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Message à nos intervenants 3

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Message à nos intervenants ..................................................................................3

Les 50 ans de parcours de l’ACIC et les jalons de la Gestion responsableMD ......4

À propos de la réduction des émissions ...............................................................6

Substances toxiques ..............................................................................................8

Benzène ............................................................................................................9

Élimination des émissions de mercure ......................................................... 10

Plan de gestion des produits chimiques du Canada .................................... 11

Qualité de l’air .................................................................................................... 12

Réduction des émissions d’oxydes d’azote ................................................. 12

Réduction des émissions de COV ................................................................. 13

Réductions de dioxyde de soufre ................................................................. 14

Changements climatiques .................................................................................. 15

Réduction des émissions de dioxyde de carbone ........................................ 15

Améliorer l’efficacité énergétique ................................................................ 16

Génération combinée de chaleur et d’électricité ......................................... 17

Substitution de combustible ......................................................................... 18

Substances appauvrissant la couche d’ozone .................................................... 19

Qualité de l’eau................................................................................................... 20

Protéger la qualité de l’eau .......................................................................... 20

Métaux .......................................................................................................... 21

Réduction de la consommation d’eau .......................................................... 22

Réduction des déchets ....................................................................................... 23

Gestion responsableMD ....................................................................................... 24

Information et remerciements............................................................................ 27

Compagnies membres l’ACIC ............................................................................ 27

Table des matières

Page 3: Message à nos intervenants 3

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Au nom de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC), j’ai le plaisir de présenter le 20e numéro anniversaire du rapport Réduction des émissions. Ce rapport est l’une des plus grandes réalisations de notre Association qu’il importe particulièrement de célébrer dans le cadre du 50e anniversaire de l’ACIC.

Le rapport Réduction des émissions fut la première publication du genre à paraître au Canada. Avant 1992, aucune industrie canadienne ne rendait compte publiquement de ses émissions, sans parler de fixer des objectifs ambitieux pour les réduire. Aujourd’hui, vingt ans après la publication du rapport inaugural, nous pouvons être très fiers des réalisations de nos membres. Par exemple, les membres de l’ACIC ont pratiquement éliminé les émissions dans l’eau (de 98 pour cent) et ont considérablement réduit le potentiel de réchauffement de la planète et d’appauvrissement de la couche d’ozone de leurs opérations (de 60 pour cent et de 99 pour cent respectivement).

Pourquoi notre industrie a-t-elle choisi cette approche pour réduire les émissions ? Pour la Gestion responsableMD. La Gestion responsable, conçue par l’industrie canadienne de la chimie, est une initiative de développement durable reconnue par les Nations Unies. C’est une éthique qui guide les décisions et les mesures clés prises par l’industrie canadienne de la chimie, et une obligation d’agir comme il se doit et d’être perçus comme tels. C’est également l’engagement de toutes les compagnies membres à continuellement améliorer tous les aspects de leur performance en matière d’environnement, de santé et de sécurité ; à accepter la responsabilité de la gestion et de la réduction des émissions ; à assurer une ouverture sur leurs activités et leurs réalisations ; et à travailler en collaboration avec les gouvernements, les collectivités et d’autres intervenants pour identifier et réduire les risques pendant tout le cycle de vie de leurs produits.

Nous pensons que les progrès réalisés par l’industrie de la chimie ces vingt dernières années témoignent de l’efficacité de la Gestion responsable. Des substances toxiques au smog, à l’efficacité énergétique et à la gestion environnementale, ce numéro phare du rapport Réduction des émissions fait le suivi de la diminution de « l’empreinte » des membres de l’ACIC, tout en soulignant les nombreuses façons novatrices dont ils réduisent leurs émissions. Tout comme le 19e rapport, qui l’a précédé, ce 20e numéro anniversaire demeure un élément essentiel de l’engagement de l’ACIC envers la Gestion responsable et, par extension, de l’engagement continu de notre Association à dialoguer avec les intervenants.

Richard PatonPrésident et chef de la direction, Association canadienne de l’industrie de la chimie

Message à nos intervenants

La Gestion responsableMD est notre engagement à répondre aux attentes des Canadiens sur les plans de la protection de la communauté, de la santé et de la sécurité des employés, de la protection de l’environnement, de la saine gestion des produits et de l’engagement social.

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1962 L’Association canadienne des fabricants de produits chimiques (ACFPC)—aujourd’hui appelée l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC)—est fondée.

Le droit social de l’industrie canadienne de la chimie de réaliser ses opérations est menacé après un certain nombre d’incidents notoires survenus à la fin des années 1970 et au début des années 1980 :

1972 Aux États-Unis, l’EPA interdit le DDT en raison de préoccupations pour l’environnement et la santé humaine.

1976 Des centaines de personnes sont exposées à de la dioxine après une explosion à une usine de pesticides d’herbicides à Seveso, en Italie.

1976 Des familles sont évacuées des alentours du Love Canal de Niagara Falls, NY, lorsque des déchets toxiques d’une décharge chimique fuient dans leurs maisons et sur leurs terrains.

1979 Plus de 200 000 personnes sont évacuées de Mississauga, en Ontario, lors du déraillement d’un train transportant des produits chimiques explosifs et toxiques.

1984 2 800 personnes meurent et 50 000 sont blessées lors d’une fuite d’isocyanatométhane d’une usine de pesticides à Bhopal, en Inde.

1985 Pollution industrielle de la St. Clair River et du fleuve Saint-Laurent.

1988 Aux États-Unis, la Chemical Manufacturers’ Association (aujourd’hui appelée l’American Chemistry Council) adopte le modèle de la Gestion responsable.

1990 Jean Bélanger (alors président du conseil de l’ACIC) est nommé au Palmarès mondial des 500 du Programme des Nations Unies pour l’environnement pour le rôle joué dans le développement de la Gestion responsable.

1991 La Gestion responsable est adoptée par l’International Council of Chemical Associations (ICCA).

1996 Jean Bélanger est nommé Officier de l’Ordre du Canada.

1985 La Gestion responsable voit le jour—les membres doivent s’engager par écrit envers les principes de la Gestion responsable pour adhérer à l’ACFPC.

1985 Le Comité consultatif national de l’ACFPC est créé afin de sensibiliser l’Association et ses membres aux préoccupations publiques sur l’industrie de la chimie.

1985 – Les six codes de pratique originaux de la Gestion1988 responsable sont élaborés.

1986 L’ACFPC conçoit son programme de sensibilisation de la collectivité et d’intervention d’urgence (CAER).

FONDATION

POURQUOI LA GESTION RESPONSABLEMD ?

NOTRE RÉACTION

RÉACTION DES AUTRES

Les 50 ans de parcours de l’ACIC et

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Page 5: Message à nos intervenants 3

les jalons de la Gestion responsableMD

2007 Le conseil de l’ACFPC, le Comité consultatif national et des leaders de l’industrie choisissent le nouveau slogan de la Gestion responsable : « La Gestion responsable : Notre engagement envers le développement durable ».

2008 L’International Council of Chemical Associations (ICCA) adopte à l’unanimité le nouveau slogan de la Gestion responsable.

2008 L’ACFPC revoit l’initiative de la Gestion responsable en fonction des principes de développement durable. Les nouveaux principes directeurs sont soutenus par le conseil de l’ACFPC.

2010 L’ACFPC devient l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) et élargit son mandat pour inclure des compagnies de la chaîne de valeur des produits chimiques industriels.

2010 L’ACIC célèbre le 25e anniversaire de la Gestion responsable.

2010 Le conseil d’administration de l’ACIC approuve les nouveaux engagements de la Gestion responsable, dont trois nouveaux codes (opérations, gestion et responsabilisation).

