Memoire Magister 4

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  • REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

    FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE ET DE LINFORMATIQUE DEPARTEMENT DELECTROTECHNIQUE

    MEMOIRE DE MAGISTER

    EN ELECTROTECHNIQUE

    Option : Entrainements Electriques

    Prsent par

    Mr. Madjid MEZIANI Ingnieur dtat en lectrotechnique

    Thme

    Contribution la modlisation analytico-numrique des transformateurs

    de puissance

    Soutenu publiquement le 18/12/2011 devant le jury dexamen : Mr. Hassane MOHELLEBI Professeur UMMTO Prsident

    Mr. Mhemed RACHEK Maitre de Confrences A UMMTO Rapporteur

    Mr. Nacer Eddine BENAMROUCHE Professeur UMMTO Examinateur

    Mr. Salah HADDAD Professeur UMMTO Examinateur

    Mr. Tahar OTMANE CHERIF Maitre de confrences A UMMTO Examinateur

  • Remerciements

    Jadresse des remerciements tout particuliers mon promoteur Monsieur Mhemed

    RACHEK maitre de confrence A luniversit de Tizi-Ouzou, qui a rendu possible ce

    travail de mmoire en me faisant profiter de ses vastes connaissances et de son exprience.

    Je remercie profondment Monsieur Hassane MOHELLEBI professeur au

    dpartement de llectrotechnique de lUMMTO de mavoir fait lhonneur daccepter de

    prsider le jury de soutenance.

    Cest pour moi un grand honneur de voire juger ce travail par monsieur Nacer

    Eddine BENAMROUCHE professeur au dpartement de llectrotechnique de lUMMTO, je

    voudrai lui tmoigner aussi, ma profonde gratitude et ma sincre reconnaissance.

    Que Monsieur Salah HADDAD professeur au dpartement de llectrotechnique de

    lUMMTO, soit vivement remerci pour lintrt quil accord au sujet et pour nous avoir

    fait lhonneur daccepter lvaluation de ce travail.

    Mes sincres remerciements vont galement Monsieur Tahar OTMANE CHERIF

    maitre de confrences A luniversit de Tizi-Ouzou pour avoir accept de participer

    dans le jury de soutenance.

    Je tiens vivement remerci Monsieur Arezki DICHE enseignant lUMMTO, pour

    ses conseils judicieux et sa sympathie.

  • Sommaire

    Introduction gnrale

    Chapitre I : Etat de lart sur la modlisation des transformateurs I.1 Introduction I.2 Principaux lments des transformateurs...

    I.3 Principe de fonctionnement

    I.4 Diffrents types de transformateurs..

    I.4.1 Transformateur colonnes...

    I.4.1.1 Les enroulements.....

    I.4.1.2 Le circuit magntique..

    I.4.1.3 Limitations des transformateurs colonnes....

    I.4.2 Transformateur cuirass..............

    I.4.2.1 Les enroulements

    I.4.2.2 Les crans lectrostatiques.

    I.4.2.3 Avantages et inconvnients du transformateur cuirass.....

    I.4.3 Transformateur ordinaire de phase...

    I.4.4 Transformateur immerg dans l'huile et transformateur sec...

    I.4.4.1 Transformateur lhuile.....

    I.4.4.2 Transformateur sec.....

    I.5 Transformateurs triphass..

    I.6 Groupe de couplage................ ...

    I.6.1 Couplages normaliss...

    I.6.1.1 Couplage toile toile..................

    I.6.1.2 Couplage triangle toile

    I.6.1.3 Couplage toile zigzag.

    I.6-2 Choix du couplage dans les transformateurs usuels.

    I.7 Contraintes subies par le transformateur

    I.8 Rgimes de fonctionnement...

    I.8.1 Rgime de surcharge

    I.8.2 Rgime dsquilibr.....

    I.8.3 Rgime transitoire

    I.9 Protection des transformateurs contre les surtensions

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  • I.10 Diffrentes approches de modlisation des transformateurs

    I.11 Schmas quivalent en tant que modle...

    I.11.1 Schma classique

    I.11.2 Phnomnes lectromagntiques.

    I.11.2.1 Couplage parfait (transformateur idal)

    I.11.2.2 Couplage imparfait.................................................

    I.11.2.3 Pertes cuivre.

    I.11.2.4 Calcul des rsistances ..

    I.11.2.5 grandeurs magntiques.

    I.11.2.6 Energie magntique emmagasine...

    I.11.2.7 Pertes fer...

    I.11.3 Phnomnes lectrostatiques

    I.11.3.1 Pertes dilectriques...

    I.11.3.2 Calcul des capacits..

    I.11.3.3 Capacit entre enroulements

    I.11.3.4 Capacit entre conducteurs

    I.11.3.5 Capacit entre phases...

    I.11.3.6 Capacit entre enroulement et cuve..

    I.12 Modlisation par les mthodes semi-analytiques.

    I.13 Modle dtaill (fin) bas sur le calcul des inductances et des rsistances.

    I.13.1 Calcul des selfs inductances..

    I.13.2 Calcul des inductances mutuelles..

    I.13.3 Calcul des rsistances

    I.14 Modlisation par la mthode des lments finis (MEF)

    I.15 Conclusion.

    Chapitre II : Modlisation lectromagntique des transformateurs II.1 Introduction...

    II.2 Equations de Maxwell..

    II.3 Lois de comportement des matriaux...

    II.4 La loi dOhm.....

    II.5 Relations de passage.....

    II.6 Equations de Maxwell simplifies.

    II.7 Modles lectromagntiques

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  • II.7.1 Modle magntostatique......

    II.7.2 Modle magntodynamique

    II.8 Le choix de la variable dtat...

    II.9 Formulation en potentiel vecteur magntique...

    II.10 Conditions de Jauge

    II.11 Formulation bidimensionnelle en potentiel vecteur magntique..

    II.11.1 Formulation 2D cartsien.....

    II.11.2 Formulation 2D axisymtrique....

    II.12 Les conditions aux limites..

    II.13 Mthodes de rsolution..

    II.13.1 Mthodes numriques..

    II.13.1.1 Principe de la mthode des lments finis.....

    II.13.2 Mthodes semi-analytiques..

    II.13.2.1 Principe de la mthode des circuits coupls...

    II.13.2.2 Interaction entre les lments de circuits

    II.13.2.3 Alimentation sinusodale.

    II.14 Conclusion

    Chapitre III : Modlisation des transformateurs par une mthodologie mixte Circuits Electriques Magntiquement Coupls (CEMC) et Elments Finis(EF)

    III.1 Introduction. III.2 Modle gomtrique

    III.3 Discrtisation des enroulements..

    III.4 Formulation en potentiel vecteur.

    III.4.1 Equations caractristiques en axisymtrique

    III.5 Expression de potentiel vecteur magntique

    III.6 Prise en compte du circuit magntique.........................

    III.6.1 Modlisation du noyau par des densits superficielles de courant

    III.6.2 Expression intgrale caractristique du noyau.

    III.7 Calcul analytique des paramtres inductifs du modle...

    III.7.1 Inductance mutuelle..

    III.7.2 Inductance propre...

    III.8 Ncessit du couplage avec la mthode des lments finis..

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  • III.8.1 Technique mixte circuits coupls-lments finis....

    III.8.2 Formulation lments finis des quations lectromagntiques du noyau...

    III.8.3 Mthodes de rsolution des systmes algbriques

    III.9 Conclusion...

    Chapitre IV: Applications est validations IV.1 Introduction...

    IV.2 Description du transformateur..

    IV.3 Caractristiques du dispositif

    IV.4 Dimensions gomtriques du transformateur...

    IV.5 Caractristiques physiques

    IV.6 Discrtisation de la structure.

    IV.7 Calcul des pertes....

    IV.7.1 Le processus de calcul des pertes dans les enroulements..

    IV.7.2 Pertes en court-circuit..........................................

    IV.7.2.1 Calcul des rsistances et selfs....

    IV.7.2.2 Calcul des mutuelles et selfs de chaque conducteur

    IV.7.2.3 Calcul des inductions et IV.7.3 Calcul des pertes vide...

    IV.8 Interprtation des rsultats..

    IV.9 Description du second transformateur

    IV.10 Caractristiques du dispositif.

    IV.11 Dimensions gomtriques du second transformateur.

    IV.12 Essai en court-circuit.

    IV.13 Essai vide...

    IV.14 Conclusion

    Conclusion gnrale....

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  • Introduction Gnrale

    La modlisation des transformateurs de puissance traditionnellement occup

    beaucoup dattention durant des annes, pour leur importances dans les systmes de

    puissance, le grand intrt port ltude de ces dernier on permit de raliser un

    dveloppement remarquable dans le domaine de la conversion, du transport et de la

    distribution de lnergie lectrique. La comprhension des phnomnes lectromagntiques

    qui rgissent leur fonctionnement et la dtermination des diffrentes pertes et les paramtres

    lectriques constitue une tape dterminante pour une meilleure exploitation de ces

    dispositifs. Ce qui permet galement de prdire sont comportement aux diffrentes contraintes

    pour viter sa dtrioration, et largir sa dure de vie en vue de minimiser son cot

    dexploitation. Il existe deux types de modlisations : la modlisation par calcul de champs

    dite numrique ou semi-analytique et la modlisation par circuit lectrique quivalent dite

    analytique.

