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CONSEIL EN OPÉRATIONS DE HAUT DE BILAN www.mbacapital.com La situation économique mondiale vue par MBA CAPITAL LETTRE D’INFORMATION CONFIDENTIELLE N°21 / Avril 2011

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CONSEIL EN OPÉRATIONS DE HAUT DE BILAN www.mbacapital.com

La situation économiquemondiale vue parMBA CAPITAL

LETTRE D’INFORMATION CONFIDENTIELLE

N°21 / Avril 2011

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EN BREF

Avec 34 opérations, MBA CAPITAL a réalisé une bonne année2010 compte tenu des incertitudes qui ont marqué le marché destransmissions d’entreprises. Grâce à son expérience et saconnaissance des tissus régionaux, MBA CAPITAL a continué àbénéficier de la confiance des acteurs locaux et notamment deschefs d’entreprise. Comme chaque année, les opérations conseillées en 2010 ontété très variées avec, en premier lieu, des cessions classiques,cœur de métier de MBA CAPITAL mais également de nombreusesopérations sur capital (Owner Buy Out, restructurations d’action-nariat, capital développement…). Avec une équipe constituée aujourd’hui d’une vingtaine de professionnels du haut de bilan, MBA CAPITAL perçoit avec optimisme les années futures dans un contexte sans doute plusfavorable à l’économie en générale et à la fusion-acquisition enparticulier. ■

Benoit DECHELETTEMBA CAPITAL - Lyon

Opérations réalisées par MBA CAPITAL en 2010

CessionsAcquisitions

AutresLevées de fonds

3 Edito

4 L’entreprise et son environnement

Compte-rendu de la conférence

“Financer les PME”

5 La situation économique en Europe

et ailleurs vue par M&A EUROPE

6 L’actualité MBA Capital

Les Bébés de Sabine s’adossent au

groupe CDM - Allobébé.fr

2010: une année charnière

Sommaire N° 21 / Avril 2011

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Les deux dernières années ont été particulièrement complexes, pour tous les acteurs économiques,du fait de la crise financière puis économique qui a suivi et touché la France, l’Europe, et plus largement l’ensemble des pays industrialisés ou non.

Ceci a entraîné un ralentissement très sensible du nombre d’opérations de fusions-acquisitions et de levées de capitaux, envisagées et réalisées. Malgré cela, MBA Capital a maintenu un bon niveaud’activité, avec près d’une trentaine d’opérations réalisées au cours de l’année 2010. Notre présenceau plus près des entreprises, l’expérience voire l’expertise de nos équipes, ont certainementcontribué à ce résultat.

Nous pensons, de façon plus générale, que les moments difficiles traversés par les dirigeantsd’entreprises et le manque de visibilité ou d’incertitude sur les stratégies à envisager pour faire faceà cette nouvelle donne économique, amènent ces responsables à demander plus d’assistance et deconseils.

Que ce soit pour la cession ou l’acquisition d’entreprises, ou pour renforcer les fonds propres dela société, l’appui de professionnels semblent plus qu’utile et nécessaire, tant pour la déterminationdu juste prix (à la vente comme à l’achat), que pour trouver les montages financiers les plus pertinentsavec les partenaires les mieux adaptés.

L’année 2011 se profile dans ce sens et nous nous engageons auprès de nos clients et partenairesà apporter disponibilité et compétence pour les aider au mieux dans leurs projets.

Bonne lecture.

Edito

Francis ArnaudPrésident de MBA Capital

MBA EN MOUVEMENT…

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> L’entreprise et son environnement

Compte-rendu de la conférence“Financer les PME”L e 10 Février dernier, s’est tenue à l’Institut Pasteur la confé-

rence « FINANCER LES PME » organisée par FINANCE PME,dédiée au financement des PME voire des TP.

Plusieurs tables rondes ont per-mis à de nombreuses personnali-tés de s’exprimer sur ce thème,dont le sénateur Philippe ADNOT,Sénateur de l’Aube (ci-contre),membre de la Commission desFinances au Sénat et le députéNicolas FORISSIER, Député del’Indre et membre de laCommission des Finances del’Assemblée Nationale (ci-des-sous), qui sont deux élus, certai-

nement parmi les plus actifs pour défendre la cause du finance-ment des PME.