2012 L’ACIC célèbre son 50e anniversaire.

2012 La Gestion responsable est adoptée par 54 associations de l’ICCA réalisant des activités dans plus de 60 pays.

1992 L’ACFPC crée un sondage annuel sur les émissions (Plan directeur national pour la réduction des émissions—PDRE), engageant les membres à réduire les émissions de substances posant des préoccupations pour la santé et l’environnement.

1994 Les membres de l’ACFPC s’engagent à réduire les émissions de benzène en signant un protocole d’entente avec Environnement Canada.

1994 Les premières vérifications de la Gestion responsable sont effectuées ; des spécialistes de l’industrie, des groupes de défense et des représentants de la collectivité visitent les usines pour s’assurer que les compagnies respectent les engagements de la Gestion responsable. Ils résument leurs conclusions dans des rapports rendus publics.

1997 Les membres de l’ACFPC signent un protocole d’entente avec Environnement Canada—cette fois pour réduire les émissions de composés organiques volatils (COV).

2001 Le Groupe directeur sur la protection de l’environnement—comprenant des représentants fédéraux et provinciaux, de même que des intervenants de l’industrie et externes—est formé afin d’examiner et de prioriser les activités de réduction des émissions.

MISE EN APPLICATION CONTINUE EXAMEN ET

RENOUVELLEMENT

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Page 6: Message à nos intervenants 3

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Par la Gestion responsableMD et son éthique Agir comme il se doit et être perçus comme tels, les membres de l’ACIC traitent en priorité absolue le rapport volontaire et public des émissions des installations et la prise de mesures pour les réduire.

Le rapport inaugural Réduction des émissions de 1992 était le premier de la sorte au Canada. Il a suscité un intérêt considérable de la part des gouvernements, d’autres industries et de citoyens ; plus de 300 demandes ont été reçues sur le premier rapport, nombre d’entre elles visant à obtenir de l’information additionnelle ou à suggérer des substances ou des enjeux précis devant être pris en compte à l’avenir.

Des résultats probants

Les membres de l’ACIC ont obtenu des résultats impressionnants au cours des 20 premières années de rapport sur la Réduction des émissions, prouvant ainsi que « ce qui est mesuré est aussi géré ». En 1992, les compagnies membres de l’Association ont signalé des émissions de près de 260 000 tonnes. Par contraste, elles n’ont signalé que 35 000 tonnes en 2011—une réduction de 87 pour cent.

Comme l’indique ce rapport, depuis 1992, les membres de l’ACIC ont aussi :• réduit de 98 % les émissions

de cancérogènes connus et présumés ;

• pratiquement éliminé les émissions de benzène et de mercure ;

• réduit de 98 % les émissions dans l’eau ;

• réduit de 99 % les émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone ;

• réduit de 83 % les émissions de dioxyde de soufre ; et

• réduit de 60 % le potentiel de réchauffement de la planète de leurs opérations.

Agir comme il se doit

Bien que de nombreux changements aient été apportés depuis 1992, le rapport Réduction des émissions de l’ACIC respecte toujours les principes directeurs suivants :

1. Toutes les compagnies membres doivent rapporter leurs émissions de substances à l’ACIC, même quand ce rapport n’est pas requis au titre de l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP).

L’ACIC exige que ses membres rapportent leurs émissions de plus de 800 substances—500 de plus que ce qui est prévu par l’INRP.

2. Toutes les substances émises doivent être

signalées, peu importe la quantité. Les membres de l’ACIC doivent aller au-delà de ce que requiert la réglementation de l’INRP. Ici aussi, les membres de l’ACIC doivent dépasser les exigences de l’INRP, qui limite le rapport à certains seuils.

3. Des renseignements additionnels, notamment des données propres aux émissions de la compagnie, doivent être rendus publics sur le site Web de l’ACIC.

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Intensité de tous les membres

Émissions de tous les membres

À propos de la réduction des émissions

Les membres de l’ACIC obtiennent des résultats impressionnants. Aujourd’hui, une unité de produit chimique est fabriquée en

créant 87 pour cent moins d’émissions qu’en 1992.

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Émissions totales (sauf dioxyde de carbone) vs Production(depuis 1992)

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Engager nos intervenants

Alors que nous entamons notre vingtième année de rapport sur les émissions, le rapport Réduction des émissions de l’ACIC continue à jouer un rôle vital dans les activités de l’Association et des compagnies membres visant à soutenir la sensibilisation du grand public et le dialogue, à fournir de l’information sur les politiques publiques et à encourager les membres à réduire encore plus les émissions.

Le rapport Réduction des émissions est présenté et soumis à la discussion avec les collectivités où les membres de l’ACIC réalisent leurs activités, de même qu’avec le Comité consultatif national et le Groupe directeur sur la protection de l’environnement de l’Association—formés de représentants des gouvernements fédéral et provinciaux, de groupes environnementaux, du monde de la recherche et de l’industrie. Ces groupes posent des questions et font des commentaires sur la performance de l’industrie de la chimie, donnent des conseils sur les changements au programme de rapport, et nous mettent au défi de poursuivre nos efforts pour éliminer les émissions et améliorer la qualité du signalement des émissions existantes.

Alors que vous lisez ce rapport, nous vous encourageons à contacter l’ACIC ou les compagnies membres de votre région afin de demander de l’information additionnelle et de contribuer au dialogue sur la réduction des émissions.

Gordon LloydVice-président, Affaires [email protected](613) 237-6215, poste 243

Stephanie ButlerGestionnaire, Santé, Sécurité et Environnement [email protected](613) 237-6215, poste 245

« Modèle d’autoréglementation inspirant que d’autres industries devraient envisager d’adopter. »

– KOFI ANNAN, ancien Secrétaire général de l’ONU, au sujet de la Gestion responsableMD

À propos des données

Toutes les données publiées dans ce rapport ont été obtenues en coopération avec le système de rapport en ligne à guichet unique d’Environnement Canada. Les membres de l’ACIC signalent toutes les émissions au titre du Plan directeur national pour la réduction des émissions (PDRE) et de l’INRP d’Environnement Canada.

Les données sur les émissions sont obtenues par l’intermédiaire de contrôles, de calculs du bilan massique, de facteurs sur les émissions rendus publics, de calculs techniques et d’autres méthodes normalisées.

L’ACIC tient à jour la Boîte à outils du PDRE, qui contient des outils de soutien pour guider les membres alors qu’ils estiment et rapportent les émissions. L’Association vise l’amélioration continue de la qualité de ces estimations.

Cependant, les adhésions à l’ACIC et les activités de ses membres changent au fil du temps. Chaque année, de nouveaux membres peuvent adhérer à l’Association alors que d’autres peuvent s’en aller. Certains sites ferment, alors que d’autres sont agrandis ou de nouveaux sont construits. Les données présentées dans ce rapport sont les estimations des membres, pour chaque année de rapport.

Cette publication a pour but de fournir la meilleure information disponible. Cependant, l’ACIC et ses employés ne font aucune garantie, de façon explicite ou implicite, et n’assument aucune responsabilité liée à l’utilisation, ou aux résultats de l’utilisation, de toute information ou donnée présentée dans ce document.

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Depuis 25 ans, le Canada utilise une approche très ferme quant à la gestion des substances toxiques, notamment des programmes réglementaires et volontaires. Les membres de l’ACIC participent pleinement à cette initiative, présentant des résultats tangibles pour soutenir leur engagement. Les membres de l’ACIC classent les substances en priorité dans le cadre de la réduction des émissions, selon des preuves scientifiques bien établies, les préoccupations du grand public et de la collectivité, les tendances mondiales émergentes et la faisabilité des options de gestion.

