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1 La digitalisation des magasins physiques, un challenge pour les entreprises de distribution. LEBRAY Louis Spécialisation : E-Business Tuteur de mémoire : CABARET François Année 2015 : session septembre

Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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La digitalisation des magasins physiques, un

challenge pour les entreprises de distribution.

LEBRAY Louis

Spécialisation : E-Business

Tuteur de mémoire : CABARET François

Année 2015 : session septembre

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Synthèse

Le développement d’internet a bouleversé notre époque et a un impact considérable sur

la commercialisation des produits et des services. Les comportements d’achats des

consommateurs ont été modifiés par l’arrivée du e-commerce. En effet, se développe une

nouvelle manière plus rapide, plus simple, d’accéder à une multitude de produits venant des

quatre coins du monde. Ce changement a fait évoluer le consommateur en le rendant plus

attentif, plus pointilleux, moins naïf. En effet, les consommateurs ont accès à des informations

de toutes sortes plus rapidement, et ces informations sont accessibles à tous.

Puis est venu s’ajouter au développement d’internet, l’essor des réseaux sociaux, un nouveau

moyen pour les consommateurs d’obtenir des informations, de donner leur point de vue et de

consulter les avis des internautes. Ils sont en recherche constante de nouvelles informations et

de comparaisons,ce qui va leur permettre d’aboutir à une prise de décision plus instruite. Les

réseaux sociaux permettent aux consommateurs d’interagir avec les différentes marques,

d’obtenir une réponse presque instantanée, lorsqu’il laisse un commentaire sur la page d’une

marque. Ce qui impose à la marque d’avoir une relation suivie avec le client.

Puis en 20081, le premier smartphone apparait en intensifiant ces phénomènes. Le smartphone

apporte un ajout essentiel au consommateur, à savoir la mobilité : l’action qui consiste à se

connecter sur internet n’importe où et n’importe quand, grâce à un mobile ou à une tablette. Les

magasins physiques ne sont donc plus incontournables pour procéder à un achat. Le rôle des

vendeurs présents en magasin est remis en question : à quoi va désormais servir un vendeur ?

Les clients ont maintenant accès aux informations immédiatement ; ce qui pour eux est un gage

de confiance.

En relation avec l’évolution de l’acte d’achat, la question que nous pouvons nous poser est dès

lors : quelles vont être les stratégies mises en place par les entreprises de distribution pour

assurer leur pérennité? En effet, les objectifs basiques deviennent plus difficiles à atteindre. En

premier lieu, un trafic en magasin qui se réduit, ce qui va impacter forcément le chiffre

d’affaires du magasin. En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus sur les

plateformes de e-commerce pour effectuer des achats tels que la nourriture, les billets de train

etc... En deuxième lieu, une fidélisation des clients plus compliquée, dès lors que les clients

considèrent que les vendeurs ne sont là que pour faire du chiffre et qu’ils jugent les vendeurs

1 Source : http://marketing-webmobile.fr/2011/10/histoire-du-web-mobile/

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moins utiles maintenant que les informations sont accessibles à n’importe quel moment sur

internet.

En revanche, ce n’est pas une généralité. En effet, certains consommateurs intéressés par des

produits spécialisés tels que les produits informatiques ou même des produits comme les jouets

pour enfants, comme j’ai pu le constater durant mon expérience professionnelle, ont besoin de

voir et de toucher le produit. En fait, ils sont environ 47% à visiter le site internet pour

s’informer avant de se rendre en magasin pour éviter de perdre du temps puis ils se rendent en

magasin pour avoir l’avis d’un vendeur.

La stratégie des magasins doit dès lors, être remaniée face aux changements d’attitude des

consommateurs. La digitalisation des magasins peut être une solution face à cette nouvelle

tendance. C’est pourquoi, les magasins connectés vont permettre de se rapprocher des

consommateurs pour mieux comprendre leurs comportements et leur donner de meilleurs

conseils, ce qui va permettre de les fidéliser et d’améliorer les services à destination des clients

en magasin. Il est important de souligner que le magasin connecté doit permettre au client de

faciliter son parcours d’achat comme l’accès aux informations avant et après achats. Il est donc

déterminant de remettre le client au centre de la stratégie du magasin. Il s’agit de répondre aux

besoins des consommateurs avant tout.

Internet n’est donc en aucun cas la fin des entreprises de distribution physique. Au contraire

pour la distribution physique, il faut voir le web comme une opportunité à saisir et non comme

une menace. Ne pas s’y positionner ou y venir trop tard expose l’entreprise de distribution à des

risques et ouvre des opportunités pour les concurrents. L’unique problème des entreprises de

distribution en difficulté est une stratégie qui n’a pas su évoluer et dès lors une stratégie mal

adaptée. Prenons le cas de Virgin Mégastore qui a soulevé un vrai questionnement. Virgin2avait

deux options qui se présentaient à elle avec l’arrivée d’internet, soit vendre ses CD sur internet

comme l’ont fait Amazon ou Cdiscount ou se positionner en téléchargement légal. Virgin a fait

le choix du téléchargement légal mais ils ont fait une mauvaise appréciation de la force d’Apple

avec sa plateforme ITunes qui était déjà bien ancrée sur le marché. Ce qui ne permettait pas à

un distributeur tel que Virgin, malgré la notoriété de sa marque, d’être rentable sur le

téléchargement légal. L’adoption du téléchargement légal n’a pas été suffisante pour assurer la

pérennité de Virgin. Pour conclure, Virgin a été victime d’une stratégie mal adaptée.

2 Source : la tribune Hebdomadaire HERSCOVIC.J N°34 le e-commerce un vrai faux coupable

Page 5: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Avec la digitalisation des magasins, il s’agit tout d’abord de repenser le fonctionnement de

l’entreprise. Pour que le commerce connecté soit efficace, il faut que les responsables et les

employés puissent communiquer entre eux en inversant la relation pratiquée jusqu’alors top

down : c’est désormais aux employés de donner la réalité du terrain aux preneurs de décisions.

Mon mémoire se termine par un développement sur le rôle qui doit être désormais celui du

vendeur dans l’entreprise. Le vendeur, mal perçu par les clients doit être remis au centre de la

relation client-distributeur. Enfin l’arrivée des commerces connectés doit être l’occasion pour

le vendeur de se former au Digital et d’être remis au centre de la relation client.

Page 6: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Sommaire Synthèse ......................................................................................................................... 3

Sommaire ....................................................................................................................... 6

Introduction .................................................................................................................... 8

Partie 1 : L’apparition d’internet est un facteur de changement pour les entreprises de

distribution ............................................................................................................................... 10

I) Le e-commerce ............................................................................................................. 10

a) L’arrivée du e-commerce ....................................................................................... 10

b) le e-commerce simplifie les échanges .................................................................... 10

c) L’appréhension des distributeurs ........................................................................... 11

II) Les réseaux sociaux ...................................................................................................... 12

a) Un changement dans les habitudes ........................................................................ 12

b) Une proximité entre les consommateurs et la marque ........................................... 13

III) Le mobile ................................................................................................................... 14

a) Son histoire ............................................................................................................ 14

b) Le Smartphone de plus en plus utilisé ................................................................... 16

c) Une révolution qui bouleverse le comportement d’achat des consommateurs ...... 18

Partie 2 : La digitalisation des points de vente pour booster la croissance .............................. 21

I) Une nouvelle analyse des enjeux pour les distributeurs ............................................... 21

a) Des concepts à prendre en compte ......................................................................... 21

b) Une analyse approfondie du client ......................................................................... 22

c) Des enjeux pour les entreprises de distribution ..................................................... 23

II Redorer le point de vente grâce à la digitalisation du magasin ........................................ 24

a) Magasins connectés ............................................................................................... 24

b) Agir avant pendant et après l’achat du consommateur .......................................... 26

c) Le magasin connecté, un enrichissement du point de vente, une nouvelle

expérience client. .............................................................................................................. 29

Partie 3 : Une nouvelle vision pour les entreprises de distribution .......................................... 43

I) Raisonner en magasin connecté n’est pas toujours une solution efficiente ................. 43

a) Le client dans l’univers du e-commerce ................................................................ 43

b) Le commerce connecté : une nouvelle vision de choses .............................................. 45

II) Le rôle du vendeur ........................................................................................................ 45

a) Une formation digitale au service du vendeur ....................................................... 46

b) Le digital : un nouvel argument pour l’argumentaire de vente .............................. 47

c) La place de l’humain dans le digital ...................................................................... 48

Conclusion .................................................................................................................... 49

Page 7: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

7

Bibliographie ................................................................................................................ 50

Grille d'entretien 15/08/15 ............................................................................................ 52

Page 8: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Introduction

L’arrivée d’internet a tout bouleversé. Le client découvre des nouvelles formes d’achat et une

nouvelle configuration du commerce qui va améliorer son quotidien. En effet, les services se

trouvent transformés, ils deviennent plus rapides, plus faciles, des produits disponibles dans le

monde entier, un choix de produits plus nombreux. En six ans jusqu’à nos jours, le taux de

croissance du e-commerce a été de 127,2%.

L’apparition du e-commerce n’ a été que le commencement ;le web 2.0 fait ensuite son

apparition, ce qui modifie une fois encore les règles de consommation : les réseaux sociaux

apparaissent et donnent une voix au consommateur face aux marques. Ils sont 30 millions de

personnes, en France, à avoir un compte Facebook. De plus, le consommateur devient plus

renseigné, il a la possibilité de comparer les prix d’un produit ou d’un service avec ceux de la

concurrence.

