponses sur la cohabitation des EPLE et CFA consulaires ou de branches. A minima, la multiplicité des acteurs nous évite l’hégémonie s o u h a i t é e p a r le s régions. L’autre question

qui interpelle dans ce dossier est la restauration d’un rôle et d’une place pour le CA et le chef d’établissement dans le processus de la construction de la carte des formations (cf. article sur la voie professionnelle dans ce même numéro).

La réforme du baccalauréat à horizon 2021, qui inclut une transformation progressive du lycée puisque on ne doit pas l’appeler «réforme» (à la différence de la réforme du collège 2016 pour laquelle i.D. avait été à l’origine le seul syndicat a dénoncé l’impréparation et la charge du fait des quatre niveaux simultanés), est assujettie à la construction du nouveau schéma de formation dans l’enseignement supérieur. ParcourSup, quant à lui, réalisera son objectif de la disparition du tirage au sort, mais certainement au prix d’une affectation qui, dans certains

ParcourSup, quant à lui, réalisera son objectif de

la disparition du tirage au sort,

mais certainement au prix d’une

affectation qui, dans certains cas, se fera plus par répartition

que par choix .

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BULLETIN DU SYNDICAT INDÉPENDANT DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L’ÉDUCATION NATIONALESiège social : 6-8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL Cedex - Tél. 01 56 93 22 33 - [email protected]

Servi gratuitement aux adhérents - Numéro d’enregistrement à la Commission Paritaire : 0618 S 06071 - ISSN : 1637 - 7389Directeur Publication : Philippe Donatien

Comité éditorial : Nathalie Colle, Jean-Jacques Courtiau, Didier Laffeach, Philippe Roche, Monique WarmanImpression : E.T.C - BP 198 - Sainte-Marie des Champs - 76196 Yvetot - Tél. 02 35 95 06 00 Mars 2018 • n°66 5

Agenda du Secrétariat Général1er décembre : MEN - audience avec le Ministre1er décembre MEN - réunions de suivi sur Parcoursupet 19 décembre : 11 décembre : MEN - audition par mission Mathiot sur la réforme du baccalauréat et du lycée13 décembre : Sénat : Projet de loi relatif à l’orientation et réussite des étudiants18 décembre : MEN - audition mission Calvez/Marcon sur la réforme de la voie professionnelle et de l’apprentissage19 décembre : Assemblée nationale : audition relations parents-école19 décembre : Assemblée nationale : audition Service National Universel20 décembre : MEN - audience téléphones portables au collège

20 décembre : MEN - Calendrier des examens 201811 janvier : MEN - GNPD16 janvier : Secrétariat National16 janvier : IGAEN : Mission sur les données numériques à caractère personnel17 janvier : Bureau National7 février : Secrétariat National7 février : Audience avec le Ministre sur la réforme du baccalauréat24 février : AGA Martinique27 février : AGA Guyane1er mars : AGA Guadeloupe

cas, se fera plus par répartition que par choix (commission d’affectation présidée par les recteurs, les DASEN ?). Pour les conseils de classe et les personnels de direction, la charge supplémentaire dans l’instruction des «fiches avenir» est incontestable, notamment dans l’appropriation des attendus proposés pour chaque formation.

Le déploiement de deux professeurs principaux par classe de terminale, quand il a été réussi, pose toutefois la question de l’accompagnement et la formation de ces enseignants. Surtout dans le cadre de la redéfinition des missions des ex COP en PsyEN et l’absence d’un service régional d’orientation (SRO) qui n’existe que dans le principe de la loi de décentralisation et, en aucun cas, appréhendé comme ressource possible au niveau des EPLE. L’ironie se niche dans la contractualisation entre les CIO et les EPLE, qui demeure sans prendre en compte les modifications en cours.

Ce point conduit i.D. à demander à ce qu’une véritable concertation soit engagée avec le ministère sur la GRH pour permettre aux établissements d’adapter les ressources humaines aux besoins identifiés (orientation, dyslexie, FLE, décrochage, ENA, informatique et numérique, tuteur, etc.). La définition d’une véritable politique de GRH doit également s’appliquer au corps des personnels de direction (chefs et adjoints), pour répondre à la réalité

d’un métier en constante évolution. Le protocole PPCR, inéquitable, doit laisser place à une gestion des carrières et des salaires qui soit en phase avec la charge de travail, le poids des responsabilités, la complexité des dossiers, l’impératif de résultats, l’obligation de mobilité, la dichotomie entre état et région, la judiciarisation des dossiers, les exigences des usagers, la nature des réponses à apporter. Loin de la chimère du corps unique des personnels d’encadrement qui ne sera encore profitable qu’à certains, et privant d’intérêt la carrière pour un grand nombre qui se verront dans l’incapacité d’accéder à certains postes notamment en fin de parcours. Sur ce dossier, i.D. ne cesse d’intervenir auprès du Ministre, qui a évoqué un grand plan de gestion des ressources humaines à venir qui s’orienterait vers une individualisation des rémunérations. Et notre syndicat poursuit aussi son action auprès de la

représentation nationale.

Quel est l’enjeu final de toutes ces évolutions ? Recréer une école qui contribue à la réussite de tous les élèves, quelles que soient les voies et les modalités de formation, ce qui suppose qu’elles bénéficient d’une considération équivalente. Les classements internationaux nous rappellent que notre système ne permet la réussite que d’une typologie d’élève et qu’il entérine les écarts sociétaux. Notre éducation nationale doit s’adapter pour

accueillir et faire réussir tous les élèves. Elle ne peut être sourde au flux actuel vers les écoles privées et même les écoles confessionnelles. Elle ne peut pas refuser de proposer des formes d ’ a p p r e n t i s s a g e diverses telle que la méthode Montessori pour proposer des méthodes plus adaptées aux différents types d’intelligence. Le facteur du nombre d’élève par

classe n’est pas qu’une réponse en CP dans les REP et REP+, il l’est tout autant dans des classes de seconde générale qui connaissent une hétérogénéité exacerbée et doivent répondre à l’enjeu de l’orientation. D’ailleurs, le nombre d’élèves est l’élément significatif qui accompagne toute notion d’autonomie des EPLE dans les pays qui ont surmonté l’écueil de l’échec scolaire.

M. le Ministre permettez-nous de vous faire confiance par la confiance que vous nous attribuerez !

La définition d’une véritable politique de GRH doit également s’appliquer au corps des personnels de

direction (chefs et adjoints), pour

répondre à la réalité d’un métier en

constante évolution.

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6 et 8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL CEDEX - Tel : 01.56.93.22.33 – E-mail : [email protected] 1/1

Gallieni – Toulouse, la résilience d’un homme En lien avec le Ministre et les Rectorats de Toulouse et de Montpellier, Indépendance & Direction vous

i��o��e et se ��li�ite �ue les �o���eu� ���a��es o�t �e��is d�a�outi�� a�e� l�a��o�d de �ot�e �oll��ue� au�

décisions suivantes : 1- Le Rectorat de Toulouse propose un poste par intérim à notre collègue pour la période allant

�us�u�au ���������� suite � la �a�a��e d�u� �oste da�s l�a�ad��ie de �o�t�ellie� �ou� �ause de

départ à la retraite au 01/02. 2- La demande de mutation qui avait été initiée dans le cadre du mouvement 2018 et bien avant

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CAPN des 29 et 30 mars 2018. 3- �ot�e �oll��ue ��a �as sou�ait� et �e sou�aite �as s�e���i�e� � tit�e �e�so��el su� la situation,

privilégiant sa loyauté. Indépendance & Direction souli��e toute�ois �ue l�e� ��o�iseu� de �allie�i

s�est �ie� �et�ou�� �o���o�t� � u�e totale a�se��e d���oute et de soutie� de l�e�se��le de la

�i��a���ie �a�e au� ale�tes et ��o�ositio�s d�a�tio�s �u�il a ��di��es et si��i�i�es concernant les

��o�l��es lou�ds de �ie s�olai�e de l��ta�lisse�e�t� de�uis son arrivée en 2015.

Notre collègue tient à remercier toutes les manifestations, correspondances et actes de soutien dont il a pu

�����i�ie�� �e sile��e de �e�tai�s sui�i d�u�e �o��u�i�atio� de �a�ade� �a��e toute�ois des attitudes

inquiétantes et pour lesquelles la réelle d��e�se des �e�so��els de di�e�tio� ��est �as ��e�i��e�

Indépendance & Direction est �o�o�� d�a��o��a��e� u� �e�so��el de di�e�tio� au-dessus de tout soupçon,

�ui i��a��e l�e�se��le de la profession sur les valeurs de l���ole de la République et symbolise notre

e��a�e�e�t au �uotidie� �ou� la ��ussite de tous les �l��es e� tout �oi�t de la ��t�o�ole et de l�out�e-mer

au sei� de l��du�atio� �atio�ale� Nous savons tous �ue �e t�iste �o�stat ��est �as u� �as d���ole, ��est pourquoi nous maintenons notre

vigilance pour poursuivre au quotidien la défense de la profession au-del� des ��a�ds dis�ou�s �ue l�o�

entend trop souvent.

Le Secrétariat National

iD-Flash n°46 Syndicat Indépendant des Personnels de Direction de l’Education Nationale

Année 2017 2018 21 Février 2018

6 et 8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL CEDEX - Tel : 01.56.93.22.33 – E-mail : [email protected] 1/1

Quand la défaillance d’un système conduit à sacrifier l’honneur d’un homme

Le 31 janvier 2018 le lycée Gallieni de Toulouse subit une telle agitation médiatique que le Ministre de ����������� ��������e ���e���e�� e� ������e e� �e�����e� �e ��e� ����������e�e�� e�� �������� �e������� �e ��� ������e ������ �e�� �� �������e �� e�� �e ��������� responsable de la situation, alors que les enseignants eux-���e� ���e��e�� ��e �e ��e�� ��� �e ��� ������e e� que les problèmes sont ailleurs. Mais il est plus facile de changer un cadre que sa hiérarchie ! Quid du rectorat qui a répondu maladroitement aux alertes répétées du Proviseur et des personnels de ����������e�e�� � ����e�� ���e�����e� �� �������� �e������e ��� � ������� �e �e����e� e� ������� �e� décisions de conseil� �e ���������e� ����������� ����� ���������� �e ����������e�e��� �� �������� ����e ��� �e �������e �e������� ���� ��� �e �e������� �����e��e����� �e ������e����� �������e �-t-elle comme conséquence systématique �����e � �����e �����e �e ��e� ����������e�e�� � ��� �-t-�� �����e�� ��� ������e� ���e������e� ��� ��������e���e�� � ��������e� �� ���e�����e �������� �e ������ � ���� �e �� ������ ��� �e �������e ��� �e� ���e�����e�e��� �e �����e��� �������� ��e���� ����e ��� ������� ���� AZF, mais ignore les appels aux secours sur les dysfonctionnements majeurs ? ���� �e �� ��������e ��������������� ��� ��� ��� ������ � ���e� ��e ������ ������e �� �e�� �e �e� ��������e�e��� ����e������ �e� ����e� ���� �e������ �e���e�� ����e ����e �������� ��e �e �� �e��e ��������� nationale ? �����e�� �e �������e ���� ���� ����e� �� ��������e� ����������� ���� ���� ���e��e� �� �e����e �e �������e� �� ����e e�� �������� ���� ��e�e����e �e �e� ���������� �������e �e �����e e������ � ���e� ��e ��������� explosive et connue de tous. Tous les personnels de direction sont affectés par ce traitement injuste et arbitraire. Un sentiment de trahison nous envahit. Indépendance & Direction �e �e�� ���e��e� ����� �e�����e� �e ���e����� ���� �e ����-��������e ���� dysfonctionnement majeur de toutes les parties prenantes. Indépendance & Direction ���e��e��e�� �e �������e e� ���e�� ��� �e �����e� � ���������� �e ��� �e��e�-vous du 7 février 2018. Indépendance & Direction affirme son soutien total et entier à notre collègue remercié, mais aussi à celui qui a été nommé et pour lequel la tâche ne sera pas facilitée par tant de tapage.

Le Secrétariat National

iD-Flash n°43 Syndicat Indépendant des Personnels de Direction de l’Education Nationale

Année 2017 2018 3 Février 2018

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Les propositions du ministre seront sans doute connues lorsque notre revue syndicale

vous parviendra et nous aurons alors, plus précisément, à revenir sur cette réforme voulue et annoncée au cours de sa campagne par le président de la République.

Toutefois, la prudence s’impose, et elle s’impose d’autant plus que les médias, une nouvelle fois, auront joué leur partition, dans la course au premier informé, en répandant dans le public de nombreux éléments du rapport Mathiot. Ceux-ci ont, comme souvent, plus favorisé les conversa-tions de comptoir que l’échange des idées et la réflexion sur ce qui est possible et sur le sens des change-ments. Or non seulement ce rapport n’est pas le projet du texte réglemen-taire de cette réforme mais, bien plus, le bac actuel n’est pas le monument dont on nous rebat les oreilles. Il comporte déjà du contrôle continu, des épreuves qui sont évaluées localement, etc. Et ce qui est certain, c’est que c’est une machine de plus en plus lourde, de plus en plus

coûteuse et dont l’intérêt, en terme d’orientation dans le supérieur est quasi-nul puisqu’il ne décide de rien étant juste une confirmation pour l’inscription.

Fidèle à l’approche de notre syndicat, qui n’est pas là pour faire la politique du ministère à sa place, nous avons interrogé le ministre sur les réper-cussions de toute réforme sur nos conditions de travail aussi bien en

terme de charge de travail qu’en terme de reconnaissance de celui-ci. A ce sujet, le ministre a été très clair. D’une part, la volonté de réformer le bac ne vise pas à en alourdir les procédures mais à les simplifier. Et nous y serons attentifs en effet. D’autre part, sur la reconnaissance de nos métiers, il a renouvelé les propos qu’il a déjà tenus à notre Secrétaire Général à savoir que ce

Réforme du bac, évolutions des lycées : où en sommes-nous ?

Les lignes qui suivent sont écrites au sortir du rendez-vous d’une délégation d’indépendance et Direction avec M. le ministre de l’éducation nationale au sujet de la réforme du bac et des inflexions que cette réforme produira dans l’organisation et le fonctionnement des lycées et, surtout, dans les contenus des enseignements et des formations qui y seront proposés.

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Bruno HannecartSecrétaire national i.D.-FO

Proviseur du lycée Alain du Vésinet (78) Académie de Versailles

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dossier ferait l’objet d’une approche globale (incluant le recrutement, la formation et les salaires) à laquelle il était attaché et qui serait pilotée par la DGRH du ministère. Et là encore nous y serons tout aussi attentifs.

Nous avons également abordé notre échange en nous appuyant tout particulièrement sur les nombreuses réponses au questionnaire que nous avions soumis à nos adhérents. Nous en remercions chacun d’autant plus qu’ils ont été nombreux à y apporter des commentaires très utiles pour apprécier à cette heure la sensibilité de nos collègues sur les perspectives liées à la réforme du bac et à ses conséquences sur le lycée.

S’il est au moins une chose qui est certaine, c’est que l’accord sur la nécessité de faire évoluer les modalités d’obtention du bac est très partagé, sinon unanime. Comme Pierre Mathiot nous l’avait d’ailleurs dit, lorsque nous l’avions rencontré, aucune des représentations (syndi-cales, associatives, etc.) n’a exprimé qu’il n’y avait rien à changer au bac et donc aucune réforme à envisager, lors des auditions qu’il a menées.

- Les collègues le confirment. Interrogés sur la possibilité de 4 épreuves : 2 écrits en mars (mai ?) et 2 épreuves en juin (un écrit en philosophie et un grand oral), les réponses sont nettes : ¾ y sont favorables contre ¼. (75,6% - 24,4% ; voir le graphique 1.) Toutefois cet accord n’est pas un blanc-seing. Les commentaires des collègues interrogent l’organisation concrète de l’ensemble et sa faisabilité et, si certains approuvent la simplifi-cation et la trouvent nécessaire, ils s’interrogent sur le calendrier de

l’année scolaire et son éventuelle semestrialisation ou, par exemple, sur l’enseignement des deux disci-plines qui ont été passées en mars, après ce passage de leur écrit. En particulier, l’arti-culation de ces deux écrits avec leur prise en compte dans Parcoursup est posée et la mise en œuvre des temporalités reste entièrement à éclaircir, comme la correction de ces épreuves (dans quelles conditions ?).

- Sur la semestrialisation des années scolaires en lycée, une majorité moins forte se prononce en sa faveur. (60% contre 40% ; voir graphique 2.) Là encore les commentaires des collègues pointent la question de la mise en œuvre. Certains remarquent qu’elle existe, mais à partir de la classe de première seulement, en LP et considèrent que “c’est une réussite en terme de temporalité” ; quelques collègues soulignent l’intérêt de cette disposition si elle s’appuie sur un accompagnement réglementaire du service des enseignants mais aussi d’équipes administratives complètes et compétentes. D’autres estiment que c’est “ingérable” ou que la question des services des ensei-gnants (annualisés ?) va poser des difficultés dans les établissements. Enfin, les collègues soulignent que les tâches des chefs d’établissement adjoints seront

très alourdies par ces modifica-tions.