Face aux déficits publics et à la recherche systématiqued’économies fiscales, mais aussi à la volonté du Gouvernementde bien orienter l’épargne vers des projets véritablement créa-teurs de valeurs et d’emplois, la« cuvée 2011 » de TEPA ISFréserve quelques surprises. Sansvouloir être exhaustif, citonsl’obligation de l’entreprise, béné-ficiant de fonds ISF, d’avoir aumoins deux salariés avant la finde l’exercice ayant vu cet apport,mais aussi l’étonnant imbroglioconcernant la déclaration desfrais occasionnés par ces opéra-tions, montant devant être men-tionné sur les bulletins de souscription et qui doit être déterminéavant même de connaître le niveau de la collecte réalisée par lefonds ISF.

Ces nouveautés tranchent dramatiquement avec le discoursdes deux élus, qui ont compris l’importance de ces collectes pourle financement des PME. Mais ils ont aussi avoué qu’ils n’étaientpas toujours entendus par leur collègues, moins en contact avecla réalité des PME PMI et ayant une image très négative dumonde financier « qui parfois étrangle les entreprises ».

A plusieurs reprises, il a pourtant été rappelé que les FIP etFCPI ISF et IR ont collecté près de 2,5 Milliards d’Euros en 2010,que cette collecte a représenté 75 % des montants investis enCapital-Développement et 50 % de ceux investis en Capital-Risque. Comment ne pas s’inquiéter, alors, de l’éventuel arrêt decette source de financement en cas de suppression de l’ISF.

Beaucoup des débatteurs, qu’ils fussent associés de fondsd’investissements ou dirigeants d’entreprises ont alerté les élusde la difficulté de conduire une stratégie financière avec desrègles du jeu qui changent sans arrêt, sujet particulièrement sen-sible dans le cadre du CIR ou des JEI. D’autres ont insisté sur lavolonté de ne plus changer les règles et aspirent à une véritablestabilité des textes fiscaux dans le temps à l’image de la GrandeBretagne qui ne peut modifier un texte durant les trois années quisuivent sa promulgation.

D’autres se sont émus de l’unicité du taux de réduction à50 % que l’investissement soit direct ou indirect, le premier casétant jugé plus risqué du fait, au moins, de l’absence de diversi-fication de l’investissement.

En conclusion de cette journée, des lignes de réflexion ontété proposées, dans l’hypothèse d’une grande refonte de la fis-calité française pour l’après 2012, comme par exemple celle delier le montant de l’abattement fiscal au risque pris par l’inves-tisseur, le risque dans une PME moyenne étant moins fort quecelui pris avec une société tout juste créée. D’autres intervenantsont proposé de réfléchir à des mesures fiscales propres :• à réorienter l’épargne des ménages trop souvent attirée versdes produits peu risqués et qui ne financent pas ou peu les entre-prises, comme les contrats d’assurance vie, vers des placementsplus risqués, et à allonger la durée de vie de ces placements ;• ou de créer, à l’instar de ce qui existe aux USA, des fonds « cor-porate », qui seraient alimentés par des entreprises (et non pluspar des particuliers), qui bénéficieraient dans cette hypothèsesd’un taux d’IS moins élevé.

En conclusion, le challenge de ces prochains mois, voireannées : quelles solutions pour favoriser l’épargne longue néces-saire au développement des entreprises, ces besoins étant chif-frés entre 7 et 10 milliards d’euros par an ? ■

Vincent JUGUETMBA CAPITAL - Paris

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La dernière réunion des équipes deM&A EUROPE, dont MBA CAPITAL estl’un des membres fondateurs, a per-

mis de réaliser un large tour d’horizon del’activité de quelques pays représentés.

L’Allemagne enregistre un taux decroissance bien plus élevé (3,7 %) que lesprojections établies début 2010. La pro-duction industrielle etles exportations sontles moteurs de cettecroissance. L’activitédans le marché desfusions-acquisitionss’en ressent et l’acti-vité s’améliore consi-dérablement.

L’Europe de l’Estsort également de la crise. Des paysBaltes à la Hongrieen passant par laPologne ou l’Ukraine,la croissance écono-mique est en hausseet le taux de chô-mage diminue. Lemarché des fusions-acquisitions se dyna-mise notamment pour les secteurs techno-logiques, des télécommunications et del’énergie. La Hongrie et la Pologne ont unsecteur industriel en plein boom porté parles implantations de grandes entreprisesde l’Europe Occidentale. En Ukraine, l’acti-vité agricole et de l’agroalimentaire sontextrêmement dynamiques. L’activité dumarché des transactions est égalementtrès soutenue.

