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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi 1 N° 135 Août 2011 N° 135 Août 2011 Journal des Etudiants du Bénin - 23 ème année Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°135 Août 2011 N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA www.leheraut.bj Notre Partenaire privilégié «Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire» Ô Dieu Universitas d'Agbomè-Kandofi, maître du temple sacré du savoir ! Moi, l'empereur Awabert 1er, viens à tes pieds pour tous les péchés que j'ai commis. Je reconnais tous mes péchés, et je les confesse. Oui, j'ai réellement péché. Depuis cinq printemps, j'ai été consacré pour diriger ce temple. J'ai violé tous ses principes capitaux. Je t'ai désacralisé et maculé au quotidien. J'étais béni pour piloter la première expérience du gouvernement du campus par le campus et pour le campus. Mais, j'ai déçu. Je veux me racheter mais c'est trop tard. Mon seul regret est de n'avoir pas retrouvé un autre fauteuil après cinq ans de dégustation juteuse. Si c'est une malédiction ourdie par Dieu, ''Al Hamidilah''… L'oraison jaculatoire de l'empereur Awabert 1er C M J N C M J N 108.0Fm BIGNON 1 er GESTION DU CYCLE MASTER A LA FASEG CONNEXION WIFI GRA TUITE A L'U A C Une fortune avec des vices Page 14 HERAUT - CARICA Fulgence Afouda expose les grandes réformes envisagées Et si la paix était définitivement CONFLIT ISRAEL O-P ALESTINIEN Et la vingtième ! Dix-neuf équipes sont déjà passées à la tête du tout premier journal des étudiants, Le Héraut. Et voici la vingtième... Nous croyons dur comme fer -inoxydable- qu'un nouveau soleil brillera, que dans les nuits luira une nouvelle lune, dans les cieux irradieront de nouvelles étoiles... Donc, à bas le défaitisme et le catastrophisme. Vive l'optimisme suivi d'activisme ! Editorial SECRETS DE BEAUTÉ Astuces pour un visage lisse et sans tâche Page 11 La voie des devoirs… DISSOLUTION DE L'EQUIPE DE FOOTBALL DE L'UNB Une acrobatie spectaculaire de l'E.S.E. Page 15 PREPARATIFS DE L'ELECTION RECTORALE A L'UAC L'organisation du cycle Master de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l'Université d'Abomey- Calavi (Uac) crée un bras de fer entre le décanat et l'école doctorale de ladite faculté. L'antagonisme perdure depuis le 11 octobre 2010, date de publication de la note portant catégorisation des diplômes sanctionnant les formations dans le système licence master doctorat (Lmd). impossible ! Page 4 Page 9 Page 3

Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le ...€¦ · l'œuvre gargantuesque entamée depuis novembre 1988. Déjà plus de vingt-deux ans et demi d'existence. Bientôt

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

11 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011

Journal des Etudiants du Bénin - 23ème annéeMensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°135 Août 2011

N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA

www.leheraut.bj

Notre

Partenaire

privilégié

«Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire»

Ô Dieu Universitas d'Agbomè-Kandofi, maître du templesacré du savoir ! Moi, l'empereur Awabert 1er, viens à tespieds pour tous les péchés que j'ai commis. Je reconnais tousmes péchés, et je les confesse. Oui, j'ai réellement péché.Depuis cinq printemps, j'ai été consacré pour diriger cetemple. J'ai violé tous ses principes capitaux. Je t'aidésacralisé et maculé au quotidien. J'étais béni pour piloterla première expérience du gouvernement du campus par lecampus et pour le campus. Mais, j'ai déçu. Je veux meracheter mais c'est trop tard. Mon seul regret est de n'avoirpas retrouvé un autre fauteuil après cinq ans de dégustationjuteuse. Si c'est une malédiction ourdie par Dieu, ''AlHamidilah''…

L'oraison jaculatoire del'empereur Awabert 1er

C M J N

C M J N

108.0Fm

BIGNON 1er

GESTION DU CYCLE MASTER A LA FASEG

CONNEXION WIFI GRATUITE A L'UAC

Une fortuneavec des vices

Page 14

HERAUT - CARICA

Fulgence Afoudaexpose les grandes

réformes envisagées

Et si la paix étaitdéfinitivement

CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

Et la vingtième ! Dix-neuf équipes sont déjà passées à la têtedu tout premier journal des étudiants, Le Héraut. Et voicila vingtième...Nous croyons dur comme fer -inoxydable- qu'un nouveausoleil brillera, que dans les nuits luira une nouvelle lune,dans les cieux irradieront de nouvelles étoiles...Donc, à bas le défaitisme et le catastrophisme. Vivel'optimisme suivi d'activisme !

Editorial

SECRETS DE BEAUTÉ

Astuces pour un visagelisse et sans tâche

Page 11

La voie des devoirs…

DISSOLUTION DE L'EQUIPE DE FOOTBALL DE L'UNB

Une acrobatie spectaculaire de l'E.S.E.Page 15

PREPARATIFS DE L'ELECTION RECTORALE A L'UAC

L'organisation du cycle Master de la Faculté des scienceséconomiques et de gestion (Faseg) de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) crée un bras de fer entre le décanat et l'écoledoctorale de ladite faculté. L'antagonisme perdure depuis le 11octobre 2010, date de publication de la note portantcatégorisation des diplômes sanctionnant les formations dansle système licence master doctorat (Lmd).

impossible !

Page 4

Page 9

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22 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011Pêle - MêlePêle - MêleEdito

La voie des devoirs…

Journal des Etudiants du Bénin créé en Novembre 1988 (23 ans) / N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCCMembre du Carrefour International de la Presse Universitaire Francophone (CIPUF)

Siège B10 Campus d’Abomey Calavi 09 BP 616 Jéricho -Tél : 21034109 / 21081662. E-mail : [email protected] / www.leheraut.bj

DIRECTION DE PUBLICATION

Directeur de Publication : Romaric BANON ( 95 071 513 / 97 316 816 )Rédacteur en chef : David HOUNGUE ( 95 723 408 )Secrétaire de rédaction : Véronique TONOUKOUEN ( 96 181 117 / 95 349 905 )Secrétaire Administratif : Nestor DEHOUINDJI ( 94 295 018 )Secrétaire aux Finances et aux Marketing : Fritzell ZOUNTCHEGNON ( 95 201 551 )

CHEFS RUBRIQUES

Campus : Véronique TONOUKOUENSciences & Cultures : Ghyslain KODJOSanté & Féminin/ Env : Hanza DIMANSport : Patrice SOKEGBEArêne des Collègiens : Hyacinthe HOUNKPEVIAfrique-Inter : Léonce GAMAÏEconomie & Dév : Ben-Saïd ADJIBOYRIHAN

Correcteurs: Moïse MAGBONDE & Bonaventure ADJADJAPhoto : Léandre DANNON & Abdou R. ASSOUMA

Conception Graphique : 90901470 / 93005700 / 98200978Impression : IS la Sélective

Et la vingtième ! Dix-neuf équipes sontdéjà passées à la

tête du tout premierjournal des étudiants duBénin, Le Héraut. Et voicila vingtième. Depuisl'assemblée généraleordinaire du 31 juillet2011, un autre Bureau

Par Romaric BANON

Bélier, comme une autruche européenne, tu marche

Et trottine sur toi-même comme si tu étais et restaisLa seule Go sur le Campus. Stp, donne-toi un courtInstant de répit. D'ailleurs tu te gène pour rien. A l'-

Ecole de la beauté, on accepte tout, sauf les vilaines.Reste naturelle et pense plutôt à ton avenir. Voilà !!!

Taureau, Oh là là, votre lieu d'intervention n'est pas

Au campus, vous devez servir dans l'armée libyenne.Un gabarit comme le vôtre est employé dans les lieux

Reconnus propices. Si la Libye manque de guerriersEt de bras valides, c'est bien de votre faute. Le guide

A investi au Bénin (Bid, ILACI,…), maintenant qu'il aUn gène, tu te cache. ALLAH te vois où que tu sois !!!

Gémeaux, la plus grande bêtise que Dieu aurait faitEst d'avoir ce putin de Signe. Selon les Anges de ''Sa

Majesté'', le Tout puissant aurait dû laisser un ventEvincé ce Signe. Au fait, c'est des gens qui n'ont rien

A prouver aux humains. C'est pour çà que les AstresUnifient leurs forces pour les protéger du Malin. Au

XXII siècle, c'est sûr que ce signe n'existera plus !!!

Cancer, il est maintenant temps de vous expliquer

Avec plus de précision comment votre Signe a étéNaguère tarabiscoté dans le cercle des Signes. Au

Commencement, ce Signe était le nom d'un dieu.Et de nos jours, il est devenu une maladie cruelle.

Risible, n'est ce pas ? Sa Majesté l'a bien à l'Œil !!!

Lion, toi, tu as beau être un Féroce africain, maisIl faut savoir que c'est tes amis que tu iras effrayer

Ou si possible manger/dévorer, car les Etu à l'UacNe sont pas déguisables. Va te faire voir ailleurs !!!

Par Sa MajestéCapricorne, Etus, ce n'est un problème si vous n'-Avez jamais pu bénéficier des bourses ou secours.Prierez que le gouvernement, tel qu'on le connaît,

Rêve d'une université heureuse et déclare bousierIncognito tout Etu de très bonne moralité dont le

Compteur de moyenne est à 9.99. Mais il faudraOutrepasser vos plaisirs bizarres. 381.000 F ne

Résoudront pas toutes vos charges académiques.Nazyot, votre Dieu des amours ne laissera pas les

Endiablés avoir le contrôle de votre vie intime !!!

Verseau, vous êtes toujours un férus des filmsEtrangers (Feuilletons,…). C'est malheureux queRien ne détourne votre regard si vous le plongez

Sauvagement sur les écrans de Télé. Malgré vosEtudes, vous préférez vous abonner chaque soir,

Alors que votre avenir est en jeu. Zétheus peutUtiliser sa baguette magique pour vous protéger.

Poissons, Etu, avec les pluies qui s'abattent sur

Ouidah, Cotonou et autres, il ne faut pas être unInsecte pour résister aux rivières torrentielles qui

S'imposent déjà aux populations béninoises. DesSemaines plutôt, les terres étaient tellement dures.Outre vos études, vous pouvez aussi aller jeter les

Nasses dans nos étendues d'eaux. Votre vie intimeSera contrôlée par Rodogos, Dieu des sensations !!!

Balance, Etu, s'il vous arrive de balancer les gensAlors faites gaffe, si votre masse n'est pas égale à

La mienne, donc il n'y a pas challenge. Arrêtez cesAneries. Vous n'êtes pas les plus forts et rudes deNotre landerneau universitaire. Pour votre info, le

Campus a marre des poulets nourris à la provendeEt aux insectes volants. Le Gari est couteux. Ok ?

Vierge, en voilà encore une, ça parle de ''virginité''.

Impossible de te tourner le dos, tu deviens bizarreEt renforcée ; toi qui semblait être bête comme un

Ridicule mouton. Encore que le mot virginité avaitGravi des échelons, et ne se trouve plus dans Dico

Et livres contemporains. Alors cesse d'halluciner !!!

Scorpion, en vous créant, Dieu sait que vous êtes

Comme un humain. Vous êtes naturellement belle.Outre votre beauté de nature, vous vous devez donc

Rester tel que vous êtes. La dépigmentation de votrePeau vous dénature, elle vole votre bel éclat et vous

Inonde de lignes vilaines au point où vous semblezOdieusement paraitre la plus ridicule de notre terre.

Ni vous, ni moi n'avons exigé de venir au monde !!!

Sagittaire, les plus belles choses que les Hommes

Aiment, c'est d'être en train de ne rien faire de bienGrand, et de passer leur temps à remplir leur ventre

Incessamment gourmand par tout ce qui peut leursTerrasser l'appétit. La pire paresse est la meilleure

Tentation que Dieu a envoyée sur la terre pour fixerA tour de rôle, les obstacles des mêmes humains. Il

Insuffle une nouvelle résolution à leur vie de piètresRetardataires des actions humaines. Les Astres sont

Eternels, mais les Hommes pas. C'est la solution !!!

directeur a commencé de jouer sa partition dansl'œuvre gargantuesque entamée depuisnovembre 1988. Déjà plus de vingt-deux ans etdemi d'existence. Bientôt vingt-trois printempsde vie et Le Héraut s'achemine prestement maissûrement vers ses noces d'argent. Desgénérations se succèdent découvrant ainsi dansune " certaine opacité leur mission " tout en nerefusant pas de l'accomplir.Ma plume est restée longtemps trempée dansl'encrier. Malgré mon impétuosité et ma''combativité'', mes mains ont tremblélongtemps, mes doigts ont longtemps tremblotéavant de saisir comme dans un las pugilat, surle coup, le cou du stylo pour accoucher de cetéditorial. A présent, ce serait un crime de relégueraux oubliettes, les nombreuses saisons defortunes et d'infortunes depuis 1988. Ce seraitporter la couronne d'une gloire imméritée quede passer sous silence tous ceux qui, à la tête dujournal, ont passé des heures oscillant entre heur,heurt et malheur. De Landry Zinsou à SergeAdanlao, la marche a été longue, parseméed'épines mais continue avec des acteurs aussiméritoires les uns que les autres.Dans un contexte de grands bouleversementsdans l'enseignement supérieur marqué par lagénéralisation du système Lmd, la création denouveaux centres universitaires, la décadencedes mouvements étudiants, et les réformes duCentre des œuvres universitaires etsociales(Cous), une nouvelle vision s'impose. Ilfaut du courage. Plutôt de l'audace ; pour jouerun rôle catalyseur et prendre le risque d'agirautrement en capitalisant les acquis du passé. Ilnous paraît aussi salvateur d'internaliser la ragede vaincre et d'afficher un nouveau dynamismeprêt à surmonter toutes les vicissitudes afin "faire un pas de plus, encore un pas de plus " surles marches de l'excellence. Et pour cela, nousdevons oser danser autrement sur un rythmequi change au gré du vent.Nous ne savons pas si nous avons des droits cardans nos têtes résonnent et se bousculent unemyriade de devoirs. Des devoirs. Rien que desdevoirs. Le devoir de garder allumé le flambeaude Le Héraut. Le devoir d'œuvrer pour unrayonnement plus éclatant. Le devoir de léguerun patrimoine plus consistant. Nous croyons durcomme fer -inoxydable- qu'un nouveau soleilbrillera, que dans les nuits luira une nouvellelune, dans les cieux scintilleront de nouvellesétoiles.…Trêve de gauloiserie, trêve de logomachie.Nous sommes déjà prêts pour que les actesremplacent les mots et remédient aux maux. "Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bienagir…" enseignait Armand Jean Du Plessisconnu sous le nom ''Cardinal de Richelieu''. Alorsau travail, et nous aurons la victoire enaccomplissant nos devoirs. Tout en étantconvaincu qu'en écoutant la voix qui nousindique la voie des devoirs, nous quitterons l'alléedes devoirs pour aller dans la chapelle de lagloire. Il faut y croire, vraiment y croire, agirpour et il n'est pas de raison de ne pas l'avoir.Donc, à bas le défaitisme et le catastrophisme.Vive l'optimisme suivi d'activisme !

ESPACE-CARICA

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

33 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011CampusCampusGESTION DU CYCLE MASTER A LA FASEG

Guerre froide entre décanat et école doctoraleL'organisation du cycle Master de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) créeun bras de fer entre le décanat et l'école doctorale de ladite faculté. L'antagonisme perdure depuis le 11 octobre 2010, date de publicationde la note portant catégorisation des diplômes sanctionnant les formations dans le système licence master doctorat (Lmd).

La rédaction

L es étudiantsinscrits dans lesystème Licence

master doctorat(Lmd) à laFaseg sont en proie àl'incertitude. Ils sont en finde cycle 1er et ne saventtoujours pas s'ils vontévoluer en master à l'issuede leur licence, dès larentrée universitaire 2011-2012. Pourtant lesenseignements en mastersont déjà dispensés àl'école doctorale de cettemême faculté. En effet, lesdifficultés d'application dela note de service N°109-10/UAC/SG/VR-AAIP/SA du 11 octobre 2010portant catégorisation desdiplômes sanctionnant lesformations dans le systèmeLicence master doctorat,sont à l'origine de cetteincertitude dans le rangdes étudiants. Ladite notedessaisit l'école doctoralede l'organisation et de ladélivrance du master, afinde permettre la mise enœuvre effective du systèmeLmd. La note de servicerectorale stipule, qu'entant que diplômes despremier et deuxième cyclesde formation universitaire,la licence et le master derecherche ou professionnelrelèvent de la compétencedu décanat ou de ladirection des

établissements deformation, en ce quiconcerne leurorganisation, leurdélivrance comme leurenregistrement. Elleprécise que seul ledoctorat est géré par lesécoles doctorales. Ledirecteur de l'écoledoctorale de la Faseg, leprofesseur GéroAmoussouga, ex-Doyende ladite faculté a sansdoute connaissance decette correspondance, etœuvre sans succès pourson application. Dumoins, pour l'heure, rienne présage dudéroulement effectif de laformation en master, auniveau du décanat, dès larentrée universitaire 2011-2012. Selon la décisionrectorale, pendant la duréede la période de transition,le diplôme d'étudesapprofondies (Dea) et lediplôme d'étudessupérieures spécialisées(Dess) continuerontd'être gérés par les écolesdoctorales et ce, jusqu'àl'extinction définitive deces derniers.