- Sur la prise en compte de 60% des résultats du bac dans Parcoursup,

les collègues y sont très favorables à 76,6% contre 23,4% (Graphique 3). Les arguments positifs, liés au fait que le bac doit demeurer le premier grade universitaire et un passeport vers le supérieur, accom-pagnent ce point de vue et soulignent que cela redonne du poids et du sens à

cet examen. Les nuances portent plutôt sur le choix de ce volume de 60% du résultat dans Parcoursup, certains collègues estimant que cela pourrait être plus. Ou sur les épreuves qui permettront d’obtenir ce volume de 60% et, en particulier sur ce qui sera pris en compte concrètement dans le contrôle continu. Ou encore, comme nous l’avons dit, sur l’articulation des deux épreuves avec le calendrier de Parcoursup. La temporalité de l’orientation vers le supérieur et les modalités de celle-ci restent des questions vives à la veille de la première session de Parcoursup.

- La quatrième question, qui portait sur la part du contrôle continu, a conduit à une réponse encore plus nette. Près de 80% de nos collègues y sont favorables contre 20% seulement de ceux qui se prononcent sur cette question : 78%/20% (Graphique 4). En

notre point de vue sur les évolutions envisagées, en particulier avec la DGESCO dont le nouveau di-recteur, M. Jean-Marc Huart, participait à cette rencontre.

D'autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l'importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n'était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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notre point de vue sur les évolutions envisagées, en particulier avec la DGESCO dont le nouveau di-recteur, M. Jean-Marc Huart, participait à cette rencontre.

D'autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l'importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n'était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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notre point de vue sur les évolutions envisagées, en particulier avec la DGESCO dont le nouveau di-recteur, M. Jean-Marc Huart, participait à cette rencontre.

D'autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l'importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n'était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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le ministre nous a redit à quel point il

savait l’importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre

en œuvre et faire réussir les réformes dont il est

porteur. Il nous a semblé que ce n’était pas une simple façon de parler.

Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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revanche plus nombreux sont ceux qui ne se prononcent pas (2%) et nous voyons apparaître une ligne de tension à ce sujet dans les commentaires qui sont ajoutés aux réponses. Nombre de collègues souhaiteraient que cette part du contrôle continu soit très importante pour souligner la régularité du travail comme des résultats mais aussi l’assiduité et l’implication des élèves dans leur parcours de formation. D’autres ajoutent que l’augmentation de la part du contrôle continu soulagerait aussi de la nécessité d’épreuves ponctuelles. Certes les collègues souhaitent une réforme et, surtout, ils souhaitent qu’elle simplifie les modalités actuelles de passation du bac mais, en même temps, ils indiquent les problématiques concrètes qu’ils éprouvent au quotidien avec leurs élèves. Celles d’un investissement très moyen de nombreux élèves dans leurs apprentissages, du bachotage induit actu el lement par la passation des écrits du bac, du décrochage perlé en cours d’année et de l’absentéisme, beaucoup plus fré-quent encore, au cours du dernier trimestre (souvent réduit à quelques semaines) pendant lequel les élèves, justement, bachotent. De ce fait, ils s’interrogent sur la pertinence du dossier scolaire et de son usage puisqu’il est de si bon ton depuis des années de confondre bienveillance

et démagogie. Si quelques-uns vont sans doute à l’excès en ce sens, confondant un peu vite la présence de l’élève et sa réussite au bac, il y a là tout de même à entendre que le souci de faire à tout prix du tout généraliste n’emporte pas l’adhésion des collègues quant ils constatent le peu d’adhésion que

les élèves attachent à certaines disciplines de ce cadre généraliste et les comportements qui en résultent. Enfin, bien sûr, les modalités de prise en compte du contrôle continu sont aussi interrogées. “De quoi parle-t-on vraiment ?”, interroge un collègue à ce sujet.- Enfin, sur la dernière question qui portait sur la place à accorder à l’AP au

lycée dans le parcours d’orientation des élèves (le parcours Avenir) si l’adhésion au fait que c’est essentiel est manifesté par 76% des collègues, 13% n’y sont

pas favorables mais 11% ne se prononcent pas. La plupart d’entre eux soulignent l’importance de l’AP, un collègue estimant que c’est un outil indispensable. En revanche, nombreux sont ceux qui constatent, parfois avec amertume, que l’AP sert aujourd’hui à tout autre chose que ce pour quoi il était destiné. Et la difficulté restera entière, à leurs yeux, si les enseignants ne sont pas formés à d’autres modalités de mise en œuvre de l’AP. De plus, la rareté des Psy EN sur le terrain est interrogée, pour dire le moins. De même, ils reconnaissent avoir besoin de formation, eux aussi, en ce sens. Les commentaires liés à cette question ont été les plus nombreux, empruntant le spectre d’une certaine lassitude (“Bof, bof” écrit un collègue) à la recon-naissance et à la nécessité de cet outil pour organiser la réflexion de l’élève sur son orientation. Certains aimeraient que cet AP “orientation” soit fléché tandis que d’autres estiment que les PP, dont ils reconnaissent leur investissement, sont encore trop impréparés à cette tâche alors que les Psy EN y consacrent trop peu de temps et dans une pratique plus individualisée que collective, ce qui ne leur semble pas très productif.

Tous ces points n’ont pas pu être évoqués complètement au cours de cet entretien d’une petite heure. Toutefois, le ministre nous a indiqué,

Nombre de collègues souhaiteraient que

cette part du contrôle continu soit très importante pour

souligner la régularité du travail comme

des résultats mais aussi l’assiduité et l’implication des élèves dans leur

parcours de formation.

notre point de vue sur les évolutions envisagées, en particulier avec la DGESCO dont le nouveau di-recteur, M. Jean-Marc Huart, participait à cette rencontre.

D'autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l'importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n'était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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D'autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l'importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n'était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

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outre ce qui a été noté au début de cet article, qu’il était encore très hésitant sur la semes-trialisation et plus favorable à garder les trimestres.

Ensuite, que la réforme du bac ne visait pas à renverser la table. Pour la rentrée 2018, des tests (peut-être sous forme numérique) de positionnement en français et en mathématiques seront mis en œuvre pour les élèves de seconde afin d’infléchir l’AP vers l’oral et l’écrit du français mais aussi pour renforcer les attendus en mathématiques. Ce seront sans doute les seuls changements importants pour la prochaine rentrée scolaire (sachant que cette pratique existe déjà dans de nombreux lycées). De même, pour le baccalauréat, les épreuves anticipées de français seront maintenues, mais dans un format probablement différent pour ce qui est de leur contenu. L’essentiel sera donc élaboré au cours de la prochaine année scolaire. Sur ce point, le ministre a estimé que la temporalité permettait de préparer tranquillement l’échéance posée d’un nouveau bac en 2021 et les conséquences de cette réforme du bac sur le cursus du lycée.

Il a évoqué à ce point de vue la question des séries technologiques, en parti-

culier celle de la filière actuelle de la STMG. De même, il souhaite que les missions en cours sur l’apprentissage et la formation profess ionnel le , permettent de cons tru ire de nouvelles perspec-tives. Il nous a redit que, pour lui, il n’y avait pas de quota à atteindre pour

qu’un maximum d’élèves aille en voie générale ou technologique. Il tient à redonner toute sa noblesse à la voie professionnelle et à l’apprentissage. Sur toutes ces questions, le ministre nous a indiqué que nous serions sollicités pour participer et donner notre point de vue sur les évolutions envisagées, en particulier avec la DGESCO dont le nouveau directeur, M. Jean-Marc Huart, participait à cette rencontre.

D’autres points ont été évoqués très brièvement au cours de cette entretien, comme celui des liens avec les collectivités territoriales mais nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard.

Enfin, le ministre nous a redit à quel point il savait l’importance de nos métiers et de nos fonctions pour mettre en œuvre et faire réussir les réformes dont il est porteur. Il nous a semblé que ce n’était pas une simple façon de parler. Mais, bien sûr, nous jugerons aux actes.

Fidèle à l’approche de notre syndicat, qui n’est

pas là pour faire la politique du ministère à sa place, nous avons interrogé le ministre sur les répercussions de toute réforme sur

nos conditions de travail aussi bien en terme de charge de travail qu’en

terme de reconnaissance de celui-ci

Jean-Michel Blanquer a rendu sa copie le 14 février Indépendance & Direction a été très régulièrement associé aux travaux et aux réflexions qui ont contribué au projet explicité par le ministre.

Globalement, nous ne pouvons qu’approuver une réforme qui, à la fois, simplifie la voilure des épreuves du bac et, surtout, lui redonne du sens dans la construction du parcours de formation de chaque élève, parcours qui reste désormais à unifier du cycle terminal du lycée au premier cycle du supérieur.

Le Ministre a présenté un compromis qui inclut une formation, des ensei-gnements et des compétences, allié à une certification qui les valide et les projette dans le supérieur. Cette Certification, le bac en l’occurrence, demeure le premier grade universitaire.

Ce qui nous importe désormais, en tant que personnels de direction, c’est la séquence technique qui s’ouvre. Il reste en effet à traduire concrètement cette réforme. De nombreuses questions restent en suspens quant à sa mise en place concrète. Nous souhaitons non seulement être associés à cette mise en forme mais nous espérons surtout que les intentions affichées ne se transforment pas, dans le calendrier qui la précisera et au gré de surenchères diverses et variées, en un nouveau monument moins napoléonien que kafkaïen.

Nous aurons à l’esprit la nécessaire lisibilité que cette réforme doit redonner du bac. Tout autant, nous serons vigilants quant à ce qu’il en sera des condi-tions de sa mise en œuvre professionnelle aussi bien par les enseignants et l’ensemble des personnels des lycées que par nos collègues personnels de direction, adjoints et chefs.

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De nombreux dossiers ont été abordés et nous projettent dans l’attente des réponses

et décisions qui auront pour effet de confirmer cette «confiance» affirmée dans le rôle et la place des personnels de direction dans l’organisation du système éducatif.

1. Le plan étudiant Parcoursup.A l’identique du Conseil d’Etat,

Philippe Donatien a souligné la précipitation avec laquelle la réforme a été lancée et les problèmes qui en découlent : calendrier très contraint, manque de visibilité du projet global, charge supplémentaire pour les personnels de direction. Le Minis-tre a entendu les difficultés de la mise en œuvre établissement par établissement, du fait également de l’absence de cadrage général et de textes de références (décret sur l’ISOE du 2ème professeur principal de Terminale paru tardivement). Le SG a pu souligner que la valori-sation du travail supplémentaire pris en compte pour le 2ème PP avec l’ISOE n’avait pas de corollaire pour les personnels de direction, notam-ment au moment même de la mise en place des rendez-vous de carrières qui imposent aux chefs d’établissement un autre calendrier dans une période déjà bien chargée (conseils de classes, CA, rencontres parents-professeurs, etc.).

Concernant la semaine

de l’orientation, il est regrettable que certaines académies aient imposé un calendrier, alors que les établisse-ments avaient pour la plupart déjà planifiés des dates et que la collecte de ces organisations aurait été plus adaptée, respectant le travail et l’autonomie de l’EPLE.

2. La réforme de la voie profes-sionnelle et de l’apprentissage.Le SG a alerté le Ministre sur :

- L’impératif de conserver la voie professionnelle au sein de l’éducation nationale et de ne pas les transférer aux régions,

- L’urgence d’une modification struc-turelle de l’éducation nationale pour permet-tre aux EPLE de pouvoir répondre à la demande d’augmenter l’accueil des apprentis dans les EPLE en mixité.

Pour le Ministre, le principe du maintien au sein de l’éducation nationale est naturel. L’organisation de l ’ a p p r e n t i s s a g e conduira à un rap-prochement entre CFA et EPLE sous des formes qui sont en

Pour le Ministre, le principe d’une

revalorisation sera incluse dans la

réforme de la gestion des RH, mais il faut toutefois entendre que celle-ci sera

plutôt individualisée que générale. Sur ce

sujet, i.D.-FO sera associé aux travaux en lien direct avec la

DGRH.

Rendez-vous avec le Ministre de l’Education Nationale

Sur invitation du Ministre de l’éducation nationale, le Secrétaire Général du syndicat i.D.-FO, Philippe Donatien, a été reçu en tête-à-tête le 1er décembre 2017, l’objectif étant manifestement un espace de parole libre et surtout une volonté de donner une place et un rôle réel aux personnels de direction dans les mutations de l’éducation nationale souhaitées par le Président de la République.

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débat actuellement et sur lesquelles i.D.-FO est sollicité pour formuler des propositions (voir article dans ce numéro).

3. La réorganisation des acadé-mies.Le propos sur les régions a conduit à aborder le sujet de la fusion des académies. Rouen – Caen est bien un laboratoire pour définir un cahier des charges et des procé-dures en vue de la fusion des autres académies et atteindre un objectif désormais clairement affiché : une région, une académie.

4. Audit informatique.Le SG a réitéré l’impératif d’un audit sur la gestion de l’informatique et du numérique, alertant le Ministre sur le fait que les adjoints aujourd’hui se transforment en secrétaires généraux, accompa-gnant les personnels administratifs qui ne sont pas formés et n’ont pas été recrutés sur les bases des postes actuels. Le tout dans un contexte de compression des postes lui-même lié au développement des outils

informatiques ! Pour le Ministre, des efforts d’amélioration sont engagés pour répondre à ces attentes.

5. Autorité dans les EPLE et autorité des personnels de direction.Le Ministre a souhaité aborder la question de la restauration de

l’autorité dans les EPLE et de l’autorité du chef d’établissement à travers le poids du conseil de disci-pline, la gestion du redoublement par le conseil de classe et son président, la réforme des procé-dures d’orientation. Cela semble être une volonté forte du

Ministre. Le chantier des internats sera également engagé pour permettre de donner une chance et être un levier pour certains élèves et certaines familles qui sauraient en tirer profit. Le SG a rappelé que ceci serait dépendant de la politique conduite par les EPLE et des moyens qui seront mobilisables (propres, partenariats, etc.), en lien notamment avec les compétences des collec-tivités territoriales.

6. Autonomie des EPLE.

Le sujet de l’autonomie des EPLE a également été abordé. Philippe Donatien a souligné que la gouver-nance des académies et des inspections d’académies combinée aux volontés de pilotage des EPLE par les collectivités territoriales ne permettaient pas de définir un réel espace d’autonomie, notamment en l’absence de DGH qui puisse permettre aux EPLE d’apporter des réponses adaptées au soutien des élèves (devoirs faits, AP) et de lutter efficacement contre le décrochage.

7. Du PPCR au plan de réforme de la GRH de l’Education nationale.

Le Ministre a abordé la volonté d’engager une profonde réforme de la gestion des ressources humaines au sein de l’éducation nationale. Cela a permis au SG de mettre l’accent sur :

- La nécessité que les personnels de direction soient davantage partie prenante de la formation des ensei-gnants en lien avec les ESPE pour contribuer à leur professionnali-sation. i.D.-FO demande au ministre d’insister auprès des Recteurs pour que dans toutes les académies cette priorité soit effective et s’intensifie.

- La rémunération des personnels de direction (suite du point 1), le PPCR n’étant pas la réponse attendue par i.D. Le SG souligne notamment le blocage du nombre de promotions à la HC et l’augmentation du vivier de par la seule CN, très mauvais signal pour la profession. i.D. s’inquiète de l’évolution du vivier de recrutement. Pour le Ministre, le principe d’une revalorisation sera incluse dans la réforme de la gestion des RH, mais il faut toutefois entendre que celle-ci sera plutôt individualisée que générale. Sur ce sujet, i.D.-FO sera associé aux travaux en lien direct avec la DGRH.

Rouen – Caen est bien un laboratoire

pour définir un cahier des charges et des

procédures en vue de la fusion des autres

académies et atteindre un objectif désormais

clairement affiché : une région, une

académie.

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De quoi s’agit-il ? Ce texte européen, qui remplace la loi Informatique et Libertés du 6

janvier 1978, impose aux collectivités publiques gérant des données à caractère personnel une mise en con-formité relative à la protection de ces données. Pour les collèges et lycées, le responsable du traitement des données est le chef d’établissement (privé ou public). Celui-ci devra notamment désigner un Délégué à la Protection des Données qui sera chargé de cartographier les traite-ments, gérer les sous-traitants, analyser les risques, informer en cas de violation, etc. Ce texte change considérablement la donne pour le ministère, certes, mais pour nous aussi. En effet, les personnels de direction vont devenir responsables du traitement des données informatiques sans y être préparés, ni accompagnés, ni en maîtriser les tenants et les aboutis-sants, et ce dès le mois de mai 2018 !

Et leur responsabilité pénale sera directement engagée.Indépendance & Direction œuvre au quotidien pour la défense et le respect des conditions de travail des personnels de direction et vous alerte sur ce sujet sensible qui met en jeu la responsabilité juridique du chef d’établissement.Le 16 janvier 2018, une délégation i.D. a été reçue par les représentants des inspections générales lors d’une audience pilotée par Jean-Marc MERRIAUX, pour échanger dans le cadre de la mission sur la protection des données numériques à caractère personnel au sein de l’Education Nationale. Les six inspecteurs généraux en charge de ce dossier mènent une consultation sur l’utilisation des données à caractère personnel (DCP) au sein du champ éducatif et notamment sur ce qui pourrait en être faite par des acteurs privés inter-venant dans le champ éducatif. Un rapport sera ensuite remis au Ministre.Le 25 mai nous serons donc respon-sables du traitement des données et les conséquences de cette nouvelle casquette ne seront pas négli-geables : il n’y a actuellement plus aucune démarche CNIL dans les établissements. Ce sont les établisse-ments eux-mêmes qui inscrivent les traitements des DCP dans un registre tenu par le DPD (Délégué à la Protection des Données) qui peut être l’ancien CIL (Correspondant Informa-

tique et Liberté) que nous avons bien sûr tous désigné dans nos établisse-ments…

La désignation du DPD ne nous déchargera toutefois pas de cette nouvelle responsabilité car le respect du RGPD impose la tenue d’un registre qui incombe au chef d’établissement.