Puis apparait le smartphone, une vraie innovation en matière de téléphone portable. En France

il y a environ 70 millions de lignes mobiles. Le consommateur est maintenant connecté

n’importe où, n’importe quand. Il a accès aux informations directement dans sa poche.

L’utilisation du mobile ne cesse de s’accroitre. Le consommateur agit comme il le faisait au

commencement de l’e-commerce .Il a accès aux réseaux sociaux mais cette fois-ci avec un

outil mobile.

C’est justement, ce device qui va inciter les entreprises à changer leurs stratégies. Le mobile

va modifier le parcours d’achat du client. On voit arriver maintenant en point de vente des

clients connectés et surinformés.

La problématique de ce mémoire est dès lors la suivante : Comment élaborer une stratégie

Omnicanal qui va bénéficier aux points de vente mais aussi aux consommateurs ?

Ce mémoire s’articulera en trois grandes parties : Tout d’abord une présentation du contexte en

mettant en avant les trois changements qui sont apparus au cours de ces 10 dernières années, ce

qui servira de point d’appui à la problématique. Une étude sur les réalités du marché illustrée

par des exemples. Avec en plus un guide d’entretien auquel une spécialiste du numérique à

répondu.

La dernière partie aura pour objectif d’envisager des solutions pour que tous les acteurs

puissent être satisfaits.

Page 9: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Le but de ce mémoire est tout d’abord d’exposer la situation du marché dans le domaine du

digital du point de vue du client et de l’entreprise mais aussi pour permettre aux entreprises

d’adapter leur stratégie omnicanal à la réalité du marché. En prenant en compte l’avis du client.

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Partie 1 : L’apparition d’internet est un facteur de changement pour les

entreprises de distribution

I) Le e-commerce

a) L’arrivée du e-commerce

L’apparition du e-commerce est bien la première révolution. En effet, jusqu'à cette apparition

le web avait comme seul objectif de permettre aux internautes d’accéder aux informations.

Puis est apparu le e-commerce, qui consiste dans un premier temps à diffuser les catalogues

produits sur un site internet, qui à cette époque était basique et non sophistiqué. Certaines

entreprises utilisaient même des espaces sur leur site internet qui renvoyait vers le minitel pour

permettre aux clients de passer leurs commandes. C’était le cas de la Redoute comme le

confirme Valérie Touffut qui y a travaillé : « Ils ont pris le tournant beaucoup trop tard. Du

coup, leur logique était incomplète ; ils se sont concentrés uniquement sur les offres

promotionnelles et non sur le produit en lui-même »3.

Après cette période d’adaptation, le e-commerce a bouleversé les habitudes des

consommateurs. Les internautes ont maintenant accès à une multitude de produits plus

rapidement et plus facilement tels que : les voyages, les produits alimentaires, les produits

multimédias. Soit un éventail de produits bien plus conséquent. Même si nous sommes témoins

d’un changement fondamental, il y a tout de même un sentiment d’insécurité sur les achats en

ligne (Piratage en ligne et cookies) et une certaine réserve sur certains produits disponibles en

ligne. Malgré certaines réticences, les internautes ont accepté le e-commerce, ce qui s’est traduit

par une croissance constante. Le terme de Cyber -acheteur apparait et désigne le consommateur

qui effectue ses achats sur internet.

b) Le e-commerce simplifie les échanges

Les consommateurs peuvent maintenant commander des produits de chez eux puis les recevoir

chez eux, sans même se rendre en magasin. Ils ne sont plus confrontés au problème des produits

qui ne sont pas en stock en magasin. Internet permet d’avoir accès à une multitude de produits

par rapport aux magasins qui eux, ont la contrainte de l’espace.

Les pure players apparaissent sur le marché. Cela désigne une entreprise dont l’activité est

opérée exclusivement sur internet. Ce qui pour les consommateurs est un vrai changement. Ils

3 Sources Guide Entretient Valérie Touffut

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ont non seulement accès à une large gamme de produits mais bénéficient aussi de prix

compétitifs. Ce qui devient un enjeu majeur pour les e-commerçants et introduit une forte

concurrence pour les magasins physiques.

c) L’appréhension des distributeurs

Le e-commerce peut être aussi analysé comme une menace pour les distributeurs : Le e-

commerce va-t-il changer définitivement les ventes traditionnelles ?

C’est une réelle menace en effet mais si nous analysons le marché en 2014, cela nous apporte

un fait indiscutable, comme nous le prouvent les chiffres : en France, en 2014, il y a eu 33,84

millions d’acheteurs en ligne soit 5% de plus que en 2013, ce qui représente 59% de l’ensemble

des français qui ont acheté en ligne. Le marché du e-commerce représente 9% du commerce

de détail hors produits alimentaires.

Le marché du e-commerce ne cesse de progresser depuis 6 ans 5:

Ajoutons un commentaire à ce graphique : « le Chiffre d’affaires des ventes en ligne en 2014

est de 56,8 milliards d’euros, soit plus que le secteur automobile. » le taux d’évolution est de

+127,2 % sur 6 ans. Le marché ne cesse de croitre.

La crainte des magasins est donc bien fondée car ce marché ne cesse d’évoluer. Ce qui force

inévitablement les distributeurs à s’adapter. Ces changements sont nécessaires pour assurer leur

pérennité. En effet, il est question pour les consommateurs de rapidité de service, une prise de

4 Chiffres Fevad 5 Chiffres Fevad- graphique réalisé par Louis Lebray

25

31

38

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56,8

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10

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2009 2010 2011 2012 2013 2014

mill

iard

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'eu

ro

Le marché du e-commerce en France

Marché due-commerce

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contact plus commode, mais aussi d’avoir le produit voulu en stock toujours disponible et faire

face à une compétitivité accrue de tous les acteurs du marché.

C’est pour cela que nous assistons à la croissance des clicks and mortar suivie des pures players

et des bricks and mortar.

Il est intéressant de remarquer que les consommateurs s’adaptent bien plus rapidement à ce

nouveau canal de vente que les entreprises traditionnelles, qui elles, ont du mal à l’assimiler.

Ce changement désigne une nouvelle manière pour les entreprises de se soucier des clients,ce

qui constitue un facteur clé du succès des entreprises.

II) Les réseaux sociaux

a) Un changement dans les habitudes

Jusqu’à maintenant les consommateurs n’avaient accès qu’aux informations sur le web. C’était

sans prévoir l’arrivée du web 2.0 (entre 2004 et 2006) qui allait changer les mœurs des

consommateurs. Les consommateurs n’ont plus seulement accès aux informations sur le web

mais ils peuvent maintenant se faire entendre. En effet, les forums, les réseaux sociaux, les

blogs (que peuvent créer les internautes) vont permettre aux internautes de s’exprimer et de

s’informer .Ces réseaux sont nombreux et de toutes sortes :

Les réseaux d’anciens du type« copains d’avant »

Le développement des réseaux professionnels (LinkedIn, Viadeo)

Les services dédiés aux échanges et à la socialisation entre personnes (Facebook, My

space, Instagram..)

De plus, les réseaux sociaux sont une nouveauté pour les entreprises et certaines sont encore

dubitatives sur leur utilisation car elles se demandent comment mesurer le retour sur

investissement. Pour que l’entreprise puisse avoir un avenir sur les réseaux sociaux, il faut

qu’elles prennent le temps de réfléchir à une stratégie adaptée. Pour cela, l’entreprise va devoir

analyser l’environnement dans lequel elle évolue, et définir des messages adaptés pour chaque

réseau car on ne communique pas de la même façon sur Twitter et sur Facebook. Il faut donc

que le message transmis soit pertinent pour atteindre les réseaux sociaux.

Prenons l’exemple d’Oasis qui est connu pour sa force sur les réseaux sociaux. Ils ont su créer

un message qui est bien perçu par leur fans. En effet, ils ont sur Facebook plus de 3 millions de

personnes qui déclarent aimer l’entreprise. Avec un post en moyenne tous les 2 jours. Les

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personnes sont sensibles au message dés lors elles deviennent ambassadeurs de la marque en

partageant et en commentant.

Les réseaux sociaux ont été rapidement intégrés dans les mœurs : entre 2010 et 2015 le taux de

croissance des réseaux sociaux est de 66,6%. On aperçoit néanmoins qu’il y a eu une légère

stagnation entre 2012 et 2014 : cela peut être expliqué par l’interdiction aux moins de 13 ans

de s’inscrire sur le réseau, mais il y a aussi certains internautes qui sont opposés à Facebook

pour des raisons de vie privée, mais nous parlons ici d‘une minorité. Car en 2015, Facebook a

augmenté de 5 millions d’abonnés en France.

Les internautes n’hésitent plus à donner des avis négatifs sur les produits ou les services d’une

marque à l’aide de « post », « note », « review ». Les marques comprennent que l’e-réputation

apparait, et c’est un point important pour elles. Les entreprises comprennent que internet peut

jouer sur leur image de marque. Leurs e-réputations peuvent se faire et se défaire rapidement.

b) Une proximité entre les consommateurs et la marque

De nos jours, chaque personne peut acquérir des informations en quelques clics pour se

renseigner sur les marques et leurs produits. Les clients ne recherchent plus sur les sites internet

mais directement sur les réseaux sociaux où ils peuvent interagir avec d’autres internautes mais

aussi avec les marques elles-mêmes.

