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MEMOIRE C.A.F.I.P.E.M.F. EN QUOI L'USAGE DE L'OUTIL T.I.C.E PEUT-IL ETRE AU SERVICE DES APPRENTISSAGES EN LVE AU CYCLE III ? 1

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EN QUOI L'USAGE DE L'OUTIL T.I.C.E PEUT-IL ETRE AU SERVICE DES APPRENTISSAGES EN LVE AU CYCLE III ?

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MEMOIRE C.A.F.I.P.E.M.F.

EN QUOI L'USAGE DE L'OUTIL T.I.C.E PEUT-IL ETRE AU SERVICE DES

APPRENTISSAGES EN LVE AU CYCLE III ?

Sigrid CONNOR

Ecole de Bédouès SESSION 2010

1

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SOMMAIRE

INTRODUCTION....................................................................................................................................31. Cadre institutionnel...........................................................................................................................6

1.1. Les Textes et Programmes........................................................................................................61.2. Les objectifs disciplinaires spécifiques.....................................................................................6

1.2.1. Connaissances...................................................................................................................61.2.2. Capacités et Attitudes........................................................................................................71.2.3. Le choix de l’Approche Communicative...........................................................................91.2.4. Les objectifs liés aux nouvelles technologies..................................................................10

1.3. Transition................................................................................................................................112. Quel usage des T.I.C.E ?.................................................................................................................12

2.1. Présentation des outils.............................................................................................................12Les outils sont ici présentés séparément afin de pouvoir isoler la valeur ajoutée de chacun dans le dispositif global...................................................................................................................................12

2.1.1. Une aide à la mémorisation des mots : le rétroprojecteur................................................122.1.2. Le Tableau Numérique Interactif.....................................................................................16

2.2. Présentation des dispositifs.....................................................................................................222.2.1. La visioconférence : Opération mille visios : un appel à projets.....................................222.2.2. Objectifs..........................................................................................................................232.2.3. Exemples académiques....................................................................................................23

3. Analyse de séquences......................................................................................................................243.1 Les cinq C...............................................................................................................................24

4 PERSPECTIVES............................................................................................................................36CONCLUSIONS....................................................................................................................................38En quoi l’outil TICE peut-il être au service des apprentissages en LVE au cycle III ?...........................38BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................................41ANNEXES..............................................................................................................................................43

2

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INTRODUCTION

L'apprentissage des langues étrangères est devenu obligatoire depuis 20021 et vise, en lien avec

le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues, à « promouvoir la coopération

entre les membres de la communauté Européenne et de parvenir à une plus grande unité parmi

ces membres ».2

« Cet enseignement vise l'acquisition de compétences assurées permettant l'usage efficace

d'une langue dans un nombre limité de situations de communication adaptées à un jeune

enfant. Il contribue à construire des connaissances linguistiques précises (formules usuelles de

communication, lexique, syntaxe et morphosyntaxe), ainsi que des connaissances sur la culture

et les modes vie du ou des pays où cette langue est parlée. »3

C'est donc dès 2002 que l'approche communicative de l'enseignement de la langue est mise en

avant.

J'ai constaté que dans ma classe les situations de communication étaient souvent factices et

l'exposition à la langue cible insuffisante et j’ai cherché à expérimenter des dispositifs

pédagogiques offrant des situations de communication plus riches et propices à ces

apprentissages en utilisant les T.I.C.E. (Techniques de l’Information et de la Communication

pour l’Enseignant) – aujourd’hui appelées TUIC (Techniques Usuelles de l’Information et de la

Communication).

Par ailleurs, de nombreux témoignages d’expériences déjà menées dans l’académie de

Montpellier dans le cadre de l’opération 1000 visioconférences, mais aussi dans toute l’Europe,

par de nombreux enseignants dans ce domaine sur la plateforme etwinning4, sur le site

PrimTICE (Educnet) m’ont convaincu à tenter l’expérimentation et de me porter volontaire

pour le projet 1000 visios5.

1 BO n°4 du 29 août 2002

2 CECRL le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues.

3 Qu’apprend-on à l’école élémentaire ? Ministère de l’éducation nationale 2002

4 Opération de jumelage électronique entre établissements scolaire Européens du premier degré.5

Opération ministérielle d’appel à projets visant à impulser l’utilisation de la visioconférence en classe de LVE à l’école primaire. Deux temps sont prévus : anglais en premier puis autres langues Européennes.

3

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J'ai émis l'hypothèse que l’utilisation des T.I.C.E. permettrait de donner du sens au sens de

l'apprentissage d’une langue étrangère, de renforcer les facteurs d'apprentissage de l'anglais au

cycle III et offrirait un accès privilégié à la culture de la langue enseignée.

La problématique de ce mémoire est donc comment exploiter les possibilités qu'offre la

Technologie au service de la pédagogie de l’enseignement de l'anglais au cycle III ?

Ou encore de rechercher en quoi l’utilisation des outils « TUIC » pourraient représenter des

leviers pédagogiques efficaces pour la réussite d’un enseignement des Langues Vivantes

Etrangères, tel que les programmes le définissent.

Mon étude comportera une première partie qui restituera le cadre théorique et institutionnel de

mon propos. La seconde partie de mon étude exposera mon expérimentation dans le cadre des

projets 1000 visios et e-twinning et son analyse critique.

Je définirai donc d'abord ce qu'est apprendre une LVE et ensuite comment les T.I.C.E peuvent

constituer une réelle plus-value dans cette discipline.

Sans prétendre établir des conclusions généralisables, cette étude tentera modestement de

proposer quelques pistes d’investigation à la mise en œuvre des T.I.C.E. au service de

l’efficacité de dispositifs pédagogiques visant à faciliter l’apprentissage de l’anglais au cycle

III.

La question initiale m'a conduite à formuler le corps d'hypothèses, sous forme de

questions) suivant :

Qu'est-ce qu'apprendre une langue étrangère ?

Quels sont les facteurs d’apprentissage qui favorisent cette acquisition ?

Quelles situations /dispositifs d’apprentissages et quels supports ?

Quel cadre théorique ?

Quelle utilisation des TICE pour améliorer/ répondre aux besoins spécifiques de cette

discipline et quelle est la véritable valeur ajoutée de cet outil appliqué à l’enseignement-

apprentissage de la langue étrangère en contexte scolaire?

Que disent les textes officiels sur l’usage des TICE appliqués à l’anglais ?

Comment évaluer l’impact de l’usage des TICE en classe de LVE au cycle 3 ?

4

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1. Cadre institutionnel

1.1. Les Textes et Programmes

B.O. n°8 du 30 août 2007

Documents d’accompagnement des programmes

Les programmes de 2008 définissent, en lien avec le CECRL, les grands axes et objectifs

attendus en LVE en fin de Cycle 3. Ils rappellent la nécessité d’assurer la continuité de

l’enseignement des langues entre l’école et le collège. La priorité est donnée à l’oral et aux

compétences de communication en lien avec le niveau A1 (le premier palier de compétences du

CECRL). Enfin, le texte préconise d’utiliser ce document « cadre » pour fixer les objectifs

disciplinaires et évaluer les élèves.

Les nouveaux programmes donnent donc toujours la priorité à la communication orale avec

un retour vers l’écrit, à utiliser avec précaution, et à la grammaire.

Le socle commun des connaissances explicite la pratique d'une langue vivante étrangère et la

définit en terme de « connaissances, capacités et attitudes. »6

« En fin de CM2, les élèves doivent avoir acquis les compétences nécessaires à la

communication élémentaire définie par le niveau A1 du Cadre européen commun de référence

pour les langues qui constitue par ailleurs la référence fondamentale pour l’enseignement, les

apprentissages et l’évaluation des acquis en langues vivantes. À partir du CE2, les activités

orales de compréhension et d’expression sont une priorité. Le vocabulaire s’enrichit et les

composantes sonores de la langue restent une préoccupation constante : accentuation,

mélodies, rythmes propres à la langue apprise. En grammaire, l’objectif visé est celui de

l’utilisation de formes élémentaires : phrase simple et conjonctions de coordination.

L’orthographe des mots utilisés est apprise. Les connaissances sur les modes de vie du pays

viennent favoriser la compréhension d’autres façons d’être et d’agir. Pour la progression, il

convient de se reporter aux programmes spécifiques à chaque langue vivante étrangère ou

régionale »7

1.2. Les objectifs disciplinaires spécifiques

1.2.1. Connaissances 6

B.O. n° 8 du 30 août 2007 Hors série

7 B.O. n°3, du 19 juin 2008

5

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Les connaissances linguistiques à acquérir devront être soigneusement programmées et

concernent l’acquisition du vocabulaire, de la grammaire de la phonologie et de la culture.

Phonologie : observer et produire les rythmes, phonèmes et schémas intonatifs propres à la

langue étrangère.

