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VILLE, CAMPAGNE, MER, MONTAGNE
DES ÉQUIPEMENTS, LE NEZ AU VENT
P.26-28 VilleLes vélos urbains gagnent du terrain
P.29-31 Campagne/MontagnePanoramique des aides techniques bucoliques
P.32-33 Mer/Lac/PiscineBains malins
P.34 Contacts
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DossieR
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ouci écologique et multiplication des pistes et voies cyclables en ville ont fait de notre pays le troisième marché euro-
péen du cycle, avec près de trois millions de vélos vendus par an (1). Face à une telle offre, les fabri-cants redoublent d’efforts et proposent des familles de produits de plus en plus diversifiées.Pour s’y retrouver, nous vous présentons un pano-rama ciblé de matériels électriques dédiés à la route. Ces matériels roulants, à deux ou trois roues, offrent une accessibilité et une praticité accrues.Piloter ces engins nécessite toutefois de posséder une assez bonne mobilité des membres supérieurs et inférieurs. En revanche, un utilisateur souffrant d’une autonomie limitée trouvera dans les vélos à assistance électrique (VAE) une aide technique appropriée.
SDepuis son invention en - 3 500 avant J.-C.,
la roue a bouleversé le quotidien de
l’homme. En 2014, ses bénéfices continuent
à se faire sentir à travers, notamment, une
nouvelle génération de vélos et tricycles.
Associés à une motorisation électrique,
ces engins sillonnent le gris de l’asphalte.
En voici quelques modèles parmi les plus
pertinents.
Les vélos urbains
Actuellement, les bicyclettes dédiées à une utilisa-tion en ville adoptent, dans leur grande majorité, un cadre doté d’un seul tube central. Celui-ci faisant la jonction entre les fourches avant et arrière et le support de selle se trouve placé bas, en l’oc-currence au niveau du pédalier. L’emploi d’un tel design facilite l’enjambement, l’amplitude du mou-vement à fournir pour s’installer sur la selle étant considérablement réduit. L’apport d’une moto-risation électrique, sans rendre le vélo beaucoup plus lourd, pallie la nécessité d’efforts physiques trop intenses, comme un pédalage prolongé ou un démarrage en côte…De fait, même si les VAE n’ont pas été pensés de prime abord pour des personnes à mobilité réduite, l’association d’une structure “ouverte” et d’une
DES ENGINS PRATIQUES ET STABLES
(1) Source CNPC (Conseil national des professionnels du cycle).
aide à la propulsion facilite et étend leur usage. Deux autres paramètres confortent cette accessi-bilité élargie. L’autonomie tout d’abord : jusqu’à 80 km grâce aux batteries de dernière génération, soit une semaine de déplacements en mode urbain. L’ajout du moteur électrique, ensuite. En plus de contribuer à économiser ses forces et son énergie, il permet d’abaisser le centre de gravité et de rendre le véhicule plus stable.Certains constructeurs ont fait le choix d’intégrer la motorisation en position centrale et non dans les moyeux. Dans ce cas, la stabilité restera toujours au rendez-vous alors que la maniabilité sera, quant à elle, augmentée car les roues ne se retrouvent pas alourdies par l’addition d’un mécanisme.Voici le détail de quelques VAE particulièrement bien adaptés. Ces modèles ont été présentés en avant-première lors du Salon du Cycle de Paris en septembre 2013. Nous avons pu ainsi les exami-ner dans leur spécificité et en essayer certains sur une piste roulante grandeur nature. Un parcours semé de difficultés : montées, descentes et virages plus ou moins serrés.
LE CAHIER DES PRIX
À titre indicatif (tarifs TTC conseillés), le prix des vélos électriques à assistance technique (VAE) présentés ici (dont le modèle à cardan et les tricycles électriques) oscille entre 1 400 et 2 300 €. Un Bikeboard va de 3 200 à 4 900 € pour les modèles adaptés aux handicaps les plus lourds.
VILLE
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Les vélos urbains gagnent du terrainDES ROUES ÉLECTRIQUES ÉCLECTIQUES
Vivre la ville à bicyclette et bien connaître les règlesCirculer en ville à l’aide de roues propulsées
électriquement ou manuellement implique des
obligations. La législation considère le vélo ou le
tricycle comme un véhicule à part entière, avec des
responsabilités identiques (priorité piétons, aucun usage
du téléphone portable, sobriété requise, etc.) à celles
d’un automobiliste.