    Vu la complexit des caractristiques gomtriques et physiques des systmes

    lectromagntiques rels, les mthodes disponibles sont alors des mthodes numriques ou

    semi-analytiques qui font appel des techniques de discrtisations. Les outils numriques de

    modlisation sont ncessaires pour traiter des problmes lis au fonctionnement du

    transformateur en exploitation et aussi leur conception, cela offre une modlisation fine des

    phnomnes physiques en permettant daccder aux variables locales et aux variations spatio-

    temporelles des diffrentes grandeurs. Plusieurs mthodes ont ts dveloppes, chaque

    mthode ses avantages et ses inconvnients, ses applications et ses limites. On peut citer la

    mthode des volumes finis, mthode des diffrences finis et mthode des lments finis. Le

    choix se fait selon plusieurs contraintes physiques et selon la complexit des gomtries des

    dispositifs lectrotechniques, les proprits physiques des matriaux, et le cout en capacit

    mmoire et en temps de rsolution.

    Le but de notre travail est de mettre en uvre une mthode de modlisation, pour

    retranscrire le comportement lectromagntique du transformateur de puissance dans les

    diffrents tats oprationnels aussi bien en rgime permanent quen rgime transitoire.

  • On a opt pour la mthode des Circuits Electriques Magntiquement Coupls (CEMC)

    qui se base sur des techniques de discrtisations. Une mthode qui offre beaucoup de

    possibilits de modlisations locale des transformateurs et permet aussi lvaluation des

    paramtres lectriques dans une large gamme de frquences. Cette dernire trouve ces limites

    en regardant la gomtrie rel du transformateur et aux dtails (non linarit, hystrsis,

    anisotropie de la permabilit magntique et conductivit lectrique du circuit magntique).

    La prsence de circuit magntique complique lapproche semi-analytique, la mthode des

    lments finis est une excellente alternative pour des gomtries complexes et caractres

    physiques non linaires. Mais elle peut conduire des difficults pour la prise en compte de

    grand nombre de conducteurs, et plus particulirement en prsence de conducteurs filaires.

    Pour cette raison on adopt pour une mthodologie hybride pour la modlisation

    lectromagntique qui sappuie sur des formulations analytiques et numriques bases

    respectivement sur la thorie des circuits coupls et la mthode des lments finis.

    Ce travail ce dcompose en quatre chapitres :

    Le premier chapitre expose les diffrents types de transformateurs de puissances, leur

    description et constitution ainsi que les mthodes de modlisation. Nous aborderons le

    problme de modlisation en utilisant deux mthodes : la premire est base sur le schma

    lectrique quivalent global et la deuxime mthode est une approche locale base sur un

    calcul numrique ou bien semi-analytique effectu respectivement par la mthode des

    lments finis (EF) et la mthode des circuits lectriques magntiquement coupls (CEMC).

    Le deuxime chapitre a pour objet la description des phnomnes lectromagntiques

    dans le cadre des hypothses de l'lectrotechnique. Le modle mathmatique, que nous allons

    laborer comprendra les quations de Maxwell, les lois de comportement des matriaux et les

    conditions aux limites. Puis, nous donnons les formulations, magntostatique et

    magntodynamique en introduisant le potentiel vecteur magntique.

    Le troisime chapitre est consacr lapplication de la mthode des circuits lectriques

    magntiquement coupls sur un transformateur de puissance. La considration de contraintes

    de conservation en courant et tension permet l'assemblage du systme matriciel

    lectromagntique complet ncessaire au calcul de la distribution de densits de courant et

    donc des pertes Joule dans les conducteurs.

  • La problmatique dtude ncessite une mthode mixte ou bien un couplage

    analytico-numrique, cela nous permettra de tirer profit de deux mthodes, afin de pouvoir

    retranscrire efficacement le comportement de cet quipement. Le circuit magntique rel sera

    pris en charge travers le modle magntique formul numriquement par la mthode des

    lments finis.

    Le quatrime chapitre est consacr la validation ainsi que lexploitation des rsultats

    obtenus avec le modle dvelopp. Ces derniers seront confronts aux mesures

    exprimentales donnes par lentreprise Electro-Industries dAzzazga.

  • Chapitre I

    tat de lart sur la modlisation des transformateurs

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

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    I.1 Introduction Les transformateurs sont des machines statiques induction lectromagntique

    gnralement utiliss pour modifier les caractristiques de lnergie lectrique alternative afin

    de la rendre aussi commodes que possible tous les stades, de la production, du transport

    de la distribution et de lutilisation. Cet appareil est dun emploi absolument universel, en

    effet il transforme les signaux des sources de tensions et de courants sinusodaux en signaux

    de mme frquence mais de valeurs efficaces gnralement diffrentes.

    La comprhension des phnomnes lectromagntiques qui rgissent le fonctionnement

    des transformateurs et la dtermination de ses pertes, constitue une tape dterminante pour

    lexploitation optimale de ces appareils et galement pour leur conception. La modlisation

    des transformateurs est une tche trs difficile due l'introduction des caractristiques du

    noyau magntique tel que la saturation, lhystrsis et les pertes par courants de Foucault,

    aussi bien que de sa topologie et la configuration de ses enroulements. Ainsi, une varit de

    mthodes pour sa modlisation et analyse de sont comportement pour diffrents tats

    oprationnels ont t dveloppes. On peut distinguer deux approches de modlisation :

    Approche locale oriente vers le calcul numrique ou bien semi-analytique. Approche globale oriente vers le calcul analytique bas sur un schma quivalent

    lectrique ou magntique (rseau de rluctances).

    I.2 Principaux lments des transformateurs D'une manire gnrale, un transformateur est constitu d'un circuit magntique feuillet

    et d'un ensemble de bobines spares par des crans lectrostatiques qui entourent des noyaux

    magntiques. Chaque bobine formant le milieu conducteur est organise en paquets de spires

    et chaque spire tant constitue de brins lmentaires. Les diffrents types

    de transformateurs se distinguent suivant la disposition gomtrique de leurs constituants,

    de la forme de leur circuit magntique et du type de refroidissement.

    I.3 Principe de fonctionnement

    En vertu de la loi de Faraday, lorsquun flux dinduction magntique variable circule dans le circuit magntique, il induit dans chacun des enroulements une force lectromotrice

    proportionnelle dans le temps aux taux de changement (/) et au nombre de spire que comporte cet enroulement.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    5

    Lorsque le primaire est aliment par une source alternative, il circule dans le circuit

    magntique un flux galement alternatif dont lamplitude dpend du nombre de spires du

    primaire et de la tension applique. Ce flux induit dans lenroulement secondaire une tension

    proportionnelle au nombre de spires du secondaire. La fermeture du secondaire sur une charge

    provoque la circulation du courant secondaire.

    Le noyau magntique fournit un chemin de canalisation de flux magntique tel que montr

    par la figure (I-1)

    I.4 Diffrents types de transformateurs

    Il existe diffrents types de transformateurs, mais nous nous intresserons ltude

    des transformateurs de puissances de rseaux lectriques car ils prsentent le plus grand

    intrt dans le dveloppement de linterconnexion des rseaux.

    du point de vue construction, deux principales technologies sont distingues, savoir les

    transformateurs colonnes et les transformateurs cuirasss.

    I.4.1 Transformateur colonnes

    Le transformateur colonnes est constitu de deux enroulements concentriques par phase.

    Ces enroulements sont monts sur un noyau ferromagntique qui se referme ses extrmits

    via des culasses gnralement de sections circulaires afin d'assurer une bonne canalisation du

    flux magntique. Dans cette technologie, ce sont les enroulements qui entourent le circuit

    magntique (figure. I.2).

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    6

    I.4.1.1 Les enroulements

    Les enroulements sont constitus de spires dont le nombre est diffrent pour les enroulements

    de haute et de basse tension respectivement primaire/secondaire. Les spires sont elles mmes

    subdivises en plusieurs brins mis en parallle. Les conducteurs formant les enroulements

    sont en cuivre ou en aluminium pour les puissances plus importantes. Ces matriaux sont ainsi

    prfrs d'autres pour leurs bonnes conductivits thermiques. Selon la gamme de puissance

    des transformateurs, les conducteurs peuvent tres sous forme de fils massifs, de section

    circulaire ou carre, de type mplat, ou encore lamins en fines feuilles [Lef-2006].

    I.4.1.2 Le Circuit magntique

    Le noyau est compos dun empilage de tles ferromagntiques cristaux orients, isoles

    lectriquement entres elles afin de rduire les pertes par courants de Foucault. Les tles de

    circuit magntique de type (Fe-Si), grain orient lamin froid, ont une paisseur qui varie

    de 0.15mm 0.3mm [Gue-1994]. Des joints enchevtrs et orthogonaux effectuent la liaison

    entre les colonnes et les culasses sur les transformateurs de petite puissance. Ces joints qui

    constituent une succession de stratifications jouent un rle important dans la performance du

    noyau afin d'obtenir une stabilit mcanique plus leve, et diminuent galement le bruit des

    vibrations pendant le fonctionnement du transformateur. [Nak-1982] [Oli-2003]. L'espace

    dlimit par deux colonnes successives et les culasses est dnomm "fentre magntique" et

    accueille donc les bobinages [Lef-2006].