18

2325 26 26

30

0

5

10

15

20

25

30

35

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Evolution de facbook En france (en millions)

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Les internautes ont bien compris l’enjeu de l’e-réputation pour les entreprises et n’hésitent pas

à s’exprimer directement sur les réseaux sociaux, car ils savent très bien que les marques vont

leur répondre directement.

Le consommateur devient accoutumé, informé, et la multitude des avis peut rendre celui-ci

hésitant au lieu de l’aider à choisir.

Cependant, il arrive que certains consommateurs

fassent la promotion des produits. Ils vont donc

être le porteur du message ,et peuvent devenir les

ambassadeurs de la marque.

Ces interventions sont la meilleure publicité que peut espérer une marque car cela permet

d’influencer les internautes entre eux.

Il est donc important pour les entreprises qui disposent d’un réseau de distribution de prendre

en compte ce fait et de réfléchir à comment pousser les gens à partager ou s’exprimer sur leurs

produits sur les réseaux sociaux.

III) Le mobile

a) Son histoire

Tout a commencé en 1979 par la création du premier téléphone portable : « il se développe de

plus en plus aux États-Unis et dans le nord de l’Europe. Jusqu’à 1992, ce téléphone est appelé

« cellulaire » parce que chaque antenne de téléphone est reliée à une « cellule » qui représente

sa propre zone de réception, cette cellule représentant la zone de réception de chaque relais-

média.»

« Puis enfin à basse altitude, les satellites, relayés par les antennes paraboliques, permettent de

diffuser des appels téléphoniques longues distances, des émissions de télévision et des

données informatiques … Peu à peu, l’antenne visible sur les portables des années 80 disparaît.

Le téléphone est rebaptisé mobile ou portable. Le portable est né ! »

C’est en 19976 que le Web mobile apparait. En effet, de nombreux constructeurs de mobiles se

rassemblent autour de ce que l’on appelle le WAP Forum. Ce qui permet aux utilisateurs de

mobile de se connecter sur le Web.

Puis en 2007 arrive le premier smartphone de la société Apple avec son iPhone. Il se vendra à

plus de 41 millions d’exemplaires en l’espace de trois jours.

6 Sources : http://marketing-webmobile.fr/2011/10/histoire-du-web-mobile/

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Ce n’est que le début car dès 2008,7 le premier smartphone Android (HTC dream) est sur le

marché. Au même moment Apple lance l’App Store. On dénombre plus de 4 milliards

d’abonnements à la téléphonie mobile soit 60% de la population du globe. Puis c’est le

commencement de la géolocalisation à travers les smartphones.

« En 2009, le trafic des réseaux de données mobiles dépasse désormais le trafic de la ‘voix’

grâce notamment à de plus en plus de souscriptions à la 3G, phénomène qui s’accentue avec le

développement de la 4G. Les offres se multiplient grâce à un plus grand nombre d’opérateurs

et des prix de plus en plus accessibles. »

Puis Apple met sur le marché la première tablette tactile en 2010 qui aura plusieurs utilisations,

à savoir de consulter des livres, des journaux, regarder des films, écouter de la musique, mais

aussi de se connecter sur internet pour consulter ses mails. Cela permettra aux utilisateurs de

découvrir la mobilité à travers toutes ses possibilités.

En 2014 il y a environ 7 milliards d’abonnements mobiles qui avaient été souscrits, ce qui est

équivalent à la quasi-totalité de la population mondiale.8

Ce graphique montre que l’évolution du mobile dans notre quotidien est importante, et

démontre que les consommateurs se sont adaptés facilement à ce nouvel outil : il a amélioré

leur quotidien, en étant toujours plus efficace et pratique pour le consommateur.

7 Sources :d http://marketing-webmobile.fr/2011/10/histoire-du-web-mobile/ 8 Sources http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet-mobile/nombre-abonnes-mobile-monde.shtml

Page 16: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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En France le nombre de lignes mobiles n’a cessé d’évoluer depuis 2002. Cela nous indique que

les consommateurs étaient prêts au changement : car le mobile a permis au consommateur de

rester connecté n’importe où et n’importe quand. Ils se sont adaptés facilement, rapidement à

ce nouvel outil qui facilite grandement leurs habitudes du quotidien. L’évolution du mobile en

France nous montre qu’ils étaient prêts à changer:9

b) Le Smartphone de plus en plus utilisé

En 201410, il faut savoir que 9 français sur 10 disposent d’un mobile. Certains disposent de

plusieurs mobiles (ce qui explique les chiffres). Les 2/3 sont des smartphones: « Téléphone

mobile associant à la fonction téléphonique diverses autres fonctions plus ou moins

sophistiquées (appareil photographique, messagerie électronique, navigation Internet,

géolocalisation, moyens de paiement…). »

74% des 18/24 ans possèdent un mobile ou un smartphone. Leur utilisation est variée. En

moyenne 130 minutes par jour11, c’est le temps qu’un français passe sur son smartphone ou sa

tablette. S’ajoute à cela, 61% c’est le pourcentage des possesseurs de smartphone qui l’utilisent

tous les jours.

9 Sources : Source Arcep. Grahique Louis Lebray 10 Sources : informer autrement.fr Déc 2013 Médiamétrie 20/02/2014 11 Sources : http://www.millwardbrown.com/adreaction/2014/report/Millward-Brown_AdReaction-

2014_Global.pdf

38,641,6

43,848,1

51,755,4

58,1

63,1

68,270,1 71,66

0

10

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30

40

50

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2010 2012 2013 2014

nombre de lignes mobiles en France (en millions)

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17

Cette nouvelle technologie atteint même les plus jeunes, plus de 50% des français âgés de 11

ans sont des mobinautes (qui ont accès à internet via leur téléphone portable).

La répartition des mobinautes en France est assez proportionnelle 12:

Il faut savoir que 9 mobinautes sur 10 ont visité un site en utilisant leur mobile et 8 mobinautes

sur 10 ont visité une application mobile.

Les smartphones ne servent plus uniquement à se connecter sur internet mais aussi à consulter

les applications mobiles. En effet, on dénombre environ 35 applications téléchargées en

moyenne par mobile. On compte plus de 1,4million d’applications sous Android et 1,1 million

sous IOS.

Le mobile permet d’être connecté 24h/24. En effet, l’arrivée du mobile a amplifié la présence

des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Ils sont, en France, 26 millions à être sur Facebook et

65% de ces utilisateurs sont des utilisateurs mobiles soit 16,9 millions de personnes.

Le smartphone change aussi les relations entre personnes, en groupe car le plus souvent il ne se

passe pas une minute sans qu’une personne ne vérifie son mobile ; de fait, 67% des personnes

interrogées possédant un smartphone admettent de le regarder pour vérifier s’ils ont reçu un

message, appel, texto ou notifications. . Il est de plus en plus présent. Selon un sondage de Pcw

internet Project

12 Sources : comarketingnews.fr-Avril 2014

8,30%

20,50%

20,70%25,50%

17,40%

7,50%

Démographie des mobinautes en France en 2014

11- 15 ans

16 -24 ans

25- 34 ans

35- 49 ans

50 -64 ans

65 ans et plus

Page 18: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

18

C’est devenu un objet indispensable pour eux, 44 % disent dormir avec, à côté du lit ou sous

l’oreiller.

Les utilisateurs de smartphone ont vu leurs habitudes profondément changer à cause de cet objet

connecté.

c) Une révolution qui bouleverse le comportement d’achat des consommateurs

Le m-commerce est en constante évolution, il représente la plus forte croissance du marché du

e-commerce !

En 201413, la plus grande croissance des ventes s’est réalisée avec la tablette avec une

augmentation de 94%. En deuxième position arrive le mobile avec une augmentation de 70%.

Le PC n’obtient qu’une augmentation de 5%.

Cette croissance est le résultat d’un consommateur aujourd’hui très connecté et très attaché à

son mobile. Et avec l’évolution du mobile lui-même, les enjeux du marché ont changé et le

consommateur devient roi.

Le consommateur acquiert une nouvelle réceptivité au prix. Il est en recherche constante de

bons plans. 14 En effet 4 consommateurs Français sur 5 pensent qu’un produit proposé sans

aucune réduction est trop cher. En 2014, en Europe 77 % des utilisateurs de smartphone

13 Mediametrie M commerce 2014 14 Sources : Etude CCM Benchmark/RetailMeNot, 2013

70%

94%

5%

Croissance des ventes par device en Europe en 2014

¨mobiles

Tablettes

PC

Page 19: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

19

comparent les prix via leur mobile, et 76% se confortent en consultant les avis d’internautes

finance de se rassurer avant un achat.

L’achat par téléphone commence à faire partie des mœurs des consommateurs : en effet, ils

sont en 2014, 4,6 millions en France à avoir acheté à partir d’un mobile. C’est pourquoi il est

très important pour les entreprises d’adapter leur site internet au mobile. Ce qui appuie les dires

de Valérie Touffut : « L’utilisateur utilise plus son mobile pour se connecter au site internet que

son PC. Alors quand il doit utiliser ses 4 doigts sur un site avec son mobile, on peut comprendre

qu’il ne veuille pas aller jusqu’au bout de la transaction. Prenons Okaidi, nous avons installé

un site responsive pour le mobile, le résultat qui en a découlé : un taux de transformation

multiplié par 3 en 3 semaines».