Israël retrouve les fondamentaux de sonéconomie. Tous les signaux sont au vert et

les marchés raisonnablement actifs pour lestransactions d’entreprises et les investisse-ments des fonds. Le high-tech, l’énergie et lasanté sont les secteurs les plus dynamiques.

En Norvège, l’activité reprend (+2,5 %en 2010) et le taux de chômage demeurefaible (3,6 %). Le volume de transactiond’entreprises est en augmentation de 40 %

par rapport à 2009 grâce notamment auxsecteurs de la santé et de l’IT.

La Russie se porte bien comme entémoigne sa croissance économique tou-jours solide (4 % en 2010). Les investisse-ments étrangers sont importants toutcomme les prises de participations desfonds de Private Equity. Le marché duM&A est florissant avec près de 1 200opérations. Le secteur des matières pre-mières ainsi que les biotech, les technolo-gies et les télécommunications laissent

entrevoir de nombreuses opportunitéspour l’année 2011.

La Suisse sort dans son ensemble dela crise (PIB : +1,2 %) même si le marchéest à deux vitesses. Alors que les multina-tionales se portent bien, le tissu écono-mique des PME souffre encore des effetsde la crise. La Suisse reste pénalisée par

une parité monétaire défavorable, et unaccès au financement limité avec un sec-teur bancaire toujours averse au risque.

Outre-manche l’activité économiqueest sur une pente ascendante et est posi-tive. Toutefois, l’activité du marché desfusions-acquisitions est toujours en reculsur tous les segments de valeur.

L’économie Brésilienne est toujoursaussi soutenue (PIB : 7,5 % en 2010). Le

/ 5MBA Capital Avril 2011 / N° 21

L’entreprise et son environnement <

La situation économique en Europeet ailleurs vu par M&A EUROPE

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> MBA Capital : quelques opérations

marché des fusions-acquisitions restetoutefois peu accessible sur les petitesopérations, les banques étant très sélec-tives sur les dossiers. Sur les plus grossesopérations, de nombreux acteurs étrangersparticipent aux prises de positions.

Les Etats-Unis sont dans une phaseéconomique de reprise. Presque tous lessecteurs ont des perspectives positives.Les banques sont généreuses sur les faci-lités de crédit même si le marché destransactions semble encore affecté par lacrise. Les fonds de Private Equity ont cédéde nombreuses participations et sont àl’affut de bonnes opportunités.

En Italie, la croissance économiquedemeure atone (1 %). L’activité globale souf-fre encore de la crise même si des signes dereprise ont été perçus au second semestre2010. Le marché du M&A est directementimpacté par la faiblesse de l’activité et seulsquelques gros « deals » animent le marché.

La Belgique et les Pays-Bas sont égale-ment dans une situation exsangue. Le mar-ché du private equity comme celui du M&Apoursuit une lente et inexorable chute. Il y apeu d’indicateurs favorables.

Le climat des affaires en Roumanie esttoujours en berne. Le pays est en récessionéconomique (-1,9 %), l’inflation est galo-pante mais le taux de chômage demeurecorrect (7,5 %). L’année 2011 s’annonce unpeu plus positive comme en témoigne lesinvestissements de quelques multinatio-nales (Nokia, Microsoft, Google).

En Espagne, la croissance est légère-ment positive mais demeure incertaine. Letaux de chômage est très fort (20 %). Lemarché du M&A et du Private Equity sembletoutefois être plus favorable avec desrestructurations et des opportunités à saisiren 2011. ■

Isabelle ARNAUD-DESPREAUXMBA CAPITAL - Bordeaux

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Virginie et Philippe LALLIER, fonda-teurs de la Centrale des Multiples àBoulogne sur Mer, ont développé

depuis 1997 une activité de distributiond’articles de puériculture pour les parentsde naissance multiples, puis a élargi sonoffre à l’ensemble du marché de la puéri-culture et depuis 7 ans,par internet sur les sites«allobébé.fr» et «cdm.fr».

CDM est à ce jourleader en France avec unchiffre d’affaires de 18millions d’euros en fortecroissance (45 salariés).En 2010 l’e-commerceest encore le secteur ducommerce le plus dyna-mique, et notamment dans la puéricultureoù il représente aujourd’hui 6 % du mar-ché français. Cette part de marché va évo-luer sensiblement pour atteindre 25 % àl’horizon de 2020.

Les dirigeants ont certes une stratégiede renforcement des ventes par internet(élargissement de la gamme de produits,multiplication des référencements internet)

mais également la volonté de développerun réseau de points de ventes en France,pour consolider le succès des ventes parinternet.

