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ASTHME : Les 4 principaux facteurs à l’origine d’une décompensation :: AIRR Allergène exposition Infection (virale ou bactérienne) Respect traitement préventif : absence (voire iatrogénie cf. Bêta moins....) Reflux gastro-œsophagien (souvent nocturne). Remarques: 80% des crises d’asthmes sont liées à une exposition à un allergène (poils de chat, acariens,…) dans un contexte favorisant ( température,…) - Le non Respect d’un traitement préventif fait également parti des principales causes de décompensation aiguë. Syndrome cave supérieur : les 4 éléments du traitement: CAVE Corticotherapie Anticoagulation Violet (ultra) : radiothérapie Etiologique. Dyspnée aiguè et chronique Principaux facteurs déclenchants à rechercher devant une crise d'asthme: ASPIRINES Allergène. Sepsis : sinusites et infections bronchiques. Propanolol et béta-bloquant. Irritants bronchiques (vapeur, brouillard, fumée, tabac...). Reflux gastro-oesophagien (asthme nocturne). Idiopathique (influence hormonale : règle, ménopause voire facteurs psychologiques). Non respect du traitement. Effort. Stress et agressions nerveuses. Remarques: Le mot « aspirine » permet également de rechercher la 9e étiologie qu'est l'aspirine (triade de Widal : asthme, allergie à l'aspirine, polypose nasale). Merci a Thierry Pelaccia, ami Strasbourgeois de toujours... En fait, pour parodier l'ex patron de Sony : « J'ai un secret, je ne sais travailler qu'avec des gens plus intelligents que moi...». Crise d' asthme : critères cliniques et paracliniques " DASTHME ", Dyspnée expiratoire sifflante,

Memo Pneumo

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Page 1: Memo Pneumo

ASTHME : Les 4 principaux facteurs à l’origine d’une décompensation :: AIRRAllergène expositionInfection (virale ou bactérienne)Respect traitement préventif : absence (voire iatrogénie cf. Bêta moins....)Reflux gastro-œsophagien (souvent nocturne).

Remarques:

80% des crises d’asthmes sont liées à une exposition à un allergène (poils de chat, acariens,…) dans un contexte favorisant ( température,…) - Le non Respect d’un traitement préventif fait également parti des principales causes de décompensation aiguë.

Syndrome cave supérieur : les 4 éléments du traitement: CAVECorticotherapieAnticoagulation Violet (ultra) : radiothérapie Etiologique.

Dyspnée aiguè et chronique

Principaux facteurs déclenchants à rechercher devant une crise d'asthme: ASPIRINESAllergène.Sepsis : sinusites et infections bronchiques.Propanolol et béta-bloquant.Irritants bronchiques (vapeur, brouillard, fumée, tabac...).Reflux gastro-oesophagien (asthme nocturne).Idiopathique (influence hormonale : règle, ménopause voire facteurs psychologiques).Non respect du traitement.Effort.Stress et agressions nerveuses.

Remarques:

Le mot « aspirine » permet également de rechercher la 9e étiologie qu'est l'aspirine (triade de Widal : asthme, allergie à l'aspirine, polypose nasale). Merci a Thierry Pelaccia, ami Strasbourgeois de toujours... En fait, pour parodier l'ex patron de Sony : « J'ai un secret, je ne sais travailler qu'avec des gens plus intelligents que moi...». Crise d' asthme : critères cliniques et paracliniques " DASTHME ",

Dyspnée expiratoire sifflante, Assis : orthopnée , le malade est penché en avant, Sibilants bilatéraux, Thorax distendu (bloque en expiration), Hypoxie, Hypocapnie, Hyperéosinophilie, Mollard : expectoration visqueuse secondairement, EFR : VEMS/CV diminué, DEP diminué.

Amis poètes, le pragmatisme et les délais d'impression l'emportent sur la langue de Molière ! ! !

Traitement de la crise d'asthme aiguë grave: BACK TO AIR in usiBéta plus : salbutamol, aérosol et SE (1 mg/h).Antibiothérapie : ex. augmentin* (1g x 2 par 24h), si facteur infectieux déclenchant.Corticoïdes IV à dose massive (ex. : HSHC : 100 mg/2 h).Kiné respiratoire : enlever les bouchons.