Grammaire : acquisition et maîtrise de structures de phrases simples et de quelques

conjonctions de coordination.

Lexique : acquisition du vocabulaire relatif aux domaines définis par le niveau A1 : Vie

quotidienne, Personne et Environnement.

Culture : acquisition d’éléments de thèmes culturels et familiarisation avec d’autres modes de

vie (célébrations, habitudes culinaires, habitat, codes, fêtes) et façons d’agir.

On a l’habitude de distinguer quatre compétences dans la pratique d’une langue. Les textes

officiels rappellent la nécessité de les mettre en œuvre de façon régulière et méthodique.

1.2.2. Capacités et Attitudes

Apprendre une langue étrangère c’est « acquérir des savoirs et savoirs faire articulés autour de

quatre grandes compétences »8.

1. Listening : compréhension auditive (capacité d’écoute) CO

2. Speaking : l’expression orale (capacité à parler) EO

3. Reading : la compréhension de l’écrit (capacité à lire) CE

4. Writing : l’expression écrite (capacité à écrire) EE

Au regard des programmes, et ce depuis 2002, les compétences à acquérir s’organisent dans cet

ordre : écouter et comprendre, s'exprimer à l'oral et lire et comprendre, s'exprimer à l'écrit. CO

EO CE EE.

La place de l’écrit

Il convient donc de se poser la question de la place accordée à chacune d’entre elles au cours de

chaque séance ainsi que de l’ordre dans lequel on les travaille. D’autre part, même si les textes

8 KERVRAN Martine : L’apprentissage actif de l’Anglais à l’école e éd. Bordas

6

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continuent à privilégier le développement des compétences de communication à l’oral, le

recours à l’écrit est nécessaire et pertinent au cycle III.

Ainsi on veillera conformément aux programmes à introduire l’écrit avec précaution :

« L’appropriation progressive des modèles linguistiques présentés d’abord sous leur forme

orale doit pouvoir bénéficier des compétences de lecture et d’écriture dont est déjà doté l’élève

du cours moyen. Il importe cependant de différer l’introduction de l’écrit d’une manière

suffisante pour que l’acquisition du système phonologique de la langue étrangère ne s’en

trouve pas altérée et pour que l’appropriation orale des structures de base serve de moteur à la

découverte du support écrit ».

C’est aussi le moyen de s’assurer que le lexique est acquis (voir évaluation formative) en

proposant des exercices de lecture et d ‘écriture après avoir vérifié la bonne prononciation

individuellement.

Exemple de la séquence « Christmas » (annexe 6) Séance n°4 : évaluation de la compréhension

écrite en fin de séquence par la lecture d’étiquettes - mots que l’élève doit apparier aux mini

cartes - images9 correspondantes (jeu de bingo utilisé avec le TNI.)10

Le plan de rénovation de l'enseignement des langues vivantes étrangères lancé en 2005 par

le ministère de l'Éducation nationale, vise, dans un contexte d'ouverture européenne et

internationale, à améliorer les compétences en langue étrangère des élèves. » Il prend appui sur

le Cadre européen commun de référence pour les langues du Conseil de l'Europe, et privilégie

la communication orale et a une entrée par les contenus culturels. Son objectif : à terme que

chaque citoyen puisse comprendre et parler deux langues vivantes étrangères.

Les objectifs fixés pour l’école élémentaire sont donc ceux du niveau A1 : « à la fin de

l'enseignement élémentaire, l'élève peut communiquer de façon simple si l'interlocuteur parle

lentement et distinctement et se montre coopératif. »

Bref rappel des Théories de l’apprentissage des langues :

Afin de bien cerner l’origine de la priorité accordée à l’oral et à la communication dans ce

nouveau texte, il est intéressant de rappeler brièvement l’évolution des théories de la didactique

des langues :

9 Annexe V

10 Séquence : Christmas p 47

7

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Les différentes méthodes utilisées au cours de l’histoire de l’enseignement de l’anglais sont les

suivantes :

-1901-1925 : Méthode directe (aucun recours à la langue source, la langue est travaillée par

association de sons et d'idées, on entraîne les élèves à penser directement en anglais)

-1925-1969 : Méthode active (analyse systématique des faits de langue, méthode basée sur

l'écrit avec des textes d'auteur et des traductions en français)

-1969-1985 : Méthode audio orale (la langue est perçue comme un ensemble d'habitudes

linguistiques, exercices structuraux, accent sur l'oral, situation d'énonciation artificielle donc

pas de vraie communication)

-1985 à aujourd'hui : Méthode communicative/ communicationnelle (celles des IO actuelles :

l’enseignement est centré sur l'apprenant, découpage de la langue en notion/fonction,

grammaire inductive, l’accent est mis sur la communication authentique.

1.2.3. Le choix de l’Approche Communicative

Définition

Le terme d’Approche Communicative appartient au domaine de la didactique des

langues. Il définit une conception de l’apprentissage des langues basée sur le sens et le contexte

de l’énoncé plutôt que sur l’étude de la forme et de la structure. Cette opposition provient d’un

conflit dans l’histoire de la didactique des langues entre constructivisme et structuralisme.

L’émergence de cette approche est le fruit des travaux de Noam Chomsky11qui tendent à

prouver que tout apprenant quand il apprend une langue étrangère se sert de ses propres

« dispositifs d’acquisition du langage » qu’il crée en situation de communication et que ces

derniers évolueront naturellement en communiquant dans des situations authentiques.

L’évolution des théories constructivistes aboutiront à l’établissement d’une liste (non

pas de structures grammaticales mais de notions et de fonctions langagières) définissant un

11 Noam Chomsky, né Avram Noam Chomsky le 7 décembre 1928 à Philadelphie en Pennsylvanie, est un linguiste et philosophe

américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière. Enfin il a fondé la

linguistique générative.

8

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« threshold level » 1975 ou « niveau seuil » pour l’anglais qui fait l’inventaire des compétences

linguistiques à atteindre pour être rapidement opérationnel dans un pays étranger. C’est

l’ancêtre du niveau A1 du CECLR actuellement en vigueur pour établir les programmes.

C’est ainsi qu’est née l’approche notionnelle fonctionnelle aussi appelée Approche

Communicative.

1.2.4. Les objectifs liés aux nouvelles technologies

La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 confirme

l’importance des T.I.C.E. dans l’enseignement « la maîtrise des techniques usuelles de

l’information et de la communication » est désormais une des sept composantes du « socle

commun des compétences et connaissances » qu’il convient d’avoir acquis avant la fin du cycle

III.

L’outil permettant d’évaluer ces acquis est le B2I ou brevet informatique et internet, intégré

aux programmes depuis 2002.

Dans les documents officiels relatifs à l’enseignement de l’anglais au cycle III on trouve de

multiples références en faveur d’un usage efficace et pertinent de l’outil T.I.C.E. :

Dans le socle commun, il est précisé que « le caractère authentique des acquisitions

culturelles visées est assuré par l’observation de documents audio visuel et l’utilisation des

nouvelles technologies d’information et de communication ». De même dans la rubrique

Attitudes il est précisé que « La dimension internationale de l’enseignement des langues

vivantes est affirmée par des contacts pris avec des écoles à l’étranger, par les ressources de la

messagerie électronique et des réseaux de communication à distance, ou encore par

l’exploitation de documents audiovisuels. Des locuteurs natifs peuvent aussi prêter leur

concours à cet enseignement et à cette ouverture sur le monde. »12

Le bulletin officiel n°22 du 2 juin 2005 sur les échanges scolaires précise :

«  L’action e-twinning peut contribuer à l’acquisition des compétences du B2I et de

compétences linguistiques »

« Cette action répond à une double priorité du ministère de l’éducation nationale : un meilleur

apprentissage des langues étrangères, la généralisation de l’usage de l’outil informatique »

12 B.O. N°8 du 30 août 2007 Hors-série.

9

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Afin de mener au mieux un projet de jumelage on veillera à appliquer les grands critères de

réussite précis, à savoir :

« Un projet de Jumelage doit répondre en tout ou partie à des critères qui ont été retenus par

l’ensemble des partenaires » :

Une dimension européenne

Un intérêt pédagogique

Un usage interactif et raisonné des T.I.C.E.

Une implication claire des élèves

Une interdisciplinarité du projet pédagogique.

Un facteur d’ouverture et d’échanges pour les enseignants 

C’est par ailleurs au regard du respect de ces mêmes critères que pourra être décerné un label

de qualité européen pour les meilleurs projets si l’on décide de s’inscrire à ce concours sur la

plateforme e-twinning.

Pour mettre en œuvre les situations d’enseignement utilisant les T.I.C.E. appliquées à toutes les

disciplines du primaire, il existe sur Educnet un dispositif d’accompagnement aux écoles

primaires : PrimTICE qui propose des scénarios et mutualise les expériences menées dans les

écoles. On y trouve des pistes pour utiliser le TBI ou faire de la visioconférence avec des

correspondants. Je me suis largement inspirée de ces exemples comme celui de l’école J.Ferry,

à Montpellier pour construire mon projet.

