Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs - Méthode d ......Le procédé de récolte avec sélection rapprochée (pour les coupes partielles) est une méthode de prélèvement

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Version 1.1

Barbara Pouliot, ingénieure forestière

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune

Direction de l’environnement et de la protection des forêts

Québec, juin 2009

CCoollllaabboorraatteeuurrss Harmel L’Écuyer, Marc Leblanc, Sébastien Méthot et Sylvie Delisle de la Direction de l’environnement et de la protection des forêts

Jacques Gravel de la Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées

PPoouurr pplluuss ddee rreennsseeiiggnneemmeennttss

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Direction des communications 5700, 4e Avenue Ouest, bureau C 409 Québec (Québec) GlH 6R1 Téléphone : 418 627-8600 ou 1 866 248-6936 Télécopieur : 418 643-0720 Courriel : [email protected] Site Internet : www.mrnf.gouv.qc.ca Numéro de publication : DEPF-0305 Cette publication, conçue pour une impression recto verso, est offerte uniquement dans Internet à l’adresse suivante : www.mrnf.gouv.qc.ca/forets/entreprises/entreprises-traitements-liste.jsp#instructions. Référence : Pouliot, B. (2009). Méthode d’évaluation des coupes partielles avec sélection rapprochée

pour 2009-2010, Québec, gouvernement du Québec, ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de l’environnement et de la protection des forêts, 13 p.

Mots clés : aménagement écosystémique, coupe partielle, coupe progressive, échantillonnage,

évaluation, forêt boréale, méthode, nouvelle pratique forestière, Québec, régénération naturelle, sélection rapprochée, suivi, sylviculture diversifiée.

Key words: assessment, boreal forest, close selection, diversified silviculture, ecosystem management, inventory, partial cutting, method, monitoring, natural regeneration, new forest practice, Quebec, sampling, shelterwood cutting.

© Gouvernement du Québec Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, 2009 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 ISBN : 978-2-550-56069-2

MRNF – Méthode d’évaluation des coupes partielles avec sélection rapprochée pour 2009-2010

Produit le 23 juin 2009

Table des matières Introduction ................................................................................................................................... 1 1. Description du procédé de récolte avec sélection rapprochée ............................................... 3 2. Méthode d’évaluation .............................................................................................................. 5

2.1 Unité d’échantillonnage et plan de sondage ................................................................... 6

2.2 Intensité d’échantillonnage.............................................................................................. 6

2.3 Établissement d’une parcelle-échantillon........................................................................ 6

2.4 Prise de données ............................................................................................................ 9 Annexe A Formulaire d’évaluation d’une coupe partielle avec sélection rapprochée................ 11 Bibliographie ............................................................................................................................... 13 Tableau 1 Critères d’évaluation des coupes progressives avec sélection rapprochée................ 5 Tableau 2 Avantages et inconvénients de la méthode d’évaluation des coupes partielles

avec sélection rapprochée .......................................................................................... 6


Produit le 23 juin 2009

Liste des figures Figure 1 Modèle de récolte d’une coupe progressive avec sélection rapprochée..................... 4

Figure 2 Mesures à prendre dans une coupe partielle avec sélection rapprochée ................... 8

Figure 3 Parcelle-échantillon en forme de courbe..................................................................... 8

Figure 4 Évaluation du pourcentage de branches détruites .................................................... 10