Page 2: Memo Pneumo

Théophylline : chez l'enfant (dose de charge 5 mg/kg iv à la se en 30').Oxygène : 6l/min.Assis (demi), Aspiration, parfois Adrénaline (0,1 mg/h).Intubation : si résistance au traitement.Remplissage et correction hydro électrolytique.

Remarques:

Salbutamol : pour la nébulisation, règle des : « 654 », 6 litres d'oxygène nébulisant 5 mg de Salbutamol dans 4 cc de sérum physiologique. Théophylline : chez l'enfant et en absence de prise antérieure. La difficile ventilation assistée est indiquée seulement devant : un épuisement respiratoire, des troubles de la conscience, une insuffisance cardiaque droite, une gazométrie alarmante (PaCO2 > 60 mmHg, acidose mixte).

Critères de classification de l'asthme: FENNECFréquenceExacerbations(N)NuitEFRC=Qualité de vie

Signes de gravité de l'embolie pulmonaire: PISTE DPression artérielle systolique inférieur à 80 mmHg.Insuffisance ventriculaire droite.Syncope au lever.Tachycardie supérieur à 120/mn.Etat de choc.Douleur coronarienne.

IRC Obstructive, 4 principales étiologies: ABcDEAsthme à dyspnée continue.Bronchite Chronique obstructive (B.P.C.O.).Dilatation des bronches.Emphysème.

Remarques:

La mucoviscidose est une étiologie à part (cf. pédiatrie).

Dyspnée : les 4 premiers examens: ECGSECG (Idm...).Cliché thoracique (Rx) : pneumothorax.Gazométrie (E. P...).Sanguin prélèvement (anémie...).

Critères d'évaluation de la sévérité de l'asthme: Fédération Française de Rugby Vous Donne Des Vacances

F(édération) : Fréquence des syptômes diurnesF(rançaise) : Fréquence des symptômes nocturnes

Page 3: Memo Pneumo

R(ugby) : Retentissement de la maladieV(ous) D(onne) : VEMS et DEPD(es) V(acances) : Variabilité du DEP

Signes de gravité à rechercher systématiquement devant une crise d'asthme: ASTHMES GRAVE STOP !

Age inférieur à 4 ans.Silence auscultatoire.Tachycardie supérieur à 120/min.Hyperpnée (fréquence = 30/mn).MV diminué (murmure vésiculaire).Epuisement respiratoire *(impossibilité de parler ou de tousser, cyanose...).Sueurs profuses (et autres signes d'hypercapnie).Gaz du sang (hypoxie, hypercapnie, acidose, respiratoire).Résistance au traitement médical bien conduit : béta mimétiques inhalés.Anomalies du comportement : troubles du comportement (extrême angoisse, agitation).Ventricule droit incompétent : turgescence jugulaire, RHJ, hépatalgie.Etat de mal asthmatique dans les antécédents.Signe de Küssmaul (pouls paradoxal).Tensionnels (troubles).Orthopnée.Peak Flow inférieur à 150 l/mn.

Remarques:

Ces signes essentiellement cliniques (hormis la gazométrie) sont fondamentaux à connaître, leur oubli dans un dossier, devant un QCM, voire devant le malade est impardonnable et conduit au « zéro ». Quatre grands axes :

terrain (âge, atcd), détresse respiratoire, hypercapnie, insuffisance cardiaque.

Certains auteurs rajoutent la prise d'Aspirine ou d'Ains, comme facteur déclenchant. La présence d'un de ces signes fait porter le diagnostic d'AAG (Asthme Aiguë Grave) et doit conduire à l'hospitalisation en urgence en milieu spécialisé pour mise en route du traitement spécifique. Les signes de lutte comprennent entre autres, le tirage sus sternal (contracture des muscles sterno-cleïdo-mastoidiens) et intercostal, la mise en jeu de la musculature accessoire, la respiration abdominale paradoxale, la polypnée superficielle voire la pause respiratoire. Les valeurs indicatives du peak flow normal :

. homme : 600 l/mn . femme : 400 l/mn - grave si inférieur à 150 l/mn.