Sur ce sujet sensible nous sommes encore une fois bien seuls, sans préparation ni accompagnement. Mais évidemment bien responsables si……

Parmi les points abordés lors de cet entretien, il a bien sûr été demandé de nous préciser le rôle du responsable

de technique, celui du DPD en soulignant que la lecture du règlement européen est pour le moins ardue.

A défaut de formation, l’absence de sensibi-lisation à la gestion technique des données des EPLE, et la nouvelle responsa-bilité juridique qui en découle nécessitent a minima la parution d’un vade-mecum à destination des chefs d’établissement.

Indépendance & Direction demande donc au Ministre la publication urgente d’un vade-mecum à l’attention des personnels de direction.

Sur notre site, dans l’espace Adhérents (Onglet Ressources/Outils et formulaires), vous trouverez d’autres ressources pour aller plus loin sur ce dossier.

Indépendance & Direction informe les personnels de direction sur la mise en œuvre, dès le 25 mai 2018, d’une nouvelle réglementation européenne :Le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD)

A défaut de formation, l’absence de

sensibilisation à la gestion technique des données des

EPLE, et la nouvelle responsabilité

juridique qui en découle nécessitent a minima la parution d’un vade-mecum à

destination des chefs d’établissement.

RGPD : toujours plus responsable…et toujours plus seul !

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1. Des constats.En près de 10 ans, si les hommes sont encore majoritaires dans le corps des personnels de direction, l’écart se réduit progressivement : de 42% de femmes sur 14 102 personnels en 2007, il en compte 48% sur les 13 380 personnels affectés en académie à la rentrée 2016. De plus, les femmes constituent la majorité des lauréats au concours depuis 2008 ; en 2016, 56,7 % des néo-recrutés sont des femmes, toutes voies de recrutement confondues.

Dans un ministère où les femmes représentent plus de 58% des personnels enseignants du second degré, on se félicitera d’une évolution qui apparaît désormais plus conforme à la composition du corps d’origine de la majorité des personnels de direction.

Toutefois, malgré ce rééquili-brage, les femmes connaissent

encore majoritairement un déroulé de carrière sensiblement moins favorable que celui de leurs collègues masculins.

Les données statistiques du bilan social 2016 des personnels de direction sont, à ce titre, particu-lièrement éloquentes.

Si les hommes sont majoritaires parmi les chefs (57%), les femmes le sont parmi les adjoints (55%) à l’exception notable de quelques académies. Données à corréler avec la pyramide des âges.

La répartition des affectations suivant les catégories d’établissement montre, depuis le premier bilan social paru en 2007, une parité entre les sexes établie uniquement dans les

Carrière des femmes personnels de direction

Agnès AndersenProviseure du lycée Marc Bloch

Bischeim (67)Académie de Strasbourg

Valerie KroesPrincipale du collège Leo Larguier

- La Grande Combe (30)Académie de Montpellier

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établissements de catégorie 1 voire 2, avec des différences notables dès la 3ème catégorie. Plus la catégorie est élevée, plus la proportion d’hommes est importante : 75% d’hommes en catégorie 5 (ex catégorie E) contre 25% de femmes, près du double en catégorie 4.

De même, pour ce qui concerne les promotions, on constate que le nombre de promus en hors classe est de 14.2 points supérieur chez les hommes et que l’évolution par sexe et par grade depuis 2013 montre que «plus le grade est élevé, plus la proportion d’hommes est impor-tante», commentaire identique à ceux des bilans sociaux 2014 et 2015.

Concernant l’attribution des items excellents dans le cadre des opéra-tions de mobilité, l’écart est de 5.7 points au bénéfice des hommes.

Les résultats de la mobilité 2017 sur postes de chef, issus des trois CAPN et établis par i.D.-FO, montrent que la proportion d’hommes par établisse-ments d’affectation de catégories élevées suit le même élan : 73% en

catégorie 5, 56% en catégorie 4, 59% en catégorie 3.

La typologie d’établissement d’affectation procède de la même mouvance : 31% des hommes sont affectés en lycée contre 24% des femmes.

2. Des progrès qui restent à réaliser en matière d’égalité professionnelle femmes / hommes.Malgré le protocole d’accord de 2013 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique et les conférences de l’égalité au cours desquelles, depuis 2012, chaque ministère présente les avancées de son plan d’action égalité, force est de constater que des progrès restent à faire en matière d’égalité profes-sionnelle chez les personnels de direction.Ce constat est corroboré par le rapport 2017 de la mission égalité femmes / hommes dans la fonction publique qui révèle que les femmes gagnent en moyenne 22.7% de moins que les hommes dans la fonction publique d’Etat.Comment expliquer ces disparités ? L’excellence des compétences professionnelles serait-elle un apanage essentiellement masculin ? Les femmes manqueraient-elles d’ambition ? Seraient-elles moins mobiles, moins investies ? En

l’absence d’indicateurs sexués sur les types de vœux de mutation, les explications apportées pourraient bien n’être rien d’autre qu’un stéréotype social. De nombreuses études ont pu mettre en évidence l’impact des stéréotypes sur les choix et les jugements opérés en matière professionnelle par les femmes et les hommes. Une manière de les battre en brèche est bien de mettre en lumière les disparités existantes afin que chacun / chacune puisse faire des choix éclairés et volontaires en matière de carrière professionnelle.Si la question de l’égalité femmes/ hommes dans le déroulement de carrière des personnels de direction nécessite avant tout un pilotage volontariste au niveau du ministère, et rejoint en cela une priorité du Président de la République, c’est bien dans les académies qu’il convient d’amener les autorités hiérarchiques à prendre vérita-blement en compte cette question en accompagnant les choix de carrières des personnels de direction femmes de manière ambitieuse.Parce que nous revendiquons une évolution des carrières équitable pour l’ensemble des personnels de direction, hommes et femmes, chefs ou adjoints, quel que soit le type d’établissement, Indépendance et Direction tient à ce que cette problé-matique, tant au niveau national qu’en académie, soit au cœur de la réflexion pour dépasser le stade du constat.Les bureaux académiques ont ainsi été invités à réaliser une étude sur la situation de la carrière des femmes personnels de direction dans leur académie en obtenant, entre autres, la déclinaison académique des indica-teurs nationaux présentés dans cet article. Les recteurs et DASEN seront interpellés afin que ce point soit mis à l’ordre du jour des conférences de type «Blanchet» et d’obtenir des précisions sur les mesures mises en place pour promouvoir l’égalité professionnelle.

Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet !

2ème classe 1ère classe Hors classe

Une parité nécessaire mais pas suffisante !S’il est souhaitable que la composition des différentes instances soit le plus proche de la répartition hommes femmes, la parité à elle seule ne garantit pas une amélioration de l’égalité professionnelle. Seule une prise de conscience par les différents acteurs, hommes et femmes, des stéréo-types de genres permettra d’identifier les leviers à mettre en œuvre car les préjugés ne sont pas l’apanage d’un sexe, ni d’une catégorie de personnels !

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Il a semblé intéressant de faire un point sur une dizaine d’années de ce concours à la lecture des diffé-

rents rapports de jury qui ont émaillé cette période.

2007 marque l’apparition d’un nouveau concours. Lors de la décennie précédente, un concours différent était proposé : il s’agissait de rédiger un premier dossier (motivation, rapports d’activités…), puis de passer un oral avec un cas pratique à traiter (1h de présentation et questions diverses).

2007 voit donc l’arrivée d’un concours fondé sur un écrit de quatre heures tiré d’un cas pratique et d’une épreuve

orale d’admission d’une heure (15 minutes de présentation, 45 minutes de questions).

La session 2017 marque également la dernière épreuve du C1. Il faut noter que le nombre de postes n’était plus que de 20, contre 50 quatre ans plus tôt.

Le nombre de postes au concours, qui à la fin des années 80 se situait autour de 400, a augmenté progres-sivement jusqu’au début des années 2000 (920 en 2003). Il a ensuite diminué

pour être depuis 4 ans autour de 600 postes.

1. Origine du corps : une d é c e n n i e de profonds changements.Alors que les professeurs des écoles représen-taient 11 % des

candidats en 2007, avec un taux de réussite de 27 %, ils sont dix ans après 24 % (réussite 21%)

Quant aux conseillères principales d’éducation, le taux d’inscrits diminue très légèrement sur cette décennie mais sans grande signification.

Dans le même temps, alors que les personnels ensei-gnants représentaient 76 % des candidats en 2007 ils ne sont plus que 56,4 en 2017.

À notre connaissance, le ministère ne s’est

absolument pas interrogé sur cette défection d’une partie du vivier. Mais il est indéniable que les enseignants, qui nous voient au quotidien face à la complexité de nos tâches, ont de moins en moins envie de franchir le pas et de rejoindre le corps des personnels de direction, en sachant que la rémunération des tâches n’est pas celle espérée.

Cette prise en compte de la réalité par les candidats se manifeste également lors de la préparation du concours.

Une décennie de concours

Le 15 janvier dernier, près de 3000 candidats ont composé sur un sujet abordant un collège REP + à la rentrée 2017, dans le cadre de l’épreuve écrite d’admissibilité du concours de personnel de direction.

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La question des faisant-fonction est d’autant plus importante que le vivier se raréfie dans certaines

académies.

Philippe RocheSecrétaire national

Principal du collège Alain Fournier à Bordeaux (33)

Académie de Bordeaux

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Comment expliquer sinon qu’en 2007 seuls 7 % des inscrits ne se présen-taient pas à l’écrit alors que lors de la session de 2017 ils étaient 21.1 % !

La deuxième évolution majeure tient à la féminisation du recrutement. À partir de 2007 en effet, la proportion de femmes va augmenter de façon continue jusqu’à devenir majoritaire : aujourd’hui, 57,7 % des candidats au concours sont des femmes, qui réussissent mieux à l’admissibilité (64 % des candidats admissibles) et à l’admission (62.6%) que les hommes (voir article sur cette question dans ce même numéro).

Dernier changement notable de la décennie : le rajeunissement des cadres. De 2007 à 2017, l’âge moyen des lauréats tourne autour de 40 ans, soit près de 7 ans de moins que la décennie précédente. Alors qu’auparavant, une carrière de personnel de direction ne durait qu’une dizaine d’années en général, celle-ci ne fait que s’allonger aujourd’hui…

En effet le recul de la retraite d’une part et l’entrée plus jeune dans la fonction d’autre part conduisent à un allongement de carrière. Le personnel de direction se projette non plus comme il y a 15 ans sur deux ou trois postes mais sur 5 ou 6 postes voire plus. Et ce d’autant

plus que le nombre de lauréats de moins de 30 ans augmente…

2. Le ministère prend-il en compte ces évolutions ?

Face aux nouvelles p r o b l é m a t i q u e s et aux enjeux qui se posent et qui se poseront dans l’avenir, les modalités actuelles du concours sont-elles toujours pertinentes ? Et notamment l’épreuve écrite ? Les compé-tences demandées sont-elles si signifi-catives par rapport à notre métier ? Ces questions méritent

d’être posées. On ne sait d’ailleurs si c’est le fruit du hasard, mais il est à noter que depuis deux ans, les sujets sont moins techniques, permettant

des réponses plus élargies et moins sélectives…

Indépendance et Direction est attaché à un concours unique et spécifique pour devenir personnel de direction. Ce concours doit permettre de détecter chez les candidats des compétences et des connaissances bien particulières de notre métier.

Il est aussi nécessaire de s’interroger la raison pour laquelle les faisant-fonctions réussissent certes un peu mieux que les autres mais pas de façon significative. Autant ils obtiennent de bons résultats à l’épreuve d’admission, autant l’épreuve écrite reste pour nombre d’entre eux un obstacle. Il sera peut-être judicieux de réfléchir à des temps de préparation spécifiques, d’autant plus que nous savons qu’un certain nombre d’entre eux, happés par le quotidien, négligent avec regret les différentes formations existantes.

La question des faisant-fonction est d’autant plus importante que le vivier se raréfie dans certaines académies.

Le ministère actuel, dans sa réflexion globale du système éducatif, de notre métier et de nos missions, doit impulser une réflexion sur les voies d’accès au corps, faute de quoi le nombre de candidats risque encore de diminuer. Dans ce cadre, Indépendance et Direction est favorable à l’ouverture de discus-sions permettant de repenser l’accès à notre métier afin d’en restaurer l’attractivité.

À notre connaissance, le

ministère ne s’est absolument pas

interrogé sur cette défection d’une

partie du vivier. Mais il est indéniable que

les enseignants, qui nous voient au quotidien face à la complexité de nos

tâches, ont de moins en moins envie de

franchir le pas.

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En effet, l’Education nationale n’a accordé que trop peu d’intérêt et de considération à cette

voie de formation. Il suffit de consulter le nombre bien maigre de rapports de l’ Inspection Géné rale sur le sujet, en comparaison de ceux consacrés au collège ou au LGT. En conséquence, la réforme et la loi envisagées pour 2018 ne doivent rien négliger et même intégrer le principe d’évolutions et d’adaptations futures possibles. La réussite de l’intégration du plus grand nombre de nos jeunes dans

notre société doit constituer le fondement d’une cause commune dont l’Education nationale doit rester

l’artisan majeur mais qui ne peut aboutir qu’au bénéfice de partenariats avec les régions et branches professionnelles.

L’évolution majeure serait que la voie professionnelle, pour être enfin adaptée aux besoins de formation, de qualifi-cation et d’insertion, ne dissocie plus la formation sous statut scolaire de

l’apprentissage. Cela permettrait d’offrir une sécurisation des parcours et de lutter réellement contre le

décrochage, offrant ainsi la possi-bilité de se former et de se qualifier de façon indifférente via les deux parcours de formation.

C’est par cette introduction que l’audience d’i.D. auprès de la mission sur la voie professionnelle Calvez – Marcon a été engagée et a permis d’aborder l’ensemble des éléments qui suivent.

Parallèlement, une autre mission sur l’apprentissage était conduite sous le pilotage de Sylvie Brunet, présidente de la section travail du CESE dans le cadre d’une mission interminis-térielle sous l’autorité de la Ministre du travail. Le monde de l’entreprise y aura un rôle déterminant pour accom-pagner l’augmentation du nombre de contrats possibles, mais aussi dans la volonté de réussir à structurer les temps de formation, via les maîtres

Transformation de la voie professionnelle

La voie professionnelle, qui n’est que trop rarement l’objet d’attention, doit saisir l’opportunité des nouvelles perspectives qui s’offrent à elle à travers ce projet de réforme.

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Ghislaine BazirProviseure du lycée

des métiers Nadar à Draveil (91)Académie de Versailles

Philippe DonatienSecrétaire académique i.D.-FO de Poitiers

Proviseur des Lycées de Pons et du CEPMO CESUP GRETA Saintonge

Il y aura nécessité d’envisager de faire évoluer la durée des

PFMP pour que le calendrier des scolaires

et des apprentis soit le plus compatible

possible, ce qui permettrait d’optimiser

l’organisation de la formation en mixité de public et en mixité de

parcours.

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d’apprentissage, qui par principe sont un temps partagé entre les EPLE et les entreprises.

A ce titre, la voie professionnelle doit réussir à concilier de nombreuses données qui la maintiennent au sein de l’Education nationale, car en la matière elle est la seule à pouvoir garantir une éthique et une déontologie. D’ailleurs, le principal combat actuel au niveau du leadership entre les Régions et les branches professionnelles concerne la gestion de la taxe d’apprentissage plus que la formation par elle-même ; c’est bien là encore l’affirmation que les compé-tences sont diverses et qu’il serait dangereux de confier l’intégralité de celles-ci à une même structure. Le contrat d’objectif tripartite dans ce secteur viendrait couronner l’hégémonie des collectivités territo-riales qui fonctionnent déjà comme si les rectorats n’avaient plus de rôle décision-naire mais uniquement consultatif. Quant à l’EPLE, que lui resterait-il ? Le rapprochement et la complémentarité avec les branches p r o f e s s i o n n e l l e s restent également un défi complexe. Si cette hypothèse l’emporte, tout restera à construire.

Les personnels de direction et les Conseils d’Administration des EPLE doivent être réintégrés dans la chaîne de décision de la carte des formations (ouverture, fermeture, scolaire, mixité) ou alors il faut défini-tivement cesser de parler d’autonomie des EPLE et abandonner toute notion d’autorité du chef d’établissement. Ce dernier deviendra, notamment en LP, un personnel d’administration au service d’une politique régionale.

En revanche, la modification des collèges élus dans les CA des LP qui permettrait d’augmenter la présence des branches professionnelles et des représentants des entreprises concernés par la carte des forma-

tions offerte en leur sein, serait une véritable réponse à la volonté d’une veille sur la pertinence et l’évolution de l’offre de formation.