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

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    I.4.1.3 Limitations des transformateurs colonnes

    Le circuit magntique des transformateurs colonnes est plus grand en volume que celui d'un

    type cuirass. Par consquence, le nombre de spires et le rapport volumique entre les

    matriaux conducteurs et ferromagntiques sont plus importants. Par ailleurs ce type de

    construction qui fait ses preuves pour des puissances relativement faibles (environ jusqu

    30 KVA), prsente quelque difficults pour des fortes puissances (plus de 100 KVA) et des

    tensions plus leves. Pour des tensions suprieures 220 KV, certains constructeurs ont

    abandonn la construction du transformateur colonne au profit de la structure cuirasse.

    I.4.2 Transformateur cuirass

    Dans cette technologie, le circuit magntique entoure les enroulements forms de bobines

    rectangulaires axe horizontal. Le circuit magntique, de section rectangulaire est constitu

    de tles poses plat. La cuve assure le calage du circuit magntique et des enroulements.

    Ces transformateurs sont utiliss au sein des rseaux de transport et de rpartitions ou les

    surtensions transitoires sont frquentes. Dans cet environnement, ils doivent se prmunir des

    effets nfastes de ces surtension sur les enroulements. Pour cela des crans sont utiliss afin

    de rduire les contraintes lies aux champs lectriques dans les bobinages.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

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    I.4.2.1 Les enroulements

    Dans ce type de construction la bobine qui est en fait une grande spirale rectangulaire

    trs plate (galette), contient un certain nombre de spires, chaque spire tant elle mme

    constitue dune ou de plusieurs couches de conducteurs. Les galettes sont alternes entre

    la haute et la basse tension afin de diminuer les fuites magntiques et le gradient de tension.

    En outre, cette topologie offre l'avantage d'engendrer des forces en opposition entre chaque

    galette lors de court-circuit.

    I.4.2.2 Les crans lectrostatiques

    Des feuilles mtalliques haute rsistivit et de faible paisseur sont employes pour rduire

    les contraintes entre les spires. Celles-ci sont insres entre les feuilles isolantes des bobines

    haute tension. L'effet capacitif, uniformment distribu de cette manire permet alors de

    mieux rpartir la tension sur toute la longueur de la bobine lors d'une onde de choc.

    I.4.2.3 Avantages et inconvnients du transformateur cuirass

    Le transformateur cuirass possde un circuit magntique plus court, ce qui permet davoir un

    courant vide relatif plus faible et ses enroulements sont plus simples car le nombre de spires

    est moins grand vu que la section du noyau dans un transformateur cuirass peut tre plus

    grande que dans le transformateur colonnes. Mais il prsente aussi certains inconvnients :

    ses enroulements sont moins accessibles lagent refroidissant, lexamen et la rparation sont

    plus difficiles et demande davantage de matriaux isolants pour la haute tension.

    Fig. I.4 : Transformateur triphas type cuirass [Kos-1979] [Lef-2006].

    Conducteurs

    Galette BT

    Galette HT

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    9

    I.4.3 Transformateur ordinaire de phase

    Du point de vue de leurs applications, les transformateurs ordinaires de phase (monophas,

    biphas, et triphas), groups dans trois ou cinq colonnes se classent en trois catgories :

    Les transformateurs pour les grands rseaux et les grandes centrales, leur puissance varie de 100 400 MVA.

    Les transformateurs pour rseaux de rpartition qui alimentent les lignes moyenne tension, leur puissance varie de 5 30 MVA.

    Les transformateurs de distribution destins lalimentation des utilisateurs de lnergie clectique en basse tension (380 ou 220V), leur puissance varie de 5 1000 KVA.

    I.4.4 Transformateur immerg dans l'huile et transformateur sec

    Selon le type de refroidissement on distingue : les transformateurs lhuile et les

    transformateurs secs.

    I.4.4.1 Transformateur lhuile

    Pour prvenir laction nfaste de lair sur lisolation des bobines et amliorer

    le refroidissement du transformateur, on place le noyau magntique avec les enroulements

    dans une cuve remplie dhuile minrale. Malgr ces proprits avantageuses, lhuile de

    transformateurs a deux dfauts principaux : elle est inflammable et sa vapeur forme avec lair

    dans certaines conditions un mlange explosif.

    En plus de son rle de rservoir au liquide dilectrique, la cuve assure le maintien mcanique

    du circuit magntique et des enroulements. La construction de la cuve gnralement de forme

    ovale est lie au calcul thermique du transformateur. Le refroidissement du transformateur est

    dautant plus difficile raliser que la puissance du transformateur est grande. La cuve est

    tapisse de shunts magntiques, dont on distingue deux types :

    Les shunts magntiques forms dun empilement de tles magntiques semblable au noyau et qui canalise le flux de fuite.

    les shunts amagntiques plus conomiques, constitus de plaque de cuivre ou aluminium ayant pour rle de repousser le flux de fuite.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    10

    I.4.4.2 Transformateur sec

    Les transformateurs immergs dans lhuile liquide base minrale ou de silicone sont plus

    rpondus pour les plus fortes puissances et les niveaux de tension levs, mais prsentent

    des risques de fuite, dincendie et la pollution de lenvironnement. Cela permis de laisser

    la place aux transformateurs avec technologie sche, avec des enroulements enrobs

    (imprgns). Le systme disolation lectrique est remplac par une rsine (poxyde) et lair.

    Des rsines ont t dveloppes pour rsister aux tensions lectriques et aux contraintes

    mcaniques, thermiques qui apparaissent dans un transformateur en service. Laspect

    favorable est son comportement non inflammable et lger. Ce genre de transformateur

    est le plus appropris pour la distribution de l'lectricit en degr lev de sret [Esl-2010].

    I.5 Transformateurs triphass

    Les transformateurs triphass sont prsents diffrents endroits dans les rseaux lectriques

    pour adapter les valeurs efficaces des tensions aux niveaux souhaitables. De faon simplifie,

    lnergie lectrique est produite dans les centrales sous des tensions moyennes. Le transport

    longue distance exige des hautes tensions afin de limiter les pertes par effet Joule et rduire le

    dimensionnement des conducteurs, et lutilisation demande des tensions basses ou moyennes.

    Des transformateurs lvateurs sont ncessaires au dpart, et des transformateurs abaisseurs

    sont indispensables larrive cot consommateurs.

    I.6 Groupe de couplage

    Le groupe de couplage dsigne lassociation des couplages des enroulements choisis pour la

    haute tension et pour la basse tension. Lenroulement haute tension dun transformateur

    triphas de nombre de spires peut tre connect en toile (symbole Y) ou en triangle (symbole D). Lenroulement basse tension avec un nombre de spires peut tre connect en toile (symbole y), en triangle (symbole d) ou en zigzag (symbole z). Les systmes des

    tensions du primaire et du secondaire dun transformateur triphas sont en gnral dphass

    avec un angle . Comme cette angle est multiple de 6 , on dfinit lindice horaire par : 6

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    11

    I.6.1 Couplages normaliss

    Trois couplages sont particulirement utiliss en pratique : ce sont les couplages

    normalissYy0,Dy11,Yz11.

    I.6.1.1 Couplage toile toile

    Pour le couplage toile toile, les tensions aux bornes des bobines du primaire est du

    secondaire de la mme colonne sont des tensions simples (Fig. I.5-a). Ce qui permet de

    construire le diagramme vectoriel (Fig. I.5-b). le rapport de transformation est / . Le dphasage de basse tension par rapport la haute tension est nul, ce qui donne un indice horaire I=0.

    I.6.1.2 Couplage triangle-toile

    Pour le couplage triangle-toile la tension aux bornes dune phase du primaire

    est une tension compose, alors que la tension aux bornes de la phase correspondante

    du secondaire est une tension simple (Fig. I.6-a). Le rapport de transformation

    est 3. / . Le dphasage entre les tensions du primaire et le secondaire est de /6, ce qui veut dire lindice horaire est I=11. (Fig. I.6 -b)

    Fig. I.5-a: Couplage Yy 0

    Fig. I.5-b : Diagramme vectoriel

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    12

    I.6.1.3 Couplage toile zigzag

    Pour le couplage toile zigzag (Fig. I.7-a), la tension aux borne dune phase du primaire est

    une tension simple alors quune tension aux bornes dune phase du secondaire est la somme

    des deux tensions aux bornes de demi bobines ce qui permet de construire le diagramme

    vectoriel (Fig. I.7-b). Le rapport de transformation est 3. / . Le dphasage entre les tension est de /6, en choisissant la premire dtermination position positif de langle, ce qui veut dire lindice horaire est I=11.

    I.6-2 Choix du couplage dans les transformateurs usuels.

    La prsence du conducteur neutre dans une distribution basse tension permet de disposer

    des deux types de tension ; la tension simple pour lusage domestique usuel, et le systme

    triphas de tensions composes pour lusage artisanal ou industriel. De plus il est intressant,

    cot haute tension de disposer dun couplage ayant un neutre et de mettre ce neutre, ainsi que

    le circuit magntique et les parties mtalliques (cuve) du transformateur au potentiel de la

    terre. Ceci permet de rduire les distances disolement des bobines hautes tensions[May2006].