Un combatd'éléphant…

La note de service rectoralequi prive l'école doctoralede l'organisation dumaster, est dûment signée

par le recteur NorbertCossi Awanou. Unedécision que les doyens, lesdirecteurs des écoles, desinstituts et les directeursdes écoles doctorales del'université d'Abomey-Calavi (Uac) sont chargéschacun en ce qui leconcerne, mettre enl'application complète.Elle abroge toutedisposition antérieurecontraire et prend effet àcompter de sa date designature. L'une desconséquences de cettemesure est la diminutiondu chiffre d'affaires desécoles doctorales quiavaient en chargel'organisation du master.Car les frais d'inscription

Les étudiants de la Faseg partagés entre deux mondes

pour la formation en masters'évaluent en termes demillions. Mais l'écoledoctorale qui était chargéede l'organisation et ladélivrance du masterdepuis 2001 reste muettequant à la mise enapplication de l'arrêtérectoral. Le décanat veutprofiter de cette nouvelleattribution. Des sourcesproches du décanat de laFaseg et du Rectorat fontétat d'une tension à peinevoilée entre lesresponsables des deuxentités. A quelques moisd'une nouvelle rentréeacadémique, le sort dudeuxième cycle estincertain. Si à priori, lesécoles doctorales sont sous

la responsabilité de leurdécanat, ce conflit voilérelance le débat sur laquestion des relationshiérarchiques entreDoyens et Directeurs desécoles doctorales. Cettediscorde réduirait sansdoute l'engouement pourle deuxième cycle. Ce quin'est pas sans retombéesfâcheuses. Le doyen de laFaseg joint au téléphone,n'a pas voulu se prononcersur la situation. " je n'ai rienà faire avec la presse jusqu'àla fin de l'année " a déclaréMagloire Lanha, Doyen dela Faseg.

…Et les fourmis enpâtissent

Le système Lmd en phase

active à la Faseg a du plombdans l'aile. Les perdants decette situation constituentles étudiants qui ne saventplus à quel saint se vouer."Je suis en fin de maformation mais je ne saismême pas si le master seraeffectif l'année prochaine.Nous n'avons pas une idéede combien va nous coûterles frais de formation or ilfaudra se préparer pourcela " a affirmé, tout inquietAngelo K., un étudiant. LeBureau d'uniond'entité(Bue) de la Fasegimpuissant et perplexeattend de voir le sort qui estréservé aux étudiants.Dans son allocution le 11août dernier, lors desjournées de l'étudiant enscience économique et degestion 2011, le présidentdu Bue Vincent Dabli alancé un appel auxautorités pour qu'uneissue favorable soit trouvéeà la situation. Le temps dirasi son cri de cœur est tombédans les oreilles de sourd.Dans la réalité, il n'y a niréaction officielle del'équipe dirigeante, nicontestation, encore moinsde protestation venant desétudiants. Et la guerrefroide continue demultiplier les victimes''innocentes'' que sont lesétudiants. Commetoujours.

(Les étudiants de la Faseg entre désarroi et nostalgie)

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE

L'Anpe et l'Ong Shared dédient un forum aux jeunes béninoisDans le cadre de la journée internationale de la jeunesse, l'ONG Shared, en partenariat avec l'Agence nationale pour l'emploi (Anpe), a organisé un forum à l'endroitdes jeunes béninois. Les activités de ce forum se sont déroulées le vendredi 12 août 2011, jour de ladite célébration, dans la salle de conférence du Conseil nationaldes chargeurs du Bénin (Cncb), sous le parrainage du ministre de la micro finance Reckya Madougou.

"Accélérer l'autonomi-sation des jeunes parl'entrepreneuriat :s'informer pour mieux agir" Ainsi se résume larencontre d'échangesinitiée par l'organisationnon gouvernementaleSolidarité, humanisme,assistance, récréation,entrepreneuriat pour ledéveloppement (Shared),associée à l'Agencenationale pour l'emploi(Anpe). Le forum s'inscrit

dans la psychologie de lafin de l'annéeinternationale de lajeunesse 2010-2011 sisesur le thème "dialogue etcompréhension mutuelle "et la poursuite desréflexions issues dumanifeste et publiées àl'occasion du symposiuminternational sur lecinquantenaire desindépendances africaines,tenu du 17 au 20 novembre2010 à Cotonou. Il viseégalement à restituer lesconclusions de la 17ème

Epiphane ADADJA pour les exhorter à plus detravail, afin d'assurer leurdéveloppement personnelpar l'entremise del'entrepreneuriat. Elle ad'abord salué ladétermination duprésident de l'Ong SharedJubilé Dakpo, avant dedonner une commu-nication de restitution surles résolutions prises àl'endroit de la jeunesse,lors du sommet de NewYork tenu du 25 au 26juillet 2011. Le ministre areconnu dans sa

session ordinaire de laconférence de l'Unionafricaine tenu à Malabo enGuinée Equatoriale du 30juin au 1er juillet 2011 et quia inspiré ce résumé.L'organisation a reçu leparrainage et la supervisiondu ministre de lamicrofinance ReckyaMadougou qui a informéet sensibilisé les jeunesparticipants sur lesopportunités qui leur sontoffertes par l'Etat dans ledomaine de l'emploi. Cefut également une occasion

présentation que " lesjeunes sont des personnesvulnérables dont on doitprendre soin." Lesparticipants ont eu aussidroit à une communicationsur le rôle desprofessionnels del'animation socioéducativesur la cible jeunesse. Ledirecteur de l'Anpe MarcelDjègo, à sa prise de parole aréitéré les opportunitésdisponibles aux jeunesdans le service d'emploiqu'est cette AgenceNationale, déplorant par la

suite, le désintérêtmanifeste de la jeunessebéninoise face à ladocumentation et larecherche de l'information.Des travaux ont été réalisésen atelier pour renforcerleurs connaissances,notamment dans ledomaine des médias, del'entrepreneuriat, afin deleur inculquer leur devoir ;celui de " changer le monde" comme le stipule cetteannée, le thème de lajournée internationale de lajeunesse.

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

44 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011CampusCampusPREPARATIFS DE L'ELECTION RECTORALE A L'UAC

Fulgence Afouda expose les grandes réformes envisagéesBientôt la fin du mandat du Recteur Awanou. Les élections rectorales s'annoncent. Fulgence Afouda, enseignant à l'université d'Abomey-Calavi, et secrétaire généraldu Synares expose les grandes réformes en cours pour les élections prochaines. Des réformes sur lesquelles statueront, dans les prochaines semaines, les autorités ausommet de l'Etat.LE HERAUT : Quel estle niveau d'avancementdes préparatifs pourl'élection rectorale ?La semaine dernière, nousétions en assembléegénérale. Les collègues ontestimé qu'il fallait toucherle décret portant créationet organisation desuniversités nationales.Donc au-delà desquestions d'élections, il ya également les structuressur le fonctionnement del'université. Les gensétaient instruits pour fairedes observations qu'ondevait mettre en débat.L'assemblée générale aestimé que pour mieuxfaire le travail, il faut allertravailler sur les différentsapports et remarques desuns et des autres pourrevenir en assembléegénérale la semaineprochaine.

Quelles sont les grandesquestions en discussion ?On sort d'une expériencede cinq ans ; premièreexpérience du recteur élu.Il y a beaucoup de chosesqui interpellent ; d'abordle mandat. Avant, c'étaitcinq ans non renouvelableet l'impression quidomine, c'est que nos élusont fonctionné en tenantcompte du fait qu'il n'y aplus d'enjeu. Et ça a laisséun goût amer. Au sein dela commission, certainssouhaitent que le mandatdevienne trois ansrenouvelables une seulefois de sorte que celui quifait bien pendant sonpremier mandat puisseêtre reconduit.

L'obligation de résultatdevant le conseil del'universitéLors de nos grèves del'année passée, nousdemandions aussi que lesrecteurs de nos universitésfassent leur bilan à mi-parcours car selon l'anciendécret qui est en relecture,ce bilan devait êtreprésenté devant le conseild'université. Mais c'estsous notre pression qu'ilsont été obligé de fairel'année dernière, un bilannon pas à mi parcoursmais pratiquement en finde mandat. Et cela vailleque vaille car le conseild'université devant lequel

ils doivent le présentern'existe pas encore. Nousdiscutons donc du conseild'université, des raisonspour lesquelles il n'a pasencore été mis sur pieds.Il a été dit que pourdéchoir le recteur, ce seradevant cette commission.

La composition et le rôledu comité de directionIl y a le comité de directionqui se réunit souvent quiest composé de l'équiperectorale, du secrétariatgénéral de l'université, desreprésentants syndicaux,des responsablesd'établissement. L'ancientexte dit qu'il faut unreprésentant parreprésentation syndicale.Aujourd'hui, la tendanceest qu'il faut désormaisaller aux électionsprofessionnelles pourchoisir des responsablesreprésentatifs. Commentça va se faire puisquedemain, il pourrait y avoirbeaucoup plusd ' o r g a n i s a t i o n ssyndicales. D'abord c'estun organe consultatif. Onva là bas pour faire despropositions pour que çaaille au mieux et non pourvoter. Plus on seranombreux, mieux çavaudra. Puisqu'à ce jour,nous ne sommes que troissyndicats pour le comptede l'université d'Abomey-Calavi. Si on choisit deuxpar syndicat, nous neferons que six. Six têtespensantes valent mieuxque deux. Et comme c'estun organe consultatif,plus on sera nombreux,mieux ça gagnera.

Le respect de lahiérarchieIl y a aussi le rapport entreles vices recteurs, lerecteur, l'équipe rectoraleet les chefs d'entités. Làaussi, dans l'ancien décret,ça pose problème. On voitdes chefs d'entité quirefusent l'autorité durecteur. Il y a aussi lerapport entre les vicesrecteurs et le recteur. Làaussi, l'expérience amontré que ça ne s'est pastrès bien passé. Il fautdonc qu'on revoitcomment mettre un accentparticulier sur lahiérarchie pour qu'onsache qu'il y a un chef.

selon les grades" qui estdiscussion. Il y a unetendance qui estime quepour être recteur, il faut avoirle grade de professeurtitulaire. L'autre tendanceestime que les maîtres deconférence devraientpouvoir candidater pour lasimple raison que c'est desquestions de structures durectorat et de structuresadministratives qu'il fautgérer. Ce n'est pas lediplôme qui importe parceque même un maitreassistant expérimenté dansla gestion des structures etdes hommes peut le fairemieux qu'un professeurtitulaire. Le professeurtitulaire, il a autorité dans lesquestions scientifiques. Enl'occurrence celles relativesà sa spécialité. Mais pouraller gérer les structures etles hommes, ce n'est passeulement la science quiimporte. Le ministère de laréforme administrative quipense également que lemeilleur en matière degestion des ressourceshumaines n'est pasforcément l'homme de lascience haut niveau ademandé aux universitairesde considérer cette réalité.La deuxième tendancepropose qu'on permette auxmaîtres de conférence quiont un certain nombred'années d'expériences, decandidater pour être recteur.

La composition du corpsélectoralIl y a aussi la questionrelative au corps électoralqui est controversée. Lesgens disent qu'unenseignant qui n'a pas ledoctorat, même s'ilenseigne à l'universitédepuis plus de 25 ans nepeut pas être électeur. Or cesgens ont formé desétudiants qui sontaujourd'hui professeurs

Même si on est professeurtitulaire, il faudra sesoumettre à cettehiérarchie pour que ça nesoit pas comme dans lacour du roi petto.

Le conseil scientifiqueIl y a également le point quiconcerne le conseilscientifique. Vous savezque les directeurs desécoles doctorales n'enfaisaient pas partie. Maisc'est eux qui organisent larecherche, dirigent lesdoctorats et ont des plansde recherche. Il faut doncpouvoir leur reconnaitreleur importance dans lenouvel organigramme.

Les questionsd'éligibilitéLes anciens textes disentque les recteurs ne sontélus que pour cinq ans nonr e n o u v e l a b l e s .L'expérience a montré queles gens savent contournerles textes. Ils peuvent doncdire que comme il y a denouveaux textes, ça ne lesengage pas. Il faut qu'onleur précise clairementqu'ils ne sont pas éligibleset qu'on y veille. Dans lesanciens textes, les vicesrecteurs sont aussi éluspour cinq ans nonrenouvelables. Mais est-ceà dire qu'ils ne peuvent pascandidater pour êtrerecteur? Les nouveauxtextes doivent être clairssur cet aspect. La majoritéestime qu'ils peuventpostuler non plus pour êtrevice recteur mais recteur.Car on ne peut pasnégliger leurs expériencesau poste de vice recteur.Mais tout ceci est endiscussion.

Et le profil du prochainrecteurIl y a aussi les questions de" Qui peut être élu recteur

titulaires. Donc ce sontdes questionscontroversées du genrequ'on discute depuis. Il ya aussi les doctorants quin'ont pas le droit de votealors qu'ils sont toujoursdans les laboratoires ets'occupent del'encadrement desétudiants en ce quiconcerne les travauxpratiques. C'est moncollègue de droit quil'exprime mieux endisant que " pour que tupuisses obéir à quelqu'unqui te commande, il fautque tu participes à sonélection ". On pourraitdonc leur trouver unquota car ils devront obéirau recteur qui sera élu etce dernier aura à tenircompte d'eux dans sesadministrés.

Les nouveaux textesseront-ils prêts pourl'élection ?Oui ; puisque c'est ça quisera mis en applicationpour l'élection.

Quand aura lieul'élection ?L'arrêté 062 de 2006stipule que les électionsdoivent avoir lieu finnovembre au plus tard.

En attendant, NorbertAwanou reste t-il lerecteur de l'Uac ?Oui. Son mandat finit à lafin du mois de novembre.

Pourquoi avoir attendula fin du mandat pourcommencer la relecturedes textes ?Vous savez bien que çafaisait partie desrevendications au coursde nos grèves que nousavons suspendu ennovembre dernier. Mais lasituation était chaotiquecar c'était l'approche desélections présidentielle etlégislative. Nous avonsharcelé en vain le rectoratet le ministère. Lors descampagnes, tout étaitimpossible. Nos recteursont été les premiers àpartir. Puis, les gens duministère. C'est ça quinous a conduit ici. Sinonpendant six mois aumoins, nous avons toutfait pour réunir unecommission. Mais vainesont été nos tentatives etnotre détermination.

Pourquoi n'avoir pasmûri les réflexions au seind'une commission avantd'élaborer les premierstextes ? Cela nous auraitévité cette relecture quiintervient seulement cinqans après leurélaboration…Ça c'est un premier jeu, onne peut pas incriminer lesrédacteurs. C'estl'expérience qui permettrade se situer. Peut-être qu'àla fin du prochain mandat,il y aura encore des chosesà revoir dans les textes.

Ces textes seront-ilsvalables pour l'universitéd'Abomey-Calavi et cellede Parakou ?Oui. C'est valable pour lesuniversités d'Abomey-Calavi et de Parakou. C'estvalable pour les universitésactuelles et futures.

Toutes ces réformes neveulent-elles pas dire quela première expériencen'a pas du tout étéconcluante ?De façon générale, il sedégage que l'expérience n'apas porté les fruits qu'onen attendait. Il y a lagestion financière qui estrestée plus qu'opaque.Lors de la présentation dubilan financier l'an dernier,comprend qui peut dans cequ'ils ont dit. Il y a aussi laquestion des libertés. Voussavez le dada desenseignants sur cetteaffaire des franchisesuniversitaires. Là, le bilanreste à faire. Si chaque fois,pour une question ou pourune autre, il faut faire venirla police ou la gendarmerieà l'université, on est endroit de se poser desquestions. Il y a égalementles questions desinfrastructures et des fraisd'examen. Personne ne saitcomment ça a été géré. Sion regarde tout ça, on peuttirer les conclusions sur lebilan.

Votre mot de la finJe tiens à rappeler que rienn'est encore décidé. Quandnous nous entendrons ici,il faudra encore aller ausein de la commissioninterministérielle avantque les décisions ne soientprises.

Réalisation : VéroniqueTONOUKOUEN

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55CampusCampusORGANISATION DES ACTIVITES EXTRA-ACADEMIQUES AU CAMPUS D'ABOMEY-CALAVILa nécessité d'un espace culturelLes activités à caractère culturel, social ou politique font désormais partie du quotidien des étudiants del'Université d'Abomey-Calavi (Uac). Mais l'absence d'un centre exclusivement dédié aux activités extra-académiques génère des perturbations et difficultés de divers ordres. Difficile de savoir pourquoi après 40 ansd'existence, l'université d'Abomey-Calavi ne dispose pas encore d'un centre culture dont l'utilité se fait, pourtant,de plus en plus sentir.

Romaric BANON

I ci et là. Tous lesemplacements oùpeuvent être installés

des bâches semblent adapterpour accueillir les activitéspara et extra-académiques aucampus universitaired'Abomey-Calavi. Depuisavril 2011, la situation estdavantage observable. Avantcette date, c'est l'aire sportivecomposée des deux terrainsde handball, ceux deBasketball et de Volley-ballqui servait de théâtre àl'organisation de journéesculturelles, de concerts etspectacles, d'évènementscommémoratifs de certainesjournées internationales, demeetings politiques enpériode électoral, derassemblements religieux, decertains jeux , compétitionset conférences, etc sur lecampus. " C'est déshonorantpour l'image de cetteuniversité qui a déjà plus dequarante ans de vie " déploretout navré un artiste-comédiende l'ensemble artistique etculturelle des étudiants. Lesautorités en charge desaffaires sportives et culturellesau niveau du Centre desœuvres universitaires etsociales(Cous) de l'Uac sonttout aussi conscientes de cebesoin. Pour Euloge Tonato,Chef division des affairesculturelles (C/Dac), il y a desplaintes, notamment "l'Ensemble sportif desEtudiants(Ese) s'est plaintdu fait que tout se passe surson terrain, ce qui ledégrade". Constat partagé cara-t-il ajouté " nous même,nous l'avons remarqué ". Cesraisons ont amené à prendredes résolutions pour protégerles infrastructures sportivescontre les conséquences desactivités culturelles. C'estpourquoi le C/Dac faitconstater que " lesmanifestations ne se font plus

sur ce terrain mais devantl'espace qui se trouve devantle restaurant universitaire." Lasolution de rechange face à ladégradation du terrain dehandball n'est pas sansretombées. Ainsi, reconnait leC/Dac, " cet espace est tropexigu pour contenir lesmanifestants et lesspectateurs… Il y a encore unautre lieu réservé à cesmanifestations devant lerestaurant Bid. Mais le niveaudu podium est trop élevé parrapport à l'endroit où restentles spectateurs." Et lesétudiants se plaignent déjàpour la tenue des activités paraet extra-académique auniveau de l'espacesablonneux, situé devant lebâtiment Hassan II, qui estdevenu depuis quelquessemaines de plus en plusoccupé à cet effet. Pourtant,pour Léopold Ganhoumede,Chef Service des ActivitésArtistiques Culturelles etSportives(C/Saacs) " Lesmanifestations ne peuventplus se poursuivre sur le terrain". Ces differentes réactionsdénotent de l'ampleur desimplications de l'inexistenced'un espace dédié auxactivités non académiques.