De façon complé-mentaire, pour que les personnels de direction puissent être des acteurs concernés et soient un réel levier dans l’évolution de l’organisation actuelle de la

formation professionnelle, il est indispensable de mettre en place une formation continue spécifique. Mais c’est aussi par de nouvelles méthodes de management au niveau du ministère et des rectorats dans le cadre de cette réforme qu’il faut solliciter leur mobilisation, pour agir positivement sur leur motivation et la valorisation des équipes de

direction des LP. Cette démarche sera déterminante et en rupture avec les rituelles injonctions et circulaires qui induisent de l’instabilité et un sentiment de transfert de charges à exécuter.

Pour être en cohérence, le recrutement de PLP notamment dans les spécialités profession-nelles conditionne le maintien d’une formation de qualité reconnue qui assure la pérennité des formations au sein des EPLE de par l’optimisation des effectifs dans les différentes filières sans distinction des statuts des apprenants. La question de la formation initiale et continue des enseignants en lien avec le secteur économique s’impose, il reste à en définir la fréquence, la nature et les modalités. Les ESPE n’ont guère porté d’attention à la filière profes-sionnelle. L’absence de lien entre le monde de la voie professionnelle et les dimensions académiques de l’université constitue à cet égard une vraie problématique en matière de recrutement et de formation initiale.

La modification de l’offre de formation en LP suppose une redéfinition en terme d’attractivité et d’insertion, donc d’une GRH qui s’adapte en

i.D. observe que le ministère souhaite prendre le contre-

pied de la tendance majoritaire d’une

priorité vers la 2nde GT par une volonté

de revaloriser l’orientation vers la voie professionnelle

en adaptant plus rapidement l’offre de formation aux

possibilités d’insertion.

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BORDEAUXLoïc GUIBONCollège du Val de Saye2 rue du Collège33920 SAINT-YZAN DE SOUDIACTél. : 05 57 58 91 [email protected]

ROUENPatrick BEDELCollège Denis Diderot2 rue de l’Esplanade76140 LE PETIT QUEVILLYTél. : 06 83 11 14 [email protected]

CAENPhilippe GRAVEYCollège Marcel Grillard1 rue Sainte-Catherine50260 BRICQUEBEC-EN-COTENTINTél. : 02 33 52 23 [email protected]

POITIERSEric SANCHEZCollège Jean Zay11, rue Jean Zay79000 NIORTTél. : 05 49 79 14 [email protected]

NANTESFranck ANTRACCOLILycée Robert Buron68 rue Bellesort53000 LAVALTél. : 02 43 67 24 [email protected]

OCCollège2645Tél.idfo

RENNESNathalie COLLECollège Beaumanoir48 rue de Redon56800 PLOERMELTél. 02 97 74 03 [email protected]

ProviseureCoordinatrice des élus CAPN

du lycée Montesquieu4 et 5 place de Longchamps33000 BORDEAUXTél. : 05 57 87 41 60E-mail : [email protected]

BORDEAUX - GUADELOUPE - GUYANE - LA REUNION LIMOGES - MARTINIQUE et DROM-COM - POITIERS

Proviseur du Lycée Robert Buron68 rue Bellesort53000 LAVALTél. 02 43 67 24 20E-mail : [email protected]

AEFE - AIX MARSEILLE - CAEN - CLERMONT-FERRANDGRENOBLE - LYON - NANTES - NICE - RENNES - ROUEN

Anne BLOUINProviseure du lycée S. Berthelot224, Bd Gambetta BP 20962104 CALAIS CedexTél. : 03 21 19 77 77E-mail : [email protected]

AMIENS - BESANCON - DIJON - LILLE MONTPELLIER - ORLEANS-TOURS - TOULOUSE

Franck ANTRACCOLI

Monique WARMAN

Florian de TROGOFF

Proviseur du lycée Van Gogh8 rue Jules Ferry78410 AUBERGENVILLETél. : 01 30 95 03 33E-mail : [email protected]

CRETEIL - NANCY-METZPARIS - REIMS - STRASBOURG - VERSAILLES

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O R LÉA Cyrille ROGERCollège Max Jacob26, rue Maurice Millet45 140 SAINT JEAN DE LA RUELLETél. : [email protected]

T O Christophe RIFFAULTLycée Général Joseph Saverne5 avenue Claude Augé32600 L’ISLE JOURDAINT él. [email protected]

LIMOGESMarie-José BESIERSCollège d’ArgentatAvenue G. Dillange19400 ARGENTATTél. :[email protected]

DES PERSONNELS DE DIRECTION - CONSEIL JURIDIQUE d

Patrick BEDELCollège Denis Diderot2 rue de l’Esplanade76140 LE PETIT QUEVILLY

06 83 11 14 [email protected]

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64400 OLORON SAINTE MARIE

[email protected]

Patrick BEDELCollège Denis Diderot2 rue de l’Esplanade76140 LE PETIT QUEVILLY

06 83 11 14 [email protected]

OCCollège2645Tél.idfo

G U A DE L O U PE Rosy GUAYROSOLGT Jardin d’EssaiRoute des Abymes - BP 304197139 LES ABYMESTél. : 05 9 0 91 48 [email protected]

GUYANE Myrtha CATTIER-JEAN-BAPTISTE Collège Auxence ContoutBoulevard de la République BP 501697300 CAYENNET el. : 05 9 4 29 39 [email protected]

MART IN I Q U E Raymond ALGERL ycée Victor Schoelcher97200 FORT DE FRANCETél : 05 96 71 30 [email protected]

RÉUNIONValérie YVERGNIAUXCollège Beauséjour

MAYOTTEClaudine VANDENDRIESSCHECollège des Ylangs Ylangs31 rue du Collège97625 KANI KELITél. : 02 69 62 16 64 - 06 39 61 45 [email protected]

Route Odon - BP 10497438 SAINTE MARIETél. : 02 62 93 18 [email protected]

ÉTRANGER-C.O.M.Monique WARMANProviseure du Lycée Montesquieu4 et 5 place Longchamps33000 BORDEAUXTél. : 05 57 87 41 [email protected]

V E R SA I LL E S Daniel BERACHATEGUICollège Jean Lurçat37 rue Marius Delpech95200 SARCELLESTél. : 01 39 93 93 [email protected]

P A RI S Marianne DODINETLycée Jean de La Fontaine1 place Molitor75016 PARISTél. : 06 34 67 26 [email protected]

CRÉT E I L Rémi LUNET Lycée Maximilien Perret Place San Benedetto del Tronto 94140 ALFORTVILLE Tél. 06 50 68 26 22 [email protected]

STRA S B O U R G Agnès ANDERSENLycée Marc BlochAllée Blaise Pascal - BP 5567803 BISCHHEIM CedexTél. : 03 90 20 07 [email protected]

L I LLE Anne B L O UI N L ycée S.Berthelot 224, Bd Gambet t a - B P 2 0 9 621 0 4 C ALA I S C E D E X Tél. : 03 21 19 7 7 7 7 [email protected]

AMIENS Hervé LOUVETLycée Charles de GaulleRue J. Daguerre BP 4760321 COMPIEGNE cedex

[email protected]

REIMS Benoît MILLIERYCollège Thibaud de Champagne16, avenue du Bois des Amourettes51170 FISMESTél.

Tél. : 03 44 20 20 88

: 06 80 89 50 [email protected]

BE SA N CON Jerôme BARETJEL ycée Colomb de Lure1 rue George Colomb70200 LURETél. : 03 84 89 03 [email protected]

D IJ ON Fabien BOURGOIN Collège Denfert-Rochereau1 avenue Denfert-Rochereau89015 AUXERRE CEDEXTél. 03 86 72 08 [email protected]

L Y ON Eric ESVANCité scolaire Tarare75, route de Saint Clément69170 TARARETél. : 04 74 05 00 [email protected]

MONTPELLIEROlivier BRIFFAUTLycée Rosa Luxemburg

66140 CANET EN ROUSSILLON2 avenue Jean Moulin

Tél. : 04 68 73 02 [email protected]

N I CE et CO R S E Philippe MANZANOLycée Henri Matisse101 avenue Foch06140 VENCETél. 04 92 11 20 [email protected]

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X A I -MA RS E I LLE Claudine LEVEQUECollège GyptisTraverse Regny - Place Didier Garnier13009 MARSEILLETél. : 04 91 17 05 [email protected]

GRE N O B LE Patricia FERNANDESCollège Salvador Allende4, boulevard Pré-Pommier BP 6016838304 BOURGOIN-JALLIEU CedexTél. 04 74 93 89 [email protected]

NANCY-METZStéphane PERRONLP Viviani75 rue de Remiremont - BP 57188020 EPINALTél. : 03 29 35 29 [email protected]

O R LÉA N S - T O U R S Cyrille ROGERCollège Max Jacob26, rue Maurice Millet45 140 SAINT JEAN DE LA RUELLETél. : 02 38 88 26 [email protected]

T O U L O U S E Christophe RIFFAULTLycée Général Joseph Saverne5 avenue Claude Augé32600 L’ISLE JOURDAINT él. 05 62 07 02 [email protected]

CL ER M ON T - F ER RA N D

LIMOGESMarie-José BESIERSCollège d’ArgentatAvenue G. Dillange19400 ARGENTATTél. : 05 55 28 16 [email protected]

Olivier MARIONCollège La Fayette1, rue Général Lafayette43000 Le Puy en VelayTél. : 04 71 02 99 [email protected]

P A RI S

V ER SA I LL E S

CRÉT E I L

DES PERSONNELS DE DIRECTION - CONSEIL JURIDIQUE d

Patrick BEDELCollège Denis Diderot2 rue de l’Esplanade76140 LE PETIT QUEVILLY

06 83 11 14 [email protected]

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64400 OLORON SAINTE MARIE

[email protected]

Patrick BEDELCollège Denis Diderot2 rue de l’Esplanade76140 LE PETIT QUEVILLY

06 83 11 14 [email protected]

OCCollège2645Tél.idfo

G U A DE L O U PE Rosy GUAYROSOLGT Jardin d’EssaiRoute des Abymes - BP 304197139 LES ABYMESTél. : 05 9 0 91 48 [email protected]

GUYANE Myrtha CATTIER-JEAN-BAPTISTE Collège Auxence ContoutBoulevard de la République BP 501697300 CAYENNET el. : 05 9 4 29 39 [email protected]

MART IN I Q U E Raymond ALGERL ycée Victor Schoelcher97200 FORT DE FRANCETél : 05 96 71 30 [email protected]

RÉUNIONValérie YVERGNIAUXCollège Beauséjour

MAYOTTEClaudine VANDENDRIESSCHECollège des Ylangs Ylangs31 rue du Collège97625 KANI KELITél. : 02 69 62 16 64 - 06 39 61 45 [email protected]

Route Odon - BP 10497438 SAINTE MARIETél. : 02 62 93 18 [email protected]

ÉTRANGER-C.O.M.Monique WARMANProviseure du Lycée Montesquieu4 et 5 place Longchamps33000 BORDEAUXTél. : 05 57 87 41 [email protected]

V E R SA I LL E S Daniel BERACHATEGUICollège Jean Lurçat37 rue Marius Delpech95200 SARCELLESTél. : 01 39 93 93 [email protected]

P A RI S Marianne DODINETLycée Jean de La Fontaine1 place Molitor75016 PARISTél. : 06 34 67 26 [email protected]

CRÉT E I L Rémi LUNET Lycée Maximilien Perret Place San Benedetto del Tronto 94140 ALFORTVILLE Tél. 06 50 68 26 22 [email protected]

STRA S B O U R G Agnès ANDERSENLycée Marc BlochAllée Blaise Pascal - BP 5567803 BISCHHEIM CedexTél. : 03 90 20 07 [email protected]

L I LLE Anne B L O UI N L ycée S.Berthelot 224, Bd Gambet t a - B P 2 0 9 621 0 4 C ALA I S C E D E X Tél. : 03 21 19 7 7 7 7 [email protected]

AMIENS Hervé LOUVETLycée Charles de GaulleRue J. Daguerre BP 4760321 COMPIEGNE cedex

[email protected]

REIMS Benoît MILLIERYCollège Thibaud de Champagne16, avenue du Bois des Amourettes51170 FISMESTél.

Tél. : 03 44 20 20 88

: 06 80 89 50 [email protected]

BE SA N CON Jerôme BARETJEL ycée Colomb de Lure1 rue George Colomb70200 LURETél. : 03 84 89 03 [email protected]

D IJ ON Fabien BOURGOIN Collège Denfert-Rochereau1 avenue Denfert-Rochereau89015 AUXERRE CEDEXTél. 03 86 72 08 [email protected]

L Y ON Eric ESVANCité scolaire Tarare75, route de Saint Clément69170 TARARETél. : 04 74 05 00 [email protected]

MONTPELLIEROlivier BRIFFAUTLycée Rosa Luxemburg

66140 CANET EN ROUSSILLON2 avenue Jean Moulin

Tél. : 04 68 73 02 [email protected]

N I CE et CO R S E Philippe MANZANOLycée Henri Matisse101 avenue Foch06140 VENCETél. 04 92 11 20 [email protected]

.fr

X A I -MA RS E I LLE Claudine LEVEQUECollège GyptisTraverse Regny - Place Didier Garnier13009 MARSEILLETél. : 04 91 17 05 [email protected]

GRE N O B LE Patricia FERNANDESCollège Salvador Allende4, boulevard Pré-Pommier BP 6016838304 BOURGOIN-JALLIEU CedexTél. 04 74 93 89 [email protected]

NANCY-METZStéphane PERRONLP Viviani75 rue de Remiremont - BP 57188020 EPINALTél. : 03 29 35 29 [email protected]

O R LÉA N S - T O U R S Cyrille ROGERCollège Max Jacob26, rue Maurice Millet45 140 SAINT JEAN DE LA RUELLETél. : 02 38 88 26 [email protected]

T O U L O U S E Christophe RIFFAULTLycée Général Joseph Saverne5 avenue Claude Augé32600 L’ISLE JOURDAINT él. 05 62 07 02 [email protected]

CL ER M ON T - F ER RA N D

LIMOGESMarie-José BESIERSCollège d’ArgentatAvenue G. Dillange19400 ARGENTATTél. : 05 55 28 16 [email protected]

Olivier MARIONCollège La Fayette1, rue Général Lafayette43000 Le Puy en VelayTél. : 04 71 02 99 [email protected]

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V ER SA I LL E S

CRÉT E I L

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conséquence aux publics concernés. Les nouvelles orientations du ministère sur le rééquilibrage de l’orientation en fin de 3ème vers la voie professionnelle ainsi que la gestion plus efficiente et mieux concertée des ouvertures et fermetures de ces formations pour adapter l’offre aux possibilités d’insertion doivent permettre l’instauration d’une réelle attractivité et accessibilité pour les élèves.

L’évolution des emplois et des LP doivent permettre les parcours du CAP au BTS voire Licence Pro. Cela passe par la création de postes spéci-fiques et la nomination de chargés de mission. La consolidation de la formation professionnelle au sein de l’éducation nationale et l’accessibilité à des parcours multiples induisent le renforcement du déploiement des Lycées Polyvalents (LPO) en fonction de la volumétrie et de la géographie existante des LP.

L’approche pédagogique en LP doit certainement être repensée en proposant davantage de co-animation entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel pour donner plus de sens aux programmes et en faciliter les apprentissages à partir des bilans de l’EGLS et de l’AP notamment.

La nature même des diplômes est aussi interrogée. Quid des CAP ? Ont-ils besoin d’une rénovation ? Correspondent-ils à une spécialisation trop précoce ? La cohabitation déjà possible de la quali-fication entre diplômes de l’éducation nationale et délivrance des titres RNCP (homologués par le Ministère du travail) doit enrichir et diver-sifier l’offre de formation de nos LP. La délivrance

de certifications et habilitations complémentaires (SST, CACES, habilitation électriques et autres…) doit être financée pour équiper tous les publics de qualification complète et adaptée aux exigences des branches profession-nelles. Les réponses à ces questions seront contributives aux évolutions attendues pour réussir l’adaptation de la formation profes-sionnelle aux besoins d’insertion. L’existence et la continuité des lycées des métiers est en question au profit des campus des métiers. Là aussi, il y a urgence à définir le cadre général de ces campus et démontrer quelle en est la valeur ajoutée pour assigner à chaque structure son rôle et sa place en terme de complémentarité et ne pas développer un sentiment de concurrence et d’exclusion.

Pour réussir cette réforme, il est impératif que le dossier de l’orientation vers la voie profession-nelle, notamment à l’issue de la troisième mais aussi de la seconde générale, fasse l’objet d’une analyse profonde et propose des évolutions majeures. Il y a nécessité d’une réelle

modification qui ne repose plus sur le seul principe d’affectation et de gestion des flux. Le Service Régional de l’Orientation ne sera pas, là encore, la bonne réponse car celle-ci n’est pas seulement politique mais aussi stratégique. Un travail très important reste à engager pour faire évoluer les représentations qui inter-disent l’accès à certains emplois pour des raisons très diverses, souvent par manque d’information mais aussi de part une reproductibilité sociétale, des schémas sexués des métiers et à coup sûr un manque d’éducation et de préparation à la mobilité.