Produit le 23 juin 2009 - 1 -

Introduction Au Québec, l’aménagement écosystémique des forêts du domaine de l’État nécessite l’utilisation de pratiques sylvicoles diversifiées qui permettent de mieux prendre en compte les enjeux liés au milieu forestier. Pour faciliter la mise en œuvre de l’aménagement écosystémique, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) autorise les bénéficiaires de contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF) à recourir à des traitements qui ne sont pas prescrits par le Manuel d’aménagement forestier (ministère des Ressources naturelles et de la Faune, 2003). L’expérimentation de ces nouveaux traitements doit toutefois faire l’objet d’un protocole d’entente entre le MRNF et les bénéficiaires de CAAF. Au cours des dernières années, de nouveaux types de coupes ont été expérimentés avec succès en forêt boréale. Parmi ceux-ci, des coupes partielles avec sélection rapprochée - plus particulièrement des coupes progressives - ont été réalisées dans le cadre de projets pilotes d’aménagement écosystémique menés en Mauricie et dans la réserve faunique des Laurentides près de Québec. À la suite de ces essais, la coupe progressive avec sélection rapprochée (CPSR) a été intégrée à la liste des traitements sylvicoles admissibles en paiement des droits de coupe pour 2009-2010. Le présent document propose une méthode d’évaluation des travaux effectués dans le cadre d’une coupe partielle avec sélection rapprochée. La méthode proposée permet de déterminer si les critères d’admissibilité des traitements sylvicoles ont été observés lors des opérations de récolte. Ce document est complémentaire aux Méthodes d'échantillonnage pour les inventaires d'intervention (inventaire avant traitement) et pour les suivis des interventions forestières (après martelage et après coupe), document publié par le MRNF (2008).



1. Description du procédé de récolte avec sélection rapprochée Le procédé de récolte1 avec sélection rapprochée est une façon d’intervenir dans un peuplement afin d’établir des conditions de couvert partiel. Ce procédé vise la récolte de 50 % et moins de la surface terrière (selon la prescription sylvicole). La superficie traitée comprend des sentiers de récolte, des bandes partiellement récoltées de part et d’autre des sentiers et, la plupart du temps, des bandes non récoltées (selon la prescription sylvicole). Ce procédé de récolte vise également à protéger la régénération en place et à favoriser la régénération naturelle à partir des semences provenant des arbres résiduels. Il ne nécessite habituellement pas d’effectuer, au préalable, un martelage des arbres. Ce procédé peut être employé pour la coupe progressive. Coupe progressive avec sélection rapprochée La coupe progressive avec sélection rapprochée vise la récolte de 40 à 50 % de la surface terrière. Elle est réalisée en deux étapes d’intervention. La première consiste à établir des sentiers de récolte de 5 m de large, parallèles et espacés de 20 m. Une récolte partielle des arbres (un arbre sur trois) est effectuée - selon certains critères de sélection - dans les cinq premiers mètres de chaque côté des sentiers. Une bande de 5 m de large est laissée intacte entre les sentiers. Les priorités de récolte des tiges varient en fonction des enjeux et des objectifs visés par le traitement. Au moment de la récolte, l’opérateur de l’abatteuse sélectionne les tiges selon ce qui lui a été demandé, en fonction des critères suivants : - la qualité des tiges : la sélection de tiges avec des défauts permet de favoriser la qualité du

peuplement résiduel, de limiter les risques de chablis et de maximiser les chances de survie du peuplement jusqu’à la récolte finale.

- la dimension des tiges : la sélection de tiges à fort diamètre permet de limiter les risques de chablis.

- l’essence des tiges : la sélection de tiges d’une ou de plusieurs essences en particulier permet de favoriser la composition en essences désirées (ex. : épinette blanche) d’un peuplement résiduel.

La deuxième étape d’intervention (récolte finale) est réalisée après une période déterminée en fonction de critères précisés dans la prescription sylvicole (selon les enjeux et les objectifs). Elle consiste à prélever les arbres laissés sur place dans la bande partiellement récoltée lors de la première intervention, en utilisant de nouveaux sentiers établis dans les bandes non récoltées. Avec ce procédé, la largeur de la bande partiellement récoltée et celle du sentier peuvent varier en fonction de la machinerie utilisée pour la coupe. Le sentier peut donc parfois être moins large que les bandes. La figure 1 illustre le modèle de récolte (y compris les pourcentages de prélèvement des tiges) en deux étapes d’une coupe progressive avec sélection rapprochée.

1. Le procédé de récolte avec sélection rapprochée (pour les coupes partielles) est une méthode de prélèvement des tiges au même titre que le

procédé de récolte avec protection de la régénération et des sols qui, lui, vise un prélèvement total des tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre, en protégeant la régénération et les sols (CPRS).