    Fig. I.6-a : Couplage Dy 11

    /6

    Fig. I.6-b : Diagramme vectoriel

    Fig. I.7-b : Diagramme vectoriel

    V

    Fig. I.7-a : Couplage Yz 11

    /2/2

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    13

    Ce quil faut viter cest davoir le mme couplage au primaire et au secondaire dun

    transformateur, ceci vite de transmettre intgralement le dsquilibre ventuel des grandeurs

    (courants, tensions) dun cot du transformateur lautre. On voit donc apparatre lintrt

    dun couplage Yz offrant un neutre des deux cots et des couplages diffrents.

    I.7 Contraintes subies par le transformateur

    Les transformateurs de puissance sont soumis plusieurs contraintes qui sont les effets

    dactions physiques ou chimiques. Les contraintes normales sont celles qui entrainent une

    usure et un vieillissement lent du matriel. Les contraintes anormales tant celles qui

    provoquent un vieillissement prmatur ou destruction immdiate du matriel.

    Les surtensions de foudre, de manuvre ou de court-circuit peuvent provoquer des dfauts

    mcaniques comme les vibrations en rgime permanent ou les efforts lectrodynamiques

    sur les bobinages.

    Les pertes qui se dgagent dans le noyau et les enroulements du transformateur lors de son

    fonctionnement se manifestent par de la chaleur qui induit lchauffement des parties

    constitutives de lappareil. Son action se traduit par une destruction lente des isolants

    ou la diminution de leur rigidit dilectrique pouvant par consquent amplifier le risque

    davarie du matriel.

    I.8 Rgimes de fonctionnement

    Les rgimes de fonctionnement des transformateurs sont les rgimes de surcharge,

    les rgimes dsquilibrs et les rgimes transitoires. [Gue-1994]

    I.8.1 Rgime de surcharge Les transformateurs dinterconnexion de grandes puissances de rseau lectrique doivent

    supporter les variations de la charge du rseau lectrique. Ils sont soumis des surcharges

    plus ou moins fortes et sur des dures plus ou moins longues.

    Llvation des courants de lignes lors des rgimes de surcharge induisent un accroissement

    du flux de fuite, encore amplifi par la saturation du circuit magntique. Les pertes dans les

    lments principaux : les bobinages, la cuve et les shunts sont accrues. Ces pertes contribuent

    un accroissement de la temprature globale ou locale (points chauds) des lments

    constitutifs et de lhuile de refroidissement de lisolation. Ainsi, la raction de dcomposition

    des isolants cartonns baigns par lhuile se trouve acclre. ce qui peut diminuer sa dure de

    vie et provoquer sa destruction terme.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    14

    I.8.2 Rgime dsquilibr

    Le rgime dsquilibr correspond un incident sur lune des trois phases du rseau.

    La composante homopolaire du courant dans les bobines devient importante, entrainant

    un dsquilibre des ampres-tours du circuit magntique et par consquent une augmentation

    des pertes supplmentaires dans le fer et le cuivre provoquant des surchauffes locales

    considrables.

    I.8.3 Rgime transitoire

    Les phnomnes transitoires dans le transformateur sont causs dune part par

    les enclenchements dautre part par les courts-circuits. Les enclenchements engendrent

    des surtensions, qui peuvent dtriorer lisolation. Les courts- circuits crent des surintensits

    qui engendrent des chauffements et des efforts lectrodynamiques importants au niveau des

    enroulements.

    I.9 Protection des transformateurs contre les surtensions

    Depuis la construction des premires lignes haute tension le problme de protection

    des transformateurs contre les surtensions prsentaient un intrt exceptionnel.

    Ces protections peuvent tres intrieures ou extrieures. Les mesures de protections internes

    sont le renfoncement adquat de lisolation des bobines dentre et dextrmit, o peuvent

    apparaitre les plus grands gradients de tension. [Kos-1979]

    Les mesures de protections extrieures ont pour but dattnuer londe qui arrive dans le

    transformateur en diminuant son amplitude et en la rendant moins raide, au moyen dlments

    capables dabsorber une grande partie de lnergie transporte par la surtension en lcoulant

    vers la terre. On distingue les deux types rpondus : les parafoudres et les clateurs.

    I.10 Diffrentes approches de modlisation des transformateurs

    La modlisation des transformateurs consiste tablir une structure mathmatique qui dcrit

    lensemble des phnomnes lectromagntiques qui sont rgis par les quations de Maxwell.

    Celles-ci constituent un systme dquations aux drives partielles qui lient les phnomnes

    magntiques aux phnomnes lectriques, la rsolution de ces quations est intimement lie

    la gomtrie et aux caractristiques de la structure tudie.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    15

    Selon quon sintresse aux grandeurs locales ou globales diffrentes types de mthodes

    peuvent se prsenter :

    Mthodes bases sur le calcul numrique (mthode des Elments Finis) qui fait intervenir des grandeurs locales lectromagntiques.

    Mthodes dites analytiques bases sur un schma quivalent lectrique ou magntique qui font intervenir des grandeurs globales.

    Mthodes dites semi-analytiques bases sur un schma quivalent lectrique fin qui fait intervenir des grandeurs locales. La mthode la plus approprie est

    la mthode des Circuits Electriques Magntiquement Coupls.

    I.11 Schma lectrique quivalent en tant que modle

    Un schma quivalent de transformateur s'articule autour d'lments modlisant les

    phnomnes magntiques pour le circuit magntique, et les phnomnes lectromagntique

    et lectrostatique pour les bobinages, en intgrant le couplage, les inductances, les rsistances

    et les capacits. L'laboration d'un schma quivalent suppose de passer d'un problme

    gomtrique dcrit dans un espace deux ou trois dimensions (ce que nous appelons un

    modle spatial) seulement quelques paramtres caractristiques: les lments localiss d'un

    schma lectrique [Rob-1999].

    I.11.1 Schma classique

    Un schma quivalent complet dcrit bien le fonctionnement du transformateur quon peut

    prsenter comme suit :

    Fig. I.8 : Schma quivalent dun transformateur rel [Lef-2006]

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    16

    En dsignant par , , , les rsistances et inductances de fuites des enroulements primaire de spires et du secondaire de spires ; rsistance du circuit magntique et est la ractance de magntisation du circuit magntique correspondant ce flux., et sont des capacits parasites qui apparaissent en hautes frquences. Le transformateur est aliment sous une tensionvariable, dlivrant une tension et travers par les courants au primaire et au secondaire.

    I.11.2 Phnomnes lectromagntiques

    Il existe un champ magntique dans le bobinage d aux fuites de champ magntique.

    Ces lments se traduisent, en plus des rsistances, par deux circuits prenant en compte ces

    fuites inductances et .

    Dans les enroulements, les phnomnes magntiques peuvent tre rsums par un coefficient

    d'inductance liant le flux au courant qui lui donne naissance.

    I. 1 I. 2

    est le flux commun toutes les spires. Lorsque les frquences des courants lis la charge augmentent, le trajet des lignes de fuite

    est modifi et diminue par la mme occasion les valeurs de inductances

    Sachant quune tension variable, par l'intermdiaire du flux, induit une force lectromotrice

    non seulement dans le conducteur qui porte ce courant mais galement dans tout conducteur

    plac proximit. Ces forces sont donnes comme suit:

    I. 3 I. 4

    Un transformateur rel est fondamentalement caractris par le systme dquations

    ci-dessous:

    I. 5

    I. 6

    I. 7

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    17

    La rluctance est l'analogue magntique de la notion de rsistance. Elle vaut classiquement

    pour un tube de flux de longueur et de section constante:

    I. 8

    I.11.2.1 Couplage parfait (transformateur idal)

    La fonction premire du transformateur est d'assurer un couplage entre ses deux

    enroulements, couplage qui trouve son origine dans l'existence d'un flux commun ceux-ci.

    Le couplage est parfait lorsque la totalit du flux est commun aux deux enroulements. Le

    transformateur idal nglige les pertes cuivre, aucune hystrsis et les pertes de courant de

    Foucault dans les enroulements, et assume le couplage idal [Dix-2004].

    Les courants et tensions sont alors lis par le rapport de transformation, not et dfini par:

    I. 9

    I.11.2.2 Couplage imparfait

    En pratique, il est impossible de coupler parfaitement deux enroulements: du fait que dans les

    dispositifs rels il existe toujours un flux de fuite qui rduit le flux commun. L'importance

    de cette rduction est caractrise par le coefficient de couplage dont la valeur dans ce cas est

    infrieure l'unit.

    I. 10

    I.11.2.3 Pertes cuivre

    Un schma quivalent doit galement modliser les effets dissipatifs dans les enroulements,

    savoir les pertes cuivre, qui sont les pertes par effet Joule dans les enroulements,

    elles sexpriment par la formule suivante :

    , I. 11

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    18

    I.11.2.4 Calcul des rsistances (grandeurs lectriques)

    La rsistance de chaque enroulement est en fonction de la longueur de fil , de sa surface et de sa rsistivit. Sa relation gnrale est donne par :

    . I. 12

    Pour obtenir la rsistivit lectrique du matriau, comme on ne connat pas la temprature du cuivre ou laluminium a priori, lutilisateur doit lestimer en fonction

    de la norme de lenroulement.