Eléments radiologiques de l'embolie pulmonaire: RAPIDRAS (20 %).Artère et veine pulmonaire hypertrophiées (25 %).Pleurésie unilatérale (40 %).Infiltration parenchymateuse unilatérale (50 %) : souvent triangle périphérique dont la base est accolée à la plèvre.Diaphragme surélevé (40 %).

Page 4: Memo Pneumo

Remarques:

A noter : La radio de thorax peut aussi être normale dans l' EP. Equation : insuffisance respiratoire aigue + radio de thorax normale = embolie pulmonaire jusqu'à preuve du contraire. Alternative : " CACHON ",

Comblement du cul de sac pleural, Atélectasie en bande, Coupole diaphragmatique abaissée, Hyperclarté localisée, Opacité basale parenchymateuse, Normale : radiographie de thorax normale.

Critères d'Asthme instable: NON STABLENONbre de crises en augmentation (fréquenceSensibilité aux Beta2-Mimétiques DiminuéeTrouble Obstuctif aggravé (mesure de la DEP)Activités quotidiennes diminuéesBeta2-Agonistes (augmentation consommation)Lever (Augmentation au Lever = Morning Dip)Evolution Diurne de l\'Obstruction Bronchique( Variations DEP<30%)

Signes de gravités radiologiques d'un pneumothorax: C'est bien plus aéré par làC'est = CompressifBien = BilatéralPlus = Pleurale brideAéré = Aéro-hydrique niveauPar là = Parenchyme lésions du

Principales étiologies de SDRA: TECHNICTrauma, toxiques.Embolie.Choc.Hémorragie alvéolaire.Nécrose tissulaire.Inhalation, Infection.CEC.

Remarques:

Certes, ce moyen ne sera peut-être pas présenté au concours Lepine du Mémo, mais il a le mérite d' être homogène.

Asthme au long cours, efficacité du traitement: GRAVeGravité et fréquence des crises.Retentissement sur la vie quotidienne.Aggravation de l' obstruction bronchique de base.Ventoline : augmentation de la consommation de Béta+.

Page 5: Memo Pneumo

Remarques:

Pour 80% des mémos, le bon sens devrait suffire... En d'autres termes : prendre en compte les signes fonctionnels des crises aigues (quantitatif et qualitatif) et les signes physiques associés ( spirométrie, consommation de Béta+).

Critères de contrôle de l'asthme: BAD ADNBeta + : augmentation des doses Utilisation de bêta 2 mimétiquesAbsentéisme: recrudescence (exacerbations = quantitatif) & gravite (qualitatif)DEP : Variation du DEP & DEP/VEMS Activité physique : limitationDiurneNocturne

Médicaments indispensables de l'asthme: BACBêta 2 mimétiques bronchodilatateurs courte ou longue durée d'actionAnti-leucotrièneCorticostéroïdes inhalés et cortyicothérapie orale

Signes radiologiques de gravité des pneumothorax: LA BBCLiquidien niveauAnomalies du parenchyme sous jacentBilatéralBrideCompressif

les criteres de controle optimale le l'asthme: Béa l'ex fiançé de DiNo déprime vraimentBétamimétique CDA : nombre d utilisation des B2m.EXacerbation : diminuer le nombre .fi: PHYsique , le retentissement sur l'activité physique =0, et pas d'absentéisme .DI: nombre de crise diurne .No: nombre de crise nocturne.dep: Débit expiratoire de pointe(ou VEMS) normale.Variabilité de DEP au cours de la journée inf a 15%.

Arsenal thérapeutique pour le traitement de fond de l'asthme: BECOTIDESBéta + (spray...).Eviction allergène.Cures thermales.lOmudal*.Tilade, zaditen*.Infection : vaccination.Désensibilisation.Euphylline* (théophylline).Solumédrol* : corticothérapie inhalée.

Remarques:

Page 6: Memo Pneumo

Dans la série : « Tu ne marcheras pas à côté de la volonté de D... », faisons nôtre un de ces principes, transmis de génération en génération : « qui dit asthme dit Béta (+) » . En fonction de critères quantifiables précis ( nombre de crises / semaine , caractère nocturne des crises, DEP...), le patient s'inscrit dans une catégorie de sévérité ( asthme intermittent, asthme persistant léger, asthme persistant modéré, asthme persistant sévère) et bénéficie de l'escalade thérapeutique.