Élimination de l’utilisation de substances toxiques chez H.L. Blachford

H.L. Blachford est une compagnie de fabrication de produits chimiques spécialisés basée à Toronto qui comprend une équipe de professionnels de la recherche et du développement déterminée à réduire et à éliminer les substances toxiques dans le cadre de la fabrication et de la distribution de ses produits. Ces 20 dernières années, H.L. Blachford a :• remplacé l’amiante par des fibres de verre dans

la production de mortiers résistant à la corrosion (1993) ;

• éliminé l’utilisation de cadmium dans la fabrication de stabilisants thermiques pour la production de plastiques (1994) ; et

• conçu un lubrifiant sans zinc pour l’extrusion de pièces en aluminium. Ce lubrifiant peut être éliminé du produit fini à l’aide d’eau à forte pression, évitant ainsi l’utilisation de trichloroéthylène (TCE)—une autre substance toxique sujette à d’importantes restrictions en milieu de travail et à des contraintes quant à son élimination.

Pour obtenir de l’information à jour sur les initiatives environnementales de H.L. Blachford, veuillez visiter le www.blachford.ca (en anglais seulement).

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Comparativement aux premières estimations d’émissions rendues publiques en 1992, les compagnies membres de l’ACIC ont réalisé une réduction globale de 89 % des émissions de substances définies comme étant toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

Les pages suivantes traitent de certaines des substances considérées comme étant les plus préoccupantes au cours des 20 dernières années, dont les métaux toxiques, le mercure et le benzène.

LCPE—Toxiques(sauf précurseurs de la formation d’ozone et de particules secondaires)

La réduction des émissions de substances toxiques et de cancérogènes demeure une priorité pour les Canadiens et l’industrie canadienne de la chimie.

Page 9: Message à nos intervenants 3

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Benzène

Le benzène est un composant chimique important ; il est utilisé pour fabriquer une vaste gamme d’autres produits chimiques, qui à leur tour servent à fabriquer des vêtements, de l’équipement et des produits pharmaceutiques.

Le benzène est un cancérogène connu, et fut l’un des principaux produits visés par le programme Accélération de la réduction/Élimination des toxiques (ARET), d’Environnement Canada, lancé en 1995. Dans le cadre du programme ARET, les membres de l’ACIC se sont volontairement engagés à réduire les émissions de benzène de 70 % d’ici 2001 ; cet engagement a été officialisé par un protocole d’entente avec les gouvernements en 1997.

En 2001, l’industrie avait réduit ses émissions de benzène de 67 % et, en 2011, elle les avait pratiquement éliminées (réduction de 98 %). Les membres de l’ACIC ont fait ces réalisations impressionnantes par : • des changements opérationnels, • l’amélioration des réservoirs de stockage, de la

ventilation et des échangeurs de chaleur, • la détection des fuites et des programmes de

gestion de l’équipement, et • la reformulation des produits afin d’éliminer

l’utilisation de benzène.

Les activités réalisées par les membres de l’ACIC pour réduire les émissions de benzène dans le cadre du protocole d’entente ont été reconnues dans le Rapport de 2008 du commissaire à l’environnement et au développement durable, sous la rubrique La gestion des émissions atmosphériques.

Réduction des émissions de benzène chez Imperial

Imperial a adopté une approche proactive pour réduire les émissions de benzène au site de Sarnia. La compagnie utilise des imageurs infrarouges à la fine pointe de la technologie afin de contrôler les émissions de l’usine, et a conçu des procédés innovateurs pour réparer les fuites sans interrompre la fabrication. Malgré une production accrue, Imperial a réduit les émissions de benzène à son site de Sarnia d’environ 90 % depuis 1994.

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Entre 1992 et 2011, les membres de l’ACIC ont réduit leurs émissions de benzène de 98 %.

Imperial Oil site de Sarnia

Émissions de benzène

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Le mercure est un élément que l’on retrouve naturellement dans l’air, l’eau et le sol. Cependant, c’est également une toxine—qui peut attaquer le cerveau et le système nerveux de l’humain, et qui a des effets néfastes sur l’environnement, même à une faible exposition.

L’industrie canadienne de la chimie a toujours utilisé le mercure dans ses procédés de fabrication, car c’est un excellent conducteur d’électricité. Cet élément a été largement utilisé par l’industrie du chloralcali, dans des « cellules » à mercure, dans le cadre de l’électrolyse de la saumure pour la production de chlore et de soude caustique.

Cependant, à la fin des années 1970, l’industrie canadienne du chloralcali a commencé à éliminer progressivement les cellules à mercure. Alors que

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Conversion des cellules à mercure chez PPG Canada

PPG a converti son usine de production de chloralcali de Beauharnois, au Québec, pour utiliser un procédé sans mercure en 1990, au coût de plus de 100 millions de dollars.

Cette conversion a considérablement augmenté la capacité de l’usine, a amélioré son efficacité énergétique (de 35 %) et a pratiquement éliminé ses émissions de mercure.

les technologies de cellules à mercure sont toujours utilisées par les industries du chloralcali en Europe et en Asie, l’industrie canadienne de la chimie a terminé la transition vers des procédés modernes.

La figure ci-dessous illustre les progrès réalisés par l’industrie de la chimie alors que les usines utilisant des cellules à mercure ont fermé ou ont été modernisées pour utiliser des technologies de remplacement.

L’industrie canadienne de la chimie a réduit ses émissions de mercure de 99 %.

Émissions de mercure

Élimination des émissions de mercure

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En 1999, le Canada a mis à jour sa mesure législative phare qu’est la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), exigeant l’évaluation et le classement par priorités formels de plus de 23 000 produits chimiques, dans le cadre de l’évaluation des risques pour la santé humaine et l’environnement.

En 2006, ces 23 000 produits chimiques avaient subi une évaluation initiale, et le gouvernement a conclu que plus de 80 % de ces substances ne nécessitaient pas de mesures additionnelles—soit parce qu’elles ne posaient pas de risque important, soit parce qu’elles ne servaient plus à un usage commercial.

La collecte de l’information et les évaluations scientifiques des 20 % de substances restantes—environ 4 300 au total—ont commencé en 2006, dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du Canada (PGPC).

L’évaluation des 200 substances les plus prioritaires est pratiquement terminée, quelques produits chimiques ayant été identifiés comme étant à risque et sujets à des mesures de gestion des risques additionnelles.

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Des travaux parallèles ont été menés sur d’autres produits chimiques, portant à 500 le total de produits évalués pendant la première phase du PGPC.

En 2011, la deuxième phase du PGPC a été annoncée ; l’industrie, le gouvernement fédéral et d’autres intervenants vont prendre des mesures sans précédent, évaluant les quelque 4 300 substances catégorisées par le PGPC d’ici la date limite de 2020.

L’industrie canadienne de la chimie participe pleinement et activement à l’élaboration et à la mise en application du PGPC.

Respectant l’obligation de la Gestion responsableMD d’évaluer régulièrement les produits et les procédés, et de prendre des mesures pour réduire les risques, les membres de l’ACIC ont considérablement réduit les émissions des substances hautement prioritaires, et ce des années avant la création du PGPC (voir la figure ci-dessous).

Plan de gestion des produits chimiques du Canada

L’industrie canadienne de la chimie participe pleinement et activement à l’élaboration et à la mise en application du PGPC.

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La mauvaise qualité de l’air peut avoir divers effets néfastes sur la santé—la toux, la congestion, une irritation de la gorge et même des douleurs thoraciques ; elle peut également aggraver des maladies respiratoires comme l’asthme, la bronchite et l’emphysème.