Source : Meek, 2006

Figure 1 Modèle de récolte d’une coupeprogressive avec sélection rapprochée



2. Méthode d’évaluation Ce chapitre présente une méthode qui permet d’évaluer les travaux réalisés dans le cadre des coupes partielles avec sélection rapprochée en vue de déterminer l’admissibilité de ces traitements en paiement des droits de coupe. Cette méthode est différente de celle généralement utilisée par le MRNF (2008) pour vérifier les traitements sylvicoles après la coupe. En effet, cette dernière a dû être modifiée en raison de la configuration du modèle de récolte des coupes partielles avec sélection rapprochée et des critères particuliers qui doivent être évalués (tableau 1). Tableau 1 Critères d’évaluation des coupes progressives avec sélection rapprochée

Mesure Critère Note

Surface terrière récoltée La surface terrière récoltée (y compris celle des arbres prélevés dans les sentiers) doit correspondre à 45 % 5 % de la surface terrière initiale.

Ce critère est évalué grâce au dénombrement des tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre et des souches par classe de diamètre dans la parcelle-échantillon.

Largeur des sentiers

La largeur moyenne des sentiers de récolte ne doit pas excéder 110 % de la largeur prévue par la prescription sylvicole.

Les sentiers ne doivent pas occuper plus de 25 % de la superficie récoltée.

Distance entre les sentiers

Les sentiers ne doivent pas occuper plus de 25 % de la superficie récoltée.

Nombre d’arbres prélevés dans la bande qui ne devait pas être récoltée

La récolte d’arbres au-delà de la distance prévue en bordure du sentier ne doit pas excéder 5 % de la surface terrière récoltée.

Ce critère est évalué grâce au dénombrement des souches présentes à l’extérieur de la parcelle-échantillon dans la bande qui ne devait pas être récoltée.

Nombre de tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre et nombre de gaules des classes de diamètre de 6 et 8 cm blessées lors des opérations de récolte

La proportion des tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre blessées lors de la récolte ne doit pas excéder 10 % de l’ensemble des tiges d’essences commerciales résiduelles de 10 cm et plus de diamètre.

La proportion des gaules des classes de diamètre de 6 et 8 cm blessées lors de la récolte ne doit pas excéder 30 % de l’ensemble des gaules résiduelles des classes de diamètre de 6 et 8 cm.

La protection des gaules des classes de diamètre de 6 et 8 cm vise à préserver la régénération plus basse.

La méthode prévoit la prise de données dans des parcelles-échantillons rectangulaires de 100 m² au lieu des parcelles circulaires de 400 m² généralement utilisées. Les parcelles de 100 m² sont plus faciles à établir et à mesurer sur le terrain (Meek, 2000). Chacune d’elles couvre seulement la largeur de la bande partiellement récoltée, ce qui permet de concentrer l’effort d’échantillonnage sur la partie de la superficie traitée. De plus, la mesure complémentaire de la largeur des sentiers, des bandes partiellement récoltées et des bandes non récoltées permet de dresser un portrait du peuplement avant et après le traitement et ainsi de savoir si l’intensité de la récolte respecte la prescription sylvicole. Cette méthode d’évaluation comporte d’autres avantages par rapport aux méthodes d’échantillonnage généralement utilisées. Le tableau 2 en présente quelques-uns.



Tableau 2 Avantages et inconvénients de la méthode d’évaluation des coupes partielles avec sélection rapprochée

Avantages Inconvénients

Parcelle-échantillon facile à établir et à mesurer sur le terrain.

Facile à appliquer par une personne seule. Concentre l’effort d’échantillonnage sur les parties traitées du peuplement. Permet de bien couvrir la superficie traitée et ainsi d’augmenter les chances de donner un portrait représentatif de la réalité. Peut servir à évaluer la qualité des travaux durant les opérations de récolte. Permet de réduire les coûts d’inventaire.

Difficile à appliquer en hiver (ex. : souches peu visibles). Entraîne plus de déplacements dans la superficie traitée en raison du nombre plus élevé de parcelles à établir.