    1 1 I. 13 : Conductivit lectrique du milieu .

    : est la rsistivit lectrique du matriau 0C 1.72 10pourlecuivre

    2.69 10pourlaluminium .

    : est le coefficient de temprature du matriau soit 3.93 10pourlecuivre

    4.03 10pourlaluminium

    La dpendance frquentielle des pertes dans le conducteur de lenroulement est lie

    aux courants de Foucault. Ces derniers sont dus la variation dans le temps du champ

    magntique. En effet les courants de Foucault engendrent une augmentation des pertes

    et une rduction du flux magntique total. Ces pertes peuvent se dcomposer suivant deux

    origines : les pertes propres dues leffet de peau par le biais du champ magntique cr par

    le conducteur sur lui-mme et celles dues aux effets de proximit par le biais dun champ cre

    par les autres conducteurs. Leffet de peau et de proximit sont la source de pertes Joule

    additionnelles. Les pertes augmentent alors la temprature des enroulements et par consquent

    leurs rsistances.

    I.11.2.5 grandeurs magntiques

    Ceci est schmatis par une ractance en parallle aux bornes du primaire du transformateur. La ractance est lie la rluctance quivalente de circuit magntique par la

    relation suivante :

    . . 1I. 14

    2I. 15

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    19

    I.11.2.6 Energie magntique emmagasine

    Lnergie stocke dans linductance magntisante a pour expression :

    12 12 .

    .

    I. 16

    Le thorme dampre appliqu au circuit magntique permet dcrire :

    I. 17

    Ce qui nous conduit lexpression :

    2I. 18

    est la longueur du circuit magntique, sa section et la permabilit magntique absolue du matriau le constituant, est linduction magntique. Lnergie stocke dans le circuit magntique est inversement proportionnelle la permabilit

    magntique du matriau constituant le circuit magntique. Si on veut limiter cette nergie

    on a intrt choisir un matriau de permabilit magntique leve.

    I.11.2.7 Pertes fer

    Les pertes fer sont souvent modlises par une simple rsistance en parallle sur

    l'inductance de magntisation. Elles rsultent de la variation du flux dans le circuit

    magntique et se composent des pertes par courant de Foucault ( et les pertes par hystrsis ( . Pour des faibles frquences les pertes fer sont dfinies par la formule semi-empirique

    suivante : [Sho-2004]

    I. 19 Dans celle-ci, les coefficients dpendent des particularits de fabrication de la tle mais galement de la frquence et de la valeur de l'induction. Les coefficients reprsentent respectivement le volume du noyau et l'paisseur des tles ferromagntiques,

    tandis que est coefficient de Steinmetz (1.7 2). A hautes frquences, quand l'paisseur de peau devient trs infrieure l'paisseur des tles, les pertes par courant de Foucault sont alors proportionnelles la frquence [Lef-2006].

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    20

    Dans les matriaux ferromagntiques feuillets les pertes fer sont donnes par la formule :

    2

    .

    I. 20

    la rsistivit du matriau, permabilit relative et permabilit du vide ( 4. 10 ).

    Pourleshautesfrquences 1.4; Pourlesbassesfrquences 1.4[Fre-2009].

    I.11.3 Phnomnes lectrostatiques

    Dans le transformateur il ya diffrentes capacits distribues le long des enroulements ; entre

    conducteurs ; entre enroulement haute et basse tension ; entre bobinages et cran ou masse

    mcanique. Ces lments sont la consquence du champ lectrostatique dont leffet est

    beaucoup accentu en haute frquence.

    I.11.3.1 Pertes dilectriques

    Les pertes dilectriques dues des courants de dplacement dans les isolants sont pour

    la plupart du temps ngligeables par rapport aux autres pertes. Le facteur

    de dissipationestdelordre1010. Ces pertes sont importantes lorsque les lments actifs interviennent, car leur isolation contient une teneur dhumidit leve

    [Oli-2003], et peuvent tres modlises par un rseau de rsistances et de condensateurs en

    cascade et en parallle [Ahm-92], leur expression est de la forme suivante :

    . . . I. 21

    : est la tension en volt. C : est la capacit (F). : est la pulsation (rad/s).

    I.11.3.2 Calcul des capacits (grandeurs lectrostatiques)

    Le calcul des ces capacits dpend de la gomtrie et des caractristiques lectriques des

    spires des enroulements (Fig. I.12). [Ven-2009].

    Certaines de ces capacits sont calcules avec des formules gomtriques simplifies et

    dautres sont calcules avec des formulations semi-empiriques.

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    21

    I.11.3.3 Capacit entre enroulements

    Les enroulements n'tant rien d'autre que des conducteurs proches ports des potentiels

    diffrents, ils introduisent des effets capacitifs dont les principales manifestations sont

    des rsonances avec les inductances du transformateur.

    En considrant une configuration cylindrique la capacit entre une spire de lenroulement

    haute tension et lenroulement basse tension est calcule au moyen : [Ven-2009]

    2 I. 22

    : Capacit entre enroulement de BT et HT : Rayon de lenroulement BT : Rayon de lenroulement HT : Permittivit relative du milieu considr : Permittivit du vide ( 10 36 )

    I.11.3.4 Capacit entre conducteur

    La capacit entre conducteurs dune mme spire ou bien entre conducteurs de spires

    diffrentes est approche par lquation suivante :[Ven-2009]

    I. 23

    Enroulement HT

    Enroulement BT

    Noyau

    Fig. I 8 : Reprsentation de leffet lectrostatique par diffrentes capacits [Ven-2009]

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    22

    I.11.3.5 Capacit entre phases

    La formule suivante est applique pour capacits entre de jambes adjacentes.

    1

    I. 24

    Avec

    b : la distance entre deux enroulements adjacent (centre-centre), est le diamtre de lenroulement.

    I.11.3.6 Capacit entre enroulement et cuve

    La capacit entre lenroulement et la cuve peut tre calcul partir de lquationI. 24, avec un facteur rduit de 0.25 pour une configuration cylindrique [Bje-2005] :

    0.25.

    1

    I. 25

    D est la largeur interne de la cuve. . La capacit entre lextrmit de la phase et la cuve peut tre approche par [Bje-2005] :

    Cela pour un facteur rduit de 0.75 (si la cuve nest pas compltement circulaire).

    0.75.

    I. 26

    Fig. I 10 : Dimension entre deux enroulements adjacents et entre lenroulement

    et la cuve [Bje-2005]

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    23

    I.12 Modlisation par la mthode semi-analytique

    La mthode semi-analytique est base sur des techniques de discrtisation numriques en

    petits lments, sur lesquelles on applique des formules analytiques. Cette mthode nous

    permet davoir un modle de schma lectrique fin et dtaill et le calcul des ces paramtres

    est plus prcis. Parmi ces mthodes on peut citer la mthode des circuits lectriques

    magntiquement coupls. Elle est dun emploi restreint aux milieux linaires, et dispositif

    avec gomtrie simple et homogne [Bje-2005].

    I.13 Modle dtaill (fin) bas sur le calcul des inductances et les rsistances

    La mthode est base sur un rseau dlments compos des selfs et des inductances

    mutuelles. Quel que soit le type de reprsentation, les lments sont calculs en fonction des

    caractristiques gomtriques du bobinage ainsi que des caractristiques gomtriques du

    noyau magntique. Lobjectif de cette mthode cest dtablir un modle dun circuit

    lectrique quivalent dtaill et fin des enroulements illustr sur (Fig. I.11). [Ahm-1992]

    [Bje-2005] [Ras-2008]

    Fig. I.11 : Modle dun circuit lectrique quivalent

    de lenroulement primaire [Bje-2005]

    ,

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    24

    I.13.1 Calcul des selfs inductances

    Pour le calcul de la self-inductance d'une spire de section rectangulaire on peut utiliser

    une formule approximative base sur la gomtrie des enroulements donne comme suit:

    ln 8 2 I. 27 : rayon moyen de la spire : rayon gomtrique moyen de la spire donn par Grover : [Rah-2003] [Bje-2005] :

    ln 23

    23

    12 1

    12 1

    2512I. 28

    Les paramtres , et sont respectivement le rayon moyen, la hauteur et la largeur de la spire.