Depuis le 1er janvier 1999, il n’y a plus nécessité de
prendre les pistes et bandes cyclables, à moins que cela
ne soit imposé par un arrêté municipal. Or, utiliser la voie
publique ne dispense pas le pratiquant de s’arrêter aux
feux rouges, sauf dans les villes ayant instauré le principe
du tourne-à-droite. En dehors d’une autorisation explicite,
il est également interdit de rouler sur les trottoirs ou
à contresens du flux automobile.
Au rayon des obligations : un avertisseur sonore et,
depuis 2008, des accessoires dédiés à la visibilité avec,
de jour comme de nuit, le port d’un gilet jaune et l’ajout
de catadioptres latéraux orange sur les roues et pédales.
En cas de visibilité réduite (tunnel, pluie…) et la nuit, les
feux de position fixes, jaunes ou blancs à l’avant et rouges
à l’arrière, devront être actionnés (les signaux clignotants
étant réservés aux véhicules prioritaires). Le port d’un
casque, quant à lui, est fortement conseillé.
L’aide à la propulsion et la facilité à se glisser sur la selle constituent deux caractéris-tiques partagées par la quasi-totalité des “mange bitume” disponibles sur le marché. Alors, où se fait la différence ? Comme souvent, dans les détails ou l’ajout d’un équi-pement innovant.
Les très accessiblesLe E-Balance (VanRaam) possède, en plus de sa
selle ergonomique, le centre de gravité le plus
bas observé, pour une stabilité optimale. L’Enjoy
(Arcade Cycles), au design résolument urbain,
est lui aussi doté d’un enjambement bas et d’un
moteur en position centrale, avec batteries placées
au niveau du porte-bagage arrière. Son assistance
électrique est régulée par trois capteurs (vitesse,
fréquence de pédalage et couple) et fournit une
aide au démarrage allant jusqu’à 6 km/h.
Quant au Valdo (O2Feel), élu VAE 2012 par le
Comité de promotion du vélo, il se distingue par
le petit diamètre (24 pouces) de ses roues et son
cadre très ouvert. Cela lui confère, outre un poids
modéré (21 kg avec sa motorisation), une conduite
sécurisante pour des utilisateurs de petite taille et/
ou manquant d’équilibre. Enfin, trois mots sur le
City (Hilltecks) : confortable (selle à suspension),
accessible (cadre ouvert très bas) et stable
(batteries situées sous la selle).
E-Balance (VanRaam) ▲
City (Hilltecks)▲
Enjoy (Arcade Cycles)▲
Valdo (O2Feel)▲
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Texte Olivier Clot-Faybesse / Photos Fabricants
...
Les pliablesEn 2015, la marque française Solex fêtera ses 110 ans. Ayant pris le virage de l’électrique dès 2005, le constructeur propose son propre VAE : le Vélosolex 2.0. Ce modèle se distingue par son poids (22 kg, batterie incluse) et aussi sa praticité puisqu’il se plie (surface occupée : 0,4 m2). La modulation de l’assistance offre six niveaux de puissance (de “low” à “sport”) et possède, à l’instar de l’Enjoy, une fonction “starter” permettant de se propulser à 6 km/h. À noter pour les inconditionnels
de la marque, l’existence d’une gamme de VAE non pliables mais dotés de cadres abaissés (Solexity, déclinée en trois modèles).
Au rayon des poids modérés et des cadres bas et pliables, il faut ajouter le Peps (O2Feel), le Pocket (CyclO2), l’Easyfold (Easybike) et le modèle pliant d’Inovelo. La batterie des trois derniers se trouve en position centrale pour plus de stabilité.
Les sans chaîneLe e-Cardan Reload (Arcade Cycles) présente un design extérieur assez similaire à celui de ses confrères urbains. Ce qui le différencie et le rend des plus pratiques à l’usage se dissimule dans ses entrailles. Avec, tout d’abord, une transmission par un cardan, couplé à une boîte de vitesses intégrée au moyeu. Ainsi, chaîne et dérailleur disparaissent et accessoirement le cambouis sur les mains…
Quant à son mode de recharge, il est tout aussi original et singulièrement aisé. En effet, le e-Cardan ne nécessite aucun démontage de la batterie ou branchement de câble. Le “plein” électrique se fera tout seul à travers… la béquille. Pour cela, il suffit de la déplier et de laisser reposer béquille et vélo sur une plaque dédiée. Seule la surface de rechargement, d’une dizaine de centimètres de côté, nécessite d’être reliée au secteur (un raccord permanent, à n’effectuer qu’une fois lors de la mise en service). Le courant transitera de la plaque à travers la béquille pour venir recharger la batterie logée dans le cadre du vélo. Ne craignant pas l’eau, cette plaque peut s’installer sur des sols intérieurs comme extérieurs. En résumé, ce VAE représente un choix intéressant en raison de son absence de risque de déraillement, d’un entretien minimal et de son système de rechargement électrique automatique.