Un élément préoccupant particulièrement les responsables de la santé est le smog—un mélange de polluants atmosphériques, notamment l’ozone troposphérique et les matières particulaires. L’ozone se forme quand des oxydes d’azote et des composés organiques volatils (COV) réagissent en présence du soleil ; des matières particulaires sont produites quand du dioxyde de soufre réagit aux COV dans l’atmosphère. Depuis 20 ans, l’industrie canadienne de la chimie

Qualité de l’air

prend des mesures afin de réduire considérablement ses émissions de polluants créateurs de smog. De plus, l’ACIC et ses compagnies membres continuent à soutenir des initiatives politiques comme le Système national de gestion de la qualité de l’air (SGQA)—une collaboration sans précédent entre l’industrie, des organismes non gouvernementaux, et les gouvernements fédéral et provinciaux.

Les pages suivantes présentent de l’information sur les progrès réalisés par l’industrie de la chimie pour réduire les émissions d’oxydes d’azote, de composés organiques volatils et de dioxyde de soufre.

Même si elles contribuent très peu aux émissions d’oxydes d’azote (NOX), les compagnies membres de l’ACIC traitent en priorité la réduction de ces émissions ; ces 20 dernières années, elles ont réduit les émissions de NOX de 63 %.

DuPont Canada réduit ses émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone et de gaz à effet de serre (GES)

En 1996, DuPont Canada a instauré une technologie de réduction de l’oxyde nitreux d’une valeur de 15 millions de dollars à son site de Maitland, en

Ontario. La technologie utilise des températures élevées et un catalyseur pour dissoudre l’oxyde nitreux en nitrogène et en oxygène—les deux principales composantes de l’air.

La réduction des émissions d’oxyde nitreux par DuPont Canada non seulement permet d’améliorer la qualité de l’air, mais de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et de substances appauvrissant la couche d’ozone. L’oxyde nitreux a un potentiel de réchauffement de la planète 114 fois plus élevé que le dioxyde de carbone et est une importante substance appauvrissant la couche d’ozone.

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Émissions de tous les membres

Réduction des émissions d’oxydes d’azote

Émissions d’oxydes d’azote (en NO2)

L’industrie canadienne de la chimie traite en priorité la réduction des émissions de NOX et contribue à offrir un air plus pur à tous les Canadiens.

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Réduction des émissions de COV

Les composés organiques volatils (COV) sont des substances contenant du carbone qui s’évaporent ou provoquent des dégagements gazeux à température ambiante. Les COV sont particulièrement préoccupants car ils contribuent au smog ; ils réagissent avec les oxydes d’azote (NOX) à la lumière du soleil, produisant de l’ozone troposphérique et, s’ils sont combinés à du dioxyde de soufre dans l’atmosphère, ils créent des matières particulaires.

En 1997, les compagnies membres de l’ACIC ont signé un protocole d’entente avec Environnement Canada afin de réduire les émissions de COV. Cette entente établissait une cible volontaire pour les 25 principales compagnies émettrices de COV de l’ACIC, pour qu’elles réduisent ces émissions à 25 % sous le niveau de 1997 en 2002.

Non seulement cette cible a été atteinte mais, en 2011, les membres de l’ACIC avaient réduit leurs émissions de COV de plus de 75 % sous les niveaux de 1992. Les membres de l’ACIC ont entre autres utilisé les moyens suivants : • reformulation des produits ;• modification des procédés de fabrication ; • améliorations aux appareils de contrôle des émissions ; • amélioration de la détection et de la réparation des fuites

de l’équipement ; et• prévention de fuites de vapeur des réservoirs de stockage

et pendant le chargement des produits.

MEGlobal réduit ses émissions de COV

MEGlobal est un chef de file mondial de la fabrication et de la distribution d’éthylèneglycol et de diéthylèneglycol.

En 2007, la compagnie s’est fixé l’objectif quinquennal, dans le cadre de FOCUS 2012—de n’avoir aucun incident lié à l’environnement, à la santé et à la sécurité, tout en réduisant considérablement son empreinte écologique.

Plus précisément, MEGlobal a choisi de cibler ses émissions de COV. En investissant plus de 15 millions de dollars dans des projets visant à éliminer les émissions d’oxyde d’éthylène des systèmes de ventilation et en prévenant les fuites des soupapes de surpression, MEGlobal a réduit ses émissions de COV de plus de 75 % depuis 2005.

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Émissions de tous les membres

Augmentations dues aux nouveaux membres de l’ACIC *

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En 2011, les membres de l’ACIC avaient réduit leurs émissions de COV de plus de 75 % sous les niveaux de 1992.

MEGlobal site de Fort Saskatchewan, Alberta

Émissions de COV contribuant au smog

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Réductions de dioxyde de soufre

Les émissions de dioxyde de soufre (SO2) sont une source de préoccupations publiques majeures depuis 20 ans. Initialement, ces préoccupations étaient axées sur le rôle joué par le dioxyde de soufre dans l’acidification des lacs et des sols, mais récemment, on a constaté que le SO2 est un précurseur de matières particulaires, un composant clé du smog. Les compagnies membres de l’ACIC traitent la réduction des émissions de SO2 en priorité, et les ont réduites de près de 83 % depuis 1992.

Réduction des émissions de SO2 chez CCC

CCC fabrique de l’acide sulfurique à son usine d’Elmira, en Ontario, depuis 1965. Le procédé de fabrication consiste à brûler le soufre pour produire du dioxyde de soufre, puis à oxyder ce SO2 et à l’absorber à de l’acide sulfurique à forte concentration.

CCC a fait des investissements et apporté des améliorations considérables à son site d’Elmira ces 20 dernières années, ce qui lui a permis de réduire ses émissions. La compagnie a investi dans :• des modifications aux procédés en

1994, réduisant ainsi les émissions de SO2 de près de deux tiers ;

• la reformulation de produit en 2002, entraînant une réduction additionnelle de 18 % de ces émissions ; et

• l’installation d’un épurateur des gaz d’échappement en 2009, réduisant les émissions de 20 % additionnels.

Dans l’ensemble, l’installation de CCC d’Elmira a réduit ses émissions de SO2 de 96 % par rapport à 1990, tout en doublant sa capacité de production.

Les compagnies membres de l’ACIC ont réduit leurs émissions de SO2 de près de 83 % depuis 1992.

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Émissions de dioxyde de soufre dans l’air

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Les changements climatiques et les émissions émanant de la combustion de combustibles fossiles sont une préoccupation mondiale. Depuis 1992, les membres de l’ACIC accordent une grande priorité à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et rendent leurs progrès publics.

Au cours de ces 20 dernières années, les membres de l’ACIC ont réduit leurs émissions de dioxyde de carbone de 34 %, en termes absolus, contribuant ainsi à une réduction de 60 % du potentiel de réchauffement de la planète de leurs opérations.

Ces objectifs de réduction des émissions ont été en grande partie atteints grâce aux investissements considérables faits par les membres de l’ACIC dans de nouvelles usines et technologies dans les années 1990. D’autres améliorations progressives découlent

Changements climatiques

Methanex réduit ses émissions de GES globales de 30 %

Methanex est le chef de file mondial de l’approvisionnement en méthanol, de sa distribution et de sa commercialisation. La compagnie a une politique de gestion des gaz à effet de serre (GES) qui lui permet :• d’évaluer tous les nouveaux investissements relativement à son empreinte

écologique et à ses émissions de gaz à effet de serre ;

• d’améliorer l’efficacité énergétique de ses usines et de ses réseaux d’expédition ;

• d’évaluer les sources d’énergie renouvelable et les nouvelles technologies de réduction des émissions de GES ; et

• de contrôler sa consommation d’énergie et ses émissions des GES.