    I.13.2 Calcul des inductances mutuelles

    Une formule exacte pour la mutuelle inductance entre llment et dsign par est donne par Maxwell en utilisant les intgrales elliptiques: [Shi-2004] [Bje-2005]

    . 2 2

    I. 29

    4 I. 30 et rayons de llment et ; integrales lyptiques de 1er et 2eme ordre.

    Fig. I.13 : Mutuelle inductance entre deux lments filamentaires circulaires [Shi-2004]

    Fig. I.12 : Dimension dune spire de section rectangulaire

  • Chapitre I tat de lart sur la modlisation des transformateurs

    25

    I.13.3 Calcul des rsistances

    La rsistance dune spire lmentaire est calcule au moyen :

    I. 31 :rsistivit de llment i ; et sont respectivement la longueur et la section de llment.

    I.14 Modlisation par la mthode des lments finis (MEF)

    La mthode des lments finis est une mthode incontournable lorsque l'on traite

    la modlisation des milieux continus. Son domaine d'application trs tendu fait probablement

    d'elle le premier outil de conception. Ainsi, applique au domaine de l'lectromagntisme, elle

    permet d'tudier des problmes aux formes complexes, avec des matriaux linaires ou non,

    des couplages circuits, du mouvementetc. Du fait de sa prise en compte des phnomnes au

    niveau local, sans injection de connaissance a priori, elle est la mthode utiliser pour

    comprendre finement les phnomnes physiques en jeu dans un dispositif. Lobstacle souvent

    rencontr par cette mthode dans beaucoup dapplications est la prise en compte des

    conditions aux limites existant linfini : lutilisation dun maillage pour approcher le

    problme rel demande un nombre de nuds important et prjudiciable au temps de calcul.

    De plus cette mthode trouve ses limites lorsque le domaine dtude prsente de singularits.

    I.15 Conclusion

    Ce premier chapitre nous a permis de prsenter les principaux types de transformateurs,

    leurs rgimes de fonctionnement. Du point de vue modlisation, diffrentes mthodes on ts

    dveloppes entre autres le schma lectrique quivalent. Ce modle permet de reproduire

    certains comportements lectromagntiques du transformateur. Mais masque en ralit des

    phnomnes plus complexes et comme tout modle souffre d'hypothses simplificatrices. Ces

    hypothses conduisent cependant des paramtres de reprsentation trop idaliss pour les

    applications industrielles actuelle. Les difficults de modlisation ncessitent le recours aux

    mthodes numriques ou semi-analytique de discrtisation en petits lments de circuit telles

    que la mthode des lments finis, et la mthode des circuits coupls. Ces modles sont les

    plus rpandus et utiliss, l'heure actuelle, pour modliser un transformateur. Quel que soit le

    type de reprsentation, les lments sont calculs en fonction des caractristiques

    gomtriques et dilectriques du bobinage ainsi que des caractristiques gomtriques du

    noyau magntique.

    Le prochain chapitre sera consacr la modlisation lectromagntique des transformateurs.

  • Chapitre II

    Modlisation lectromagntique des transformateurs

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    26

    II.1 Introduction

    Nous prsentons dans ce deuxime chapitre, les bases mathmatiques des quations lectromagntiques pour la modlisation dun problme lectrotechnique, travers le rappel des quations de Maxwell, ainsi que les diffrentes formulations magntostatiques et magntodynamiques qui en rsultent. Ces formulations conduisent des quations aux drivs partielles auxquelles il faut associer des conditions aux limites et des conditions dinterfaces. La rsolution analytique de telles quations ncessite gnralement des hypothses simplificatrices fortes, et ne rend donc pas compte de la ralit des phnomnes physiques. Dans le souci de prendre en considration la complexit des structures des systmes lectromagntiques (non linarit, phnomnes coupls, gomtrie 3D), on a recours soit aux mthodes couples analytico-numrique soit purement numriques.

    II.2 Equations de Maxwell

    La rpartition spatiale et temporelle des champs magntique et lectrique est donne par les quations de Maxwell: [Dha-2005] [Ped-2003] [Hen-2004]

    . . . . II. 1" #$% $&' ()(& * '. & ). . II. 2" ,-&- . ) 0 ). . 0 II. 3" 123$ $&4 56 7 ((& * 4 85 7 ((& 9 ..6 II. 4" Avec :

    4 : Champ magntique ;A/2> ) : Induction magntique ;T> ' : Champ lectrique ;V/2> : Induction lectrique ;A/2B> 56 : Densit de courant de conduction ;1/2B> : Densit de charge volumique ;A/2C> & : Le temps ;> : charge contenue dans le volume V ;A> : Elment de surface ;2B> : Elment de volume ;2C> : Elment de longueur ;2> Ces quations sont associes aux relations constitutives des matriaux qui sont en gnral, anisotropes ou non linaires

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    27

    II.3 Lois de comportement des matriaux

    Une relation constitutive dcrit localement le comportement des grandeurs lectromagntiques dans un matriau donn. Elles sont donnes dans le cas le plus gnral

    Dans un milieu dilectrique

    DEFEG H' 2 -$ &$3 II. 5" KH, %, M"K ' 2 -$ -&$3 II. 6" HO'P' 2 -- -$ &$3 II. 7"

    R

    Dans un milieu magntique DEFEG ) S4 7 )T -$ &$3 II. 8" ) KS , %, M"K 4 7 )T -$ -&$3 II. 9" ) SO4P4 7 )T -- -$ &$3 II. 10"

    R

    H : Permitivit lectrique absolue ;F/2> S : Permabilit magntique absolue ;4/2> )T : induction rmanente ;X>

    II.4 La loi dOhm

    Cest la loi exprimant, dans un milieu conducteur la densit de courant 5 en fonction du champ lectrique ' , la loi sapplique tout milieu prsentant une conductivit lectrique.

    Y5, Z' 2 ,-,&$ II. 11" 5, Z' 7 5 2 ,-,&$ , $, II. 12"R 5 : Densit de courant source ;1/2B>

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    28

    II.5 Relations de passage

    Les champs lectriques et magntiques des diffrents milieux sont lis linterface par des relations de continuit. Soient deux milieux [\ et [B, et soit -\B le vecteur normal la surface dirig du milieu [\ vers le milieu [B. (Figure II.1)

    La discontinuit du milieu de la composante tangentielle du champ magntique 4 due aux densits de courants surfaciques ] . O4\ 4BP ^ - ] II. 13" La conservation de la composante tangentielle du champ lectrique ' O'\ 'BP ^ - 0 II. 14" La discontinuit de la composante du dplacement lectrique due aux charges surfaciques . O\ BP. - II. 15" La conservation de la composante normale de linduction magntique ) O)\ )BP. - 0 II. 16"

    Fig. II-1 : Interface entre deux milieux [Doi-2007]

    La frontire entre [\ et [B

    [\ [B -\B

    Z\ H\ HB ZB SB S\

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    29

    II.6 Equations de Maxwell simplifies

    Les hypothses simplificatrices gnralement poses dans le traitement des quations de modlisations des problmes Electrotechniques sont :

    Dans le domaine de llectrotechnique, les frquences de travail sont infrieures aux radios frquences qui sont de lordre 1012 Hz, ce qui nous permet de ngliger les courants

    de dplacement 5_ ( (& devant les courants de conductions 5, dans lquation II. 4", le systme est quasi-stationnaire.

    Les charges despace dans les conducteurs sont ngliges dans lquation II. 1", ainsi pour les conducteurs le rapport (H/Z) est trs faible, de lordre de 10a\ba\. ce qui est ngligeable devant celui quon considre pour les frquences infrieures 10\B Hz.

    En considrant les hypothses simplificatrices prcdentes, les quations de Maxwell scrivent sous la forme suivante : 0 II. 17" $&' () (& II. 18" ) 0 II. 19" $&4 Z' 7 5 II. 20"

    II.7 Modles lectromagntiques

    Sur la base des quations de Maxwell simplifies II. 17 20" relatives au domaine de llectrotechnique nous dfinirons les modles magntostatique et magntodynamique.

    II.7.1 Modle magntostatique

    Dans le cas de la magntostatique, on supose que le champ magntique est produit

    par des sources de courant indpendantes du temps. Le terme (()/(&) est nul et les champs lectrique ' et magntique ) sont dcoupls. Le systme d'quations rgissant les phnomnnes magntostatiques s'crit :

    ) 0 II. 21" $&4 5 II. 22" A ce systme, on peut ajouter la loi de comportement des matriaux magntiques II. 8", ainsi que les conditions aux limites.

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    30

    II.7.2 Modle magntodynamique

    Dans le cas magntodynamique, les sources de tension ou de courant varient en fonction du temps, cela veut dire que les courants induits rsultants feront le couplage du champ lectrique et magntique. Le systme dquations rgissant les phnomnes magntodynamiques scrit :

    $&' ()(& II. 23" $&4 Z' 7 5 II. 24" Il faut ajouter ce systme les lois de comportement des matriaux lectriquesII. 5) et magntiquesII. 8" et les conditions aux limites.

    II.8 Choix de la variable dtat

    Pour traiter les quations magntostatique et magntodynamique diffrentes formulations mathmatiques du problme peuvent tres obtenues, soit en utilisant les champs magntiques ou lectriques comme variables principales, ou en introduisant de nouvelles variables que sont les potentiels lectriques ou magntiques. A chacune de ces grandeurs magntiques et lectriques correspond une quation aux drives partielles.

    Les formulations en champs prsentent un inconvnient majeur, qui est la discontinuit aux interfaces et lutilisation dlments darrtes dans la discrtisation. De plus les vecteurs ont gnralement trois composantes, augmentant par-l le nombre dinconnues, ce qui entraine un temps de rsolution plus important. Pour remdier ces inconvnients on fait appel aux potentiels vecteur/scalaire lectriques ou magntiques.