Les tricycliquesLa stabilité en conduite est totale avec l’ajout d’une seconde roue arrière. Cependant, cette dernière oblige à loger le moteur électrique dans le moyeu de la roue avant. Cet apport permet de transporter plus de choses, à l’image du tricycle Comfort (CyclO2), au détriment du maniement et du poids. À savoir une bonne dizaine de kilogrammes en plus par rapport à son petit frère à deux roues.
Autre alternative : le Bikeboard (Nootproduction), une sorte de patinette électrique au châssis pliable pour être transportée dans un coffre de voiture. De concept sobre et léger et maniable, ce véhicule électrique à trois roues, homologué pour la route (50 km d’autonomie environ), se décline en version valide, partiellement adaptée (guidon incurvé pour une meilleure prise en main, axe arrière élargi et repose-pieds pour un meilleur maintien), ou sur mesure pour un conducteur PMR ou amputé.
Vélosolex 2.0 (Solex)▲
Tricycle Comfort (CyclO2)▲
Vélo pliant (Inovelo)▲
Peps (O2Feel)▲
Panoramique des aides techniques bucoliques
Peu ou pas accessibles les pistes de montagne, les chemins
de traverse forestiers ou les routes de campagne ? Faux.
Des matériels adaptés peuvent emmener en randonnée
la personne à mobilité réduite. Mais face à la diversité des
solutions proposées et des technologies retenues, difficile
de s’y retrouver. Pour faire le bon choix, reste à comparer.
...
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DUEL DE QUATRE ROUES : L’AUTOMOTEUR VERSUS LE KART
Quatre roues crantées pour aller partout ou presque : l’utilisation d’un kart ou d’un automoteur reste similaire. Cepen-dant, des différences de conception séparent ces deux produits. Revue de leurs caractéristiques respectives.
Fiche technique 1Type : automoteur tout terrain.
Fabricant : TonaTech.
Modèle : Alterego4wd.
Version : non homologuée ou homologuée
pour circulation sur la voie publique.
Dimensions : 175 cm (longueur), 146 cm
(largeur), 175 cm (hauteur).
Garde au sol : 24 cm.
Motorisation : moteur à essence 4 temps
de 18 CV.
Poids : 480 kg.
Roues : pneumatiques à basse pression
avec système anti-crevaison intégré.
Freins : système hydraulique.
Amortisseurs : bras à suspensions
indépendantes sur les quatre roues.
Conduite : joystick électronique.
Conducteur : tous handicaps.
Transfert : non. Accepte sans distinction
un fauteuil roulant manuel ou électrique.
Prix : à partir de 20 000 € TTC environ
en version non homologuée.
Point fort : grâce à un dispositif
automatique d’embarquement/
débarquement du fauteuil, une conduite
au joystick avec freinage hydraulique,
l’Alterego4wd conviendra à tous les
utilisateurs dont les plus dépendants
comme les personnes tétraplégiques.
Point faible : tarif élevé mais justifié
en raison des technologies embarquées
(système de chargement du fauteuil,
conduite au joystick, freinage
hydraulique…).
Alterego4wd (TonaTech) ▲
Fiche technique 2Type : buggy, quad ou kart.
Fabricants : Buggy Bike, Molten Rock,
Mont Blanc Mobility.
Modèles : E Buggy et Buggy Bike, Boma
et Boma 7, Quadrix (quatre versions).
Version : non homologuée pour circulation
sur la voie publique.
Dimensions : longueur de 150 à 180 cm,
largeur de 80 à 90 cm, hauteur de 85 à
100 cm.
Garde au sol : de 24 à 25 cm.
Motorisation : aucune ou moteur
électrique avec batteries de 36/37 V.
Poids : de 35 jusqu’à 85 kg selon
programme (renforts) et motorisation
ou pas.