1.3. Transition

L’institution encourage vivement l’usage des T.I.C.E. appliqué aux langues, alors comment

concevoir les dispositifs pédagogiques efficaces au regard des programmes ?

10

Page 11: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

2. Quel usage des T.I.C.E ?

2.1. Présentation des outils

Les outils sont ici présentés séparément afin de pouvoir isoler la valeur ajoutée de chacun dans

le dispositif global.

2.1.1. Une aide à la mémorisation des mots : le rétroprojecteur

Préparer l’acquisition du nouveau vocabulaire à l’aide d’un rétroprojecteur présente de

nombreux avantages :

En LVE, nous utilisons beaucoup de cartes de support visuel13 (flashcards) qui peuvent

représenter un animal, un objet, une action. Ces supports en papier représentent une préparation

longue et souvent coûteuse, notamment en classe à cours multiples où les préparations sont déjà

démultipliées.

Le rétroprojecteur permet non seulement un gain de temps important mais présente encore

de multiples avantages.

Exemple d’utilisation à l’occasion de la préparation de la journée anglais à Florac consacrée

à l’Ecosse : An English Day in Florac 2010.

Nous avons travaillé entre autre sur les grands symboles et emblèmes de ce pays afin

d’acquérir lexique correspondant dans l’optique de participer à un quizz.

A cette occasion j’ai utilisé les jeux en ligne sur le site de la circonscription et grâce au

rétroprojecteur nous avons pu partager des jeux :

Séance 1

Jeu du Memory en ligne en collectif un élève passe et on peut jouer en équipe (Memory avec cartes images et fichiers sons seuls, puis avec image associée et enfin mots écrits et images).

Card games : Listen and repeat (acquérir le vocabulaire relatif à la culture avec son et images partagées en projetant au tableau les documents mis en ligne).

Avantages

L’outil présente une grande souplesse d'utilisation de supports multiples et attrayants et le dispositif permet de limiter les photocopies en noir et blanc.

13 Annexe VII p.59

11

Page 12: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

De plus, les élèves peuvent travailler la prononciation en ayant un modèle phonologique de qualité qui est différent de celui de l’enseignant ce qui représente un atout majeur en situation collective avec images partagées à l'appui.

Les cartes images n'ont plus à être imprimées, plastifiée. On utilise les fonctions (menu : scroll: défilement), pour créer des exercices et jeux divers et variés avec les cartes images en faisant l'économie d'une préparation longue et fastidieuse.

Exemple de jeux :

Kim's game

Little by little

What's missing

Match the correct pairs

The odd one out

Exemple d’une fiche de préparation qui pourrait servir de base pour utiliser les cartes images en classe de LVE avec un rétroprojecteur :

Domaine de préparation ou discipline : anglais

Cycle : 3

Niveau : 3

Titre : préparation journée anglais

Objectifs : lexique : acquérir le vocabulaire relatif à l'ECOSSE thème EMBLEMS AND SYMBOLS

Matériel : rétroprojecteur

ordinateur / TNI

Organisation (travail en groupe, en atelier, individuel…) :

Durée : 45 '

5 min collectif

En français

Apprentissage

5 min

5 -10 min

Mise en œuvre – Déroulement :

présenter les cartes images seules pour recueillir les représentations des élèves (kilt/cornemuse/Nessie/ghosts)

Débat : what is emblematic about France and Scotland ? Compare and discuss

Listen and repeat

http://ecoles48.net/elve/pays_cedes/ecosse/jeu_who_wants/apprendre/emblems/apprendre_emblems.htm

Les élèves écoutent et répètent le mot associé à chaque image

12

Page 13: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

par équipes

5 -10 min par deux

consolidation

5 -10 min par deux

5min

Collectif

bagpipes/thistle/a kilt/the Saltire

jeux en ligne (memory game)

http://ecoles48.net/elve/pays_cedes/ecosse/jeux_clic/symbols.htm

Deux équipes s'affrontent, but du jeu : apparier le maximum de cartes images

a kilt/ a kilt un des membres de l’équipe passe au poste informatique situé au centre de la classe face au tableau blanc.

Séance 2 Jeu n°2 (seulement une fois que la prononciation est acquise)

lecture

Replacer les étiquettes mots sur les bonnes images

Trace écrite

la fiche emblems and symbols est collée dans le cahier d'anglais

pour la prochaine séance (apprendre le vocabulaire) les élèves retiendront la forme écrite du mot

Bilan, impressions et commentaires.

Trace écrite (en séance 2 seulement):

13

Page 14: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Autres avantages :

14

Page 15: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Une présentation plus grande et plus attrayante qui peut aussi être animée

Possibilité de regarder des vidéos et photos sur le pays et la culture du pays. Ici :

l’ouverture du festival d’Edinburgh et des vidéos de danse écossaise

Des données bien plus variées et nombreuses : ici les données sont préparées par

l’équipe de circonscription mais Internet offre de nombreux choix d’images libres de droit14.

On se constitue rapidement une bibliothèque d’images que l’on classera par thèmes : Food

/family/the classroom…

Un support visuel plus puissant qui soutient davantage l’attention des apprenants

Possibilité de retours en arrière rapides et de créer des exercices variés et stimulants.

Possibilité d’être créatif : inventer des jeux à partir des documents supports :

Kim’s game présenter brièvement une page contenant des images sur le lexique en

cours d’acquisition puis la seconde tout de suite après où on aura enlevé un objet et demander :

What’s missing ?

Little by little on ne montre qu’une partie de l’image : les élèves devinent le reste.

On associera la forme parlée du mot à sa représentation plus ou moins rapidement.

2.1.2. Le Tableau Numérique Interactif15

J'ai utilisé le TNI dans la classe dans un premier temps pour mesurer le degré

d'interactivité au sein du groupe que permettait ce nouvel outil. La bonne surprise a été

d'observer le ressenti positif et l’adhésion spontanée des élèves face à ce nouvel outil.

Mais quel est l'intérêt réel de cette utilisation appliqué aux LVE ?

Exemple   :

Voici une utilisation possible du tableau interactif pour mettre en œuvre une séance

utilisant un jeu de Bingo réalisé à partir des cartes images sur le thème de Noël.

14 exemple : http://www.mes-english.com/flashcards.htm

15 In, article du colloque sur Les plus-values pédagogiques du TNI en classe de langue, compte-rendu de Pascale Catoire, membre de l’association Cyber-langues : l’association des enseignants de langue vivante qui utilisent les techniques de l’information et de la communication pour l’enseignement.

15

Page 16: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

« WHAT DO ENGLISH PEOPLE DO FOR CHRISTMAS? »

Séance 3 Niveau : Cycle 2 et

3

Objectifs : Durée

Rituels

acquérir le vocabulaire et les

structures / la phonologie (accent

tonique, stressed syllables)

Lexicaux :vocab cartes (+ Advent

wreath/ Crackers/ turkey/party hat

/Christmas pudding/mince pies/(CM))

Syntaxiques: This is/it is/ What's this ?

Can you circle / find / can you colour

Culturel : découvrir les temps forts de

Noël en Angleterre, particularités et

différences avec le Noël français:

Christmas Day, Christmas Eve,

Boxing Day.

Matériel : cartes-images du tableau

interactif. étiquettes images

Déroulement :

warming up (Salutations, appel, comptines, et

autres rituels).

5min

16

Page 17: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Mobilisation

(rebrassage) =

apprentissage

(structures)

fixation du

vocabulaire

Rappel du vocabulaire avec : jeu des

consignes

Can you circle/colour/find/where’s the…°

Les tâches sont effectuées au tableau par les

élèves volontaires.

Jeu du Bingo au tableau interactif

Lancer le jeu du Bingo (la carte Bingo est

projetée en grand au tableau avec un

chronomètre. Deux équipes s’affrontent. Celle

qui a replacé le plus d’étiquettes-mots au

tableau gagne.

L'enseignant demande de trouver le mot

correspondant à l’image : mot de vocabulaire

vu précédemment. Les enfants observent et

disent si la consigne est respectée et la

réponse correcte ou pas.

Plusieurs enfants passent pour cet exercice.

Jeu du Hangman : à l’aide de son

« copybook » un élève propose un mot à

deviner, le gagnant en propose un nouveau.

10 min.

10 min.

5 min.

Analyse des avantages

Un tableau qui trouve sa place dans la classe et non plus seulement en salle multimédia

sur lequel on peut écrire. Il est relié à un ordinateur et au rétroprojecteur. La plus-value: il est

numérique: les élèves peuvent interagir et accéder à toutes les ressources multimédia 17

Page 18: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

numérisées (documents, images, son vidéos...) un grand plus par rapport au simple

rétroprojecteur:

Le travail peut être préparé avant le cours sur le logiciel fourni: J’ai utilisé Starboard

qui était fourni avec le matériel.