L'insouciance desresponsables

étudiantsDans le chapelet desrevendications des

organisations de défense desintérêts des étudiants, laconstruction d'un espacedédié aux activités para etextra-académique peine àtrouver une place. Mais desefforts ont été faits selonquelques responsablesétudiants. Pour RodineAbohui, Deuxième vice-présidente(Dvp) du Bureauexécutif fédéral(Bef) de laFédération nationale desétudiants du Bénin(Fneb),chargée des activitésculturelles et sportives, leproblème a été soulevé "àmaintes reprises même avecla directrice du Centres desœuvres universitaires etsociales de l'Uac (D /Cous-Uac) ". " La D-Cous a comprisl'importance de cettedoléance et a fait despromesses…mais on attendtoujours ", a ajouté la Dvp duBef. Ces tentatives derésolution du problème,même si elles ne donnent pasde résultats palpables, nerendent pas amers certainsétudiants. " Les priorités poureux sont ailleurs…lesallocations universitaires, lesrésidences universitaires, lesamphithéâtres soulèventbeaucoup de difficultés auquotidien " expliqueAdolphe, un responsabled'amphithéâtre en 3èmeannée d'étude. Pour lui donc," à côté de ces soucis, l'affairede construction d'un lieu de

En attendant, les spectacles se déroulent sous les bâches ou àciel ouvert...

En Vérité

Rien que la véritéPar David HOUNGUE

Et puis elle s'est imposée à moi telle lesmédecins et les avocats prêtentserment pour exercer leur fonction. Le

pire, c'est que j'ignore ce qu'est la vérité.Pourtant j'ai pris l'engagement d'en assurerla responsabilité. Ce fut un soir pas commeles autres. Celui du 31 juillet, lorsque toutmon entourage s'excitait pour le lendemain,le 1er août ; une seule chose me transgressait.Dire, rien que la vérité en remplissant cesdeux colonnes de la page 5. Parce que c'estma nouvelle mission. Je m'assis donc devantma petite table, allumai une bougie,positionnai mon front dans ma main gaucheet des milliers de pensées traversaient monesprit. Je profitai de ce temps de solitude pourfaire la rétrospection des onze derniers mois.Alors je sourirai aux ténèbres. Je dégainaima plume et laissai couler sa mine sur lespapiers que je disposai sur la table un peuplus tôt. La substance, et la quintessence dece qui s'en est découlé, est ce que vous êtesentrain de lire.Dire la vérité dans un système aussi pourrique le nôtre, la tâche n'est pas facile.Puisqu'elle va certainement gêner. Elle vaégratigner les uns et enrhumer les autres.Puisque je ne suis pas un docteur pour lessoigner, je ne me plains pas. Mais il faudraaussi gérer les humeurs de ces gens quisubiront les affres de ma mission. Celle dene dire que la vérité. Je pensai tout à coup àtous mes prédécesseurs, des années 88 à cejour. Les images de ceux que je connais mevinrent à l'esprit. De Placide à Martial, enpassant par Fawaz et Serge. Je vois lagrandeur du travail que vous avez abattu. Jevous rends hommage. Je vous dédis le restede ces lignes. S'il y avait un panthéon des "véritéistes hérautiens ", j'irai me prosternerpour implorer votre bénédiction. Je vais devoirjouer à tous les atouts. Rassurer-vous, ce nesera pas une partie de belotte. La vérité estdevenue ma priorité même au prix de masécurité. C'est le risque du métier. J'espèreque la maturité et la dextérité des amants decette sincérité ne nous conduiront pas à cetteextrémité, car La prospérité de la vérité endépend. Je crois que la postérité prendra lepli tel le beurre de karité refroidi dans unrécipient.Et subitement, je pensai à celui-là, qui atoujours dit en vérité, rien que la vérité etreconnu de part le monde. Car il a péri sur lacroix pour avoir dit la vérité. Je ne vais pasprendre le risque de mettre mal à l'aise mesautres amis. Je préfère donc ne pas le citeret de m'en arrêter là. Dans cette aventure,j'ai été rejoint par les moustiques. Je continuaià peaufiner mes idées quand plus tard lacire de la bougie finit. Elle coula ses dernièresgouttes et la lumière s'éclipsa. Je raccrochaima plume pour la rechercher à la prochaineparution. Et justement rien que pourpoursuivre mon devoir. Celui de servir lavérité.

spectacle n'a pas grandeimportance ".Une remarquequi va contre le désir exprimépar nombres d'étudiants devoir le campus doté en espaceculturel.

Le rêve est-ilpermis?

Les structures en charge de lapromotion des activitésculturelles et sportives au àl'Uac semblent prendre lamesure de la situation. Face àla question de savoir si lesétudiants peuvent espérer unespace construit et aménagépour abriter les activités paraet extra-académiques,Léopold Ganhoumede, C/Saacs du Cous-Uac, déclarequ' " Il ya un projet deconstruction d'une salle despectacle… mais la capacitédu Cous est limitée…On nepeut pas tout régler seul ". Cequi a fait, poursuit -il, "qu'actuellement le Cous faitrecours aux partenariats. Leréaménagement du terrain defootball en est une illustrationvivante ". Approché pour lamême préoccupation, EulogeTonato, C/Dac, avance que "la Directrice du Cous avaitdans son programme un projetde construction d'un podiumpour les manifestationsculturelles en général." Pourcela, il ajoute que " lesréflexions sont en cours".Allant plus loin dans sesapproches de solution,Léopold Ganhoumèdé pensequ' " il faut aussi créer unauditorium." Des sourcesproches de la D-Cous, "l'espace débroussaillé auxalentours du terrain defootball est réservé pourabriter une telle infrastructure". Seulement la question del'insuffisance des ressourcespropres au Cous refait surfaceet s'avère préjudicielle. Lebesoin d'un espace pourabriter les activités para etextra-académique est tout demême réel.

CÉLÉBRATION DE L'EXCELLENCE À LE HÉRAUT

Epiphane ADADJA sacré "meilleure plume du mandat"L'heureux gagnant du concours Meilleure plume organisé par le bureau directeur mandat 2010-2011 du journalLe héraut a pour nom Epiphane Adadja. La proclamation des résultats et la cérémonie de remise de prix, quia consacré cette distinction, a eu pour cadre la salle de conférence de l'Institut des langues et culturesislamiques (Ilaci) au cours de l'assemblée générale ordinaire du dimanche 31 juillet 2011dernir.

Nestor Dèhouindji, SidoineAhononga, et EpiphaneAdadja. Ce sont là les troiscandidats qui étaient en licepour cette première édition duconcours meilleure plumeinitié par le bureau directeurdu journal Le Héraut. Unconcours à l'issue duquelEpiphane Adadja a été Pourla circonstance un comité decinq membres a été mis sur

pieds en vue d'assurer lacrédibilité des résultats.Cette commission a étécomposée de Fawaz Ayahprésident du jury, VéroniqueTonoukouen, rapporteur,Léonce Gamai, secrétaireDavid Hounguè et OlivierHouénou ont occupé le postede membres. Le fond noté sursoixante la forme sur quinzeet les règles déontologiquesnotés sur vingts sont entresautres les critères qui ont

Martial FOURDIgriffé l'effigie du concours"meilleure plume du mandat2010-2011. A en croire SergeAdanlao Directeur dePublication et initiateur dece concours la meilleurplume du mandat vise àpromouvoir l'excellence dansle rang des journalistes. Aussidoivent-ils au jour le jour seperfectionner en vue derépondre aux règlesdéontologiques qu'exige lejournalisme.

guidé les membres de jurydans leur choix. Aprèsplusieurs traveaux encommission le journalisteEpiphane Adadja a étédéclaré meilleure plume autitre du mandat 2010-2011.Doublement distingué cedernier a d'abord reçu dubureau sorti une attestationde reconnaissance pourtoutes services rendu aujournal ensuite un prixreprésenté par sur lequel est

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

66 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011CampusCampus

Deux logos pour unemême faculté. C'estla situation à

laquelle font face lesétudiants de la Faculté dessciences économiques et degestion (Faseg) del'Université d'Abomey-Calavi depuis la rentréeacadémique 2010-2011. Etpour cause, le doyen actuel,Magloire Lanha auraitdécidé de changer l'ancienlogo. On entend désormaisparler " d'ancien logo " et de" nouveau logo ". Lesétudiants sont ainsi tiraillésentre un " nouveau logo " créépar l'actuel doyen et un "ancien logo " qui doit sacréation au premier doyen dela Faseg. Dans la confusion,les étudiants choisissent l'unou l'autre des deux logos pourillustrer leurs travaux enrapport avec la faculté.Approché, Vincent Dabli,président du Bureau d'uniond'entité (Bue) de laditefaculté avoue que son bureauet lui ont péché parignorance. " Au début de larentrée académique, ledécanat nous a envoyé unnouveau logo. Nous n'avonspas été curieux parce qu'onpensait que ce changementétait une décision unanime."explique t-il. Heureusementou malheureusement que desdeux logos, il y a un qui nefait pas l'unanimité.

La valeur du

EXISTENCE DE DEUX DIFFERENTS LOGOS A LA FASEGLes étudiants dans un dilemme sans nomLe logo de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) a connu une métamorphosedepuis la rentrée académique 2010-2011. Mais cette innovation de l'actuel doyen provoque unbranle-bas dans le rang des étudiants. Car l'ancien logo demeure valable.

"nouveau logo"mise en doute

Beaucoup d'autorités de laFaseg contestent le logo créépar le doyen MagloireLanha. Selon JeanAdanguidi, le Vice doyen, "iln'y a jamais eu dechangement de logo. Le seullogo de la Faseg demeurecelui qui date de sa création.Et cela aurait déjà étéclarifié dans le rang desautorités. Vincent Dabli,président du Bue abondedans le même sens. " Plustard, nous nous sommesrapprochés du décanat pouravoir des explications (…) ilfaut donc retenir que c'estl'ancien logo qui est reconnujusque là. " explique t-il. Ason tour, Fulbert GeroAmoussouga, professeur etdoyen honoraire de la facultéprécise que " le logo de laFaseg n'a jamais connu un

Le logo qui fait objet de polémique

El Abdel BONITCHELI

Par Véronique TONOUKOUEN

Le paradis en feuJ'aurais bien aimé ne pas passer pour unoiseau de triste augure. Pas cette premièrefois. Mais la réalité de ces fortes flammes

qui réduisent en cendres notre paradis communne me laisse pas grand choix. Quand allez-vouscesser avec la maculation et la mutilation dugénie dans notre université ? Ne voyez-vousdonc pas que les rarissimes étudiants studieuxde l'université, ces âmes herculéennes que lelabeur n'épouvante point dévalent à vive allurela pente de la déchéance morale. Vos yeux nonalertes ne vous montrent-elles pas vos mainssalies dans l'inhumation de la culture del'excellence et l'érosion des bons principes? Larace des esprits qui agitent la matière est menacéede d'extermination. Et en Afrique, le talent doittoujours glisser et tomber, leur témérité mise àrude épreuve avec les quotidiennes messes deconsécration de la racaille et des non valeurs àl'université. Car la saison de jactance descoquilles vides, outsiders à la cervelle rabotéeperdure au point de susciter l'émulation dans lerang des plus vertueux. Vous chouchoutez troples apprentis patineurs politiques. Et que direde ces demoiselles "Miss" de nos facultés etécoles dont l'apparence est en contraste avecl'intérieur qui n'ont pour nature et pour mission,de se pavaner et de rincer les yeux à veut pourqui vous débloquer sans réfléchir des millions.Mais vous n'avez jamais sorti le grand jeu quandil s'est agir de promouvoir l'excellence.Dans votre temple dit de savoir, vous ne savezpas honorer les saints. Ni reconnaitre au géniesa place. A défaut de considérer les un pour centd'inspiration, il ne serait pas superfétatoire desaluer les quatre vingt dix-neuf pour cent detranspiration que cela nécessite. Si les meilleursétudiants de la faculté des sciences et techniquesn'ont rien dit, c'est parce qu'ils ont su, eux, quela valeur d'un homme se mesure non à laquantité de ce qu'il possède mais à ce dont ilpeut se passer. Les dix cahiers de cent pages etles stylos auxquels ils ont eu droit après leursbrillants résultats ne valent pas leur pesant d'orà côté des longues nuits d'études, de rêves nonfaits et ces longues journées rythmées de sueur,de fatigue et d'envies consumées. Vous me direzque c'est l'intention qui compte. Et qu'une chosen'a pas de la valeur parce qu'elle coûte. Mais jevous répondrai qu'elle coûte parce qu'elle a unevaleur. Votre mauvaise volonté crève l'œil. J'enris pour ne pas en pleurer. Car je ne vousapprends rien en disant que tout systèmemultiplie ce qu'il récompense et détruit ce qu'ilpunit. Prenez les meilleures décisions pour lanation si vous voulez comme Proudhon que ceslaborieux étudiants, adeptes du travail bien fait,ici et ailleurs, n'aient droit qu'à une fraction deleur fruit de leur labeur dont le dénominateurest égal au nombre des individus dont la sociétése compose.Mais si vous ne le faites pas, ce n'est pas grave.A défaut de rendre compte devant l'histoire, lesaléas du destin et la triste évidence vousamèneront à vouloir vous plaindre, un jour, dela qualité des hommes qui dirigent ce pays.Alors, en ces moments, à défaut de vous couvrirle visage, tournez sept fois soixante dix-sept foisvotre langue. Et ayez le courage d'endosser laresponsabilité de vos irresponsabilités et dereconnaitre que pendant tout ce temps, vous avezlaissé la proie pour poursuivre l'ombre. Enattendant, n'exterminez pas la race des premiers.Car eux au moins, ils savent que l'éden du"Bénin quartier latin de l'Afrique " n'est pas perdumais à faire.

changement. Le premier logoest le seul logo reconnu aussibien au plan national qu'àl'échelle internationale ".Des propos qui semblent seconfirmer car le rectorat del'Université d'abomey-calavi continue d'utiliser lelogo de la création pour lescartes d'étudiant de la Faseg.Les démarches visant àrecueillir les versions del'actuel doyen de la Fasegsont restées vaines.

Le sort incertaindes diplômes

Quand les éléphants sebattent, les fourmis enpâtissent." Cet adagepopulaire trouve bien sonsens dans cet imbroglio danslequel végètent les étudiantsde la Faseg. Car le malaiseque crée l'existence de cesdeux logos dans le rang desétudiants est bien trop

profond pour être négligé parles autorités de la faculté.Les rumeurs selon lesquellesles diplômes ne portant pasle premier logo, qui serait leseul vrai, ne seront pasreconnus en dehors desquatre murs de la faculté sefont persistantes. Or, dans lelot des mémoires faits etceux qui se sontactuellement, plusieursétudiants ont utilisé l'ancienlogo et d'autres, le nouveau.Mieux. Le doute estentretenu par les autoritésdécanales. Car, expliqueVincent Dabli, président duBue/Faseg " Certainsétudiants, après retrait deleur attestation ont constatéque c'est le nouveau logo quiy est. Actuellement, noussommes en train de voircomment gérer cettesituation." plusieursquestions taraudent lesesprits des étudiants de cettefaculté. Si le nouveau logo dudoyen Magloire n'est mêmepas reconnu au plan national,quel est le sort réservé pourles étudiants qui envisagentd'aller vers d'autres horizonsavec leur parchemin ? Tousles acteurs de la facultésouhaitent donc que desclarifications soient faitesdans un délai raisonnable.Surtout pour la faculté quin'a pas intérêt à perdre sabonne réputation sur lesplans national etinternational.

GENRE ET DEVELOPPEMENT À L'UAC

Le Cadee, une institution au servicede l'émancipation de l'étudianteLe Cercle d'action pour le développement et l'épanouissement de l'étudiante (Cadee) est l'unedes deux institutions qui promeuvent l'approche genre à l'Université d'Abomey-Calavi. Loin d'êtremisandre, le Cadee œuvre non seulement pour le developpement du leadership chez les étudiantesmais aussi pour leur épanouissement et l'équilibre des chances dans la société.

C ontribuer àl'épanouissementet à l'émancipation

de la l'étudiante du Bénin,l'aider à intégrer et à militerdans les mouvements etinstitutions, contribuer, enun mot, à la promotion del'approche genre et duleadership féminin ; tel estla vision ultime du Cercled'action pour ledéveloppement etl'épanouissement de

l'étudiante (Cadee). Crééedepuis 2001 à l'Universitéd'Abomey-Calavi (Uac), leCadee est l'une desinstitutions spécialisées dela Fédération nationale desétudiants du Bénin (Fneb).Il est installé dans la cabine21 du bâtiment B(B21).Cette institution estla seule de la Fneb quiaccorde une importance plusnourrie à la l'étudiante. LeBureau Directeur du Cadee,dirigé cette année parEmeline Anago, est composéde sept membres etrenouvelé chaque année.

