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> SORTIE LE 20 NOVEMBRE 96
MICHELINE PRESLEMICHELINE PRESLECLAUDE PIEPLUCLAUDE PIEPLU
JACQUES JOUANNEAUJACQUES JOUANNEAUANNIE GREGORIOANNIE GREGORIO
et SOPHIE DESMARETSet SOPHIE DESMARETSavec la participation amicale de
THIERRY LHERMITTEY LHERMITTEscénario GERARD JUGNOT
PHILIPPE LOPES CURVALdialogue PHILIPPE LOPES CURVALimage GERARD DE BATTISTA A.F.C
décors JEAN-LOUIS POVEDAcostumes MARTINE RAPIN
scripte CAROLE FEVREassistant réalisateur HERVE RUET
son JEAN-CHARLES RUAULTPATRICE GRISOLET
mixage CLAUDE VILLANDBERNARD LE ROUX
montage CATHERINE KELBERchanson écrite et interprétée par
RENAUDRENAUDmusique KHALIL CHAHINE
directeur de productionJEAN-MARC DESCHAMPS
producteur exécutif pour CIBY 2000ALAIN DEPARDIEU
une coproduction CIBY 2000NOVO ARTURO FILMS
RHONE-ALPES CINEMATF1 FILMS PRODUCTION
GPFI (France) EL DESEO (Espagne)avec la participation de la
REGION RHONE-ALPESdu CENTRE NATIONAL
DE LA CINEMATOGRAPHIEde BYMAGES 4 et de CANAL+
�
>A propos de
Une brochette de personnages com-plètement jettés, découpée en duos…
Le tandem Jugnot/Morel (Bernard/Sébastien)
«Genre Laurel etHardy, Jerry
Lewis et Dean Mar-tin, Réno-Clavier,un duo à la Veber com-
posé de deux caractères antino-miques. Un cartésien refusant le spirituelet un allumé de première, une espèce decasse-couille mystique.»
Le duo Yanne/Lamotte (Magic/Solomuka)
«Martin joue unehorible crevure
comme on les affec-tionne, une infâmecrapule uniquement inté-
ressée par le pognon. Quant à Jean, ildevait conserver un certain mysticismetout en jouant un psychopathe.»
Le couple MichelinePresle/Claude Piéplu (Les “parents” de Bernard)
«Ils sont char-mants, atten-
drissants en fauxaméricains. Ils sont telle-ment convaincants, qu’on
les croirait liés depuis des années.»
Le couple SophieDesmarets/ JacquesJouanneau (Les parents de Constance)
«Ils n’ont rien àenvier à de
vrais aristocratesdésargentés, se supportant plusqu’ils ne s’aiment.»
Michèle Laroque(Constance)
«Elle est belle,intelligente, ta-
lentueuse et drôle. Il n’yavait pas de doute, sonnom s’imposait.»
Thierry Lhermitte(Simpson)
«Il est telle-ment al-
lumé, il adorese déguiser. Dèsqu’il peut faire unrôle de forcené, ilse délecte. S’en pri-ver eu été un pêché.»
A quel moment avez-vous entendu desvoix intérieures vous lancer dans Fallait
pas ?Je souhaitais revenir à la comédie. Celle senourissant de sentiments, d’angoisses, d’in-quiétudes susceptibles d’être balayés par lerire. C'est ainsi que nous avons imaginé untype sonnant là où il ne fallait pas. Un typequi va avoir tout faux, de bout en bout. Untype qui se retrouve confronté à une succes-sion de péripéties extravagantes. Le cocktailparfait pour une comédie agitée.
Ce type, Bernard Leroy, c’est vous. Il se faittraiter de nabot, cotoie sans cesse la déri-sion. Vous n’auriez pas un côté maso ?
Non, c’est le principe de la comédie. Unedégradation. Il est vrai néanmoins quele rapport entre l’auteur et l’acteurn’est pas d’une grande limpidité.Doux euphémisme. Lepauvre Bernard Leroyest gâté. J’en prendsplein la figure,comme jamais.Mais quoi deplus normal. Unclown ça reçoitune pluie decoups, ça secogne dans
la porte, ça glisse sur les peaux de banane.Les gens adorent voir quelqu’un d’autre dé-guster à tour de bras. Ils trouvent cela jubila-toire. Cet exorcisme les rassure. Mais si des-cente aux enfers il y a, la retombée finale n’enest que plus victorieuse. Ainsi va la comédie.
Fallait pas !.. en deux mots ?Le terme de comédie agitée, n’est pas pour medéplaire. Agitée dans les deux sens. Fallaitpas !.. est une galerie de portraits, une bro-chettes d’allumés, des fous furieux.
Oui, mais les sectes ?Mon personnage tente de trouver le bonheur
en fuyant ses angoisses existentielles.et sur qui tombe-t-il ? Sur un gu-
gusse qui ne lui parle que decela. il va s’ensuivre un véri-table chemin de croix. Il n’y apas mieux pour transformer les
inquiétudes en forces vitalesque la comédie.
Bernard et Sébastien, dans la limousine, roulenten silence sur une départementale. Les essuie-glace balaient une neige fondue et boueuse. Ber-nard conduit, le visage fermé. Sébastien met enroute un C.D. Musique New Age, lugubre, qu’ilécoute béatement.
BernardTu peux pas arrêter ta musique de cauchemar ?
Sébastien Pourquoi ?
BernardParce que j’aimerais bien me reveiller !!!
Un silence. Bernard remarque une croix que Sé-bastien porte autour du cou et qui est passée surson pull. Une croix lourde et étrange avec unrubis en son milieu.