Les élèves vont à tour de rôle accomplir une tâche au tableau à l'aide du stylet sous l'œil

attentif de leurs camarades : encore un support puissant donc : il est donc d'abord intéressant

pour ce partage qui démultiplie l’interactivité au sein du groupe classe : la compréhension

des consignes, la production d'un élève reste ainsi immédiatement validé ou pas par ses

camarades.

Cet outil offre une grande souplesse d’utilisation : retours rapides et allers et venues

entre la page blanche sur laquelle on écrit et le document numérisé : très confortable et rapide.

La posture de l'enseignant est modifiée du fait que le stylet agit comme une souris: on se

libère donc du clavier (le logiciel est équipé d'un clavier visuel sur lequel les élèves écrivent

avec le stylet). Le portable n'est plus utile comme clavier et souris mais comme source

seulement. Ni le professeur, ni les élèves ne sont « coincés » derrière l'ordinateur puisque

toutes les commandes de l'ordinateur se manipulent depuis le tableau

Le logiciel offre une grande palette d’outils : feutres, gomme, pinceaux, stylet

intelligent (reconnaissance de formes géométriques) stylet, chronomètre, clavier numérique…

Le stylet électronique peut tour à tour se transformer en pinceau, surligneur, rouleau de

peinture avec une palette de couleurs et d’effets graphiques et plastiques surprenants16 ce qui

est absolument « magique » pour les élèves et toutes les activités faisant intervenir le dessin

(pictionary/ Hangman/ Dictation exercices prennent tout à coup une dimension nouvelle plus

attrayante que la simple craie sur le tableau noir.

Les productions des élèves peuvent être enregistrées et imprimées directement

et servir de trace écrite si elles sont validées.

Exemples   : 16 Annexe IX p.69

18

Page 19: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

19

Page 20: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

2.2. Présentation des dispositifs

2.2.1. La visioconférence : Opération mille visios : un appel à projets.

Pour soutenir cet apprentissage précoce des langues à l’école, le ministre de l’éducation Xavier

Darcos a lancé en 2007 le plan « 1 000 visioconférences pour l’école ». Ce plan vise à favoriser

l’apprentissage de l’anglais, en faisant dialoguer en visioconférence les élèves avec des « inter-

locuteurs natifs ».

20

Page 21: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Le projet s’organise en deux temps : la première étape expérimente différentes solutions tech-

niques et pédagogiques de visioconférence dans 40 sites pilotes ; la seconde s’étendra aux

autres sites à la rentrée 2008. »17

2.2.2. Objectifs

Rappels : « le projet mille visioconférences » vise à favoriser l’apprentissage des langues et à

permettre aux élèves de dialoguer en visioconférence avec des locuteurs natifs

(enseignants/élèves) de classe jumelée. »

 La visioconférence permet de s’entendre et de se voir à distance en mode synchrone, et de tra-

vailler ensemble sur un même document.

L’école sélectionnée est équipée d’un système de visioconférence avec terminal dédié

comprenant une camera avec micro et enceintes auquel on rajoute un TBI. La mairie de mon

école a fourni d’autre part un ordinateur portable neuf (pour répondre au besoin de mobilité de

l’ensemble du système).

2.2.3. Exemples académiques 

L’école Jules Ferry à Montpellier s’est reliée à une école Londonienne et a mis en place un

échange hebdomadaire, l’idée étant de créer une fenêtre entre les deux établissements afin

d’établir un échange interculturel et d’offrir une situation de communication réelle pour

apprendre l’anglais.

L’école La Gazelle, dans le Gard a démarré un partenariat avec plusieurs établissements

étrangers grâce à un projet "e-twinning".

Les échanges ont ensuite naturellement évolué vers la visioconférence et une séance est prévue

tous les quinze jours. La séance est préparée en amont par les enseignants (emails et

visioconférence), elle est testée en visioconférence "grandeur nature" pendant la semaine

d'intervalle et un bilan systématique est réalisé lors de la préparation de la visioconférence

suivante.

« C'est  cette organisation qui nous semble exemplaire (documents et agendas partagés,

courriers électroniques, séances préparatoires...) et qui nous montre qu'un projet réussi laisse

peu de place à "l'improvisation".

17 Portail DocTICE

21

Page 22: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Appel à participation : les écoles sélectionnées s’engagent à faire part de leur expérimentation

et à rédiger des comptes-rendus d’activités pour « mesurer les apports et limites de la

visioconférence dans l’apprentissage des langues. » C’est aussi l’objet de ce mémoire.

J’ai lancé ma recherche de partenaire au mois de Septembre en inscrivant mon école sur le site

de la plateforme européenne e-twinning en indiquant mes centres d’intérêts, thèmes de travail

retenus, mes choix interdisciplinaires pour m’associer à une classe du même groupe d’âge en

angleterre.

Les recherches se sont révélées infructueuses du fait des trop nombreux critères attendus de

part et d’autre de la Manche (ma recherche a duré environ un mois) et j’ai opté pour une

demande d’aide auprès d’un intermédiaire : le British Council

[email protected] qui m’a communiqué l’adresse de l’école de Babbacombe

Primary School dans le Devon à Torquay.

Nous avons choisi le thème culturel des fêtes et célébrations pour créer une « fenêtre entre nos

écoles » et convenu d’une fréquence hebdomadaire pour que la séance s’inscrive clairement

dans nos emplois du temps et qu’ainsi l’attente et le plaisir des élèves soient intacts à chaque

rencontre.

Nous nous connectons donc tous les jeudis après midi 2h15 heure française pour une séance de

30 à 45 minutes.

Pour nous enseignantes les échanges et la préparation en sont également facilités : Nous

communiquons essentiellement per e-mail18 (visioconférence : Skype parfois pour les

ajustements de dernière minute) ce qui nous permet de nous faire passer les fiches de

préparation19, de vérifier le matériel nécessaire).

3. Analyse de séquences

3.1 Les cinq C

Le site de l’Agence Nationale des Usages des TICE présente dans une rubrique « Que dit la

recherche ? », les cinq axes forts de cet outil au regard de l’enseignement des langues :

Communication : communiquer dans des langues autres que la langue native

18 Annexe IV p 4519 Annexe V p.46

22

Page 23: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Cultures : acquérir des connaissances et une compréhension d’autres cultures

Connexions : établir des connexions avec d’autres disciplines et acquérir des

informations

Comparaisons : se familiariser avec la nature du langage et de la culture

Communautés : participer à des communautés multilingues chez soi et à travers le

monde

C’est au regard de ces indicateurs qu’il convient d’analyser l’échange.

a. La dimension européenne : Communautés

Notre classe participe chaque année à un regroupement : An English Day in Florac » et j’avais

déjà constaté qu’à cette occasion les apprentissages étaient facilités par l’implication claire des

élèves dans les diverses activités à « présenter » aux autres participants que ce soit sur scène ou

sous forme d’exposition, de spectacle, de danse…

Le premier intérêt réside dans la valeur d’exemple que revêt l’échange entre les enseignants.

Cette situation offre un modèle de coopération et d’enrichissement mutuel pour les élèves. Au-

delà d’un échange de pratiques entre enseignants, nous communiquons aux élèves notre goût,

notre curiosité et notre enthousiasme pour la culture et la langue cible dans une situation de

partenariat authentique

En tant qu’enseignante je me dois « d’avoir le souci de montrer à mes élèves qui je suis (et non

seulement par ce que je dis), qu’il est bon d’apprendre et de connaître »20, « d’accepter d’être

un modèle de savoir vivant dans le bonheur de sa recherche »21. Ce dispositif associe

l’enseignant à ses élèves le temps de l’échange : il est complice et manifeste l’unanimité du

plaisir d’apprendre en le partageant.

C’est certainement aussi là que réside un des plus puissants leviers d’apprentissage de ce projet.

b. L’intérêt pédagogique : Culture et Communication : comment construire du sens ?

« Donner du sens au sens » : un projet de rencontre avec l’autre

Le dispositif offre tout d’abord une situation de communication authentique qui privilégie

la compréhension et la production orales (illustrée ci-après) dans laquelle les apprentissages

20 In, Philippe Merieu Apprendre oui mais comment, coll pédagogies ed ESF p10321 ibid. p103 »

23

Page 24: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

se font de façon quasi « naturelle ». Ils ont enfin une bonne raison de demander à

l’interlocuteur natif : « what’s your name ? » Et dire qu’avant je demandais aux élèves de ma

classe de se présenter auprès de leurs camarades de classe alors qu’ils se connaissent depuis la

maternelle !!!

24

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25

Page 26: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

26

Page 27: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Ce dispositif permet de donner du sens à l ‘apprentissage de la langue. En effet il est souvent

vrai comme le souligne G de Vecchi22 que si l’envie de connaître des élèves relève de

l’immédiateté, la construction des savoir et le désir de savoir est souvent différé.

