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édito numéro 13_03 [SOMMAIRE] J’accuse… Tsunami en 2004, tremblement de terre en Haïti en 2010. Désolation, souffrance, misère, mort… Dieu, que fais-tu ? La question ne date pas d’hier : comment le mal peut-il coexister avec Dieu ? Dans son œuvre Monumenta, l’artiste Christian Boltanski « imagine une « main de Dieu », une énorme pince au sommet d’une grue prenant au hasard sur une montagne de vêtements certains habits pour les relâcher ensuite 1 ». Où sont l’amour et la justice dans tout cela ? L’Homme dit : « J’accuse Dieu de ne pas être juste. J’accuse Dieu de ne pas aimer les hommes ». La parole est à la défense… SANDRINE LAPORTE Le dossier du mois : Le procès de Dieu Témoignage : Vous savez quoi ? Dieu m’aime ! Pour aller plus loin L’offre du mois La citation 1 Chronique d’Olivier Cena dans Télérama, n° 3132, p. 55.

ME 13-03

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Le Message Essentiel

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Le message essentiel est édité par

Association « Publier. » 1 rue d’Asswiller

F-67320 [email protected]

Directeur de publication : Alain StampImpression : www.blfeurope.com

ISSN 1288-2526© « Publier. » 2010 _ Reproduction interdite

Ne pas jeter sur la voie publique

la

cita

tion

n u m é r o   1 3 _ 0 3

[ S O M M A I R E ]

L’injustice et le manque d’amour de DieuDieu serait-il injuste ? D’une certaine ma-nière, je dis avec vous : « C’est vrai, Dieu, ce n’est vraiment pas juste de ta part de nous ai-mer autant. Pourquoi donc nous as-tu desti-nés à un bonheur éternel ? Pourquoi donc, toi qui nous aimes, ne te satisfais-tu pas de nous voir supporter les conséquences de nos mau-vais choix. Nous t’avons tourné le dos. Nous avons laissé le Prince des ténèbres prendre l’ascendant sur nos vies. Depuis, à bien des égards, notre vie est un enfer. Nous n’avons comme perspective que la mort. Mais voilà que, toi, tu choisis, la mort dans l’âme, de ve-nir sur terre dans la personne de ton Fils Jé-sus, à qui tu désirais que nous ressemblions. Et là, au lieu d’utiliser tes pouvoirs pour te venger de nous, tu ne trouves rien de mieux à faire que de prendre sur toi le poids de tous nos forfaits pour les payer ! Dieu, vraiment, ton injustice dépasse toutes les limites ! »

Et la crainte ?D’une certaine façon, on peut objecter que c’est la crainte qui pousse un homme à se tourner vers Jésus-Christ pour son salut !

Si oui, cela prouve que la crainte peut être salutaire. Elle peut amener, par exemple, le skieur passionné à renoncer raisonnablement à la pratique hors pistes au regard des condi-tions météorologiques douteuses. Si ses craintes étaient fondées, qui pourrait l’ac-cuser de les avoir écoutées ? « Par certaines épreuves, disait un prédicateur, Dieu ne fait pas autre chose que pousser ses enfants à entrer dans son royaume à coups de fouet. » C’est, j’en conviens, faire violence à notre époque qui prône la tolérance et le respect de la liberté individuelle. Mais il est des situa-tions dans lesquelles ce respect s’apparente à de la non-assistance à personne en danger. Personne, ni au ciel ni sur la terre, ne pourra jamais accuser Dieu de ne pas avoir fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous éviter le pire !

Vous qui me lisez, saisissez la proposition que Dieu vous fait. Il vous appelle à choisir Jésus-Christ qui, par sa mort, a payé le prix fort et nécessaire pour qu’un tel choix soit possible.

gIllES gEORgEl

[ l E d O S S I E R d u M O I S _ l E p R O c è S d E d I E u _ S u I t E ]

J’accuse…tsunami en 2004, tremblement de terre en Haïti en 2010. désolation, souffrance, misère, mort… dieu, que fais-tu ? la question ne date pas d’hier : comment le mal peut-il coexister avec dieu ? dans son œuvre Monumenta, l’artiste christian Boltanski « imagine une « main de dieu », une énorme pince au sommet d’une grue prenant au hasard sur une montagne de vêtements certains habits pour les relâcher ensuite 1 ».