Les modalités d’orientation doivent être revues, notamment les m é c a n i s m e s d’affectation qui régissent la voie p ro fe ss i o n n e l le , surtout lorsqu’il s’agit d’une orien-tation par défaut vers la voie générale en substitution de la demande pour

une formation professionnelle qu’elle soit scolaire ou apprentissage. i.D. observe que le ministère souhaite prendre le contre-pied de la tendance majoritaire d’une priorité vers la 2nde GT par une volonté de revaloriser l’orientation vers la voie profession-nelle en adaptant plus rapidement l’offre de formation aux possibilités d’insertion.

Il est insupportable d’assister à la prise de conscience par les familles du piège de la seconde générale qui interdit trop souvent la réintégration vers la formation professionnelle que ce soit par réorientation ou par le biais des passerelles. Solutions pourtant proposées par le système, mais qui se révèlent trop fréquemment impos-sibles en raison des forts taux de

L’absence de lien entre le monde de la voie professionnelle

et les dimensions académiques de

l’université constitue à cet égard une vraie

problématique en matière de recrutement et de formation initiale.

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pression, sauf si on a là aussi une politique volontariste ! L’augmentation des capacités d’accueil en 1ère Pro, notamment par des places en apprentissage en supplément répon-drait à ces besoins et permettrait des adapta-tions. Cela existe dans certaines académies et cela fonctionne !

Les LP doivent permettre une continuité de formation aux élèves de CAP, notamment par l’apprentissage, via la 1ère Bac Pro (alors que la seule voie scolaire l’interdit actuellement fréquemment), permettre une conti-nuité des Bac Pro en accueillant les BTS connexes dans l’établissement. Sur ce point, les parcours d’intégration entre terminale et 1ère année de BTS restent à généraliser. Le développement de licence Pro en partenariat avec le supérieur doit être l’étape d’après qui s’impose en terme de continuum.

A ce stade de la réflexion et pour réussir, il y aura nécessité d’envisager de faire évoluer la durée des PFMP pour que le calendrier des scolaires et des apprentis soit le plus compatible possible, ce qui permettrait d’optimiser l’organisation de la formation en mixité de public et en mixité de parcours. L’évolution de cette durée est également une question pour que la formation professionnelle reste éligible à la collecte de la taxe d’apprentissage en reconnaissant le principe de son alternance propre.

Enfin, une nouvelle piste sera à privilégier pour répondre aux motiva-tions de certains et certaines en ce qui concerne le développement de projet lié à la création d’entreprise (de type projet mini entreprise) pour

permettre de mieux préparer nos jeunes au métier d ’ e n t r e p r e n e u r et infuser une dynamique qui soit source de motivation et de variable d’intégration sociale dans ce domaine.

i.D. a toujours été présent sur ces dossiers, voie p r o f e s s i o n n e l l e et apprentissage. Les réformes

envi sagées permettent de croire

qu’un grand nombre de nos reven-

dications soient entendues,

notamment sur les conditions

d’exercice du métier des personnels

de direction et de la place de la

voie professionnelle au sein de

l’Education nationale.

L’évolution majeure serait que la voie professionnelle, pour être enfin

adaptée aux besoins de formation, de qualification et d’insertion, ne dissocie plus la formation sous

statut scolaire de l’apprentissage.

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Les éléments de contexte établis par le rapport :- Apprentissage moins développé

en France et limité à un nombre restreint de secteurs de l’économie.

- L’apprentissage améliore l’insertion professionnelle, particulièrement pour les niveaux IV et V. Le taux d’emploi après un bac pro 3 ans est de 90% en apprentissage et de 65% sous statut scolaire. En parallèle, le taux d’accès au diplôme est plus faible en apprentissage que sous statut scolaire.

- Voie de formation trop complexe et peu lisible pour les jeunes et leurs familles.

Le rapport formule 44 propositions sous l’égide d’une Agence de l’apprentissage, réponse opérationnelle pour donner à cette voie de formation la lisibilité et la cohérence qui lui manquent, autour de quelques orientations stratégiques :

- refonder la formation en alternance sur les besoins de l’entreprise en priorité, mais aussi les attentes des jeunes,

- accompagner financièrement cer tai nes branches profession-nelles qui souhaitent développer l’apprentissage.

- Améliorer les modalités d’éva-luation des formations en alternance (connaissance des débouchés, taux d’insertion).

Ces propositions sont regroupées en 4 grandes thématiques :

1. Parcours de l’apprenti.

2. Entreprise et apprentissage.

3. Gouvernance et financement.

4. Offre de formation et certification.

On constate tout de suite que la place de l’Éducation Nationale dans les perspectives d’évolutions de la formation par apprentissage concerne plus l’ingénierie de formation et la

certification que la formation elle-même. Le rôle de l’EN risque donc fort d’être réduit à la portion congrue dans ce processus.

Sans être exhaustif, on en donnera ici quelques exemples qui concernent direc-tement l’EN.

1. Orientation vers l’appren tissage :

- Mieux informer le jeune sur la formation en apprentissage et les métiers auxquels elle prépare.

L’EN doit mieux informer et mieux orienter vers l’apprentissage.

Rôle du parcours avenir (acquisition de compétences et de connaissances nécessaires pour se projeter dans l’avenir et faire des choix raisonnés et éclairés) avec la proposition 1 : Instaurer une journée obligatoire d’information sur les métiers en classes de 4e et de 3e. En classe de 3e, prévoir une deuxième journée d’information sur les deux voies d’accès au diplôme. Y intégrer

également la lutte contre les stéréo-types de genre pour améliorer la mixité dans l’apprentissage.

- Proposition 2 : Introduire un module obligatoire de sensibilisation à l’apprentissage dans la formation initiale et continue des profes-seurs, des chefs d’établissement et des inspecteurs de l’Education nationale.

- Mieux préparer le jeune à l’apprentissage :

Proposition 5 : Basculer les élèves scolarisés en DIMA vers les classes de 3e dites «préparatoires à l’enseignement professionnel» intégrant des phases de découverte professionnelle ainsi qu’un nouvel enseignement de transition vers l’activité professionnelle.

Proposition 6 : Faire évoluer l’enseignement de «Prévention Santé Environnement» (PSE) pour créer un Enseignement de Transition vers l’Activité Professionnelle (ETAP) en direction des élèves du cycle 4 en classe à découverte professionnelle et des élèves de l’enseignement professionnel.

Module personnalisé et en fonction diplôme choisi avec diagnostic en début de formation avec pour objectif de maîtriser les gestes et codes professionnels dans la perspective de la préparation à

Première lecture du rapport Brunet pour le développement de l’apprentissage.

Pour i.D., ces propositions ne donnent pas à

l’Education nationale la place qu’elle

devrait tenir pour contribuer à la réussite de la

transformation et l’évolution de la voie

professionnelle.

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l’insertion en entreprise (Aptitude à travailler en équipe, à travailler dans le cadre de règles définies, socle numérique, enseignement technologique en langues étrangères, éléments de droit du travail, santé/sécurité au travail, principes de l’entreprenariat, etc.).

- Le SPRO (Service Public Régional de l’Orientation) doit garantir à toute personne l’accès à une information gratuite, complète et objective sur les métiers, les formations les certifications les débouchés et les niveaux de rémunération ainsi que l’accès à des services de conseil et d’accompagnement en orientation de qualité et organisés en réseaux.

Nécessité sur ce point d’un travail complémentaire et concerté des structures concernées, avec l’Agence de l’apprentissage comme coordon-nateur, pour mieux prendre en compte la situation des apprentis.

2. Référentiels de compétences.

Proposition 34 : confier l’élaboration des référentiels de compétences (RAP) aux branches professionnelles et de leur donner le pouvoir de co-déci-sion avec l’Education Nationale. Cela né-cessitera d’amé liorer s i g n i f i c a t i v e m e n t le fonctionnement des commissions professionnelles con-sultatives (CPC) précisé par la proposition n°39 : Prévoir un réexamen automatique du con-tenu des diplômes au regard des besoins en compétence par les CPC tous les cinq ans.

Critique sur ce point de la fréquence trop lente de l’EN, en décalage avec les attendus de l’entreprise.

3. Qualité de la formation en apprentissage.Proposition n°42 : “Faire évoluer les missions des Services Académiques d’Inspection de l’Apprentissage (SAIA) pour les inscrire plus nettement dans une logique d’accompagnement des CFA à la qualité et de vérification des modalités du CCF.”

Dans le même ordre d’idées, la proposition 40 prévoit d’inscrire tous les référentiels de certification dans une logique d’écriture en blocs de compétences et préconise d’aller vers la mise en œuvre d’équivalences entre blocs de diplômes, CQP et titres professionnels, y compris ceux de l’EN peu lisibles par les entreprises, de façon à faciliter les passerelles et les changements de champ profes-sionnel.

4. Pour ce qui relève de la péda-gogie et de la carte des for-mations, les orientations sont claires :Proposition n°9 :”Inciter les CFA et lycées professionnels à conven-tionner pour développer “les stages passerelles” permettant à des

jeunes de changer de formation”. Les LP seront ainsi les fournisseurs des CFA ou les amortisseurs des CFA avec toutes les conséquences sur les effectifs et la variable des seuils en EPLE.

5. Un point positif sur la mixité des publics.Proposition n°18 : Développer les entrées et sorties permanentes en apprentissage en permettant la signature d’un contrat d’apprentissage à tout

moment de l’année et en accom-pagnant les CFA dans l’adaptation

des modalités d’évaluation.....Dans cette logique de fluidité accrue des parcours, la généralisation en EPLE de la mixité des publics à l’ensemble des formations reste souhaitable”.

Rappelons que pour i.D. cette mixité des publics et des formations est un moyen concret de renforcer la formation professionnelle dans les LP au sein de l’Education Nationale.

En conclusion, ce rapport intéressant suscite plusieurs interrogations et incite à la vigilance. Pour i.D., ces propositions ne donnent pas à l’Education nationale la place qu’elle devrait tenir pour contribuer à la réussite de la transformation et l’évolution de la voie professionnelle.

Nous échapperons peut-être à une régionalisation de la voie profes-sionnelle, mais nous perdons la cohérence d’un système global et complémentaire de formation. De ce fait, l’apprentissage restera marginal, voire confidentiel au sein de l’Éducation nationale.

On constate tout de suite que la place de l’Éducation Nationale dans les perspectives

d’évolutions de la formation par apprentissage concerne plus l’ingénierie de formation et la

certification que la formation elle-même. Le rôle de l’EN risque donc fort d’être réduit à la portion congrue dans ce processus.

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Le collège Eugénie de Pomey est situé dans le village du Rhône, Amplepuis, à 70 km au nord de

Lyon, à moins de 40 km de Roanne et à la frontière des départements du Rhône, de la Loire et de l’Ain. Ce collège rural n’est ni en REP+ ni en REP. Amplepuis compte aussi un collège privé.

La DSDEN a averti en juin les collèges de l’obligation de mise en œuvre et demandé un calcul au plus juste des besoins. Faute de temps, je n’ai pas pu consulter les familles et j’ai calculé en fonction de prévisions. La circu-laire nationale demandait d’inscrire toutes les familles volontaires. Après consultation des professeurs, notre cible a été : les élèves en difficultés, les élèves ne pouvant pas bénéficier de suivi parental, les élèves mal organisés. Ils ont été recensés et les familles des futurs 5ème 4ème

et 3ème ont été consultées grâce à un formulaire rédigé en quelques heures pour inscription. Pour les futurs 6ème, la concertation avec le primaire a été primordiale. Ce mode de fonctionnement a été accepté sans problème par les enseignants. Sur les 100 familles pressenties,

80 réponses positives ! J’ai précisé que le dispositif évoluerait dans le temps, en fonction des progrès de l’élève. Les demandes d’inscription pour les élèves non sélectionnés par les professeurs principaux ont été mises en attente et inféodées aux moyens qui nous seraient accordés par la DSDEN.

La notification en HSE reçue assez tard ne couvrant pas l’organisation retenue, je n’ai donc pas pu ouvrir, faute de moyens, les 8 groupes que j’aurai pu créer en ayant à la fois les élèves et les enseignants. Le choix du Conseil Pédagogique était de prendre en charge des groupes de 10 élèves, et de permettre un mélange des 6ème et 5ème, mais pas des 4ème et 3ème. Restreindre le recrutement n’est pas conforme à

la demande institutionnelle mais

a permis de privilégier l’efficacité.

Après plusieurs demandes, j’ai

obtenu un abondement pour couvrir

l’encadrement au-delà du mois de

mars.

Afin d’éviter les conflits avec les

familles, lorsque j’ai reçu l’affiche du

ministère disant que «Devoirs Faits»

était un droit, je n’ai rien diffusé et

j’ai demandé, par mail, au ministère

et au Rectorat, ce que je devais faire.

Je n’ai pas encore la réponse…

Premier bilan du dispositif “Devoirs faits”

Albert Pomies Principal du collège Eugénie de Pomey

à Amplepuis (69)Académie de Lyon

Un recueil de témoignages de collègues, chefs ou adjoints, sur la mise en place du dispositif dans des collèges très différents.Dossier coordonné par Nathalie ColleSecrétaire générale adjointe - Pôle Education et pédagogie.

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Les observations et réflexions suivantes, fondées sur des entre-tiens avec différents chefs d’établissements, proposent un regard critique sur la mise en œuvre du dispositif, ainsi que des questions et des pistes pour en rechercher efficacité et efficience.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Dans nombre d’établissements, le dispositif n’a été lancé qu’au retour des vacances de la Toussaint, voire à la veille des vacances de Noël. Pour d’autres établissements, il est toujours en attente.

Encore beaucoup de flou autour de ce dispositif.

Livrés à eux-mêmes, les chefs d’établissements se posent de nombreuses questions :

La finalité du dispositif : s’agit-il seulement d’une aide opération-nelle aux élèves, ou invite-t-il les enseignants à s’interroger sur la pertinence pédagogique de leurs devoirs ?

Ciblage et priorités sur quels élèves : les élèves étant volontaires, doit-on prioriser et cibler un public en particulier ? Des élèves ayant des difficultés scolaires ? Ceux à l’origine sociale défavorisée ? Sur quel niveau de classe ?

Avec quels intervenants volontaires, et d’origines diverses : du professeur agrégé au jeune volontaire du service civique en passant par les personnels administratifs ou les retraités. On voit toute la difficulté à mesurer les problèmes de compétence, de disponibilité et d’affectation que cela pose …

Premières observations sur le terrain.

Les intervenants sont en majorité des

AED et des professeurs des collèges. On recrute difficilement auprès des professeurs des écoles du fait de leurs contraintes d’emploi du temps. Et on se prive des enseignants à temps partiel exclus du dispositif, alors que certains étaient volontaires et disponibles pour s’y investir. En revanche, en éducation prioritaire, les habitudes de travail collaboratif ont permis bien davantage de faire vivre le dispositif.

Posture et réactions des ensei-gnants.

Lors des conseils pédagogiques où le dispositif a été présenté, les réactions des professeurs ont été :

- pas de rejet à priori ou d’attitude hostile

- plutôt une indifférence, tout en convenant que ce dispositif présente un intérêt

- parfois une lassitude devant ce que certains qualifièrent «d’éternel recommencement» faisant référence au dispositif de 2008 «les orphelins de 16h»

- rémunérations jugées insuffisantes

- contraintes familiales incom-patibles avec un travail supplémentaire

Lors de nos appels à candidater, nous avons observé que les enseignants refusant d’y participer étaient investis dans d’autres missions au sein de leur collège. Et plus l’établissement est de petite taille, plus la disponi-bilité est faible.

Cependant, a priori, les parents d’élèves et les élèves que nous avons pu interroger ont globalement fait un accueil positif.

Quel avenir pour ce dispositif ?

- L’appel au volontariat tant des élèves que des intervenants ne masquerait-il pas un déficit de volonté et de courage des instances dirigeantes ?

- Au lieu de gérer cette «épicerie» d’actions et de moyens, ne vaudrait-il pas mieux travailler en profondeur sur l’aménagement des temps de travail et la rémuné-ration des enseignants au sein des EPLE d’une part, sur finalité et les modalités des «devoirs» dans le processus pédagogique d’autre part ?

Anne VergelyPrincipale du collège Honoré Daumier

à Martigues (13)Académie d’Aix-Marseille

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Le collège Jean Zay est un établissement REP au cœur du quartier sud-ouest de Niort, regroupant 538 élèves avec un effectif croissant depuis cinq ans. Ce regain d’attractivité est la conséquence d’un pilotage bienveillant mais exigeant entrepris par la direction avec tous les acteurs et partenaires. La diversité et la mixité sociale sont des atouts forts. Mettre en place ce dispositif a nécessité beaucoup de diplomatie au service de la réussite de tous les élèves, notamment suite au rejet catégorique des enseignants de participer à l’aide aux devoirs, déléguée exclusivement au pôle vie scolaire.

Le cadre institutionnel a fixé l’objectif à atteindre : mettre en œuvre le dispositif, afin qu’il devienne un outil d’aide performant pour l’accompagnement de la réussite des élèves.