Dans cette situation l’envie de connaître l’autre, cet essentiel « désir de savoir » selon

Jankélévitch23 est le moteur d’un processus plus couteux dans lequel l’élève va accepter de

s’engager car il a vraiment envie de communiquer pour connaître l’autre.

La visioconférence offre réellement des résultats efficaces : on comprend et on mémorise

mieux quand on voit ce qu’on entend, surtout pour l’apprentissage des langues.

Le rôle de l’enseignant est de « mettre l’apprenant dans une situation d’un utilisateur de la

langue »24

Dans cette situation les élèves répètent et préparent leurs interventions parce qu’ils savent

qu’ils vont devoir se faire comprendre sans pouvoir avoir recours à leur langue devant la

caméra et que cette attente est très motivante : ils veulent réellement savoir comment

s’appellent les correspondants de ce fait leur prononciation est meilleure et l’enthousiasme dans

la préparation motivé !

Travailler et préparer pour l’autre : Communication.

Chaque rencontre offre tout d’abord l’occasion aux élèves de se saluer dans une situation

authentique, un bref échange entre les enseignants permet également de servir d’exemple et

d’introduire progressivement de nouvelles structures et un lexique qui s’enrichira au fil des

contacts : Hello !/ Hi ! How are you ? /how do you do ? What’s the weather like today in

England ?/on the coast ?/ It’s cold /chilly /freezing…

Bye ! Cheerio ! Speak to you soon/ Speak to you on Thursday/ see you next Thursday !

A chaque nouvelle rencontre la classe entière se lance un nouveau défi dans cette démarche

pour mieux connaître les interlocuteurs que ce soit par le jeu ou des situations de recherche

simples.

22 in Gérard de Vecchi et Nicole Carmona-Magnaldi Faire construire des savoirs, coll Profession enseignant, ed Hachette Education.

23 in V.Jankelevitch, Le je ne sais quoi et le presque rien, t.I, Le Seuil, coll

24 in, Martine Kervran.

27

Page 28: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

La notion d’effort et de travail en amont est transcendée par cette envie de partager, ce but qui

a tellement de sens pour l’élève.

L’ouverture et la familiarisation avec d’autres usages : Comparaisons

Lors de notre toute première rencontre les élèves ont vu que nos correspondants portaient un

uniforme en classe et nous avons passé un certain temps à détailler les différents éléments

l’usage de cette différence de pratique entre nos deux pays. Ainsi conformément aux

programmes les élèves amorçaient un processus de décentration et découvraient déjà la

relativité des usages entre deux pays Européens.

De la même façon autour de la période de Noël nous avons échangé sur nos pratiques

culturelles et les élèves ont ainsi pu découvrir et comparer toutes les différences entre les deux

cultures (les diverses traditions25 telles que : The Christmas Crackers and party hat,

traditionnal food (turkey, mince pies, Christmas pudding, l’origine de Boxing day) Ce thème de

travail nous a offert l’occasion de partager et d’échanger nos questions, impressions et

étonnement, nos recettes et même des colis...

Grâce au partage d’applications spécifiques nous avons pu travailler sur des documents

authentiques (productions d’élèves de Babbacombe) et les élèves ont découvert à cette occasion

que l’on écrit en script et non pas en cursive en Angleterre : encore une différence qui permet

de relativiser les usages entre pays.

Un projet interdisciplinaire et citoyen : Connexions.

L'échange interculturel inscrit les apprentissages de la discipline dans un projet

interdisciplinaire (Géographie/T.I.C.E./Education misicale/arts visuels/compétences sociales et

civiques...)

Le jumelage va aussi permettre de développer des compétences sociales et civiques qui sont

plus importantes que ce que l’on peut s’y attendre. J’ai vu évoluer le comportement de certains

de mes élèves au sein du groupe classe de manière très positive en terme d’acceptation de

l’autre dans sa différence : dois-je penser que le projet fédère tout simplement le groupe ou bien

le facteur d’ouverture et d’échange a-t-il porté ses fruits ?

25 Annexe 6

28

Page 29: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

3.1.1. L’Evaluation des acquis

« L’apprentissage d’une langue doit se faire dans un contexte positif, communicatif et

souvent ludique certes, mais cette orientation n’est pas incompatible avec l’évaluation. »26

Afin de valoriser les acquis des élèves, de repérer d’éventuelles difficultés et de mesurer les

progrès réalisés tout au long du projet il convient de considérer l’évaluation comme partie

intégrante du projet. L’ensemble des situations de communication présenté par le cadre A1

fourni le repère essentiel à l’utilisation d’exercices d’évaluation des quatre compétences.

Evaluer oui mais quand et comment ?

Il est souvent fait mention du caractère volatile de la langue orale et de la difficulté des

enseignants à évaluer cette production orale. C’est pour cela qu’il sera indispensable dans un

premier temps de prendre appui sur la liste des compétences et fonctions langagières afin de se

donner un cadre commode pour observer les avancées de nos élèves.

Comment vérifier donc pour l’élève (on veillera à associer l’apprenant à cette étape auto-

évaluation)27 et l’enseignant les progrès accomplis de manière individuelle et régulière ?

L’évaluation individuelle permet à l’enseignant d’identifier ce que chacun est capable de

réaliser avec la langue.

Ce que chacun sait des différents usages et des modes de vie des pays des locuteurs natifs.

Pour chaque période, on peut envisager une évaluation formative en fin de séance, puis un

bilan de fin de séquence pour s’assurer que le lexique, les structures et faits de civilisation sont

fixés.

a) Les compétences liées à la compréhension orale : quels exercices d’évaluation ?

associer un mot ou une phrase à une image ou un nombre (listen and tick/

cross/match/draw/colour…)

exemple : dans un tableau à double entrée une colonne prénoms et une de dessins de chat

chien poisson…dire : » John has (got) a cat : l’élève doit cocher la case John/cat.

ex : associer it’s cloudy/rainy/windy à l’image correspondante

26 in, outils pour les cycles, anglais cycle 327 Annexe voir fiche Bilan n° 6 du Document d’accompagnement des programmes p 42-43.

29

Page 30: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

reconnaître des mots (circle the correct word)

comprendre un dialogue (who is speaking ?)

comprendre un énoncé en acte lors d’un jeu ex : Simon says : « please open your copy

book »/ « can you close the door please »

développer une stratégie de compréhension globale (histoire / dialogue)

« L’évaluation de cette capacité est complexe car il s’agit d’évaluer ce qui est dit et

comment cela est dit à la fois. »28 De surcroît, cette évaluation pose un problème

d’organisation majeur dans la mesure où il s’agit d’écouter tous les enfants

individuellement. L’évaluation formative se révèle ici donc encore plus pertinente dans

la mesure où elle permet à l’enseignant de vérifier en début de séance par exemple les

acquis des éléments linguistiques de la leçon précédente à l’aide d’une grille comme

celle-ci par exemple : Annexe n°VIII

Voici d’autre part une série de situations permettant de repérer d’éventuelles difficultés

individuelles :

Réciter une comptine / un chant / un petit poème

Répondre à une sollicitation pour se présenter/ parler de soi/ de sa

famille/exprimer ce que l’on aime/ce que l’on possède…)

Oraliser un énoncé, une phrase simple au cours du jeu du ballon (celui qui le

reçoit prend la parole)

A l’occasion d’un jeu ex : « Simon says touch your nose »

Décrire une image, interpréter un document simple

reconnaître des mots (circle the correct word)

comprendre un dialogue (who is speaking ?)

comprendre un énoncé 

développer une stratégie de compréhension globale (histoire / dialogue)

a) Les compétences liées à la compréhension et à la production écrites : quels

exercices d’évaluation ?

28 in, l’apprentissage actif de l’anglais à l’école.

30

Page 31: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Exemple d’Evaluation sommative de la Séquence Christmas

31

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Evaluation de la compréhension écrite des mots de vocabulaire (séquence Christmas)

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Page 34: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

4 PERSPECTIVES

Il reste tant de situations d’enseignement à expérimenter qu’une seule année ne saurait

permettre d’établir la liste de tous les avantages pédagogiques des dispositifs pré cités.

Par ailleurs je n’ai pas la prétention d’avoir fait le tour de la question mais espère avoir

ouvert quelques champs d’investigation en la matière.

D’autre part cette expérimentation a permis d’entrevoir de nombreuses perspectives qui

pourraient constituer autant de nouvelles pistes d’investigation:

Sur le plan technique des problèmes de connexions n’ont pas toujours permis de pouvoir

tester jusqu’au bout le dispositif de visioconférence.

Par exemple avec un meilleur débit nous pourrions encore :

Dessiner à deux classes avec le TNI en visioconférence mais l’image ne parvenait

aux correspondants qu’après un temps trop différé (plusieurs minutes parfois).