Où sont l’amour et la justice dans tout cela ? l’Homme dit : « J’accuse dieu de ne pas être juste. J’accuse dieu de ne pas aimer les hommes ». la parole est à la défense…

SAndRInE lApORtE

Le dossier du mois :

Le procès de Dieu

Témoignage :Vous savez quoi ?

Dieu m’aime !Pour aller plus loin

L’offre du moisLa citation

« Sur la croix, en exigeant la sanction du péché et en la subissant, Dieu a simul-tanément puni le mal et triomphé du mal ; il a ainsi dévoilé et démontré son amour saint ».

La croix de Jésus-Christ, John Stott, Éditions Grâce et Vérité,

page 309.

[Visitez www.unpoissondansle.net]RÉAGISSEZ… POSEZ VOS

QUESTIONS… ÉCRIVEZ À

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1 chronique d’Olivier cena dans Télérama, n° 3132, p. 55.

2. Mes coordonnées :

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1.  Je souhaite recevoir, gratuitement et sans engagement de ma part* :

un évangile, partie de la Bible

le livre Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance, l’injustice ? H. Bryant, Éd. clé

une visite à domicile

la première leçon d’un cours biblique par correspondance à commander directement à MSd – Bp110 19203 uSSEl cedex France

*offre limitée à une par foyer

… que vous pouvez contacter, si vous voulez en savoir plus.

cet imprimé vous a été distribué par :

C o u p o n à r e n V o y e r à l ’ a d r e S S e C i - C o n t r eou à défaut à BlF europe – rue de Maubeuge – 59164 Marpent – France

Ai-je le choix ?

Quelqu’un m’a dernièrement fait part de sa perplexité à l’égard de cette proposition : « Si je refuse le salut de Dieu offert en Jésus-Christ, la seule option qui me reste est la perdition éternelle. Ai-je le choix ? C’est sous la contrainte et dans la crainte que Dieu me propose d’ad-hérer à son offre de salut ! Où se trouve alors l’amour puisque, si je tourne le dos à Dieu, j’expérimente son rejet et la souffrance ? Où est sa justice ? » Je comprends le rai-sonnement. C’est pourquoi je vous propose de l’approfondir ensemble.

Mise en gardeIl faut reconnaître, lorsque nous ac-cusons Dieu, que nous n’avons pas toutes les données en main. Dans la Bible, le livre de Job raconte com-ment cet homme intègre et juste est frappé de manière incompré-hensible. Ceci paraît tellement in-juste que ses amis supposent qu’il a commis une faute très grave pour que cela lui tombe dessus. Le livre se termine par la confusion de tous les détracteurs de Dieu, Job y com-pris, et par la condamnation des jugements partiels et hâtifs. Ce qui est arrivé à Job sortait du cadre du raisonnement humain. Apprenons à être d’une extrême prudence lorsque nous faisons un procès à Dieu. Il se peut que nous n’ayons pas tout compris et qu’à la fin, nous

ayons à regretter nos paroles insen-sées !

Un procès insenséDès l’origine, Dieu avait le meilleur des projets pour l’homme. Un pro-jet qui avait sa raison d’être dans l’amour inconditionnel de Dieu pour l’homme et sa finalité dans le bonheur absolu de celui-ci. Dieu n’a qu’un projet. Ce qui signifie que si l’on n’entre pas dedans, on en paie les conséquences : la perdi-tion éternelle !

Le chef d’accusationDe quoi Dieu est-il accusé ? De nous avoir trop aimés, d’avoir visé trop haut pour nous, de ne pas s’être contenté d’offrir quelque chose de médiocre ? Et que signifierait cette médiocrité dans le monde de Dieu où tout est parfait et excellent ? S’il n’y a pas d’autre option que « Choi-sir Jésus-Christ ou mourir », cela tient au fait que, compte tenu de la nature de Dieu, il lui est impos-sible d’offrir à ses créatures autre chose que le summum. Le procès fait à Dieu est donc un procès à sa justice et à son amour… à sa na-ture même. Un procès qui ne date pas d’hier. Jésus lui-même s’éton-nait déjà d’entendre ses auditeurs trouver injuste le traitement qu’il donnait aux uns et aux autres et ju-ger d’un mauvais œil qu’il soit bon envers tous !