Grâce à ces efforts, Methanex a réduit l’intensité des émissions de CO2 découlant de ses activités de fabrication de 30 % depuis 1994.

Réduction des émissions de dioxyde de carbone

de diverses mesures, par exemple :• la conservation de l’énergie, dont l’amélioration du

suivi de l’énergie et des émissions ; • des investissements dans des installations combinant

chaleur et électricité ;• le remplacement par des carburants émettant moins

de carbone ; • des modifications aux procédés ; et • le remplacement ou l’amélioration de chaudières et

de fours âgés.

Des précisions sur ces investissements figurent aux pages suivantes.

Methanex site de Medicine Hat, Alberta

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Émissions de tous les membres

Potentiel de réchauffement de la planète vs Production

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Améliorer l’efficacité énergétique

Au titre de la Gestion responsable, les compagnies membres de l’ACIC sont tenues d’améliorer leur efficacité énergétique, de conserver les ressources et de réduire les émissions.

Depuis 20 ans, les membres de l’ACIC contrôlent leur consommation d’énergie, mettent en place des systèmes formels de gestion de l’énergie et prennent des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs opérations. Cela a permis d’obtenir les résultats suivants :• l’amélioration des contrôles des processus et

des procédés ;• des programmes d’entretien avancés ; • l’amélioration de moteurs, de compresseurs et

d’autre équipement de fonctionnement ; et• l’amélioration de l’éclairage et de l’isolation.

Cet engagement à améliorer l’efficacité énergétique est également partagé par les partenaires de la Gestion responsable de l’ACIC du secteur du transport. Plus précisément, Procor et Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) ont apporté un certain nombre d’améliorations afin de réduire leur consommation d’énergie.

CFCP—Amélioration de l’efficacité énergétique

Depuis 2000, CFCP a amélioré son efficacité énergétique de 10,7 %, malgré une augmentation du nombre de tonnes-milles brutes de 21,1 %. Cela a été rendu possible par :

1. Répartition de l’énergie/Trains plus longs CFCP a commencé à utiliser des locomotives

contrôlées à distance sur les plus longs convois, éliminant les mouvements d’accordéon, réduisant les distances de freinage et diminuant les forces latérales roues-rails, ce qui permet de réduire la consommation de carburant.

2. Logiciel d’optimisation du carburant En 2009, CFCP a installé des systèmes

d’optimisation du carburant General Electric (GE) sur la série de locomotives Evolution. Ces systèmes optimisent la consommation de carburant en fonction de la configuration du train et de l’itinéraire.

3. Gestion de la friction totale CFCP a commencé à utiliser un lubrifiant spécial

afin de réduire la friction entre les roues des wagons et les rails. Cela réduit non seulement la consommation de carburant, mais l’usure des wagons et des rails.

4. Technologie de démarrage/d’arrêt automatique CFCP a commencé à utiliser une technologie de

démarrage/d’arrêt automatique afin de réduire la marche au ralenti des locomotives. Cette technologie comprend un système de protection à basse température permettant d’augmenter les périodes d’arrêt pendant l’hiver, ce qui réduit la consommation d’énergie.

Conserver l’énergie chez Procor

Procor Limitée administre un parc de plus de 24 000 wagons citernes et à marchandises au Canada. Elle dessert diverses industries, dont celles du pétrole, des produits pétrochimiques, des plastiques, des produits chimiques, des engrais et de la production alimentaire.

Procor a apporté des changements majeurs à ses installations de réparation afin de conserver l’énergie. D’abord, la compagnie a remplacé son vieux système d’éclairage, a remplacé ses compresseurs par des modèles efficaces sur le plan énergétique, et a remplacé de vieilles portes en saillie par des portes isolées. Ensuite, la compagnie a déployé de nouveaux efforts pour économiser l’énergie—assurant que seul l’éclairage et l’équipement nécessaires sont utilisés, en tout temps. Finalement, Procor a centralisé toutes les activités du centre de service à un seul quart de jour, réduisant considérablement sa consommation d’énergie.

Wagons de marchandises de Procor

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La cogénération, ou production combinée de chaleur et d’électricité, est la production simultanée d’électricité et de vapeur à partir d’une source unique. Quand des combustibles fossiles sont brûlés afin de générer de l’électricité, la cogénération récupère l’énergie qui, normalement, serait perdue, afin de produire la chaleur ou la vapeur requise par les procédés de fabrication.

À titre de technique de gestion de l’énergie et des émissions, la cogénération : • est à l’avant-plan de nombreuses stratégies de

réduction des émissions de CO2 ; • est l’une des options de production d’électricité

par combustion de combustibles fossiles les plus propres ;

• permet de réduire considérablement les émissions de soufre et de métal par le remplacement du charbon pour produire de l’électricité.

Un certain nombre de membres de l’ACIC utilisent des systèmes de cogénération, et certains collaborent même avec des compagnies voisines afin de construire des installations pouvant alimenter de nombreux utilisateurs. Tout surplus d’électricité généré par ces installations est vendu à des réseaux provinciaux.

L’ACIC continue à collaborer avec les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et d’autres industries afin de maximiser l’utilisation de la cogénération comme stratégie énergétique et environnementale.

Shell réduit ses émissions grâce une nouvelle installation de cogénération

Lors de la conception de sa nouvelle installation d’éthylèneglycol de Fort Saskatchewan, en Alberta, Shell Canada a cherché des façons innovatrices de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le résultat : une conception à la fine pointe de la technologie ayant permis de réduire les émissions de 38 kilotonnes, tout en diminuant les coûts en capital et les coûts de fonctionnement. Cette conception comprend entre autres :• des systèmes de chauffage intégrés ;• une usine de cogénération très efficace afin de

répondre aux exigences en matière de chaleur et d’électricité par la réduction de la production de CO2 par l’utilisation de catalyseurs à forte sélectivité ;

• la récupération du sous-produit de CO2 pour la vente ;

• la réduction des émissions de méthane par un biotraitement aérobie ;

• la récupération des sous-produits du glycol pour la vente, éliminant toute incinération.

Génération combinée de chaleur et d’électricité

La cogénération permet de réduire les émissions tout en générant l’électricité et la vapeur requises pour la fabrication chimique—une solution gagnante à la fois pour les compagnies et les collectivités où elles font affaire.

Shell site de Scotford de Fort Saskatchewan, Alberta

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Substitution de combustible

La fabrication de produits chimiques requiert relativement beaucoup d’énergie. L’industrie canadienne de la chimie a toujours utilisé des combustibles fossiles comme le gaz naturel, le diesel et d’autres huiles lourdes en tant que sources d’énergie. Cependant, bien que ces sources soient efficientes et rentables, elles contribuent aux émissions de CO2 et à la pollution atmosphérique.

Dans le cadre d’une approche à divers volets de la réduction des émissions, l’industrie canadienne de la chimie trouve des façons de capter l’énergie qui, autrement, serait perdue, tout en utilisant des carburants émettant moins de carbone au lieu des combustibles fossiles traditionnels si cela est économiquement et techniquement faisable.

Captage de l’hydrogène chez ERCO Worldwide

L’hydrogène est un sous-produit du chlorate de sodium. À l’usine d’ERCO Worldwide de Buckingham, au Québec, l’hydrogène a toujours été ventilé dans le cadre de la production de chlorate de sodium. Bien que ce soit sans danger pour l’environnement et la santé humaine, la ventilation de l’hydrogène représentait néanmoins une occasion ratée pour ERCO.