Il faut savoir que ¼ des mobinautes utilisent leur smartphone en magasin, et 51% effectuent des

recherches via leur smartphone.

15 Après s être informé sur son smartphone l’utilisateur a, selon le tableau suivant :

Au total, 26% des détenteurs de smartphone ont acheté au moins un produit ou service sur leur

smartphone en France.

Les consommateurs sont plus entraînés, pointilleux et moins naïfs concernant les marques car

ils ont accès à l’information sur les produits en temps réel lorsqu’ils sont en magasin. Ils

15 Sources : services google.com mai2013

0%

20%

40%

60%

80%

100%

CONTACTÉ L'ENTREPRISE

RENDU VISITE À L'ENTREPISE

PARLÉ DE L'ENTREPRISE À SES

AMIS

EFFECTUÉ UN ACHAT

45%

59%

18%

38%

Page 20: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

20

peuvent comparer, consulter et demander des avis sur le produit. Ils sont en recherche constante

de conseils. La marque n’est plus la seule à communiquer. De nos jours, c’est le client qui a un

ascendant sur la marque et plus l’inverse. Il s’exprime et se fait entendre. Les consommateurs

veulent des conseils personnalisés.

Page 21: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

21

Partie 2 : La digitalisation des points de vente pour booster la croissance

I) Une nouvelle analyse des enjeux pour les distributeurs

a) Des concepts à prendre en compte

Aujourd’hui nous ne parlons plus à proprement parler de cyber acheteurs. De nouveaux

concepts sont apparus :

Tout d’abord le ROPO (Research on line, Purchase Offline): ce terme est utilisé pour décrire

une personne se renseignant sur un produit en ligne mais qui se déplace pour l’acheter en

magasin.70% des visites en ligne se convertissent en visites en magasin, mais le chiffre

d’affaires ROPO est également trois fois supérieur à celui de l’e-commerce en France.

Les personnes se renseignent sur internet et vont en magasin pour plusieurs raisons :

le client souhaite voir et toucher le produit

le client ne souhaite pas attendre le délai de livraison

le client ne souhaite pas payer les frais de livraison

le client ne fait pas confiance à la sécurité des paiements en ligne,

le client ne fait pas confiance au commerçant pour garder confidentielles ses

données personnelles.

En effet, pour certains produits comme les jouets, les clients ont besoin de le voir et de toucher

le produit mais ils ont aussi besoin du conseil d’une personne, d’un vendeur, en magasin. Mais

pas seulement, ils ont aussi besoin du conseil de leur entourage. Cela les rassure dans leur choix.

En effet, 8 personnes sur 10 effectuent des recherches en ligne avant de se rendre en magasin.

Un sondage a permis d’identifier plusieurs formes16 de ROPO:

Le ROPO coup de cœur correspond à la satisfaction d’une envie.

Le ROPO idée fixe correspond à la satisfaction d’une disponibilité, le consommateur

vérifiant la disponibilité du produit avant de se déplacer.

Le ROPO expérience correspond à la satisfaction d’essayer et de s’approprier un

produit.

Le ROPO réassurance correspond à satisfaire l’envie de toucher et de voir le produit.

Le ROPO SOS correspond au besoin de satisfaire une urgence.

16 Sources : études Group M

Page 22: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

22

b) Une analyse approfondie du client

Une question fondamentale : quelle est l’expérience que les entreprises souhaitent offrir à leurs

clients ?

Pour pouvoir répondre à cette question, il faut connaitre les habitudes et comportements des

clients. C’est pourquoi, une étude de la base de données du client permet d’obtenir des

informations clés, comme par exemple , définir le profil type et les parcours qui lui sont liées.

L’intégration de la Data client est un vrai challenge du digital.

De fait, le Big Data va permettre un stockage important de données, de procéder à une analyse

de gros volumes de données et d’accéder à des données d’ordre qualitatif. Ce n’est pas encore

un réflexe pour les entreprises d’utiliser le BIG DATA : en effet 70 % des entreprises déclarent

ne pas avoir d’initiative ou de réflexion dans ce domaine. Valérie Touffut nous le confirme «

je ne suis pas contre le big data mais encore faut-il-avoir des données pertinentes comparables

en notre possession »

Il est important d’assimiler que le parcours d’achat des consommateurs est déjà bien balisé, à

l’aide des sites e-commerce, des appareils mobiles (téléphones et tablettes), avis de

consommateurs, comparateurs, medias sociaux, bornes tactiles en magasins. L’important, c’est

que les clients obtiennent l’information au moment où ils en ont besoin.

Et pour cela il est important de connaitre leur comportement d’achat sur internet mais aussi en

magasin. Comme exemple, le sondage effectué par GFK17 (les résultats ont été mis sous forme

de graphique ci-dessous) : qu’est-ce que font les shoppers Français sur leur téléphone mobile

en magasin ?

17 Sources : e-marketing donnée GFK enquêtes réalisé sur 1307 personnes Français. Graphique Louis Lebray

26%

25%21%

14%

14%

Les 5 profils ROPO

ROPO coup de cœur ROPO idée fixe ROPO expérience ROPO réassurance ROPO SOS

Page 23: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

23

Récolter des données clients n’est pas si facile pour les entreprises. En effet, 90%18 des

marketers interrogés estiment avoir des difficultés à collecter des DATA intégrant une vue

complète du client.

En conséquence, sans des informations précises et conséquentes sur les clients, les marques ne

seront pas capables de faire face à la concurrence. C’est pourquoi, la création de données client

(le BIG DATA) est importante pour pouvoir se renseigner sur les habitudes précises du client.

L’objectif est la collecte de données et de connaitre le client pour pouvoir adopter une stratégie

optimale.

c) Des enjeux pour les entreprises de distribution

Comme nous l’avons vu, le digital a changé beaucoup de choses chez les consommateurs. Ils

ont un comportement et achètent autrement qu’il y a quelques années. Ces changements ont un

impact sur le magasin physique.

Aujourd’hui les clients achètent de plus en plus en ligne. En effet, ils sont 33,819 millions

d’acheteurs en ligne en 2014 (+5% par rapport à 2013). Le e-commerce a une telle évolution

que la majorité des grandes entreprises ont ouvert leurs propres plateformes de e-commerce. La

18 Sources the 2015 Digital marketer 19 Sources Fevad.com Chiffres clés 2014

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Comparer lesprix

Contacter unami ou la

famille pour unconseil

Prendre desphotos des

produits

Prendre desphotos du

descriptif desproduits

Scanner lescodes barres ou

les QR codes

Acheter lesproduits via

une App

Acheter lesproduits sur un

site Web

Page 24: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

24

question que nous pouvons nous poser est dès lors la suivante :Est-ce que le e-commerce est un

compétiteur direct du magasin physique ?

Les principaux objectifs des magasins se trouvent de plus en plus difficiles à atteindre à l’ère

du digital. Les objectifs des enseignes ont toujours été de créer du traffic dans leurs points de

vente ; la dure réalité, c’est qu’aujourd’hui le traffic baisse fortement car les consommateurs

achètent en ligne. De plus, il est important de souligner que l’actualité peut jouer un rôle

important dans le traffic en magasin : la courbe des ventes après les événements de Charlie

Hebdo nous le prouve.

Une demande de service plus pointilleux : les consommateurs sont à la recherche

d’informations aussi détaillées que sur une fiche de produit en ligne et les vendeurs ne sont pas

capables de leur fournir autant d’informations.

Comment peut-on anticiper la demande d’un client maintenant qu’il peut consulter sur son

smartphone la fiche du produit qu’il souhaite.

Le dernier objectif est la fidélisation du client en magasin : le consommateur est sollicité par

beaucoup d’offres de la concurrence. De plus, le client passe vite à autre chose. Il faudra trouver

un moyen de l’attirer à nouveau dans les points de vente.

A l’aide du digital, les entreprises vont pouvoir relancer leur croissance notamment en ce qui

concerne la productivité en magasin.

II Redorer le point de vente grâce à la digitalisation du magasin

a) Magasins connectés

Aujourd’hui plusieurs méthodes et outils peuvent être mis en place pour faciliter le parcours

client qui forment l’Omnicanal .

Le web to store 20c’est le commencement d’une stratégie en Omnicanal réussie car les ventes

en magasin et les achats en ligne ne sont plus des canaux différents, mais deux leviers qui se

complètent. L’association des deux présente un moyen d’accroitre le chiffre d’affaires en

magasin tout en offrant plus de services aux clients. Les sites d’e-commerce sont des vraies

sources de trafic en magasin, 87% des consommateurs recherchant de l’information sur les sites

marchands avant de compléter leurs achats en magasin. « Le web to store ne se limite pas au

ROPO mais doit s’inscrire dans une stratégie en omnicanal globale et cohérente. » Cela

20 Sources : bibliographie

Page 25: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

25

permettra de proposer au client une expérience complète . Par exemple : proposer au client de

vérifier la disponibilité du stock produit en magasin comme le fait aujourd’hui l’enseigne

Oxybul.

« Même si les pratiques de recommandation et de personnalisation tendent à rendre le

merchandising des sites e-commerce plus intelligent, il n’en reste pas moins que certains

services à forte valeur ajoutée sont, aujourd’hui encore, uniquement disponibles en magasin »

comme la place de l’ humain en magasin. Internet peut donc être un créateur de traffic en

magasin.