Childéric SESSOU &

Hulorich HEDIHE (stags)

recrute des étudiantes quivoudront garder haut leflambeau de l'institution.Tout en soulignantl'importance de lacontribution des hommespour la vitalité del'institution, EmelineAnago invite toutes lesétudiantes à intégrer cecercle en vue participeractivement audéveloppement et àl'épanouissement de lacouche féminine del'Université d'Abomey-Calavi.

Pour prouver son existence àl'Uac, le Bureau directeurdu Cadee mène plusieursactions qui prennentessentiellement en compteles préoccupations desétudiantes. Des formationsen leadership féminin,compétitions en artculinaire, des sensibilisationssur les maladiessexuellement transmissibles(Mst) et Vih/Sida sontquelques unes de sesactivités. Il célèbreégalement la femme tous les08 Mars. Chaque année leBureau directeur du Cadee

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

77 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011CampusCampusINSTALLATION D'UN CHÂTEAU D'EAU À L'UAC

Un début de solution à lapénurie d'eau au campus

Le Centre des œuvres universitaires et sociales de l'Université d'Abomey-Calavi a mis en construction de nouvelles infrastructures pour pallierles problèmes de manque d'eau qui persistent depuis quelques annéessur le campus. Si certaines sont prêtes à être utilisées, d'autres sontencore en pleine construction.Dieudonné

HOUENOUMADIN & FlorenceMASSEDE (Stag)

Six nouveaux robinetsinstallés derrière lebâtiment Mathieu

Kérékou2 (Mk2), des foragesen réalisation et un châteaud'eau en construction auniveau du bâtiment F offertpar la Banque islamique dedéveloppement (Bid F). C'està travers ces infrastructuresque le Centre des œuvresuniversitaires etsociales(Cous) pense élargirla capacité et la qualité de lafourniture d'eau sur lecampus universitaired'Abomey Calavi. La faiblecapacité de fourniture d'eau,la coupure intempestive etbeaucoup d'autres problèmesen eau sont certaines desraisons qui ont amené le Cous

à mettre au service de lacommunauté universitaire cesinfrastructures. Pour IssaKossoko, Chef Servicehébergement, restauration etTransport (C/Shrt) du Cous,ces nouvelles infrastructuressont mises sur pied pourpallier à long terme lesp r o b l è m e sd'approvisionnement en eaudes étudiants sur le campus.Car, explique t-il, laconstruction du nouveauchâteau d'eau permettra deconnecter les bâtiments BIDà un château d'eau et lesautres bâtiments au second.Aussi, les six robinetsinstallés ne sont pas reliés auchâteau d'eau du campusmais à un forage. Cecipermettra d'avoir, enpermanence, de l'eau sur lecampus même. Car au cas oùles deux châteaux seraient enpanne au même moment, les

pompes ayant pour sources lesforages pourront fournir del'eau à la communautéuniversitaire. L'autre avantageest que les deux châteauxseront fonctionnels demanière autonome. Ce quipermettra d'éviter la surchargedu château en service depuisplusieurs années. Cesinstallations viennent doncrenforcer le dispositif déjà enplace. Néanmoins, il nemanque pas desinterrogations auxquelles ilest bien de répondre. A quandla fin et la mise en service dunouveau château d'eau? Etantdonné que le fonctionnementdes châteaux d'eau dépendde l'énergie de la Sociétébéninoise d'énergieélectrique (Sbee), lesdispositions idoines sont-elles déjà prises pour ne pasendommager les matériels encas de coupures électriques ?

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ELECTIVE AU JOURNAL LE HERAUT

Une nouvelle équipe aux commandesLe journal LE HERAUT dispose d'une nouvelle équipe pour conduire sa destinée durant 12 mois. C'est lerésultat de l'assemblée générale ordinaire élective du dimanche 31 juillet 2011. C'était dans la salle de conférencede l'Institut de la langue arabe et de la culture islamique (Ilaci).

R omaric Banon,David Houngue,V é r o n i q u e

Tonoukouen, NestorDehouindji, FritzellZountchegnon. Ce sontrespectivement le Directeurde Publication, le Rédacteuren chef, la Secrétaire deRédaction, le SecrétaireAdministratif et le Secrétaireaux finances et au marketingdu journal LE HERAUT. Lesmembres de la nouvelleéquipe sont appelésdésormais à présider auxdestinées de l'aîné de la

presse universitairebéninoise. Dans leursdifférentes actions au coursdu mandat, ils serontcontrôlés par une équipe detrois membres que sont Fid-Marvels Agbachi, présidentdu Comité de contrôle,

Sidoine AVADJI (stag)

journal pour bien exercerleurs différentes fonctions.Serge Adanlao, Directeur dePublication sortant promettout son soutient pour laréussite du mandat 2011-2012.Pour sa part, Imorou NasserDjara a insisté sur certainsdéfis à relever par le nouveauBureau Directeur à savoir lamise en place du conseil dessages et le renouement descontacts pour la participationdu journal au Carrefourinternational de la presseuniversitaire francophone(Cipuf). Les journalistesquant à eux ont promisaccompagné le BureauDirecteur pour la réussite deson mandat.

Aristide Settin, secrétairegénéral et Rolande Gaga,membre dudit comité ; euxaussi sortis des urnes. Lesdeux nouvelles équipes ont eula bénédiction des membresdu Bureau Directeur sortant etdes membres honoraires du

Date limite : 28 octobre 2011Le but de ce programme est de permettre auxchercheurs et aux doctorants des pays membres ouobservateurs de l'OIF, issus des établissementsd'enseignement supérieur membres de l'AUF debénéficier d'une formation de 3 à 6 mois dans 22institutions d'enseignement supérieur roumaines.Le 23 mai 2007, le Gouvernement de la Roumanie aadopté l'arrêté concernant la création du système debourses d'études doctorales et de recherche "EugenIonescu" pour les ressortissants étrangers dans lesinstitutions d'enseignement supérieur de Roumanie,membres de l'Agence universitaire de la Francophonie.Cette décision fait suite à l'engagement que laRoumanie a pris lors du XIème Sommet de laFrancophonie (Bucarest, septembre 2006).Objectifs :Les mobilités " Eugen Ionescu " s'effectuent au seindu réseau des établissements membres de l'AUF. Ellesconduisent les enseignants et/ou chercheursfrancophones à l'extérieur de leur pays, en leurpermettant de se perfectionner dans les universitésmembres de l'Agence universitaire de la Francophonieen Roumanie.Ces mobilités doivent proposer des thématiques utilesau développement des pays et des universités du Sud, tel que défini dans le cadre de la Francophonie. Serontfavorisées les mobilités cohérentes avec les intérêts desétablissements d'origine et accueil.La gestion effective de ces bourses est coordonnée parl'Agence universitaire de la Francophonie, dontl'expérience dans ce genre de programmes estinternationalement reconnue.

Pour plus d'informations : http:/www.cnf.bj.refer.org

3ÈME ÉDITION DE JCUFF

L'ONG Women Power et l'UNFPAsensibilisent les étudiants de l'UAC

Le journal " le Révélateur " a organisé la 3ème édition des journées delutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. C'était ladevanture du restaurant universitaire "U" qui a abrité les manifestationsle Vendredi 29 Juillet 2011.Emeline AHEHEHINNOU

A près la journéePresse Femme etDéveloppement en

mars dernier, le journal " leRévélateur " revient enéditant la journée de luttecontre les violences faitesaux femmes et aux filles.Sensibiliser le mondeestudiantin sur les violencesfaites aux femmes et auxfilles, c'est l'objectif visé parle dit journal en initiantcette 3ème édition de Jcuff." Lutte contre les violencesfaites aux femmes et aux filles: Etat des lieux etperspectives " c'est le thèmede la communicationinaugurale de la dite journée.Cette communication a étéprésentée par la Présidentede l'Ong Women Power,

Wilhelmine Noudofinin.Dans son développement,elle a définie la violence dansses différentes formes eténuméré ses causes et sesconséquences. " 67 % desfemmes battues pour laviolence physique, 44 % deviolence conjugale, desviolences psychologique etverbale " a-t-elle expliqué. "Le pouvoir psycho-social, lespesanteurs socio-culturels,les problèmes financiers et leproblème mental sont entreautre les causes de cesviolences. " a-t-ellerenchérit. A l'en croire,d'énormes pertes humainessont enregistrées pour cesviolences. Selon elle, lesactions menées sont entreautres des sensibilisations,des informations, desdéclarations de textes. En ce

qui concerne lesperspectives, elles sontd'ordre individuel et collectifa-t-elle souligné. Elle a doncinvité chaque homme etchaque femme à travaillerdans la complémentarité, età partager cette informationdans leurs familles,entreprises et autres. "Régime juridique de luttecontre les violences faites auxfemmes et aux filles " c'est lethème de la communicationprésentée par lareprésentante résidente dela présidente de l'UNFPA(Fonds des Nations Uniespour la Population), ErikaPalentino. Cettecommunication a marqué lafin des manifestations. Ladite journée a étéagrémentée par une pauseculturelle.

COMMUNIQUÉ

RENOUVELLEMENT DU BUREAU DE L'UNEB

La Cénu enfin prête pour l'élection du 25 aoûtLe journal LE HERAUT dispose d'une nouvelle équipe pour conduire sa destinée durant 12 mois. C'est lerésultat de l'assemblée générale ordinaire élective du dimanche 31 juillet 2011. C'était dans la salle de conférencede l'Institut de la langue arabe et de la culture islamique (Ilaci).

Enfin. Le vide juridiquedans lequel baigne leprocessus électoral à

l'Union nationale desétudiants du Bénin est à sesdernières heures. Tout est finprêt pour que lerenouvellement des instancesdirigeantes ait lieu le 25 aoûtprochain. Après les reportssuccessifs de la date,l'installation et la dissolution

de la première Cénu dix septjours après puis l'installationde la nouvelle vieille Cénu carcomposée des membres del'ancienne suite àl'Assemblée générale du 29juillet, le bout du tunnel estproche. Du moins, en ce quiconcerne la tenue effectivedes élections. Les trois listesretenues ; reforme KévinBedjinasso, Reconstructiond'Armel Fangnon et Unité de

La Rédaction décision précédente en datedu 09 août qui fait suite aurecours adressé par lesmembres de la listereconstruction et d'unedemande de prorogation de laliste Unité a permis à la listeReconstruction de déposer sesdossiers. L'équipe de ThéciaN'vèkounou retiendra de cetaccouchement difficile queles textes que la loi n'arrangeque celui qui l'interprète.

John-Peater Godonou battentcampagne depuis le 17 aoûtdernier. Et ils en ont jusqu'au23 août prochain à 24 heures.Les simagrées des différenteslistes en lice et de lacommission électoralenationale de l'union ontconnu leur épilogue le 14 aoûtdernier avec la décision n°003de la Cénu portant dérogation.Cette décision qui n'étaitqu'un bémol mis dans la

La nouvelle équipe du journal LE HERAUT

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88 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011CampusCampus

Le Héraut : BonjourMonsieur. Veuillez bienvous présenter.Raphael Darboux : Je suisRaphael Darboux, vicerecteur chargé de lacoopération interuniversitaire et des relationsextérieures de l'Université d'Abomey Calavi.

Comment évoluent lespréparatifs pour la 2èmeédition des journées de lac o o p é r a t i o ninteruniversitaire ?Pour ces deuxièmesjournées, nous avons déjàélaboré les thèmes deréférence, mis en place uncomité de travail et nous ensommes déjà à finaliser leprogramme. On peut déjàvous dire que ces journéesauront lieu du 26 au 28septembre 2011, ici même auCampus d'Abomey-Calaviautour du thème "Quaranteans de coopérationinteruniversitaire : Bilan etperspectives". Ce thème nouspermettra d'échanger sur la

INTERVIEW DU PROFESSEUR RAPHAËL DARBOUX, VICE RECTEUR CHARGÉ DE LA COOPÉRATION INTERUNIVERSITAIRE DE L'UAC

" Les journées de la coopération interuniversitaires auront lieu du 26 au 28 septembre… "Du 26 au 28 septembre 2011, l'université d'Abomey-Calavi accueillera la deuxième édition des journées de la coopération interuniversitaire. RaphaelDarboux, vice recteur chargé de la coopération interuniversitaire expose ici la quintessence de ces journées.

coopération qui existe entreles autres universités de larégion et nous depuis lacréation de notre université.Les différentescommunications vonts'articuler autour du thèmedes bourses pour lesétudiants, des échanges entreles différentes universités, dela facilitation pour larecherche de travail et ledernier va porter sur lesuniversités privées.

Quel bilan faites-vous de lapremière édition de cesjournées ? Le bilan était positif, c'est-à-dire que les différents acteursqui se sont retrouvésétudiants, enseignants etorganisations internationalesqui étaient sur les lieux ontpu se partager desinformations diverses sur desoffres de poste, de travail oudes mises en places deformations complémentaires.Nous avons pensé que ce bilanest positif parce que nousavons eu des retours à travers

des étudiants qui nous ontparlé, à travers desenseignants et à travers mêmedes ambassades qui ontsouhaité renouvelerl'événement qui leur permetde mieux découvrir notreuniversité et de voir lesgrandes lignes sur lesquellesces ambassades pourraientintervenir.

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Quel but visez-vous enorganisant ces journées ?L'objectif principal, c'estd'abord de rappeler lamémoire de la coopération, derappeler les acteurs qui ontanimé cette coopérationdepuis 40ans et qui sontencore vivants et puispermettre aux étudiants, auxenseignants et au personnel

technique de travail qui sontlà de mieux se connaitre.Nous voulons aussi permettreaux universités privées quisont reconnues par notre paysd'interférer avec l'universitéd'Abomey Calavi.

Quelles sont les activités àmener pendant ces troisjours ?Le premier jour, il y aural'installation des stands, uneprésentation de la directionde la coopération universitaireet scientifique du ministèrede l'enseignement supérieuret de la recherchescientifique, une table rondequi va mettre ensemble tousles anciens acteurs de lacoopération et des animationsculturelles. Le deuxième jour,nous aurons descommunications desdifférentes commissionsdiplomatiques et desinstitutions partenairessuivies de débats. Enfin, letroisième jour, nous allonspoursuivre avec des débatspuis clôturer avec des

animations culturelles quiseront assurées par desétudiants.

Quel appel avez-vous àlancer à la communautéuniversitaire ? Je voudrais dire à lacommunauté universitaire quec'est une occasion de nousretrouver, de partager, de faireun devoir de mémoire poursavoir le chemin parcourudepuis 40ans par notreuniversité dans le cadre de lacoopération universitaire etde mettre en place denouvelles perspectives. Quechacun se prépare pourparticiper à ces journées oùje suis convaincu que chaquepersonne aura un intérêt àaller bien connaitre une autrefaculté, un autre institut, unautre professeur, une autreambassade, un autre centre deformation …

Réalisation : VéroniqueTONOUKOUEN & FritzellZOUNTCHEGNON

Le vice recteur Raphaël DARBOUX

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99 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011

A la découverte des internautes…

" Je dépensais auparavant2000 Fcfa par semainecomme frais de navigationdans les cybers " ; avoue,sourire aux lèvres RoméoHounga, étudiant enpremière année dePsychologie à la Facultédes lettres, Arts et SciencesHumaines(Flash) del'Université d'Abomey-Calavi. Tout comme lui,nombreux sont lesétudiants du campusd'Abomey-Calavi qui ontvu leur budget denavigation chuté, voiredisparaître, dû à ladisponibilité depuis lemois d'avril d'uneconnexion Wifi libred'accès sur le campus. Sipour certains c'est la

CONNEXION WIFI GRATUITE A L'UAC

Une fortune avec des vicesLa connexion Wifi gratuite installée sur le campus Universitaire d'Abomey-Calavi (Uac), quoique bénéfique à la communauté estudiantine a des revers. Le budget denavigation de la plupart des étudiants a chuté. Pendant ce temps, les gérants de cyber se plaignent. Plus grave, le campus semble devenu le lit de la cybercriminalité.Dans l'univers du Wifi-Uac.