Poids batteries : environ 6 kg.
Roues : pneumatiques de type VTT.
Freins : à disques hydrauliques.
Amortisseurs : suspensions
indépendantes ajustables (compression
et détente).
Conduite : guidon avec gâchette de
pilotage pour moteur électrique et frein.
Conducteur : paraplégique
essentiellement, adaptation possible
pour tétraplégique.
Transfert : oui.
CAMPAGNE /MONTAGNE
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Prix : de 6 000 à 10 000 € TTC.
Point fort : Ce type d’engin à quatre
roues, léger et “fun”, permet de s’évader
avec facilité sur les sentiers, pour un
investissement conséquent mais correct.
Point faible : Dotée d’une motorisation
électrique (comme le E Buggy de Buggy
Bike ou le Watt’s de Mont Blanc Mobility)
et/ou d’aménagements pour conducteur
tétraplégique – un levier manœuvrable
d’une main de type tirer/pousser à monter
en sus ou prévu en série (Boma 7 de
Molten Rock) –, cette catégorie d’engins
se destine plutôt à des utilisateurs
paraplégiques en bonne condition
physique.
E Buggy (Buggy Bike)▲
Boma 7 (Molten Rock)▲
Quadrix Watts (Mont Blanc Mobility)▲
...
BILAN : SEUL LE FOND DIFFÈRECes deux catégories de matériels possèdent des points communs sur la forme : roues crantées et suspension de type 4x4, conduite en position assise et, pour certains, motorisation.Cependant, ils se distinguent nettement sur le fond. En effet, l’Alterego4wd est un produit original, pour ne pas dire unique, permettant aux conducteurs les plus dépen-dants d’expérimenter et de vivre des aventures au vert sans avoir à quitter leur fauteuil roulant. De leur côté, les
karts, quads et autres buggies se tournent, eux, vers un programme résolument athlétique, voire chargé en “adré-naline” pour les modèles à structure renforcée, prévus uniquement pour la descente (le Hand’s et l’Ibex de Mont Blanc Mobility, le Buggy Bike). Le champ d’utilisation de ces derniers sera limité car pour se rendre sur les sommets, il sera nécessaire d’avoir recours au télésiège ou téléski d’une station de ski ouverte l’été.
DUEL DE FAUTEUILS ROULANTS TOUT TERRAIN : LE MANUEL VERSUS L’ÉLECTRIQUE
Voici deux solutions techniques distinctes, voire opposées sur certains aspects, offrant une grande polyvalence d’usage, en raison d’une largeur totale de moins de 70 cm.
Fiche technique 3Type : fauteuil roulant électrique tout
chemin.
Fabricant : Four Power Four.
Modèle : P4 Country.
Dimensions : 145 cm (longueur), 69 cm
(largeur), de 96 cm (dossier et arceau
repliés) à 156 cm (hauteur).
Garde au sol : une quinzaine de
centimètres.
Motorisation : quatre moteurs électriques
de 250 W/24 V.
Poids : 129/249 kg (sans/avec batteries).
Poids maximal de l’utilisateur : 120 kg.
Roues : pneumatiques crampons à basse
pression.
Freins : électrofreins.
Amortisseurs : suspensions
indépendantes sur les quatre roues.
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BILAN : LE CHOIX DE L’UTILISATEUR L’EMPORTELe P4 Country est une aide technique destinée à des uti-lisateurs tétraplégiques pour des déplacements facilités en environnement extérieur grâce, notamment, à sa bonne capacité de franchissement. Il offre néanmoins un bon niveau de confort à son passager. De plus, ses concepteurs ont pris l’option de ne pas proposer d’options ! Le P4 est donc livré en série déjà équipé de divers accessoires.Le TraceS présente, lui, un design minimaliste ayant pour vocation d’emmener partout, ou presque, un conducteur
paraplégique. Possibilité est donnée de le personnaliser et d’y ajouter des équipements permettant d’étendre son pro-gramme de départ.Au final, ces deux matériels offrent de la polyvalence et une grande liberté d’évolution. Sans délaisser, pour autant, l’ergonomie et le confort. Le choix de l’un ou de l’autre se fera en fonction du niveau d’autonomie de son utilisateur.
Confort : bascule d’assise pour conserver
la position horizontale du pilote.
Rangement : coffre escamotable de série
(capacité 39 l/3 kg).
Conduite : joystick électronique.
Conducteur : tétraplégique.