Prenons quelques exemples :

-Les servives de e-couponing : des réductions disponibles sur internet et applicables en magasin

sour forme de code promotionnel.

-Le click and collect : le retrait des produits commandés sur internet est un moyen efficace pour

renforcer les ventes en magasin. Mais il est assez difficile d’estimer le taux de transformation

des clients qui ont utilisé les clicks and collect et qui achètent des produits supplémentaires

lors de leur déplacement en magasin.

.

-Après le web to store, le concept important dans l’omnicanal est le web in store. L’e-commerce

n’est en aucun cas une menace pour les points de ventes, bien au contraire : il les enrichit. Ce

changement digital entraine les magasins à innover, ce qui offre de nouvelles opportunités

commerciales et métamorphose le point de vente classique en magasin connecté dans l’intéret

de l’expérience client.Comme par exemple l’installation d’une borne en magasin qui aide le

client à avoir accés à des contenus supplémentaires sur les produits. Cet outil peut être une aide

à la vente pour les vendeurs. Une étude LSA indique que 80% des français attendent ces

dispositifs pour l’aide au choix dans les rayons .C est ce qu’on appelle la digitalisation des

magasins.

Page 26: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

26

b) Agir avant pendant et après l’achat du consommateur

Pour que les clients jugent une entreprise favorablement, il faut que les canaux soient articulés

entre eux, pour que toutes les informations du client soient centralisées au même endroit.

Pour que les canaux se complètent, il faut analyser le parcours d’achat d’un client et par la suite

identifier la fonction de chaque canal à chaque étape.

Les étapes peuvent se décomposer en 3 parties- Avant Pendant et Après achat- :

Avant l’achat:

Le prospect sachant ce qu’il veut, se rend compte qu’il existe une offre d’une entreprise

susceptible de satisfaire son envie. Cela correspond à La prise de conscience du besoin et/ ou

de l’offre.

Une fois que le prospect a identifié le produit, il va rechercher rapidement toutes les

informations concernant le produit ou le service. Cela correspond à La recherche

d’information.

Une fois cette deuxième étape franchie, le client se met en quête de conseil et d’avis via son

entourage,et aussi les blogs pour se conforter dans son choix. Cela correspond à la recherche

d’information. Le conseil est donc une étape complémentaire avec la recherche d’information.

Ensuite vient l’étape : Pendant l’achat:

Le client effectue sa transaction commerciale qui peut se traduire par un paiement en ligne suivi

ou non d’un achat supplémentaire dans un point de vente. Cela correspond à Commande et

paiement.

Pour finir l’étape Après l’achat :

Le client cherche à se faire aider, car il peut rencontrer des difficultés avec le produit qu’il vient

d’acheter. Cela peut être dû à l’installation ou la prise en main d’un produit. Cela correspond à

Assistance et maintenance

Puis le client, satisfait des services qui lui ont été proposés décide d’acheter à nouveau auprès

de la même entreprise. Cela correspond à La fidélisation.

Page 27: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

27

Matrice canaux parcours client

Dans le cas du client n°1 : il a été attiré par des offres promotionnelles sur des medias classiques

qui incitent celui-ci à se rendre en magasin pour avoir des conseils, puis il ira effectuer son

achat en magasin. S’il y a un problème avec un produit qu’il a acheté, le service après-vente se

fera en magasin.

Dans le cas du client n°2 : « il a passé sa commande via un centre d’appel qui reste le seul

point de contact pour toutes les étapes du processus d’achat »

Dans le cas du client n°3 : Un parcours d’achat un peu plus complexe le client se laisse tenter

par un produit en ligne à l’aide : des comparateurs de prix, les sites internet affiliés et les

communautés (avis d’autres internautes). Puis pour conforter son choix, il va demander conseil

auprès d’un spécialiste, pour ensuite effectuer son achat sur le site internet. Puis le service après-

vente peut s’effectuer à partir du point de vente. La fidélisation s’effectue grâce à un E-mailing

régulier.

Page 28: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

28

Pour compléter l’analyse à laquelle on vient de procéder, ce qui serait intéressant, c’est de

mettre en place un classement par profil de consommateurs que l’on appelle « Personae ». Les

entreprises n’adressent pas leur messages à des cibles non distinguées mais bien à des personnes

nommément désignées. C’est pourquoi, la méthode personae est un mode de segmentation qui

intègre les objectifs commerciaux mais aussi les besoins et les envies du consommateur. Les

personae peuvent donc être définies comme un ou plusieurs groupes de personnes.

C’est donc bien plus qu’un outil méthodologique, c’est une nouvelle façon de penser marketing.

Cela va permettre d’avoir une base de données plus complète, de comprendre mieux le client

et par conséquent de répondre plus facilement à ses attentes.

Appliquer la solution digitale pour seulement permettre aux clients d’utiliser des outils

numériques pour que celui-ci revienne en magasin n’est qu’une partie de la solution. Le fait de

penser uniquement au magasin serait une erreur.

En effet comme Valérie Touffut Directrice expérience client numérique chez

Okaidi l’exprime: « L’omnicanal ne se résume pas simplement à des outils digitaux installés en

magasin. C’est une partie de l’omnicanal, cela correspond à l’expérience client. L’important,

c’est de s’adapter à l’évolution du client. Et pour cela tous les canaux doivent pouvoir se

compléter et travailler ensemble. C’est tout d’abord un travail à faire en interne. Il faut que les

clients se sentent aussi bien en magasin que sur le site ou même avec un conseiller après-vente »

Ce graphique montre l’évolution de l’omnicanal :

Page 29: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

29

Ce graphique représente bien l’évolution de l’omnicanal .On commence dans les années 2000,

les parcours d’achats sont presque inexistants ou restreints et ils sont définis à l’avance (les

achats sont possibles dans un magasin physique ou par le minitel).

Les années passent et le parcours d’achat commence à être plus riche,ce qui permet pour la

première fois au client de choisir son canal d’achat.

Puis les canaux d’achat commencent à intéragir entre eux pour fournir une meilleure offre au

client. Le consommateur s’est familiarisé avec les nouveaux outils apparus et à présent le

consommateur passe par ces différents canaux d’achats pour choisir le produit qui lui convient

le mieux. Aujourd’hui le consommateur a accés à tous les canaux d’achats (internet,mobile ,

blog etc..), son parcours d’achat s’est étendu, le client est maintenant connu de la marque, et

obtient des offres personnalisées.

c) Le magasin connecté, un enrichissement du point de vente, une nouvelle expérience

client.

De nombreuses entreprises ont saisi les enjeux du digital, cela leur permet d’acquérir une forte

valeur ajoutée au magasin comme des renseignements plus précis, une rapidité d’action en

magasin, une nouvelle expérience pour les clients.

Cette digitalisation des magasins n’est pas seulement un enrichissement client mais une

nouvelle stratégie pour développer son chiffre d’affaires :

Page 30: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

30

Pour commencer, il est intéressant d’étudier le magasin21 Oxybul Eveil & jeux :

Cette enseigne se place dans une logique de sublimation du produit pour faciliter au client sa

décision d’achat.

(Il faut savoir qu’Oxybul Eveil et jeux réalise 50% de son chiffre d’affaire sur le web grâce à

son site e-commerce performant.)

Les nouveautés de cette enseigne offrent beaucoup de possibilités aux clients. En effet, ils

peuvent commander sur internet et se faire livrer chez eux ou en magasin gratuitement (click

and collect), ou réserver un produit en magasin via le web ce qui prolonge la « shopping party »

une passerelle forte entre le web et le client. Ils ont ensuite travaillé sur les informations clients

en collectant les données sur le web mais aussi grâce à une plateforme relations clients.

Puis la création d’une carte virtuelle qui n’encombre pas le client, où il renseigne son adresse

mail pour pouvoir recevoir des offres personnalisées sur internet mais aussi en magasin. Le

client dans cette entreprise est donc cross canal car il peut cumuler des points par téléphone, sur

internet ou en magasin.

De plus pour faire évoluer leur activité cross canal ils ont fait évoluer leur site internet en site

responsive pour mobile :

21 Sources : http://www.generixgroup.com/fr/actualites/Generix-tv/11473,oxybul-strategie-cross-canal-

GCC.htm?sort=7

Page 31: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

31

Ce site mobile permet de commander des produits sur le mobile mais

aussi de continuer la commande sur le site internet ce qui équivaut à

un vrai gain de temps pour l’utilisateur. Et une praticité d’utilisation.

Dès 201122, King Jouet installe des bornes cross-canal en magasin. Cette borne permet d’offrir

au client un large choix de produits pour un espace minimum en magasin,

ce qui constitue un véritable avantage. La navigation sur cette borne est

intuitive et elle permet de consulter l’ensemble du catalogue web. De plus

cela permet de faire des tris, du filtrage et propose des suggestions de

produits. Cette borne permet de commander les jouets même les plus

conséquents, ce qui permet aux plus petites structures de proposer une

offre au client plus complète. Le client peut payer par carte bancaire

depuis la borne ou en caisse. Le client a la possibilité de se faire livrer

chez lui, en magasin ou chez la personne à qui est destiné le jouet, les

clients peuvent payer à la borne ou en caisse, là encore un réel gain de

temps pour les clients et une opportunité pour le point de vente qui permet

d’accroitre son chiffre d’affaires. En effet les bornes réalisent 5% du chiffre d’affaires de

l’entreprise.