Aujourd’hui, ce sous-produit est capté et utilisé comme combustible brûlant sans résidu et ne produisant pas de carbone, comme remplaçant du combustible fossile qui était utilisé pour alimenter la chaudière de l’usine de Buckingham. Cela a entraîné une réduction de la consommation de combustibles fossiles de 94 % à l’usine, permettant d’économiser de l’énergie non renouvelable et de réduire les émissions de dioxyde de carbone d’environ 90 %. Environ 1,1 million de dollars ont été investis dans le projet de captage de l’hydrogène à l’usine de Buckingham—un investissement récupéré au cours de la première année d’exploitation par des économies d’énergie considérables.

Des activités similaires de captage de l’hydrogène sont réalisées par la compagnie aux installations de Grande Prairie, North Vancouver et Saskatoon. Dans l’ensemble, le captage de l’hydrogène a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 50 % depuis 1995.

A division of Superior Plus LP

ERCO site de Buckingham

L’industrie canadienne de la chimie trouve des façons de

capter l’énergie qui, autrement, serait perdue, tout en utilisant des carburants émettant moins de carbone

au lieu des combustibles fossiles traditionnels si cela est économiquement et techniquement faisable.

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En 1987, des leaders mondiaux se sont réunis au Canada pour signer un traité international, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

Les substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO) étaient principalement utilisées comme réfrigérants, solvants de nettoyage et de dégraissage, fumigants agricoles, agents extincteurs, stérilisateurs hospitaliers, agents de refroidissement et agents d’expansion dans la production de mousse plastique.

L’industrie canadienne de la chimie est un partenaire déterminé de l’atteinte des objectifs du Protocole

Substances appauvrissant la couche d’ozone

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Les initiatives de réduction des SACO de Dow Chemical reconnues

En 2001, l’engagement de Dow Chemical à réduire l’utilisation de substances appauvrissant la couche d’ozone a été reconnu par un prix pour la prévention de la pollution remis par le Conseil canadien des ministres de l’Environnement. Ce prix visait à reconnaître : • la réduction des émissions de l’usine ; • la réduction de l’utilisation de SACO dans les procédés ;• la conception d’agents d’expansion n’appauvrissant

pas la couche d’ozone pour la production d’emballages en polystyrène, et d’une technologie de fabrication de produits isolants sans SACO ni COV ; et

• des solutions durables et novatrices afin d’aider les clients à faire la transition vers des produits de nettoyage n’appauvrissant pas la couche d’ozone.

Élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’ozone

de Montréal. La figure indique que les émissions de SACO par les compagnies membres ont été pratiquement éliminées en 2010, une réduction de plus de 400 tonnes depuis 1996. Les membres de l’ACIC—dont Dow Chemical Canada—ont réduit les émissions en installant de l’équipement spécial pour éliminer les rejets de SACO en minimisant ou en remplaçant ces substances dans leurs procédés et leurs produits, et en sensibilisant les clients et les collectivités à la valeur des produits de remplacement des SACO.

Les membres de l’ACIC ont pratiquement éliminé les émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone.

Émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone

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LANXESS : Protéger la St. Clair River

De 1992 à 2004, LANXESS (auparavant Bayer Inc.) a investi plus de 25 millions de dollars dans son usine de Sarnia, en Ontario, afin d’éliminer les rejets de contaminants dans la St. Clair River. LANXESS a apporté des modifications majeures aux systèmes de refroidissement, de drainage pluvial et de traitement des eaux de procédé, et a installé des analyseurs à la fine pointe de la technologie afin de contrôler de façon continue la qualité de l’eau rejetée dans la rivière. La compagnie a également amélioré ses systèmes de confinement (plates-formes en béton, digues, puisards, égouts, etc.) autour des unités de production, des installations de chargement et de déchargement, et des réservoirs de stockage. Le site de Sarnia n’a signalé aucun rejet dans la rivière en près de 15 ans, et LANXESS continue à investir dans des améliorations visant à maintenir son excellent bilan environnemental.

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Protéger la qualité de l’eau

L’abondance d’eau douce au Canada joue un rôle important dans le développement économique et social du pays. En conséquence, les Canadiens accordent toujours une grande priorité à la protection de l’eau contre la pollution et sa conservation pour les générations à venir—un engagement partagé par les membres de l’ACIC.

En 1992, 49 % des émissions des membres de l’ACIC étaient rejetées dans l’eau. Fait remarquable, en 2011, moins de 2 % des émissions de l’industrie de la chimie touchaient les plans d’eau.

Dans le cadre de la Gestion responsable, les membres de l’ACIC doivent assurer la saine gestion des ressources en eau ; ils doivent conserver l’eau et minimiser leur consommation, prévenir les incidents qui pourraient nuire à la qualité de l’eau ou à sa quantité, et contrôler les effluents afin de protéger les plans d’eau, les eaux souterraines et les habitats connexes.

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Cytec élimine pratiquement les émissions de phosphore dans l’eau

Le site de Cytec Canada Inc. à Niagara Falls fabrique de la phosphine, qui est utilisée dans les secteurs de l’électronique, de l’agriculture et du textile. En 1997, la compagnie avait considérablement réduit les rejets de phosphore liés à la production de phosphine. Néanmoins, la compagnie voulait et doit faire plus, en partie en raison des préoccupations publiques grandissantes quant à la prolifération d’algues toxiques, qu’on retrouvait de plus en plus dans les plans d’eau pollués par du phosphore.

Cytec a envisagé trois options pour mieux gérer les rejets de phosphore restants : envoyer l’effluent à l’usine de traitement régionale des eaux ; installer une usine de traitement sur le site ; ou imposer une limite de zéro aux rejets à l’usine de Niagara Falls.

Cytec a choisi l’option limite zéro, malgré les incertitudes techniques et les préoccupations quant aux coûts. La compagnie a modifié l’usine de Niagara Falls en 1999, éliminant pratiquement le phosphore de son effluent—même si sa capacité de production de phosphine a triplé.

Émissions dans l’air et dans l’eau*

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Métaux

Certains métaux et leurs composantes peuvent être toxiques pour l’humain et l’environnement—surtout ceux qui peuvent s’accumuler dans les organismes vivants de la chaîne alimentaire.

C’est pour cette raison que, depuis des années, les rejets de métaux dans l’eau font l’objet d’un examen particulier par les responsables de la réglementation de l’industrie, les collectivités et d’autres intervenants.

KRONOS élimine les rejets toxiques dans le Saint-Laurent

KRONOS Canada réalise ses activités à Varennes, au Québec, fabriquant des pigments de dioxyde de titane dans une usine située sur les rives du fleuve Saint-Laurent—l’une des voies d’eau les plus importantes sur les plans culturel, économique et environnemental en Amérique du Nord.

En 2000, Environnement Canada a remis un certificat de reconnaissance à KRONOS pour son engagement de dix ans envers la réduction des effluents, dans le cadre de sa contribution au Plan d’action sur le Saint-Laurent, lancé en 1988.

KRONOS a investi plus de 40 millions de dollars pour modifier ses procédés de production et installer des systèmes de traitement des déchets par neutralisation d’acide—pour que le sous-produit (le gypse) puisse être commercialisé au lieu d’être envoyé à la décharge.

Grâce à ces investissements, Environnement Canada a estimé qu’en 2000, KRONOS avait réduit ses rejets dans l’eau de 99,7 %, et réduit de 94 % la toxicité totale de l’effluent à l’usine de Varennes.

Depuis 1992, le rapport Réduction des émissions de l’ACIC fait le suivi des progrès réalisés par l’industrie de la chimie dans la protection des plans d’eau du Canada contre les effets possibles de la contamination par des métaux.

Au cours de ces 20 dernières années, les membres de l’ACIC ont pratiquement éliminé les rejets de métaux dans l’eau, pour une réduction totale de 96 %.