Analyser, diagnostiquer :

A mon arrivée, j’ai ressenti une forte «angoisse» au changement dans l’établissement et il m’a fallu mettre en place un climat de confiance pour rassurer les différentes équipes. Je me suis attachée dans mon diagnostic à connaître tous les personnels,

à faire émerger les envies et les capacités de certains, en partant de l’existant. Après une large communication, une fiche d’inscription mise en place par la CPE a été distribuée à toutes les familles pour un démarrage du dispositif le 25 septembre 2017.

Impliquer, impulser de nouvelles pratiques :

Le rapport de confiance étant établi, j’ai proposé individuellement à diffé-rents professeurs d’entrer dans le dispositif «devoirs faits» : une équipe de six enseignants dont deux coordonnateurs. L’état de confiance se confirme aussi grâce à un suivi transparent de l’investissement de chacun, ainsi qu’une mise en paiement régulière des HSE.

Dès le 13 novembre, le cadre posé depuis fin septembre fut enrichi de 4 créneaux journaliers : 3 heures dans l’après-midi et 1 heure le soir, de nombreux élèves pouvant rester travailler au collège. Chaque adulte encadre au maximum 8 élèves par séance et trois SCU sont venus renforcer l’équipe.

Evaluer, évoluer :

Tous les mois, j’organise une réunion-bilan pour suivre l’évolution du dispositif et fixer de nouvelles perspectives. A ce jour, j’ai pu activer le levier de la formation en impli-quant les deux coordonnateurs et les SCU dans des stages mutualisés à plusieurs établissements favorisant les échanges de pratiques. Par ailleurs, suite au questionnaire proposé aux élèves et aux familles, nous allons déployer un «livret de suivi» rendant lisible par tous, chaque accompagnement des élèves partici-pants. Ainsi, la mise en œuvre est un réel bénéfice face à la prise en charge de la difficulté scolaire au sein de l’établissement.

Le collège Florimond Robertet est un collège rural avec 8,4% de PCS favorisées et un taux de PCS défavorisées au-dessus de la moyenne du département. Il est composé de 360 élèves, 26 profes-seurs et possède également un

dispositif ULIS. Le dispositif «devoirs faits» fait suite à une aide aux devoirs proposé le soir pour les élèves en difficulté, après accord des parents. Cet ancien dispositif financé par le conseil départemental et animé par des assistants d’éducation et de vie

scolaire a permis de faciliter la mise

en œuvre du nouveau dispositif début

novembre 2017.

Il s’adresse à tous les élèves volon-

taires sur un temps dédié à la

réalisation des devoirs, afin de

Frédérique Niort-RenoufPrincipale-adjointe du collège Jean Zay

à Niort (79) Académie de Poitiers

Catherine BréardPrincipale du collège Florimond Robertet

à Brou (28) Académie d’Orléans-Tours

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donner du sens au travail personnel : 5 personnels pour 36 élèves, 3 soirs par semaine après les cours et 1 fois durant la pause méridienne au CDI. Pour les accompagnateurs, il s’agit de vérifier que la prise de note des devoirs soient bien effective, que les consignes soient comprises et explicitées si nécessaire,

d’interroger les méthodes, les connaissances à utiliser pour faire les devoirs, de façon individuelle ou collective. Enfin, ils vérifient que le travail soit bien réalisé. Fin décembre, 10% des élèves du collège utilisaient «devoirs faits».

A partir de janvier, un professeur coordonne le dispositif «devoirs faits» avec un objectif de 30% dans les 2 prochaines années avec une validation sur le cahier de texte ou pronote des devoirs réalisés des élèves par les encadrants pour que les parents puissent voir ce qui a été fait par l’élève. Cette montée en puissance va néces-

siter de réorganiser les plages entre «études dirigées» et «devoirs faits». Certaines plages d’études dirigées deviendront donc des plages «devoirs faits» proposées à des classes entières, compte tenu de la contrainte des transports. Le rôle du coordonnateur sera de proposer une méthode de travail pour tous les accompagnateurs «devoirs faits», de faire évoluer ce dispositif, de le pérenniser et d’assurer le lien avec les parents et les autres personnels de l’établissement. Un premier bilan aura lieu en juillet 2018.

Travaillant dans un collège classé REP de l’agglomération rouennaise avec un effectif de 350 élèves et 16 divisions, nous avons eu à mettre en œuvre, dans un délai très court ce dispositif.

Lors de la réunion de prérentrée académique, ce dispositif a fait l’objet d’un focus particulier. Nous avons rapidement remarqué une diffé-rence notoire entre le vadémécum ministériel et le diaporama présenté, l’Académie forçant le trait sur l’utilisation des moyens spécifiques aux établissements, tels que nos dotations en AED notamment ceux chargés des missions d’assistants pédagogiques (AP), la plupart des collèges reçoit une dotation de 0,5 ETP.

Le plus surprenant dans la présen-tation était de ne pas voir apparaître distinctement le mot “professeur” mais il vrai que le coût d’une vacation

pour un AED par rapport à une HSE présente un écart non négligeable. Cet exposé laissait présager du peu de moyens dont nous pourrions disposer.

En quelques semaines, il nous a fallu construire ce projet à vue : impliquer les personnels volontaires y compris les professeurs, lancer une enquête auprès des familles en prenant garde de ne pas trop promettre…

Ainsi, nous avons décidé d’aligner ce dispositif 3 so i rs par semaine après la classe. Quelques e n s e i g n a n t s o n t ré p o n d u p ré s e n t s ; d’autres sont accaparés par un autre dispositif

traitant de la difficulté scolaire. La dotation en HSE reçue courant octobre nous permet de fonctionner quelques mois... Fin novembre, une dotation financière pour les établissements classés en Education Prioritaire a été allouée pour permettre une rétri-bution des intervenants extérieurs.

Reçu récemment par l’Inspection Générale, avec d’autres collègues,

Patrick BedelPrincipal du collège Diderot

Le Petit Quevilly (76)Académie de Rouen

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pour effectuer un bilan d’étape de ce dispositif, j’ai pu conclure en expliquant que si les personnels de direction ne sont pas hostiles à ce dispositif, en revanche, ils ont besoin de lisibilité, de pérennité pour travailler dans de meilleures

conditions. «Devoirs faits» ressemble étroitement au volet «aide aux devoirs» de l’accompagnement éducatif que nous avions dû mettre en œuvre en utilisant toutes nos capacités de persuasion. Puis l’accompagnement éducatif a

été partiellement abandonné et

dorénavant, il nous faut convaincre,

de nouveau, de l’intérêt d’aider nos

élèves dans la réalisation des devoirs

à l’école.

Le collège Montaigne de Saint-Quentin (02) est tête d’un réseau REP+. Il est situé au cœur d’un quartier populaire, enclavé dans un complexe important de barres et de tours d’habitat collectif. Le collège scolarise 315 élèves qui habitent tous, le quartier. Les écoles du secteur sont toutes situées à moins de 500 mètres du collège. Sans demi-pension, les élèves rentrent chez eux pour le déjeuner, sauf quelques-uns qui prennent leur repas dans un lycée voisin. Le collège propose aux élèves une classe à horaire aménagé théâtre et une section sportive hockey sur roller.

Dans le cadre de l’accompagnement éducatif, l’offre d’activités culturelles et sportives est riche : volley, judo, ateliers de cuisine et créations artis-tiques, danse, chant/musique, jeux de société, préparation au DNB, aide aux devoirs... Le dispositif «devoirs faits» entre donc en concurrence directe avec cet autre dispositif. Une première difficulté consiste donc à proposer des créneaux horaires intéressants aux élèves, sans les détourner des activités qui existaient préalablement. Il est pour

cela proposé après les cours mais aussi pendant les heures de perma-nence ou en début de journée.

Dans l’Académie, il nous a été conseillé de recruter des SCU pour assurer l’encadrement de ce dispositif, en plus des enseignants volontaires. Le partenariat avec une association est possible et ouvre droit à une dotation financière.

La dotation s’est élevée à 70 HSE pour la période novembre-décembre pour les 2 dispositifs : aide aux devoirs + devoirs faits. Nous avons fait le choix, puisque nos moyens le permettent, de confier l’encadrement et l’animation aux e n s e i g n a n t s volontaires et aux assistants pédagogiques.

Le pilotage pédagogique du dispositif repose sur un binôme (CPE et enseignant) pour lequel une formation a c a d é m i q u e

n’a été proposée qu’en février 2018

soit trois mois après la mise en

œuvre !

A ce jour, le dispositif concerne une

centaine d’élèves dont une vingtaine

d’élèves proposés par l’établissement,

lors de rencontres avec les familles.

Le collège Montaigne, grâce aux

moyens spécifiques de l’éducation

prioritaire dont il dispose, n’a pas

connu de problème dans la mise en

œuvre du dispositif, ce qui n’a pas

forcément été le cas pour les EPLE

hors éducation prioritaire.

Vincent LebeguePrincipal du collège Montaigne

à Saint-Quentin (02)Académie d’Amiens

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Situé dans la zone ouest de La Réunion à Saint-leu, le collège de la Pointe des châteaux accueille 880 élèves encadrés par 73 profes-seurs, 47 personnels de service et d’éducation. La structure pédagogique de l’établissement est constituée de 38 divisions : 8 divisions de SEGPA, 1 ULIS et 29 divisions de collège. Environ 50 % des élèves au collège et 96, 1 % en SEGPA constituent la part des PCS défavorisées et 47,6 % sont boursiers.

Le dossier est porté par un IA-IPR EVS. Un groupe de pilotage a été constitué et des réflexions sur le dispositif seront menées dans les 4 bassins de formation. L’IA-DASEN, au début du mois d’octobre, rappelait à chaque principal que la circulaire académique du 18 sept 2017 relative à l’accompagnement éducatif avait intégré le nouveau champ «devoirs faits». Les moyens alloués par établissement notifiés à cette date n’ont donc pas évolué.

Dans les premières semaines de la rentrée scolaire, un conseil pédagogique élargi a permis à chaque personnel de s’approprier les éléments du cadrage national et académique, ainsi que les ressources disponibles. Un deuxième conseil pédagogique en octobre a permis d’établir une organisation présentée

et validée au premier conseil d’administration de l’année. Une équipe composée d ’une d iza ine d’adultes prend en charge cette a c t i v i t é . U n e communica t ion aux familles a été effectuée, 110 élèves ont été recensés.

Il paraît difficile d’effectuer un bilan approfondi et exhaustif sur une mesure certes pertinente pour les élèves, mais précipitée dans sa mise en application. Toutefois, quelques réflexions serviront réajuster le dispositif à la rentrée 2018 :

- N’ayant pas pu inclure les heures devoirs faits dans les services des enseignants volontaires, il a été impossible de modifier les EDT des classes à la rentrée d’Août 2017. L’absence d’intervenants extérieurs implique que l’établissement est sa seule ressource.

- Les contraintes relative à nos 97% élèves transportés ne permettent pas l’organisation des devoirs faits après la dernière heure de cours à 16h10, d’où le choix des créneaux horaires de permanence. La pause méridienne abordée au départ, n’a pas été retenue pour cette année

scolaire, trop de demi-pension-naires et aucun d’intervenant.

- Les résultats de l’évaluation numérique des élèves des classes de 6è, transmis courant novembre, n’ont pu être exploités de manière complémentaire pour le recensement des élèves de ce niveau.

- Un t rava i l de ré f lex ion sur l’accompagnement des classes et de chaque élève a pu être lancé afin que les créneaux horaires de perma-nence des classes deviennent des temps d’études accompagnés et que les intervenants (professeurs, A.E.D) deviennent de manière pragmatique des véritables référents devoirs faits. Travail qui devra trouver du lien (les connais-sances et compétences travaillées en classe, support, échanges, réunion, évaluation…) entre ce qui se fait dans la classe et ce qui doit être fait hors de la classe.

Jean-Lou VALLONPrincipal du collège de la Pointe des châteaux

à Saint-LeuAcadémie de La Réunion

Corinne BoisseauPrincipale du collège Louise Michel

à PaimboeufAcadémie de Nantes

Le collège Louise Michel de Paimboeuf, situé à l’embouchure de l’estuaire de la Loire est un collège

rural de 390 élèves avec une SEGPA accueillant un public défavorisé (54%). Il existe une grande hétérogé-

néité entre les élèves. L’une de ses spécificités est une section sportive mixte pêche en bord de mer.

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L’an dernier, nous avons participé au dispositif d’autoévaluation proposé par l’Académie, pour la réécriture de notre projet d’établissement et notre contrat d’objectifs. Tous les personnels sans exception ont été impliqués, ainsi que les parents élus au CA et les élèves. L’un des constats est que beaucoup d’élèves ne font pas leurs devoirs. Nous avons donc positionné, pour la rentrée dans les emplois du temps des 6ème et 5ème une heure par groupe d’aide aux devoirs. Pour les 4ème et 3ème, l’organisation prévue étant un travail en petits groupes en autonomie.

L’encadrement initial était uni que ment les AED et les services civiques. Le dispositif national «Devoirs faits» a permis de pouvoir rémunérer les professeurs volon-taires : 7 enseignants volontaires sur 30 pour une dotation de 136 HSE et 0.25 d’IMP. Lors d’une 1ère enquête auprès des parents début octobre, nous avons eu 22,5% de volontaires.

Actuellement, ce taux est de 36% et même 45% avec les volon-taires occasionnels, hors élèves de SEGPA qui n’ont pas de devoirs.

En janvier 2018, un 1er bilan avec les inter-venants a permis d’améliorer l’aspect o r g a n i s a t i o n n e l (appel, communi-cation aux familles, matériel disponible…) et le contenu, la méthodologie (tenue de l’agenda, apprentissage de la leçon, reformuler les questions avec d’autres mots….). Le CPE coordonne ce dispositif en lien avec les ensei-gnants, les AED et les services civiques, et bénéficie du 0,25 d’IMP.

Le 18 octobre 2017, nous avons répondu à une enquête académique très détaillée sur la mise en place. i.D. a posé 2 questions pour le groupe

de liaison académique : la formation

des AED - services civiques d’une

part, et la possibilité d’intégrer

cette mission dans le contrat des

AED d’autre part. En réponse, le

Recteur a indiqué que sera proposée

à ces personnels volontaires une

formation avec les vacances d’hiver.

Il a indiqué un accord de principe sur

l’ajout de cette mission aux contrats.

Le collège des Trois Vallées en Lozère est composé de deux sites ruraux distants de 30 km. Le premier à Florac (8 divisions, 200 élèves) ; le second, une Unité Pédagogique de Proximité de 4 divisions et 45 élèves à Ste Enimie.

Pour les deux sites, devoirs faits est organisé sur les heures d’étude.

Sur Florac, le dispositif est encadré par des AED pour des élèves en diffi-culté «incités» à être volontaires (!) et par un professeur en sous-service. Par la suite, 2 SCU se sont ajoutés avec 3 élèves maximum chacun. Au retour des vacances de février, un nouveau créneau sera ouvert le soir après la classe pour ne pas priver

les élèves des activités et clubs culturels/sportifs divers.

À Ste Enimie, 4 heures hebdomadaires sont assurées par deux profes-seurs en sous-service pour tous les élèves, avec un créneau par niveau, 95 % des enfants étant transportés.

Le constat pour les deux sites est mitigé quant à l’efficacité, pour des raisons diverses :

- les AED n’ont pas tous la culture d’une aide active auprès des élèves.

- les SCU n’ont pas toujours le niveau utile pour accompagner les élèves.

- les professeurs ne modifient pas

leurs pratiques malgré la petite taille du groupe.

La transformation pédagogique ne s’est pas opérée avec ce dispositif.

Notre objectif à venir, après un bilan réalisé avant les congés de février, est d’amener au moins les professeurs à utiliser le CDI et la salle informatique pour une meilleure différenciation.

Les 4h par élèves attendues par le ministère pour la rentrée prochaine seront difficiles à atteindre !

Laurence BalditPrincipale adjointe du collège bi-site des Trois Vallées

Florac/Ste EnimieAcadémie de Montpellier

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Coup d’œil sur le collège Mireille Choisy à Gustavia, Saint Barthélémy

Mona Gob Principale du collège Mireille Choisy

à Saint-Barthélemy (971)Académie de Guadeloupe

Dès le 25 septembre, en présence de Monsieur Le Recteur et du Président de la COM, et au plus grand soulagement des familles, nous prenions déjà en charge les élèves. Aujourd’hui, nous accueillons plus de 90% de notre effectif, et nous fonctionnons depuis début octobre sur des EDT pleins (section d’apprentissage compris), car la

restauration scolaire a redémarré.Nous comptabilisons 32 radiations, mais il faut noter que le flux d’élèves est permanent sur l’île en temps normal.Finalement les élèves en situation de handicap ont aussi fait leur rentrée, en redistribuant le service des AESH. Les cours ont donc bien repris et les enseignants mettent en œuvre des

stratégies pédagogiques pour que les élèves ne soient pas pénalisés par une prise en charge insuffisante (pas de double peine, disent-ils).Le partenariat mis en place par le CSEIDN l’an dernier avec les établissements de Saint-Martin, la Collectivité de Saint-Barth et le collège pour l’accompagnement des enseignants des classes bilingues a

Suite aux dégâts causés par les ouragans Irma et Maria, les différents acteurs de la communauté scolaire, la collectivité territoriale et les entreprises mandatées par elle, ont pu très vite mobiliser les énergies nécessaires à une reconstruction.