Depuis toute petite, je suis allée tous les dimanches dans une église avec ma mère. Je participais à un groupe d’enfants dans lequel on nous parlait de Dieu et racontait la Bible.

dieu était une évidence pour moi. Je l’aimais, mais il me semblait imper-sonnel, distant. croire en lui me mettait très mal à l’aise, car je me sentais différente. c’était un secret que j’essayais d’enfouir au plus profond de moi. Même dans ma famille, on n’en parlait pas…

À l’adolescence, j’ai commencé à passer du temps avec des jeunes adultes de l’église. J’ai remarqué que ces chrétiens étaient spéciaux : ils parlaient de dieu naturellement, comme s’il s’agissait d’un ami. Ils semblaient épa-nouis dans une relation intime avec lui. Et ils avaient l’air tellement joyeux et paisibles. Manifestement, ils avaient quelque chose de plus que moi ! Je les enviais et désirais décou-vrir ce qui faisait leur joie.

pendant cette période, je me sentais seule. Alors j’ai demandé à dieu de me donner des amis chrétiens. dans les semaines suivantes, j’ai rencontré cinq chrétiens dans mon lycée. dieu avait répondu à ma prière ! ce fut pour moi une révélation : si dieu répond à mes prières c’est qu’il me connaît personnelle-ment et qu’en plus, il m’aime ! Je lui ai dit que je désirais le connaître.

En lisant la Bible, je me suis rendue compte de mon problème : mon péché, mon désir de vivre sans lui, me séparait de dieu. Je ne pouvais rien faire par moi-même pour que cette relation soit rétablie. Mais dieu a donné le moyen : Jésus-christ, dieu fait homme, pour subir à ma place la condamna-tion que je méritais. J’ai demandé pardon à Jésus, j’ai cru en lui et accepté qu’il soit mort pour me réconcilier avec dieu.

À ce moment, j’ai su que dieu m’avait acceptée comme son enfant, et qu’il me donnait la vie éternelle. Si je devais mourir maintenant, je sais que je passerai l’éternité avec dieu. Si je n’avais pas choisi Jésus, ma destinée aurait été l’enfer. Je sais d’où je viens et où je vais. Je sais aussi que j’ai la paix avec dieu, grâce à Jésus-christ, qui est vivant et qui est mon meilleur ami.

AMÉlIE d. – IngÉnIEuR

Vous savez quoi ? Dieu m’aime !

(Suite en paGe 4)

l’o

ffre

du

moi

s té

moi

gnag

e

Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance, l’injustice ?Si Dieu est bon pourquoi l’injustice ? Pourquoi la souffrance ? Comment expliquer la souffrance qui semble frapper aveuglément les innocents et les coupables ? Comment réconcilier la réalité terrible que nous voyons autour de nous avec les affirmations de la Bible concernant la bonté du Dieu souverain et tout-puissant ? Ce livre est un court exposé de plusieurs textes bibliques ayant trait à ces « pourquoi » épineux (extrait de la présentation).

H. Bryant, Éditions Clé.

le

dos

sier

ProcèsDieu

la proposition de dieu dans la Bible est simple et peut se résumer ainsi : « choisir Jésus-christ ou mourir ».

Le procès de Dieu

pour aller plus loinÉpître aux philippiens, chapitre 2 versets 1 à 11.Épître aux Éphésiens, chapitre 2 versets 1 à 10.

lisez les passages bibliques

suivants :

Suivez

gratuitement u

n

cours biblique

par

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La première le

çon d’un

cours biblique

gratuit par

correspondance

à commander

directement à :

MSD – BP 110 –

19203 Ussel

Cedex France

Ai-je le choix ?

Quelqu’un m’a dernièrement fait part de sa perplexité à l’égard de cette proposition : « Si je refuse le salut de Dieu offert en Jésus-Christ, la seule option qui me reste est la perdition éternelle. Ai-je le choix ? C’est sous la contrainte et dans la crainte que Dieu me propose d’ad-hérer à son offre de salut ! Où se trouve alors l’amour puisque, si je tourne le dos à Dieu, j’expérimente son rejet et la souffrance ? Où est sa justice ? » Je comprends le rai-sonnement. C’est pourquoi je vous propose de l’approfondir ensemble.