Nous avons essayé de contourner cette difficulté en utilisant Skype plutôt que

Scopia avec en partage d’écrans un petit logiciel de dessin puis Monsieur Patate

(intéressant pour dessiner des monstres et réinvestir les connaissances sur le lexique

du corps humain + I have got/ he has got/ Have you got/ How many has he she got)

ce qui s’est avéré amusant et efficace mais le TNI aurait été plus riche : plus

d’outils et de souplesse d’utilisation.

Ex : « Dictation monster » : les correspondants dictent et écrivent avec la fonction

« Chat » en visioconférence :

Can you draw a monster with : three eyes, three mouths, two noses, four arms, two

legs, eight toes, a big belly and short hair ?

Les élèves dessinent chacun leur monstre. Nous montrons les dessins en fin de

séance. Nous les scannons pour les partager avec les correspondants.

34

Page 35: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

35

Page 36: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Nous aurions aussi voulu apprendre à utiliser davantage le texte écrit pendant la

visioconférence plutôt qu’après ou avant la séance pour entre autre :

Lire et écrire en anglais pour :

Remettre des phrases mélangées dans l’ordre

Associer nos étiquettes mots aux images avec le TNI avec les correspondants

Lire et écrire pour dessiner

Lire pour chanter et dire des comptines

Lire pour réaliser des recettes

Compléter des textes à trous (chansons)

Lire et écrire pour faire (objets en papier : Easter rabbits/ chocolate boxes)

Les pistes de mise en œuvre et d’approfondissement des dispositifs sont innombrables et c’est

un point positif car l’usage des T.I.C.E. laisse entrevoir un fort potentiel encore inexploré au

regard de l’enseignement de l’anglais au cycle III qui se révèlera avec le temps un atout majeur

pour la suite.

Au regard des difficultés essentiellement techniques rencontrées sur ce parcours de formation,

nous pourrions envisager d’accompagner le déploiement des dispositifs par des mesures

concrètes telles que :

Un parcours de formation continue des professeurs

Une évaluation continue de l’usage de l’outil en classe et une analyse de pratiques.

Une base de données et ressources numériques (départementale) (banque de fichiers

mutualisés).

Un acompagnement pour la recherche de partenaires européens (médiateurs,

intermédiaires).

Un protocole pour la configuration technique.

CONCLUSIONS

En quoi l’outil TICE peut-il être au service des apprentissages en LVE au cycle III ?

Bilan et analyse du dispositif mille visios.

Il révèle sur le plan de l’efficacité pédagogique des possibilités vraiment intéressantes : inter

activité entre les apprenants ainsi qu’entre enseignants démultipliée, réalisation de travaux 36

Page 37: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

linguistiques impliquant réellement les élèves rendue possible par une préparation rigoureuse et

précise des enseignants. Augmentation de la motivation et du sens des apprentissages dans le

domaine concerné par une implication forte des enseignants qui trouve le travail en équipe

« stimulant ».

Bien qu’il faille surmonter certains obstacles techniques, ce qui demande certes beaucoup de

temps de préparation et de persévérance, la mise en place des divers dispositifs s’est avérée

payante et constitue même un gain de temps pour ce qui est de la construction des outils

supports (cartes images, exercices, évaluation).

Enfin il faut toujours avoir à l’esprit que l’on n’apprend pas en ligne ou en visioconférence ou

en jouant avec le TBI mais que l’on apprend en soi et avec les autres et que la technologie n’est

qu’un outil au service des apprentissages. Un outil extraordinaire si on en fait un usage raisonné

au service de la pédagogie.

En conclusion, je tiens à citer M. Lebrun spécialiste des technologies appliquées à

l'enseignement, chercheur à l’université :

« In most cases, effective teaching with technology is effective teaching by any means »29 :

« Dans la plupart des cas un enseignement efficace utilisant les T.I.C.E. est un enseignement

efficace tout court. »

En effet, même si l'outil informatique reste un outil étonnant appliqué à l'anglais pour amplifier,

aider et permettre de nouvelles situations dans le processus d'apprentissage, le rôle de

l'enseignant reste primordial en ce sens qu'il conçoit les dispositifs et guide les apprenants dans

leurs interactions au sein de ces dispositifs.

Il ne faut donc pas se laisser séduire par les sirènes de la technologie. Le professeur est

certainement plus utile que jamais pour mettre de l'ordre dans un monde de désordre ou l’on

peut se noyer dans une masse d’informations auprès de ses élèves.

Si l'outil permet de mettre en place des dispositifs pédagogiques innovants et motivants en

LVE, le rôle de l'enseignant est de concevoir un enseignement qui prend en compte ce qui a du

sens pour les élèves.

29 in, conférence sur le mariage entre technologie et pédagogie propos recueillis par Marcel Lebrun.

37

Page 38: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Par conséquent, l’unique et bonne raison d’utiliser les nouvelles technologies en classe de LVE

est de pouvoir donner davantage de sens à cet apprentissage. Si un dispositif pédagogique

utilisant cet outil le permet comme c’est le cas de la visioconférence alors oui l’usage raisonné

des T.I.C.E. constitue une réelle plus-value pour l’apprentissage d’une langue étrangère.

Enfin, La présente analyse du dispositif mis en œuvre dans le cadre du projet mille visios a

permis de mettre en évidence les bénéfices réels que représente l’usage des T.I.C.E. en classe

de LVE au cycle 3 et laisse présager des perspectives innovantes et stimulantes dans le

domaine de l’enseignement de l’anglais au primaire.

38

Page 39: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

BIBLIOGRAPHIE

Textes officiels :

B.O. n°3, du 19 juin 2008

B.O. n°8, du 30 août 2007

B.O. n°40, du 11 novembre 1999

B.O. n°22, du 2 juin 2005

Circulaire n°89-065, du 6 mars 1989

B.O. n°4, du 29 août 2002

Nouveaux programmes de 2002, éd. CNDP

Document d’accompagnement des programmes (Anglais cycle3)

B.O. n°5, du 12 avril 2007 (niveau A1 du CECRL)

Cadre Européen Commun de Référence pour les langues conseil de la coopération

culturelle Comité de l’éducation Division des langues vivantes à Strasbourg, éditeur

Didier, 2001

Ouvrages :

ARNAUD Brigitte : 50 activités pour enseigner l’Anglais à l’école éd. CRDP Midi-

Pyrénées, CDDP Tarn-et-Garonne 2004

ROSENBERGER Sophie : L’Anglais à l’école ; méthodologie et activités

Du CE1 au CM2 éd. Retz

KERVRAN Martine : L’apprentissage actif de l’Anglais à l’école e éd. Bordas

Arman Colin 2000

MERIEU Philippe : Apprendre oui mais comment, coll. pédagogies, éd. ESF

ROSENBERGER Sophie : L’Anglais à l’école ; méthodologie et activités

Du CE1 au CM2 éd. Retz

DE VECCHI Gérard et CARMONA-MAGNALDI Nicole Faire construire des savoirs,

coll. Profession enseignant, éd Hachette Education.

Mémoires :

ROUSSEAU Marie-Hélène : L’enseignement d’un LVE à l’école élémentaire ou un

exemple : l’apprentissage de l’Anglais au cycle 3 (Session 2000)

BOUVET Catherine : L’enseignement d’une langue vivante étrangère dans des classes de

cycle 3 multi cours : Comment conduire un enseignement efficace ?

CRIQUET Aristide Les TICE au service de la maîtrise de la langue : (*) 200239

Page 40: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Vidéos / sitographie   :

Educnet

http://www.etwinning.fr

http://www.cyber-langues.asso.fr extraits article sur le TNI

http://www.ac-versailles.fr/pédagogi/langues

Conférence de Marcel LEBRUN conseiller en nouvelles technologies à l'université de

LOUVAIN (Belgique) Lyon I Pôle vidéo ICAP/01/2009

40

Page 41: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXES I Cadre Européen Commun de Référence Pour les Langues 41

II Programmes 42

III Babbacombe Primary School, Torquay, Devonshire, Angleterre 44

IV Courriels enseignantes 45

V Fiche de préparation 46

VI Séquence « Christmas » 47

VII Cartes Images « Christmas » 59

VIII Evaluations 64

IX Evaluation : compréhension orale et écrite 69

X Bingo 70

XI Christmas maze 71

XII Fiche Bilan 72

41

Page 42: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE I : Cadre Européen Commun de Référence Pour les Langues

42

Page 43: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE II : Programmes

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Page 44: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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Page 45: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE III : Babbacombe Primary School, Torquay, Devonshire, Angleterre

45

Page 46: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE IV : Courriels enseignantes

> Message du 20/01/10 00:02

> De : "Elizabeth Westcott"

> A : "Lagrid"

> Copie à :

> Objet : Re: Video conferencing

> Hi Sigrid,

> I have a suggestion for a game for Thursday.  It is called Kim's game.