2.1 Unité d’échantillonnage et plan de sondage Pour obtenir plus de détails sur la façon de déterminer les unités d’échantillonnage qui feront l’objet d’une vérification et sur le plan de sondage, il faut se référer au chapitre 1 du document du MRNF (2008). 2.2 Intensité d’échantillonnage La méthode d’évaluation prévoit la localisation de parcelles de 100 m2 (5 m x 20 m) chacune. Pour la vérification, on vise à avoir une intensité d’échantillonnage similaire à celle décrite dans le document du MRNF (2008), c’est-à-dire une parcelle de 400 m2 par 5 ha de superficie traitée. Il faut donc établir une parcelle de 100 m2 par hectare pour obtenir une intensité d’échantillonnage de 400 m2 par 4 ha. Un minimum de 10 parcelles par superficie traitée est exigé. 2.3 Établissement d’une parcelle-échantillon Les parcelles-échantillons sont établies dans la bande partiellement récoltée en bordure des sentiers de récolte. Chacune d’elles doit mesurer 5 m de large (largeur moyenne de la bande partiellement récoltée) sur 20 m de long pour une superficie d’échantillonnage de 100 m2. Si la récolte a été faite sur une largeur plus importante que celle prévue (en raison du type de machinerie utilisée), la parcelle-échantillon doit couvrir la même largeur que la bande partiellement récoltée (ex. : 6 m x 20 m). Afin de ne pas occasionner un biais à l’échantillonnage, il est important que la parcelle-échantillon comprenne toute la largeur de la bande partiellement récoltée, puisque la majorité des tiges blessées se trouvent dans les deux premiers mètres de la bande partiellement récoltée en bordure du sentier (Jacques Gravel, comm. personnelle, 2009).



Les étapes suivantes peuvent être suivies pour établir une parcelle-échantillon dans la bande partiellement récoltée. Les divers éléments auxquels font référence ces étapes (en italique entre parenthèses) sont présentés dans la figure 2. Localisation et marquage d’une parcelle-échantillon - À l’aide d’un système de localisation GPS, se rendre sur le site de la future parcelle-

échantillon. Il est essentiel de la localiser avec précision. - À l’aide d’une boussole, se déplacer parallèlement au chemin forestier vers le sentier le plus

près de la future parcelle. L’orientation (azimut) du chemin doit avoir été déterminée au préalable.

- Établir la parcelle à droite du sentier pour une parcelle de numéro pair et à gauche pour une

parcelle de numéro impair. - Localiser un arbre qui permettra d’identifier la parcelle (ID). Pour ce faire, regarder vers le

chemin forestier et choisir l’arbre le plus près de l’observateur à droite ou à gauche du sentier, selon que le numéro de la parcelle est pair ou impair.

- Attacher un ruban forestier à cet arbre. Sur ce ruban forestier, inscrire le numéro de la

parcelle, les initiales du ou des observateurs et la date de la vérification. - Établir la parcelle immédiatement après cet arbre (l’arbre ne fait pas partie de la parcelle)

sur une distance de 20 m en direction du fond de la superficie traitée. - Mesurer la largeur de la parcelle (5 m) au début et à la fin de celle-ci (B). - Marquer le début et la fin de la parcelle avec de la peinture au sol. Il est suggéré de marquer avec de la peinture les tiges situées à l’extérieur de la parcelle (dans la bande non récoltée) pour circonscrire la parcelle et ainsi faciliter la prise de données. - Marquer avec de la peinture ou du ruban forestier les arbres qui permettent d’établir la limite

des sentiers (arbre limite).



Figure 2 Mesures à prendre dans une coupe partielle avec sélection rapprochée - Si la parcelle se trouve dans une courbe du sentier, suivre le sentier pour la délimiter

(figure 3). Il ne faut pas déplacer la parcelle. Au lieu d’être parfaitement rectangulaire, elle doit suivre la même courbe que le sentier et la bande partiellement récoltée.