Les cinq étiologies d'un transsudat: CRASHCardiaque insuffisance.Rénale insuffisance.Albumine hypo.Sel rétention.Hépatique insuffisance.

Remarques:

Causes de pleurésies exsudatives : « ASCITE »,

Asbestose, Sous phrénique pathologie (ascite, abcès sous phrénique...), Connectivites (lupus, PR), Infectieux, Tumorale, Embolie pulmonaire.

Sujets à risque de tuberculose: SIDASocial : mauvaises conditions d'hygiène.Immigrés.Déficit immunitaire surtout cellulaire (corticothérapie, diabète, cancer, HIV, insuffisance rénale chronique...).Alcool.

Remarques:

Rappelons que toutes les 10 secondes, un individu meurt de la tuberculose. Comme toujours la répartition 80/20 : 80% du budget de la recherche est centre sur 20% de la population (= la Triade), ou se concentre la population des « vieux, solvables, porteurs de pathologies chroniques », par opposition au Sud où prédomine une population « jeune, peu solvable, confrontée à des pathologies aiguës ».Ainsi sur les 1200 molécules commercialisées par l'industrie pharmaceutique entre 1975 et 1997 seules 13 concernaient les pathologies tropicales : « No money, no honey »... Cette distribution de 80/20 (règle dite de Pareto) se retrouve extrêmement fréquemment dans la nature : ex : 80% de la symptomatologie concentre sur 20% des signes, fracture numérique avec 91% des internautes concentrés sur 19% de la population mondiale...

Indications à la corticothérapie dans la tuberculose évolutive: PP éMILEPéricardite.Pleurésie.Méningo-encéphalite.MILiaire.

Page 7: Memo Pneumo

Etiologies à rechercher systématiquement devant une hémoptysie chez un tuberculeux: BICARDBroncholithiase.Infection à germes banals.Cancer broncho-pulmonaire.Aspergillose.Récidive tuberculeuse.Dilatation des bronches séculaires.

Posologie et forme galénique du traitement antituberculeux: PERIPirilène 30 mg/kg (E=20) cp à 500 mg 4 cps/j.Ethambutol 20 mg/kg (E=25) cp à 400 mg 3 cps/j.Rifampicine 10 mg/kg (E=15) cp à 300 mg 2 cps/j.INH 5 mg/kg (E=10) cp à 150 mg 2 cps/j.

Memo envoyé le 01/01/2005   

Remarques:

Pour retrouver les posologies, diminuer de 10 mg/kg à chaque fois, sauf pour l'INH (diviser par 2). Pour la forme galénique, diminuer de 100 mg à chaque fois, sauf pour l'INH (diviser par 2). Pour le nombre de comprimés, diminuer de 1 à chaque fois, sauf pour l'INH (ne rien faire). Pour obtenir la posologie pédiatrique, augmenter chaque posologie de 5 mg/kg, sauf pour le Pirilène. Tous les médicaments pendant 2 mois (négativation des crachats) puis poursuite avec bithérapie de type « RI ». Seul « ERI » peut être donné pendant la grossesse. Tous sont bactéricides, sauf l'Ethambutol. Tous ont une toxicité hépatique, sauf l'Ethambutol. Les informations concernent ici le Myambutol. Les quatre principales causes d'abcès pulmonaire: MINI

Minéral : nécrose due aux pneumoconioses (silice, charbon).Infarcissement : E.P., embolie septique (candida, staph), vascularite (Wegener PAN).Néoplasie : carcinome, bronchite, métastase, lymphome.Infection : bactérie, mycobactérie, fongique, parasite.

Remarques:

Les bactéries qui « creusent » : « SNAKK »,

Staphylocoque doré, Nocardia, Anaérobie, Klébsielle, Koch (Tuberculose).

Abcès du poumon : Y penser systématiquement sur terrain socialement défavorisé.