Nestor DEHOUINDJI

présence sur les réseauxsociaux qui est désormaisplus fréquente, pourd'autres c'est le budgetalloué aux recherches surinternet qui a connu unechute. Nadège LatifaDjangbo, étudiante en3ème année à l'Ecolen a t i o n a l ed'administration et de la

magistrature (Enam)investit moins dans larecherche sur le net et"réalise un gain d'au moins1000 Fcfa par semaine"."Lorsque que je fréquentaisles cybers, je dépensaisbeaucoup d'argent pourfaire mes recherches ; maisdepuis peu, grâce à laconnexion wifi, j'ai rompu

Assis sur un morceaude brique, adossé àun colatier, son

ordinateur portatif branchéà une multiprise à laquellesont connectés plusieursautres ordinateurs. Casqueà l'oreille, Simon a les yeuxbraqués sur l'écran de sonmicro-ordinateur. Depuisenviron trente minutes quenous l'observons il est danscette position promenantles doigts sur les touchesdu clavier de son portatifallant de réseau sociauxcomme facebook à desmoteurs de recherche.Nous sommes bel et bienau niveau des aires de jeudu campus universitaired'Abomey-Calavi où setrouve la connexion Wifigratuite. Non dans uncybercafé, mais dans lesalentours des aires de jeuxou devant le BâtimentMKII. Il est 16 heurespassé de 30 minutes cemardi 16 août 2011. Toutcomme Simon, ils sontnombreux à prendred'assaut ces environs dubâtiment MKII pourprofiter de laditeconnexion. Assis pourcertains sur leur moto, surdes morceaux de briquespour les autres, ou encoresur la bordure du terrain deHandball, ils passent denombreuses heures sur latoile. Dans la journée, pourse protéger des rayons de

basketball qui pourraitvenir les frapper à toutmoment et causer desdégâts à leur matériel detravail. Après l'aubaine queleur offre cette connexion,c'est donc le lieu pour euxde demander uneamélioration desconditions de navigation.Certains y passent toute lajournée, pendant qued'autres restent connectésà la toile jusqu'à tard dansla nuit…

WIFI BY NIGHT : le "lit"de la cybercriminalité ?22 heures 42 minutes et lafraicheur du mois d'aoûtbat son plein. Assis sur unemoto "Dream" de couleurrouge. Un pied à terre etl'autre allongé sur la moto.Les yeux braqués sur sonordinateur. Casquettebleue voilant le visage.Pantalon multicolore à

l'astre du jour, les arbressitués dans les alentours del'aire de jeu, sont lesendroits privilégiés pources internautes. Commedes fourmis en train de seconstruire une bâtisse,c'est à un va-et-vient quel'on assiste dans ce lieu denavigation. Il est 18 heures30 minutes. Une moto demarque "Dayun" de couleurrouge bordé de bleustationne. Le motocycliste,un sac noir de marque Hpau dos. Quelques minutesplus tard, le contenu du sacest dévoilé. Chargeur,multiprise et un casque àordinateur. Bienvenue dansl'univers de la navigation àl'aide de la connexiongratuite à l'Universitéd'Abomey-Calavi. Luc,étudiant à la Faculté deslettres, arts et scienceshumaines, un habitué deslieux se met au pas dans ladanse. Assis sur sa motoqui lui sert de siège, ilcommence à visiter les sitesinternet prévus pour lajournée. Comme lui,nombreux sont lesétudiants qui passent desheures à naviguer. Certainscomme Luc, assis sur desmotos, d'autres sur desmorceaux de briquescomme l'exige le confort deleur lieu de navigation, ypassent des heures, bienconcentrés sur la toile, maisaussi attentif au ballon defootball ou à la boule de

Toutes les positions sont bonnes pour naviguer...

avec les dépenses liées auxprestations offertes par lescybers." Ce sont quelquespropos partagés en généralpar la masse estudiantinequi profite de l'aubaine quelui offre l'installation duWifi. Pour ceux qui nepossèdent pas unordinateur portatif avecsystème Wifi, on préfèreemprunter celui d'un amique de se rendre dans uncybercafé. Conséquence,plus de frais de navigationsauf cas extrêmes commeurgence de navigation faceà une mauvaise qualité dela connexion Wifi, ou encas de coupure d'électricitéqui occasionne l'arrêt dufonctionnement du Wifi.Pendant que lesinternautes se réjouissentd'une métamorphose

dominance noir. Pullovernoir pour se protégercontre la fraîcheur. C'estsigne avant-coureur que lanuit sera très longue. Dans

CampusCampus

importante à l'ère de lanumérisation, désolation,regret et crainte de perdreprogressivement toute laclientèle, sont lespréoccupations desgérants de cyber situés ausein et aux alentours del'Université d'Abomey-Calavi (Uac).

Au détriment descybers…

Les profits réalisés par lesétudiants internautes nesont préjudiciables qu'auxgestionnaires des cyberssitués dans les environs etau sein de l'université. La"clause léonine" trouvebien sa justification depuisl'installation de laconnexion wifi au campusd'Abomey-Calavi. Lestenanciers de ces cybers

reconnaissent pour laplupart une baisse de leurchiffre d'affaire, depuisl'installation de cettetechnologie d'autant plusque leur clientèle a connuune baisse. Interrogé sur laquestion, les différentsgérants de cyber seplaignent de la baissevertigineuse de leursprofits tout en refusant dedonner des chiffresconcrets. " j'ai vu monbénéfice décroîtrefortement depuis que lewifi est installé ". Confiel'un d'eux. Ainsi, cettetechnologie, constitue-t-elle une asphyxiefinancière pour les cybers."Le bonheur des uns fait lemalheur des autres" est-ontenté de conclurepartiellement.

le même styled'habillement unevingtaine d'autresinternautes noctambules.On choisit la position

L’arbre fétiche de la connexion wifi, situé aux alentours du terrain de Basketball

adéquate pour tenirlongtemps. Certains sousle colatier, non loin duterrain de handball,d'autres sur la dalle dubâtiment MK II. Dixminutes plus tard, leséchanges d'hospitalitésavec une nouvelle arrivée.Comme on navigue la nuit,on se connait. 1 heure 35minutes. L'ambiance règneencore mais le nombred'internaute diminue. Aprésent, une dizaine. Onlutte contre le climat froidet on s'accroche à la toile.Quoi de si important ? Aurendez-vous des sites dediscussion instantanée,d'achat et vente. Qui achètequoi et qui vend quoi ?Affaire à suivre...

Vient naviguer qui veut. C'est l'opportunité qu'offre la connexion wifi gratuiteà l'Université d'Abomey-Calavi. Une occasion qui n'est tout de même passans conséquence néfaste. Au cours de ces dernières décennies où la

cybercriminalité est le pain quotidien de la jeunesse africaine en général et cellebéninoise pour le cas qui nous concerne, il ya lieu d'avoir des réticences quant à ladisponibilité d'une connexion en plein air sans formalité aucune pour naviguer.Cela pourrait être une aubaine pour les "gay-man", non seulement de bien et mieuxaccomplir leur " besogne sale " mais aussi d'initier d'autres qui n'en avaient aucuneambition. Un wifi à double tranchant est-on tenté de dire. Cependant le wifi n'offrepas tout le confort nécessaire à l'internaute "sérieux", ayant désir de faire un travailsain. Il est confronté à diverses difficultés. Les lieux sur lesquels il accomplit sestâches quotidiennes de recherches sont peu propices à la réflexion. Ni une table, niun banc. Ni même une chaise. Encore moins un tabouret pour lui permettre un peud'aise. Comment peut-on passer des heures debout et être inspiré pour faire untravail efficient ? Et pourtant. Il existe un jardin universitaire qui pourrait mieuxaccueillir cette technologie si effort, un peu, est fait. Car disposant de banc en bétonet d'ombre des arbres. La connexion wifi, bien qu'elle offre plusieurs opportunités àl'étudiant puisque gratuite, mérite d'être revue et corrigée. Face à cette pléiade decybercriminels et à la mauvaise qualité de la connexion, dû au faible débit, le wifigratuit à l'Uac semble souffreteux. Un perfectionnement s'impose !

Les maux du wifi

Par N. D.

N. D.

DOSSIER

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1010 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011Arène des CollégiensArène des Collégiens

Faites-nous part devotre cursus

scolaireJ'ai commencé mes étudesprimaires à l'âge de 4 ans àl'école primaire publicd'Avotrou en octobre 1998.Apres l'obtention ducertificat d'études primairesen 2004, je fus admis en classede 6eme au Ceg Suru-Léré oùje suis resté jusqu'en classede terminale C cette année.

Pourquoi avez-vouschoisi la série C ?

Vous savez tous que ce sontles mathématiques et lessciences physiques quiconstituent les matièresprincipales en série C. Or,j'avais une passion pour cesdeux matières depuis lepremier cycle. Et comme auBepc, j'ai tranché enmathématiques et ensciences physiques, j'aidécidé d'aller faire la série C.

Comment parvenez-vous à toujours êtrele premier de votre

classe ?Je crois que c'est l'envie deréussir au baccalauréat avecune bonne mention. Etcomme le dit l'adage : " Quiveut aller loin, ménage samonture ". Et avec l'aide deDieu, j'ai pu exceller engardant souvent le premierrang.

Que pensez-vous desrelations études-

loisirs ?L'on ne peut seulement pasétudier car les loisirs jouentun rôle non négligeable dansnotre émancipation. Il estsouhaitable de consacrer huitheures aux loisirs etégalement huit heures auxétudes mais je consacre à peuprès quatre heures aux loisirs.C'est dire donc que les étudespriment sur les loisirs chezmoi.

Votre avis sur l'échecet la paresse ?

Les Secrets d ’un premierLe premier de ce mois s'appelle Alain Codjokinkin.Depuis la classe de 6eme, cet amateur du premierrang a toujours ravi la vedette à ses camarades jusqu'enTle C. Sa moyenne de 17,03 au Brevet d'études dupremier cycle(Bepc) en 2008 n'a fait que l'inciter àredoubler d'ardeur dans son désir d'exceller dans lesétudes. Et comme un travail opiniâtre vient à bout detout, tout ceci a été couronné par l'obtention cette annéedu baccalauréat avec la mention bien. Son rêve est dedevenir planificateur de réputation internationale.

Quand on connaît le succès,il est normal qu'on puisseaussi connaître l'échec. Cedernier nous fait découvrirnos limites et réveille en nousle désir de réussir. La paressequant à elle, est présente entout être humain. C'est unpenchant de notre psychismequ'il faut dominer.

Y a-t-il un lien entreles études et lasexualité selon

vous?A la fleur de l'âge, l'on anaturellement envie de vivredes aventures. Mais avec lesétudes, l'on n'arrive souventpas à trouver le temps pources genres de choses. Parfois,la relation amoureuse estvouée à l'échec.

Avez-vous un mot àl'endroit de voscamarades ?" Travaillez, prenez de lapeine " disait La Fontaine.Cela ne veut pas forcémentdire qu'il faille être surmené.Mais ne nous limitons pas,cherchons à découvrir. C'estseulement à ce prix qu'onarrive à connaître.

Et aux enseignants ?Merci puisque l'un et l'autrefont des choses louables.Qu'ils ne se lassent pas deformer les futurs cadres dedemain que nous sommes.

Réalisation : HyacintheHOUNKPEVI & Sègla

ASSOGBA(Stag)

MANQUE DE MOYENS CHEZ CERTAINS PARENTSQuand l'indésirable devientune contrainte pour les élèvesA chaque rentrée scolaire, le nombre d'élèves dans chaque classe est impressionnant. Chemin faisant, ceteffectif s'effrite. Certains élèves n'arrivent donc pas à voir le bout du tunnel et ceci du fait du manque demoyens de leurs parents.

" Les élèves viennent souventsolliciter du travail chez nouspendant les vacancesscolaires. Leur durée de travailva souvent de deux à quatremois ". Ces propos de JacquesAllagbé, régisseur de l'Institutinternational tropicalagricole (Iita) témoigne de ceque tous les élèves ne restentpas les bras croisés durant lesvacances scolaires.Contrairement à leurshomologues pour qui, lapériode des vacances est faitepour un repos absolu, cesélèves s'adonnent à diversesactivités pécuniaires.L'objectif est clair : Réunir lemaximum d'argent pourpréparer la rentrée scolaire àvenir. Ils bravent toutes lesdifficultés pour atteindreleurs objectifs. Ni le soleil, nila pluie n'arrivent à émousserleur vaillance. Ainsi, pendantque les jeunes garçons se fontembaucher sur des chantiersde construction, dans desinstituts…ou mènent d'autresactivités comme la vente defriperies et autres, les fillespréfèrent vendre les produitsde toutes sortes dans les rues,marchés, magasins, cabinestéléphoniques… Pour certains,

JOBS DE VACANCES

Des élèves rompus au travail comme à l’étudeLa période des vacances scolaires ne constitue pas une occasion de repos pour tous les élèves. Après neufmois de dur labeur, pendant que certains de leurs camarades rangent uniformes, cahiers, livres et autres,d’autres élèves se livrent à des activités génératrices de revenus. Nécessité ou simple lubie, la première optionest plus répandue. Constat.

Hyacinthe HOUNKPEVI

& Gerard SONON (Stag)

c'est le manque de moyensdes parents qui les pousse às'adonner à ces jobs. C'est lecas de Hyacinthe Gomez,élève en classe de 2nde auCeg Houèto. " Du fait dumanque de moyens de mesparents, je travaille dans lechamp du riz de I'Iita durantles vacances. Ceci me permetde payer les frais de scolarité,les fournitures scolaires etautres " a-t-il affirmé. Si chezcertains, c'est au cours desvacances qu'ils cherchent letravail, d'autres déposent desmois à l'avance leursdemandes d'embauche dansdifférentes structures de laplace. Marie Gnaho, élève enclasse de Terminale en est uncas patent. " Je vends lesproduits de Laha Productionà l'Université d'Abomey-

Calavi. Il y a de cela un moiset demi avant les vacances quej'ai déposé mes demandesdans la plupart des agencesde vente de produits de toutessortes. Et c'est ainsi que cetteagence m'a appelée pour lavente des romans sur lecampus" déclare-t-elle.Aussi, pendant que certainsn'ont pas besoin d'emprunterde l'argent avant de faire leursjobs, d'autres par contre,consentent des prêts. ChimèneA., élève en classe de Tle auComplexe Scolaire. LaPersévérance de Calavi, parl'intermédiaire d'une tante,a réussi à accéder auxmicrocrédits octroyés par legouvernement pour mener sonpetit commerce. " C'est avecces trente mille francs que jesuis parvenue à mobiliser

" J'ai abandonné les bancsd'école en classe de 4eme. Ence temps mes parentsassuraient uniquement lesfrais de scolarité. Je medébrouillais pour m'acheterles fournitures et pourm'acquitter de toute autredépense durant l'annéescolaire. Arrivé en 4eme, lesparents n'étaient plus enmesure de me payer les fraisde scolarité. Je ne pouvaisdonc plus combiner jobs etétudes" témoigne MarcBonou, apprenti mécanicien àcalavi. Ce cas de déperditionscolaire n'est qu'un exempleparmi tant d'autres. Si pourJules Ferry, ''l'instruction estle premier besoin de l'hommeaprès le pain'', y accédernécessite un minimum demoyens. Malheureusement,ces derniers ne sont pastoujours disponibles cheztoutes les personnes. Lesenfants dont les parents n'endisposent pas sont contraints

l'école ont été vaines". Parailleurs, d'autres en plus del'incapacité de leurs parents,font face aux travauxchampêtres qui selon euxdevenaient pénibles. Ilsdésertent alors les salles declasse. Casimir Miwanouracoleur à l'étoile rouge deCotonou confirme que ce sontles travaux champêtres et lesconditions difficiles de vie des

de quitter précocementl'école. ''Il y a un Dieu pourles pauvres, le bonheur nepasse pas forcément par lesbancs d'école''. C'est en cestermes que ces enfants seconsolent. Aussi, faute demoyens certains parentsconfient leurs progénitures àd'autres personnes. Cesdernières rassurent quant àl'instruction des enfants maismontrent quelques tempsaprès leur mauvaise foi. ClaireDoumon, vendeuse d'eau aucampus d'Abomey-Calavi ena été victime. Elle confie : "mes parents ne pouvant plusassurer mes études, m'ontconfié à une tante. Cettedernière a promis m'envoyer àl'école à condition que jel'aide à bien vendre de l'eausur le campus pendant lesvacances pour qu'à la rentrée,elle puisse me payer lascolarité et les fournitures.Mais à chaque rentrée, ellecherche des alibis pour mereconduire dans cette activitéde vente d'eau. Toutes mestentatives pour retourner à

Olivier SEWA(Stag)

Voilà la manière à ces filles de préparer leur rentrée scolaire

grâce aux microcrédits, queje vais à Sèhouè pour acheterdu maïs en vue de le revendre.Je réalise des bénéfices. Cecime permet de rembourser toutce que j'ai emprunté et ausside satisfaire à certains besoins" a-t-elle argué.

Des risques tout demême

La majorité des élèves quis'adonnent aux jobs devacances courent plusieursrisques. Le grand risque chezles jeunes filles est lié auxgrossesses non désirées. Enquête de pécunes, ces fillesne tiennent pas toujoursdevant les flatteries deshommes. Ces derniers passentpar tous les moyens pourparvenir à leur fin. Et c'est decette façon que certainesfilles se retrouvent enceintesau cours des vacances mettantainsi en péril leur cursusscolaire. Les autres risquesliés aux jobs de vacances vontdes accidents de travail sur leschantiers de construction auxtroubles de santé liées auxintempéries en passant par lesaccidents de circulation. Lesélèves devront en prendreconscience pour que les jobsde vacances ne constituentpas une entrave à leur parcoursscolaire.

SYNDICALISME DANS LE MONDE ÉDUCATIF BÉNINOISBientôt un syndicat des enseignants vacatairesPlacide T. ABI (Stag)

S yndicat de Défensedes EnseignantsVacataires du Bénin

(Syndev). C'est le nom dunouvel organe de défensed'intérêts qui verra jour dansle monde éducatif béninois.Le Syndev sera porté sur lesfonds baptismaux au coursd'un congrès constitutif qui

aura lieu le 27 Août prochain.Cette décision est issue del'assemblée générale desenseignants vacataires duBénin le 4 Août dernier dansl'amphi Fast du campusd'Abomey-Calavi. Ils étaientune quatre-vingtained'enseignants de diversesdisciplines mais en majoritévenus des départements del'Atlantique et du Littoral à

prendre part à cetteassemblée. A en croireVictoire Gbaguidi, présidentdu comité d'organisation, cesyndicat a pour objectif demettre un terme auxtraitements que subissent lesenseignants vacataires et parricochet contribuer àl'amélioration de leursconditions de travail. Cesenseignants travaillent selon

Les enseignants vacataires du Bénin ont tenu une assemblée générale le jeudi 4 Août 2011 dans l'amphithéâtrede la faculté des sciences et techniques(Fast) de l'université d'Abomey-Calavi. Au menu des échanges, le projetde mise en place d'un syndicat devant défendre les intérêts de cette catégorie d'enseignant.

parents qui l'ont amené àperdre le goût de l'école. ''J'aiété obligé de quitter lesparents au village pour merefugier auprès d'un oncle àCotonou'' poursuit-il. Si levœu du gouvernement est,d'assurer un tauxd'instruction acceptable aupays, le manque de moyensde certains parents d'élèvestend à le mettre en péril

lui, sous contrainte avec unavenir incertain et peuventêtre à tout moment virés parles chefs d'établissements, àmoins qu'ils soient des amisou des parentés à ceux-ci. Lesinitiateurs ont bénéficié desconseils de quelquessecrétaires généraux descentrales syndicales qui ontapprécié le projet.