Figure 3 Parcelle-échantillon en forme de courbe

Bande non récoltée Bande partiellement Sentier récoltée

Trace laissée par la machinerie

Limite du sentier ou des bandes Arbre résiduel Arbre limite Souche Parcelle-échantillon (5 m x 20 m)

Trace laissée par la machinerie Limite du sentier ou des bandes Chemin forestier

Arbre résiduel Souche

Arbre limite Souche dans la bande non récoltée

A A

B

C

ID A

A Largeur du sentier B Largeur de la parcelle C Distance entre les sentiers ID Arbre identifiant la parcelle

Parcelle-échantillon (5 m x 20 m)

AA

C

Sentier Bande partiellement Bande non récoltée Bande partiellement Sentier récoltée récoltée

Adaptée de Meek et Roy, 2008



2.4 Prise de données Plusieurs mesures sont prises à l’intérieur de la parcelle-échantillon (nombre et diamètre des tiges et des souches avec écorce et nombre de tiges blessées), mais aussi à l’extérieur de celle-ci (nombre de souches dans la bande non récoltée, largeur du sentier et distance entre les sentiers). Ces mesures permettront de vérifier si les critères d’admissibilité des traitements sylvicoles en paiement des droits de coupe ont été observés (tableau 1). Les divers éléments auxquels font référence (en italique entre parenthèses) les instructions suivantes sont illustrés dans la figure 2. Les données recueillies sur le terrain sont compilées sur le formulaire présenté à l’annexe A. Nombre et diamètre des tiges et des souches - Dénombrer les tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre et les souches

avec écorce qui se trouvent à l’intérieur de la parcelle. - En dirigeant le manche du pied à coulisse vers le sentier, mesurer le diamètre à hauteur de

poitrine (DHP) des tiges et le diamètre des souches à 15 cm du sol (diamètre à hauteur de souche [DHS]).

Le nombre et le diamètre des tiges et des souches permettront de calculer la proportion de la surface terrière récoltée. - Dénombrer les souches qui se trouvent à l’extérieur de la parcelle, c’est-à-dire dans la

bande non récoltée (qui ne devait pas être récoltée). Cette mesure permettra de connaître la quantité de surface terrière récoltée en dehors de la largeur prévue de récolte. Largeur du sentier et distance entre les sentiers La largeur du sentier (A) de récolte le plus proche de la parcelle et la distance entre les sentiers (C) sont mesurées vis-à-vis de chaque parcelle à deux endroits différents, soit au début et à la fin de la parcelle. La largeur d’un sentier ne se limite pas aux traces de la machinerie. Elle correspond plutôt à la largeur totale déboisée pour le sentier. - Mesurer la largeur du sentier (A) à l’intérieur des lignes fictives délimitant les bandes

partiellement récoltées de chaque côté du sentier. Chacune de ces lignes relie entre eux les arbres limites qui déterminent la limite extérieure moyenne de la bande partiellement récoltée.

- À l’aide de ruban forestier, marquer le début de chaque transect parcouru pour mesurer la

distance entre les sentiers. - Mesurer la distance entre les sentiers (C) depuis la limite extérieure du premier sentier

jusqu’à la limite du prochain sentier (sans le traverser). Pour ce faire, il faut traverser le premier sentier, la bande partiellement récoltée (et la parcelle-échantillon), la bande non récoltée et, enfin, la bande partiellement récoltée voisine du prochain sentier.



- Calculer la largeur moyenne du sentier et la distance moyenne entre les sentiers. Ces mesures permettront de déterminer la proportion occupée par les sentiers de récolte. Tiges blessées lors des opérations de récolte - Dans chaque parcelle, déterminer le nombre de tiges d’essences commerciales de 10 cm et

plus de diamètre (DHP) et le nombre de gaules des classes de diamètre de 6 et 8 cm blessées lors des opérations de récolte.

- Ne pas dénombrer les gaules blessées des classes de diamètre de 2 et 4 cm. - Noter le type de blessure causée à chaque tige. On considère qu’une tige a été blessée lors des opérations de récolte lorsque son état correspond à l’une des descriptions suivantes :

tige inclinée à plus de 60 % (30o) par rapport à la verticale;

tige cassée ou coupée (excluant la flèche terminale);

tige ayant perdu plus de 33 % de ses branches (arrachées ou cassées) (figure 4);

tige avec une blessure au tronc couvrant plus de 50 % de sa circonférence;

tige avec une blessure au tronc couvrant de 25 à 50 % de sa circonférence et avec une cime vivante inférieure ou égale à 66 % de sa hauteur (figure 4).