Prix : 16 000 € TTC environ.
Options : tous les différents équipements
sont livrés de série. Seule option proposée :
une batterie lithium (meilleure autonomie).
Point fort : sa polyvalence d’utilisation.
Il s’agit d’une aide technique pensée
avant tout pour affronter les conditions
extérieures grâce à sa puissante
motorisation électrique et ses quatre
roues motrices (des pentes allant
jusqu’à 30 % peuvent se négocier), sans
oublier son châssis en aluminium et sa
visserie inox (pas de rouille). En ville,
ses capacités de franchissement de
trottoirs et marches (plus de 15 cm) feront
des miracles. Son arceau rabattable et sa
largeur modeste (69 cm) permettront de
se déplacer également en intérieur.
Point faible : tarif conséquent mais à la
hauteur de son niveau de sophistication.P4 Country (Four Power Four)
▲
Fiche technique 4Type : fauteuil roulant manuel
tout chemin.
Fabricant : 2KS.
Modèle : TraceS.
Version : personnalisable avec
hauteur de dossier sur mesure.
Dimensions : longueur de 82
à 89 cm selon diamètre des
roues, largeur totale de 52 à
68 cm selon la largeur d’assise.
Garde au sol : 15 cm environ.
Motorisation : aucune mais en option
électrique.
Poids : moins de 10 kg sans les roues,
de 11,5 à 13 kg avec.
Poids maximal de l’utilisateur : 90 kg.
Roues arrière : pneus de différentes
structures aux dimensions VTT.
Roue avant : pneumatique de petite taille
(5 à 6 pouces) à démontage rapide.
Freins : de type ciseau, un par roue.
Jantes : de type Octopus fibre avec rayons
en fils de carbone.
Amortisseurs : pneumatique de type Rock
Shox monté sur fourche.
Confort : coque sur mesure et angle
d’assise réglable de 0 à 20 °C selon
utilisation (intérieur/extérieur).
Rangement : aucun.
Conduite : manuel en version de base.
Conducteur : paraplégique mais aussi
tétraplégique, moyennant quelques
aménagements.
Prix : version manuelle
commençant à partir de 5 200 €
TTC.
Options : nombreuses dont une
motorisation électrique, un vaste
choix de tailles et couleurs de
roues, etc. Diverses adaptations
sont possibles selon le parcours
donné. Par exemple, pour une
circulation sur la neige ou pour
de longs trajets, la potence avant
permet de loger une plus grande
roue (TraceS Rando).
Point fort : un matériel destiné à un
maximum de surfaces. Un fauteuil au
design réussi et à l’aspect jeune et
sportif avec son siège en forme de coque.
Réglable, personnalisable et customisable
à volonté.
Point faible : au vu de l’éventail des
différentes options proposées, il faudra
bien mûrir la forme définitive de son achat
(choix d’un type de roues, sélection du
coloris pour le châssis, les jantes et les
rayons, etc.).
TraceS (2KS)▲
TraceS Rando (2KS)▲
Texte Olivier Clot-Faybesse / Photos Fabricants
L’eau libère de la gravité. Le corps devient
léger, plus facile à maîtriser, créant une
sensation de liberté retrouvée. S’affranchir
des contraintes de la pesanteur possède
aussi un pouvoir apaisant avec détente à la
clé. Pour toutes ces bonnes raisons, voici
un abécédaire pratique afin de profiter sans
contrariété de l’élément liquide.
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mmersion en eau douce, salée ou chlorée ? Avant de s’y laisser aller, un impératif : bien choisir son maillot de bain. Pour des raisons
avant tout pratiques plus qu’esthétiques. Objectif ? Se protéger de toute fuite ou envie irrépressible pouvant survenir pendant la baignade. En effet, au-delà du symptôme d’incontinence couramment observé chez les blessés médullaires, l’eau, et plus précisément la pression hydrostatique, affiche une particularité : celle de stimuler la production d’urine.
I
Bassins accessiblesEn l’absence de plan incliné, les lève-personnes
et ascenseurs amphibies se retrouvent à l’honneur.
Pour une mise à l’eau par levage, l’utilisateur doit se
glisser sur une nacelle ou une chaise. Pour un accès à
l’eau via un élévateur, ce sera cette fois sur un fauteuil
ne craignant pas le chlore.