Surveillance d'un traitement antituberculeux: NORBERTNégativation des BK crachats : surveillance tous les 2 mois.Ophtalmo examen (CV-FO-Vision des couleurs), tous les mois pendant le traitement par ETB.Rénale (Urée-Créat), tous les 2 mois.BHC 2x/semaine pendant 1 mois, puis une fois par mois.Examen clinique tous les 2 mois (état général, poids, T°, examen neuro).Radio à JO-J15-M1-M2-M3-M4-M6-M9-M12.Tolérance, tous les 2 mois (urines foncées- arthralgies- lupus...).

Page 8: Memo Pneumo

Remarques:

Pour certains : Rifampicinémie à J21 (3 heures après une prise standard). NFS, VS/2 mois (si prise discontinue). Pour obtenir les rythmes de surveillance, il suffit de faire se succéder : « tous les 2 mois » et tous les mois (sauf pour les examens radiologiques). Ne jamais arrêter la Rifampicine (seul anti-bacillaire intra et extra-cellulaire), même chez un cirrhotique qui flappe (seule la thrombopénie peut justifier l'arrêt). Merci à l'ami Norbert Nabeth (futur gourou du Multi Média Médical) pour ce mémo-clin d'oeil opérationnel.

Bilan pré-thérapeutique du tuberculeux: OH ! CUTIOphtalmologique bilan (F.O. + C.V. + vision couleur : Éthambutol).Hépatique bilan (transaminases).Créatinémie (fonction rénale).Uricémie (Pirilène*).Test à l'INH (de plus en plus exceptionnel).Ionogramme sanguin.

Memo envoyé le 01/01/2005   

Remarques:

Test à l'INH : dosage sanguin quantitatif 3 heures après la prise de 5 mg/kg d'INH (N = 1 à 2 mg/ml) ; en pratique, dosage d'indication exceptionnelle. En pneumologie ( et accessoirement aux examens), toujours penser à éliminer ( = toute question de doit comporter) : E.P, cancer, BK et toujours prescrire : arrêt tabac, kinésithérapie et O2 (souvent). « Je répète, donc je suis » : Esculape ?. Alternative de ma complice Lilloise Sophie; en pneumologie toujours penser les « 5 K » :

K (cancer), bK KC « sang » ( cotation SS de l`EP), Kent (marque de tabac), Kiné.

Signes cliniques de la primo-infection tuberculeuse: CAFETC(k)ératoconjonctivite phlycténulaire.AEG.Fièvre.Erythème noueux.Typhobacillose de Landouzy.

Remarques:

Ne restera pas dans les annales... Ne pas confondre la primo-infection tuberculeuse et la tuberculose pulmonaire commune: Si la première est silencieuse, le plus souvent asymptomatique (parfois seulement : CAFET ci-dessus) et d'évolution favorable, la seconde, très symptomatique, correspond à la dissémination par voie bronchique de bacilles à partir du nodule de primo-infection.

Page 9: Memo Pneumo

Tuberculose: "Toute suspicion de tuberculose bacillifère nécessite l'isolement du patient jusqu'à preuve du contraire"

Principaux effets secondaires de l'INH: CHAPPELCutanée.Hépatique.Agranulocytose.Polynévrite.Psy.Epilepsie.Lupus induit.

Vaccins recommandés chez l'insuffisant respiratoire chronique: PDGPneumo.DTP.Grippe.

Tuberculose (séquelles): Calcifications pleurales en "os de seiche"Détection: Radio de thorax

Eléments diagnostiques du syndrome Cave Supérieure: TOC TOCTurgescence jugulaire.Oedème en pèlerine.Cyanose faciale.Télangiectasies.Oedème cérébral hypertensif dû à l'HTIC.Circulation collatérale basi-thoracique cavo-cave.

Remarques:

Pour se souvenir des principes du traitement, on peut utiliser la formule suivante : « CAVE »,

Corticothérapie, Anti-coagulation à dose efficace, Violet (ultra-violet : radiothérapie à visée décompressive, Etiologique (+++).

Principales substances cancérigènes pour le poumon: GAZ DE FRANCEGoudron.Arsenic.Zinc.Disque (Vinyl).Enrichi (Uranium).Fer (oxyde de).Radiations ionisantes.Amiante.Nickel.Chrome.