22 Sources : http://www.connected-store.com/king-jouet-poursuit-sa-strategie-de-magasins-connectes-dans-15-

nouveaux-points-de-vente-7655

Page 32: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

32

Puis nous avons le mur virtuel en 3D : Adiverse (avec comme partenariat Intel) qui permet de

magnifier son produit en le rendant interactif :

Ce mur interactif permet aux consommateurs de voir la chaussure sous tous les angles. Chaque

détail y est.

De plus le mur permet d’identifier le sexe de la personne qui l’utilise grâce à l’identification

visuelle. L’achat s’effectue sur une borne qui est installée sur le mur.

Les opticiens comme Optic 2000, changent complètement le décor des magasins qui sont

refaits. Et ils implantent des outils digitaux à savoir : une borne pour essayer les lunettes

virtuelles mais aussi la disponibilité de tablettes pour permettre un achat personnalisé. Ce qui

Page 33: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

33

permet à l’entreprise de renforcer son offre disponible. Cette application qui est mise en place

permet d’identifier la forme du visage du client, la teinte de la peau. L’application propose alors

une sélection de lunettes qui convient parfaitement à la morphologie du client. Cela permet

alors au client de trouver plus facilement les lunettes qu’il souhaite.

Le spécialiste italien du café a mis en place avec la marque coréenne Samsung plusieurs écrans

dans ses points de vente. Ce concept va avoir pour but de faire profiter pleinement le client

quand il se rend en magasin. En effet, il sera possible de voir comment le café est préparé, mais

aussi de consulter le prix du café, les machines et les capsules illy.

Dans un magasin de jeans à Seattle,23 chaque modèle proposé à son propre QR code. Les jeans

sont affichés de manière verticale avec le QR code apparent. Lorsque le jean plait au

consommateur il scanne le produit à l’aide de son téléphone et un modèle à sa taille est envoyé

23 Sources : http://ideeslocales.fr/a-seattle-un-magasin-de-vetements-lance-une-app-pour-faciliter-lexperience-

du-shopping/

Page 34: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

34

directement en cabine. Les vendeurs gagnent en productivité, ils passent donc du temps à

développer de nouvelles expérience client.

« Cette digitalisation du point de vente, montre l’importance de combiner l’efficacité du

shopping en ligne avec le confort d’un magasin physique. Cette expérience client permet de

satisfaire et de fidéliser une clientèle à la recherche d’une nouvelle manière de consommer. »

Puis il y a des marques qui vont se servir de la digitalisation pour influencer la décision de vente

du consommateur et faciliter l’achat :

Autre type de magasin connecté, c’est TopShop qui propose un essayage virtuel qui fonctionne

à l’aide de la réalité augmentée : l’avantage de ces bornes pour les consommateurs est qu’elles

sont facilement accessibles et il n’y a pas besoin de smartphone, tout est dans le magasin .Le

principe est de se positionner devant la borne et le vêtement se place sur le corps de la personne.

Et la cliente peut changer de vêtement en bougeant les bras.

Page 35: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

35

La marque de prêt à porter innove avec des cintres connectés à Facebook avec sur chaque

modèle le nombre « like » affiché. Ce principe est disponible au Brésil. Ce phénomène peut

être efficace car le nombre de like est important pour le consommateur et facilitera surement

la prise de décision du consommateur.

Dans l’entreprise Séphora les conseillers de vente utilisent des IPod touch pour accéder aux

données des clients, en scannant simplement la carte de fidélité. Pour que le vendeur puisse

proposer aux clients des promotions et des offres personnalisées. Ce qui est intéressant, c’est

que le vendeur a le moyen de proposer les produits préalablement achetés par le client qui sont

généralement les mêmes.

Page 36: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

36

Les marques de luxe aussi sont à la digitalisation et c’est le cas pour la marque Burberrys qui a

d’abord repensé son magasin en rendant son magasin plus luxueux et intimiste. Mais il a surtout

installé un écran géant dans son lieu de vente comme il est possible de l’apercevoir dans l’image

ci-dessous. Ce n’est pas tout, la marque a également installé des écrans interactifs à taille

humaine en tête de chaque rayon et pouvant se transformer en miroir.

Cette marque de vêtement va proposer à ses clients d’acheter immédiatement le produit en

cabine d’essayage à l’aide de tablettes IPAD. Il est alors possible soit d’acheter en magasin ou

alors de se faire livrer chez le client pendant un délai de 90 min.

Page 37: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

37

Tesco , acteur phare de la grande distribution, a fait preuve d’imagination lors d’une de ses

campagnes marketing en Corée du Sud. En effet, il a remplacé les affiches publicitaires par un

affichage des rayons d’un super marché où il y a un QR code qui lorsque il est scanné renvoie

vers un site mobile pour passer la commande des produits scannés. Et le lendemain les achats

sont livrés à domicile.

Cette réussite marketing a été possible car la marque avait identifié les besoins des

consommateurs.En effet il savait que les Coréens passait la plupart du temps dans les transports

en commun .Ils ont donc eu l’idée de créer ce concept.

Ce qui va faciliter la vie du consommateur et rendre productif l’attente dans les transports en

commun. On va parler pour Tesco d’un magasin virtuel et non d’un magasin connecté.

Page 38: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

38

Pour fêter les 10 ans de son web to store Ralph lauren a organisé une projection 4 D à New york

et Londres. Cela a été rendu possible à l’ aide de la technologie mapping. La projection

déconstruisait et reconstrusait le batiment en présentant ses produits : parfums , vêtments et son

logo. Cet évenement a permis à la marque de créer un buzz autour d’elle.

Il faut savoir que Starbucks a basé sa stratégie sur les réseaux sociaux pour construire sa

notoriété avec plus de 54 millions de personnes qui suivent la marque sur Facebook, 3 millions

sur Instagram , et 7 millions sur Twitter . L’entreprise combine son expérience sur internet et

la met au profit de son magasin physique. Dans son magasin, le wifi est gratuit, l’installation

de tablettes permet au consommateur en buvant son café de lire les journaux. Ces outils vont

permettre à la marque d’encourager les consommateurs à rester plus longemtps en magasin. Le

programme fidélité de la marque permet de payer un café avec son application mobile.

Page 39: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

39

En 2014 , Décathlon a déployé des nouveaux services digitaux : Avec des puces pour gérer

les stocks et accélérer le passage en caisse. Cette puce fonctionne avec un système appelé RFID

« Radio fréquence identification » .Elle est intégrée à une étiquette collée sur chaque produit.

Ce sytème permet de tracer les produits en direct et connaitre leur disponibilité en stock. La

valeur ajoutée de cet outil apparait au passage en caisse car les articles n’ont plus besoin d’être

bippes ils ont juste à déposer dans un lecteur RFID et le montant total apparait.

C’est un réel gain de temps pour l’entreprise et pour le client.

Page 40: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

40

En septembre 2014, une application mobile a vu le jour. L’objectif de cette application est d’

ouvrir un compte chez son commercant en bas de chez lui. L’utilisateur n’a donc pas besoin

d’avoir de la monnaie ; tout se fait en ligne. Cette application utilise la fonction bluetooth qui

permet donc de détecter automatiquement le smartphone du client en magasin.

Les clients de cette application sont tout d’abord tous les petits commerces de proximité. Cette

application connecte les petits commerces à leurs clients. Ce système permet à l’entreprise

d’absorber les moyens de paiement en avance par le biais d’internet. Ils ne sont donc pas

forcément obligés de gérer de la monnaie tous les jours. On appelle cela le pré- paiement.

Le pré-paiement a été associé à un modèle de fidélisation et plus le client crédite son compte

plus les offres des commercants sont intéressantes. Le commercant paye un « loyer » d’un

montant de 29 € à 79€.

Page 41: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

41

Renault quant à lui utilise le digital pour promouvoir ses show rooms. Celui montré ici est

équipé de IPad pour effectuer des recherches en direct. Des murs équipés d’un écran qui informe

en temps réel le client des nouveautés de la marque. Il s’agit de continueret de compléter

l’expérience du client qui recherche sur Internet.

Les Résultats à prendre en compte :

Il faut une technologie suffisamment adaptée à tous les consommateurs en prenant bien en

compte leurs habitudes et les devices qu’ils utilisent. Il faut que la technologie proposée soit

facile pour que le client puisse l’utiliser facilement. Car il faut savoir que 80%24 des francais

attendent des solutions d’aide au choix dans les magasins. 83% des français se déclarent

intéressés par des solutions d’aide à la prise de décision .

Il faut savoir que 58%25 plébicitent l’équipement technologique des vendeurs en magasin . Car

les clients ne sont pas contre les changements s’ils sont les premiers à en profiter et qu’ils voient

les résultats en direct. Il faut faire attention de ne pas laisser le client seul devant l’outil ; il est

important pour le client qu’il soit accompagné, c’est pourquoi le vendeur reste indispensable

dans un magasin connecté car il permettra au client de se familiariser avec les outils.

24 Sources : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/57158/comment-reinventer-le-magasin-a-l-heure-de-

l-interactivite-et-du-digital.shtml 25 Sources : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/57158/comment-reinventer-le-magasin-a-l-heure-de-

l-interactivite-et-du-digital.shtml sondage américain du groupe motorola

Page 42: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

42

Le wifi constitue un service simple et efficace en magasin. En effet comme nous le savons, il y

a plus de 50 % de la population en France qui possèdent un smartphone. Mais le problème c’est

que les réseaux 3G et 4G ne fonctionnent par forcément en magasin. Il y a plusieurs raisons

d’installer le wifi en magasin : Tout d’abord le client aura un accés immédiat pour checher le

produit, pour consulter les mails promotionels qu’il a reçus ou simplement pour se connecter à

son réseau. De plus le wifi sera un atout important pour le vendeur.Si nous reprenons l’exemple

de Sephora les vendeuses et vendeurs ont besoin du wifi pour accéder aux données du client.