Sébastien C’est la croix du Grand Elan Cosmique. Le docteurSimpson nous la remet après le baptême… C’est luiqui nous initie au renoncement de soi… ensuite,après un examen de conscience, nous redevenonsdes enfants et là…
BernardJe m’en fous.
Sébastien Je vous informe, c’est tout.
BernardJe ne suis pas client.
Sébastien Parce qu’on vous aime…
Bernard (étonné)
Je ne vois pas le rapport.
Sébastien C’est pourtant simple à com-prendre.
BernardN’essaie pas de m’entraînerdans ton délire… Je connais vosméthodes dans les sectes… On fait passer l’autre pour un con… on lui détruit le cerveau avec des théoriesfumeuses… J’ai rien contre…Mais chacun sa vie… Moi, j’ai besoin de certitudes.
Sébastien Pour finir poussière, dans uncosmos infini.
Bernard (visiblement agacé)
Tu veux pas qu’on parle d’autre chose ?
Sébastien Ça vous angoisse ?
Bernard Oui, ça m’angoisse… J’ai pas la prétentiond’être autre chose qu’une poussière… Mais unepoussière qui aime la vie, qui aime se lever lematin, écouter le chant des oiseaux… Dernierdétail : la poussière se marie dans exactement15 heures et 11 minutes.
‘‘Le rire est un
médicament
qui ne soigne pas
mais soulage.
Je m’efforce
simplement
de l’innoculer.
GÉRARD JUGNOT
‘‘J’avais sutout envie
d’un retour à la vraie
comédie délirante,
l’art du clown, un truc
que j’aime, un truc
que je sais faire.
Restons nous-même.
GÉRARD JUGNOT
>SynopsisBernard Leroy, cadre peu dynamique,
n’aurait jamais dû accepter que son en-
treprise l’envoie à ce “stage commando”
en montagne, surtout la veille de son ma-
riage avec Constance, c’était ridicule.
Il avait pourtant choisi la voiture la plus
fiable du marché… et voilà qu’il se re-
trouvait dans le décor, sur une route en-
neigée, le moteur explosé !
Qu’est-ce qu’il lui a pris - trouillard
comme il est - d’aller sonner à la porte de
ce chalet isolé pour demander du se-
cours…?
Fallait pas…!
Fallait vraiment pas.
>Bande annonce
>SORTIE
LE
20NOVEMBRE
96
> Entretien avec Gérard J. >Scénario (extrait)Séquence 60 - Ext. & Int. route départementale limousine nuit
Une bonne partie du tournage s’est déroulée au château du Touvet,superbe bâtisse au décor d’une autre époque. Les techniciens yévoluaient avec précaution, dans des pièces chargées de tableaux,de mobilier Louis XIII et sous les yeux fixes des trophées de chassede la famille du maître des lieux, le marquis Odon de Quinsona.“Il nous fallait un vrai château, visible de la grille d’entrée du parc, avec la montagne en fond. Grâceà la Commission du film Rhône-Alpes, la production a trouvé son bonheur au château du Touvet,et s’est installée à la frontière de l’Isère et de la Savoie.”
Ciby 2000
présente
AvecGérard Jugnot
(Bernard)
François Morel(Sébastien)
Michèle Laroque(Constance)
Jean Yanne(Magic)
Martin Lamotte(Solomuka)
Claude Pieplu(Le père de Bernard)
Micheline Presle(La mère de Bernard)
Jacques Jouanneau(Le père de Constance)
Sophie Desmarets(La mère de Constance)
avec la participation de
Thierry Lhermitte(Simpson)
ScénarioGérard Jugnot
Philippe Lopes Curval
DialoguePhilippe Lopes Curval
SonJean-Charles Ruault
Patrice Grisolet
MontageCatherine Kelber
DécorJean-Louis Poveda
CostumeMartine Rapin
MusiqueKhalil Chahine
Chanson du génériqueRenaud
Producteur exécutifAlain Depardieu
Une coproductionCiby 2000
Novo Arturo FilmsRhône-Alpes CinémaTF1 Films Production
GPFI, El Desseo
avec la participation de
la Région Rhône-AlpesCentre National de la Cinématographie
Canal +
Bymage
DistributionCiby Distribution
Durée1h 35
Dolby SRD
Avec le concours du Centre National de la Cinématographie
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Le Conseil Régional, présidé par Charles Millon, mène en Rhône-Alpes une politique tout à faitunique en faveur du cinéma : depuis 1991, date decréation du Centre Européen Cinématographique(CEC) Rhône-Alpes devenu en 1996 Rhône-AlpesCinéma, et avec le concours du Centre Nationalde la Cinématographie,- il contribue au financement des films sous
forme de coproductions,- il soutient la promotion et la diffusion de ces
films et du cinéma dans la région,- il permet de valoriser les richesses patrimonialesde ses 8 départements (Ain, Ardèche, Drôme,Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie).En favorisant ainsi les tournages de cinéma, leConseil Régional accompagne le développement culturel et économique de la Région et en assure la promotion.
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Le tournage, s’est déroulé au printemps 95, en Isère et en Savoie : Val d’Isère, Villaroger,Sainte Foy Tarentaise, le Fort d’Aiton, le FortBarraux, à Montmélian, Challes les Eaux,Saint-Alban Leysse et au château du Touvet.
>Tournage enRhône-Alpes
>Générique
7 place Antonin Poncet - 69002 Lyon - tél. 04 72 77 89 89
‘‘Il nous fallait
un vrai château
avec la montagne
en fond…
la production a
trouvé son bonheur,
à la frontière
de l’Isère
et de la Savoie.
>Gros plan sur le château du Touvet