- En cas de blessures multiples à l’écorce, ne tenir compte que de la plus importante.

Ces mesures permettront de calculer la proportion des tiges d’essences commerciales de 10 cm et plus de diamètre et des gaules des classes de diamètre de 6 et 8 cm blessées à la suite des opérations de récolte.

Figure 4 Évaluation du pourcentage de branches détruites

Schreiber et Tremblay, 2007



Annexe A Formulaire d’évaluation d’une coupe partielle avec sélection rapprochée

Évaluation - Coupe partielle avec sélection rapprochée

No de la parcelle : Secteur : Observateurs : Localisation :

Agglomération de coupes : Date : GPS :

Largeurs du sentier : m m Distances entre les sentiers : m m

Largeurs de la parcelle : m m Longueurs de la parcelle : m m

Tiges d’essences commerciales Tiges d’essences commerciales Tiges d’essences commerciales Tiges d’essences commerciales No Essence DHP Blessure No Essence DHP Blessure No Essence DHP Blessure No Essence DHP Blessure 1 8 15 22 2 9 16 23 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28

Souches (bande partiellement récoltée)




No Essence DHS Mauvais choix de tige ()




1 5 9 13 2 6 10 14 3 7 11 15 4 8 12 16

Souches (bande non récoltée) Souches (bande non récoltée) Souches (bande non récoltée) Souches (bande non récoltée) No Essence DHS No Essence DHS No Essence DHS No Essence DHS 1 3 5 7 2 4 6 8

Gaules (classes de diamètre de 6 et 8 cm)





No DHP Blessure No DHP Blessure No DHP Blessure No DHP Blessure No DHP Blessure 1 9 17 25 33 2 10 18 26 34 3 11 19 27 35 4 12 20 28 36 5 13 21 29 37 6 14 22 30 38 7 15 23 31 39 8 16 24 32 40

Notes Codes des blessures (tiges d’essences commerciales 10 cm et gaules de 6 et 8 cm)En cas de blessures multiples à l’écorce, il faut tenir compte de la plus importante. A. Tige inclinée à plus de 60 % (30o) par rapport à la verticale B. Tige cassée ou coupée (excluant la flèche terminale) C. Tige ayant perdu plus de 33 % de ses branches (arrachées ou cassées) D. Tige avec blessure au tronc couvrant plus de 50 % de sa circonférence E. Tige avec blessure au tronc couvrant de 25 à 50 % de sa circonférence et avec

cime vivante inférieure ou égale à 66 % de sa hauteur



Bibliographie GRAVEL, J. (2009). Communication personnelle, Québec, ministère des Ressources naturelles

et de la Faune. MEEK, P. (2000). « Guide du gestionnaire de projets d’éclaircie commerciale en forêt publique

au Québec », Avantage, vol. 1, no 31, octobre 2000, 22 p. MEEK, P. (2006). « Essais de différents agencements de sentiers adaptés à la coupe

progressive », Avantage, vol. 7, no 8, avril 2006, 8 p. MEEK, P., et V. ROY (2008). Mise en œuvre des coupes jardinatoires, Baie-Comeau le 7 octobre

2008, FPInnovations - Division Feric, [Présentation]. [www.sylvifaune.ulaval.ca/Documents/PMeek.pdf] MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE (2008). Méthodes d’échantillonnage

pour les inventaires d’intervention (inventaire avant traitement) et pour les suivis des interventions forestières (après martelage, après coupe et années antérieures) - Exercice financier 2008-2009, [En ligne], gouvernement du Québec, ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées.

[www.mrn.gouv.qc.ca/publications/forets/entreprises/methodes-2008-2009.pdf]. MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE (2003). Manuel d’aménagement

forestier, 4e édition, [En ligne]. [www.mrn.gouv.qc.ca/publications/forets/amenagement/manuel.pdf] SCHREIBER, A., et S. TREMBLAY (2007). Méthodologie d’évaluation de la superficie occupée par

les sentiers d’abattage et de débardage et de la protection accordée à la régénération dans les secteurs d’intervention, Québec, gouvernement du Québec, ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de l’environnement et de la protection des forêts et Direction de la recherche forestière, 18 p.