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Opinions sur la retraite de 2012 à 2017 et projet de réforme

Chantal LartigauPrincipale honoraire

Académie de Besançon

Il fait le point sur les enseignements de trois enquêtes récentes : le baromètre annuel de la DREES (2015-2016), l’enquête «Attentes et perception des Français à l’égard de la retraite» de la Caisse des Dépôts en 2012 et le dernier volet de l’enquête du COR «Motivations de départ à la retraite» auprès des nouveaux retraités en 2017.Au delà du recueil d’opinions sur

notre système de retraites actuel, il cherche à savoir comment ces opinions se forment et évoluent dans le temps, avant d’aborder les souhaits en matière de réforme.

1. Les Français font preuve d’un réalisme croissant tout en appré-ciant le système actuel.- En 2000, plus de 90 % des non-

retraités souhaitaient partir à la retraite à 60 ans ou avant. Ils ne

sont plus que 70 % en 2016.

Le projet d’ampleur de la réforme des retraites se dessine à l’horizon 2019. Dans ce contexte, il peut être intéressant de consulter une partie de ce dossier du Conseil d’Orientation des Retraites du 20 décembre 2017.

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été reconduit par le DAASEN et cinq enseignants ont repris la traversée SXM-SBH une fois par semaine pour le fonctionnement de ce dispositif.Sur le plan psychologique, la mise en place d’une cellule d’écoute, grâce aux ressources de la CUMP et de l’EPRUS, a permis d’offrir un espace de parole aux élèves, aux personnels et aux familles.Les psychologues EN, venues une semaine, ont donc été mobilisées sur le premier degré exclusivement.Sur le plan matériel, les travaux ne sont pas complètement achevés et nous subissons encore, les conséquences de cette catastrophe.

La mise à niveau des équipements se poursuit. Le stade est opérationnel depuis mi-janvier et permet d’élargir l’offre d’activités sportives.Les réparations qui restent encore à effectuer ne pénalisent pas le fonctionnement de l’établissement, même si cela entraîne tant soit peu d’inconfort, et sont à imputer à la disponibilité des entreprises.La solidarité entre tous les acteurs est très forte. Nous soulignons toutes les actions menées par les parents afin de nous apporter une aide financière, le don de la fondation «Gustavia Yacht Club» de 15000 euros. En ajoutant le montant de l’indemnité

arrêté par l’assurance, nous pouvons commencer à remplacer les équipements de Physique, de SVT et les matériels administratifs.Par ailleurs, les élèves, les professionnels et les parents ont été heureux de bénéficier d’un geste de solidarité de la part du foyer socio-éducatif du collège Yvon Delbos de MONTIGNAC qui a collecté des fonds en faveur de notre établissement lors de son cross annuel. Cette somme a été affectée au projet de réaménagement des espaces verts du collège, porté par le Club Interact. Nous remercions chaleureusement nos généreux donateurs.

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- En 2017, les non-retraités pensent qu’ils ne pourront prendre leur retraite qu’après 65 ans. Ils sont 70 % à estimer que leur niveau de vie une fois à la retraite sera plus faible que celui de l’ensemble de la population. Les réponses varient peu selon les âges.

- Un retraité sur deux parmi les nouveaux retraités estime que ce qui détermine le plus l’âge de départ à la retraite, c’est la durée d’activité requise pour bénéficier du taux plein.

- La nature du système actuel satisfait en 2012 76% des personnes interrogées, qui se déclarent favorables au paiement de cotisations en contrepartie d’un montant de pension correspondant : système pratique, automatique, plus juste et moins risqué.

- Sans surprise, la formation de ces opinions chez les individus est corrélée à leurs c a r a c t é r i s t i q u e s socio-économiques. Pour autant, ces opinions sont aussi le fruit de valeurs propres aux individus comme la solidarité. Elles évolueraient dans le temps de concert avec les opinions dominantes mais également en fonction de convictions individuelles.

2. Les souhaits en matière de réforme.- Dans le cas où le système serait

inchangé, les enquêtes concordent sur le choix des leviers à privilégier : en très large majorité les enquêtés déclarent préférer une augmentation de la durée d’assurance (c’est-à-dire un départ à la retraite plus tardif) à une augmentation des cotisations.- Il faut conserver

un système contributif et solidaire pour 60 % des personnes interrogées en 2012. Parmi les éléments de solidarité, 82 % des enquêtés de 2016 souhaitent que le fait d’avoir élevé des enfants conduise à des avantages pour les deux parents. En 2015, 60 % des Français souhaitent le maintien de la pension de reversion

pour tous les retraités. Cette même année, la moitié des Français (36 % des cadres et 56 % des ouvriers) sont favorables à une durée variable de cotisation selon la catégorie d’emplois afin de pallier les différences d’espérance de vie.- Quels devraient être les objectifs d’une réforme en profondeur du

système de retraites ? En 2012, les personnes souhaitaient en priorité le maintien du niveau des pensions et la recherche de l’équilibre financier, et ensuite la recherche de plus de clarté et d’équité intra et intergénérationnelle. Mais en 2015, 39 % des Français considèrent qu’il ne devrait y avoir qu’un seul régime avec des caractéristiques identiques pour tous, et 45 % préfèreraient qu’il y ait un socle commun de retraite, avec certaines différences selon le statut professionnel. La complexité du dossier Réforme des retraites qui consiste à réunir 37 régimes différents en un seul et à transférer les points, acquis dans l’ancien régime, dans le nouveau, fait dire aux chroniqueurs que ce nouveau régime ne serait effectif qu’en 2035. Sans oublier la gestion de toutes les «boules de nitroglycérine» qu’il contient.Notre syndicat se doit d’être vigilant et très présent pour rencontrer les acteurs de ce «vrai projet de société», et les élus qui le voteront en 2019, avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant la fin de cette année.

Quid du PPCR pour nos collègues retraités ?Le ministère répond.Le Ministère semble avoir oublié les nouveaux retraités concernés par le remplacement du butoir à l’indice 1058 par un nouveau à l’indice 1117.

Notre syndicat se doit d’être vigilant

et très présent pour rencontrer les acteurs de ce «vrai projet de société», et les élus

qui le voteront en 2019, avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant la fin de

cette année.

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j j Montreuil, le 16/01/2018

Philippe DONATIEN Secrétaire Général d’iD-FO à Monsieur Jean-Michel BLANQUER Ministre de l’Educa*on Na*onale 110 rue de Grenelle 75007 PARIS Objet : Non-respect des décisions de l’Etat en ma*ère de PPCR Monsieur le Ministre, Conséquence des décisions de l’Etat en ma*ère de PPCR des personnels de direc*on, le butoir qui borne la par*e de la rémunéra*on sur laquelle nous co*sons pour notre pension, a été relevé de l’indice 1058 à l’indice 1117. Ce changement réglementaire, était très aZendu par les personnels de direc*on, qui n’y ont vu que jus*ce. Il date du mois d’octobre 2016, et s’est effectué en deux étapes. Sa mise en œuvre concrète sur les feuilles de paye des personnels concernés a été effec*ve dès le mois de mai 2017, avec un impact fort sur leurs rémunéra*ons en mai car le raZrapage des co*sa*ons dues s’est effectué en une seule fois. En contrepar*e de ce supplément de co*sa*on, la pension civile des personnels partant à la retraite aurait dû être liquidée à l’indice 1117, dès lors qu’ils y avaient co*sé au moins six mois, ce qui a été le cas pour ceux qui se sont arrêtés à par*r du mois de juin 2017. Or, non seulement les pensions des personnels concernés sont toujours liquidées sur la base de l’indice 1058, mais le centre de Limoges chargé de leur versement, ne répond à aucun courrier, (même recommandé), et la seule réponse que les collègues peuvent obtenir sur le numéro payant mis à leur disposi*on, est que la situa*on devrait être réglée … en 2018 ! Celui-ci ajoute qu’il est en aQente des Atres de pension recAfiés qui doivent être édités sous la responsabilité de votre ministère. L’Etat offre là un portrait de son fonc*onnement, plus proche de celui décrit par Courteline au dix-neuvième siècle, que de celui affiché par les plans de modernisa*on de la fonc*on publique du vingt et unième siècle. Inefficacité de l’ac*on publique, rela*ons détestables avec les « administrés », maquis administra*f dans lequel le citoyen ne sait à qui s’adresser pour faire reconnaître son bon droit, cela ne ressemble guère aux objec*fs affichés par la Révision Générale des Poli*ques Publiques. Le seul objecAf réellement aQeint est celui d’économiser les deniers publics puisque l’Etat prélève le supplément de coAsaAon depuis neuf mois, mais verse des pensions inférieures à ce qu’elles devraient être. Monsieur le Ministre, nous vous demandons, et vous remercions, de donner au plus vite les instruc*ons nécessaires au rétablissement d’une situa*on conforme au droit.

Le Secrétaire général iD-FO

j Philippe DONATIEN

Syndicat Indépendant des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale

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Les services chargés du paiement se sont contentés de prélever le surplus de cotisations en mai 2017 en une seule fois. Mais ils perçoivent pour le moment une pension calculée sur l’ancien butoir.Devant cette situation inadmissible, alertés par quelques adhérents concernés, i.D. a réagi rapidement. Une lettre du Secrétaire Général a été transmise à Monsieur le Ministre de l’Education le 16 janvier 2018. Vous

en trouverez la copie ci-après, ainsi que la réponse positive du ministère.Notre syndicat veille

ainsi au respect des droits des retraités par l’institution, et agit en c o n s é -quence si

ce n’est pas le cas pour défendre les intérêts de tous.

Notre syndicat veille ainsi au respect des droits des retraités par l’institution, et

agit en conséquence si ce n’est pas le cas.

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ACAD ÉMIE NOMS ADRESSES T ÉLÉPHONE MEL

AIX MARSEILLE Claudine LEVEQUE Collège Gyptis 13009 MARSEILLE 04 91 17 05 00 [email protected] Sylvie JOUBERT Collège Pont de Vivaux 13010 MARSEILLE 04 91 29 90 60 [email protected] AMIENS Xavier MOUCHARD Collège Henri Baumont 60000 BEAUVAIS 03 44 10 50 30 [email protected] Fabrice ARNOULD Lycée professionnel Jean Monnet 02800 LA FERE 03 23 56 69 00 [email protected] BESANCON Christian BOUCARD Collège Entre Deux Velles 25660 SAONE 03 81 55 72 22 [email protected] Catherine BAVEREZ Collège Stendhal 25000 BESANÇON 03 81 48 24 24 [email protected] BORDEAUX Philippe ROCHE Collège Alain Fournier 33023 BORDEAUX 05 56 96 18 94 [email protected] Loïc GUIBON Collège du Val de Saye 33920 SAINT-YZAN DE SOUDIAC 05 57 58 91 18 [email protected] DIJON Frédéric SCHERRER Collège Jules Ferry 21200 BEAUNE 03 80 24 66 50 [email protected] Romain MATHIEU Lycée Les Marcs d’Or 21000 DIJON 03 80 41 00 60 [email protected] GRENOBLE Séverine RIGOMMIER Collège Lamartine 38460 CREMIEU 04 74 90 97 32 [email protected] Philippe RAVEL Collège du Trièves BP 15 - 38710 MENS 04 76 34 62 02 [email protected] GUADELOUPE Firmine GUAYROSO Lycée Jardin d’essai 97139 LES ABYMES 05 90 82 34 22 [email protected] Odile DERUSSY Lycée Nord Grande-Terre 97117 PORT LOUIS 05 90 21 73 60 [email protected] Jocelyne NESTAR Collège Les Roches Gravées 97114 TROIS RIVIERES 05 90 92 90 70 [email protected] GUYANE Jean-Pierre AVRIL Collège Arsène Bouyer d’Angoma 97320 ST LAURENT DU MARONI 05 94 34 90 26 [email protected] Josette LONCHAMPT LPO Melkior-Garre 97305 CAYENNE 05 94 29 78 43 [email protected] Myrtha JEAN-BAPTISTE Collège Auxence Contout 97300 CAYENNE 05 94 29 39 00 [email protected] Joël SAINT-LOUIS-AUGUSTIN Collège Victor Schoelcher 97310 KOUROU 05 94 22 07 22 [email protected] LILLE Eric GATIEN Collège du Caraquet Desvres 62240 DESVRES 03 21 91 64 02 [email protected] Sylvie DARRAS Collège Albert Ball 59112 ANNOEULLIN 03 28 55 96 40 [email protected] LYON Damien COURSODON Cité scolaire Elie Vignal 69300 CALUIRE 04 78 29 72 40 [email protected] Laurent MALAIZE Collège Christiane Bernardin 69340 FRANCHEVILLE 04 72 16 78 00 [email protected] MARTINIQUE Raymond ALGER Lycée Victor Schoelcher 97200 FORT DE FRANCE 05 96 71 30 33 [email protected] Michel MARVILLE Lycée Joseph Gaillard 97200 FORT DE FRANCE 05 96 61 99 10 [email protected] Daniel NISAS LPO Saint-James 97250 SAINT-PIERRE 05 96 78 16 05 [email protected] José SOREL Collège Asselin de Beauville 97224 DUCOS 05 96 56 13 29 [email protected] Alain THEODORE LP Chateauboeuf 97200 FORT-DE-FRANCE 05 96 75 40 50 [email protected] Eveline RETORY Collège Morne des Esses 97230 SAINTE MARIE 05 96 69 07 89 [email protected] Nathalie THIERY LPO Nord Atlantique 97230 SAINTE MARIE 05 96 69 01 21 [email protected] Guylène HONORE Collège Dillon 2 97200 FORT-DE-FRANCE 05 96 63 18 46 [email protected] MONTPELLIER Olivier BRIFFAUT Lycée Rosa Luxemburg 66140 CANET EN ROUSSILLON 04 68 73 72 01 [email protected] Nicolas FONTAINE Collège Montesquieu 11100 NARBONNE 04 68 90 38 00 [email protected] NANCY-METZ Michel MANGENOT Lycée Hôtelier Raymond Mondon 57070 METZ 03 87 65 66 22 [email protected] Patrice SANTATO Collège Paul Verlaine 57280 MAIZIERES-LES-METZ 03 87 17 95 17 [email protected] NICE Philippe MANZANO Lycée Henri Matisse 06140 VENCE 04 92 11 20 70 [email protected] Michèle CHEVALLIER Collège Yves Montand 83560 VINON-SUR-VERDON 04 92 78 80 33 [email protected] ORLEANS TOURS Bruno COUET Lycée Rotrou 28100 DREUX 02 37 38 90 00 [email protected] Brigitte AUPIC Lycée Honoré de Balzac 36100 ISSOUDUN 02 54 03 42 00 [email protected] POITIERS Patrick ANCEL Lycée Daudet 17022 LA ROCHELLE CEDEX 01 05 46 28 05 70 [email protected] Jean-Philippe REBAUD Collège E. et R. Badinter 16400 LA COURONNE 05 45 67 10 11 [email protected] Gilles PERINET LPO Emile Combes 17800 PONS 05 46 91 86 00 [email protected] Françoise CUISINIER Collège Puygrelier 16470 SAINT-MICHEL 05 45 91 42 86 [email protected] REUNION Thierry BUSSY Lycée Marie Curie 97470 SAINT BENOIT 02 62 94 46 46 [email protected] Eric BOYER Collège Joseph Hubert 97480 SAINT JOSEPH 02 62 56 51 94 [email protected] Carine VAILLARD Collège Le Bernica 97460 SAINT PAUL 02 62 22 78 01 [email protected] Marie-Pierre HOARAU Collège Jean D’Esme 97438 SAINTE MARIE 02 62 53 53 88 [email protected] Pascal HARDY Collège Thérésien Cadet 97439 PITON SAINTE-ROSE 02 62 47 20 85 [email protected] ROUEN Didier LAFFEACH Collège Hector Malot 76240 LE MESNIL ESNARD 02 35 80 08 66 [email protected] Philippe LEMAITRE Lycée Marcel Sembat 76300 SOTTEVILLE LES ROUEN 02 32 81 50 50 [email protected] Patrick BEDEL Collège Denis Diderot 76140 LE PETIT QUEVILLY 02 35 62 04 96 [email protected] Laurence DELAFOSSE Collège Jean Lecanuet 76100 ROUEN 02 35 72 57 50 [email protected] David FURST Collège Masséot Abaquesne 76520 BOOS 02 35 80 43 33 [email protected] Virginie LAXENAIRE Collège Jules Verne 76250 DEVILLE-LES-ROUEN 02 35 74 45 25 [email protected] STRASBOURG Agnès ANDERSEN Lycée Marc Bloch 67803 BISCHHEIM CEDEX 03 90 20 07 30 [email protected] Luc DE BALTHASAR Collège Kennedy 68100 MULHOUSE 03 89 42 00 07 [email protected] Eric MIOLIN Collège Nathan Katz 68520 BURNHAUPT-LE-HAUT 03 89 48 34 43 [email protected] Christian UNTEREINER Collège S. Lalique-Haviland 67290 WINGEN SUR MODER 03 88 89 70 05 [email protected] TOULOUSE Angélique LEME Collège Jacques Prévert 31650 SAINT ORENS DE GAMEVILLE 05 61 39 01 01 [email protected] Jean-Luc DELERUE Collège Pierre Suc 81370 SAINT SULPICE 05 63 40 20 01 [email protected] VERSAILLES Karile RICHARD Lgt Albert Camus 92270 BOIS-COLOMBES 01 42 42 69 79 [email protected] Bernadette TANGUY Collège Louis Pasteur 91160 LONGJUMEAU 01 69 09 06 15 [email protected]