Page 10: Memo Pneumo

Ether.

Remarques:

Question fétiche en QCM, donc à savoir... « Disque » pour faire penser à « Vinyl » - « Enrichi », pour faire penser à « Uranium ». Autres substances impliquées : « AB2C », Aluminium, Béryllium, Benzopyrèse, Cobalt. Variante : facteurs de risque du cancer pulmonaire : « T ACHARNE »,

Tabac, Amiante, Chrome, Hydrocarbures polycycliques, Arsenic, Radium, Nickel, Ethyl de chlorométhyl.

Principales étiologies des hémoptysies: ABCDEAspergillose.Bk.Cancer.DDB.Embolie pulmonaire.

Remarques:

Rajouter les étiologies beaucoup plus exceptionnelles pour être exhaustif, c'est-à-dire les pneumopathies aiguës et les rétrécissements mitraux, comme les syndrômes de Goodpasture.

Tuberculose et aspergillose, Dilatation des bronches, Cancers pulmonaires, Cardiaques : embolies pulmonaires, valvulopathies (RM),...

Le syndrome de Pancoast Tobias: CLANClaude-Bernard-Horner syndrome : « PME » (Ptôsis - Myosis - Enophtalmie).Lyse osseuse.Adénopathie sus-claviculaire homo-latérale.Névralgie C8-D1.

Remarques:

Un « must » des QCM... Notez au passage, le « PME » qui permet de reconnaître facilement le syndrome de Claude Bernard Horner. D'autres signes mineurs existent telles la sudation unilatérale de la face, ou l'élévation de la température de la joue homolatérale.

Contre-indications à l'exérèse chirurgicale d'un cancer pulmonaire: P. PALMADEParoi thoracique atteinte.Paralysie récurentielle.Adénopathie supérieure à 2 cm ou controlatérale.Liquide pleurale contenant des cellules cancéreuses.

Page 11: Memo Pneumo

Multiples métastases.Age physiologique avancé.Deux centimètres (ou moins) de l'éperons bronchique.EFR insuffisante (VEMS inférieur à 1 litre en post opératoire ou 1/3 de la théorique, hypercapnie > 45 mmHg).

Remarques:

Toute la question « Cancer du poumon » se résume à sélectionner les patients opérables : 1/3 des patients sont opérables, et parmi ceux-ci 1/3 survivent à 5 ans. Protocole de chimiothérapie du cancer du poumon : « CAVE »,

Cisplatyl, Adriamycine, Vincristine, Endoxan.

Cancers bronchopulmonaires d'origine professionnelle: CHARBONAChrome.Arsenic.Radiation.Bischlorométhyléthe.Oxyde de fer.Nickel.Amiante.

Indications de la TEP (Tomographie à emission de positons) en oncologie: C Mon POLO PourriColonMon = MélanomePoumonOesophageLymphomes (LMNH et LH)ORLPourri = Pancréas

Remarques:

Ce mémo est valable pour une TEP avec le FDG (fluorodésoxyglucose) comme marqueur: C'est un des plus utilisés actuellement. -On remarquera l'absence du SEIN (intérêt discuté) et de la PROSTATE (examen nul). -Toutes infos complémentaires sur le site www.fnclcc.fr ( Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer)

Effets secondaires communs aux chimiothérapies: CHIMIOTCheveux :alopécie.Hyperuricémie.Insuffisance,cardiaque.Myélotoxicité.Induction de leucémies.vOmissements.Toxicité:vomissements

Page 12: Memo Pneumo

Remarques:

Ces effets sont valables pour la plupart des chimiothérapies anticancéreuses. Par ailleurs, il existe des effets secondaires spécifiques: par exemple bléomycine et toxicité pulmonaire ou encore adriamycine et toxicité myocardique... Merci à Vincent Barrau, ne parlons pas trop du loup, on en voit vite la queue...