Mise en gardeIl faut reconnaître, lorsque nous ac-cusons Dieu, que nous n’avons pas toutes les données en main. Dans la Bible, le livre de Job raconte com-ment cet homme intègre et juste est frappé de manière incompré-hensible. Ceci paraît tellement in-juste que ses amis supposent qu’il a commis une faute très grave pour que cela lui tombe dessus. Le livre se termine par la confusion de tous les détracteurs de Dieu, Job y com-pris, et par la condamnation des jugements partiels et hâtifs. Ce qui est arrivé à Job sortait du cadre du raisonnement humain. Apprenons à être d’une extrême prudence lorsque nous faisons un procès à Dieu. Il se peut que nous n’ayons pas tout compris et qu’à la fin, nous

ayons à regretter nos paroles insen-sées !

Un procès insenséDès l’origine, Dieu avait le meilleur des projets pour l’homme. Un pro-jet qui avait sa raison d’être dans l’amour inconditionnel de Dieu pour l’homme et sa finalité dans le bonheur absolu de celui-ci. Dieu n’a qu’un projet. Ce qui signifie que si l’on n’entre pas dedans, on en paie les conséquences : la perdi-tion éternelle !

Le chef d’accusationDe quoi Dieu est-il accusé ? De nous avoir trop aimés, d’avoir visé trop haut pour nous, de ne pas s’être contenté d’offrir quelque chose de médiocre ? Et que signifierait cette médiocrité dans le monde de Dieu où tout est parfait et excellent ? S’il n’y a pas d’autre option que « Choi-sir Jésus-Christ ou mourir », cela tient au fait que, compte tenu de la nature de Dieu, il lui est impos-sible d’offrir à ses créatures autre chose que le summum. Le procès fait à Dieu est donc un procès à sa justice et à son amour… à sa na-ture même. Un procès qui ne date pas d’hier. Jésus lui-même s’éton-nait déjà d’entendre ses auditeurs trouver injuste le traitement qu’il donnait aux uns et aux autres et ju-ger d’un mauvais œil qu’il soit bon envers tous !

Depuis toute petite, je suis allée tous les dimanches dans une église avec ma mère. Je participais à un groupe d’enfants dans lequel on nous parlait de Dieu et racontait la Bible.

dieu était une évidence pour moi. Je l’aimais, mais il me semblait imper-sonnel, distant. croire en lui me mettait très mal à l’aise, car je me sentais différente. c’était un secret que j’essayais d’enfouir au plus profond de moi. Même dans ma famille, on n’en parlait pas…

À l’adolescence, j’ai commencé à passer du temps avec des jeunes adultes de l’église. J’ai remarqué que ces chrétiens étaient spéciaux : ils parlaient de dieu naturellement, comme s’il s’agissait d’un ami. Ils semblaient épa-nouis dans une relation intime avec lui. Et ils avaient l’air tellement joyeux et paisibles. Manifestement, ils avaient quelque chose de plus que moi ! Je les enviais et désirais décou-vrir ce qui faisait leur joie.

pendant cette période, je me sentais seule. Alors j’ai demandé à dieu de me donner des amis chrétiens. dans les semaines suivantes, j’ai rencontré cinq chrétiens dans mon lycée. dieu avait répondu à ma prière ! ce fut pour moi une révélation : si dieu répond à mes prières c’est qu’il me connaît personnelle-ment et qu’en plus, il m’aime ! Je lui ai dit que je désirais le connaître.

En lisant la Bible, je me suis rendue compte de mon problème : mon péché, mon désir de vivre sans lui, me séparait de dieu. Je ne pouvais rien faire par moi-même pour que cette relation soit rétablie. Mais dieu a donné le moyen : Jésus-christ, dieu fait homme, pour subir à ma place la condamna-tion que je méritais. J’ai demandé pardon à Jésus, j’ai cru en lui et accepté qu’il soit mort pour me réconcilier avec dieu.

À ce moment, j’ai su que dieu m’avait acceptée comme son enfant, et qu’il me donnait la vie éternelle. Si je devais mourir maintenant, je sais que je passerai l’éternité avec dieu. Si je n’avais pas choisi Jésus, ma destinée aurait été l’enfer. Je sais d’où je viens et où je vais. Je sais aussi que j’ai la paix avec dieu, grâce à Jésus-christ, qui est vivant et qui est mon meilleur ami.