ACAD ÉMIE NOMS ADRESSES T ÉLÉPHONE MEL

3838

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ACAD ÉMIE NOMS ADRESSES T ÉLÉPHONE MEL

oupe.fr

s.fr

ADHÉSION 2017-2018

RÈGLEMENTCOTISATION

Montant de la cotisation(+ éventuellement frais de prélèvement)

Syndicat Indépendant des Personnels de Directionde l’Éducation Nationale

A renvoyer dûment complétée au siège national :

Annuelle du 01/09/2017 au 31/08/2018

.D. FO - 6-8, rue Gaston Lauriau - 93513 MONTREUIL Cedexiiaccompagnée de votre (vos) chèque(s) libellé(s) à l’ordre d’ .D. ou de l’autorisation de prélèvement

A C ADÉMIE : (de résidence ou de dernier poste pour les retraités)

Mm e Ml l e M. Nom P r énom

D a t e de nai s san c e : N ou v el (le) adhérent(e) OUI Sinon n° Adhérent

Situation admini s t r ati v e : Titulai r e S t agiai r e F aisant f onction Ret r aité

Cla s se : Normale Ho r s Indice1: F onction : Chef Adjoint(e)

É t abli s sement : L y c ée L y c ée p r o f . Collège S.E.G. P .A. E.R.E.A. Aut r e

Catégorie : 1 è r e 2 è me 3 è me 4 è me 5 è me

Da t e d’arri 1

figurant sur votre fiche de paie au jour de votre adhésion

v ée dans l ’é t abli s sement actuel : RNE

C

DETERMINEZ LE MONTANT DE VOTRE COTISATION AVEC LE TABLEAU CI-DESSOUS66% de la cotisation sont remboursés par une déduction fiscale*

OORDONNÉES DE L ’É T ABLI S SEMENT

Nom :

Numé r o Rue :

Ad r e s se :

Code po s t al :

Vil l e :

Tél.é t ab. Fax

Ligne dir ec t e :

ADRE S SE PERSONNELLE

Ad r e s se :

Code po s t al :

Vil l e :

Tél. domici l e :

Tél. por t ab l e :

(préciser si le n°personnel es t sur li s t e r ouge)

E-mail pe r sonnel : (pour r e c ev oir in f ormations syndi c a l es & r ésul t ats des p r omotions /mu t ations)

Date et signature de l’adhérent :

Chèque(s) (cocher la case)

En cas de paiement fractionné (chèque ou prélèvement) premier paiement le 5 dumois suivant la réception de l’adhésion puis tous les 5 des mois suivants

1 chèque2 chèques3 chèques

Prélèvement(s) (cocher la case)

Remplir la demande et l’autorisation de prélèvement et joindreobligatoirement un RIB

.......................................................

Cadre réservé au secrétariat

R Rt N N° Adhérent

Paiement C1 2 3 P1 3 5 Vir.

.......................................................………………………………………

.....................................................................................................

............................................................................................

..........................................................................

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00,99 33,66

Faisant fonction 99,00 33,66

Indice jusqu’à 650 159,00 54,06

Indice entre 651 et 750 189,00 64,26

Indice entre 751 et 850 220,00 74,80

Indice entre 851 et 1000 260,00 88,40

Indice supérieur à 1000 271,00 92,14

RETRAITÉSIndice inférieur à 751 :

76,00 Coût réel : 25,16 *

Indice à partir de 751 :99,00

Coût réel : 33,66 ** sauf déclaration aux frais réels

Coût réel de

la cotisation

après

déduction

fiscale*

Stagiaire (2017 - 2018)(années du concours et de stagiaire)

(sujet à modificationselon la loi fiscale en vigueur)

1 prélèvement3 prélèvements5 prélèvements

Frais de prélèvementà la charge de l’adhérent : 4,00

[email protected]

[email protected] [email protected]

[email protected]

[email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

[email protected] [email protected] [email protected]

[email protected] [email protected]@ac-nancy-metz.fr

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected] [email protected]

[email protected]

39 Mars 2018 • n°66 39

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Elu au congrès de Nîmes le 31 mars 2015.

LE BUREAU NATIONAL

Philippe DONATIEN, Proviseur - Lycée Antoine Bourdelle - 82000 Montauban

En gras : les membres du secrétariat national

05 63 92 63 00 [email protected]

SCHERRER Frédéric, Principal - Collège Jules Ferry - 21200 Beaune 03 80 24 66 50 [email protected] Nathalie, Principale - Collège Beaumanoir - 56804 Ploermel 02 97 74 03 61 [email protected]

Principale - Collège Beaumanoir - 56804 Ploermel 02 97 74 03 61 [email protected]

LAFFEACH Didier, Principal - Collège H. Malot - 76240 Le Mesnil Esnard 02 35 80 08 66 [email protected] Monique, Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected]

ARNOULD Fabrice, Proviseur - Lycée professionnel Jean Monnet - 02800 La Fere

ALGER Raymond - Lycée Victor Schoelcher - 97200 Fort-de-France

03 23 56 69 00 [email protected]

05 96 71 30 33 [email protected]

BEURTHERET Alain - Proviseur - Lycée professionnel Louis Armand - 44270 Machecoul 02 40 78 51 24 [email protected]

ALGER Raymond - Lycée Victor Schoelcher - 97200 Fort-de-France 05 96 71 30 33 [email protected]

Principal - Collège Jules Ferry - 21200 Beaune 03 80 24 66 50 [email protected]

Proviseure - Lycée Sophie Berthelot - 62104 Calais 03 21 19 77 77 [email protected] Damien - Proviseur adjoint - Cité scolaire E. Vignal - 69300 Caluire 04 78 29 72 40 [email protected]

LEME Angélique, Principale - Collège Jacques Prévert - 31650 Saint Orens de Gameville 05 61 39 01 01 [email protected]

COUPAT Pascal, Principal - Collège de Taaone - Pirae - Tahiti 689 40 50 16 00 [email protected]

Proviseur - Lycée Alain - 78110 Le Vésinet 01 34 80 44 00 [email protected]

ANDERSEN Agnès, Proviseure - Lycée Marc Bloch - 67800 Bischheim [email protected] 67 83 51 00 [email protected] Nadia, Proviseure adjointe - Lycée Louis Feuillade - 34400 Lunel

FERREIRA Judite, Principale - Collège Cahn - 94360 Bry-sur-Marne [email protected]

Proviseur honoraire - académie de Strasbourg [email protected]

- Principale honoraire - académie de Besançon [email protected]

Animation du réseau et lien avec la fédération

Conditions de travail

Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected]

Relations tutelles

Domaine Communication

Domaine Juridique

Proviseur honoraire [email protected]

Principal - Collège H. Malot - 76240 Le Mesnil Esnard 02 35 80 08 66 [email protected]

Education et pédagogie

Domaine juridique

Domaine communication

CARPENTIER Nadine, Proviseure [email protected] Daniel, Principal - Collège Octave Gréard - 75008 Paris 01 42 93 45 05 [email protected]

Coordonnateur du Secrétariat Général

KROES Valérie, Principale - Collège Léo Larguier - 30110 La Grand Combe 04 66 34 15 32 [email protected] Principal - Collège Alain Fournier - 33023 Bordeaux 05 56 96 18 94 [email protected]

GATIEN Eric, Principal - Collège du Caraquet Desvres - 62240 Desvres 03 21 91 64 02 [email protected]

WACH Richard.

WACH Richard, Proviseur honoraire [email protected]

MARCQ Daniel, TOUSSAINT de QUIEVRECOURT Loïc,

FOURNIE Patrick, FORTIER Michel,

ANTRACCOLI Franck, Proviseur - Lycée Robert Buron - 53000 Laval 02 43 67 24 20 [email protected] TROGOFF Florian, Proviseur - Lycée Van Gogh - 78410 Aubergenville 01 30 95 03 33 [email protected]

Commissaire paritaire national participant aux travaux du B.N. (art. 8 de nos statuts)

Membres d’i.D. titulaires d’une mission et pouvant être associés aux travaux du B.N.

Domaines

PôlesCarrières

En italique, les responsables de pôles

En italique, les responsables de domaines

LAFFEACH Didier,

SCHERRER Frédéric,

COLLE Nathalie,

DONATIEN Philippe,

ROCHE Philippe,

ROGER Cyrille,

BLOUIN Anne,

WARMAN Monique,

Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected] Monique,

COURTIAU Jean-Jacques,LARTIGAU Chantal

Proviseur honoraire [email protected] Jean-Jacques,

HANNECART Bruno,

PICARD Jean-François,

Proviseur honoraire - académie de Strasbourg [email protected] Jean-François,

BESSE Erick, Proviseur - LPO Lesdiguières - 38000 Grenoble 04 76 21 38 54 [email protected] Ghislaine - Proviseure - Lycée des métiers Nadar - 91210 Draveil 01 69 40 38 10 [email protected]

01 49 41 24 70 [email protected]

FURST David, Principal - Collège Masséot Abaquesne - 76520 Boos 02 35 80 43 33 [email protected]

BURGUN Stéphane, Principal - Collège Taison - 57000 Metz [email protected]

Principal - Collège Max Jacob - 45140 Saint Jean de la Ruelle 02 38 88 26 70 [email protected]

CATINAUD Christophe, Directeur EREA Haute Provence - Castel - 04200 Bevons 04 92 62 82 08 [email protected]

DUROS Patrick, Proviseur - Lycée International de l’est parisien - 93160 Noisy-le-Grand

Proviseur - Lycée Antoine Bourdelle - 82000 Montauban 05 63 92 63 00 03 87 50 12 00

[email protected]

OOGHE Jean-Michel, Principal honoraire

41

Syndicat Indépendant des P ersonnels de Direction de l’Éducation Nationale

La présente demande est valable jusqu’à annulation de ma part en temps voulu au créancie r .

6-8, rue Gaston Lauriau.D. - FOi

93513 MONTREUIL Cedex

Code Établissement Code Gui c het N ° du compte Clé R I B

.

Date : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Signature :

Pr iè re de r e nv o y e r les d eux p a rti es d e c e t imp r imé au cré an c i e r, s an s l es sé p a re r, e n y jo i gna n t o bligatoi r e me nt un r ele v é d ’ id e ntit é b an c ai re .

D E MA N D E D E P RÉLÈV E M E NT*

A U T O R I S A T I O N D E P RÉLÈV E ME NT

L es in f o r m ati on s co n t enu e s d an s l a p r é se n te d e m and e ne s e ro n t u t ilis é e s qu e po u r le s se u le s n é cess i t é s d e la g e st i on et pourront do n ner lie u à e xe rc i c e du d ro i t i n d i v id u e l d ’accè s a u p rè s du cr éa nc ie r à l ’a d re s s e c i -d es s u s, da n s le s con d ition s prévue s par la d élibérat i on n ° 8 0 d u 01 / 04 / 80 de la Co m m i ssi on Inf o rmati q u e et Li bert és .

J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernie r , si sa situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par le créancier ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’ e xécution par simple demande à l’établissement teneur de mon compte. Je réglerai le différend directement avec le créancier.

6-8, rue Gaston Lauriau.D. - FOi

93513 MONTREUIL Cedex

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bElu au congrès de Nîmes le 31 mars 2015.

LE BUREAU NATIONAL

Philippe DONATIEN, Proviseur - Lycée Antoine Bourdelle - 82000 Montauban

En gras : les membres du secrétariat national

05 63 92 63 00 [email protected]

SCHERRER Frédéric, Principal - Collège Jules Ferry - 21200 Beaune 03 80 24 66 50 [email protected] Nathalie, Principale - Collège Beaumanoir - 56804 Ploermel 02 97 74 03 61 [email protected]

Principale - Collège Beaumanoir - 56804 Ploermel 02 97 74 03 61 [email protected]

LAFFEACH Didier, Principal - Collège H. Malot - 76240 Le Mesnil Esnard 02 35 80 08 66 [email protected] Monique, Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected]

ARNOULD Fabrice, Proviseur - Lycée professionnel Jean Monnet - 02800 La Fere

ALGER Raymond - Lycée Victor Schoelcher - 97200 Fort-de-France

03 23 56 69 00 [email protected]

05 96 71 30 33 [email protected]

BEURTHERET Alain - Proviseur - Lycée professionnel Louis Armand - 44270 Machecoul 02 40 78 51 24 [email protected]

ALGER Raymond - Lycée Victor Schoelcher - 97200 Fort-de-France 05 96 71 30 33 [email protected]

Principal - Collège Jules Ferry - 21200 Beaune 03 80 24 66 50 [email protected]

Proviseure - Lycée Sophie Berthelot - 62104 Calais 03 21 19 77 77 [email protected] Damien - Proviseur adjoint - Cité scolaire E. Vignal - 69300 Caluire 04 78 29 72 40 [email protected]

LEME Angélique, Principale - Collège Jacques Prévert - 31650 Saint Orens de Gameville 05 61 39 01 01 [email protected]

COUPAT Pascal, Principal - Collège de Taaone - Pirae - Tahiti 689 40 50 16 00 [email protected]

Proviseur - Lycée Alain - 78110 Le Vésinet 01 34 80 44 00 [email protected]

ANDERSEN Agnès, Proviseure - Lycée Marc Bloch - 67800 Bischheim [email protected] 67 83 51 00 [email protected] Nadia, Proviseure adjointe - Lycée Louis Feuillade - 34400 Lunel

FERREIRA Judite, Principale - Collège Cahn - 94360 Bry-sur-Marne [email protected]

Proviseur honoraire - académie de Strasbourg [email protected]

- Principale honoraire - académie de Besançon [email protected]

Animation du réseau et lien avec la fédération

Conditions de travail

Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected]

Relations tutelles

Domaine Communication

Domaine Juridique

Proviseur honoraire [email protected]

Principal - Collège H. Malot - 76240 Le Mesnil Esnard 02 35 80 08 66 [email protected]

Education et pédagogie

Domaine juridique

Domaine communication

CARPENTIER Nadine, Proviseure [email protected] Daniel, Principal - Collège Octave Gréard - 75008 Paris 01 42 93 45 05 [email protected]

Coordonnateur du Secrétariat Général

KROES Valérie, Principale - Collège Léo Larguier - 30110 La Grand Combe 04 66 34 15 32 [email protected] Principal - Collège Alain Fournier - 33023 Bordeaux 05 56 96 18 94 [email protected]

GATIEN Eric, Principal - Collège du Caraquet Desvres - 62240 Desvres 03 21 91 64 02 [email protected]

WACH Richard.

WACH Richard, Proviseur honoraire [email protected]

MARCQ Daniel, TOUSSAINT de QUIEVRECOURT Loïc,

FOURNIE Patrick, FORTIER Michel,

ANTRACCOLI Franck, Proviseur - Lycée Robert Buron - 53000 Laval 02 43 67 24 20 [email protected] TROGOFF Florian, Proviseur - Lycée Van Gogh - 78410 Aubergenville 01 30 95 03 33 [email protected]

Commissaire paritaire national participant aux travaux du B.N. (art. 8 de nos statuts)

Membres d’i.D. titulaires d’une mission et pouvant être associés aux travaux du B.N.

Domaines

PôlesCarrières

En italique, les responsables de pôles

En italique, les responsables de domaines

LAFFEACH Didier,

SCHERRER Frédéric,

COLLE Nathalie,

DONATIEN Philippe,

ROCHE Philippe,

ROGER Cyrille,

BLOUIN Anne,

WARMAN Monique,

Proviseure - Lycée Montesquieu - 33000 Bordeaux 05 57 87 41 60 [email protected] Monique,

COURTIAU Jean-Jacques,LARTIGAU Chantal

Proviseur honoraire [email protected] Jean-Jacques,

HANNECART Bruno,

PICARD Jean-François,

Proviseur honoraire - académie de Strasbourg [email protected] Jean-François,

BESSE Erick, Proviseur - LPO Lesdiguières - 38000 Grenoble 04 76 21 38 54 [email protected] Ghislaine - Proviseure - Lycée des métiers Nadar - 91210 Draveil 01 69 40 38 10 [email protected]

01 49 41 24 70 [email protected]

FURST David, Principal - Collège Masséot Abaquesne - 76520 Boos 02 35 80 43 33 [email protected]

BURGUN Stéphane, Principal - Collège Taison - 57000 Metz [email protected]

Principal - Collège Max Jacob - 45140 Saint Jean de la Ruelle 02 38 88 26 70 [email protected]

CATINAUD Christophe, Directeur EREA Haute Provence - Castel - 04200 Bevons 04 92 62 82 08 [email protected]

DUROS Patrick, Proviseur - Lycée International de l’est parisien - 93160 Noisy-le-Grand

Proviseur - Lycée Antoine Bourdelle - 82000 Montauban 05 63 92 63 00 03 87 50 12 00

[email protected]

OOGHE Jean-Michel, Principal honoraire

41 Mars 2018 • n°66 41

Page 44: Mars 2018 • n° 66 - idfo.fr · Récupération du cahier de textes d’une année sur l’autre • Programmes tous niveaux et toutes filières ... synthétiques pour tous les espaces

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