Mésothéliome: Plèvre "mamelonnée"Détection: Radio de thorax

Les Pneumopathie interstitielles diffuses: CAMPING FONDELLALES CAUSES CONNUES : CAMPINGSCardiaque (insuffisance cardiaque gauche)Allergiques (alvolite allergique extrinsèque : poumon de fermier, maladie des éleveurs d\'oiseaux ...)Médicamenteuses (Cordarone, ...)Pneumoconioses (silicose, asbestose, bérylliose)InfectieusesNéoplasiques (lymphangite carcinomateuse, cancer bronchiolo-alvéolaire, lymphomes)Granulomatoses (sarcoïdose, histiocytose X)maladies de Système (connectivites et vascularites)CAUSES INCONNUES OU IDIOPATHIQUES : FONDELLAFibrose pulmonaire idiopathique +++pneumopathie Organisée cryptogéniquepneumopathie interstitielle Non spécifique (PINS) +++pneumopathie Desquamativepneumopathie idiopathique à Eosinophilespneumopathie intestitielle LymphocytaireLympangioléiomyomatoseAmylose

Remarques:

Alternative de notre ami François G :

Quand un car a les pneus merdiques... l'idiot Sarko controle aussitot

CancersInfectionsCardiopathieAllergie (et hypersensibilité)PneumoconiosesMedicamentsIdiopathiqueSarcoidoseConnectivitesHystiocytose

Critères cliniques de la sarcoïdose: SARCOIDOSESept, huit, cinq : atteinte des paires crâniennes.Adénopathies, arthralgies, polyarthrite.

Page 13: Memo Pneumo

Rénal : néphropathie interstitielle. Coeur, troubles rythme, conduction, IC, péricardite.Oeil : uvéite, syndrôme sec.Intra hépatique cholestase.Dyspnée.Os (géode), O.R.L. (atteinte).Splénomégalie, atteinte digestive, hypercalcémie.Erythème noueux, lupus.

Quel poumon trois lobes ?: C'est le dROIt qui en a tROIs

Signes radio d'une embolie pulmonaire: COCACoupole diaphragmatique ascensionnéeOpacité triangulaire à sommet hilaireComblement des culs-de-sacs pleurauxAtélectasie en bandes au niveau des bases

Thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire.

Risques imputables au tabagisme: 5 C

Cardio-vasculaire : carotide (AVC), coronaire (angor, IDM, artérite...).Chronique bronchite : 70 % des BPCO sont post-tabagique.Cancer : VADS, vessie, pancréas, col utérin.Contraception orale.Congénital : si arrêt du tabac absence de grossesse à risque.

Remarques:

Les effets cardiovasculaires sont dus à la nicotine, les effets dégénératifs sont dus au goudron. Sur le versant pneumologique ( BPCO, cancer...), les risques apparaissent dès 20 paquets années.. Enfin, les cacahuètes sont servies, l'apéritif reste à venir...

Signes cliniques du Syndrome de Löfgren (sarcoïdose): FANTAF : FièvreA : ArthralgiesN : Noueux ErythèmeT : Tuberculinique AnergieA : Adénopathies mediastinales bilatérales et symétriques

Distribution vasculo-nerveuse de l'espace intercostal: VAN

VeineArtèreNerf

Remarques:

A maitriser parfaitement tant pour les examens que pour la pratique (ponction pleural +++) : on pique au ras du bord supérieur de la côte inférieure de l'espace intercostal.

Page 14: Memo Pneumo

Surveillance d'un drain pleural: PIEDSPerméabilitéIrréversibilité du liquideEtanchéité du systémeDéclivité du systémeStérilité

Caractéristiques des adénopathies dans la sarcoïdose: BBSBasses.Bilatérales.Symétriques et non compressives.

L'autre nom de la Sarcoïdose est la « maladie de Besnier-Boeck-Schaumann ».

Hippocratisme digitale: Déformation des doigts en "baguette de tambour"Détection: Inspection

Memo envoyé le 01/01/2005   

Pleurésie : étiologie des transsudats: DEMI CHAT NE PERd pasDEmons-meigsMYxoedèmeCardiaque (IVG)Hépatique (IHC)ATélectasieNEphrotique (syndrôme néphrotique, dialyse péritonéale)PERicardite chronique constrictive

Épanchement pleural.