AMÉlIE d. – IngÉnIEuR

Vous savez quoi ? Dieu m’aime !

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Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance, l’injustice ?Si Dieu est bon pourquoi l’injustice ? Pourquoi la souffrance ? Comment expliquer la souffrance qui semble frapper aveuglément les innocents et les coupables ? Comment réconcilier la réalité terrible que nous voyons autour de nous avec les affirmations de la Bible concernant la bonté du Dieu souverain et tout-puissant ? Ce livre est un court exposé de plusieurs textes bibliques ayant trait à ces « pourquoi » épineux (extrait de la présentation).

H. Bryant, Éditions Clé.

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ProcèsDieu

la proposition de dieu dans la Bible est simple et peut se résumer ainsi : « choisir Jésus-christ ou mourir ».

Le procès de Dieu

pour aller plus loinÉpître aux philippiens, chapitre 2 versets 1 à 11.Épître aux Éphésiens, chapitre 2 versets 1 à 10.

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Ne pas jeter sur la voie publique

la

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tion

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[ S O M M A I R E ]

L’injustice et le manque d’amour de DieuDieu serait-il injuste ? D’une certaine ma-nière, je dis avec vous : « C’est vrai, Dieu, ce n’est vraiment pas juste de ta part de nous ai-mer autant. Pourquoi donc nous as-tu desti-nés à un bonheur éternel ? Pourquoi donc, toi qui nous aimes, ne te satisfais-tu pas de nous voir supporter les conséquences de nos mau-vais choix. Nous t’avons tourné le dos. Nous avons laissé le Prince des ténèbres prendre l’ascendant sur nos vies. Depuis, à bien des égards, notre vie est un enfer. Nous n’avons comme perspective que la mort. Mais voilà que, toi, tu choisis, la mort dans l’âme, de ve-nir sur terre dans la personne de ton Fils Jé-sus, à qui tu désirais que nous ressemblions. Et là, au lieu d’utiliser tes pouvoirs pour te venger de nous, tu ne trouves rien de mieux à faire que de prendre sur toi le poids de tous nos forfaits pour les payer ! Dieu, vraiment, ton injustice dépasse toutes les limites ! »

Et la crainte ?D’une certaine façon, on peut objecter que c’est la crainte qui pousse un homme à se tourner vers Jésus-Christ pour son salut !

Si oui, cela prouve que la crainte peut être salutaire. Elle peut amener, par exemple, le skieur passionné à renoncer raisonnablement à la pratique hors pistes au regard des condi-tions météorologiques douteuses. Si ses craintes étaient fondées, qui pourrait l’ac-cuser de les avoir écoutées ? « Par certaines épreuves, disait un prédicateur, Dieu ne fait pas autre chose que pousser ses enfants à entrer dans son royaume à coups de fouet. » C’est, j’en conviens, faire violence à notre époque qui prône la tolérance et le respect de la liberté individuelle. Mais il est des situa-tions dans lesquelles ce respect s’apparente à de la non-assistance à personne en danger. Personne, ni au ciel ni sur la terre, ne pourra jamais accuser Dieu de ne pas avoir fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous éviter le pire !

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J’accuse…tsunami en 2004, tremblement de terre en Haïti en 2010. désolation, souffrance, misère, mort… dieu, que fais-tu ? la question ne date pas d’hier : comment le mal peut-il coexister avec dieu ? dans son œuvre Monumenta, l’artiste christian Boltanski « imagine une « main de dieu », une énorme pince au sommet d’une grue prenant au hasard sur une montagne de vêtements certains habits pour les relâcher ensuite 1 ».

Où sont l’amour et la justice dans tout cela ? l’Homme dit : « J’accuse dieu de ne pas être juste. J’accuse dieu de ne pas aimer les hommes ». la parole est à la défense…

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« Sur la croix, en exigeant la sanction du péché et en la subissant, Dieu a simul-tanément puni le mal et triomphé du mal ; il a ainsi dévoilé et démontré son amour saint ».

La croix de Jésus-Christ, John Stott, Éditions Grâce et Vérité,

page 309.

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