La dernière génération de dispositifs s’adapte à des
piscines particulières en raison de leur compacité,
parfois de leur mobilité (pas d’ancrage au sol
nécessaire) et d’un tarif compétitif (à partir de 6 500 €).
Pour la plage ou tout lieu apparenté avec une pente
(certaines piscines, berge d’un lac…), place au fauteuil
roulant amphibie, à l’image des célèbres Tiralo ou
Hippocampe, complétés du modèle Job ou encore
du Sillaplaya. Outre un coût plus modeste (prix débutant à moins de 2 000 €), ils ne craignent ni l’eau salée, ni, grâce à leurs larges roues, les déplacements sur une surface sableuse ou accidentée.
Tissus étanchesRevêtir un habit de bain adapté, à l’image de ceux de Hop’Toys destinés aux enfants et aux adultes, représente une solution pertinente. Slips, shorts ou maillots sont doublés d’un tissu appelé “tactel”, un matériau étanche. Autre option, l’emploi d’une couche culotte réutilisable car lavable. Ajustable à la taille, grâce à sa fermeture rabat à velcro, elle dispose aussi d’une boucle empêchant toute ouverture accidentelle. À glisser sous un maillot traditionnel bien sûr.
Si l’ablution se prolonge ou a lieu dans une piscine non couverte, en mer ou dans un lac, c’est non plus l’eau qu’il s’agit de protéger mais le baigneur. Son corps va vite se refroidir même si la température s’avère
agréable. Une combinaison en néoprène constitue alors l’équipement idoine pour lutter contre les déperditions thermiques.
Maillot tactel (Hop’Toys)▲
Combinaison adaptée (Moultiploufs)▲
Fauteuil amphibie Hippocampe (Vipamat)
▲
MER /LAC/PISCINE
Bains malins
Tiralo▲
© O
CF
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Texte Olivier Clot-Faybesse / Photos Fabricants
Immersions virtuellesGoûter aux joies d’un “plouf”
dans une mer poissonneuse sans
quitter votre fauteuil ni mouiller un
centimètre carré de votre peau est
dorénavant possible. Comment ?
Grâce au casque à réalité virtuelle
True Innerspace, à essayer déjà dans
des lieux de divertissement comme
le Parc Astérix, en attendant une
version pour le domicile.
Son succès repose sur un principe
simple : une vue en trois dimensions
projetée sur un écran placé sur la
partie intérieure du casque. Grâce à des capteurs intégrés, chaque
mouvement de la tête va coïncider avec un déplacement précis de
l’image (un regard à gauche va faire pivoter le panorama à gauche
et ainsi de suite). Ainsi, l’utilisateur
aura l’impression de faire partie
d’un monde virtuel mais aux accents
proches du réel.
Le True Innerspace se distingue
en offrant à son utilisateur la
découverte d’un environnement
sous-marin spécialement programmé.
Les séquences diffusées dans le
casque ont été filmées dans les eaux
de l’île de la Réunion à l’aide d’une
caméra 3D manipulée par de “vrais”
plongeurs. Pour simuler encore
plus la réalité, chaque scène a été
intégralement captée sur 360°, en
audio et vidéo. La rencontre virtuelle de dauphins ou de baleines
représente une expérience vraiment saisissante.
Tournage 3D pour True Innerspace▲
© Ya
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Faire Face : Pourquoi est-il nécessaire de s’équiper d’une combinaison de néoprène ?Jean-Claude Stefani : Notre corps se refroidit vingt-cinq fois plus vite dans l’eau que dans l’air ! Avec une mobilité limitée, difficile de se réchauffer par soi-même. Grâce au néoprène, une couche isolante, notamment au niveau des zones sensibles (cou, flancs, aisselles…), limite les pertes de chaleur.L’utilisation d’une “seconde peau” présente deux autres avantages : une flottabilité accrue car ce matériau contient des bulles d’air et une protection extérieure lors des sorties en mer contre les coups de soleil, le contact urticant d’une méduse ou encore les éventuelles coupures ou abrasions sur un rocher.
FF : Quels modèles recommandez-vous ?J-C.S. : Je conseille de privilégier ceux dotés d’une fermeture éclair ventrale ou située sur le côté, plus pratiques à l’usage. Chez Moultiploufs, un revendeur spécia-lisé rajoute un zip supplémentaire pour faciliter l’habillage d’une personne para ou tétraplégique.La taille et la coupe du modèle choisi doivent bien s’adapter à la morphologie du plongeur et à son handicap afin d’évi-ter une circulation d’eau trop importante. Pour les personnes amputées, le manchon inutilisé du vêtement devra être scellé pour éviter l’entrée d’eau.