Page 15: Memo Pneumo

Etiologies des pneumothorax: BITINIABPCOIdiopathiqueTraumatiqueIatrogèneNécrose parenchymateuseInterstitielle maladieAsthme

Complications des BPCO: CHI-PIEComplications chroniques :Coeur pulmonaire chroniqueHTAPInsuffisance respiratoire chronique

Complications aigues :PneumothoraxInsuffisance respiratoire aigueEmbolie pulmonaire

Principales étiologies à évoquer devant un élargissement du médiastin: SAHIBSilicose.Anévrisme de l'aorte thoracique.Hémopathie : lymphomes, métastases (cancer anaplasique...).Infection : actinomycète, parfois primo-invasion tuberculeuse et pneumocoque.BBS : sarcoïdose.

Remarques:

Silicose : adénopathie bilatérale avec calcifications périphériques non compressives. Sarcoïdose : adénopathie symétrique non compressive, chez un adulte jeune. Pas d'atteinte pleurale dans la sarcoïdose. En faveur de la malignité : adénopathie asymétrique, compressive (syndrome cave supérieur), évolutive dans le temps, absence de calcification. Etiologies donnant des lignes B de Kerley sur la radiographie de thorax : « PHALUS »,

Pneumoconiose (asbestose) et pneumopathies atypiques, Histiocytose X, Alvéolite allergique, Lymphangite carcinomateuse, Usure cardiaque (insuffisance cardiaque), Sarcoïdose.

Etiologies des adénopathies médiastinales: LIMITSSLymphomes.Infections bactérienne et virale.Métastases.Infections parasitaires.Tuberculose.

Page 16: Memo Pneumo

Sarcoïdose.Silicone.

Antibiothérapie dans la légionellose: Un légionnaire dans le MAQUis RItMAcrolide : ex. érythromycine.QUInolone : ex. peflacine.RIfampicine : ex. rimifon*.

Prise en charge d'un BPCO: BREATH OK IN USIC !Bronchodilatateurs (B2+, théophylline, anticholinergiques).Rhinathiol*(mucorégulateur).Eviction des foyers infectieux (O.R.L. et Stomato+++).Almitrine (Vectarion*, pour certains...).Tabac, arrêt TOTAL ET DEFINITIF (+++).Hydratation abondante (1,5 l/j).Oxygène (discuter l'oxygénothérapie a domicile).Kinésithérapie respiratoire INDISPENSABLE (clapping, drainage postural).Iatrogénie : arrêt des anti-tussifs, sédatifs, diurétiques alcalinisants...Nursing.Unité spécialisée (prise en charge par une).Saignées si HT> 55 % (compensées par Plasmion*).Immunomodulation (Biostim*) et immunoprotection (grippe, pneumocoque).Corticoïde inhalés (Bécotide 250*).

Remarques:

Deux tournants évolutifs chez le BPCO : la 1 ère décompensation aiguë (souvent en rapport avec une infection) et la 1ère indication à la V.A. Dans la série : « Les grands tournants évolutifs de la Médecine », consulter Médi-Mélo.com « Dites 34 ( 33 +1) » : BPCO = le pain quotidien du pneumologue... D'ailleurs pourquoi 33 fait-il plus vibrer que 34 voire V 6 (racine de 6) ?

Orientation de la trachée: BAD

BasArrièreDroite

Toux chroniques à radio pulmonaire normale: MARTIENMédicaments : IEC (+++)Asthme et hypersensibilité bronchiqueRGOTabac et autres aérocontaminantsInfectieux: post-infectieuxEosinophile : bronchite àNasal écoulement postérieur

4 éléments du syndrome de Loefgren.: LOEFGRENLOE : lymphoïdes formations (adénopathies médiastinales bilatérales).F : Fièvre.GR : Genoux Rhumatismes (atteinte des grosses articulations du membre inférieur).EN : Erythème Noueux.

Page 17: Memo Pneumo

Remarques:

Syndrome de Löfgren : bénin et de résolution spontanée. Si votre foi médicale est d'ordre religieuse, symptomatologie plus complète : « LOFGREN »,

Lassitude :asthénie, Oeil: uvéite (inconstante), Fièvre, Ganglions: adénopathies médiastinales bilatérales, Rhumatismes (arthralgies) + Réaction tuberculinique négative, Erythème, Noueux.

A parcourir, sans plus.

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