    Il existe plusieurs types de potentiels, parmi les quels, on peut citer le potentiel vecteur magntique et le potentiel scalaire lectrique. La rsolution des quations en potentiel vecteur magntique, savre tre particulirement intressante dans des configurations axisymtriques, car seule la composante azimutale est non nulle. La condition de Jauge de continuit qui assure lunicit du potentiel vecteur magntique A est naturellement vrifie [Lef-2005] [Doi-2007].

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    31

    II.9 Formulation en potentiel vecteur magntique

    Cette formulation est base sur lexistence dun potentiel vecteur magntique A issu de lquationII. 3", tel que : ) $&1 II. 25" La combinaison des quations II. 2" et II. 25" conduit :

    c ^ 8' 7 (1(& 9 0 II. 26"

    La relation II. 26" nous permet de dduire quil existe un potentiel lectrique scalaire V tel que :

    ' (1(& d$ " II. 27"

    partir des quations II. 4", II. 25" et II. 27" nous pouvons crire :

    $& g1S $&1h DEEFEEGZ 8(1(& 9 Z. d$ i&- 2d-&%-2i II. 28"

    Z 8(1(& 9 i&- 2d-&%-2i - $, II. 29"Z. d$ i&- 2d-&&&i , $, II. 30" 0 i&- 2d-&&&i - $, II. 31"R

    Lquation II. 28" reprsente la formulation magntodynamique en terme de 1 tenant compte du terme source.

    II.10 Conditions de Jauge

    Les champs lectromagntiques dfinis par lensemble des quations de Maxwell ne sont pas uniques. En effet les champs divergence sont dfinis un rotationnel prs et les champs rotationnel sont dfinis un gradient prs. Il convient donc dimposer une condition supplmentaire afin dassurer lunicit de la solution issue de la rsolution du systme

    dquations II. 28"-II. 31" . Cette condition, appele condition de Jauge est gnralement exprime sous deux formes [Doi-2007].

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    32

    1" 0 jd A2k II. 32" 1" 7 l ((& 0 jd $-&M II. 33"

    II.11 Formulation bidimensionnelle en potentiel vecteur magntique

    Le terme gauche de lquation II. 28" scrit : Y$&Om $&1P nOm d$ 1P 7 d$Om n 1P m 1S II. 34" R En adoptant la condition de Jauge de Coulomb donne parII. 32", lquation II. 34" devient : $&Om $&1P nOm d$ 1P Z 8(1(& 9 7 5 II. 35" Si on considre que la source est harmonique sinusodale lquation II. 35" scrit : nOm d$ 1P 7 Zjo1 5 II. 36" II.11.1 Formulation 2D cartsien

    Dans le cas dun problme 2D cartsien , %" , le potentiel vecteur magntique 1 et la densit de courant 5 nayant quune seule composante suivant oz. Ces derniers sont de la forme : 1 0,0, 1p" et 5 0,0, 5p".

    En coordonnes cartsiens nous avons :

    $&1 qq r s(( ((% ((M0 0 1pqq II. 37"

    , r, s : Vecteurs unitaires.

    $&1 t(1p"(% u 7 t (1p"( u r II. 38" $&Om $&1P t (( gm. (1p( h ((M gm. (1p"(% hu p II. 39"

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    33

    Lquation II. 36" devient : (( gm. (1p( h ((% gm. (1p(% h Z. j. o. 1p 7 5p II. 40"

    II.11.2 Formulation 2D axisymtrique

    Dans le cas dun problme 2D axisymtrique$, M", le potentiel vecteur magntique 1 et la densit de courant 5 nayant quune seule composante azimutale. 1 0, 1v, 0" et 5 0, 5v, 0". En coordonnes cylindriques axisymtriques nous avons :

    $&1 1$ . qT $v p(($ ((w ((M0 $1v 0 q II. 41"

    $&Om $&1P t (($ gm$ . ($1v"($ h ((M gm. (1v"(M hu v II. 42" Lquation II. 36" devient :

    ((M gm. (1v"(M h (($ gm$ . ($1v"($ h Z. j. o. 1v 7 5v II. 43" II.12 Les conditions aux limites

    Les valeurs dun champ 1 la frontire du domaine satisfait principalement deux relations simples. Le champ peut tre soit de valeur connue, soit normal la surface, ce qui de traduit par :

    R1|y 1z ,-&- $,{& II. 44" R(1(-|y 1z ,-&- }2-- II. 45" Les conditions de Dirichlet et de Neumann sont dites homognes si les valeurs imposes 1z sont nulles. Elles sont dites non homognes dans le cas contraire.

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    34

    II.13 Mthodes de rsolution

    II.13.1 Mthodes numriques

    Lutilisation des mthodes numriques de discrtisation pour la rsolution des quations mathmatiques tablies, consiste ramener la rsolution des quations aux drives partielles dans le domaine dtude, compte tenu des conditions aux limites, celle dun systme dquations algbriques dont la solution donne les valeurs et la distribution des grandeurs recherches. Parmi ces mthodes on trouve la mthode aux diffrences finies, la mthode des volumes finis et la mthode des lments finis. La mthode des lments finis est sans doute la plus utilise car elle est mieux adapte pour traiter les gomtries complexes et les milieux non linaires.

    II.13.1.1 Principe de la mthode des lments finis

    Dans les formulations prsentes, il sagit de rsoudre des quations aux drives partielles

    sur le domaine , auxquelles sont associes des conditions aux limites sur la frontire . La mthode des lments finis ne sapplique pas directement pour la rsolution des quations aux drives partielles, mais une formulation intgrale du problme, en utilisant lune des deux approches suivantes :

    La mthode variationnelle exige la connaissance au pralable de la fonctionnelle dnergie du systme tudi, elle sexprime par :

    #1" . . II. 46" 6 : Lagrangien construit partir de la diffrence entre lnergie cintique et lnergie potentielle du systme tudier.

    La mthode des rsidus pondrs ou mthode projective qui consiste minimiser le rsidu induit par lapproximation de la fonction inconnue. Cest une mthode plus gnrale, son application ne ncessite pas la connaissance de la fonctionnelle dnergie du systme, elle traite directement lquation aux drives partielles quon veut rsoudre. Lquation rsoudre tant :

    (#1"(1 0 (.1"(1\ (.1"(1B (.1"(1 0 II. 47" -: Nombre de nuds du domaine dtude 1 : Inconnu au nud du domaine.

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    35

    Linconnue A du problme est approxime sur les lments de maillage par la fonction

    dinterpolation r telle que : 1r r . 1r.r II. 48" r : dpend des coordonnes des nuds correspondant chaque lment de maillage. II.13.2 Mthodes semi-analytiques

    Parmi les mthodes intgrales dites semi-analytiques, on distingue la mthode des circuits lectriques magntiquement coupls (CEMC), et la mthode des intgrales de frontires. Contrairement aux modles bass sur les mthodes purement numriques qui incluent lair environnant dans le domaine de rsolution, les mthodes semi-analytiques saffranchissent de la discrtisation de lair. La mthode des circuits coupls est une mthode de rsolution semi analytique qui sapplique quaux milieux conducteurs. Applique notamment pour ltude des systmes induction structure asymtrique, dont le fonctionnement est bas sur les courants de Foucault [Meu-2002].

    II.13.2.1 Principe de la mthode des circuits coupls

    La mthode des circuits lectriques magntiquement coupls consiste subdiviser le conducteur en lments de circuits circulaires et coaxiaux fictifs, dont la forme et les dimensions sont telles que la densit de courant peut tre suppose constante dans chacun de ces lments. La subdivision peut se faire en mailles non rgulires selon la pice modlise, zone de forte variation des grandeurs physiques, effet de peau important.

    Fig. II.2: Dcoupage des conducteurs en lments [Lef-2006]

    Axe de symtrie

    Elments de discrtisation - de la

    spire } \ B Spire lmentaire

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    36

    III.13.2.2 Interaction entre les lments de circuits lectriques

    Chaque lment du circuit lectrique est reprsent par sa rsistance lectrique et son inductance, ces lments forment entre eux un systme de circuits mutuellement coupls [Mao-1996] [Che-1994] [Doi-2007]. La discrtisation par la mthode des circuits coupls est reprsente dans la (Fig.II.3), o tout conducteur d'une bobine est forme de N spires principales en srie et chacune de ces spires est constitues de n spires lmentaires en parallles.

    Le systme rsultant est alors rgi par - } quations, - } inconnues qui sont - courants et les } tensions . Chaque spire lmentaire est soumise une tension identique la tension la quelle est soumise la spire principale. Lapplication de la loi de Kirchhoff au schma quivalent de la (Fig. II.3) nous permet dcrire :

    Dans la spire 1

    DEEFEEG \ \\\\ 7 \\

    \\& 7 \\,s s&\s\...\ \\ 7 \ \& 7 \,s s&\s\ II. 49" R

    Fig. II.3: Schma lectrique quivalent pour le primaire [Lef-2006]

    \\ B\

    \

    \B

    B

    BB \ B

    \

    \\ B\

    \B

    \

    \ B BB

    B

    \\ B\

    \

    B \

    BB B

    \\

    B\,\

    3$"1" 3$"2" 3$"}"

    \ B

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    37

    Dans la spire 2

    DEEFEEG B \B\B 7 \B

    \B& 7 \B,s s&\s\...B BB 7 B B& 7 B,s s&\s\ II. 50" R

    Dans la spire N

    DEEFEEG \\ 7 \

    \& 7 \,s s&\s\... 7 & 7 ,s s&\s\ II. 51" R

    l dsigne la spire lmentaire et est la spire principale et lensemble des quations de circuit II. 49" II. 51" conduit au systme dquations diffrentielles linaire suivant : ;>;> 7 ;> ((& ;> ;> II. 52" ;> : Vecteur des courants dans les spires filiformes ;> : Vecteur de tension dans les spires filiformes ;> : Matrice diagonale, ses lments reprsentent les rsistances des spires lmentaires ;> : Matrice inductance pleine, llment de la diagonale reprsente linductance propre de la spire lmentaire et llment hors diagonale r reprsente linductance mutuelle entre la spire et la spire j.