Alain CODJOKINKIN

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1111 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011

Condiments : Huile rouge, piment rouge écrasé, dupoisson fumé ou fretins (dowèvi) ou de la viande frite, desépices (poivre, ail, gingembre, menthe…), de la moutardeou du poisson fumé et séché( lanhouinhouin), du sel, dubouillon, de piments verts et de la farine de maïs, de la pâtede maïs préparée la veille, des feuilles de basilic écrasées sipossible.Préparation : Dans votre casserole, mettez de l'eau.Versez-y les condiments (les feuilles écrasées, piment,moutarde ou lanhouihouin, la viande ou le poisson fumé -de préférence de gros morceaux pour éviter que cela secasse à la cuisson- ou les fretins, du sel, du bouillon).Vérifiez le goût puis mettez au feu.Pendant ce temps, préparez un mélange à base de la farine

INTERVIEW DE FLORE AZONDEKON SUR LACO NTR ACE PTIO N(S U IT E)

" Pour une méthodemal utilisée, la femmetombe enceinte "

Diverses méthodes de contraception existent. Outreles avantages qu'elles présentent, on dénote égalementdes effets secondaires. Flore Azondekon, sage femmeet responsable d'une clinique Profam (Promotion defamille), nous explique l'importance de la rigueur dansle respect des méthodes contraceptives.

Santé & Féminin/EnvironnementSanté & Féminin/Environnement

(Cette page vous a été offerte par l’Unité Focale de Lutte contre le Sida du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique)

Le Héraut : Les corpsétrangers qu'apportent lesimplants dans l'organismen'ont-ils pas d'effetsnégatifs sur l'organisme ?Flore Azondékon: Il y a deseffets secondaires mais qui nesont que l'adaptation del'organisme au nouveauproduit qu'on lui met. Au boutde quelques temps, ces effetsdisparaissent. Au nombre deces effets, on peut retenir quepour l'utilisation du jadel, onnote une perturbation du cyclemenstruel de la femme. Soitelle n'a pas du tout les règles,soit les règles sontabondantes. La femme peutprendre du poids comme ellepeut ne pas prendre du poids.Ceci dépend donc del'organisme de chaquefemme. Mais quels que soientles effets que la femmeressent, elle est appelée àrevenir au centre, à avoir desconseils et nous en tant queclinique Profam, nous allonsgérer ces effets avec elle.

En matière decontraception, on entendque parler de femmes. Leshommes ne sont-ils pasconcernés ?Les hommes sont trèsimpliqués. C'est vrai que c'estsur la femme que lacontraception se pratique.Mais avant de venir, elle doitdiscuter avec son mari qui doitla soutenir moralement etfinancièrement. C'est le mariqui doit l'accompagner, luirappeler ses rendez-vous.Nous demandons toujours laparticipation de l'homme. Laplanification familiale estune affaire de couple.

On fait de plus en plus lasensibilisation sur le port depréservatif. Son usage doit-il être associé à cesdifférentes méthodes decontraception ?Nous avons dit que nousn'imposons pas de choix auxfemmes. C'est souvent lesjeunes filles qui ne se

" Si par activité sportive, onentend dépenser del'énergie, faire bougerl'organism e, lesarticulations, l'acte sexuelest une activité sportivepour ceux qui sont efficaceset le réussissent. " confieRachidi Sidi, gynécologue-obstétricien à la cliniqueallemande AlbertSchweitzer. L'acte sexuel adonc, selon beaucoup despécialistes, une valeurpréventive et curative avecun impact positif, sur lefonctionnem ent del'organisme, la psychologiedes acteurs et la vie ducouple, s'il est pratiqué dansles normes. L'effort physiquequi se dégage au cours de cetacte diminue les risquescardiaques et augmentel'espérance de vie. Selon uneétude de la WorldAssociation of Sexologie, "lesommeil après l'amour estréparateur et l'effortphysique fourni pendantl'acte sexuel améliore lesfacultés de mémorisation,procure la sérénité et laconfiance en soi et combat lestress et la dépression".Prince Adjovi, Chef divisionsanté du Centre des œuvresuniversitaires et sociales del'université d'Abom ey-Calavi (Cous-Uac)renchérit en ces termes ;"Sur le plan psychologique,les rapports sexuelssoulagent contre le stress etpermettent d'avoir une viestable et équilibrée''. Unautre avantage quereconnait Pierre A.,étudiant à la Faculté deslettres, arts et scienceshumaines (Flash), à cet acteest la lutte contre l'insomnie.Si l'étirement et latonification de certainsmuscles (en l'occurrenceceux du bassin, des cuisses,

Un bien souvent nuisibleL'ACTE SEXUEL

des fesses, des bras, du cou…),le rajeunissem ent etl'embellissement de la peauchez les femm es, larégulation des hormoneschez la femme et lastimulation du cœur sont desvertus de ces rapports, ledocteur Rachidi faitquelques nuances. " Quoiqu'ayant des effets positifssur la santé, l'acte sexuel n'apas un effet direct sur larégulation des hormones etla stimulation du cœur". Ilexplique que durant cetacte, l'organisme se trouverevitalisé car le systèmecirculatoire est am éliorégrâce à la stimulation ducœur et des artères. Le sangcircule mieux. Et les organesvitaux sont mieux irrigués.Le système nerveux etimm unitaire se trouveégalement renforcé etl'organisme devient plusarmé pour affronter lesdifférentes agressionsextérieures. Des avantagesqui, selon les médecins, nereprésentent qu'une partiedes impacts des rapportssexuels sur la santé.Les vertus du sexe,

les arbres quicachent la forêt…

L'activité sexuelle doit êtremenée suivant certainesnormes. Et ceux qui lestransgressent sont en proie àplusieurs surprises aussidésagréables les unes que lesautres. La précocité de l'actesexuel peut compromettre,

pour toujours, la vie sexuelledu sujet. Dans son œuvreintitulé Girls Talks, lanigériane Joy Aderele,consultante experte enpsychologie, donne lesrésultats d'une étude qui amontré que 87% des couplesqui se sont abstenus de toutrapport sexuel ont connu unelune de miel heureuse contreseulement 47% de ceux quiont fait leur premièreexpérience avant le mariage." Les rapports sexuels avantle mariage créent la confusionet un changem ent decomportement, ils sont sourced'angoisse, créent unsentiment de culpabilité (…)Les rapports sexuels horsmariage exposent (…) auxMST, peuvent favoriser lecancer du col de l'utérus,enlèvent à la lune de mieltoute sa valeur, accroissentles risque de divorce etpeuvent conduire à unedépendance sexuelle ", a t-elle souligné. Le docteurRachidi ajoute que "Cecipeut amener la femme à ne

Mal connus par la grande masse, les avantages des rapports sexuels sur la santé humaine sont immenses. Aussi bienpour l'homme que pour la femme. Mais en cas de respect de certains principes de base, les dangers auxquels il exposesont aussi grands que ses avantages. Sinon plus.

Rodrigue MANKONDO

& Childéric SESSOU (Stag)

Bon appétit !VANTANKPAN OU KPADA

L’acte sexuel et ses conséquences certaines

rapprochent pas de nous, quioptent pour le choix despréservatifs. Ce que noussouhaitons surtout pour lesjeunes filles, c'est l'utilisationdes préservatifs qui ont undouble rôle : prévention desgrossesses et protection contreles maladies sexuellementtransmissibles dont le chef defile est le Vih sida. Lepréservatif une méthode quiest très efficace.

Quelles sont lesconséquences lorsque lesméthodes contraceptivessont soit mal utilisées, soitde façon irrégulière oua b a n d o n n é e sprématurément ?. Pour un rendez-vous de soinnon respecté, il n'y a plus deprotection et la femme tombeenceinte. Il n'y a pas autrerisque, en cas de mauvaiseutilisation, c'est la grossessequi survient.

Avez-vous des conseils à l'endroit de la jeunesse,particulièrement aux filles?Je leur dirai que lacontraception n'est passeulement l'espacement desnaissances. La rubriquecontraception prend encompte l'informationsexuelle. Elle prendégalement en compte lapréoccupation des couplesnon fertile à retrouver leurfécondité. Donc demandonsaux jeunes de se rapprocherdes cliniques Profam pouravoir des informations. Nousne voulons pas les recevoirpour les troubles de règles, lesIst (Infections sexuellementtransmissibles) mais nousvoulons les voir avant, pour laprévention. Nous avons unnuméro vert par lequel ilspeuvent prendre pour avoir desrenseignements : c'est le 7744.Nous sommes disposés à toutmoment à les recevoir pourdiscuter de la sexualité.

plus jamais vouloirs'approcher d'un homme.''.Et c'est limiter les dégâts enrayant d'abord desmentalités l'idée selonl'abstinence est une faiblesseet en promouvant cette vertuque, dans son œuvre, JoyAderele a insisté sur le faitque contrairement à lanourriture dont la privationpeut conduire à la mort, onpeut se passer du sexe. Carces séquelles ne sont pasgrand-chose à côté desautres dommages auxquelspourraient être victimes lesadeptes des rapports sexuelsprécoces ou non protégés. LeVih/Sida, les maladies etinfections sexuellementtransmissibles, les infectionsvaginales, la gonococcie,l'hépatite, le cancer sontautant de maux auxquelsdressent le lit, les rapportsnon protégés. Et desrelations précoces découlentles avortements provoquéespar les grossesses nondésirées. Et l'une desconséquences de cesavortements est la stérilitéchez la femme. Pour le chefdivision santé de l'Uac, ''Lagrossesse non désirée amèneparfois certaines femmes oucertains couples à pratiquerl'avortement suite auquel lafemme peut perdre sa vie ouvivre sans plus jamais avoird'enfant''. Les rapportssexuels sont donccomparables à une flèche.Efficaces pour la chasse maisaussi potentielle arme dontpourrait être victime sondétenteur.

Pour un visage lisse et sans tâchePour avoir un visage lisse et sans tâche, épluchez un fruit

d'avocat. Passez la pâte sur le visage et laissez sécher pendant

10 minutes avant de vous laver les matin et soir. Rincez et

essuyez le visage avec une serviette propre. Essayez cette

recette pendant quelques semaines et vous nous donnerez

des nouvelles.

TRUCS ET ASTUCES

Proposé par Huguette ZOLLIN

de maïs et de l'eau ; une quantité raisonnable en fonctionde la quantité d'eau au feu et du nombre de personnes.Pendant que la sauce bouille sur le feu, versez le mélangeet remuez. Ensuite versez les épices, les piments verts etles oignons déjà coupés.Enfin, à l'aide de votre couteau, mettez la patte enmorceaux, donnez y la forme que vous voulez. Mettez-lesdans la sauce. Attendez environ 5 minutes et descendez çadu feu.Bon appétit !!!NB : Ce met se prend de préférence le matin lorsqu'on abeaucoup de chats à fouetter dans la journée. Ceci permetd'emmagasiner l'énergie nécessaire à dépenser.

Il est vrai que le sexe est un tabou dans le contextesocioculturel africain. Et les puristes de la traditionafricaine nous tiendront rigueur de parler sans détour duditsujet. Mais l'acte sexuel perdant sa caractéristique tabouest devenu l'un des vices de notre génération. Il vaudradonc mieux pour tous que le mal soit attaqué et affronté.D'où nous pensons l'opportunité pour nous journal desétudiants, fidèle à notre ligne éditoriale d'éduquer, deformer et de renseigner la jeunesse sur les bienfaits et lesinconvénients de l'acte sexuel.

La Rédaction

Proposé par Adizatou SANNI (stag)

Propos recueillis par EurellePRODJINONTO

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1212 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011Sciences et culturesSciences et cultures

La fin du monde nous est promise depuis silongtemps, prédite par tant de bouches,prévue par des regards obscurcis ou clairs,

comment y croire encore, une fois encore dumoins ? Oui, la fin du monde maintenant. Nousne serions pas les premiers à le proclamer ;l'abondance d'ouvrages compilateurs parus dansles années qui restaient au siècle précédent nousl'ont rappelé avec entêtement : les formes de lafin ne manquent pas, de l'Antiquitébabylonienne, hébraïque ou même grecquejusqu'à nous. Mais compte plutôt la question :serions-nous les derniers à marquer la fin ? Et sile monde périt, bien sûr, nous nous éteindronsavec lui, quitte à lui survivre ailleurs. Dansl'épaisseur des doctrines terminales figurent cesstoïciens qui croyaient apparemment à lapalingénésie du tout, une métempsycose del'univers, poursuivi dans un nouvel avatar.L'astronome, éditeur, science-fictionneur CamilleFlammarion affirmait aussi en 1894 que leshumains périraient un jour avec leur Terre, maisqu'ils se réincarneraient dans une civilisationsupérieure, par exemple sur Jupiter. La fin dumonde nous renvoie aussi bien à ce que nousnommons notre monde, et à ses au-delàs, pasforcément meilleurs. Et si l'on veut penser la chose- mais le sujet fait peur, il provoque le rire ou leretrait -, il s'agit de rappeler cela, de ne pas s'arrêteraux formes, aux types. Il se pourrait qu'une findu monde se dise " par-delà le miroir " des parolesprêtes à l'emploi, des simples traditions.Maintenant que le pasteur Harold Camping etses paires se sont ridiculisés en prédisant la findu monde pour le samedi 21 mai passé (noussommes toujours là), et sans vergogne aucune,le reportent encore pour Octobre 2011.Maintenant que nos soi-disant experts revoientencore la date de la fin du monde prévu pour2012 selon le calendrier Maya. Selon de récentscalculs le calendrier maya indiquerait finalementla fin du monde pour 2116 (héhéhé ces gensvont nous tuer). Maintenant que s'évacue uncertain millénarisme pour la montre, qu'estliquidée la grande peur arachnoïde du bug del'an deux fois mille, cette terreur commandée quine prit pas, qu'est dispersée la mode despublications " sérieuses " sur le phénomène, noustouchons un bon moment pour réfléchir.Et si la fin du monde ne se vivait pas dansl'explication, s'il fallait la ressentir ? Le sentimentn'est pas le moins réel, quoique pas le rationnel.Ni le mythe, quoique pas l'irrationnel. Sentir,exister, se transporter. Il y eut des fins de mondes; qui le niera ? Ils sont nombreux, ceux qui firentmine d'en annoncer une. Mais vivre la fin, auraitlieu sur le mode sentimental seulement ; au risquede connaître vraiment la mort qu'on se crée ets'apercevoir ensuite qu'on aurait pu se suiciderdifféremment. Et savez-vous ce que je ressens,en ce moment si spécial que j'ai décidé derédiger ma chronique avec la plumepoussiéreuse, que m'a légué mon feu grand-père? Je ressens la fin d'une belle aventure, la fin d'unmandat, la fin d'une belle expérience, la fin d'unebelle collaboration, la fin de… La vie ! C'est unesuccession d'apocalypses, étant une mortperpétuelle comme le disait Olympe Bhêly-Quenum.

Convertissez-vous et croyez àla… car la fin du… est proche

Chronique scientifiqueGhyslain S. KODJO

L orsqu'au 19èmesiècle, la sciencesignait le début de

la révolution industrielle,peu étaient ceux quipouvaient imaginer qu'ellepourrait aller aussi loinque, ce que nous voyonsaujourd'hui. Pour vousmontrer, la vertigineuseévolution qu'a connue etcontinue de connaître lascience aujourd'hui, nousavons sélectionnéquelques inventionsspectaculaires que nousmettons à votreconnaissance.

En 2004, lorsque leProfe sseur-chercheurAndré Geim de l'universitéde Manchester enAngleterre isolait legraphène du graphite (onle retrouve dans le crayon).Personne ne pouvaitimaginer la granderévolution que celapourrait amener dans lesecteur électronique.Elément chimique à basedu carbone simple, il estcent fois plus conducteurque le silicium. Il sertaujourd'hui à fabriquer

De nouvelles innovations scientifiques et technologiques inouïesREGARD SUR LA SCIENCE D'AUJOURD'HUI

des puces plus rapides,des écrans qu'on peut pliercomme du papier, detéléphones portables plusperformants etc.

La firme hongroiseAntro étonne avec laprésentation d'unprototype de voituresolaire. Elle comprend despanneaux photovoltaïquessur le toit qui sontcapables d'alimenter enénergie le moteurélectrique du véhicule.2012

Le paludisme touche250 millions de personnesdans le monde et en tueprès d'1 million. Ce fléau estinoculé par une femellemoustique, l'anophèle. Des

mesure 4 mètres de long ets'élance d'un bombardierB-52.

Pour aider lespersonnes touchées pardes syndromesneuromusculaires à écrireet à dessiner, EbelingGroup, the Not ImpossibleFoundation et GraffitiResearch Lab ont collaboréensemble et ont produitun objet aussi incroyablequ'insolite : EyeWriter.Les ingénieurs ont utilisédes lunettes bon marché etun logiciel open sourcepour traduire lesmouvements des yeux dupatient en un langage écritsur un écran d'ordinateur.

La voiture volute deTerrafugia est la premièrevoiture volante au mondeconfectionnée pard'anciens étudiants duMassachussetts Instituteof Tehcnology (MIT) estéquipée d'un moteur de100 ch, d'ailes rétractableset peut accueillir deuxpersonnes à bord. Pour lamodique somme de 200000 dollars (soit 155 000euros), on pourra enacquérir une dès l'annéeprochaine.

Depuis que la lumière a brillé sur la science, et que les hommes, assoiffés de connaissances sansfin, se sont mis sur les traces de Prométhée afin de lui soutirer peu à peu toute la connaissancedont ils ont besoin pour donner naissance dans la douleur ou dans la joie, à des innovationsincroyables, la science n'a cessé de nous épater. En bien comme en mal. Voici ici, sélectionnées,des inventions scientifiques qui dépassent l'entendement du commun des mortels.