> You put a selection of objects on a tray and remember what they are.

> For example, a pen, a pencil, pencil sharpener, ruler, rubber, a button, a coin, a paintbrush.

> Then, everyone closes their eyes (or we move the webcam) and one object is removed.  The children have to remember the

objects on the tray so

that they can identify the object that has been removed.  Your children can play in English, we will play in French.

> What do you think?

> We are having an art week this week.  We have professional artists coming in to school to work with the children.  We aim

to produce some lovely

prints so that we can frame them and hang them around the school.  My class will be working with the artists tomorrow

(Wednesday).  On the other

days of the week we shall be doing predominately art activities connected with our topic of Tudor England (1485 - 1603).  We

are making puppets out

of papier mache and also puppets from egg boxes.  When we eventually finish them, we would love to show them to you.

> I'm afraid your parcel has still not arrived.  I think it must be lost en route.  Perhaps you could track it with the postal

company.

> By the way, I was pleased you included a little French in your email.  It helps to keep me in practise.

> I look forward to hearing from you.

> Kind regards,

> Liz

> --- On Wed, 13/1/10, Lagrid  wrote:

> From: Lagrid

> Subject: Re: Video conferencing

> To: "Elizabeth Westcott"

> Date: Wednesday, 13 January, 2010, 16:27

> Hi Liz

> We are ready for tomorrow 2:15 as usual.

> I hope everything is back to normal for you. We thought about you during this snow episode as we have watched a few

BBC weather forecast with my pupils. They have seen english children on sledges and thought you were very lucky not to go

to school !!!

> Simon says in french is called "Jacques a dit." Shall we play both in french and in english then ! Do you want to play in "

big group" or "three by three

?"

> On dit "claquer des doigts" pour click your fingers.

> > For greetings and rituals I was thinking as well of how to say :

> How are you today ? Comment ça va aujourd'hui ?

> Quel temps fait-il aujourd'hui en France Angleterre ?

> Est-ce qu'il fait beau chaud froid...?

> Est-ce que tout le monde va bien ?

> Ici nous avons aussi beaucoup de neige mais elle fond vite (tout devrait aller pour demain.)

> Look forward to speaking to you again.

> Kind regards

> Sigrid Connor

46

Page 47: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE V : Fiche de préparation

47

Lesson plan : Who is it ?

Séance 2

Collectif

Par groupe de trois

Individuel

Niveau : Cycle 2 et 3

Avec TNI

Objectifs :

Lexicaux : The parts of the body + adjectives : blond /tall/ small

Structures : Who is it ? +Her hair is/His eyes are/He is/She is/ She is wearing/He is wearing /He’s got/She’s got

Matériel : de visioconférence :

Culturel : Un moment incontournable de la rencontre : les présentations.

Déroulement de la séance :

● Phase de mobilisation des connaissances :

(Salutations, appel, comptines, et autres rituels).

● Phase de réactivation : flash card game (little by little)

● Phase d'apprentissage :

Présentation de trois élèves devant la caméra brandissant leurs étiquettes prénom : Alan, Sebastian and Jamie.

Un élève de Babbacombe décrit lentement un des trois garçons :

« He is rather Small, he is blond, he’s got/he’s wearing glasses and has got blue eyes. »

Les élèves de ma classe qui pensent avoir trouvé font une proposition : « it’s Jamie. »

Les correspondants valident ou non notre réponse.

Le gagnant propose à son tour une présentation.

En guise de trace écrite les élèves complètent le trombinoscope réalisé en classe à partir de la photo de classe des correspondants envoyée par e-mail par l’enseignante.

5 min.

5 min.

15/20 min

10 min.

Page 48: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE VI : Séquence « Christmas »

Sigrid Connor

Séquence pédagogique

CAFIPEMF

Christmas

Langue étrangère (anglais)

Niveau

Cycle III et cycle 2

Ecole Publique de Bédouès

Année 2009/2010

48

Page 49: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

« WHAT DO ENGLISH PEOPLE DO FOR CHRISTMAS? »

Séance 1 Niveau : Cycle 2 et

3

Objectifs Durée

Rituels

Prise de

représentations

des élèves

En français

Impulser le projet interculturel entre deux

écoles correspondantes : Projet de départ :

nous allons préparer un chant de noël anglais

et le chanter à la prochaine visioconférence

pour faire une surprise aux correspondants !

Objectifs lexicaux :

: Christmas/ happy/merry Christmas tree,

Christmas stocking, Christmas card,

Christmas present, Father Christmas.

Objectif Culturel : comparer des

traditions dans les deux pays

Objectifs Structurels : We wish you !

Support : Cassette audio chant et fiche

annexe 1.

Matériel : Cassette audio chant et

fiche annexe 1.

Déroulement :

warming up (Salutations, appel, comptines, et

autres rituels).

Parler de la fête de Noël dans la région où

l'on habite.

Faire repérer les traditions françaises et

expliquer le sens du mot « tradition »

(transmission de légendes, coutumes, manière

d'agir sur plusieurs générations).

On pourra montrer une affiche culturelle sur

5 min.

5 min.

49

Page 50: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

le thème de Noël dans un ou plusieurs pays

anglo-saxons.

Repérer les points communs et les différences

entre les traditions. Au cours de l’approche,

introduire en anglais le nom des éléments

suivants, objets d'apprentissage de la séance :

Christmas tree, Christmas stocking,

Christmas card, Christmas present, Father

Christmas.

Après une première écoute du chant We wish

you a merry Christmas. Demander aux élèves

quels mots ils ont reconnus.

Lors d'une deuxième écoute demander aux

élèves de compter sur leurs doigts le nombre

de fois où ils entendent le mot Christmas

(wish /you CM) À la fin du chant, ils

indiquent avec leurs doigts combien ils en ont

trouvés.

Faire répéter le refrain du chant.

Coller trace écrite chant

10 min.

5 min.

10 min.

5 min.

« WHAT DO ENGLISH PEOPLE DO FOR CHRISTMAS? »50

Page 51: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Séance 2 Niveau : Cycle 2 et

3

Objectifs : Durée

Rituels

Mobilisation

(rebrassage)

Impulser le projet interculturel entre

deux écoles correspondantes.

Objectifs lexicaux: vocabulaire des

cartes (+ Advent wreath/ Crackers/

turkey/party hat /Christmas

pudding/mince pies/(+ au CM))

Objectifs syntaxiques : This is/it is/

What's this ?

Culturel : découvrir les temps forts de

Noël en Angleterre, particularités et

différences avec le Noël français:

Christmas Day, Christmas Eve,

Boxing Day.

Matériel : Matériel de visioconférence:

ordinateur, webcam, vidéoprojecteur,

écran et cartes-images du tableau

interactif.

Déroulement :

warming up (Salutations, appel, comptines, et

autres rituels).

Découverte du vocabulaire/ présentation et

jeux de flashcards (little by little) Répétition

5min

5min.

10 min.

10 min.

51

Page 52: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

fixation du chant

Français et anglais

(chant)

Prolongement

du chant.

Au cours de la visioconférence les

correspondants nous annoncent qu'ils ont

préparé une surprise: ils nous envoient un

colis pour Noël: des mince pies, des dessins

et un Christmas pudding.

Nous nous engageons à leur préparer une

surprise à notre tour et leur chantons « We

wish you »

Ils nous questionnent sur nos traditions et

nous comparons les différentes pratiques dans

nos deux pays respectifs.

Nous notons nos idées de colis aux

correspondants en cherchant et comparant les

différentes spécialités culinaires du Noël

Français et Anglais.

5 min.

52

Page 53: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

« WHAT DO ENGLISH PEOPLE DO FOR CHRISTMAS? »

Séance 3 Niveau : Cycle 2 et

3

Objectifs : Durée

Rituels

acquérir le vocabulaire et les

structures / la phonologie (accent

tonique, stressed syllables)

Lexicaux :vocab cartes (+ Advent

wreath/ Crackers/ turkey/party hat

/Christmas pudding/mince pies/(CM))

syntaxiques : This is/it is/ What's this ?

Can you circle / find / can you colour

Culturels : découvrir les temps forts de

Noël en Angleterre, particularités et

différences avec le Noël français:

Christmas Day, Christmas Eve, Boxing

Day.

Matériel : cartes-images du tableau

interactif. étiquettes images

Déroulement :

warming up (Salutations, appel, comptines, et

autres rituels).

5min

53

Page 54: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Mobilisation

(rebrassage) =

apprentissage

(structures)

fixation du

vocabulaire

Rappel du vocabulaire avec : jeu des

consignes

Can you circle/colour/find/where’s the…°

Les tâches sont effectuées au tableau par les

élèves volontaires.

Jeu du Bingo au tableau interactif

Lancer le jeu du Bingo (la carte Bingo est

projetée en grand au tableau avec un

chronomètre. Deux équipes s’affrontent. Celle

qui a replacé le plus d’étiquettes-mots au

tableau gagne.