Par ailleurs,le wifi peut être un indicateur fort pour le magasin,comme savoir combien de

personnes sont connectées et il faudrait que le client puisse autorise la reconnaissance du

téléphone. Il est important que le wifi soit accessible partout en magasin.

Page 43: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

43

Partie 3 : Une nouvelle vision pour les entreprises de distribution

I) Raisonner en magasin connecté n’est pas toujours une solution efficiente

a) Le client dans l’univers du e-commerce

De nos jours, les français sont de plus en plus connectés, avec 26 millions de personnes sur

Facebook et 71,6 millions de lignes mobiles en France. Il faut savoir que les réseaux sociaux

ne sont pas réservés uniquement à la jeunesse. Cela s’est popularisé au fil des années. Ce

mémoire a étudié précédemment que les canaux achats sont plus efficaces lorsqu’ ils sont

articulés entre eux. Le point de vente connecté est une des solutions qui consent à restituer une

valeur ajoutée dans les points de ventes.

Comme il est souligné dans la partie « Agir avant pendant et après l’achat »le parcours client

peut être aléatoire. Pour que les stratégies d’entreprise fonctionnent, les entreprises doivent

connaitre le ressenti des clients.

Quel est le ressenti des clients ?

Le graphique donne des indications importantes d’un point de vue personnel, les clients se

sentent bien. En effet le gain de temps, liberté, accès à l’information, prendre son temps, obtient

Page 44: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

44

des résultats positifs. En revanche, tout ce qui a un rapport humain obtient des résultats

négatifs : ²une relation distante, une relation froide, une relation peu personnalisée. Ce qui nous

démontre que le web a encore des améliorations à faire d’un point de vue humain. On peut

ensuite se poser la question : quelle est la nature de l’échange des clients avec le secteur de

l’e-commerce.

Le principal motif de contact avec le secteur de l’e-commerce est la consultation du site internet.

Le second motif de contact pour le client est l’achat de produits ou de services. En moyenne, le

nombre de canaux utilisés par les clients est environ de 1,3.

Il faut savoir que 50% des personnes interrogées ont qualifié l’expérience du e-commerce

d’agréable. Les clients considèrent que 71% des personnes travaillant dans le e-commerce sont

compétents et 70% considèrent qu’ils respectent leur engagement. Il est intéressant de montrer

que par rapport à 2013 il y a eu une baisse significative des thèmes qui ont été abordés.

Pour conclure, les consommateurs sont à la recherche d’une expérience qui allie efficacité et

plaisir. Et trop peu de sites ont intégré le fait que le canal digital n’exclut pas forcément l’intérêt

d’une relation humaine qui peut se qualifier par l’attention et l’émotion.

Les clients reconnaissent les efforts faits dans la relation multicanale. Ils réclament des

interlocuteurs plus agiles et une relation efficace et personnalisée.

5%

5%

6%

7%

8%

9%

15%

38%

43%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%

un échange au téléphone

l'utilisation d'un service

autres

un problème de SAV

une simple visite en point de vente

Le traitement d'une réclamation

une demande d'information

L'achat d'un produit et service

consultation du site internet

La nature de l'échange avec le secteur du e-commerce

Page 45: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

45

b) Le commerce connecté : une nouvelle vision de choses

« Technology is nothing. What's important is that you have a faith in people, that they're

basically good and smart, and if you give them tools, they'll do wonderful things with them. »26

Cette citation de Steve Jobs illustre tout à fait la mise en garde sur les produits technologiques.

L’outil en lui-même n’est rien si le consommateur n’en fait pas usage. C’est pourquoi les

entreprises doivent se rendre compte que l’outil qu’elles proposent doit avoir un réel intérêt

pour le consommateur mais aussi pour l’entreprise elle-même.

Il est important pour une entreprise de rester vigilant sur l’évolution et l’innovation. Les

consommateurs évoluent avec les nouvelles technologies et internet. Alors que les marques ne

suivent pas ou difficilement les évolutions. Elles adaptent la technologie connue des utilisateurs

comme le mobile ou alors elles réfléchissent à l’utilisation des réseaux sociaux dans leur

stratégie d’entreprise. Mais le magasin physique est laissé en arrière. En effet quand les

habitudes des consommateurs sont au mobile, tablette tactile, et aux shoppings parties,il faut

comprendre le client, savoir ce qu’il désire réellement et avoir une vision à long terme. Ce qui

devient plus compliqué si nous nous concentrons uniquement sur les devices que les clients

utilisent. L’entreprise doit pouvoir anticiper l’évolution des mœurs. Oui au digital en magasin

pour vu qu’il soit facile et clair.

Pour que tous les canaux soient connectés, il faut d’abord que tous les services de l’entreprise

fonctionnent les uns avec les autres y compris la force de vente. En effet il est important que

les vendeurs soient sur la même longueur d’onde que le reste de l’entreprise pour qu’ils puissent

tous avoir un discours cohérent et similaire.

L’ensemble des parties prenantes de l’entreprise doivent pouvoir s’ouvrir à cette nouvelle ère

du Digital, car maintenant tout est connecté et facile à transmettre.

II) Le rôle du vendeur

Il faut savoir que d’ici 5 ans ,60% de l’effectif des entreprises aura des compétences en matière

de technologies numériques. Il est important pour les managers de former leurs équipes à

26 Sources Citation Steve jobs

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46

l’arrivée de nouvelles compétences au centre des équipes, mais le plus important à la

modification des métiers existants

a) Une formation digitale au service du vendeur

Les évolutions pour les vendeurs sont importantes. Le vendeur subit trois points importants : il

y a tout d’abord l’environnement commercial du vendeur qui a été modifié par « une

concurrence du commerce virtuel » face au magasin physique.

De plus, il faut savoir qu’il y a eu en 5ans plus de changement dans le métier du vendeur

que en 30 ans avec l’arrivée du Discount, le passage à l’euro, la crise économique en

2008, l’arrivée des nouvelles technologies, et pour finir le consommateur connecté. Du

coup le métier a bien changé, ce qui pour le vendeur constitue des difficultés

d’adaptation à ce nouvel environnement. Le modèle de vente ordinaire s’essouffle face

à des clients super- connectés et super- informés. Pour conclure les ventes provoquent

une perception des résultats qui se trouve en dessous des efforts fournis.

Le vendeur subit aussi le changement de comportement du client qui est le deuxième

point: en effet il y a eu modification profonde et irréversible des comportements de

clients car le consommateur est à la fois « réel et virtuel » car il peut avoir accès aux

comparateurs de prix, à ce que propose la concurrence, et a un accès aux réseaux

sociaux.

Quelle est la mission du vendeur, c’est le troisième point important : Quel est le sens

donné à la fonction ?

Il faut donc voir le digital comme un outil qui aide le vendeur à se former. Il est indispensable

de trouver des outils que le vendeur est susceptible d’apprécier et qui puissent pousser le

vendeur à s’engager, à se former et à devenir expérimenté.

Pour cela il doit pourvoit nommer et connaitre les produits par cœur car le client sait ce qu’il

recherche comme produit et il possède toutes les informations nécessaires. Le client ne cherche

qu’à conforter son choix en demandant l’avis d’un vendeur. De plus, le client veut pouvoir avoir

les avis du vendeur qui sont pour lui une valeur sûre. En effet ces deux raisons poussent le client

à se rendre en magasin. Car il a besoin de conseil et d’attention.

Page 47: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

47

Le digital peut apporter au vendeur un gain de temps. De fait, il pourra consulter sur les bornes

ou sur les tablettes pour se renseigner si les produits sont oui ou non en stock, au lieu d’aller

vérifier lui-même la disponibilité du produit en réserve et perdre du temps. En plus des

informations du stock, le vendeur a accès à chaque fiche produit, il peut donc être certain des

réponses qu’il donnera aux questions du client.

b) Le digital : un nouvel argument pour l’argumentaire de vente

Il est intéressant de comparer ce que le digital va changer sur les méthodes de vente

traditionnelles. Il faut savoir qu’en vente il y a plusieurs méthodes, la méthode choisie s’appelle

les 5 C.

Cela correspond à :

1. Consulter- c’est le fait d’élaborer sa vente

2. Contacter- c’est le fait de diriger l’intérêt sur le vendeur

3. Connaitre- saisir la situation du client

4. Convaincre- s’accorder à la logique du client

5. Conclure- s’engager et conclure la vente

1. Consulter : Le responsable du magasin va d’abord prévenir son équipe de vendeurs sur les

différents profils de clients qu'ils sont susceptibles de rencontrer en magasin : les clients qui

viennent acheter en magasin mais qui se sont renseignés au préalable sur internet, les clients

qui vont localiser les produits souhaités mais qui vont les acheter sur internet, les clients qui

rentrent par curiosité. Ces différents types de clients doivent être bien identifiés par le

vendeur pour qu’il ne se sente pas inutile.