Les membres de l’ACIC ont pratiquement éliminé les rejets de métaux dans l’eau.

Site de Kronos

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Émissions de tous les membres

Émissions de métaux dans l’eau

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Le Canada dispose des plus grandes réserves d’eau douce du monde. Néanmoins, les Canadiens sont toujours en droit de se préoccuper de la qualité et de la capacité de l’approvisionnement en eau.

Les membres de l’ACIC utilisent l’eau de diverses façons—à la fois dans leurs procédés de fabrication et leurs produits. Ils s’engagent envers la conservation de l’eau. En 2012, les compagnies membres de l’ACIC ont commencé à faire des rapports sur leur consommation d’eau à l’aide d’une mesure normalisée permettant la comparaison entre les pairs et la divulgation publique.

Économie d’eau chez Chemtura Canada Cie

En 1995, Chemtura Canada Cie a réalisé plusieurs projets visant à réduire la consommation d’eau à son usine de West Hill, en Ontario. Par ces initiatives, Chemtura a pu réduire sa consommation d’eau annuelle de 50 %, faisant réaliser des économies de 60 000 $ à la compagnie. En 2006, la Ville de Toronto a reconnu Chemtura pour ses économies d’eau municipale de plus de 130 mètres cubiques par jour.

Depuis 2008, Chemtura a modifié l’une de ses installations de traitement et a amélioré son système de refroidissement d’eau. Ces activités ont

permis à Chemtura de diminuer encore plus sa consommation d’eau totale et de réduire sa dépendance envers l’eau municipale pour le fonctionnement de son usine.

Réduction de la consommation d’eau chez Ethyl Canada (ECI)

Ces 10 dernières années, les mesures prises à l’installation d’Ethyl Canada située à Sarnia, en Ontario ont entraîné :• une réduction de 85 % de la consommation d’eau

totale par unité de production ;• une réduction de 95 % du volume total de l’effluent

de l’installation ; et• une réduction de plus de 90 % du contenu organique

de l’effluent.

National Silicates conserve l’eau en recyclant l’effluent

En 2002, National Silicates a intensifié son programme de recyclage d’effluent aux sites de Valleyfield, au Québec, et de Toronto en redirigeant l’eau refroidie vers les réservoirs d’eau de recyclage.

De plus, l’usine de National Silicates de Toronto rejette aussi peu que 7 % de son eau consommée comme eau usée, grâce aux activités de conservation réalisées à l’installation. Des travaux sont également en cours pour capter et utiliser l’eau de pluie à l’installation, réduisant ainsi la dépendance envers l’eau municipale.

Les membres de l’ACIC s’engagent envers la conservation de l’eau.

Réduction de la consommation d’eau

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La Gestion responsable oblige les compagnies membres de l’ACIC à identifier les possibilités d’éliminer les déchets pendant tout le cycle de vie des produits—de la conception à la fabrication, en passant par la distribution, la vente et au-delà.

Les membres de l’ACIC mettent tout en œuvre pour améliorer leurs systèmes de gestion des déchets et faire une élimination à la source, tout en poussant leurs chaînes d’approvisionnement à réduire les déchets causés par les emballages.

Réduction des déchets

BASF Canada filtre les gâteaux de boue des décharges

En 1995, l’usine de BASF Canada de Cornwall, en Ontario, a commencé à détourner ses gâteaux de boue des décharges. Les gâteaux de boue sont les sous-produits compactés provenant des processus de filtration ; ceux de l’installation de BASF de Cornwall contenaient environ 50 % de plastifiant. La compagnie a commencé à envoyer cette matière à une installation de recyclage de plastique, pour fabriquer des matériaux absorbant les sons pour l’industrie automobile et des revêtements de logement de train.

Entre 1995 et 1996, BASF a détourné plus de 60 tonnes de boue des décharges du site de Cornwall. Depuis, la compagnie a ajouté deux nouveaux réacteurs à l’installation, augmentant considérablement sa capacité de production. Ainsi, 118 tonnes de boue des décharges ont été détournées des décharges entre 2009 et mi-2012.

En plus de la stratégie de diversion des gâteaux de boue, le site de BASF de Cornwall envoie au recyclage des sacs de matières en gros vides. Cela a non seulement permis au site de détourner des décharges plus de 11 000 sacs par année, mais a généré des économies de coûts annuelles de 10 000 $, par l’élimination des frais de transport et des redevances.

Nalco fait la promotion de conteneurs réutilisables

Depuis plus de 20 ans, Nalco (une compagnie d’EcoLab) est un chef de file de l’établissement et de l’atteinte d’objectifs de réduction des déchets.

La compagnie cherche à éliminer l’utilisation de fûts à usage unique pour l’expédition des produits, pour opter plutôt pour des conteneurs réutilisables et retournables. C’est là non seulement une approche plus durable de la gestion des conteneurs, mais cela assure que tout produit chimique résiduel dans les conteneurs est traité de façon appropriée.

De plus, les systèmes de livraison des produits chimiques PORTA-FEED® de Nalco réduisent les déchets en éliminant l’utilisation de fûts chimiques. Ces systèmes permettent également la manutention de produits chimiques sans intervention manuelle, réduisant ainsi les risques de déversement et améliorant la sécurité des employés.

Nalco estime que ses systèmes PORTAFEED ont empêché l’élimination de plus de 4 millions de fûts de produits chimiques dans le monde entier depuis 1985.

La Gestion responsable oblige les compagnies membres de l’ACIC à identifier les possibilités d’éliminer les déchets.

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La Gestion responsable a été créée en 1985 par l’Association canadienne des fabricants de produits chimiques (aujourd’hui appelée l’Association canadienne de l’industrie de la chimie) afin d’illustrer l’engagement de l’industrie à répondre aux exigences des Canadiens en matière de protection de la collectivité, de santé et de sécurité des employés, de protection de l’environnement, de gestion des produits et d’engagement social.

Les principes directeurs et les codes originaux de la Gestion responsable sont restés relativement inchangés les 20 années suivantes. Cependant, en 2005, il est devenu clair que les préoccupations des Canadiens étaient plus graves sur des questions comme les changements climatiques, la quantité de produits chimiques dans les produits de consommation, la diminution des ressources, l’éthique professionnelle et la supervision gouvernementale. Parallèlement, l’industrie canadienne de la chimie faisait face à de nouveaux défis et de nouvelles possibilités : l’importance grandissante de la chimie « durable », une compétitivité mondiale plus féroce, de nouvelles sources de charges d’alimentation et d’énergie, et la gestion de la chaîne d’approvisionnement.

Entre 2006 et 2009, l’Association canadienne de l’industrie de la chimie—avec l’engagement de son Comité consultatif national—s’est lancé le défi de mettre à jour la Gestion responsable afin de refléter cette « nouvelle réalité ». En 2010, l’éthique et les principes de la Gestion responsable pour le développement durable, avec un ensemble de codes évolués, ont été officiellement lancés.

En termes simples, l’éthique de la Gestion responsable est un engagement par les membres de l’ACIC À agir comme il se doit et à être perçus comme tels.

Gestion responsableMD

L’ACIC aide ses membres à soutenir cette éthique par : • le réengagement public des dirigeants envers

l’éthique et les principes de développement durable de la Gestion responsable ;

• des possibilités de réseautage technique et de leadership—pour promouvoir une aide mutuelle et la pression par les pairs par le partage des meilleures pratiques et des leçons apprises ;

• la participation essentielle du Comité consultatif national de l’ACIC, qui se réunit deux fois par année ;

• le rapport annuel de la performance dans des domaines clés comme la santé et la sécurité, la sécurité des procédés, les émissions, les incidents de transport et la conservation des ressources ;

• la vérification externe triennale—des équipes formées de spécialistes de l’industrie, de groupes de défense publics et de citoyens locaux vérifient que l’éthique et les principes de la Gestion responsable sont en place et encouragent l’amélioration continue dans toutes les compagnies membres de l’ACIC. Leurs résultats sont rendus publics sur le site Web de l’ACIC.