Combinaison : un peau à peau à privilégierJean-Claude Stefani, moniteur handiplongée au sein de l’association
marseillaise Moultiploufs (www.moultiploufs.com) organise des initiations en mer et en piscine. Il partage ses conseils pour vous aider à choisir la bonne combinaison.
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VÉLOS ÉLECTRIQUES■ Arcade Cycleswww.arcadecycles.frTél. : 02 51 44 51 51courriel via le site■ CyclO2
: www.cyclo2.com Tél. : 01 47 95 44 51courriel via le site■ E-cycle : www.ecycle.fr Tél. : 02 43 23 25 17 courriel via le site■ Easybike : www.easybike.fr Tél. : 01 41 69 71 20 courriel via le site■ Evol Mobilités (importateur VanRaam) : www.evol-mobilites.com - Tél. : 05 34 47 01 17 courriel via le site■ Hilltecks : www.hilltecks.comTél. : 04 91 80 25 25 [email protected] www.inovelo.comTél. : 04 91 80 25 [email protected]■ O2Feel : www.o2feel.com (dont liste des revendeurs) [email protected]■ Solex : www.solexworld.fr liste des concessionnaires et courriel via le site
TRICYCLES ÉLECTRIQUES■ CyclO2 : www.cyclo2.com Tél. : 01 47 95 44 51courriel via le site (onglet “Tricycles électriques”)
■ BikeboardPour une version spécfique (PMR, amputé...) du bikeboard, demander Étienne Péan au 06 16 33 27 42 (société Mouvly/Groupe-G2M) [email protected] des versions pliables ou légèrement adaptées, voir www.hello-city.com (onglet “La Boutik”) et www.noot-production.com
GÉNÉRAL■ Association Avem, site d’information sur le véhicule électrique et hybridewww.avem.fr Tél. : 09 52 38 98 57 [email protected]■ Comprendrechoisir.com, guide pratique du vélo, choix des accessoires, conseils pour choisir son casque, etc. : http://velo.comprendrechoisir.com
AUTOMOTEUR■ TonaTech (Alterego4wd)http://tonatech.fr Tél. : 06 76 80 69 30 courriel accessible via le site
KARTS, QUADS ET BUGGIES■ Buggy Bike (modèles E Buggy et Buggy Bike) www.buggy-bike.eu Tél. : 04 79 68 65 50contact via le site■ Marconnet Technologies (importateur Boma et Boma 7)www.marconnet-handicap.com Tél. : 01 34 85 03 84■ Mont Blanc Mobility (gamme Quadrix)www.quadrix-team.com Tél. : 04 50 45 61 45 [email protected]
FAUTEUILS ROULANTS TOUT TERRAIN■ Four Power Four (P4 Country) - www.4power4.com Tél. : 0811 700 440
contact via le site■ 2ks (TraceS) : www.2ks.frTél. : 03 88 53 34 [email protected]
VÊTEMENTS DE BAINS ADAPTÉS■ Hop’Toys : www.hoptoys.fr Tél. : 04 67 13 81 [email protected]■ Association Moultiploufs : www.moultiploufs.com Tél. : 06 15 10 67 74
LÈVE-PERSONNES ET ASCENCEURS DE BAIN■ Cymeq Healthcare France www.cymeq.com - [email protected] - Tél. : 04 27 02 19 99■ Solobain : www.solobain.com courriel et détail du réseau via le site Handi-Move (onglet “Solutions/À la piscine”)www.handimove.com - courriel et coordonnées des distributeurs via le site
FAUTEUILS AMPHIBIES■ Ferriol-Matrat (Job)www.ferriol-matrat.com (onglet “Sport/loisir adapté”) Tél. : 04 77 42 62 58 [email protected]■ Marconnet Technologies (Sillaplaya) - www.marconnet-handicap.com - Tél. : 01 34 85 04 47 - [email protected]■ Tiralo : www.tiralo.org Tél. : 05 59 32 85 [email protected]■ Vipamat (Hippocampe)www.vipamat.com Tél. : 02 97 86 24 87 [email protected]
CASQUE RÉALITÉ VIRTUELLE SPÉCIAL “MER”■ True Innerspacewww.trueinnerspace.com et [email protected] ou [email protected]
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