2. Contacter : L’expérience produit va changer. Le digital va permettre de rendre l’expérience

produit plus compréhensible et plus attractive. La technologie ne fait pas tout, il sera

important que le vendeur puisse préparer et roder son discours. Pas en faisant des promesses

impossibles à tenir mais avoir un discours prêt, concis, rapide en deux ou trois phrases qui

décrit le produit au client simplement.

Page 48: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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3. Connaitre le besoin. Le digital permettra au vendeur d’identifier plus facilement les besoins,

notamment grâce à un historique des achats des clients. Du coup, le vendeur peut s’aider

des achats précédents pour déterminer l’achat qui correspondra le mieux au client. C’est le

cas chez Oxybul Eveil & jeux.

4. Convaincre : Le digital va apporter un plus dans l’analyse et le conseil pour l’argumentaire

de vente. Cela se traduira par une simulation de la prise en main du produit et une

vérification des stocks.

5. Conclure et négocier : La gestion des encaissements va changer et pourra s’adapter au

nouveau mode de paiements (paiement mobile). Et pourquoi ne pas, indiquer au vendeur le

temps réel qu’il peut passer à la négociation.

c) La place de l’humain dans le digital

Sur les sites d’e-commerce, le client se trouve lors de l’achat face à des produits qu’il ne connait

pas, et qu’il ne comprend pas forcément. C’est pourquoi il ne faut pas sous-estimer la place de

l’humain dans le parcours d’achat. L’humain sera bientôt une partie prépondérante, et risque de

devenir l’élément principal.

A l’origine, le vendeur est le représentant de la marque, celui qui identifie le besoin du client,

et devine ses intentions d’achats, puis qui l’engage dans l’acte d’achat. Le rôle du vendeur sera

de garantir que le client sera satisfait une fois la vente réalisée.

Comme il est indiqué dans la partie 3 dans « le client dans l’univers du e-commerce » l’humain

sera important pour le client et pour qu’une enseigne puisse se distinguer de ses concurrents.

Par ailleurs, la place de l’humain dans certains secteurs est primordiale car le client a besoin de

voir et toucher le produit comme pour des jouets éducatifs, l’habillement,la technologie…

Peu importe l’évolution des années à venir, la place de l’humain est devenue et restera un

facteur clé de succès pour les entreprises car si elles venaient à supprimer cet élément alors le

magasin perdrait inévitablement de sa valeur.

Page 49: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Conclusion

Aujourd’hui le Digital englobe plusieurs grand sujets. Tout d’abord, le mobile qui est l’outil

qui a eu le plus d’impact sur les consommateurs et sur lequel il y a une innovation permanente.

Les médias sociaux qui influent sur l’image de marque de l’entreprise et celle-ci peut aussi vite

se faire que se défaire. Les innovations technologiques qui touchent les consommateurs et qui

influencent la stratégie de l’entreprise. Le comportement des clients ne cesse de changer, il est

donc indispensable pour les entreprises d’analyser les besoins des clients. Il est important pour

les enseignes de considérer la technologie non pas comme une solution mais comme un moyen

d’atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés. Lorsqu’on parle de magasin connecté, on évoque

la digitalisation des points de vente pour qu’ils puissent s’adapter à la réalité du marché. C’est

aussi accepter que le client puisse en magasin trouver des produits dont il a envie. Cela démontre

un véritable désir de s’accorder avec ce nouveau phénomène. Il faut bien prendre en compte

que chaque personne dans l’entreprise à un rôle clé. Il est important de prouver à ses salariés

que le digital n’a rien de menaçant pour leur survie dans l’entreprise bien au contraire, il faut

leur montrer que c’est une réelle valeur ajoutée pour leur emploi et leurs connaissances

personnelles. De plus, il est important pour les décideurs de se rendre compte de ce qui se passe

sur le terrain. La force de vente est un élément clé dans l’entreprise : ne pas prendre en compte

les conseils qu’ils peuvent faire remonter serait une réelle perte pour la stratégie de l’entreprise.

Les outils numériques sont des outils d’aide à la décision mais en aucun cas il ne faudrait les

considérer comme une solution en soi. Il paraît incontournable d’avoir le point de vue des

personnes travaillant sur le terrain. Pour conclure, le client doit être au centre de la stratégie

Digitale car c’est son comportement qui influe sur les résultats de l’enseigne. Il est important

pour une entreprise d’avoir une vision à long terme sur les évolutions du marché afin de

pouvoir anticiper les réactions des consommateurs.

Page 50: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

50

Bibliographie

Ouvrage :

DUPIN A Communiquer sur les réseaux sociaux FYP France 2010

ISAAC. H/ VOLLE P. : E-commerce de la stratégie à la mise en œuvre opérationnelle Pearson

Montreuil 2014

CUKIER,K MAYER-SCHOENBERGER V La révolution des données est en marche

ROBERT LAFFONT Paris 2014

RICHARD-LANNUERIES : Le mobile marketing Les Génies des glaciers France 2008

TINELLI M Changer radicalement pour s’adapter au consommateur de l’ère numérique

Eyrolles Saint germain Paris 2012

VALLETJB, DRUGUET V Le commerce connecté: Comment le digital révolutionne le point

de vente Eyrolles Saint germain Paris 2015

Revues :

HERSCOVIC J ; « le e-commerce un vrai faux coupable » La tribune hebdomadaire 2013 P28

Nebia A « le magasin est mort vive le magasin » e-marketing Avril 2015 P45-48

LEZY F « Omnicanal : du bon usage des outils » Stratégie Juillet 2014 P14 à16

Sites internet :

e-commerce mag « Du commerce omnicanal au commerce pertinent »

http://www.ecommercemag.fr/Thematique/strategies-omni-canal-1009/Tribunes/du-

commerce-omnicanal-au-commerce-pertinent-233854.htm 16/07/2015

Marketing web mobile “histoire du web mobile” Thierry pires http://marketing-

webmobile.fr/2011/10/histoire-du-web-mobile/ 10/07/2015

Page 51: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

51

BfmTV business : « bien « préparer son équipe à la transformation numérique » Eddye

Dibar 29/08/2015

Etudes

Barométre Cultures services « Les francais et les services » Publié en Décembre 2014

Page 52: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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Valérie

Touffut

Grille d'entretien 15/08/15

Thématique à aborder Réponses

Présentation de la Personne et

de l'entreprise Valérie Touffut : Directrice expérience client numérique chez Okaidi

L'e-commerce (s’adapter, la

concurrence, l'évolution)

une adaptation difficile, certaines personnes que je connais n'y croyaient

pas. Le problème pour l'entreprise où je travaillais avant Okaidi, La

Redoute, c'est qu’elle n’avait pas de vision stratégique à long terme. Ils ont

pris le tournant beaucoup trop tard. Du coup, leur logique était incomplète.

Ils se sont concentrés en grande partie sur les offres promotionnelles et ne

se sont pas intéressés au produit en lui-même.

Les enjeux pour l’entreprise vont être : la compétitivité, un modèle

économique et un rythme différents.

De plus, l’objectif premier est de répondre aux besoins du client, par le

mobile, par l’utilisation de l’omnicanal. Il faut bien prendre conscience que

c’est le client qui décide.

Comportement d'achats des

consommateurs (changement)

Les consommateurs sont sur- informés, ils sont plus au courant que les

vendeurs.

Ils se réfèrent aux avis des autres consommateurs.Du coup, le vendeur perd

toute sa crédibilité. Pour les consommateurs, cela reste un gain de temps,

un gain économique. Il faut savoir que 40% du chiffre d’affaires est réalisé

sur internet donc cela montre bien que les clients s’adaptent rapidement

La part de la mobilité

L’année dernière une étude est apparue. Il était indiqué qu’il y avait plus

de personnes qui se servaient de leur mobile que de leurs ordinateurs pour

se connecter sur internet, ce qui a changé la « Donne » pour les entreprises.

Prenons le cas d’Okaidi nous avons été en retard sur les sites responsives

pour mobile. Nous l’avons installé il y a deux semaines, le taux de

transformation a été multiplié par trois.

Les enjeux du mobile vont être technologiques et ergonomiques pour

faciliter l’utilisation des consommateurs.

Pour les applications, l’enjeu va être une fidélisation plus prononcé qui

permettra de prendre en compte les attentes du client

Page 53: Memoire de fin d'étude _Louis Lebray

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La digitalisation des

magasins

Nous mettons en place la digitalisation bornes etc…pour faciliter le

parcours d’achat du client que ça soit avant ou après l’achat et non pour les

outils en lui-même. Il faut que l’omnicanal soit une expérience agréable

pour le client et ça ne se résume pas à des outils installés en magasin.

L’important, c’est de s’adapter à l’évolution du client. Et pour cela tous les

canaux doivent pouvoir se compléter et travailler ensemble ; c’est tout

d’abord un travail à faire en interne. Il faut que les clients se sentent aussi

bien en magasin que sur le site ou même avec un conseiller après-vente

La Force de vente

Les forces de ventes sont des ambassadeurs de la marque. Ils sont

primordiaux pour l’entreprise. Ils sont incontournables pour les magasins.

Nous avons créé des clients surinformés, c’est pourquoi il faut que le

vendeur soit formé, il faut que le vendeur réussisse d’un point de vue

humain mais aussi d’un point de vue technologique : chaque canal doit

pouvoir se compléter. Il faut redonner le pouvoir au conseiller pour qu’il y

ait un effet multiplicateur sur sa connaissance.