L'enseignant demande de trouver le mot

correspondant à l’image : mot de vocabulaire

vu précédemment. Les enfants observent et

disent si la consigne est respectée et la

réponse correcte ou pas.

Plusieurs enfants passent pour cet exercice.

Jeu du Hangman : à l’aide de son copybook

un élève propose un mot à deviner, le gagnant

en propose un nouveau.

5min.

10 min.

10 min.

5 min.

54

Page 55: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

« DRAW ME A CHRISTMAS TREE »

Séance 4 Niveau : Cycle 2 et 3 Objectifs : Durée

Rituels

Mobilisation

(rebrassage)

Fixation

Collectif

Lexicaux : Christmas vocabulary

Structures : can you draw? +celles

des séances précédentes.

Culturel : Un moment

incontournable de Noël : la

décoration du sapin.

Matériel : matériel Visio +Tableau

blanc interactif : dictation tree + une

copie par enfant + un jeu d'étiquettes

mots par élève. Feutres pour les

cycles 2 +

Déroulement de la séance :

● Phase de mobilisation des connaissances :

(Salutations, appel, comptines, et autres

rituels).

● Phase de reactivation : Réviser en Visio

conference avec les correspondants (vocab

et chant)

● Phase de consolidation:

Présentation du sapin non décoré. (taille /

couleur), puis des éléments de décoration

présents dans la classe. Faire répéter aux

élèves les noms de ces objets.

5 min.

10 min.

15/20 min

55

Page 56: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Evaluation

Lecture

Individuel

Can you draw a Christmas tree? Two balls,

a present, Father Christmas...?

Lancer la décoration du sapin sur le tableau

interactif et demander à tour de rôle aux

élèves de participer au décor. L'enseignant

choisit un(e) élève et lui demande de

proposer au tableau un mot de vocabulaire

vu précédemment. Les enfants observent et

disent si la consigne est respectée ou pas.

Plusieurs enfants passent pour cet exercice.

Bilan évaluation et fixation : Trace écrite:

dictation tree exercice + labels (cycle 3

labels+ étiquettes Bingo) associer l'image

avec le mot correspondant. « match the

correct image. »

10 min

56

Page 57: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

« Tell me a Christmas tale »

Séance 5 Niveau : Cycle 2 et

3

Objectifs : Découverte d’un album pour

élargir son univers linguistique et littéraire

Durée

45 min

prolongement

fixation

Film

Lexique réinvestir des mots connus (the

body/ vêtements accessoires)

Structures : he has got/he hasn’t got any

Culture : littérature

En prenant appui sur les illustrations

comprendre du vocabulaire et des structures

nouvelles

Découvrir un conte de Noël authentique en

entier.

Fabriquer un bonhomme avec des attaches

parisiennes.

Regarder le film en VO.

57

Page 58: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

CHORUS : We wish you a merry Christmas,

We wish you a merry Christmas,

We wish you a merry Christmas,

And a happy New Year .

Let's all do a little clapping,

Let's all do a little clapping,

Let's all do a little clapping,

For Christmas is near .

CHORUS

Let's all do a little jumping,

Let's all do a little jumping,

Let's all do a little jumping,

For Christmas is near .

CHORUS

Let's all do a little clicking,

Let's all do a little clicking,

Let's all do a little clicking,

For Christmas is near .

CHORUS

Let's all do a little dancing,

Let's all do a little dancing,

Let's all do a little dancing,

For Christmas is near .

CHORUS

58

Page 59: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Domaine de préparation ou discipline : Langue vivante étrangère

Cycle : 3

Niveau : 1 et 2

Nombre de séances : 1

Durée : 10 min.

Titre : Show me a Christmas thing

Objectifs : Rebrasser le vocabulaire connu

Matériel : matériel visioconfering

* Objects

Organisation (travail en groupe)

Durée :

10 min.

Collectif

Mise en œuvre – Déroulement :

1) Rappeler à l’oral les mots connus

2) Mise en situation:

You show us a few Christmasy objects

Christmas cracker/ mince

pie/Stocking/card/tinsel/tree/pudding/father Christmas and we have

to name them altogether.

We sing our new version of we wish you (joint copy) and you sing with us.

We say goodbye and speak to you on Thursday.

Observations (réussites et problèmes

rencontrés) :

Prolongement envisagé :

59

Page 60: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE VII : Cartes Images « Christmas »

60

Page 61: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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Page 62: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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Page 63: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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Page 64: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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Page 65: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE VIII : Evaluations

65

Page 66: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

Name

Surname date

Evaluation Christmas

I) PHONOLOGIE

1 - Regarde les 5 dessins (TNI) ci-dessous et entoure les 2 qui ont le même son en commun :

(Répéter la série 2 fois) (1mn)

A Christmas card, a stocking, a star, mince pies, a Christmas cake.

2 - Regarde les 4 dessins (TNI) ci-dessous et entoure celui dont le nom n’est pas accentué sur

la même syllabe que les autres répéter la série 2 fois) : (1mn)

A present, a stocking, a pudding, a potato

3 - Ecoute les 5 phrases suivantes, elles ont toutes le même schéma intonatif sauf une, entoure

l’intrus et indique sa différence: (flèche montante ou descendante) (2mn)

• 1 – It’s a long yellow tinsel.

• 2 – Can you draw a Christmas tree ?

• 3 – For Christmas, I want a nice present.

• 4 – Where’s the cracker ?

• 5 – Merry Christmas.

II) COMPREHENSION ORALE

1 - Parmi les 5 cadeaux ci-dessous, entoure ceux que Lou veut pour Noël : proposer les dessins

(TNI) des 5 cadeaux de Noël,

répéter la phrase 2 fois : For Christmas, I want a book, a computer and a dog.) (1mn)

66

Page 67: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

2 - Regarde les flashcards numérotées au tableau (TNI), écoute la description qui en est faite et

note le numéro de la flashcard correspondante dans le tableau ci-dessous : (5mn)

A

B

C

D

E

(Proposer deux flashcards représentant un même objet mais de taille et de couleur différentes30,

répéter la description 2 fois (TNI).)

A A long red stocking n°1/ (l’élève devra choisir avec A short black stocking n°2)

B a big yellow star

C A Small blue present

D A beautiful Christmas tree

E A long yellow Tinsel

3 - Ecrire le numéro de la phrase entendue sous le dessin qui lui correspond : (4mn)

(Proposer dans le désordre les 5 dessins correspondant aux phrases suivantes, répéter les

phrases 2 fois)

• The stocking is behind the tree.

• _______________ under ___________

• _______________ next to __________

• _______________ between the present and the cracker

• _______________ in front of the tree

4 - Tu vas entendre 5 phrases, dis ce qu’elles servent à exprimer. Note le numéro à côté de la

phrase française

correspondante : (4mn)

A – Présenter ses vœux.

30 Pour cet exercice on pourra utiliser le TBI pour la couleur soit en important le fichier flashcards ou en dessinant les objets en couleur au tableau le temps de l’exercice.

67

Page 68: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

B – Dire que quelqu’un a.

C – Dire ce que l’on veut.

D – Dire ce que l’on a.

E – Décrire un objet.

(Répéter les phrases 2 fois)

• It’s a small blue candle.

• For Christmas, I want a bike.

• I’ve got a camera.

• I wish you a Merry Christmas.

• Ted’s got a computer.

5 - Tu vas entendre 5 questions, dis ce qu’elles servent à demander, note le numéro à coté de la

phrase française

correspondante (4mn)

A – Demander ce que c’est.

B – Demander combien d’objets quelqu’un a.

C – Demander la couleur.

D – Demander poliment quelque chose.

E – Demander où se trouve un objet.

(Répéter les phrases 2 fois)

• Can I have my copy book, please ?

• How many books have you got?

• Where’s the table ?

• What’s this?

• What colour is it?

III) COMPREHENSION ECRITE

Associer les 5 phrases aux dessins (TNI) qui leur correspondent, note le numéro de la phrase

sous le dessin correspondant. (4mn)

(Répéter les phrases 2 fois)68

Page 69: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

• They write Christmas cards.

• They sing Christmas carols.

• They decorate the Christmas tree.

• They eat turkey, Christmas pudding and mince pies.

• They pull crackers.

IV) COMPREHENTION ECRITE ET PRODUCTION ECRITE MODESTE

Remets les mots dans l’ordre afin de présenter correctement tes vœux : (4mn)

YOU – MERRY – WISH – I – CHRISTMAS –

YEAR – A – HAPPY – AND – NEW

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Page 70: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE IX : Evaluation : compréhension orale et écrite TNI

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Page 71: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE X : Bingo TNI

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Page 72: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE XI : Christmas maze TNI

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Page 73: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

ANNEXE XII : Fiche Bilan

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Page 74: MEMOIRE CAFIPEMF SIGRID CONNOR 2010

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