  • Chapitre II Modlisation lectromagntique des transformateurs

    38

    III.13.2.3 Alimentation sinusodale

    Dans le cas des phnomnes lectromagntiques sinusodaux, le systme dquations obtenu est linaire et coefficients complexes, il est de forme :

    ;>;> ;> II. 53" Les diffrents oprateurs de diffrentiation temporelle sont remplacs par le coefficient

    jo . ;> 0 0 7 jo

    s II. 54" ;> : Matrice impdance de dimension -} -}" : Rsistance de la spire ; : Inductance propre de la spire s : Mutuelle inductance entre la spire et la spire l II.14 Conclusion

    Les quations gnrales rgissant les phnomnes lectromagntiques sont dcrites par des quations aux drives partielles. La rsolution de ces quations permet de connaitre lvolution du champ en tout point de lespace. Nous nous somme intresss dune faon particulire aux modles magntostatique et magntodynamique qui sont obtenus laide du potentiel vecteur magntique. Ces quations peuvent tes rsolues par des mthodes analytiques ou mthodes numriques ou bien semi-analytiques. Parmi ces mthodes on retiendra la mthode des circuits lectriques magntiquement coupls, et un modle numrique bas sur une approche lments finis qui prend en compte la non linarit et lanisotropie des matriaux, les grandes lignes de ces deux mthodes ont ts prsentes.

    Dans le chapitre qui suit nous dtaillerons la mthode des circuits lectriques magntiquement coupls et lappliquerons notre dispositif.

  • Chapitre III

    Modlisation des transformateurs par une mthodologie mixte

    Circuits Electriques Magntiquement Coupls (CEMC) et Elments

    Finis(EF)

  • Chapitre III Modlisation des transformateurs par une mthodologie mixte Circuits Electriques Magntiquement Coupls (CEMC)

    et lments finis (EF)

    39

    III.1 Introduction La mthode des circuits lectriques magntiquement coupls est base sur une discrtisation

    numrique du domaine conducteur en lments de circuit. Chaque lment ou spire

    lmentaire est reprsent par sa rsistance et son inductance. Pour cela les bobinages HT et BT sont discrtiss en lments lectriques correspondant une portion (spires lmentaires) auxquels sapplique des expressions analytiques des grandeurs lectromagntiques, dduites

    de la loi de Biot et Savart. Le calcul de diffrents effets rsistifs et inductifs, propres et

    mutuels entre ces multiples spires et ventuellement le circuit magntique est exprim partir

    de lexpression analytique du potentiel vecteur magntiqueA.

    III.2 Modle gomtrique

    Notre dispositif est un transformateur triphas, colonnes, pour lequel on modlise

    le bobinage dune colonne latrale. Le dispositif est ainsi approch par un systme

    axisymtrique est ayant une symtrie de rvolution, permettant de prendre en considration

    une partie du domaine dtude tel que reprsent par la Fig. III.1.

    Zoom

    Circuit magntique

    Phase C Phase B Phase A

    Enroulement HT Enroulement BT

    Primaire

    Noyau magntique

    Fig. III.1.b : Domaine dtudeFig. III.1.a : Architecture du transformateur

    [Hoc-2009]

    Secondaire

    Air

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    et lments finis (EF)

    40

    III.3 Discrtisation des enroulements

    Classiquement il existe deux modles de conducteurs : les conducteurs filamentaires et les

    conducteurs massifs. Cependant un nouveau type de conducteur trs efficace est appliqu

    aux transformateurs, il sagit de feuilles denroulements, rsistant aux efforts axiaux et aux

    tempratures leves dues aux courts circuits [Ger-2001].

    On peut distinguer deux sortes de discrtisations : dans le cas ou lpaisseur de peau est trs

    faible (hautes frquences), on ne discrtise que le pourtour de la section du conducteur

    (Fig.III.2), et dans le cas contraire en (basses frquences), on discrtise toute la section

    (Fig.III.3).

    Si lpaisseur de peau est grande par rapport aux dimensions des conducteurs et pour des

    frquences gales 50 Hertz, les densits de courant sont pratiquement uniformes comme

    cest le cas pour les rgions filaires pour lesquels toute la section du conducteur est

    discrtise. Par contre lorsque lpaisseur de peau est petite par rapport aux dimensions des

    conducteurs, dans ce cas les pertes produites par les flux de fuite dominent, on ne discrtise

    pratiquement que le pourtour de ces derniers.

    Fig.III.2 : Discrtisation linique de la frontire du conducteur

    Fig.III.3 : Discrtisation totale de la section du conducteur [Mao-1996]Section rectangulaire Section circulaire

    Section rectangulaire Section circulaire

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    et lments finis (EF)

    41

    III.4 Formulation en potentiel vecteur magntique

    Cette mthode consiste formuler la loi dOhm pour chaque lment, de faon aboutir

    un systme dquations diffrentielles, faisant intervenir les chutes de tension rsistives et

    inductives correspondant dune part linductance propre et dautre part aux mutuelles

    inductances avec tous les autres lments.

    Pour la mise en uvre de cette mthode, des hypothses ont t faites :

    La gomtrie tudie est symtrie de rvolution.

    Lhlicit des enroulements est nglige.

    Les matriaux utiliss sont proprits physiques isotropes et linaires.

    Les modles diffrent selon la manire dintroduire la source, le premier suppose

    une source de courant et le second prend comme source une tension. Chacun de ces modles

    est formul suivant la frquence dexcitation, des caractristiques lectriques, magntiques

    et gomtriques du problme. Le modle dexcitation en tension pour objectif

    la dtermination de la rpartition de la densit de courant circulant dans chaque spire.

    III.4.1 quations caractristiques en axisymtrique

    Pour dcrire le phnomne lectromagntique, nous choisissons de ramener les quations

    de Maxwell un systme de deux quations exprimant le couplage entre la densit du courant

    et le potentiel vecteur magntique, les quations de Maxwell mnent au systme suivant :

    quations II. 36 et III. 1 [Mao-2006] [Mao-2009] [Esl-2010]

    III. 1

    densitdecourantinduit

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    et lments finis (EF)

    42

    Le fait que le courant circule le long du primtre moyen de la spire on ramne le potentiel

    scalaire lectrique la variation angulaire tel que :

    1 III. 2

    La variation de la tension suivant le rayon est nulle lquationIII. 2 devient :

    1 III. 3

    La tensionU au borne de la spire est donne par :

    2. III. 4

    En utilisant le thorme de stockes (quationIII. 1) on peut crire :

    12.

    2. III. 5

    A partir des quationsIII. 2, III. 3, III. 4,III. 5 on obtient lquation gnrale pour un lment de circuit.

    2. 2. III. 6

    En rgime harmonique III. 6 scrit :

    2. 2. III. 7

    Fig.III. 4: Coupe transversale et radiale dune spire [Mao-2006]

    Spire

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    et lments finis (EF)

    43

    On reconnat lexpression de la tension aux bornes dune spire lmentaire utilise

    dans la formulation de la mthode des circuits coupls, exprime en termes de densit

    de courant et du potentiel vecteur. Le terme 2. correspond la chute de tension rsistive, alors que le terme 2. reprsente la chute de tension inductive. Le potentiel vecteur magntique comprendrait la contribution du courant de la spire

    elle-mme (inductance propre), ainsi que la contribution des courants circulant dans les autres

    spires (inductances mutuelles), cela est reprsent sur la (Fig.III.5) :

    LexpressionIII. 8, peut tre crite pour toute spire lmentaire de la spire avec la contribution des courants circulant dans les spires lmentaires de la spire comme suit : [Lef-2005]

    2 ,

    ,

    III. 8

    , : Nombre de spire des enroulements primaire /secondaire , Nombre de discrtisation par spire primaire / secondaire*

    Fig.III.5: Schma lectrique quivalent des deux enroulements HT et BT

    ,

    ,

    ,,

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    et lments finis (EF)

    44

    III.5 Expression du potentiel vecteur magntique

    Nous considrons le cas de la (fig. III.7), dans lair, qui exprime le potentiel cre par la spire

    de contour parcourue par un courant au point . est la distance entre lments du contour .

    Fig.III.6 : Reprsentation des spires lmentaires et [Leo-1992]

    Spire

    Spire

    Fig. III.7: Potentiel vecteur magntique cre par une spire filiforme [Mao-1996] [Cha-2003]

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