Pour affirmer sa présence commer-ciale, CDM a pris le contrôle d’un réseau de50 points de ventes en franchise réalisant

8 millions d’euros dechiffre d’affaires. « LesBébés de Sabine » ontdéveloppé un concept demagasin de proximitésur des surfaces de100 à 400 mètres carrésen centre ville et en zone commerciale, sur un positionnement hautde gamme. CDM va

désormais apporter son savoir faire enmatière de centralisation des achats et delogistique pour accélérer le développementdes « Bébés de Sabine ».

MBA CAPITAL Lille a conseillé le groupeCDM pour cette acquisition. ■

Florent CHARLETMBA CAPITAL - Lille

Les Bébés de Sabines’adossent au groupeCDM – Allobébé.fr

Philippe LALLIER, co-fondateur du site « allobébé.fr ».

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(Contrôle de l’environnement)

(Investisseurs en capital)

(Fabrication d’hélicoptères)

ont pris une participation au capital de

MBA - Marseille a conseilléles cédants. Janvier 2010

(Portage salarial)

(Ingénierie ferroviaire)

a acquis la totalité du capital de

a acquis la totalité du capital de

MBA - Paris 8e a conseilléles cédants. Janvier 2010

MBA - Paris 16e a conseilléles cédants. Juin 2010

MBA - Caen a conseillél’opération. Juin 2010

MBA - Lyon ont conseillé les cédants. Juillet 2010

MBA - Bordeaux a conseilléles cédants. Déc. 2010

/ 7MBA Capital Avril 2011 / N° 21

MBA Capital : quelques opérations <

Groupe SOFITRANS

(Contrôle des revêtements de sport)

Une transmission familiale a été organisée pour la société

(Centrale d'achats maisons de retraite)

Un groupe d’investisseurs privés issus du monde du transport

a acquis

(Transport)

(Mousses techniques)

(Mousses techniques)

a acquis la totalité du capital de

Page 8: MBA Lettre 21 Web

MBA CAPITAL, C’EST:11 implantations:Présents à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Caen, Lille, Mulhouse, Rennes et Anvers. Membres du réseau international M&A EUROPE implanté dans 25 pays européens, américains et asiatiques.

21 professionnels ayant chacun plus de 15 années d’expérience en fusion-acquisition: • Cessions d’entreprises,• Levées de fonds, montages LBO, LBI et OBO,• Acquisitions et croissance externe,• Retournement,• Evaluations,• Ingénierie financière.

Plusieurs dizaines d’opérations conseillées chaque année. Régulièrement classé par Capital Finance comme l’un des premiers réseaux actifs en rapprochement d’entreprises.

PARIS LE BLAY & ASSOCIES Contact : Michel LE BLAY - Tél. : 01 45 77 34 64 - Email : [email protected]

VJ FINANCE Contact : Vincent JUGUET - Tél. : 01 53 53 67 61 - Email : [email protected]

BRETECHE FINANCE Contact : Nicholas GREEN - Tél. : 01 30 80 06 89 - Email : [email protected]

LYON DM CONSEIL Contact : Paolo ZOPPI - Tél. : 04 72 86 09 09 - Email : [email protected]

MARSEILLE SEQUOIA Contact : Emmanuel XERRI - Tél. : 04 91 80 62 50 - Email : [email protected]

BORDEAUX ENTREPRISE ET PATRIMOINE Contact : Isabelle ARNAUD-DESPREAUX - Tél. : 05 56 79 24 24

Email : [email protected]

CAEN CFEI Contact : Philippe BROTONS - Tél. : 02 31 86 03 30 - Email : [email protected]

LILLE FINANCIERE FAIDHERBE Contact : Florent CHARLET - Tél. : 03 20 15 97 97 - Email : [email protected]

MULHOUSE DMG CONSEIL ET INVESTISSEMENT Contact : Dominique GOZLAN - Tél. : 03 89 42 68 50

Email : [email protected]

RENNES BAUX & SACHER CONSULTANTS Contact : Patrick SACHER - Tél. : 02 99 85 94 94 - Email : [email protected]

BELGIQUE / BERCHEM-ANVERSVANDECRUYS NV Contact : Ward VANDECRUYS - Tél. : 32 (0)3 384 09 37 - Email : [email protected]

Siège social :25 cours de Verdun – 33000 BORDEAUXwww.mbacapital.com