Jean-Bertrand

BATAMTETOU (stag)

A nnoncée pour lar e n t r é eu n i v e r s i t a i r e

2010-2011, l'ouverture duDépartement des Arts à laFaculté des Lettres Arts etSciences Humaines n'estpas encore effective. A encroire, le Chef duDépartement de LettresModernes Mr PierreMédéhouègnon, ils sonttoujours à l'étape despréparatifs. Selon lui :<< onne peut pas commencerune formation sans unepréparation au préalable.

Un projet toujours à la traineCREATION DU DEPARTEMENT DES ARTS A LA FLASH.

On doit mobiliser lesressources financières ethumaines. Les professeursqui vont dispenser lescours dans leditDépartement doivent aussiêtre formés pour la cause>>.A la question de savoir àquand la rentrée effectivedu Département des Arts,il répond :<< nous sommesen train de prendre lesdispositions pour la rentréeuniversitaire 2011-2012 >>.Il urge pour les étudiantsdésireux de s'inscrire danscette filière des artsdramatiques de garder leursouffle et de se préparerpour la rentrée prochaine.

à l'échelle nationale del'ouverture du départementdes arts. On garde encoreen mémoire les belles lignespleines d'espoir écrites parcertains quotidiens de laville, suite à la nouvelle dela création du départementdes arts sur notre campus.Pourquoi avoir fait rêvé lespauvres étudiants quiétaient enthousiasmé des'inscrire dans cedépartement. Ce qui nousreste maintenant à faire estd'attendre de voir. De voir,comme saint Thomas,avant de croire. Nousattendons de voir sil'ouverture du départementdes arts sera chose effectivel'année prochaine.

La Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l'Université d'Abomey Calavi a prévu lacréation du Département des Arts. Ce Département qui devrait ouvrir ses portes pour le comptede l'année académique 2010-2011 se peine toujours à voir le jour. Plusieurs raisons sous-tendentce retard dont notamment le besoin des ressources financières et humaines.

Roméo ASSIGBE,

Vincent KPOTCHAGNI & ValèreVIGNIGBE (Stags).

Des questions méritentcependant d'être

poséesLa question que nous nousposons est de savoirpourquoi ? Pourquoi doncvulgariser l'informationselon laquelle undépartement d'art seraouvert cette année.Pourquoi faire vibrer lescœurs de joie alors qu'onsait pertinemment qu'onn'est en réalité pas encoreprêt. Certes l'ouverturedudit département estencore à la phasepréparatoire. Certes rien nese fait avec précipitation.Mais pourquoi avoirprécipité la médiatisation

chercheurs japonais del'Université médicale deJichi (Tokyo) ont modifiégénétiquement cetteespèce de moustique demanière à l'utiliser commevecteur de vaccination d'iciune dizaine d'années

Le X51A Waveriderest un projet communentre l'US Air Force, laNASA, Boeing, la DefenseAdvanced ResearchProjects Agency (DARPA)et la société Pratt &Whitney. Ces géantsaméricains ont développéun avion capabled'atteindre une vitesseMach 7, soit 8.575kilomètres par heure, sansaucun pilote à bord. Cetavion hypersonique

Une voiture volante

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1313 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011NationNationL'Ige, une institutionqui se cherche toujours

L'inspection générale de l'Etat est l'une des institutions républicaines qui ont vu le joursous le règne de Boni Yayi I. Créée en 2006 par décret n° 2006 - 319 dans le souci d'assainirla gestion des affaires publiques, l'Ige est encore loin de combler les attentes du peuplebéninois.

INSPECTION DES AFFAIRES PUBLIQUES AU SOMMET DE L'ETAT,

Romaric DEGBESSOU

Le système éducatif chancèle. Les résultats des divers examens affichent une alerte rouge. Tenez ! Le baccalauréat 28,40% contre

35,16% en 2010 ; Le Brevet d'étude du premiercycle (Bepc) environ 45 % contre environ 47% en2010 ; Le Certificat des études primaires (Cep) estvraisemblablement la dérogation au constat avecun taux de réussite de 82,12% contre 68,24% en2010. Attention, les résultats apparemmentreluisants du Cep ne doivent pas être la feuille quicache la forêt.

Et pourtant, tous les acteurs semblent devenussubitement sourds-muets pour ne pas entendre lesretentissements du tocsin. Ni les associations deparents d'élèves, ni les syndicats, ni les enseignantsne paraissent préoccupés particulièrement par ce''carnage intellectuel'' qui s'opère dans le silence etapparemment avec l'étonnante complicité desprésumées victimes. Ce silence criminel ne manquecependant pas d'explications.

A y voir de plus près, la conception populaire del'échec scolaire pourrait expliquer sans justifier lesilence radio qui s'impose autour de cette situationnon moins préoccupante. L'échec est souvent perçucomme une fatalité. Plus encore, l'on se hâte deblâmer les élèves qui ont échoué sans jamais songerà déceler les causes de ses échecs. L'élève estresponsable de tout insuccès étant entendu qu'il estde notoriété populaire que les grands n'ont rien àvoir avec les échecs des plus jeunes. Mais les enfantsleur doivent tous les succès possibles.

A qui imputer cette marche à reculons ? Questionsouvent tabou au Bénin. Plutôt à quoi imputer cettemarche à reculons ? Le manque d'enseignantsqualifiés, l'insuffisance d'infrastructures adéquates,les débrayages répétés sont quelques uns des mauxde tous les temps qui rongent à hue et à dia lesracines du système éducatif. D'autres phénomènesd'apparition relativement récente attisent le feu dela décadence du système éducatif. Les plusdestructeurs sont le diktat des loisirs, la série deséries télévisées, la montée en flèche de lacybercriminalité avec ses nouvelles recrues, lelaxisme scolaire etc. Cette litanie inachevée dessignes du mal rouvre le débat de la responsabilitéparentale, l'implosion des familles, et dedégénérescence des mœurs.

Dans une situation ou le silence assassin devientmaître du jeu, il faut une subite indiscrétion, unesubite incursion dans le monde des interdits sociaux,des tabous voilés. C'est aussi le rôle du ''fameux''quatrième pouvoir, qui, préfère se noyer dans lesquerelles politiciennes.

Pour résoudre les problèmes de l'éducation, il faudraadopter une approche systémique et holistiquemettant en musique et dans une même mélodiefamille-école-civisme-bonne gouvernance. A forcede rechercher les responsables, tout le monde risqued'être interpellé et condamné. C'est pourquoil'écrivain Pierre Claude Nivelle de La Chaussée avu juste en écrivant que " Quand tout le monde atort, tout le monde a raison." Néanmoins, il seraitillusoire de rechercher des causes immédiates encritiquant le déroulement de l'année scolaire 2010-2011. Le Bepc se prépare en quatre ans, le Bac entrois ans au moins. Un retour sur les errements dupassé s'impose donc pour mieux comprendre lesbouleversements du présent. En tout état de cause,il parait plus sage de ''rechercher la pierre contrelaquelle l'on a buté au lieu de fouiller vainement lesbagages renversés''. Or, c'est l'exploit que noussavons le mieux réaliser en ce pays. C'est aussi çale génie béninois. Malheureusement.

Au nomdu PeupleLa chronique de Romaric BANON

L'éducation s'effondre !

L 'investigation, lapublication, larécompense ou la

sanction et surtout lerecouvrement des rentesd'Etat pillées ou malgérées, voilà la mission quiest assignée à l'inspectiongénérale de l'Etat, Ige, à sacréation. Dans sespremiers jours de gloire,l'avion d'inspection de lagestion des biens publicsa pris un bel envol auplaisir du peuple béninoiset son président, le Dr BoniYayi. Cinq ans après sacréation, l'Ige sembleencore se chercher dans lamesure de combler lesattentes du peuple. Etpour cause, dans latournure d'esprit descitoyens, les résultats desauditions réaliséesdevraient être publiés,portés devant le juge pourune suite favorable. Eneffet, L'inspection adémarré avec ferveur sesactivités. Plusieurs

entreprises publiques etsemi publiques ont étévisitées sur programme ouà l'improviste. Il s'agitnotamment de l'officenational du bois (Onab)de Bohicon, la bourse detravail, la Sbee, la mairie deCotonou sans oublier lesaffaires sur les machinesagricoles et du Cen - sad.Mais jusqu'à l'ère de larefondation, les résultatsconcrets de ces auditionsréalisées elles aussi à grandprix sont inconnus du

grand nombre du mêmeque les suites à ellesdonnées. L'inspectiongénérale de l'Etat fait doncpiètre figure dans lecontrôle régulier desaffaires publiques et obligeà la classer parmi lesinstitutions budgétivorescrées par Boni Yayi. Latâche de rendre public lesrésultats de ses activités luiest tellement difficile aupoint où l'on est amené àse demander s'il n'y a pasune main invisible et

puissante qui fait taire laréalité. Par ailleurs, lamission de l'Ige ne doitaucunement inquiéter sielle est exemptée sans nuldoute de règlement decompte et de vengeancepolitique et sanshypocrisie autour.L'initiative de se doter d'unorgane de contrôle de lagestion des deniers publicsétait louable. Elle a eul'adhésion de tous sauf lespilleurs de l'économienationale qui l'attendaientà leurs trousses. Car aucunpays ne peut se développersi la bonne gouvernance nefait la règle. A cette époqueoù la refondation pleut detoutes les bouches, il urgede redorer le blason decette institution, gaged'une certainetransparence dans lagestion au sommet del'Etat. Ceci ne pouvaitqu'être un atout pourentrer dans la dynamiquede ce retour aux bonnesmœurs prôné par leprésident Boni Yayi.

Le contenu de l'approche dévoiléDans le cadre de la diffusion et de la dissémination de l'approche mobilité des enfants enAfrique occidentale et centrale, le Comité national de pilotage (Cnp/Benin) a organisé à l'intention de tous les acteurs intéressés par la question du bien être de l'enfant au Benin,une conférence de presse sur le sens, la portee, l'enjeu et les perspectives de ladite approche.C'était au chant d'oiseau de Cotonou le mercredi 29 juin 2011.

MOBILITÉ DES ENFANTS EN AFRIQUE DE L'OUEST ET DU CENTRE

Oladele Yai

Prendre du recul parrapport à unea p p r o c h e

essentiellement construiteautour de la notion detraite et tendant àconfondre la mobilité autravail des enfants est l'unedes raisons qui ont motivéle Comite national depilotage à vulgariser lecontenu du concept de lamobilité des enfants enAfrique de l'ouest et ducentre. Introduit enAfrique de l'ouest parl ' o r g a n i s a t i o nInternationale nongouvernementale Plan,dans le cadre d'une étude

ethnographique, ceconcept désigne lesdéplacements d'enfantsentre différents espacesgéographiques et sociauxainsi que les expériencesvécues par ces enfants aucours de leursmouvements et séjours endivers lieux de leursparcours. Un enfantmobile selon NorbertFanou Ako, Directeurexécutif , est donc unenfant qui, ayant quitté sonlieu habituel, vit destransformations de sonidentité et de sesconditions d'existence. Lanotion embrasseégalement la périodedurant laquelle l'enfant vithors de son milieu

d'appartenance. Cettedéfinition aux dires desconférenciers s'appliquequels que soient l'âge del'enfant, son sexe, lesraisons de sondéplacement, sonitinéraire, la manière dontil se déplace, ses conditionsd'existence, les effetsqu'entraine sa mobilité.Toutefois a martelé leDirecteur exécutif, leconcept rime nonseulement avec des risquesmais aussi avec desopportunités. Au nombredes opportunités on peutévoquer des lois quiprotègent les enfantsnotamment la conventionde leurs droits, la charteafricaine de leurs droits et

de leur bien-être, lesconventions 138 et 182 del'Oit respectivement surleur âge maximumd'admission à l'emploi etsur les pires formes de leurtravail. Au terme de laconférence, desrecommandations ont étéfaites à l'endroit descollectivités locales, desorganisations de la sociétécivile et du gouvernementpour la protection del'enfant. Lesquellesr e c o m m a n d a t i o n spermettront de développerdes actions concrètes deplaidoyer à mettre enœuvre dans le cadre de lathématique de l'approchemobilité.

Alidou KOUSSE, inspeecteur général d’Etat

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1414 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011Afrique-InterAfrique-InterCONFLIT ISRAELO-PALESTINIENEt si la paix était définitivement impossible !Après de multiples pourparlers et accords entre les parties, la fin du conflit israélo-palestiniensemble toujours loin de connaitre son épilogue. Telle une hydre, il échappe à tous les coups à sespoursuivants.

La Somalie, un Etat maudit ?! Qu'ont-ils fait àl'humanité, les somaliens ? C'est mon cri decœur ! La gravité de la situation humanitaire

et sanitaire qui prévaut dans la corne de l'Afriquesoulèvent une énième fois le débat de ce que j'aipris l'audace de nommer " la fatalité somalienne ".Les populations somaliennes vivent la misère au grédes lubies des seigneurs de guerre, des caprices dedame nature et de la politique intéressée de lacommunauté dite internationale. Le tableau estsombre. De vous à moi, et de moi à vous, il estopportun de s'interroger sur la nature du destin dece pays de la corne de l'Afrique. Chronique del'histoire pitoyable de la Somalie.

La famine qui sévit en Somalie ces derniers mois,bien qu'elle soit due à la sécheresse, est aggravéepar l'instabilité socio-politique chronique quicaractérise le pays depuis le milieu des années 80.Le pays est le théâtre de violents affrontements entreles clans ou les islamistes et les fragiles institutionsfédérales de transition. Les différents développementsde la guerre civile, même si elles ont abouti à unerelative accalmie, n'ont pu permettre de sortir le paysdu désastre. Pis. Les institutions de transition n'ontaucun contrôle sur le pays. En dehors de certainsquartiers de la capitale Mogadiscio, leur autorité n'estreconnue uniquement que par les gouvernementsétrangers. Le pays reste un ''no man's land'' diviséentre plusieurs factions avec deux républiques auto-proclamées, notamment celles de Somaliland aunord-ouest et la Puntland au nord-est. Le sud et lecentre, zone où se trouve Mogadiscio la capitale estun fourre-tout. Elle est la scène de fréquents assautspar les islamistes dont les actions ont transformé lepays en nid d'attaque-suicides. Le mal est que cettepartition du pays n'a pu mettre fin au règne desseigneurs de guerres sur tout le territoire.

Et comme le malheur ne vient jamais seul, l'insécuritéet l'absence d'une véritable autorité étatique exposentles côtes somaliennes à la piraterie. Le comble estque dame nature déjà moins clémente envers laSomalie, impose aux somaliens ses caprices. En2004, un tsunami ravage les côtes somaliennes,détruisant les matériels de pêche des populations.La pêche étant l'activité de survie principale de celles-ci, ce tsunami les a projetés d'avantage dans lelabyrinthe de la paupérisation endémique danslaquelle elles se trouvaient. Et pour tout empirer, lesdifférentes tentatives de résolution par lacommunauté internationale ont été des échecs. Aprèsle fiasco en 1995 de l'opération des nations unies "Restore Hope ", c'est le déploiement d'une forced'interposition de l'Union africaine dénommél'Amisom qui a été amère en 2007 après une toutepremière descente sanglante de ladite force sur leterrain. Déployé tout de même, elle n'a pu apporterune véritable stabilité dans le pays...

C'est l'autre réalité de l'actualité internationale, plutôtafricaine que j'ai eu la lourde et passionnanteresponsabilité de commenter ces douze derniers moisdans ces colonnes que je transmets à la postérité parl'entremise de cette " affaire somalienne ". J'ai laferme conviction qu'elle va l'assurer avec unemaestria qui ne va se confirmer qu'au fil du temps,comme ce fut mon cas, avec vos critiques et apports.

La nature est contre la somalie. La communautéinternationale l'a " abandonnée ". L'Afrique est,comme d'habitude impuissante. Mais coupable. Etsous les regards inquisiteurs de l'histoire, la somaliese décime. Qu'ont-ils fait à l'humanité, les somaliens?C'est mon cri de cœur !

Chronique ContinentalePar Léonce GAMAÏ

Netangahu & Mahamound Vabbas

Somalie : l'Etat maudit d'Afrique ?Bernard DAVID (Stag)

55 ans après sa naissanceofficielle, le conflit israélo-palestinien évolue chaquejour dans une dynamique derebondissements. Cette criseest représentative de l'épinedorsale de l'oppositionséculaire qui a toujours existéentre juifs et arabes .Desaccords de Washington 1979aux accords de Camp Davidjuillet 2000 en passant parceux de 1993 et 1998 sansoublier les pourparlersd'octobre 2010 encouragés parl'Obamania, le bout du tunnelrefuse de se montrer. Et lesaccords du 04 mai dernier auCaire entre le Hamas et leFatah, deux entités rivales surla question de lareconnaissance de l'Etatd'Israël, vient une fois encorepour prolonger les débats. Cetaccord, sans remettre en causel'existence de l'Etat hébreuxa permis aux deux parties des'entendre sur le dépôt d'unedemande officielle dereconnaissance de l'Etatpalestinien dans sesfrontières de 1967 avec commecapitale Jérusalem auprès desNations unies. Or, pour Israëlet les Etats-Unis, le Hamasest une organisation terroristequi ne cherche qu'à " fairerailler l'état hébreux del'atlas ". Israël poursuit lacolonisation dans les régionsoccupées, que sont :Cisjordanie, Gaza et leplateau de Golan. Le derniervoyage de BenjaminNetanyahu, premier ministreisraélien à Washington avecses déclarations radicalesconfirme le prolongement dela crise. Pourtant, Israël veutbien vivre en paix. LaPalestine, après avoir tenuedès les débuts une positionextrémiste à l'égard d'Israël,

veut bien retrouver sesfrontières de 1967. Mais unEtat palestinien fort avec unHamas ayant voie au chapitreest vu comme un danger pourla survie de l'Etat d'Israël. Cequi pose le problème de lacomplexité du conflit. Unecomplexité qui trouve sesracines dans les accords ayantsuivis la troisième guerreisraélo-arabe, et de façon pluséloignée dans la " fameusehistoire de la terre promise ".