La Gestion responsableMD—Notre engagement envers le développement durable

« Les collectivités s’attendent à ce que les enterprises soient à la fois responsables, éthiques et transparentes. En souscrivant à la Gestion responsableMD, celles-ci promettent publiquement d’exploiter de cette façon. » – KRIS LEE, vérificatrice de la Gestion responsableMD pour la collectivité

Comité consultatif national de l’ACIC, bureaux de Methanex, Vancouver, juin 2012

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Les compagnies membres de la Gestion responsable doivent faire une planification—qu’il s’agisse de l’agrandissement d’une usine ou d’un scénario de la pire éventualité. Elles doivent faire part de leurs plans aux collectivités locales et informer les citoyens des mesures à prendre en cas d’urgence.

Parallèlement, les compagnies membres de la Gestion responsable doivent chercher à réduire la probabilité et la gravité des urgences en assurant que toutes les barrières requises sont en place pour aider à atténuer les risques pour la santé humaine ou l’environnement.

Ces obligations ne sont pas prévues par la loi, mais elles sont au cœur même de la Gestion responsable.

Dans de nombreuses collectivités, les compagnies membres de l’ACIC collaborent avec d’autres industries, des intervenants d’urgence et des groupes sur la sensibilisation de la collectivité et l’intervention d’urgence (CAER) afin de discuter des enjeux importants et de se préparer aux urgences en se soutenant mutuellement.

Canexus gagne le soutien de la collectivité pour des améliorations à North Vancouver

En 2010, Canexus a converti son usine de chloralcali de North Vancouver, âgée de 50 ans, en une installation utilisant une technologie de pointe moderne, rentable et écologique. Cette amélioration a coûté plus de 280 millions de dollars.

Avant d’aller de l’avant avec ce projet, Canexus a eu deux années de dialogue et de consultation avec le Comité consultatif communautaire de North Vancouver et des communautés des Premières Nations locales.

Les facteurs clés ayant permis de gagner le soutien de la collectivité sont le fait que la compagnie a choisi une technologie de pointe et a mené des études exhaustives sur les dangers du projet. Ces études ont démontré que le profil de risque de l’installation modifiée serait considérablement moins élevé, malgré une augmentation de la capacité de production d’un tiers.

Sensibilisation de la collectivité et intervention d’urgence (CAER)

« Notre monde doit complètement repenser toute la notion de durabilité; la Gestion responsableMD est l’une des

meilleures plateformes établies par l’industrie pour encourager l’entreprise privée à penser et agir de façon plus durable. »

– KEN OGILVIE, membre du Comité consultatif national de l’ACIC

Canexus site de North Vancouver

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Innovation

L’éthique et les principes de la Gestion responsableMD obligent les compagnies membres à innover pour avoir des produits et des procédés plus sécuritaires, permettant également de conserver les ressources et d’offrir une plus grande valeur.

L’innovation peut être aussi simple que d’améliorer une pratique de travail ou de faire de la recherche plus

Le canola, dont ce champ voisin du site de NOVA Chemicals à Joffre, était l’un des

végétaux sensibles étudiés dans le cadre du projet de recherche sur l’éthylène et les cultures. Les autres cultures étaient

entre autres l’orge, le blé, l’avoine et les pois, de même que des semis de pin et d’épinette—qui ont été sélectionnés en

consultation avec des agriculteurs.

approfondie et à plus long terme. Les compagnies membres de l’ACIC investissent des ressources considérables dans la R&D, cherchant constamment à trouver des façons de réduire leur empreinte écologique, d’augmenter l’efficacité énergétique, de conserver les ressources, d’améliorer les produits et de rester concurrentielles.

NOVA—Une approche communautaire Innovatrice de la gestion de l’éthylène

NOVA Chemicals est un important producteur d’éthylène, de polyéthylène et de polymères de styrène. Dans le cadre de la planification de l’agrandissement de son site de Joffre dans les années 1990, NOVA a interrogé les agriculteurs voisins sur le rendement de leurs cultures. À la suite de ces conversations, la compagnie a conçu un projet de recherche sur l’éthylène, dont elle est aujourd’hui l’un des principaux participants.

Un partenariat ingénieux permet de mettre à jour des directives sur les émissions d’éthylène

La production et l’utilisation de l’éthylène produit par l’industrie pétrochimique de l’Alberta ont augmenté dans les années 1990, soulevant des préoccupations sur les effets potentiels des émissions d’éthylène sur la croissance des végétaux et le rendement des cultures. Conçu en 1997, le projet de recherche sur l’éthylène et les cultures de l’Alberta visait à étudier l’impact de l’exposition à l’éthylène sur le canola, l’orge, le blé, l’avoine, les pois, et les semis de pins et d’épinettes. L’industrie a assuré 80 % du financement de l’étude d’un million de dollars, qui s’est déroulée sur de nombreuses années, et les données obtenues ont permis de mettre à jour les directives sur l’air ambiant applicables à l’éthylène, en Alberta et ailleurs. De plus, le projet était un modèle innovateur de résolution de problème en collaboration et un exemple concret de l’éthique de la Gestion responsable de l’ACIC en pleine action.

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Information et remerciements

Compagnies membres l’ACIC

Partenaires de la Gestion responsableMD de l’ACIC

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Pour obtenir de l’information détaillée sur les émissions propres aux compagnies et une liste des personnes ressources, veuillez visiter le site Web de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie au www.chimiecanadienne.ca.

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie aimerait exprimer sa gratitude pour la division de l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP) d’Environnement Canada, qui l’a aidée à recueillir des données par l’intermédiaire du Gestionnaire d’information à guichet unique.

Akzo Nobel Chemicals Ltd.Arkema Canada Inc.Ashland Canada Corp.BASF CanadaBioAmber Inc.Canexus Chemicals Canada LPCCC Sulphur ProductsCelanese EVA Performance PolymersChemtradeChemtura Canada CieCyanco Canada Inc.Cytec Canada Inc.Dow Chemical Canada ULCDuPont CanadaERCO WorldwideEthyl Canada Inc.Evonik Canada Inc. Evonik Oil Additives Canada Inc.FMC of Canada LimitedH.L. Blachford Ltd.Honeywell International Inc.

Hydor-Tech Ltd.L’Impériale, Division des produits

et des produits chimiques INEOS Canada PartnershipJungbunzlauer Canada Inc.KRONOS Canada, Inc.LANXESSMEGlobal Canada Inc.Methanex CorporationNalco Canada Co. (EcoLab)National SilicatesNorFalco LLCNOVA Chemicals CorporationOlin Canada ULCPétromont Inc.PPG Canada Inc.Rhodia Canada Inc.RUETGERS Canada Inc.Shell Chemicals Canada Ltd St-Jean Photochimie Inc.Stepan Canada Inc.

Canadien NationalChemin de fer Canadien PacifiqueEnvirotec Services IncorporatedGATX Rail CanadaHarmac Transportation Inc.Harold Marcus Tank Truck Services

Ken Johnson Trucking Ltd.Nexen Canada Ltd. (Canadian Oil and Gas)Northwest Tank Lines Inc.PDIProcor LimitedQuantum Murray LP

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350, rue Sparks, bureau 805, Ottawa (Ontario) K1R 7S8Téléphone : (613) 237-6215

Tous droits réservés—Association canadienne de l’industrie de la chimie, janvier 2013