A l'origine du conflitCe conflit trouve ses originesdans la bible avec la fameuse" histoire de la terre promisedes hébreux ". Sur la carteactuelle du monde, Celle-cicomprend la Palestine, le SudLiban et une bonne partie dela Syrie. Les Hébreux ontconquis ce territoire en 1300ans avant Jésus Christ à leursortie d'Egypte. Ils l'ontperdu en 587 avant notre ère,l'ont reconquis en 142 avantJésus Christ, avant de le perdre" définitivement " en 63 avantJésus Christ pour être déportésen 132-135 par les romains. Cequi signa la dispersion dupeuple juif dans le mondeentier. A partir de 1882, cesjuifs dispersés ont débuté leurretour vers une terre qu'ilsconsidèrent destinée. Cettesituation n'a pas rencontrél'approbation des peuplesarabes qui occupaient déjàledit territoire. Ce " retour à laterre promise " fut encouragé

par le mouvement sioniste quia abouti à la création de l'EtatJuif en Palestine. Ce sionismeest soutenu dès le départ parla Grande Bretagne,colonisateur de la région, en1917 dans la déclarationBalfour et couronné par larésolution de l'ONU du 29novembre 1947. En réponse, lesarabes de la Palestineopposent au sionisme l' "antisémitisme " ; un sentimentanti-juif partagé de nos jourspar les peuples arabes. Il s'enest suivi cinq grandes guerresentre les deux peuples toutesremportées par Israël La plusimportante a été celle dite dessix jours. Elle a étésanctionnée par les accords de1967 parrainés par l'Onu et quia mis Israël sous la hauteprotection américaine. Encontrepartie, les israéliensdevraient libérer les territoiresoccupés. A l'exception duSinaï libéré au profit del'Egypte en 1982 sous lahoulette du rabbin Yitzhak, lesautres territoires occupés nel'ont jamais. Pire, poussé parl'affluence et le retour massifdes juifs de la diaspora aupays, Israël démarra en 1970une colonisation progressivesuivie de l'expulsion despalestiniens des territoiresoccupés, violant ainsi lesrègles internationales en lamatière. Les intérêtsgéostratégiques se sont invitésdans le débat. Avec la montéede l'islamisme, le terrorisme

Le Maroc et l'Algérieconstituent, sansdoute, l'exception du

monde Arabe. Pendant quela révolution juge larévolution en Tunisie, celledu Nil a déjà connu son acteIII, les lybiens vivent au grédes belligérances entre leConseil national detransition (Cnt), les forcesde l'Otan d'un coté, cellesdes pro-Kadhafi de l'autre,le Printemps Arabe faittanguer des dynastiespétrolières ; les dirigeantsmarocains et algérienspeuvent se contenter d'avoir

SOULEVEMENTS POPULAIRES DANS LE MONDE ARABELes gouvernements marocain et algérien domptent la révolution…pour le moment contenu lacontagion révolutionnaire.Venue du pays de Ben Ali,elle embrasse pourtant toutle monde Arabe. C'est pardes reformes et despromesses que le roiMohamed VI et le présidentalgérien Abdel AzizBouteflika ont anticipé sur ledésir de changement de leurscompatriotes. Poursubjuguer le peuple,Mohamed VI proposa unréférendum pour desréformes constitutionnelles.Ces réformes visent lalimitation du pouvoir du roiet prennent en compte laliberté et certaines

aspirations du peuplemarocain. Ainsi, en dépit del'appel au boycott del'opposition, les populationssont-elles sorties pour votermajoritairement le " oui " àplus de 90%. En Algérie,c'est avec un toilettage dusystème socio-politique queBouteflika avorte la tentativede soulèvement populaire.Le président algérienproposa un référendum pourdes réformes politiques,sociales et législatives. Cesréformes visent l'installationd'un système politique plusdémocratique, promouvantau mieux la libertéd'expression et les droits de

Adizatou SANNY &

Ganiou AMOGOU (Stags) l'homme. Si les observateursqualifient les réformes auMaroc de " cosmétiques ",ils sont pour certainsdubitatifs sur cellesannoncées par Bouteflika.Au Maroc, on dénonceencore les manœuvrespolitiques. En Algérie, c'estle manque de calendrierprécis qui inquiète la miseen œuvre des reformes.Nonobstant ces remarques,le sang froid relatif de lasituation, laisse entrevoir,avec toutes les réservesrequises, un domptage dusoulèvement populaire duprintemps Arabe parMohamed VIet Bouteflika.

et le sentiment anti-occidentale, notammentaméricain, le monde arabe etl'Occident se mènent unesorte de conflit idéologique àtravers ce dossier. Au lieud'une fermeté vis-à-vis de sonpartenaire, les Etats-Unis secontentent d'organiser despourparlers gérés en de buttede varan. L'Obamania avecson multilatéralisme et lamain tendue au monde araben'a rien pu y changer.

Une guerre sans fin?

Le conflit se ramifie de joursen jours et à chaque fois avecde nouveaux retournementsde situations. Le gouffres'élargit s'allonge ets'approfondie. Le pessimismes'affiche comme seule portede sortie et on s'avance versune guerre sans fin. Pour lesplus rationalistes, unesolution est toujours possible.D'un autre coté, Israël de parses origines divines n'est ilpas victime de sa propreinfidélité envers son créateur? Il est dans le dilemme duchoix de sa réelle destinéetelle qu’elle fût annoncéedans la bible: laisser lesterritoires occupés et avoirdéfinitivement la paix, encoreque cela ne garantit rien faceà l'extrémisme du mondearabe ou maintenir le statuquo avec toutes sesimplications. Dans sesconditions est-il possibled'imaginer une future paixentre juifs et arabes ? Lesprofonds antagonismesactuels entre les parties nepermettent pas une réponseoptimiste. Même si rejetant lefatalisme, la communautéinternationale tente de sauverles apparences. Et malgrétout, après de multiplesnégociations et pourparlers lerésultat tant redouté s'afficheà chaque fois. L'échec.

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1515 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011SportsSports

Par Louis Tossavi

TIR FRANCDrôle de professionnels !

Ouf ! Il faut commencer par se bien dire etpar se bien convaincre qu'au Bénin nousn'avons pas des professionnels. C'est un

ramassis. Ne me demandez pas pourquoi. Audépart de Cotonou en direction d'où je ne sais,nos écus pensent qu'avec leur petit ciboulot, ilspeuvent se compter parmi les grands noms dufoot planétaire. Souvent, c'est des magiciens quidébarquent en Europe sans le moindre contratprofessionnel. Ou c'est des équipes de quartier,qui voyant leur misère galopante leur octroientdes contrats pas possibles. Je ne vais pas leurfaire un procès pour leur humanisme. Unchasseur de gibier n'a rien à envier à cesmagiciens qui pèsent aussi lourd que l'animal,le lourd des mammifères. Tellement talentueuxque leur talent est au dessous de la moyenne etconfond parfois les frontières. Imaginez ce qu'unpro qui joue en division 2,3 ,4 voire 5 en chinepeut apporter à une sélection nationale. Il feraitmieux monnayer ces talents dans le championnatinter-fac de l'Université d'Abomey-Calavi, n'est-pas ? Cela coûterait moins aux béninois. Nosprofessionnels parvenus nous habituent à desnoms de clubs atypiques. Rien à voir avec laMoov-ligue 2. Ce ne sont là que quelquesexemples. Ce qui me fait bondir, c'est qu'en dépitde leur méforme inextricable, on leur fait appel.Sans honte aucune, Ils ne réfléchissent pas avantde prendre leur valises. Une fois au pays, ilss'offrent en spectacle. D'aucuns me diront quenous n'en disposons mieux. Mais, je dis que leslocaux peuvent leur donner des leçons defootball sans se faire aucun souci. Chez les cadets,n'en parlons même pas. Un paradoxe qui agacele chroniqueur : Tenez, même les maladesphysiques sont invités en sélection. Les stars sontde retour! Je tombe des nues quand j'apprendsque ces ''pétards mouillés'' touchent les primesles plus mirobolantes au détriment de mes cherset valeureux locaux à qui je fais un salut militaireau passage. L'honnêteté nous oblige àreconnaître que par eux, se dégagent quelquesoiseaux rares. Ce n'est pas de leur faute. Envérité, nous avons des éhontés à la Fbf quitanguent au gré du vent. Que la nature les éloignede nous ces maîtres-chanteurs. Le football estpour ces pros un métier qu'ils exercent avecbeaucoup de maladresses au nom du père, dufils et du business. En tout cas, les férus du onzenational peuvent déjà se taper la cuisse. Le hasarda bien fait en mettant le Bénin dans le mêmegroupe que le Mali, l'Algérie pour les prochaineséliminatoires Brésil 2014. Le rêve serait… avecnos pros !

Loin des logorrhées quipleuvent après laprestation du team A

de l'Université Nationale duBénin, l'Ensemble Sportifdes Etudiants a décidé depasser à la vitesse supérieur; ceci pour instaurer unenouveauté. Ladite réforme àla béninoise intervenue dansla deuxième moitié du moisde Juillet est la dissolutionde l'équipe. A l'origine,l'insuffisance de résultats etl'incompétence del'encadrement technique.Roitinos Aissi et ses pairsn'ont point digéré ce faitpuisque, l'équipe del'Université peine àremonter en divisionsupérieure, après êtrereléguée en troisièmedivision. Le championnatpro-amateur de la saison2009_2010 était d'ailleursle plus édifiant avec unesélection universitaire qui adisputé la lanterne rouge.Bref, '' Je tiens compte du

DISSOLUTION DE L'EQUIPE DE FOOTBALL DE L'UNB

De la risée à la giboulée !

travail que je fais pour lasélection des joueurs etj'espère en la bonne foi de nosdirigeants qui nousaccompagneront comme celase doit'', s'exclamait en 2010le sélectionneur Zachée Cyrsans s'en rende compte del'épée de Damoclès quiplanait sur le''regroupement'' dont_il a lacharge. On avait cru audépart qu'une équipecompétitive est façonnéemais…Erreur! Cela augure dela descente aux enfers d'un''regroupement''. Selon leprésident de l'E.S.E. JeanRoitinos Aissi, l'instance

Sidoine AHONONGA

Après une ballade de santé en ligue amateur et toujours logée dans la lignée des déceptions, l'équipe de l'UniversitéNationale du Bénin a été dissoute par l'Ensemble Sportif des Etudiants (E.S.E.). Une décision apparemment atypique,survenue après deux saisons au purgatoire, qui survole le sport roi universitaire sur un volcan en irruption.

sportive estudiantine devraitprendre le taureau par lescornes pour éviter le pire.

Un acte salutairemais…!

Chassez le naturel,l'Université Nationale duBénin est revenue au galop.L'Ensemble Sportif desEtudiants a posé un actesalutaire qui enfle tant depolémiques. Sans l'aval duCentre des œuvres sociales(Cous), la troupe dirigée parJean Roitinos Aissi a brisé lerêve de toute générationhabituée depuis bien dessaisons à boire le calice. C'estvrai que l'action sent lemédecin après la mort. Mais,n'est-il pas une doucheécossaise? La plus belle filledu monde ne peut donner quece qu'elle a, dit l'adage. L'onne peut que penser à unsursis, synonyme du délugechronique si l'abominationest la chose la plusorchestrée. Pensons d'abordà la procédure de sélection des

L a Fédérationinternationale deFootball association

(Fifa) a-t-elle changée dedénomination ? Est -cedésormais une Fédérationinternationale de FootballAssistance (Fifa) ? Bref,quelle est alors la mission dela Fifa? L'on est en passed'accoucher une série dequestions sur l'institutionsportive mondiale présidéepar Sepp Blatter. Pour cause,après avoir clamée ses limitesdans la crise actuelle, la Fifacherche par monts et vauxpour faire sortir indemnes sesacolytes de la Fbf. On auraitpu penser que le''tchénabisme'' est un traitcapital des tests del'instance. La réalité est là,sujette à toutes sortes desuspicions. Inutile de taillerune bavette autour desréactions à polémiques maishélas ! La récente doit êtreprise comme telle. En effet,après l'arrestation dumanitou des sports El HadjAnjorin Moucharaf, unearrestation dûe à la gestiondes fonds mis à la dispositionde la Fbf par la sociétéspacetel-Mtn, la Fifa n'estpas restée clouer à son siége.Sonnée par le 2ème vice

GESTION DE LA CRISE BENINOISE PAR LA FIFA

Revoir la stratégie, c'est gommer la perplexité !

président du bureau dudieu Valère Glèlè, JérômeValqueux a parcorrespondance versé del'huile sur le feu .Les proposdu secrétaire général endisent longs : " Des mesuresdrastiques prises par lesautorités… " ; " …Plainteinitiée par les opposantsd'Anjorin… ".Le footballbéninois n'est-il pas pris enotage par la Fifa ? L'on sele demande puisque la Fifaserait apte à tailler descroupières aux acteursbéninois du sport roi. Sinoncomment comprendre quepour sauver le sieur AnjorinMoucharaf , l'on a parexemple clamé que lesfonds en question sont ceuxde la Fifa pour le

Benoît TONONGBE

programme d'assistancefinancière ? Cela montreclairement comment lesfonds provenant du sommetsont gérés .Si pour l'avocatdes plaignants Moustapha

Sepp Blatter, le sauveur du dieu

Jean R. AISSI

joueurs et…Si le plus casé desentraineurs béninois EdméeCodjo trouve qu'on on ''nepeut attendre le jour de labattue avant de dresser sonchien '', pourquoi ne pasregarder par le petit bout dela lorgnette. Passez l'étapede la sélection ; surgit cellede la gestion. Une équipe defootball, c'est toute uneressource humaineaccompagnée dans l'élan parl'espèce sonnante maistrébuchante. Et si dans lachaîne, un seul maillon estdéfectueux, c'est unegénération qui avale sanscommune mesure, lescouleuvres et sesconséquences subséquentes.Il revient aux acteursuniversitaires de footballd'éviter de branler lemanche. Il y va de l'intérêtde tous puisqueapparemment l'un des filmstant annoncés a déjà droit decité avec ses multiplesépisodes.

(Une acrobatie spectaculaire de l'E.S.E.)

Issiaka , la Fifa ne peut pasparler ''d'une ingérence enmatière pénale'', l'ondemande la source dessoubresauts de sepp Blatter.Malgré l'assistance, le roilégitime aux yeux de la Fifavit aujourd'hui sanscouronne pour payer rubissur l'ongle. Tant mieux ! S'ilest vrai que le crime échappeà sa longueur, il n'endemeure pas moins vrai decroire que la Fifa constituedepuis peu une instancejudiciaire. En détentionpréventive, AnjorinMoucharaf demeure selon laFifa, le président légitime dela Fédération béninoise defootball. N'est-ce pas un dealde : ''Nous nous soutenonsmalgré tout''!

EDME CODJO A LA TETE DE LA SELECTION BENINOISE DE FOOTBALL

Une armoire à glace à la botte des dirigeants sportifs ?Sidoine AHONONGA

& Louis TOSSAVI

Le peuple béninois est témoin de tout ce qui alimente depuis peu

son football. Dans unevéritable impasse, le sport roioffre un spectacle inédit àeffets préjudiciables. Lepassage au Bénin de la Bandede Gervinhio et l'éternel reportde la décision du TAS auront

permis à l'appel au secours del'instance dirigeant le footbéninois. Il faudra sacrifierquelqu'un. Mais qui ? EdméCodjo devrait donc conduirela destinée de la nationalsenior pour les deuxprochaines échéances face auBurundi et au Rwanda.Toujours interpellé poursauver les meubles après fonte,l'on est en mesure cette fois-ci de se questionner sur lesprobables conditions de

travail de l'homme. Qu'il voussouvienne qu'en 2007, lemême entraineur avait déposéle tablier suite à bon nombrede faits aussi déshonorantsqu'humiliants. Mais commeil n'est jamais dit que leBéninois n'a pas la capacitéd'oubli du passé alors, ilfaudra peut-être comprendrececi comme un fait céleste où"les péchés des uns et desautres leur sont pardonnéspour le siècle des siècles.

Amen ! ". L'Homme a duoublier le passé pour sesacrifier une nouvelle foispour sa patrie. Il urge que lesautorités en charge de cettediscipline repensent à celapour faciliter le travail à lanouvelle recrue ; puisque leproblème du foot béninoisn'est pas le coaching deEdmé Codjo, mais plutôt lesjoueurs qui vont compétir.

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1616 N° 135 Août 2011N° 135 Août 2011MESSAGES

L’ACTUEL BUREAU DIRECTEUR

DP: Romaric BANONSFM: Fritzell ZOUNTCHEGNON

SR: Véronique TONOUKOUEN

MembreRolande GAGA

Depuis le 05 août 2011, une nouvelle équipe tient les rênes du premier journal des étudiants LE HERAUT. Ce Bureaudirecteur, qui entend imprimer un dynamisme hors pair, amener LE HERAUT plus loin sur les marches de l'excellence et assurerla continuité de la légende, est dirigé par Romaric BANON. Voici le visage des nouveaux responsables.

LE HERAUT vous dit merci

LE COMITÉ DE CONTRÔLE

Ex-DP

Red-Chef: David HOUNGUE

SA: Nestor DEHOUINDJI

MESSAGES

SecrétaireAristide SETTIN Président

Fid Marvels AGBACHI

Ex-Red Chef Ex-Pdt CCEx-SFM